Exposé Biologie Moléculaire Electrophorèse Champ Pulsé
Exposé Biologie Moléculaire Electrophorèse Champ Pulsé
Groupe 1 :
BOUTCHOUANG Rébecca
DJOUKANG DJOUMESSI Laurette
Année académique : 2020 – 2021
Enseignant : Pr KORO
Exposé de Biologie moléculaire : électrophorèse en champ pulsé
PLAN DE L’EXPOSE
INTRODUCTION
I. L’ELECTROPHORESE
I.1. Définition
I.2. Principe
II.1. Définition
II.2. Principe
II.3. Rôles
II.4.1. Avantages
II.4.2. Inconvénients
INTRODUCTION
En solution ou en suspension dans l’eau, dans les solutions aqueuses ou dans certains
autres liquides, des macromolécules (protéines, acides nucléiques), des particules, des grains
d’émulsion, ou même des bactéries, tendent à se déplacer sous l’effet d’un champ
électrique. C’est le phénomène d’électrophorèse, découvert en 1892 par Linder et Picton et
développé en tant que méthode analytique et préparative dans les années 30 par Tiselius
(Nobel 1949).
Elle est relativement facile à apprendre et à mettre en œuvre. Son coût d’utilisation est
généralement faible pour les laboratoires. C’est une technique polyvalente et qui peut être
utilisée en parallèle, ou en série, avec de nombreuses autres techniques biochimiques ou
biologiques.
I. L’ELECTROPHORESE
I.1. Définition
L’électrophorèse est donc une technique d’analyse et de séparation basée sur les critères
de la charge électrique et la taille des molécules. La migration différentielle de particules
chargées électriquement, se fait sous l’influence d’un champ électrique. Seules les particules
chargées positivement ou négativement sont attirées par les pôles opposés du champ.
I.2. Principes
Le choix du support est dicté par la nature des molécules à séparer et selon le support, on
distingue deux types d’électrophorèse : l’électrophorèse libre en veine liquide et
l’électrophorèse de zones.
Cette technique est réalisée dans un tube en U de section carrée. Ceci afin de pouvoir
réaliser des mesures optiques au travers du tube, comme avec une cuve de spectromètre. La
séparation n’est pas totale, mais les frontières qui se forment sont mises en évidence par
des méthodes optiques (absorption UV, indice de réfraction, fluorescence…). Cette méthode
est utilisée en recherche pour mesurer la mobilité électrophorétique et pour vérifier la
pureté des protéines.
II.1. Définition
C’est une électrophorèse dans laquelle la direction du champ électrique est changée
périodiquement.
Figure 3 : Comparaison entre une électrophorèse sur gel simple et une électrophorèse en champ pulsé
II.2. Principe
Les techniques classiques d’électrophorèse sont fondées sur l’effet tamisant des supports
solides utilisés (gels d’agarose ou d’acrylamide). En effet, comme la charge de l’ADN
(conférée par la présence des groupes phosphates H3PO4 -) est proportionnelle à sa taille, la
densité de charge est constante et les fragments d’ADN linéaires migrent à la même vitesse
dans un champ électrique constant, quelle que soit leur taille. C’est au contraire l’effet
tamisant du support solide utilisé qui joue le rôle de différentiel de migration, les molécules
d’ADN étant d’autant plus freinées qu’elles sont plus grandes.
Cependant, au-delà de 50 000 paires de bases, la taille des fragments d’ADN est
supérieure au diamètre des plus larges pores des supports d’électrophorèse, annulant tout
effet de tamisage différentiel. L’utilisation de support à pores plus larges a permis de reculer
légèrement la limite supérieure de séparation, mais les gels correspondants sont
extrêmement fragiles et de maniement délicat. C’est la manipulation d’un tout autre
paramètre, la nature du champ électrique, qui a permis de réaliser les progrès les plus
spectaculaires, permettant la migration d’ADN de tailles pouvant aller jusqu’à quelques
milliers, voire quelques dizaines de milliers de bases.
II.3. Rôles
II.4.2. Inconvénients
Références
Bibliographie :
https://www.em-consulte.com/article/61455/electrophorese-en-champ-pulse , du
16/12/2020 à 23h15