Guide de Stage Officinal 24eme Edition
Guide de Stage Officinal 24eme Edition
ofFIcinal
d’initiation
24ème édition
Année 2017
Document réalisé avec le concours de l'Ordre des Pharmaciens
Conseil Central A des Pharmaciens titulaires d'officine
4, avenue Ruysdaël
75379 PARIS
www.ordre.pharmacien.fr
www.cpcms.fr
2
PROLOGUE
PROLOGUE
Le stage d’initiation que vous allez maintenant effectuer a pour double objectif de vous
faire découvrir le rôle du pharmacien, professionnel de santé ayant une mission de service
public et de vous familiariser avec l’univers professionnel d’une officine.
Pendant ces six semaines, vous serez accompagné(e) par votre maître de stage qui aura à
cœur de vous présenter, sans vous en cacher les réalités, les diverses facettes,
scientifiques, humaines et entrepreneuriales de son métier et de vous le faire aimer
comme il l’aime lui-même.
Le présent guide, rédigé par un collège qui rassemble officinaux et universitaires, sera
pour vous un ouvrage de référence, dont votre maître de stage complétera les
informations en l’enrichissant de sa propre expérience. N’hésitez pas à le questionner.
Nous sommes persuadés que vous aurez plaisir à découvrir le monde de l’officine et que
ce stage renforcera votre motivation pour la belle profession de pharmacien que vous avez
choisi d’exercer, quelle que soit l’option professionnelle que vous adopterez.
3
table des matieres
TABLE DES MATIERES
PROLOGUE......................................................................................................... 3
LA PROFESSION PHARMACEUTIQUE..............................................................
LE STAGE : SA PLACE ET SES OBJECTIFS..........................................................................
19
QUALITÉ À L’OFFICINE.....................................................................................
LA PROFESSION PHARMACEUTIQUE ...................................................................................
35
L’ACTE DE DISPENSATION DES MÉDICAMENTS ET DES PRODUITS DE SANTÉ.....
QUALITE A L’OFFICINE……………………………………………………………………………….
49
LES PRÉPARATIONS À L’OFFICINE..................................................................
L’ACTE DE DISPENSATION DES MEDICAMENTS ET DES PRODUITS DE SANTE ………..
83
L’HOMÉOPATHIE.............................................................................................
LES PREPARATIONS A L’OFFICINE .......................................................................................
109
LES PLANTES MÉDICINALES.........................................................................
L’HOMEOPATHIE ......................................................................................................................
114
LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES............................................................
LES PLANTES MEDICINALES .................................................................................................
126
LES DISPOSITIFS MÉDICAUX.........................................................................
LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES ....................................................................................
133
LA VALIDATION DU STAGE.............................................................................
LES DISPOSITIFS MEDICAUX .................................................................................................
143
LISTE DES ABRÉVIATIONS COURANTES EN OFFICINE.................................
LA VALIDATION DU STAGE.....................................................................................................
148
Certains documents officiels insérés dans ce guide sous leur forme originelle comportent des
fautes d'impression. Pour leur conserver leur authenticité, le groupe de travail ne les a pas
corrigées. Le lecteur voudra bien le faire de lui-même.
Certaines listes ont été établies au moment de la rédaction de ce guide mais elles devront être, le
cas échéant, soit modifiées, soit complétées par l'étudiant stagiaire.
D’une façon générale l’étudiant est invité à se référer à l’édition la plus récente du Code de la
Santé Publique ou mieux à la version en ligne présentée sur le site Légifrance.
4
Ce guide du stage d’initiation officinale a été réalisé par le Collège des Pharmaciens Conseillers et Maîtres de
stage (CPCMS), à la suite d’une concertation engagée sur le plan national sous l’égide du Conseil Central A de
Ce guide
l’Ordre du stage
National d’initiation
des Pharmaciensofficinale a été
et de réalisé par le
la Conférence Collège
des Doyensdesdes
Pharmaciens
facultés deConseillers
pharmacie.et Maîtres
Ont de
participé
stage (CPCMS),
à la rédaction deàce
laguide
suite d’une
: concertation engagée sur le plan national sous l’égide du Conseil Central A de
l’Ordre National des Pharmaciens et de la Conférence des Doyens des facultés de pharmacie. Ont participé
à la rédaction de ce guide :
M. J.-F. BATALLA Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens de Bretagne
M. P. BECK Association des Pharmaciens agréés maîtres de stage d’Alsace
Mme E. BATALLA
M. J.-F. BERTOUX Association des Pharmaciens
Conseil Régional de l’Ordre desagréés maîtres dedestage
Pharmaciens du Nord–Pas-de-Calais
Bretagne
Mme B. BONNICI
M. P. BECK Association des Pharmaciens agréés maîtres de stage de
Association des Pharmaciens agréés maîtres de stage la région Centre
d’Alsace
Mme
Mme O. CHAMBIN
E. BERTOUX Faculté de Pharmacie de Dijon
Association des Pharmaciens agréés maîtres de stage du Nord–Pas-de-Calais
M. F. COMBY
Mme B. BONNICI Faculté de Pharmacie
Association de Limoges
des Pharmaciens agréés maîtres de stage de la région Centre
M.
MmeX. O.
DESMAS
CHAMBIN Président
Faculté de Pharmacie de Pharmaciens
du Collège des Dijon Conseillers et Maîtres de Stage
Mme H. DUTERTRE
M. F. COMBY Faculté de Pharmacie de Tours
Faculté de Pharmacie de Limoges
Mme
M. X. N. DUVAL
DESMAS Association
Président dudes pharmaciens
Collège maîtres de
des Pharmaciens stage de et
Conseillers Lorraine
Maîtres de Stage
M. F. H.
Mme GEORGIN
DUTERTRE Association
Faculté des Pharmaciens
de Pharmacie de Tours agréés maîtres de stage de Languedoc-Roussillon
Mme M.-L.
Mme GROULT
N. DUVAL Faculté de Pharmacie
Association de Rouen
des pharmaciens Haute-Normandie
maîtres de stage de Lorraine
M. M. GUYOT
M. F. GEORGIN Faculté de Pharmacie d’Aquitaine
Association des Pharmaciens agréés maîtres de stage de Languedoc-Roussillon
Mme M.-L.
Mme M.-H. GROULT
LALANDE Association
Faculté des Pharmaciens
de Pharmacie de Rouenagréés maîtres de stage de Haute-Normandie
Haute-Normandie
Mme C. LAUGEL
M. M. GUYOT Faculté de Pharmacie de Paris
Faculté de Pharmacie d’Aquitaine XI
M.
MmeD. M.-H.
LE VULALANDE Faculté de Pharmacie
Association d’Angers
des Pharmaciens agréés maîtres de stage de Haute-Normandie
M. M.
Mme C.LEBLANC
LAUGEL Conseil Central E de l’Ordre
Faculté de Pharmacie de Paris desXIPharmaciens
Mme
M. D. LELEHMAN
H. VU Faculté
Faculté de
de Pharmacie
Pharmacie de Lille
d’Angers
M. M.
M. H. LEPAGE
LEBLANC Pharmacien
Conseil (membre
Central de l’Académie
E de l’Ordre nationale de pharmacie)
des Pharmaciens
Mme H.
Mme C. LEHMAN
LELONG et M. B. MALEINE Pharmaciens agréés Maître
Faculté de Pharmacie de Lille de Stage auprès des facultés de Pharmacie de Paris
Mme F. MALLY
M. H. LEPAGE Faculté de Pharmacie de Paris Descartes
Pharmacien (membre de l’Académie nationale de pharmacie)
M.
MmeA. C.
MASCLE
LELONG et M. B. MALEINE Président de l’Association
Pharmaciens agréés MaîtreNationale
de Stage des Etudiants
auprès en Pharmacie
des facultés de France
de Pharmacie de Paris
M. B.
Mme F.MULLER
MALLY Président de la conférence des Doyens
Faculté de Pharmacie de Paris Descartes
Mme
M. A. M.-H.
MASCLEPAPON Association
Président dedes Pharmaciens
l’Association agréésdes
Nationale maîtres de stage
Etudiants d’Auvergne
en Pharmacie de France
M. J. PARESYS-BARBIER
M. B. MULLER Président du Conseil Central D
Président de la conférence des Doyensde l’Ordre des Pharmaciens
Mme B.
Mme PECH
M.-H. PAPON Faculté de Pharmacie
Association d’Angers
des Pharmaciens agréés maîtres de stage d’Auvergne
M. J.
M. A. PARESYS-BARBIER
PIRAUX Représentant
Président de l’Association
du Conseil Central DNationale
de l’Ordredes
desEtudiants en Pharmacie de France
Pharmaciens
Mme
Mme E.B. REMONGIN
PECH Faculté de Pharmacie de
Faculté de Pharmacie d’AngersParis Descartes
M.
M. A. ROUSSENQUE
B. PIRAUX Association
Représentantdes depharmaciens
l’Association agréés
Nationalemaîtres de stage de
des Etudiants Limoges de France
en Pharmacie
Mme
Mme S.E. ROUSSELOT
REMONGIN Conseil Central A de l’Ordre des Pharmaciens
Faculté de Pharmacie de Paris Descartes
Mme E. SEGUIN
M. B. ROUSSENQUE Faculté de Pharmacie
Association de Rouen
des pharmaciens Haute-Normandie
agréés maîtres de stage de Limoges
Mme S.
Mme V. ROUSSELOT
SIRANYAN Faculté de Pharmacie de Lyon1, Rhône-Alpes
Conseil Central A de l’Ordre des Pharmaciens
Mme M. TANNE
Mme E. SEGUIN Conseil de
Faculté Central D de l’Ordre
Pharmacie des Haute-Normandie
de Rouen Pharmaciens
Mme
Mme B.V. VENNAT
SIRANYAN Faculté
Faculté de
de Pharmacie
Pharmacie de de Clermont Ferrand
Lyon1, Rhône-Alpes
Mme M. TANNE Conseil Central D de l’Ordre des Pharmaciens
Ce guide apporte au stagiaire les
Mme B. VENNAT
principaux éléments de travail et de
Faculté de Pharmacie de Clermont Ferrand
réflexion. Certains chapitres
peuvent apparaître insuffisamment développés. Quelques sujets n’ont pu être abordés dans cette
édition
Ce guideet le serontau
apporte parstagiaire
la suite. les principaux éléments de travail et de réflexion. Certains chapitres
peuvent apparaître insuffisamment développés. Quelques sujets n’ont pu être abordés dans cette
édition et le seront par la suite.
Le Collège des Pharmaciens Conseillers et Maîtres de stage souhaiterait connaître l’avis des
Maîtres de stage et des stagiaires.
Le Collège des Pharmaciens Conseillers et Maîtres de stage souhaiterait connaître l’avis des
Maîtres deetstage
Toutes suggestions et des stagiaires.
propositions seront les bienvenues.
Elles peuvent être adressées à :
Toutes suggestions et propositions
O. CHAMBIN seront les bienvenues.
Elles peuvent
UFR des Sciences être–adressées
de Santé à : Pharmacie
Département
7, boulevard Jeanne
O.d’Arc – 21 079 DIJON CEDEX
CHAMBIN
[email protected]
UFR des Sciences de Santé – Département Pharmacie
7, boulevard Jeanne d’Arc – 21 079 DIJON CEDEX
[email protected]
45
LE STAGE :
SA PLACE ET SES OBJECTIFS
6
LE STAGE : SA PLACE ET SES OBJECTIFS
RESUMEDU
RÉSUMÉ du CHAPITRE
CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
RESUME
L’exercice pharmaceutique officinal du CHAPITRE
nécessite de multiples compétences tant sur le
plan scientifique,
L’exercice réglementaire,
pharmaceutique humain
officinal ou entrepreneurial.
nécessite de multiples compétences tant sur le
L’exercice
plan l’aidepharmaceutique
Avecscientifique,
de votre maîtreofficinal
de humain
réglementaire, nécessite
stage, de d’initiation
le stage
ou multiples compétences
entrepreneurial. tant sur de
doit vous permettre le
plan scientifique,
découvrir
Avec l’aide réglementaire,
l’étendue
de votredemaître
l’exercicehumain ou
officinal.
de stage, entrepreneurial.
le Vous
stagepouvez pourdoit
d’initiation celavous
vouspermettre
appuyer surde
Avec l’aide
l’ensemble de votre
des items
découvrir l’étendue maître de
dedéveloppés stage, le stage
dans ce Vous
l’exercice officinal. d’initiation
chapitre doit
et compléter
pouvez vous
pour celalavous permettre
ficheappuyer de
de suivi sur
du
découvrir
stage avecl’étendue
l’ensemble votre dedéveloppés
maître
des items l’exercice
de stage. officinal.
dans ce Vous pouvez
chapitre pour celalavous
et compléter ficheappuyer
de suivi sur
du
l’ensemble des items
stage avec votre développés
maître de stage. dans ce chapitre et compléter la fiche de suivi du
stage avec votre maître de stage.
MOTS CLES
MOTS CLES
MOTS-CLÉS
MOTS CLESconseil, préparation, activités
Planification, objectif, dispensation, médicament,
Planification, objectif, dispensation, médicament, conseil, préparation, activités
Planification, objectif, dispensation, médicament, conseil, préparation, activités
7
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
I – LA PLACE DU STAGE
II – LA REGLEMENTATION DU STAGE
8
I - LA PLACE DU STAGE
La formation pratique a toujours tenu une place importante dans les études de
pharmacie. Avant 1962, le stage officinal était réalisé avant les études et durait un
an. Il a été ensuite réparti en deux périodes, en début et en fin d’études, avec deux
objectifs bien distincts : initiation officinale d’abord, puis spécialisation
professionnelle.
Ce stage permettra ensuite à l’étudiant qui le désirera, dès lors qu’il sera
régulièrement inscrit en 3ème année d’études, de travailler à temps partiel, en dehors
des horaires d’enseignement et de se former progressivement sur le plan
professionnel en même temps qu’il acquiert une formation scientifique. Il sera
d’autant plus profitable que l’étudiant stagiaire se montrera curieux, dynamique et
entreprenant, et qu’il fera preuve d’initiatives personnelles encadrées.
Après la formation commune de base, l’étudiant aura, durant la 4ème année d’étude,
le choix de son orientation officinale ou industrielle, s’il n’a pas choisi de passer le
concours de l’internat des hôpitaux qui ouvre l’accès à la biologie médicale ou à la
pharmacie hospitalière.
9
Le Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens met à disposition des étudiants un
livret des activités professionnelles leurs permettant de consigner régulièrement
leur parcours universitaire et leurs expériences pharmaceutiques. L’étudiant pourra
ainsi justifier facilement de l’évolution de son parcours universitaire et professionnel
et faire valoir sa compétence pharmaceutique.
10
II – LA REGLEMENTATION DU STAGE
Art. 21. − Pour recevoir des stagiaires en cours de formation en vue de l’obtention du
diplôme d’Etat de docteur en pharmacie, les pharmaciens titulaires d’une officine
ouverte au public et les pharmaciens gérants des pharmacies mutualistes ou des
pharmacies de société de secours minières doivent avoir la qualité de maîtres de
stage. Ils sont agréés en cette qualité par décision du directeur de l’unité de
formation et de recherche dispensant des formations pharmaceutiques, après avis
du conseil régional de l’ordre des pharmaciens pour les pharmaciens titulaires d’une
officine ouverte au public, ou du conseil central D de l’Ordre national des
pharmaciens pour les pharmaciens gérants de pharmacies mutualistes ou de
pharmacie de sociétés de secours minières ou du conseil central E pour les
pharmaciens titulaires d’une officine ouverte au public des départements ou
collectivités d’outre-mer ou du conseil de l’ordre des pharmaciens de la Polynésie
française.
Ils doivent justifier de cinq années d’exercice officinal dont deux années au moins en
tant que titulaires ou pharmaciens gérants de pharmacies mutualistes ou de
pharmacies de sociétés de secours minières. Le maître de stage doit signer une
charte d’engagement ainsi qu’un contrat pédagogique avec le directeur de l’unité de
formation et de recherche dispensant des formations pharmaceutiques, lequel fixera
les objectifs pédagogiques ainsi que les modalités pratiques du stage. L’agrément
doit être renouvelé tous les cinq ans, il est révocable par décision motivée du
directeur de l’unité de formation et de recherche dispensant des formations
pharmaceutiques.
Une même officine ne peut accueillir concomitamment qu’un seul stagiaire inscrit en
troisième cycle court et un seul stagiaire en formation d’initiation officinale. Sur
dérogation exceptionnelle, accordée par le directeur de l’unité de formation et de
recherche dispensant des formations pharmaceutiques, le nombre de stagiaires en
formation d’initiation officinale peut être porté à deux (…)
Art. 22. − Des conseillers de stage sont désignés par le directeur de l’unité de
formation et de recherche dispensant des formations pharmaceutiques. Ils sont choisis
11
parmi les enseignants titulaires du diplôme d’Etat de pharmacien ou du diplôme d’Etat
de docteur en pharmacie ayant au moins trois ans d’ancienneté dans leurs fonctions et
parmi les maîtres de stage agréés ayant formé des stagiaires pendant au moins trois
années consécutives ou non. Le responsable universitaire de la formation à l’officine et
le conseiller de stage donnent un avis motivé sur la nomination des maîtres de stage,
après visite des officines ouvertes au public ou des pharmacies mutualistes ou des
pharmacies de sociétés de secours minières concernées. Ils participent au suivi des
étudiants en stage et à l’examen de validation de stage.
Art. R. 4235 - 43 : Les maîtres de stage rappellent à leurs stagiaires les obligations
auxquelles ils sont tenus, notamment le respect du secret professionnel pour les faits
connus durant les stages.
Art. R. 4235 - 44 : Le maître de stage a autorité sur son stagiaire. Les différends
entre maîtres de stage et stagiaires sont portés à la connaissance du président du
Conseil de l’Ordre compétent, exception faite de ceux relatifs à l’enseignement
universitaire.
Devoirs de confraternité
Art. R. 4235 - 37 : Un pharmacien qui, soit pendant, soit après ses études a
remplacé, assisté ou secondé un de ses confrères durant une période d’au moins six
mois consécutifs ne peut, à l’issue de cette période et pendant deux ans,
entreprendre l’exploitation d’une officine ou d’un laboratoire d’analyses de biologie
médicale où sa présence permette de concurrencer directement le confrère
remplacé, assisté ou secondé, sauf accord exprès de ce dernier.
12
entreprendre l’exploitation d’une officine ou d’un laboratoire d’analyses de biologie
médicale où sa présence permette de concurrencer directement le confrère
remplacé, assisté ou secondé, sauf accord exprès de ce dernier.
III.2 – LE MEDICAMENT
q Approvisionnement
q Stockage
8
13
• S'initier à la documentation pharmaceutique
ANSM : www.ansm.sante.fr
Ordre des pharmaciens www.ordre.pharmacien.fr
www.meddispar.fr
www.eqo.fr
www.acqo.fr
CESPHARM www.cespharm.fr
Collège des maîtres de stage www.cpcms.fr
HAS : www.has-sante.fr
Base publique des médicaments www.medicaments.social-sante.gouv.fr
Banque CLAUDE BERNARD www.resip.fr
THERIAQUE www.theriaque.org
CRAT www.lecrat.org
III.3 – LA DISPENSATION
14
q Lire l'ensemble de la prescription et avec l’aide du maître de stage
comprendre l’objectif de la stratégie thérapeutique et en faire l’analyse
pharmaceutique
q Vérifier l’historique thérapeutique étendu éventuellement au Dossier
Pharmaceutique (DP et observance)
q Acquérir les notions d’opinion pharmaceutique
q Orthopédie
q Soins et maintien du malade à domicile (dispositifs médicaux,
articles et matériels de soins)
q Diététique / nutrition / compléments alimentaires
q Dermo-cosmétique
q Mycologie
q Phytothérapie
q Aromathérapie
q Médicaments vétérinaires
q Education thérapeutique du patient
q Premiers secours (urgences, défibrillateurs…)
q Prévention
q Travail en réseau
10
15
III.4 – PERCEVOIR LES SPECIFICITES DE L’EXERCICE OFFICINAL
q Agencement
q Vitrines
q Gestion
q Logiciel informatique professionnel
q Gardes
q Espace de confidentialité…
Afin de remplir ces objectifs, les six semaines seront organisées d'un commun
accord entre le maître de stage et l'étudiant pour une planification optimale du stage.
En début
11
16
Ensuite
Enfin
Par ailleurs tout au long de ces six semaines, le stagiaire fera son travail
personnel :
12
17
V - FICHE DE SUIVI DU STAGE OFFICINAL D’ INITIATION
V - FICHE DE (A
SUIVI
remplirDU STAGEavec
par l’étudiant OFFICINAL D’ INITIATION
le maître de stage)
(A remplir par l’étudiant avec le maître de stage)
V - FICHE DE SUIVI DU STAGE OFFICINAL D’ INITIATION
(A remplir par l’étudiant avec le maître de stage) APRES 2 SEMAINES DE APRES 4 SEMAINES DE
APRES 2STAGE
SEMAINES DE APRES STAGE
4 SEMAINES DE
STAGE STAGE
APRES 2 SEMAINES DE APRES 4 SEMAINES DE
Avez-vous étéSTAGE
initié ? : STAGE En Non En Non
Acquis Acquis
Avez-vous été initié ? :
1 – A la lecture d’une ordonnance cours
En acquis
Non cours
En acquis
Non
Avez-vous été initié ? : En Non EnAcquis
Non Acquis
Acquis
1 – A la lectureValidité
d’unecours
ordonnance
acquis
Acquis
cours acquis
cours acquis cours acquis
1 – A la lecture d’une ordonnance
Validité Validité
Dispensation
Dispensation
Dispensation
Notion de conseils
Notion de conseils
2 – Aux préparations 2Notion
– Aux de conseils
préparations
Méthodologie 2 – Aux préparations
Méthodologie
Les bonnes pratiques de préparation
Les bonnesMéthodologie
pratiques de préparation
Réalisation
Les bonnes pratiques de préparation
Réalisation
En Non En Non
Réalisation
Avez-vous participé aux activités suivantes ? :
Acquis
cours acquis
Acquis
cours acquis
En Non En Non
Avez-vous participé aux activités suivantes ? : Acquis Acquis
cours acquis cours acquis
Dispensation des ordonnances, DP En Non En Non
Avez-vous participé aux activités suivantes ? : Acquis Acquis
Dispensation de la médication officinale cours acquis cours acquis
Dispensation des ordonnances, DP
Vente des produits de parapharmacie
Préparer une ordonnance de Dispensation
Dispensationdedes
stupéfiants la médication officinale
ordonnances, DP
Remplir le registre des stupéfiants
Vente des produits de parapharmacie
Dispensation de la médication officinale
Préparer une ordonnance de « médicaments
Préparer
Vente»des
de prescription initiale hospitalière une ordonnance
produits de stupéfiants
de parapharmacie
Remplir
Préparer une ordonnance de «Préparer uneleordonnance
médicaments registre des de
stupéfiants
stupéfiants
d’exception »
Préparer une ordonnance de « médicaments
Remplir le registre des stupéfiants
Recherche d'informations sur un médicament
(Vidal®, Internet …) de prescription initiale hospitalière »
Préparer une ordonnance de « médicaments
Tarification des préparationsPréparer une ordonnance
magistrales
de prescription initiale de « médicaments
hospitalière »
et officinales d’exception »
Préparer
Passer une commande grossiste une ordonnance de « médicaments
Recherche d'informations
Réceptionner une commande d’exceptionsur » un médicament
(Vidal®, Internet …)
Contrôle de la chaîne du froid
Recherche d'informations sur un médicament
Valider une commande Tarification des préparations
(Vidal®, Internet …)magistrales
Passer une commande homéopathique et officinales
Tarification des préparations magistrales
Passer une
Réceptionner et valider une commande commande grossiste
et officinales
homéopathique
Réceptionner une commande
Ranger les commandes Passer une commande grossiste
Prise de mesures orthopédiques,Contrôle de la chaîne du froid
Réceptionner une commande
Accueil Pharmaceutique des Patients Sans
Valider une commande
Ordonnance (A.P.P.S.O) Contrôle de la chaîne du froid
Passer une commande homéopathique
Retirer les médicaments périmés
Valider une commande
Effectuer un inventaire
Réceptionner et valider une commande
Passer une commande homéopathique
homéopathique
Réceptionner et valider une commande
Ranger les commandes
homéopathique
Prise de mesures orthopédiques,
Ranger les commandes
Accueil Pharmaceutique des Patients Sans
PriseOrdonnance
de mesures (A.P.P.S.O)
orthopédiques,
Accueil Pharmaceutique
Retirer les médicamentsdes Patients
périmésSans
Ordonnance (A.P.P.S.O)
Effectuer un inventaire
Retirer les médicaments
13 périmés
Relations humaines Mauvaise Moyenne Bonne Très bonne
Effectuer un inventaire
Relations humaines Mauvaise Moyenne Bonne Très bonne
Avec votre maître de stage
13
oui Non
Assister à un contact entre le pharmacien et un médecin lors d'un problème oui Non
lié à une prescription
Assister à un contact entre le pharmacien et un médecin lors d'un problème
lié à une prescription
18
LA PROFESSION PHARMACEUTIQUE
19
LA PROFESSION PHARMACEUTIQUE
LA PROFESSION PHARMACEUTIQUE
LA PROFESSION PHARMACEUTIQUE
LA PROFESSION PHARMACEUTIQUE
OBJECTIFS
OBJECTIFS du DU CHAPITRE
CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Ce chapitre vous permettra de :
OBJECTIFS du CHAPITRE
Ce chapitre vous permettra de :
- Acquérir
Ce chapitre vous quelques
permettranotions
de : historiques du métier de pharmacien
-- Appréhender le rôle
Acquérir quelques notions du pharmacien
historiques d’aujourd’hui
du métier de pharmacien
-- Découvrir
Appréhender l’organisation
le rôle du et les responsabilités
pharmacien
Acquérir quelques notions historiques du métier des
d’aujourd’hui demembres
pharmacien l’équipe
officinale
Découvrir l’organisation
- Appréhender et les responsabilités
le rôle du pharmacien des membres l’équipe
d’aujourd’hui
-officinale
Découvrir les modalités d’aménagement des
- Découvrir l’organisation et les responsabilités des membres locaux de l’officine
l’équipe
-officinale
- Connaître
Découvrir les les modalités
règles relatives à l’activité officinale
d’aménagement des locaux de l’officine
- Connaître
Découvrir les les modalités
règles relatives à l’activité officinale
d’aménagement des locaux de l’officine
- Connaître les règles relatives à l’activité officinale
RESUME du CHAPITRE
RÉSUMÉ
RESUME du DUCHAPITRE
CHAPITRE
Depuis l’Antiquité et à travers RESUME les continents, les remèdes prescrits étaient l’apanage
du CHAPITRE
des hommes de connaissances. A l’ère
Depuis l’Antiquité et à travers les continents, les de la remèdes
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pharmaceutique et de la santéd’officine
mouvance, le pharmacien publique. reste le garant de la qualité de l’acte
pharmaceutique et de la santé publique.
MOTS CLES
MOTS CLES
Déontologie, Ordre des pharmaciens, LoiCLES
MOTS-CLÉS
MOTS HPST, Dossier Pharmaceutique (DP),
nouvelles
Déontologie,missions,
Ordre préparatoire,
des pharmaciens, recommandations
Loi HPST, Dossier Pharmaceutique (DP),
nouvelles missions, préparatoire, recommandations
Déontologie, Ordre des pharmaciens, Loi HPST, Dossier Pharmaceutique (DP),
nouvelles missions, préparatoire, recommandations
20
PLAN
PLAN DU CHAPITRE
du CHAPITRE
IV – LA VIE A L'OFFICINE
V – L'EQUIPE OFFICINALE
V.1 – LE PHARMACIEN
V.2 – LE(S) PHARMACIEN(S) ADJOINTS(S)
V.3 – LES PERSONNES HABILITEES A SECONDER LE PHARMACIEN
DANS SES ACTIVITES
V.4 – LES PERSONNES NON AUTORISEES A DELIVRER
21
I- LA PHARMACIE, SON EVOLUTION, SA NECESSITE SOCIALE
Un peu d’histoire… :
Il n’est évidemment pas possible dans le cadre de cet ouvrage de développer même
partiellement la très riche histoire de la pharmacie. Nous souhaitons que l’étudiant y
trouve à travers quelques points de repère, le témoignage d’une profession très
ancienne. Nous les invitons à consulter les bibliographies nombreuses sur ce sujet
ainsi que le site de l’Académie Nationale de Pharmacie.
Les pratiques médicales et les remèdes prescrits sont l’héritage d’un passé lointain.
Les archéologues ont pu retrouver, sur des tablettes médicales datant de moins de
trois mille ans avant notre ère, la révélation de pratiques thérapeutiques déjà
élaborées. Un esprit d’observation développé permit aux Assyro-Babyloniens
d’établir déjà une pharmacopée comprenant environ 150 plantes, une matière
minérale : le soufre, et des produits d’origine animale tels que le lait de vache et de
chèvre, le miel, la cire, le castoréum1.
Les Egyptiens se trouvant les plus avancés dans la connaissance de la nature et des
propriétés des corps simples firent évoluer la thérapeutique de la magie à
l’expérience, ce dont témoignaient déjà les grecs Homère2, Hippocrate3, Hérodote4,
et plus tard Galien. Au demeurant certains historiens attribuent l’origine du mot
« Pharmacie » à l’Egypte ancienne : Ph-ar-maki « qui procure la sécurité » et qui
désignait le dieu Thôt.
Le rôle considérable joué par les Egyptiens dans les origines des sciences médicales
et pharmaceutiques commence seulement à être connu. Le papyrus d’Ebers,
premier ouvrage médical égyptien5, traduit en 1875, complété par ceux de Berlin
(1909) et d’E. Smith (1930) témoignent de l’étonnante richesse de la pharmacopée
égyptienne.
1
Drogue sécrétée par les deux glandes préputiales du Castor mâle. A l'état sec, elle se présente sous forme d'une matière
résineuse, d'odeur forte. Jusqu'au siècle dernier, il était utilisé en officine comme stimulant
2
Poète grec du VIIIème siècle avant J.-C
3
Médecin et pharmacologue grec, né vers l’an 460 avant J-C sur l’ile de Cos
4
Un des premiers prosateurs et historiens, Vème siècle avant J-C
5 ème ème
découvert au XIX siècle dans une tombe de la XVIII dynastie (1580 avant J-C)
22
des sciences médicales en Occident. Depuis la période homérique, au-delà des
pratiques sacerdotales à visée curative, inférées de la mythologie, et qui constituait
alors l’essentiel des traitements, perdure cependant une connaissance traditionnelle
du médicament, acquise auprès des civilisations crétoises et mycéniennes. Dans ses
traités, Hippocrate fait mention de nombreuses formules très variées et souvent
complexes issues de cet enrichissement progressif. II permettra ainsi à son école
d’organiser et construire la science médicale et pharmaceutique sur une solide base
expérimentale.
En Asie, depuis plus de 2000 ans, ce qui caractérise la médecine chinoise savante,
transmise par des textes datés et répertoriés, c’est une pratique à la fois étroitement
mêlée à une certaine philosophie de la conception du monde, et s’appuyant sur une
matière médicale d’une extrême richesse. La notion de pharmacien et notamment de
pharmacie évoque curieusement celles des apothicaires et apothicaireries qui auront
cours jusqu’à la fin du XIXème siècle. Aujourd’hui encore, on étudie scientifiquement
en Chine cette matière médicale traditionnelle, discipline qui a pris le nom de
pents’aologie7. Leurs grands hôpitaux publics ont cette particularité d’offrir au choix
du malade, à côté de la médecine et de la pharmacie telle qu’on la connaît
classiquement à l’Ouest, des pratiques traditionnelles reposant sur cette matière
médicale transmise depuis l’antiquité.
A côté des grands encyclopédistes tels que Celse8, ou Pline l’Ancien9 qui
rapportèrent la substance des progrès réalisés en médecine depuis Hippocrate,
Galien10 occupe sans conteste une place particulière chez les pharmaciens.
6
Le Samhitâ ou Corpus, le Caraka et le Suçrata
7
Science des Pen ts’ao néologisme créé par King Li-pin (1936)
8
Publia sous le règne de Tibère son ouvrage de vulgarisation le De re medica sorte d’encyclopédie médical dans laquelle il
donne une classification de médicaments que l’on peut considérer comme une véritable pharmacopée
9
Caius Plinius Secundus né à Côme en 23 après J-C et mort dans l’éruption du Vésuve en 79 auteur d’une Histoire Naturelle,
ouvrage de référence médical qui fut avec la Bible un des premiers ouvrages imprimés (Venise 1469).
10
Né à Pergame en 130 après J-C
23
Pharmacologue et thérapeute, mais aussi philosophe, physicien et astrologue, il fut
un violent polémiste. Il a écrit sur tous les sujets. Certains lui attribuent plus de 500
traités, et parmi ceux-ci le traité de la Composition des médicaments caractérisé par
le bon sens de son auteur et la qualité de ses descriptions. Le rejet de son système
médical jugé artificiel fut sans doute la conséquence des excès du culte qu’il subit
jusqu’au XVIème siècle.
La période du Moyen Age11 n’a pas conduit, comme on le pense souvent, à une
sclérose des connaissances médicales et pharmaceutiques. Certes, le triomphe de
la religion chrétienne développe le mépris du monde charnel, où la maladie n’est que
l’expression d’une colère divine ou d’une haine démoniaque. Les églises, les
couvents et les abbayes sauvèrent la tradition latine, assurant la survivance d’une
routine thérapeutique enrichie de la transmission d’un savoir empirique populaire,
tandis que la science grecque antique fut transmise aux occidentaux par les Arabes,
grâce à la persistance d’échanges commerciaux avec l’Orient.
Les Arabes ont joué un rôle capital dans l’histoire de la thérapeutique. Ils sont
dépositaires dans un premier temps des richesses scientifiques de la Grèce antique,
traducteurs de tous les auteurs anciens et conservateurs des usages professionnels.
Héritiers des écoles Perse, de l’Espagne Omeyyade, ou du Caire, tout en faisant
progresser la pharmacologie, ils apporteront à partir du VIIlème jusqu’au XIIIème siècle,
des perfectionnements importants aussi bien en ce qui concerne les remèdes, que
les formes pharmaceutiques.
L’antiquité n’avait connu que des thérapeutes, dont les pratiques médicales,
pharmaceutiques et philosophiques encore confondues le disputaient à celle plus
commerciale de vendeurs de drogues. Le philosophe Olympiodore12, fait bien la
mention d’une articulation entre un médecin prescripteur et un pigmentarius chargé
de réaliser ces prescriptions. Mais c’est aux Arabes, qu’on doit une prise de
conscience de la grandeur de la tâche du pharmacien. « La pharmacie dite aussi art
des drogues et des boissons, est avec la médecine la plus noble des sciences»
écrira au XIIIème siècle Cohen el Atthar13, prêtre pharmacien. Dans son Manuel de
l’Officine, il développera une notion, étonnante pour l’époque, de « tact et de
mesure14 ».
24
monastères, furent créés un peu partout en Europe Padoue, Pise, Heidelberg,
Paris15 et Montpellier… décuplant les ressources thérapeutiques et offrant d’inédites
approches.
Au XVIème siècle les apothicaires sont encore peu nombreux. L’étrange personnalité
de Paracelse16, alternativement réformateur génial et mage illuminé, illustre la
rupture de pensée de cette époque. Défenseur de l’expérience et de la raison contre
la tradition, il introduisit l'emploi des substances chimiques en thérapeutique.
A la Révolution, malgré les services éminents qu'il rendait au public, mais héritier de
l’esprit corporatif contraire aux nouveaux principes, le Collège est victime du décret
du 2 mars 1791 et dissous : n'importe qui peut s'établir et délivrer des remèdes.
Devant les incidents qui en résultent pour la santé publique, le Collège est cependant
rétabli, à titre provisoire, dans ses droits et prérogatives le 14 avril suivant.
15
Jardin de Nicolas Houel 1578
16
Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim, dit Paracelse, né en 1494 à Einsiedeln (près de Zurich) en
Suisse centrale, philosophe, théologien, astrologue, alchimiste, minéralogiste, chirurgien et pharmacien.
17
Résultant pour une part d’une même réglementation, plutôt favorable puisqu’ils étaient exempts d’impôts
25
Tout au long du XXème siècle, les techniques de production que l’industrie
pharmaceutique s’est appropriées, n’ont pas cessé d’évoluer et de se complexifier
devenant la base de sa puissance au plan mondial. La recherche d’abord focalisée
sur la copie ou la modification de principes naturels pour les rendre à la fois plus
efficaces et mieux tolérés, s’est ouverte sur des séries chimiques aux effets inédits.
L’arrivée aujourd’hui des biotechnologies consistant à produire des protéines pour
élaborer des médicaments spécifiques comme des anticancéreux, constitue un axe
de développement nouveau préfigurant la thérapie génique. Ses enjeux introduisent
ainsi de nouvelles réflexions éthiques : « L’homme peut-il être son propre
médicament ? ». Celles-ci ne vont pas manquer de redéfinir dans l’avenir des cadres
de production et de distribution pour ces nouveaux remèdes, remodelant du même
coup le paysage pharmaceutique.
26
III- L’OFFICINE DE PHARMACIE
L’officine est définie par le code de la santé publique comme l’: « Etablissement
affecté à la dispensation au détail des médicaments, produits et objets mentionnés à
l’article L 4211-1 ainsi qu’à l’exécution des préparations magistrales et officinales. ».
q Les locaux de l’officine doivent former un ensemble d’un seul tenant y compris
pour ce qui concerne les activités spécialisées d’optique-lunetterie,
d’audioprothèse et d’orthopédie. Ces dernières activités font l’objet d’un rayon
individualisé et d’un espace permettant au patient d’essayer le produit dans
des conditions satisfaisantes (isolation phonique ou visuelle, accès pour les
personnes à mobilité réduite).
q Aucune communication directe ne doit exister entre l’officine et un autre local
professionnel ou commercial.
q L’accueil de la clientèle et la dispensation doivent s’effectuer dans des
conditions de confidentialité permettant la tenue d’une conversation à l’abri
des tiers.
q Le mobilier pharmaceutique doit être disposé de telle sorte que le public n’ait
directement accès ni aux médicaments, ni aux autres produits dont la vente
est réservée aux officines sauf les médicaments de médication officinale
autorisés qui peuvent être présentés en accès direct.
q Un espace de confidentialité où le pharmacien peut recevoir isolément les
patients est prévu dans l’officine. Il est notamment utilisé pour les entretiens
pharmaceutiques ou la réalisation des TROD.
q Un espace réservé aux médicaments « en accès direct » peut être aménagé.
q Les officines sont concernées par la mise en œuvre des dispositions relatives
à l’accessibilité des personnes handicapées dans les Etablissements recevant
du public (ERP) (décret n°2014-1327 du 5 novembre 2014).
27
III.2 - CE QUE L’OFFICINE DOIT COMPORTER
q UnIII.2 - CE QUE:L’OFFICINE
préparatoire DOIT
emplacement COMPORTER
adapté et réservé à l'exécution et au contrôle
des préparations magistrales et officinales. Il est recommandé que celui ci soit
Unindividualisé
qbien préparatoireet: emplacement
fermé par une adapté
porte. et réservé à l'exécution et au contrôle
Lesdessurfaces
préparations magistrales
de travail et officinales.sont
du préparatoire Il estlisses,
recommandé que celuisans
imperméables, ci soit
bien individualisé
fissures et facilement etnettoyables.
fermé par une porte.
Les surfaces de travail du préparatoire sont lisses, imperméables, sans
q Une armoire
fissures ou un localnettoyables.
et facilement fermant à clef et munis d’un système d’alerte ou de
sécurité renforcé contre toute tentative d’effraction destiné au stockage des
Une armoireetou
qmédicaments un local
produits fermant
classés à clefstupéfiants.
comme et munis d’un système d’alerte ou de
sécurité renforcé contre toute tentative d’effraction destiné au stockage des
q Une enceinte réfrigérée
médicaments avec
et produits un contrôle
classés comme et relevé régulier des températures.
stupéfiants.
q qUnUne
emplacement destiné au
enceinte réfrigérée stockage
avec des médicaments
un contrôle nondes
et relevé régulier utilisés (MNU).
températures.
q qLeUn
cas échéant, un
emplacement lieu de
destiné stockagedes
au stockage desmédicaments
DASRI desnon
Patients
utilisésen Auto
(MNU).
Traitement (PAT) ou générés par des autotests de maladies infectieuses
Le cas échéant,
qtransmissibles un lieu VIH).
(ex : autotests de stockage des DASRI des Patients en Auto
Traitement (PAT) ou générés par des autotests de maladies infectieuses
q Untransmissibles
emplacement(ex
réservé au stockage
: autotests VIH). des produits chimiques.
q qUnUn
local ventilé adapté
emplacement au stockage
réservé des liquides
au stockage inflammables.
des produits chimiques.
q qUnUn
emplacement
local ventilé adapté au stockage
adapté au stockage des
des liquides
gaz médicaux (oxygène gazeux) –
inflammables.
voir BPDO 2015
q Un emplacement adapté au stockage des gaz médicaux (oxygène gazeux) –
Le stagiairevoir BPDO 2015
est invité à consulter les recommandations pour l’aménagement des
locaux de l’officine (ONP - 2013).
Le stagiaire est invité à consulter les recommandations pour l’aménagement des
locaux
A l’issue de stage,
de son l’officine (ONPsera
l’étudiant - 2013).
en mesure de répondre aux questions suivantes :
Aménagement extérieur : Identifier
A•l’issue de son stage,
l’enseigne, la croixl’étudiant seragrecque),
verte (croix en mesure de répondre aux questions suivantes :
• les vitrines
Aménagement extérieur : Identifier
• • l’affichage
l’enseigne,du nom du verte
la croix ou des pharmaciens
(croix grecque),titulaires
• les vitrines
Aménagement intérieur : Définir les spécificités de chaque zone et notamment
• l’affichage du nom du ou des pharmaciens titulaires
Ø Espaces accessibles au public
Aménagement intérieur
q l’espace : Définir
d’accueil deles spécificités de chaque zone et notamment
la clientèle
q l’espace réservé aux médicaments « en accès direct »
Ø Espaces accessibles au public
q la zone de dispensation respectant la confidentialité
q l’espace d’accueil de la clientèle
q l’espace de confidentialité
q l’espace réservé aux médicaments « en accès direct »
q le local des activités spécialisées (orthopédie, optique-lunetterie ou audioprothèse)
q la zone de dispensation respectant la confidentialité
q le sas pour les gardes et les urgences
q l’espace de confidentialité
Ø Espaces
q nonle local des activités
accessibles spécialisées (orthopédie, optique-lunetterie ou audioprothèse)
au public
le sas pour
q qle bureau lesdes
du ou gardes et les urgences
pharmaciens
q le préparatoire
Ø Espaces non accessibles au public
q l’espace de réception et de déballage des commandes
q le bureau du ou des pharmaciens
q la zone de stockage, les rayonnages, l’enceinte réfrigérée
q le préparatoire
q l’emplacement réservé aux médicaments non utilisés (MNU) et éventuellement aux
q l’espace de réception et de déballage des commandes
DASRI
q la zone de stockage, les rayonnages, l’enceinte réfrigérée
q le sas de livraison des médicaments en dehors des heures d’ouverture
q l’emplacement réservé aux médicaments non utilisés (MNU) et éventuellement aux
de DASRI
l’officine
q l’espace sécurisée de rangement des médicaments stupéfiants
q le sas de livraison des médicaments en dehors des heures d’ouverture
de l’officine
q l’espace sécurisée de rangement des médicaments stupéfiants
10
28 10
IV - LA VIE A L’OFFICINE
→ 4 missions obligatoires
11
29
→ 4 missions facultatives :
V - L’EQUIPE OFFICINALE
12
30
pour répondre à ses attentes par une approche psychologique et par une mise en
confiance propices à un véritable dialogue.
Enfin, en tant que chef d’entreprise, le pharmacien titulaire est responsable des
ressources humaines. Il est l’animateur de son équipe dans laquelle il se doit de
créer la meilleure ambiance relationnelle possible. Il insuffle le dynamisme de
l’officine, fixe ses objectifs, fait circuler l’information et s’assure de la qualité du travail
effectué par chacun, dans le respect des règles propres à l’exercice de la pharmacie
et à la législation du travail.
Le stagiaire participera aux tâches qui découlent des missions du pharmacien mais,
conformément à la réglementation, il n’a pas le droit de délivrer des médicaments
(art. L. 4241-1 CSP). Le stage officinal d’initiation a notamment pour rôle de le
préparer à travailler en officine durant ses études, dans un but de perfectionnement
et en dehors des heures de travaux universitaires.
13
31
VI.2 - EXERCICE LIBERAL
q l’exercice personnel
q le secret professionnel
q l’obligation d’assistance au malade
q le refus de dispensation dans l’intérêt de la santé du patient
q la disponibilité
q l’obligation d’assurer un service de garde
q l’obligation de stock
q l’obligation de conseil et d’éducation à la santé
q l’obligation de participer à la pharmacovigilance et à la matériovigilance
q l’obligation de lutter contre le charlatanisme
q l’obligation de contribuer à la lutte contre la toxicomanie, les IST et le
dopage
q l'obligation d’actualiser ses connaissances (Développement
Professionnel Continu (D.P.C))
Il peut être secondé par un ou plusieurs pharmaciens adjoints. C’est une obligation si
le chiffre d’affaires dépasse un seuil réglementairement déterminé, ou en cas
d’incapacité physique incompatible avec l’exercice personnel.
L’autorisation d’ouverture d’une officine, que l’on appelle « licence », est accordée
par le DG de l’ARS. Elle fixe le lieu précis d’exercice (adresse exacte) et assure une
répartition optimale des pharmacies sur le territoire (maillage). La licence ne peut
14
32
être cédée indépendamment du fonds de commerce de l’officine auquel elle est
rattachée.
Pour assurer son obligation de service public, il ne doit pas aliéner son
indépendance par des contraintes commerciales (bail, conditions commerciales,
vitrines...).
Le prix des médicaments remboursables est fixé par l’Etat et beaucoup sont soumis
à prescription obligatoire. A ce titre, le titulaire de l’officine ne maîtrise pas totalement
la croissance de son entreprise.
Outil professionnel, le DP permet aux pharmaciens d’avoir une vue globale des
traitements dispensés quelle que soit la pharmacie dans laquelle ils ont été délivrés,
d’éviter au quotidien les risques d’interactions médicamenteuses et les redondances
de traitement.
15
33
Accessible également aux pharmacies à usage intérieur (PUI), le DP est également
utilisé à à titre expérimental par certaines catégories de médecins d'établissements
de santé (urgentistes, anesthésistes-réanimateurs et gériatres).
16
34
QUALITÉ À L’OFFICINE
35
QUALITÉ À L’OFFICINE
QUALITE à l’OFFICINE
QUALITE à l’OFFICINE
OBJECTIFS DUCHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure de :
Après avoir lu cel’importance
● Comprendre chapitre, vousde devriez
la qualité êtreenenmatière
mesure de de gestion
: des risques de santé
● Comprendre l’importance de la qualité en matière
publique mais aussi des bénéfices économiques et organisationnels de gestion des risques de santé
du système de
publique mais aussi
management de la qualité, des bénéfices économiques et organisationnels du système de
management
● Découvrir les deéléments
la qualité,pertinents des référentiels en matière de qualité du Code de la
● Découvrir les éléments
Santé Publique, du Code de pertinents des référentiels
Déontologie et les Bonnes en Pratiques
matière dedequalité du Code de la
Dispensation,
Santé Publique, du Code de Déontologie et les Bonnes Pratiques de Dispensation,
● Etre en mesure d’intégrer la démarche qualité en cours dans l’officine de votre stage à
● Etre
ses en mesure
différents stadesd’intégrer
de miselaen démarche
place : étatqualité en cours
des lieux, misedans l’officine
en place, deetvotre
suivi stage à
évaluation,
ses différents stades de mise en place : état des lieux, mise
● Vous familiariser avec les outils de base de mise en place d’un système de en place, suivi et évaluation,
● Vous familiariser
management avec(site
de la qualité les eQo
outils de base
et AcQO de mise en place d’un système de
du CNOP),
management de la qualité (site eQo et AcQO du CNOP),
● Différencier les enregistrements (traçabilité) et fiches de non-conformité, les modes
● Différencier
opératoires les enregistrements
(réalisation), les procédures(traçabilité) et fichesetde
(organisation) la non-conformité,
gestion du manuel les modes
qualité
opératoires (réalisation),
(politique qualité), les procédures (organisation) et la gestion du manuel qualité
(politique
● Prendrequalité),
conscience du rôle de chacune des personnes de l’équipe officinale, de leur
● Prendreau
adhésion conscience du rôle
projet qualité et dedel’importance
chacune desdepersonnes de l’équipe
la communication officinale,
et de de leur
la gestion des
adhésion
ressourcesauhumaines
projet qualité et de de
en matière l’importance
qualité. de la communication et de la gestion des
ressources humaines en matière de qualité.
RÉSUMÉ DUCHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
L’objectif de qualité est étroitement lié à la gestion des risques, responsabilité clé de la
L’objectif
professiondedequalité est étroitement
pharmacien d’officine liédans à lases
gestion
actes des risques, responsabilité
pharmaceutiques clé de la
dont le processus
profession
de dispensation.de pharmacien d’officine dans ses actes pharmaceutiques dont le processus
de
Afindispensation.
de garantir le niveau de qualité et de sécurité requis pour la dispensation, tant au
Afin
comptoirde garantir
que par le voie
niveau de qualité et
électronique, il adeété
sécurité
publiérequis pour portant
un arrêté la dispensation, tant au
sur les Bonnes
comptoir que par voie électronique, il a été publié un arrêté portant
Pratiques de Dispensation le 28 novembre 2016 concrétisant ainsi les articles R.4235-48 sur les Bonnes
Pratiques de Dispensation
et L.5125-1-1-A du code delela28 novembre
santé publique. 2016 concrétisant ainsi les articles R.4235-48
et L.5125-1-1-A du code de la santé publique.
La démarche qualité passe par la mise en place d’un système de management de la
La démarche qualité passe par la mise en place d’un système de management de la
qualité.
qualité.
Elle débute par un état des lieux puis permet avec des outils adaptés de respecter trois
Elle débute :par un état des lieux puis permet avec des outils adaptés de respecter trois
étapes-clés
étapes-clés :
● Prévoir c’est-à-dire définir une stratégie,
● Prévoir c’est-à-dire définir uneréaliser
● Mettre en oeuvre c’est-à-dire stratégie, cette stratégie ou une activité,
●
● Evaluer et améliorer c’est-à-dire faire un stratégie
Mettre en oeuvre c’est-à-dire réaliser cette point surou l’activité,
une activité,
mettre en oeuvre des
● Evaluer et améliorer c’est-à-dire
actions correctives, s’assurer de leur efficacité. faire un point sur l’activité, mettre en oeuvre des
actions
Après avoircorrectives,
détaillé s’assurer
les étapesdede leur
la efficacité.
mise en place d’un système de management de la
Après avoir détaillé les étapes de
qualité qui comprennent la volonté politique la mise en place
du oud’undessystème
titulaires,delamanagement
présentationde non la
qualité
exhaustive qui des
comprennent la volonté politique
bases documentaires, quelques dufaçons
ou desdetitulaires,
dresser un la présentation
état des lieuxnon de
exhaustive des bases documentaires, quelques façons de dresser
« l’état » qualité de l’officine, il est précisé comment passer à une démarche qualité. un état des lieux de
« l’étatdes
Enfin, » qualité
outils de l’officine,
d’aide il esten
à la mise précisé
placecomment passer
à une telle à uneplus
démarche démarche qualité. liés
spécifiquement
Enfin, des outils d’aide à la mise en place à une telle démarche
à l’exercice officinal, sont proposés sachant que cette proposition n’est nullement plus spécifiquement liés
à l’exercice officinal, sont proposés sachant que cette proposition n’est nullement
exhaustive.
exhaustive.
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
MOTSréférentiels
Management de la qualité, procédures, CLES qualité, charte qualité, bonnes
Management de la qualité, procédures, référentiels
pratiques, recommandations, norme ISO 9001, PRACQ qualité, charte qualité, bonnes
pratiques, recommandations, norme ISO 9001, PRACQ
2
36
2
PLAN
PLAN duCHAPITRE
DU CHAPITRE
I - INTRODUCTION
37
I – INTRODUCTION
La qualité (voir annexe 1) est un concept qui a débuté dès 1920 (stratégie de Taylor). Ce
concept était axé alors sur le contrôle de fabrication.
Enfin, le management de la qualité fondé cette fois sur les principes revus par les
normes ISO 9001 de 2000 puis 2008 et actuellement 2015, requiert fondamentalement
l’engagement de la direction, une orientation client et le principe de l’amélioration
continue.
Dans les métiers de la pharmacie, la qualité est citée dans plusieurs textes du Code de
la Santé Publique et du Code de Déontologie.
Dans le domaine officinal, le statut réglementé assure une qualité basique, élémentaire
encadrée par 77 articles du Code de Déontologie et par les exigences de pas moins de
1500 autres articles du Code de la Santé Publique avec, à ce jour des Bonnes Pratiques
légalement opposables à l’exercice officinal (Bonnes Pratiques de Préparation, Bonnes
Pratiques de Dispensation de l’Oxygène et Bonnes Pratiques de Pharmacovigilance).
Une attention toute particulière devra être apportée aux Bonnes Pratiques de
Dispensation des médicaments qui viennent enfin de faire l’objet d’un arrêté le 28
novembre 2016.
38
II – LES ETAPES DE LA MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA
QUALITE
Mettre en place une politique qualité doit découler d’une volonté stratégique du ou des
pharmaciens titulaires.
Elle doit se concrétiser sous la forme d’une charte qualité rédigée, signée par le ou les
pharmaciens titulaires et présentée à toute l’équipe officinale.
Cette première étape est aussi une exigence de la norme ISO 9001.
Elle traduit l’engagement du ou des pharmaciens titulaires.
Ces bases sont issues soit des textes législatifs et réglementaires opposables au
pharmacien d’officine, soit des recommandations éditées par des institutions ou par des
sociétés savantes.
On entend par référentiels opposables les textes législatifs ou réglementaires qui doivent
être respectés dans l’exercice officinal et qui sont utilisés par les pharmaciens
inspecteurs de santé publique pour évaluer l’exercice officinal et mesurer les écarts par
rapport à ce qui est exigé par les textes du référentiel.
Ces textes sont donc « dispersés » dans ces codes et requièrent une recherche
permettant de lier les exigences opposables qu’ils imposent au système de management
de la qualité de l’officine.
39
II.2.1.2 BONNES PRATIQUES
« Tout acte professionnel doit être accompli avec soin et attention, selon les règles de
bonnes pratiques correspondant à l'activité considérée » (article R4235-12 du Code de
Déontologie).
BO BPDO septembre
2015.pdf
Elles sont proposées par les autorités de tutelle, les institutions et les partenaires
conventionnels ; elles résultent d’un travail collégial fondé sur une réflexion de
professionnels de la pharmacie avec des conclusions utiles à la mise en place d’un
système de management de la qualité.
On peut citer l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(ANSM), les Agences régionales de santé (ARS), le Conseil national de l’ordre des
pharmaciens (CNOP), les Caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) et les sociétés
savantes comme la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Académie Nationale de
Pharmacie par exemple (voir bibliographie pour les références des sites).
Enfin, la norme ISO 9001:2015, non opposable constitue un référentiel de management
de la qualité reconnu internationalement et applicable à toutes les activités dont celles de
l’officine.
Cette liste n’est pas exhaustive et peut être complétée par une veille mise en place à
l’officine dans le domaine de la qualité.
40
II.3 ORGANIGRAMME : CHOISIR UNE PERSONNE RESPONSABLE DE
L’AMELIORATION CONTINUE DE LA QUALITE (PRACQ)
II.4.2 AUDIT
C’est une méthode d’évaluation rigoureuse et indépendante fondée sur l’utilisation d’un
référentiel ou de critères prédéterminés qui permet de vérifier que les exigences sont
effectivement respectées.
On entend par audit un constat partagé, il ne préjuge pas des solutions à mettre en
œuvre pour améliorer la confiance. Il ne propose pas de sanction. L'audit n'est donc pas
une inspection.
Ils prennent différentes formes mais parmi les audits, on retiendra tout particulièrement
les audits pédagogiques et les visites aléatoires « Qualité patient » proposés par le
Conseil National de l’Ordre de Pharmaciens.
Les audits pédagogiques sont réalisés par un conseiller ordinal, à la demande du ou des
pharmaciens titulaires, dans le but de donner au pharmacien une orientation sur le degré
de conformité de son exercice à la réglementation en vigueur.
41
II.5 - PASSAGE A LA DEMARCHE QUALITE
Ce point II.5 n’est qu’un exemple du processus de mise en place concrètement d’un
système de management de la qualité.
II.5.2.1 ENREGISTREMENTS
Tout document qui permet la traçabilité (apporte la preuve) des actions réalisées dans le
cadre d’une activité (exemple : voir annexe 4)
II.5.2.3 PROCEDURES
42
2. Les Items :
- l’objet : le Quoi,
- le domaine d’application : le Où,
- le Quand,
- le Comment (mode opératoire),
- Le Pourquoi,
- Le Combien.
Un exemple de création et de révision d’une procédure est proposé en annexe 5.
La roue de Deming peut être décrite succinctement comme suit : PDCA – (Plan, Do,
Check, Act) :
• Planifier : analyser, établir les objectifs et les processus nécessaires pour fournir
des résultats correspondant aux exigences des clients et aux politiques de
l'organisme,
• Faire : mettre en œuvre les processus les justifier et en apporter la preuve,
• Vérifier : surveiller et mesurer par la mise en place d’indicateurs, les processus par
rapport aux objectifs et exigences, et rendre compte des résultats.
• Agir : entreprendre les actions pour corriger les dysfonctionnements par la gestion
des non conformités et améliorer en permanence les performances des
processus.
43
III- LES OUTILS D’AIDE A LA DEMARCHE QUALITE
Se connecter sur le site du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens par ce lien .
Cet outil fait le lien entre les textes législatifs et réglementaires et la Qualité.
Après téléchargement de cet outil, il vous permet d’aborder chaque jour une question
différente sur la législation et la pratique officinale.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
Sites internet :
§ www.ordre.pharmacien.fr
§ www.legifrance.fr
§ www.ameli.fr/professionnels-de-sante/pharmaciens L’Assurance maladie pour les
pharmaciens
§ www.ansm.fr Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de
santé
§ www.has-sante.fr
§ www.eqo.fr
§ www.acqo.fr
10
44
ANNEXE 1
ANNEXE 1
ANNEXE 2
ANNEXE 2
ANNEXE 2
Voir site ANSM :
A la rubrique « recherche », renseigner « Bonnes Pratiques de Pharmacovigilance »
Voir site ANSM :
DansAles choix, cliquer
la rubrique sur : », renseigner « Bonnes Pratiques de Pharmacovigilance »
« recherche
Dans les choix, cliquer sur :
45
ANNEXE 3
1. IDENTIFICATION DE LA NON-CONFORMITÉ
Identifiée le : 17/11/2014 Par : BP
RÉDACTEUR
Le : 17/11/2014 Par : BP
Traitement proposé :
- Mise en place d’une procédure de dispensation
- Sensibilisation du personnel
- Formation
ANNEXE 3
46
ANNEXE 4
ANNEXE 3
ANNEXE 5
Protocole de création
d’une procédure
ANNEXE 5
Source : DPC « Qualité de la d
Source : DPC « Qualité de la dispensation » Angers 2014 – Dramane BARRO pharmacien.
pharmacien.
47
ANNEXE 6
La Pyramide
Documentaire
ANNEXE 6
ANNEXE 7
ANNEXE 7
48
ANNEXE 6
L’ACTE DE DISPENSATION DES
MÉDICAMENTS ET DES PRODUITS DE SANTÉ
49
L’ACTE DE DISPENSATION
DES MÉDICAMENTS ET DES PRODUITS DE SANTÉ
L’ACTE DE DISPENSATION DES MEDICAMENTS ET DES PRODUITS DE SANTE
L’ACTE DE DISPENSATION DES MEDICAMENTS ET DES PRODUITS DE SANTE
OBJECTIFS
L’ACTE DE DISPENSATION OBJECTIFSDU
duCHAPITRE
CHAPITRE
DES MEDICAMENTS ET DES PRODUITS DE SANTE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Après avoir lu ce chapitre, vous OBJECTIFSdevez être
du en mesure :
CHAPITRE
•Après
A laavoir lu ce
lecture chapitre,
des Bonnesvous devez de
Pratiques êtredispensation,
en mesure : de prendre conscience de
A laavoir
lecture
• l’engagement
Après lu cedes etBonnes
chapitre, laPratiques
de vous devez deêtredispensation,
responsabilité : de prendre
du pharmacien
en mesure conscience
dans l’acte de de
l’engagement et de la responsabilité du pharmacien dans l’acte de
• dispensation,
A la lecture des Bonnes Pratiques de dispensation, de prendre conscience de
• De dispensation,
décrire les étapes
l’engagement et dedelala dispensation
responsabilitédesdu médicaments
pharmacienprescrits
dans ou non, de
l’acte
• De décrire les étapes de la dispensation des médicaments prescrits ou non,
• De prendre conscience de l'importance d'adapter le dialogue au patient,
dispensation,
•• DeDe prendre
comprendre
décrire conscience
les étapes dedela l'importance
l’importance d'adapter
des informations
dispensation lefournies
dialogue
des médicaments au patient,
lors de ou
prescrits la non,
saisie
De prendre conscience de l'importance d'adapter le dialogue au patient, saisie
De comprendre
•• informatique, l’importance des informations fournies lors de la
• De informatique,
connaître les l’importance
singularités de délivrance des médicaments
comprendre des informations fournies lors àde prescription
la saisie
De connaître
• particulière
informatique, ou les singularités
restreinte et des de délivrance
stupéfiants, des médicaments à prescription
• De particulière
prendre ou restreintedes
conscience et des stupéfiants,
devoirs d’information
connaître les singularités de délivrance des et de conseil du
médicaments à pharmacien
prescription
De
• dans prendre conscience
touteoudispensation
particulière des
restreinte et des devoirs d’information et
et stupéfiants,
particulièrement lorsde d’une
conseil automédication
du pharmacien
dans toute non dispensation et particulièrement lors d’une automédication
• (médication
De prendre conscience prescrite, des officinale
devoirs ou en libre-accès)
d’information et deau comptoir
conseil comme sur
du pharmacien
(médication
un site toute non prescrite, officinale ou en libre-accès) au comptoir comme sur
électronique.
dans dispensation et particulièrement lors d’une automédication
• De un site électronique.
situer lesnon
spécialités
(médication prescrite,les plus souvent
officinale dispenséesau
ou en libre-accès) à comptoir dans l’une
l’officine comme sur
De
• des situer
classes
un site les ou sous-classes thérapeutiques du dictionnaire VIDALdans
spécialités
électronique. les plus souvent dispensées à l’officine ® l’une
(liste en
des classes ou sous-classes thérapeutiques du dictionnaire VIDAL® (liste en
• Annexe
De situerIVles Spécialités
spécialités courantes),
les plus souvent dispensées à l’officine dans l’une
Annexe IV les Spécialités courantes), communes) des médicaments génériques
• D’associer
des classes ouDC (dénominations
sous-classes thérapeutiques du dictionnaire VIDAL® (liste en
• duD’associer
répertoire
Annexe lesdeDC (dénominations
l’ANSM
IV Spécialités communes)
(Agence Nationale
courantes), des médicaments
de Sécurité génériques
du Médicament) dont
du répertoire de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) dont
• le médicament
D’associer les DCprinceps figure danscommunes)
(dénominations la liste présentée en annexe génériques
des médicaments IV-classes
le
ou médicament princeps figure dans la liste présentée en annexe IV-classes
du sous-classes
répertoire de thérapeutiques.
l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) dont
ou sous-classes thérapeutiques.
le médicament princeps figure dans la liste présentée en annexe IV-classes
ou sous-classes thérapeutiques. RESUME du CHAPITRE
RÉSUMÉ
RESUME du DUCHAPITRE
CHAPITRE
La dispensation est le nom RESUME donné àdu l’acte pharmaceutique qui conditionne la
CHAPITRE
La dispensation est le nom donné
distribution au détail de médicaments et des autres à l’acte pharmaceutique
produits de santé. qui conditionne la
distribution
L’arrêté au détail
du 28 novembrede médicaments
2016 et
définit des autres produits
les principes de santé.
des bonnes pratiques de
La dispensation est le nom donné à l’acte pharmaceutique qui conditionne la
L’arrêté du 28
dispensation des novembre
médicaments. 2016 Elles
définitportent
les principes
sur la des bonnes "au
dispensation pratiques
comptoir"de
distribution au détail de médicaments et des autres produits de santé.
dispensation
étendues des médicaments.
à la28
vente en ligne. 2016 Elles portent sur la dispensation "au comptoir"
L’arrêté du novembre définit les principes des bonnes pratiques de
étendues
La à la
dispensation vente
vise en ligne.
une sécurité thérapeutique
dispensation des médicaments. Elles portent maximale du patient afin
sur la dispensation "aud’éviter les
comptoir"
La dispensation
erreurs vise une sécurité
médicamenteuses et les thérapeutique
interactions maximale
ainsi que du
la patient afin d’éviter
prévention des les
effets
étendues à la vente en ligne.
erreurs médicamenteuses
indésirables. et les interactions ainsi que la prévention des effets
La dispensation vise une sécurité thérapeutique maximale du patient afin d’éviter les
indésirables.
La dispensation permet d’optimiser l’efficacité ainsi
thérapeutique des traitements Les
erreurs médicamenteuses et les interactions que la prévention des effets
La dispensation
conseils permet d’optimiser
pharmaceutiques qui l’efficacité
accompagnent cesthérapeutique
actions sont des traitements
associés à cet Les
acte.
indésirables.
conseils pharmaceutiques
(Informations d’usage, qui accompagnent ces actions sont associés à cet acte.
La dispensation permetsensibilisation par le pharmacien
d’optimiser l’efficacité thérapeutique du patient à une bonne
des traitements Les
(Informations
observance d’usage, sensibilisation
et au respect dequi règles par le pharmacien
hygiéno-diététiques du patient
associées). à une bonne
conseils pharmaceutiques accompagnent ces actions sont associés à cet acte.
observance
La et aupermet
dispensation respectd’associer
de règles le hygiéno-diététiques
pharmacien associées). de la dépense
à la rationalisation
(Informations d’usage, sensibilisation par le pharmacien du patient à une bonne
La
de dispensation
santé selon permet
une d’associer
approche le
qualitative. pharmacien à la rationalisation de la dépense
observance et au respect de règles hygiéno-diététiques associées).
de santé selon une approche qualitative.
La dispensation permet d’associer le pharmacien à la rationalisation de la dépense
de santé selon une approche qualitative. MOTS CLES
Dispensation, Bonnes pratiques de dispensation MOTS CLES(BPD), Analyse pharmaceutique,
Dispensation, Bonnes pratiques de MOTS-CLÉS
dispensation
Responsabilité décisionnelle : Intervention CLES(BPD), Analyse
MOTSPharmaceutique, pharmaceutique,
Délivrance (Facturation),
Responsabilité
Conseil décisionnelle
pharmaceutique : Intervention
: Informations Pharmaceutique,
d’usage, Observance, Délivrance
Préparation(Facturation),
des Doses
Dispensation, Bonnes pratiques de dispensation (BPD), Analyse pharmaceutique,
Conseil pharmaceutique
àResponsabilité
Administrer (PDA), : Informations
médication d’usage,
officinale. Observance, Préparation des Doses
décisionnelle : Intervention Pharmaceutique, Délivrance (Facturation),
à Administrer (PDA), médication officinale.
Conseil pharmaceutique : Informations d’usage, Observance, Préparation des Doses
à Administrer (PDA), médication officinale.
50
2
2
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
I - AVANT-PROPOS
51
ANNEXES
ANNEXES
- Annexe I :
LES MEDICAMENTS A PRESCRIPTION ET A DELIVRANCE PARTICULIERE
- Annexe II :
EXEMPLES DE POSOLOGIES - DOSES USUELLES ET MAXIMALES POUR
ADULTES ET ENFANTS DANS LE CADRE DU BON USAGE DU MEDICAMENT
- Annexe III :
SPECIALITES GENERIQUES
- Annexe IV :
CLASSIFICATIONS - SAVOIR SITUER LES SPECIALITES PHARMACEUTIQUES
COURANTES DANS UNE CLASSE THERAPEUTIQUE
- Annexe V :
LE DOSSIER PHARMACEUTIQUE (DP)
- Annexe VI :
SOMMAIRE DE L’ARRETE DU 28 NOVEMBRE 2016 RELATIF AUX BONNES
PRATIQUES DE DISPENSATION DES MEDICAMENTS DANS LES PHARMACIES
D'OFFICINE, LES PHARMACIES MUTUALISTES ET LES PHARMACIES DE
SECOURS MINIERES.
52
I - AVANT-PROPOS
L’étudiant stagiaire n’ayant pas encore acquis à ce stade de ses études cette
compétence ne peut dispenser seul les médicaments. Mais, dans l’attente de pouvoir
le faire lui-même, sous l’autorité et le contrôle de son maître de stage, et/ou de son
adjoint, il doit :
q accepter l’idée d’entrer en relation avec le patient. Cette relation suppose un
dialogue singulier régi par des règles strictes de confidentialité nécessitant
des réserves notamment lorsque le malade est représenté par son
mandataire.
q percevoir la différence entre une relation (échange) et la communication
(information).
5
53
l’attention que la profession doit y porter. Dans l’exercice officinal, il occupe une
place emblématique.
Pour affiner leur dispensation, les pharmaciens utilisent dans leurs pratiques
quotidiennes des bases de données. Elles leur permettent à la fois :
• de mémoriser les informations issues de leurs analyses
• de consulter des Banques Médicamenteuses (BM)7, associées à des
Banques d’Interactions Médicamenteuses (BIM)8,
• des recherches systématiques et automatisées d’interactions de
médicaments prescrits ou non,
• des recherches d’interactions ciblées entre médicaments et profil
thérapeutique du patient
La dispensation ne sera pertinente que si la saisie des données issues du
questionnement du patient et éventuellement des professionnels de santé impliqués
dans sa prise en charge9 est rigoureuse.
5
R. 4235-48 du CSP
6
facturation
7
VIDAL, BCB etc.
8
VIDAL EXPERT, THERIAQUE, BCB CONSULT, etc.
9
Art. L1110-4 et art. R4235-6 du CSP. Le secret professionnel est partagé au sein de l’officine par les
membres de l’équipe officinale qui participent à la prise en charge du patient. Il permet également aux
professionnels de santé participant à la prise en charge d’un même patient d’échanger ou partager
des données le concernant après avoir recueilli son consentement. Ce partage d’informations permet
ainsi la continuité des soins dans de meilleures conditions.
6
54
III.1 – PROTOCOLE DE DISPENSATION DU MEDICAMENT ET DES PRODUITS
DE SANTE PRESCRITS
10
Répertoire Partagé des Professionnels de Santé (RPPS) Le n° RPPS a remplacé le numéro ADELI
(Automatisation DEs LIstes) à 9 chiffres dont les 4 premiers chiffres étaient déterminés par le
département d’exercice, suivi d’un identifiant propre à la profession. Le RPPS permet l’analyse de la
démographie des professions de santé et celle des échanges sécurisés au sein des professions
concernées. Composé de 11 chiffres, le n° RPPS est pérenne même en cas de changement de
département.
11
Praticien Hospitalier.
7
55
III.1.1.2.1 - Le contexte :
III.1.1.2.2.-.Le contenu :
12
Quand il existe.
13
Identification de pathologie(s) traitée(s).
14
Age, poids, taille, IMC (surpoids éventuel), PA (hypertension éventuelle) etc.
15
Lorsqu’elles sont connues : Glycémies, HbA1c (situation par rapport à un diabète éventuel),
clairance rénale (évaluation de la fonction rénale) etc.
16
Aptitude du patient à comprendre le traitement.
17
Poids, taille, âge, IMC (Indice de Masse Corporelle).
18
Etude des alertes générées par les Banques de Données d’Interactions médicamenteuses (BDIM)
du logiciel métier, consultation du Référentiel National des Interactions Médicamenteuses (ANSM),
etc.
19
A partir des alertes générées par la BDIM du logiciel, et/ou les RCP (Résumé Caractéristiques
Produit) du médicament.
20
En cas de pharmacodépendance ou d'abus graves, le pharmacien doit les déclarer au centre
d'évaluation et d'information sur la pharmacodépendance du territoire où ce cas a été constaté (art R.
5132-114 du CSP)
21
Le pharmacien doit signaler, sans délai, tout effet indésirable suspecté d'être dû à un médicament
au centre régional de pharmacovigilance (art L. 5121-25 et R. 5121-151, R. 5121-153 et R. 5121-161
du CSP)
22
A partir du RCP du médicament.
8
56
III.1.1.3 - Analyse économique
III.1.1.3.1.-.Médicament substituable23 :
23
Art. L. 5121-1 5°du CSP.
24
Médicament de référence dont le brevet est tombé dans le domaine public (La durée légale de
protection d’un médicament est de 20 ans).
25
Aux termes de l’article L.5121-1 5 -b du CSP, le groupe générique s’entend du regroupement d’une
spécialité de référence à des spécialités qui en sont génériques.
26
L’article R.5121-8 du CSP décrit la présentation du répertoire des groupes génériques.
27
Personnes âgées : les sujets de 75 ans et plus, ainsi que ceux de plus de 65 ans poly-
pathologiques.
9
57
q Lorsqu’il substitue, le pharmacien inscrit sur l’ordonnance le nom du
générique correspondant choisi dans le répertoire
III.1.1.3.1.-.Médicaments d’exception29 :
III.1.2.1 - Délivrance :
28
Inscription sur l’ordonnance de la mention manuscrite non abrégée « non substituable » devant la
spécialité prescrite.
29
Décret n° 94-1031 du 02.12.1994 et arrêté du 26. 06. 2006.
10
58
alternative30, selon ses analyses et sa compétence scientifique propre (adapter un
traitement selon des critères pharmacologiques ou techniques, etc. et pas seulement
rectifier une erreur matérielle).
Le conseil est une obligation légale qui s’impose à tous les pharmaciens32. C’est un
élément incontournable d’information, d’éducation et de prévention en matière
sanitaire et sociale33. Il participe à l'optimisation thérapeutique du traitement
médicamenteux.
30
De dosage, de forme galénique la plus adaptée (comprimés, sachets, gouttes, suppositoires, etc.),
voire de médicament dans la même classe thérapeutique (suspension (rupture de stock), suppression
temporaire ou définitive, etc.)
31
Art. R 4235-61 du CSP
32
Art. L 1111-2 du CSP
33
Art. R 4235-2 du CSP
34
Arrêté du 15.02.2002 modifié le 30.04.2002 et le 02.10.2006.
35
Art. R 4235-30 du CSP.
11
59
III.1.4.-.FORMALISATION DE LA DISPENSATION
III.1.4.2.-.Facturation :
36
C’est-à-dire lorsqu’il existe une interaction dangereuse, une contre-indication, une précaution
d’emploi, un ajustement de posologie, un doute levé ou non, etc. Elle le sera également en cas de
vulnérabilité connue, de comportement pathogène : inobservance, conduites addictives, etc.
37
L’OP est couverte par le secret professionnel (art. R 4235-50 du C.S.P. et art. 226-13 du Code
Pénal).
38
La subrogation est en droit civil un mode de transmission des créances. L’opération permet à une
personne de se substituer à une autre dans le même régime juridique.
39
La convention nationale définit précisément dans son titre III les modalités de transmission des
feuilles de soins et des ordonnances et ce, conformément aux dispositions des articles R. 161-47, R.
161-48 et R. 161-49 du CSS.
12
60
III.2 – RENOUVELLEMENT D’UN TRAITEMENT MEDICAMENTEUX
Le pharmacien peut dispenser des contraceptifs oraux pour une durée de traitement
supplémentaire non renouvelable de 6 mois :
Cette dispensation s’effectue à partir d’une ordonnance de moins d’un an et dont la
durée de validité est expirée (sauf pour les contraceptifs figurant sur une liste fixée
par arrêté du ministre chargé de la santé).
III.2.2.-.SUIVI DU PATIENT
III.2.2.1.-.Observance41 :
Quelle que soit la pertinence du traitement proposé son succès dépend de la qualité
de son observance dans le temps par le malade. La consultation systématique de
l’historique des délivrances, étendue au DP, permet au pharmacien de s’informer sur
le suivi du traitement en cours.
40
Document publicitaire constitué d’une feuille volante qui est laissé à disposition du public sur un
comptoir, ou un présentoir.
41
L’OMS définit l’observance comme « la concordance entre le comportement d’une personne (prise
de médicaments, suivi d’un régime et/ou modifications du comportement) et les recommandations
d’un soignant ».
13
61
III.2.2.1.1.- Conséquences d’une non observance :
Lorsqu’elle est constatée la non observance n’est pas sans conséquence. Elle peut
se traduire pour le malade par un échec du traitement, par un risque de pharmaco-
résistance impliquant l’instauration de traitements plus complexes et plus toxiques
avec un pronostic incertain.
Les phénomènes qui motivent la non observance sont complexes ; ils ne sauraient
être tous résolus par le pharmacien, mais pour le pharmacien rechercher une cause
efficiente d’une non observance pour l’anticiper ou la pallier participe de son devoir
de suivi thérapeutique.
Parmi celles-ci :
42
Antibiothérapie, vaccination, etc.
43
9 milliard d’euros imputables à la non-observance- Observance levier d’économie IMS Health-
Claude Le PEN 2015.
44
Dosage, fréquence, durée.
45
Tels que régimes associés, pratique d’une activité physique quotidienne, abstinence alcoolique,
suivi du poids, de la tension, de valeurs biologiques (HbA1c), etc.
46
Aptitude du patient à comprendre le traitement.
47
Les art. R5125-47 à R5125-52 du CSP organisent la livraison et la dispensation à domicile.
14
62
III.2.2.2.-.Préparation Eventuelle des Doses à Administrer (PDA) :
A l’officine, une telle préparation n’est donc envisageable qu’après avoir examiné et
résolu tous les problèmes éthiques et techniques de la dispensation50. Elle s’effectue
après la facturation sur un produit acquis par le patient.
Ces médicaments ne sont pas soumis à prescription au titre d'une des catégories
prévues à l'article R. 5121-36.
Leur indication ne nécessite pas une prescription préalable d’un médecin. Le patient
consommateur est libre de se procurer, pour lui-même ou pour un tiers, ces
médicaments qu’il juge adaptés à sa situation ou à celle de celui pour lequel il les
choisit.
48
Cette pratique n’est pas circonscrite au seul bénéfice des personnes âgées, mais également à des
personnes handicapées, dépressives, addictives, etc.
49
Par analogie avec l’activité du pharmacien exerçant en PUI – loi 2002 – 73 du 17.01.2002.
50
Sécurité et traçabilité des produits, qualité des procédures, réalité de l’information dans la chaîne de
soin.
51
Art R 4235-48 du CSP.
15
63
L’étudiant est invité à suivre les recommandations « Accueil Pharmaceutique des
Patients Sans Ordonnances » adoptées par le Conseil de l’Ordre des Pharmaciens
en Mai 2013.
q il est référencé sur une liste établie par l’ANSM54, régulièrement mise à jour
q il est destiné à soigner des symptômes courants pendant une courte période
q il ne nécessite pas l’intervention d’un médecin, mais doit être accompagné de
conseils du pharmacien
q il dispose d’un conditionnement (dosage, durée de traitement) et d’une notice
d'information adaptés
Dans cette éventualité ces médicaments doivent être présentés dans un espace
dédié, clairement identifié et situé à proximité immédiate des postes de dispensation
des médicaments et d'alimentation du dossier pharmaceutique, de façon à permettre
un contrôle effectif du pharmacien.
Ces brochures destinées aux patients éditées par l’ANSM peuvent être commandées
sur le site Internet du Cespharm.
52
Décret n°2008-641 du 30 juin 2008
53
Art R.4235-55 du CSP
54
Liste de spécialités, de médicaments homéopathiques, de médicaments de phytothérapie, couvrant
71 domaines thérapeutiques
16
64
III.3.2.-.COMMERCE ELECTRONIQUE DE MEDICAMENTS A USAGE
HUMAIN
Cette activité s’exerce en conformité avec les bonnes pratiques de dispensation des
médicaments. La dispensation des médicaments par voie électronique y est
organisée sur les mêmes principes qu’au comptoir pour garantir le même niveau de
qualité et de sécurité.
55
Article L5125-34 du CSP
56
Age, poids, taille, sexe, antécédents allergiques, contre-indications état de grossesse ou
d'allaitement, traitements en cours
17
65
ANNEXE 1
57
Décret n° 2004-546 du 15 06 2004.
18
66
II. LES STUPEFIANTS58
La règle générale est de 28 jours. Mais, pour certains stupéfiants, des durées
maximales inférieures à 28 jours (14 ou 7 jours) peuvent être fixées par arrêtés.
Elle doit être notée sur l’ordonnance par le prescripteur : « Le prescripteur mentionne
sur l’ordonnance la durée de traitement correspondant à chaque fraction. Toutefois, il
peut, pour des raisons particulières tenant à la situation du patient, exclure le
fractionnement en portant sur l’ordonnance la mention “délivrance en une seule
fois »60.
q Si l’ordonnance est présentée au pharmacien dans les 3 jours qui suivent sa date
d’établissement (J+3), le pharmacien peut délivrer la totalité d’un traitement61
q Les quantités dispensées sont portées sur l’ordonnance et formulées en
unités de prise62
58
Dernier texte en vigueur (décret du 05.02.2007, JO du 07.02.2007).
59
Art.R.5132-29 du CSP.
60
Art.R.5132-30 du CSP.
61
Art.R.5132-33 du CSP.
62
Art.R.5132-35 du CSP.
19
67
q L’archivage des copies ordonnances de stupéfiants (papier ou numérique) est
obligatoire pendant 3 ans, mais sans exigence de classement
La destruction par dénaturation des stupéfiants, altérés, périmés ou retournés par les
patients est faite par le pharmacien titulaire sous les conditions suivantes :
63
Art.R.5132-9 du CSP.
64
Art.R.5132-36 du CSP.
20
68
III. LES "ASSIMILES STUPEFIANTS"65
V. AUTRES MEDICAMENTS
Les médicaments dérivés du sang font l’objet d’une surveillance renforcée, en raison
de risques viraux, dont l’objet est de :
q suivre le médicament depuis sa fabrication jusqu’à son administration
(traçabilité)
q signaler instantanément tous les effets indésirables pour mettre en œuvre
immédiatement toute mesure corrective nécessaire.
65
Se référer aux Conditions de prescription et de délivrance des médicaments « assimilés
stupéfiants» sur le site de l’ANSM.
66
La totalité du traitement peut être délivrée quelle que soit la date de présentation de l’ordonnance
sous réserve que celle-ci soit valide.
21
69
Les pharmaciens sont tenus :
Le pharmacien doit :
67
Et pas seulement ceux considérés comme graves ou inattendus.
68
Ce numéro figure sur les étiquettes apposées sur le conditionnement extérieur et primaire.
69
Pilules estroprogestatives, progestatives microdosées, progestatives macrodosées.
22
70
V.3 - LES MEDICAMENTS DE L’IVG
70
Ou le n° d’inscription à l’Ordre
71
Cette commande ne nécessite pas d’être rédigée sur une ordonnance sécurisée
23
71
ANNEXE 2
EXEMPLESAnnexe
DE POSOLOGIES
II
DOSES USUELLES ETEXEMPLES
MAXIMALES POUR ADULTES ET ENFANTS
DE POSOLOGIES
DOSES USUELLES ET MAXIMALES POUR ADULTES ET ENFANTS DANS LE
DANS LE CADRE
CADRE DUDU BON
BON USAGE
USAGE DE MÉDICAMENT
DU MEDICAMENT
72
Ex. : Antibiothérapie chez l’enfant : céfadroxil : toutes les 12 heures ; céfaclor : toutes les 8 heures
73
.Des doses usuelles et des doses maximales en une prise et en 24 heures de médicaments ou de
substances médicamenteuses.
74
Les pharmaciens d’officine sont tenus de posséder un exemplaire de la Pharmacopée française
ème er
11 édition du 1 juillet 2012. (Art. L. 5112-1 et R. 5112-3 du CSP).
75
Ex. : céfuroxime : ne pas dépasser 17 kg ; azithromycine : ne pas dépasser 25 kg, etc.
76
Sur la même ordonnance ou sur des ordonnances différentes.
24
72
LISTE LIMITATIVE DE POSOLOGIES
DOSES USUELLES ET MAXIMALES POUR ADULTES
DANS LE CADRE D’UN BON USAGE DU MÉDICAMENT
Le contrôle des posologies fait partie des devoirs du pharmacien au moment de l’analyse
pharmaceutique de la prescription. Pour ce faire, le poids, l’âge et le cas échéant la sur-
face corporelle du patient, sont des données indispensables qui doivent figurer sur l’ordon-
nance.
Le contrôle d’une posologie fait appel à la consultation de référentiels : résumé des carac-
téristiques du produit pour les spécialités pharmaceutiques, pharmacopée française (Livre
des Posologies- Edition 1988), mises aux points de l’ANSM, données communiquées par
le laboratoire pharmaceutique, etc.
Il consiste à s’assurer principalement que la dose par prise et la dose sur 24 heures sont
correctes. L’attention doit être attirée sur les dispositifs d’administration qui se présentent
en cuillère-mesure ou en volume car les erreurs sont fréquentes. Pour les dispositifs do-
seurs en dose-poids, il faut connaître également ceux pour lesquels un poids maximal ne
doit pas être dépassé même si l’enfant pèse réellement ce poids (céfuroxime : ne pas dé-
passer 17 kg, azithromycine : ne pas dépasser 25 kg, etc.).
Le rythme d’administration est aussi à vérifier, notamment pour les médicaments antibio-
tiques (certains s’administrant chez l’enfant toutes les 12 heures comme le céfadroxil ou
toutes les 8 heures comme le céfaclor) ou pour les médicaments à prise hebdomadaire,
mensuelle ou trimestrielle.
Enfin, il arrive fréquemment qu’un même principe actif se retrouve dans plusieurs spéciali-
tés prescrites sur la même ordonnance ou sur des ordonnances différentes (paracétamol,
metformine, etc.) voire dans des médicaments en vente libre. L’analyse de l’historique thé-
rapeutique ou du dossier pharmaceutique est indispensable.
Aujourd’hui toutes les ordonnances sont numérisées et les logiciels d’aide à la dispen-
sation proposent un double contrôle informatique par une personne autre que celle qui a
dispensé l’ordonnance. C’est un excellent moyen d’éviter une erreur de dispensation mais
aussi il permet de recontrôler les posologies sous réserve que le poids ait bien été noté au
préalable par le médecin ou le pharmacien.
73
Pour un travail personnel, le stagiaire devra actualiser, le cas échéant, ces tableaux en
recherchant les valeurs et les remarques posologiques dans les Résumés des Caracté-
ristiques du Produit = RCP (consulter le dictionnaire Vidal® ou toute autre source docu-
Pour un travail personnel, le stagiaire devra actualiser, le cas échéant, ces tableaux en recherchant les valeurs et les remarques
mentaire actualisée). En outre, il mettra en regard des substances médicamenteuses des
posologiques dans les Résumés des Caractéristiques du Produit = RCP (consulter le dictionnaire Vidal® ou toute autre source
exemples
documentaire de spécialités
actualisée). En outre, il les contenant
mettra en regard et deslasubstances
classe pharmacologique correspondante.
médicamenteuses des exemples de spécialités les
contenant et la classe pharmacologique correspondante.
Colchicine + + Orale 1 mg 1 à 2 mg 1 mg 3 mg
La durée maximale du
traitement ne doit
Dompéridone + + Orale 10 mg 30 mg 30 mg
généralement pas dépasser
une semaine.
Importante variabilité.
Doses usuelles Doses maximales Posologie posologiques
strictement
Dénomination
Fluindione 2e 6+e Orale 5 à 20 mg 5 à 20 mg Remarques Exemple(s) Classe
Voie Pour Pour individuelle.
des médicaments A A Pour 1 dose Pour 24 h et réglementaires de spécialité pharmacologique
1 dose 24 h Adapter selon INR
Exceptionnellement jusqu’à
Furosémide + + Orale 20 à 40 mg 20 à 120 mg 80 mg 160 mg 1g chez l’insuffisant rénal
chronique
Posologie d’installation
Gabapentine + Orale 300 mg 900 mg à 3,6 g 1,6 g 4,8 g
progressive
Glimépiride + Orale 1 à 4 mg 26
Ibuprofène + + Orale 200 à 400 mg 400 mg à 1,2 g 800 mg 2,4 g
Méthotrexate + Orale 10 à 15 mg/m2 Prise unique hebdomadaire
Orale
La durée de traitement
Métoclopramide Rectale 30 mg ou 0,5 30 mg ou 0,5
(chlorhydrate)
+ + et IM/IV
10 mg
mg/kg
10 mg
mg/kg
maximale recommandée est
de 5 jours.
Une cuillère mesure de 2,5
Gel
Miconazole + buccal
5 ml 20 ml ml contient 62,5 mg de
miconazole.
Pas de posologie maximale
Morphine tant que les effets
(sulfate de)
+ + Orale 10 mg 60 mg
indésirables
sont contrôlés
Intervalle minimum de 4
Paracétamol + + Orale 500 mg à 1g 2à3g 1g 4g
heures entre les prises
40 à 60 mg Dose d’attaque
Prednisolone /
prednisone + + Orale
5 mg 5 à 20 mg Dose d’entretien
La durée du traitement est
Thiocolchicoside + Orale 8 mg 16 mg 8 mg 16 mg limitée à 7 jours consécutifs
pour la voie orale.
Tramadol + Orale 50 à 100 mg 200 à 400 mg
Importante variabilité.
Posologie strictement
Warfarine + Orale 2 à 5 mg 2 à 5 mg
individuelle.
Adapter selon INR
27
74
DOSES USUELLES POUR ENFANTS
À RÉPARTIR SUR 24 HEURES
Pour un travail personnel, le stagiaire devra actualiser, le cas échéant, ces tableaux en
recherchant les valeurs et les remarques posologiques dans les Résumés des Caractéris-
tiques du Produit =Doses RCP usuelles
(consulterpour le dictionnaire Vidal® ou
enfants à répartir surtoute autre source documen-
24 heures
taire actualisée).
Pour un travail personnel, le stagiaire devra actualiser, le cas échéant, ces tableaux en recherchant les valeurs et les remarques
En outredans
posologiques il mettra en regard
les Résumés des substances
des Caractéristiques médicamenteuses
du Produit des exemples
= RCP (consulter le dictionnaire Vidal® ou de spéciali-
toute autre source
documentaire actualisée).
tés les contenant et la classe pharmacologique correspondante.
En outre il mettra en regard des substances médicamenteuses des exemples de spécialités les contenant et la classe
pharmacologique correspondante.
≥ 1 an et ≥ 10 kg : 10 à 20
mg/24h en 1 prise
Oméprazole + Orale
≥ 2 ans et ≥ 20 kg : 20 à 40
mg/24h en 1 prise
Orale 15 mg/kg/prise
Paracétamol + + Rectale
60 mg/kg 60 mg/kg
toutes les 6 heures
Orale
Pholcodine + + A éviter 0,5 à 1 mg/kg
Rectale
Prednisolone + + Orale 0,25 à 2 mg/kg 0,25 à 2 mg/kg
Présentation non adaptée à
Prednisone + + Orale 0,25 à 2 mg/kg 0,25 à 2 mg/kg l’enfant de moins de 6 ans :
risque de fausse route
Dénomination des 2e 6e Doses à répartir sur 24 heures Exemple(s) Classe
Voie 1,5 mg/kgposologique
Remarque par prise
Racécadotril
médicaments A +
A Orale De 61 àmg/kg
30 mois De 306mois
mg/kg
à 15 ans Sans dépasser 4 prises/j de spécialités pharmacologique
Posologie d’installation
progressive
De 1 à 12 mois :
30 mg/kg en 2 prises
Valproate de sodium + + Orale
De 12 à 30 mois :
30 mg/kg en 3 prises Attention renforcement des
conditions de prescription et
30 mg/kg en 3 prises
de délivrance : se reporter au
site de l’ANSM
29
75
ANNEXE 3
SPÉCIALITÉS GÉNÉRIQUES
76
ANNEXE 4
Annexe IV
CLASSIFICATIONS
CLASSIFICATIONS
SAVOIR
SAVOIR SITUER
SITUER LES SPECIALITES
LES SPECIALITES PHARMACEUTIQUES
PHARMACEUTIQUES COURANTES DANS
COURANTES DANS UNE CLASSE THERAPEUTIQUE
UNE CLASSE THERAPEUTIQUE
I.1 - CLASSEMENT :
q Par spécialité ex :.neurologie
q Par cible ex : métabolisme
q Par domaine ex : infectiologie
I.2 - SOUS-CLASSES :
• Traitement de…
• Autres ex : dermocorticoïdes.
q 1er niveau du code ATC basé sur une lettre pour le code du groupe
anatomique78
q 2ème niveau : groupe thérapeutique principal (2 caractères numériques)
q 3ème niveau : sous-groupe thérapeutique / pharmacologique (un caractère
alphabétique)
q 4ème niveau : sous-groupe chimique thérapeutique / pharmacologique (un
caractère alphabétique)
q 5ème niveau : sous-groupe pour la substance chimique (2 caractères
numériques)
78
Ex. : A - Système digestif, B - Sang et organes hématopoïétiques, etc.
32
77
CLASSES THÉRAPEUTIQUES
ALLERGOLOGIE HÉMOSTASE
78
SPÉCIALITÉS PHARMACEUTIQUES COURANTES
Spécialités pharmaceutiques courantes
Savoir les situer dans l’une des classes ou sous-classes thérapeutiques.
D.C. SPECIALITE(S) CLASSE D.C. SPECIALITE(S) CLASSE
ACEBUTOLOL LERCANIDIPINE
ACETYLCYSTEINE LEVOCETIRIZINE
ACETYLSALICYLATE DE LYSINE LEVODOPA / BENSERAZIDE
ALFUZOSINE LEVONORGESTREL
ALGINATE DE SODIUM/CARBONATE LEVONORGESTREL /
DE SODIUM ETHINYLESTRADIOL
ALLOPURINOL LEVOTHYROXINE
ALPRAZOLAM LIDOCAÏNE
AMIODARONE LOPERAMIDE
AMLODIPINE LORAZEPAM
AMOXICILLINE/ACIDE CLAVULANIQUE LOSARTAN / HYDROCHLORO
THIAZIDE
AMPHOTERICINE B ORALE MACROGOL
ATORVASTATINE METFORMINE
BETAHISTINE METHYLPHENIDATE
BISOPROLOL METOPIMAZINE
BROMAZEPAM MORPHINE
BUPRENORPHINE NEBIVOLOL
CALCIPOTRIOL CREME NICARDIPINE
CANDESARTAN OMEPRAZOLE
CAPTOPRIL OXOMEMAZINE
CARBAMAZEPINE PARACETAMOL
CARBOCISTEINE PARACETAMOL / TRAMADOL
CEFPODOXIME PERINDOPRIL
CEFTRIAXONE PHLOROGLUCINOL
CELIPROLOL POLYVIDONE IODEE
CHLORHEXIDINE / CHLOROBUTANOL PRAVASTATINE
CHLORURE DE POTASSIUM GELULES PREDNISOLONE
CLOPIDOGREL PREDNISONE
CROMOGLYCATE DE SODIUM PRISTINAMYCINE
DESLORATADINE RACECADOTRIL
DIACEREINE REPAGLINIDE
DICLOFENAC RILMENIDINE
DIGOXINE RISPERIDONE
DIOSMECTITE ROSUVASTATINE
DOMPERIDONE SALBUTAMOL
ECONAZOLE SALMETEROL
ENOXAPARINE SILDENAFIL
ESOMEPRAZOLE SIMVASTATINE
FENOFIBRATE SORBITOL+ CITRATE DE SODIUM
FLUINDIONE SPIRONOLACTONE
FLUOXETINE TERBINAFINE
FOSFOMYCINE TIMOLOL
FRACTION FLAVONOIQUE PURIFIEE TRAMADOL
FUROSEMIDE TRIMEBUTINE
GLICLAZIDE TROLAMINE
GLIMEPIRIDE VALACICLOVIR
IBUPROFENE VALSARTAN
ISOTRETINOÏNE VENLAFAXINE
ISPAGHUL ZOLMITRIPTAN
KETOPROFENE ZOLPIDEM
LANSOPRAZOLE ZOPICLONE
34
79
ANNEXE 5
ANNEXE V
Le Dossier Pharmaceutique (DP)
Le Dossier Pharmaceutique (DP)
Définition du DP
Le Dossier Pharmaceutique (DP) est un dossier électronique de santé partagé, dont
la maîtrise d’œuvre est assurée par le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens.
Il recense, pour chaque bénéficiaire de l'assurance maladie qui le souhaite, tous les
médicaments délivrés au cours des quatre derniers mois, qu’ils soient prescrits par
votre médecin ou conseillés par votre pharmacien (21 ans pour les vaccins, 3 ans
pour les médicaments biologiques).
FONCTIONNEMENT DU DP
Le DP dispose de trois tables de données :
1. Table de données administratives nécessaires à l’identification du
patient.
2. Table de données relatives à l’ensemble des médicaments délivrés au
cours des 4 derniers mois, prescrits ou non. Les logiciels métiers de
l’officine utilisent des bases de données d’interaction médicamenteuses
qui ont recours aux données de ces tables pour sécuriser chaque
dispensation (interactions ou redondances).
3. Table recensant l’ensemble des numéros de lots de chaque boite de
médicament délivré au cours des 36 derniers mois. Cette table est
alimentée depuis janvier 2011 pour les spécialités disposant d’un
codage DATAMATRIX. Sa mise en œuvre permettra d’assurer la
traçabilité du produit postérieurement à sa délivrance (retrait nominatif
de lot).
35
80
Tout pharmacien d’officine est tenu d’alimenter le DP lors d’une dispensation.
L’ouverture peut se faire dans n’importe quelle pharmacie et est gratuite.
Aujourd’hui seuls les pharmaciens et leurs collaborateurs habilités à les seconder
dans la dispensation y ont accès, via leur carte CPS.
Les données de santé à caractère personnel qu’il contient sont non modifiables par
le dispensateur consultant. Seul le patient a un droit permanent d’accès et de
rectification.
L’auteur de la saisie, dont la qualité est garantie par le Conseil de l’Ordre, n’est pas
nommément identifiable lors de la consultation du DP.
36
81
ANNEXE 6
ANNEXE VI
1. Préambule
37
82
LES PRÉPARATIONS À L’OFFICINE
83
LES PRÉPARATIONS À L’OFFICINE
84
PLAN du CHAPITRE
PLAN DU
PLAN duCHAPITRE
CHAPITRE
I – INTRODUCTION
I ––INTRODUCTION
II QUELQUES DEFINITIONS ET REFERENCES JURIDIQUES
II.1 – PREPARATIONS
II – QUELQUES DEFINITIONSMAGISTRALES,
ET REFERENCES OFFICINALES
JURIDIQUES ET PRODUITS
OFFICINAUX DIVISES MAGISTRALES, OFFICINALES ET PRODUITS
II.1 – PREPARATIONS
II.2 – PREPARATIONS
OFFICINAUX DIVISES POUVANT PRESENTER UN RISQUE POUR LA SANTE
II.3 – BONNES
II.2 – PREPARATIONSPRATIQUES DE PREPARATION
POUVANT PRESENTER UN RISQUE POUR LA SANTE
II.4 – ACTIVITE DE SOUS-TRAITANCE
II.3 – BONNES PRATIQUES DE PREPARATION
II.5 –
II.4 – ACTIVITE
LE DECONDITIONNEMENT
DE SOUS-TRAITANCE DES SPECIALITES
II.5 – LE DECONDITIONNEMENT DES SPECIALITES
III – RESPONSABILITE
III – RESPONSABILITE
IV – DOCUMENTATION NECESSAIRE A LA REALISATION DES PREPARATIONS
IV – DOCUMENTATION NECESSAIRE A LA REALISATION DES PREPARATIONS
V – LOCAUX, MATERIEL ET PERSONNES HABILITEES
V – LOCAUX, MATERIEL ET PERSONNES HABILITEES
VI – MATIERES PREMIERES
VI.1 – CONTROLE
VI – MATIERES PREMIERES DE CONFORMITE
VI.2 – CONTROLE
VI.1 REGISTRE DES MATIERES PREMIERES
DE CONFORMITE
VI.3 – REGISTRE
VI.2 STOCKAGEDES MATIERES PREMIERES
VI.4 – STOCKAGE
VI.3 ETIQUETAGE DES MATIERES PREMIERES ACCEPTEES
VI.4 – ETIQUETAGE DES MATIERES PREMIERES ACCEPTEES
VII – LA PREPARATION
VII.1
VII – LA – REFLEXION INITIALE
PREPARATION
VII.2
VII.1 –– REFLEXION
PRINCIPALES OPERATIONS UTILISEES DANS LA REALISATION DES
INITIALE
PREPARATIONS
VII.2 – PRINCIPALES OPERATIONS UTILISEES DANS LA REALISATION DES
VII.2.1– Pesée
PREPARATIONS
VII.2.2– Pesée
VII.2.1– Mesure des volumes
VII.2.3– Réalisation
VII.2.2– Mesure desd’un mélange
volumes
VII.2.4– Réalisation
VII.2.3– Dissolution d’un mélange
VII.2.5– Répartition en paquets ou en gélules
VII.2.4– Dissolution
VII.2.5– Répartition en paquets ou en gélules
VIII – CONTROLE DE LA PREPARATION
VIII.1 – PREPARATIONS
VIII – CONTROLE SOLIDES POUR LA VOIE ORALE
DE LA PREPARATION
VIII.1 –VIII.1.1– Les gélulesSOLIDES POUR LA VOIE ORALE
PREPARATIONS
VIII.1.2– Les gélules
VIII.1.1– Les paquets
VIII.2 –VIII.1.2–
PREPARATIONS
Les paquetsLIQUIDES POUR LA VOIE ORALE
VIII.3 –
VIII.2 – PREPARATIONS
PREPARATIONS LIQUIDES
SEMI -SOLIDES
POURPOUR APPLICATION
LA VOIE ORALE CUTANEE
VIII.3 – PREPARATIONS SEMI -SOLIDES POUR APPLICATION CUTANEE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
85
I - INTRODUCTION
I - INTRODUCTION
La fabrication industrielle des spécialités pharmaceutiques ne doit pas faire oublier la
nécessité
La fabricationpourindustrielle
le pharmacien de la maîtrise
des spécialités des préparations
pharmaceutiques à l’officine.
ne doit pas faireAnalyser
oublier etla
exécuter
nécessité des pourpréparations
le pharmacien magistrales et officinales
de la maîtrise constitueà une
des préparations obligation
l’officine. légale
Analyser et
même
exécuter si des
la reconnaissance par le Codeetdeofficinales
préparations magistrales la Santé constitue
Publique une de l’activité de légale
obligation sous-
traitance
même si alafaitreconnaissance
évoluer ces éléments.
par le Code de la Santé Publique de l’activité de sous-
traitance a fait évoluer ces éléments.
A l’occasion du stage officinal d’initiation, l’étudiant en pharmacie va découvrir le
préparatoire
A l’occasion et du s’initier à la préparation
stage officinal d’initiation,del’étudiant
certainesenprescriptions
pharmacie magistrales.
va découvrir Ce le
premier contact
préparatoire et doit être l’occasion
s’initier d’acquérir
à la préparation deuncertaines
certain nombre de gestes
prescriptions de base et Ce
magistrales. de
développer
premier certains
contact doit réflexes.
être l’occasion d’acquérir un certain nombre de gestes de base et de
développer certains réflexes.
Par ailleurs, la délivrance au public d’un médicament ne peut être envisagée que si ce
dernier a été
Par ailleurs, la préalablement
délivrance au publiccontrôlé,
d’unetmédicament
le lot accepté.
ne peut Il est
être donc nécessaire
envisagée que si dece
connaître
dernier a également, pour chacune
été préalablement des et
contrôlé, formes
le lotpharmaceutiques
accepté. Il est effectuées à l’officine,
donc nécessaire de
les contrôles
connaître requis parpour
également, la Pharmacopée.
chacune des formes pharmaceutiques effectuées à l’officine,
les contrôles requis par la Pharmacopée.
II - QUELQUES DÉFINITIONS ET RÉFÉRENCES JURIDIQUES.
II - QUELQUES DÉFINITIONS ET RÉFÉRENCES JURIDIQUES.
II.1 – PRÉPARATIONS MAGISTRALES, OFFICINALES ET PRODUITS
OFFICINAUX
II.1 – PRÉPARATIONS DIVISÉS MAGISTRALES, OFFICINALES ET PRODUITS
OFFICINAUX DIVISÉS
CSP art. L.5121-1. Modification par la loi n°2007-248 du 26 février 2007
CSP art. L.5121-1. Modification par la loi n°2007-248 du 26 février 2007
On entend par :
On ü Préparation
entend par : magistrale, tout médicament préparé extemporanément au vu de la
prescription destinée
ü Préparation magistrale, à un malade
tout déterminé
médicament soit dans
préparé la pharmacie dispensatrice,
extemporanément au vu de la
soit, dans des conditions définies par décret, dans une pharmacie
prescription destinée à un malade déterminé soit dans la pharmacie dispensatrice, à laquelle celle-
ci confie
soit, dansl'exécution de ladéfinies
des conditions préparation par un dans
par décret, contrat
uneécrit et qui est
pharmacie soumisecelle-
à laquelle pour
l'exercice de cette activité
ci confie l'exécution de sous-traitance
de la préparation par un àcontrat
une autorisation
écrit et qui préalable
est soumisedélivrée
pour
par le représentant
l'exercice de l'État
de cette activité dedans le département
sous-traitance à uneaprès avis du préalable
autorisation directeur régional
délivrée
des
par leaffaires sanitaires
représentant de et sociales.
l'État dans le département après avis du directeur régional
ü Préparation officinale,ettout
des affaires sanitaires médicament préparé en pharmacie, inscrit à la
sociales.
pharmacopéeofficinale,
ü Préparation ou au Formulaire National etpréparé
tout médicament destiné enà être dispensé inscrit
pharmacie, directement
à la
aux patients approvisionnés
pharmacopée ou au Formulaire par cette pharmacie.
National et destiné à être dispensé directement
Le
auxFormulaire National a étépar
patients approvisionnés revu
cetteenpharmacie.
2012 et peut être consultée sur le site de
l’ANSM
Le Formulaire(Agence Nationale
National de Sécurité
a été revu en du Médicament
2012 et peut être et des produits
consultée delesanté).
sur site de
l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé).
II.2 - PRÉPARATIONS POUVANT PRÉSENTER UN RISQUE POUR LA SANTÉ
II.2 - PRÉPARATIONS POUVANT PRÉSENTER UN RISQUE POUR LA SANTÉ
Un arrêté du 14 novembre 2014 fixe la liste des préparations pouvant présenter un
risque pourdu
Un arrêté la santé.
14 novembre 2014 fixe la liste des préparations pouvant présenter un
risque pour la santé.
Le décret n°2014-1367 du 14 novembre 2014 relatif à l’exécution et à la sous-traitance
des préparations
Le décret magistrales
n°2014-1367 du 14etnovembre
officinales2014
précise queà: l’exécution et à la sous-traitance
relatif
L’exécution
des de préparations
préparations magistralespouvant présenter
et officinales un risque
précise que : pour la santé est soumise à une
autorisation de
L’exécution du préparations
directeur général de l’Agence
pouvant présenterRégionale
un risque de Santé
pour (ARS)
la santé estaprès demande
soumise à une
préalable d’autorisation (article R. 5125-33-1 du CSP).
autorisation du directeur général de l’Agence Régionale de Santé (ARS) après demande
préalable d’autorisation (article R. 5125-33-1 du CSP).
4
4
86
L’autorisation n’est accordée qu’après enquête d'un inspecteur de l'agence régionale de
santé et précise alors les formes pharmaceutiques et les activités autorisées.
87
cas pour une préparation pédiatrique.
- dans le cadre d'une pathologie pour laquelle cette spécialité n'existe pas.
III - RESPONSABILITÉ
88
Ces documents contiendront tous les éléments essentiels en terme d’assurance de la
qualité et de traçabilité de la préparation. C’est ainsi qu’on devra y trouver :
* matière première : n° de lot et fournisseur, dénomination permettant de
retrouver la matière première dans le registre des matières premières,
* les quantités pesées (tickets de pesée) ou mesurées,
* les modes opératoires,
* les contrôles (poids, uniformité de masse, aspect physique…),
* nom de la personne ayant effectué la préparation,
* validation par le pharmacien responsable.
- Les appareils de mesure font l’objet de contrôles réguliers dont le résultat sera
consigné. C’est ainsi qu’ un contrôle annuel des balances électroniques est
effectué par un organisme agréé.
Il doit revêtir une tenue propre : une blouse, une charlotte, des gants à usage
unique et éventuellement un masque, des lunettes et des sur-chausses.
Par ailleurs, un rappel sur la nécessité du lavage des mains avant et après chaque
préparation pourrait être affiché dans le local du préparatoire.
89
Les matières premières doivent répondre aux spécifications de la Pharmacopée
Européenne dernière édition.
Après leur réception, les matières premières sont mises en quarantaine, pour
contrôle de conformité, jusqu’à la décision d’acceptation ou de refus. Chaque récipient
est examiné pour en vérifier l’intégrité et l’étiquetage. Les matières premières reçoivent
un numéro d’ordre d’identification qui est reporté sur le conditionnement primaire.
VI.3 - STOCKAGE
90
- On sera attentif à une bonne rotation des stocks et à la péremption des matières
premières. Si nécessaire, la destruction sera assurée selon les procédures définies.
91
VII- LA PREPARATION
VII.1 - RÉFLEXION INITIALE
10
92
- addition de lanoline (EEN) ou de tout autre excipient amphiphile : dans
une préparation dermatologique à base de vaseline contenant une phase
aqueuse, sans pour autant en modifier la concentration en substance active.
VII.2 - 1. Pesée
Chaque balance est définie par ses portées minimale et maximale, sa sensibilité et sa
précision. Ces caractéristiques permettent de choisir la meilleure balance pour chaque
pesée à effectuer :
Soit d l’échelon réel correspondant à la précision de l’affichage et à la résolution de la
balance (d= 0,1, d= 0,01, d= 0,001, d= 0,0001)
Soit m la masse à peser
Pourcentage d’erreur sur la pesée = d/m X100
Pour la pesée d’une matière première, on considère que ce pourcentage ne doit pas
excéder 1%. Il faudra néanmoins prendre en considération la toxicité du produit.
S’il s’agit d’une pesée destinée à un contrôle analytique, ce pourcentage ne doit pas
excéder 0,1%.
Toutes les mesures de pesée ou de volume sont enregistrées et reportées dans la
fiche de fabrication, l’édition d’un ticket de pesée étant recommandée (voir annexe
3).
Par exemple, s’il est nécessaire de peser 500mg d’une substance, l’affichage de la
balance doit permettre de faire la différence entre 500 et 501mg.
Il ne faut pas peser une masse inférieure à la pesée minimale, par exemple peser 20mg
quand la portée minimale de la balance est de 100mg
Il faut que la sensibilité de la balance permette de lire le dernier chiffre significatif
souhaité, par exemple s’il s’agit de peser 100mg, une balance dont la sensibilité est de
0,01 ne permettra de peser que 0,10g c’est à dire 10cg, alors qu’une balance dont la
sensibilité est de 0,001 permettra de peser 0,100g c’est à dire exactement 100mg
11
93
est trop faible pour être pesée avec précision sur les balances disponibles en officine
(exemple : digitaline ou sulfate d’atropine).
Pour ces substances actives, une précision de 1% est nécessaire.
Cette poudre mère est ensuite utilisée à la place de la substance active pour la
préparation des gélules ou des paquets, en tenant compte de la dilution effectuée : par
exemple, s’il faut 2mg de digitaline dans la préparation magistrale, il sera nécessaire de
peser 200mg de poudre mère, ce qui deviendrait compatible avec les caractéristiques de
la balance disponible (erreur sur la pesée inférieure à 1%).
Une éprouvette est caractérisée par sa contenance maximale, mais aussi par
l’espacement de ses graduations, c’est-à-dire sa précision.
Que faire quand le volume à mesurer doit être précis au 1/10 voire au 1/100 de ml ?
Aucune éprouvette ne permettra une telle précision. Si le volume est très faible (moins
de 5 ml), il existe des pipettes précises et graduées. Quel que soit le volume à mesurer, il
est alors préférable de peser une masse M de liquide correspondant au volume V désiré,
grâce à la relation M = d.V où « d » est la densité du liquide.
Il est à remarquer que des solutions mères réalisées en fioles jaugées permettent
également le prélèvement de faibles quantités de substances actives en solution.
12
94
VII.2 - 3. La réalisation d’un mélange
En pratique, il sera donc nécessaire de pulvériser les matières premières au mortier afin
de réduire la granulométrie des plus grossières.
Les poudres doivent être mélangées à volumes égaux en prévoyant leur incorporation
par ordre de toxicité décroissante et de quantité croissante. On comprend intuitivement
qu’il est beaucoup plus difficile de mélanger de façon homogène 1g à 1kg de poudres
(ou 1 ml à 1 litre de poudres), que 1g à 1g (ou 1 ml à 1 ml de poudres). Ainsi, lorsque la
prescription magistrale nécessite le mélange de poudres de volumes différents, il est
nécessaire de procéder en plusieurs étapes : dans un premier temps, mélanger la
poudre de volume le plus faible avec un volume identique de l’autre constituant ; dans un
second temps, ajouter à ce mélange un volume équivalent de la poudre restant à
incorporer, ceci jusqu’à épuisement des constituants (méthode des ajouts successifs).
13
95
également. Le carmin est ainsi systématiquement utilisé pour la réalisation de poudres
mères comme nous l’avons évoqué précédemment.
Quand des liquides comme les huiles essentielles doivent être incorporés à une
poudre, il est nécessaire de les adsorber au préalable sur un excipient ajouté à la
formulation (silice colloïdale ou carbonate de magnésium).
Il est rare d’observer de telles incompatibilités à l’état solide. Il sera alors nécessaire
d’interposer entre les deux composés une poudre inerte comme le talc (exemple :
interposition de talc entre deux composants réagissant par oxydo-réduction).
VII.2 - 4. La dissolution
• Choix du solvant
En ce qui concerne les substances polaires ionisables, la solubilité dans l’eau est
extrêmement dépendante du pH. La forme ionisée étant la plus soluble dans l’eau, le pH
devra être ajusté à une valeur supérieure au pKA du soluté dans le cas des acides, et à
une valeur inférieure au pKA dans le cas des substances basiques.
14
96
• Conditions optimales de dissolution
Dans un milieu solvant contenant une proportion d’eau et une autre d’alcool, il est
possible de dissoudre certains constituants dans l’eau et d’autres dans l’alcool avant
mélange final. La mise en solution sera plus rapide car chaque constituant sera dissout
dans son meilleur solvant.
15
97
• Que faire en cas d’insolubilité ?
L’opération de répartition doit être mise en œuvre à chaque fois que le médicament est
délivré en unités de prises (ex.: paquets, gélules).
La répartition de poudres en gélules ou en paquets doit être parfaitement régulière de
façon à garantir la même dose de substance active dans chaque unité de prise.
16
98
17
99
Il existe deux façons de procéder pour calculer le volume d’excipient à rajouter afin de
compléter le mélange et ainsi obtenir le volume nécessaire au remplissage des gélules.
20 gélules
10 gélules
30 gélules
n°00
n°4
Toute préparation magistrale ou officinale terminée, encore appelée “produit fini”, doit
satisfaire à certains contrôles avant sa dispensation au patient.
Les essais à effectuer et les normes à respecter sont précisés dans la
Pharmacopée Européenne 9ème édition :
- Monographies des formes pharmaceutiques
- Essais de pharmacotechnie
Ce contrôle est malheureusement rarement effectué et le pharmacien d’officine doit y
veiller puisqu’il engage sa responsabilité. Seul un pharmacien au sein de l’officine est
apte à procéder à la libération des préparations suite aux résultats de ces
contrôles (signature du pharmacien apposée sur la fiche de fabrication et
l’ordonnancier).
18
100
Les contrôles effectués à l'officine sont simples mais restent efficaces et non
destructeurs, compte tenu des petites quantités fabriquées.
19
101
Retirer de chaque pesée individuelle m1, on obtient la masse de poudre contenue dans
chaque gélule.
La masse de poudre contenue dans les gélules est comparée à la masse moyenne
de poudre. Cet essai reflète la qualité du remplissage mais on ne peut conclure à
une conformité à la Pharmacopée puisque l’essai est différent. La conclusion porte
sur l'acceptation ou le refus des gélules préparées.
Il faut vérifier :
§ Le nombre d'unités et leur propreté,
§ L'homogénéité de pliage et de taille,
§ L'homogénéité de la poudre contenue,
§ La masse unitaire.
ð Pour une poudre en unités de prise (cas des paquets)
20
102
VIII.3 - PRÉPARATIONS SEMI-SOLIDES POUR APPLICATION CUTANÉE
IX – CONDITIONNEMENT ET ETIQUETAGE
L’étiquetage comportera :
21
103
i) Lorsque la préparation est destinée à une autre voie d'administration que
la voie orale, sublinguale ou perlinguale, l'étiquette porte la mention " Ne pas
avaler " en caractère gras et noirs sur fond rouge ; pour les formes injectables
susceptibles d'être administrées par voie orale, la mention " Ne pas avaler " peut être
supprimée, sous réserve de respecter les prérequis fixés par les bonnes pratiques
applicables aux préparations mentionnées à l'article L. 5121-5…../….
Remarques
- Date limite d’utilisation : en principe, celle-ci ne doit pas dépasser un mois pour une
préparation magistrale.
On peut également écrire : « conservation limitée à la durée de prescription » pour
des traitements dont la durée est inférieure à 1 mois.
- Des indications aidant au bon usage de la préparation (posologie…) peuvent être
ajoutées sur l’étiquetage.
22
104
BIBLIOGRAPHIE
- O. Allo La Préparation en un tour de main. Ed. Les éditions Porphyre 2013 (9ème éd.)
23
105
ANNEXE
A NNEXE 1 1
24
24
106
ANNEXE 2
ANNEXE 2
Préparations ne contenant pas Préparations ne contenant pas
de substances vénéneuses ou de substances vénéneuses ou
contenant des SV en quantités contenant des SV en quantités
exonérées exonérées
Étiquetage pour voies d’administration Étiquetage pour toutes les autres voies
(orale, perlinguale, sublinguale) d’administration
Ne pas avaler
Ne pas avaler
Mentions pour préparations (hors préparations injectables) destinées à être administrées directement aux patients
(art. R.5121-146-2 CSP)
1 : Dénomination de la préparation, dosage, forme pharmaceutique, mentions particulières pour le destinataire le
cas échéant (« nourrisson », enfant », « adulte ») ; composition qualitative et quantitative en substances actives /
unité de prise (ou pour un volume, ou une masse déterminée) ; contenu en masse, volume ou unités de prise (si
préparation liquide : quantité totale de chaque subst. active dans le volume total + concentration en unité de
masse/volume), excipients à effet notoire (EEN), voie d’administration et mode d’administration (si nécessaire).
2 : n° lot de préparation ; n° d’ordonnancier, date limite d’utilisation ; précautions particulières de conservation (si
besoin) ; nom et adresse de la pharmacie ayant réalisé et ayant dispensé la préparation ; DC des substances
actives (pas plus de 3).
25
107
ANNEXE 3
ANNEXE 3- MODELE DE FICHE DE FABRICATION
ANNEXE 3- MODELE DE FICHE DE FABRICATION
26
26
108
L’HOMÉOPATHIE
109
L’HOMÉOPATHIE
OBJECTIFS DU CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure de :
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure de :
- Connaître l’historique de la thérapeutique homéopathique
- Connaître l’historique de la thérapeutique homéopathique
- Connaître les origines de la doctrine
- Connaître les origines de la doctrine
- Savoir les grands principes de l’homéopathie
- Savoir les grands principes de l’homéopathie
- Connaître la spécificité des médicaments homéopathiques
- Connaître la spécificité des médicaments homéopathiques
RÉSUMÉ DU CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
L’homéopathie est une méthode thérapeutique qui repose sur trois principes :
L’homéopathie est une méthode
similitude, infinitésimalité thérapeutique qui repose sur trois principes :
et individualisation.
similitude, infinitésimalité et individualisation.
Les médicaments homéopathiques sont fabriqués selon un procédé de fabrication
Les médicaments homéopathiques sont fabriqués selon un procédé de fabrication
particulier.
particulier.
L’homéopathie peut être considérée comme une médecine complémentaire, sans
L’homéopathie peutapplicable
effets secondaires, être considérée comme
à tout âge de la vie.médecine complémentaire, sans
une
effets secondaires, applicable à tout âge de la vie.
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
MOTS CLES
Homéopathie, Historique, Principes de similitude, d’infinitésimalité, d’individualisation
Homéopathie, Historique, Principes de similitude, d’infinitésimalité, d’individualisation
Médicaments homéopathiques, Dilution (type et hauteur), Dynamisation.
Médicaments homéopathiques, Dilution (type et hauteur), Dynamisation.
110
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
I. HISTORIQUE
111
I. HISTORIQUE
S’il revient à Samuel Hahnemann d’avoir nommé, enrichi et développé cette doctrine,
Hippocrate, en énonça, quatre cents ans avant Jésus Christ, le principe fondamental,
à savoir le principe de similitude.
112
III. LES MEDICAMENTS HOMEOPATHIQUES
Toutes les formes galéniques sont utilisées en homéopathie mais certaines sont plus
spécifiques : granules et globules ou triturations et gouttes complexes.
- végétale sous forme de teintures mères obtenues par action dissolvante d'un
véhicule approprié sur des plantes entières fleuries, des feuilles, des tiges, des
rhizomes, des fruits, des bourgeons
- animale sous forme de teintures mères obtenues par macération dans l'alcool
d'animaux entiers ou de certaines parties ou des venins (Lachesis), des sécrétions
(Lac caninum) préparées par triturations suivies de dilutions liquides.
113
LES PLANTES MÉDICINALES
114
LES PLANTES MÉDICINALES
OBJECTIFS DUCHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure de :
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure de :
- Connaitre la législation et OBJECTIFS les règles dedudispensation
CHAPITRE des plantes médicinales à
- Connaitre la législation et les règles de dispensation des plantes médicinales à
l’officine.
l’officine.
Après avoir lu ce chapitre,de vous devriez être enenmesure de élaborer
:
- Savoir, dans le respect la réglementation vigueur, des mélanges de
Savoir,
-plantes
Connaitredansla le respect de
législation et lales
réglementation
règles de en vigueur,des
dispensation élaborer desmédicinales
plantes mélanges de à
pour tisanes, présentés en vrac et délivrés sans prescription médicale.
plantes
l’officine.pour tisanes, présentés en vrac et délivrés sans prescription médicale.
- Connaitre les principales plantes médicinales couramment délivrées en officine et
Connaitre
-les
Savoir, lesleprincipales
dans respect de plantes médicinalesencouramment
la réglementation vigueur, délivrées
élaborer des en officine et
mélanges
principales indications thérapeutiques qui leur sont traditionnellement attribuées.de
les principales
plantes pour la indications
tisanes, thérapeutiques
présentés en vraclesqui leur
et délivréssont traditionnellement
sans prescription attribuées.
- Connaitre législation concernant huiles essentielles et lesmédicale.
règles de leur
- Connaitre
Connaitre lesla législation
principales concernant
plantes les huilescouramment
médicinales essentiellesdélivrées
et les règles de leur
en officine et
délivrance à l’officine.
délivrance
les à l’officine.
principales indications thérapeutiques qui leur sont traditionnellement attribuées.
- Connaitre les limites et les risques de l'aromathérapie.
- Connaitre
Connaitre lesla limites et lesconcernant
législation risques de les
l'aromathérapie.
huiles essentielles et les règles de leur
délivrance à l’officine.
- Connaitre les limites et les risques de l'aromathérapie.
RESUME du
RÉSUMÉ CHAPITRE
DUCHAPITRE
CHAPITRE
RESUME du
La phytothérapie correspond au traitement des pathologies bénignes par les
La phytothérapie correspond au traitement des pathologies bénignes par les
plantes médicinales. C’estRESUME du CHAPITRE
une thérapeutique familiale, de conseil et
plantes médicinales. C’est une thérapeutique familiale, de conseil et
d’automédication, à visée symptomatique, parfois préventive. Elle répond à des
d’automédication,
La phytothérapie à correspond
visée symptomatique,
au traitement parfois
des préventive.
pathologies Elle répondpar
bénignes à des
les
principes allopathiques.
principes allopathiques.
plantes médicinales. C’est une thérapeutique familiale, de conseil et
La phytothérapie utilise des plantes médicinales, des drogues végétales en
La phytothérapie
d’automédication, utilise des plantes médicinales, des drogues végétales en
mélanges ou non àdirectement
visée symptomatique,
sous forme parfois préventive.
de tisanes. Elle également
Elle utilise répond à une des
mélangesallopathiques.
principes ou non directement sous forme de tisanes. Elle utilise également une
grande variété de préparations galéniques : extraits fluides, mous, secs, nébulisats,
grande
La variété de préparations
phytothérapie utilise des galéniques : extraits fluides,
plantes médicinales, des mous,
drogues secs, nébulisats,
végétales en
teintures mères, poudres…
teintures mères,
mélanges ou nonpoudres…
directement sous forme de tisanes. Elle utilise également une
Une législation spécifique s’applique à la vente des plantes médicinales et la vente
Une législation
grande variété spécifique
de s’applique
préparations à la vente
galéniques des fluides,
: extraits plantes mous,
médicinales
secs, et la vente
nébulisats,
de certaines d’entre elles est réservée aux Pharmacien.
de certaines
teintures d’entre
mères, poudres…elles est réservée aux Pharmacien.
L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie qui utilise les huiles
L’aromathérapie
Une législation est unes’applique
spécifique branche à de la dela phytothérapie
vente des très
plantes qui utilise et
médicinales lesla huiles
vente
essentielles officinales. Il faut dissocier, façon claire, la phytothérapie de
essentielles
de certaines officinales.
d’entre elles Il faut
est dissocier,
réservée aux de façon
Pharmacien. très claire, la phytothérapie de
l’aromathérapie ; cette dernière fait appel à des huiles essentielles qui sont des
l’aromathérapie ; cette
L’aromathérapie estdontdernière
une fait appel
branche de la à des huiles essentielles
qui utilisequiles sonthuiles
des
mélanges complexes certains peuvent êtrephytothérapie
toxiques.
mélanges
essentiellescomplexes
officinales.dont certains peuvent
Il faut dissocier, être toxiques.
Les HE utilisées en aromathérapie font de façon
l’objet trèsréglementation
d’une claire, la phytothérapie
imprécise de et
Les HE utilisées; cette
l’aromathérapie en aromathérapie
dernière fait font
appel l’objet
à desd’une réglementation
huiles essentielles imprécise
qui sont des et
n’ont pas le statut de médicament et donc n’ont pas d’AMM. D'où l'impérieuse
n’ont
mélangespas le statut de médicament et donc n’ont pas d’AMM. D'où l'impérieuse
nécessité complexes
de n'utiliserdont quecertains
des H.E. peuvent être toxiques.
de qualité pharmaceutique dont on connaît la
nécessité
Les HE de n'utiliser
utilisées en que des H.E. font
aromathérapie de qualité
l’objet pharmaceutique
d’une réglementationdont on connaît et
imprécise la
composition qualitative et quantitative, une constance de composition chimique
composition
n’ont pas leunequalitative
statut et quantitative,
de médicament une constance de composition chimique
entraînant constance d'effets et donc n’ont pas
thérapeutiques. d’AMM.des
L’usage D'oùHEl'impérieuse
nécessite
entraînant deune
nécessité constance
n'utiliser que d'effets
des H.E. thérapeutiques.
de qualité L’usage des
pharmaceutique dont HE nécessite
on connaît la
précaution et rigueur.
précaution et qualitative
composition rigueur. et quantitative, une constance de composition chimique
Certaines huiles essentielles, en raison de leur toxicité font partie du Monopole
Certaines huiles
entraînant essentielles,d'effets
une constance en raison de leur toxicité
thérapeutiques. font partie
L’usage des HE du Monopole
nécessite
pharmaceutique.
pharmaceutique.
précaution et rigueur.
Certaines huiles essentielles, en raison de leur toxicité font partie du Monopole
MOTS CLES
pharmaceutique. MOTS CLES
Plantes médicinales, Législation, Phytothérapie, Mélange pour tisane, Formes
Plantes médicinales, Législation, MOTS-CLÉS Phytothérapie, Mélange pour tisane, Formes
pharmaceutiques d’emploi des médicaments de phytothérapie, Aromathérapie,
pharmaceutiques d’emploi des médicaments MOTS CLES de phytothérapie, Aromathérapie,
Huiles essentielles.
Huiles essentielles.
Plantes médicinales, Législation, Phytothérapie, Mélange pour tisane, Formes
pharmaceutiques d’emploi des médicaments de phytothérapie, Aromathérapie,
Huiles essentielles.
115
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
I.1 - LEGISLATION
I.2 - PLANTES MEDICINALES : NOMENCLATURE
I.3 - PRINCIPALES FORMES SOUS LESQUELLES PEUVENT SE PRESENTER
LES MEDICAMENTS DE PHYTOTHERAPIE (SELON LA PHARMACOPEE
EUROPEENNE)
I.3.1 - Extraits
I.3.2 - Teintures mères pour préparations homéopathiques
II. AROMATHERAPIE
116
I. LES PLANTES MEDICINALES
I.1 – LEGISLATION
Pour être reconnue comme « médicinale » une plante doit être inscrite, soit à la
Pharmacopée Européenne (9e éd.), soit à la Pharmacopée Française (11e éd.).
La Pharmacopée Européenne est devenue opposable, au 1er janvier 2002, dans les
pays de l’Union Européenne. Elle définit les drogues végétales utilisées en l’état
« comme étant essentiellement des plantes, parties de plantes ou algues,
champignons, lichens, entiers, fragmentés ou coupés, utilisés en l’état, soit le plus
souvent sous forme desséchée, soit à l’état frais. Certains exsudats n’ayant pas subi
de traitements spécifiques sont également considérés comme drogues végétales.
Les drogues végétales doivent être définies avec précision par la dénomination
scientifique botanique (genre, espèce, variété, auteur) ».
L’arrêté du 24 juin 20143 a établi une liste des « plantes, autres que les
champignons, autorisées dans les compléments alimentaires, et les conditions de
leur emploi ». Cette liste comporte 541 espèces, soit un peu plus de 1000 drogues
1
Pharmacopée française - chapitre IV.7.B - avril 2015
2
Décret n° 2008-841 - J.O. du 22 août 2008 relatif à la vente au public des plantes médicinales inscrites à la
Pharmacopée et modifiant l'article D. 4211-11 du code de la santé publique
3
Arrêté du 24 juin 2014 - J.O. du 17 juillet 2014
117
végétales, dont beaucoup ont une activité pharmacologique notable et un emploi
parfois strictement médicinal. Ce texte ne mentionne quasiment aucune restriction en
termes de formes autorisées dans des compléments alimentaires.
La taille de chaque lot de fabrication doit être comprise entre 100 g et 3 Kg. Le lot
peut ensuite être divisé.
4
Arrêté du 12 juillet 2013
118
médicaments à base de plantes d’utilisation traditionnelle ou dont l’usage médical est
bien établi la demande d’AMM peut être faite sur la base d’un dossier allégé.
On remarquera que dans le circuit officinal (et hors officine), les produits de santé à
base de plantes ont maintenant des statuts généralement non médicamenteux
(compléments alimentaires, produits cosmétiques, dispositifs médicaux…) qui
doivent inciter à un examen critique lors de leur référencement. De plus, le
pharmacien a un devoir de vigilance face à la survenue d’effets secondaires, ainsi
que de déclaration, auprès de l’ANSM (pharmacovigilance, cosmétovigilance,
matériovigilance) ou de l’Anses (nutrivigilance, pour les compléments alimentaires).
Ces déclarations peuvent être effectuées sur le site internet de ces agences ou via le
portail de signalement des événements sanitaires indésirables.
signalement-sante.gouv.fr
Ortie désigne :
soit le Lamier blanc (Ortie blanche) Lamium album L., Lamiaceae,
soit les Orties piquantes : Urtica urens L. et Urtica dioica L., Urticaceae, dont
la racine et les feuilles ont des emplois médicinaux distincts.
119
D’autre part, il existe des synonymes en fonction du nombre d’auteurs ayant décrit
l’espèce « officiellement » ; d’où la nécessité – pour être précis – de faire suivre le
nom de l’espèce par l’initiale ou le nom en abrégé de cet (ces) auteur(s) : par
exemple L. pour désigner Carl von Linné.
I.3.1 - Extraits
DEFINITION
Les extraits sont des préparations liquides (extraits fluides et teintures), de
consistance semi-solide (extraits mous ou fermes) ou solide (extraits secs),
obtenues à partir de drogues végétales généralement à l’état sec.
Différents types d’extraits peuvent être distingués. Les extraits titrés sont ajustés
avec une tolérance acceptable à une teneur donnée en constituants ayant une
activité thérapeutique connue. L’ajustement du titre de l’extrait est obtenu au moyen
d’une substance inerte ou en mélangeant des lots d’extraits. Les extraits quantifiés
sont ajustés à une fourchette définie de constituants en mélangeant des lots
d’extraits. Les autres extraits sont principalement définis par leur procédé de
production (état de la drogue végétale à extraire, solvant, conditions d’extraction) et
leurs spécifications.
PRODUCTION
Les extraits sont préparés par des procédés appropriés, en utilisant de l’éthanol ou
d’autres solvants appropriés. Différents lots de drogue végétale peuvent être
mélangés avant extraction. Les drogues végétales à extraire peuvent subir un
traitement préalable (tel que le broyage).
Extraits fluides
DEFINITION
Les extraits fluides sont des préparations liquides dont, en général, 1 partie en
masse ou en volume correspond à 1 partie en masse de drogue végétale. Ces
préparations sont ajustées, si nécessaire, de façon à répondre aux exigences de la
teneur en solvants, et, dans les cas appropriés, en constituants.
PRODUCTION
Les extraits fluides sont préparés en utilisant de l’éthanol de titre approprié ou de
l’eau pour extraire la drogue végétale ou par dissolution d’un extrait sec ou mou
(produit en utilisant la même concentration de solvant d’extraction que dans la
préparation de l’extrait fluide par extraction directe) de la drogue végétale, soit dans
l’éthanol de titre approprié soit dans l’eau.
120
Teintures
DEFINITION
Les teintures sont des préparations liquides généralement obtenues soit à partir de
1 partie de drogue végétale et de 10 parties de solvant d’extraction, soit à partir de
1 partie de drogue végétale et de 5 parties de solvant d’extraction.
PRODUCTION
Les teintures sont préparées par macération ou percolation en utilisant seulement de
l’éthanol d’une concentration appropriée pour l’extraction de la drogue ou par
dissolution d’un extrait sec ou mou de la drogue végétale, dans l’éthanol de titre
approprié.
Extraits secs
DEFINITION
Les extraits secs sont des préparations solides obtenues par évaporation du solvant
ayant servi à leur production.
Lorsque cette évaporation est réalisée dans un nébulisateur l’extrait sec ainsi obtenu
est appelé nébulisat. Il se présente sous forme pulvérulente et est particulièrement
hygroscopique.
DEFINITION
Les teintures mères pour préparations homéopathiques sont des préparations
liquides, obtenues par l’action dissolvante d’un véhicule approprié sur des matières
premières. Ces dernières sont généralement utilisées à l’état frais ou, parfois, sous
forme desséchée. Elles peuvent également être obtenues à partir de sucs végétaux
avec ou sans addition d’un véhicule. Pour certaines préparations, les matières à
extraire peuvent subir un traitement préalable.
PRODUCTION
Les teintures mères pour préparations homéopathiques sont obtenues par
macération, digestion, infusion, décoction, fermentation ou, comme décrit dans les
monographies individuelles, en utilisant généralement de l’alcool de titre approprié.
Les teintures mères pour préparations homéopathiques sont obtenues en utilisant
des proportions fixes de matières premières et de solvant, en tenant compte de la
teneur en eau de la matière première, sauf exception justifiée et autorisée.
Lorsque des plantes fraîches sont utilisées, des procédés adéquats sont mis en
œuvre pour garantir la fraîcheur. Les autorités compétentes peuvent exiger que la
fraîcheur soit démontrée par un essai approprié.
121
Les teintures mères pour préparations homéopathiques sont généralement limpides.
Au repos, elles peuvent présenter un léger sédiment qui est acceptable à condition
que la composition de la teinture n’en soit pas modifiée de manière significative.
Le procédé de fabrication est défini de sorte qu’il soit reproductible.
II. AROMATHERAPIE
5
Décret du 3 Août 2007 modifiant l’article D 4211-13 du CSP relatif à la liste des huiles essentielles dont la vente
au public est réservée au pharmacien
122
• Sauge officinale (Salvia officinalis L.)
• Tanaisie (Tanacetum vulgare L.)
• Thuya (Thuya plicata Donn ex D. Don.)
• Thuya du Canada ou cèdre blanc (Thuya occidentalis L.) et cèdre de Corée (Thuya Koreaenensis
Nakai) dits « cèdre feuille »
Les H.E. présentent des actions très variées, mais on peut cependant trouver une
certaine constance dans l'action antiseptique, bactériostatique, qui se retrouve à des
degrés différents, chez de nombreuses H.E.
Certaines huiles essentielles nécessitent des règles précises d’utilisation. Il est donc
conseillé au pharmacien voulant s’intéresser à l’aromathérapie de compléter sa
formation et d’acquérir une réelle compétence dans un domaine où les utilisateurs
potentiels sont souvent mal informés.
10
123
LISTE
LISTE
DES
DES
PLANTES
PLANTES
AARECONNAITRE
RECONNAITRE
LeLe
stagiaire
stagiaire
devra
devra
reconnaître
reconnaître
la partie
la partie
dede
la plante
la plante
utilisée
utilisée
et définir
et définir
sasa
principale
principale
indication
indication
Nom
Nom
Français
Français Nom
NomLatin
Latin Famille
Famille Partie
Partie
Utilisée
Utilisée
(Genre,
(Genre,
espèce)
espèce)
Anis
Anis
vert
vert Pimpinella
Pimpinella anisum L. L.
anisum Apiaceae
Apiaceae Fruit
Fruit
Aubépine
Aubépine Crataegus
Crataegus laevigata (Poiret)
laevigata (Poiret)DC. DC.Rosaceae
Rosaceae Sommité
Sommité
fleurie
fleurie
(= Crataegus
(= Crataegus oxyacantha
oxyacantha L.) L.)
(= C.(= C.oxyacanthoides
oxyacanthoidesThuill.)
Thuill.)
Crataegus
Crataegus monogyna
monogyna Jacq.
Jacq.
Badiane
Badianedede Illicium
Illicium
verum
verumHooker
Hooker
Fil.Fil. Illiciaceae
Illiciaceae Fruit
Fruit
(= (=
follicules)
follicules)
Chine
Chine
Boldo
Boldo Peumus
Peumusboldus
boldusMolina
Molina Monimiaceae
Monimiaceae Feuille
Feuille
Bouillon
Bouillon
blanc
blanc Verbascum
Verbascum thapsus
thapsusL. L. Scrophulariacea
Scrophulariacea Fleur
Fleur
mondée
mondée
Verbascum
Verbascum phlomoides
phlomoides L. L. e e
Verbascum
Verbascum densiflorum
densiflorum Bertol.
Bertol.
Bourdaine
Bourdaine Rhamnus
Rhamnus frangula L. L.
frangula Rhamnaceae
Rhamnaceae Ecorce Ecorce
(= Frangula
(= Frangulaalnus Mill.)
alnus Mill.)
Bourrache
Bourrache Borago
Borago
officinalis
officinalis
L. L. Boraginaceae
Boraginaceae FleurFleur
; Sommité
; Sommité fleurie
fleurie
Camomille
Camomille Chamaemelum
Chamaemelum nobile
nobile All.All. Asteraceae
(L.)(L.) Asteraceae Capitule
Capitule
romaine
romaine (= Anthemis
(= Anthemisnobilis L.) L.)
nobilis
Cannelle
Cannelle
dede Cinnamomum
Cinnamomum zeylanicum
zeylanicum NeesNees Lauraceae
Lauraceae Ecorce
Ecorcededetige
tige
Ceylan
Ceylan
Chiendent
Chiendent
(Petit)
(Petit)Elymus
Elymus
repens (L.)(L.)
repens Gould
Gould Poaceae
Poaceae Rhizome
Rhizome
(= Agropyrum
(= Agropyrum repens
repens(L.)(L.)
Beauv.)
Beauv.)
Eucalyptus
Eucalyptus Eucalyptus
Eucalyptusglobulus
globulusLabill.
Labill. Myrtaceae
Myrtaceae Feuille
Feuille
Frêne
Frêneélevé
élevé Fraxinus
Fraxinus
excelsior
excelsiorL. L. Oleaceae
Oleaceae Feuille
Feuille
Genévrier
Genévrier Juniperus
Juniperus
communis
communis L. L. Cupressaceae
Cupressaceae « Baie
« Baie» =» pseudo-fruit
= pseudo-fruit
Gentiane
Gentiane jaune
jaune Gentiana
Gentiana
lutea L.
lutea L. Gentianaceae
Gentianaceae Organes
Organes souterrains
souterrains
Ginseng
Ginseng Panax
Panax
ginseng
ginseng C.A.
C.A.
Meyer
Meyer Araliaceae
Araliaceae Rhizome
Rhizome
Griottier
Griottier
* * Prunus
Prunus
cerasus
cerasus Scop.
Scop. Rosaceae
Rosaceae Pédoncule
Pédoncule dudu
fruit
fruit
dit dit
Prunus avium
Prunus aviumL. L. « queue
« queue dedecerise
cerise». ».
(= Cerasus
(= Cerasus avium
avium (L.)(L.) Moench)
Moench)
Guimauve
Guimauve Althaea
Althaea
officinalis L. L.
officinalis Malvaceae
Malvaceae Racine
Racine
; Fleur
; Fleur
officinale
officinale
Harpagophyton
Harpagophyton Harpagophytum
Harpagophytum
procumbens
procumbens Pedaliaceae
Pedaliaceae Racine
Racinesecondaire
secondaire
DC.
DC. tubérisée
tubérisée
Houblon
Houblon Humulus
Humulus
lupulus L. L.
lupulus Cannabaceae
Cannabaceae Inflorescence
Inflorescencefemelle
femelle
(Cône)
(Cône)
Karkadé
Karkadé Hibiscus
Hibiscus
sabdariffa L. L.
sabdariffa Malvaceae
Malvaceae Calice
Calice
et et
Calicule
Calicule
(Hibiscus)
(Hibiscus)
Lavande
Lavandevraie
vraie Lavandula
Lavandula
angustifolia Mill.
angustifolia Mill. Lamiaceae
Lamiaceae Fleur
Fleur
Matricaire
Matricaire Chamomilla
Chamomilla recutita
recutitaL. L. Asteraceae
Asteraceae Capitule
Capitule
(= Matricaria
(= Matricaria
recutita
recutitaL.) L.)
Mauve
Mauve sylvestre
sylvestre Malva
Malva
sylvestris L. L.
sylvestris Malvaceae
Malvaceae Fleur
Fleur
; Feuille
; Feuille
Mélisse
Mélisse Melissa
Melissa
officinalis L. L.
officinalis Lamiaceae
Lamiaceae Feuille
Feuille
Menthe
Menthe poivrée
poivrée Mentha
Menthax x
piperita L.
piperita L. Lamiaceae
Lamiaceae Feuille
Feuille
Olivier
Olivier Olea
Olea
europaea
europaea L. L. Oleaceae
Oleaceae Feuille
Feuille
Oranger
Oranger amer
amer CitrusCitrus
aurantium
aurantium L. (ssp.
L. (ssp. amara) Rutaceae
amara) Rutaceae Zeste
Zeste; Fleur
; Fleur
; Feuille*
; Feuille*
Engl.
Engl.
11 11
124
Psyllium
Psyllium Plantago
Plantago afra L. (P.
afra L. (P.psyllium L.)L.)
psyllium Plantaginaceae
Plantaginaceae Graine
Graine
Plantago
Plantagoindica L. (P.
indica L. (P.
arenaria L. L.
arenaria
Waldst.
Waldst.& Kit.)
& Kit.)
Réglisse
Réglisse Glycyrrhiza
Glycyrrhiza glabra
glabraL. L. Fabaceae
Fabaceae Organes
Organes
souterrains
souterrains
Reine
Reinedesdes
prés
prés Filipendula
Filipendulaulmaria
ulmaria (L.)(L.)
Maxim.
Maxim. Rosaceae
Rosaceae Sommité
Sommité
fleurie
fleurie
(= (=
Spiraea
Spiraea
ulmaria
ulmariaL.)L.)
Romarin
Romarin Rosmarinus
Rosmarinus officinalis
officinalis L. L. Lamiaceae
Lamiaceae Feuille
Feuille
Séné
Séné Senna
Senna alexandrina
alexandrina Mill.
Mill. Fabaceae
Fabaceae Foliole
Foliole
; Fruit
; Fruit
Cassia
(= (= Cassiaangustifolia
angustifolia Vahl.,
Vahl.,
Cassia
Cassiasenna
senna L.)L.)
Thym
Thym Thymus
Thymus vulgaris
vulgarisL. L. Lamiaceae
Lamiaceae Feuille
Feuille
; Fleurs
; Fleurs
Thymus
Thymus zygis L. L.
zygis
Tilleul
Tilleul Tilia
Tilia
cordata
cordataMill.
Mill. Malvaceae
Malvaceae Aubier*
Aubier*
Tilia
Tilia platyphyllos
platyphyllos Scop.
Scop. Inflorescence
Inflorescence
Valériane
Valériane Valeriana
Valerianaofficinalis
officinalisL. L. Caprifoliaceae
Caprifoliaceae Organes
Organes souterrains
souterrains
officinale
officinale
Verveine
Verveine Aloysia
Aloysia
triphylla Royle
triphylla Royle Verbenaceae
Verbenaceae Feuille
Feuille
odorante
odorante Aloysia
Aloysia citriodora
citriodora Palav.
Palav.
* Existence
* Existence
d’une
d’une
monographie
monographie
à la
à la
Pharmacopée
Pharmacopée
Française
Française
uniquement
uniquement
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
SOMMAIRE
SOMMAIRE
èmeème
- Pharmacopée française
- Pharmacopée 1111
française édition
édition
èmeème
- Pharmacopée
- Pharmacopée européenne
européenne 9 9 édition
édition
- J.- J.
BRUNETON
BRUNETON
Pharmacognosie
Pharmacognosie - Phytochimie
- Phytochimie - Plantes
- Plantes médicinales
médicinales
e e
Ed.Ed.TecTec
et et
DocDoc
Lavoisier
Lavoisier - Paris
- Paris - 5- 5édition
édition
- 2016
- 2016
- J.- J.
BRUNETON
BRUNETON
Phytothérapie
Phytothérapie - Les
- Lesdonnées
données dede l’évaluation
l’évaluation
Ed.Ed.TecTec
et et
DocDoc
Lavoisier
Lavoisier - Paris
- Paris - 2002
- 2002
- M.
- M.WICHTL,
WICHTL, R.R.ANTON
ANTON
Plantes
Plantesthérapeutiques
thérapeutiques - Tradition,
- Tradition, pratique
pratiqueofficinale, science
officinale, et et
science thérapeutique
thérapeutique
Ed.Ed.Tec et et
Tec Doc - EM
Doc - EM Inter - 2-e2édition
Inter e
édition- 2003
- 2003
- E.
- E.TEUSCHER,
TEUSCHER, R.R.
ANTON,
ANTON, A.A. LOBSTEIN
LOBSTEIN
Plantes
Plantesaromatiques
aromatiques
Ed.Ed.TecTec
et et
DocDoc
Lavoisier
Lavoisier Paris
Paris20052005
Sites
Sites internet
internet
: :
§ § www.legifrance.fr
www.legifrance.fr
§ § http://ansm.sante.fr/
http://ansm.sante.fr/
§ § European
EuropeanMedicines
MedicinesAgency
Agency : :http://www.ema.europa.eu/ema/
http://www.ema.europa.eu/ema/puis
puisFind
Find
medicines
medicines / Herbal
/ Herbal
medicines
medicines
forfor
human
humanuseuse
12 12
125
LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
126
LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES
LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES
LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES
OBJECTIFS DU CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Connaître le statut réglementaire des compléments alimentaires, la législation
Connaître le composition,
régissant leur statut réglementaire des compléments
leur étiquetage alimentaires,
ainsi que les allégations la législation
de santé.
Connaître le composition,
régissant leur statut réglementaire des compléments
leur étiquetage alimentaires,
ainsi que les allégations la législation
de santé.
régissant leur composition, leur étiquetage ainsi que les allégations de santé.
Différencier le médicament et le complément alimentaire.
Différencier le médicament et le complément alimentaire.
Différencier le médicament et le complément alimentaire.
Appréhender le rôle du pharmacien dans le conseil et la vente de complément
Appréhender
alimentaire. le rôle du pharmacien dans le conseil et la vente de complément
Appréhender
alimentaire. le rôle du pharmacien dans le conseil et la vente de complément
alimentaire.
RESUME du CHAPITRE
RÉSUMÉ DUCHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
Les compléments alimentaires sont soumis à une réglementation stricte en matière
Les complémentsetalimentaires
de composition d’étiquetage. sont soumis
Ils soumis à uned’une
font l’objet réglementation
déclarationstricte
de miseen matière
sur le
Les
de compléments
composition et alimentaires
d’étiquetage. sont
Ils font à une
l’objet réglementation
d’une déclaration stricte
de en matière
mise sur le
marché
de auprès de
composition et la DGCCRF, ce
d’étiquetage. Ilsqui constitue
font une garantie
l’objet d’une de leur
déclaration de innocuité.
mise sur Enle
marché
termes auprès de
d’efficacité, la DGCCRF,
leDGCCRF,
complémentce qui constitue
alimentaire une
n’est garantie
soumis à de leur
aucune innocuité. En
procédure
marché auprès
termes d’efficacité,de lale complément ce qui constitue
alimentaire une garantie de
n’est soumis àà une leur
aucune innocuité. En
procédure
d’évaluation
termes mais il existe
d’efficacité, des allégations
le complément de santé,
alimentaire n’estsoumises
soumis àà une
aucuneréglementation
procédure
d’évaluation mais
européenne précise. il existe des allégations de santé, soumises réglementation
d’évaluation
européenne mais il existe des allégations de santé, soumises à une réglementation
précise.
D’autre
européennepart, les exigences de contrôle de la qualité imposées aux compléments
précise.
D’autre part,
alimentaires les exigences de contrôle decelles
la qualité imposées
pour leaux compléments
D’autre part, n’étant
alimentaires n’étant
pas lesde
les exigences
pas les
mêmes
contrôle
mêmes
quede
que celles
exigées
la qualité imposées
exigées pour aux
le
médicament,
compléments
médicament,
la
la
qualité du
alimentairesproduit dépend
n’étant pas étroitement
les mêmes de l’éthique
que celles du fabricant.
exigées pour le médicament, la
qualité du produit
Mais certaines dépend étroitement
utilisations de l’éthique
non traditionnelles du fabricant.
de compléments
qualité
Mais du produit
certaines dépend étroitement
utilisations non de l’éthique
traditionnelles de du fabricant. alimentaires
compléments alimentaires
peuvent
peuvent
présenter une
Mais certaines toxicité
utilisations insoupçonnée. L’ANSES
non traditionnelles a donc
de compléments établi un
alimentairesdispositif de
peuvent
présenter une
nutrivigilance toxicité
destiné insoupçonnée.
à détecter L’ANSES
leurs éventuels a
effets donc établi
indésirables. un dispositif de
présenter unedestiné
nutrivigilance toxicité insoupçonnée.
à détecter L’ANSES
leurs éventuels a indésirables.
effets donc établi un dispositif de
nutrivigilance destiné à détecter leurs éventuels effets indésirables.
MOTS CLES
MOTS CLES
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
Compléments alimentaires, Statut réglementaire, Composition, Etiquetage,
Compléments alimentaires,
Allégation de santé, Statut
Nutrivigilance, réglementaire,
ANSES, Composition,
EFSA, DGCCRF. Etiquetage,
Compléments alimentaires, Statut réglementaire, Composition,
Allégation de santé, Nutrivigilance, ANSES, EFSA, DGCCRF. Etiquetage,
Allégation de santé, Nutrivigilance, ANSES, EFSA, DGCCRF.
127
2
2
PLAN du CHAPITRE
PLAN DU CHAPITRE
I - STATUT REGLEMENTAIRE
II - COMPOSITION ET ETIQUETAGE
II.1 - COMPOSITION
II.2 - ETIQUETAGE
128
Les compléments alimentaires ne relevant pas du monopole pharmaceutique, ils
peuvent être vendus non seulement en officine mais aussi dans d’autres commerces,
sur un marché très ouvert incluant le commerce sur internet. Seront ici développés
leur statut réglementaire, leur composition, leur étiquetage ainsi que les notions
d’allégations de santé et de risques liés à leur consommation.
I - STATUT REGLEMENTAIRE
Les compléments alimentaires sont des « denrées alimentaires dont le but est de
compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de
nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls
ou combinés, commercialisés sous forme de doses, à savoir les formes de
présentation telles que les gélules, les pastilles, les comprimés, les pilules et autres
formes similaires, ainsi que les sachets de poudre, les ampoules de liquide, les
flacons munis d’un compte-gouttes et les autres formes analogues de préparations
liquides ou en poudre destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité »
(décret n° 2006-352 du 20 mars 2006 modifié).
II - COMPOSITION ET ETIQUETAGE
II.1 - COMPOSITION
129
En ce qui concerne :
II.2 - ETIQUETAGE
Afin d’éviter tout abus ou confusions, des règles d’étiquetage strictes sont prévues :
* Composition qualitative et quantitative
* Pas de mention de propriétés curatives ou préventives à l’égard de maladies
* Mention de l’allégation de santé et informations complémentaires relatives à
cette allégation (cf. article 10 du décret du 20 mars 2006) :
a) une mention indiquant l’importance d’une alimentation variée et équilibrée
et d’un mode de vie sain (les compléments alimentaires ne constituant pas des
substituts d’un régime alimentaire varié) ;
b) la quantité de la denrée concernée et le mode de consommation requis
pour obtenir l’effet bénéfique allégué ;
c) s’il y a lieu, une indication à l’attention des personnes qui devraient éviter de
consommer la denrée alimentaire en question ;
d) un avertissement approprié pour ce qui concerne les produits susceptibles
de présenter un risque pour la santé en cas de consommation excessive.
Les compléments alimentaires font l’objet d’une déclaration de mise sur le marché
auprès de la DGCCRF deux mois avant leur commercialisation ; ils peuvent alors
être commercialisés sauf avis contraire de cette instance, qui ne peut être motivé
130
que par des doutes sur son innocuité. Le seul prérequis pour commercialiser une
denrée alimentaire est donc qu’elle ne doit pas être toxique.
Ainsi, dans le cas de la plupart des plantes, leur usage traditionnel peut laisser
penser qu’elles sont dénuées de toxicité. Or certaines utilisations non traditionnelles
peuvent présenter une toxicité insoupçonnée. Des cas d’effet indésirables graves
ont été remarqués pour des plantes réputées comme atoxiques, en raison de
leur usage sous forme d’ingrédients issus de processus d’extraction
industriels inadaptés.
Elles affirment, suggèrent ou impliquent l’existence d’une relation entre une catégorie
de denrées alimentaires, une denrée alimentaire ou l’un de ses composants et la
santé.
131
* Amaigrissement, contrôle du poids, réduction de la sensation de faim,
accentuation de la sensation de satiété ou réduction de la valeur énergétique
du régime alimentaire
Exemple : « le glucomannane consommé dans le cadre d'un régime hypocalorique
contribue à la perte de poids ».
Il existe une liste de 222 allégations de santé génériques autorisées (établie par
l’European food safety authority / EFSA). Si un fabricant souhaite faire approuver
une allégation de santé spécifique, il doit envoyer un dossier de demande auprès
de l’EFSA et de la Commission européenne et l’instruction du dossier prendra
environ 7 à 9 mois. L’allégation sera considérée comme recevable si elle respecte le
profil nutritionnel adéquat par rapport aux normes en vigueur et si son contenu a été
démontré scientifiquement.
Les exigences de contrôle de qualité imposées à la filière alimentaire ne sont pas les
mêmes que celles exigées pour la filière du médicament. Par conséquent, le
pharmacien ne peut pas avoir le même a priori positif sur la qualité des compléments
alimentaires que celui qu’il a sur le médicament.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
132
LES DISPOSITIFS MÉDICAUX
133
LES DISPOSITIFS MÉDICAUX
LES
LES DISPOSITIFS
DISPOSITIFS MEDICAUX
MEDICAUX
OBJECTIFS du
OBJECTIFS DU CHAPITRE
du CHAPITRE
CHAPITRE
Après
Après avoir
avoir lu
lu ce
ce chapitre
chapitre vous
vous devrez
devrez être
être en
en mesure
mesure de
de ::
-- connaître
connaître les
les dispositifs
dispositifs médicaux
médicaux (DM)
(DM)
-- connaître
connaître les
les professionnels
professionnels qui
qui peuvent
peuvent prescrire
prescrire les
les différents
différents DM
DM
-- savoir
savoir établir
établir une
une facturation
facturation
RÉSUMÉ DUCHAPITRE
RESUME du
RESUME du CHAPITRE
CHAPITRE
Le pharmacien
Le pharmacien doit
doit bien
bien connaître
connaître les
les dispositifs
dispositifs médicaux
médicaux pour
pour répondre
répondre aux
aux
conditions d’exercice imposées par cette réglementation et appliquer
conditions d’exercice imposées par cette réglementation et appliquer les règles les règles
professionnelles et
professionnelles et de
de bonnes
bonnes pratiques
pratiques dans
dans la
la dispensation
dispensation dudu matériel
matériel et
et des
des
dispositifs médicaux, afin de favoriser leur bon usage, le retour à
dispositifs médicaux, afin de favoriser leur bon usage, le retour à domicile etdomicile et
l’autonomie des
l’autonomie des personnes
personnes malades
malades ou
ou présentant
présentant une
une incapacité
incapacité ou
ou un
un handicap.
handicap.
IlIl existe
existe différents
différents DM DM enen fonction
fonction de
de la
la nature,
nature, lala destination
destination et
et leur
leur mode
mode
d’utilisation.
d’utilisation.
Ceux-ci sont
Ceux-ci sont inscrits
inscrits en
en différentes
différentes classes
classes et
et doivent
doivent répondre
répondre à à des
des normes
normes CE.
CE.
La prise en charge des DM dépend de leur inscription sur la liste
La prise en charge des DM dépend de leur inscription sur la liste des produits et des produits et
prestations remboursables
prestations remboursables LPPR.LPPR.
Les différents professionnels
Les différents professionnels de de santé
santé (médecins,
(médecins, dentistes,
dentistes, infirmières,
infirmières,
kinésithérapeutes, sages-femmes, pédicures-podologues…
kinésithérapeutes, sages-femmes, pédicures-podologues… peuvent prescrire peuvent prescrire
suivant une
suivant une liste
liste établie.
établie.
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
MOTS CLES
Dispositifs
Dispositifs médicaux,
médicaux, DM,
DM, orthopédie,
orthopédie, LPPR,
LPPR, facturation
facturation
134
2
2
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
I - DEFINITIONS
II - CLASSIFICATION
III - PRESCRIPTEURS
V - MATERIOVIGILANCE
VI - DECONTAMINATION
135
I - DEFINITIONS
Selon l’article L.5211-1 du CSP : « on entend par dispositif médical tout instrument,
appareil, équipement, matière, produit, à l’exception des produits d’origine humaine,
ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels
nécessaires au bon fonctionnement de celui-ci, « , destiné par le fabricant à être
utilisé chez l’homme à des fins médicales et dont l’action principale voulue n’est pas
obtenue par des moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme,
mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.
Les dispositifs médicaux qui sont conçus pour être implantés en totalité ou en partie
dans le corps humain ou placés dans un orifice naturel, et qui dépendent pour leur
bon fonctionnement d’une source d’énergie électrique ou de toute source d’énergie
autre que celle qui est générée directement par le corps humain ou la pesanteur,
sont dénommés « dispositifs médicaux implantables actifs » (DMIA) (ex. :
stimulateurs cardiaques) .
II - CLASSIFICATION
136
La classe IIa risque moyen comporte notamment :
Exemples de dispositifs médicaux de classe IIa : les lentilles de contact, les agrafes
cutanées, les couronnes dentaires, les appareils d'aide auditive, des dispositifs de
conservation de tissus ou de cellules à long terme, les échographes,...
III - PRESCRIPTEURS
Médecins et dentistes.
Sous conditions : kinésithérapeutes, sages-femmes, infirmiers, pédicures -
podologues (cf. listes sur www.ameli.fr).
137
IV - ETIQUETAGE DES DISPOSITIFS MEDICAUX - MARQUAGE CE
(COMMUNAUTE EUROPEENNE)
Le marquage CE est obligatoire depuis 1998 pour tout dispositif médical présent sur
le marché européen, à l’exception des dispositifs sur mesure (fabriqués pour un
patient déterminé) et des dispositifs faisant l’objet d’investigations cliniques et des
dispositifs de la classe I qui ne sont pas mis sur le marché à l’état stérile et qui n’ont
pas de fonction de mesurage. Ces derniers font l’objet d’une auto certification.
N° LOT
NS = N° de série
STERILE
PEREMPTION
DATE de FABRICATION pour les dispositifs actifs
V - MATERIOVIGILANCE
Elle est définie dans le décret n°96-32 du 15 janvier 1996.
La matériovigilance a pour objet la surveillance des incidents ou des risques d’incidents
résultant de l’utilisation des dispositifs médicaux, après leur mise sur le marché.
Toute personne, fabriquant, utilisateur, et tiers (personnes qui ne sont ni des
fabricants ou utilisateurs de DM, ni des patients, responsables de la mise sur le
marché de DM, distributeurs de DM, mandataires de DM), ayant connaissance d’un
incident ou d’un risque d’indicent mettant en cause un dispositif médical ayant
entraîné ou susceptible d’entraîner la mort ou une dégradation grave de l’état de
santé d’un patient ou d’un utilisateur doit le signaler sans délai à l’ANSM. Ces
déclarations peuvent être effectuées sur le site internet de ces agences ou via le
portail de signalement des événements sanitaires indésirables.
VI - DECONTAMINATION
138
VII - PRISE EN CHARGE PAR LES ORGANISMES SOCIAUX
Pour être remboursables, les DM doivent être inscrits sur la « Liste des Produits et
Prestations Remboursables » (LPPR), après une procédure s’inspirant de
l’admission au remboursement des médicaments. Le prix public peut être selon la
catégorie, supérieur à la valeur indiquée par la LPPR ou être plafonné à hauteur du
tarif de remboursement LPPR.
Attention, la prise en charge peut être limitée en quantité, sur une période donnée et
la délivrance ne peut excéder un mois de traitement.
La répartition des points de collecte sur le territoire est gérée par DASTRI.
Leur géolocalisation est disponible sur leur site.
NB : Si toutes les officines doivent donner gratuitement les BAA, toutes les
pharmacies ne sont pas point de collecte des BAA pleines.
139
IX - LISTE INDICATIVE MINIMALE A CONNAITRE
Tractus digestif
Nécessaire complet à lavement
Seringues à gavage
Sondes d’alimentation entérale
Sondes d’aspiration simple ou à double courant
Sondes rectales
Poches et supports d’iléeostomie ou colostomie
Métabolisme glucidique
Stylos autopiqueurs et leurs lancettes
Lecteurs de glycémie et leurs bandelettes
Seringues à insuline
Stylos injecteurs d’insuline et leurs aiguilles
Perfusion
Cathéters
Microperfuseurs
Nécessaires pour perfusion (sets de pose) : perfuseurs et pompes
Pansements
Compresses, pansements, coussin hémostatique d’urgence
Coton
Mèches
Pansements américains
Pansements oculaires
Sets à pansement
Sutures et ligatures
Fils chirurgicaux résorbables ou non
Sutures adhésives
Fixation et maintien
Bandes adhésives élastiques ou non
Bandes adhésives extensibles ou non
Bandes élastiques non adhésives
Bandes extensibles non adhésives
Sparadraps
Filets
140
Recueil des urines
Accessoires de recueil des urines
Collecteurs à urine vidangeable ou non
Incontinence urinaire
Etuis péniens adhésifs ou non
Sondes de rééducation périnéale et anale
Drainage irrigation
Sondes vésicales avec ballonnet simple ou double courant
Sondes vésicales sans ballonnet
Sondes vésicales pour sondage intermittent
Sets de pose
Dispositifs contraceptifs
Diaphragmes
Préservatifs masculins et féminins
Stérilets, implants, anneau vaginal
Accessoires orthopédiques
Béquilles
Cannes
Déambulateurs
Fauteuils roulants
Aérosolthérapie
Chambres d’inhalation
Générateurs d’aérosol, pneumatique ou ultrasonique et leurs consommables
Spiromètre de pointe
Orthopédie
Attelles et orthèses cheville poignet, épaule, genoux…
Bandes, bas et collants de contention
Ceintures abdominales et lombaires
Colliers cervicaux
141
Autres
Auto tensiomètre
Lunette à oxygène
Pèse-bébé
Tests de dépistage
Thermomètre
Tire-lait
Solution de rinçage de lentilles
Deux exemples :
Les noms et les conditionnements sont proches, les gammes ombrelles peuvent être
sources de confusion et d’erreur de traitement pour les patients.
10
142
LA VALIDATION DU STAGE
143
VALIDATION DU STAGE OFFICINAL D’INITIATION
VALIDATION DU STAGE OFFICINAL D’INITIATION
VALIDATION DU STAGE OFFICINAL D’INITIATION
VALIDATION DU STAGE OFFICINAL D’INITIATION
VALIDATION DU STAGE OFFICINAL D’INITIATION
2
2
2
2
144
TEST D’AUTO ÉVALUATION DU STAGE
q Définition du médicament
q Que signifie AMM ?
médicament générique ?
q Choix d’un générique en fonction de la forme galénique, du principe actif
sous forme de base ou de sel par rapport aux princeps, de l’excipient…
q Quels sont les rôles des centres de pharmacovigilance ?
pharmacovigilance ?
q Que signifient les mots : « tiers payant » ? « subrogation de paiement » ?
« ticket modérateur » ?
q Citez des maladies qui rentrent dans le cadre d’une ALD
q Le rôle du PRAQ ?
145
PROPOSITION DE
FICHE D’APPRECIATION DU STAGE OFFICINAL D’INITIATION
PROPOSITION
(À compléter par le MaîtreDE
de stage)
FICHE D’APPRECIATION DU STAGE OFFICINAL D’INITIATION
FACULTE DE PHARMACIE DE …………………………………………..
(À compléter par le Maître de stage)
Fait à le Signature :
A retourner, au service de Scolarité de l’UFR, avant le
146
4
PROPOSITION DE
FICHE D’APPRECIATION DU STAGE OFFICINAL
PROPOSITION DE D’INITIATION
(À compléter par le stagiaire)
FICHE D’APPRECIATION DU STAGE OFFICINAL D’INITIATION
(À compléter par le stagiaire)
FACULTE DE PHARMACIE DE : ---------------------------------------------------------------
FACULTE DE PHARMACIE DE : ---------------------------------------------------------------
Officine :
Etudiant :
Etudiant :
Nom : ------------------------------------------------------- Officine :
Nom du pharmacien : ---------------------------------
Nom : -------------------------------------------------------
Prénom : --------------------------------------------------- Nom du pharmacien
Adresse : ---------------------------------
: -------------------------------------------------
Prénom : --------------------------------------------------- Adresse : -------------------------------------------------
Stage du .…/….…/..…. au .…/….…/..….
Evaluation par le stagiaire du
Insuffisant Stage
Assez du .…/….…/..….
bien Bien au .…/….…/..….
Très bien
lieu de stage
Evaluation par le stagiaire du
Accompagnement dans la Insuffisant Assez bien Bien Très bien
lieu de stage
découverte du métier
Accompagnement dans la
découverte du métier
Caractère formateur
Caractère formateur
Encadrement, disponibilité
Encadrement, disponibilité
Intégration à l’équipe officinale
Intégration à l’équipe officinale
Moyens mis à votre disposition
(informatique, revues, bibliographie, ...)
Moyens mis à votre disposition
(informatique,
Connaissances revues,
de bibliographie,
l’informatique...)
officinale
Connaissances de l’informatique
officinale
Initiation à l’analyse d’ordonnances
Initiation à l’analyse d’ordonnances
Initiation aux échanges avec
les patients
Initiation aux échanges avec
les patients
Connaissance aux formes
pharmaceutiques
Connaissance aux formes
pharmaceutiques
Initiation aux préparations
Initiation aux préparations
En quelques mots indiquez :
En quelques
• ce que mots indiquez
le stage :
vous a apporté ? : -----------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
• ce que le stage vous a apporté ? : -----------------------------------------------------------------------------
• si vous considérez que votre maître de stage a bien rempli son rôle pédagogique (justifier)
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
• si vous considérez que votre maître de stage a bien rempli son rôle pédagogique (justifier)
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
• si votre stage vous a donné envie de vous diriger vers la voie de l’officine (ou non) et quelles
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
• en sont les
si votre raisons
stage vous:a----------------------------------------------------------------------------------------------
donné envie de vous diriger vers la voie de l’officine (ou non) et quelles
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
en sont les raisons : ----------------------------------------------------------------------------------------------
si vous envisagez de continuer à travailler durant l’année universitaire auprès de votre maître
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
•
de
• stage,
si vousetenvisagez
vos raisons de:continuer
---------------------------------------------------------------------------------------------
à travailler durant l’année universitaire auprès de votre maître
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
de stage, et vos raisons : ---------------------------------------------------------------------------------------------
• Vos autres remarques : -------------------------------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
• Vos autres remarques : -------------------------------------------------------------------------------------------
Signature du stagiaire : Date :
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Signature du stagiaire : Date :
5
5
147
LISTE DES ABREVIATIONS COURANTES EN PHARMACIE
LISTE DES ABRÉVIATIONS COURANTES EN PHARMACIE
148
LISTE DES ABRÉVIATIONS COURANTES EN PHARMACIE
N. N. Nouveau-né (0 à 1 mois)
O.T.C. Over the Counter (expression impropre correspondant aux
produits de médication officinale)
Per os Voie orale
PIH Prescription initiale hospitalière
P.M.H. Préparation magistrale homéopathique
P.M.R. Préparation magistrale remboursée
P.O.D. Produit officinal divisé
PRAQ Pharmacien responsable assurance qualité
Q. S. P. Quantité suffisante pour
R.C.P. Résumé des caractéristiques du produit
R. O. R. Rougeole Oreillons Rubéole (vaccin)
S.A. Substance Active
S. C. Sous-cutané
S.I. Système International
S.L.F Selon la formule
T. A. Tension artérielle
V.S. Vitesse de sédimentation
149
2
Serment de Galien
n présence des maîtres de la faculté, des conseillers de
E
l’Ordre des pharmaciens et de mes condisciples, je jure :
- D’honorer ceux qui m’ont instruit dans les préceptes de mon art et de leur
témoigner ma reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement ;
Que les Hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.