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République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de

l’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université des


Sciences et de la Technologie Houari Boumediene

Faculté d’Electronique et d’Informatique

Domaine Sciences et Technologie


Filière Electronique

Mémoire de Licence
Electronique

Thème

Etude et réalisation d’un système d’éclairage automatique

Présenté par :

Belbachir Abdelhak
Et
Mansouri Abdelouanis

2019
Remerciements

En tout premier lieu nous aimerons adresser nos sincères


remerciements à notre promoteur qui nous a soutenus par son
aide et ses précieux conseils tout au long de la réalisation de ce
travail.

Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de


ce travail de près ou de loin et qui méritent d’y trouver leurs
noms.
Dédicaces
Je dédie ce mémoire
A mes très chers parents.
A mon binôme Abdelhak.
A toute ma famille.
A tous mes amis.

ouanis
Sommaire
Remerciements

Introduction générale (1)

Chapitre I : Généralités (2)

I. Introduction

II. Description du montage (2)

III. Le microcontrôleur (3)


1-définition (3)
2- Les différentes familles de pic (3)
3- Identification des PIC (4)
4-le chois du PIC (4)
5- Caractéristiques principale du PIC18F452 (5)
6- Brochage de PIC18F452 (6)
7- Architecteur interne du pic18f452 (7)
8- Les convertisseurs analogiques / numériques (8)

IV. Le Capteur de lumière (LDR) (9)

V. L’infrarouge (9)

1-introduction (9)
2-utilisation
3-les émetteurs et les récepteurs (10)
4-la photodiode (11)

VI. Les LED (12)

VII. CONCLUSION (12)

Chapitre I I ; Etude du fonctionnement du système (13)

I. Introduction (13)
II. Schéma électrique
III. Etude de fonctionnent de différent bloc du circuit (14)
1-alimentation (14)
2-circuit de commande (LDR) (15)
3-circuit d’émetteur (16)
4-circuit de récepteur (16)
5-circuit de PIC (18)
6-circuit de sortie (18)
IV. Conclusion (20)
Chapitre I II : réalisation

I. Introduction (21)
II. Réalisation (21)
III. Tests (21)
IV. Conclusion (23)

Conclusion générale (24)

Références bibliographiques
INTRODUCTION GENERALE

Les systèmes automatiques [1] sont préférés par rapport aux modes manuels car ils réduisent
l'utilisation d'énergie pour l’économiser. Ces systèmes automatiques jouent un rôle essentiel
pour rendre notre vie quotidienne plus confortable et facile. Parmi toutes les applications
passionnantes, l’éclairage public joue un rôle important dans notre environnement et
également un rôle critique pour fournir la lumière pour la sécurité lors des voyages durant la
nuit. Lorsque l’éclairage public reste allumer pendant toute la nuit une grande énergie sera
consommée et la durée de vie des matériels électriques tels que les lampes sera diminuée.
Surtout dans les grandes villes, c’est un facteur de consommation d’énergie important et
également la dépense énergétique la plus grande pour une ville.

Bien sûr, il y a beaucoup de facteurs qui influent sur la consommation d'énergie, mais les plus
influents sont les systèmes de commande de l’éclairage public. Alors la question qui se pose
« Quelles sont les solutions possibles pour la commande optimal de l'éclairage public? ».

Dans ce travail l’intérêt majeur est attribué à la recherche trouvée d’une solution automatisée
pour la commande de l’éclairage public, un système de contrôle d'éclairage intelligent peut
réduire les coûts d'éclairage public jusqu'à 70% [2] et augmenter la durabilité de l'équipement.
cette solution sera représenté dans un système embarquée (un système électronique et
informatique autonome spécialisé dans une tâche bien précise) est basé sur un
microcontrôleur (PIC18F452).

1
Chapitre I généralités

I. Introduction
Dans ce chapitre nous allons donner une idée générale sur notre système et analyser les
éléments de notre circuit, de façon à décrire leur principe de fonctionnement, leurs
caractéristiques électriques et le schéma synoptique de montage.

II. Description du montage


Notre circuit se compose de cinq blocs qui assurent le fonctionnent de système d’éclairages
automatique public et qui sont :

 Un Bloc d’alimentation qui permet d’approvisionner les différentes parties du circuit.


 Un microcontrôleur PIC18F452 ; un composant principal dans notre circuit qui
assure les liaisons entre les différentes blocs de circuit et qui assure le fonctionnement
du système.
 Un bloc de capteur, constitué d’un capteur d’intensité lumineuse LDR.
 Un bloc de détecteur, constitué par des photodétecteurs infrarouge émetteur (LED
infrarouge) et récepteur (photodiode).
 Un bloc de sortie, constitué par des LED.

Lumière
de soleil
LDR

Mouvement des
véhicules
Pendant la journée PIC
Capteur
infrarouge
Pendant la nuit

Figure1 L’architecture du système d’éclairage automatique.

2
Chapitre I généralités

III. Le microcontrôleur

Définition d’un microcontrôleur

Un microcontrôleur, est un composant électronique qui rassemble tous les éléments d’un
‘micro-ordinateur’ et qui se présente sous la forme d’un circuit intégré, un microcontrôleur
permet de réaliser des systèmes et montages électronique programmés. Cela veut dire que l’on
pourra avec le même montage réaliser des fonctions très différentes qui dépondront du
programme qui aura été programmé dans le microprocesseur [3]. Il se trouve dans plusieurs
appareils tel que les téléphones portables, les télévisons, machine à laver…. etc

Définition d’un PIC

Un PIC (programable interface controler) est une unité de traitement de l’information de


type microprocessus à laquelle on ajouté des périphériques internes permettant de faciliter
l’interfaçage avec le monde extérieur sans nécessiter l’ajout des composants externes. Les
PICs sont des composants dits RISC ( Reduced Instructions Set Computer), ou encore
composant a jeu d’instruction réduit.

Figure2 PIC18F452

Les différentes familles de pic

Les PIC sont subdivisés en trois grandes familles :

 La famille Base-Line, qui utilise des mots d’instruction de 12 bits.


 La famille Mid-Rang, qui utilise des mots d’instruction de 14 bits
 la famille High-End, qui utilise des mots d’instruction de 18 bits

3
Chapitre I généralités

Identification des PIC

Un PIC généralement identifié par une référence de la forme suivante : xxXXyy-zz

xx : famille du composant ; actuellement « 12, 14, 16, 18 ».


XX : type de mémoire programme.
C : EPROM
CR : PROM
F : FLASH
yy : identificateur.
zz : vitesse maximale du quartez de pilotage.

Exemple :

Pic : 18 f 452

Figure3 exemple de l'identification PIC18F452

Le choix d’un pic

Le choix d’un pic est directement lié à l’application envisagée :

 Il faut dans un premier temps déterminer le nombre d’entré/sortie nécessaire pour


l’application. Ce nombre d’entré/sortie nous donne une idée sur la famille de pic.
 Il faut ensuite déterminer si l’application nécessite un convertisseur Analogique/
Numérique (ADC).
 La rapidité d’exécution est un élément important, il faut consulter le DATA-BOOK
pour vérifier la compatibilité entre la vitesse maximale du pic choisi et la vitesse max
nécessaire au montage.
 La taille de la RAM interne pour mémoriser des données est également importante
pour l’application souhaitée.
 La longueur de programme de l’application détermine la taille de la mémoire de
programme du PIC recherché.

Afin de choisir un PIC adéquat à notre projet, nous avons pensé à l’utilisation du PIC
PIC18F452.

4
Chapitre I généralités

Caractéristiques principale du PIC18F452

Les caractéristiques principales du PIC18F452 sont résumées comme suit :


 35 lignes d'entrées/sorties, répartis comme suit :
- Un port de 7 lignes (port A)
- Un port de 8 lignes (port B)
- Un port de 8 lignes (port C)
- Un port de 8 lignes (port D)
- Un port de 4 lignes (port E)
 Alimentation sous 5 Volts
 Une mémoire de programme de type flash (32Ko (32768 Octets) mots de 16 bits)
 Une mémoire RAM utilisateur de 2048 Octets
 Une mémoire EEPROM de 256 Octets emplacements

Le tableau présente tous les caractéristiques générales de PIC18F452 :

La caractéristique Valeur

Fréquence Horloge MHz 40 MHz


Mémoire programme FLASH 32K
Mémoire données (RAM) 16384
Mémoire EEPROM 256
Interruptions 18
Ports parallèles (Nombre des lignes) A(7), B(8) C(8), D(8), E(4)
Timers 4
CAN 10-bit 8 input chanel
Instructions 75 instructions
Vitesse du CPU (MIPS) 12
Périphériques de communication 1-A/E/USART, 1-MSSP (SPI/I2C)
numérique
Capture / Comparateur / Périphériques 2
PWM
Comparateurs 2
USB (canaux, vitesse, respect) 1, Full Speed, USB 2.0
Plage de tension de fonctionnement de 2 à 5,5
(V)
Température © -40 à 85

Tableau.1 : les caractéristiques générales de PIC18F4550

5
Chapitre I généralités

Brochage de PIC18F452

Figure4 brochages du pic 18f452

On peut distinguer sur ce schéma :


- L’alimentation : VDD (+5V) et Vss (0V)
- Les bornes du quartz (oscillateur a quartz) : OSC1 et OSC2
- L’entrée RESET (MCLR : Master CLeaR)
- Les différents ports d'Entrées/Sorties : RAx, RBx, RCx, RDx, Rex

Architecteur interne du pic18f452

La figure 5 présente l'architecture interne du circuit. Il est constitué des éléments suivants :

- Quatre ports d’entrées/sorties


- Une unité arithmétique et logique (ALU)
- Quatre compteurs (Timers) Timer0, Timer1, Timer2, Timer3
- Un compteur de programme (program conter)
- Une mémoire RAM, 2048 octets
- Une mémoire EEPROM de 256 octets de données
- Un registre contenant le code de l'instruction à exécuter (IR)
- Convertisseur analogique numérique 13 canaux 10bit

6
Chapitre I généralités

Figure5 : architecture du pic18f452

7
Chapitre I généralités

Les convertisseurs analogiques / numériques

Pour utiliser un convertisseur analogique / numérique, il existe trois registres internes


nommés ADCON0, ADCON1 et ADCON2, qui permettront de configurer et de sélectionner
les différentes entrées analogiques (ADC pour Analog to DIgItal Converter) du PIC utilisé.
Le paramétrage de ces trois registres conduit à choisir la façon dont se comporteront le ou les
convertisseurs utilisés. Les entrées du PIC en relation avec le convertisseur analogique/ digital
interne sont les broches AN0 à AN12. Les entrées analogiques (RA0 à RA5) transitent via le
PORT A du PIC, les entrées AN5 à AN7 font partie du PORT E et les entrées AN8 à AN12
font partie du port B.

Figure6 : Schéma synoptique de convertisseur A/N

8
Chapitre I généralités

IV. Le Capteur de lumière (LDR)


Une photorésistance est un composant électronique dont la résistivité varie en fonction de la
quantité de lumière incidente. On peut également la nommer résistance photo-dépendante
(light-dependent resistor (LDR)) ou cellule photoconductrice.
La principale utilisation de la photorésistance est la mesure de l’intensité lumineuse (appareil
photo, système de détection, de contage et d’alarme...). Dans notre projet on a utilisé la
photorésistance pour la détection de temps de jour et le temps de la nuit parce que quand la
lumière de soleil tombe sur sa surface la résistance de LDR va se diminuer, c’est le temps de
jour. Et quand le capteur détecte l’obscurité la résistance va se augmenter, c’est le temps de la
nuit. La photorésistance est très utile surtout dans les circuits de détection de
lumière/obscurité car elle nous aide à allumer/éteindre l’éclairage public automatiquement.

Figure7 LDR

V. L’infrarouge

Introduction

L’infrarouge est une onde électromagnétique dont la longueur d’onde varie entre 780nm et
1 000 000nm donc de fréquence inférieure à celle du rouge d’où le nom infrarouge.

9
Chapitre I généralités

Les rayonnements infrarouges ne sont pas de domaine des ondes que nous pouvons capter
avec une antenne, ni du domaine de la lumière visible . on peut distinguer deux types
d’infrarouge :

 Infrarouge actif : un infrarouge actif émet un faisceau infrarouge et les objets sont
éclairés par proche IR, puis la réflexion de cette lumière est captée au moyen d’une
caméra sensible à cette partie du spectre.
 Infrarouge passif : un infrarouge passif n’émet pas un faisceau mais passivement il
reçoit les rayonnements infrarouges.

Utilisations

Les signaux infrarouges peuvent être rencontrés dans divers domaines l’électronique évoluée
et appliquée.

Les signaux infrarouges sont utilisés dans le domaine de la commande et plus précisément les
télécommandes ainsi que dans la communication entre périphériques. Et dans les domaines
militaires dans la détection de missiles air-air ou antiaérien par détection de la chaleur du
réacteur de l’avion pour guider le missile.

Ils sont aussi utilisées dans le domaine de surveillance par cameras infrarouge. Les objets
peuvent être visualisés par détection de leurs chaleurs, les objets les plus chauds sont les plus
visibles. Nous avons également pleins d’autre utilisations comme les chauffages
domestiques ou industriels, ainsi que les analyses spectrochimiques, dans le domaine médical
comme des détecteurs de tumeurs, le décodage des codes-barres …etc.

Dans notre projet le signal infrarouge est utilisé comme une barrière pour la détection d’un
corps qui la traverse.

LES EMETTEURS ET LES RECEPTEURS

Les émetteurs et récepteurs sont des dispositifs qui aident à transmettre des signaux par la
voie aérienne ou bien coaxiale envoyés par l’émetteur et détectés par le récepteur. Mais ça
diffère d’un domaine à l’autre.

Figure8 les photodétecteurs infrarouge

10
Chapitre I généralités

L’émetteur
Le principe des photoémetteur se base sur la technologie des composants semi-conducteurs
transformant directement le courant électrique en lumière.

Dans ce projet on utilise la diode électroluminescente à infrarouge comme un photoémetteur.

Le récepteur
Le principe de fonctionnement d’un photorécepteur se base sur la technologie des
composants semi-conducteurs transformant directement le signal lumineux reçu en courant
électrique.

Dans ce projet, on utilise une photodiode comme un photorécepteur.

La photodiode
Comme beaucoup de diodes en électronique elle est constituée d’une jonction PN. Cette
configuration de base fut améliorée par l’introduction d’une zone intrinsèque (I) pour
constituer la photodiode PIN.

En absence de polarisation (appelé mode photovoltaïque) elle génère une tension. En


polarisation inverse par une alimentation externe (mode photoampérique), elle génère un
courant. On repère 3 régions distinctes :

- Une zone de charge d’espace (ZCE) appelée couramment zone de déplétion et de


diffusion.
- Une région neutre de type N.
- Une région neutre de type P.

Quand un semi-conducteur est exposé à un flux lumineux, les photons sont absorbés à
condition que l’énergie du photon Eph=Hv soit supérieure à la largeur de la bande interdite
(Eg). Ceci correspond à l’énergie nécessaire que doit absorber l’électron afin qu’il puisse
quitter la bande de valence vers la bande de conduction, le rendant ainsi mobile et capable de
générer un courant électrique. L’existence de la bande interdite entraîne l’existence d’un seuil
d’absorption tel que Hv0=Eg.

Lorsque les photons pénètrent dans le semi-conducteur munis d’une énergie suffisante, ils
peuvent créer des photoporteurs (électron,trou) en excès dans le matériau. On observe alors
une augmentation du courant. Deux mécanismes interviennent simultanément :

- Il y a création de porteurs minoritaires, c'est-à-dire des électrons dans la région P et


des trous dans la région N. Ceux-ci sont susceptibles d’atteindre la ZCE par diffusion
et d’être ensuite propulsés vers des zones où ils sont majoritaires. En effet, une fois
dans la ZCE, la polarisation étant inverse, on favorise le passage des minoritaires vers
leur zone de prédilection. Ces porteurs contribuent ainsi à créer le courant de
diffusion.

11
Chapitre I généralités

- Il y a génération de pair électron trou dans la ZCE, qui se dissocient sous l’action du
champ électrique ; l’électron rejoignant la zone N, le trou la zone P. Ce courant
s’appelle le courant de transit ou photocourant de génération.

Ces deux contributions s’ajoutent pour créer le photocourant I ph qui s’additionne au courant
inverse de la jonction. L’expression du courant traversant la jonction est alors :

Id=Is(exp(Eg/nUt)-1)-Iph

VI. Les LED


Les diodes électroluminescentes sont des diodes qui produisent de la lumière lorsqu’elles sont
parcourues un courant de l’anode vers la cathode. Son anode est connectée à la borne plus
haute potentielle et la cathode au potentiel le plus bas. En général, accompagnée par une
résistance de protection pour éviter de l’endommager (phénomène du claquage), la tension
de seuil de la diode engendre la couleur de la lumière émise par la LED et dépend aussi de sa
composition chimique (dopage de la diode).

Figure9 LED

VII. Conclusion
Dans ce chapitre on a presenté chaque bloc de notre circuit de maniere globale mais dans le
prochain nous allons mieux comprendre le fonctionnment du montage.

12
Chapitre II Etude du fonctionnement du système

I. Introduction

L’étude relative aux notions générales étant achevée maintenant nous allons entamer la partie
pratique dans laquelle nous décrirons le fonctionnement de notre système d’éclairage
automatique, comme nous le verrons par la suite, le deuxième chapitre sera consacré à l’étude du
circuit électrique de notre système d’éclairage automatique.

II. Schéma électrique

Voici le schéma électrique général (Fig1) du système pour un seul bloc (une seule entrée et
une seule sortie) :

Figure1 : schéma électrique du circuit

13
Chapitre II Etude du fonctionnement du système

Les entrées dans ce système d'éclairage public sont LDR et capteurs photoélectriques, Après la
tombée de la nuit, le capteur de lumière va activer le système, pour être prêt à détecter touts les
véhicules ou n’importe quel objet qui passe par le capteur photoélectrique, sur la route pour
allumer l’éclairage. Dans notre projet les LED seront utilisées comme des lampes pour
l’éclairage public.

III. Etude de fonctionnent de différent bloc du circuit

1) L’alimentation:

La grande majorité des équipements électronique a besoin d’une source de courant continu
qui peut être une pile ou une batterie, mais généralement est constituée d’un circuit
transformant le courant alternatif du secteur (220V, 50Hz) en courant continu:
l’alimentation stabilisée est construit de:

a) Le transformateur : un transformateur est un convertisseur statique à induction


remplit deux fonctions : isolement galvanique entre l’équipement et le secteur,
transformation de la tension alternative du réseau, déterminée par le rapport entre Le
nombre de spires (tours) du secondaire et du primaire.

b) Le redresseur : convertit la tension alternative du secondaire du transformateur en


impulsion unidirectionnelles du courant. Pour cela on utilise le redressement double
alternances qui consiste à éliminer l’alternance négative du signal en utilisant le pont
de Graetz . Le pont de Graetz est constitué de quatre diodes disposées en losange.

c) Le filtre : sert à lisser le courant redressé brut fourni par le redresseur sous forme de
tension pulsée. Sur nos matériels de faible puissance on utilise des filtre a capacité,
donc la charge et la décharge du condensateur élimine tout bruit produit par la source,
le lissage du courant et donc dépendant du type de condensateur et la fréquence du
réseau
.
d) La stabilisation : à partir de la tension filtré a forte ondulation , on stabilise la tension
à un niveau acceptable par la mise en série d’un stabilisateur de tension.

14
Chapitre II Etude du fonctionnement du système

Le schéma final de l’alimentation est représenté dans la figure ci-dessous:

Figure2: circuit de l’alimentation.

2) Circuit de commande:
Le circuit de commande est représenté dans la figure ci-dessous:

Figure3 LDR circuit

Nous commençons donc l’étude à partir de circuit de commande lequel , est alimenté par une
tension de 5V , un pont diviseur constitué par deux résistances R1, une résistance variable R2 ,
une LDR , un AOP et une résistance R3.

15
Chapitre II Etude du fonctionnement du système

La tension Vs au borne de la résistance R3 alimente pin1 du PIC (MCLR/Vpp), l’AOP a deux


entrés (e+ et e-), donc:

e+= LDR/(LDR+R1)

e-=R2/R2(R2+R1)

La tension e- est constant, on peut la fixer a partir de la résistance R2, la tension e+ est variable
selon la photorésitance.

Si la luminosité est forte, la resistance du LDR est petite donc e+<e- , alors on aura: Vs=0, alors
le circuit n’est pas activer.

Si la luminosité est faible, la resistance du LDR est grande donc e+>e-, alors on aura: VS=+Vcc,
alors le circuit est activer.

3) Circuit d’émetteur :
Le circuit de l’émeteur est représenté dans la figure ci-dessous :

Figure4: circuit de l’émeteur

Le circuit d’émetteur est constitué par une LED infrarouge en série avec une résistance de
protection R, alimenté avec une tension de 5V.

La LED infrarouge est placée en face la photodiode D de reception, elle joue le rôle de
commande de la photodiode (si elle est bloquée ou passante).

4) Circuit de récepteur :
Le circuit de récepteur est constitué par une photodiode placé en inverse, une résistance R, Un
transistor T, alimenté avec une tension de 5V.

La photodiode D joue le rôle d’un interrupteur il fonctionne comme suite :

16
Chapitre II Etude du fonctionnement du système

- si il y’a un obstacle entre la LED infrarouge et photodiode  le signale infrarouge n’arrive


pas à la photodiode  la photodiode est bloquer.

- si il y’a pas un obstacle entre la LED infrarouge et photodiode  le signale infrarouge arrive
à la photodiode  la photodiode est passante.

Le circuit de récepteur est représenté à la figure ci-dessous:

Figure5: circuit de récepteur

Le transistor T joue deux rôles différants : interrupteur et amplificateur.

On a l’expression de courant de l’emétteur:

ic = B*ib et ie = ic + ib  ie = (B+1)*ic

Donc on aura à la sortie :

Vr=R*(B+1)*ic

Tel que :

- Si la photodiode est bloquer  le transistor T est bloquer  la tension en borne de la


résistance R est égale a zéro.
- Si la photodiode est passante  le transistor T est saturé  la tension en borne de la
résistance R est comme suite :

Vcc = Vr + Vce  Vr = Vcc – Vce

La tension (Vr) au borne de la résistance R est le signal d’entrée du PIC.

17
Chapitre II Etude du fonctionnement du système

5) le circuit du PIC
Pour le câblage du PIC on utilise les convertisseurs analogiques-numérique pour les entres
(AN0-AN7) qu’ils sont situé dans les PORT A et E, et les sortie en PORT B.

Le PIC a deux rôle différant : commender les sorties en fonction des entrées et générer un délai.

On veut que le système fonction comme suite :

- S’il y’a un obstacle entre la LED infrarouge et photodiode  les LED de sorties
s’allument.
- S’il y’a pas un obstacle entre la LED infrarouge et photodiode  les LED de sorties
s’éteignent.

Mais dans notre cas on veut que le système fonctionne en inverse, donc on doit tout simplement
programmer le PIC comme suit :

on définit une tension que l’on appelle V’, tel que : V’ < Vr max.

Puis on programme comme suit :

- Si la tension en entré du PIC est inferieur a V’  il y’a un obstacle entre la LED


infrarouge et photodiode  la sortie du PIC sera à l’état haut (+Vcc).
- Si la tension en entré du PIC est supérieur a V’  il y’a pas un obstacle entre la LED
infrarouge et photodiode  la sortie du PIC sera à l’état bas (0) a après un délai précis.

Le délai entre l’état haut et l’état bas sert a assuré l’état haut de la sortie jusqu’à l’absence de
tout obstacle ( voiture dans notre cas ), le délai peut être choisi comme nous le veut.

6) Le circuit de sortie

Le circuit de sortie est représenté à la figure ci-dessous:

Figure6 circuit de sortie

18
Chapitre II Etude du fonctionnement du système

Le circuit do sortie est constitué d’une LED et une résistance R. La résistance R est une
résistance de protection. dans notre montage il y’a 8 LED et 8 résistances dans le circuit de
sortie. Chaque LED est connecté avec une sortie du PIC correspondant.

Fonctionnement :

-si il y’a un obstacle entre la LED infrarouge et photodiode on aura l’état haut en sortie 
la LED s’allume.

-si il y’a pas un obstacle entre la LED infrarouge et photodiode on aura l’état bas en sortie
après un délai  la LED s’éteint.

Dans le cas reel, on va alimenter une lampe de 220V, donc l’alimentation du PIC n’est pas
suffisante.

Alors pour alimenter la lampe on doit utiliser un relais comme il est représenté dans la figure
ci-dessous :

Figure7: circuit de sortie avec un relais

19
Chapitre II Etude du fonctionnement du système

Le rôle du relai est d’isoler la partie du PIC et la lampe car dans le cas reel on utilise deux
tension diffirantes (5V,220V) .

Le transistor est en mode commutation.

Le fonctionnement est comme suite :

-si la sortie est en état haut  le relai est en travaille  la lampe s’allume.

-si la sortie est en état bas  le relai est en repos  la lampe s’éteint.

IV. Conculusion

Dans ce chapitre, nous avons donné quelques concepts théoriques et nous avons expliqué
chaque composant principale du notre montage et par la suite le principe de
fonctionnement de notre carte.

20
Chapitre III Réalisation

I. Introduction
Dans ce chapitre, nous présenterons la réalisation sur LAB d’essai ensuite sur la maquette
que nous avons réalisée PCB, le prototype de dispositif ainsi que les tests effectués avant la
réalisation.

II. Réalisation
La réalisation est achevée par le circuit imprimé donné dans la figure2, l’implantation des
composants dans la figure3 et la nomenclature dans le tableau1.

Pour réaliser le typon de la carte électronique, nous avons utilisé le logiciel Sprint Layout 6.0

Il faut noter que des précautions doivent être prises pour la polarité de la LED IR et de la
photodiode. Pour la LED IR, on peut utiliser en ohmmètre, elle fonctionne comme une
diode. Pour la photodiode on peut utiliser un test similaire.

Tout d’abord, connecter l’ohmmètre aux extrémités du détecteur. Puis envoyer la lumière sur
le détecteur, dans ce cas la résistance doit être faible. Si ce n’est pas le cas, alors il faudra
inverser la polarité. Cette méthode fonctionne parce que la lumière blanche renferme une
lumière infrarouge. Enfin, il faut s’assurer que le transistor NPN 2N2222 est dans la bonne
polarité.

Pour la programmation du PIC on peut tester le fonctionnement de notre programme en


utilisant des interrupteur (buttons poussoirs) en entré au lieu des photodiodes car on travaille
avec deux états (haut et bas) donc c’est le mêmes principe.

III. Tests
Pour procéder à une meilleure mise au point du système, il faudra éloigner toute source
d’infrarouge.

Dans un premier temps le récepteur est placé en face d’émetteur à une distance appropriée, en
mettant la LED IR bien en face de la photodiode.

A la mise sous tension la LED D0 s’allume, indiquant l’alimentation du système (émetteur,


récepteur, PIC). Puis dès qu’un corps ou objet quelconque (ex : la main) engendre la rupture
du faisceau la LED de la sortie s’allume (chaque entrer du PIC (LED IR, photodiode)
commande une sortie du PIC).

21
Chapitre III Réalisation

Figure1 : 1er test du montage

Figure2 : typon de la carte

22
Chapitre III Réalisation

Figure3 : l’implantation des composants


Composants Référence
Transistor (T) 2N222 NPN
Résistance (R) 1K
Résistance (R1) 1K
Résistance (R3) 1k
Potentiomètre (R2) 10k
LED blanche LD 271
Transformateur 220V/6V
Pont de redressement KBP 206
AOP TL082
Régulateur 7805
Condensateur 22pF
Condensateur 220uF
Condensateur 10uF
Cristal 40MHz
PIC 18F452
Photodiode TSAL6100
LED IR SIR333-A
Résistance (R4) 237ohm
Tableau1: la nomenclature

IV. Conclusion :

Dans cette partie on a présenté les étapes de la réalisation électronique et le test du


dispositif avant la réalisation.

23
Conclusion général
Le système d’éclairage automatique proposé constitue un moyen économique et le plus sûr de
réduire la consommation d'énergie. Cela nous aide à nous débarrasser des problèmes liés à la
la commutation manuelle dans le monde actuel et, plus important encore, à réduire facilement
les coûts et la maintenance. Avec ces raisons efficaces, le travail présenté présente plus
d'avantages qui peuvent surmonter les limitations actuelles, gardez à l'esprit que ces avantages
à long terme; Ce système peut être facilement implémenté dans les rues, les autoroutes, les
villes intelligentes, le parking de stationnement pour les hôpitaux, des centres commerciaux,
des aéroports, des universités et des industries, etc.

24
Références bibliographiques

[1] I. Oditis and J. Bicevskis, “The concept of automated process control,” Sci. Pap., vol.
756, pp. 193–203

[2] S. A. E. Mohamed, “Smart street lighting control and monitoring system for electrical
power saving by using VANET,” Int. J. Commun. Network Syst. Sci., vol. 6, pp. 351-360

[3] (www.mon-club-elec.fr) : "Qu'est-ce qu'un microcontrôleur ?"

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