Manuel ECM Lycée Final-2
Manuel ECM Lycée Final-2
Notre pays le Togo s’est préoccupé de mettre sur pied une société dans laquelle la paix, la justice
doivent être l’un des facteurs du développement durable. Tout ceci ne peut être réalisé que grâce à un
système éducatif qui prend en compte l’enseignement de l’Education Civique et Morale (ECM). En effet,
depuis 1968, l’instruction civique n’était enseignée que dans les écoles primaires et en 1979 dans les
établissements secondaires. Mais à partir de 1981, l’instruction civique devient Education Civique et Morale
puis introduite dans le nouveau programme de l’enseignement général. Le document que vous voyez réalisé,
traite tous les thèmes de l’enseignement de l’ECM de seconde en terminale. Nous invitons tous les
collègues praticiens à faire bon usage afin que nos objectifs soient atteints dans nos pratiques de classe.
Toutefois ce document n’est pas un ensemble de fiches pédagogiques à utiliser directement dans les
classes. Ainsi, nous vous exhortons à s’approprier les contenus du document afin que vous ayez des
contenus univoques pour ce nouveau programme d’ECM.
Par ailleurs, il vous est proposé une répartition des leçons par niveaux (2nde, 1ere et Tle) en vue de
vous permettre d’achever à temps les programmes conçus par cycle à exécuter une heure par semaine. Le
contenu de la répartition est complémentaire au sein de chaque cycle en vue de rester fidèle au profil de
sortie prévu par ces nouveaux programmes à la fin de chaque cycle. Ainsi, vous devez mettre tout en œuvre
pour qu’à la fin de la classe de première, l’élève ait toutes les compétences prévues par les instructions
officielles. Les thèmes et leçons étudiés en seconde et première doivent être repris en terminale. Pour
mesurer ces compétences, il est prévu quelques questions d’évaluation dans ce document.
Nous espérons que les observations des uns et des autres pourront contribuer à enrichir ce document.
1
PROGRAMME D’ECM AU LYCEE
Sommaire
CLASSE DE SECONDE .................................................................................................................................................. 2
THEMEI : CIVILITE ET CIVISME ................................................................................................................................ 2
THEME II : ETAT ET NATION ...................................................................................................................................... 2
THEME III : DROITS HUMAINS ................................................................................................................................... 3
THEME VII : CATASTROPHES NATURELLES : REDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHES
NATURELLES ................................................................................................................................................................. 3
THEMEI : CITOYENNETE ET DEMOCRATIE ............................................................................................................ 4
THEME II : ETAT ET NATION ...................................................................................................................................... 4
THEME III : DROITS HUMAINS ................................................................................................................................... 4
THEME VII : CATASTROPHES NATURELLES : REDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHES
NATURELLES ................................................................................................................................................................. 4
THEMEI : CIVILITE, CIVISME, CITOYENNETE ET DEMOCRATIE ...................................................................... 5
THEME II : ETAT ET NATION ...................................................................................................................................... 5
THEME III : DROITS HUMAINS ................................................................................................................................... 5
THEME VII : CATASTROPHES NATURELLES : REDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHES
NATURELLES ................................................................................................................................................................. 6
COURS D’ECM DE LA CLASSE DE SECONDE ....................................................................................................................... 7
THEME V : CULTURE DE LA PAIX ET GESTION DES CONFLITS ...................................................................... 27
COURS D’ECM DE LA CLASSE DE PREMIERE .................................................................................................................... 45
THEME V : CULTURE DE LA PAIX ET GESTION DES CONFLITS ...................................................................... 66
COURS D’ECM DE LA CLASSE DE TERMINALE ................................................................................................................. 77
CLASSE DE SECONDE
2
THEME III : DROITS HUMAINS
SOUS-THEME I : CONNAISSANCE DES DROITS HUMAINS
Leçon 1 : Notion de droits humains
Leçon 2 : Le droit à l’éducation aux droits de l’homme
Leçon 3 : Les différentes catégories de droits humains
Leçon 4 : La responsabilité morale
Leçon 5 : L’évolution des normes relatives aux droits humains
Leçon 6 : L’approche basée sur les droits de l’homme
SOUS-THEME II : INSTRUMENTS ET MECANISMES DE PROTECTION
ET DE PROMOTION DES DROITS HUMAINS
Leçon : Instruments internationaux - Instruments régionaux - Mécanismes nationaux et
régionaux de protection des droits de l’homme
3
CLASSE DE PREMIERE
6
Leçon 1 : Le cadre institutionnel de prévention et de gestion des catastrophes naturelles
au Togo
Leçon 2 : Les types et systèmes d’alerte
Leçon 3 : Les bonnes pratiques
Compétences de base
L’élève doit développer les compétences suivantes :
- définir les concepts de civilité, civisme ;
- donner des exemples de civisme et d’incivisme ;
- manifester le respect de soi et des autres dans sa façon de parler et de se comporter;
- respecter la pudeur ;
- adopter des attitudes réfléchies et critiques.
Problèmes
- Manque de respect pour soi et pour les autres;
- Le manque d’amour pour sa patrie.
Civilité et civisme
Introduction
La vie sociale recommande le respect d’un certain nombre de règles et principes. Il s’agit du respect
mutuel, du respect de la loi et du respect de la chose public.
1- Définition de la notion de civilité
La civilité est l’observation des bonnes manières en usage dans un groupe social.
C’est aussi l’ensemble des règles de bonnes conduites dans un groupe social.
2- Les preuves de civilité
Faire preuve de civilité signifie se respecter, respecter les autres, vivre en harmonie dans une société
sans discrimination et marginalisation.
2.1- Les règles de bienséance et les formules de politesse
- Les règles de bienséance
Les règles de bienséance sont l’ensemble des prescriptions, conduites, qui s’imposent à quelqu’un
dans un groupe social.
C’est aussi l’ensemble des bonnes conduites sociales en accord avec les usages (les règles qui
conviennent, qui sont bonnes).
- Les formules de politesse
C’est l’ensemble des règles de savoir-vivre, de courtoisie en usage dans une société. Cet ensemble de
règles et formules respecte un certain nombre de conduite.
2.2- Les formules de salutation dans des situations différentes
La salutation dépend de la situation et des personnes en face :
- En famille ou avec ses camarades,on peut utiliser les expressions comme : bonjour papa, bonjour
maman, bonjour tante ; bonne arrivée Kodjo, salut ami, …
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- A une autorité ou une grande personnalité,on peut utiliser les expressions comme : bonjour
Monsieur, Bonjour Honorable, …
2.3- Les formules de remerciement
Le remerciement est l’expression des sentiments de gratitude. Il est donc nécessaire et impérieux de
remercier son prochain après avoir bénéficié de bonnes actions.
L’expression de gratitude dépend de la situation ou des personnes en face :
- En famille ou avec ses camarades,on peut dire : merci papa, merci maman, merci tante, merci
Kodjo, je te remercie infiniment, tous mes remerciements à toi …
- A une autorité à une grande personnalité ; on peut dire : merci Monsieur ou Madame, veuillez
accepter mes remerciements, merci Honorable, veuillez recevoir mes reconnaissances son excellence…
2.4- Les formules de demande d’aide ou de service
- En famille ou avec ses camarades on peut utiliser les formules suivantes : s’il te plait (papa, maman,
tanti …)
- A une autorité à une grande personnalité, on peut dire : je voudrais que…, pourriez-vous …,
aimeriez-vous…, avec votre permission…, veuillez m’autoriser…
Ces différentes formules peuvent passer par écrit sous forme de lettre à un responsable de service ou de
société.
Exemple : J’ai l’honneur de solliciter de votre bienveillance … ; J’ai l’honneur de vous prier …. ;
Veuillez agréer Monsieur (Madame) l’expression de mes … ; Recevez Madame (Monsieur) … ;
Cordialement …
2.5- Les formules d’excuse
On les utilise pour s’excuser après avoir posé un mauvais acte.
- En famille ou avec ses camarades
Nous pouvons nous excuser en utilisant les formules suivantes : toutes mes excuses papa, maman,
tante, sœur … ; excuse-moi mon cher ami, tante, oncle, Kodjo, …
- A une autorité à une grande personnalité, on peut utiliser les formules suivantes :
Je vous prie de m’excuser ; je vous prie d’accepter mes excuses ; je vous prie de bien vouloir accepter… ;
excusez-moi Monsieur, Madame, Honorable, son Excellence, Mon Colonel ;je suis désolé …
2.6- Le respect mutuel
Le respect est le sentiment d’égard, d’acceptation voire de vénération que l’on peut avoir envers un
individu ou quelque chose, à ne pas porter atteinte. Le respect mutuel est donc le fait de respecter les autres
et avoir en retour leurs respects.
2.6.1- Les exemples de respect mutuel en famille
La vie en famille doit respecter un certain nombre de comportements afin d’installer une grande
harmonie.
Ainsi, il est donc nécessaire d’adopter le savoir-vivre pour ne pas inutilement heurter ou empêcher les autres
membres d’être tranquilles. On doit par exemple éviter les jeux de toutes sortes (cartes,ludo, football, billes,
…) qui empêchent les autres de vivre en paix ou d’exercer leurs tâches. Aux heures de repos, il faut éviter
les bruits assourdissants, les tapages. Il faut éviter en famille les écarts de langage.
2.6.2- Se respecter et respecter les autres
Il faut être soi-même propre, parler correctement, bien se conduire, respecter toutes les prescriptions
(observations) en usage dans un groupe social.
Le respect de l’autre suppose l’acceptation de l’autre quels que soit son sexe, son rang social, son origine, sa
capacité physique ou mentale. C’est aussi accepter de le saluer et de lui présenter les excuses si nécessaire.
3- Définition des notions clés liées au civisme
Le civisme désigne le respect, l’attachement et le dévouement pour son pays ou pour la collectivité dans
laquelle on vit.
C’est aussi le respect de la loi, des biens publics. C’est être conscient de ses devoirs à l’égard de ses
citoyens et de l’intérêt général.
3.1- Amour de la patrie
C’est l’attachement d’une façon sereine à sa collectivité dans laquelle on vit.
C’est aussi le dévouement qu’on a pour un groupe social auquel on appartient.
3.2- L’engagement
8
C’est la participation avec dévouement à la gestion des affaires de son pays ou de sa collectivité. C’est
aussi le fait de prendre part d’une façon dévouée aux problèmes socio-politiques et économiques de son
pays.
La notion de civisme confère à un bon citoyen l’amour envers sa collectivité et son pays (défendre et
aimer) et l’engagement envers son pays ou sa collectivité (être fier de son pays). Faire preuve de civisme
c’est adopter certains comportements civiques.
4- Description de quelques comportements civique
Les comportements civiques sont l’ensemble des actes positifs posés par un bon citoyen.
Les comportements d’un bon citoyen sont :
- Le respect de la loi et des règles de vivre ensemble ;
- Le respect de la montée des couleurs et de l’exécution de l’hymne national ;
- L’amour pour son prochain et sa patrie ;
- La tolérance (ne jamais faire recours à la violence pour résoudre un problème) envers son prochain ;
- Le pardon mutuel envers les autres citoyens ;
- Prendre part aux activités communautaires ;
- Dire non au régionalisme, à l’ethnocentrisme, au tribalisme, au racisme, à la discrimination, à la
marginalisation, à la scission…
- Eviter les gaspillages des biens publics (eau, électricité, les richesses du paysl’utilisation des biens de
l’Etat à des fins personnelles …) ;
- Dire non aux querelles, aux injures, aux tapages, ce qui ne permet pas d’établir une vraie
communication entre individus ;
- Le payement des impôts et taxes divers ; …
4.1-Le respect de la loi et des règles du vivre ensemble
Exemples : le respect du règlement intérieur de l’établissement, le respect du code de la route, le respect
des règles d’hygiène, le respect du code électoral, le respect des règles élémentaires, le respect de la
constitution…
4.2-Le payement des impôts, taxes et factures divers
Payer les taxes, impôts et factures contribuent au développement de son pays. Il est du devoir de tout
citoyen de payer les impôts, taxes et factures.
5- Le respect de la chose publique
La chose publique, c’est la chose appartenant à une collectivité ou à un Etat.
Exemples : des bâtiments publics, les services publics, les rues, les routes, … Il est impérieux d’en
prendre soin et de ne pas les détruire dans le but de pérenniser leur utilisation.
Exemples d’actes de destruction de la chose publique : arracher les pavés, détruire les feux tricolore,
remplir les caniveaux d’ordures …
Conclusion
Le respect des règles civiques est donc indispensable et nécessaire pour une véritable citoyenneté.
Compétences de base
L’élève doit développer les compétences suivantes :
- Définir les concepts d’Etat, nation, Etat de droit ;
- Décrire les fonctions de l’Etat ;
- Distinguer les systèmes et régimes politiques ;
Problèmes
- Méconnaissance de la notion d’Etat et de ses principales fonctions ;
- Confusion entre Etat et Etat de droit ;
- Méconnaissance et confusion des systèmes et régimes.
SOUS-THEME I : L’ETAT
9
Leçon 1 : Notion d’Etat
Introduction
Le continent africain avec la partition du Soudan compte aujourd’hui 54 Etats. Qu’est-ce qu’un Etat et
quels sont ses fonctions ?
1- Définition des concepts
1-1- L’Etat
L’Etat est une collectivité humaine vivant sur un territoire sous l’autorité d’un pouvoir organisé. C’est
aussi l’autorité qui s’exerce sur un territoire et sa population.
L’Etat peut exister sous forme unitaire ou sous forme composé (confédération d’Etat, Etat fédéral).
1-2- L’Etat de droit
C’est un Etat dans lequel tous les actes et décisions sont fondés sur la légalité et le strict respect de la loi.
C’est aussi un Etat qui s’applique à garantir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Il s’agit d’un Etat qui s’oppose aux Etats fondés sur la tyrannie et l’arbitraire.
2- Les éléments constitutifs de l’Etat
L’Etat est composé des éléments suivants : le territoire, la population et un pouvoir organisé.
2-1- Le territoire
C’est l’espace géographique sur lequel s’est installée une population et sur lequel le pouvoir organisé exerce
ses compétences.
Le territoire est constitué de l’espace terrestre, de la couche atmosphérique située au-dessus du sol et de la
mer territoriale (s’il y en a)
2-2- La population :
C’est un ensemble d’hommes vivant sur un territoire et soumis à une puissance publique. La population
togolaise selon les résultats du quatrième recensement général de la population et de l’Habitat, est estimée à
6.191.155 habitants.
2-3- Le pouvoir organisée
C’est l’autorité suprême à laquelle la population doit se soumettre.
3- Les fonctions de l’Etat :
L’Etat remplit les fonctions suivantes :
3-1- Les fonctions juridiques :
- La fonction législative, par laquelle l’Etat émet le droit ou la loi ;
- La fonction exécutive, par laquelle l’Etat applique la loi ;
- La fonction judiciaire, par laquelle l’Etat tranche les litiges.
3-2- Les fonctions politico-sociales ou régaliennes
Il s’agit de :
- La défense ;
- L’ordre intérieur ;
- La monnaie ;
- La diplomatie ;
- La protection sociale ;
- La culture ;
- La santé ;
- L’éducation ;
- Le transport….
Conclusion
La notion d’Etat fait penser à trois éléments indissociables ; un territoire, une population et un pouvoir.
Qu’en est-il de celles de Nation etd’Etat-Nation.
SOUS-THEME II : LA NATION
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Leçon 1 : Notion de nation
Introduction
Les concepts d’Etat, de nation et d’Etat-Nation ne sont pas à confondre. Quel est leur sens réel ?
1- Définition de la nation
La nation est un groupement d’hommes ayant entre eux des affinités tenant à des éléments communs (tels
que la race, langue, la religion, le mode de vie, souvenirs communs, le désir de vivre ensemble) qui les
unissent et les distinguent.
2- Distinction entre Etat, Nation, Etat- nation
Il faut noter que l’Etat ne coïncide pas toujours avec la nation. En effet, l’idée d’Etat fait appel à
l’administration, à un pouvoir souverain, aux lois tandis que la nation évoque une communauté formant un
tout. Dans un Etat, plusieurs nations peuvent cohabiter : C’est un Etat multinational (Exemple de la
Turquie). Une nation peut être dispersée entre plusieurs Etats (Exemple de la Corée). Une nation peut
exister sans Etat (la Palestine par exemple).
Mais il arrive généralement que l’Etat coïncide avec la nation. C’est en ce moment qu’on parle d’Etat-
nation.
3- Les fondements de la nation
La nation est une "âme“ ; un principe spirituel résultant des complications profondes de l’histoire, une
famille spirituelle et non un groupe déterminé par la configuration du sol. La nation est l’âme d’un corps
social. C’est en ce sens que la nation est plus qu’un Etat simple. La nation est fondée sur les éléments
suivants :
- Une histoire commune :
Une nation est fondée sur un passé commun ; c’est-à-dire la possession en commun du passé héroïque, de
grands hommes, de la gloire, des regrets…
- Des intérêts communs :
La recherche des intérêts communs par l’ensemble de citoyens constitue un élément essentiel dans le
fondement de la nation. La communauté des intérêts fait naître des traités entre les membres.
- Une vision commune :
La nation repose aussi sur une volonté de réaliser dans l’avenir un même progrès et d’espérer ensemble.
- Un patrimoine commun :
C’est la possession en commun des biens d’un riche legs hérités des générations précédentes.
Ce patrimoine commun doit être protégé et conservé pour les générations futures.
- Un vouloir-vivre ensemble :
C’est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage
qu’on a reçu. Cela nécessite la volonté du peuple d’être uni ; l’oubli des faits de violence du passé.
4- La construction de la nation togolaise
La construction de la nation togolaise passe nécessairement par la mise en œuvre de certaines valeurs :
- L’unité nationale :
C’est une valeur qui veut que tous les citoyens se reconnaissent tous dans une même nation qui est une et la
leur. Les citoyens reconnaissent comme commune leur nation. Ils se reconnaissent tous dans un pouvoir
souverain.
- La réconciliation et le pardon :
La réconciliation et le pardon doivent être des valeurs fondamentales dans la construction de la nation
togolaise. En effet, les luttes partisanes et politiques du passé ont eu pour conséquence la violence et des
haines entre plusieurs groupes ethniques. Ces phénomènes sont aujourd’hui un énorme frein dans le
processus de construction d’une nation togolaise.
Dans leur ferme volonté de construction d’une nation togolaise, les citoyens togolais ont décidé de se
pardonner certains faits qui ont causé le malheur de leur pays. Ce pardon implique l’oubli de ces faits
malheureux. Du moment où ce pardon sera effectif, tous les togolais vont se réconcilier pour devenir un
peuple uni dans sa marche vers une véritable nation.
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5- Nationalisme, patriotisme
5-1- Définitions
- Le nationalisme : C’est l’affirmation de la prééminence de la nation sur l’individu accompagnée d’une
exaltation du sentiment de supériorité de sa propre nation.
- Le patriotisme : C’est le sentiment d’attachement à la communauté nationale à laquelle on appartient.
5-2- Différences entre nationalisme et patriotisme
Le patriotisme fait référence à la patrie, c’est-à-dire un territoire défini par des frontières auquel nous lie un
sentiment d’appartenance. Il exalte la citoyenneté, mais également les devoirs que chaque citoyen a. Le
patriotisme défend un Etat-nation constitué.
Le nationalisme affirme quant à lui le droit des peuples formant une communauté nationale à disposer
d’eux- mêmes. Le nationalisme s’utilise pour désigner les revendications d’un peuple soumis, aspirant à
l’indépendance.
Conclusion
Une nation se fonde sur une histoire, des intérêts, une vision, un patrimoine communs et le vouloir-vivre
ensemble. La construction d’une nation togolaise est subordonnée au pardon, à la réconciliation et à l’unité
de tous les fils et filles du pays.
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Ces régimes sont souvent qualifiés de dictatoriaux. Ce sont des régimes qui confisquent le pouvoir au profit
du gouvernement en place. Dans ces régimes, le gouvernement s’attribue un monopole absolu et ne tolère
aucune procédure susceptible de remettre en cause sa domination. Les mécanismes de l’alternance sont
supprimés. Toutes les activités politiques organisées (partis, syndicats…) sont interdites ; un contrôle étroit
de la vie politique est exercé depuis le sommet jusqu’à la base.
Conclusion
Les régimes politiques diffèrent d’un pays à un autre. Ils dérivent le plus souvent de l’évolution historique
d’un Etat. Le meilleur régime est celui qui garantit les droits et libertés des individus.
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La république se confond souvent à la démocratie qui est un système politique dans lequel la souveraineté
émane de l’ensemble des citoyens. Mais il existe des cas où la république ne se confond pas avec la
démocratie. En effet, une république peut revêtir une forme démocratique ou une forme aristocratique. Une
démocratie peut ne pas être une république.
Conclusion
Dans un Etat de droit, les citoyens jouissent du respect de leurs droits et libertés. Ces privilèges sont
mentionnés dans un texte fondamental appelé la constitution.
15
3- Principes et valeurs de la constitution togolaise
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Ainsi trouve-t-on en haut de la hiérarchie des normes la constitution, ensuite viennent les traités et accords
internationaux, après vient la loi ordinaire ; puis les ordonnances et enfin les actes règlementaires ou
règlements.
- Les lois constitutionnelles : c’est l’ensemble des lois qui énoncent les règles du fonctionnement de
l’Etat, des pouvoirs publics et de leurs rapports entre eux, les droits et devoirs de l’Etat à l’égard des
citoyens et réciproquement.
- Les traités et accords internationaux : c’est l’ensemble des actes et lois adoptés par la communauté
internationale et qui sont ratifiés par l’Etat togolais. Exemple de la DUDH…
- Les lois organiques : c’est l’ensemble des lois qui s’occupent des divers organes institués par la
constitution. Exemple de la cour constitutionnelle, la HAAC, la CNDH… Ce sont des lois intermédiaires
entre les lois constitutionnelles et les lois ordinaires.
- Les lois ordinaires : Elles fixent les règles qui relèvent du domaine de la loi en général. Exemple de la
loi sur la protection de l’enfant…
- Les ordonnances : ce sont des actes pris par le pouvoir exécutif ; généralement avec l’accord du
parlement et qui ont valeur de loi.
- Les actes réglementaires : ce sont des actes émanant de l’autorité gouvernementale ou administrative
pris pour l’application des lois et dont les dispositions ont une portée générale. Ces sont les décrets, les
arrêtés, les circulaires…
Un décret : c’est acte du pouvoir exécutif dont l’objet est de préciser les modalités d’application
d’une loi ou de nommer des personnes à des emplois civils et militaires.
Un arrêté : c’est un acte pris par une autorité administrative dans les limites de sa compétence.
Exemple des arrêtés ministériels, interministériels, préfectoraux, municipaux…
Une circulaire : c’est une note de service prise par une autorité administrative.
La hiérarchie des normes est très utile pour la constitutionnalité des lois.
5- Conformité des lois de la république à la constitution
La loi est un ensemble de règles qui s’imposent à tous et qui permettent d’organiser les conditions de la vie
en société.
Dans un Etat, une loi votée doit respecter les principes contenus dans la constitution, qui est la loi qui fonde
toutes les autres lois de l’Etat. Lorsqu’une loi est conforme à la constitution, on dit qu’elle est
constitutionnelle. Par contre, une loi non conforme à la constitution est dite anticonstitutionnelle.
Un organe est chargé de contrôler la conformité des lois à la loi suprême qu’est la constitution : C’est la
cour constitutionnelle (au Togo). Ainsi, une loi déclarée par la cour constitutionnelle contraire à une
disposition de la constitution, ne doit pas s’appliquer. Cette loi est réputée non écrite.
6- Les principes de la convergence constitutionnelle de la CEDEAO
La CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest) impose à ses Etats membres les
principes suivants :
- L’accession au pouvoir doit se faire par des élections libres avec des résultats transparents ;
- La limitation du nombre de mandats à deux ;
- La modification consensuelle des constitutions des Etats membres à 6 mois ou à moins de 6 mois des
élections ;
- L’armée est apolitique et soumise à l’autorité publique établie ;
- La bonne gouvernance et la liberté de presse ;
- L’interdiction de changement anti- constitutionnel…
Conclusion
Le Togo depuis son accession à l’indépendance en 1960 connu successivement quatre constitutions.
Elles sont l’émanation de l’évolution tumultueuse de la vie politique du Togo.
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THEME III : DROITS HUMAINS
Compétences de base
L’élève doit développer les compétences suivantes :
- Exercer les droits et devoirs contenus dans les principaux instruments juridiques relatifs aux droits de
l’Homme ;
- Œuvrer à la promotion des associations de défense des droits de l’Homme ;
- Analyser les problèmes spécifiques aux droits humains.
Problèmes
- La méconnaissance des instruments et mécanisme de protection et de promotion des droits humains
entrainant l’impunité ;
- La méconnaissance des buts et actions des associations des défenses des droits humains.
2-7- La justice
Il implique l’égalité des citoyens devant l’application qui est faite de la loi par l’institution judiciaire.
2-8- Le droit à l’éducation aux droits de l’homme
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Le 10 Décembre 2004, l’Assemblée Générale de l’ONU a adopté le programme mondial d’éducation en la
matière dans tous les secteurs. Il s’agit de :
- L’éducation aux droits de l’homme dans les systèmes d’enseignement primaire et secondaire ;
- La formation dans l’enseignement supérieur, les enseignants et éducateurs, fonctionnaires et professionnels
de justice ;
- La formation des professionnels des médias et des journalistes.
Conclusion
Le respect des principes des droits humains renforce la promotion des libertés individuelles.
Introduction
Les droits humains reconnus aux peuples par l’ONU sont divisés en plusieurs catégories qui sont divisées en
deux groupes : les droits civils et les droits politiques et les droits économiques, sociaux et culturels.
1- Les droits civils et politiques
Il s’agit des droits reconnus à tous les êtres humains. Ils visent à assurer la liberté de l’individu contre l’Etat.
Ils limitent le pouvoir des gouvernants. Ces droits sont :
- Droit à la vie, à la liberté et à la sureté de sa personne ;
- Droit de ne pas être tenu en esclavage ni en servitude ;
- Droit de ne pas être soumis à la torture ni à des traitements dégradants ;
- Droit de prendre part à la direction des affaires et à des élections libres ;
- Droit d’accéder dans des conditions d’égalité aux fonctions publiques ;
- Liberté de pensée et religieuse ;
- Liberté d’opinion et d’information ;
- Liberté de réunion et d’association pacifique.
2- Les droits économiques, sociaux et culturels
Ce sont des droits de prestation : les Etats doivent intervenir positivement pour les réaliser. Ces droits visent
à garantir le bien-être social, économique et culturel de l’être humain et à assurer l’égalité entre les hommes.
Ces droits sont :
- Droit à la sécurité sociale ;
- Droit au travail et à une rémunération équitable ;
- Droit aux congés, au repos et aux loisirs ;
- Droit à un ordre social garantissant les droits de l’homme ;
- Droit à l’éducation ;
- Droit de prendre part à la vie culturelle de la communauté ;
- Droit de grève et liberté syndicale.
Conclusion
Dans un Etat démocratique, tous ces différents droits sont reconnus et garantis dans les conditions fixées par
la constitution.
Introduction
19
Au nom du principe d’égalité, des droits catégoriels ont été reconnus à des groupes d’individus et qui les
protègent contre la discrimination. Il s’agit des droits relatifs aux femmes, à l’enfant, aux handicapés et aux
migrants.
1- Les droits des femmes
Les femmes ont pendant longtemps été victimes de la discrimination familiale ; professionnelle ou
politique. Pour mettre fin à cette situation, une déclaration des droits de la femme fut adoptée en 1967,
complétée par une convention en 1979. Ces nouveaux droits reconnus aux femmes sont entre autres :
- Droit à l’égalité dans la famille ;
- Droit à l’égalité d’accès aux besoins de santé ;
- Droit à l’égalité d’accès au crédit ;
- Droit d’avoir les mêmes droits à l’emploi que les hommes ;
- Droit de choisir librement sa fonction.
2- Les droits de l’enfant
Dans le souci de défendre l’enfant et de favoriser son développement harmonieux, l’ONU a adopté la
déclaration des droits de l’enfant le 20 Novembre 1959. Cette déclaration sera complétée par une
convention de 1989. Les droits de l’enfant qui y sont reconnus sont :
- Le droit d’avoir tous les droits reconnus aux êtres humains ;
- Le droit à la vie ;
- Le droit à un nom dès la naissance et à une nationalité ;
- Le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux ;
- Le droit à l’enseignement primaire et à une formation professionnelle ;
- Le droit d’être protégé contre toutes les formes d’exploitation etc….
3- Le droit des personnes handicapées
La déclaration universelle des droits des personnes handicapées est adoptée en 1975. Elle définit les normes
pour l’égalité de traitement de ces personnes et leur accès à des services leur permettant d’accélérer leur
insertion sociale. Les écoles, les entreprises sont obligées par la loi d’accueillir les handicapés.
4- Le droit des travailleurs migrants
Tout travailleur étranger bénéficie de tous les droits fondamentaux reconnus à tous les travailleurs :
- Droit d’avoir un emploi ;
- Droit de grève ;
- Droit syndical ;
- Droit à la non-discrimination dans son travail en raison de ses origines ;
- Droit de circuler librement et d’entreprendre.
Conclusion
Le respect de ces droits spécifiques facilite l’élimination des formes de discrimination dans nos sociétés.
Introduction
L’approche basée sur les droits humains met en rapport les politiques publiques et les droits de l’homme.
1- Les politiques publiques
C’est l’ensemble des stratégies que le gouvernement met en place pour assurer les services publics aux
citoyens. Elles peuvent concerner diverses thématiques comme la santé, l’éducation, le logement, le
développement du territoire, l’emploi, l’environnement.
2- Politiques publiques basées sur les droits
Les politiques publiques permettent au gouvernement de mettre en œuvre les droits notamment les droits
économiques, sociaux et culturels.
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Dans cette politique, les citoyens sont titulaires de droit, et l’Etat s’engage à les respecter, à les protéger et à
les mettre en œuvre. Le service doit être accessible à tous sur le territoire.
3- Le rôle de la société dans l’élaboration des politiques publiques
Les organisations de la société civile ont un rôle délicat à jouer en tant que porte-parole de la population.
Ces rôles sont :
- Le recensement et l’analyse des problèmes rencontrés par la population ;
- La sensibilisation des autorités publiques et de la population sur les inégalités dans la société ;
- L’accompagnement des victimes ;
- La proposition de solutions alternatives adaptées ;
- La conduite des actions de plaidoyer ;
- Le suivi et l’évaluation des politiques publiques.
Conclusion
L’élaboration des politiques publiques doit prendre en compte les droits des populations pour un
développement durable.
Introduction
Plusieurs instruments internationaux, régionaux et nationaux s’occupent de la protection des droits
humains.
1- Les instruments internationaux
1-1- La déclaration universelle des Droits de l’Homme (DUDH)
La DUDH est adoptée le 10 Décembre 1948 en France par l’Assemblée générale des nations-Unies.
Elle comporte 30 articles qui concernent les droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux.
1-2- La convention des Nations –Unies relative aux droits de l’enfant
Elle a été adoptée par l’assemblée générale de l’ONU le 20 Novembre 1989. Elle comprend 3
protocoles facultatifs :
- Le protocole relatif à l’implication des enfants dans les conflits armés adopté le 25 Mai 2000 ;
- Le protocole relatif à la vente d’enfants, la prostitution des enfants, et la pornographie mettant en scène les
enfants adoptés le 25 Mai 2000 ;
- Le protocole relatif aux droits de l’enfant établissant une procédure de présentation et de communication
adopté le 13 Décembre 2011.
2- Les instruments régionaux :
2-1- La charte africaine des droits de l’Homme et des peuples
Les pays africains réunis à Nairobi (Kenya) ont signé le 28 Juin 1981 une charte africaine des droits de
l’Homme et des peuples qui est entrée en vigueur le 21 Octobre 1986. Elle comporte aussi bien des droits et
des devoirs conformément à la conception africaine où les droits sont inséparables des devoirs. Elle prend
aussi en compte les droits dits de 3em génération comme : droits à la paix, à la solidarité, à un environnement
sain et au développement.
2-2- La charte africaine du droit et du bien-être de l’enfant
Elle a été adoptée le 09 Juillet 1990 et ratifiée par le Togo le 05 Mai 1998. Elle met en exergue la
préservation des mœurs, des valeurs traditionnelles et de l’héritage culturel africaine positif dans le
processus d’éducation de l’enfant.
3- Les instruments nationaux
Les instruments togolais de promotion des droits de l’Homme sont :
- La constitution de la IV e République ;
21
- Le code togolais de l’enfant ;
- Le code des personnes et de la famille.
Conclusion
Tout citoyen doit connaître les instruments et textes en vue de maitriser ses droits en tant qu’être
humain.
Problèmes
- Insuffisance de pratiques démocratiques dans la cité entraînant la violation des droits de l’homme ;
- Ignorance des valeurs et notions de démocratie conduisant à l’intolérance ;
- La mauvaise gestion des biens de la famille aggravant la pauvreté ;
- La discrimination sexiste entravant l’épanouissement de la femme et bloquant le développement de
diversité, d’intégrité et de liberté ;
- Indépendance vis-à-vis des parties politiques, des syndicats, des associations, des ONG… ;
- Crédibilité, en vérifiant les informations avant de les diffuser ;
- Impartialité, en évitant les parties pris, la propagande ou le combat ;
- La diversité en représentant plusieurs voix dans la société et en distinguant le fait de l’opinion ;
- L’intégrité en faisant preuve de professionnalisme dans le travail ;
- La liberté dans le traitement des informations
Introduction
Le développement de la cité exige l’apport de tous c’est-à-dire hommes comme femmes. Il passe aussi par
la gestion transparente des affaires de l’Etat selon des principes démocratiques.
1- Définitions de concepts liés à la démocratie
1-1- Démocratie
La démocratie est le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple. C’est un régime politique dans
lequel tous les citoyens participent directement ou indirectement au pouvoir.
On peut aussi dire que la démocratie est le gouvernement où le peuple exerce la souveraineté.
1-2- Démocratie directe
La démocratie directe est un système démocratique dans lequel le peuple exerce lui-même le pouvoir sans
l’intermédiaire de représentants.
1-3- Démocratie participative
22
La démocratie participative ou indirecte est un système démocratique dans lequel le peuple élit ses
représentants chargés de voter des lois en son nom et de contrôler l’action du gouvernement.
1-4- Démocratie semi-directe
La démocratie semi-directe ou semi-représentative est un système démocratique qui combine à la
fois la démocratie directe et la démocratie représentative. Les représentants votent des lois qui peuvent être
refusées par le peuple à travers un vote référendaire.
2. Les principes démocratiques
2-1- Les libertés fondamentales
Ce sont des libertés reconnues à l’individu. Il s’agit de :
La liberté d’expression ;
La liberté de circulation ;
La liberté de pensée ;
La liberté d’association ;
La liberté de conscience et de culte.
2-2 Le pluralisme et le multipartisme
Le pluralisme est un système d’organisation politique où sont reconnus les divers organismes politiques de
courants d’opinionsdivergentes et leurs représentants.
Le multipartisme est régime politique où la liberté d’association permet à plus de deux partis politiques de
participer au débat politique et aux élections.
2.3- L’organisation d’élection libre et équitable
Une élection est le choix d’une ou de plusieurs personnes par le vote. Les élections sont libres et équitables
lorsqu’il existe une égalité de chance entre candidat et qu’il n’existe aucune influence extérieure sur le vote.
2-4. L’alternance au pouvoir
C’est le renouvellement des hommes politiques à la tête du pays. Cette alternance doit être régulière. Au
Togo, les élections présidentielles et législatives sont organisées chaque cinqans pour élire respectivement la
Président de la République et des députés à l’Assemblée Nationale.
Lorsqu’on perd des élections, on passe dans l’opposition contre le parti au pouvoir devenu majoritaire.
L’opposition constitue le contre-pouvoir car elle contrôle l’action du gouvernement.
3- Formation des partis politiques et projet de société
3.1- Formation de partis politiques
La création des partis politiques est autorisée par la constitution togolaise du 14 octobre 1992. L’adhésion
au parti politique est libre pour tout citoyen.
On compte actuellement plus de 80 partis politiques au Togo.
Quelques-unes de ces formations politiques sont :
- UNIR : Union pour la République ;
- ANC : Alliance Nationale pour le Changement ;
- UFC : Union des Forces pour le Changement ;
- CAR : Comité d’Action pour le Renouveau ;
- PRR : Parti pour le Renouveau et la Rédemption ;
- PSR : Parti Socialiste pour le Renouveau ;
- CDPA: Convention Démocratique des Peuples Africains ;
- CPP : Convergence Patriotique Panafricaine.
3-2- Projet de société
C’est ce que le parti se propose de faire à court et à long terme lorsqu’il sera aux affaires. C’est
l’ensemble d’énoncés et déclarations politiques contenus dans l’agenda d’un parti politique pour la
gouvernance du pays.
A court terme le parti s’organise pour véhiculer son idéologie et mobiliser son électorat.
A long terme, le parti cherche les voies et moyens pour parvenir au pouvoir. Pour cela il élabore un
programme de société et dit comment il entend gérer les affaires de l’Etat.
Conclusion
L’adhésion aux principes démocratiques fait d’un pays un Etat de droit.
23
Leçon 2 : Le droit de suffrage
Introduction
L’organisation d’élection transparente est un long processus dont les étapes et les règles de vote sont
définies dans le code électoral. L’une des règles de vote est le suffrage universel.
1- Le suffrage universel
C’est un vote dans lequel sont électeurs et éligibles tous les citoyens parvenus à un certain âge et jouissant
de leurs droits civiques. Le suffrage universel a pour fondement la théorie de la souveraineté populaire.
2- Le code électoral : définition et rôle
Le code électoral est un document qui indique les étapes et les démarches à suivre pour avoir une élection
acceptée par tous.
Le code électoral fixe les règles générales relatives à l’exercice du droit de vote. Il apaise le déroulement du
scrutin et permet l’acceptation des résultats par tous.
3- Les différentes élections
Une élection est le mode de désignation par les citoyens de leur porte-parole ou de leurs gouvernants à
travers le vote.
On distingue différentes sortes d’élections :
- Les élections présidentielles pour le choix du Président de la République ;
- Les élections législatives pour élire les députés ;
- Les élections sénatoriales pour le choix des sénateurs ;
- Les élections locales pour élire les conseillers municipaux, préfectoraux et régionaux ;
- Le référendum pour dire oui ou non à une mesure législative ou constitutionnelle.
4- Les étapes d’une élection
Les principales étapes d’une élection sont :
- La mise en place de la CENI, des CELI et la formation des OPS (Opérateur de saisie) ;
- Le recensement électoral ou révision des listes électorales ;
- L’affichage des listes électorales et leur correction ;
- L’établissement des cartes électorales ;
- L’enregistrement des candidatures ;
- La campagne électorale ;
- Les opérations de vote ;
- La proclamation des résultats définitifs par la cour constitutionnelle.
5- Le vote
C’est un choix exprimé par un citoyen lors d’une élection.
Il est indispensable pour tout citoyen ayant atteint l’âge requis du droit de vote à accomplir ce devoir
civique. Par son vote le citoyen participe à la prise de décision.
Pour voter, il faut :
- S’inscrire sur la liste électorale ;
- Connaître son lieu de vote ;
- Une fois sur le lieu, entré dans le bureau de vote ;
- Remettre sa carte aux membres du bureau de vote pour vérifier l’inscription sur le registre ;
- Recevoir le bulletin de vote du président du bureau de vote ;
- Aller dans l’isoloir ;
- Opérer son choix puis plier le bulletin ;
- Sortir de l’isoloir ;
- Glisser le bulletin dans l’urne ;
24
- Retirer sa carte auprès des membres du bureau de vote ;
- Tremper son index gauche dans l’encre indélébile puis sortir ;
Le vote est accompli.
Conclusion
Les élections constituent un maillon central de la démocratie. Elles témoignent l’expression réelle des
peuples à choisir leurs représentants.
25
L’éthique, c’est l’ensemble des mœurs, des bonnes conduites d’une société ou d’un individu. A cet effet, la
bonne gouvernance exige du fonctionnaire (ou de tout autre citoyen) un bon comportement, le respect des
biens public et privé, des principes et lois pour la bonne marche de la société. Les fonctionnaires doivent être
justes et faire preuve d’une grande probité morale dans la gestion du bien commun.
3- Le rôle de l’autorité
L’autorité c’est le gouvernement, l’administration publique chargée de faire respecter la loi.De tous les
modes d’influence, l’autorité est avant tout celle qui trace la ligne de démarcation entre le comportement
des individus en tant que membres d’une organisation et leur comportement en dehors de celle-ci. C’est
l’autorité qui donne à une organisation sa structure formelle et informelle. C’est l’exercice d’un pouvoir au
sein d’une organisation ou d’une communauté. L’autorité se manifeste par la prise des décisions qui
affectent la vie des citoyens. C’est pourquoi, l’autorité, dans ses prérogatives, doit faire connaître aux
citoyens, les principes et les lois qui régissent la vie en société.
Conclusion
A la lumière de ce qui précède, on comprend que la bonne gouvernance intéresse toute la vie d’une nation.
C’est un moyen pour lutter contre certains fléaux (comme le sous-développement et l’abus d’autorité). La
bonne gouvernance permet la bonne gestion de la vie publique, du bien public et vise l’instauration d’un Etat
de droit légitime et fonctionnel. Elle assure la moralisation de la vie de la société ou du pays sur tous les
plans (politique, économique, administratif, social, etc.).
Introduction
On ne peut parler de démocratie sans faire recours aux médias, car ceux-ci de par leurs caractéristiques,
ont à jouer un rôle important dans la cité.
1- Définition et rôles des médias
1-1- Définition
Les médias ou généralement connus sous le nom de masse medias, c’est l’ensemble des supports de
diffusion massive de l’information (presse, radio, télévision, cinéma, publicité, internet, etc.)
1-1 Rôles des médias en démocratie
Les médias jouent plusieurs rôles : rôle de recherche et de communication de l’information, rôle de
veille, rôle d’incitation aux bonnes pratiques démocratiques.
1.2.1- Recherche et communication de l’information
Les médias, à travers des agents spécialisés, sont toujours à la quête d’informations diverses qu’ils
diffusent vers un très grand nombre de personnes sans qu’il y ait de personnalisation du message. Cette
information doit être diffusée avec objection, impartialité et compétence.
1.2.2- Rôle de veille
Les médias permettent de surveiller le paysage politique et aident à l’instauration de la transparence
dans la gestion des affaires publiques.
1.2.4- Incitation aux bonnes pratiques démocratiques
Lorsque les medias dénoncent le déficit démocratique, la mauvaise gouvernance sous toutes ses
formes, félicitent les bonnes actions, cela incite les gouvernants, les patrons d’entreprises ou de sociétés aux
bonnes pratiques démocratiques.
2- Caractéristiques des médias en démocratie
Les médias, pour mieux remplir leurs tâches, doivent respecter les règles d’indépendance, de crédibilité,
d’impartialité.
3- Communication et dérapages médiatiques
L’inobservation des règles de traitement de l’information conduit aux dérapages. Autrement dit, le non-
respect de la déontologie du métier d’informateur peut conduire à la déformation du message. Généralement
ce sont des articles de presse de centaines journaux d’opposition au pouvoir qui attaquent certaines autorités
26
ou institutions de l’Etat par leurs propos tendancieux. En voulant informer on pousse le peule à la révolte,
aux vengeances et aux troubles socio-politiquesconduisant à la guerre civile ou au génocide.
Conclusion
Les médias, par leurs importances dans l’information et la formation du citoyen, sont considérés comme
un quatrièmepouvoir en démocratie. Mais l’information doit être traitée avec beaucoup de précautions pour
étriver les dérapages.
Introduction
L’école comme lieu d’enseignement et de formation des apprenant, constitue un cadre idéal où l’enfant
apprend à s’exprimer librement, à donner ses opinions et son point de vue sur des problèmes posés.
1- La diversité d’opinion dans un débat démocratique
Une opinion est un jugement qu’on se forme ou qu’on adopte sur un sujet ou sur une personne ; c’est
une conviction personnelle plus ou moins fondée. C’est aussi la manière de penser une doctrine ou une
croyance. Ainsi, là où débattent plusieurs personnes autour d’un problème, parle-t-on de diversité d’opinion.
A l’école, le débat peut tourner autour des situations ou problèmes suivants :
- comment maintenir la classe propre ?
- Comment maintenir le calme aux heures d’études ?
- Le problème d’insalubrité autour de la classe ;
- L’organisation de l’équipe de football de la classe ;
- Comment obtenir cent pour cent de réussite en fin d’année ?
- Comment réussir le pique-nique lors de la semaine culturelle ? etc
Si nous considérons l’organisation du pique-nique, certains peuvent penser aux cotisations, d’autres à
une préparation individuelle, d’autres encore peuvent orienter les débat vers la promotion des activités
génératrices de revenu afin de faire face aux dépenses dans l’organisation du pique-nique. Un autre groupe
d’élèves peut être indifférent.
Il faut néanmoins une entente devant cette diversité d’opinions.
2- Les compromis majeurs dans un débat démocratique
Le compromis c’est l’accord dans lequel on se fait des concessions mutuelles. Malgré la diversité
d’opinion les élèves de la classe doivent s’entende sur un point. Dans le cadre de l’organisation du pique-
nique, ils peuvent décider de cotiser juste pour payer les frais de sonorisation ; au cas où la classe remportait
des prix mis en jeu lors des interclasses ; cela leur servirait d’apport.
Après l’accord, tous les élèves de la classe sont tenus de le respecter.
Conclusion
Le débat en classe ou au sein de l’établissement est un débat d’apprentissage de la démocratie à
l’école. Il est indispensable car cela participe à l’acceptation et à la tolérance entre élèves.
Introduction
Le patrimoine de l’établissement est l’ensemble des biens meubles, des immeubles et du contenu du
domaine de l’école. La gestion est l’affaire de toute la communauté scolaire.
1- Les différentes sortes de patrimoine
27
Parler du patrimoine de l’école, c’est faire l’inventaire de tout ce qui appartient à l’établissement. Il
s’agit du domaine des archives, des crédits de fonctionnement ou fonds de COGERES et de l’APE, etc.
Le domaine de l’école est l’aire prévue pour accueillir toutes les infrastructures d’un établissement
scolaires : bâtiment, cour, toilettes, aires de jeux etc.
L’immobilier comprend les bâtiments scolaires, les toilettes, les aires de jeux (football, handball,
basketball, volleyball, sautoir, la cour, le mât la fontaine, etc. Le mobilier est composé des bancs, des tables,
des chaises.
Le matériel est composé du matériel du bureau, outils et instruments de géométries et le matériel de
sport
Les registres et documents sont d’ordre administratif, d’ordre pédagogique et d’ordre financier.
Les fonds du COGERES (Comité de Gestion des Ressources Scolaires) et de l’APE à travers les cotisations
parallèles font partie du patrimoine de l’école.Le patrimoine de l’école doit servir d’intérêt général et mérite
d’être protégé.
2- La gestion de la chose publique
Le patrimoine de l’établissement est une chose publique qui doit être bien gérée pour les générations
présentes et futures. Cette responsabilité incombe en premier lieu au chef de l’établissement qui doit mettre
tout en œuvre pour veiller au maintien de ce patrimoine dans un bon état. Dans la pratique, le monde doit
œuvrer pour conserver la chose publique dans un état irréprochable. Quiconque emporte un bien public doit
être sanctionné. C’est pourquoi il est prévu au règlement intérieur le remboursement de tout matériel perdu
ou abîmé.
L’eau et l’électricité doivent être utilisées rationnellement pour éviter le gaspillage.
Les dépenses doivent se faire dans la transparence afin d’éviter le gaspillage et les malversations
financières
Conclusion
La gestion de la chose publique a besoin de la transparence pour éviter toute ombre de soupçon et
pour maintenir un développement humain durable de l’école.
Compétences de base :
- adopter des comportements faisant montre de valeurs de paix et de non-violence
- développer les stratégies de promotion de la paix
- gérer pacifiquement les conflits
- conduire les activités mettant en œuvre une culture de la paix et de la sécurité
- expliquer les conflits identitaires et les violences de masse (génocide, crime de guerre, crime
contre l’humanité…) - prévenir les conflits identitaires et les violences de masse.
Problèmes
- La méconnaissance de la culture de la paix et de la non-violence conduisant à l’intolérance et aux
conflits ;
- La méconnaissance des modes de gestion pacifique des conflits ;
- La non-participation aux activités de promotion de la paix et de la sécurité, la violence se perpétue.
Introduction
28
Parler de culture de paix nous amène à nous interroger sur ce qu’est la paix et sur les valeurs qui la
sous-tendent.
1- Définition des concepts
1.1- Paix
La paix est le processus consistant à acquérir des valeurs, la connaissance et à développer des
attitudes, compétences et comportements pour vivre en harmonie avec soi-même, avec les autres et avec son
environnement.
Introduction
Il n’y a pas une paix durable sans l’absence de violence sous toutes ses formes. Quels sont alors les
comportements de cette non-violence ?
1- Définition de la non-violence
La non-violence est une philosophie qui délégitime la violence, promeut une attitude de respect de
l'autre dans le conflit et une stratégie d'action politique pour combattre les injustices.
La non-violence est la philosophie, l'attitude politique de ceux qui rejettent l'utilisationde la
violencedans la résolution des conflits. Les partisans de la non-violence ont recours à des moyens pacifiques
pour promouvoir leurs idées, combattre une injustice ou pour résister à une agression. Ils prônent le respect
de l'adversaire et des luttes qui ne portent pas atteinte à son intégrité physique ou morale.
2- Les comportements de la non-violence
29
Les comportements de non-violence sont : l’humilité, le respect de l’autre et de son opinion, le respect
de la diversité et l’acceptation des critiques
Conclusion
Pour vivre en paix, évitons d’exercer de la violence sur nos semblables sur toutes ses formes.
Introduction
L’histoire contemporaine a été marquée par certains grands noms de la non-violence comme
Mahatma GANDHI, Martin Luther KING.
1- Définition de la non-violence
La non-violence est une philosophie qui rejette la violence sur toutes ses formes.
2- Les grands noms de la non-violence
2.1- Mahatma GANDHI et le Mouvement de décolonisation de l’Inde.
Il est né en 1869 et décédé en 1948. Il est le leader du mouvement de décolonisation de l’Inde. Il est
promoteur et défenseur historique de la non-violence en Inde. Ses activités sont :
- Non coopération avec les Anglais ;
- Boycott des produits anglais ;
- Grève, de la faim ;
- Désobéissance civile (refus de pays impôt).
La non-violence chez GANDHI est le symbole d’amour. (Vous ne devez offenser personne et vous ne
devez pas avoir de pensées misérables vis-à-vis de ceux que vous considérez comme ennemis).
2.2- Martin Luther KING, partisan d’une politique de lutte contre la discrimination raciale aux
USA
Né en 1929 à Atlanta (USA) et décédé le 1968, il s’est inspiré de la non-violence de GANDHI pour
lutter contre la discrimination raciale aux USA.
Ses moyens d’action : Pasteur et fondateur du mouvement chrétien de l’Alabama pour les droits de
l’homme, Martin a utilisé la non-violence en organisant :
- Les campagnes et marches répétées ;
- Les campagnes de boycottage contre la ségrégation dans les bus ;
- Les sit-in contre la ségrégation dans les restaurants.
A travers sa formule ‘’I have a Dream’’ Martin n’a pas non seulement lutter pour les causes des Noirs, mais
pour les Droits de l’homme en général.
Conclusion
Par les meilleures actions, ceux qui luttent pour la paix dans le monde sont loués et cela interpelle
tout le monde à prendre conscience.
Leçon 4 : Sécurité-Insécurité
30
Introduction
Pour maintenir la paix ou lutter contre l’insécurité, il s’avère nécessaire de connaître les causes de
l’insécurité.
1- Définition desnotions de sécurité et d’insécurité
1.1- Sécurité
La sécurité est une situation de tranquillité, un état d’esprit de confiance et d’assurance et d’absence
de péril.
1.2- Insécurité
L’insécurité est une situation contraire de la sécurité. Il s’agit des troubles, du banditisme,
d’agression, de vol, de la violence, de la menace, d’intimidation……
2- Les causes de l’insécurité
Les causes de l’insécurité sont : Il n’est pas facile d’identifier les vraiescauses de l’insécurité. Cet
effort nousentraîne dans un cercle vicieux. Tout auplus, on peut citer quelques symptômesde l’insécurité.
- La détention illégale d’armes ;
- Les vols organisés à grande échelle et à main armée ;
- Les clans ;
- Les associations de malfaiteurs ;
- La consommation de stupéfiants et l’abus d’alcool ;
- L’exploitation et la traite des enfants ;
- La violence dans les établissements scolaires ;
- Les règlements de compte individuels ou collectifs ;
- L’exode rural ;
- Les inégalités sociales et économiques ;
- La pauvreté ;
- L’ethnocentrisme et le racisme ;
- le manque d’emplois ;
- la déperdition scolaire ;
- le non-respect du code de la route ;
- le manque d’éclairage public ;
- la divagation des animaux …
3- Les acteurs de la sécurité
Ces acteurs sont : le ministère de la défense, le ministère de la sécurité, le ministère de la justice, le
ministère de l’Agriculture et de l’élevage (ANSAT), le préfet, le maire….
Pour une meilleure sécurité, le gouvernement doit œuvrer pour une justice sociale, le respect des droits
de l’homme, de la démocratie, une culture de paix, lutte contre la pauvreté, vulgarisation du code de la
route.
- Les ONG : Croix Rouge …
- Les organismes internationaux de maintien de l’ordre : casques bleus de l’ONU ;
- Les Organismes de Droits de l’Homme : CNDH, LTDH, Amnesty International … ;
- Les citoyens.
4- Les mesures pour une meilleure sécurité
Pour réduire l’insécurité, il est indispensable que les gouvernements, les forces de l’ordre, la sécurité
civile et les citoyens envisagent certaines dispositions :
4-1- Mesures politiques et juridiques
- Education civique aux valeurs républicaines : respect des libertés fondamentales, respect des biens publics et
privés ;
- Respect de la séparation des pouvoirs constitutionnels ;
- Primauté du droit, égalité de tous devant la loi ;
- Contribution de tous à l’édification de l’Etat de Droit ;
- Lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics ;
31
- Négociation par le dialogues et par la non-violence à tous les niveaux (citoyens, partis politique, syndicats) ;
- Respect des coutumes et des mœurs ;
- Respect du citoyen par les services de sécurité.
4-2-Mesures techniques
- Le renforcement de capacités institutionnelles des structures de la sécurité politique ;
- La coordination efficace des activités de sécurité au plan national, local ;
- La consolidation des opérationnelles des forces de police et autres structures de sécurité ;
- La datation en moyens de communication de logistique efficaces et rapides des services de maintien de
l’ordre ;
- La présence effective et permanente des forces de l’ordre dans toutes les zones potentielles de criminalité ;
- La lutte contre toutes formes d’abus d’autorité, de détention illégale des citoyens ;
- Le respect par chaque corps de sécurité ou de défense nationale de ses prérogatives propres ;
- La formation professionnelle et technique des agents et fonctionnaires de police ;
- La connaissance parfaite et la vulgarisation des lois, des conventions internationales du droit international
humanitaire ;
- La compétence professionnelle est à exiger des services de l’ordre ;
- La formation aux techniques de résolution des conflits.
4-3- Mesures individuelles
- Acceptation mutuelle ;
- Culture de non-violence ;
- Participation à la vie communautaire ;
- Négociation en cas de conflits ;
- Lutter pour la justice sociale et promotion des libertés d’expression ;
- Promouvoir la liberté d’expression et la justice sociales.
4-4- Autres mesures
La sensibilisation et action des masses médias à l’éducation civique et morale en impliquant les acteurs
politiques
Conclusion
Il est indispensable d’œuvrer pour la sécurité si l’on veut vivre dans la paix.
Introduction
“La paix ce n’est pas seulement l’absence de guerre, lorsqu’il n’y a pas de combats et de batailles. La
paix, c’est avoir de quoi manger, vivre dans une maison décente, avoir du respect les uns pour les autres.”
Rigoberta Menchù, Prix Nobel de la paix, 1992. Quels sont les effets de la guerre et comment défendre la
paix ?
1- La paix n’est pas absence de guerre
La guerre est un état de conflit, de lutte et d’hostilité entre deux ou plusieurs sociétés. La paix c’est avoir
de quoi manger, vivre dans une maison décente, avoir du respect les uns pour les autres.
Donc lorsqu’il n’y a pas de guerre (combat) et on n’arrive pas à trouver à manger, à vivre décemment,
on n’est pas en paix.
2- Les effets de la guerre
- Sur le plan humain : pertes en vies humaines, invalidité, traumatisme physique
32
- Sur le plan économique : destruction du matériel, arrêt de la production, et ses conséquences,
destruction des voies de communication.
- Sur le plan social : féminisation de la société, la misère s’installe, la pauvreté, la réduction des
naissances, la destruction de la structure familiale.
3- Enfants soldats
Ce sont des enfants, combattants âgés de moins de 18 ans, enrôlés de force dans la guerre. Ces enfants sont
pratiquement utilisés principalement lors des guerres civiles ou par des groupes criminels. Ces
organisations criminelles utilisent des fillettes comme kamikazes.
4- Conséquences
Etant des êtres fragiles ces enfants soldats sont exposés à plusieurs risques : violences physiques et morales
exercées sur eux par leur recruteurs et formateur, l’absorption des drogues et autres substances, des
mutilations, des viols et le plus souvent, la mort. Certains enfants soldats après la guerre sont traumatisés.
5- Utilité du désarmement
Le désarmement : est la diminution d’un potentiel armé d’un pays ou d’une région.
Le but de tout désarmement est de rétablir et de préserver la paix dans un pays.
Pour cela, il est très urgent de recourir à un désarmement par tous les moyens.
Conclusion
“Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent
être élevées les défenses de la paix...”Acte constitutif de l’UNESCO, 1945
1- Définition de conflit
C’est une opposition d’intérêts entre deux ou plusieurs parties dont la solution peut être recherchée soit
par des mesures de violence soit par négociation soit par l’appel à une tiers personne.
2- Causes / origines
Les conflits ont plisseur origines à savoir :
- Les intérêts divergents ;
- Les injustices sociales ;
- Les opinions, contradictoires ;
- Discriminations et frustrations diverses ;
- Problèmes familiaux ;
- Les différences raciales, ethniques, religieuses ;
- Le non-respect des droits de l’homme ;
- La mal gouvernance ;
- L’irresponsabilité environnementale ;
- L’impunité ;
- L’inégale répartition des biens ;
La mauvaise gestion des états d’âmes et émotion.
33
1- Prévention des conflits
Il s’agit de former des citoyens aux savoir-faire comportementaux de contrôle de soi et de
compréhension des autres : il s’agit aussi de prendre des mesures pour prévenir les différends entre les
parties et empêcher que les différends existants ne dégénèrent en conflits.
2- La résolution des conflits selon Dudley Weeks
Selon Dudley Weeks, il y a huit étapes pour résoudre un conflit :
1. Créer une atmosphère efficace : Bien choisir le lieu et le moment pour créer une bonne atmosphère.
2. Clarifier les perceptions : Chaque partie à sa façon de voir et de penser. Ne présupposez pas que vous
connaissez les idées de l’autre partie.
3. Mettre l’accent sur les besoins individuels et mutuels : Il faut aussi réfléchir aux besoins de l’autre
partie pour trouver une solution susceptible de convenir aux deux parties.
4. Favoriser un pouvoir positif et mutuel : Il s’agit d’un pouvoir constructif, c’est-à-dire d’un processus
qui consiste à partager le pouvoir avec quelqu’un, à œuvrer ensemble, au lieu d’utiliser le pouvoir contre
quelqu’un.
5. Regarder l’avenir, tirer les leçons du passé : Les expériences passées sont précieuses, et il faut en tirer
les leçons pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Aussi est-il important de savoir pardonner.
6. Proposer des choix : Il faut proposer une multiplicité de choix de résolutions aussi vaste que possible et
bien réfléchir pour envisager de nouvelles idées.
7. Développer les étapes : Avancer progressivement, en se fixant des étapes faciles à mettre en œuvre de
façon à créer une atmosphère de confiance entre les deux parties.
8. Conclure des accords mutuels et bénéfiques : Les accords mutuels et bénéfiques sont fondés sur les
besoins des deux parties et s’édifient dans la confiance et la fiabilité à long terme.
3- Mécanismes traditionnels de prévention et de gestion des conflits
La Réconciliation est le rétablissement de l’entente entre deux ou plusieurs personnes, après un
différend. Elle a pour but de trouver une solution durable au différend afin de rétablir la paix.
La réconciliation se repose sur l’oubli des faits douloureux du passé, le pardon et le désir de
continuer à vivre ensemble.
Pour prévenir et géré traditionnellement les conflits on fait recours à la réconciliation par affirmation et à la
réconciliation par coopération.
3.1- Réconciliation par affirmation
Il s’agit d’un engagement pris par chaque partie prenante qui s’oblige de trouver une manière à vivre aux
cotes de ses anciens ennemis en acceptant le pardon et en renonçant à la revanche.
3.2- Réconciliation par coopération
C’est une réconciliation basée sur la coopération des parties prenantes d’un conflit.
4- Dialogue, négociation et médiation
4.1- Le dialogue
Le dialogue : il s’agit de mettre les protagonistes autour d’une même table afin d’arriver à une paix durable.
4.2- La négociation
Elle est un processus qui engage deux parties qui veulent conclure un accord. Chaque partie veut que
ses besoins soient satisfaits.
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- Sélection d’une stratégie : trouver les méthodes d’intervention.
- Examen des actions de la partie adverse : examiner et analyser les idées de l’autre.
- Négociation : l’interaction et la communication entre les parties.
- Evaluation : analyser les possibilités liées aux interactions et communications des parties.
- Conclusion : trouver une solution acceptable par les parties en conflit.
4.1.3- Pour une négociation efficace, une communication efficace
La communication constitue un élément important dans la négociation. Cependant, elle est souvent à
l’origine de certaines incompréhensions. La communication n’est pas seulement l’acte de parler et d’écouter,
elle inclut les gestes, la culture et les expériences.
Une bonne communication nécessite :
- L’observation: L’observation peut nous apprendre beaucoup de choses. Par exemple, les gestes, le
visage, les expressions peuvent aider à connaître le comportement de l’autre.
- La perception et la perspicacité : Ne pas présupposer ce que pense l’autre. Mettre de côté ses
perceptions personnelles et poser des questions pour mieux comprendre l’intervention de l’autre.
- L’écoute active : Ecouter attentivement pour bien comprendre l’autre.
- Ne pas tirer de conclusions hâtives : Ecouter patiemment l’autre partie pour bien réfléchir avant de
prendrela parole.
4.3- La médiation : étapes de la médiation
La médiation est l’intervention d’une troisième partie (un intermédiaire) dans le processus de
réconciliation des parties en conflit.
4.3.1- Les qualités d'un médiateur
Le médiateur doit être objectif, honnête et sans intérêt dans le processus de la négociation. Parfois,
une personne peut assurer la médiation. Parfois, selon la gravité du conflit, un corps de médiation est créé
pour assumer cette responsabilité.
4.3.2-Les techniques de médiation
- Ouverture : une séance de médiation se déroule dans un temps bien déterminé. La séance doit se tenir
dans un endroit neutre. Le médiateur commence les présentations et explique le déroulement de la
séance.
- Le temps d’écoute : répondre à la question : « Qu’est-ce qui s’est passé? ». Toutes les parties doivent
disposer équitablement d’un intervalle de temps pour s’exprimer. Ecouter, dépassionner le conflit, établir
une meilleure connaissance des faits, rendre explicite l’implicite ; reformuler les raisons des désaccords,
laisse imaginer l’avenir sans un accord, responsabiliser, susciter des propositions, associer les conseils à la
rédaction d’une solution, ne jamais passer en force veuillez à ce qu’un accord soit pleinement formaliser.
- Les échanges : La discussion doit permettre à chaque partie de donner des explications et d’exposer
ses demandes.
- Chercher une solution : demander aux parties : « Qu’est-ce qu’on peut faire maintenant pour régler
le problème ?» Faire quelques propositions, les discuter et les analyser point par point pour aboutir à une
solution convenable et acceptable par les deux parties.
- Clôture : répéter la solution finalement adoptée et féliciter les parties pour une médiation réussie. En
l’absence de solution à l’issue de la première séance, programmer d’autres séances.
4.4- Les conditions de la médiation et de la négociation
- Choix d’un lieu neutre ;
- Dates et heures des négociations ;
- Modalités financières ;
- Condition de négociation ;
- Savoir les acteurs en présence ;
- Quels sont les objectifs du négociateur ;
- Stratégies et tactiques utilisées lors de la négociation ;
- Savoir quels arguments et outils à utiliser lors de la négociation.
4.5- La pérennisation des acquis de la médiation
Il faut que :
- La solution issue des accords soit satisfaisante pour les deux parties.
Il faut que l’accord soit le fruit de l’effort sincère de reconnaissance de chaque partie,
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- Un possible retour en médiation lorsqu’un partie rompait l’accord trouvé ;
- L’accord trouvé doit être écrit sous forme juridique ;
- La bonne application (exécution) des causes de l’accord par chaque partie prenante.
6- La médiation par les pairs
6.1- Définition
La médiation par les pairs est un processus coopératif qui vise à prévenir ou à réguler les conflits
interpersonnels intercommunautaires ou entre Etats….. Par l’intermédiaire d’un tiers appelé médiateur, du
même âge ou à peine plus âgé formé à la médiation, afin d’aider à trouver une solution satisfaisante pour les
parties prenantes
La comédiation est une technique médiation dans laquelle deux médiateurs travaillent ensemble avec
les pairs impliqués dans le conflit.
Les techniques de médiation sont :
Ecouter, dépassionner le conflit, établir une meilleure connaissance des faits, rendre explicite
l’implicite ; reformuler les raisons des désaccords, laisse imaginer l’avenir sans un accord, responsabiliser,
susciter des propositions, associer les conseils à la rédaction d’une solution, ne jamais passer en force
veuillez à ce qu’un accord soit pleinement formaliser.
La différence ; le négociateur est de parti pris et représente les intérêts d’un partie : il va chercher à
aboutir à une solution donnant satisfaction à la partie qu’il représente.
Le médiateur n’est d’aucun parti pris, et il accompagne la réflexion des deux parties en leur permettant de
trouver un accord
6-2- L’utilité de la médiation par les pairs
Elle permet de :
- dénouer les tensions entre les parties prenantes ;
- aider à rechercher des solutions constructives aux conflits ;
- recréer du lieu entre les parties prenantes ;
- pratiquer l’écoute active en développant le respect mutuel entre les parties prenantes.
Compétences de base
L’élève doit développer les compétences suivantes :
- capitaliser les principes et les notions relatives au développement durable, à la santé et au bien-être ;
- investir les acquis dans la promotion d’activités favorables au développement durable, à la santé et au
bien-être ;
- adopter des comportements responsables en matière de santé et de protection de l’environnement ;
- comprendre l’importance des liens entre population, santé, environnement et développement durable.
Problèmes
- ignorance des principes et notions relatives au développement durable entrainant la dégradation de
l’environnement ;
- ignorance des principes pour une meilleure santé et du bien-être ;
- la négligence des activités qui permettent le développement durable ;
- les mauvais comportements de l’homme vis-à-vis de sa santé et de l’environnement ;
- la méconnaissance du lien entre l’homme, sa santé, l’environnement et le développement durable.
37
Sans les éléments de l’environnement, la vie de l’homme serait impossible sur la terre. L’homme agit
sur l’environnement pour ses besoins vitaux et l’environnement agit sur l’homme.
L’augmentation de la population entraine des besoins en ressources forestières, en eau, en matières
premières, en terre, en habitats en alimentation. Ces besoins de l’homme ne peuvent être assouvis sans
détruire l’environnement.
Dans le sens inverse, l’environnement exerce une influence sur la population de différente manière.
Sur le plan naturel on note des tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les inondations, les
sécheresses, la tornade, les typhons entrainant des pertes de vie humaines.
Sur le plan sanitaire, un environnement dégradé entraine des maladies telles que la diarrhée,
choléras, fièvre typhoïde, les amibiases ; augmente le taux de mortalité et agit sur la sur la fécondité de la
femme.
Le déséquilibre entre l’homme et l’environnement provient du fait que l’homme prend trop, et surtout trop
mal à l’environnement.
4.3- Les conséquences des dégradations de l’environnement
Les dégradations ont des impacts sur l’homme : les manques d’eau, des maladies, la perte de la
biodiversité, les changements atmosphériques, les inondations, la mort (cas des pêcheurs de Minimata au
Japon qui ont consommé des poissons attrapés à l’aide des produits chimiques et en sont morts.)
Conclusion
Somme toute, entre l’homme, l’environnement et le développement durable existent des interactions.
Pour ne pas subir des conséquences de la dégradation de l’environnement, l’homme doit prendre conscience
dans ces activités de la destruction de son environnement.
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- La percée des oreilles, les tatouages et la circoncision.
2- Les différents moyens de prévention
Il existe trois moyens de prévention des IST / VIH / SIDA :
- L’abstinence ou continence : absence des rapports sexuels avant le mariage ;
- La bonne fidélité pour les couples mariés ;
- La protection : bonne utilisation de préservatifs.
NB : Le dépistage est aussi un moyen de prévention et de changement de comportement.
41
Son corps ne doit pas devenir un jouet ou un instrument de distraction pour l’homme. A cet effet, on ne doit
pas la forcer à faire des enfants, à se marier, à prendre des rapports sexuels non désirés, non protégés, à se
prostituer.
2- Les 4 trop (trot, tard, trop rapproché et trop nombreuse)
- Trop tôt : signifie les mariages précoces, les rapports sexuels précoces et les grossesses précoces ;
- Trop tard : signifie les mariages tractifs, les rapports sexuels tardifs et les grossesses tardives ;
- Trop rapproché : signifie l’absence d’espacement de naissances. (‘’enfant escaliers’’) ;
- Trop nombreux veut dire que le couple a beaucoup d’enfants. Cela agit sur le niveau de vie de la
famille.
3- Les conditions d’une parenté responsable
Beaucoup de conditions permettent d’assumer la responsabilité parentale. Il s’agit de :
- L’âge (avoir 18 ans au moins) ;
- L’autonomie (jouir d’une indépendance dans tous les domaines) ;
- Les conditions matérielles (logement, habillement, moyens de déplacement, des sources de
revenues….).
4- Les bienfaits de l’espacement des naissances
L’espacement des naissances permet de :
- Eviter les grosses rapprochées aux dangers multiples : avortements, l’automédication, la stérilité,
la mort ;
- Supporter les enfants à l’école, à la maison ;
- Apporter des soins médicaux à la famille ;
- Subvenir aux besoins financiers et matériels de toute la famille ;
- Economiser ses ressources alimentaires ;
- Créer un climat de joie, de bien-être et de sécurité de toute la famille.
Conclusion
Etre bien c’est assumer sa responsabilité parentale en jouissant d’une autonomie financière et
matérielle.
Compétences de base
A la fin du thème, l’apprenant doit développer les compétences suivantes :
- Comprendre la nature, les causes et les conséquences des catastrophes naturelles ;
- Prendre conscience des conséquences désastreuses des catastrophes naturelles ;
- Savoir se protéger et protéger les autres en cas de catastrophes naturelles ;
- Participer à la prévention et à la gestion des catastrophés naturelles.
Problèmes
- Ignorance par l’homme de sa responsabilité dans les catastrophes naturelles ;
- Réchauffement climatique ;
- Intensification de la pauvreté, relâchement des efforts de développement et la destruction du cadre de
vie à cause des conséquences désastreuses de catastrophes naturelles.
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Une tempête est un phénomène météorologique violent à la large échelle dite synoptique, avec un
diamètre compris en général entre 200 et 1000Km, et caractérisé par des vents rapides et des précipitations
intenses.
Un vent devient tempête lorsque sa vitesse atteint 63 Km/h.
Le vent devient cyclone lorsque la vitesse atteint 102 km/h.
6.2- Définition du concept ouragan
L’ouragan est une forte tempête caractérisée par un vent très violent cyclonique.
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3- Les conséquences des catastrophes naturelles
Elles sont multiples et très désastreuses :
*Les catastrophes naturelles ont des effets destructifs sur le milieu physique et les infrastructures (maisons,
routes, écoles….);
*Les catastrophes naturelles entrainent la pollution de l’air et de l’eau ;
*Les catastrophes naturelles détruisent les écosystèmes terrestres et aquatiques ;
*Les catastrophes naturelles engendrent des maladies mortelles (choléra) et la famine ;
*Les catastrophes naturelles entrainent les difficultés financières, la dissociation familiale et la perte du
travail.
*Les catastrophes naturelles ont des effets économiques néfastes par la perte des ressources et
d’équipements productifs et enfin la destruction des sites de production industrielle.
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COURS D’ECM DE LA CLASSE DE
PREMIERE
Compétences de base
L’élève doit développer les compétences suivantes :
- comprendre la signification des principaux symboles (drapeau, armoiries, devise…) et valeurs (travail,
liberté, patrie, courage) de la République et les respecter ;
- manifester le respect de soi et des autres dans sa façon de parler et de se comporter;
- respecter la pudeur ;
- adopter des attitudes réfléchies et critiques.
Problèmes
- La méconnaissance ou le non-respect des symboles et des valeurs de la République entrainant leur
indifférence à la gestion de la chose publique ;
- Le manque d’amour pour sa patrie.
Citoyenneté
Introduction
La participation active dans la gestion des affaires de sa collectivité, le dévouement pour sa patrie sont
des valeurs citoyennes qui concourent à un développement socio-politique harmonieux d’un pays ouvrant
ainsi la porte à une vraie démocratie.
1- Notions de citoyen et de citoyenneté
1.1- Notion de citoyen
Un citoyen est une personne appartenant à un Etat et disposant de ses droits et devoirs.
C’est aussi une personne qui relève de la protection et de l’autorité d’un Etat, dont il est ressortissant.
1.2- Notion de citoyenneté
C’est la qualité d’un citoyen qui s’implique dans la gestion des affaires de son pays.
C’est aussi la qualité commune des citoyens exerçant ensemble leurs droits et devoirs dans un pays.
2- Devoirs et responsabilités du citoyen
2.1- Devoirs du citoyen
Le devoir est une obligation c’est-à-dire ce à quoi on est obligé par la loi. C’est l’ensemble des
conduites propres à une société donnée.
Les devoirs d’un citoyen ont des orientations diverses
2.1.1- Les devoirs envers lui-même
- L’entretien du corps : être propre en se douchant avec de l’eau, du savon et de l’éponge ;
- Bien s’habiller et proprement ;
- Respecter sa personne, sa culture, sa profession…
- Exécuter ses tâches.
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2.1.2- Les devoirs envers les autres
- Renoncement de tout traitement inhumain et dégradant à l’endroit de l’autre ;
- Respecter la liberté d’association et de réunion, la liberté d’opinion et d’expression, la liberté
d’appartenance religieuse.
2.1.3- Les devoirs envers l’Etat
- Payer les impôts, taxes et factures ;
- Respecter les lois ;
- Etre assidu et ponctuel au service ;
- Respecter et entretenir les biens publics ;
- Avoir l’amour et la défense de la patrie ;
- Participation au développement de son milieu
2.2- Les responsabilités
La responsabilité est le fait d’accomplir ses devoirs citoyens. Les différents types de responsabilité
sont :
- Traiter toute personne avec humanité ;
- Exercer les droits de l’homme dans le respect d’autrui ;
- Accomplir ses obligations civiques.
Remarque : La corrélation entre devoirs et responsabilité du citoyen.
Les responsabilités du citoyen est de nature morale et éthique qui requiert une approche très
différente de celle des devoirs et droits du citoyen qui est de nature purement juridique.
Conclusion
C’est dans l’accomplissement de ses devoirs envers la nation que tout citoyen jouissant de ses droits
participe au développement de son pays.
Compétences de base
L’élève doit développer les compétences suivantes :
- Comprendre la signification des principaux symboles (drapeau, hymne nationale, devise, armoirie,
sceaux) et valeur (travail, liberté, patrie, courage) de la République et les respecter ;
- S’approprier les principes et valeurs de la République ;
- Aimer sa patrie ;
- Connaitre l’organisation de l’Etat togolais, les principales institutions de la République ;
- Connaitre les structures et organes déconcentrés et décentralisés de Togo.
Problèmes
- Ignorance des valeurs et symboles de la République entrainant leur non-respect et les actes d’incivisme ;
- Méconnaissance des lois du pays entrainant leur non-respect ;
- Méconnaissance de l’organisation et du fonctionnement de l’Etat togolais.
Introduction
Avant son indépendance, le 27 Avril 1960, le Togo a connu successivement la colonisation de (1884 à
1914), une période intérimaire d’occupation des troupes alliées (française et anglaise de 1914 à 1919)
ponctuée de partage entre elles, enfin le mandat et la tutelle de la France (1922 à 1958).
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Ce n’est qu’à partir de 1945, à la fin de la seconde guerre mondiale, que les togolais ont été autorisé à se
constituer en organisation et à prendre part activement à la vie politique. C’est à partir de ce moment que les
togolais ont effectivement commencé à lutter pour leur indépendance.Dans cette lutte pour l’indépendance,
plusieurs acteurs vont s’illustrer.
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Le Togo a connu des événements successifs qui ont conduit à son indépendance. Dans l’ordre
chronologique, certains de ces événements sont :
16 Avril 1955 : La loi cadre est instituée au Togo. Par cette loi, le Togo obtient son autonomie
interne.
- 8 Mai 1956 : Tenue du référendum sur l’avenir du Togo Britannique.
- 23 Juin 1956 : La loi Gaston Deferre dite «loi-cadre» donne l’autonomie aux territoires de l’Afrique
Noire Française.
- Le 30 Août 1956 : la République autonome du Togo est proclamée. Nicolas Grunitzky est investi
comme premier ministre à la tête de la république autonome du Togo.
- Le 22 février 1958 : la République autonome du Togo devient la République du Togo.
- 27 Avril 1958 : Tenue d’élections anticipées à la chambre des députés au Togo : le CUT et ses alliés
remportent32 sièges sur 46, et mettent en minorité la coalition PTP/UCPN. Sylvanus OLYMPIO est
appelé par le haut-commissaire SPENALE à former un gouvernement dont il sera le 1erMinistre.
Conscient des difficultés auxquelles il aura à faire face, Sylvanus OLYMPIO juge indispensable de
différer de deux ans la date de la proclamation de l’indépendance.
- 27 Avril 1960 : Proclamation de l’indépendance du Togo par Sylvanus OLYMPIO : le Togo accédait
alors à souveraineté nationale et internationale.
Conclusion
Après d’importantes luttes menées par divers acteurs, le Togo a accédé à son indépendance le 27 avril 1960.
Cet évènement marquant la naissance du Togo a permis à ce pays de se doter d’un certain nombre de
symboles.
Introduction
Un symbole ou emblème est une représentation figurée, imagée, concrète d’un Etat abstrait.
1- Les symboles de l’Etat togolais
Les symboles ou emblèmes nationaux sont : le drapeau, l’hymne national, la devise, les armoiries, le
sceau de l’Etat, les ordres nationaux et la fête nationale.
1.1- Le drapeau
1.1.1- Composition
C’est une pièce d’étoffe servant d’emblème. Le drapeau togolais est constitué de cinq bandes horizontales
alternées du vert et du jaune, d’un carré au fond rouge dans l’angle supérieur gauche avec au centre une
étoile blanche à cinq branches. Le drapeau togolais est conçu par l’artiste plasticien togolais Paul AHYI(né
le 15 Janvier 1930 et décédé le 04 Janvier 2010).
Longueur = 1,618 m
Largeur = 1 m
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Signification (symbolisme)
Les couleurs rouge, vert et jaune sont les couleurs panafricaines. Elles représentent régulièrement :
Le rouge : symbolise le sang versé par les martyrs de l’indépendance ainsi que la loyauté et le
patriotisme du peuple ;
Le vert : symbolise l’agriculture, la fertilité et l’espoir ;
Le jaune : représente les ressources du sous-sol, la foi dans le travail et la maturité du peuple
togolais ;
L’étole blanche : symbolise la vie, la pureté, la paix, la dignité et l’indépendance du Togo.
1.2- L’hymne national
C’est un "chant“ dont les paroles éveillent chez les citoyens des sentiments patriotiques (joie,
dévouement, l’enthousiasme, amour…) le titre de l’hymne nationale du Togo est : «Terre de nos aïeux».
Hymne national du Togo : TERRE DE NOS AIEUX
I
Salut à Toi, Pays de nos aïeux
Toi quiles rendais forts, paisibles et joyeux
Cultivant vertu, vaillance, pour la postérité
Que viennent les tyrans, ton cœur soupire vers la liberté
TOGO debout, luttons sans défaillance
Vainquons ou mourons, mais dans la dignité
Grand Dieu ! Toi seul nous as exaltés
Du TOGO pour la prospérité
TOGOLAIS viens, bâtissons la cité !
II
Dans l’unité, nous voulons te servir
C’est bien là de nos cœurs, le plus ardent désir
Clamons fort notre devise que rien ne peut ternir
Seuls artisans de ton bonheur, ainsi que de ton avenir
Brisons partout les chaînes de la traitrise
Et nous te jurons toujours fidélité
Et aimer, servir, se dépasser
Faire encore de Toi sans nous lasser TOGO chéri,
l’OR de l’humanité!
III
Salut, salut à l’univers entier
Unissons nos efforts sur l’immense chantier
D’où naîtra, toute nouvelle, la grande humanité
Partout, au lieu de la misère, apportons la félicité
Chassons du monde la haine rebelle
Finis l’esclavage et la captivité
A l’étoile de la liberté
Renouons la solidarité
Des Nations dans la fraternité!
L’hymne national togolais est composé par Anyron Casimir DOSSEH et musicalisé par Alex
DOSSEH.
1.3- La devise
C’est une formule qui exprime en peu de mots les vertus (ou les valeurs) que le citoyen doit développer en
lui. La devise du Togo est : «Travail – liberté - patrie».
51
1.4- Les armoiries
Ce sont des figures emblématiques exprimant certaines valeurs d’un peuple. Les armoiries du Togo datent
du 14 mars 1962.
Introduction
Le Togo est divisée en six régions administratives et en cinq régions économiques. Les régions
administratives à l’exception de la Région spéciale, sont divisées en préfectures. Les préfectures sont
divisées en cantons et les cantons en villages. On compte 39 préfectures et 387 cantons depuis le 25 avril
2015.
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1- Organisation administrative
REGIONS CHEFS-LIEUX PREFECTURES & CHEFS-LIEUX
SOUS-PREFECTURES
(S-P)
TONE Dapaong
OTI Mango
SAVANES Dapaong OTI SUD
(7 préfectures) KPENDJAL Mandouri
(69 cantons) NAKI-EST
TANDJOUARE Tandjoaré
CINKASSE Cinkassé
ASSOLI Bafilo
BASSAR Bassar
KARA Kara KOZAH Kara
(7 préfectures) KERAN Kantè
(75 cantons) DOUFELGOU Niamtougou
DANKPEN Guérin-Kouka
BINAH Pagouda
BLITTA Blitta
Sokodé TCHAOUDJO Sokodé
CENTRALE (5 préfectures) SOTOUBOUA Sotouboua
(60 cantons) TCHAMBA Tchamba
LA PLAINE DU MÔ Djarkpanga
ANIE Anié
OGOU Atakpamé
AKEBOU Kougnohou
AMOU Amlamé
DANYI DanyiApéyémé
PLATEAUX Atakpamé EST-MONO Elavagnon
(12 préfectures) MOYEN-MONO Tohoun
(110 cantons) KLOTO Kpalimé
AGOU Agou-Gadzépé
HAHO Notsè
KPELE Kplélé-Akata
WAWA Badou
AVE Kévé
AGOE
BAS-MONO Afagnagan
MARITIME Tsévié LACS Aného
(7 préfectures) VO Vogan
(63 cantons) YOTO Tabligbo
ZIO Tsévié
SPECIALE
GOLFE- Lomé GOLFE Lomé
LOME (10 cantons)
COMMUNE
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2- Les régions économiques et leurs ressources
Conclusion
En dehors de la région spéciale Golfe-Lomé Commune qui apporte une différence entre région
économique et région administrative, on a une tendance à les confondre.
54
Leçon 4 : Le Togo : les institutions
Introduction
La constitution togolaise a mis en place certaines institutions de la République qui jouent divers rôles
dans la vie politique, sociale, économique du pays.
1- Les institutions de la République
Ces institutions sont :
- La cour constitutionnelle ;
- La commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) ;
- La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ;
- La cour des comptes ;
- Le Conseil Economique et social.
2- Rôles
2.1- La cour constitutionnelle
C’est la plus haute juridiction de l’Etat en matière Constitutionnelle. Son rôle est de vieller an respect des
dispositions constitutionnelles.
2.2- La C.N.D.H
Son rôle est d’assurer la protection et la défense des droits de l’homme sur le territoire togolaise ; de
promouvoir les droits de l’homme, de vérifier les cas de violation des droits de l’homme.
2.3- La HAAC
Elle veille à la bonne application des règles en matière d’information et sur l’installation des mass-médias
au Togo.
2.4- Le conseil économique et social
Il est consulté ; pour avis, sur tout projet d’ordre économique et social, ainsi que sur tout projet de texte à
caractère fiscal, économique et social.
2.5- La cour des comptes
Elle a pour rôle d’assurer la vérification et la gestion des comptes des établissement et entreprises publics.
Elle assiste le parlement et le gouvernement dans le contrôle de l’exécution des lois de finance.
Conclusion
Les différentes institutions de la République sont un véritable levier de la démocratieau Togo.
Introduction
Les modes de gestion administrative d’un Etat sont : la centralisation, la déconcentration et la
décentralisation.
1- Définition des concepts
1.1- La centralisation
C’est un mode de gestion dans lequel les attributions de la puissance publique sont réunies sous l’autorité
d’un organisme. Dans ce mode de gestion l’Etat assume seul, pour l’ensemble du territoire, la satisfaction
de tous les besoins d’intérêt général.
1.2- La déconcentration
C’est un mode de gestion dans lequel l’autorité, centrale délègue des pouvoirs à ses subordonnés. (Exemple
du préfet qui est une autorité déconcentrée du pouvoir central).
55
1.3- La décentralisation
Elle consiste à retirer certains pouvoirs de décision à l’autorité centrale pour les remettre à l’autorité élue
indépendante du pouvoir central (Le Maire par exemple).
Il existe deux types de décentralisation ; la décentralisation technique (c’est le cas des universités et des
CHU) et la décentralisation territoriale (préfectures, régions, communes).
Au Togo, c’est la loi n°2007-011 du 13 Mars 2007 qui traite de la décentralisation et des libertés locales.
D’après cette loi, « le territoire national est divisé en collectivités territoriales dotées de la personnalité
morale et de l’autonomie financière ». Ces collectivités territoriales sont :
- La commune (composée de plusieurs cantons) ;
- La préfecture (composée de communes) ;
- La région (composées de préfectures).
2- Différences entre la centralisation, la déconcentration et la décentralisation
La déconcentration et la décentralisation permettent de rapprocher l’administration des administrés tandis
que la centralisation éloigne l’administration des administrés.
Les autorités déconcentrées sont nommées par le pouvoir central tandis que les autorités décentralisées sont
généralement élues par leurs collectivités.
Conclusion
Le Togo depuis 1992, s’est doté d’un important arsenal législatif en matière de décentralisation. Ces
textes doivent être appliqués pour l’encrage de la décentralisation au Togo, preuve d’une démocratie locale.
Compétences de base
L’élève doit développer les compétences suivantes :
- Exercer les droits et devoirs contenus dans les principaux instruments juridiques relatifs aux droits de
l’Homme ;
- Œuvrer à la promotion des associations de défense des droits de l’Homme ;
- Analyser les problèmes spécifiques aux droits humains ;
- Comprendre la complémentarité entre droits humains et droits humanitaires.
Problèmes
- La méconnaissance des instruments et mécanisme de protection et de promotion des droits humains
entrainant l’impunité ;
- La méconnaissance des buts et actions des associations des défenses des droits humains ;
- La non-maîtrise des problèmes spécifiques aux droits humains, cause de leur pratique ;
- La méconnaissance du contenu du droit humanitaire entrainant lanon-assistance aux victimes de
guerre.
Introduction
Au Togo et partout dans le monde, plusieurs organisations s’occupent de la défense des droits humains avec
des buts et des actions menées sur le terrain.
1- Les organes de défense des droits civils et politiques
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1-1- Les organes nationaux :
Plusieurs organes se chargent de la défense des droits humains au Togo. Ils sont d’ordre juridictionnel,
gouvernemental et non gouvernemental.
1-1-1- Les organes juridictionnels
Il s’agit de :
- La cour constitutionnelle ;
- La cour suprême ;
- La cour d’appel ;
- La haute cour de justice ;
- Les tribunaux.
1-1-2- Les organes gouvernementaux
Ces organes sont :
- Le Ministère de la promotion de la démocratie et de l’Etat de droit ;
- Le Ministère de la sécurité et de la protection civile ;
- La Commission Nationale des Droits l’Homme.
1-1-3- Les organisations non gouvernementales
- La ligue togolaise des droits de l’homme (LTDH) ;
- La Ligue togolaise des droits de la femme (LTDF) ;
- La Ligue togolaise des droits et du bien-être de l’enfant (LTDBE) ;
- Amnesty International Togo ;
- Le Groupe de Réflexion Femme Démocratie et Développement (GRFDD).
1-2- Les organes internationaux
On peut citer :
- L’ONU à travers ses institutions spécialisées que sont la Commission des Droits de l’Homme, le
Haut-Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (HCDH), la Cour Pénale Internationale
(CPI) ; le HCR : Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés ;
- Amnesty international ;
- Le comité international de la croix rouge (CICR) et du croissant rouge ;
- La commission africaine des droits de l’Homme et des peuples ;
- La FIDH : Fédération Internationale des Droits de l’Homme.
2- Les buts des organes de défense des droits de l’Homme
Ces buts sont :
- Promouvoir les Droits de l’Homme et des peuples ;
- Venir en aide aux victimes de guerre ;
- Soutenir les défenseurs des droits de l’Homme ;
- Promouvoir et protéger les droits des femmes ;
- Promouvoir et protéger les droits des migrants ;
- Promouvoir une justice effective et lutter contre l’impunité ;
- Promouvoir une mondialisation respectueuse des Droits de l’Homme ;
- Soutenir la démocratie.
3- Les actions des organismes de défense des Droits de l’Homme
Ces actions sont :
- L’établissement des faits à travers des missions d’enquête et d’observation judiciaire ;
- Le soutien de la société civile par la formation et les échanges ;
- La mobilisation de la communauté des Etats ;
- L’intervention dans les zones de conflit à travers le CICR etUNHCR ;
- L’arrestation et la poursuite judiciaire des coupables de crime contre l’humanité et de violation des
Droits de l’Homme.
57
Conclusion
Ces organisations de défense des droits humains peuvent être saisies en cas de violation des droits
d’une personne. Nous devons aussi militer au sein de ces organisations.
Conclusion
58
Nous devons ensemble lutter contre ces problèmes pour espérer bâtir un monde libre et épris de droit et de
paix.
Introduction
Le Droit Humanitaire International (DHI) est un ensemble de règles qui pour des raisons humanitaires,
cherchent à limiter les effets des conflits armés. Il protège les personnes qui ne participent pas ou plus aux
combats, et restreint les moyens et les méthodes de guerre. Il est né des conventions de Genève.
1- Les conventions de Genève de 1949
1-1 Définition
Les conventions de Genève sont des traités internationaux fondamentaux dans le domaine du droit
humanitaire international.
Elle définit les règles de protection des personnes en cas de conflit armé (les blessés, les prisonniers de
guerre, les civils et leurs biens).
1-2 Les conventions et leurs contenus
La première convention de Genève a eu lieu le 22 Août 1864.
Elle a été initiée par le suisse Henri DUNANT révolté par le triste sort des blessés après la bataille de
Solférini en 1859.Son but était d’améliorer le sort des blessés sur le champ de bataille.
Après la 2ème guerre mondiale, 4 conventions vont être signées à Genève en 1949 améliorant les protocoles
signés dans les conventions précédentes. Ces 4 conventions sont :
1-2-1 La première convention de Genève de 1949
La première convention de 1949 fut signée le 12 Août 1949. Elle est consacrée à l’amélioration du sort des
blessés et des malades dans les forces armées en campagne.
1-2-2 La deuxième convention de Genève de 1949
Elle est signée le 12 Août 1949. Les textes de cette convention porte sur le sort des blessés, des malades et
des naufragés des forces armées sur mer.
1-2-3 La troisième convention de Genève de 1949
Elle est relative au traitement des prisonniers de guerre.
Le terme ‘’prisonnier de guerre’’ est définit dans cette convention comme « un combattant qui a été
capturé » elle permet au CICR de rendre visite à tous les camps de prisonniers de guerre ; interdit la tortue ;
fixe les obligations sanitaires de l’hygiène et de la nourriture et le respect de la religion des prisonniers
1-2-4 La quatrième convention de Genève de 1949
Elle est relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre. Avec cette convention, les civils
sont clairement protégés de tout acte hostile : ils ne peuvent être pris en otage, pour servir par exemple de
bouclier humain.
- Toutes les mesures de représailles visant les civils ou leurs biens sont strictement interdites ;
- Les punitions collectives sont strictement interdites ;
- L’armée qui occupe un territoire où vivent les civils doit assurer leur protection……
2- Les protocoles additionnels
2-1- Les deux protocoles de 1977
Deux protocoles additionnels aux conventions de Genève furent signés le 8 Juin 1977 :
*Le premier protocole concerne la protection des victimes lors des conflits armés internationaux dans
lesquels les peuples luttent contre la discrimination coloniale et l’occupation étrangère et contre les régimes
racistes.
*Le deuxième protocole concerne la protection des victimes lors des guerres civiles : il est question des
conflits armés non internationaux, par opposition aux conflits armés internationaux du 1er protocole.
2-2 Le protocole de 2005
59
Il date du 8 Décembre 2005. Il adopte un signe distinctif nouveau qui représente un losange rouge sur fond
blanc avec le cristal rouge. Cet ensemble peut être utilisé par les associations nationales de secours aux
blessés. Ceci leur permet de bénéficier de la protection que les conventions de Genève leur garantissent.
Conclusion
Les conventions de Genève ont permis au CICR de disposer de textes internationaux lui permettant de
porter secours aux victimes de guerre de toutes sortes.
Introduction
L’action Humanitaire est la mise en application du Droit humanitaire international. Cette action est
assurée par le CICR qui est aidé par le HCR.
1- Le CICR
1-1 Présentation
C’est le Comité International de la Croix-Rouge. Il est créé en 1863 par Henry DUNANT de nationalité
suisse. Il a son siège à Genève en Suisse. Il dispose d’une présence permanente dans plus de soixante pays
et travaille dans près de 80 pays. Son président actuel est Peter MAURER. Son emblème est une croix
rouge sur fond blanc.
1-2 L’action humanitaire du CICR
La mission du CICR est exclusivement humanitaire. Il possède un statut neutre et indépendant. Il intervient
dans les situations de conflit armé ou de troubles internes et a pour vocation de diminuer les souffrances des
victimes de ces violences, sans distinction d’appartenance politique, ethnique, religieuse ou sociale.
1-3 Les sept principes du CICR
Les actions du mouvement international de la Croix-Rouge et du croissant-Rouge sont cadrées par
sept principes qui sont : humanité, impartialité, neutralité, indépendance, bénévolat, unité et universalité.
1-3-1 L’humanité
Le CICR s’efforce de prévenir et d’alléger les souffrances des hommes, de protéger la vie et la santé
ainsi qu’à faire respecter la personne humaine.
1-3-2- L’impartialité
Le comité international de la Croix-Rouge et de la croix- sans rouge ne fait aucune distinction de
nationalité, de race, de religion, de condition sociale et d’appartenance politique dans sa mission de secourir
les individus.
1-3-3- La neutralité
Le CICR ne prend part à aucun conflit. Il s’abstient de s’aligner derrière les idéologies politique, racial et
religieuse.
1-3-4- L’indépendance
Le mouvement est indépendant. Il conserve une autonomie qui lui permet d’agir selon ses principes.
1-3-5- Le bénévolat
La croix rouge est un mouvement de secours volontaire et désintéressé ; à but non lucratif.
1-3-6- L’unité :
Il ne peut exister qu’un seul mouvement de la croix rouge dans un même pays. Ce mouvement doit être
accessible à tous et repartir son action humanitaire sur tout le territoire.
1-3-7- L’universalité
L’œuvre de la croix rouge doit être étendue à tous les peuples du monde. C’est un comité universel dans
lequel toutes les sociétés ont les mêmes droits et le devoir de s’entraider.
2- Le HCR :
Le HCR (Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés) est un programme de l’ONU créé le 14
décembre 1950. Il a pour but de :
- protéger les réfugiés ;
- trouver une solution durable à leurs problèmes ;
60
- veiller à l’application de la convention de Genève sur les réfugiés de 1951.
N.B : Un refugié est une personne qui a dû fuir son pays d’origine afin d’échapper à un danger (guerre,
persécutions politique ou religieuses…).
Conclusion
Le CICR est le défenseur des violations de la guerre. Le HCR prend soin des déplacés issus d’une
guerre.
Introduction
En Afrique et partout dans les zones de conflits, on entend parler d’enfant soldats. De quoi s’agit-il ?
1- Définition
Les enfants impliqués dans les conflits armés sont des enfants qui font partie de toute force ou groupe
armé quelle que soit leur fonction : combattants, porteurs, cuisiniers, messagers, filles recrutées à des fins
sexuelles… . On les appelle aussi les "enfants soldats“.
2- Les conséquences sociales et psychologiques de l’enrôlement des enfants dans les conflits
armés
Ces conséquences sont :
*Les enfants soldats perdent leur enfance, la chance d’être éduqués et de grandir normalement.
*Ils risquent des blessures et la mort ;
*Ils sont victimes des traumatismes psychologiques ;
* Ils sont victimes de la malnutrition ;
*Ils sont exposés aux risques d’abus de drogues et d’alcool ;
*Ils sont victimes des maladies sexuellement transmissibles notamment du SIDA et des grossesses non
désirées.
Conclusion
Le phénomène des enfants soldats est une violation des droits des enfants. Nous devons donc le
combattre.
Compétence de base
L’élève doit développer les compétences suivantes :
- Maîtriser les valeurs et les notions relatives à la démocratie ;
- Développer les stratégies de promotion de la démocratie ;
- Adopter des aptitudes faisant montre de valeurs démocratiques ;
- Adopter des comportements favorables à la pronation du genre ;
- Contribuer à la gestion de la pauvreté au sein de la famille.
Problèmes
- Insuffisance de pratiques démocratiques dans la cité entraînant la violation des droits de l’homme ;
- Ignorance des valeurs et notions de démocratie conduisant à l’intolérance ;
- La mauvaise gestion des biens de la famille aggravant la pauvreté ;
- La discrimination sexiste entravant l’épanouissement de la femme et bloquant le développement de
diversité, d’intégrité et de liberté ;
- Indépendance vis-à-vis des parties politiques, des syndicats, des associations, des ONG… ;
- Crédibilité, en vérifiant les informations avant de les diffuser ;
61
- Impartialité, en évitant les parties pris, la propagande ou le combat ;
- La diversité en représentant plusieurs voix dans la société et en distinguant le fait de l’opinion ;
- L’intégrité en faisant preuve de professionnalisme dans le travail ;
- La liberté dans le traitement des informations.
SOUS-THEME I : GENRE
62
*Sur le plan social, il s’agit des discriminations économiques, politiques culturelles à l’égard des femmes.
Dans certaines sociétés la femme n’a pas accès à la terre dans la campagne, elle n’a pas accès aux postes
de responsabilité politique et la scolarisation de la fille est négligée.
2- Politiques culturelle et socio-économique de la femme
Pour promouvoir le genre, il faut un changement de comportement :
- Scolariser la jeune fille ;
- Laisser la femme entreprendre des activités génératrices de revenu comme le commerce, l’élevage ;
- Accepter la femme dans l’administration, dans les postes à responsabilité politique et dans tous les
services de l’Etat.
- Encourager la femme à faire un métier qui pourrait lui garantir une indépendance financière.
3- Moyens de promotion du genre
Il existe plusieurs moyens de promotion du genre
3-1-Egalité de chance
Elle suppose la non-discrimination de personne en tentant compte du sexe dans la répartition des
ressources, dans l’accès aux emplois et dans l’éducation. L’égalité signifie que l’homme et la femme ont le
même statut, les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes aptitudes pour contribuer au développement
du pays. La femme tout comme l’homme doit pouvoir accès à des postes de responsabilités politique ou
sociale.
3-2- Equité de genre
Elle suppose un traitement jute, une répartition équitable des résultats et des bénéfices. Les tâches, les
devoirs, les fonctions et responsabilités doivent être partagés de manière juste entre les hommes et les
femmes.
3-3-Non-discrimination
C’est le fait de considérer tous les humains, homme et femme comme égaux et sans distinction de sexe.
3-4-Mixité / parité
La mixité est le caractère ou l’état de ce qui comprend ou reçoit des personnes des sexes différents. Ainsi
dans les centres de formation, à l’école et dans les services de l’Etat l’homme et la femme doivent cohabiter.
La parité est l’égalité parfaite entre hommes et femmes sur les lieux de travail.
3-5-La complémentarité
Malgré leurs différences, l’homme et la femme se complètent.
3-6-Discrimination positive
La discrimination positive est un ensemble d’action de ‘’rééquilibrage’’ mise en place dans le but de
compenser une discrimination négative. Autrement dit, la discrimination positive consiste à mieux traiter
une partie de la population que l’on juge systématiquement désavantagée. Pour accompagner cette
discrimination positive, il faut prendre des mesures suivantes :
La parité dans le recrutement des agents de l’Etat ;
La création des quotas à l’embauche ou à l’inscription universitaire ;
La discrimination dans le payement de l’écolage dans les écoles ;
Les actions fiscales pour privilégier l’embauche de certaines catégories défavorisées.
4- Les atouts de la promotion genre dans le développement du pays
Aujourd’hui, elles sont nombreuses les femmes salariées.Elles sont ministres, directrices de services,
médecins, enseignantes, avocates, soldats, banquières, directrices de société artistes, arbitres de football, de
hand Ball, de basketball et de tennis … elles exercent des activités d’artisanat et de commerce. Elles ont un
pouvoir économique très important dans la société et participent au développement socio-économique,
politique et culturel du pays.
Elles ne sont plus des charges mais des actrices de développement.
Conclusion
La promotion du genre apporte beaucoup de choses dans le développement du pays. C’est pourquoi
elle est à encourager pour un développement humain durable et pour le maintien de la paix.
64
- L’absence de logement décent ;
- La faim la malnutrition, la sous-alimentation la famine entraînant les maladies et la faiblesse
physique ;
- L’isolement des personnes par manque de moyens de déplacement et d’information
- L’analphabétisme ;
- La vulnérabilité des individus ;
- L’absence de moyens financières ;
- La prostitution ;
- La violence, les conflits sociaux, les guerres civiles et instabilité des ménages.
5- Les conséquences de la pauvreté
Les conséquences liées à la pauvreté sont perceptibles à travers le retard de développent, le non
investissement dans les activités génératrices de revenu, la délinquance, le parasitisme familial, l’exode
rural, l’instabilité sociale et la dissociation familiale.
Conclusion
Le problème de pauvreté est un cercle vicieux.Pour le briser, cela nécessite beaucoup de stratégies.
Conclusion
La réduction de la pauvreté en famille passe par la bonne gestion du patrimoine familial et
l’investissement dans les Activités Génératrices de Revenu (AGR).
Conclusion
[…] les guerres prenant naissance dans les esprits des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent
être élevées les défenses de la paix. — Préambule de l’Acte constitutif de l’UNESCO
67
3- Les conséquences
- Perte en vie humines en nombres élevé ;
- Exit massif ;
- Disparition de certains groupes à cause de leurs religions ;
- La terreur et l’horreur s’installent ;
- Frein au développement économique de la communiante ou du pays ;
- La pauvreté s’installe ;
- La famine ;
- L’insécurité ;
68
4.4- Portée
Elle a vocation à l’universalité c’est-à-dire elle peut juger les crimes commis sur le territoire de
n’importe quel pays ayant ratifié le statut de Rome.
N.B : La cour pénale internationale n’est compétente pour juger les différends entre Etats. Elle peut
être saisie par un Etat, le Procureur de la CPI ou le conseil de sécurité de l’ONU.
69
- la politique nationale de l’emploi en septembre pour lutter contre la pauvreté, le chômage et le
sous-emploi, le gouvernement a adopté en 2012 le document cadre de la politique nationale de
l’emploi.
- On note aussi la mise en place de la stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi
(SCAPE)
Plusieurs structures ont été créée : il s’agit de :
- L’ANPE (Agence Nationale de la Promotion de l’Emploi) ;
- ANVT (Agence Nationale de Volontariat au Togo). Elle est chargée de la politique d’insertion des
jeunes.
4- Les conditions d’accès à la formation professionnelle et à l’emploi
Tous citoyens cherchant à faire une formation professionnelle ou à décrocher un emploi doit remplir
les conditions suivantes :
- Jouir d’une bonne santé physique et mentale ;
- Fournir les pièces nécessaires demandées pour la formation ;
- Remplir les conditions exigées pour le formateur.
5- L’éthique et la déontologie professionnelles
L’éthique est l’ensemble des mœurs, des bonnes conduites d’une société ou d’un individu. La
formation exige un bon comportement, le respect des biens de l’atelier et privés, des principes et lois pour la
bonne marche de l’entreprise, faire preuve d’une précité morale dans la gestion du bien commun.
La déontologieprofessionnelle est l’ensemble des règles et devoirs qu’impose une profession
donnée aux employés, la conduite de ceux qui l’exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs clients ou le
public.
Conclusion
Seule la formation professionnelle permet à l’homme de sortir du joug du chômage et de la pauvreté.
Leçon 2 : L’entreprenariat
Introduction
La réduction de la pauvreté et du chômage reste le souci majeur des gouvernants. Pour y parvenir les
autorités togolaises mettent l’accent sur l’entreprenariat.
1- Notion d’entreprenariat et de coopération
L’entreprenariat est l’action de créer de la richesse et de l’emploi par la création d’une entreprise
La coopération est une association de personnes regroupées pour faire des activités d’où elles tirent
des bénéfices communs.
On distingue la coopérative de production et celle de consommation.
2- L’esprit d’initiative et de créativité : créer sa propre entreprise
L’élève ou toute autre personne doit développer l’esprit d’initiative et de création d’une entreprise
privée. Pour cela, il faudra
Monter un projet : c’est trouver une idée, un domaine dans lequel entreprendre et rédiger le projet.
Rechercher les sources de financement auprès des Banques, des micro-finances ou des organismes
de l’Etat comme :
- FNFI (Fonds National de Finances Inclusives) ;
- AJSEF (Accès des Jeunes au Services Economique et Financiers) ;
- FAIEJ (Fonds d’Appui à l’Insertion Economique des Jeunes) ;
- AGRISEF (Accès des Agriculteurs aux Services Eco et Financiers).
Rechercher les sources humaines (la main d’œuvre nécessaire à l’entreprise)
Planifier le projet : fixer les objectifs et mettre en œuvre les moyens propres à les atteindre.
Rechercher les débouchés c’est-à-dire le marchés de vente des produites ou service de l’entreprise.
Conclusion
70
L’élève doit à la fin de ses études doit être capable de créer sa propre entreprise pour éviter le
chômage et la pauvreté.
71
- Les formations disponibles sans réels emplois disponibles dans le temps et dans l’espace.
4.2- Les conséquences
L’inadéquation entre l’emploi et la formation présente les conséquences suivantes :
- Taux de chômage de plus en plus élevé ;
- La segmentation et la précarité de l’emploi ;
- L’exclusion des chômeurs de longue durée, des jeunes dépourvus d’expérience professionnelle, des
chômeurs les plus âgés qui peinent à trouver de l’emploi ;
- Le déséquilibre des comptes sociaux de l’Etat : l’indemnisation du chômage représente un coût plus
lourd à assumer ;
- Le soulèvement des jeunes mécontentes de rester longtemps sans emplois ;
- Les crises sociales.
5- Les migrations : avantages et inconvénients
5.1-Définition des migrations
Les migrations sont des déplacements de population se déroulant dans le temps dans l’espace.
Le concept de migration s’applique aux populations humaines, mais il peut également être utilisé
pour les animaux et les végétaux.
Les migrations sont classées selon :
- La durée (quotidiennes ou hebdomadaires, saisonnières ou temporaires, défectives ou à longue
durée)
- La distance parcourue (petites, moyens, grandes, intra-urbaines, intra-régionales, interrégionales ou
internationales)
- Le degré de liberté des personnes qui se déplacent (libres, sélectives, planifiées ou forcées)
- Les causes (mouvements liés au travail, à la retraite, aux loisirs, aux rapprochements familiaux...)
Les migrations sont généralement de deux sortes : les migrations internes et les migrations
internationales.
5.2-Les avantages des migrations
- Elles contribuent à soulager la pression démographique dans les régions d’émigration ;
- Les migrants envoient des sommes d’argent à leurs familles pour des besoins divers ;
- Elles permettent d’acquérir des qualifications professionnelles à l’extérieur ;
- La réduction des coûts salariaux et sociaux d’éducation et de santé dans les pays d’accueil ou pays
d’immigration ;
- L’argent expédié vers l’extérieur provoque des effets anti-inflationnistes…
5.3-Les inconvénients des migrations
- Les qualifications professionnelles acquises à l’extérieur sont souvent limitées et rarement
réutilisables sur place ;
- Le manque ou diminution de la main d’œuvre dans les pays de départ ;
- La pauvreté due aux départs massifs des bras valides ;
- Le surpeuplement de certaines agglomérations entrainant des problèmes de logement, de
délinquances, de crimes, de prostitution ;
- Mort due à certaines traversées périlleuses.
Conclusion
En somme, les migrations soulagent les besoins vitaux de certains migrants mais elles restent un
fléau à faire face. Elles occasionnent des conséquences néfastes dans les milieux de départ et dans les
milieux d’accueil. Face à ces problèmes nous devons refuser toute migration car on est plus libre et heureux
que chez soi.
73
Aucun pays ne peut s’attaquer au défi du développement durable seul. Des solutions intégrées
doivent être développées aux niveaux local, régional et mondial.
De même les entreprises et la société civile doivent œuvrer pour réaliser de développement durable.
Le réseau des solutions pour le développement durable a été chargé par secrétaire général de l’ONU
Banki-Moon d’engager les scientifiques, les ingénieurs, les dirigeants des entreprises et de la société civile
et les praticiens du développement dans la recherche pratique et concrète aux problèmes.
Les conditions pour un développement doivent tenir compte de :
- Des dimensions économiques (fin de l’extrême pauvreté) ;
- Des dimensions sociales (l’inclusion sociale) et la santé ;
- Des dimensions environnementales (durabilité environnementale) ;
- La bonne gouvernance (la sécurité).
Conclusion
La diversité des activités de l’homme bouleverse l’équilibre écologique. Devant cette situation,
beaucoup de mesures sont en train d’être prises aux cours de différentes conférences internationales pour
pallier cette situation.
Introduction
La recrudescence des catastrophes naturelles au Togo avec leur effet destructeur a obligé l’Etat
d’instaurer un cadre institutionnel afin de prévenir et de gérer ces désastres naturels.
1) Le cadre institutionnel de prévention et de gestion des catastrophes naturelles au Togo
Au Togo la prévention et la gestion des catastrophes naturelles sont bien intégrées dans les évaluations
environnementales depuis l’élaboration des termes de référence jusqu’au suivi et contrôle en passant par
l’élaboration du rapport.
1.1- Les progrès dans le domaine des évaluations environnementales :
Les progrès réalisés dans ce domaine sont :
En 1987 : Institution du Ministère chargé de l’environnement ;
En 1988 : Adoption de la loi n 88-14 du 03 Novembre 1988 portant code de l’environnement ;
En 2006 : Adoption des textes sur les évaluations environnementales ;
74
En 2008 : Adoption de la loi cadre sur l’environnement qui réserve une place de choix aux
évaluations environnementales et aux catastrophes.
1.2- Les progrès dans le domaine politique
Ils reposent sur la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes (SNRRC) élaborée en
2009 et actualisée en 2012 grâce à l’appui de l’UEMOA et de l’UE.
L’élaboration de ce nouveau document de SNRRC de 2012 a révélé des forces en matière de réductions des
risques au Togo :
- Un engagement politique : l’articulation de la problématique RRC (Réduction de Risques des
Catastrophes) avec le cadre référentiel national de la croissance et de promotion de l’emploi ;
l’adoption d’une plate-forme nationale de RRC par un arrêté qui évolue vers un décret présidentiel ;
l’intégration de la dimension de RRC dans la loi-cadre de l’environnement du 30 mai 2008.
- Un engagement des partenaires techniques et financiers à soutenir les efforts de L’Etat.
1.1- Les progrès dans le domaine juridique :
Ils reposent :
Sur une plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes qui a été créée par l’arrêté n°
012/MERF du 17 Avril 2007 ; cette plateforme a pour d’adapter une approche d’action intégrées et
cohérentes afin de réduire des risques de catastrophes naturelles ;
Sur le plan national d’action pour l’environnement (PNAE) ;
Sur le plan d’action prioritaire (PAP) au secteur de la réduction des risques de catastrophes ;
Sur le plan annuel de préparation et de réponse aux situations d’urgence ;
Sur le plan d’action national de lutte contre la désertification et la dégradation des terres
(PAN/LCD) ;
Sur le plan d’action forestier national (PAFN) ;
Sur le plan d’action national pour l’adoption au changement climatique(PANA) ;
Sur le plan de contingence national ;
Sur le plan ORSEC par le décret n 37-227/PR du 22 Octobre 1997 ;
Sur les plans régionaux de contingences multirisques ;
Sur le programme national de gestion de l’environnement (PNGE) ;
Sur le programme national d’investissement pour l’environnement et les ressources
naturelles(PNIERN) ;
Sur le programme de renforcement de capacités pour la gestion de l’environnement (PRCGE) ;
Sur le projet de gestion intégrée des catastrophes et des terres(PGICT).
Conclusion
Le cadre institutionnel de prévention et de gestion des catastrophes naturelles permet de mobiliser les
moyens adéquats et de créer des systèmes d’alerte appropriés lors d’un désastre naturel.
Introduction
L’adoption des types et des systèmes d’alerte aux catastrophique naturelles axés sur la communauté
permet de limiter les conséquences néfastes d’un désastre d’origine naturelle.
1- Les types d’alerte aux catastrophes naturelles
Il existe deux types d’alerte aux catastrophes naturelles:
Le type d’alerte à court terme et le type d’alerte à long terme.
76
Au Togo, les bonnes pratiques dans la prévention et de la gestion des catastrophes naturelles
reposent sur le travail d’éducation et de sensibilisation de la population sur les catastrophes naturelles à
travers la plate-forme nationale pour la réduction des risques et catastrophes, la croix rouges togolaise, le
système national de réduction des risques et catastrophes, les systèmes d’alertes précoces communautaires,
les ONG (exemple la JVE : Jeunesse volontaire pour l’environnement) et la direction de la Protection
Civile.
Cependant les citoyens togolais doivent éviter de construire dans les zones inondables, de jeter des ordures
dans les caniveaux et de couper anarchiquement les arbres.
Conclusion
Le succès de la prévention et de la gestion des catastrophes naturelle est lié aux bonnes pratiques dans la
réduction des risques de catastrophes.
QUESTIONS DE REVISION
77
9- Quelle est la différence entre le patriotisme et le nationalisme ?
10- Quelles sont les valeurs sur lesquelles la nation togolaise peut se construire ?
11- Qu’est-ce qu’un régime politique ?
12- Cite les différents régimes politiques
13- Quelles sont les différences qu’on peut relever entre les différents régimes politiques ?
14- Qu’est-ce que la séparation des pouvoirs ?
15- Quelle relation existe-t-il entre la séparation des pouvoirs et les régimes politiques ?
16- Quels sont les régimes fondés sur la séparation des pouvoirs ?
17- Quels sont les caractéristiques des régimes parlementaires et présidentiels ?
18- Quelles sont les caractéristiques de l’Etat de droit ?
19- Quels sont les différents pouvoirs dans un Etat de droit ?
20- Pourquoi faut-il séparer les pouvoirs dans un Etat de droit ?
21- Qu’est-ce que la constitution ?
22- Quelle est l’importance de la constitution ?
23- Dans un tableau récapitulatif, présentez les différentes constitutions du Togo en relevant les dates de
référendum et de promulgation, le nombre de titres et articles.
24- Rappeler les circonstances ayant conduit à l’évolution du Togo vers la quatrième République.
25- Présenter les grands changements qu’a connu la constitution togolaise de la quatrième République.
26- Qu’entend-on par hiérarchie des normes ?
27- Enumérer dans l’ordre hiérarchique les différentes lois.
28- Quels sont les différents actes règlementaires ?
29- Quels sont les principes de convergence constitutionnelle de la CEDEAO ?
30- Quels sont les acteurs de la lutte pour l’indépendance du Togo ?
31- Citer les symboles de l’Etat togolais puis expliquer les.
32- Citer les divisions administratives et économiques du Togo.
33- Citer en donnant leur rôle les différentes institutions de la République.
34- Définir : la centralisation, la décentralisation, la déconcentration.
35- Quelle est la différence centralisation, déconcentration et décentralisation ?
78
THEME IV : DEMOCRATIE, GENRE ET DEVELOPPEMENT
1- Définir : la démocratie, la démocratie directe, la démocratie indirecte, la démocratie représentative.
2- Citer quelques principes démocratiques.
3- Définir les différents principes démocratiques.
4- Expliquer les notions de majorité et d’opposition.
5- Quand dit-on que les élections sont libres et équitables.
6- C’est quoi le suffrage universel ?
7- Qu’est-ce que le code électoral ? Quel est son importance ?
8- Quel est le rôle des élections ?
9- Quelles sont les étapes d’une élection ?
10- Qu’est-ce que le vote ? Comment se déroule-t-il ?
11- Qu’est-ce que la bonne gouvernance ?
12- Citer quelques qualités de la bonne gouvernance.
13- Qu’elle est l’utilité de la bonne gouvernance ?
14- Quel est le rôle de l’autorité dans la gouvernance ?
15- Qu’appelle-t-on médias ? Quel est leur rôle ?
16- Quelle sont les caractéristiques des médias en démocratie ?
17- Quels sont les effets des dérapages médiatiques ?
18- C’est quoi le patrimoine. Quels sont les différentes sortes de patrimoines ?
19- Comment devons-nous gérer la chose publique ?
20- Qu’est-ce que le genre ? Quelle est la différence entre sexe et genre ?
21- Quels sont les outils d’analyse genre ?
22- Quelles sont les différentes vulnérabilités de la femme ?
23- Quelles sont les politiques culturelles et socio-économiques de la femme ?
24- Quels sont les différents moyens de promotion du genre ?
25- Quels sont les atouts de la promotion genre dans le développement socio-économique, culturel et
politique du pays ?
26- Quels sont les avantages de la complémentarité dans la production des richesses ?
27- Qu’est-ce que le développement ?
28- Quels sont les différents facteurs de la pauvreté ?
29- Quel est l’impact de la pauvreté sur les droits de l’homme ?
30- Quelle interaction existe entre pauvreté et développement ?
31- Quelles sont les stratégies à adopter afin de résoudre la pauvreté au sein de la famille ?
32- C’est quoi l’entreprenariat ?
THEME 5 : CULTURE DE LA PAIX ET GESTION DES CONFLITS
1- Définissez : paix, culture de la paix.
2- Quelle sont les valeurs qui sous-tendent la paix ?
3- Expliquez l’importance de la paix et culture de la paix.
4- Identifiez les conditions d’une culture de la paix.
5- Quels comportements adopteriez-vous pour éviter la violence ?
6- Citez deux grandes figures défenseurs historiques de la non-violence.
7- Définissez les notions suivantes : sécurité, insécurité.
8- Identifiez les acteurs de la sécurité.
9- Comment participez-vous à la promotion de la paix et la sécurité ?
10- Quelles sont les conséquences de la guerre au plan humain, économique, social et environnemental ?
11- Décrivez le processus de gestion des conflits.
12- Quels sont les mécanismes traditionnels de prévention et de gestion des conflits.
13- Définissez : dialogue, médiation, négociation.
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14- Expliquez les causes, les manifestations et conséquences des génocides, crimes de guerres et crimes
contre l’humanité.
THEME 6 : DEVELOPPEMENT DURABLE, SANTE ET BIEN-ETRE
1- Pourquoi l’homme doit vivre dans un environnement sain ?
2- Quelle relation faite vous entre la population, l’environnement et le développement durable.
3- Identifiez les besoin des populations li »s à l’environnement.
4- Quels sont les problèmes environnementaux liés à l’activité humaine ?
5- Déterminez les interactions entre les besoins des populations et les problèmes environnementaux liés
à l’activité humaine.
6- Certains phénomènes dégradent aussi l’environnement.
a- Enumérez quatre phénomènes.
b- Quelles sont les conséquences de ces dégradations ?
7- Enumérez quelques instruments nationaux de la protection de l’environnement.
8- Que pensez-vous pour sauvegarder l’environnement dans votre cadre de vie ?
9- Votre camarade de classe fume. Quels conseils lui donnez-vous ?
10- Quels sont les problèmes de santé liés à la consommation du tabac, drogues et stupéfiants ?
11- Citez quelques moyens de lutte contre les drogues.
12- Il existe au Togo des organismes nationaux de lutte contre les drogues.
13- Définissez : IST, VIH, SID, stigmatisation, discrimination.
14- Identifiez les causes des IST/VIH et SIDA.
15- Déterminez les différents moyens de prévention contre les IST.
16- Identifiez les moyens de protection des moyens qui vivent avec le VIH (PV.VIH).
17- Quels comportements adoptez-vous face aux IST/VIH SIDA ?
18- Que faites-vous dans votre établissement pour lutter efficacement contre les IST/VIH SIDA ?
19- La femme a le droit de disposer de son corps. Expliquez cette affirmation
20- Définissez les quatre trop.
21- Quelle sont les conditions qui permettent à un jeune d’assumer une responsabilité parentale ?
22- Enumérez quelques bienfaits de l’espacement des naissances.
23- Que savez-vous de la chambre des métiers ?
24- Enumérez quatre corps de métier et dites leur exigence.
25- Définissez : l’éthique professionnelle, déontologie professionnelle.
26- Que savez-vous de la politique nationale de la formation professionnelle ?
27- Définissez : entreprenariat, la coopération.
28- Quelles sont les conditions qui permettent aux jeunes de créer leur propre emploi ?
29- Définissez les conditions d’accès à la formation professionnelle ?
30- Définissez : emploi, migration.
31- Il existe une inadéquation entre formation et emploi.
a- Enumère les causes.
b- Quelles sont les conséquences ?
32- Les migrations ont-elles des avantages ? Lesquels ?
33- Quels sont les inconvénients des migrations ?
34- Définissez : développement, développement durable, le droit au développement.
35- Quel lien faites-vous entre le développement, droit au développent et développement durable ?
36- Quel est le sens et la portée de la justice sociale ?
37- Identifiez les conditions d’un développement durable.
38- Qu’est-ce que la mondialisation ?
THEME 7 : LES CATASTROPHES NATURELLES : REDUCTION DES RISQUES DE
CATASTROPHES NATURLLES
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1- Définissez les concepts suivants : catastrophes naturelles, inondation, sécheresse, incendie,
changement climatique, tempête, ouragan, effet de serre, tsunami.
2- Citez quelques catastrophes naturelles récurrentes dans votre milieu de vie.
3- Enumérez les causes, les manifestations et les conséquences des catastrophes naturelles ?
4- Quels sont les services de l’Etat qui interviennent dans la réduction des risques de catastrophes
naturelles ?
5- Enumérez les différents types et systèmes d’alerte.
6- Que faites-vous pour participer activement aux différents systèmes mis en place (club, système
d’information) aux catastrophes naturelles
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
2. Histoire des Togolais, volume II, Tome II, De 1884 à 1960, sous la direction du prof N.L. GAYIBOR,
Presse de l’UL, Lomé 2005
3. Formations associatives et politiques au Togo de 1990 à 1991 : approche historique, Kadjona Kadanga.
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