Joe 20101024 0248 p000
Joe 20101024 0248 p000
SOMMAIRE ANALYTIQUE
____________________
textes généraux
Premier ministre
1 Décret du 22 octobre 2010 portant délégation de signature (Commissariat général à l'investissement)
ministère de la défense
16 Décret n° 2010-1261 du 22 octobre 2010 modifiant le décret n° 76-225 du 4 mars 1976 fixant les
attributions respectives du ministre de l'intérieur et du ministre de la défense en matière de
recherche, de neutralisation, d'enlèvement et de destruction des munitions et des explosifs
17 Décret n° 2010-1262 du 22 octobre 2010 relatif à l'impression par l'Imprimerie nationale de
documents relevant du ministère de la défense
mesures nominatives
Informations parlementaires
Assemblée nationale
32 ORDRE DU JOUR
33 CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS
34 COMMISSIONS
35 COMITÉ D'ÉVALUATION ET DE CONTRÔLE
36 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
Sénat
37 ORDRE DU JOUR
38 CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS
39 RÉUNIONS
40 COMPOSITION
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire
Avis et communications
Premier ministre
41 Avis de vacance d'emploi de sous-directeur
avis divers
Annonces
TEXTES GÉNÉRAUX
PREMIER MINISTRE
Le Premier ministre,
Vu la loi no 2010-237 du 9 mars 2010 de finances rectificative pour 2010, notamment le 3o du II de son
article 8 ;
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement ;
Vu le décret du 17 mai 2007 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret no 2010-80 du 22 janvier 2010, modifié par le décret no 2010-360 du 8 avril 2010, relatif au
commissaire général à l’investissement ;
Vu le décret du 28 janvier 2010 portant nomination du commissaire général adjoint à l’investissement,
Décrète :
Art. 1er. − Délégation permanente est donnée à M. René RICOL, commissaire général à l’investissement, à
l’effet de signer, au nom du Premier ministre, les décisions autorisant, conformément au 3o du A du II de
l’article 8 de la loi de finances rectificative du 9 mars 2010 susvisée, l’attribution des fonds versés au titre des
investissements d’avenir par les organismes gestionnaires mentionnés au même article.
Art. 2. − En cas d’absence ou d’empêchement de M. René RICOL, M. Jean-Luc TAVERNIER,
commissaire général adjoint à l’investissement, reçoit délégation à l’effet de signer, au nom du Premier
ministre, les décisions mentionnées à l’article 1er du présent décret.
Art. 3. − Le présent décret sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
FRANÇOIS FILLON
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la
mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat,
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 563-1, R. 125-10, R. 125-23 et R. 563-1
à R. 563-8 ;
Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment son article R. 111-38 ;
Vu l’avis de la commission consultative d’évaluation des normes en date du 5 février 2009 ;
Le Conseil d’Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :
Art. 1 . − La partie réglementaire du code de l’environnement est modifiée comme suit :
er
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 58
normal” situés dans les zones de sismicité 2, 3, 4 et 5, respectivement définies aux articles R. 563-3 et R. 563-4.
Des mesures préventives spécifiques doivent en outre être appliquées aux bâtiments, équipements et
installations de catégorie IV pour garantir la continuité de leur fonctionnement en cas de séisme. »
VI. – A l’article R. 563-6, le mot : « catégorie » est remplacé par le mot : « classe ».
VII. – A l’article R. 563-7, le mot : « catégorie » est remplacé par le mot : « classe ».
Art. 2. − Les articles R. 125-10 et R. 125-23 du code de l’environnement sont ainsi modifiés :
I. – Au 2o du I de l’article R. 125-10, les mots : « zones de sismicité I a, I b, II et III » sont remplacés par
les mots : « zones de sismicité 2, 3, 4 ou 5 ».
II. – Au 4o de l’article R. 125-23, les mots : « zones de sismicité I a, I b, II ou III » sont remplacés par les
mots : « zones de sismicité 2, 3, 4 ou 5 ».
Art. 3. − L’article R. 111-38 du code de la construction et de l’habitation est ainsi modifié :
I. – Au 4o, les mots : « zones de sismicité II et III délimitées par l’annexe à l’article R. 563-4 du code de
l’environnement » sont remplacés par les mots : « zones de sismicité 4 ou 5 délimitées conformément à
l’article R. 563-4 du code de l’environnement ».
II. – Au 5o, les mots : « zones de sismicité I a, I b, II et III, délimitées par l’annexe à l’article R. 563-4 du
code de l’environnement » sont remplacés par les mots : « zones de sismicité 2, 3, 4 ou 5, délimitées
conformément à l’article R. 563-4 du code de l’environnement » et les mots : « aux classes C et D » sont
remplacés par les mots : « aux catégories d’importance III et IV ».
Art. 4. − Les dispositions du code de l’environnement et du code de la construction et de l’habitation dans
leur rédaction issues des articles 1er à 3 entreront en vigueur le premier jour du septième mois suivant la
publication du présent décret.
Art. 5. − Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des
collectivités territoriales, la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie et le secrétaire d’Etat chargé du logement et
de l’urbanisme sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie,
de l’énergie, du développement durable et de la mer,
en charge des technologies vertes
et des négociations sur le climat,
JEAN-LOUIS BORLOO
Le ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
BRICE HORTEFEUX
La secrétaire d’Etat
chargée de l’écologie,
CHANTAL JOUANNO
Le secrétaire d’Etat
chargé du logement et de l’urbanisme,
BENOIST APPARU
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la
mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat,
Vu le code de l’environnement, notamment son article R. 563-4 ;
Vu le décret no 2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique ;
Vu l’avis de la commission consultative d’évaluation des normes en date du 5 février 2009,
Décrète :
Art. 1 . − Il est inséré, après l’article R. 563-8 du code de l’environnement, un article D. 563-8-1 ainsi
er
rédigé :
« Art. D. 563-8-1. − Les communes sont réparties entre les cinq zones de sismicité définies à
l’article R. 563-4 conformément à la liste ci-après, arrêtée par référence aux délimitations administratives,
issues du code officiel géographique de l’Institut national de la statistique et des études économiques, en
vigueur à la date du 1er janvier 2008.
Ain : tout le département zone de sismicité modérée, sauf :
– les communes de Massignieu-de-Rives, Murs-et-Gélignieux, Nattages, Parves, Peyrieu : zone de sismicité
moyenne ;
– les cantons de Bâgé-le-Châtel, Châtillon-sur-Chalaronne, Miribel, Montrevel-en-Bresse, Pont-de-Vaux,
Pont-de-Veyle, Reyrieux, Saint-Trivier-de-Courtes, Saint-Trivier-sur-Moignans, Thoissey, Trévoux, Villars-
les-Dombes : zone de sismicité faible ;
– les communes de Buellas, Montcet, Le Montellier, Montluel, Montracol, Le Plantay, Polliat, Saint-André-
sur-Vieux-Jonc, Saint-Denis-lès-Bourg, Sainte-Croix, Saint-Rémy, Vandeins : zone de sismicité faible.
Aisne : tout le département zone de sismicité très faible, sauf :
– les cantons de La Capelle, Hirson, Le Nouvion-en-Thiérache, Wassigny : zone de sismicité faible ;
– les communes de Aisonville-et-Bernoville, Any-Martin-Rieux, Aubencheul-aux-Bois, Aubenton,
Autreppes, Beaume, Beaurevoir, Becquigny, Bellicourt, Besmont, Bohain-en-Vermandois, Bony,
La Bouteille, Brancourt-le-Grand, Le Catelet, Estrées, Fresnoy-le-Grand, Gouy, Hargicourt, Iron, Joncourt,
Landouzy-la-Ville, Lavaqueresse, Lempire, Lesquielles-Saint-Germain, Leuze, Logny-lès-Aubenton,
Malzy, Martigny, Monceau-sur-Oise, Montbrehain, Nauroy, Prémont, Ramicourt, Saint-Algis, Seboncourt,
Serain, Vadencourt, Vendhuile, Villers-les-Guise : zone de sismicité faible.
Allier : tout le département zone de sismicité faible, sauf :
– le canton de Gannat : zone de sismicité modérée ;
– les communes de Brugheas, Charroux, Chouvigny, Cognat-Lyonne, Ebreuil, Escurolles, Espinasse-Vozelle,
Lalizolle, Mariol, Nades, Naves, Saint-Germain-de-Salles, Serbannes, Sussat, Valignat, Veauce, Vicq :
zone de sismicité modérée.
Alpes-de-Haute-Provence : tout le département zone de sismicité moyenne, sauf :
– les cantons de Banon, Noyers-sur-Jabron : zone de sismicité modérée ;
– les communes d’Allemagne-en-Provence, Aubenas-les-Alpes, Bras-d’Asse, Le Caire, Le Chaffaut-Saint-
Jurson, Châteauredon, Claret, Curbans, Esparron-de-Verdon, Estoublon, Faucon-du-Caire, Lardiers,
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
– les communes d’Anneux, Anor, Arleux, Baives, Banteux, Bantouzelle, Boursies, Bouvignies, Brillon,
Brunémont, Bugnicourt, Busigny, Cantin, Clary, Dechy, Dehéries, Doignies, Douai, Ecaillon, Elincourt,
Erchin, Estrées, Etroeungt, Férin, Féron, Flesquières, Flines-lès-Mortagne, Floyon, Fourmies, Glageon,
Goeulzin, Gonnelieu, Gouzeaucourt, Guesnain, Hamel, Honnechy, Honnecourt-sur-Escaut, Larouillies,
Lecelles, Lécluse, Lewarde, Loffre, Malincourt, Marchiennes, Maretz, Masny, Maulde, Mazinghien,
Moeuvres, Montigny-en-Ostrevent, Mortagne-du-Nord, Moustier-en-Fagne, Ohain, Pecquencourt, Rainsars,
Rejet-de-Beaulieu, Ribécourt-la-Tour, Rieulay, Roucourt, Les Rues-des-Vignes, Rumegies, Sains-du-Nord,
Saint-Souplet, Sars-et-Rosières, Thun-Saint-Amand, Tilloy-lez-Marchiennes, Trélon, Villers-au-Tertre,
Villers-Guislain, Villers-Outréaux, Villers-Plouich, Vred, Wallers-Trélon, Wignehies : zone de sismicité
faible.
Oise : tout le département zone de sismicité très faible.
Orne : tout le département zone de sismicité faible, sauf :
– les cantons d’Aigle-Est (L’), Aigle-Ouest (L’), Longny-au-Perche, Nocé, Rémalard, Theil (Le),
Tourouvre : zone de sismicité très faible ;
– les communes d’Anceins, Appenai-sous-Bellême, Les Aspres, Auguaise, Avernes-Saint-Gourgon, Bellême,
Bocquencé, Bonnefoi, Bonsmoulins, Le Bosc-Renoult, Brethel, Canapville, La Chapelle-Montligeon,
La Chapelle-Souëf, La Chapelle-Viel, Corbon, Courgeon, Couvains, Dame-Marie, Feings, La Ferrière-au-
Doyen, La Ferté-Frênel, Gauville, Les Genettes, Glos-la-Ferrière, La Gonfrière, Heugon, Igé, Mauves-sur-
Huisne, Le Ménil-Bérard, Monnai, Pouvrai, Saint-Aquilin-de-Corbion, Saint-Aubin-de-Bonneval, Saint-
Evroult-Notre-Dame-du-Bois, Saint-Germain-d’Aunay, Saint-Hilaire-sur-Risle, Saint-Mard-de-Réno, Saint-
Nicolas-de-Sommaire, Saint-Ouen-de-la-Cour, Le Sap, Sérigny, Soligny-la-Trappe, Villers-en-Ouche,
Villiers-sous-Mortagne : zone de sismicité très faible.
Pas-de-Calais : tout le département zone de sismicité faible, sauf :
– les cantons d’Auxi-le-Château, Berck, Hesdin, Montreuil, Pas-en-Artois : zone de sismicité très faible ;
– les communes d’Ablainzevelle, Achiet-le-Petit, Aix-en-Issart, Alette, Attin, Auchy-lès-Hesdin,
Bailleulmont, Bailleulval, Barly, Bavincourt, Beaudricourt, Beaufort-Blavincourt, Beaurainville, Beauvois,
Berlencourt-le-Cauroy, Berles-au-Bois, Beutin, Blangerval-Blangermont, Boisjean, Bréxent-Enocq,
Brimeux, Bucquoy, Buire-le-Sec, Buneville, Camiers, Campagne-lès-Hesdin, Canettemont, La Cauchie,
Coullemont, Couturelle, Croisette, Dannes, Denier, Douchy-lès-Ayette, Douriez, Ecoivres, Estrée,
Estréelles, Estrée-Wamin, Etaples, Fillièvres, Flers, Framecourt, Frencq, Fresnoy, Fressin, Galametz,
Gouy-en-Artois, Gouy-Saint-André, Grand-Rullecourt, Grévillers, Grigny, Guinecourt, Hautecloque,
Héricourt, La Herlière, Herlincourt, Herlin-le-Sec, Hesmond, Houvin-Houvigneul, Humières, Incourt,
Inxent, Ivergny, Lebiez, Lefaux, Lespinoy, Liencourt, Ligny-Thilloy, Linzeux, Loison-sur-Créquoise,
Longvilliers, Magnicourt-sur-Canche, Maintenay, Marant, Marenla, Maresquel-Ecquemicourt, Maresville,
Marles-sur-Canche, Martinpuich, Moncheaux-lès-Frévent, Monchy-au-Bois, Montcavrel, Monts-en-Ternois,
Morval, Neulette, Neuville-au-Cornet, Noyelles-lès-Humières, Nuncq-Hautecôte, Œuf-en-Ternois, Offin,
Le Parcq, Le Quesnoy-en-Artois, Rebreuve-sur-Canche, Rebreuviette, Recques-sur-Course, Rollancourt,
Roussent, Saint-Denœux, Saint-Georges, Saint-Rémy-au-Bois, Le Sars, Sars-le-Bois, Saulchoy, Saulty,
Sempy, Séricourt, Sibiville, Sombrin, Le Souich, Sus-Saint-Léger, Le Transloy, Tubersent, Vacqueriette-
Erquières, Vieil-Hesdin, Wail, Wamin, Warlencourt-Eaucourt, Warluzel, Willeman : zone de sismicité très
faible ;
– les communes de Bourlon, Epinoy, Oisy-le-Verger, Sauchy-Lestrée : zone de sismicité modérée.
Puy-de-Dôme : tout le département zone de sismicité modérée, sauf :
– les cantons d’Arlanc, Bourg-Lastic, Herment, Montaigut, Pionsat, Pontaumur, Saint-Anthème, Tauves,
Tour-d’Auvergne (La), Viverols : zone de sismicité faible ;
– les communes d’Ambert, Les Ancizes-Comps, Anzat-le-Luguet, Arconsat, Biollet, La Bourboule,
Bromont-Lamothe, Chabreloche, Charensat, Cisternes-la-Forêt, Egliseneuve-d’Entraigues, Espinasse,
Espinchal, La Forie, Gelles, La Godivelle, La Goutelle, Gouttières, Heume-l’Eglise, Job, Lachaux,
Laqueuille, Marsac-en-Livradois, Menat, Mont-Dore, Montfermy, Murat-le-Quaire, Neuf-Eglise, Orcival,
Perpezat, Rochefort-Montagne, Sainte-Christine, Saint-Jacques-d’Ambur, Saint-Julien-la-Geneste, Saint-
Martin-des-Olmes, Saint-Pierre-la-Bourlhonne, Saint-Pierre-Roche, Saint-Priest-des-Champs, Sauret-
Besserve, Teilhet, Valcivières : zone de sismicité faible.
Pyrénées-Atlantiques : tout le département zone de sismicité moyenne, sauf :
– les cantons d’Anglet-Nord, Anglet-Sud, Arzacq-Arraziguet, Bayonne-Est, Bayonne-Nord, Bayonne-Ouest,
Biarritz-Est, Biarritz-Ouest, Bidache, Hendaye, Lembeye, Orthez, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Pierre-d’Irube,
Salies-de-Béarn, Thèze : zone de sismicité modérée ;
– les communes d’Abère, Abidos, Abitain, Ahetze, Anos, Arbonne, Arcangues, Argagnon, Arnos, Arraute-
Charritte, Arthez-de-Béarn, Artix, Athos-Aspis, Baleix, Baliracq-Maumusson, Barinque, Bassussarry,
La Bastide-Clairence, Bédeille, Bentayou-Sérée, Bernadets, Biron, Boueilh-Boueilho-Lasque, Bougarber,
Boumourt, Briscous, Burgaronne, Burosse-Mendousse, Casteide-Cami, Casteide-Candau, Casteide-Doat,
Castéra-Loubix, Castetbon, Castetner, Castetpugon, Castillon(Canton d’Arthez-de-Béarn), Caubios-Loos,
Cescau, Conchez-de-Béarn, Diusse, Doazon, Escoubès, Gabaston, Garlin, Hagetaubin, Halsou, Higuères-
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
– les communes d’Asnois, Brion, La Chapelle-Bâton, Charroux, Chatain, Château-Garnier, Joussé, Payroux,
Pleumartin, Port-de-Piles, La Puye, La Roche-Posay, Saint-Romain, Saint-Secondin, Surin, Usson-du-
Poitou, Vicq-sur-Gartempe : zone de sismicité faible.
Haute-Vienne : tout le département en zone de sismicité faible, sauf :
– le canton de Saint-Germain-les-Belles : zone de sismicité très faible ;
– les communes de Beaumont-du-Lac, Châteauneuf-la-Forêt, Coussac-Bonneval, La Croisille-sur-Briance,
Domps, Eymoutiers, Glandon, Nedde, Neuvic-Entier, Rempnat, Sainte-Anne-Saint-Priest, Saint-Gilles-les-
Forêts, Saint-Méard, Saint-Yrieix-la-Perche, Surdoux, Sussac : zone de sismicité très faible.
Vosges : tout le département zone de sismicité modérée, sauf :
– les cantons de Bulgnéville, Châtenois, Coussey, Neufchâteau : zone de sismicité très faible ;
– les cantons de Darney, Monthureux-sur-Saône : zone de sismicité faible ;
– les communes d’Ambacourt, Avrainville, Battexey, Baudricourt, Bettoncourt, Biécourt, Blémerey,
Blevaincourt, Boulaincourt, Chamagne, Charmes, Chauffecourt, Chef-Haut, Contrexéville, Damblain,
Dombasle-en-Xaintois, Domjulien, Domvallier, Florémont, Frenelle-la-Grande, Frenelle-la-Petite,
Gemmelaincourt, Gircourt-lès-Viéville, Hergugney, Juvaincourt, Marainville-sur-Madon, Martigny-les-
Bains, Mazirot, Ménil-en-Xaintois, Mirecourt, Oëlleville, Offroicourt, Pont-sur-Madon, Poussay, Puzieux,
Ramecourt, Remicourt, Repel, Robécourt, Rocourt, Romain-aux-Bois, Rouvres-en-Xaintois, Rozières-sur-
Mouzon, Saint-Menge, Saint-Prancher, Savigny, Socourt, They-sous-Montfort, Thiraucourt, Tollaincourt,
Totainville, Villotte, Vittel, Viviers-lès-Offroicourt, Vomécourt-sur-Madon, Xaronval : zone de sismicité
très faible ;
– les communes des Ableuvenettes, Ahéville, Ainvelle, Anglemont, Avillers, Badménil-aux-Bois, Bainville-
aux-Saules, Bazegney, Bazien, Bazoilles-et-Ménil, Begnécourt, Bettegney-Saint-Brice, Bocquegney,
Bouxières-aux-Bois, Bouxurulles, Bouzemont, Brantigny, Brû, Bult, Celles-sur-Plaine, Châtel-sur-Moselle,
Châtillon-sur-Saône, Circourt, Clézentaine, Damas-aux-Bois, Damas-et-Bettegney, Deinvillers, Derbamont,
Dombrot-le-Sec, Domèvre-sous-Montfort, Domèvre-sur-Durbion, Dompaire, Domptail, Doncières,
Essegney, Estrennes, Evaux-et-Ménil, Fauconcourt, Fouchécourt, Frain, Frizon, Gelvécourt-et-Adompt,
Gigney, Gorhey, Grandrupt-de-Bains, Grignoncourt, Gugney-aux-Aulx, Hadigny-les-Verrières, Hagécourt,
Haillainville, Hardancourt, Haréville, Hennecourt, Hymont, Igney, Isches, Jorxey, Lamarche, Langley,
Légéville-et-Bonfays, Lignéville, Lironcourt, Madecourt, Madegney, Madonne-et-Lamerey, Marey,
Maroncourt, Mattaincourt, Mazeley, Ménarmont, Ménil-sur-Belvitte, Monthureux-le-Sec, Mont-lès-
Lamarche, Moriville, Morizécourt, Moyemont, La Neuveville-sous-Montfort, Nomexy, Nossoncourt,
Oncourt, Ortoncourt, Pallegney, Portieux, Racécourt, Rambervillers, Rancourt, Raon-l’Etape, Rapey,
Regney, Rehaincourt, Remoncourt, Romont, Roville-aux-Chênes, Rozerotte, Rugney, Saint-Benoît-la-
Chipotte, Sainte-Barbe, Saint-Genest, Saint-Julien, Saint-Maurice-sur-Mortagne, Saint-Pierremont, Saint-
Vallier, Senaide, Serécourt, Serocourt, Les Thons, Thuillières, Tignécourt, Ubexy, Valfroicourt, Valleroy-
aux-Saules, Valleroy-le-Sec, Varmonzey, Vaubexy, Vaxoncourt, Velotte-et-Tatignécourt, Villers, Ville-sur-
Illon, Vincey, Vioménil, Vomécourt, Vroville, Xaffévillers, Zincourt : zone de sismicité faible.
Yonne : tout le département zone de sismicité très faible.
Territoire de Belfort : tout le département zone de sismicité modérée, sauf :
– les cantons de Beaucourt, Delle : zone de sismicité moyenne ;
– les communes d’Autrechêne, Boron, Brebotte, Bretagne, Chavanatte, Chavannes-les-Grands, Cunelières,
Foussemagne, Froidefontaine, Grandvillars, Grosne, Méziré, Montreux-Château, Morvillars, Novillard,
Petit-Croix, Recouvrance, Suarce, Vellescot : zone de sismicité moyenne.
Essonne : tout le département zone de sismicité très faible.
Hauts-de-Seine : tout le département zone de sismicité très faible.
Seine-Saint-Denis : tout le département zone de sismicité très faible.
Val-de-Marne : tout le département zone de sismicité très faible.
Val-d’Oise : tout le département zone de sismicité très faible.
Guadeloupe : tout le département zone de sismicité fort.
Martinique : tout le département zone de sismicité fort.
Guyane : tout le département zone de sismicité très faible.
La Réunion : tout le département zone de sismicité faible.
Saint-Pierre-et-Miquelon : toute la collectivité zone de sismicité très faible.
Mayotte : toute la collectivité zone de sismicité modérée.
Saint-Martin : toute la collectivité zone de sismicité fort. »
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 58
Art. 2. − Le présent décret entrera en vigueur le premier jour du septième mois suivant celui de sa
publication.
Art. 3. − Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des
collectivités territoriales, la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie et le secrétaire d’Etat chargé du logement et
de l’urbanisme sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie,
de l’énergie, du développement durable et de la mer,
en charge des technologies vertes
et des négociations sur le climat,
JEAN-LOUIS BORLOO
Le ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
BRICE HORTEFEUX
La secrétaire d’Etat
chargée de l’écologie,
CHANTAL JOUANNO
Le secrétaire d’Etat
chargé du logement et de l’urbanisme,
BENOIST APPARU
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : DEVO1022199A
Arrêtent :
Art. 1er. − La pêche professionnelle de l’anguille de moins de 12 cm est autorisée dans les unités de gestion
et pendant les périodes définies selon le tableau suivant :
DATES DE PÊCHE
de l’anguille de moins de 12 cm
UNITÉS DE GESTION
de l’anguille
Zone fluviale Zone maritime
Loire, côtiers vendéens et Sèvre niortaise 1er décembre 2010 au 30 avril 2011
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 58
DATES DE PÊCHE
de l’anguille de moins de 12 cm
UNITÉS DE GESTION
de l’anguille
Zone fluviale Zone maritime
Art. 2. − La pêche de l’anguille jaune est autorisée dans les unités de gestion, le cas échéant par secteur, et
par catégorie piscicole telle que prévue à l’article L. 436.5-10 du code de l’environnement, pendant les périodes
définies selon le tableau suivant :
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 58
La période définie dans le tableau ci-dessus pour le bassin d’Arcachon dans l’unité de gestion de l’anguille
Garonne concerne uniquement les entreprises pratiquant la pêche de l’anguille jaune qui ne disposent d’aucun
droit de pêche de l’anguille de moins de 12 cm.
Art. 3. − La pêche professionnelle de l’anguille argentée est autorisée dans les unités de gestion Loire et
Bretagne en domaine fluvial sur les cours d’eau suivants : Loire pour les seuls pêcheurs professionnels exerçant
à l’aide de dideau, lac de Grandlieu, Erdre, marais de Mazerolles, Vilaine selon les dates fixées dans le tableau
ci-dessous.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 58
La pêche professionnelle de l’anguille argentée est autorisée dans le bassin Rhône-Méditerranée sur le Bas-
Rhône, d’une part en domaine fluvial dans les départements des Bouches-du-Rhône et du Gard et, d’autre part,
en domaine maritime, selon les dates fixées dans le tableau ci-après.
Art. 4. − L’arrêté du 7 août 2009 relatif aux dates de pêche de l’anguille (Anguilla anguilla) pour les
pêcheurs maritimes est abrogé.
Art. 5. − La directrice de l’eau et de la biodiversité, le directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture et
les préfets concernés sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 29 septembre 2010.
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie,
de l’énergie, du développement durable et de la mer,
en charge des technologies vertes
et des négociations sur le climat,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice de l’eau
et de la biodiversité,
O. GAUTHIER
Le ministre de l’alimentation,
de l’agriculture et de la pêche,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur des pêches maritimes
et de l’aquaculture,
P. MAUGUIN
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
« à risque normal » sont définies par le présent arrêté, en application de l’article R. 563-5 du code de
l’environnement.
Art. 2. − I. – Classification des bâtiments.
Pour l’application du présent arrêté, les bâtiments de la classe dite « à risque normal » sont répartis en quatre
catégories d’importance définies par l’article R. 563-3 du code de l’environnement et précisées par le présent
article. Pour les bâtiments constitués de diverses parties relevant de catégories d’importance différentes, c’est le
classement le plus contraignant qui s’applique à leur ensemble.
Les bâtiments sont classés comme suit :
En catégorie d’importance I :
Les bâtiments dans lesquels est exclue toute activité humaine nécessitant un séjour de longue durée et non
visés par les autres catégories du présent article.
En catégorie d’importance II :
– les bâtiments d’habitation individuelle ;
– les établissements recevant du public des 4e et 5e catégories au sens des articles R. 123-2 et R. 123-19 du
code de la construction et de l’habitation, à l’exception des établissements scolaires ;
– les bâtiments dont la hauteur est inférieure ou égale à 28 mètres :
– bâtiments d’habitation collective ;
– bâtiments à usage commercial ou de bureaux, non classés établissements recevant du public au sens de
l’article R. 123-2 du code de la construction et de l’habitation, pouvant accueillir simultanément un
nombre de personnes au plus égal à 300 ;
– les bâtiments destinés à l’exercice d’une activité industrielle pouvant accueillir simultanément un nombre
de personnes au plus égal à 300 ;
– les bâtiments abritant les parcs de stationnement ouverts au public.
En catégorie d’importance III :
– les établissements scolaires ;
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 58
– les établissements recevant du public des 1re, 2e et 3e catégories au sens des articles R. 123-2 et R. 123-19
du code de la construction et de l’habitation ;
– les bâtiments dont la hauteur dépasse 28 mètres :
– bâtiments d’habitation collective ;
– bâtiments à usage de bureaux ;
– les autres bâtiments pouvant accueillir simultanément plus de 300 personnes appartenant notamment aux
types suivants :
– les bâtiments à usage commercial ou de bureaux, non classés établissements recevant du public au sens
de l’article R. 123-2 du code de la construction et de l’habitation ;
– les bâtiments destinés à l’exercice d’une activité industrielle ;
– les bâtiments des établissements sanitaires et sociaux, à l’exception de ceux des établissements de santé au
sens de l’article L. 711-2 du code de la santé publique qui dispensent des soins de courte durée ou
concernant des affections graves pendant leur phase aiguë en médecine, chirurgie et obstétrique et qui sont
mentionnés à la catégorie d’importance IV ci-dessous ;
– les bâtiments des centres de production collective d’énergie quelle que soit leur capacité d’accueil.
En catégorie d’importance IV :
– les bâtiments dont la protection est primordiale pour les besoins de la sécurité civile et de la défense
nationale ainsi que pour le maintien de l’ordre public et comprenant notamment :
– les bâtiments abritant les moyens de secours en personnels et matériels et présentant un caractère
opérationnel ;
– les bâtiments définis par le ministre chargé de la défense, abritant le personnel et le matériel de la
défense et présentant un caractère opérationnel ;
– les bâtiments contribuant au maintien des communications, et comprenant notamment ceux :
– des centres principaux vitaux des réseaux de télécommunications ouverts au public ;
– des centres de diffusion et de réception de l’information ;
– des tours hertziennes stratégiques ;
– les bâtiments et toutes leurs dépendances fonctionnelles assurant le contrôle de la circulation aérienne des
aérodromes classés dans les catégories A, B et C2 suivant les instructions techniques pour les aérodromes
civils (ITAC) édictées par la direction générale de l’aviation civile, dénommées respectivement 4 C, 4 D
et 4 E suivant l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ;
– les bâtiments des établissements de santé au sens de l’article L. 711-2 du code de la santé publique qui
dispensent des soins de courte durée ou concernant des affections graves pendant leur phase aiguë en
médecine, chirurgie et obstétrique ;
– les bâtiments de production ou de stockage d’eau potable ;
– les bâtiments des centres de distribution publique de l’énergie ;
– les bâtiments des centres météorologiques.
II. – Détermination du nombre de personnes.
Pour l’application de la classification ci-dessus, le nombre des personnes pouvant être simultanément
accueillies dans un bâtiment est déterminé comme suit :
– pour les établissements recevant du public : selon la réglementation en vigueur ;
– pour les bâtiments à usage de bureaux ne recevant pas du public : en comptant une personne pour une
surface de plancher hors œuvre nette égale à 12 mètres carrés ;
– pour les autres bâtiments : sur déclaration du maître d’ouvrage.
III. – Coefficient d’importance du bâtiment.
Un coefficient d’importance ␥I (au sens de la norme NF EN 1998-1 septembre 2005) est attribué à chacune
des catégories d’importance de bâtiment. Les valeurs des coefficients d’importance ␥I sont données par le
tableau suivant :
I 0,8
II 1
III 1,2
IV 1,4
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 58
IV. – Le coefficient de réduction (au sens de la norme NF EN 1998-1 septembre 2005) appliqué à l’action
sismique de calcul pouvant être utilisé pour obtenir l’action sismique servant à la vérification de l’état de
limitation des dommages est égal à 0,4 quelle que soit la catégorie d’importance du bâtiment.
Art. 3. − Les règles de construction définies à l’article 4 s’appliquent :
1o A la construction de bâtiments nouveaux des catégories d’importance III et IV dans la zone de sismicité 2
définie par l’article R. 563-4 du code de l’environnement ;
2o A la construction de bâtiments nouveaux des catégories d’importance II, III et IV dans les zones de
sismicité 3, 4 et 5 définies par l’article R. 563-4 du code de l’environnement ;
3o Aux bâtiments existants dans les conditions suivantes :
Conditions générales :
La catégorie d’importance à considérer pour l’application des dispositions constructives est celle qui résulte
du classement du bâtiment après travaux ou changement de destination.
Les extensions de bâtiments désolidarisées par un joint de fractionnement respectent les règles applicables
aux bâtiments neufs telles qu’elles sont définies à l’article 4.
Les travaux, de quelque nature qu’ils soient, réalisés sur des bâtiments existants ne doivent pas aggraver la
vulnérabilité de ceux-ci au séisme.
En cas de travaux visant uniquement à renforcer le niveau parasismique d’un bâtiment, le niveau de
dimensionnement de ce renforcement au sens de la norme NF-EN 1998-3 décembre 2005 « évaluation et
renforcement des bâtiments » à savoir quasi-effondrement, dommage significatif ou limitation des dommages
relève du choix du maître d’ouvrage.
Conditions particulières :
I. – En zone de sismicité 2 :
1. Pour les bâtiments de catégories d’importance III et IV, en cas de remplacement ou d’ajout d’éléments
non structuraux, ils respecteront les dispositions prévues dans la norme NF EN 1998-1 septembre 2005
pour ces éléments.
2. Pour les bâtiments de catégories d’importance IV, en cas de travaux ayant pour objet d’augmenter la
SHON initiale de plus de 30 % ou supprimant plus de 30 % d’un plancher à un niveau donné, il sera fait
application de la norme NF EN 1998-1 septembre 2005 avec la valeur d’accélération agr = 0,42 m/s2.
II. – En zone de sismicité 3 :
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 58
2 (faible) 0,7
3 (modérée) 1,1
4 (moyenne) 1,6
5 (forte) 3
b) L’accélération horizontale de calcul au niveau d’un sol de type rocheux (classe A au sens de la
norme NF EN 1998-1 septembre 2005), ag, est égale à agr multipliée par le coefficient d’importance ␥I défini à
l’article 2 du présent arrêté, soit ag = ␥I.agr.
c) Les paramètres des spectres de réponse élastiques verticaux à employer pour l’utilisation de la
norme NF EN 1998-1 septembre 2005 :
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 58
d) La nature du sol par l’intermédiaire du paramètre de sol, S. Les valeurs du paramètre de sol, S résultant
de la classe de sol (au sens de la norme NF EN 1998-1 septembre 2005) sous le bâtiment sont données par le
tableau suivant :
S S
CLASSES DE SOL (pour les zones de sismicité 1 à 4) (pour la zone de sismicité 5)
A 1 1
B 1,35 1,2
C 1,5 1,15
D 1,6 1,35
E 1,8 1,4
Les modalités d’utilisation du paramètre de sol, S, sont définies dans la norme NF EN 1998-1
septembre 2005.
e) TB et TC, qui sont respectivement la limite inférieure et supérieure des périodes correspondant au palier
d’accélération spectrale constante et TD qui est la valeur définissant le début de la branche à déplacement
spectral constant ;
Les valeurs de TB, TC et TD, à prendre en compte pour l’évaluation des composantes horizontales du
mouvement sismique, exprimées en secondes sont données par le tableau suivant :
f) Dans le cadre de l’analyse de la liquéfaction, telle que définie dans l’annexe B de la norme NF EN 1998-5
septembre 2005, dite « règles Eurocode 8 », par convention, la magnitude à retenir pour les études est donnée
par :
3 (modérée) 5,5
4 (moyenne) 6,0
5 (forte) 7,5
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 58
En zones de sismicité 1 et 2 (sismicité très faible et faible), l’analyse de la liquéfaction n’est pas requise.
III. – Pour les bâtiments appartenant à la catégorie d’importance II et remplissant les conditions du
paragraphe 1.1 (Domaine d’application) de la norme « NF P 06-014 mars 1995 amendée A1 février 2001 -
Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés, règles PS-MI 89 révisées 92 »
et qui sont situés en zone de sismicité 3 ou 4, l’application des dispositions définies dans cette même norme
dispense de l’application des règles indiquées au I.
Pour les établissements scolaires appartenant à la catégorie d’importance III et remplissant les conditions du
paragraphe 1.1 (Domaine d’application) de la norme « NF P 06-014 mars 1995 amendée A1 février 2001 -
Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés, règles PS-MI 89 révisées 92 »
et qui sont situés en zone de sismicité 2, l’application des dispositions définies dans cette même norme
dispense de l’application des règles indiquées au I.
IV. − Pour les maisons individuelles appartenant à la catégorie d’importance II et qui sont situées en zone
de sismicité 5, l’application des dispositions définies dans le document « Construction parasismique des
maisons individuelles aux Antilles, CP-MI Antilles » (édition 2004), rédigé par l’Association française de génie
parasismique (AFPS), dispense de l’application des règles indiquées au I.
V. − Une maçonnerie non armée conforme aux dispositions de la norme NF EN 1998-1 septembre 2005 ne
peut être utilisée que si le mouvement du sol au droit du site ne dépasse pas la limite d’accélération de 2 m/s2,
plus précisément la valeur du produit ag.S ne doit pas dépasser la limite ag,urm = 2 m/s2.
Art. 5. − Le présent arrêté s’applique à compter de la date d’entrée en vigueur du décret no 2010-1254 du
22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique.
Jusqu’au dernier jour du vingt-quatrième mois suivant la publication du présent arrêté, à titre transitoire, les
dispositions de la norme « NF P 06-013 décembre 1995 amendée A1 février 2001 et A2 novembre 2004 -
Règles de construction parasismique, règles applicables aux bâtiments dites règles PS 92 » pourront continuer à
s’appliquer aux bâtiments de catégories d’importance II non visés aux III et IV de l’article 4 et aux bâtiments
de catégories d’importance III et IV, situés en zones de sismicité 2, 3, 4 et 5 telles que définies par l’article
R. 563-4 du code de l’environnement et faisant l’objet :
1. D’une demande de permis de construire ;
2. Ou d’une déclaration préalable ;
3. Ou d’une autorisation permettant un commencement de travaux,
déposée à compter de la date d’entrée en vigueur du présent arrêté, sous réserve d’utiliser la norme
« NF P 06-013 décembre 1995 amendée A1 février 2001 et A2 novembre 2004 - Règles de construction
parasismique, règles applicables aux bâtiments dites règles PS 92 » avec les valeurs minimales d’accélération
suivantes exprimées en m/s2 :
5 (forte) 4 4,5 5
Art. 6. − Pour l’application des normes NF P 06-013 décembre 1995 amendée A1 février 2001 et A2
novembre 2004 et NF P 06-014 mars 1995 amendée A1 février 2001 telle que prévue dans les articles 3, 4 et
5, la terminologie relative aux zones sismiques et à la classification des bâtiments est remplacée par la
terminologie suivante :
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 58
Art. 7. − L’arrêté du 29 mai 1997 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique
applicables aux bâtiments de la catégorie dite « à risque normal » telle que définie par le décret no 91-461 du
14 mai 1991 relatif à la prévention du risque sismique est abrogé.
Art. 8. − Le directeur général de la prévention des risques, le directeur général de l’aviation civile et le
directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature au ministère de l’écologie, de l’énergie, du
développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, le
directeur de la sécurité civile, le directeur général des collectivités locales et le délégué général à l’outre-mer au
ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie,
de l’énergie, du développement durable et de la mer,
en charge des technologies vertes
et des négociations sur le climat,
JEAN-LOUIS BORLOO
Le ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
BRICE HORTEFEUX
La secrétaire d’Etat
chargée de l’écologie,
CHANTAL JOUANNO
Le secrétaire d’Etat
chargé du logement et de l’urbanisme,
BENOIST APPARU
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Par arrêté de la ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, en date du
21 octobre 2010, est autorisée au titre de l’année 2011 l’ouverture de concours externe et interne pour le
recrutement de conseillers d’insertion et de probation de l’administration pénitentiaire.
Le nombre total des places offertes à ces concours fera l’objet d’un arrêté ultérieur.
Les épreuves d’admissibilité se dérouleront les 9 et 10 février 2011.
La date limite de retrait et de clôture des dossiers est fixée au 17 décembre 2010, terme de rigueur. Les
registres d’inscription seront ouverts du lundi 25 octobre 2010 jusqu’au vendredi 17 décembre 2010, à minuit,
heure de Paris.
Les inscriptions s’effectuent par voie télématique sur le site du ministère de la justice et des libertés à
l’adresse suivante : www.justice.gouv.fr, rubrique : métiers.
La date de fin de saisie des inscriptions sur le site du ministère de la justice et des libertés est fixée, à
minuit, au vendredi 17 décembre 2010, heure de Paris, date de clôture des inscriptions.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par téléprocédure, les candidats conservent la possibilité de retirer le
dossier imprimé établi à cette fin jusqu’au vendredi 17 décembre 2010 en écrivant à l’adresse suivante :
ministère de la justice et des libertés, direction de l’administration pénitentiaire, bureau RH 4, concours de
conseillers d’insertion et de probation, 13, place Vendôme, 75042 Paris Cedex 01.
La composition du jury et la liste des candidats et candidates admis à concourir feront l’objet d’un arrêté de
la ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Par arrêté de la ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, en date du
21 octobre 2010, est autorisée au titre de l’année 2011 l’ouverture de concours externe et interne pour le
recrutement de lieutenants pénitentiaires.
Le nombre total des places offertes à chaque concours fera l’objet d’un arrêté ultérieur.
Les épreuves débuteront les 26 et 27 janvier 2011.
La date limite de retrait et de clôture des dossiers est fixée au vendredi 10 décembre 2010, terme de rigueur.
Les modalités d’inscription aux concours sont les suivantes :
Les registres d’inscription seront ouverts du lundi 25 octobre 2010 jusqu’au vendredi 10 décembre 2010, à
minuit, heure de Paris.
Les inscriptions s’effectuent par voie télématique sur le site du ministère de la justice et des libertés à
l’adresse suivante : www.justice.gouv.fr, rubrique : métiers.
La date de fin de saisie des inscriptions sur le site du ministère de la justice et des libertés est fixée au
vendredi 10 décembre 2010, à minuit, heure de Paris, date de clôture des inscriptions.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par téléprocédure, les candidats conservent la possibilité de retirer le
dossier imprimé établi à cette fin jusqu’au vendredi 10 décembre 2010 en écrivant à l’adresse suivante :
ministère de la justice et des libertés, direction de l’administration pénitentiaire, bureau RH 4, concours de
lieutenants pénitentiaires, 13, place Vendôme, 75042 Paris Cedex 02.
La composition du jury et la liste des candidats admis à concourir feront l’objet d’un arrêté de la ministre
d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 8 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Par arrêté de la ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, en date du
21 octobre 2010, est autorisée au titre de l’année 2011 l’ouverture d’un concours pour le recrutement de
surveillants de l’administration pénitentiaire.
Le nombre total des places offertes à ce concours fera l’objet d’un arrêté ultérieur.
Les épreuves débuteront le 16 février 2011.
La date limite de retrait et de clôture des dossiers est fixée au lundi 3 janvier 2011, terme de rigueur.
Les modalités d’inscription aux concours sont les suivantes :
Les registres d’inscription seront ouverts du lundi 25 octobre 2010 jusqu’au lundi 3 janvier 2011, à minuit,
heure de Paris.
Les inscriptions s’effectuent par voie télématique sur le site du ministère de la justice et des libertés à
l’adresse suivante : www.justice.gouv.fr, rubrique : métiers.
La date de fin de saisie des inscriptions sur le site du ministère de la justice et des libertés est fixée au lundi
3 janvier 2011, à minuit, heure de Paris, date de clôture des inscriptions.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par téléprocédure, les candidats conservent la possibilité de retirer le
dossier imprimé établi à cette fin jusqu’au lundi 3 janvier 2011 en écrivant à l’adresse suivante : ministère de la
justice et des libertés, direction de l’administration pénitentiaire, bureau RH 4, demande de dossiers concours
surveillants, 13, place Vendôme, 75042 Paris Cedex 01.
La composition du jury et la liste des candidats admis à concourir feront l’objet d’un arrêté de la ministre
d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre des affaires étrangères et européennes,
Vu la Constitution, notamment ses articles 52 à 55 ;
Vu la loi no 2008-1434 du 27 décembre 2008 autorisant la ratification de l’accord de partenariat et de
coopération entre les Communautés européennes et leurs Etats membres, d’une part, et la République du
Tadjikistan, d’autre part ;
Vu le décret no 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et à la publication des engagements
internationaux souscrits par la France,
Décrète :
Art. 1 . − L’accord de partenariat et de coopération établissant un partenariat entre les Communautés
er
européennes et leurs Etats membres, d’une part, et le Tadjikistan, d’autre part (ensemble quatre annexes, un
protocole et un acte final), signé à Luxembourg le 11 octobre 2004, sera publié au Journal officiel de la
République française.
Art. 2. − Le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères et européennes sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
NICOLAS SARKOZY
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
FRANÇOIS FILLON
Le ministre des affaires étrangères
et européennes,
BERNARD KOUCHNER
ACCORD
DE PARTENARIAT ET DE COOPÉRATION ÉTABLISSANT UN PARTENARIAT ENTRE LES COMMUNAUTÉS
EUROPÉENNES ET LEURS ÉTATS MEMBRES, D’UNE PART, ET LA RÉPUBLIQUE DU TADJIKISTAN, D’AUTRE
PART (ENSEMBLE QUATRE ANNEXES, UN PROTOCOLE ET UN ACTE FINAL)
Le Royaume de Belgique,
La République tchèque,
Le Royaume de Danemark,
La République fédérale d’Allemagne,
La République d’Estonie,
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
La République hellénique,
Le Royaume d’Espagne,
La République française,
L’Irlande,
La République italienne,
La République de Chypre,
La République de Lettonie,
La République de Lituanie,
Le Grand-Duché de Luxembourg,
La République de Hongrie,
La République de Malte,
Le Royaume des Pays-Bas,
La République d’Autriche,
La République de Pologne,
La République portugaise,
La République de Slovénie,
La République de Slovaquie,
La République de Finlande,
Le Royaume de Suède,
Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord,
Parties au traité instituant la Communauté européenne et au traité instituant la Communauté européenne de
l’énergie atomique,
Ci-après dénommés « Etats membres », et
La Communauté européenne, la Communauté européenne de l’énergie atomique, ci-après dénommées
« Communauté »,
d’une part,
Les plénipotentiaires de la République du Tadjikistan,
d’autre part,
Considérant les liens existant entre la Communauté, ses Etats membres et la République du Tadjikistan et les
valeurs communes qu’ils partagent ;
Reconnaissant que la Communauté et la République du Tadjikistan souhaitent renforcer ces liens et établir
un partenariat et une coopération qui approfondiraient et étendraient les relations précédemment établies entre
elles, notamment par l’accord entre la Communauté économique européenne et la Communauté européenne de
l’énergie atomique et l’Union des républiques socialistes soviétiques concernant le commerce et la coopération
commerciale et économique, signé le 18 décembre 1989 ;
Considérant la volonté de la Communauté et de ses Etats membres et de la République du Tadjikistan de
renforcer les libertés politiques et économiques qui constituent la base même du partenariat ;
Reconnaissant que dans ce contexte, le soutien de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité
territoriale de la République du Tadjikistan contribue à sauvegarder la paix et la stabilité en Asie centrale ;
Considérant la volonté des parties de promouvoir la paix et la sécurité internationales et le règlement
pacifique des conflits et de coopérer à cette fin dans le cadre des Nations unies et de l’Organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ;
Considérant que la Communauté, ses Etats membres et la République du Tadjikistan se sont fermement
engagés à mettre intégralement en œuvre toutes les dispositions et tous les principes contenus dans l’Acte final
de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), dans les documents de clôture des
conférences de suivi de Madrid et de Vienne, dans le document de la Conférence CSCE de Bonn sur la
coopération économique, dans la Charte de Paris pour une nouvelle Europe et dans le document « Les défis du
changement » de la CSCE d’Helsinki de 1992, ainsi que d’autres documents fondamentaux de l’OSCE ;
Convaincus de l’importance capitale de l’Etat de droit et du respect des droits de l’homme, notamment de
ceux des personnes appartenant à des minorités, de la mise en place d’un système fondé sur le multipartisme et
des élections libres et démocratiques et de la libéralisation économique visant à instaurer une économie de
marché ;
Estimant que la mise en œuvre intégrale du présent accord de partenariat et de coopération présuppose et
contribuera à la poursuite et à l’accomplissement des réformes politiques, économiques et juridiques dans la
République du Tadjikistan ainsi que la mise en place des facteurs nécessaires à la coopération, notamment à la
lumière des conclusions de la Conférence CSCE à Bonn ;
Désireux d’encourager la poursuite du processus de réconciliation intérieure engagée en République du
Tadjikistan à la suite des accords de paix de Moscou ;
Désireux d’encourager le processus de coopération régionale dans les domaines couverts par le présent
accord avec des pays voisins en vue de promouvoir la prospérité et la stabilité de la région ;
Désireux d’établir et de développer un dialogue politique régulier sur les questions bilatérales et
internationales d’intérêt commun ;
Reconnaissant et soutenant la volonté de la République du Tadjikistan d’établir une coopération étroite avec
les institutions européennes ;
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 1er
Un partenariat est établi entre la Communauté et ses Etats membres, d’une part, et la République du
Tadjikistan, d’autre part. Ses objectifs sont les suivants :
– soutenir l’indépendance et la souveraineté de la République du Tadjikistan ;
– soutenir les efforts accomplis par la République du Tadjikistan pour consolider sa démocratie, développer
son économie et son infrastructure sociale et mener à son terme son processus de transition vers une
économie de marché ;
– fournir un cadre approprié au dialogue politique entre les parties afin de permettre le développement de
relations politiques étroites entre elles ;
– promouvoir les échanges et les investissements, en particulier dans les secteurs énergétique et de l’eau, et
les relations économiques harmonieuses entre les parties afin de favoriser leur développement économique
durable ;
– jeter les bases d’une coopération dans les domaines législatif, économique, social, financier, scientifique
civil, technologique et de la coopération culturelle.
TITRE Ier
PRINCIPES GÉNÉRAUX
Article 2
Le respect de la démocratie et des droits fondamentaux de l’homme consacrés notamment par la Déclaration
universelle des droits de l’homme, la Charte des Nations unies, l’Acte final d’Helsinki et la Charte de Paris
pour une nouvelle Europe inspire les politiques intérieures et extérieures des parties et constitue un élément
essentiel du présent accord.
Article 3
Les parties considèrent qu’il est essentiel pour leur prospérité et leur stabilité futures que les nouveaux Etats
indépendants issus de la dissolution de l’Union des républiques socialistes soviétiques, ci-après dénommés
« Etats indépendants », maintiennent et développent leur coopération conformément aux principes de l’Acte
final d’Helsinki et au droit international, ainsi que des relations de bon voisinage, et uniront tous leurs efforts
pour favoriser ce processus.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
TITRE II
DIALOGUE POLITIQUE
Article 4
Un dialogue politique régulier et constant est instauré entre les parties, qu’elles entendent développer et
renforcer. Il accompagne et consolide le rapprochement de la Communauté et de la République du Tadjikistan,
appuie les changements politiques et socio-économiques en cours dans ce pays et contribue à créer de
nouvelles formes de coopération. Le dialogue politique :
– renforcera les liens de la République du Tadjikistan avec la Communauté et ses Etats membres et, partant,
avec l’ensemble de la communauté des nations démocratiques. La convergence économique réalisée grâce
au présent accord conduira à une intensification des relations politiques ;
– entraînera une plus grande convergence des positions sur les questions internationales d’intérêt mutuel,
augmentant ainsi la sécurité et la stabilité dans la région ;
– prévoira que les parties s’efforcent de coopérer dans des domaines concernant le respect des principes de
la démocratie et le respect, la protection et la promotion des droits de l’homme, notamment ceux des
personnes appartenant à des minorités et se consultent, si nécessaire, sur les questions pertinentes.
Les parties estiment que la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs, s’agissant
d’acteurs tant étatiques que non étatiques, représente l’une des menaces les plus graves qui pèsent sur la
stabilité et la sécurité internationales. Les parties conviennent en conséquence de coopérer et de contribuer à la
lutte contre la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs en veillant au respect intégral
et à la mise en œuvre au niveau national des obligations qu’elles ont contractées dans le cadre des traités et
accords internationaux de désarmement et de non-prolifération ainsi que de leurs autres obligations
internationales en la matière. Les parties conviennent que la présente disposition constitue un élément essentiel
du présent accord et fera partie du dialogue politique qui accompagnera et consolidera ces éléments.
Les parties conviennent en outre de coopérer et de contribuer à la lutte contre la prolifération des armes de
destruction massive et de leurs vecteurs :
– en prenant des mesures en vue de signer ou de ratifier tous les autres instruments internationaux
pertinents, ou d’y adhérer, selon le cas, et en vue de les mettre pleinement en œuvre ;
– en mettant en place un système efficace de contrôles nationaux à l’exportation, portant tant sur
l’exportation que sur le transit des biens liés aux armes de destruction massive, y compris un contrôle de
l’utilisation finale exercé sur les technologies à double usage dans le cadre des armes de destruction
massive et prévoyant des sanctions efficaces en cas de violation des contrôles à l’exportation. Ce dialogue
peut se dérouler sur une base régionale.
Article 5
Au niveau ministériel, le dialogue politique se déroule au sein du Conseil de coopération institué par
l’article 77 ou à d’autres occasions, sur accord mutuel.
Article 6
D’autres procédures et mécanismes de dialogue politique sont mis en place par les parties, notamment sous
les formes suivantes :
– réunions régulières de hauts fonctionnaires représentant la Communauté et ses Etats membres, d’une part,
et la République du Tadjikistan, d’autre part ;
– pleine utilisation des voies diplomatiques entre les parties, notamment par des contacts appropriés dans un
cadre bilatéral ou multilatéral, y compris à l’occasion des réunions des Nations unies, de l’OSCE ou dans
d’autres enceintes ;
– tous autres moyens tels que les réunions d’experts, susceptibles de contribuer à consolider et à développer
le dialogue politique.
TITRE III
ÉCHANGES DE MARCHANDISES
Article 7
1. Les parties s’accordent mutuellement le traitement de la nation la plus favorisée pour tout ce qui
concerne :
– les droits de douane et les taxes à l’importation et à l’exportation, y compris le mode de perception de ces
droits et taxes ;
– les dispositions relatives au dédouanement, au transit, aux entrepôts et au transbordement ;
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
– les taxes et autres impositions internes de toutes natures appliquées directement ou indirectement aux
marchandises importées ;
– les méthodes de paiement et le transfert de ces paiements ;
– les règles régissant la vente, l’achat, le transport, la distribution et l’utilisation des marchandises sur le
marché intérieur.
2. Les dispositions du paragraphe 1 ne s’appliquent pas :
a) aux avantages octroyés dans le but de créer une union douanière ou une zone de libre-échange ou
découlant de la création d’une telle union ou zone ;
b) aux avantages octroyés à certains pays conformément aux règles de l’OMC et à d’autres arrangements
internationaux en faveur des pays en développement ;
c) aux avantages accordés aux pays limitrophes en vue de faciliter le trafic frontalier.
3. Les dispositions du paragraphe 1 ne s’appliquent pas, pendant une période de transition expirant cinq ans
après l’entrée en vigueur du présent accord, aux avantages définis à l’annexe I et octroyés par la République du
Tadjikistan aux autres Etats nés de la dissolution de l’URSS.
Article 8
1. Les parties conviennent que le principe de la liberté de transit des marchandises est une condition
essentielle pour la réalisation des objectifs du présent accord.
A cet égard, chaque partie garantit le transit sans restrictions, via ou à travers son territoire, des
marchandises originaires du territoire douanier ou destinées au territoire douanier de l’autre partie.
2. Les règles visées à l’article V, paragraphes 2, 3, 4 et 5 du GATT 1994 sont applicables entre les parties.
3. Les règles contenues dans le présent article s’entendent sans préjudice de toute autre règle spéciale
convenue entre les parties et relative à des secteurs spécifiques, en particulier les transports, ou à des produits.
Article 9
Sans préjudice des droits et obligations découlant des conventions internationales sur l’admission temporaire
de marchandises qui lient les deux parties, chaque partie octroie à l’autre partie l’exemption des droits et taxes
d’importation sur les marchandises admises temporairement, dans les cas et selon les procédures stipulées par
toute autre convention internationale dans ce domaine qui la lie, conformément à sa législation. Il sera tenu
compte des conditions dans lesquelles les obligations découlant d’une telle convention ont été acceptées par la
partie en question.
Article 10
1. Les marchandises originaires de la République du Tadjikistan sont importées dans la Communauté en
dehors de toute restriction quantitative ou mesure d’effet équivalent, sans préjudice des dispositions des
articles 12, 15 et 16 du présent accord.
2. Les marchandises originaires de la Communauté sont importées au Tadjikistan en dehors de restrictions
quantitatives ou mesures d’effet équivalent, sans préjudice des dispositions des articles 12, 15 et 16 du présent
accord.
Article 11
Les marchandises sont échangées entre les parties aux prix du marché.
Article 12
1. Lorsque les importations d’un produit donné sur le territoire de l’une des parties augmentent dans des
proportions ou des conditions telles qu’elles causent ou risquent de causer un préjudice aux producteurs
nationaux de produits similaires ou directement concurrentiels, la Communauté ou la République du
Tadjikistan, selon le cas, peuvent prendre des mesures appropriées dans les conditions et selon les procédures
suivantes.
2. Avant de prendre des mesures ou, dès que possible, dans les cas d’application du paragraphe 4, la
Communauté ou la République du Tadjikistan, selon le cas, fournit au Conseil de coopération toutes les
informations utiles en vue de rechercher une solution acceptable pour les parties, comme prévu au titre XI.
3. Si, à la suite des consultations, les parties ne parviennent pas à un accord, dans les trente jours suivant la
saisine du Conseil de coopération, au sujet des actions à entreprendre pour remédier à la situation, la partie
ayant demandé les consultations est libre de limiter les importations des produits concernés dans la mesure et
pendant la période nécessaires pour empêcher ou réparer le préjudice, ou d’adopter d’autres mesures
appropriées.
4. Dans des circonstances critiques, lorsqu’un retard risque d’entraîner des dommages difficilement
réparables, les parties peuvent prendre des mesures avant les consultations, à condition que des consultations
soient proposées immédiatement après l’adoption de ces mesures.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
5. Dans le choix des mesures à prendre au titre du présent article, les parties accordent la priorité à celles
qui perturbent le moins la réalisation des objectifs du présent accord.
6. Aucune disposition du présent article ne préjuge ou n’affecte de quelque manière que ce soit l’adoption,
par l’une ou l’autre des parties, de mesures antidumping ou compensatoires conformément à l’article VI du
GATT 1994, l’accord sur la mise en œuvre de l’article VI du GATT 1994, l’accord sur les subventions et
mesures compensatoires ou la législation interne correspondante.
Article 13
Les parties s’engagent à ajuster les dispositions du présent accord sur leurs échanges de marchandises en
fonction des circonstances, et notamment de la situation résultant de l’adhésion future de la République du
Tadjikistan à l’OMC. Le Conseil de coopération peut formuler à l’adresse des parties des recommandations
concernant les ajustements, qui, si elles sont acceptées, peuvent être mises en application par voie d’accord
entre les parties, conformément à leurs procédures respectives.
Article 14
Le présent accord ne fait pas obstacle aux interdictions ou restrictions d’importation, d’exportation ou de
transit, justifiées par des raisons de moralité publique, d’ordre public, de sécurité publique, de protection de la
santé et de la vie des personnes et des animaux ou de préservation de végétaux, de protection des ressources
naturelles, de protection des trésors nationaux ayant une valeur artistique, historique ou archéologique ou de
protection de la propriété intellectuelle, industrielle et commerciale, ni aux réglementations relatives à l’or et à
l’argent. Toutefois, ces interdictions ou restrictions ne doivent constituer ni un moyen de discrimination
arbitraire, ni une restriction déguisée dans le commerce entre les parties.
Article 15
Les échanges de produits textiles relevant des chapitres 50 à 63 de la nomenclature combinée sont régis par
un accord bilatéral séparé. Après échéance dudit accord, les produits textiles sont intégrés dans le présent
accord.
Article 16
Le commerce des matières nucléaires répond aux dispositions du traité instituant la Communauté européenne
de l’énergie atomique. Le cas échéant, ce commerce est régi par les dispositions d’un accord spécifique à
conclure entre la CEEA et la République du Tadjikistan.
TITRE IV
DISPOSITIONS RELATIVES AU COMMERCE
ET AUX INVESTISSEMENTS
CHAPITRE Ier
Conditions relatives à l’emploi
Article 17
1. Sous réserve des lois, conditions et procédures applicables dans chaque Etat membre, la Communauté et
les Etats membres s’efforcent d’assurer que les ressortissants de la République du Tadjikistan légalement
résidents et employés sur le territoire d’un Etat membre ne font l’objet d’aucune discrimination fondée sur la
nationalité, en ce qui concerne les conditions de travail, de rémunération ou de licenciement, par rapport aux
ressortissants dudit Etat membre.
2. Sous réserve des lois, conditions et procédures applicables au Tadjikistan, la République du Tadjikistan
s’efforce d’assurer que les travailleurs ressortissants d’un Etat membre légalement résidents et employés sur le
territoire du Tadjikistan ne font l’objet d’aucune discrimination fondée sur la nationalité, en ce qui concerne les
conditions de travail, de rémunération ou de licenciement, par rapport à ses propres ressortissants.
Article 18
Le Conseil de coopération examine les améliorations qui peuvent être apportées aux conditions de travail des
hommes d’affaires en conformité avec les engagements internationaux des parties, notamment ceux définis dans
le document de la Conférence CSCE de Bonn.
Article 19
Le Conseil de coopération formule des recommandations pour la mise en œuvre des articles 17 et 18.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
CHAPITRE II
Conditions relatives à l’établissement
et à l’activité des sociétés
Article 20
1. La Communauté et ses Etats membres accordent, pour l’établissement de sociétés tadjikes, tel que défini à
l’article 22, point d), un traitement non moins favorable que celui accordé à des sociétés d’un pays tiers.
2. Sans préjudice des réserves énumérées à l’annexe II, la Communauté et ses Etats membres accordent aux
filiales de sociétés tadjikes établies sur leur territoire un traitement non moins favorable que celui accordé aux
sociétés communautaires, en ce qui concerne leur exploitation.
3. La Communauté et ses Etats membres réservent aux succursales de sociétés tadjikes établies sur leur
territoire un traitement non moins favorable que celui accordé aux succursales de sociétés d’un pays tiers, en ce
qui concerne leur exploitation.
4. La République du Tadjikistan accorde à l’établissement de sociétés communautaires, tel que défini à
l’article 22, point d), un traitement non moins favorable que celui accordé aux sociétés tadjikes ou aux sociétés
d’un pays tiers, si celui-ci est meilleur.
5. La République du Tadjikistan accorde aux filiales ou succursales de sociétés communautaires établies sur
son territoire un traitement non moins favorable que celui accordé aux sociétés ou succursales tadjikes ou aux
sociétés ou succursales d’un pays tiers, si celui-ci est meilleur, en ce qui concerne leur exploitation.
Article 21
1. Les dispositions de l’article 20 ne s’appliquent pas aux transports aériens, fluviaux et maritimes.
2. Toutefois, en ce qui concerne les activités des agences maritimes fournissant des services de transport
maritime international, y compris les activités de transport intermodal comprenant une partie maritime, chaque
partie autorisera les sociétés de l’autre partie à avoir leur présence commerciale sur son territoire sous la forme
de filiales ou de succursales, dans des conditions d’établissement et d’activité non moins favorables que celles
accordées à ses propres sociétés ou aux filiales ou succursales de sociétés d’un pays tiers, si celles-ci sont
meilleures.
Ces activités comprennent, sans toutefois s’y limiter :
a) la commercialisation et la vente de services de transport maritime et de services annexes par contact
direct avec les clients, de l’offre de prix à l’établissement de la facture, que ces services soient effectués ou
offerts par le fournisseur de service même ou par des fournisseurs de services avec lesquels le vendeur de
services a établi des accords commerciaux permanents ;
b) l’achat et l’utilisation, pour leur propre compte ou pour le compte de leurs clients (et pour la revente à
leurs clients) de tout service de transport ou annexe, y compris les services de transport intérieurs par quelque
mode que ce soit, notamment par les transports fluviaux, routiers et ferroviaires, nécessaires pour la fourniture
d’un service intégré ;
c) la préparation des documents de transport, des documents douaniers ou de tout autre document relatif à
l’origine et à la nature des marchandises transportées ;
d) la fourniture d’informations commerciales par tous moyens, y compris les systèmes informatisés et les
échanges de données électroniques (sous réserve de restrictions non discriminatoires concernant les
communications électroniques) ;
e) l’établissement d’un arrangement commercial, y compris la participation au capital de la société et la
nomination de personnel recruté sur place (ou, dans le cas de personnel étranger, sous réserve des dispositions
pertinentes du présent accord), avec d’autres agences maritimes établies sur place ;
f) l’organisation, pour le compte des compagnies, de l’escale du navire ou la prise en charge des cargaisons
lorsque nécessaire.
Article 22
Aux fins du présent accord, on entend par :
a) « société communautaire » ou « société tadjike » respectivement : une société constituée en conformité
avec la législation d’un Etat membre ou de la République du Tadjikistan et ayant son siège statutaire, son
administration centrale ou son principal établissement sur le territoire de la Communauté ou de la République
du Tadjikistan. Toutefois, si la société, constituée en conformité avec la législation d’un Etat membre ou de la
République du Tadjikistan n’a que son siège statutaire sur le territoire de la Communauté ou de la République
du Tadjikistan, elle sera considérée comme une société communautaire ou une société tadjike si son activité a
un lien effectif et continu avec l’économie d’un des Etats membres ou de la République du Tadjikistan
respectivement ;
b) « filiale » d’une société : une société effectivement contrôlée par la première ;
c) « succursale » d’une société : un établissement n’ayant pas la personnalité juridique qui a l’apparence de
la permanence, tel que l’extension d’une société mère, dispose d’une gestion propre et est équipé
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
matériellement pour négocier des affaires avec des tiers de telle sorte que ces derniers, quoique sachant qu’il y
aura, si nécessaire, un lien juridique avec la société mère, dont le siège est à l’étranger, ne sont pas tenus de
traiter directement avec celle-ci, mais peuvent effectuer des transactions commerciales au lieu de
l’établissement constituant l’extension ;
d) « établissement » : le droit pour les sociétés communautaires ou tadjikes définies au point a) d’accéder à
des activités économiques par la création de filiales et de succursales au Tadjikistan ou dans la Communauté
respectivement ;
e) « exploitation » : le fait d’exercer une activité économique ;
f) « activités économiques » : les activités à caractère industriel et commercial ainsi que les professions
libérales.
En ce qui concerne le transport maritime international, y compris les opérations intermodales comportant un
trajet maritime, bénéficient également des dispositions du présent chapitre et du chapitre III les ressortissants
des Etats membres ou de la République du Tadjikistan, établis hors de la Communauté ou de la République du
Tadjikistan respectivement, et les compagnies de navigation établies hors de la Communauté ou de la
République du Tadjikistan et contrôlées par des ressortissants d’un Etat membre ou de la République du
Tadjikistan, si leurs navires sont immatriculés dans cet Etat membre ou dans la République du Tadjikistan
conformément à leurs législations respectives.
Article 23
1. Nonobstant toute autre disposition du présent accord, il n’est pas fait obstacle à l’adoption par une partie
de mesures prudentielles, notamment pour garantir la protection des investisseurs, des déposants, des preneurs
d’assurance ou des « fiduciants », ou pour préserver l’intégrité et la stabilité du système financier. Lorsque ces
mesures ne sont pas conformes aux dispositions du présent accord, elles ne peuvent être utilisées pour échapper
aux obligations incombant à une partie en vertu du présent accord.
2. Aucune disposition du présent accord ne doit être interprétée de manière à exiger d’une partie qu’elle
divulgue des informations relatives aux affaires et aux comptes des clients individuels ou toute information
confidentielle ou protégée en possession des institutions publiques.
3. Aux fins du présent accord, on entend par « services financiers » les activités décrites à l’annexe III.
Article 24
Les dispositions du présent accord ne préjugent pas de l’application, par chaque partie, de toute mesure
nécessaire pour éviter que les mesures qu’elle a prises concernant l’accès des pays tiers à son marché soient
contournées par le biais des dispositions du présent accord.
Article 25
1. Nonobstant les dispositions du chapitre I du présent titre, une société communautaire ou une société
er
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
c) une « personne transférée entre entreprises » est définie comme une personne physique travaillant pour
une firme sur le territoire d’une partie et transférée temporairement dans le cadre de l’exercice d’activités
économiques sur le territoire de l’autre partie ; la firme concernée doit avoir son principal établissement sur le
territoire d’une partie et le transfert doit s’effectuer vers une filiale ou une succursale de cette firme, exerçant
réellement des activités économiques similaires sur le territoire de l’autre partie.
Article 26
1. Les parties s’efforcent dans toute la mesure du possible d’éviter de prendre des mesures ou d’engager des
actions rendant les conditions d’établissement et d’exploitation de leurs sociétés plus restrictives qu’elles ne
l’étaient le jour précédant la date de la signature de l’accord.
2. Les dispositions du présent article s’entendent sans préjudice de celles de l’article 34 : les situations
couvertes par l’article 34 sont régies uniquement par les dispositions de cet article à l’exclusion de toute autre
disposition.
3. Agissant dans l’esprit de partenariat et de coopération et à la lumière des dispositions de l’article 40, le
gouvernement de la République du Tadjikistan informe la Communauté de son intention de proposer une
nouvelle législation ou d’adopter de nouvelles réglementations pouvant rendre les conditions d’établissement ou
d’exploitation au Tadjikistan de succursales et de filiales de sociétés communautaires plus restrictives qu’elles
ne l’étaient le jour précédant la date de la signature de l’accord. La Communauté peut demander à la
République du Tadjikistan de communiquer les projets de lois ou de réglementations et d’engager des
consultations à ce sujet.
4. Lorsque de nouvelles législations ou réglementations introduites par la République du Tadjikistan risquent
de rendre les conditions d’exploitation des succursales et de filiales de sociétés communautaires établies dans la
République du Tadjikistan plus restrictives qu’elles ne l’étaient le jour de la signature du présent accord, ces
législations ou réglementations ne s’appliquent pas pendant les trois années suivant l’entrée en vigueur de l’acte
en question aux filiales et succursales déjà établies dans la République du Tadjikistan au moment de l’entrée en
vigueur de cet acte.
CHAPITRE III
Prestations transfrontières de services
entre la Communauté et la République du Tadjikistan
Article 27
1. Les parties s’engagent, conformément aux dispositions du présent chapitre, à prendre les mesures
nécessaires pour autoriser progressivement la prestation de services par les sociétés communautaires ou tadjikes
qui sont établies dans une partie autre que celle du destinataire des services, en tenant compte de l’évolution du
secteur des services dans les deux parties.
2. Le Conseil de coopération fait les recommandations nécessaires à la mise en œuvre du paragraphe 1.
Article 28
Les parties coopèrent en vue de développer dans la République du Tadjikistan un secteur des services
obéissant aux lois du marché.
Article 29
1. En ce qui concerne le transport maritime international, les parties s’engagent à appliquer de manière
effective le principe du libre accès au marché et au trafic sur une base commerciale.
a) La disposition précitée ne préjuge pas des droits et obligations découlant de la convention des Nations
unies relative à un code de conduite des conférences maritimes applicable à l’une ou l’autre des parties au
présent accord. Les compagnies hors conférence sont libres d’agir en concurrence avec une conférence, pour
autant qu’elles adhèrent au principe de la concurrence loyale sur une base commerciale.
b) Les parties affirment leur adhésion au principe de la libre concurrence pour le commerce des vracs, secs
et liquides.
2. En appliquant les principes du paragraphe 1, les parties :
a) s’abstiennent d’appliquer, à partir de l’entrée en vigueur du présent accord, les clauses de partage des
cargaisons d’accords bilatéraux entre un Etat membre de la Communauté et l’ancienne Union soviétique ;
b) s’abstiennent d’introduire, dans les accords bilatéraux futurs avec les pays tiers, des clauses de partage
des cargaisons, sauf dans les circonstances exceptionnelles où des compagnies de navigation de l’une ou l’autre
partie au présent accord n’aurait pas, autrement, la possibilité de participer effectivement au trafic à destination
et en provenance du pays tiers concerné ;
c) interdisent, dans les accords bilatéraux futurs, les clauses de partage des cargaisons concernant les vracs,
secs et liquides ;
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
d) abolissent, dès l’entrée en vigueur du présent accord, toutes les mesures unilatérales, les entraves
administratives, techniques et autres qui pourraient avoir des effets restrictifs ou discriminatoires sur la libre
prestation de services dans le transport maritime international.
3. Chaque partie accorde, notamment, aux navires exploités par les ressortissants ou les sociétés de l’autre
partie, un traitement non moins favorable que celui réservé à ses propres navires en ce qui concerne l’accès aux
ports ouverts au trafic international, l’utilisation des infrastructures et des services maritimes auxiliaires des
ports, ainsi que les droits et charges correspondants, les facilités douanières et l’attribution des postes
d’accostage et des infrastructures de chargement et de déchargement.
Article 30
Afin d’assurer un développement coordonné des transports entre les parties, adapté à leurs besoins
commerciaux, les conditions d’accès réciproque au marché et à la prestation de services de transport par route,
rail et voie navigable et, le cas échéant, de transport aérien peuvent faire l’objet d’accords spécifiques qui
seront négociés entre les parties après l’entrée en vigueur du présent accord.
CHAPITRE IV
Dispositions générales
Article 31
1. Les dispositions du présent titre s’appliquent sous réserve des limitations justifiées par des raisons d’ordre
public, de sécurité publique ou de santé publique.
2. Elles ne s’appliquent pas aux activités qui, sur le territoire des parties, sont liées, même
occasionnellement, à l’exercice de la puissance publique.
Article 32
Aux fins du présent titre, aucune disposition du présent accord ne fait obstacle à l’application, par les parties,
de leurs lois et réglementations concernant l’admission et le séjour, l’emploi, les conditions de travail,
l’établissement de personnes physiques et la prestation de services, à condition que n’en soient pas réduits à
néant ou compromis les avantages que retire l’une des parties d’une disposition spécifique du présent accord.
La présente disposition s’entend sans préjudice de l’application de l’article 31.
Article 33
Les sociétés contrôlées ou possédées conjointement par des sociétés tadjikes et des sociétés communautaires
bénéficient également des dispositions des chapitres II, III et IV.
Article 34
Le traitement accordé, depuis le jour qui précède d’un mois la date d’entrée en vigueur des obligations
pertinentes découlant de l’accord général sur le commerce des services (GATS), par l’une des parties à l’autre
partie en vertu du présent accord n’est en aucun cas plus favorable, en ce qui concerne les secteurs ou les
mesures couverts par le GATS, que celui accordé par cette première partie conformément aux dispositions du
GATS et ce, quel que soit le secteur, le sous-secteur ou le mode de prestation du service.
Article 35
Aux fins des chapitres II, III et IV, il n’est pas tenu compte du traitement accordé par la Communauté, ses
Etats membres ou la République du Tadjikistan en vertu d’engagements contractés lors d’accords d’intégration
économique conformément aux principes de l’article V du GATS.
Article 36
1. Le traitement de la nation la plus favorisée accordé conformément aux dispositions du présent titre ne
s’applique pas aux avantages fiscaux que les parties accordent ou accorderont à l’avenir sur la base d’accords
visant à éviter la double imposition ou d’autres arrangements fiscaux.
2. Aucune disposition du présent titre n’est interprétée de manière à empêcher l’adoption ou l’application
par les parties d’une mesure visant à éviter l’évasion fiscale conformément aux dispositions fiscales des accords
visant à éviter une double imposition et d’autres arrangements fiscaux, ou à la législation fiscale nationale.
3. Aucune disposition du présent titre n’est interprétée de manière à empêcher les Etats membres ou la
République du Tadjikistan d’établir une distinction, dans l’application des dispositions pertinentes de leur
législation fiscale, entre les contribuables qui ne se trouvent pas dans des situations identiques, en particulier en
ce qui concerne leur lieu de résidence.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 37
Sans préjudice de l’article 24, aucune disposition des chapitres II, III et IV n’est interprétée comme donnant
droit à :
– des ressortissants des Etats membres ou de la République du Tadjikistan d’entrer, ou de rester, sur le
territoire de la République du Tadjikistan ou de la Communauté, respectivement, en quelque qualité que ce
soit, et notamment en tant qu’actionnaires ou partenaires d’une société ou gestionnaires ou employés de
cette société ou prestataires ou bénéficiaires de services ;
– des succursales ou des filiales communautaires de sociétés tadjikes d’employer ou de faire employer sur le
territoire de la Communauté des ressortissants de la République du Tadjikistan ;
– des succursales ou des filiales tadjikes de sociétés communautaires d’employer ou de faire employer sur le
territoire de la République du Tadjikistan des ressortissants des Etats membres ;
– des sociétés tadjikes ou des succursales ou filiales communautaires de sociétés tadjikes de fournir des
ressortissants tadjikes chargés d’agir pour le compte et sous le contrôle d’autres personnes en vertu de
contrats d’emploi temporaires ;
– des sociétés communautaires ou des filiales ou succursales tadjikes de sociétés communautaires de fournir
des travailleurs qui sont des ressortissants des Etats membres en vertu de contrats d’emploi temporaires.
CHAPITRE V
Paiements courants et capitaux
Article 38
1. Les parties s’engagent à autoriser, dans une monnaie librement convertible, tous paiements sur le compte
courant de la balance des paiements entre des résidents de la Communauté et de la République du Tadjikistan
qui sont liés à la circulation de marchandises, de services ou de personnes effectuée conformément au présent
accord.
2. En ce qui concerne les transactions relevant de la balance des opérations en capitaux, les parties assurent
à partir de l’entrée en vigueur du présent accord la libre circulation des capitaux concernant les investissements
directs effectués dans des sociétés constituées conformément à la législation du pays hôte et les investissements
effectués conformément aux dispositions du chapitre II, ainsi que la liquidation ou le rapatriement du produit
de ces investissements et de tout bénéfice en découlant.
3. Sans préjudice du paragraphe 2 ou du paragraphe 5, les parties s’abstiennent, à partir de l’entrée en
vigueur du présent accord, d’introduire de nouvelles restrictions de change affectant les mouvements de
capitaux et les paiements courants afférents à ces mouvements entre résidents de la Communauté et du
Tadjikistan et de rendre les arrangements existants plus restrictifs.
4. Les parties se consultent en vue de faciliter la circulation de types de capitaux autres que ceux
mentionnés au paragraphe 2 entre la Communauté et la République du Tadjikistan en vue de promouvoir les
objectifs du présent accord.
5. Sur la base des dispositions du présent article, tant que la convertibilité totale de la monnaie tadjike au
sens de l’article VIII des statuts du Fonds monétaire international (FMI) n’a pas été instaurée, la République du
Tadjikistan peut, dans des circonstances exceptionnelles, appliquer des restrictions de change liées à l’octroi ou
à l’obtention de crédits financiers à court et moyen termes, dans la mesure où ces restrictions lui sont imposées
pour l’octroi de tels crédits et sont autorisées conformément à son statut au sein du FMI. La République du
Tadjikistan applique ces restrictions de manière non discriminatoire. Ces restrictions doivent perturber le moins
possible le fonctionnement du présent accord. La République du Tadjikistan informe rapidement le Conseil de
coopération de l’adoption de telles mesures et de toute modification qu’elle pourrait y apporter.
6. Sans préjudice des paragraphes 1 et 2, lorsque, dans des circonstances exceptionnelles, la libre circulation
des capitaux entre la Communauté et la République du Tadjikistan cause, ou risque de causer, de graves
difficultés pour le fonctionnement de la politique de change ou de la politique monétaire de la Communauté ou
du Tadjikistan, la Communauté et la République du Tadjikistan, respectivement, peuvent prendre des mesures
de sauvegarde en ce qui concerne les mouvements de capitaux entre la Communauté et la République du
Tadjikistan pendant une période ne dépassant pas six mois si de telles mesures sont strictement nécessaires.
CHAPITRE VI
Protection de la propriété intellectuelle,
industrielle et commerciale
Article 39
1. Conformément aux dispositions du présent article et de l’annexe IV, la République du Tadjikistan
continue à améliorer la protection des droits de propriété intellectuelle, industrielle et commerciale afin
d’assurer, d’ici à la fin de la cinquième année suivant l’entrée en vigueur du présent accord, un niveau de
protection similaire à celui qui existe dans la Communauté, y compris les moyens prévus pour assurer le
respect de ces droits.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
TITRE V
COOPÉRATION EN MATIÈRE LÉGISLATIVE
Article 40
1. Les parties reconnaissent qu’une condition importante du renforcement des liens économiques entre la
République du Tadjikistan et la Communauté est le rapprochement de la législation existante et future de la
République du Tadjikistan avec celle de la Communauté. La République du Tadjikistan met tout en œuvre pour
assurer que sa législation est progressivement rendue compatible avec la législation communautaire.
2. Le rapprochement des législations s’étend en particulier aux domaines suivants : législation douanière,
droit des sociétés, législation sur les services bancaires et autres services financiers, comptabilité et fiscalité des
entreprises, propriété intellectuelle, protection des travailleurs sur le lieu de travail, règles de concurrence, y
compris toutes les questions connexes et les pratiques touchant au commerce, marchés publics, protection de la
santé et de la vie des personnes et des animaux et préservation des végétaux, environnement, protection des
consommateurs, fiscalité indirecte, normes et règles techniques, lois et réglementations en matière nucléaire,
transports et communications électroniques.
3. La Communauté fournit à la République du Tadjikistan une assistance technique pour la mise en œuvre
de ces mesures qui peut inclure par exemple :
– l’échange d’experts ;
– la fourniture d’informations rapides, notamment sur la législation concernée ;
– l’organisation de séminaires ;
– la formation des personnes associées à l’élaboration et à la mise en œuvre de la législation ;
– une aide pour la traduction de la législation communautaire dans les secteurs concernés.
4. Les parties conviennent d’examiner les moyens d’appliquer leurs règles de concurrence respectives de
façon concertée dans le cas où les échanges entre les parties sont affectés.
TITRE VI
COOPÉRATION SOCIO-ÉCONOMIQUE
Article 41
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 42
Article 43
Coopération industrielle
1. La coopération vise en particulier à promouvoir :
– le développement de liens commerciaux entre les opérateurs économiques des deux parties, y inclus entre
petites et moyennes entreprises ;
– la participation de la Communauté aux efforts de la République du Tadjikistan pour restructurer son
industrie ;
– l’amélioration de la gestion ;
– l’amélioration de la qualité et l’adaptation aux normes internationales des produits industriels ;
– le développement d’une capacité de production et de transformation satisfaisante dans le secteur des
matières premières ;
– l’établissement de règles et pratiques commerciales adéquates, y compris la commercialisation des
produits ;
– la protection de l’environnement ;
– la reconversion des industries de l’armement ;
– la formation du personnel.
2. Les dispositions du présent article ne portent pas atteinte à l’application des règles de concurrence
communautaires aux entreprises.
Article 44
Article 45
Marchés publics
Les parties coopèrent pour promouvoir une concurrence ouverte dans la passation des marchés de biens et
services, notamment par le biais d’appels d’offres.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 46
Article 47
Article 48
Article 49
Education et formation
1. Les parties coopèrent en vue de relever le niveau de l’enseignement général et des qualifications
professionnelles de la République du Tadjikistan, dans les secteurs tant public que privé.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 50
Article 51
Energie
1. La coopération s’inscrit dans le cadre des principes de l’économie de marché et de la Charte européenne
de l’énergie et se développe dans la perspective d’une intégration progressive des marchés de l’énergie en
Europe.
2. La coopération se concentre notamment sur la formulation et la mise au point d’une politique énergétique.
Elle porte entre autres sur les domaines suivants :
– l’amélioration de la gestion et de la réglementation du secteur de l’énergie conformément à une économie
de marché ;
– l’amélioration de l’approvisionnement en énergie, y compris la sécurité de l’approvisionnement, d’une
façon économiquement et écologiquement saine ;
– la promotion des économies d’énergie et de l’efficacité énergétique et la mise en œuvre du protocole de la
charte de l’énergie sur l’efficacité de l’énergie et les aspects environnementaux connexes ;
– la modernisation de l’infrastructure énergétique ;
– l’amélioration des technologies d’approvisionnement et d’utilisation finale quel que soit le type d’énergie ;
– la gestion et la formation technique dans le secteur de l’énergie ;
– le transport et le transit de l’énergie et des matières énergétiques ;
– la réalisation d’un ensemble de conditions institutionnelles, juridiques, fiscales et autres nécessaires pour
encourager les échanges et les investissements en matière d’énergie ;
– le développement de ressources hydro-électriques et autres sources d’énergie renouvelables.
3. Les parties échangent les informations pertinentes relatives aux projets d’investissement dans le secteur de
l’énergie, particulièrement en ce qui concerne la production de ressources énergétiques et la construction et la
restauration d’oléoducs et de gazoducs ou d’autres moyens de transport de produits énergétiques. Elles
attachent une importance particulière à la coopération relative aux investissements dans le secteur de l’énergie
et la manière dont ils sont réglementés. Elles coopèrent en vue d’une mise en œuvre aussi efficace que possible
des dispositions du titre IV et de l’article 44, en ce qui concerne les investissements dans le secteur de
l’énergie.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 52
Environnement et santé
1. Dans l’esprit de la Charte européenne de l’énergie, des déclarations de la conférence de Lucerne
d’avril 1993 et de la conférence de Sofia d’octobre 1995, et compte tenu du traité sur la charte de l’énergie, et
notamment de son article 19, et du protocole de la charte sur l’énergie sur l’efficacité de l’énergie et les aspects
environnementaux connexes, les parties développent et renforcent leur coopération dans le domaine de
l’environnement et de la santé humaine.
2. La coopération vise à protéger l’environnement, combattre toute forme de pollution et couvre notamment :
– la surveillance effective de la pollution et l’évaluation de l’environnement ; un système d’information sur
l’état de l’environnement ;
– la lutte contre la pollution locale, régionale et transfrontalière de l’air et de l’eau ;
– la réhabilitation de l’environnement ;
– la production et la consommation durables, efficaces et écologiques de l’énergie ;
– la sécurité des installations industrielles ;
– la classification et la manipulation sans danger des substances chimiques ;
– la qualité de l’eau ;
– la réduction, le recyclage et l’élimination propre des déchets, la mise en œuvre de la convention de Bâle
lorsqu’elle sera signée ;
– l’impact de l’agriculture sur l’environnement ; l’érosion des sols ; la pollution chimique ;
– la protection des forêts ;
– la préservation de la biodiversité et des zones protégées ainsi que l’utilisation et la gestion durables des
ressources biologiques ;
– l’aménagement du territoire, y compris la construction et l’urbanisme ;
– l’utilisation d’instruments économiques et fiscaux ;
– l’évolution du climat global ;
– l’éducation et la sensibilisation écologique ;
– la mise en œuvre de la convention d’Espoo sur l’évaluation de l’impact sur l’environnement dans un
contexte transfrontière, lorsqu’elle sera signée.
3. La coopération porte notamment sur les domaines suivants :
– planification en prévision des catastrophes et autres situations d’urgence ;
– échange d’informations et d’experts, notamment en matière de transfert des technologies propres et
d’utilisation sûre et écologique des biotechnologies ;
– activités communes de recherche ;
– adaptation des législations en fonction des normes communautaires ;
– coopération au niveau régional, y compris dans le cadre de l’Agence européenne de l’environnement, et
international ;
– développement de stratégies, en particulier en ce qui concerne les problèmes globaux et climatiques ainsi
que la réalisation d’un développement durable ;
– études d’impact sur l’environnement.
4. Les parties s’efforcent de développer leur coopération sur les questions touchant à la santé, en particulier
grâce à l’assistance technique prévue pour la prévention des maladies infectieuses et la lutte contre ces
maladies et pour la protection des mères et des jeunes enfants.
Article 53
Transports
Les parties développent et renforcent leur coopération dans le domaine des transports.
Cette coopération vise, entre autres, à restructurer et à moderniser les systèmes et les réseaux de transport de
la République du Tadjikistan ; à développer et à assurer, le cas échéant, la compatibilité des systèmes de
transport dans une perspective de globalisation ; à identifier et à élaborer des projets prioritaires et à s’efforcer
d’attirer les investissements nécessaires à leur réalisation.
La coopération porte notamment sur :
– la modernisation de la gestion et de l’exploitation des transports routiers, des chemins de fer et des
aéroports ;
– la modernisation et le développement des infrastructures routières, ferroviaires, aéroportuaires et des voies
navigables, ainsi que des systèmes d’aide à la navigation, y compris la modernisation des grands axes
d’intérêt commun et des liaisons transeuropéennes pour les modes de transport précités, notamment ceux
concernant le projet TRACECA ;
– la promotion et le développement des transports multimodaux ;
– la promotion de programmes communs de recherche et de développement ;
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 54
Article 55
Article 56
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
– de restructurer les entreprises qui ne sont pas encore prêtes pour la privatisation ;
– de développer l’entreprise privée, particulièrement dans le secteur des petites et moyennes entreprises ;
– de développer des fonds d’investissement.
L’objectif de cette coopération est de contribuer à la promotion des investissements communautaires en
République du Tadjikistan.
Article 57
Développement régional
1. Les parties renforcent leur coopération dans le domaine du développement régional et de l’aménagement
du territoire.
2. Dans ce but, les parties encouragent l’échange d’informations par les autorités nationales, régionales et
locales sur la politique régionale et d’aménagement du territoire ainsi que sur les méthodes de formulation des
politiques régionales portant notamment sur le développement des régions défavorisées.
Elles encouragent également les contacts directs entre les organisations régionales et publiques respectives
responsables de la planification du développement régional dans le but, entre autres, d’échanger des
informations sur les moyens d’encourager le développement régional.
Article 58
Coopération dans le domaine social
1. Dans le domaine de la santé et de la sécurité, les parties développent leur coopération dans le but
d’améliorer, entre autres, le niveau de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs.
La coopération porte notamment sur :
– l’éducation et la formation en matière de santé et de sécurité, avec une attention particulière pour les
secteurs d’activités à hauts risques ;
– le développement et la promotion de mesures préventives pour lutter contre les maladies et les autres
affections professionnelles ;
– la prévention des risques d’accidents majeurs et la gestion des substances chimiques toxiques ;
– la recherche sur le développement de l’information et de la compréhension en ce qui concerne
l’environnement du travail ainsi que la santé et la sécurité des travailleurs.
2. Dans le domaine de l’emploi, la coopération comporte notamment une assistance technique relative à :
– l’optimisation du marché du travail ;
– la modernisation des services de placement et d’orientation ;
– la planification et la réalisation de programmes de restructuration ;
– la promotion du développement local de l’emploi ;
– l’échange d’informations sur les programmes relatifs à l’emploi flexible, notamment ceux stimulant
l’emploi indépendant et encourageant l’esprit d’entreprise.
3. Les parties accordent une attention particulière à la coopération dans le domaine de la protection sociale,
notamment à la coopération en matière de planification et de mise en œuvre des réformes de protection sociale
dans la République du Tadjikistan.
Ces réformes visent à développer en République du Tadjikistan des méthodes de protection propres aux
économies de marché et comprennent toutes les formes pertinentes de protection sociale.
Article 59
Tourisme
Les parties renforcent et développent leur coopération notamment en :
– favorisant les échanges touristiques ;
– augmentant les flux d’informations ;
– transférant le savoir-faire ;
– examinant les possibilités d’organiser des actions conjointes ;
– assurant une coopération entre les organes officiels du tourisme, y compris la préparation de matériel
promotionnel ;
– assurant une formation pour le développement du tourisme.
Article 60
Petites et moyennes entreprises
1. Les parties visent à développer et à renforcer les petites et moyennes entreprises (PME) et leurs
associations ainsi que la coopération entre les petites et moyennes entreprises de la Communauté et de la
République du Tadjikistan.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
2. La coopération prévoit une assistance technique, notamment dans les domaines suivants :
– création d’un cadre législatif pour les petites et moyennes entreprises ;
– mise au point d’une infrastructure appropriée pour soutenir les PME, pour promouvoir la communication
et la coopération commerciale entre les PME tant à l’intérieur de la République du Tadjikistan qu’au-delà,
et pour former les PME aux techniques nécessaires pour accéder au financement ;
– formation dans les domaines de la commercialisation, de la comptabilité et du contrôle de la qualité des
produits.
Article 61
Information et communication
Les parties appuient l’élaboration de méthodes modernes de gestion de l’information, concernant notamment
les médias, et favorisent un échange efficace d’informations. La priorité est accordée aux programmes visant à
fournir au grand public des informations de base au sujet de la Communauté et de la République du
Tadjikistan, y compris, dans la mesure du possible, l’accès aux bases de données, compte tenu des droits de
propriété intellectuelle.
Article 62
Article 63
Douanes
1. La coopération vise à assurer le respect de toutes les dispositions à arrêter en matière de commerce et de
commerce loyal et à rapprocher le régime douanier de la République du Tadjikistan de celui de la
Communauté.
2. La coopération porte notamment sur les points suivants :
– échange d’informations ;
– amélioration des méthodes de travail ;
– introduction de la nomenclature combinée et du document administratif unique ;
– simplification des contrôles et des formalités en ce qui concerne le transport des marchandises ;
– soutien à l’introduction de systèmes d’informations douanières modernes ;
– organisation de séminaires et de stages de formation.
Une assistance technique est fournie en cas de besoin.
3. Sans préjudice d’autres formes de coopération prévues par le présent accord, notamment au titre VIII,
l’assistance mutuelle en matière douanière entre les autorités administratives des parties est régie par les
dispositions du protocole joint au présent accord.
Article 64
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 65
Science économique
Les parties facilitent le processus de réforme socio-économique et la coordination des politiques
économiques par la voie d’une coopération visant à améliorer la compréhension des mécanismes fondamentaux
de leurs économies respectives et la conception et la mise en œuvre de la politique économique dans les
économies de marché. A cette fin, les parties échangent des informations au sujet des résultats et des
perspectives macro-économiques.
La Communauté fournit une assistance technique pour :
– aider la République du Tadjikistan dans le processus de réforme économique en fournissant des conseils
spécialisés et une assistance technique ;
– encourager la coopération entre économistes afin d’accélérer le transfert de savoir-faire nécessaire à la
formulation des politiques économiques et d’assurer une large diffusion des résultats de la recherche y
relative ;
– améliorer la capacité de la République du Tadjikistan à établir des modèles économiques.
TITRE VII
COOPÉRATION DANS LES DOMAINES RELATIFS
À LA DÉMOCRATIE ET AUX DROITS DE L’HOMME
Article 66
Les parties coopèrent pour toutes les questions concernant l’établissement ou le renforcement des institutions
démocratiques, notamment celles requises pour renforcer l’Etat de droit et la protection des droits de l’homme
et des libertés fondamentales conformément aux principes du droit international et de l’OSCE.
Cette coopération englobe des programmes d’assistance technique destinés à fournir une aide, notamment,
pour la rédaction des législations et des règlements pertinents, la mise en œuvre de cette législation, le
fonctionnement des institutions judiciaires, le rôle de l’Etat dans les questions de justice et le fonctionnement
du système électoral. Des formations sont comprises dans les programmes en fonction des besoins. Les parties
encouragent les contacts et les échanges entre leurs autorités nationales, régionales et judiciaires, entre leurs
parlementaires et entre organisations non gouvernementales.
TITRE VIII
COOPÉRATION DANS LE DOMAINE DE LA PRÉVENTION DES ACTIVITÉS ILLÉGALES
ET DE LA PRÉVENTION ET DU CONTRÔLE DE L’IMMIGRATION CLANDESTINE
Article 67
Les parties établissent une coopération visant à prévenir des activités illégales telles que :
– les activités illégales dans le domaine économique, y compris la corruption ;
– les transactions illégales portant sur diverses marchandises, dont les déchets industriels, le trafic illicite
d’armes ;
– la contrefaçon.
La coopération dans les domaines précités repose sur des consultations mutuelles et des interactions étroites.
Elle comporte la fourniture d’une assistance technique et administrative, notamment pour :
– l’élaboration d’une législation nationale dans le domaine de la prévention des activités illégales ;
– la création de centres d’information ;
– le renforcement de l’efficacité des institutions actives dans le domaine de la prévention des activités
illégales ;
– la formation du personnel et le développement d’infrastructures de recherche ;
– l’élaboration de mesures mutuellement acceptables de lutte contre les activités illégales.
Article 68
Blanchiment d’argent
1. Les parties conviennent de la nécessité d’œuvrer et de coopérer afin d’empêcher l’utilisation de leurs
systèmes financiers pour le blanchiment de capitaux provenant d’activités criminelles en général et du trafic
illicite de la drogue en particulier.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
2. La coopération dans ce domaine comporte notamment une assistance administrative et technique en vue
d’adopter des normes appropriées de lutte contre le blanchiment de l’argent, comparables à celles adoptées en
la matière par la Communauté et les instances internationales actives dans ce domaine, et en particulier le
groupe d’action financière internationale (GAFI).
Article 69
Article 70
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 71
Lutte contre le terrorisme
Les parties réaffirment l’importance de la lutte contre le terrorisme et, en accord avec les conventions
internationales et leurs législations et règlements respectifs, coopèrent pour la prévention et la suppression des
actes terroristes. Elles agiront ainsi en particulier :
– dans le cadre de la mise en œuvre complète de la Résolution 1373 du Conseil de sécurité des Nations
unies et des autres résolutions des Nations unies, conventions et autres instruments internationaux ayant
trait à ce sujet ;
– par des échanges d’informations, en accord avec les lois internationales et nationales, sur les groupes
terroristes et leurs réseaux de soutien ;
– et, par des échanges de vue sur les moyens et méthodes utilisés pour lutter contre le terrorisme, y incluant
les domaines techniques et la formation, et par un échange d’expériences à propos de la prévention du
terrorisme.
TITRE IX
COOPÉRATION CULTURELLE
Article 72
Les parties s’engagent à promouvoir, à encourager et à faciliter la coopération culturelle. Le cas échéant, les
programmes de coopération culturelle existants de la Communauté ou ceux d’un ou plusieurs de ses Etats
membres peuvent faire l’objet d’une coopération et d’autres activités d’intérêt mutuel peuvent être entreprises.
TITRE X
COOPÉRATION FINANCIÈRE
Article 73
En vue de la réalisation des objectifs du présent accord et conformément aux articles 74, 75 et 76, la
République du Tadjikistan bénéficie d’une assistance financière temporaire qui lui est accordée par la
Communauté par le biais d’une assistance technique sous forme de dotations.
Article 74
Cette assistance financière est couverte par les mesures prévues dans le cadre du programme Tacis et le
règlement communautaire du Conseil y relatif. La République du Tadjikistan peut également bénéficier d’autres
types d’assistance communautaire en fonction des besoins du pays. Une attention particulière sera portée à la
concentration de l’aide, à la coordination des instruments d’assistance et au lien entre les différents types d’aide
communautaire humanitaire, de réhabilitation, et au développement. La lutte contre la pauvreté sera intégrée
aux programmes communautaires.
Article 75
Les objectifs et les domaines de l’assistance financière de la Communauté seront définis dans un programme
indicatif reflétant les priorités établies d’un commun accord entre la Communauté et la République du
Tadjikistan, compte tenu des besoins de la République du Tadjikistan, de ses capacités sectorielles d’absorption
et de l’évolution des réformes. Les parties en informent le Conseil de coopération.
Article 76
Afin de permettre une utilisation optimale des ressources disponibles, les parties veillent à ce qu’il y ait une
coordination étroite entre l’assistance de la Communauté et les contributions d’autres intervenants, tels que les
Etats membres, d’autres pays, et des organisations internationales, telles que la Banque internationale pour la
reconstruction et le développement et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.
TITRE XI
DISPOSITIONS INSTITUTIONNELLES,
GÉNÉRALES ET FINALES
Article 77
Il est institué un Conseil de coopération chargé de superviser la mise en œuvre du présent accord. Le Conseil
de coopération se réunit régulièrement au niveau ministériel selon une périodicité qu’il détermine. Il examine
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
toute question importante se posant dans le cadre du présent accord ainsi que toute autre question bilatérale ou
internationale d’intérêt commun en vue d’atteindre les objectifs du présent accord. Le Conseil de coopération
peut également formuler, d’un commun accord entre les parties, des recommandations appropriées.
Article 78
1. Le Conseil de coopération est composé, d’une part, de membres du Conseil de l’Union européenne et de
membres de la Commission des Communautés européennes et, d’autre part, de membres du gouvernement de
la République du Tadjikistan.
2. Le Conseil de coopération arrête son règlement intérieur.
3. La présidence du Conseil de coopération est exercée à tour de rôle par un représentant de la Communauté
et un membre du gouvernement de la République du Tadjikistan.
Article 79
1. Le Conseil de coopération est assisté, dans l’accomplissement de ses tâches, par un comité de coopération
composé, d’une part, de représentants des membres du Conseil de l’Union européenne et des membres de la
Commission des Communautés européennes et, d’autre part, de représentants du gouvernement de la
République du Tadjikistan, normalement au niveau des hauts fonctionnaires. La présidence du comité de
coopération est exercée à tour de rôle par la Communauté et la République du Tadjikistan.
Le Conseil de coopération détermine, dans son règlement intérieur, la mission du comité de coopération, qui
consiste notamment à préparer les réunions du Conseil de coopération, ainsi que le mode de fonctionnement de
ce comité.
2. Le Conseil de coopération peut déléguer tout ou partie de ses compétences au comité de coopération, qui
assurera la continuité entre les réunions du Conseil de coopération.
Article 80
Le Conseil de coopération peut décider de constituer tout autre comité ou organe propre à l’assister dans
l’accomplissement de ses tâches et en détermine la composition, la mission et le fonctionnement.
Article 81
Lors de l’examen d’une question se posant dans le cadre du présent accord par rapport à une disposition
faisant référence à un article de l’un des accords constituant l’OMC, le Conseil de coopération prend en
compte, dans toute la mesure du possible, l’interprétation généralement donnée de l’article en question par les
membres de l’OMC.
Article 82
Il est institué une commission parlementaire de coopération. Cette commission constitue l’enceinte où les
membres du Parlement tadjik et ceux du Parlement européen se rencontrent et échangent leurs vues, notamment
sur les questions concernant le dialogue politique au niveau parlementaire. Elle se réunit selon une périodicité
qu’elle détermine.
Article 83
1. La commission parlementaire de coopération est composée, d’une part, de membres du Parlement
européen et, d’autre part, de membres du Parlement tadjik.
2. La commission parlementaire de coopération arrête son règlement intérieur.
3. La présidence de la commission parlementaire de coopération est exercée à tour de rôle par le Parlement
européen et le Parlement tadjik, selon les modalités à prévoir dans le règlement intérieur.
Article 84
La commission parlementaire de coopération peut demander au Conseil de coopération de lui fournir toute
information utile relative à la mise en œuvre du présent accord ; le Conseil de coopération lui fournit les
informations demandées.
La commission parlementaire de coopération est informée des recommandations du Conseil de coopération.
La commission parlementaire de coopération peut adresser des recommandations au Conseil de coopération.
Article 85
1. Dans le cadre du présent accord, chaque partie s’engage à assurer l’accès des personnes physiques et
morales de l’autre partie, sans aucune discrimination par rapport à ses propres ressortissants, aux juridictions et
instances administratives compétentes des parties afin d’y faire valoir leurs droits individuels et réels, y
compris ceux relatifs à la propriété intellectuelle, industrielle et commerciale.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
2. Dans les limites de leurs pouvoirs et de leurs compétences respectifs, les parties :
– encouragent le recours à l’arbitrage pour régler les différends découlant de transactions commerciales et de
coopération conclues par les opérateurs économiques de la Communauté et ceux de la République du
Tadjikistan ;
– conviennent que lorsqu’un différend est soumis à arbitrage, chaque partie au différend peut, sauf dans le
cas où les règles du centre d’arbitrage choisi par les parties en décident autrement, choisir son propre
arbitre, quelle que soit sa nationalité, et que le troisième arbitre ou l’arbitre unique peut être un
ressortissant d’un Etat tiers ;
– recommandent à leurs opérateurs économiques de choisir d’un commun accord la loi applicable à leurs
contrats ;
– encouragent le recours aux règles d’arbitrage élaborées par la Commission des Nations unies pour le droit
commercial international (CNUDCI) et à l’arbitrage par tout centre d’un Etat signataire de la Convention
sur la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères, signée à New York le
10 juin 1958.
Article 86
Aucune disposition du présent accord n’empêche une partie, dans les limites de ses pouvoirs et compétences
respectifs, de prendre les mesures :
a) Qu’elle estime nécessaires en vue de prévenir la divulgation d’informations contraires aux intérêts
essentiels de sa sécurité ;
b) Qui se rapportent à la production ou au commerce d’armes, de munitions ou de matériel de guerre ou à la
recherche, au développement ou à la production indispensables à sa défense, pour autant que ces mesures
n’altèrent pas les conditions de concurrence pour les produits non destinés à des fins spécifiquement militaires ;
c) Qu’elle estime essentielles pour assurer sa sécurité en cas de troubles internes graves susceptibles de
porter atteinte à la paix publique, en cas de guerre ou de grave tension internationale constituant un risque de
guerre ou pour s’acquitter d’obligations qu’elle a acceptées en vue d’assurer le maintien de la paix et la
sécurité internationale ;
d) Qu’elle estime nécessaires pour respecter ses obligations et ses engagements internationaux en matière de
contrôle des biens et des technologies industrielles à double usage.
Article 87
1. Dans les domaines couverts par le présent accord et sans préjudice de toute disposition particulière y
figurant :
– le régime appliqué par la République du Tadjikistan à l’égard de la Communauté ne peut donner lieu à
aucune discrimination entre les Etats membres, leurs ressortissants ou leurs sociétés ;
– le régime appliqué par la Communauté à l’égard de la République du Tadjikistan ne peut donner lieu à
aucune discrimination entre les ressortissants de la République du Tadjikistan ou ses sociétés.
2. Les dispositions du paragraphe 1 s’entendent sans préjudice du droit des parties d’appliquer les
dispositions pertinentes de leur législation fiscale aux contribuables qui ne se trouvent pas dans une situation
identique quant à leur lieu de résidence.
Article 88
1. Chaque partie peut saisir le Conseil de coopération de tout différend relatif à l’application ou à
l’interprétation du présent accord.
2. Le Conseil de coopération peut régler les différends par voie de recommandation.
3. Au cas où il n’est pas possible de régler le différend conformément au paragraphe 2 du présent article,
chaque partie peut notifier la désignation d’un conciliateur à l’autre partie, qui est alors tenue de désigner un
deuxième conciliateur dans un délai de deux mois. Aux fins de l’application de cette procédure, la
Communauté et les Etats membres sont considérés comme une seule partie au différend.
Le Conseil de coopération désigne un troisième conciliateur.
Les recommandations des conciliateurs sont prises à la majorité. Ces recommandations ne sont pas
obligatoires pour les parties.
Article 89
Les parties conviennent de se consulter rapidement par les voies appropriées à la demande de l’une d’entre
elles pour examiner toute question relative à l’interprétation ou à la mise en œuvre du présent accord et à
d’autres aspects pertinents de leurs relations réciproques.
Les dispositions du présent article n’affectent en aucune manière celles des articles 12, 88 et 94 et
s’entendent sans préjudice de celles-ci.
Le Conseil de coopération peut établir un règlement de procédure pour le règlement des différends.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 90
Le régime accordé à la République du Tadjikistan en vertu du présent accord n’est en aucun cas plus
favorable que celui que les Etats membres s’appliquent entre eux.
Article 91
Aux fins du présent accord, le terme « parties » désigne, d’une part, la République du Tadjikistan et, d’autre
part, la Communauté, ou les Etats membres, ou la Communauté et les Etats membres, conformément à leurs
pouvoirs respectifs.
Article 92
Dans la mesure où les matières couvertes par le présent accord sont couvertes par le traité de la charte
européenne de l’énergie et ses protocoles, ce traité et ces protocoles s’appliquent, dès l’entrée en vigueur, à ces
questions, mais uniquement dans la mesure où une telle application y est prévue.
Article 93
Le présent accord est conclu pour une période initiale de dix ans, après laquelle il est reconduit
automatiquement d’année en année à condition qu’aucune des deux parties ne le dénonce par une notification
écrite adressée à l’autre partie six mois avant son expiration.
Article 94
1. Les parties prennent toute mesure générale ou particulière nécessaire pour s’acquitter de leurs obligations
au titre du présent accord. Elles veillent à ce que les objectifs énoncés dans le présent accord soient atteints.
2. Si une partie considère que l’autre n’a pas rempli une des obligations que lui impose le présent accord,
elle peut prendre des mesures appropriées. Auparavant, sauf en cas d’urgence spéciale, elle doit fournir au
Conseil de coopération tous les éléments d’information pertinents nécessaires à un examen approfondi de la
situation en vue de la recherche d’une solution acceptable pour les parties.
Lors du choix de ces mesures, la priorité doit être donnée à celles qui perturbent le moins le fonctionnement
du présent accord. Ces mesures sont notifiées immédiatement au Conseil de coopération à la demande de
l’autre partie.
Article 95
Les annexes I, II, III et IV ainsi que le protocole font partie intégrante du présent accord.
Article 96
Le présent accord ne porte pas atteinte, avant que des droits équivalents n’aient été accordés aux personnes
et aux opérateurs économiques en vertu de cet accord, aux droits qui leur sont garantis par les accords existants
liant un ou plusieurs Etats membres, d’une part, et la République du Tadjikistan, d’autre part, sauf dans des
domaines relevant de la compétence de la Communauté et sans préjudice des obligations des Etats membres
résultant du présent accord dans des domaines relevant de la compétence de ces derniers.
Article 97
Le présent accord s’applique, d’une part, aux territoires où les traités instituant la Communauté européenne
et la Communauté européenne de l’énergie atomique sont d’application et dans les conditions prévues par
lesdits traités et, d’autre part, au territoire de la République du Tadjikistan.
Article 98
Le secrétaire général du Conseil de l’Union européenne est le dépositaire du présent accord.
Article 99
L’original du présent accord, dont les exemplaires en langues allemande, anglaise, danoise, espagnole,
estonienne, finnoise, française, grecque, hongroise, italienne, lettone, lituanienne, néerlandaise, polonaise,
portugaise, slovaque, slovène, suédoise, tchèque et tadjik font également foi, est déposé auprès du secrétaire
général du Conseil de l’Union européenne.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 100
Le présent accord est approuvé par les parties selon les procédures qui leur sont propres.
Le présent accord entre en vigueur le premier jour du deuxième mois suivant la date à laquelle les parties
notifient au secrétaire général du Conseil de l’Union européenne l’accomplissement des procédures visées au
premier alinéa.
Dès son entrée en vigueur, et dans la mesure où les relations entre la République du Tadjikistan et la
Communauté sont concernées, le présent accord remplace l’accord entre la Communauté économique
européenne, d’une part, et l’Union des Républiques socialistes soviétiques, d’autre part, concernant le
commerce et la coopération commerciale et économique, signé à Bruxelles le 18 décembre 1989.
Article 101
Si, dans l’attente de l’accomplissement des procédures nécessaires à l’entrée en vigueur du présent accord,
les dispositions de certaines parties de celui-ci sont mises en application par un accord intérimaire entre la
Communauté et la République du Tadjikistan, les parties conviennent que, dans ces circonstances, on entend
par « date d’entrée en vigueur du présent accord » la date d’entrée en vigueur de l’accord intérimaire.
ANNEXE I
1. République du Belarus, République du Kazakhstan, République kirghize, Fédération de Russie : les droits
de douane ne sont pas applicables.
2. Les marchandises transportées conformément à des accords de coopération industrielle avec les Etats de la
CEI ne sont assujetties à aucune taxation.
3. Le certificat de conformité pour la production en série, sur la base duquel le certificat national de
conformité est délivré, est reconnu par tous les pays de la CEI.
4. Il existe un système spécial de paiements courants avec tous les Etats de la CEI.
5. Des dispositions de transit particulières sont convenues avec tous les Etats de la CEI.
ANNEXE II
RÉSERVES DE LA COMMUNAUTÉ
CONFORMÉMENT À L’ARTICLE 21, PARAGRAPHE 2
Exploitation minière
Dans certains Etats membres, l’exploitation des ressources minières et minérales par des sociétés échappant
au contrôle de la Communauté peut être soumise à l’obtention préalable d’une concession.
Pêche
L’accès aux ressources biologiques et aux fonds de pêche situés dans les eaux maritimes qui relèvent de la
souveraineté ou de la juridiction des Etats membres de la Communauté ainsi que leur exploitation sont réservés
aux bateaux de pêche battant pavillon d’un Etat membre de la Communauté et immatriculés sur le territoire de
la Communauté, sauf dispositions contraires.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Agriculture
Le régime national n’est pas applicable, dans certains Etats membres, aux entreprises échappant au contrôle
de la Communauté, qui souhaitent mettre une entreprise agricole sur pied. L’achat de vignobles par une société
échappant au contrôle de la Communauté est subordonné à une procédure de notification ou, le cas échéant, à
une autorisation.
ANNEXE III
SERVICES FINANCIERS VISÉS À L’ARTICLE 23, PARAGRAPHE 3
La notion de « services financiers » vise tout service à caractère financier proposé par les prestataires d’une
des parties assurant de tels services. Elle recouvre les activités suivantes :
A. Tous les services d’assurance et activités assimilées :
1. Assurance directe (y compris la co-assurance) :
i) vie ;
ii) non vie.
2. Réassurance et rétrocession.
3. Activités des intermédiaires de l’assurance tels que courtiers et agents.
4. Services auxiliaires de l’assurance, tels que services de conseil, d’actuariat, d’évaluation de risques et de
règlement de sinistres.
B. Les services bancaires et autres services financiers (à l’exclusion de l’assurance) :
1. Acceptation de dépôts et d’autres fonds remboursables du public.
2. Prêts de toutes natures, à savoir entre autres, le crédit à la consommation, le crédit hypothécaire,
l’affacturage et le financement d’opérations commerciales.
3. Crédit-bail financier.
4. Services de paiements et de transferts monétaires, tels que cartes de crédit ou de débit, chèques de
voyages et chèques bancaires.
5. Garanties et engagements.
6. Interventions pour compte propre, et pour le compte de clients, soit sur le marché boursier, le marché
hors cote ou autres, à savoir :
a) instruments du marché monétaire (chèques, traites, certificats de dépôt, etc.) ;
b) devises ;
c) produits dérivés, à savoir, entre autres, contrats à terme et options ;
d) taux de change et taux d’intérêt, dont les produits tels que swaps, contrats de garantie de taux, etc. ;
e) valeurs mobilières transmissibles ;
f) autres instruments et actifs financiers négociables, notamment réserves métalliques.
7. Participation aux émissions de titres de toutes natures, notamment souscriptions, placements (privés ou
publics) en qualité d’agent et prestation de services se rapportant à ces émissions.
8. Activités de courtier de change.
9. Gestion des patrimoines, notamment gestion de trésorerie ou de portefeuille, toutes formes de gestion de
placements collectifs, gestion de fonds de pension, services de garde, de dépôt ou de consignation.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
10. Services de règlement et de compensation d’actifs financiers tels que valeurs mobilières, instruments
dérivés et autres instruments négociables.
11. Services de conseils et autres services financiers auxiliaires se rapportant aux différentes activités
énumérées aux points 1 à 10, notamment informations et évaluations sur dossiers de crédit, investigations et
renseignements pour placements et constitution de portefeuilles, conseils relatifs aux prises de participation,
restructurations et stratégies de sociétés.
12. Communication et transfert d’informations financières, activités de traitement de données financières et
fourniture de logiciels spécialisés par les prestataires d’autres services financiers.
Sont exclues de la définition des services financiers les activités suivantes :
a) activités exercées par les banques centrales ou d’autres institutions publiques dans le cadre de politiques
s’appliquant à la monnaie et au taux de change ;
b) activités assurées par les banques centrales, les organismes, administrations ou institutions publics pour le
compte ou sous la caution de l’Etat, sauf dans les cas où ces activités peuvent être exercées par des prestataires
de services financiers concurrents de ces collectivités publiques ;
c) activités s’inscrivant dans un système officiel de sécurité sociale ou de pension de vieillesse, sauf dans les
cas où ces activités peuvent être exercées par des prestataires de services financiers concurrents de collectivités
publiques ou d’institutions privées.
ANNEXE IV
CONVENTIONS RELATIVES À LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE,
INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE VISÉES À L’ARTICLE 39
1. L’article 39, paragraphe 2, concerne les conventions multilatérales suivantes :
– convention internationale sur la protection des artistes interprètes ou exécutants, des producteurs de
phonogrammes et des organismes de radiodiffusion (Rome, 1961) ;
– protocole relatif à l’Arrangement de Madrid concernant l’enregistrement international des marques
(Madrid, 1989) ;
– convention internationale pour la protection des obtentions végétales (Acte de Genève, 1991).
2. Le Conseil de coopération peut recommander que l’article 39, paragraphe 2, s’applique également à
d’autres conventions multilatérales. En cas de difficultés dans le domaine de la propriété intellectuelle,
industrielle ou commerciale, qui affectent le commerce, des consultations sont organisées sans délai, à la
demande de l’une des deux parties, afin de trouver une solution mutuellement satisfaisante.
3. Les parties confirment l’importance qu’elles attachent aux obligations qui découlent des conventions
multilatérales suivantes :
– convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle (Acte de Stockholm, 1967, modifié
en 1979) ;
– traité de coopération en matière de brevets (Washington 1970, amendé et modifié en 1979 et 1984) ;
– convention révisée de Berne pour la protection de la littérature et des travaux artistiques (1886 amendée
pour la dernière fois en 1979) ;
– traité sur le droit des marques commerciales (Genève 1994).
4. Dès l’entrée en vigueur du présent accord, la République du Tadjikistan accorde, sur le plan de la
reconnaissance et de la protection de la propriété intellectuelle, industrielle et commerciale, aux sociétés et aux
ressortissants de la Communauté un traitement non moins favorable que celui qu’elle réserve à un quelconque
pays tiers dans le cadre d’un accord bilatéral.
5. Les dispositions du paragraphe 4 ne s’appliquent pas aux avantages accordés par la République du
Tadjikistan à un pays tiers sur une base de réciprocité effective, ni aux avantages accordés par la République
du Tadjikistan à un autre pays de l’ex-URSS.
PROTOCOLE
CONCERNANT L’ASSISTANCE ADMINISTRATIVE
MUTUELLE EN MATIÈRE DOUANIÈRE
Article 1er
Définitions
Aux fins du présent protocole, on entend par :
a) « législation douanière » : les dispositions légales ou réglementaires applicables sur les territoires des
parties contractantes régissant l’importation, l’exportation, le transit des marchandises et leur placement sous
tout autre régime ou procédure douaniers, y compris les mesures d’interdiction, de restriction et de contrôle
adoptées par lesdites parties ;
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
b) « autorité requérante » : une autorité administrative compétente qui a été désignée à cette fin par une
partie contractante et qui formule une demande d’assistance en matière douanière ;
c) « autorité requise » : une autorité administrative compétente qui a été désignée à cette fin par une partie et
qui reçoit une demande d’assistance en matière douanière ;
d) « données à caractère personnel » : toutes les informations se rapportant à une personne physique
identifiée ou identifiable ;
e) « opération contraire à la législation douanière » : toute violation ou tentative de violation de la législation
douanière.
Article 2
Champ d’application
1. Les parties contractantes se prêtent mutuellement assistance, dans les domaines relevant de leurs
compétences, selon les modalités et dans les conditions prévues par le présent protocole, pour garantir que la
législation douanière est correctement appliquée, notamment en vue de prévenir, rechercher, et poursuivre les
opérations contraires à la législation douanière.
2. L’assistance en matière douanière prévue par le présent protocole s’applique à toute autorité
administrative des parties contractantes compétentes pour l’application du présent protocole. Elle ne préjuge pas
des dispositions régissant l’assistance mutuelle en matière pénale. De même, elle ne s’applique pas aux
renseignements recueillis en vertu de pouvoirs exercés à la demande des autorités judiciaires, sauf lorsque la
communication de ces renseignements est autorisée par lesdites autorités.
Article 3
Article 4
Assistance spontanée
Les parties contractantes, de leur propre initiative ou conformément à leurs dispositions législatives et
réglementaires et à leurs autres instruments juridiques, se prêtent mutuellement assistance sans demande
préalable si elles considèrent que cela est nécessaire à l’application correcte de la législation douanière, en
particulier lorsqu’elles obtiennent des renseignements se rapportant :
– à des agissements qui constituent ou semblent constituer des opérations contraires à la législation
douanière et qui peuvent intéresser une autre partie contractante ;
– aux nouveaux moyens ou méthodes utilisés pour effectuer les opérations contraires à la législation
douanière ;
– aux marchandises dont on sait qu’elles font l’objet d’opérations constituant des opérations contraires à la
législation douanière ;
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
– aux personnes physiques ou morales dont il y a raisonnablement lieu de croire qu’elles sont ou ont été
impliquées dans des opérations contraires à la législation douanière ;
– aux moyens de transport dont il y a raisonnablement lieu de penser qu’ils ont été utilisés, sont utilisés ou
sont susceptibles d’être utilisés pour des opérations contraires à la législation douanière.
Article 5
Communication/Notification
A la demande de l’autorité requérante, l’autorité requise prend, conformément aux dispositions légales ou
réglementaires applicables à celle-ci, toutes les mesures nécessaires pour :
– communiquer tous documents ;
– notifier toutes décisions émanant de l’autorité requérante et entrant dans le domaine d’application du
présent protocole, à un destinataire résidant ou établi sur son territoire. Dans ce cas, l’article 6,
paragraphe 3, s’applique aux demandes de communication ou de notification.
Article 6
Article 7
Article 8
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
2. La fourniture des documents prévue au paragraphe 1 peut être remplacée par celle d’informations
produites sous quelque forme que ce soit aux mêmes fins, par le moyen de l’informatique.
3. Les dossiers et documents originaux ne sont réclamés que lorsque les copies conformes sont jugées
insuffisantes. Les originaux qui ont été transmis sont restitués dès que possible.
Article 9
Article 10
Article 11
Experts et témoins
1. Un agent d’une autorité requise peut être autorisé à comparaître, dans les limites fixées par l’autorisation
qui lui a été accordée, comme expert ou témoin dans le cadre d’actions judiciaires ou administratives engagées
dans les domaines relevant du présent protocole, par la juridiction de l’autre partie, et à produire les objets,
documents ou copies certifiées conformes de ceux-ci qui peuvent être nécessaires à la procédure. La demande
de comparution doit indiquer avec précision dans quelle affaire, à quel titre et en quelle qualité l’agent sera
interrogé.
2. L’agent bénéficie, sur le territoire de l’autorité requérante, de la protection garantie à ses agents par la
législation en vigueur.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
Article 12
Frais d’assistance
Les parties contractantes renoncent de part et d’autre à toute réclamation portant sur le remboursement des
frais résultant de l’application du présent protocole, sauf en ce qui concerne, le cas échéant, les indemnités
versées aux experts et témoins ainsi qu’aux interprètes et traducteurs qui ne dépendent pas des services publics.
Article 13
Mise en œuvre
1. L’application du présent protocole est confiée aux autorités douanières centrales de la République du
Tadjikistan, d’une part, aux services compétents de la Commission des Communautés européennes, et, le cas
échéant, aux autorités douanières des Etats membres, d’autre part. Ils décident de toutes les mesures et
dispositions pratiques nécessaires pour son application, en tenant compte des règles en vigueur dans le domaine
de la protection des données. Ils peuvent proposer aux organes compétents les modifications qui devraient,
selon eux, être apportées au présent protocole.
2. Les parties contractantes se consultent et s’informent ensuite mutuellement des modalités d’application
qui sont adoptées conformément aux dispositions du présent protocole.
Article 14
Autres accords
1. Compte tenu des compétences respectives de la Communauté européenne et des Etats membres, les
dispositions du présent protocole :
– ne portent pas atteinte aux obligations contractées par les parties contractantes dans le cadre de tout accord
ou convention internationale ;
– sont réputées compléter les accords d’assistance mutuelle conclus ou susceptibles d’être conclus par des
Etats membres et la République du Tadjikistan ; et
– ne portent pas atteinte aux dispositions régissant la communication entre les services compétents de la
Commission et les autorités compétentes des Etats membres de toute information obtenue dans les
domaines couverts par le présent accord et qui pourrait présenter un intérêt pour la Communauté.
2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les dispositions du présent accord l’emportent sur les
dispositions des accords d’assistance mutuelle qui ont été ou pourraient être conclus entre les Etats membres et
la République du Tadjikistan dès lors que les dispositions de ces derniers sont incompatibles avec celles du
présent protocole.
3. En ce qui concerne les questions d’applicabilité du présent protocole, les parties contractantes se
consultent pour résoudre les problèmes dans le cadre du comité de coopération institué par l’article 79 de
l’accord.
Acte final
Les plénipotentiaires
Du Royaume de Belgique,
De la République tchèque,
Du Royaume de Danemark,
De la République fédérale d’Allemagne,
De la République d’Estonie,
De la République hellénique,
Du Royaume d’Espagne,
De la République française,
De l’Irlande,
De la République italienne,
De la République de Chypre,
De la République de Lettonie,
De la République de Lituanie,
Du Grand-Duché de Luxembourg,
De la République de Hongrie,
De la République de Malte,
Du Royaume des Pays-Bas,
De la République d’Autriche,
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
De la République de Pologne,
De la République portugaise,
De la République de Slovénie,
De la République de Slovaquie,
De la République de Finlande,
Du Royaume de Suède,
Du Royaume Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord,
Parties contractantes au traité instituant la Communauté européenne et au traité instituant la Communauté
européenne de l’énergie atomique,
Ci-après dénommées « Etats membres », et
La Communauté européenne et de la Communauté européenne de l’énergie atomique, ci-après dénommées
« Communauté »,
d’une part,
Les plénipotentiaires de la République du Tadjikistan,
d’autre part,
Réunis à Luxembourg, le 11 octobre 2004, pour la signature de l’accord de partenariat et de coopération
établissant un partenariat entre les Communautés européennes et leurs Etats membres, d’une part, et la
République du Tadjikistan, d’autre part, ci-après dénommé « accord », ont adopté les textes suivants :
L’accord, y compris ses annexes, et le protocole suivant :
Le protocole sur l’assistance administrative mutuelle en matière douanière.
Les plénipotentiaires des Etats membres et de la Communauté et les plénipotentiaires de la République du
Tadjikistan ont adopté les déclarations communes mentionnées ci-après et jointes au présent Acte final :
Déclaration commune concernant les données à caractère personnel.
Déclaration commune concernant l’article 5 de l’accord.
Déclaration commune concernant l’article 13 de l’accord.
Déclaration commune concernant la notion de « contrôle » figurant dans les articles 22, point b), et 33.
Déclaration commune concernant l’article 32 de l’accord.
Déclaration commune concernant l’article 39 de l’accord.
Déclaration commune concernant l’article 94 de l’accord.
Les plénipotentiaires des Etats membres et de la Communauté et les plénipotentiaires de la République du
Tadjikistan ont également pris acte de la déclaration de la Commission et du Conseil de l’Union européenne
sur la clause concernant le retour et la réadmission des migrants illégaux (art. 70) jointe au présent Acte final.
Les plénipotentiaires des Etats membres et de la Communauté et les plénipotentiaires de la République du
Tadjikistan ont également pris acte de l’échange de lettres suivant joint au présent Acte final :
Echange de lettres entre la Communauté et la République du Tadjikistan concernant l’établissement des
sociétés.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 58
– l’autre entreprise a le droit de nommer ou de licencier une majorité des membres de l’organe administratif,
de l’organe de gestion ou de l’organe de surveillance et si elle est en même temps actionnaire ou membre
de la filiale.
3. Les parties considèrent que les critères énoncés au paragraphe 2 ne sont pas exhaustifs.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre des affaires étrangères et européennes,
Vu la Constitution, notamment ses articles 52 à 55 ;
Vu le décret no 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et à la publication des engagements
internationaux souscrits par la France ;
Vu le décret no 95-536 du 5 mai 1995 portant publication du règlement de police pour la navigation du Rhin,
adopté par la résolution 1993-II-19 de la Commission centrale pour la navigation du Rhin, adopté à Strasbourg
le 1er décembre 1993,
Décrète :
Art. 1 . − Le protocole no 17 de la résolution 2009-II-17 de la Commission centrale pour la navigation du
er
Rhin, adoptée le 3 décembre 2009, prorogeant la validité des prescriptions de caractère temporaire relatives à
l’obligation de disposer du livre de bord à bord du bateau (article 1.10, chiffre 1, lettre c), sera publié au
Journal officiel de la République française.
Art. 2. − Le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères et européennes sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
NICOLAS SARKOZY
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
FRANÇOIS FILLON
Le ministre des affaires étrangères
et européennes,
BERNARD KOUCHNER
PROTOCOLE No 1 7
DE LA RÉSOLUTION 2009-II-17 DE LA COMMISSION CENTRALE POUR LA NAVIGATION DU RHIN PROROGEANT
LA VALIDITÉ DES PRESCRIPTIONS DE CARACTÈRE TEMPORAIRE RELATIVES À L’OBLIGATION DE
DISPOSER DU LIVRE DE BORD À BORD DU BATEAU (ARTICLE 1.10, CHIFFRE 1, LETTRE C)
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 58
Article 1.10, chiffre 1, lettre c) – Livre de bord, attestation (adopté par la résolution 2006-II-21).
Cette prescription sera en vigueur du 1er avril 2010 au 31 mars 2013.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre des affaires étrangères et européennes,
Vu la Constitution, notamment ses articles 52 à 55 ;
Vu le décret no 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et à la publication des engagements
internationaux souscrits par la France ;
Vu le décret no 2008-869 du 28 août 2008 portant publication de l’accord-cadre entre le Gouvernement de la
République française et l’Organisation mondiale de la santé relatif à un partenariat renforcé entre la France et
l’OMS pour la période 2008-2013, signé à Paris le 9 janvier 2008,
Décrète :
Art. 1er. − L’accord entre le Gouvernement de la République française et l’Organisation mondiale de la
santé relatif au bureau OMS de Lyon (ensemble une annexe), signé à Genève le 16 juin 2010, sera publié au
Journal officiel de la République française.
Art. 2. − Le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères et européennes sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République
française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
NICOLAS SARKOZY
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
FRANÇOIS FILLON
Le ministre des affaires étrangères
et européennes,
BERNARD KOUCHNER
ACCORD
ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE ET L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ
RELATIF AU BUREAU OMS DE LYON (ENSEMBLE UNE ANNEXE)
Le Gouvernement de la République française (ci-après dénommé « le Gouvernement »),
et
L’Organisation mondiale de la Santé (ci-après dénommée « l’OMS »),
Ci-après dénommés les « Parties »,
Rappelant l’Accord signé le 27 juillet 2005 entre les deux Parties, décidant de la continuation du Bureau
OMS de Lyon (ci-après dénommé « le Bureau »),
S’étant réunis, suite à la remise du rapport d’évaluation réalisé par un tiers indépendant suivant les termes de
l’article 5-3 dudit Accord, en vue d’apprécier leurs engagements futurs,
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 58
Rappelant la Déclaration de partenariat avec les collectivités territoriales de la ville de Lyon pour le
développement du Bureau du 13 avril 2005 (« la Déclaration de partenariat »),
Se référant à l’Accord-Cadre du 9 janvier 2008 entre le Gouvernement et l’OMS pour la période 2008-2013,
Reconnaissant que les principaux objectifs assignés au Bureau ont été atteints,
Considérant la nécessité de poursuivre les actions engagées, notamment en ce qui concerne l’amélioration de
la capacité des pays à détecter et à répondre aux menaces épidémiques et pour ce faire, d’assurer la
pérennisation du Bureau,
Souhaitant poursuivre le développement des programmes engagés,
S’appuyant sur la résolution WHA54.14 de mai 2001, par laquelle l’Assemblée mondiale de la santé (AMS)
priait le Directeur général de l’OMS notamment :
– de concevoir des outils internationaux utiles et d’offrir un appui technique aux Etats Membres pour qu’ils
puissent inscrire, dans le cadre de leurs programmes de gestion des urgences, des activités de préparation
et d’intervention face aux risques associés aux agents biologiques, ou de les renforcer ;
– de fournir un appui technique aux Etats Membres pour qu’ils puissent renforcer leur potentiel de détection
et d’intervention rapide face aux menaces et aux urgences engendrées par des maladies transmissibles,
notamment en acquérant les compétences de laboratoire nécessaires au diagnostic et en assurant une
formation aux méthodes épidémiologiques à appliquer sur le terrain, en particulier dans les pays les plus
exposés,
Se référant à la résolution WHA58.3 de l’AMS au sujet de la révision du Règlement sanitaire international,
qui prie le Directeur général de l’OMS « d’acquérir et de renforcer les capacités de l’OMS à exécuter
pleinement et de manière efficace les fonctions qui lui sont confiées au titre du Règlement sanitaire
international (2005), en particulier au moyen des opérations sanitaires stratégiques qui apportent un soutien aux
pays en vue du dépistage et de l’évaluation des urgences de santé publique et en vue de l’action pour y faire
face »,
Rappelant également la résolution WHA59.2 de l’AMS sur l’application du Règlement sanitaire international,
qui prie le Directeur général de l’OMS « de mobiliser et d’affecter spécifiquement les ressources techniques de
l’OMS là où cela est possible, en utilisant les capacités disponibles dans les bureaux régionaux et les centres
collaborateurs, pour développer et accélérer les activités de formation qui touchent à la surveillance, à l’alerte
et aux interventions en cas d’épidémie, aux services de laboratoire y compris le maillage régional des
laboratoires, à la biosécurité et au contrôle de qualité, afin d’aider les Etats Membres à mettre en œuvre le
Règlement sanitaire international (2005) »,
Sont convenus de ce qui suit :
Article 1er
Continuation du Bureau
Sous réserve des dispositions du présent accord, l’OMS maintient à Lyon son bureau pour le développement
des activités précisées dans l’article 3 ci-dessous.
Article 2
Statut
1. Le Bureau est partie intégrante de l’Organisation, Il est à ce titre dépourvu de personnalité juridique
propre. Ses activités sont conduites et les personnels qui y sont affectés sont placés sous l’autorité du Directeur
général. Il est géré administrativement par le siège de l’Organisation.
2. Sans préjudice de ce qui précède, le Bureau est dirigé par un membre du personnel de l’OMS nommé par
le Directeur général de l’OMS (« le directeur du Bureau »).
Article 3
Missions du Bureau
1. La mission du Bureau correspond aux fonctions assignées à l’OMS aux termes de sa Constitution,
notamment son article 2. Celle-ci consiste à coordonner les efforts de l’OMS au Siège, dans les Bureaux
régionaux et les Bureaux pays pour renforcer les systèmes nationaux de surveillance et d’action afin de
permettre à tous les pays de détecter, d’évaluer, de notifier et de répondre aux événements pouvant constituer
une urgence de santé publique et de portée internationale.
2. Le Bureau remplit sa mission en collaboration avec d’autres partenaires locaux, régionaux, nationaux,
communautaires et internationaux intéressés par ses activités.
3. Si l’OMS entend modifier la mission du bureau telle que définie ci-dessus, elle consulte au préalable le
Gouvernement.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 58
Article 4
Contributions
Les Parties, dans les limites et sous réserve des disponibilités budgétaires, s’efforcent d’atteindre les objectifs
prévus dans l’annexe.
Article 5
Rapports de suivi
1. L’OMS fournit chaque année au Gouvernement un rapport technique et financier sur les activités du
Bureau, dans le cadre et selon le format des rapports annuels exigés par le Règlement financier de l’OMS. En
outre, l’OMS communiquera au Gouvernement les objectifs retenus et l’échéancier pour le budget programme
de l’Organisation pour chaque période biennale.
2. Les signataires de la Déclaration de partenariat (ou leurs successeurs ou représentants) et les autres
partenaires du Bureau sont conviés annuellement pour faire le point des actions menées pendant l’année
écoulée, examiner l’impact et la valeur ajoutée de l’implantation du Bureau à Lyon, à la fois pour l’OMS et
pour les différents partenaires, et discuter les actions futures.
Article 6
Locaux
Les locaux du Bureau sont situés à Lyon. Toutefois, après consultation du Gouvernement et des autres
partenaires contribuant au projet, l’OMS peut décider d’un changement de localisation. En cas de changement
de localisation, et dans la mesure où le Bureau reste situé sur le territoire français, le Gouvernement reste tenu
par les obligations qui sont les siennes en vertu du présent Accord.
Article 7
Personnel
1. L’OMS est responsable de l’organisation, de la gestion et de la dotation en personnel du Bureau,
conformément aux règlements intérieurs, règles, procédures et pratiques en vigueur dans l’OMS. A cette fin,
l’OMS assure l’ensemble des services administratifs, financiers, juridiques et de personnel nécessaires.
2. Le personnel du Bureau est recruté par l’OMS, conformément à ses règles et procédures.
3. Des personnes peuvent être détachées auprès de l’OMS pour être affectées au Bureau, après accord avec
l’OMS tant sur les modalités du détachement que sur le choix des personnes détachées. Il peut s’agir de
fonctionnaires de la catégorie professionnelle ou des services généraux. Le Règlement et le Statut du Personnel
de l’OMS leur sont applicables.
4. L’ensemble du personnel est placé sous l’autorité du Directeur général de l’OMS ou du directeur du
Bureau en vertu des pouvoirs qui lui ont été délégués.
5. Des stagiaires et boursiers peuvent être affectés au Bureau.
6. Sans préjudice de ses obligations en vertu de l’article 8 du présent accord, le Gouvernement facilite dans
toute la mesure du possible l’accueil et l’insertion des personnels délocalisés et de leur famille, notamment
l’emploi des conjoints et l’accueil scolaire des enfants.
Article 8
Privilèges et immunités
1. La Convention sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées du 21 novembre 1947
s’applique au fonctionnement et aux activités du Bureau ainsi qu’aux membres de son personnel sur le
territoire français, selon les modalités d’applications décrites ci-après.
2. Le siège du Bureau comprend les locaux occupés ou utilisés pour les besoins de son fonctionnement et de
ses activités, à l’exclusion des locaux réservés à l’usage d’habitation de son personnel.
3. L’OMS ne permet pas que le siège du Bureau serve de refuge à une personne poursuivie à la suite d’un
crime ou d’un délit flagrant ou qui fait l’objet d’un mandat de justice, d’une condamnation pénale ou d’un
arrêté d’expulsion émanant des autorités françaises compétentes.
4. Les fonctionnaires de l’OMS employés pour les besoins du Bureau sont couverts par le régime
d’assurances sociales de l’OMS. L’OMS, pour ses fonctionnaires, et les fonctionnaires eux-mêmes sont
exempts de toutes contributions obligatoires aux institutions ou organismes publics français d’assurances
sociales, y compris pour les risques chômage et accidents du travail.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 58
5. Bénéficient des dispositions des articles VI et VIII de la Convention sur les privilèges et immunités des
institutions spécialisées du 21 novembre 1947 les personnels affectés par l’OMS au fonctionnement du Bureau
qui ont le statut de fonctionnaires internationaux conformément à la Constitution et au Statut et Règlement du
personnel de l’OMS. L’OMS communique aux autorités françaises compétentes, chaque année ou à la demande
de ces dernières, la liste des personnels concernés.
6. Les personnes (autres que les fonctionnaires au sens de l’article 8-5 ci-dessus et que les personnes non
fonctionnaires utilisées par l’OMS pour les besoins administratifs du Bureau) auxquelles l’OMS a recours à
titre temporaire pour l’accomplissement des missions pédagogiques ou scientifiques du Bureau sont assimilées,
pour la durée de leur mission au service de l’OMS, à des experts au sens de l’Annexe VII de la Convention sur
les privilèges et immunités des institutions spécialisées du 21 novembre 1947.
7. Les fonctionnaires du Bureau ainsi que les fonctionnaires mis à sa disposition par l’OMS, qui ne sont ni
de nationalité française ni déjà résidents permanents en France, bénéficient d’un titre de séjour spécial délivré
par les autorités françaises compétentes, pour eux-mêmes, leur conjoint et enfants à charge de moins de 21 ans.
Les fonctionnaires du Bureau ainsi que les fonctionnaires mis à sa disposition par l’OMS qui sont de
nationalité française ou déjà résidents permanents en France bénéficient d’une attestation de fonction délivrée
par les autorités compétentes et qui atteste de leur statut de fonctionnaire international.
Les titres de séjour ainsi délivrés ne confèrent pas à leurs titulaires le droit de demander le bénéfice
d’avantages qui ne seraient pas prévus par la Convention sur les privilèges et immunités des institutions
spécialisées du 21 novembre 1947.
8. Le Gouvernement facilite la circulation transfrontière à destination et en provenance du Bureau de toute
personne appelée à y exercer des fonctions officielles ou invitées par celui-ci ainsi que des membres de leur
famille à charge.
9. Les stagiaires étrangers invités par l’OMS en France pour y suivre une formation dispensée dans le cadre
du Bureau sont soumis, pour leur entrée et leur séjour sur le territoire français, aux lois et règlements
applicables. Le Gouvernement facilite la délivrance de visas de court séjour nécessaire à leur entrée et à leur
séjour sur le territoire français. Ces visas sont délivrés aussi rapidement que possible. A cette fin, l’OMS
communique aux autorités françaises compétentes ou met les stagiaires concernés en mesure de produire à
l’appui de leur demande de visa, dans la mesure du possible quatre semaines avant le début du stage, les
informations et justificatifs appropriés relatifs notamment aux dates et à l’objet de leur séjour sur le territoire
Français, ainsi qu’aux modalités de leur hébergement et de leur prise en charge au cours de ce séjour.
Article 9
Durée de validité
Sous réserve de l’article 10 ci-dessous, le présent accord est signé pour une durée de 5 ans à compter de la
date de son entrée en vigueur. Il est renouvelable par tacite reconduction, pour de nouvelles périodes de cinq
années.
Article 10
Dénonciation
1. Chacune des Parties peut dénoncer le présent accord à tout moment, par notification écrite adressée à
l’autre Partie, la dénonciation prenant effet trois mois après sa notification à l’autre Partie. L’OMS se réserve
en particulier la faculté de dénoncer le présent accord au cas où elle ne recevrait pas de l’un ou plusieurs de
ses partenaires les contributions suffisantes pour assurer le fonctionnement efficace et continu du Bureau.
2. En cas de dénonciation du présent accord, les obligations de chacune des Parties subsistent dans la mesure
nécessaire à la cessation progressive des activités du Bureau (qui devra être effective au plus tard six mois à
compter de la dénonciation), et notamment à la cessation de l’activité des personnels ou à leur réaffectation, à
la restitution des fonds non utilisés mentionnés dans l’annexe, ainsi qu’à l’apurement des comptes et au
règlement d’éventuelles obligations contractuelles.
Article 11
Amendements
Le présent accord peut être amendé à tout moment d’un commun accord des Parties.
Article 12
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 58
Article 13
Entrée en vigueur
Le présent accord entre en vigueur le 2 août 2010.
En foi de quoi, les représentants des deux Parties, dûment autorisés à cet effet, ont signé le présent Accord.
Fait à Genève, le 16 juin 2010, en deux exemplaires originaux (en français).
Pour le Gouvernement Pour l’Organisation
de la République française : mondiale de la Santé :
JEAN BAPTISTE MATTEI MARGARET CHAN
Ambassadeur Directeur général
ANNEXE
1. CONTRIBUTION DU GOUVERNEMENT
En application de l’article 4 du présent accord, dans le cadre et dans la limite du droit et des ressources
budgétaires français :
– le ministère des Affaires étrangères et européennes, dans la logique de ses priorités d’aide au
développement, en particulier le renforcement des systèmes nationaux de surveillance épidémiologique et
de laboratoires, apporte des contributions volontaires au financement du Bureau. Les contributions font
l’objet d’un échange de lettres entre la Direction générale de la Mondialisation, la Direction des Nations
unies et des Organisations internationales et le bureau OMS Lyon au renouvellement de chaque période
quinquennale.
Pour la période 2010-2015, le ministère des affaires étrangères et européennes envisage, sous réserve des
ressources budgétaires disponibles, de poursuivre son soutien financier annuel aux activités du Bureau dans les
proportions fixées pour l’année 2010, soit 900 000 euros. Pour les périodes ultérieures, le ministère des Affaires
étrangères et européennes évalue, dans la limite de ses ressources budgétaires, la possibilité de poursuivre cet
effort.
Le ministère des Affaires étrangères et européennes se propose également de financer de jeunes experts
associés en fonction des profils attendus et des candidats disponibles, dans un nombre comparable à ce qui
avait été précédemment financé.
Le ministère de la Santé et des sports continuera à mettre à disposition son expertise pour permettre au
Bureau de remplir ses missions sur la base d’un programme de travail et d’un calendrier à convenir entre le
ministère et l’OMS.
2. CONTRIBUTION DE L’OMS
Sous réserve de ses capacités techniques et disponibilités budgétaires, pour la période 2010-2015, l’OMS
fournit les ressources financières nécessaires pour couvrir le poste de la personne nommée par le Directeur
général de l’OMS pour diriger le Bureau pour la durée de cette convention, ainsi que les postes de trois
professionnels et de l’administrateur du Bureau (montant indicatif estimé à 2,4 M USD pour la période
2010-2011).
L’OMS, dans le cadre de son mandat, apporte son expertise technique, ses centres collaborateurs, son
expérience internationale et son accès privilégié dans les pays bénéficiaires du projet. Par l’intermédiaire de son
réseau (bureaux régionaux et bureaux dans les pays), l’OMS participe à l’identification de financements
additionnels disponibles localement. L’OMS apporte également son soutien administratif logistique et
informatique.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi,
Vu la loi no 86-793 du 2 juillet 1986 modifiée autorisant le Gouvernement à prendre diverses mesures
d’ordre économique et social, notamment son article 7 ;
Vu la loi no 86-912 du 6 août 1986 modifiée relative aux modalités des privatisations, notamment son
article 20 ;
Vu le décret no 86-1140 du 24 octobre 1986 modifié pris pour l’application de la loi no 86-912 du 6 août 1986
relative aux modalités des privatisations ;
Vu la demande d’autorisation de la cession de titres en date du 22 septembre 2010 transmise par le
président-directeur général d’Electricité de France à la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi ;
Vu l’avis conforme en date du 20 octobre 2010 de la Commission des participations et des transferts
recueilli en application des articles 3 et 20 de la loi no 86-912 du 6 août 1986 précitée,
Décrète :
Art. 1 . − Le transfert du secteur public au secteur privé des sociétés EDF Energy Networks (LPN) plc,
er
EDF Energy Networks (EPN) plc, EDF Energy (Transport Services) Limited, EDF Energy Networks Limited,
EDF Energy (Services) Limited, EDF Energy (Enterprises) Limited, EDF Energy (South East) Limited,
EDF Energy Networks (SPN) plc et de leurs filiales est autorisé.
Art. 2. − La ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi est chargée de l’exécution du présent
décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
La ministre de l’économie,
de l’industrie et de l’emploi,
CHRISTINE LAGARDE
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 1er octobre 2010 fixant la liste des postes de chef de service ou d’unité organique
prévue par le décret no 2004-455 du 27 mai 2004 modifié portant création d’une allocation de
service allouée aux fonctionnaires du corps de conception et de direction de la police
nationale et aux commandants de police chefs de circonscription de sécurité publique, de
service ou d’unité organique
NOR : IOCC1022084A
Arrête :
Art. 1 . − La liste des postes de chef de service ou d’unité organique en application de l’article 4 du décret
er
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Décision du 18 octobre 2010 portant délégation de signature (direction des ressources et des
compétences de la police nationale, sous-direction de l’administration des ressources
humaines)
NOR : IOCC1026673S
Décide :
Art. 1 . − L’article 7 de la décision du 6 septembre 2010 susvisée est ainsi rédigé :
er
« Art. 7. − Délégation est donnée à M. Laurent Simon, commissaire de police, directement placé sous
l’autorité du chef du bureau des officiers de police, à l’effet de signer, au nom du ministre de l’intérieur, les
arrêtés, décisions, instructions et documents visés à l’article 1er de la présente décision, dans la limite des
attributions du bureau des officiers de police. »
Art. 2. − La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 18 octobre 2010.
H. BOUCHAERT
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, du ministre du
travail, de la solidarité et de la fonction publique et du ministre de la défense,
Vu le code du travail, notamment son article L. 4111-6 ;
Vu le décret no 76-225 du 4 mars 1976 modifié fixant les attributions respectives du ministre de l’intérieur et
du ministre de la défense en matière de recherche, de neutralisation, d’enlèvement et de destruction des
munitions et explosifs ;
Vu le décret no 79-846 du 28 septembre 1979 portant règlement d’administration publique sur la protection
des travailleurs contre les risques particuliers auxquels ils sont soumis dans les établissements pyrotechniques ;
Vu le décret no 2005-1325 du 26 octobre 2005 relatif aux règles de sécurité applicables lors des travaux
réalisés dans le cadre d’un chantier de dépollution pyrotechnique ;
Vu l’avis du Conseil d’orientation sur les conditions de travail en date du 13 janvier 2010 ;
Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,
Décrète :
Art. 1er. − Le décret du 26 octobre 2005 susvisé est ainsi modifié :
1o L’article 1er est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 1er. − Le présent décret fixe les règles de sécurité particulières aux chantiers de dépollution
pyrotechnique, ouverts et conduits dans le cadre d’un chantier de bâtiment et génie civil réalisé par les
entreprises mentionnées aux articles L. 4111-1 à L. 4111-5 du code du travail.
« Les dispositions du présent décret s’appliquent aussi :
« a) Aux chantiers de dépollution pyrotechnique lorsqu’ils sont ouverts et conduits par les services du
ministère de la défense afin de réaliser une opération d’infrastructure décidée en vue d’une nouvelle utilisation
du terrain ;
« b) Aux chantiers de dépollution pyrotechnique préalable à la cession de terrains civils, en vue de leur mise
à disposition du ministère de la défense. » ;
2o Au deuxième alinéa de l’article 4, au troisième alinéa de l’article 5, au premier alinéa, au sixième alinéa
de l’article 6, au premier alinéa de l’article 7, au deuxième alinéa de l’article 8 et au troisième alinéa de
l’article 12, après les mots : « étude de sécurité » est ajouté le mot : « pyrotechnique » ;
3o Au cinquième alinéa de l’article 4, les mots : « , pour son compte, » sont supprimés ;
4o Le premier et le deuxième alinéas de l’article 5 sont remplacés par les dispositions suivantes :
« Le ministère de la défense effectue une recherche historique préalable dans les conditions fixées par
l’article 4 du décret du 4 mars 1976 susvisé portant sur l’existence de matières ou d’objets explosifs dans le
sous-sol ou sur le sol du site concerné. Cette recherche répertorie et analyse les activités et les événements
susceptibles d’avoir occasionné une pollution pyrotechnique du site. Elle précise, le cas échéant, les
découvertes antérieures de matériaux pyrotechniques, le type de produits pouvant se trouver sur le terrain, leur
répartition et la profondeur à laquelle ils se trouvent.
« Si les résultats de cette recherche historique préalable le justifient, le maître d’ouvrage ouvre un chantier de
dépollution pyrotechnique. » ;
5o Le quatrième alinéa de l’article 5 est remplacé par les dispositions suivantes :
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 58
« – Etablit, dans chaque cas, la nature et la gravité des risques courus par les travailleurs et par les tiers
autorisés à accéder aux chantiers dans les conditions fixées par l’article 27 du présent décret. » ;
6o Le cinquième alinéa de l’article 6 est remplacé par quatre alinéas ainsi rédigés :
« Lorsque au cours de travaux de dépollution pyrotechnique, des objets ou matières explosives sont détectés
ou présumés présents et qu’ils n’ont pas été pris en compte par l’étude de sécurité, les opérations de
dépollution ne peuvent être poursuivies qu’après l’élaboration d’une nouvelle étude de sécurité.
« Il est préalablement fait appel, s’il y a lieu :
« – aux autorités compétentes en matière de recherche, de neutralisation, d’enlèvement et de destruction de
munitions ou explosifs mentionnées à l’article 2 du décret du 4 mars 1976 susvisé ;
« – aux services du ministre de l’intérieur en cas de découverte d’une munition chimique. » ;
7o Au deuxième alinéa de l’article 7, le mot : « définit » est remplacé par le mot : « fixe » ;
8o Le premier alinéa de l’article 8 est remplacé par les dispositions suivantes :
« L’étude de sécurité pyrotechnique à laquelle sont joints l’avis du chargé de sécurité pyrotechnique prévu à
l’article 13, les procès-verbaux de la consultation prévue par l’article 16, du comité d’hygiène, de sécurité et
des conditions de travail, à défaut des délégués du personnel, de l’entreprise titulaire du marché ou des
entreprises assurant les préparations du terrain et des diagnostics sommaires préalables prévus à l’article 4, est
soumise, par le maître d’ouvrage, pour approbation au directeur régional des entreprises, de la concurrence, de
la consommation, du travail et de l’emploi qui consulte l’inspecteur de l’armement pour les poudres et
explosifs. L’approbation est requise pour chacune des deux parties mentionnées à l’article 6 et dans le cas
mentionné au cinquième alinéa du même article. » ;
9o Au deuxième alinéa de l’article 8, après les mots : « l’approbation de l’étude » sont ajoutés les mots : « ou
des études » ;
10o Aux troisième, quatrième et sixième alinéas de l’article 8, les mots : « départemental du travail, de
l’emploi et de la formation professionnelle » sont remplacés par les mots : « régional des entreprises, de la
concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi » ;
11o Aux troisième et cinquième alinéas de l’article 8, le mot : « départemental » est remplacé par les mots :
« régional des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi » ;
12o Au septième alinéa de l’article 8, les mots : « l’article L. 611-2 » sont remplacés par les mots : « l’article
R. 8111-12 » ;
13o Le dernier alinéa de l’article 8 est remplacé par les dispositions suivantes :
« L’étude de sécurité pyrotechnique est transmise aux médecins du travail des entreprises intervenantes. » ;
14o A l’article 10, après les mots : « l’entreprise choisie possède les qualifications » sont ajoutés les mots :
« , notamment que le personnel est habilité conformément aux modalités prévues par l’article 26, » ;
15o L’article 11 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 11. − Le maître d’ouvrage ou le maître d’ouvrage délégué veille à ce que le chargé de sécurité
pyrotechnique :
« 1o Soit associé à toutes les phases de dépollution du chantier, de la conception à la réalisation des travaux
de dépollution ;
« 2o Ait accès à toutes les réunions organisées par le responsable du chantier ;
« 3o Soit destinataire, dans un délai compatible avec l’exécution de sa mission, de toutes les études réalisées
par ce maître d’ouvrage ou ce maître d’ouvrage délégué. » ;
16o Le premier alinéa de l’article 12 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Lorsque le chantier de dépollution pyrotechnique est ouvert dans un établissement en exploitation ou est
contigu à des établissements ou à des chantiers de bâtiment et de génie civil qui se trouvent dans les zones
d’effet du chantier de dépollution pyrotechnique, le maître d’ouvrage ou le maître d’ouvrage délégué se
concertent avec les employeurs en cause et, le cas échéant, avec les coordonnateurs en matière de sécurité et de
protection de la santé prévus à l’article L. 4532-4 du code du travail. Il s’assure que l’étude de sécurité
pyrotechnique prend en compte les risques qui résultent de cette situation. » ;
17o Aux troisième, quatrième et sixième alinéas de l’article 12, aux premier et troisième alinéas de l’article 13
et au premier alinéa de l’article 26, les mots : « chefs d’établissement » sont remplacés par le mot :
« employeurs » ;
18o La deuxième phrase du premier alinéa de l’article 13 est remplacée par les dispositions suivantes : « Il
rend un avis sur l’étude de sécurité pyrotechnique, veille à l’application de cette étude et s’assure qu’elle tient
compte de la coordination avec les employeurs ou les coordonnateurs mentionnés à l’article 12. » ;
19o L’article 14 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 14. − Sur demande du maître d’ouvrage ou maître d’ouvrage délégué ou du chargé de sécurité
pyrotechnique et à tout moment, les autorités compétentes mentionnées à l’article 2 du décret du 4 mars 1976
susvisé s’assurent du niveau des connaissances requises des personnels appelés à effectuer des opérations
pyrotechniques.
« Ce contrôle s’effectue en présence du chargé de sécurité pyrotechnique et de l’entrepreneur titulaire du
marché. En cas de constatation d’éléments susceptibles de mettre en cause la sécurité du personnel,
l’entrepreneur titulaire du marché arrête les opérations en cours.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 58
« Il est dressé un procès-verbal de ce contrôle qui est adressé au maître d’ouvrage ou maître d’ouvrage
délégué, au chargé de sécurité pyrotechnique, au responsable du chantier et à l’entrepreneur titulaire du
marché. » ;
20o L’intitulé de la section 4 du chapitre Ier devient : « L’entrepreneur titulaire du marché de dépollution
pyrotechnique et le responsable du chantier. » ;
21o Au premier alinéa de l’article 15, les mots : « le chef de l’entreprise » sont remplacés par les mots :
« l’entrepreneur » ;
22o Il est ajouté à l’article 15 un deuxième alinéa ainsi rédigé :
« Au cours de l’exécution du chantier, si un fait imprévu survient invalidant l’étude de sécurité
pyrotechnique, l’entrepreneur titulaire du marché prend les dispositions immédiates permettant d’assurer la
sécurité du chantier et en informe sans délai le maître d’ouvrage ou le maître d’ouvrage délégué. Celui-ci
prescrit alors de compléter l’étude de sécurité pyrotechnique, selon la procédure prévue aux articles 6, 7 et
8. » ;
23o Au premier alinéa de l’article 16, les mots : « du chef d’établissement » sont remplacés par les mots :
« de l’entrepreneur titulaire du marché de dépollution pyrotechnique » ;
24o Le deuxième alinéa de l’article 16 est remplacé par les dispositions suivantes :
« L’entrepreneur titulaire du marché de dépollution pyrotechnique consulte sur cette étude le comité
d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail de l’entreprise ou, à défaut, les délégués du personnel.
Lorsque le chantier de dépollution pyrotechnique est ouvert dans un établissement en exploitation, l’employeur
de cet établissement consulte également son comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)
ou, à défaut, les délégués du personnel et, le cas échéant, la commission consultative d’hygiène et de
prévention des accidents (CCHPA). » ;
25o L’article 17 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 17. − Les salariés doivent disposer d’équipements de travail et de moyens de protection dans les
conditions prévues aux articles L. 4321-1 à L. 4321-5 du code du travail. » ;
26o Au premier alinéa de l’article 18, les mots : « Le chef d’entreprise » sont remplacés par les mots :
« L’entrepreneur titulaire du marché de dépollution pyrotechnique » ;
27o Le deuxième alinéa de l’article 18 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Le plan de secours est transmis par l’entrepreneur titulaire du marché de dépollution pyrotechnique au
maître d’ouvrage ou maître d’ouvrage délégué et au chargé de sécurité pyrotechnique ainsi qu’aux employeurs
et aux comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ou, à défaut, aux délégués du
personnel et, le cas échéant, à la commission consultative d’hygiène et de prévention des accidents (CCHPA)
des établissements ou des chantiers de bâtiment et de génie civil contigus au chantier de dépollution
pyrotechnique. » ;
28o Au dernier alinéa de l’article 19, les mots : « chefs d’établissements » sont remplacés par le mot :
« employeur » ;
29o Au premier alinéa de l’article 20, après les mots : « de dépollution pyrotechnique. » sont ajoutés les
mots : « Elle est établie en fonction de l’étude de sécurité pyrotechnique. » ;
30o Au 2o de l’article 20, les mots : « le livre IV » sont remplacés par les mots : « le livre III de la deuxième
partie » ;
31o A l’article 24, les mots : « l’article R. 241-50 » sont remplacés par les mots : « l’article R. 4624-19 » ;
32o Au premier alinéa de l’article 27, après les mots : « les représentants de l’autorité administrative » sont
ajoutés les mots : « des représentants des organismes de prévention, des membres des comités d’hygiène, de
sécurité et des conditions de travail » ;
33o Au dernier alinéa de l’article 29, après les mots : « notamment des familles de produits détectées » sont
ajoutés les mots : « et des probabilités d’accident pyrotechnique ».
Art. 2. − Jusqu’à la mise en place des directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la
consommation, du travail ou de l’emploi, les compétences qui leur sont confiées par le présent décret seront
exercées par les directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle.
Art. 3. − Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, le ministre du travail, de
la solidarité et de la fonction publique et le ministre de la défense sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
Le ministre du travail, de la solidarité
et de la fonction publique,
ERIC WOERTH
Le ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
BRICE HORTEFEUX
Le ministre de la défense,
HERVÉ MORIN
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
Décret no 2010-1261 du 22 octobre 2010 modifiant le décret no 76-225 du 4 mars 1976 fixant les
attributions respectives du ministre de l’intérieur et du ministre de la défense en matière de
recherche, de neutralisation, d’enlèvement et de destruction des munitions et des explosifs
NOR : DEFD0916950D
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de la défense et du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités
territoriales,
Vu le code de la défense, notamment ses articles L. 1142-1 et L. 1142-2 ;
Vu le code général de la propriété des personnes publiques, notamment son article L. 3211-1 ;
Vu la loi no 66-383 du 16 juin 1966 relative aux opérations de déminage poursuivies par l’Etat ;
Vu la loi no 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009, notamment son article 67 ;
Vu le décret no 76-225 du 4 mars 1976 fixant les attributions respectives du ministre de l’intérieur et du
ministre de la défense en matière de recherche, de neutralisation, d’enlèvement et de destruction des munitions
et des explosifs ;
Vu le décret no 2004-374 du 29 avril 2004 modifié relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à
l’action des services de l’Etat dans les régions et départements ;
Vu le décret no 2005-1325 du 26 octobre 2005 relatif aux règles de sécurité applicables lors des travaux
réalisés dans le cadre d’un chantier de dépollution pyrotechnique ;
Le Conseil d’Etat (section de l’administration) entendu,
Décrète :
Art. 1 . − Le décret du 4 mars 1976 susvisé est modifié conformément aux dispositions des articles 2 à 6
er
du présent décret.
Art. 2. − L’article 2 est ainsi modifié :
1o Au second alinéa, les mots : « Du ministre de l’intérieur » sont remplacés par les mots : « 1o Du ministre
de l’intérieur », et les mots : « du deuxième alinéa de l’article 5 » par les mots : « des articles 3 et 4 » ;
2o Au troisième alinéa, les mots : « Du ministre de la défense » sont remplacés par les mots : « 2o Du
ministre de la défense », et à la fin du même alinéa sont ajoutés les mots : « , sous réserve des dispositions des
articles 3 et 4 du présent décret. » ;
3o Le dernier alinéa est supprimé.
Art. 3. − L’article 3 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 3. − Par dérogation aux dispositions de l’article 2 :
« 1o En ce qui concerne les munitions chimiques, le ministre de l’intérieur procède aux opérations de
collecte, détermine leur appartenance à cette catégorie et assure leur transport jusqu’au lieu de démantèlement.
Le ministre de la défense est responsable du stockage sur le site du démantèlement, du démantèlement de ces
munitions et de l’élimination des déchets toxiques résiduels ;
« 2o Le ministre de l’intérieur et le ministre de la défense peuvent, par convention et de manière ponctuelle,
intervenir sur des terrains ne relevant pas de leurs compétences respectives au titre de l’article 2 du présent
décret et du 1o du présent article ;
« 3o Lorsque, au cours d’exercices de tir ou en cas d’accident survenant à un aéronef ou à un véhicule
militaire, des munitions non explosées ou des explosifs tombent sur un terrain civil, le ministre de la défense
en informe sans délai le ministre de l’intérieur et les préfets des départements concernés, et il en assure
l’enlèvement ou la destruction ;
« 4o Dans les zones où se développent des opérations militaires, le ministre de la défense assure l’exécution
des travaux mentionnés au précédent alinéa, quand ils sont nécessaires à l’accomplissement des missions des
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 58
armées. Il informe sans délai le ministre de l’intérieur et les préfets des départements concernés de la présence
des dépôts de munitions abandonnés ainsi que de toute matière explosive repérée et non neutralisée, à charge
pour eux respectivement de prendre toutes mesures utiles conformément aux dispositions de l’article 2 du
présent décret, de celles du 1o du présent article et de celles de l’article 11 du décret no 2004-374 du
29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans les
régions et départements. »
Art. 4. − L’article 4 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 4. − I. – Les immeubles militaires ne peuvent être mis à disposition d’un service civil de l’Etat,
affectés à une collectivité territoriale ou à un organisme public, ni être occupés à titre privatif par des
particuliers titulaires d’un titre régulier ou aliénés après déclassement éventuel, qu’à la condition que le
ministère de la défense ait, au préalable, examiné leur situation au regard des opérations mentionnées à
l’article 2 du présent décret, dans le cadre d’une recherche historique telle que définie au premier alinéa de
l’article 5 du décret no 2005-1325 du 26 octobre 2005 relatif aux règles de sécurité applicables lors des travaux
réalisés dans le cadre d’un chantier de dépollution pyrotechnique.
« II. – Lorsque la recherche historique ne met pas en évidence des activités ou événements susceptibles
d’avoir occasionné une pollution pyrotechnique, une attestation est établie dans ce sens par le ministère de la
défense. Cette attestation est communiquée au ministre de l’intérieur, aux préfets des départements concernés,
aux maires des communes concernées, et, selon le cas, délivrée à l’acquéreur, à l’affectataire, au détenteur d’un
titre d’occupation du domaine ou au bénéficiaire d’une mise à disposition desdits immeubles.
« III. – Lorsque la recherche historique met en évidence des activités ou événements susceptibles d’avoir
occasionné une pollution pyrotechnique, les opérations nécessaires pour assurer, en fonction de l’usage auquel
ces terrains sont destinés, leur utilisation sans danger pour la santé, la salubrité et la sécurité publiques sont
effectuées par le ministère de la défense ou par l’acquéreur de ces terrains en application du second alinéa de
l’article L. 3211-1 du code général de la propriété des personnes publiques ou de l’article 67 de la loi
no 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009.
« Le ministère de la défense ou l’acquéreur qui ouvre et conduit ce chantier de dépollution établit, pour
chaque terrain, une attestation certifiant qu’il a été procédé à la mise en œuvre des dispositions prescrites à
l’alinéa précédent et précisant, le cas échéant, les mesures de recherche, de neutralisation, d’enlèvement et de
destruction des munitions, explosifs ou engins divers qui ont été exécutées.
« IV. – Préalablement à la mise à disposition du ministère de la défense de tout immeuble civil domanial, le
ministère de l’intérieur procède à la recherche historique et, le cas échéant, aux opérations mentionnées au III.
Il établit, selon le cas, l’une ou l’autre des attestations mentionnées au présent article, et il la communique au
ministre de la défense, aux préfets des départements concernés et aux maires des communes concernées.
« V. – Sous réserve qu’il ne s’agisse pas de munitions chimiques, en cas de découverte fortuite pendant une
période de dix ans suivant la délivrance de l’attestation mentionnée au III, la neutralisation, l’enlèvement et la
destruction des munitions des engins explosifs sont à la charge :
« 1o Du ministère de la défense lorsque la cession est consentie en application du second alinéa de l’article
L. 3211-1 du code général de la propriété des personnes publiques ;
« 2o De l’acquéreur lorsque la cession est consentie en application de l’article 67 de la loi no 2008-1425 du
27 décembre 2008 de finances pour 2009.
« VI. – Les dispositions du V s’appliquent aux cessions effectuées après la publication du présent décret. »
Art. 5. − L’article 7 est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 7. − Une commission, composée en nombre égal de représentants du ministre de la défense et du
ministre de l’intérieur, et dont le fonctionnement est fixé par arrêté conjoint de ces deux ministres, les assiste
dans le contrôle de l’application des dispositions prévues aux précédents articles. »
Art. 6. − L’article 5 est abrogé. Ses dispositions, dans la rédaction en vigueur à la date antérieure à la
publication du présent décret, demeurent en vigueur pour l’application des dispositions du VI de l’article 4 du
présent décret aux cessions antérieures au présent décret.
Art. 7. − Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et le ministre de la
défense sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
Le ministre de la défense,
HERVÉ MORIN
Le ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
BRICE HORTEFEUX
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de la défense,
Vu la loi no 93-1419 du 31 décembre 1993 modifiée relative à l’Imprimerie nationale, notamment ses
articles 2 et 6 ;
Vu le décret no 2006-1436 du 24 novembre 2006 pris pour l’application de l’article 2 de la loi no 93-1419 du
31 décembre 1993 relative à l’Imprimerie nationale ;
Vu l’avis favorable de M. Emmanuel Constans, personnalité indépendante consultée en application du décret
no 2006-1436 du 24 novembre 2006 pris pour l’application de l’article 2 de la loi no 93-1419 du
31 décembre 1993 relative à l’Imprimerie nationale, en date du 29 juillet 2010,
Décrète :
Art. 1er. − Au titre du II de l’article 1er du décret du 24 novembre 2006 susvisé, l’Imprimerie nationale est
seule autorisée à réaliser les documents suivants :
– la carte de stationnement pour personnes handicapées ;
– la commission ministérielle signée par le ministre de la défense que reçoivent les membres du corps
militaire du contrôle général des armées ;
– la carte d’identité militaire des membres du corps militaire du contrôle général des armées ;
– la carte de circulation des membres du corps militaire du contrôle général des armées ;
– la carte d’inspecteur du travail dans les armées ;
– la carte d’adjoint à l’inspecteur du travail dans les armées ;
– la carte d’inspecteur des installations classées pour la protection de l’environnement ;
– la carte d’identité professionnelle permettant d’identifier les agents publics du ministère de la défense.
Art. 2. − Le ministre de la défense est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal
officiel de la République française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
Le ministre de la défense,
HERVÉ MORIN
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de la santé et des sports,
Vu la directive 98/34/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure
d’information dans le domaine des normes et réglementations techniques et des règles relatives aux services de
la société de l’information, ensemble la notification no 2008/0034/F du 25 janvier 2008 adressée à la
Commission européenne ;
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code de l’environnement, notamment son article L. 541-10 ;
Vu le code pénal, notamment son article R. 610-1 ;
Vu l’avis du Haut Conseil de la santé publique en date du 26 octobre 2007 ;
Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,
Décrète :
Art. 1 . − La section 1 : « Déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés » du chapitre V du
er
titre III du livre III de la première partie du code de la santé publique est modifiée comme suit :
1o Les articles R. 1335-1 à R. 1335-8 constituent la sous-section 1 intitulée : « Dispositions générales » ;
2o Au 3o de l’article R. 1335-2, après les mots : « qui exerce » sont insérés les mots : « à titre
professionnel » ;
3o Le second alinéa de l’article R. 1335-8 est remplacé par un alinéa ainsi rédigé :
« Avant leur première mise sur le marché, les appareils de désinfection doivent obtenir une attestation de
conformité délivrée par un organisme accrédité. Les exigences auxquelles doit satisfaire l’organisme accrédité,
les modalités selon lesquelles est délivrée l’attestation de conformité et les conditions d’utilisation de ces
appareils sont fixées par arrêté des ministres chargés de l’environnement, de l’industrie, de la santé et du travail
pris après avis du Haut Conseil de la santé publique. »
4o Après l’article R. 1335-8, il est ajouté une sous-section 2 ainsi rédigée :
« Section 2
« Déchets d’activités de soins produits par les patients en autotraitement
« Art. R. 1335-8-1. − Les articles R. 1335-8-2 à R. 1335-8-4 s’appliquent aux déchets d’activités de soins
définis au a du 2o de l’article R. 1335-1 produits par les patients en autotraitement dans le cadre d’un
traitement médical mis en œuvre hors structure de soins et sans l’intervention concomitante d’un professionnel
de santé.
« Art. R. 1335-8-2. − Les exploitants, tels que définis au 3o de l’article R. 5124-2, et les fabricants ou leurs
mandataires, tels que définis aux 3o et 4o de l’article R. 5211-4, mettent gratuitement à la disposition des
officines de pharmacie et des pharmacies à usage intérieur des collecteurs destinés à recueillir les déchets
mentionnés à l’article R. 1335-8-1 produits par les patients. Ces collecteurs respectent les prescriptions relatives
aux emballages définies à l’article R. 1335-6.
« La quantité de collecteurs correspond à la quantité de matériels ou matériaux piquants ou coupants,
associés ou non à un médicament ou à un dispositif médical, mis sur le marché.
« Art. R. 1335-8-3. − Les officines de pharmacie et les pharmacies à usage intérieur remettent gratuitement
aux patients dont l’autotraitement comporte l’usage de matériels ou matériaux piquants ou coupants un
collecteur de déchets d’un volume correspondant à celui des produits délivrés.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 58
« Art. R. 1335-8-4. − Les personnes mentionnées au premier alinéa de l’article R. 1335-8-2 tiennent à la
disposition des services du ministre chargé de la santé, pendant trois ans, les données relatives à la quantité de
matériels ou matériaux piquants ou coupants mis sur le marché ainsi qu’à la quantité de collecteurs fournis. »
Art. 2. − Il est ajouté, après la section 4 du chapitre VII du titre III du livre III de la première partie du
code de la santé publique, une section 5 ainsi rédigée :
« Section 5
« Déchets d’activités de soins produits par les patients en autotraitement
« Art. R. 1337-15. − Le fait, pour les personnes mentionnées au premier alinéa de l’article R. 1335-8-2, de
ne pas mettre à la disposition des officines de pharmacie ou des pharmacies à usage intérieur des collecteurs de
déchets dans les conditions définies à cet article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la
cinquième classe.
« Art. R. 1337-16. − Le fait, pour les pharmaciens d’officine ou pour les pharmaciens assurant la gérance
d’une pharmacie à usage intérieur, de ne pas remettre gratuitement aux patients un collecteur de déchets dans
les conditions définies à l’article R. 1335-8-3 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la
troisième classe. »
Art. 3. − A l’article R. 5125-10 du code de la santé publique, il est inséré un sixième alinéa ainsi rédigé :
« 5o Le cas échéant, un emplacement destiné au stockage des déchets mentionnés à l’article R. 1335-8-1,
rassemblés dans des collecteurs fermés définitivement, conformément aux dispositions de l’article R. 1335-6. »
Art. 4. − Les dispositions du 4o de l’article 1er et de l’article 2 du présent décret entrent en vigueur le
premier jour du treizième mois suivant sa publication.
Art. 5. − Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, la ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre
de la justice et des libertés, la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, le ministre de l’intérieur, de
l’outre-mer et des collectivités territoriales, le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique et
la ministre de la santé et des sports sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent
décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
La ministre de la santé et des sports,
ROSELYNE BACHELOT-NARQUIN
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie,
de l’énergie, du développement durable et de la mer,
en charge des technologies vertes
et des négociations sur le climat,
JEAN-LOUIS BORLOO
La ministre d’Etat, garde des sceaux,
ministre de la justice et des libertés,
MICHÈLE ALLIOT-MARIE
La ministre de l’économie,
de l’industrie et de l’emploi,
CHRISTINE LAGARDE
Le ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
BRICE HORTEFEUX
Le ministre du travail, de la solidarité
et de la fonction publique,
ERIC WOERTH
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Par arrêté de la ministre de la santé et des sports en date du 18 octobre 2010, est autorisée au titre de
l’année 2010 l’ouverture de concours externe et interne pour le recrutement de techniciens sanitaires en région
Rhône-Alpes.
Le nombre de postes offerts est fixé à 6, répartis comme suit :
Concours externe : 4 postes ;
Concours interne : 2 postes.
Les dates des épreuves, les dates de clôture des inscriptions, la liste des centres d’épreuves, de même que la
liste des candidats admis à concourir, feront l’objet d’arrêtés pris par le préfet de région Rhône-Alpes.
La composition du jury fera l’objet d’un arrêté pris par la ministre de la santé et des sports.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrête :
Art. 1 . − L’article 2 de l’arrêté du 22 mars 2010 susvisé est ainsi rédigé :
er
« Art. 2. − Au département “stratégie-ressources”, délégation est donnée aux agents ci-après désigné, à
l’effet de signer, au nom de la ministre de la santé et des sports, tous les actes relevant de leurs attributions, à
l’exclusion des décrets :
1. M. Jean-Noël Cabanis, chef du département stratégie-ressource.
2. M. Gérard Gonzalez, adjoint au chef du département stratégie-ressources.
3. Mission chargée de la stratégie, de la veille, de la prospective, des relations internationales et du pilotage
des opérateurs : Mme Sandrine Pautot, chef de la mission.
4. Mission chargée des usagers de l’offre de soins : Mme Alexandra Fourcade, chef de la mission.
5. Mission chargée de l’administration générale : M. Jean-Marc Wydryck, chef de la mission, Mme Laurence
Cluzel et M. Robert Touret, adjoints au chef de la mission. »
Art. 2. − L’article 4 du même arrêté est ainsi rédigé :
« Art. 4. − A la sous-direction du pilotage de la performance des acteurs de l’offre de soins, délégation est
donnée aux agents ci-après désignés à l’effet de signer, au nom de la ministre de la santé et des sports, tous les
actes relevant de leurs attributions, à l’exclusion des décrets :
1. M. Emmanuel Luigi, adjoint au sous-directeur.
2. Bureau “efficience des établissements de santé publics et privés” : Mme Elisa Yavchitz, chef de bureau.
3. Bureau “qualité et sécurité des soins” : Mme Valérie Salomon, chef de bureau.
4. Bureau “coopération et contractualisations” : Mme Dominique Renard, chef de bureau.
5. Bureau “innovation et recherche clinique” : Mme Marie Lang, adjointe au chef de bureau.
6. Mission “systèmes d’information des offreurs de soins” : Mme Laetitia Messner, chef de la mission. »
Art. 3. − L’article 5 du même arrêté est ainsi modifié :
Au 1, les mots : « M. Laurent Gravelaine, adjoint » sont remplacés par les mots : « Mme Martine Laborde-
Chiocchia, adjointe » ;
Au 5, les mots : « Mme Christelle Morilhat, adjointe » sont remplacés par les mots : « Mme Martine
Vassaux, adjointe » ;
Le 6 est complété comme suit : « Mme Marie-Odile Morigault-Thevenon, adjointe » ;
Au 8, les mots : « Mme Martine Laborde-Chiocchia, chef de mission » sont remplacés par les mots :
« Mme Virginie Sénè-Rouquier, chef de mission ».
Art. 4. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
A. PODEUR
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
NOR : BCRB1024046D
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat,
Vu l’article 12-II de la loi no 2001-692 du 1er août 2001 portant loi organique relative aux lois de finances ;
Vu la loi de finances et les textes portant ouverture et annulation de crédits pour 2010,
Décrète :
Art. 1er. − Sont annulés, pour 2010, des crédits d’un montant de 44 870 000 € en autorisations
d’engagement et de 39 780 000 € en crédits de paiement applicables au programme du budget général
mentionné dans le tableau 1 annexé au présent décret.
Art. 2. − Sont ouverts, pour 2010, des crédits d’un montant de 44 870 000 € en autorisations d’engagement
et de 39 780 000 € en crédits de paiement applicables aux programmes du budget général mentionnés dans le
tableau 2 annexé au présent décret.
Art. 3. − Le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat est chargé de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 22 octobre 2010.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
Le ministre du budget, des comptes publics
et de la réforme de l’Etat,
FRANÇOIS BAROIN
ANNEXE
Dont titre 2.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 19 août 2010 modifiant l’arrêté du 10 août 2001 relatif à l’interdiction d’importation
de certains tissus de ruminants à risques au regard des encéphalopathies spongiformes
subaiguës transmissibles destinés à l’alimentation humaine
NOR : AGRG1006968A
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 58
le statut de marchandises communautaires, outre le respect des conditions sanitaires fixées par le règlement
(CE) no 999/2001 modifié et par l’arrêté du 11 mars 1996 susvisés, les mentions suivantes sont portées selon le
cas sur le document commercial d’accompagnement ou sur le certificat de salubrité :
Le produit ci-dessus désigné ne contient pas et n’a pas été préparé à partir :
– de tout ou partie du crâne, y compris les yeux, mais à l’exclusion de l’encéphale, d’ovins âgés de plus
d’un mois et de moins de six mois ;
– de tout ou partie du crâne, y compris les yeux, mais à l’exclusion de l’encéphale, de caprins âgés de plus
de trois mois et de moins de six mois ;
– d’amygdales d’ovins âgés de plus d’un mois ;
– d’amygdales de caprins âgés de plus de trois mois ;
– de tout ou partie du crâne, y compris l’encéphale et les yeux, d’ovins et de caprins âgés de six mois et
plus ;
– de graisses animales fondues préparées à partir de tissus adipeux de ruminants âgés de plus de douze mois
collectés après la fente de la colonne vertébrale, en l’absence de réalisation du retrait de la moelle épinière
préalablement à la fente longitudinale de la carcasse ;
– de moelle épinière d’ovins et de caprins d’un poids net carcasse supérieur à treize kilogrammes. »
3. L’article 5 est remplacé par :
« Art. 5. − Pour les produits visés en annexe II, importés sur le territoire français en provenance d’un pays
tiers, à l’exclusion de la Suisse et du Liechtenstein, et lorsqu’ils n’ont pas été obtenus à partir de matériels de
bovins, d’ovins et de caprins nés, élevés et abattus dans les pays ou régions visés au point A (pays ou régions
à risque d’ESB négligeable) de l’annexe de la décision (CE) no 2007/453 de la Commission du 29 juin 2007
susvisée, sans préjudice des conditions sanitaires fixées par l’arrêté du 25 novembre 2003 susvisé, le certificat
sanitaire ou de salubrité est complété par la déclaration telle que prévue à l’annexe IX, chapitre C, sections C
et D, du règlement (CE) no 999/2001 modifié susvisé à laquelle il sera ajouté les mentions suivantes selon le
cas :
Le produit d’origine animale ne contient ni n’est issu :
– de tout ou partie du crâne, y compris les yeux, mais à l’exclusion de l’encéphale, d’ovins âgés de plus
d’un mois et de moins de six mois ;
– de tout ou partie du crâne, y compris les yeux, mais à l’exclusion de l’encéphale, de caprins âgés de plus
de trois mois et de moins de six mois ;
– d’amygdales d’ovins âgés de plus d’un mois ;
– d’amygdales de caprins âgés de plus de trois mois ;
– de tout ou partie du crâne, y compris l’encéphale et les yeux, d’ovins et de caprins âgés de six mois et
plus ;
– de graisses animales fondues préparées à partir de tissus adipeux de ruminants âgés de plus de douze mois
collectés après la fente de la colonne vertébrale, en l’absence de réalisation du retrait de la moelle épinière
préalablement à la fente longitudinale de la carcasse ;
– de moelle épinière d’ovins et de caprins d’un poids net carcasse supérieur à treize kilogrammes. »
Art. 2. − La directrice générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes au
ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, le directeur général des douanes et droits indirects au
ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat, la directrice générale de l’alimentation au
ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche et les préfets sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 19 août 2010.
Le ministre de l’alimentation,
de l’agriculture et de la pêche,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale
de l’alimentation,
P. BRIAND
Le ministre du budget, des comptes publics
et de la réforme de l’Etat,
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des douanes et droits indirects :
Le chef de service,
adjoint au directeur général,
F. BONNET
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 58
Le secrétaire d’Etat
chargé du commerce, de l’artisanat,
des petites et moyennes entreprises,
du tourisme, des services et de la consommation,
Pour le secrétaire d’Etat et par délégation :
La directrice générale de la concurrence,
de la consommation
et de la répression des fraudes,
N. HOMOBONO
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêtent :
Art. 1er. − Au titre de la campagne 2010, le montant unitaire de la prime nationale supplémentaire à la
vache allaitante (PNSVA), visée à l’article D. 615-44-4 du code rural et de la pêche maritime, est fixé, dans la
limite des animaux primés au titre de l’article 111, paragraphes 1 à 4, du règlement (CE) no 73/2009 susvisé,
à:
50 euros pour chacune des quarante premières vaches ;
25,85 euros pour chacune des vaches suivantes.
Art. 2. − Le directeur du budget au ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat et
le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires au ministère de l’alimentation, de
l’agriculture et de la pêche sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 12 octobre 2010.
Le ministre de l’alimentation,
de l’agriculture et de la pêche,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général des politiques
agricole, agroalimentaire
et des territoires,
J.-M. BOURNIGAL
Le ministre du budget, des comptes publics
et de la réforme de l’Etat,
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur du budget :
Le sous-directeur,
A. PHÉLEP
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
les montants de l’aide aux ovins pour la campagne 2010 sont les suivants :
– le montant de l’aide de base est fixé à 20,58 € ;
– le montant de la majoration est fixé à 3 €.
Art. 2. − Sur la base des animaux à primer au titre de l’aide aux caprins et de ceux éligibles à la
majoration, les montants de l’aide aux caprins pour la campagne 2010 sont les suivants :
– le montant de l’aide de base est fixé à 8,93 € ;
– le montant de la majoration est fixé à 3 €.
Art. 3. − Le directeur du budget au ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’Etat et
le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires au ministère de l’alimentation, de
l’agriculture et de la pêche sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 12 octobre 2010.
Le ministre de l’alimentation,
de l’agriculture et de la pêche,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires,
J.-M. BOURNIGAL
Le ministre du budget, des comptes publics
et de la réforme de l’Etat,
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur du budget :
Le sous-directeur,
A. PHÉLEP
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrête :
Art. 1er. − L’article suivant est ajouté après l’article 9-5 de l’arrêté du 24 novembre 2005 susvisé :
« Art. 9-6. − Tout détenteur-éleveur de porcins transmet au gestionnaire de la base de données nationale
d’identification des porcins une déclaration d’activité, conformément au chapitre 7 de la partie 8 de l’annexe du
présent arrêté.
La déclaration d’activité est transmise au gestionnaire de la base de données nationale d’identification des
porcins :
– avant le 30 novembre 2010, ou dans les quinze jours suivant la réception du formulaire de déclaration
d’activité, pour les détenteurs-éleveurs de porcins en activité ;
– dès lors que l’établissement de l’élevage, en cas de nouvelle installation, a informé le détenteur-éleveur du
ou des indicatifs de marquage attribués pour chacun de ses sites d’élevage ;
– dès lors que l’une des informations figurant dans le formulaire de déclaration d’activité est modifiée, dans
un délai de soixante jours.
La déclaration d’activité est réalisée au moyen d’un formulaire disponible auprès du gestionnaire de la base
de données nationale d’identification des porcins et transmis à celui-ci une fois complété.
Chaque détenteur de porcins est responsable des données contenues dans la déclaration d’activité concernant
son ou ses sites d’élevage porcin.
Toute déclaration d’activité incomplète est non recevable par le gestionnaire de la base de données nationale
d’identification des porcins qui en informe l’éleveur concerné afin que les corrections nécessaires soient
apportées. »
Art. 2. − La directrice générale de l’alimentation au ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la
pêche et les préfets sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 20 octobre 2010.
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale
de l’alimentation,
P. BRIAND
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 58
TEXTES GÉNÉRAUX
Arrêté du 20 octobre 2010 modifiant l’arrêté du 17 juillet 2009 fixant les modalités
de gestion et de fonctionnement de la base de données nationale d’identification des porcins
NOR : AGRG1026992A
Arrête :
Art. 1er. − L’article 6 de l’arrêté du 17 juillet 2009 fixant les modalités de gestion et de fonctionnement de
la base de données nationale d’identification des porcins est complété comme suit : après les mots :
« mouvements des porcins » sont ajoutés les mots : « ainsi que celles relatives à la limitation de mouvements ».
Art. 2. − Il est ajouté au point 1-C de l’annexe de l’arrêté du 17 juillet 2009 fixant les modalités de gestion
et de fonctionnement de la base de données nationale d’identification des porcins l’alinéa suivant :
« – limitation de mouvements ».
Art. 3. − Il est ajouté un point 1-E.5 à l’annexe de l’arrêté du 17 juillet 2009 fixant les modalités de gestion
et de fonctionnement de la base de données nationale d’identification des porcins, rédigé comme suit :
« 1-E.5 Informations concernant le lieu de détention des animaux :
– coordonnées géographiques ;
– type d’élevage ;
– type de production ;
– mode d’élevage ;
– nombre de places.
Le gestionnaire de la base de données nationale d’identification des porcins fournit les informations
mentionnées au point 1-E.5. au ministère en charge de l’agriculture ainsi qu’aux directions départementales en
charge de la protection des populations. »
Art. 4. − La directrice générale de l’alimentation au ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la
pêche et les préfets sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 20 octobre 2010.
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale
de l’alimentation,
P. BRIAND
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 58
MESURES NOMINATIVES
Par décret en date du 22 octobre 2010, M. Xavier Trautmann est nommé en qualité de représentant de l’Etat
au conseil d’administration de la société LFB-Biomédicaments.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 58
MESURES NOMINATIVES
Par décret du Président de la République en date du 22 octobre 2010, M. Froissart (Patrice), ingénieur en
chef des mines, est radié du corps des ingénieurs des mines.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 58
MESURES NOMINATIVES
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 58
MESURES NOMINATIVES
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 58
Décide :
Art. 1 . − M. Dominique Wolton est nommé en qualité d’administrateur de la société nationale de
er
programme France Télévisions, au titre des personnalités indépendantes, pour une durée de cinq ans à compter
du 5 septembre 2010.
Art. 2. − La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 12 octobre 2010.
Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel :
Le président,
M. BOYON
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 58
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2010-2011
ORDRE DU JOUR
NOR : INPX1002903X
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 58
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2010-2011
NOR : INPX1002891X
Convocation
La conférence, constituée conformément à l’article 47 du règlement, est convoquée pour le mardi
26 octobre 2010, à 10 heures, dans les salons de la présidence.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 58
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2010-2011
COMMISSIONS
NOR : INPX1002901X
2. Réunions
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 58
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 58
Mission d’information commune sur les droits de l’individu dans la révolution numérique, à 16 h 15 (salle
no 6242, affaires économiques) :
– audition, ouverte à la presse, de Me Winston Maxwell, avocat à la cour d’appel de Paris.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 58
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2010-2011
NOR : INPX1002902X
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 58
Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2010-2011
DOCUMENTS ET PUBLICATIONS
NOR : INPX1002909X
Documents parlementaires
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 58
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2010-2011
ORDRE DU JOUR
NOR : INPX1002899X
Délais limites
Débat préalable au Conseil européen des 28 et 29 octobre 2010.
Délai limite pour les inscriptions de parole dans le débat : lundi 25 octobre 2010, à 17 heures.
Proposition de loi relative au prix du livre numérique (no 51, 2010-2011).
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : lundi 25 octobre 2010, à 17 heures.
Délai limite pour le dépôt des amendements : lundi 25 octobre 2010, à 11 heures.
Proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale, relative à la représentation équilibrée des femmes et
des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle (texte de la
commission, no 39, 2010-2011) et proposition de loi relative aux règles de cumul et d’incompatibilité des
mandats sociaux dans les sociétés anonymes et à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au
sein des conseils d’administration et de surveillance, présentée par Mmes Nicole BRICQ, Michèle ANDRÉ et
M. Richard YUNG et les membres du groupe socialiste, apparentés et rattachés (no 291, 2009-2010).
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : mardi 26 octobre 2010, à
17 heures.
Proposition de loi organique visant à interdire le cumul du mandat de parlementaire avec l’exercice d’une
fonction exécutive locale (no 697, 2009-2010).
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : mercredi 27 octobre 2010, à
17 heures.
Proposition de loi relative aux œuvres visuelles orphelines et modifiant le code de la propriété intellectuelle
(no 441, 2009-2010).
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : mercredi 27 octobre 2010, à
17 heures.
Délai limite pour le dépôt des amendements : mercredi 27 octobre 2010, à 11 heures.
Proposition de résolution relative au développement du fret ferroviaire, présentée en application de
l’article 34-1 de la Constitution (no 612, 2009-2010).
Délai limite pour les inscriptions de parole dans le débat : mercredi 27 octobre 2010, à 17 heures.
Proposition de loi visant à garantir l’indépendance du Président de la République et des membres du
Gouvernement vis-à-vis du pouvoir économique (no 603, 2009-2010).
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : mercredi 27 octobre 2010, à
17 heures.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 58
Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2010-2011
NOR : INPX1002898X
Convocation
La conférence des présidents du Sénat se réunira le lundi 25 octobre 2010, à 18 h 15, et le
mercredi 27 octobre 2010, à 19 heures (salle Clemenceau).
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 58
Informations parlementaires
COMMISSIONS MIXTES PARITAIRES
RÉUNIONS
NOR : INPX1002907X
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 58
Informations parlementaires
COMMISSIONS MIXTES PARITAIRES
COMPOSITION
NOR : INPX1002908X
Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du
projet de loi portant réforme des retraites :
A la suite des nominations effectuées par l’Assemblée nationale le 22 octobre 2010 et par le Sénat dans sa
séance du même jour, cette commission est ainsi composée :
Députés
Titulaires. – M. Pierre Méhaignerie, M. Denis Jacquat, M. Emile Blessig, M. Guy Lefrand, Mme Marisol
Touraine, M. Alain Vidalies, M. Pascal Terrasse.
Suppléants. – Mme Edwige Antier, M. Arnaud Robinet, M. Michel Heinrich, Mme Catherine Coutelle,
M. Régis Juanico, M. Jean-Luc Préel, M. Roland Muzeau.
Sénateurs
Titulaires. – Mme Muguette Dini, M. Dominique Leclerc, M. Alain Vasselle, Mme Isabelle Debré, M. Jean-
Pierre Godefroy, Mme Christiane Demontès, M. Guy Fischer.
Suppléants. – Mme Annie David, M. Gérard Dériot, M. Alain Gournac, M. Jean-Jacques Jégou, M. Jacky
Le Menn, M. Alain Milon, M. Yves Daudigny.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 58
Avis et communications
PREMIER MINISTRE
Est susceptible d’être vacant un emploi de sous-directeur du séjour et du travail à l’administration centrale
du ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire.
Au sein de la direction de l’immigration, la sous-direction du séjour et du travail élabore les textes relatifs
aux conditions de séjour et de travail des ressortissants étrangers sur le territoire national, et veille à leur
application. Elle anime, pour les domaines de sa compétence, le réseau des préfectures et est en relation étroite
avec le ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, le ministère du travail, de la
solidarité et de la fonction publique et le secrétariat général pour les affaires européennes. Elle participe, dans
les matières relevant de sa compétence, à la négociation d’accords internationaux bilatéraux et européens.
Implantée à Paris, elle comprend le bureau de l’immigration professionnelle, le bureau de l’immigration
familiale ainsi que le bureau du droit communautaire et des régimes particuliers.
Le profil du candidat recherché : expérience souhaitée dans les domaines concernés, qualités managériales,
disponibilité.
Conformément aux dispositions du décret no 55-1226 du 19 septembre 1955 modifié relatif aux conditions de
nomination et d’avancement dans les emplois de chef de service, de directeur adjoint et de sous-directeur des
administrations centrales de l’Etat, les candidatures accompagnées d’un curriculum-vitae, doivent être
transmises, par la voie hiérarchique, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du
présent avis au Journal officiel de la République française, au ministère de l’immigration, de l’intégration, de
l’identité nationale et du développement solidaire, secrétaire général, 101, rue de Grenelle, 75007 Paris.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 58
Avis et communications
Avis relatif à un concours pour le recrutement des praticiens conseils chargés du service du
contrôle médical du régime général de sécurité sociale et du régime social des indépendants,
au titre de l’année 2011
NOR : SASS1026987V
Par une décision du directeur général de la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés
en date du 15 octobre 2010, prise après accord du directeur général de la caisse nationale du régime social des
indépendants et conformément à l’article 1er de l’arrêté du 19 juillet 2007 fixant les conditions de recrutement
des praticiens conseils chargés du service du contrôle médical du régime général de la sécurité sociale et du
régime social des indépendants, un concours de recrutement des praticiens conseils est organisé au titre de
l’année 2011 pour les sections médecine.
La date d’ouverture des épreuves est fixée au 1er février 2011.
Le nombre de postes mis au concours est fixé ainsi :
Section médecine 54 8 62
Section médecine 16 2 18
Pour se présenter aux concours, les candidats devront à la date de clôture d’inscription remplir les conditions
fixées aux articles L. 4111-1 à L. 4111-4 du code de la santé publique et notamment être titulaires de l’un des
titres visés à l’article L. 4131-1 du code de la santé pubique.
Les candidats peuvent télécharger le dossier d’inscription mis en ligne sur le site :
http://www.ameli.fr/ Connaître l’Assurance Maladie Concours de recrutement des praticiens-conseils
Une fois constitués, ces dossiers devront être déposés (cachet de la poste faisant foi), avant le
8 décembre 2010, date limite de clôture des inscriptions, auprès du médecin conseil régional du lieu de
résidence des candidats qui les transmettra à la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés.
Il est à noter, que les documents exigés devront être établis en français ou, lorsqu’ils sont rédigés en langue
étrangère, traduits par un traducteur assermenté.
Pour tout renseignement complémentaire, les candidats doivent s’adresser au médecin conseil régional du
service médical du régime général de la sécurité sociale du lieu de leur résidence (coordonnées fournies dans le
dossier d’inscription).
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 58
Avis et communications
AVIS DIVERS
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 58
Au premier semestre 2010, le groupe EDF a connu un chiffre d’affaires et un EBITDA en légère
progression, malgré le contexte économique global. Le résultat d’exploitation et le résultat net ont pour leur
part été fortement affectés par le provisionnement des risques liés aux activités aux Etats-Unis. Au
Royaume-Uni, l’activité et les résultats ont connu une baisse mesurée.
L’année 2009 avait été caractérisée par des opérations de croissance externe majeures pour le développement
international du groupe EDF : acquisition de British Energy au Royaume-Uni et de SPE en Belgique, ainsi que
de 49,9 % des activités nucléaires existantes de Constellation aux Etats-Unis.
L’ampleur de ces opérations a engendré une forte augmentation de la dette financière nette du groupe, qui
passait ainsi de 24,5 milliards d’euros à fin 2008 à 42,5 à fin 2009 et 44,1 au 30 juin 2010.
En conséquence, le groupe EDF, afin notamment d’améliorer ses ratios d’endettement, a annoncé début 2009
un plan de cession d’actifs d’au moins 5 milliards d’euros.
La vente des réseaux de distribution d’électricité au Royaume-Uni a été identifiée par le groupe comme une
opération qui ne compromet pas ses ambitions stratégiques dans ce pays, compte tenu de la déconnexion qui y
existe entre les activités d’une part de production et de commercialisation et d’autre part de distribution.
IV. – Le processus de cession a été lancé à l’automne 2009. Une quarantaine d’investisseurs potentiellement
intéressés ont été approchés comprenant tant des groupes industriels que des investisseurs financiers. Vingt
investisseurs ont initialement manifesté leur intérêt et ont reçu un mémorandum d’information. Des
investisseurs se sont regroupés en consortium pour élaborer leur offre.
En mars 2010, trois consortiums ont présenté une offre indicative. A la suite des audits préalables (due
diligences) qui se sont déroulés au cours du mois de juillet 2010, deux offres fermes ont été reçues par EDF.
Le 30 juillet, EDF a annoncé qu’il entrait en négociation exclusive avec le consortium composé de trois
entités du groupe hongkongais Cheung Kong. Ce consortium a en effet déposé une offre supérieure de 10 % à
celle de l’autre candidat et demandé des garanties de moindre ampleur. Il s’est engagé au maintien de l’emploi
sur douze mois et à la pérennité du système de pension des employés. Les deux parties se sont par ailleurs
entendues sur un partenariat portant sur des thèmes d’intérêt commun, comme les réseaux intelligents (smart
grids).
Le conseil d’administration d’EDF a approuvé le 7 septembre 2010 le principe de la cession des réseaux
britanniques au groupe Cheung Kong pour un prix de 3,2 milliards de livres sterling. Le contrat de cession
(« Sale and Purchase Agreement ») a été signé, sous conditions suspensives, le 10 septembre 2010.
La Commission européenne a décidé le 7 octobre 2010 de ne pas s’opposer à l’opération et l’a déclarée
compatible avec les règles du marché intérieur.
V. – L’acheteur est la société Eclipse First Network Limited, constituée pour procéder à l’acquisition par
deux sociétés du groupe Cheung Kong, contrôlé par M. Li Ka Shing, et une fondation personnelle de celui-ci :
– Cheung Kong Infrastructure Holdings Limited (CKI), principale société cotée d’infrastructures à Hong
Kong avec une capitalisation boursière de 10 milliards de dollars, est présent dans les activités
d’infrastructures dans de nombreux pays, en particulier la Chine, l’Australie et le Royaume-Uni ;
– Hongkong Electric Holdings Limited (HEH) est une société de services de Hong Kong à la capitalisation
boursière de 13 milliards de dollars dont l’activité consiste principalement dans la production et la vente
d’électricité à Hong Kong ;
– Li Ka Shing Foundation Limited vise des objectifs caritatifs et a opéré des investissements stratégiques à
Hong Kong et outre-mer.
Le groupe Cheung Kong est le plus important conglomérat de Hong Kong, présent dans de nombreux
secteurs comme l’énergie, les infrastructures, l’immobilier et les télécommunications (Hutchinson Whampoa).
Le groupe est reconnu pour sa capacité d’investissement à long terme et est déjà présent au Royaume-Uni en
particulier à travers Northern Gas Networks, un des huit réseaux de distribution de gaz, et Cambridge Waters.
Le groupe Cheung Kong souligne que l’acquisition des réseaux britanniques d’EDF entre dans sa stratégie
d’investissement. Il entend conforter la position de leader de leur secteur de ces réseaux, spécialement en
termes d’efficacité, de sécurité et de service des consommateurs.
VI. – Conformément à la loi, la commission a disposé du rapport d’évaluation des actifs cédés établi par un
expert indépendant désigné selon les dispositions du décret du 24 octobre 1986 susvisé. Ce rapport, établi et
communiqué à la commission en août 2010, a été complété et mis à jour en octobre 2010.
L’expert a recouru à trois méthodes d’évaluation dans le cadre d’une approche par la somme des parties,
valorisant séparément les activités régulées et celles non régulées :
– l’actualisation des flux de trésorerie est la méthode de référence. L’expert a construit pour les activités
régulées des plans d’affaires sur la période 2011-2020 à partir des prévisions des trois sociétés concernées.
La valeur terminale a été calculée sur la base d’un multiple de la base d’actifs régulés (BAR) de 1,05. Les
activités non régulées ont été évaluées à partir des flux résultant de chacun des contrats. Les taux
d’actualisation pour chacun des deux secteurs ont été, selon l’usage, déterminés d’après le modèle
d’équilibre des actifs financiers ;
– les multiples boursiers de sociétés comparables ont été utilisés pour la valorisation des activités régulées.
L’expert a retenu un échantillon de cinq sociétés britanniques d’infrastructures cotées (National Grid,
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 58
United Utilities, Severn Trent, Pennon, Northumbrian Water Group), excluant les autres comparables
européens en raison des fortes spécificités des régulations nationales. Le multiple étudié est valeur
d’entreprise/BAR pour 2010 ;
– les multiples boursiers implicites à des transactions comparables ont été également utilisés pour la
valorisation des actifs régulés. L’expert a retenu cinq transactions sur des réseaux régulés de transport
d’électricité et de gaz réalisées au Royaume-Uni depuis 2003. Le multiple étudié est valeur
d’entreprise/BAR.
L’expert a également pris en considération les évaluations des analystes financiers qui suivent le groupe EDF
pour les activités régulées.
Sur ces bases, l’expert présente des fourchettes d’évaluation selon les différentes méthodes qui sont
convergentes.
VII. – Conformément à l’article 20, dernier alinéa, de la loi du 6 août 1986, la commission est appelée à
fixer la valeur des actifs cédés. Le quatrième alinéa dudit article précise que les « évaluations sont conduites
selon les méthodes objectives couramment pratiquées en matière de cession totale ou partielle d’actifs de
sociétés, en tenant compte, selon une pondération appropriée à chaque cas, de la valeur boursière des titres, de
la valeur des actifs, des bénéfices réalisés, de l’existence des filiales et des perspectives d’avenir ».
La commission a considéré que la méthode de l’actualisation des flux rend bien compte de la valeur d’actifs
qui sont pour l’essentiel régulés et qui permettent une bonne prévision sur les prochaines années de ces flux, à
la lumière de l’expérience des périodes de régulation antérieures, tandis que l’horizon plus lointain peut être
approché par un multiple de la BAR. Les méthodes analogiques, multiples de transactions comparables et
multiples de sociétés cotées (assortis dans ce cas d’une prime de contrôle), donnent des résultats convergents.
La qualité des actifs cédés, en particulier eu égard à la zone géographique qu’ils desservent, doit être prise en
compte.
Sur ces bases, la commission estime que la valeur des sociétés cédées (valeur des fonds propres) ne saurait
être inférieure à 2,7 milliards de livres sterling (soit environ 3 milliards d’euros). Le prix proposé par le groupe
Cheung Kong respecte cette valeur.
La commission constate que le choix de l’acquéreur a été effectué par EDF selon une procédure objective et
qui, grâce à la concurrence maintenue entre les candidats, lui a permis d’obtenir un prix valorisant de façon
satisfaisante les actifs cédés. La cession contribuera au financement de la stratégie de développement du groupe
EDF. Elle va permettre un désendettement net du groupe d’environ 6,8 milliards d’euros, ce qui constitue un
apport très significatif aux objectifs financiers du groupe. EDF va enregistrer comptablement une plus-value de
cession et son investissement dans les actifs cédés se sera globalement traduit par une forte rentabilité.
Compte tenu de la nature des actifs cédés et de l’accord de partenariat entre les groupes EDF et Cheung
Kong, cette cession ne paraît pas susceptible de compromettre les intérêts stratégiques d’EDF au Royaume-Uni.
VIII. – Pour ces motifs, et au vu de l’ensemble des éléments qui lui ont été transmis, LA COMMISSION
EMET UN AVIS FAVORABLE au projet de décret dont le texte est annexé au présent avis et visant à
autoriser le transfert au secteur privé des réseaux de distribution britanniques d’Electricité de France.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 58
Avis et communications
AVIS DIVERS
Le présent avis est pris en complément de l’additif temporaire au règlement du jeu Amigo pour l’opération
dénommée « Ajout d’un rang de gain - octobre 2010 » fait le 11 octobre 2010 avec publication au Journal
officiel de la République française du 14 octobre 2010.
Le présent avis a pour objet de prolonger la durée de l’opération « Ajout d’un rang de gain - octobre 2010 »
jusqu’au dimanche 31 octobre 2010 inclus.
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 58
Avis et communications
AVIS DIVERS
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 58
Avis et communications
AVIS DIVERS
. .
24 octobre 2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 58
ANNONCES
LES ANNONCES SONT REÇUES À L’OFFICE SPÉCIAL DE PUBLICITÉ
Département SPJO
56, boulevard Mission-Marchand, 92411 COURBEVOIE CEDEX
Tél. : 01-49-04-01-71 ou 72 − Télécopie : 01-43-33-32-26
(L’Administration et les fermiers déclinent toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)
. .