Toute La Paces en QCM

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re année
1Santé
TOUTE LA PACES
EN QCM
TRONC COMMUN:
UE1, UE2, UE3, UE4, UE5, UE6, UE7

coordonné par Daniel Fredon


Maître de conférences à l’université de
Limoges et enseignant à FormaPlus à Limoges

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© Dunod, 2015
5 rue Laromiguière, 75005 Paris
www.dunod.com

ISBN 978-2-10-073014- 8

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Toute la PACES en QCM
coordination : Daniel FREDON

maı̂tre de conf érences de mathématiques appliquées

avec les contributions de :

François BIREMBAUX
enseignant ; co-fondateur de Nice Ecurie et Prépas Nice.

Magali DÉCOMBE VASSET


agrég ée de chimie, professeur de physique-chimie dans l’académie de Lyon.

Alexandre FRADAGRADA
agrég é de biochimie, professeur de Biologie cellulaire en centre de préparation aux concours
PACES à Paris (Médisup).

Gilles FURELAUD
agrég é de Sciences de la Vie et de la Terre, professeur en classe préparatoire BCPST1 au
lycée Jacques-Pr évert (Boulogne-Billancourt).

Arnaud GÉA
enseignant ; co-fondateur de Nice Ecurie et Prépas Nice.

Maxime LACROIX
interne de spécialité.

Michel METROT
agrég é de sciences physiques, inspecteur pédagogique régional.

Nabil OTMANI
docteur en pharmacie, formateur à Prépa Paces Poitiers.

Laurence S ÉBELLIN
docteur en médecine, formatrice à Nice Écurie.

Jean Charles TASSAN


Dipl ômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Pau (GROUPE ESC PAU)
Master en Sciences Humaines et Sociales appliqué aux Sciences (Université de Lyon).

Collaboration technique : Thomas FREDON, ing énieur recherche Université de Limoges

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IV

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Contributions par UE :
Méthodologie : Arnaud Géa

UE1 : Magali D écombe Vasset, Alexandre Fradagrada, Michel Métrot

UE2 : Alexandre Fradagrada, Gilles Furelaud

UE3 : Arnaud Géa, Jean Charles Tassan

UE4 : Daniel Fredon

UE5 : Maxime Lacroix, Laurence Sébellin

UE6 : Nabil Otmani

UE7 : François Birembaux, Daniel Fredon

Merci pour leur aimable participation à :


Elric Ardant, Slim Bodin, Michel Bridier, Françoise Couty-Fredon, Kevin Rouard, Marion
Theillaud.

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Avant-propos

Le livre

Voici la deuxième édition, fortement enrichie, du premier livre global d’entraı̂nement pour la
PACES (Première Année Commune aux Ètudes de Santé).
Le nombre de QCM est beaucoup plus important pour un entraı̂nement plus pouss é. Il s’agit
toujours de sujets extraits d’annales r écentes, ce qui vous permet de mieux savoir ce qui vous
attend le jour du concours.
L’origine des QCM est toujours citée, ainsi que l’auteur du sujet quand son nom est connu.
Le choix a été fait en privilégiant le caractère national du QCM.
Dans chaque partie correspondant à une Unité d’Enseignement, vous allez trouver :
➣ Une table détaill ée qui vous permet d’adapter l’usage de ce livre à votre cas personnel :
retenez les QCM qui correspondent à votre enseignement.
➣ Des QCM organisés et choisis pour couvrir l’essentiel de votre programme. Sur certains
sujets (rares heureusement) il peut exister plusieurs points de vue. Pour votre concours, c’est
l’opinion de vos professeurs que vous devez retenir. Nos corrigés n’ont rien d’officiel.
➣ Des Concours Blancs pour vous tester à l’approche de vos épreuves.
➣ Des corrig és détaillés, avec parfois des compléments indiqu és en dehors du temps du
concours  ou  pour en savoir plus . Il s’agit d’indications pour votre formation, mais le
jour du concours, vous devez être obséd é(e) par la vitesse !
Mais vous trouverez aussi :
➣ des conseils m éthodologiques,
➣ des annexes.
Les auteurs

Notre équipe s’est enrichie de quatre nouveaux auteurs qui assurent la préparation du concours
PACES dans le cadre de Nice-écurie.
Mais nous nous permettons de vous redire cette évidence : votre réussite dépend d’abord de
votre travail personnel.
Bon courage !

Le coordinateur Daniel Fredon


[email protected]

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Table des matières

UE 1 : Atomes ; biomolécules ; génome ; bioénergétique ;


métabolisme. 21
1. Chimie générale 23
2. Chimie organique 45
3. Biochimie 60
4. Biologie moléculaire 92

Énoncés des concours blancs 129


Corrigés des QCM classés 180
Corrigés des concours blancs 269

UE 2 : La cellule et les tissus. 305


1. Biologie cellulaire 308
2. Histologie 356
3. Reproduction 384
4. Embryologie 396

Énoncés des concours blancs 408


Corrigés des QCM classés 456
Corrigés des concours blancs 531

UE 3 : Organisation des appareils et systèmes :


aspects fonctionnels et méthodes d’étude. 559
1. Généralités 561
2. Liquide, gaz et solution 562
3. Le domaine de l’optique 567
4. Rayons X et gamma 575
5. Rayonnements particulaires 581
6. Les très basses fréquences du spectre électromagn étique 589
7. Biophysique cardiaque 590
8. Mécanique des fluides 594
9. Électrophysiologie 601
10. Régulation du milieu int érieur 605
11. Solutions 614
Énoncés des concours blancs 617
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Corrigés des QCM classés 645
Corrigés des concours blancs 683

UE 4 : Évaluation des méthodes d’analyse appliquées


aux sciences de la vie et de la santé. 703
1. Outils mathématiques 705
2. Statistique descriptive 710
3. Probabilités 713
4. Statistique inférentielle 719
5. Applications aux sciences de la vie 733
6. Informatique médicale 744
Énoncés des concours blancs 746
Corrigés des QCM classés 761
Corrigés des concours blancs 800

UE 5 : Organisation des appareils et systèmes :


aspects morphologiques et fonctionnels. 811
1. Généralités 813
2. Tête et cou 817
3. Rachis et cage thoracique 833
4. Neuroanatomie et peau 837
5. Système appendiculaire 851
6. Appareil respiratoire 875
7. Appareil cardio-vasculaire 877
8. Parois du tronc 881
9. Appareil digestif et endocrinien 883
10. Appareil uro-génital et sein 887

Énoncés des concours blancs 891


Corrigés des QCM classés 925
Corrigés des concours blancs 961

UE 6 : Initiation à la connaissance du médicament. 979

1. Cadre juridique 981


2. Cycle du médicament 1078
3. Pharmacologie générale 1007
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Énoncés des concours blancs 1039
Corrigés des QCM classés 1066
Corrigés des concours blancs 1111

UE 7 : Santé ; société ; humanité. 1133


1. Histoire de la médecine et de la pharmacie 1135
2. Droit et éthique 1137
3. Facteurs de risque et sociéte´ 1140
4. Organisation des systèmes de soins 1149
5. Psychologie 1154

Énoncés des concours blancs 1156


Corrigés des QCM classés 1162
Corrigés des concours blancs 1180

Annexes 1185
1. Le code génétique 1185
2. Classification p ériodique des éléments 1186
3. Constantes physiques 1187
4. Formulaire de biostatistiques 1188
5. Formulaire de mathématiques 1189
6. Tables statistiques 1190

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Techniques de résolution des QCM

Méthodologie
et d’entraı̂nement

|
m
o
c
t.
o
p
s
g
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Introduction

.b
s
in
c
e
d
1. L’entraı̂nement en fonction des phases de l’année

e
m
s
e
rd
o
s
1.1 Pendant la phase d’apprentissage des cours

e
tr
e
/l
:/
(première moitié du semestre)

p
tt
h
|
m
Apprendre puis s’entraı̂ner

o
.c
s
Apprendre en s’entraı̂nant

s
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p
rd
o
.w
1.2 Pendant la phase de révision (deuxième moitié du semestre)

s
in
c
e
Un entrainement progressif
d
e
m
s
Une réflexion sur les erreurs
e
rd
o
s

Pour finir
e
tr
e
/l
:/
p
tt

2. Le QCM
h
|
s
in
c

2.1 Les différentes formes de QCM


e
d
e
M
s

Le QCM de cause à effets


e
rD
o

Le QCM classique
s
re
T
e
/L
s

2.2 Techniques de réponses aux QCM


p
u
ro
/g

Lecture lente et attentive


m
o
.c
k

Travail de la phrase de contexte


o
o
b
e

D étermination des items à sélectionner


c
a
.f
w
w
w

2.3 Les écueils à éviter


|
s
in
c
e

Voir des pièges partout


d
e
M
s

Vous focaliser sur les mots que vous ne connaissez pas


e
rD
o

Effectuer directement des QCM en temps limit é.


s
re
T
e

Pour finir
/L
m
o
.c
k
o
o
b
e
c
a
.f
w
w
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|

document rédigé par : Arnaud G éa Nice écurie

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Introduction
S’entrainer en PACES est fondamental. Que vous vous serviez de l’entraı̂nement pour ap-
prendre votre cours, ou pour v érifier son apprentissage, il est toujours indispensable de s’exer-
cer à répondre aux types de questions que vous aurez au concours.

Celui-ci se compose de deux sortes d’épreuves :


➣ Des Question à Choix Multiples (ou QCM), qui évaluent toutes les matières de cette
première année d’ étude de santé.
➣ Une question ouverte ou un résumé, qui ne concerne que l’UE7 (Sant é, Société, Huma-
nité), et qui fait l’objet d’une double correction. Notons que cette UE est donc évaluée à la
fois par cette épreuve rédactionnelle et par un QCM.
Ainsi, vous serez confronté aux QCM dans toutes les unités d’enseignement de la PACES.

Si vous voulez être prêt pour votre concours, il faudra avoir été performant dans l’apprentis-
sage de vos cours, et réussir à r éinvestir vos connaissances dans la réponse aux QCM.
Cette transition  apprentissage → r éponse  n’est pas évidente : ce n’est pas parce que vous
connaissez votre cours que vous savez forcement ´ répondre à un QCM. Cela nécessite un tra-
vail spécifique, que ce livre vous aidera à accomplir. En vous fournissant un grand nombre
de QCM issus de différentes universités, vous aurez un support suffisant vous permettant un
entraı̂nement régulier, et performant.

Voyons tout d’abord comment mener l’entraı̂nement tout au long de l’année, avant de vous
proposer une méthode de r ésolution du QCM qui maximise vos chances de bonne réponse.
3

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1. L’entraı̂nement en fonction

Méthodologie
des phases de l’année
Selon le moment de l’année, vous n’utiliserez pas les supports d’entraı̂nement de la même
façon 1. Nous séparerons l’année en deux phases, en fonction de votre degré de connaissance
du cours. L’entrainement sur QCM permet de favoriser le stockage de l’information sur le
long terme d’une part, et de vous assurer de votre capacit é à mobiliser vos connaissances de
façon rapide d’autre part.

1.1 Pendant la phase d’apprentissage des cours


(première moitié du semestre)
L’apprentissage des cours nécessite de prendre du recul pour être capable de répondre à toutes
formes de questions.
Ce travail concerne le début d’ann ée, lorsque vous êtes en train d’apprendre les cours, c’est-
à-dire sur la p ériode allant de fin juillet (pour ceux qui commencent à travailler pendant l’ été)
à mi octobre. L’entraˆınement joue naturellement un rôle central dans cette phase.
Il existe deux moyens differents ´ de l’integrer,
´ qui d épendent à la fois de votre profil et des
matières.
☛ Apprendre puis s’entraı̂ner
Voici clairement la méthode que je conseille :
fig 1 : Chronologie pour apprendre puis s’entraı̂ner

Elle se déroule en 3 phases :


1. Vous apprenez vos cours (rep ´ étition, récitation, r´
ep étition, etc)
2. Vous introduisez une distraction, pour vider la mémoire à court terme. Cette distraction
peut être la lecture d’une page de magazine, d’un autre cours, ou toute autre activité sans
rapport avec le chapitre que vous venez de travailler.
3. Vous utilisez le présent ouvrage pour vérifier votre capacité à répondre aux QCM.

1. Vous trouverez une m éthode efficace de préparation à la PACES dans l’ouvrage :  Je réussis ma PACES  ,
aux éditions EDISCIENCE.
4

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Les exercices viennent alors valider un apprentissage rigoureux et efficace. Si vous proposez
de nombreuses réponses fausses, il faudra identifier les raisons de ces erreurs (qui se trouvent
dans vos méthodes de travail), et recommencer l’apprentissage des parties concernées.

Apprendre puis s’entrainer permet de v érifier l’ap-


À retenir : prentissage correct par votre capacit é à fournir les
bonnes réponses aux QCM.

En ajustant ainsi régulièrement votre travail par rapport à ces séances d’entrainement, vous
êtes sûrs de fournir un travail toujours pertinent.
• Pour qui ?
Cette méthode est particulièrement performante pour :
➣ Les étudiants qui n’ont pas de probl ème dans l’apprentissage par cœur.
➣ Les matières des UE2, 5, 6, 7 et certaines matières de l’UE1.
Les exercices viennent alors valider votre travail sur le cours.
• Comment s’y prendre ?
L’idéal est de consacrer quelques heures par semaine à ces séances de vérification de l’ap-
prentissage. Voici quelques propositions d’organisation :
➣ Vous apprenez un cours le jour J. Au matin du jour J+1, vous r écitez par écrit ou oralement
ce que vous avez retenu de l’apprentissage de la veille, puis vous effectuez quelques QCM
pour vérifier votre capacité à utiliser vos connaissances.
➣ Vous intégrez dans votre planning g énéral des séances de QCM séparées de la phase d’ap-
prentissage du cours, dans lesquelles vous pouvez regrouper plusieurs mati ères (de façon à
ne pas perdre de temps). En moyenne, dans cette période de l’année, si vous consacrez entre
3 et 5 heures par semaine toutes matières confondues, aux exercices, c’est déjà bien.
➣ Vous enchaı̂nez apprentissage du cours + Entrainement sur QCM en ayant soin d’intro-
duire entre les deux une distraction, pour vider la mémoire à court terme.
L’important est d’éviter de consulter le cours d ès que vous rencontrez une difficulté : vous
essayez de répondre à tout ce que vous pouvez sans regarder la reponse
´ ou les él éments qui
vous manquent. C’est seulement une fois que vous avez repondu´ à tout et que vous avez mis
en place un raisonnement rigoureux sur chaque item, que vous pouvez alors globalement cor-
riger vos réponses, et consulter les cours pour ré-apprendre les parties concern ées.

☛ Apprendre en s’entraı̂nant
Cette m éthode peut s’avérer utile pour les étudiants qui sont dans l’incapacité d’apprendre
par cœur leurs cours.
fig 2 : Chronologie pour apprendre en s’entraı̂nant
5

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Dans cette approche, vous int égrez sans les dissocier, l’apprentissage du cours et le travail
sur les QCM.

Méthodologie
Apprendre en s’entraı̂nant permet de retenir des
À retenir : cours de façon plus ludique et vari ée, car vous al-
ternez le type de supports de travail.

• Pour qui ?
Cette méthode est adaptée :
➣ D’une part, pour les étudiants qui ont du mal à apprendre par cœur des notions rebutantes.
➣ D’autre part pour tous les étudiants, dans les matières à application numérique ou à exer-
cices concrets, comme dans l’UE3 (a et b), l’UE4, et dans une partie de l’UE1. Dans ces
matières, les comp étences demandées doivent être travaillées de manière spécifique, en même
temps que le cours, au travers d’exercices d’application.
• Comment s’y prendre ?
Vous alternez l’usage des deux types de supports :
➣ Vous lisez votre cours, et vous essayez de l’apprendre le mieux possible, sans trop vous y
attarder.
➣ Vous faites les QCM qui se rapportent à la portion de cours que vous venez de travailler.
➣ Vous revoyez le cours au fur et à mesure que les QCM mettent en lumière les points qui
n écessitent un apprentissage supplémentaire.
➣ Après plusieurs aller-retours entre le cours et les exercices, vous devriez maı̂triser votre
leçon. Vous introduisez alors une distraction (toujours dans le but de vider la m émoire à court
terme), puis vous vous entraˆınez sur des supports différents pour vérifier ce qui a été retenu.
Ainsi, le cours aura été appris en variant les supports et en y intégrant les exercices. Dans
certaines matières, cette méthode procure de très bons r ésultats car elle facilite les liens
entre le contenu du cours et les exercices d’applications, c’est-à-dire entre connaissances
et compétences.
6

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1.2 Pendant la phase de révision (deuxième moitié du
semestre)
Lorsque vos cours auront été vus une première fois, vous allez progressivement en avançant
dans l’ann ée, intégrer des phases de r évision. Ces phases doivent être placées de mani ère
stratégique de façon à vous permettre de revoir ensemble des cours appartenant à un même
thème. Ce livre, en vous proposant justement les QCM classés par thème, facilite ce travail.
En général, cette phase de l’année commence mi octobre, et s’étend jusqu’au concours.
Notons que la phase précédente et celle-ci peuvent se chevaucher : entre mi octobre et d ébut
d écembre, vous aurez des nouveaux cours que vous verrez pour la première ET des phases
de révision avec de l’entrainement portant sur des chapitres déjà vus.

☛ Un entrainement progressif
À mesure que vous vous rapprochez du concours, la part de votre travail consacrée à l’entrai-
nement doit augmenter. Votre préparation sera progressive, découp ée en 2 phases :
1. Entraı̂nement sans temps limité : tout d’abord, vous prendrez le temps dont vous avez
besoin pour r épondre aux questions, sans vous soucier du temps officiellement alloué. Cela
permet de mettre en place les raisonnements justifiant vos réponses, et d’apprendre à reactiver
´
les connaissances emmagasinees.´
2. Entra ı̂nement dans le temps imparti : petit à petit, vous devrez gagner en rapidité, et être
capable de répondre aux questions dans le temps fixé au concours. Ce  travail de la rapidité 
est indispensable pour mener une préparation efficace.

☛ Une réflexion sur les erreurs


Chaque créneau d’entrainement doit intégrer un moment o ù vous analysez vos résultats. En
effet, toute r éponse fausse a` un QCM vient d’un apprentissage et/ou d’une m éthode inappro-
prié.
À la fin de votre séance de QCM, vous prévoirez donc un moment pour :
➣ Corriger vos réponses fausses, et comprendre d’où viennent vos erreurs. Cela vous per-
mettra, le cas échéant, de proposer une m éthode de travail plus adaptée.
➣ Remplir une  fiche d’erreurs fréquentes  . Ce document, complété au fur et à mesure de
vos entrainements, regroupe les notions que vous avez du mal à assimiler et qui nécessitent
un travail supplémentaire. Vous pourrez ainsi le relire fréquemment, et petit à petit retenir ce
qui vous posait problème.

M ême si le temps consacré à l’étude de vos


r éponses est conséquent, il n’est pas perdu : Lorsque
À retenir : vous aurez identifi é les causes de vos erreurs, vous
pourrez les corriger et vous gagnerez en efficacité.
7

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☛ Pour finir

Méthodologie
L’entraı̂nement est fondamental à tous les stades de l’ann ée, mais pas de la même façon.
Chaque étape doit être validée par une forme d’entraı̂nement adaptée. Ainsi vous mettez
toutes les chances de votre c ôté en limitant au maximum la possibilité d’accumuler des la-
cunes.

2. Le QCM
Le QCM, qui représente l’essentiel de l’évaluation en PACES, est une forme de question à
laquelle les étudiants en première année ne sont que tres
` peu habitués. En effet, il est utilis é de
façon très épisodique en lycée. Pour cette raison, le carabin devra s’entrainer et rapidement
s’habituer à la gymnastique mentale nécessaire au traitement du QCM.
Au niveau du concours, les épreuves de QCM peuvent être notées de deux manières :
1. Selon un mode binaire : Soit l’étudiant propose toutes les réponses exactes et uniquement
celles-ci (ce que l’on nomme la  combinaison exacte  ) et il obtient un point, soit ce n’est
pas le cas et il obtient 0.
2. Par comparaison : Le nombre de points attribués s’échelonne entre 0 et 1 en fonction du
nombre d’erreurs par rapport a` la combinaison attendue.
Avant de vous lancer dans la préparation de votre concours, renseignez vous aupr ès de votre
Universit é pour déterminer le mode de notation en vigueur. Celui-ci influence votre façon de
répondre : en effet, si votre notation intègre des points n egatifs
´ en cas d’erreur à un item, vous
aurez intérˆet à n’y répondre qu’en cas de quasi-certitude. En revanche, en l’absence de points
n égatifs, il faudra proposer une réponse, quitte à ce qu’elle soit dictée par le hasard.

2.1 Les différentes formes de QCM


Malgré son apparence stable, le QCM peut prendre des formes tr ès vari´ ees. En effet, les pro-
fesseurs d’Universit é ont une imagination débordante lorsqu’il s’agit d’ évaluations ; ils sont
capables de proposer des formes de QCM originales, afin d’évaluer différentes compétences
chez les étudiants tout en respectant l’impératif de correction par lecture optique.
Quelle que soit sa forme, un QCM est toujours compos é d’affirmations, appelées items, qui
sont justes au fausses.
Voyons les principales formes qu’il peut revêtir.

☛ Le QCM de cause à effets

C’est une forme de QCM plutôt ancienne, mais qu’on continue de retrouver aujourd’hui en-
core, de façon plus anecdotique.
Ce type de QCM présente une structure stable :
➣ Une première phrase, appelée :  le fait 
➣ Une seconde phrase, censée expliquer la première, appelee ´ :  la raison 
➣ Entre les deux, la locution  parce que  mat´erialise un lien de cause à effet potentiel.
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• Schéma de réponses

Fait Raison Lien de cause à effet Réponse


VRAI VRAIE VRAI A
VRAI VRAIE FAUX B
VRAI FAUX Sans objet C
FAUX VRAIE Sans objet D
FAUX FAUX Sans objet E

• Exemple 1 : Anatomie (UE 5)


Une l ésion du genou de la capsule interne donne une hémiplégie contro-lat érale avec
atteinte du membre sup érieur et inférieur
parce que
les fibres de la voie motrice principale v éhiculant la motricité des membres passent par
la capsule interne.

Ici, le fait et la raison sont vrais. Donc la réponse est A ou B. Dans la mesure o ù il n’y a pas
de lien de cause à effet, la réponse attendue est B.
Ce type de QCM est avantageux pour l’étudiant car il n’a qu’à considérer 2 items, par opposi-
tion aux autres formes qui en proposent souvent 4, parfois 5. Proportionnellement, il dispose
donc de davantage de temps.
De plus, le lien de cause à effet n’est à étudier que dans le cas o ù les 2 phrases sont justes.
Dans la plupart des cas, il n’est pas utile de se pencher sur cette question, puisque vous serez
souvent confrontés à un fait et/ou une raison faux.
• Techniques de résolution du QCM de cause à effet
Il est important de respecter une certaine chronologie pour ne pas perdre un temps précieux
lors de la r éponse à ce type de QCM.
➣ Lecture indépendante de chaque item
La premi ère étape est de lire chaque phrase de façon indépendante et de considérer si elle est
vraie ou fausse.
Je vous conseille de noter directement sur votre sujet un petit  V  ou  F  sous la phrase
concernée.
➣ Détermination du lien de cause à effet potentiel
Dans le cas o ù les deux phrases sont justes, alors il faut vous pencher sur l’existence d’un
lien de cause à effet. C’est clairement la partie la plus complexe. Posez vous la question  la
raison (phrase 2) apportée est-elle la cause du fait observe´ (phrase 1) ? 
Si c’est le cas, cela signifie que, dans un sch éma logique, la raison est située avant le fait.
On pourrait résumer la démarche globale par la figure suivante.
fig 3 : Démarche de réponse pour le QCM de cause à effet
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Méthodologie
Pour conclure, le QCM de cause à effet est plutôt moins complique´ que les autres formes,
mais il nécessite un entrainement particulier car la démarche qui mène à la bonne réponse ne
s’acquière qu’au prix d’une certaine pratique.

☛ Le QCM classique
Ce type de QCM est le plus frequent.
´ Il est toujours compose´ d’une m ême structure gén érale.
• Exemple 2 : Biologie du développement et de la reproduction (UE 2)
Quelles cellules poss èdent le complexe enzymatique aromatase permettant de transfor-
mer les androgènes en oestrogènes (testostérone en estradiol ou delta 4-androst énedione
en estrone) ?

❑ a. Cellules épididymaires. ❑ b. Cellules adipeuses.


❑ c. Cellules gonadotropes. ❑ d. Cellules musculaires.
❑ e. Tous les items préc édents sont
faux.

• Exemple 3 : Anatomie (UE 5)


Quelle est la proposition exacte qui se rapporte au cœur :

❑ a. La valve mitrale est entre le ventricule gauche et l’aorte.


❑ b. La valve tricuspide est entre le ventricule droit et l’artère pulmonaire.
❑ c. Les cordages empêchent l’inversion des valves aortiques et pulmonaires
après la contraction ventriculaire.
❑ d. Le faisceau atrio-ventriculaire de His passe par le septum interventriculaire.
❑ e. Le noeud sino-atrial est dans la paroi du sinus coronaire.
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fig 4 : Structure des QCM

Ces QCM comportent deux parties :


➣ un contexte, qui donne des informations et aide l’étudiant à savoir à quelle partie de son
cours se rapportent les items ;
➣ des items, qui sont des affirmations vraies ou fausses.
• Le contexte
Pos é en préambule aux affirmations, il est indiqu é en gras dans les exemples ci-dessus.
➣ Ce contexte est fondamental car il va conditionner les affirmations que vous cocherez sur
votre feuille réponse. Par exemple, il pourra vous demander les affirmations exactes ou in-
exactes.
➣ Il pourra aussi vous donner des informations utiles. Par exemple :  Donnez l’affirmation
exacte qui se rapporte...  Vous savez alors qu’il n’y aura qu’une seule r éponse à cocher.
➣ Il pourra être restrictif à une situation ou un organe bien précis. Par exemple :  Parmi les
voies métaboliques ci-dessous, quelles sont celles qui se rapportent au foie en phase post-
prandiale ? 
Une lecture correcte de ce contexte est donc une condition sine qua non à la bonne réponse au
QCM. Si on vous demande une voie se déroulant dans le foie alors que vous cochez un item
juste en théorie, mais qui concerne une voie ne se déroulant que dans le muscle, vous perdez
votre point. De même si on vous demande les items justes et que vous s électionnez les faux.
• Plusieurs affirmations
Celles-ci sont au nombre de 4 ou 5, selon le type de QCM. Elles peuvent être exactes ou
inexactes et il vous appartient de cocher celles qui sont demand ées par le contexte.
Parfois, le dernier item est  Toutes les reponses
´ précedentes
´ sont fausses  . Cela vous permet
quand même de cocher une case sur votre feuille réponse même si la totalité des items est
fausse.
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2.2 Techniques de réponses aux QCM

Méthodologie
Il est important de disposer d’une démarche que vous appliquerez de façon automatique pour
pouvoir répondre rapidement et juste, à vos QCM. En effet, ces deux él éments doivent être
réunis pour accéder à un bon résultat : la rapidité permet de traiter un maximum de QCM, la
justesse d’y apporter la réponse attendue. Cependant, ne perdez jamais de vue qu’aller dou-
cement permet, au final, de gagner du temps. Nous allons voir comment.
La m éthode de résolution des QCM s’articule autour de 3 fondamentaux :
1. Une lecture performante, qui permet de repérer rapidement les él éments discriminants
pour fournir la bonne réponse.
2. Une étude attentive de la phrase de contexte pour en extraire les renseignements utiles
pour la résolution.
3. Un raisonnement rigoureux basé sur une connaissance du cours pour apporter la bonne
réponse aux items composant le QCM.

☛ Lecture lente et attentive


Beaucoup d’ étudiants, pris par le stress de l’épreuve, se precipitent
´ sur leur sujet et ne lisent
que très (trop ?) rapidement les énoncés. Or c’est une erreur majeure. Car, si vous êtes dans
ce cas de figure, vous vous apercevrez rapidement que vous devrez revenir plusieurs fois sur
ce qui a d éjà été lu, ce qui constitue, au final, une perte de temps considérable.
Donc, prenez bien votre temps pour lire correctement vos QCM dès la première fois. Vous
formulez votre réponse, et vous n’avez plus besoin d’y revenir.
Une lecture attentive est basée sur un questionnement portant sur les mots clés, c’est- à-dire
qu’une fois identifiés, vous devrez vous rappeler leurs définitions. C’est fondamental pour
v érifier si celle-ci est cohérente avec le contexte énoncé dans l’item. Si ce n’est pas le cas,
c’est que l’item est faux !
Exemple : Biologie cellulaire (UE2)
On retrouve des réticulocytes dans le sang
Vous devez vous rappeler ce qu’est un réticulocyte avant de chercher s’il se retrouve dans le
sang ou pas. Cette étape peut aller tr ès vite, mais elle est indispensable.
Si vous adoptez cette démarche dès la première lecture, vous gagnerez un temps précieux car
vous ne ferez pas  d’aller-retour  sur vos questions.
La vérification, en PACES, est une illusion (au moins sur les matières à QCM). Vous n’avez
pas le temps de relire votre sujet et de vérifier vos r éponses à la fin de votre épreuve : l’ob-
jectif est de donner directement la bonne réponse.
Voyons maintenant comment adapter cette lecture attentive aux deux parties du QCM : la
phrase de contexte, et les items.

☛ Travail de la phrase de contexte


La phrase de contexte est souvent n égligée, alors qu’elle apporte des renseignements dont
il serait dommage de se passer. Le temps investi dans la lecture attentive de cette partie du
QCM permet de déterminer beaucoup plus rapidement sa bonne réponse.
fig 5 : Les étapes du travail de la phrase de contexte
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Rappelons que cette phrase de contexte est situee
´ en pr éambule au QCM, et qu’elle précède
les items.
• Mettre en évidence les mots clés
Le fait de surligner ou de faire ressortir par le moyen de votre choix les mots clés qui la com-
posent, vous aidera à sélectionner les items attendus. Il s’agit donc d’une phase de préparation
à la réponse.
Voici quelques exemples de phrases de contexte dans la colonne de gauche, dont on a fait
ressortir les mots clés dans celle du milieu. Essayez de vous entraˆıner à les rep érer en cachant
cette colonne, et en vous demandant quels sont les mots que vous auriez sélectionnés.

Phrase de contexte avec


Phrase de contexte Remarque
 brute 
mots clés mis en evidence
´

En ayant identifi é ces 2


Lors d’une transformation Lors d’une transformation
mots cl és, vous r éactiverez
spontanée, comment varie spontanée, comment varie
le cours concern é par ces
l’entropie de l’univers. l’entropie de l’univers.
notions.

Parmi les propositions sui- Parmi les propositions sui-


vantes concernant la mise vantes concernant la mise Il faudra garder en
en culture des fibroblastes en culture des fibroblastes mémoire ce qui touche
primaires, quel est le grou- primaires, quel est le grou- sp écifiquement ce type de
pement de propositions pement de propositions cellules.
exactes ? exactes ?

Parmi les propositions sui- Parmi les propositions sui- On sait qu’il ne faudra co-
vantes, une seule concerne vantes, une seule concerne cher qu’une seule r éponse.
le muscle. Laquelle ? le muscle. Laquelle ?

Classer par ordre d’ap- Classer par ordre d’ap-


parition les étapes de la parition les étapes de la Cela conditionne les
formation des cristaux formation des cristaux r eponses
´ formul ées.
d’hydroxyapatite. d’hydroxyapatite.
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La scissure calcarine du Vous r éactivez votre cours
La scissure calcarine du

Méthodologie
cerveau est située : cerveau est située : concernant cette zone du
cerveau.

Il faut tenir compte des 2


À propos des hormones po- À propos des hormones `
criteres énoncés : le type
lypeptidiques sécr étées par polypeptidiques s´
ecr étées d’hormones (ici, polypepti-
le placenta. par le placenta. diques) et l’organe produc-
teur (ici le placenta).

Quelles sont les proposi- Quelles sont les proposi-


Il faudra penser à
tions inexactes qui se rap- tions inexactes qui se rap-
s électionner les items
portent aux cellules de Ser- portent aux cellules de Ser-
FAUX.
toli ? toli ?
La raison de cette étape est simple : lorsque vous lisez vos 4 ou 5 items, il arrive que, sans
vous en apercevoir, vous ayez oublié le contexte que vous avez lu au début.
Exemple classique : le contexte demande les r éponses fausses, mais arrivé au bout de votre
QCM, vous l’avez oublié et vous reportez machinalement sur votre feuille réponse les items
vrais. . .
La lecture attentive de cette phrase favorise aussi la reponse
´ directe aux items qui suivent.
Nous allons voir comment.
• Réactiver la mémoire
Prenez quelques secondes, lorsque la phrase de contexte a ét é lue et analysée, pour faire re-
venir à votre conscience la portion de cours concernée par ce QCM.
L’identification des mots clés a pour but justement de vous permettre de faire émerger les
notions apprises.
Il est essentiel de commencer par réactiver sa mémoire avant de lire les items, car ceux-ci
sont souvent plausibles, meme
ˆ lorsqu’ils sont faux. En conséquence, ils pourront instiller un
doute dans votre esprit, alors même que vous connaissez la bonne réponse. En ayant réactivé
votre mémoire sans avoir lu les items, vous ne vous laissez pas induire en erreur, et vous
augmentez vos chances de répondre correctement.
Dans les exemples ci-dessus, après avoir lu les phrases de contexte, vous allez puiser dans
votre mémoire les informations relatives aux mots clés mis en évidence.
Dans le cas de la première phrase proposée, vous allez mentalement faire les liens corres-
pondant à la transformation spontanée d’une réaction (quelles sont les différentes causes et
conséquences d’une transformation spontanée ? Dans quel contexte se produit-elle ?).
Cela vous permettra, lors de la lecture ult érieure des items, d’avoir des connaissances direc-
tement accessibles et claires, ce qui favorisera une reponse
´ rapide et juste.
Une fois cette étape effectu ée, vous pouvez lire la suite du QCM, et vous pencher sur les
items qui le composent.
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☛ Détermination des items à sélectionner
Les affirmations représentent l’essentiel du QCM. La méthode d’étude des items est très pro-
gressive :
1. Pour chaque item, on repère d’abord les points d’erreurs potentielles.
2. On lève les ambiguı̈tés au moyen d’un raisonnement rigoureux et des connaissances issues
de l’apprentissage du cours.
3. On sélectionne les réponses attendues, en lien avec le contexte posé par la phrase d’intro-
duction du QCM.

• Repérer les  points d’erreurs potentielles 

Lorsque vous lisez un item, il faut être capable rapidement de d´ eterminer sur quel(s) point(s)
peuvent porter les erreurs : c’est ce que j’appelle les points d’erreurs potentielles.
Par exemple, si on vous dit  le taux de progestérone diminue dans la deuxi ème partie du
cycle menstruel  , il faut se demander si, dans le contexte posé par l’affirmation (ici, dans la
deuxième partie du cycle menstruel), le taux de cette hormone augmente ou diminue.
Dans ce cas, c’est relativement simple, car cet item ne comporte qu’une seule erreur poten-
tielle.
Mais vous rencontrerez aussi des items plus complexes, avec plusieurs erreurs potentielles.
Par exemple :  l’activation du système nerveux parasympathique, par l’intermédiaire du nerf
vague, favorise la miction 2  . Pour répondre correctement à cet item, il y a en réalité 3 ques-
tions, de complexité croissante, à se poser :
1. L’activation du parasympathique favorise-t-elle la miction ? =⇒ OUI
2. Le nerf vague appartient-il au système nerveux parasympathique ? =⇒ OUI
3. La vessie est-elle innervée par le nerf vague ? =⇒ NON
Donc cet item sera faux. Vous remarquez que les questions posées sont de plus en plus com-
plexes : si vous répondez NON à la premiere,
` inutile d’aller plus loin et de perdre du temps à
réfléchir aux suivantes !

• Conclure : L’item est-il vrai ou faux ?


Une fois identifiés, les points d’erreurs potentielles doivent etre ˆ éclaircis, permettant d’abou-
tir à la conclusion : l’item est-il vrai ou faux ?
Quel que soit l’item, vous pourrez toujours transformer le ou les erreurs potentielles en une
ou plusieurs question(s). Le fait de répondre à ces questions permet de décomposer un rai-
sonnement, et de fournir de façon beaucoup plus probable la bonne réponse.
Le danger en PACES est de fournir une réponse basee ´ sur l’intuition, et non sur un rai-
sonnement rigoureux. Méfiez-vous des réponses que vous donnez rapidement, sans trop y
réfléchir... Olivier Houdé a beaucoup travaillé sur les erreurs de raisonnement chez l’adulte,
et il a montr é que lors d’une r´ eponse fausse à une question de logique, les aires cérébrales
responsables de la réflexion (cortex pré-frontal) n’étaient quasiment pas activées. A l’inverse,
celles-ci étaient très actives si la réponse était bonne 3 .

2. La miction désigne le fait d’uriner


3. O. Houd é, Le Raisonnement, Puf, coll. Que sais-je ?, 2014
15

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Justement, en mettant en place un raisonnement rigoureux pour étudier votre item, vous acti-
vez les aires de la réflexion, et vous augmentez les chances d’ éviter les pièges.

Méthodologie
La mise en place d’un raisonnement logique passe souvent par un enchainement de questions
qui permettent de fournir une réponse argument ée, dont on sera a` peu près s ûr. C’est le cas
de l’exemple précédent à propos de la miction.
En voici quelques autres pour que vous vous habituiez à identifier rapidement les points d’am-
biguité sur un item, et à mettre en place le raisonnement adapté.
Questions pour
Item avec points d’ambi- d éterminer si l’item
Item  brut 
guité mis en évidence est vrai ou pas
Pour la mise en place Pour la mise en place
de la circulation fœtale, de la circulation fœtale,
on constate que les vais- on constate que les vais- O ù ces vaisseaux se
seaux allantoı̈diens se sont seaux allantoı̈diens se d éveloppent-ils ?
développ és dans le pédicule sont développés dans le
embryonnaire. pédicule embryonnaire.

La premi ère division La première division 1. Y a-t-il brassage


méiotique réalise un bras- méiotique réalise un bras- g énétique au cours de
sage génétique important au sage génétique important au la prophase 1 ?
cours de la prophase grâce cours de la prophase grâce 2. Ce brassage est-il inter
a` des échanges de segments à des échanges de segments ou intra-chromosomique ?
entre les chromatides entre les chromatides

La modulation de 1. La modulation de
La modulation de l’adh ésion est-elle
l’adhésion des poly-
l’adhésion des poly- d épendant ou ind épendante
nucléaires neutrophiles
nucléaires neutrophiles à de l’expression de
à l’endothélium vascu-
l’endothélium vasculaire r ecepteurs
´ ?
laire est indépendante
est indépendante de l’ex- 2. Est-ce valable sur les
de l’expression des
pression des récepteurs en- cellules endoth éliales et/ou
récepteurs endotheliaux
´ et
dothéliaux et leucocytaires sur les leucocytes ?
leucocytaires

Les solutions mi- Les solutions mi-


cromoléculaires sont cromoléculaires sont Les particules de ces solu-
constituées de particules constituées de particules tions sont-elles visibles ou
visibles au microscope visibles au microscope invisibles ?
electronique.
´ électronique.
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• Conclure : Formuler sa réponse
Deux étapes permettent de fournir une réponse définitive, probablement juste.
➣ Déterminer si chaque item est vrai ou faux
De façon générale, il est beaucoup plus facile de se demander si un item est faux que de se
demander s’il est vrai. Vous considérerez que s’il n’est pas faux, c’est qu’il est vrai. Cette
technique est particulièrement utile sur les formulations que vous jugez ambigües.
Voici les étapes de l’analyse d’un item :
1. Il faut, lors d’une première lecture, souligner ou entourer les points d’erreur potentielle.
Votre entrainement régulier vous aura permis de repérer du premier coup d’œil les mots sur
lesquels les enseignants font souvent porter les erreurs. Par exemple, sachez qu’un item com-
portant les mots  jamais  ou  toujours  est souvent (mais pas toujours) faux. En effet, rares
sont les domaines des sciences expérimentales et surtout médicales, où l’on ne rencontre pas
d’exceptions . . .
2. Lors d’une deuxième lecture, vous appliquez votre cours à propos des points d’ambiguité
relevés. Vous décidez si l’item est vrai ou faux.
3. Enfin, il suffit de noter en marge de chaque item un petit  V  ou  F  selon votre conclu-
sion.
fig 6 : Les étapes du travail sur les items

Cette chronologie peut sembler laborieuse, surtout au regard du faible temps dont on dispose
pour répondre aux QCM. Pourtant, c’est justement cette rigueur dans la démarche et le rai-
sonnement appliqué, qui garantit une réponse rapide car argument ée et définitive. Ainsi, vous
n’avez pas besoin de revenir sur les réponses d éja` donn ées.
➣ Fournir la bonne réponse, en accord avec le contexte
A la fin de ce travail sur les items, il faudra revenir sur le contexte du QCM. C’est à ce
moment-là que vous sélectionnerez les items demandes
´ (les vrais ou les faux).

Adoptez un fonctionnement qui sera valable quel


À retenir : que soit le contexte du QCM : mettez un V devant
un item juste, et un F devant un faux.

Certains étudiants en PACES choisissent d’adapter leur démarche en fonction de ce qui est
demandé dans le contexte. Par exemple, si on demande les vraies, ils entourent les items vrais,
mais si on demande les fausses, ils entourent les fausses.
Je vous déconseille fortement cette technique, car il y a de fortes chances qu’en cours de
route, vous oubliiez qu’on demandait les items faux et que vous vous retrouviez à entourer
les vrais...
Voilà pourquoi il est beaucoup plus sûr de :
− Mettre une lettre (V ou F) en regard de l’item, en fonction de votre conclusion, sans vous
soucier de ce que l’on demande.
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− Sélectionner les items vrais ou faux en fonction de ce qui est demand´
e.

Méthodologie
Vous comprenez aussi l’intér êt d’avoir mis en évidence certains mots clés dans la phrase de
contexte : cela vous permet de ne pas oublier, à la fin du QCM, de sélectionner les réponses
attendues !

2.3 Les écueils à éviter


La réponse aux QCM ne devrait plus avoir de secrets pour vous si vous appliquez les préceptes
énoncés jusqu’ici. Voici quelques écueils à éviter qui vous aideront à faire la différence, aussi
bien lors de votre entrainement que devant votre sujet de concours.

☛ Voir des pièges partout


Le premier point sur lequel je souhaitais particulièrement insister est le fait que les profes-
seurs d’Université cherchent à tester votre capacité d’apprentissage et de réflexion et à évaluer
votre degré de compréhension du cours, mais pas à vous piéger à tout prix.
En conséquence, les QCM qui sont posés vont dans le même sens : ils permettent de discri-
miner les étudiants qui ont travaillé en profondeur des autres.
Or, beaucoup d’étudiants en PACES trouvent des pi èges partout, et cherchent tellement la
petite bete
ˆ qu’ils voient des ambiguı̈tés à tous les mots. Ce fonctionnement est très domma-
geable : ils se posent des questions qu’ils ne devraient pas se poser, élaborent un raisonnement
sur des notions inutiles, et au final, sont tellement embrouilles ´ qu’ils ne sont plus capables de
donner la bonne réponse.
Ne perdez pas de vue que la majorité des QCM est simple pour celui qui a appris son cours
et qui s’est entraˆıné.

Éviter de voir des pi èges partout vous permettra de


À retenir : vous focaliser sur les notions fondamentales, sans
perdre de temps sur les autres.

De plus, n’oubliez pas qu’un item dont la reponse


´ n’est pas évidente (avec le cours) est tr ès
g ênant pour les professeurs : en effet, vous pouvez alors contester le sujet, et obtenir une an-
nulation de l’épreuve concern ée (c’est arrivé à Nice en 2010). C’est pourquoi les enseignants
sont très attentifs à proposer des items qui soient incontestables, et donc à éviter les formula-
tions pouvant donner lieu à plusieurs interprétations.
Ces r éserves émises, il faut admettre qu’il est toujours possible de tomber sur un item présentant
plusieurs interprétations possibles, même si ce cas de figure est exceptionnel.
Dans ce cas, il vous faudra essayer de trouver le sens voulu par l’enseignant. La meilleure
façon est de chercher dans votre mémoire dans quel contexte il a abordé cette notion.
Cela vous aidera à lui donner un sens en cohérence avec le cours. Vous pouvez aussi vous
remémorer le sens des mots en français : il arrive que les étudiants en médecine maı̂trisent tel-
lement le vocabulaire technique qu’ils négligent le vocabulaire courant. Or, revenir aux fon-
damentaux et vous interroger sur le sens de tel ou tel mot vous permettra souvent d’acquérir
une certitude quant à la signification voulue par le professeur.

☛ Vous focaliser sur les mots que vous ne connaissez pas


Lorsqu’un item contient un mot compliqu é, vous êtes normalement capable de lui donner un
sens en utilisant votre cours. De façon générale, les mots techniques se rapportant à une no-
tion précise ont ét é définis par le professeur. Cependant, il peut arriver que vous soyez passés
à côt é de la définition donnée dans le cours, ou que vous l’ayez simplement oubliée.
fig 7 : Conduite à tenir devant un mot complique´
18

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Voici la démarche qui vous tirera d’affaire si vous vous trouvez dans ce genre de situation.
1. Vous pouvez déduire le sens du mot inconnu par le contexte (de la phrase ou de l’intitul é
du QCM). Dans ce cas, il n’y a pas de problème : vous pourrez y r épondre en ayant tous les
él éments nécessaires.
2. Vous ne pouvez pas déduire par le contexte : vous n’avez pas d’autre choix que de fournir
une réponse en ignorant ce mot. Vous faites purement et simplement comme s’il n’était pas
là. Vous verrez, dans la plupart des cas, les mots complexes apportent des informations qui
sont seulement complémentaires par rapport à la phrase, ce qui signifie qu’ils ne sont pas
indispensables à sa compréhension générale.
Exemple : Dans les phrases ci-dessous, si les mots en gras vous sont inconnus :
− En considérant le sang comme un liquide idéal, calculez la diff érence de pression qui règne
entre...
− L’ossification endoconjonctive est produite a` partir de cellules m ésenchymateuses situ ées
dans le périchondre
− Les  gap jonctions  et les nexus sont des jonctions communicantes.
Remplacez ces phrases par :
− Calculez la différence de pression qui règne entre...
− L’ossification endoconjonctive est produite à partir de cellules m ésenchymateuses
− Les  gap jonctions  sont des jonctions communicantes.
De cette façon, vous arriverez éventuellement à répondre à l’item. Peut-être que la partie
ignorée était importante, mais quel autre choix avez-vous que de ne pas en tenir compte ?

Évidemment, il est conseill é de connaitre la


définition de tous les mots appartenant au vocabu-
laire technique, pour pouvoir r épondre aux QCM en
disposant de tous les éléments.
À retenir :
Ne pas tenir compte d’un mot inconnu pr ésent dans
un item n’est qu’un pis-aller qui permet, dans une
situation extrême, de fournir une r éponse ayant des
chances d’ être correcte.

Parfois, la technique énoncée ci-dessus ne fonctionne pas, et il est indispensable de connaitre


19

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le sens du mot compliqué pour pouvoir répondre à l’item.

Méthodologie
Exemple 1 : Biochimie (UE1)
Dans le fonctionnement de l’enzyme pyruvate désyhydrogénase, le FAD est un coenzyme
stoéchiom étrique.
Ici, il est impossible de répondre à cet item si vous ne savez pas ce qu’est un coenzyme
stoéchiométrique (notion définie en cours)
Exemple 2 : Biophysique (UE3)
Le coefficient d’atténuation lineique
´ du b éton est de 0, 14 cm−1 dans le contexte donné.
De même, il est impossible de répondre à cet item si vous ne savez pas ce qu’est le coefficient
d’atténuation linéique, et comment il se calcule.
L’essentiel est donc de réussir a` r éfléchir malgre´ un mot inconnu dans la phrase, et d’arriver
à proposer une réponse raisonnée, ayant le maximum de chances d’être celle attendue.

☛ Effectuer directement des QCM en temps limité


Afin de tirer tout le profit possible du travail sur les QCM, il est important de respecter une
progression en deux temps :
1. Tout d’abord un travail où vous consacrez le temps nécessaire à la résolution de chaque
QCM. Cela va vous permettre de trouver les bons raisonnements, et de réactiver de façon
efficace les connaissances acquises lors de la phase de travail de votre cours.
2. Ensuite, un travail en temps limité, qui permettra de travailler la rapidité et de vérifier que
les connaissances sont bien accessibles en un temps reduit.
´
Il ne faut pas faire l’impasse sur la première phase en pensant gagner du temps par un travail
direct en temps limité. Ces deux étapes sont fondamentales, et jouent chacune un rôle bien
précis dans votre préparation.

☛ Pour finir
N’oubliez jamais qu’un QCM réussi vous permet de valider le raisonnement que vous avez
mis en place dans sa résolution, bas é sur une bonne connaissance du cours.
fig 8 : Les deux éléments dont d écoulent la bonne réponse à un item

Au contraire, s’il est rat é, il faudra comprendre d’où vient votre erreur (probl ème d’appren-
tissage de cours ? Raisonnement erroné ? les deux ?). Si vous répondez instinctivement à un
item, sans mettre en place de raisonnement spécifique ou sans réactiver votre cours, quel sens
pouvez vous donner à sa correction ?
C’est par cette rigueur dans l’entraı̂nement que vous serez fin pr êt le jour du concours. Cet
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ouvrage, en compilant de nombreux QCM de tous horizons, constitue un formidable outil
pour votre préparation.
20
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UE 1
Atome, biomolécules,
génome, bioénergétique,
métabolisme

Louis Joseph Gay-Lussac (1178-1850),


chimiste et physicien français, connu
pour ses travaux sur la physique des gaz.
En chimie, il découvre le bore, le cyanogène
et l’acide cyanhydrique. Et n’oubliez pas
le « degré Gay-Lussac » qui mesure la
concentration en alcool des boissons.
22

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Table de l’UE 1
Énoncés des QCM classés
1. Chimie générale 23
Atomistique 23
Cinétique 28
Thermochimie 32
Solutions aqueuses 38
2. Chimie organique 45
Structure, nomenclature, isomérie et réactivité 45
Réactions en chimie organique 53

3. Biochimie 60
Glucides 60
Acides amines´ 66
Lipides 71
Peptides et protéines 78
Enzymologie 83
Métabolisme 90

4. Biologie moléculaire 92
ADN, génome et chromosomes 92
Réplication 98
Réparation, mutations 102
Transcription 106
Traduction 111
Régulation, expression génétique 115
Techniques d’analyse du genome
´ 118

Énoncés des concours blancs 129

Corrigés des QCM classés 180

Corrigés des concours blancs 269

document établi par Alexandre Fradagrada et Michel Métrot, agr égés


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UE 1 QCM classés (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Chimie générale
Atomistique
1 On s’intéresse aux quatre éléments suivants : béryllium (Be) – fluor (F) – oxygène (O) et
strontium (Sr). Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s), en
réalisant une lecture du texte de gauche à droite :
❑ a. Sr-Be-O-F sont classés par ordre d’ électronégativité croissante,
❑ b. Sr-Be-O-F sont classés par ordre de caractère oxydant croissant,
❑ c. F-O-Be-Sr sont classés par ordre de caractère métallique croissant
❑ d. Be-O-F-Sr sont classés par ordre de rayon atomique croissant,
❑ e. F-O-Sr-Be sont classés par ordre d’ énergie de 1ère ionisation croissante.
D’après concours Rouen

2 L’isotope le plus répandu du fer est 56


26 Fe. Pour cet isotope, parmi les propositions sui-
vantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :
❑ a. Fe3+ possède 26 protons, 30 neutrons et 23 électrons.
❑ b. Fe a la configuration électronique : 1s2 2s2 2p 6 3s2 3p 6 3d 8.
❑ c. Fe3+ a la configuration électronique : 1s 2 2s 2 2p6 3s2 3p 6 4s 2 3d 3 .
❑ d. Fe2+ a la structure électronique : 12 2s2 2p 6 3s2 3p6 3d6.
❑ e. L’ion Fe2+ est plus stable que l’ion Fe3+ .
D’après concours Rouen

3 On s’intéresse au mercure 80Hg et à l’or 79 Au. Il est à noter que l’or a une configuration
en ns 1(n − 1)d10 . Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
❑ a. L’énergie de première ionisation du mercure est l’ énergie associée à la réaction :
Hg(l) → Hg+(l) + e−
❑ b. L’énergie de première ionisation de l’atome de mercure est plus elev
´ ée que celle
de l’atome d’or.
❑ c. L’énergie de deuxième ionisation de l’atome de mercure est plus faible que celle
de l’atome d’or.
❑ d. L’énergie de première ionisation de l’or consiste en l’arrachement d’un électron
appartenant à une des orbitales de type  d  .
❑ e. L’énergie de deuxième ionisation du mercure consiste en l’arrachement d’un
électron appartenant à une des orbitales de type  s .
D’après concours Rouen
24 énoncés • UE 1

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4 On considère l’entité chimique suivante 62
28Ni . Parmi les propositions suivantes, indiquez
+

la (les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. Cette entité chimique contient 62 protons.
❑ b. Cette entité chimique contient 29 électrons.
❑ c. Cette entité chimique contient 35 neutrons.
❑ d. Cette entité chimique contient 28 neutrons.
❑ e. Cette entité chimique est isoélectronique de 60
27Co.
D’après concours Rouen

5 On considère l’Indium de symbole atomique 49In. Parmi les propositions suivantes, indi-
quez la (les) proposition(s) exacte(s).
❑ a. In a pour configuration électronique réduite [Kr] 5s 2 5d10 5p1.
❑ b. In a pour configuration électronique
1s2 2s 2 2p 6 3s2 3p6 4s 2 3d 10 4p6 5s 2 4d10 5p 1.
❑ c. In possède exactement un électron de valence.
❑ d. In3+ a pour configuration électronique réduite [Kr] 4d 10.
❑ e. In3+ a pour configuration électronique
1s2 2s 2 2p 6 3s2 3p6 4s 2 3d 10 4p6 5s 2 4d8
D’après concours Rouen

6 Parmi les propositions suivantes, indiquez la(les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. L’atome 19K poss ède deux électrons de valence.
❑ b. L’atome 40Zr poss ède 4 électrons de valence.
❑ c. L’atome 71Lu possède 2 électrons de valence.
❑ d. Les ions 17 Cl− et 16S2− sont isoelectroniques.
´
❑ e. Les ions 9 F et 8 O2− sont isoélectroniques.

D’après concours Rouen

7 On considère plusieurs éléments du tableau périodique notés X1 , X 2, X 3, X 4, X 5 et on


s’intéresse aux principales propriétés périodiques gén érales. Leur position dans le tableau est
la suivante (groupe ↔ colonne, période ↔ ligne) :

X5
X1 X4 X3
X2
Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :
❑ a. X 5 a une énergie d’ionisation plus élevée que X4.
❑ b. X 2 a un rayon atomique plus élevé que X3 .
❑ c. X 3 a un rayon atomique plus élevé que X1 .
UE 1 • énoncés 25

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❑ d. X 4 est plus électronégatif que X 3.
❑ e. Si X3 et X2 appartiennent au bloc p, X2 possède un caractère métallique plus
accentué que celui de X3.
D’après concours Rouen

8 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. Le tritium et le deutérium ont le même nombre de neutrons.
❑ b. L’hydrogène et le tritium ont la même masse atomique.
❑ c. Le deutérium et le tritium ont les m êmes propri´et és chimiques.
❑ d. L’hydrogène et le deutérium ont les mêmes propriét és physiques.
❑ e. L’hydrogène et le deutérium ont le m ême nombre de proton(s).
D’après concours Nancy

9 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. Le nombre quantique principal est appelé n.
❑ b. Pour une valeur donnée du nombre n, le nombre l varie de 0 à n + 1.
❑ c. 14 électrons peuvent être caractérises
´ par les nombres n = 4 et l = 3.
❑ d. L’orbitale 4s est l’une des quatorze orbitales de la couche n = 4.
❑ e. Pour des valeurs données de n et l, le nombre de valeurs permises de m d éfinit
le nombre d’orbitales de même énergie.
D’après concours Nancy

10 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. L’atome 25Mn a la configuration 1s 2 2s 2 2p6 3s2 3p6 3d 7.
❑ b. Soit les atomes 36 Kr et 54 Xe, alors Xe a la configuration [Kr] 4d 10 6s2 6p 6.
❑ c. L’atome 20Ca fait partie des métaux alcalins.
❑ d. L’ion 16S 2− est isoélectronique de 20Ca 2+.
❑ e. L’atome 12Mg a la configuration 1s 2 2s 2 2p8 .
D’après concours Nancy

11 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. Le potentiel d’ionisation de 11 Na est supérieur à celui de 12Mg.
❑ b. Le caractère électropositif de 11 Na est inférieur à celui de 12 Mg.
❑ c. L’affinit é électronique du 9F est supérieure à celle du 8O.
❑ d. L’affinité électronique du 9F est supérieure à celle du 11 Na.
❑ e. L’électronégativité du 9 F est supérieure a` celle du 35Br.
D’après concours Nancy
26 énoncés • UE 1

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12 Quel est le numéro atomique de l’élément situé dans la 4e colonne, 4e période de la
classification périodique ?
❑ a. 22 ❑ b. 24 ❑ c. 32 ❑ d. 34
❑ a. Aucune des quatre propositions précédentes n’est correcte.
D’après concours Grenoble

13 L’élément rubidium existe sous deux formes isotopiques 85 Rb et 87 Rb. Sa masse mo-
laire vaut 85, 5g.mol−1 . Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. 85 et 87 sont des nombres atomiques.
❑ b. Deux isotopes n’ont pas le même nombre de neutrons.
❑ c. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 1.
❑ d. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 3.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

14 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. La configuration électronique du rubidium dans son état fondamental est
1s2 2s 2 2p 6 3s2 3p6 3d 10 4s2 4p6 4d 1.
❑ b. La configuration électronique de l’élément césium 55 Cs dans son état fonda-
mental est [54 Xe] 4 f 1.
❑ c. Le sodium est l’élément de numéro atomique Z = 11.
❑ d. L’atome de potassium possède 19 électrons.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

15 On s’intéresse à quelques éléments de la colonne des alcalins. Le tableau suivant donne


la période de chacun de ces el´ éments dans la classification périodique.

él ément Sodium Na Potassium K Rubidium Rb C ésium Cs


Période 3 4 5 6

Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. Tous ces éléments possèdent un électron de valence.
❑ b. Tous ces éléments sont des m étaux tr`
es r éducteurs.
❑ c. Parmi ces él éments le sodium possède la plus petite énergie de première
ionisation.
❑ d. Le sodium, est parmi ces él éments, celui qui possède le plus grand rayon
atomique.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE 1 • énoncés 27

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16 L’arsenic est l’él ément de Z = 33. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Dans son état fondamental l’arsenic a pour configuration électronique
[18 Ar ] 3d10 4s2 4p3 .
❑ b. Dans son état fondamental l’arsenic a 3 électrons de valence.
❑ c. L’arsenic appartient à la 5e colonne de la classification p ériodique.
❑ d. L’arsenic est dans la 4e période de la classification p ériodique.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

17 On appelle X l’élément situé dans la même colonne que l’arsenic mais dans la deuxi ème
ligne de la classification périodique. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. L’arsenic faisant partie du bloc d, X n’existe pas.
❑ b. X est le bore 5B.
❑ c. X est l’azote 7 N.
❑ d. X est le fluor 9 F.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

18 On s’intéresse à l’élément soufre 16 S qui possède 4 isotopes 32 S, 33S, 34 S et 36 S.


Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Sachant que la masse molaire atomique est de 32, 06 g.mol −1 , l’isotope le plus
abondant naturellement est le 34S.
❑ b. L’atome de soufre possède 16 électrons et 17 protons.
❑ c. Dans son état fondamental, le soufre a une valence égale à 2.
❑ d. Le soufre est plus électronégatif que le fluor.
❑ e. L’anion divalent S2− a une configuration électronique plus stable que l’atome
de soufre dans son état fondamental.
D’après concours Nancy

19 On s’intéresse à la formation des ions les plus probables pour quelques éléments :
Césium 55Cs, le Baryum 56Ba, l’iode 53 I et le cérium 58 Ce.
❑ a. Le Césium peut donner l’ion Cs 2+.
❑ b. Le Baryum peut donner l’ion Ba2+.
❑ c. L’iode peut donner l’ion I2− .
❑ d. Il y a deux cations possibles pour le cuivre 29Cu.
❑ e. Le Cérium peut donner l’ion Ce 2+.
D’après concours Nancy
28 énoncés • UE 1

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20 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. L’élément X de configuration électronique fondamentale
1s2 2s 2 2p 6 3s2 3p6 4s 2 est un métal de transition.
❑ b. L’élément Y de configuration électronique fondamentale
1s2 2s 2 2p 6 3s2 3p6 4s 2 3d 10 4p5 est un halogène.
❑ c. L’élément X possède trois électrons célibataires à l’état fondamental.
❑ d. L’élément X est moins électronegatif
´ que l’ élément Y.
❑ e. L’élément Y peut facilement donner un cation Y+ .
D’après concours Nancy

21 Quel niveau d’énergie est utilisé, une fois que la sous couche 4s est pleine ?
❑ a. 3d ❑ b. 4d ❑ c. 4p ❑ d. 5s ❑ e. 6s
D’après concours Paris 13

22 Parmi les valeurs suivantes, indiquez celle qui correspond au nombre d’orbitales dans
la sous-couche 4 f :
❑ a. 7 ❑ b. 3 ❑ c. 1 ❑ d. 5 ❑ e. 8
D’après concours Paris 13

Cinétique
23 Concernant l’énergie d’une réaction chimique, quelle(s) est (sont) la (les) proposi-
tion(s) exacte(s) :
❑ a. Un état de transition est un état de haute énergie.
❑ b. La diff érence d’énergie entre l’état de transition et l’état initial est appel ée
énergie d’activation.
❑ c. Une réaction endothermique libère de la chaleur.
❑ d. Un état de transition est un état stable.
❑ e. Après l’état de transition, la reaction
´ évolue vers un état plus stable.
D’après concours Dijon

24 Trouvez le nombre de réponses exactes relatives aux r éactions élémentaires :


1. Une réaction él émentaire est une réaction qui implique 2 réactifs et conduit à la formation
de 2 produits.
2. L’ordre d’une réaction élémentaire est égal à la molécularité.
3. Si la somme des coefficients stœchiométriques d’une r éaction est égale à l’ordre global, on
peut en déduire que la réaction est élémentaire.
4. Une réaction él émentaire fait intervenir un changement de structure minimal.
5. La réaction : 2NO+O2 −→ 2NO 2 est très probablement élémentaire.

❑ a. 1 ❑ b. 2 ❑ c. 3 ❑ d. 4 ❑ e. 5
D’après concours Lille
UE 1 • énoncés 29

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25 Quelle est l’unité d’une vitesse de reaction
´ ?

❑ a. mol.L−1 .s ❑ b. s−1 ❑ c. mol.L−1.s −1 ❑ d. mol −1 .L −1.s −1


❑ e. Cela dépend des ordres partiels.
D’après concours Lille

26 On étudie la cinétique de la réaction d’hydrolyse en solution aqueuse acide de l’adénosine


triphosphate (ATP), à 50, 5 ◦ C :
ATP + H2 O  ADP + H3 PO4 Ea = 91, 3 kJ.mol−1

[ATP] (mol.L−1) 0, 0198 0, 0183 0, 0159 0, 0145 0, 0100


Temps (s) 0 5 400 15 000 21 400 46 800
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s) ?
❑ a. La réaction est d’ordre 1 et k50,5 = 1, 46.10 −5 s −1 à 0, 01.10−5 s−1 près.
❑ b. La réaction est d’ordre 2 et k50,5 = 8, 79.10 −4 s −1 à 0, 01.10−4 s−1 près.
`
❑ c. à 40 ◦ C, k40 = 4, 67.10−6 s−1 à 0, 01.10 −6 pres.
❑ d. à 40 ◦ C, k40 = 2, 81.10−4 L.mol−1.s−1 à 0, 01.10 −4 près.
❑ e. Dans une cinétique d’ordre 0, la constante k est ind épendante de la concentra-
tion initiale.
D’après concours Nantes

QCM n◦ 27 à 28 : On étudie la réaction :


4NO + O 2 + 6H2 O −→ 4NO 2 +4H3 O⊕ . .
Cette réaction n’est pas élémentaire mais admet une étape cinétiquement déterminante
dont la constante de vitesse est k et la vitesse de disparition de NO a pour expression :
v = k[NO]α [O2 ]β .
Dans une première série d’expériences, on détermine que l’ordre partiel pour O2 est égal à
1.
Dans une seconde série d’expériences, on maintient la solution saturée en O2, telle que la
concentration en O2 dissout soit égale à 3, 0.10−5 mol.L−1 .
La mesure de la vitesse initiale vi de disparition de NO est reportée en fonction de la
concentration de NO dans le tableau ci-dessous :

[NO] (mol.L−1 ) 3, 0.10 −5 1, 0.10 −5 0, 3.10−5 0, 1.10−5 0, 03.10−5


vi (mol.L −1 .s−1 ) 135.10 −9 15.10−9 1, 35.10−9 0, 15.10−9 0, 013.10−9

D’après concours Paris 5

27 Cochez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant l’expression de la constante de


vitesse apparente k app dans ces conditions expérimentales :
❑ a. α=2 et k = kapp [O2 ]2 .
❑ b. α=1 et kapp = k[O2 ].
30 énoncés • UE 1

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❑ c. α = 2 et kapp = k[O2 ].
❑ d. kapp = k
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.

28 Cochez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant la valeur de la constante de vitesse


apparente kapp dans ces conditions expérimentales :
❑ a. kapp = 150.10−3 L.mol−1 .s−1
❑ b. kapp = 150 s−1
❑ c. kapp = 150.10−3 s−1
❑ d. kapp = 150 L.mol −1.s−1
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.

29 La décomposition d’un antibiotique dans l’eau à 20 ◦ C est une réaction du premier


ordre. Déterminez la concentration en antibiotique au bout de 3 mois, puis au bout de 1 an,
sachant que le temps de demi-vie et la concentration initiale en antibiotique sont respective-
ment de 0, 420 an et 6.10−3 mol.L −1 .
❑ a. 3, 9.10 −3 mol.L −1 et 1, 15.10−3 mol.L−1
❑ b. 4, 3.10 −3 mol.L −1 et 1, 15.10−3 mol.L−1
❑ c. 5, 0.10−3 mol.L −1 et 1, 65.10−3 mol.L−1
❑ d. 5, 98.10 −3 mol.L −1 et 5, 94.10 −3 mol.L−1
❑ e. 0, 4.10−3 mol.L −1 et 1, 65.10−3 mol.L−1
D’après concours Lille

30 Quelle proposition au sujet d’un catalyseur est inexacte ?


❑ a. Les enzymes sont les catalyseurs du vivant.
❑ b. Un catalyseur ne subit pas de transformation chimique nette dans le bilan
global.
❑ c. Un catalyseur augmente l’énergie cinétique des réactifs.
❑ d. Un catalyseur abaisse l’énergie d’activation d’une réaction.
❑ e. Un catalyseur ne change pas la constante d’équilibre d’une r éaction.
D’après concours Lille

QCM n◦31 à 32 : Le diiode peut être préparé à partir des ions iodure en faisant intervenir
les ions peroxodisulfate dont l’équation-bilan est :
2I− + S2 O 2− 2−
8  I2 +2SO4 .

Cinq expériences sont réalisées pour étudier la cinétique de cette réaction. Les conditions
expérimentales sont décrites dans le tableau ci-dessous. [I− ]0 et [S2O 2−
8 ]0 sont les concentra-
tions initiales. Les variations de la concentration de I2 en fonction du temps sont rassemblées
sur le graphique ci-dessous.
UE 1 • énoncés 31

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Exp. [I−] 0 (mol.L−1 ) [S2 O2−
8 ] 0 (mol.L )
−1
T (◦C) Composés ajoutés
1 0, 02 0, 01 20 aucun
2 0, 04 0, 02 20 aucun
3 0, 02 0, 01 35 aucun
4 0, 04 0, 02 35 aucun
5 0, 02 0, 01 20 Fe 2+

D’après concours Nantes

31 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s) ?


d[I 2 ]
❑ a. La vitesse de formation du diiode est égale à ·
dt
❑ b. La détermination de la vitesse à partir des graphiques se fait en établissant
l’équation des courbes.
❑ c. La vitesse de formation du diiode augmente avec la concentration des réactifs.
❑ d. La vitesse de formation du diiode diminue avec la température.
❑ e. Les ions Fe2+ agissent comme catalyseur.

32 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s) ?


❑ a. La vitesse de la r éaction de l’expérience 4 est 100 fois sup érieure à la vitesse
de l’expérience 1.
❑ b. Les conditions optimales pour cette réaction sont celles combinant les condi-
tions de température et de concentration de l’expérience 4 avec la condition
spécifique de l’expérience 5.
❑ c. L’élévation de température augmente le nombre de collisions moléculaires.
❑ d. L’effet de la température permet de d´eduire que la r éaction est endergonique.
❑ e. L’allure des courbes permet de déduire l’ordre de la reaction.
´
32 énoncés • UE 1

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Thermochimie
33 Soit la réaction suivante : I2(g) + H 2(g) 2 1 2 HI(g)
Dans le sens 1 à 298 K et à P ◦, on a : ∆G◦r éaction = −2, 72 kJ
et ∆H ◦ = −9, 4 kJ.
réaction
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. L’enthalpie libre de la réaction dans le sens 1, est égale à
∆H◦ − ∆S ◦ .
r éaction réaction
❑ b. La réaction est endothermique.
❑ c. La réaction dans le sens 1, à 298 K, est non spontanée.
❑ d. À l’équilibre, à P◦ = 1 atm, la pression partielle de H2 dans le mélange des gaz
est de 0, 5 atm.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 13

34 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. Une réaction dont la variation d’énergie libre standard est négative est dite  en-
dothermique  .
❑ b. Un réactif nucléophile possède toujours une case quantique vide.
❑ c. Le carbocation éthyle est plus stable que le carbocation cation méthyle.
❑ d. Le tétrapropylammonium est un réactif électrophile.
❑ e. Les acides de Lewis sont des composés neutres possédant une orbitale vacante.
D’après concours Paris 13

35 Soit la réaction de combustion totale d’une mole de glucose C6 H12 O6 ;


∆H ◦ = −2810 kJ.mol−1 .
❑ a. Elle produit trois moles de dioxyde de carbone.
❑ b. Elle produit 12 moles d’eau.
❑ c. Elle nécessite l’apport de 6 moles de dioxygène.
❑ d. La réaction est endothermique.
❑ e. La calorie est l’unité de mesure de la chaleur dans le système international (S.I).
D’après concours Nancy

36 Concernant la constante d’équilibre K d’une réaction :


❑ a. Une valeur de K supérieure à 104 indique qu’à l’équilibre les réactifs
prédominent.
❑ b. Une valeur de K supérieure à 104 correspond à une valeur d’énergie de Gibbs
∆G de cette réaction positive.
❑ c. La réaction de dissociation d’un acide faible dans l’eau correspond à une valeur
de K supérieure à 10 4 .
UE 1 • énoncés 33

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❑ d. Lors d’une réaction r édox la valeur de K dépend des valeurs des potentiels de
chacun des couples.
❑ e. L’activité d’une esp èce en solution tend vers sa concentration molaire lorsque
celle-ci est très élevée.
D’après concours Nancy

37 Concernant les enthalpies de transformation physique et atomique :


❑ a. Les enthalpies de fusion et de liquefaction
´ ont le meme
ˆ signe.
❑ b. L’enthalpie de sublimation est la différence entre les enthalpies de fusion et de
vaporisation.
❑ c. L’enthalpie de vaporisation d’un corps pur est une fonction d’état.
❑ d. L’enthalpie d’ionisation d’un atome à l’état gazeux est exothermique.
❑ e. L’enthalpie de première ionisation d’un atome à l’état gazeux est supérieure à
celle de la deuxième ionisation.
D’après concours Nancy

38 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. ´
L’enthalpie est égale à la somme de l’energie interne et du produit de la pression
par le volume.
❑ b. La variation d’entropie permet de conclure sur la spontanéité d’une réaction.
❑ c. Une réaction dont la variation d’ enthalpie est positive dégage de la chaleur lors
de son déroulement.
❑ d. Une réaction exothermique dont le bilan est A(s) −→ B(l) + C(g) est spontan ée
quelle que soit la température.
❑ e. L’enthalpie, l’entropie et le travail sont des fonctions d’état.
D’après concours Nantes

2
39 Soit l’équilibre : CaCO3(s)  1 CO2(g) + CaO (s)
avec K p la constante d’ équilibre.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. K p = ( pCaCO (s) × pCO2(g) ) / pCaCO 3(s) .
❑ b. K p = pCO2(g).
❑ c. D’après les règles de solubilité, CaCO3(s) est soluble dans l’eau.
❑ d. D’après les règles de solubilité, CaCO3(s) est insoluble dans l’eau.
❑ e. En augmentant la pression totale à volume et température constants, l’équilibre
est déplac é dans le sens direct 1.
D’après concours Nantes

40 On donne :
2
➣ l’équilibre (1) : acide pyruvique + NADH + H +  1 acide lactique + NAD +
➣ les potentiels standards des couples redox suivants à pH = 0 et à 298 K :
E ◦1 (acide pyruvique/acide lactique) = 0, 23 V ; E◦2 (NAD+/NADH) = −0, 11 V ;
34 énoncés • UE 1

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➣ à 25 ◦C : pKa (acide pyruvique/pyruvate) = 2, 5 ;
pKa (acide lactique/lactate) = 3, 9 ;
➣ les formules suivantes :

Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. Acide lactique  acide pyruvique +2e − + 2 H+ .
❑ b. Dans l’équilibre (1), le carbone b de l’acide lactique subit une oxydation (sens
2).
❑ c. La molécule d’acide pyruvique présente un système conjugué.
❑ d. Les nombres d’oxydation des carbones a et b de l’acide pyruvique ne varient
pas au cours de la réaction d’oxydo-r éduction.
❑ e. Dans les conditions standards, le sens spontané de la r éaction est celui qui cor-
respond à l’oxydation de NADH par l’acide pyruvique.
D’après concours Nantes

41 Soit l’équilibre (2) :


2
Pyruvate + NADH + H+  1 Lactate + NAD+ à pH = 7 et a` 298 K.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Les potentiels apparents à pH = 7 sont
E◦1(pyruvate/lactate) = −0, 19 V et E◦2 (NAD+/ NADH) = −0, 32 V.
❑ b. Les potentiels apparents à pH = 7 sont
E◦1 (pyruvate/lactate) = 0, 65 V et E ◦2 (NAD+/ NADH) = 0, 1 V.
❑ c. Soit ∆G ◦2 le ∆G ◦ de l’équilibre (2) dans le sens direct ;
on a : ∆G◦2 = −25 090 J.
❑ d. La variation d’entropie standard dans ces conditions (pH = 7 et 298 K)
étant nulle, une augmentation de la température à pression constante déplace
l’équilibre (2) dans le sens direct 1.
❑ e. Soit les constantes de l’équilibre (2) dans le sens direct 1, Kc (pH7) à pH = 7 et
Kc (pH10) à pH = 10. On observe que Kc (pH7) > Kc (pH10).
D’après concours Nantes

42 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. Un système fermé peut échanger de l’énergie mais pas de matière avec
l’extérieur.
❑ b. La variation d’enthalpie d’une réaction de combustion est toujours positive.
❑ c. L’entropie absolue d’un corps simple est toujours positive.
UE 1 • énoncés 35

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❑ d. Les variations d’entropie et d’enthalpie sont ind´ ependantes du chemin parcouru
entre l’état initial et l’état final.
❑ e. La variation d’entropie associée à la réaction A(g) −→ A(l) est positive.
D’après concours Nantes

QCM n◦ 43 et44 : Soit la réaction R à 25 ◦C :


H 2(g) + I2(g) 2 1 2 HI (g).
Lorsque l’équilibre est atteint dans un récipient de 10 L, la quantité de matière de chacun
des réactifs et des produits est : 0, 100 mol de H2 ; 0, 100 mol de I2 ;
0, 740 mol de HI.
D’après concours Nantes

43 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. La constante d’équilibre K c de la réaction R est comprise entre 1, 80 et 1, 85.
❑ b. Les constantes d’equilibre
´ K c et K p ont les mêmes valeurs.
❑ c. L’ajout d’un gaz inerte dans le recipient
´ à pression constante déplace l’équilibre
dans le sens 1.
❑ d. L’ajout de H 2 dans le recipient
´ à pression constante déplace l’ équilibre dans le
sens 1.
❑ e. L’ajout de HI dans le récipient à pression constante déplace l’ équilibre dans le
sens 1.

44 Un ajout au système de 0, 500 mol de HI(g) est réalisé dans le r écipient à pression
constante. Cochez les propositions suivantes concernant l’état du système au nouvel équilibre
qui sont vraies.
❑ a. La valeur de la constante d’équilibre K c de la réaction R reste inchangée.
❑ b. L’équilibre est un équilibre homogène.
❑ c. La concentration de HI est comprise entre 1, 1330 et 1, 1340 mol.L −1.
❑ d. La concentration de I2 est égale à celle de H2.
❑ e. La concentration de I2 est comprise entre 0, 0152 et 0, 0155 mol.L−1 .

45 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes ?


❑ a. Un système isol é ne transfère ni matière ni énergie avec l’extérieur.
❑ b. Une quantité de matière est une grandeur intensive.
❑ c. La pression est une variable d’état.
❑ d. Une fonction d’état est indépendante du chemin suivi entre l’état initial et l’état
final.
❑ e. Une réaction présentant une variation d’enthalpie positive (∆r H > 0) est qua-
lifiée d’exothermique.
D’après concours Limoges
36 énoncés • UE 1

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46 Quelle est la proposition exacte ?
❑ a. Lors d’une réaction endothermique, l’énergie du produit final est plus basse que
l’énergie du substrat.
❑ b. L’énergie d’activation d’une réaction correspond à la différence d’énergie entre

|
m
o
le substrat et le produit final.

c
t.
o
p
s
❑ c. Lors d’une réaction exothermique, l’énergie du produit final est plus basse que

g
lo
.b
l’énergie du substrat.

s
in
c
e
d
Lors d’une réaction endothermique, on observe un dégagement de chaleur.

e
❑ d.

m
s
e
rd
❑ e. Lors d’une réaction exothermique, l’énergie du produit final est plus haute que

o
s
e
tr
l’énergie du substrat.

e
/l
:/
p
tt
h
D’après concours Dijon

|
m
o
.c
s
s
re
47 On connaˆıt les variations d’enthalpie (∆rH) des deux combustions suivantes :

p
rd
o
.w
C2 H4 + 3O2 −→ 2CO2 + 2H 2O ∆r H1 = −331, 6 kcal

s
in
c
e
d
C2 H4 Cl 2 + 3O2 −→ 2CO2 + 2H 2O + Cl2 ∆ r H2 = −367, 1 kcal
e
m
s
e
rd

On donne : ∆ f H(Cl2 ) = 0
o
s
e
tr
e
/l
:/

Parmi les propositions suivantes concernant la valeur de l’enthalpie de la réaction suivante :


p
tt
h

C2H4 + Cl 2 −→ C2H 4Cl2, cochez la proposition exacte :


|
s
in
c
e
d
e

698, 6 kcal −35, 5 kcal 35, 5 kcal


M

❑ a. ❑ b. ❑ c.
s
e
rD
o
s
re

Parmi les propositions suivantes concernant la valeur de l’enthalpie de formation de C2 H4 ,


T
e
/L

cochez la proposition exacte :


s
p
u
ro
/g

❑ d. 14, 4 kcal
m
o
.c
k

Elle n’est pas calculable à l’aide des données fournies.


o

❑ e.
o
b
e
c
a

D’après concours Brest


.f
w
w
w
|
s
in
c

QCM n◦ 48 à 50 : On considère le transfert du groupement phosphoryle mettant en jeu la


e
d
e
M

phosphocréatine P-CREA2− et l’adénosine triphosphate ATP 4− à pH 7, à une température


s
e
rD

de 300 K, qui forme respectivement la créatine (CREA) et l’adénosine diphosphate ADP3− ,


o
s
re
T

selon leur réaction d’hydrolyse respective :


e
/L
m
o

(1) ATP4− + 2H2O  ADP 3− + HPO2− + 


.c

4 + H3 O ∆r G ◦1 = −34, 5 kJ.mol −1
k
o
o
b

(2) P − CREA2− + H2 O  CREA + HPO2−



∆r G ◦2 = −42, 0 kJ.mol −1
e
c
a

4
.f
w
w
w

D’après concours Paris 5


|

48 Cochez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant les réactions (1) et (2) :


 
❑ a. ∆ rG ◦1 (pH = 8) < ∆ rG ◦1 (pH = 6).

❑ b. Pour les réactions (1) et (2), comme ∆rG ◦ < 0, alors ces r éactions sont
nécessairement exothermiques dans les conditions standard biologiques.
❑ c. La réaction (2) n’est pas réalisable dans les conditions standard.
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UE 1 • énoncés 37

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❑ d. Dans les conditions standard biologiques, l’hydrolyse de la P-CREA2− est ther-
modynamiquement favorisée par rapport à celle de l’ATP4− .
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.

49 Cochez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant l’enthalpie libre et la constante


d’équilibre de la réaction spontanée (3) dans les conditions standard biologiques entre les
espèces ATP4− , ADP 3− , P-CREA2− et CREA :
❑ a. ∆ rG◦3 = −76, 5 kJ.mol−1 et K8 = 19, 5.1012 .


❑ b. ∆ rG◦3 = −7, 5 kJ.mol−1 et K8 = 20.
❑ c. La valeur de K3 est indépendante du pH.
❑ d. K3 = 10 7 K3.
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.

50 Dans le muscle au repos, les concentrations à l’ état stationnaire des différentes espèces
sont les suivantes :
[ATP 4−] = 5, 0 × 10−3 mol.L −1 [ADP3− ] = 5, 0 × 10−4 mol.L−1
[P-CREA2− ] = 2, 0 × 10 −2 mol.L −1 [CREA]= 1, 0 × 10−2 mol.L−1
Cochez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant l’enthalpie libre de la réaction (3) pour
le muscle au repos a` pH = 7 :
❑ a. ∆ rG3 = 0 car c’est un état d’ équilibre.

❑ b. ∆ rG3 = ∆rG◦3
❑ c. ∆rG3 = −3, 5 kJ.mol−1
❑ d. ∆rG3 = −73, 5 kJ.mol−1
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.

51 On considère l’équilibre suivant : 2 CO(g)2 1 CO2(g) + C (s).


À 600 K, la pression totale d’équilibre du gaz dans le récipient est de 4 atm et le coefficient
de dissociation de CO vaut 0, 4 avec ∆r H < 0. Déterminez le sens dans lequel se d éplace
l’équilibre quand la température augmente.
❑ a. L’équilibre n’évolue pas.
❑ b. L’équilibre évolue dans le sens exothermique 1.
❑ c. L’équilibre évolue dans le sens exothermique 2.
❑ d. L’équilibre évolue dans le sens endothermique 1.
❑ e. L’équilibre évolue dans le sens endothermique 2.
D’après concours Lille

52 En utilisant les énergies de dissociation en kJ.mol−1 présent ées dans le tableau ci-
dessous, déterminez l’enthalpie de combustion de l’acétone (CH 3 COCH3 ).
38 énoncés • UE 1

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C=O O=O O−H C−H C−C C=C C≡C
732 498 460 410 350 611 835

❑ a. −1593 kJ.mol −1 ❑ b. +1593 kJ.mol −1 ❑ c. −1268 kJ.mol −1


❑ d. −3204 kJ.mol −1 ❑ e. +1550 kJ.mol −1
D’après concours Lille

53 On considère la réaction de formation de l’ammoniac gazeux à 298 K :


Donn ées à 298 K NH3(g) N2(g) H 2(g)
N2(g) + 3H2(g)  2NH 3(g) S◦ (J.K −1.mol−1 ) 192, 5 191, 6 130, 7
∆ f H ◦ (kJ.mol−1) −46, 1 - -

On considère ces gaz comme étant des gaz parfaits. Quelle est la variation d’enthalpie libre
standard en kJ.mol−1 à 298 K ?
❑ a. 22 ❑ b. −33 ❑ c. 44 ❑ d. −55 ❑ e. 66
D’après concours Limoges

54 Dans quelles réactions la formation des produits est-elle favorisee


´ par une diminution
de la pression ?
1. CO2(g) + C(s) −→ 2CO (g) ∆H ◦ = +172, 5 kJ
2. N2(g) + 3H2(g) −→ 2NH3(g) ∆H ◦ = −91, 8 kJ
3. CO(g) + 2H2(g) −→ 2CH3OH (g) ∆H ◦ = −21, 7 kJ
4. N2(g) + O 2(g) −→ 2NO (g) ∆H ◦ = 484, 6 kJ

❑ a. 1 et 5 ❑ b. 3 et 4 ❑ c. 3
❑ d. 2 et 4 ❑ e. 2 et 3
D’après concours Lille

Solutions aqueuses
55 L’acide nitreux, molécule instable, doit être préparé in situ en solution aqueuse selon la
réaction :
NO−2 + H3O + = HNO2 + H 2O (constante d’ équilibre à 298 K, K◦ = 103,3).
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Le pK a du couple HNO2/NO −2 vaut −3, 3 à 298 K.
❑ b. Le pK a du couple HNO2/NO −2 vaut 3, 3 a` 298 K.
❑ c. HNO2 est un acide fort en solution aqueuse.
❑ d. Le couple HNO 2/NO−2 est un couple acide faible/base faible en solution
aqueuse.
UE 1 • énoncés 39

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❑ e. Tous les items qui précèdent sont faux.
D’après concours Grenoble

56 HNO2 intervient dans de nombreux couples redox comme par exemple dans les couples
HNO2/NO(g) et NO−3 /HNO 2. On note P NO la pression partielle de NO(g) exprimée en bar.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. La demi-équation redox du couple HNO 2 /NO(g) écrite pour une mole de HNO2
et de NO(g) fait apparaı̂tre un électron, un H+(aq) (ou 1 H3 O+ ) et de l’eau.
❑ b. La demi-équation redox du couple NO−3 /HNO2 écrite pour une mole de HNO2
et une mole de NO−3 fait apparaı̂tre 2 électrons, 2 H+(aq) (ou 2 H3 O+) et de l’eau.
❑ c. L’équation de Nernst associé au couple HNO 2/NO (g) s’écrit :
 
E◦HNO/NO(g) + 0, 06 log PNO/[HNO2 ] .

❑ d. L’équation de Nernst associé au couple NO −3 /HNO 2 s’ écrit :


 
E◦HNO+ /HNO2 + 0, 03 log [NO −3 ] × [H3O +] 3/[HNO 2] .
3
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

57 L’instabilité de HNO2 vient du fait qu’il se dismute (c’est- à-dire qu’il participe à une
réaction ou il joue à la fois le r ôle d’oxydant et de réducteur). On donne les potentiels stan-
dards suivants :
E ◦(HNO2 /NO(g)) = 0, 99 V et E ◦ (NO−3 /HNO 2) = 0, 94 V
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Les valeurs de E ◦ sont en accord avec la dismutation de HNO2 en solution
aqueuse.
❑ b. Le nombre d’oxydation de l’azote dans HNO 2 vaut +V.
❑ c. Lors de la dismutation, HNO2 s’oxyde en NO −3 et se réduit en NO(g) .
❑ d. La réaction de dismutation peut s’ecrire
´ :
3 HNO 2 = NO−3 + NO(g) + H 3O +.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

58 La cystéine est un acide amin é présentant un groupe thiol SH (pK a = 6, 8) ; la cystine


correspond à sa forme disulfure. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Le nombre d’oxydation de l’élément soufre ne varie pas entre cystéine et
cystine.
❑ b. La forme moléculaire du groupe thiol prédomine à pH = 7, 4.
❑ c. Le potentiel est indépendant du pH de la solution.
❑ d. Lorsque la concentration en cystéine diminue dans une solution contenant en
mélange cystéine et cystine le potentiel augmente.
❑ e. La relation de Nernst prend en compte la température.
D’après concours Nancy
40 énoncés • UE 1

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59 Soit la réaction d’oxydation de H2 O2 par MnO −4 en milieu acide. Les couples sont O2(g)
/H2O 2(l) et MnO−4 / Mn2+ .
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Le nombre d’oxydation de l’oxygène dans H2 O2 est -II.
❑ b. Le nombre d’électrons échang és au cours de la réaction est égal à 10.
❑ c. L’oxydation d’une mole de H 2O2 entraˆıne le dégagement de 1 mole de O2.
❑ d. Le potentiel du couple Mn2+ / MnO −4 est ind épendant du pH.
❑ e. Le potentiel du couple O2(g) /H2O2(l) s’écrit :
 
E O◦ 2(g)/H2 O2(l) − 0, 03 log PO 2 × [H+ ] 2/[H 2O 2] .
D’après concours Nantes

60 On plonge une plaque de plomb dans une solution contenant des ions Ag+ .
Données :
Pb2+ / Pb (s) E◦1 = −0, 12 V Pb4+ / Pb2+ E2◦ = 1, 80 V
Pb4+ / Pb (s) E◦3 Ag + / Ag(s) E4◦ = 0, 80 V
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Pb2+ est l’oxydant le plus fort.
❑ b. E ◦3 = E ◦1 + E ◦2.
❑ c. E ◦3 = 0, 84 V.
❑ d. La plaque de plomb est le siège de l’oxydation.
❑ e. Des ions Pb2+ sont produits lors de la réaction spontanée.
D’après concours Nantes

61 Soit la réaction de l’acide chlorhydrique sur une timbale de cuivre. Connaissant le


potentiel standard par rapport à l’électrode normale à hydrogène des couples suivants : Cu2+ /
Cu (s) = 0, 34 V et H+ /H 2(g) = 0, 0V, Cochez les propositions suivantes qui sont vraies dans
les conditions standards à 25 ◦C.
❑ a. La solution aqueuse de HCl est un acide faible.
❑ b. 2 H+ + Cu −→ Cu 2+ + H2
❑ c. Dans les conditions standards, la réaction 2 H+ + Cu −→ Cu2+ + H2 est spon-
tanée.
❑ d. L’atome de cuivre a un nombre d’oxydation +II dans le cuivre solide.
❑ e. L’atome Cl a un nombre d’oxydation -I dans HCl.
D’après concours Nantes

62 On donne : E ◦1(NO −3 /HNO2) = 0, 94 V E◦2(NO−3 /NO) = 0, 96 V


et E◦3 (HNO2 /NO). Cochez les propositions suivantes qui sont vraies à 25 ◦ C.
❑ a. L’atome d’azote a un nombre d’oxydation de +III dans NO−3 .
❑ b. HNO2 est l’espèce oxydante dans le couple NO −3 /HNO2.
UE 1 • énoncés 41

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❑ c. NO + H2 O −→ HNO2 + H+ + e− est une réaction redox.
 
❑ d. E ◦3 HNO2 /NO = 1, 00 V à 0, 01 V près.
 
◦ [NO]
❑ e. E 3 = E 3 + 0, 06 log
[HNO2 ] [H+ ]
D’après concours Nantes

63 La cocaı̈ne symbolisée par B est une base faible en solution aqueuse selon Bröensted
(pKa = 8, 7 a` 25 ◦C).
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Une solution aqueuse de cocaı̈ne à une concentration de 10 −3 mol.L−1 a un pH
acide.
❑ b. Une solution de chlorhydrate de coca¨ıne à une concentration de 10−3 M a un
pH neutre.
❑ c. Le pKb de la coca¨ıne est égale à 5, 3.
❑ d. La constante de basicité de la cocaı̈ne est K b = 10−8,7 .
❑ e. Le pH d’une solution aqueuse de cocaı̈ne depend
´ de son pK a et de sa concen-
tration.
D’après concours Nancy

64 L’acide carbonique (H2CO 3 ) est un diacide faible en solution aqueuse.


Données : pK a1 = 6, 4 pK a2 = 10, 2 à 25◦ C.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. À pH = 7, l’acide carbonique est l’espèce prédominante.
❑ b. L’espèce pr édominante à pH = 7 est l’ion hydrogénocarbonate HCO−3 .
❑ c. L’ion carbonate CO2− 3 est l’espece
` prédominante à pH = 7.
❑ d. Pour une solution aqueuse d’acide carbonique a` une concentration de 0, 01 M
le pH est supérieur à pKa1 .
❑ e. À pH = 6, 4 on a [H2CO 3 ] = [HCO−3 ].
D’après concours Nancy

65 On souhaite préparer 1 litre d’une solution tampon de pH compris entre 6, 9 et 7, 1. On


donne :
   
pK a NH+4 /NH 3 = 9, 2 pKa CH3COOH/CH3 COO− = 4, 8
   
pK a H 2PO −4 /HPO2−
4 = 7, 2 pKa HPO2−
4 /PO 3− = 12, 4
4

Cochez les mélanges suivants qui permettent d’obtenir cette solution tampon.
❑ a. 0, 02 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de NaH2PO4 .
❑ b. 0, 03 mol de Na2 HPO4 et 0, 02 mol de NaH2PO4 .
❑ c. 0, 05 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de HCl.
❑ d. 0, 05 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de NaOH.
❑ e. 0, 025 mol de NH3 et 0, 025 mol de CH3COOH.
D’après concours Nantes
42 énoncés • UE 1

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66 On considère les couples acide/base suivants :
Acide/Base HF/F − HNO2 /NO−2 HClO/ClO −
pKa 3, 2 3, 3 7, 5
Acide/Base NH +4/NH3 H 2 S/HS − HS−/S 2−
pKa 9, 2 7, 1 12, 9
Parmi les les composés suivants, en solution aqueuse, cochez ceux qui donnent une solution
basique.
❑ a. Ca(OH) 2 ❑ b. NH4NO 2 ❑ c. NaHS ❑ d. HF ❑ e. NaClO
D’après concours Nantes

67 L’amphétamine a une masse molaire de 135 g.mol−1 et un pK a = 10. On considère que,


dans l’estomac, les sécrétions de HCl donnent un pH de 1.

Soit une solution A contenant 135 mg d’amphétamine dans 100 mL d’eau. Cochez la(ou les)
affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. La concentration de la solution A d’amphétamine est de 10−3 mol.L−1 .
❑ b. La solution A d’amphétamine a un pH = 11.
❑ c. La solution A d’amphétamine a un pH = 6.
❑ d. Si la solution A est diluée par 10, on a la formule :
1
pH = 7 + (pKa + log C)
2
❑ e. L’amphétamine se retrouve dans l’estomac sous forme de chlorhydrate.
D’après concours Nantes

68 Choisissez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant les composés azotés :

❑ a. La réaction de dissociation de l’ion ammonium dans l’eau s’ écrit :


NH3 + H2O  NH +4 + H2O.
❑ b. La réaction de dissociation de l’ammoniac dans l’eau s’écrit :
NH3 + H3O +  NH +4 + HO− .
❑ c. NH3 est un composé amphotère.
❑ d. L’ammoniac liquide peut réagir selon la réaction : 2NH3  NH +4 + NH −2 ; il
s’agit d’une réaction hétérolytique.
❑ e. Les espèces chimiques NH 3, NH2 et NH +4 ont le m ême nombre d’électrons.
D’après concours Nantes
UE 1 • énoncés 43

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QCM n◦ 69 et 70 : Soit une base B dont la constante de basicité est K = 10−5 .
D’après concours Lille

69 On réalise une solution aqueuse 0, 05 M de B. Quel est le pH de la solution ?


❑ a. 12, 7 ❑ b. 11, 2 ❑ c. 10, 8 ❑ d. 8, 8 ❑ e. 7, 7
70 À un litre de la solution précédente, on ajoute sous un volume n égligeable 0, 05 mole
du chlorure NaCl. Quel est le pH de cette nouvelle solution ?
❑ a. 12, 7 ❑ b. 11, 2 ❑ c. 10, 9 ❑ d.8, 8 ❑ e. 7, 7
71 La phosphocréatine sert à régénérer l’ad énosine triphosphate (ATP) utilisé par la contrac-
tion musculaire. Sa formule non chargée est :

Sachant que les pKa des couples acido-basiques sont 2, 0 et 4, 5 pour le groupe phosphorique,
2, 7 pour la fonction carboxylique et 11, 0 pour le groupe guanidyle, cochez la (les) propo-
sition(s) correcte(s) concernant la forme prédominante de la phosphocreatine
´ à pH 7 dans
l’eau :

❑ a. Le zwittérion

❑ b. Le zwittérion

❑ c. Le zwittérion
44 énoncés • UE 1

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❑ d. L’ampholyte

❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.


D’après concours Paris 5

72 On considère les deux couples rédox suivants :


Zn2+ + 2 e − −→ Zn E ◦1 = −0, 76 V.
[Ag(NH3) 2] +
−→ Ag + 2 NH3 E ◦2 = 0, 373 V.
La réaction couplée ayant lieu spontanément sera :
❑ a. [Ag(NH3 ) 2 ]+ + Zn −→ Zn2+ + Ag + 2 NH3 .
❑ b. [Ag(NH3 ) 2 ]+ + Zn 2+ −→ Zn + 2 NH3 + Ag +.
❑ c. 2 [Ag(NH3 )2 ]+ + Zn −→ Zn2+ + 2 Ag + 2 NH 3.
❑ d. Zn2+ + 2 Ag + 4 NH 3 −→ Zn + 2 [Ag(NH3) 2 ]+
❑ e. 2 [Ag(NH3 )2 ]+ + Zn −→ Zn2+ + 2 Ag + 4 NH 3.
D’après concours Brest

73 Le diiode peut être préparé à partir d’ions iodate IO−3 selon la r éaction :
2IO−3 + 5HSO−3 + 2H 2O  I 2 + 5SO2−
4 + 3H3 O
+

o ù interviennent les couples IO−3 /I2 (iodate/diiode)


et SO2−
4 /HSO3 (sulfate/hydrog énosulfite).

Choisissez la (les) proposition(s) correcte(s) :


❑ a. La réaction de synth èse du diiode est une réaction acide-base.
❑ b. La réaction de synth èse du diiode est une réaction d’oxydoréduction.
❑ c. L’addition d’acide aura un effet défavorable sur la production de diiode.
❑ d. L’addition d’une base n’aura pour effet que de neutraliser le milieu réactionnel.
❑ e. Le potentiel du couple IO−3 /I 2 est inférieur au potentiel du couple SO2− −
4 /HSO3
dans les conditions de la réaction favorable.
D’après concours Nantes

74 On prépare 1, 00 litre d’une solution aqueuse contenant :


0, 10 mole de Br−CH2 COONa, 0, 15 mole de HCl, 0, 10 mole de NaOH et 0, 35 mole de
NaCl.
On donne pKa (Br−CH2 COOH / Br−CH2 COO− ) = 2, 7.
Parmi les affirmations suivantes, laquelle ou lesquelles sont exactes ?
UE 1 • énoncés 45

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❑ a. La solution obtenue est acide, avec pH = 2, 7.
❑ b. La solution obtenue est basique, avec pH = 9, 7.
❑ c. On obtient une solution tampon avec pH = pKa du couple Br−CH 2COOH /
Br−CH2 COO−.
❑ d. On obtient une solution neutre, avec pH = 7.
❑ e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Dijon

75 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes ?


❑ a. La somme algébrique des nombres (ou degr és) d’oxydation des différents
éléments présents dans une espèce chimique non chargée est égale à zéro.
❑ b. L’électrode standard à hydrog ène a un potentiel égal à zéro si : p(H2) = 1 atm
et [H3 O +] = 1 mol.L−1 .
❑ c. Le fluor est le réducteur le plus puissant.
❑ d. Une oxydation correspond à une diminution du nombre (ou degré) d’oxydation.
❑ e. Le nombre (ou degré) d’oxydation d’un corps simple est nul.
D’après concours Limoges

76 Soit la série des composés suivants de l’azote : N 2 , NO, HNO2 et NO −3 . Parmi les pro-
positions suivantes donnant respectivement les nombres (ou degrés) d’oxydation de l’azote
dans ces différentes espèces, indiquez la proposition correcte.
❑ a. +I, +II, +III, +IV ❑ b. +I, +II, +III, +V
❑ c. 0, +II, +III, +V ❑ d. 0, +II, +IV, +V
❑ e. 0, +II, +III, +IV
D’après concours Limoges

77 Parmi les quatre réactions représent ées ci-dessous, quelle(s) est(sont) la(les) réaction(s)
r édox ?
❑ a. Fe3+ + 2 H 2O −→ Fe(OH) 2+ + H 3 O+
❑ b. 2 I − + 2 Fe 3+ −→ I2 + 2 Fe2+
❑ c. NH3 + HCHO −→ H2N − CH 2 − OH
❑ d. CH4 + Cl2 −→ CH3Cl + HCl
❑ e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Dijon

2. Chimie organique
Sructure, nomenclature, isomérie et réactivité

78 Soit la molécule suivante :


46 énoncés • UE 1

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Parmi les propositions suivantes concernant le nom de la mol écule en nomenclature interna-
tionale, cochez la (les) proposition(s) exacte(s) :
❑ a. 6-propyl-3, 8-diméthylnonane
❑ b. 3-tert-butyl-2, 6-diméthyloctane
❑ c. 6-(1-méthyléthyl)-3, 8-diméthylnonane
❑ d. 4-propyl-2, 7-diméthylnonane
❑ e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

79 D’après les règles de la nomenclature officielle, quel est le nom du compos é suivant :
HOCH2 −CHOH−CHCl−CHOH−CHO ?
❑ a. 4-chloro-3, 5, 6-trihydroxyhexanal
❑ b. 3-chloro-1, 2, 3-trihydroxypentanol
❑ c. 3-chloro-2, 4, 5-trihydroxypentanal
❑ d. 3-chloro-1, 2, 4-trihydroxypentanal
❑ e. 3-chloro-2, 4, 5-trihydroxypentanol
D’après concours Créteil

80 Cochez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant la créatinine dont la formule est :

❑ a. Le cycle de la créatinine est aromatique.


❑ b. Tous les atomes de carbone et d’azote sont hybridés sp 2.
❑ c. La forme tautomère

est aromatique.
❑ d. Le squelette σ du cycle de la créatinine est plan.
❑ e. Aucune de ces propositions n’est correcte.
D’après concours Paris 5
UE 1 • énoncés 47

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81 La spongiacystéine a été isolée d’une éponge marine, elle possède la structure suivante :

❑ a. La spongiacystéine possède quatre atomes de carbone asym étriques.


❑ b. La spongiacystéine renferme deux fonctions alcool tertiaire.
❑ c. La spongiacystéine renferme une fonction amide secondaire.
❑ d. La spongiacystéine renferme une fonction thio éther.
❑ e. La spongiacystéine renferme une fonction cetone.
´
D’après concours Nantes

82 Concernant les deux formes de la molécule suivante, indiquer la (les) proposition(s)


exacte(s).

❑ a. Le composé 1 possède une fonction aldéhyde.


❑ b. L’atome de chlore exerce un effet mésomère attracteur -M.
❑ c. Les formes 1 et 2 sont deux formes tautomères.
❑ d. La forme 2 est la forme limite de résonance de 1 qui correspond à la
délocalisation maximale des électrons.
❑ e. Le composé 1 est la 3-chloro-2-éthylbut-2-enone.
´
D’après concours Limoges

83 Concernant le propène, quelle est la proposition exacte ?


❑ a. Tous les atomes sont coplanaires.
❑ b. La molécule est le siège d’un phénomène de résonance.
❑ c. L’effet inductif +I du groupement méthyle entraı̂ne une polarisation de la
double liaison.
❑ d. Toutes les liaisons présentent une libre rotation.
❑ e. Il existe un effet mésomère dont la force motrice est l’effet +I du groupement
méthyle.
D’après concours Dijon
48 énoncés • UE 1

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84 Quelle est la proposition exacte ?
❑ a. Dans une liaison polarisée, la densité électronique est plus forte du côté de
l’atome le plus électropositif.
❑ b. Les atomes d’halogène n’ont pas d’effet inductif.
❑ c. L’effet inductif donneur d’électron stabilise les carbocations.
❑ d. L’effet mésom`ere ne se manifeste que dans les di ènes.
❑ e. Le 6-méthylhepta-2, 4-diène ne pr ésente pas d’effet mésomère.
D’après concours Dijon

85 Classez les conformères suivants par stabilité croissante :

❑ a. 3, 4, 5, 6 ❑ b. 3, 5, 6, 4 ❑ c. 3, 6, 4, 5 ❑ d. 6, 3, 5, 4
❑ e. 6, 5, 4, 3
D’après concours Lille

QCM n◦ 86 et 87 : La forme non cyclique du D-ribose est :

D’après concours Paris 5


86 Cochez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant le D-ribose :
❑ a. Le ribose poss ède un plan de symétrie.
❑ b.

est une représentation de Cram du D-ribose.


❑ c.
UE 1 • énoncés 49

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est une représentation de Cram du D-ribose.
❑ d.

est un sucre de série L.


❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
D’après concours Paris 5

87 Cochez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant la relation entre le D-ribose et


certains isomères :

❑ a. 7 est un stéréoisomère du D-ribose.


❑ b. 8 est un diastéréoisomère du D-ribose.
❑ c. 9 est un énantiomère du D-ribose.
❑ d. 10 est un diaster´ éoisomère du D-ribose.
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.

88 Parmi les affirmations suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) vraie(s) ?


❑ a. Une molécule dextrogyre est une molécule qui d évie la lumière polarisée vers
la droite et la valeur de son pouvoir rotatoire sp´
ecifique est n égative.
❑ b. Une molécule lévogyre poss ède la configuration absolue S et dévie la lumière
polarisée vers la gauche.
❑ c. Un composé ayant trois atomes de carbone asymétriques possède au maximum
six isomères.
❑ d. Une molécule poss édant deux atomes de carbone asymétriques est toujours
chirale.
❑ e. Deux isomères de position possèdent la même chaˆıne hydrocarbonée et les
mêmes fonctions.
50 énoncés • UE 1

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D’après concours Dijon

89 Parmi les cinq structures suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) chirale(s) ?
❑ b.
❑ a.

❑ c.
❑ d. ❑ e.

D’après concours Lyon


90 Soit les trois composés suivants :

Parmi les propositions suivantes, cochez la (les) proposition(s) exacte(s) :

❑ a. Les 3 composés présentent une isomérie géométrique.


❑ b. Le composé 11 est un isomère cis.
❑ c. Le composé 12 est un isomère E ou trans.
❑ d. Le composé 13 poss ède une activité optique.
❑ e. Le composé 11 est chiral.
D’après concours Brest

91 Parmi les cinq structures suivantes, laquelle (lesquelles) représente(nt) l’énantiomère


du composé :
UE 1 • énoncés 51

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❑ a. ❑ b. ❑ c.

❑ d. ❑ e.

D’après concours Lyon


92 La guanosine-3’, 5’-monophosphate cyclique ou GMP cyclique (notée GMPc) est synthétisée
par les guanylate cyclases à partir du GTP et a pour formule :

Les configurations absolues des atomes de carbone numérotés (C1), (C2) et (C4) du ribofu-
ranose de GMPc sont respectivement :
❑ a. S, S et S. ❑ b. S, S et R. ❑ c. R, S et R.
❑ d. R, R et S. ❑ e. R, R et R.
D’après concours Paris 5

93 Concernant les molécules suivantes 1 et 2, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).

❑ a. Le composé 15 est la représentation exacte du composé 14 en projection de


Fisher.
❑ b. Le composé 14 est une représentation de Cram de la (2S)-leucine.
❑ c. Le composé 15 est de configuration L selon la projection de Fisher.
❑ d. La configuration du composé 15 permet de déduire le signe du pouvoir rotatoire
spécifique de ce composé.
❑ e. Le composé 14 est l’acide (2S)-4-amino-2-méthylbutanoı̈que.
D’après concours Limoges
52 énoncés • UE 1

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QCM n◦ 94 et 95 : Parmi les structures suivantes :

D’après concours Lille

94 Identifiez la proposition qui associe deux diastéréoisomères.


❑ a. 16 et 17 ❑ b. 16 et 19 ❑ c. 17 et 19
❑ d. 18 et 20 ❑ e. 16 et 20

95 Identifiez la proposition qui associe deux énantiomères.


❑ a. 16 et 17 ❑ b. 16 et 19 ❑ c. 17 et 19
❑ d. 18 et 20 ❑ e. 16 et 20

D’après concours Limoges

96 Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. 21 et 22 sont isomères de conformation.
❑ b. 21 et 23 sont énantiomères.
❑ c. 21 et 24 sont diastéreoisom
´ ères.
❑ d. 21 et 24 sont énantiomères.
❑ e. 21 est de configuration 3R, 4R.

97 L’action de KCN dans le DMSO sur le composé 21 permet d’obtenir le composé 25,
indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
❑ a. La réaction est une réaction de substitution nucléophile de type 1 (SN 1).
❑ b. La réaction a lieu en une seule étape.
UE 1 • énoncés 53

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❑ c. Le DMSO est un solvant aprotique qui favorise la solvatation du cation K+ et
facilite ainsi la libération de l’anion CN− .
❑ d. L’anion nucléophile CN− attaque du même côté que celui du groupement par-
tant Br− .
❑ e. Le composé 25 obtenu possède une fonction nitrile.

Réactions en chimie organique


98 La synthèse des hormones thyroı̈diennes comporte une étape d’iodation de la tyrosine,
fixation de l’iode sur le noyau benzénique de l’acide aminé. Choisissez la (les) proposition(s)
correcte(s).
❑ a. Il s’agit d’une réaction de substitution.
❑ b. Il s’agit d’une réaction d’addition.
❑ c. Il s’agit d’une réaction d’élimination.
❑ d. Le mécanisme de cette r éaction peut être qualifié de nucléophile.
❑ e. Le mécanisme de cette r éaction peut être qualifié d’électrophile.
D’après concours Nantes

99 Quelle(s) est (sont) la (les) les propositions correcte(s) concernant les fonctions amine
et amide ?
❑ a. Les amines sont nucléophiles.
❑ b. Il existe trois classes d’amines selon le degré de substitution de l’atome d’azote.
❑ c. La fonction amide n’est pas ionisée au pH physiologique.
❑ d. La fonction amide n’est pas hydrolysable.
❑ e. La fonction amide donne lieu au phénom ène de résonance.
D’après concours Nantes

100 Soit la réaction suivante :

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?


❑ a. La réaction est une réaction d’addition nucléophile.
❑ b. Le composé majoritaire obtenu est le 2-chloro-1-méthoxypropane.
❑ c. Le groupement OCH3 possède un effet m ésomère donneur.
❑ d. Le produit de départ est le 3-methoxyprop-2-
´ ène.
❑ e. Il est possible d’écrire une autre forme limite pour le produit de départ.
D’après concours Nantes

101 Soit la réaction suivante, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concer-
nant le produit obtenu ?
54 énoncés • UE 1

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❑ a. Il est obtenu par réaction de type addition électrophile.
❑ b. Il ne possède pas d’atome de carbone asymétrique.
❑ c. Il s’agit du 2-bromo-3-éthylpentane.
❑ d. Il s’agit du 1-méthyl-1-éthyl-1-bromopropane.
❑ e. Il s’agit du 3-bromo-3-méthylpentane.
D’après concours Dijon

102 Qu’obtient-on lors de la réaction suivante :


(Z) but-2-ène + OsO4 (puis hydrolyse si nécessaire)

❑ a. ❑ b. ❑ c.

❑ d. ❑ e.

D’après concours Lille


103 Soit la réaction suivante :

29 est optiquement actif et 30 peut additionner une molécule de dihydrogène. Indiquez la


(les) proposition(s) correcte(s).
❑ a. La réaction qui conduit à 29 est une SN 2.
❑ b. La réaction qui conduit à 30 est une E1.
❑ c. Le mécanisme qui permet d’obtenir 29 et 30 passe par un intermédiaire
carbocation.
❑ d. Avec du tertiobutylate de potassium (CH3 )3 CO , K⊕ à la place de l’ éthanolate
de sodium, on obtient uniquement le composé 30.
❑ e. Le composé 30 poss ède une stéréochimie E.
D’après concours Nantes
UE 1 • énoncés 55

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104 Concernant la réaction entre le 3-bromo-3-méthylhexane de configuration absolue S
et la soude (NaOH) pour donner un alcool majoritaire et un alcène minoritaire, quelle(s) est
(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
❑ a. Il s’agit d’une réaction de type SN 2 et l’alcool obtenu est de configuration S.
❑ b. L’alcool est obtenu par une réaction de type SN 1 et l’alcène par une réaction de
type E2.
❑ c. L’alcool est obtenu par une réaction de type SN 1 sous la forme d’un énantiomère
de configuration R.
❑ d. L’alcool est obtenu par une reaction
´ de type S N1 sous la forme d’un mélange
racémique.
❑ e. Dans cette réaction, S N1 et E1 sont les deux mécanismes mis en jeu.
D’après concours Dijon

105 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les réactions d’élimination
E1 ?
1. Elles font intervenir un intermédiaire identique à celui des réactions S N 1.
2. Elles sont stéréosélectives et donnent des dériv és soit Z, soit E.
3. Elles sont favorisées par le départ d’un bon nucléofuge.
4. Elles s’effectuent facilement sur des dérivés halogén és tertiaires.

❑ a. 1, 2, 3, 4 ❑ b. 2, 4 ❑ c. 2, 3
❑ d. 4 ❑ e. 1, 3, 4
D’après concours Lille

QCM n◦106 à 108 :

H2 O 32 (réaction 1)

R HBr, peroxyde
1
CH3 33 (réaction 2 : E2) 34 (réaction 3)
H3 C Cl CH3
CH3
31

D’après concours Limoges

106 Concernant la réaction 1, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. Le composé 31 est le (1R)-1-isopropyl-1-chloro-1-ph ényléthane.
❑ b. La réaction 1 est une réaction bimoléculaire de type SN1.
❑ c. La réaction 1 a lieu via un intermédiaire carbocationique.
❑ d. Dans la réaction 1, l’eau joue a` la fois le r ôle de réactif nucléophile et de solvant
protique.
❑ e. La réaction 1 permet d’obtenir le 3, 3-diméthyl-2-phénylbutan-2-ol sous forme
d’un mélange racémique.
56 énoncés • UE 1

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107 Concernant la réaction 2, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
❑ a. L’équation de vitesse de la réaction 2 obéit à la loi suivante :
v = k[substrat].[réactif].
❑ b. La réaction 2 se déroule selon un mécanisme concerté.
❑ c. Le réactif R1 peut être de l’acide chlorhydrique concentr é.
❑ d. Le réactif R1 peut être de la soude concentr ée.
❑ e. Le composé 33 est un alcyne.

108 Concernant la réaction 3, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. La réaction 3 est une addition ionique électrophile.
❑ b. La réaction 3 a lieu selon un processus homolytique.
❑ c. La réaction 3 obéit à la règle de Markovnikov.
❑ d. La réaction 3 permet d’obtenir le 1-bromo-3, 3-diméthyl-2-phénylbutane.
❑ e. La réaction 3 permet d’obtenir le 2-bromo-3, 3-diméthyl-2-phénylbutane.

109 Quel est le composé obtenu après action de l’acide 2-m éthylpropanoı̈que sur le propan-
2-ol ?
❑ a.

❑ b.

❑ c.

❑ d.

❑ e.

D’après concours Créteil


UE 1 • énoncés 57

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110 Soit la réaction suivante :

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s) ?


❑ a. Le composé 35 est le bromure d’allyle.
❑ b. 35 possède une st éréochimie E au niveau de sa double liaison.
❑ c. La première étape consiste en la formation d’un organomagn´esien.
❑ d. Le produit formé 36 est un alcoolate.
❑ e. 36 possède un atome de carbone asymétrique.
D’après concours Nantes

QCM n◦ 111 à 113 : Soit la séquence réactionnelle suivante :

Parmi les composés suivants :

D’après concours Créteil

111 Quelle est la formule de 37 ?

❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
112 Quelle est la formule de 38 ?
❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
58 énoncés • UE 1

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113 Quelle est la formule de 39 ?
❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
114 Laquelle (lesquelles) de ces propositions concernant la molécule 40 ci-dessous est
(sont) exacte(s) ?

❑ a. La structure suivante est une forme mésomere


` de 40 :

❑ b. La structure suivante est une forme mésomere


` de 40 :

❑ c. 40 peut être obtenue par réaction entre la N, N-diméthylméthanamine (ou


triméthylamine) et la propanone (ou acétone) en milieu H⊕ catalytique.
❑ d. 40 contient une double liaison stéréogène.
❑ e. La structure suivante est une forme tautomère de 40 :

D’après concours Lyon

115 Les propositions suivantes concernent les réactions ci-dessous. Laquelle (lesquelles)
est (sont) exacte(s) ?
UE 1 • énoncés 59

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❑ a. Le composé 41 est un ester.
❑ b. Le composé 41 est un amide.
❑ c. Le composé 41 poss ède la structure suivante :

❑ d. Le composé 42 est une amine.


❑ e. Le composé 42 poss ède la structure suivante :

D’après concours Lyon

116 La transformation biologique d’un aldéhyde en thioester se déroule en deux étapes


indiquées dans le schéma ci-dessous :

NAD + = Nicotinamide Ad énine Dinucléotide sous sa forme oxydée.


Parmi les affirmations suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
❑ a. La première étape est une addition nucléophile du thiol sur l’ald éhyde.
❑ b. La première étape correspond à une substitution nucléophile.
❑ c. La deuxième étape correspond à une réaction d’oxydation de l’h émithioacétal
par le NAD+ .
❑ d. La deuxième étape correspond à une réaction de r éduction de l’h émithioacétal
par le NAD+ .
❑ e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Dijon

117 Qu’obtient-on quand on fait réagir l’époxyde ci-dessous avec de l’éthanol en milieu
acide ?
60 énoncés • UE 1

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D’après concours Lille

3. Biochimie
Glucides
Niveau facile

118 Concernant la structure des oses :


❑ a. Le glucose est un céto-hexose.
❑ b. Le fructose est un céto-hexose.
❑ c. Le glucose sous forme pyranique possède deux carbones asymétriques
supplémentaires par rapport à la forme linéaire.
❑ d. Dans la cellulose, les molécules de glucose sont reliées par des liaisons α1-4.
❑ e. Dans le glycogène, les mol écules de glucose sont reliées par des liaisons α1-4
ou α1-6.
D’après concours Paris 6

119 Considérant les 4 structures suivantes :


UE 1 • énoncés 61

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❑ a. (1) et (2) sont enantiom
´ ères.
❑ b. (3) et (4) sont epim
´ ères.
❑ c. (4) est le β-L-Glc.
❑ d. L’anomère β de (3) est pr ésent dans le lactose.
❑ e. (3) et (4) sont anomères.
D’après concours Paris 11

120 L’amidon est un polysaccharide. Quelle est la proposition exacte :


❑ a. Il est composé de glucose et de fructose.
❑ b. Il est composé d’amylose et d’amylopectine.
❑ c. Il est composé de glucose et de galactose.
❑ d. Il est composé uniquement de maltose.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

121 Le glucose et le fructose sont des hexoses. Quelle est la proposition fausse ?
❑ a. Ils ont la même formule chimique, ainsi que le même poids moléculaire.
❑ b. En solution aqueuse, ils peuvent se retrouver sous forme linéaire, pyranosique
ou furanosique.
❑ c. Ils ont le même nombre de carbone(s) asymetrique(s).
´
❑ d. Ils peuvent s’associer pour donner un disaccharide.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

122 Indiquez la proposition exacte :


❑ a. Le glucose est un sucre comprenant 6 fonctions alcool et un groupement
aldéhydique.
❑ b. Le saccharose est un sucre réducteur.
❑ c. La liaison osidique est caractéristique des polysaccharides.
❑ d. L’isoamylose est un polysaccharide linéaire.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
62 énoncés • UE 1

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123 L’amidon :
❑ a. est constitué d’alpha-amylose et d’amylopectine.
❑ b. ne forme pas de micelles dans l’eau à température ambiante.
❑ c. est constitué d’alpha-D-glucose sous forme pyranose.
❑ d. épaissit les sauces  Béchamel  lors de leur chauffage par formation de mul-
tiples liaisons de type hydrog`
ene avec l’eau.
❑ e. est constitué de polymères comportant des liaisons osidiques alpha (1-4) et al-
pha (1-6).
D’après concours Nancy

124 À propos des sucres, soit le mannose X :

❑ a. Le mannose est un aldopentose.


❑ b. X est le D-mannose.
❑ c. Y est une forme anomère α.
❑ d. Y est la forme pyranose de X.
❑ e. Le mannose peut exister sous 2 formes anomères grâce à la mutarotation.
D’après concours Nancy

125 Parmi les molécules suivantes, indiquez le (les) épimère(s) du glucose :


❑ a. Mannose. ❑ b. Fructose. ❑ c. Ribose. ❑ d. Galactose.
❑ e. Xylose.
D’après concours Rouen

126 Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Le saccharose est composé uniquement de molécules de glucose.
❑ b. Le saccharose contient du fructose.
❑ c. Le lactose contient du fructose.
❑ d. Le galactose contient du glucose.
❑ e. Le glycogène est composé uniquement de molecules
´ de glucose.
D’après concours Rouen
UE 1 • énoncés 63

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Niveau intermédiaire

127 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les glycoprotéines possèdent une (ou plusieurs) cha ı̂ne glycanique liée par des
liaisons non covalentes.
❑ b. Le mécanisme d’action des lectines met en jeu l’interaction de la cha ı̂ne glyca-
nique d’une glycoprotéine avec une protéine.
❑ c. De nombreuses proteines
´ membranaires sont des glycoprotéines.
❑ d. Dans une structure de type bi-antennée, le glycane est lié par son extrémité non
réductrice.
❑ e. Les sucres des glycanes des glycoprotéines sont souvent utilisés par la cellule
comme signaux de reconnaissance.
D’après concours Lille

128 Concernant les oses :


❑ a. Les osidases sont spécifiques d’un type de liaison osidique (par exemple α1-4
ou β1-3).
❑ b. La cellulose est une molécule ramifiee.´
❑ c. L’acide hyaluronique est une molécule hydrophobe.
❑ d. Lors de la digestion, la dégradation de l’amidon en glucose requiert une unique
osidase.
❑ e. Le lactose est formé d’une molecule
´ de galactose et d’une molécule de glucose.
D’après concours Paris 6

129 Concernant les glucides alimentaires :


❑ a. Le saccharose est formé d’une molécule de glucose et d’une molécule de
fructose.
❑ b. L’amidon est un polymère de molécules de glucose reli ées entre elles dans la
chaı̂ne principale par des liaisons béta 1-4.
❑ c. Le fructose est un cétohexose.
❑ d. La principale source de glucides alimentaires est le glucose libre.
❑ e. Le lactose est hydrolysé en glucose et galactose par une béta 1-4 galactosidase.
D’après concours Paris 6

130 Soit les monosaccharides (1) et (2).


64 énoncés • UE 1

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❑ a. (1) a une conformation en chaise 1 C4 .
❑ b. (1) est du D-Glc.
❑ c. (1) et (2) sont chacun des anomères β.
❑ d. (2) est l’énantiomère du L-ribose.
❑ e. Aucune réponse exacte.
D’après concours Paris 11

131 Les osides :

❑ a. Le sucre représenté ci-dessus est un disaccharide réducteur.


❑ b. L’Homme possède les enzymes nécessaires à la dégradation de l’amidon.
❑ c. La chitine est constituée d’unités saccharidiques associées par des liaisons β1-6.
❑ d. Le sucre représenté ci-dessus peut être hydrolysé par une lactase.
❑ e. Aucune proposition exacte.
D’après concours Paris 11

132 Cette molécule :

❑ a. Est un épim ère du glucose, dont il diffère par la configuration du carbone 4.


❑ b. La forme représentée ici est l’anomère alpha.
❑ c. La substitution d’une fonction hydroxyle par une amine permet d’obtenir une
mannosamine.
❑ d. Peut être libérée à partir du lactose sous l’effet d’une beta-galactosidase.
❑ e. Est stockée dans l’organisme humain sous forme de glycog ène.
D’après concours Rouen

Niveau difficile

133 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. L’amidon est une forme de réserve de glucose présente dans les tissus humains.
❑ b. L’amylopectine est un polymère ramifié.
UE 1 • énoncés 65

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❑ c. Le glycogène contient des molécules de glucose toutes reliées entre elles par
des liaisons béta 1 → 4.
❑ d. L’intestin ne peut dégrader la cellulose car la muqueuse intestinale humaine ne
possède pas de béta-glucosidase.
❑ e. Une molécule de glycogène possède plusieurs extrémit és réductrices.
D’après concours Lille

134 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.

❑ a. Glc-1P et Glc-6P sont interchangeables par mutarotation.


❑ b. La réaction du D-Glc avec la liqueur de Fehling conduit au composé ci-dessus.
❑ c. La chitine est un polymère d’acide uronique.
❑ d. Le tréhalose est un disaccharide réducteur.
❑ e. Les bactéries dégradent la cellulose en maltose.
D’après concours Paris 11

135 Soit l’oligosaccharide suivant :

❑ a. Il est hydrolysable par une alpha amylase.


❑ b. C’est un sucre non reducteur.
´
❑ c. Les résidus qui composent (a) sont dans la conformation bateau 1 C4.
❑ d. Il est hydrolysable par une β 1-4 glucosidase.
❑ e. Il est un produit de dégradation de la cellulose.
D’après concours Paris 11
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136 A propos du raffinose, triholoside d’origine veg
´ étale dont l’appellation est :
α-D-galactopyranosyl-(1-6)-α-D-glucopyranosyl-(1-2)-β-D-fructofuranoside :
❑ a. C’est un triholoside réducteur.
❑ b. Son hydrolyse par une b-fructosidase libère une molécule de lactose.
❑ c. Son hydrolyse par une α-galactosidase libère une molécule de saccharose.
❑ d. Après perméthylation suivie d’une hydrolyse acide on retrouve entre autres du
2, 3, 4, 6 tétra-O-méthyl-D-galactopyranose.
❑ e. Après perméthylation suivie d’une hydrolyse acide on retrouve entre autres du
1, 2, 4, 6 tétra-O-méthyl-D-fructofuranose.
D’après concours Montpellier I

137 La partie aglycone d’un hétéroside :


❑ a. Possède la propriété de réduire les sels m étalliques.
❑ b. Correspond à la partie non-glucidique de cet hetéroside.
´
❑ c. Est represent
´ ée par les bases et les phosphates dans le cas des acides nucléiques.
❑ d. Correspond aux tanins pour l’amygdaline.
❑ e. Ne peut en aucun cas être de l’acide cyanhydrique.
D’après concours Nancy

Acides aminés
Niveau facile

138 Parmi les acides aminés qui suivent, lequel(lesquels) poss ède(nt) une fonction alcool ?

❑ a. Alanine. ❑ b. Thréonine. ❑ c. Proline.


❑ d. Tyrosine. ❑ e. Lysine.
D’après concours Lille

139 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les acides aminés sont les constituants élémentaires des proteines.
´
❑ b. Tous les acides aminés possèdent une fonction carboxyle.
❑ c. La phénylalanine est un acide aminé hydrophile.
❑ d. La sérine est un acide aminé hydrophobe.
❑ e. La lysine est un acide aminé basique.
D’après concours Lille

140 Concernant les structures des acides aminés :


❑ a. La phénylalanine possède un noyau phénol.
❑ b. Le tryptophane poss ède un noyau indole.
❑ c. L’histidine ne possède pas de noyau aromatique.
UE 1 • énoncés 67

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❑ d. La tyrosine possède un groupement benzène.
❑ e. La méthionine poss ède un groupement thioéther.
D’après concours Dijon

141 Concernant les acides aminés naturels :


❑ a. Les acides aminés sont incolores.
❑ b. La leucine est un acide aminé indispensable.
❑ c. La chaˆıne latérale de la glycine est un atome d’hydrogène.
❑ d. La valine est un acide aminé aliphatique.
❑ e. La lysine porte deux groupements NH2.
D’après concours Rouen

142 Dans une chromatographie sur une résine échangeuse de cations, quels sont parmi les
acides aminés suivants ceux qui sont retenus par la colonne à pH 6 ?
❑ a. Acide glutamique.
❑ b. Histidine.
❑ c. Lysine.
❑ d. Acide aspartique.
❑ e. Arginine.
D’après concours Rouen

143 Concernant les acides aminés naturels :


❑ a. Tous les acides aminés ont un carbone asymétrique.
❑ b. Les acides aminés protéinog ènes sont des acides gamma aminés.
❑ c. L’alanine est le plus petit acide aminé protéinog ène.
❑ d. Le tryptophane absorbe la lumière à 280 nm.
❑ e. L’isoleucine est un acide aminé essentiel.
D’après concours Rouen

144 Quelle est la proposition exacte ?


❑ a. Valine, leucine et isoleucine sont des acides aminés polaires non ionisables.
❑ b. Les protéines qui sont formées entre autres de s érine et de thréonine peuvent
être glycosylées ou phosphorylées.
❑ c. Certaines sérines peuvent être glycosylées avant d’être intégrées dans les
protéines au moment de l’étape de traduction.
❑ d. Dans les protéines, les boucles sont essentiellement constitués d’acides aminés
fortement hydrophobes.
❑ e. Autre r éponse.
D’après concours Strasbourg
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145 Concernant la méthionine :
❑ a. Sa chaı̂ne latérale est polaire.
❑ b. Elle ne contient pas de carbone asymétrique.
❑ c. C’est après un résidu de méthionine qu’une chaı̂ne polypeptidique est coup ée
par le bromure de cyanogène.
❑ d. Elle peut former un pont disulfure avec un r´
esidu de cyst éine.
❑ e. Elle contient un atome de soufre.
D’après concours Paris 6

146 À propos des acides aminés :


❑ a. Les acides aminés sont les constituants de base des protéines.
❑ b. La configuration du carbone alpha permet d’obtenir deux isomères : L et D.
❑ c. Les acides aminés sont des acides protoniques forts.
❑ d. Les acides aminés ne sont pas ionisables.
❑ e. Les acides aminés sont des composés amphotères.
D’après concours Nancy

Niveau intermédiaire

147 Concernant l’acétylcholine :


❑ a. C’est le neurotransmetteur de la jonction neuro-musculaire.
❑ b. C’est un neurotransmetteur inhibiteur.
❑ c. Il possède une fonction ester.
❑ d. Il est produit dans le cerveau.
❑ e. Il agit comme neurotransmetteur dans le système nerveux orthosympathique.
D’après concours Lille

148 Soit la courbe de titration de l’acide glutamique :

❑ a. Le plateau 1 correspond au pKa de la fonction amine.


❑ b. Le point 4 correspond au point isoélectrique (pI).
UE 1 • énoncés 69

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❑ c. Le plateau 3 correspond au point isoélectrique (pI).
❑ d. La molécule d’acide glutamique porte deux charges négatives au niveau 5.
❑ e. L’acide glutamique est un acide aminé neutre à pH 7, 0.
D’après concours Paris 11

149 On considère les acides aminés suivants :

❑ a. La molécule de glycine possède un carbone asymétrique.


❑ b. À partir de la glycine et de l’alanine, on ne peut synthétiser qu’un seul dipeptide.
❑ c. À pH = 6, 1, l’alanine existe sous forme de zwitterion.
❑ d. Dans la molécule de glycine, le pKa2 de 9, 7 correspond à la fonction acide
carboxylique.
❑ e. À pH = 11, la glycine est majoritairement sous la forme d’un anion.
D’après concours Bordeaux

´ és d’acides aminés :


150 Concernant les acides aminés et deriv
❑ a. La tyrosine correspond à une molécule de phénylalanine hydroxyl ée.
❑ b. La thréonine est un acide amine´ soufré.
❑ c. Les hormones thyroı̈diennes dérivent de tyrosine iodées portées par la
thyroglobuline.
❑ d. La cystéine entre dans la composition du glutathion.
❑ e. La phénylcétonurie est une maladie liée à l’absence de phénylalanine hydroxy-
lase.
D’après concours Rouen

151 Quelles sont les propositions exactes ?


❑ a. Les acides amines
´ sont des mol écules amphotères qui possèdent un groupement
carboxyle acide et une fonction amine primaire basique.
❑ b. Le carbone alpha des acides aminés est d’hybridation sp2.
❑ c. À pH acide, les acides aminés sont sous forme d’anions.
❑ d. Les acides aminés sont hydrophiles.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
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152 Concernant le métabolisme des acides aminés :
❑ a. La proline est synthétisée à partir de l’acide glutamique.
❑ b. La tyrosine est le précurseur de la dihydroxyphénylalanine.
❑ c. La méthionine remplit des fonctions de transfert de groupements soufr és par
l’intermédiaire du PAPS.
❑ d. Les acides aminés ramifiés sont tous des acides aminés cétogènes et
glucoformateurs.
❑ e. La mélatonine est synthétisée à partir de la tyrosine.
D’après concours Dijon

153 Indiquez la bonne association de propositions exactes :


1 : L’alanine présente une chaı̂ne latérale ramifiée.
2 : La leucine est un acide aminé hydrophobe.
3 : L’isoleucine possède 2 carbones asymétriques.
4 : L’isoleucine est nécessaire à la formation de l’hémoglobine.
5 : Le tryptophane est un acide aminé très présent dans la constitution des protéines.
6 : Le tryptophane est un acide aminé soufré.
❑ a. 1, 3, 6 ❑ b. 2, 3, 5 ❑ c. 2, 3, 4
❑ d. 3, 4, 6 ❑ e. 1, 2, 5
D’après concours Amiens

154 Indiquez la bonne association de propositions exactes :


1 : La serotonine
´ est obtenue par décarboxylation du tryptophane hydroxylé en position 5 du
benzène.
´
2 : La serotonine joue un rôle essentiel dans la biosynthèse de la m élanine.
3 : La lysine est un précurseur d’hormones thyroı̈diennes.
4 : La maladie de Basedow est caractérisée par une hyperthyroı̈die.
5 : L’hyperthyroı̈disme peut provoquer des changements du rythme cardiaque.
6 : L’histamine est une histidine carboxylée.

❑ a. 1, 4, 6 ❑ b. 4, 5, 6 ❑ c. 1, 2, 4
❑ d. 1, 4, 5 ❑ e. 1, 2, 6
D’après concours Amiens

Niveau difficile

155 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. L’histidine est un acide α-aminé polaire possédant un noyau imidazole sur la
chaı̂ne latérale.
❑ b. L’arginine est l’acide α-aminé le plus basique car il peut fixer 3 protons sur son
groupement guanidium.
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❑ c. La lysine est un acide α-amin é indispensable à chaı̂ne latérale linéaire.
❑ d. Leucine et isoleucine sont des acides α-aminés hydrophobes ayant la même
formule brute.
❑ e. Aucune de ces propositions n’est exacte.

|
m
D’après concours Brest

o
c
t.
o
p
s
g
lo
.b
156 L’acide aminé ci-dessous :

s
in
c
e
d
e
m
s
e
rd
o
s
e
tr
e
/l
:/
p
tt
h
|
m
o
.c
s
s
re
p
rd
o
.w
s
in
c
e
d
e
❑ a. est le (2S)-Trp. m
s
e
rd
o
s

❑ b. contient deux carbones asymétriques.


e
tr
e
/l
:/

❑ c. présente un maximum d’absorption à 210 nm.


p
tt
h
|

❑ d. est le précurseur de l’histamine.


s
in
c
e
d

❑ e. est favorable à une structure secondaire en hélice α.


e
M
s
e
rD

D’après concours Paris 11


o
s
re
T
e
/L
s

157 Soit le peptide VDYKHG. Seuls sont protonés les 1e , 3 e, 4e et 5 e acides aminés. Parmi
p
u
ro

les domaines de pH suivants, lequel est compatible avec cette distribution de charge ?
/g
m
o
.c

❑ a. pH inférieur à 4. ❑ b. pH compris entre 5 et 6.


k
o
o
b
e

❑ c. pH compris entre 7 et 8. ❑ d. pH compris entre 9 et 10.


c
a
.f
w
w

❑ e. pH superieur
´ à 11.
w
|
s
in

D’après concours Paris 11


c
e
d
e
M
s
e

Lipides
rD
o
s
re
T
e

Niveau facile
/L
m
o
.c
k
o

158 Concernant les lipoprotéines :


o
b
e
c
a
.f

Les HDL permettent le transport du cholestérol de l’intestin vers les tissus


w

❑ a.
w
w

périph ériques.
|

❑ b. Les LDL sont plus denses que les chylomicrons.


❑ c. Les apolipoprotéines sont des lipides spécifiques se fixant sur les protéines.
❑ d. Dans le sang humain, le cholestérol est surtout sous forme estérifiée.
❑ e. Le  bon cholestérol  est le cholestérol des lipoprot éines qui ont subi des oxy-
dations.
D’après concours Brest
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159 Concernant les sphingolipidoses :
❑ a. Ce sont des maladies de stockage.
❑ b. Elles résultent d’un excès de synthèse des sphingolipides.
❑ c. Elles touchent particulièrement le sytème nerveux central.
❑ d. Elles peuvent être confirmées par la mise en évidence d’une augmentation de
l’activité de l’enzyme responsable sur des leucocytes ou fibroblastes.
❑ e. Elles incluent la maladie de Gaucher.
D’après concours Dijon

160 Une lipoprotéine contient :


❑ a. Un cœur hydrophobe et riche en proteines.
´
❑ b. Une surface hydrophile et riche en triglycérides.
❑ c. Du cholestérol non estérifié.
❑ d. Du cholestérol est érifié.
❑ e. Des phospholipides.
D’après concours Dijon

161 Concernant la sphingomyéline :


❑ a. C’est un constituant majeur de la moelle osseuse.
❑ b. C’est un glycérophospholipide.
❑ c. Elle est synthétisée à partir d’un céramide et d’une phosphatidylcholine.
❑ d. Elle sert de récepteur pour la toxine du cholera.´
❑ e. Elle peut être dégradée par la sphingomyélinase.
D’après concours Dijon

162 Chez l’homme, la formation de doubles liaisons sur les chaı̂nes carbonées des acides
gras est possible grâce aux désaturases suivantes :
❑ a. delta 5. ❑ b. delta 6. ❑ c. delta 9. ❑ d. delta 12.
❑ e. delta 15.
D’après concours Dijon

163 Les acides gras suivants possèdent 20 atomes de carbone :


❑ a. Acide eicosanoı̈que. ❑ b. Acide arachidique.
❑ c. Acide ol éique. ❑ d. Acide linole´ı̈que.
❑ e. Acide arachidonique.
D’après concours Dijon

164 Concernant les leucotriènes :


❑ a. Ce sont des molécules cycliques.
UE 1 • énoncés 73

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❑ b. Ils possèdent au moins trois doubles liaisons conjuguees.´
❑ c. Ils sont formés sous l’action de la 5-lipoxygénase.
❑ d. Ils ont des effets pro-inflammatoires.
❑ e. Ils sont biosynthétisés en particulier dans les leucocytes.
D’après concours Dijon

165 Concernant les triglycérides :


❑ a. Ce sont les constituants majoritaires des chylomicrons et des VLDL.
❑ b. Ils sont hydrophobes.
❑ c. Ils ont comme précurseur le 1, 2 diacylglycérol.
❑ d. Ils sont hydrolysés dans le compartiment intravasculaire par la lipase
hormonosensible.
❑ e. Ils sont chargés négativement.
D’après concours Dijon

166 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le cholestérol est une molécule amphipathique.
❑ b. De nombreux stéroı̈des exercent une fonction hormonale.
❑ c. Les acides biliaires sont des détergents libérés dans l’estomac.
❑ d. Le cholestérol régule la fluidité des membranes.
❑ e. La testostérone d érive d’un noyau à 18 carbones.
D’après concours Lille

167 Le cholestérol
❑ a. Est un sphingolipide constitué de 27 atomes de carbone.
❑ b. Transporte divers ions dans les membranes cellulaires.
❑ c. Est toujours estérifi é par un acide gras.
❑ d. Agit comme co-enzyme dans la formation d’AMPc.
❑ e. Est le précurseur des androgènes.
D’après concours Paris 11

168 Parmi les acides gras suivants, lequel est utilisé par la cyclo-oxygénase pour la synthèse
de la prostaglandine E3 ?
❑ a. C20 : 5∆5,8,11,14,17 ❑ b. C18 : 3∆ 6,9,12
❑ c. C18 : 3∆9,12,15 ❑ d. C20 : 3∆ 8,11,14
❑ e. C20 : 4∆5,8,11,14
D’après concours Paris 13
74 énoncés • UE 1

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Niveau intermédiaire

169 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le cholestérol poss ède un groupement hydroxyle en position 5.
❑ b. Le cholestérol est un pr écurseur de la vitamine D.
❑ c. L’oestradiol possède un méthyle sur le carbone 10.
❑ d. L’acide cholique possède 3 groupements hydroxyles.
❑ e. Le stigmastérol (un phytostérol) possède une double liaison entre les carbones
5 et 6.
D’après concours Brest

170 Concernant les propriétés de l’acide γ-linol énique :


❑ a. C’est un lipide complexe.
❑ b. Il appartient à la famille n-6.
❑ c. Il possède des doubles liaisons de type malonique.
❑ d. C’est un acide gras indispensable chez l’homme.
❑ e. Il peut etre
ˆ pr écurseur de l’acide arachidonique.
D’après concours Brest

171 Concernant les chylomicrons :


❑ a. Ils sont riches en triglycérides.
❑ b. Ils contiennent l’apolipoprotéine CH, cofacteur de la lipoprot éine lipase.
❑ c. Ils sont riches en cholestérol.
❑ d. Ils sont pauvres en phospholipides.
❑ e. Ils contiennent l’apolipoprotéine B48.
D’après concours Dijon

172 Concernant les globosides :


❑ a. Ce sont des glycosphingolipides.
❑ b. Ils comportent une chaı̂ne oligosaccharidique neutre.
❑ c. Ils portent les antigènes des groupes sanguins ABO.
❑ d. Ils nécessitent l’intervention de glycosyltransférases pour leur synthèse.
❑ e. Ils sont synthétisés à partir de glucocer´ ébroside.
D’après concours Dijon

173 Les triglycérides :


❑ a. Peuvent être impliqu és dans les maladies cardiovasculaires.
❑ b. ´
Ont un pouvoir energ étique meilleur que le glycogène.
❑ c. Sont des molécules hydrophobes.
UE 1 • énoncés 75

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❑ d. Représentent le constituant majeur des chylomicrons et des VLDL.
❑ e. Sont hydrolysés au sein de l’adipocyte en période postprandiale en raison d’une
activation de la lipase hormonosensible.
D’après concours Dijon

174 Les microdomaines lipidiques :


❑ a. Sont riches en cholestérol et sphingolipides.
❑ b. Jouent un rôle important dans la transduction du signal.
❑ c. Ne peuvent pas contenir du 7-déhydrocholest érol.
❑ d. Contiennent des protéines ancrées par des résidus glycosyl-phosphatidyl-
inositol.
❑ e. Constituent un assemblage dynamique de lipides désordonnés.
D’après concours Dijon

175 Concernant le cholestérol :


❑ a. Il est absent de la structure des membranes cellulaires.
❑ b. Il possède une structure polycyclique.
❑ c. Il peut etre
ˆ stock é sous forme d’esters d’acides gras.
❑ d. Il provient exclusivement du foie.
❑ e. Le cholestérol peut être transporté dans le sang par les LDL.
D’après concours Lille

176 L’acide linoléique :


❑ a. est le C18 : 2∆9,12,15
❑ b. appartient à la série des ω-3.
❑ c. est l’acide octadécanoı̈que.
❑ d. a un point de fusion inférieur à celui de l’acide stéarique.
❑ e. est le précurseur de l’acide palmitique.
D’après concours Paris 11

177 Quelle est la proposition fausse ?


❑ a. Les lipides se caracterisent
´ par une diversite´ de structure.
❑ b. L’acide palmitique est aussi appelé l’acide hexadécanoı̈que et comporte 18
carbones.
❑ c. L’acide oléique est un acide gras insaturé essentiel.
❑ d. L’acide alpha linolénique est un acide gras insaturé indispensable.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

178 Concernant les propriétés communes aux sphingomyélines et aux phosphati dylcho-
76 énoncés • UE 1

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lines :
❑ a. Elles contiennent de la choline.
❑ b. Elles contiennent deux acides gras à longue chaı̂ne.
❑ c. Ce sont des précurseurs de médiateurs.
❑ d. Ce sont des glycérophopholipides.
❑ e. Elles contiennent de la sphingosine.
D’après concours Paris 6

179 Concernant l’acide arachidonique :


❑ a. C’est une molécule amphiphile.
❑ b. Il contient 4 doubles liaisons.
❑ c. C’est acide gras polyinsaturé de la famille ω-3.
❑ d. C’est un produit de l’hydrolyse des glycérophospholipides par la phospholipase
C.
❑ e. C’est un substrat de la cyclo-oxygenase.
´
D’après concours Paris 6

180 Concernant le composé suivant :

❑ a. Sur la ligne 1 se trouve un ester de l’acide palmitique.


❑ b. Sur la ligne 2 se trouve un ester de l’acide linolé¨ıque.
❑ c. Il s’agit de la phosphatidylcholine.
❑ d. L’hydrolyse de la liaison ester de la ligne 2 libère un acide gras de la série ω-9.
❑ e. Il s’agit d’un composé amphipathique.
D’après concours Bordeaux

181 Concernant l’acide γ-linolénique :


❑ a. C’est un acide gras insaturé à 18 carbones.
❑ b. Il renferme 2 doubles liaisons.
❑ c. C’est un ω-3.
❑ d. C’est un ω-6.
❑ e. Il permet la synthèse d’acide arachidonique.
D’après concours Rouen
UE 1 • énoncés 77

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Niveau difficile

182 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. L’hydrolyse de la lécithine par la phospholipase C conduit à la formation
d’acide phosphatidique et de choline.
❑ b. L’acide phosphatidique est le précurseur des triglyc érides et des lipides com-
plexes de la famille des glycérophospholipides.
❑ c. Les cérebrosides
´ sont des compos és amphipatiques et amphotères à charge
électrique globale nulle.
❑ d. Les céramides resultent
´ de l’estérification d’une fonction alcool de la sphingo-
sine par une molécule d’acide gras.
❑ e. Tous les gangliosides sont formés de sphingosine, acides gras, galactose, fruc-
tose et acide neuraminique.
D’après concours Brest

183 Parmi les composés suivants, cochez le composé commun aux lécithines et sphin-
gomyélines :
❑ a. Acide phosphatidique. ❑ b. Acétylcholine.
❑ c. Phosphorylcholine. ❑ d. Glycérol.
❑ e. Phosphatidyléthanolamine.
D’après concours Brest

184 Concernant la lipoprotéine lipase :


❑ a. Elle est synthétisée principalement par le foie.
❑ b. Elle se fixe à la surface des parois vasculaires par interaction ionique gr âce à
des arginines et des lysines.
❑ c. Elle possède le m ême triade catalytique que les protéases à s érine.
❑ d. Elle hydrolyse les triglycérides en 1, 3 diacylglyc érol et acides gras.
❑ e. Elle participe au catabolisme des chylomicrons et VLDL.
D’après concours Dijon

185 Concernant les alcools constitutifs des lipides :


❑ a. Le glyc´
erol est un élément de la phosphatidyl-choline, de l’acide phosphati-
dique et des triglycérides.
❑ b. L’éthanolamine se retrouve préferentiellement
´ au sein des phospholipides
présents sur le feuillet externe des membranes cellulaires.
❑ c. Les phosphatidyl-cholines libèrent de la choline sous l’action de la phospholi-
pase C au niveau cér ébral.
❑ d. L’estérification de la sphingosine par un acide gras saturé à longue chaˆıne donne
un céramide.
❑ e. L’inositol triphosphate en 1, 3 et 5 est un médiateur d’activation cellulaire.
D’après concours Montpellier 1
78 énoncés • UE 1

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186 À propos du cholestérol et de ses dérivés :
❑ a. Les acides biliaires sont produits uniquement dans le foie.
❑ b. Les hormones stéroı̈diennes sont produites dans plusieurs organes.
❑ c. Les hormones stéroı̈diennes utilisent plus de cholestérol que les sels biliaires
pour leur production.
❑ d. Les sels biliaires permettent une assimilation plus rapide des triglycérides
alimentaires.
❑ e. Le cholestérol cutan é est une source importante de vitamine D.
D’après concours Nancy

187 À propos des triglyc´erides dans l’organisme humain :


❑ a. Les triglycérides (ou triacylglycérols) sont solubles dans les solvants
organiques.
❑ b. Les triglycérides (ou triacylglycérols) ne contiennent pas d’acides gras insa-
turés de la série ω-3.
❑ c. Seul le tissu adipeux peut synthétiser des triglycérides (ou triacylglycérols).
❑ d. Les triglycérides (ou triacylglycérols) peuvent etre
ˆ observ és en petite quantité
dans les membranes cellulaires.
❑ e. Plusieurs lipases différentes hydrolysent les tri- et diglycérides (ou triacyl- et
diacylglycérols) dans l’organisme humain.
D’après concours Nancy

Peptides et protéines
188 Concernant la structure tertiaire des protéines :
❑ a. Elle peut être liée à la présence de liaisons hydrog ènes, électrostatiques, de
forces hydrophobes et parfois de ponts disulfures.
❑ b. C’est une structure figée qui ne peut ni se tordre ni se déformer.
❑ c. Elle correspond à la structure tridimensionnelle de la protéine.
❑ d. Une protéine soluble va se replier de façon à ce que les r´esidus les plus polaires
soient au contact de l’eau.
❑ e. Une protéine hydrophobe va se replier de façon à ce que les résidus les plus
polaires soient au contact des lipides qui l’entourent.
D’après concours Dijon

189 Concernant l’hélice α :


❑ a. La structure en hélice α est absente des prot éines globulaires.
❑ b. Elle comporte en moyenne 3, 6 résidus par tour d’helice.
´
❑ c. Elle est riche en proline.
❑ d. Les chaˆınes latérales des acides aminés la composant sont orientées vers
l’intérieur de l’hélice.
❑ e. L’hélice α est stabilis ée par des interactions hydrogène intercatétaires.
D’après concours Nantes
UE 1 • énoncés 79

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190 Concernant le glutathion :
❑ a. Il s’agit d’un petit peptide de seulement 4 acides aminés.
❑ b. La liaison entre les 2 premiers acides aminés est une liaison peptidique.
❑ c. La liaison entre les 2 derniers acides aminés est une liaison pseudo-peptidique.
❑ d. C’est la présence d’une Cys qui confère au glutathion son rôle de transporteur
d’hydrogène car elle a la possibilité d’adopter deux formes : oxydée et réduite.
❑ e. Il ne peut être considéré comme un peptide au sens littéral du terme car le
premier composant est un dérivé d’acide aminé.
D’après concours Brest

191 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La ghréline est un peptide anorexigène.
❑ b. L’angiotensine II est un peptide vaso-actif.
❑ c. Le glucagon stimule la lipolyse du tissus adipeux.
❑ d. Les endorphines se lient à leur récepteur grâce à la présence de 2 acides aminés
aromatiques essentiels de leur séquence.
❑ e. L’insuline est secrétée par le pancréas exocrine.
D’après concours Lille

192 Concernant les immunoglobulines :


❑ a. Les immunoglobulines M sont des glycoprotéines.
❑ b. ` identiques et
Les immunoglobulines comportent toutes deux chaı̂nes lég eres
deux chaı̂nes lourdes identiques.
❑ c. Les chaı̂nes lourdes des immunoglobulines ne contiennent pas de cystéine.
❑ d. Les immunoglobulines A sériques sont formées de deux tétramères associés au
peptide J.
❑ e. Il existe 6 types d’immunoglobulines : IgM, IgG, IgA, IgD, IgE, IgH.
D’après concours Limoges

193 Concernant la structure des protéines :


❑ a. La quantité d’acides aminés entrant dans une hélice α varie d’une prot éine à
l’autre.
❑ b. La formation d’une hélice α r ésulte d’interactions entre les groupements phos-
phates des acides aminés phosphorylés.
❑ c. L’hélice α est stabilis ée par la présence de thr éonine.
❑ d. L’hémoglobine est un hétérotétramère constitue´ de 2 sous-unités α et 2 sous-
unités β.
❑ e. Les coudes γ r ésultent de la présence de ponts disulfures.

D’après concours Limoges


80 énoncés • UE 1

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194 Concernant les protéines :
❑ a. L’hélice α caract érise la structure tertiaire des protéines.
❑ b. La proline est incompatible avec une structure en helice ´ α.
❑ c. La teneur en motifs structuraux α et β est extrêmement r égulière.
❑ d. Les coudes β stabilisent la structure secondaire.
❑ e. L’association hélice α - feuillet β - hélice α constitue un domaine de la structure
tertiaire.
D’après concours Nantes

195 Concernant les protéines :


❑ a. Les ponts disulfures peuvent participer à la structure quaternaire des protéines.
❑ b. Le pont disulfure représente la liaison la plus forte stabilisant la structure
tridimensionnelle.
❑ c. Les résidus m éthionine et cystéine sont localisés en périphérie des prot éines
globulaires.
❑ d. L’hydrolyse totale des protéines coupe les ponts disulfures.
❑ e. Les ponts disulfures peuvent être coupés in vivo par une enzyme.
D’après concours Nantes

196 Concernant l’insuline :


❑ a. Elle inhibe la MTP (protéine de transfert microsomale des triglyc érides).
❑ b. Elle favorise la synthèse des triglycérides.
❑ c. Elle favorise l’oxydation mitochondriale des acides gras.
❑ d. Elle favorise la mise en réserve intrahépatique des triglycérides.
❑ e. Elle favorise la lipogénèse.
D’après concours Dijon

197 Le récepteur de l’insuline :


❑ a. Comporte des sous-unités α, β et γ.
❑ b. Lie l’insuline sur ses sous-unités α extracellulaires.
´
❑ c. Se dimerise apr ès fixation de l’insuline.
❑ d. Acquiert, après fixation de son ligand, une activité tyrosine kinase sur ses sous-
unités 1 3 qui permet la phosphorylation réciproque de la portion intracytoplas-
mique de ces deux sous-unités.
❑ e. Est susceptible d’être inactivé lorsqu’il est phosphorylé par des sérine/thréonine
kinases.
D’après concours Dijon

198 Concernant l’hémoglobine :


❑ a. C’est une protéine fibrillaire.
❑ b. La partie protéique possède une structure globulaire, riche en hélices alpha.
UE 1 • énoncés 81

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❑ c. Elle est fonctionnelle sous forme monomérique.
❑ d. Une molécule d’hémoglobine est capable de fixer 4 molecules
´ de dioxyg ène.
❑ e. C’est la protéine de stockage de l’oxygène dans le muscle.
D’après concours Nantes

199 L’hémoglobine est une métalloprotéine. Précisez si les propositions suivantes concer-
nant le fer dans l’hémoglobine sont vraies ou fausses.
❑ a. Le complexe formé du noyau porphine et de l’ion ferreux Fe2+ s’appelle
hématine.
❑ b. Le fer se place au centre du plan défini par les 4 noyaux imidazoles.
❑ c. Le fer est lié par des liaisons de coordinence aux atomes d’azote des
hét érocycles.
❑ d. La méth émoglobine correspond à la molécule contient du fer sous forme Fe 3+ .
❑ e. Dans la myoglobine, l’atome de fer est remplacé par un atome de cuivre.
D’après concours Nantes

200 Concernant la protéine prion :


❑ a. C’est une protéine allostérique.
❑ b. La protéine prion infectieuse a une séquence en acides aminés différente de
celle de la protéine prion normale.
❑ c. La protéine prion infectieuse contient beaucoup plus d’hélices α que prot éine
prion normale.
❑ d. ´
La protéine prion infectieuse est le resultat d’une mutation ponctuelle dans le
gène correspondant.
❑ e. La conversion de la forme normale en forme infectieuse est facilitée par la
forme infectieuse de la protéine.
D’après concours Paris 6

201 L’analyse d’une préparation purifi ée d’hémoglobine par SDS-PAGE révèle la présence
d’une bande de 17000 Daltons. Parmi les propositions suivantes concernant la masse moléculaire
des protéines et l’électrophor èse SDS-PAGE, cochez celles qui sont vraies.
❑ a. Un Dalton correspond à la masse d’un atome de carbone.
❑ b. Un Dalton correspond à la masse d’un atome d’hydrog ène.
❑ c. Le SDS est un détergent ionique.
❑ d. La dénaturation des prot éines permet de dissocier les chaı̂nes peptidiques li ées
par des ponts disulfures.
❑ e. L’absence d’effet du traitement par un composé réducteur permet de démontrer
qu’une protéine ne contient pas de cystéine.
D’après concours Nantes

202 Concernant les méthodes de séparation des protéines :


82 énoncés • UE 1

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❑ a. L’électrophorèse sur gel de polyacrylamide fractionne les protéines en fonction
de leur charge uniquement.
❑ b. La chromatographie d’affinité permet de s éparer des enzymes.
❑ c. La chromatographie sur résine echangeuse
´ d’ions fait intervenir la formation de
liaisons covalentes entre les protéines et la résine.
❑ d. La technique de gel filtration permet de fractionner les protéines en fonction de
leur caractère hydrophile.
❑ e. L’électrophorèse sur gel de polyacrylamide associée à l’utilisation du SDS,
sépare les prot éines en fonction de leur taille apparente uniquement.
D’après concours Dijon

203 On dispose d’un mélange de 3 protéines globulaires (a), (b) et (c) à pH 8.


La protéine (a) est un homotétramère de 120 kDa dont le pI est 7.
La protéine (b) est un monomère de 30 kDa dont le pI est 4.
La protéine (c) est un monomère de 30 kDa dont le pI est 11.
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
❑ a. La solubilité de la protéine (b) est maximale à pH 4.
❑ b. À pH 8, seule la protéine (c) a une charge nette négative.
❑ c. Si le mélange est soumis à une chromatographie d’exclusion st érique, l’ordre
d’élution des protéines du mélange sera (b) et (c) simultanément, suivi de (a).
❑ d. Si le mélange est soumis à une chromatographie échangeuse de cations, seule
la protéine (c) interagira avec la phase stationnaire.
❑ e. Si le mélange est soumis à une électrophor èse sur gel de polyacrylamide, en
présence de SDS et de β-mercaptoéthanol, on observera 2 bandes après colora-
tion au bleu de Coomassie.
D’après concours Paris 11

204 Les LDL (lipoprotéines de basse densité) :


❑ a. Ont une densité” inf´erieure à celle des VLDL.
❑ b. Sont issues des VLDL formées par le foie.
❑ c. Transportent du cholestérol communément appel é  mauvais cholestérol  .
❑ d. Sont caractérisées par la présence d’une protéine appelée apo B100.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

205 À propos des techniques d’analyse des protéines, le (lesquels) de ces items est (sont)
exact(s) :
❑ a. En chromatographie d’échange d’ions, l’ élution est indépendante du pHi de la
protéine.
❑ b. En ultrafiltration, les petites protéines sont ralenties par rapport aux grosses
protéines et sont éluées après celles-ci.
UE 1 • énoncés 83

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❑ c. En chromatographie d’exclusion, les petites protéines sont ralenties par le gel.
❑ d. Au cours de l’électrophorèse dénaturante, le sodium dodécyl sulphate (SDS)
permet une migration indépendante de la charge.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

Enzymologie
206 Généralités sur les enzymes :
❑ a. Les enzymes sont des catalyseurs biologiques qui apparaissent dans les produits
de la réaction.
❑ b. Elles interviennent en augmentant l’énergie d’activation ainsi que la vitesse de
la réaction.
❑ c. Les enzymes permettent aux réactions ayant un ∆G > 0 (endothermique) de
se réaliser, alors qu’elles seraient thermodynamiquement impossibles à l’état
naturel.
❑ d. Les réactions chimiques sont régies par la loi d’action de masse.
❑ e. Les enzymes sont dans plus de 90 % des protéines et pour une très faible partie
des ARN à activité catalytique.
D’après concours Dijon

207 Pour un enzyme, on étudie l’évolution de la vitesse initiale V 0 en fonction de la


concentration en substrat. Les valeurs mesurées sont donn ées dans le tableau suivant :

[S ] (en µmol/L) 1 3 6 10 30 500 1000

V0 (en µmol/min) 2, 05 5, 10 7, 35 9, 30 12, 9 14, 7 14, 7

Quelle est la valeur exacte du Km de l’enzyme (en µmole/L) ?

❑ a. 2, 05 ❑ b. 5, 10 ❑ c. 6 ❑ d. 9, 30 ❑ e. 500
D’après concours Amiens
208 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. La vitamine C est indispensable à la formation du collag ène.
❑ b. Une carence en vitamine B6 conduit à des troubles hémorragiques.
❑ c. La vitamine B2 donne naissance à des cofacteurs nécessaires à l’action de dés-
hydrog´enases.
❑ d. Une carence en vitamine B12 peut apparaı̂tre en cas de régime végétalien total.
❑ e. La forme active de la vitamine B1 joue un rôle dans la transmission de l’influx
nerveux.
D’après concours Brest
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209 Concernant les proenzymes :
❑ a. Ce sont des protéines sans activité qui, après avoir subi une protéolyse limitée,
acquièrent une activité enzymatique.
❑ b. L’activation des proenzymes est réversible.
❑ c. La chymotrypsine est une proenzyme.
❑ d. Le pepsinogène est une proenzyme.
❑ e. La sécr étion de certaines enzymes protéolytiques sous la forme de leurs proen-
zymes permet la protection des tissus qui les sécr ètent.
D’après concours Dijon

210 Concernant la cinétique enzymatique de type allosérique :


❑ a. La cinétique allostérique ne peut s’observer qu’avec des enzymes mul-
timériques.
❑ b. Le modèle de la cinétique allostérique a été proposé par Michaëlis et Menten.
❑ c. La cinétique allostérique traduit une coopérativité et une interaction entre les
unités de l’enzyme.
❑ d. La cinétique allostérique se traduit par une courbe sigmoı̈de lorsqu’on exprime
la vitesse initiale V0 en fonction de la concentration de substrat S .
❑ e. La cinétique allostérique d’une enzyme est repr ésentee
´ par une droite dans les
coordonnées de Lineweaver-Burk.
D’après concours Limoges

211 Deux enzymes sont extraites de deux façons différentes. Ces deux enzymes catalysent
la même réaction chimique, toutes les deux avec une cinetique
´ micha ëlienne. On se demande
si les deux enzymes sont identiques ou si elles sont differentes.
´
Dans un même volume, on met l’une ou l’autre enzyme et on mesure leurs activités enzyma-
tiques respectives qui sont données dans le tableau suivant :

Enzyme A Enzyme B

Activité catalytique maximale 334 ncat 40 UI

Quantité de prot éines dans le volume 150 mg 300 mg

Km 10 −7 mol/L 5 × 10−8 mol/L

❑ a. L’activité de l’enzyme A est supérieure à l’activité enzymatique de l’enzyme B


pour le volume considéré.
❑ b. L’activité de l’enzyme B est supérieure à l’activité enzymatique de l’enzyme A
pour le volume considéré
❑ c. L’activité spécifique de l’enzyme A est de 2, 227 ncat/mg de prot éines.
❑ d. L’activité spécifique de l’enzyme B est de 26, 6 UI/mg de prot éines.
❑ e. Ces deux enzymes sont des molécules distinctes mais sont des isoenzymes.
D’après concours Limoges
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212 Indiquez la bonne association de propositions exactes :
1 : La vitesse d’une réaction enzymatique est indépendante de la température du milieu
réactionnel.
2 : La vitesse d’une réaction enzymatique dépend du pH du milieu réactionnel.
3 : L’unité d’activité enzymatique utilisée en biologie médicale est l’unité internationale (UI)
qui correspond à la quantité d’enzyme nécessaire pour transformer une micromole de substrat
par minute.
4 : La vitesse maximale d’une réaction enzymatique (Vmax est la vitesse initiale mesurée à
concentration saturante en substrat.
5 : Un inhibiteur non compétitif modifie la constante de Michaelis sans changer la vitesse
maximale.
6 : Dans l’inhibition compétitive, l’affinité de l’enzyme pour le substrat reste inchangée quelle
que soit la concentration de l’inhibiteur.

❑ a. 1, 2, 3 ❑ b. 1, 2, 4 ❑ c. 2, 3, 4 ❑ d. 3, 4, 5 ❑ e. 1, 5, 6
D’après concours Amiens
213 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
❑ a. Les ribozymes sont des protéines douées d’une activité catalytique.
❑ b. Les enzymes sont détruits au cours des réactions qu’ils catalysent.
❑ c. Les enzymes augmentent la vitesse des réactions qu’ils catalysent.
❑ d. Les enzymes sont spécifiques d’une r éaction chimique définie réalisée sur un
type de substrat(s) donné.
❑ e. Le site actif d’un enzyme correspond à la partie de la protéine capable de re-
connaı̂tre et de transformer le(s) substrat(s).
D’après concours Paris 6

214 Concernant les enzymes à régulation allostérique (système K) :


❑ a. L’expression de la vitesse de la réaction en fonction de la concentration du
substrat est repr´esentée par une courbe sigmoı̈de.
❑ b. Un effecteur allostérique présente des affinit és différentes pour la forme R (  re-
lachée  douée d’une forte activité) et la forme T ( tendue  douée d’une faible
activité) de l’enzyme.
❑ c. L’affinit é de l’enzyme pour le substrat et la vitesse maximale (Vmax) de la
réaction diminuent en présence d’un inhibiteur allostérique.
❑ d. Un activateur allostérique favorise sa propre fixation sur l’enzyme.
❑ e. Un inhibiteur allostérique favorise sa propre fixation sur l’enzyme.
D’après concours Paris 6

215 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Un enzyme augmente l’énergie d’activation d’une réaction chimique.
❑ b. Un enzyme diminue l’énergie libre d’une réaction chimique.
❑ c. Un enzyme catalyse une réaction chimique définie à partir d’un ou plusieurs
substrats donn´
es.
86 énoncés • UE 1

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❑ d. La FAD (flavine adénine dinucléotide) est le coenzyme de certaines oxy-
doréductases.
❑ e. Une lyase est un enzyme qui enlève un groupement au substrat en créant une
double liaison ou qui fixe un groupement sur une double liaison.
D’après concours Paris 6

216 Les enzymes sont classées selon la réaction catalys ée. On donne 5 affirmations :
1. La classe 1 des enzymes regroupe les hydrolases.
2. La classe 2 des enzymes regroupe les transférases.
3. Parmi les ligases, on trouve des synthétases.
4. Les amı́notransférases sont des lyases.
5. Les peptidases font partie de la classe 3 des enzymes.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.
❑ a. 1, 2, 4. ❑ b. 2, 4, 5. ❑ c. 1, 3, 4. ❑ d. 2, 3, 5. ❑ e. 3, 4, 5.
D’après concours Paris 11

217 Parmi les propositions suivantes concernant le mécanisme catalytique de la chymo-


trypsine, inqiquez celle qui est exacte :
❑ a. Le mécanisme covalent d épend d’un résidu cystéine du site actif.
❑ b. L’acylation de l’enzyme est réversible.
❑ c. Le trou oxyanionique qui se forme transitoirement dans le site actif voit un
atome d’oxygène tétravalent stabilisé par deux liaisons hydrogène.
❑ d. La molécule d’eau intervient dans la premi`
ere étape de la catalyse.
❑ e. La liaison peptidique hydrolysée se situe en amont (n− 1) du r ésidu acide aminé
aromatique (n) reconnu dans le site actif.
D’après concours Paris 11

218 Parmi les propositions suivantes concernant les inhibiteurs non compétitifs, indiquez
celle qui est exacte :
❑ a. Dans le graphe de Michaelis-Menten, ils diminuent la valeur de Mm.
❑ b. Dans le graphe de Lineweaver-Burk, ils augmentent la pente de la droite.
❑ c. Dans le graphe d’ Eadie-Hofstee (v0 /[S ] = f (v 0)), ils diminuent la pente de la
droite.
❑ d. Ils se lient au site actif de l’enzyme à la place du substrat.
❑ e. Le méthotrexate est un inhibiteur non competitif
´ de la dihydrofolate-réductase.
D’après concours Paris 11

219 À propos de la mesure d’une vitesse initiale, indiquez celle qui est exacte :
❑ a. Le pH doit être au point isoélectrique de l’enzyme.
❑ b. La température n’a pas d’importance.
❑ c. La concentration du substrat doit être grande devant celle de l’enzyme.
UE 1 • énoncés 87

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❑ d. Elle nécessite la présence d’un inhibiteur compétitif.
❑ e. La vitesse initiale n’existe pas pour une enzyme allostérique.
D’après concours Paris 11

220 Parmi les propositions suivantes concernant la vitesse de réaction d’une enzyme mi-
chaelienne, indiquez celle qui est exacte :
❑ a. La vitesse maximale est indépendante de la temp érature.
❑ b. L’expression des vitesses initiales en fonction de la concentration de substrat
donne une courbe sigmoı̈de.
❑ c. Pour une enzyme donnée, à une concentration donnée et avec un substrat donné,
la vitesse initiale dépend de la concentration de substrat.
❑ d. La vitesse est indépendante du pH de la solution dans laquelle se fait la réaction.
❑ e. Pour déterminer une vitesse initiale, on peut mesurer la disparition du produit
tant qu’elle reste linéaire en fonction du temps.
D’après concours Paris 11

221 On compare les propriétés enzymatiques de 3 enzymes, chacune vis- à-vis de son
substrat spécifique. On dispose des valeurs suivantes :
K M (M) k cat (s −1 )
Enzyme 1 1 × 10−5 15 × 106
Enzyme 2 2 × 10−5 6 × 108
Enzyme 3 5 × 10−5 1 × 104
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte :
❑ a. L’enzyme 1 possède plus d’affinit é pour son substrat que l’enzyme 3.
❑ b. L’enzyme 1 possède un nombre de turnover sup érieur à celui de l’enzyme 2.
❑ c. L’enzyme 2 possède la plus grande efficacité cataclytique.
❑ d. L’enzyme 2 possède l’affinité pour son substrat la plus élevée.
❑ e. L’efficacit é catalytique réprésenre K M /kcat.
D’après concours Paris 11

222 Parmi les propositions suivantes concernant la vitesse de réaction d’une enzyme de
type michaelien, laquelle est exacte ?
❑ a. Pour de très faibles concentrations de substrat, la vitesse est inversement pro-
portionnelle à la concentration de substrat.
❑ b. Au delà d’une température appelée température optimale, la vitesse augmente.
❑ c. Pour une enzyme donnée et un substrat donné, la vitesse maximale (v max) est
indépendante de la concentration en enzyme.
❑ d. La vitesse maximale est donnée par la relation vmax = k+2 .[Et ] dans laquelle
k+2 est la constante de vitesse de la réaction d’apparition du produit et [Et ] la
concentration totale en enzyme.
88 énoncés • UE 1

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❑ e. La vitesse est indépendante du pH du mileu dans lequel se fait la réaction.
D’après concours Paris 11

223 Sachant que la constante de Michaélis (Km ) d’une enzyme pour un substrat donné
est de 5 µM et sa vitesse maximale (vmax ) de 50 µmol.min−1 , quelle est la concentration de
substrat nécessaire pour que la vitesse initiale (vi ) soit de 25 µmol.min−1 ?
❑ a. 50 µM. ❑ b. 20 µM. ❑ c. 10 µM. ❑ d. 5 µM. ❑ e. 2 µM.
D’après concours Paris 11

´
224 Soit la réaction catalys ée par l’alanine-aminotransferase (ALAT) :
Alanine + α-cétoglutarate −→ pyruvate + glutamate
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte :
❑ a. L’ α-cétoglutarate est un donneur de groupement amin é.
❑ b. L’activité ALAT peut être déterminee
´ par dosage du pyruvate en ajoutant du
NAD et de la lactico-déshydrogénase.
+

❑ c. Dans cette réaction, la coenzyme indispensable est le phosphate de pyridoxal.


❑ d. L’ALAT appartient à la classe 1 des enzymes.
❑ e. L’ALAT catalyse aussi la réaction de transamination de l’aspartate en oxa-
loacétate.
D’après concours Paris 11

225 Au sujet de l’aspartate-transcarbamylase, quelle est l’affirmation exacte :


❑ a. Elle est formée de deux chaı̂nes polypeptidiques.
❑ b. Sous forme entière, elle présente des effets cooperatifs
´ positifs vis- à-vis de
l’aspartate.
❑ c. Le CTP en est un activateur allostérique.
❑ d. Elle est une enzyme allostérique de type V.
❑ e. L’ATP en est un inhibiteur allostérique.
D’après concours Paris 11

226 Une enzyme :


❑ a. est une protéine.
❑ b. est spécifique de la réaction qu’elle catalyse.
❑ c. augmente la vitesse d’une réaction chimique.
❑ d. augmente l’énergie d’activation d’une réaction chimique.
❑ e. est toujours dégradée à la fin de la réaction qu’elle catalyse.
D’après concours Nancy

227 Propriétés catalytiques d’une enzyme :


❑ a. Une enzyme ne possède le plus souvent qu’un seul substrat.
UE 1 • énoncés 89

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❑ b. Dans le modèle de Koshland, on assiste à des modifications conformationnelles
lors de l’association enzyme/substrat.
❑ c. Dans l’organisme les réactions enzymatiques sont généralement réversibles.
❑ d. La spécificité des réactions enzymatiques se caractérise par une spécificité de
réaction du substrat ainsi qu’une stéréosp écificité.
❑ e. Le site actif de la cholinestérase comporte un site anionique de liaison du sub-
strat ainsi qu’un site catalytique constitué de deux groupements fonctionnels.
D’après concours Nancy

228 La vitamine C :
❑ a. est une gamma-lactone.
❑ b. est une molécule appartenant à la série L.
❑ c. est cofacteur d’une réaction enzymatique permettant l’augmentation du Tm du
collagène.
❑ d. prévient la survenue du scorbut.
❑ e. n’est pas couplée à la vitamine E lors de la rég énération des lipides peroxydés.
D’après concours Nancy

229 À propos de la vitamine B2 (riboflavine) :


❑ a. Les coenzymes flaviniques transportent deux électrons par réduction du ribitol
phosphate.
❑ b. La flavine mononucléotide (FMN) est le groupement prosthétique du complexe
I de la chaı̂ne respiratoire.
❑ c. La flavine adénine dinucléotide (FAD) est le coenzyme de l’acyl-CoenzymeA.
❑ d. Les coenzymes B2 participent a` la desamination
´ des acides amin és.
❑ e. Les électrons de FADH 2 cytoplasmique sont transférés par une navette sur le
NADH, H+ mitochondrial.
D’après concours Nancy

230 Cinétique enzymatique :


❑ a. La phase stationnaire de la réaction enzymatique correspond aux conditions de
mesure de la vitesse initiale
❑ b. À l’état d’équilibre de la réaction enzymatique, la vitesse continue à augmenter.
❑ c. Le Km est souvent appelé  constante d’association apparente  d’une enzyme.
❑ d. Selon l’equation
´ de Michaelis-Menten, pour des concentrations élevées en sub-
strat, la vitesse est alors directement proportionnelle à la concentration en
substrat.
❑ e. Le Katal est la quantité d’enzyme qui transforme une mole de substrat par mil-
ligramme de protène.
D’après concours Nancy
90 énoncés • UE 1

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231 Inhibition des enzymes de cinétique michaelienne :
❑ a. L’aspirine est un inhibiteur enzymatique réversible.
❑ b. L’éthanol est un inhibiteur compétitif de l’alcool déshydrogénase qui
métabolise le m´
ethanol en formald éhyde.
❑ c. Lors d’une inhibition non compétitive, Km n’est pas modifié, Vmax est aug-
mentée.
❑ d. Dans l’inhibition incompétitive, l’inhibiteur n’agit qu’après la formation du
complexe enzyme-substrat.
❑ e. Une inhibition compétitive peut être levée par l’ajout de substrat en excès.
D’après concours Nancy

232 À propos du coenzyme A :


❑ a. Le site actif du coenzyme A est un groupe thiol.
❑ b. La liaison thioacyl du coenzyme A avec les acides gras se fait par une réaction
qui consomme une liaison riche en énergie.
❑ c. L’acide pantothénique est un amide de l’acide pantoı̈que.
❑ d. Le coenzyme A comporte un nucléotide ad énine.
❑ e. Le coenzyme A intervient dans la réaction catalysée par la pyruvate
déshydrog énase.
D’après concours Nancy

Métabolisme
233 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. La proline peut etre
ˆ synth étisée à partir de l’acide glutamique.
❑ b. L’acide glutamique est le précurseur du GABA par désamination.
❑ c. L’acide glutamique est un précurseur de l’acide folique.
❑ d. La glutamine est synthétisée à partir de l’acide glutamique et de l’asparagine.
❑ e. L’acide glutamique est le précurseur de la β-alanine, constituant du CoASH.
D’après concours Dijon

234 Quels sont les acides aminés à la fois c étogènes et glucoformateurs ?


❑ a. Leucine. ❑ b. Trytophane. ❑ c. Acide glutamique. ❑ d. Tyrosine.
❑ e. Lysine.
D’après concours Dijon

235 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le premier azote de l’urée provient de l’ammoniaque.
❑ b. L’ammoniaque est libéré par le glutamate sous l’action de la glutamate
déshydrog énase.
UE 1 • énoncés 91

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❑ c. La glutamate déshydrogénase est une enzyme du cytoplasme des cellules
rénales.
❑ d. Le glutamate peut être formé par le transfert d’une fonction amine sur l’acide
alphacétoglutarique.
❑ e. Le transfert d’une fonction amine sur l’acide alphacétoglutarique met en jeu
une enzyme utilisant le tétrahydrofolate comme coenzyme.
D’après concours Dijon

236 Concernant la cétogenèse :


❑ a. Elle a lieu dans le foie et dans le cerveau.
❑ b. Elle peut fournir des substrats énergétiques à diff érents tissus en période de
jeûne.
❑ c. Elle produit des dérivés hydrosolubles des acides gras qui pourront rejoindre
les tissus utilisateurs par la circulation sanguine.
❑ d. Elle permet la formation d’acétoacétate et d’hydroxybutyrate, ainsi que
d’acétone.
❑ e. Les corps cétoniques formés permettent de fournir des l’acétyl-CoA au cycle
de Krebs dans les tissus utilisateurs.
D’après concours Limoges

237 Interrelations métaboliques


Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
❑ a. Foie, muscle squelettique, cœur et cerveau consomment préférentiellement des
acides gras comme substrat énergétique.
❑ b. Les corps cétoniques sont synthétisés et d égradés dans le foie.
❑ c. Les réserves énergétiques protéiques et glucidiques sont limitées.
❑ d. En période post-prandiale, l’organisme utilise le glucose comme substrat
énergétique.
❑ e. Le globule rouge dégrade le glucose au cours de la glycolyse aérobie.
D’après concours Paris 11

238 Action de l’insuline sur le métabolisme


On donne les cinq affirmations suivantes :
1. L’insuline active le transporteur du glucose GLUT4 dans le muscle squelettique.
2. L’insuline active la synthèse de glucose à partir de substrats non glucidiques au cours de la
n éoglucogenèse.
3. L’insuline active la synthèse de glycogène.
4. L’insuline active la glycogénolyse.
5. L’insuline active la glycolyse.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes :
❑ a. 1, 2, 3. ❑ b. 1, 2, 5. ❑ c. 1, 3, 5. ❑ d. 2, 3, 5. ❑ e. 3, 4, 5.
D’après concours Paris 11
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239 Concernant la 5-lipoxygénase :
❑ a. Elle intervient dans la synthèse des thromboxanes.
❑ b. Elle enlève un atome d’hydrogene ` sur le carbone 5 des acides gras en C 2 0.
❑ c. Elle est inhibée par l’aspirine.
❑ d. Elle enlève deux doubles liaisons à l’acide gras.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

240 On considère la molécule suivante :

Quels atomes de carbone, numérotés ici 3, 4, 5, 7, 8, 9 doit-on remplacer par un atome d’azote
pour obtenir la molecule
´ d’ad énine ?
❑ a. 3, 5, 9 ❑ b. 4, 5, 7, 9 ❑ c. 3, 5, 7, 9 ❑ d. 3, 7, 8, 9
❑ e. 3, 4, 7, 8
D’après concours Amiens

4. Biologie moléculaire
ADN, génome et chromosomes
Niveau facile

241 Concernant les généralités et la nomenclature du génome :


❑ a. L’ADN est le support de l’information génétique de tout organisme cellulaire.
❑ b. La guanosine est un nucléotide dont la base azotée est une guanine.
❑ c. Un ADN double brin de 1 kb est compose´ de 2000 désoxyribonucl éotides.
❑ d. L’existence d’une liaison 1’-9 dans un nucléotide implique une base azotée
pyrimidique.
❑ e. Dans un ADN double brin une base purique est appari ée à une base pyrimi-
dique.
D’après concours Paris 11

242 Concernant les propriétés physico-chimiques du génome :


❑ a. Il est possible de dénaturer un ADN double brin en modulant le pH.
❑ b. Toute méthylation d’un ADN est physiologique.
❑ c. La densité d’un ADN est inversement proportionnelle au % en AT.
❑ d. Les bases azotées sont responsables de l’absorption UV des acides nucléiques.
UE 1 • énoncés 93

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❑ e. Les super-tours d’un ADN circulaire sont génér és par des hélicases.
D’après concours Paris 11

243 Au sujet de la molécule suivante :

❑ a. Il s’agit d’un ribose car il possède une fonction hydroxyle en 3’.


❑ b. L’association de ce sucre avec une base pyrimidique se fait entre le C5’ et le N9
de la base.
❑ c. L’association de ce sucre avec une base pyrimidique se fait entre le C1’ et le N1
de la base.
❑ d. Cette molécule est retrouvée dans l’ADN.
❑ e. Cette molécule est retrouvée dans l’ARN.
D’après concours Paris 11

244 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La thymine et la guanine sont les deux bases puriques de l’ADN.
❑ b. Le 2’désoxyribose est le pentose de l’ARN.
❑ c. Une des caracteristiques
´ de l’ADN est d’ être un polymère constitué d’un
nombre extrêmement élev é de nucl éotides : un chromosome peut atteindre le
milliard de paires de bases.
❑ d. La traduction est le passage de l’ADN à l’ARN.
❑ e. La taille de l’ADN d’un virus est généralement de l’ordre du millier de paires
de bases.
D’après concours Paris 7

245 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les bases de la double hélice d’ADN absorbent plus de lumi ère UV que ne le
font les bases quand l’ADN est simple brin.
❑ b. La double hélice de l’ADN peut être dénaturée de façon réversible.
❑ c. La dénaturation de l’ADN par la chaleur est un phénomène coopératif.
❑ d. La température de denaturation
´ d’une molécule d’ADN est independante
´ de la
composition en bases mais dépend simplement de la longueur de la molécule.
❑ e. Le processus de dénaturation de la double hélice d’ADN dans la cellule requiert
de l’énergie.
D’après concours Paris 7
94 énoncés • UE 1

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246 L’ADN mitochondrial :
❑ a. Est un ADN double brin circulaire.
❑ b. Il en existe une copie par mitochondrie.
❑ c. Il contient, comme l’ADN nucléaire, des séquences promotrices et des introns.
❑ d. Il permet la transcription de 13 ARNm codants des protéines et de 24 ARN
non-codants.
❑ e. Le taux de mutation dans l’ADN mitochondrial est très faible par rapport à
l’ADN nucléaire.
D’après concours Lyon 1

247 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La désoxyribose ne possède pas de substituant hydroxyle en 3’.
❑ b. Dans la double hélice d’ADN de type B, il existe 5 paires de bases par tour.
❑ c. La thymine est remplacée par l’uracile dans l’ARN.
❑ d. La taille du génome humain est inf érieure à 3 m égabases.
❑ e. Dans l’ADN humain, il existe autant d’uracile que d’adénine.
D’après concours Lille

248 L’ATP :
❑ a. Est un ribonucléotide.
❑ b. Possède une seule liaison phosphoanhydre.
❑ c. Est indispensable pour fournir de l’énergie.
❑ d. Comporte de l’adénine.
❑ e. Comporte une liaison phosphodiester.
D’après concours Nancy

249 L’ADN naturel :


❑ a. Est le support de l’herédité
´ chez les Eucaryotes.
❑ b. Est composé de 2’-désoxyribonucléosides.
❑ c. Est de type hélicoı̈dal droit.
❑ d. Possède 12 paires de bases par pas d’h élice.
❑ e. A un diamètre de 2 nanomètres.
D’après concours Nancy

250 Les acides ribonucléiques peuvent :


❑ a. Former des doubles hélices intra-moléculaires.
❑ b. Hydrolyser la liaison N-osidique du nucléoside.
❑ c. Constituer le génome de certains virus.
❑ d. Jouer un rôle essentiel dans la stabilisation et la traduction des ARN.
UE 1 • énoncés 95

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❑ e. Autre réponse
D’après concours Strasbourg

251 Quelle est la proposition exacte ?


❑ a. L’uridine est un constituant des ADN.
❑ b. La désamination de la méthyl-cytosine conduit à la présence d’une base rare
dans les ADN.
❑ c. La conformation B de la double hélice est définie par la présence de dix paires
de bases par tour d’hélice.
❑ d. La température de fusion d’un ADN simple brin dépend de la fr équence des
purines présentes.
❑ e. e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

252 Quelle est la proposition fausse ?


❑ a. Les ARN messagers sont présents en faible quantit é par rapport aux ARN
ribosomiques.
❑ b. Dans des cellules eucaryotes, les ARN non codants peuvent être impliqués dans
la régulation de la transcription comme de la traduction.
❑ c. La présence d’un hydroxyle sur le carbone 2’ du ribose est essentielle pour
l’activité ribozyme de certains ARN.
❑ d. Les appariements de bases adénine-thymine sont plus stables que les apparie-
ments de bases guanine-cytosine.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

253 Concernant le génome humain :


❑ a. Il comporte environ 3 fois moins de gènes que celui du maı̈s (Zea mays).
❑ b. Il comporte environ 3 fois plus de gènes que celui du ma ı̈s (Zea mays).
❑ c. Il comporte environ 20 fois moins de gènes que celui de la levure (Saccharo-
myces cerevisiae).
❑ d. Il comporte autant de gènes que celui de la souris (Mus musculus).
❑ e. e. Il comporte environ 10 fois plus de gènes que celui de la mouche du vinaigre
(Drosophilia melanogaster).
D’après concours Strasbourg

Niveau intermédiaire

254 Concernant la structure de l’ADN :


❑ a. La longueur d’un ADN db de 10 pb est de 34 nm.
❑ b. La liaison entre le sucre et la base azotée se nomme liaison phosphodiester.
96 énoncés • UE 1

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❑ c. Le diamètre d’une double hélice d’ADN est inférieur au pas de cette double
hélice.
❑ d. Le pas d’une double hélice d’ADN est supérieur à la hauteur d’un nucléosome.
❑ e. L’épaisseur d’un nucléosome est supérieure à la hauteur d’un nucléosome.
D’après concours Paris 11

255 Concernant la structure et organisation des gènes :


❑ a. Une unité de transcription eucaryote débute toujours par le codon d’initiation
de la traduction.
❑ b. La densité des gènes dans l’ADN de levure est supérieure à celle observ ée chez
l’homme.
❑ c. Le génome humain compte autant de g ènes que de pseudogènes.
❑ d. Près de 50% du génome humain est constitué d’éléments g énétiques répétés.
❑ e. Une mutation ponctuelle réduisant la taille d’une protéine est obligatoirement
une dél étion.
D’après concours Paris 11

256 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
❑ a. Tous les gènes codent des polypeptides.
❑ b. Les séquences SINE sont group ées en tandem au niveau des centromères.
❑ c. Les pseudogènes codent les ARNi.
❑ d. L’ADN VNTR est localisé pres ` des télom ères.
❑ e. Certaines copies LINE sont capables de se transposer.
D’après concours Paris 11

257 Parmi les propositions suivantes concernant une molécule d’ADN double brin circu-
laire contenant 21% d’adénosine, laquelle est exacte ?
❑ a. Elle contient 10, 5% de guanosine.
❑ b. Elle contient 21% de guanosine.
❑ c. Elle contient 29% de guanosine.
❑ d. Elle contient 58% de guanosine.
❑ e. Le pourcentage de guanosine dans la molécule d’ADN ne peut être déterminé
à partir des données fournies.
D’après concours Paris 11

258 Organisation du génome humain :


❑ a. De façon générale, la majorité de la séquence d’un gène n’est pas codante.
❑ b. Les pseudogènes sont des copies non fonctionnelles d’un gène.
❑ c. Les gènes des ARN non codants sont la plupart du temps uniques.
UE 1 • énoncés 97

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❑ d. Les microstallites sont des séquences non-codantes, repétées
´ en tandem, et dis-
persées dans tout le g énome.
❑ e. Des séquences LTR-transposons sont retrouvées dans le génome humain.
D’après concours Lyon 1

259 Le nucléoı̈de bactérien :


❑ a. Est constitué uniquement d’ADN double brin circulaire.
❑ b. Ne possède pas de membrane nucléaire et est organise´ en domaines.
❑ c. Sa réplication est semi-conservatrice et bidirectionnelle.
❑ d. Présente des caractéristiques qui lui permettent une expression g énétique lente.
❑ e. Comporte une origine de réplication oriC et une origine de terminaison terC.
D’après concours Nantes

260 Concernant la chromatine :


❑ a. Son degré de compaction peut être en relation avec l’expression des gènes.
❑ b. Il y a 5 types d’histones principaux.
❑ c. La chromatine est constituée d’unités de compaction r épétitives séparées cha-
cune d’environ 146 pb d’ADN.
❑ d. L’histone H3 fait partie du tétramère constituant le cœur du nuclésome.
❑ e. L’euchromatine est la forme condens´
ee de l’ADN.
D’après concours Dijon

Niveau dificile

261 Concernant les polymorphismes du génome humain :


❑ a. Les SNP sont plus souvent des transversions que des transitions.
❑ b. Les CNV correspondent à des polymorphismes li és à des substitutions
nucléotidiques.
❑ c. Les groupes sanguins correspondent à des SNP si égeant dans des exons
codants.
❑ d. Les CNV sont plus nombreux que les SNP.
❑ e. Trois SNP proches permettent de définir theoriquement
´ six haplotypes.
D’après concours Paris 5

262 Concernant l’acide urique :


❑ a. C’est le produit de catabolisme des purines chez l’homme.
❑ b. C’est un acide faible.
❑ c. La diminution de son taux dans le plasma peut être responsable du dép ôt ex-
tracellulaire de cristaux insolubles.
❑ d. Il est formé par l’action de la xanthine oxydase.
❑ e. C’est un nucléoside.
D’après concours Lille
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263 Les séquences considérées comme hautement r épétees
´ dans les génomes eucaryotes
sont :
❑ a. Les séquences CEN.
❑ b. Les séquences Alu.
❑ c. Les minisatellites ou VNTR.
❑ d. Les mı́crosatellites ou STR.
❑ e. Les él éments dispersés courts ou séquences SINE.
D’après concours Paris 11

Réplication
Niveau facile

264 Concernant l’ADN polymérase delta :


❑ a. Elle synthétise l’ADN du brin direct.
❑ b. Elle synthétise l’ADN du brin indirect ou retardé.
❑ c. Elle synthétise l’ADN des télomères.
❑ d. Les deux brins de l’ADN parental lui servent de matrice.
❑ e. Elle se fixe sur une amorce d’ARN pour commencer sa synthèse d’ADN.
D’après concours Paris 6

265 Concernant la réplication du génome :


❑ a. Sur chacun des 2 brins d’un chromosome, la néosynth èse d’ADN est à la fois
continue et discontinue.
❑ b. Une ADN polymérase synthétise de 5’P en 3’OH une séquence d’ADN iden-
tique a celle au brin matrice.
❑ c. La télomérase est indispensable à la terminaison de la réplication du chromo-
some bactérien.
❑ d. Le cycle de reproduction des rétrovirus passe par un stade ADN.
❑ e. Aucune proposition exacte.
D’après concours Paris 11

266 La réplication du chromosome bact érien nécessite :


❑ a. Une primase pour détruire les amorces d’ARN.
❑ b. Des hélicases afin de stabiliser les simples brins d’ADN.
❑ c. Des protéines SSB (Single Strand Binding) qui séparent les brins d’ADN.
❑ d. De l’ATP fournissant de l’énergie.
❑ e. Des ligases pour lier les fragments d’Okazaki.
D’après concours Lyon 1
UE 1 • énoncés 99

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267 Au cours de la réplication du chromosome bacterien
´ :
❑ a. L’ADN polymérase I dégrade les amorces d’ARN et les remplace par de
l’ADN.
❑ b. La protéine initiatrice de ce processus est la primase.
❑ c. L’hélicase s épare les deux brins d’ADN parental.
❑ d. Les ligases lient les fragments d’Okazaki entre eux sur le brin retardé.
❑ e. L’ADN polymérase III synth étise le brin complémentaire de l’ADN (activité
exonucléasique 3’ → 5’).
D’après concours Nantes

268 Concernant la réplication :


❑ a. La réplication de l’ADN aboutit a` la duplication des chromatides de chaque
chromosome.
❑ b. Lors de la réplication de l’ADN, le brin matrice est lu par la polymérase dans
le sens 5’-3’.
❑ c. La réplication imparfaite des t élomères serait à l’origine du vieillissement nor-
mal des cellules humaines.
❑ d. L’activité de correction d’épreuve associ ée à la réplication est liée à la po-
lymérase alpha.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

269 Concernant la réplication de l’ADN chez les eucaryotes, quelle est la proposition
fausse :
❑ a. Un ADN double brin sous forme d’hélice de conformation B ne peut être
réplique´ sans dénaturation préalable.
❑ b. La synthèse d’un acide désoxyribonucléique s’effectue en répliquant un ADN
matriciel qui sera lu dans le sens 5’ vers 3’.
❑ c. Deux ADN polymérases ADN-dépendantes de type distinct sont responsables
de la réplication simultanée des deux brins d’ADN d’un réplicon.
❑ d. Plusieurs origines de réplication sont regroup ées dans des foyers de réplication
stables où elles seront activées en même temps.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau intermédiaire

270 Concernant la biosynthèse de l’ADN et la réplication :


❑ a. Dans une cellule, la réplication requiert des nucléotides tri-phosphates aussi
bien ribo-, que désoxyribo-.
❑ b. Les seules protéines requises pour la réplication sont de nature enzymatique.
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❑ c. La néosynth èse d’ADN est entièrement discontinue sur un brin d’un chromo-
some et continue sur l’autre.
❑ d. Les ADN polymérases des r éplications eucaryotes sont plus rapides que leurs
homologues procaryotes.
❑ e. Les séquences promotrices et introniques ne sont pas r epliquées.
´
D’après concours Paris 11

271 Concernant la réplication du chromosome circulaire d’Escherichia coli :


❑ a. L’origine de réplication oriC contient des sites de liaison pour la protéine
 DnaA  .

❑ b. Les protéines SSB (Single Strand Binding protein) se lient aux r égions double
brin de l’ADN.
❑ c. Le collier coulissant  clamp  aide l’ADN polym érase III à se déplacer sur
l’ADN double brin.
❑ d. ´ és de façon s équentielle et sont reli és
Les fragments d’Okazaki sont synthetis
par une ADN ligase.
❑ e. La matrice du brin fils discontinu est hydrolysée avant l’action de l’ADN ligase.
D’après concours Paris 11

272 Le chromosome de Escherichia coli :


❑ a. Comporte un ADN circulaire unique.
❑ b. ´
A une replication bidirectionnelle à partir de 2 origines de r éplication oriC et
oriT.
❑ c. La fourche de réplication qui se déplace dans un sens synthétise 2 brins fils
de polarité oppos ée parce que l’ADN polymérase I synth étise en 5  =⇒ 3 et
l’ADN polymérase III synthétise en 3 =⇒ 5  .
❑ d. Il y a beaucoup plus de fragments d’Okazaki au niveau du brin principal que du
brin retardé.
❑ e. La fonction de la topoisomérase II est de lever les tours d’hélices
supplémentaires créés par l’hélicase.
D’après concours Nantes

273 Concernant les mécanismes de réplication de l’ADN chez les eucaryotes :


❑ a. La synthèse d’un acide désoxyribonucléique nécessite une amorce amenant une
extrémité 3’OH libre.
❑ b. Les réplicons sont des segments d’ADN plus ou moins grands qui peuvent être
localisés sur un même ADN bicaténaire, dont la réplication peut se faire de
façon simultanée.
❑ c. La polymérisation d’un acide nucl éique s’effectue dans l’orientation 5’ vers 3’
du brin synthétisé dans le même sens que celui de lecture du brin matriciel.
UE 1 • énoncés 101

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❑ d. Des activités endonucléasiques sont associées aux ADN polymérases-ADN
dépendantes pour permettre la réparation des erreurs d’appariements fr équentes
au cours de la synthèse d’un ADN.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau difficile

274 Concernant la réplication chez les procaryotes ou les eucaryotes, choisir la ou les
proposition(s) exacte(s) :
❑ a. L’ADN polymérase ε possède une activité exonucléase 5’ vers 3’.
❑ b. L’ADN polym érase III est moins rapide que la polymérase I dans son action de
polymérisation.
❑ c. Les ADN polymérases s’accrochent généralement sur un ADN simple brin.
❑ d. La fixation d’une tyrosine sur l’ADN est un év énement nécessaire à l’action de
la topoisomérase I.
❑ e. La télom érase synthétise les s´
equences t élomériques à partir d’une molécule
d’ADN matrice faisant partie de sa propre structure.
D’après concours Montpellier 1

275 À propos de la réplication et des modifications de l’ADN qui lui font suite :
❑ a. Les protéines SSB permettent de stabiliser la s éparation des 2 brins d’ADN.
❑ b. La primase synthétise une amorce d’ADN nécessaire au démarrage de l’activité
de l’ADN polymérase I.
❑ c. Les fragments d’Okazaki synthétis és par l’ADN polymérase I sont dégrad és
par l’action d’une ADN-exonucléase sur l’ADN r épliqué.
❑ d. L’ADN polymérase III corrige ses propres erreurs (proofreading).
❑ e. La méthylation de l’ADN se fait par transfert du groupement méthyle de la S-
adénosylméthionine sur la cytosine des ilots cytosine-phospho-guanine (CpG)
D’après concours Nancy

276 Concernant les mécanismes de réplication de l’ADN chez les eucaryotes, quelle est
la proposition fausse :
❑ a. La réaction de polymérisation des acides nucléiques par les ADN polymérases
ADN-dépendantes et par les ARN polym érases ADN-dépendantes est catalysée
à partir d’un groupement 3’OH.
❑ b. La synthèse d’un ADN bicaténaire à partir d’une origine de réplication est bi-
directionnelle et simultanée sur les deux brins.
❑ c. Les fragments d’Okazaki sont des fragments longs d’ADN, synthétises
´ par
l’ADN polymérase epsilon (ε).
❑ d. La réparation par correction d’épreuve (proofreading) permet de corriger les er-
reurs d’incorporation de nucléotides effectuées par l’ADN polymérase au cours
de la réplication.
102 énoncés • UE 1

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❑ e. e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Réparation - Mutations
Niveau facile

277 Une mutation ponctuelle introduit un codon TAA dans une séquence nucléique codant
pour une protéine :
❑ a. Elle conduit à un arrêt de la traduction en raison d’un codon stop prématuré.
❑ b. Elle conduit à une modification du cadre de lecture.
❑ c. Elle conduit à une mutation faux sens.
❑ d. Elle conduit à une mutation non sens.
❑ e. Elle constitue un événement rare.
D’après concours Nantes

278 Les mutations pouvant entraı̂ner un décalage du cadre de lecture :


❑ a. Une microinsertion de 2 paires de bases.
❑ b. Une mutation non sens.
❑ c. Une microinsertion de 3 paires de bases.
❑ d. Une mutation faux sens.
❑ e. Une microdélétion d’une paire de bases.
D’après concours Nantes

279 Quelle est la proposition fausse :


❑ a. Une mutation non-sens entraı̂ne l’apparition d’un codon stop.
❑ b. Une mutation non-sens dans un gène non r épété est souvent pathologique.
❑ c. Une variation faux-sens est tres
` souvent pathologique.
❑ d. Certaines variations faux-sens entrainent des pertes de fonction partielles.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau intermédiaire

280 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les mutations spontanées sont représent ées uniquement par les erreurs de
réplication.
❑ b. Après la survenue d’une erreur lors d’une réplication de l’ADN, une molécule
d’ADN sur les deux produites lors de la réplication suivante aura fixé la
mutation.
❑ c. La substitution d’une adénine par une guanine est une transition.
❑ d. La substitution d’une thymine par une cytosine est une transversion.
UE 1 • énoncés 103

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❑ e. Les microsatellites sont une source de polymorphisme de l’ADN dans l’espèce
humaine.
D’après concours Paris 7

281 Concernant la réparation et la recombinaison du génome :


❑ a. Les agents mutagènes sont exclusivement de nature physique ou chimique.
❑ b. Les seules enzymes de réparation de l’ADN sont des ADN polym érases et des
ligases.
❑ c. Les él éments génétiques mobiles transposons sont pr ésents chez les eucaryotes
et les procaryotes.
❑ d. La recombinaison génétique est un processus spécifique aux eucaryotes.
❑ e. Aucune réponse exacte.
D’après concours Paris 11

282 Une mutation :


❑ a. Faux-sens aboutit à l’obtention d’une prot éine tronquée.
❑ b. Par insertion d’un nucléotide dans un gène entraı̂ne un décalage du cadre de
lecture.
❑ c. Peut se faire lors de la réplication d’un ADN pr ésentant des adduits.
❑ d. Correspond toujours à un changement ph énotypique.
❑ e. Est une transversion si une base purique est remplacée par une base pyrimi-
dique.
D’après concours Nancy

283 Concernant la réparation de I’ADN :


❑ a. La réparation peut se faire au cours de la réplication.
❑ b. L’altération de prot éines de la réparation n’induit pas de pathologies.
❑ c. L’exposition aux UV entraˆıne l’alkylation de I’ADN.
❑ d. Le système NER permet la réparation par excision d’une base.
❑ e. Le système BER permet la réparation par excision d’une base.
D’après concours Rouen

284 Concernant les mécanismes de r éparation et de recombinaison de l’ADN, quelle est


la proposition fausse :
❑ a. La réparation par excision de base (BER) concerne majoritairement des lesions
´
d’origine endog` ene comme la réparation de site abasique obtenu par rupture de
la liaison N-glycosidique du nucléotide.
❑ b. La réparation par excision de nucl éotide (NER) nécessite la reconnaissance du
brin néosynthétisé.
❑ c. Les ADN polymérases-ADN dépendantes impliquées dans la r éplication de
l’ADN peuvent aussi être impliqu ées dans les mécanismes de réparation.
104 énoncés • UE 1

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❑ d. Un événement de recombinaison gen ´ érale homologue peut être visualisé au
cours de la méiose par la formation d’un chiasma entre deux chromosomes.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

285 Concernant les mécanismes de r éparation et de recombinaison de l’ADN, quelle est


la proposition fausse :
❑ a. Les mécanismes de sauvegarde de l’intégrité des ADN font intervenir en par-
ticulier les enzymes de détoxification (cytochomes P450) pr´ esents dans les
cellules.
❑ b. La plupart des mécanismes de réparation peuvent fonctionner en absence d’un
ADN matriciel ou homologue.
❑ c. Le test de Ames (test de mutagénicité) permet de mettre en évidence les pro-
priétés mutag ènes directes ou indirectes d’une mol écule.
❑ d. La recombinaison générale homologue peut avoir lieu pendant la méiose ou en
phase G2 de la mitose.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau difficile

286 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La dépurination conduit à un arr êt de la réplication.
❑ b. La désamination oxydative de la cytosine conduit à une transversion.
❑ c. Le 5-bromo-uracile est un agent mutagène car il a tendance à être plus
fréquemment sous forme cétone que la thymine.
❑ d. La désamination de l’adénine par l’acide nitreux conduit à une transition
A-G =⇒ G-C.
❑ e. L’inactivation par les UV entraˆıne deux liaisons covalentes entre deux r´
esidus
pyrimidiques adjacents le long du brin d’ADN.
D’après concours Paris 7

287 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le systeme
` de r éparation des mésappariements (SRM) détecte les erreurs
de réplication : bases mal appari ées et petites mutations/delétions
´ de 1 à 3
nucléotides.
❑ b. Chez la bactérie Escherichia coli, le SRM est compos é de trois protéines prin-
cipales : MutS, MutL et MutH.
❑ c. Des mutations dans les gènes humains homologues des gènes codants pour les
protéines MutS et MutL chez Escherichia coli entraı̂nent une forme particulière
de cancer du colon.
UE 1 • énoncés 105

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❑ d. Des mutations dans le gène codant pour la prot éine MutS chez les bactéries
peuvent leur être avantageuses dans certaines conditions comme les traitements
antibiotiques.
❑ e. Pour que SRM puisse fonctionner, il faut qu’il ait un moyen de reconnaitre le
brin néosynthétisé.
D’après concours Paris 7

288 Concernant la réparation de l’ADN :


❑ a. Les protéines MutS et MutL détectent les mésappariements de l’ADN.
❑ b. Lors de l’activation du système SOS, la protéine Rec A est capable de dégrader
son répresseur la protéine LexA.
❑ c. Les mésappariements produits lors de la replication
´ sont corrigés par le système
de réparation par excision-réparation de base (BER).
❑ d. Les dimères de thymine sont corrigés par l’action d’une ADN glycosylase.
❑ e. Le systeme` de r éparation par excision de nucléotides (NER) reconnaı̂t les bases
altérées.
D’après concours Paris 11

289 Concernant la réparation de l’ADN :


❑ a. Les analogues de bases, comme le 5-bromouracile ou la 2-aminopurine, sont
des agents mutagènes qui s’intercalent dans la double hélice d’ADN et créent
des insertions ou des délétions.
❑ b. La réparation par excision de base met en jeu des enzymes de modification
de l’ADN comme les DNA N-glycosylases, les AP endonucléases et les ADN
polymérases.
❑ c. La réparation des mésappariements permet de corriger une base mal appariée
située sur le brin d’ADN méthyl é.
❑ d. Xeroderma pigmentosum est une maladie her ´ éditaire de la réparation de l’ADN
causée par un dysfonctionnement du syst ème NER (nucleotide excision repair).
❑ e. Le cancer colo-rectal hér éditaire non polypomateux (HNPCC) est causé par
des mutations qui perturbent le fonctionnement du système de r éparation des
mésappariements.
D’après concours Paris 12

290 Concernant les dimères de thymine :


❑ a. Leur formation est induite par l’absorption de rayons X par les bases de l’ADN.
❑ b. Ces dimères interfèrent avec la transcription et la réplication de l’ADN.
❑ c. Dans l’espèce humaine, les liaisons covalentes qui forment les dimères peuvent
être réparées directement par photoréactivation.
❑ d. Chez E. coli, la réparation de ces lésions de l’ADN met en jeu un mécanisme
enzymatique.
❑ e. Le mécanisme appel é  Uvr ABC répare ces lésions après les avoir excisées.
D’après concours Paris 12
106 énoncés • UE 1

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291 Concernant les mécanismes de réparation des mutations :
❑ a. L’ADN photolyase est l’enzyme de réparation des dim ères de thymine.
❑ b. L’excision de nucléotides n’est jamais utilisée pour la réparation des dimères
de thymines.

|
m
o
c
❑ c. L’excision d’une mutation C=⇒U utilise une uracile glycosylase.

t.
o
p
s
g
❑ d. Le Xeroderma pigmentosum est une maladie génétique humaine caractéris ée

lo
.b
s
par un défaut d’activité du systeme
` d’excision de nucléotides.

in
c
e
d
e
Les mutations peuvent être provoquées par des radiations ionisantes.

m
❑ e.

s
e
rd
D’après concours Lille

o
s
e
tr
e
/l
:/
p
Transcription

tt
h
|
m
o
.c
Niveau facile

s
s
re
p
rd
o
292 Concernant la transcription et la maturation des ARN :

.w
s
in
c
e
Le facteur sigma est indispensable à l’élongation de la transcription chez la
d
❑ a.
e
m
s
bactérie.
e
rd
o
s

L’ARN polymérase I eucaryote est insensible à l’actinomycine D.


e

❑ b.
tr
e
/l
:/
p

❑ c. L’ARN polymérase I eucaryote transcrit l’ensemble des gènes des ARN


tt
h
|

ribosomaux.
s
in
c
e
d

❑ d. Les régions introniques d’un gène sont toujours présentes dans l’ADN après
e
M
s
e

épissage.
rD
o
s
re

❑ e. Toute néosynthèse d’acide nucléique procède d’un allongement 5’P vers 3’OH.
T
e
/L
s

D’après concours Paris 11


p
u
ro
/g
m
o
.c

293 Concernant la transcription chez les eucaryotes :


k
o
o
b
e
c

❑ a. Les gènes des ARN ribosomaux et des prot´


eines sont transcrits par diff érentes
a
.f
w
w

ARN polymérases.
w
|
s
in

❑ b. La poly- adénylation en 3’OH des ARN messagers résulte de la transcription


c
e
d
e

d’une séquence polyT.


M
s
e
rD

❑ c. La coiffe des ARN messagers résulte de l’ajout d’un nucléotide 7-méthyl GTP.
o
s
re
T

❑ d. La transcription eucaryote n’est pas initiée par la protéine sigma.


e
/L
m
o

❑ e. La synthèse d’une amorce est nécessaire.


.c
k
o
o
b

D’après concours Paris 11


e
c
a
.f
w
w
w

294 Les exons :


|

❑ a. font partie du brin sens des gènes.


❑ b. font partie du brin antisens des gènes.
❑ c. font partie des transcrits primaires.
❑ d. font partie des ARN messagers (ARNm).
❑ e. sont tous codants.
D’après concours Paris 6
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UE 1 • énoncés 107

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295 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Les facteurs généraux de transcription sont utilisés pour initier la fixation de
l’ARN polymérase sur l’ADN.
❑ b. L’ARN polymérase ne recopie jamais les introns.
❑ c. La coiffe consiste en une modification chimique de l’extrémité 5’ du pré-
ARNm.
❑ d. La polyadénylation modifie l’extrémité 5’ du pr é-ARNm.
❑ e. Lors de la formation de la coiffe, une 7-méthylhistidine est incorporée sur le
pré-ARNm.
D’après concours Lille

296 Concernant les ARNm eucaryotes et les gènes qui les codent :
❑ a. Un facteur d’initiation de la traduction interagit avec la coiffe des ARN
messagers.
❑ b. Certaines protéines se liant à la séquence poly-A des ARN messagers protègent
ceux-ci de la dégradation.
❑ c. Chaque gène codant pour un ARN messager est transcrit à partir d’un promo-
teur unique.
❑ d. L’épissage alternatif ne concerne que les régions 3’ non codantes des pré-ARN
messagers.
❑ e. L’épissage alternatif ne se déclenche que dans les cellules cancéreuses.
D’après concours Strasbourg

297 Un segment de la séquence d’un gène de souris est schématisé ci-dessous. L’adénosine
A soulignée correspond au site d’initiation de la transcription :
5’-CTATAATGATCCGACGCACGTGGGACCGGCATGCC-3’
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes :
❑ a. Ce segment fait partie d’un enhancer.
❑ b. Ce segment fait partie d’un promoteur.
❑ c. La séquence contactée par la protéine TBP est présente dans le segment
schématisé.
❑ d. La séquence contactée par la protéine TBP est en aval, c’est-a-dire
` au-del à et à
droite du dernier nucléotide 3’ schématisé.
❑ e. Après transcription de 3 nucléotides, l’ARN est un trinucléotide 3’-AUG-5’.
D’après concours Strasbourg

298 Concernant les ARN non codants appelés micro-ARN :


❑ a. Ils agissent en inhibant la transcription des gènes cibles.
❑ b. Ils agissent en inhibant la traduction d’ARN messagers cibles.
❑ c. Ils agissent en induisant la dégradation d’ARN messagers cibles.
108 énoncés • UE 1

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❑ d. Ils se lient souvent à des séquences situées dans les régions 3’ non traduites des
gènes.
❑ e. Ils se lient souvent à des séquences situées dans les régions 3’ non traduites des
ARN messagers.
D’après concours Strasbourg

299 Concernant les réactions d’excision des introns et d’épissage des exons :
❑ a. Le snRNA U1 s’apparie aux nucléotides du site de branchement.
❑ b. Au cours de la deuxième r éaction de transestérification, une adénosine faisant
partie du site de branchement réagit au niveau de son groupement OH en 3’.
❑ c. Le site de branchement est en général plus proche du site accepteur que du site
donneur d’épissage.
❑ d. Après les réactions de transestérification, l’ADN exonique a une structure ra-
mifiée dite en lasso.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Niveau intermédiaire

300 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La taille moyenne d’un gène humain est de 30 Kb.
❑ b. Les introns ont toujours une taille moyenne inférieure a` celle des exons.
❑ c. Les ARNr entrent dans la composition des ribosomes.
❑ d. Les miRNA sont de petites molécules simple brin.
❑ e. Deux gènes chevauchant sont toujours transcrits à partir du même brin.
D’après concours Lille

301 Le facteur TFIID :


❑ a. est un facteur de transcription.
❑ b. se fixe sur le promoteur des genes.`
❑ c. est une protéine de liaison à l’ADN.
❑ d. interagit avec la boı̂te CAAT.
❑ e. est associé à l’ARN polymérase II jusqu’a` la fin de la transcription.
D’après concours Paris 6

302 À propos de la séquence GTTACCAAC située en amont du codon initiateur ATG


dans le deuxième exon du gène de l’apolipoprotéine A-II :
❑ a. Les deux brins d’ADN de cette séquence sont unis par 22 liaisons hydrogènes.
❑ b. Sur le brin sens, cette séquence est situ ée en 3’ par rapport au premier intron.
❑ c. Cette séquence se retrouvera dans le transcrit primaire.
❑ d. Cette séquence se retrouvera dans l’ARNm.
❑ e. Cette séquence sera traduite.
D’après concours Paris 6
UE 1 • énoncés 109

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303 Sachant que la séquence du brin sens correspondant au premier nucléotide transcrit
du gène de l’apolipoprotéine A2 est 5’-AGGCACAGAC-3’, indiquez la/les proposition(s)
exacte(s) :
❑ a. Cette séquence fait partie de la région 5’ non codante du gène.
❑ b. Cette séquence est située à plusieurs centaines de nucl éotides de la boite TATA.
❑ c. Cette séquence sert de matrice à l’ARN polymérase II pour la synthèse d’ARN
messager.
❑ d. La double hélice d’ADN correspondant à cette séquence comporte 24 liaisons
hydrog`
enes.
❑ e. Dans l’ARNm de l’apolipoprotéine A2, la coiffe 7-méthyl-guanosine triphos-
phate est liée à un adénylate.
D’après concours Paris 6

304 Concernant les microARN :


❑ a. Ce sont des ARN non codant.
❑ b. Ce sont des ARN codant de petite taille.
❑ c. Ils sont synthétisés par l’ARN polymérase II.
❑ d. La maturation du pri-miARN en pré-miARN a lieu dans le noyau.
❑ e. Leur rôle est d’activer la traduction.
D’après concours Paris 11

305 Concernant les modifications de l’extrémité 5’ des ARNm :


❑ a. Une hélicase intervient lors de cette modification.
❑ b. Une liaison 5’ → 3’ triphosphate se forme entre du GMP et l’extrémité 5’ du
transcrit primaire.
❑ c. La guanosine terminale est m éthylée sur sa guanine.
❑ d. Les enzymes nécessaires à cette modification font partie du splicéosome.
❑ e. Ces modifications évitent à l’extrémité 5’ d’être digérée par les enzymes de
restriction.
D’après concours Paris 11

306 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le promoteur d’un gène détermine l’endroit reconnu par le complexe
transcriptionnel.
❑ b. L’ARN polymérase transcrit toujours les deux brins de l’ADN.
❑ c. Lors de la transcription, le brin d’ARN synthétise´ poss ède un message
gén étique complémentaire du brin d’ADN matrice.
❑ d. L’ARN polymérase recopie le brin codant de l’ADN.
❑ e. L’ARN polymérase libère une molécule d’ARN double-brin.
D’après concours Lille
110 énoncés • UE 1

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307 Concernant l’extrémité C terminale phosphorylée de l’ARN polymérase II, choisir la
ou les proposition(s) exacte(s).
❑ a. Elle favorise la liaison des facteurs généraux de la transcription à l’ARNpol II.
❑ b. Elle facilite la liaison de l’ARN pol II avec des facteurs d’élongation.
❑ c. Elle lie des facteurs indispensables à la maturation de l’ARN messager.
❑ d. Elle lie des facteurs permettant la polyadénylation de l’ARN messager.
❑ e. Elle effectue la traduction de l’ARN messager.
D’après concours Montpellier 1

Niveau difficile

308 Concernant le processus de régulation de l’expression g énique :


❑ a. TFIIB comprend la sous-unité TBP.
❑ b. TBP ne se lie pas à l’ADN.
❑ c. Chez les eucaryotes, il existe de nombreux facteurs de transcription.
❑ d. La phosphorylation du domaine CTD par TFIIH permet le déplacement de
l’ARN polymérase alpha jusqu’au lieu d’origine de la transcription.
❑ e. L’ARN polymérase II se fixe sans protéines intermédiaires (facteurs de trans-
cription) sur l’ADN.
D’après concours Dijon

309 Concernant le mécanisme d’épissage :


❑ a. Plusieurs snRNP catalysent la réaction d’épissage par excision.
❑ b. Les snRNP sont constitués de petits ARNsno et de prot éines.
❑ c. Le spliceosome réalise l’épissage d’un pré-ARNm donné pour produire tou-
jours le même ARNm mature.
❑ d. Le snRNP U2 reconnaı̂t le site A de branchement.
❑ e. Il nécessite l’hydrolyse de nombreuses molécules d’ATP.
D’après concours Lyon 1

310 L’épissage alternatif :


❑ a. Peut entraı̂ner l’excision d’un exon.
❑ b. Peut entraı̂ner l’épissage de deux introns.
❑ c. A lieu dans le cytoplasme.
❑ d. Peut entraı̂ner la synthèse d’ARN messagers différentsà partir d’un même gène.
❑ e. Peut entraı̂ner la synthèse de protéines différentes à partir d’un même gène.
D’après concours Paris 6
UE 1 • énoncés 111

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311 Au cours de l’épissage des transcrits primaires :
❑ a. La reconnaissance du site donneur par le snRNP U1 est facilitée par le facteur
protéique ASF/SF2.
❑ b. Le snRNP U4 est un inhibiteur du snRNP U6.
❑ c. Les snRNP U1, U5 et U6 interagissent avec le site d’épissage 5’.
❑ d. Le snRNP U5 facilite l’alignement des exons.
❑ e. La première liaison de transestérification est une liaison phosphodiester 2’-5’
entre une adénine du site de branchement et une guanine appartenant à l’exon
en amont
D’après concours Nancy

Traduction
Niveau facile

312 Concernant la séquence codante d’un gène :


❑ a. Elle fait partie de l’ARNm.
❑ b. Elle est traduite par les ribosomes au cours de la traduction.
❑ c. Elle est située entre le codon AUG et le codon stop.
❑ d. Elle ne comprend pas d’introns.
❑ e. Elle comprend tous les exons dans leur intégralité.
D’après concours Paris 6

313 Concernant la traduction :


❑ a. Excepté le tryptophane, chaque acide amine´ est spécifi é par plusieurs codons.
❑ b. La coiffe d’un ARN messager eucaryote participe à l’initiation de la traduction.
❑ c. La lecture d’un ARN messager s’effectue de 3’OH vers 5’P.
❑ d. D’une séquence peptidique unique, on peut remonter à plusieurs séquences
d’ADN.
❑ e. D’une s´
equence nucléotidique unique, on peut former plusieurs séquences pep-
tidiques différentes.
D’après concours Paris 11

314 Le polynucléotide 5’-CCCAUGUUUAAAAGAUGAAUGUAG-3’ code pour le tétrapeptide :


Met-Phe-Lys-Arg. Le A souligné est transformé en G par mutation.
Le peptide synthétis é sera :
❑ a. Met-Phe-Lys-Arg.
❑ b. Met-Phe-Lys-Arg-Met-Trp.
❑ c. Met-Phe-Lys-Arg-Trp-Met.
❑ d. Met-Phe-Lys-Arg-Trp-Met-Trp.
❑ e. Met-Phe-Lys-Arg-Trp.
D’après concours Paris 11
112 énoncés • UE 1

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315 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. L’aminoacyl-ARNt-synthétase de l’arginine reconnaı̂t aussi la lysine.
❑ b. L’ARN polymérase II permet la transcription des ARNs prémessagers.
❑ c. Un même messager peut donner naissance à des proteines
´ diff érentes dans des
tissus différents.
❑ d. La traduction nécessite de l’énergie sous forme de GTP .
❑ e. La polyadénylation des ARN prémessagers se fait dans le cytoplasme.
D’après concours Paris 12

316 Concernant le code génétique :


❑ a. La séquence nucléotidique est lue sur l’ARN messager sous forme de codons
successifs de 3 nucléotides non chevauchants.
❑ b. Certains acides aminés peuvent être codés par des codons multiples dits
synonymes.
❑ c. La propriét é de non-dégénérescence implique que deux codons différents ne
peuvent pas coder pour un même acide aminé.
❑ d. d. La propriété de non-ambigu¨ıté implique qu’un codon donn é ne peut pas coder
pour deux ou plusieurs acides aminés.
❑ e. e. Les signaux dits de ponctuation sont des codons d’initiation et de terminaison
qui ne codent pour aucun acide aminé.
D’après concours Strasbourg

317 Quelle est la proposition fausse :


❑ a. Les ARN de transfert portent a` l’extrémit é 3’ une séquence CCA ajout´
ee par
modification post-transcriptionnelle.
❑ b. Il y a pour chaque acide aminé autant d’amino-acyl ARNt synthétases
différentes que d’ARNt iso-accepteurs diff érents.
❑ c. L’acide aminé est transféré sur l’ARNt à partir d’une forme activée amino-acyl
adénylate.
❑ d. C’est l’alignement précis de l’extrémité 3’ des 2 ARNt par rapport au grand
ARN de la grande sous-unité ribosomique qui permet la synthèse de la liaison
peptidique.
❑ e. e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau intermédiaire

318 Concernant l’étape de traduction d’un gène dont le début de la séquence codante est
représenté ci-dessous à partir du codon initiateur :
ATGAAGCTGCTCGCAGCAACTGTGCTACTCCTCACCATCTGCAGCCTTGAA
❑ a. Au cours de la traduction, le premier ARNt qui se fixera sur le site A du ribo-
some aura pour anticodon la séquence UUC.
UE 1 • énoncés 113

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❑ b. Le peptide synthétis e´ débutera par la séquence Met-Phe-Val-Val.
❑ c. La traduction de cette séquence nécessitera le cofacteur eIF2.
❑ d. La traduction de cette séquence nécessitera le cofacteur eEF2.
❑ e. Cette séquence peut coder pour un peptide signal.
D’après concours Paris 6

319 La séquence complémentaire d’un ADN codant 4 m éthionines consecutives


´ est :
❑ a. 5’P-ATGATGATGATG-3’OH ❑ b. 5’P-GTAGTAGTAGTA-3’OH
❑ c. 5’P-TACTACTACTAC-3’OH ❑ d. 5’P-CATCATCATCAT-3’OH
❑ e. 5’P-AUGAUGAUGAUG-3’OH
D’après concours Paris 11

320 Concernant la traduction et le code génétique :


❑ a. Procaryotes et eucaryotes utilisent UAG comme codon d’initiation de la
traduction.
❑ b. La synthèse peptidique procède d’un allongement du NH2 vers le COOH.
❑ c. La liaison peptidique est catalysée dans le ribosome par une amino-acyl ARNt
synthétase.
❑ d. Le code génétique est qualifi é de dégén éré car un m ême codon peut sp´
ecifier
plusieurs acides aminés.
❑ e. Les ARN messagers codant les protéines ribosomales sont traduits dans le
noyau.
D’après concours Paris 11

321 L’ARNt :
❑ a. est appelé  t  à cause de sa structure en feuille de trefle.
`
❑ b. ne présente que des structures hélicoı̈dales.
❑ c. possède des bases atypiques comme l’inosine ou la dihydrouridine.
❑ d. possède en moyenne 20% de nucléotides invariants.
❑ e. possède toujours une boucle de l’anticodon impliquée dans la traduction du
message gén étique.
D’après concours Nancy

322 Concernant la boucle anticodon, quelle est la proposition fausse :


❑ a. La séquence anticodon est portée par la boucle d’une structure en épingle à
cheveux de l’ARNt.
❑ b. L’anticodon s’apparie de façon complémentaire et antiparall èle avec un codon
de l’ARNm.
❑ c. La base en position 1 de l’anticodon peut être l’hypoxanthine.
❑ d. Un anticodon portant une guanine en position 1 peut s’apparier avec n’importe
lequel des quatre codons codant pour un meme
ˆ acide aminé.
114 énoncés • UE 1

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❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau difficile

323 L’ARN de transfert (ARNt) dont l’anticodon est CGA :


❑ a. lie un acide aminé à son extrémité 5’ .
❑ b. lie un acide aminé par l’intermediaire
´ d’une liaison anhydride.
❑ c. est un substrat de la Sérine ARNt synthétase.
❑ d. comporte une base flottante qui est l’adénine.
❑ e. peut occuper le site P des ribosomes.
D’après concours Paris 6

324 L’ARNti-méthionine :
❑ a. Consomme 2 liaisons riches en énergie pour sa synthèse à partir de l’ARNt et
de la méthionine.
❑ b. Comporte l’anticodon UAC.
❑ c. Comporte une base flottante.
❑ d. Sa liaison à l’ARNm détermine le cadre de lecture.
❑ e. Peut occuper le site P du ribosome.
D’après concours Paris 6

325 Le code génétique a été élucidé en partie à l’aide d’expériences dans lesquelles des
polynucléotides de séquences répétées ont été utilisés comme ARNm pour diriger la synthèse
protéique.
Les expériences ont ét é menées in vitro à l’aide d’extraits acellulaires. La présence d’un
codon d’initiation de la traduction n’est pas nécessaire dans les conditions expérimentales
utilisées.
Choisissez la ou les proposition(s) exacte(s) à proposdes séquences suivantes :
(1) UUUUUUUUUUUU...
(2) AUAUAUAUAUAU...
(3) AUCAUCAUCAUC...
❑ a. L’ARN (1) permet la synthèse d’un polymère de phénylalanine.
❑ b. L’ARN (2) code pour un polymère d’isoleucine et de tyrosine alternées.
❑ c. Tous les peptides synthétisés à partir de l’ARN (2) commenceront par une
isoleucine.
❑ d. La traduction de l’ARN (3) peut conduire à un mélange de peptides qui diffèrent
par la nature des acides aminés qu’ils contiennent.
❑ e. Dans le deuxième cadre de lecture, l’ARN (3) code pour un peptide composé
de sérine.
D’après concours Montpellier 1
UE 1 • énoncés 115

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326 À propos des facteurs impliqués dans l’initiation de la traduction chez les eucaryotes :

❑ a. Le facteur eiF2 permet le chargement du premier ARNt sur la petite sous-unité


ribosomale.
❑ b. La phosphorylation de eiF2 bloque la traduction en empêchant la formation du
complexe eiF2-GTP.
❑ c. Le facteur eiF4 est composé de 3 sous-unités dont une possède une activité
hélicase qui aide à localiser le codon initiateur de la traduction.
❑ d. Le facteur eiF4E reconnaı̂t la coiffe en 5’ du transcrit.
❑ e. L’insuline favorise l’interaction entre eiF4E et eiF4G.
D’après concours Nancy

Régulation - expression génétique


Niveau facile

327 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Un gène peut coder plusieurs formes d’une même proteine.
´
❑ b. Sur un chromosome, les deux brins de l’ADN sont porteurs de gènes chez les
eucaryotes.
❑ c. La méthylation du promoteur d’un g ène de l’ADN influence le niveau de trans-
cription de ce gène.
❑ d. Des éléments influençant la transcription d’un g ène peuvent se trouver à dis-
tance de celui-ci.
❑ e. Chez les eucaryotes l’organisation des gènes est monocistronique.
D’après concours Paris 12

328 Concernant la méthylation de l’ADN des mammifères, quelle est la proposition fausse :

❑ a. La méthylase de l’ADN ajoute un groupement méthyle aux cytosines et aux


guanines des dinucléotides CpG et GpC.
❑ b. La désamination d’une cytosine donne un uracile.
❑ c. La désamination d’une cytosine méthylée donne une thymine.
❑ d. Les dinucléotides CpG sont des points chauds de mutation.
❑ e. e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau intermédiaire

329 Un gène inductible de procaryote comporte :


❑ a. un opérateur inactivable par le répresseur.
❑ b. un promoteur, site de fixation de l’ARN polymérase.
❑ c. un répresseur, pouvant être inactivé par un substrat.
116 énoncés • UE 1

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❑ d. un cistron, codant pour plusieurs protéines.
❑ e. un signal d’attenuation,
´ constitué d’un excès de substrat
D’après concours Paris 5

330 Un gène répressible de procaryote comporte :


❑ a. une région promotrice en amont du g ène.
❑ b. un promoteur où se fixe l’ARN polymérase.
❑ c. un opérateur qui fixe le répresseur.
❑ d. un répresseur inactivé par le substrat.
❑ e. des séquences traduites mais non transcrites.
D’après concours Paris 5

331 Dans la régulation de l’opéron lactose plusieurs facteurs interviennent :


❑ a. L’AMP cyclique induit la répression de la transcription de l’opéron.
❑ b. Le lactose induit l’activation de l’operon.
´
❑ c. L’AMP cyclique interagit avec le répresseur LacI.
❑ d. Le lactose induit l’inactivation du répresseur LacI.
❑ e. Le glucose inactive directement l’ARN polymérase.
D’après concours Lyon 1

332 Cochez la ou les proposition(s) exacte(s) :


❑ a. L’expression d’un gène aboutit toujours à la formation d’une protéine.
❑ b. La transcription d’un gène d ébute au niveau du signal ATG (codon d’initiation)
❑ c. Un même gène ne peut coder pour des prot éines distinctes.
❑ d. La régulation de l’expression des gènes par les micro-ARNs s’exerce à un ni-
veau post-traductionnel.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

333 Concernant les facteurs de régulation transcriptionnelle agissant par liaison directe à
l’ADN :
❑ a. La plupart d’entre eux sont recrutés par le facteur TFIID et se lient à l’ADN du
promoteur.
❑ b. La plupart d’entre eux se lient à l’ADN des enhancers caractérisés par leur
séquence r ép étée (100 à 200 r épétitions de dinucl éotides CpG).
❑ c. Parmi eux on trouve les récepteurs à la vitamine D et aux hormones
thyro¨ıdiennes.
❑ d. Parmi eux on trouve les récepteurs à l’insuline et aux facteurs de croissance
FGF.
❑ e. Parmi eux on trouve des protéines à homéodomaines.
D’après concours Strasbourg
UE 1 • énoncés 117

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334 Quelle est la proposition fausse ?
❑ a. La régulation transcriptionnelle des gènes eucaryotes transcrits par l’ARN po-
lymérase II fait intervenir un grand nombre de protéines.
❑ b. Les protéines à activité histone acétyl-transférase ont en général un rôle inhibi-
teur de la transcription.
❑ c. Des protéines dites corepresseurs peuvent jouer un rôle inhibiteur de la trans-
cription en l’absence de toute liaison à l’ADN.
❑ d. Des protéines activatrices de la transcription peuvent dans certains cas avoir un
effet inhibiteur de la transcription.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau difficile

335 La boˆıte TATA :


❑ a. Est un facteur trans-régulateur.
❑ b. Interagit avec TFIID par l’intermédiaire des 2 brins de l’ADN.
❑ c. Son accessibilité au complexe d’initiation de la transcription est conditionn ée
par l’état de la chromatine.
❑ d. Est localisée en 5’ par rapport à la boı̂te CAAT sur le brin sens.
❑ e. Est localisée en 5’ par rapport au site d’initiation de la transcription sur le brin
anti-sens.
D’après concours Paris 6

336 Indiquez la famille de protéines régulatrices de l’expression des gènes qui se dimérisent
par l’intermédiaire d’interactions hydrophobes.
❑ a. Les protéines à motif à doigts de zinc.
❑ b. Les protéines à motif à rép étition de leucine.
❑ c. Les protéines à motif hélice-tour-hélice.
❑ d. Les facteurs de transcription eIF2 et eIF2B.
❑ e. Les protéines à motif hélice-boucle-hélice.
D’après concours Paris 11

337 Lors du fonctionnement de l’opéron tryptophane d’Escherichia coli, une mutation


dans le gène r égulateur a conduit à la synthèse d’un répresseur qui s’est fixé à I’ADN en
l’absence de tryptophane.
❑ a. Toutes les enzymes de la voie de biosynthèse du tryptophane sont synthétisées
en permanence.
❑ b. Deux des cinq enzymes de la voie de biosynthèse du tryptophane ne sont plus
synthétisées en permanence.
❑ c. Les enzymes de la voie de biosynthèse du tryptophane ne sont plus synthétisées.
118 énoncés • UE 1

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❑ d. Un plasmide introduit dans la bacterie
´ avec un g ène régulateur fonctionnel peut
corriger cette anomalie.
❑ e. Un plasmide introduit dans la bactérie avec un g ène régulateur fonctionnel ne
peut pas corriger cette anomalie.
D’après concours Paris 11

338 Concernant la transcription :


❑ a. Dans la majorité des cellules, la plupart des gènes est constamment exprimée.
❑ b. L’acétylation des lysines des histones influence l’état de condensation de la
chromatine.
❑ c. La méthylation de I’ADN est une modification h éréditaire.
❑ d. Le  remodelage de la chromatine  est irréversible.
❑ e. La durée de vie des ARNm est régulée.
D’après concours Rouen

Techniques d’analyse du génome


Niveau facile

339 Le gel de polyacrylamide réalisé pour d éterminer la séquence d’un fragment d’ADN
selon la méthode de Sanger est présenté ci-dessous. Chaque indication en haut du gel : G, A,
T, C correspond à l’incubation en pr ésence de l’un des 4 didésoxynucléosides triphosphate.

La séquence du fragment d’ADN matrice est :


❑ a. 5’-GGGCCCACTGAGACATTTGTA-3’
❑ b. 5’-CCCGGGTGACTCTGTAAACAT-3’
❑ c. 5’-ATGTTTACAGAGTCACCCGGG-3’
❑ d. 5’-TACAAATGTCTCAGTGGGCCC-3’
❑ e. 5’-GGGGGAAAAATTTTTCCCCCC-3’
D’après concours Paris 11
UE 1 • énoncés 119

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340 Une recherche de paternité a été r éalisée par la technique d’empreinte gén étique. Une
réaction de PCR utilisant des amorces encadrant un locus microsatellite a été effectu ée sur des
échantillons d’ADN provenant de la mère (M), de l’enfant (E) et de cinq hommes différents
(a, b, c, d, e). Parmi les 5 pères proposés, lesquels pouvez-vous éliminer ?

❑ a. Individu a ❑ b. Individu b ❑ c. Individu c


❑ d. Individu d ❑ e. Individu e
D’après concours Paris 11

341 Concernant la PCR :


❑ a. La dénaturation de l’ADN s’effectue par la soude.
❑ b. L’enzyme utilisée est une ADN polymérase d égradée par la chaleur.
❑ c. Les amorces sont des molécules d’ADN simple brin
❑ d. Une des 2 amorces est étendue par I’ADN polym érase de 5’ en 3’ et l’autre de
3’ en 5’.
❑ e. Chaque cycle comprend 3 étapes dans l’ordre suivant : hybridation des amorces,
dénaturation, extension des amorces.
D’après concours Rouen

342 Concernant le séquençage de I’ADN selon la méthode de Sanger :


❑ a. Des brins d’ADN double brin sont synth étisés par I’ADN polymérase à partir
d’une amorce d’ADN simple brin.
❑ b. Des brins d’ADN complémentaires de l’ADN séquencé sont synthétisés.
❑ c. Lorsqu’un désoxyribonucl éotide est incorporé, la synthèse peut continuer.
❑ d. Lorsqu’un didésoxyribonucléotide est incorporé, la synthèse peut continuer.
❑ e. Chaque désoxyribonucléotide est marqué par un fluorophore différent.
D’après concours Rouen

343 Parmi les propositions suivantes, indiquez la ou les proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Les enzymes de restriction sont des endonucléases d’origine virale.
❑ b. Les enzymes de restriction utilisés couramment en biologie moléculaire recon-
naissent une structure palindromique
❑ c. La reverse transcription permet de synthétiser une molecule
´ d’ARNm.
❑ d. La reverse transcription nécessite une amorce ou des amorces d’oligonucléotide
simple brin.
❑ e. La reverse transcription peut être suivie de PCR ce qui permet, indirectement,
d’amplifier l’ARNm.
D’après concours Rouen
120 énoncés • UE 1

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344 Concernant les vecteurs utilisés en biologie moléculaire :
❑ a. Les plasmides sont des petites molécules d’ADN monocaténaire.
❑ b. Les plasmides sont d’origine bactérienne.
❑ c. Les plasmides contiennent des gènes de résistance aux antibiotiques.
❑ d. Les plasmides permettent de cloner des fragments de l’ordre de 1000 kb.
❑ e. Les plasmides contiennent des séquences télomériques
D’après concours Rouen

345 Concernant la méthode de Southern :


❑ a. La méthode de Southern s’effectue sur l’ADN.
❑ b. La méthode de Southern n écessite d’amplifier l’ADN.
❑ c. La méthode de Southern nécessite de digérer l’ADN avec des enzymes de
restriction.
❑ d. La migration électrophorétique s’effectue apres
` le transfert de l’ADN du gel
vers un film.
❑ e. Le transfert de l’ADN du gel vers un film après migration s’effectue après avoir
dénatur é l’ADN par la chaleur.
D’après concours Rouen

346 Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Les 3 étapes de chaque cycle de PCR sont dans l’ordre : hybridation des
amorces, dénaturation de l’ADN extension des amorces.
❑ b. Dans la PCR, la séquence cible est amplifiée avec des amorces double brin.
❑ c. Dans la PCR la séquence cible est amplifiée de façon linéaire.
❑ d. Dans le séquençage de l’ADN par la méthode de Sanger, la réaction s’arrête
lorsqu’un désoxyribonucléotide est incorporé.
❑ e. Dans le séquençage de l’ADN par la méthode de Sanger, la réaction s’arrête
lorsqu’un didésoxyribonucléotide est incorporé.
D’après concours Rouen

347 Quelle paire d’amorces permet d’amplifier par PCR la séquence d’ADN ci-dessous ?
(NB : un seul brin est représenté ; les r égions ciblées pour définir les amorces sont indiquées
en gras).
5’-GGTAAGGGCGGTCGCCTGGCGCTCCACTGTAGTGGGCGAGCCTGCA
GACGACCGCACGGCAGCTCCGGAGTCGGCGGCTCCAGGCTCCCTCCCCG
GAATCACATTCCAGAATCCCCGCACGGCTTCCCAGTGCAGATT-3’
❑ a. 5’-GGTAAGGGCG-3’ et 5’-AGTGCAGATT-3’
❑ b. 5’-CCATTCCCGC-3’ et 5’-AATCTGCACT-3’
❑ c. 5’-CGCCCTTACC-3’ et 5’-AGTGCAGATT-3’
❑ d. 5’-GGTAAGGGCG-3’ et 5’-AATCTGCACT-3’
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 1 • énoncés 121

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348 Parmi les propositions suivantes concernant le clonage d’un acide nucléique dans un
plasmide, laquelle est fausse :
❑ a. Il fait intervenir des bactéries.
❑ b. Il nécessite une s élection par un antibiotique pour éliminer les bactéries qui
n’ont pas intégré le plasmide.
❑ c. Il permet d’amplifier une molécule d’ADN donnée.
❑ d. L’acide nucléique inséré dans le plasmide peut être un ADN ou un ARN.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

349 Concernant l’hybridation moléculaire :


❑ a. C’est une technique spécifique aux acides nucléiques animaux.
❑ b. L’acide nucléique hybride formé apparie les bases A avec G et C avec T des
deux brins d’orientation parallèle.
❑ c. L’hybridation moléculaire résulte en la formation de liaisons covalentes entre
les bases A et T et G et C respectivement, des deux brins d’acide nucléique
d’orientation antiparallèle.
❑ d. La température d’hybridation dépend de la composition en bases, de la longueur
des acides nucléiques, et de la force ionique du milieu d’hybridation.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

350 Concernant la technique de PCR :


❑ a. Il s’agit de la Polymérisation des Cartes de Restriction établie en utilisant plu-
sieurs enzymes de restriction pour reconstituer la carte physique du gène étudié.
❑ b. C’est la synthèse du brin compl émentaire à la matrice d’ADN, en utilisant les
didésoxynucléotides (ddNTP) comme substrats.
❑ c. C’est l’amplification exponentielle d’un fragment d’ADN spécifiquement born é
par des amorces choisies.
❑ d. C’est une technique qui permet d’analyser les acides nucléiques quelle que soit
leur origine (animale ou végétale, vivant ou mort).
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Niveau intermédiaire
122 énoncés • UE 1

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QCM n◦ 351 à 353 : L’effet hypertenseur d’AGTII comme celui d’AGTIII est médié par un
récepteur, le récepteur de l’angiotensine II (AGTR1), possédant sept domaines transmem-
branaires et couplé aux protéines G.
Le gène codant pour ce récepteur est localisé en 3q21 et possède plusieurs exons répartis sur
55 kilobases.
Sa transcription peut produire quatre variants d’épissage AGTR1A à D, le variant A étant le
plus court, les variants B, C et D étant de plus en plus longs.
La protéine traduite à partir de la forme B possède une affinité plus faible pour l’angiotensine
II que la forme A.

D’après concours Paris 12

351 Quelle(s) est(sont) la(les) propositions(s) exacte(s) ?


❑ a. L’exon 4 de la forme A code pour l’intégralité de la prot éine mature AGTR1A.
❑ b. L’exon 3 possède un site initiateur de traduction qui explique pourquoi le pro-
duit du t transcrit B est plus long que le transcrit A
❑ c. On peut déduire de la figure ci-dessus que si AGTR1B possède une affinité plus
faible pour AGTII que AGTR1A, alors AGTR1D aura une affinité plus faible
pour AGTII que AGTR1C.
❑ d. On peut expliquer la différence d’expression tissulaire entre les différents va-
riants par la variabilité importante qu’ils présentent à leur extrémité 3’ non
codante.
❑ e. Le signal de polyadénylation est retrouv é dans l’exon 4.
UE 1 • énoncés 123

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352 Un polymorphisme en position 1166 (c.1166A>C, substitution simple de A par C) est
retrouvé avec une frequence
´ d’h étérozygotie anormalement élevée dans la population cauca-
sienne. Ce polymorphisme est associé à la survenue d’une hypertension art érielle essentielle.
Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Ce polymorphisme est présent dans la région 5’ non codante du g ène.
❑ b. Ce polymorphisme peut être visualisé apr ès RT-PCR par séquençage.
❑ c. Ce polymorphisme modifie un site donneur d’épissage et produit une forme
tronquée du récepteur qui présente une affinité modifiée pour l’angiotensine II.
❑ d. Le produit du gène portant le polymorphisme peut être diff érencié de la forme
normale par Western-Blot.
❑ e. L’utilisation d’enzymes de restriction spécifiques peut permettre de visualiser
ce polymorphisme sur l’ADN.

353 Une autre mutation responsable d’hypertension artérielle et de prééclampsie (hyper-


tension lors de la grossesse) a été mise en évidence sur le gène codant pour l’angiotensi-
nogène.
Cette mutation touche le nucléotide signalé par un caractère gras dans les séquences sui-
vantes.
Angiotensinogène mature sauvage : GAC CGG GTG TAC ATA CAC CCC TTC CAC CTC
GTC ATC CAC AAT GAG AGT ACC TGT . . .
Angiotensinogène mature muté : GAC CGG GTG TAC ATA CAC CCC TTC CAC TTC GTC
ATC CAC AAT GAG AGT ACC TGT . . .
Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. La mutation produit un décalage du cadre de lecture.
❑ b. La mutation est silencieuse.
❑ c. La mutation est faux sens.
❑ d. La mutation est non sens.
❑ e. La mutation transforme une leucine en phénylalanine.

354 Soit la séquence suivante codant pour une partie du peptide Rn :


5’ . . . CAT-ACC-TTA-TTC-GAA-CGT-TCA-GGT-TAT-CGC-G . . . 3’.
Chez certains individus, une mutation ponctuelle peut survenir. Cette séquence devient :
5’. . . CAT-ACC-TTA-TTC-GAA-CGT-ACA-GGT-TAT-CGC-G . . . 3’.
Parmi les enzymes de restriction proposées ci-dessous, lesquelles permettent d’étudier cette
mutation ponctuelle (la flèche verticale indique le site de coupure de l’enzyme) ?
❑ a. Pvu II 5’CAG↓CTG 3’
❑ b. Msp I 5’C↓CGG 3’
❑ c. Rsa I 5’G↓TAC 3’
❑ d. Ac II 5’AA↓CGTT 3’
❑ e. Aucune des propositions précédentes.
D’après concours Paris 11
124 énoncés • UE 1

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355 Considérons que l’obstructine est une protéine fabriqu ée par le poumon qui, dans cer-
tains cas, peut obstruer les voies respiratoires. Un siRNA est synthetis
´ é dans le but d’inhiber
l’expression du gène de l’obstructine. Le brin d’ARN antisens destiné à se fixer sur l’ARNm
de l’obstructine a la séquence suivante :
5’ ACC UGC UAA CGA . . . 3’.

❑ a. Avant d’être pris en charge par le complexe RISC (RNA Induced Silencing
Complex), les siRNA ont une extrémité 3’-OH libre à bouts coh ésifs.
❑ b. Le segment d’ARNm ciblé par l’ARN antisens anti-obstructine décrit ci-dessus
a la séquence suivante : 5’ UCG UUA GCA GGU . . . 3’.
❑ c. Dans le gène de l’obstructine, le brin transcrit produisant le segment d’ARN
ciblé par l’ARN anti-sens anti-obstructine décrit ci-dessus a la séquence sui-
vante : 5’ ACC TGC TAA CGA. . . 3’.
❑ d. Les ARN antisens peuvent se fixer sur une r égion complémentaire dans la partie
codante de l’ARN entraı̂nant ainsi la dégradation du transcrit.
❑ e. Les ARN antisens peuvent se fixer sur une r égion complémentaire dans la partie
3’ non traduite de l’ARN et empêcher ainsi la traduction du gène.
D’après concours Nancy

Niveau difficile

356 La sequence
´ nucléotidique d’un gène X a ét é déterminée par la méthode de Sanger,
chez un individu normal et chez un malade portant un gène X d élét é.
En vous appuyant sur la figure ci-dessous montrant les gels de séquence du gène X normal
et du gène X muté, pr écisez quelle est, parmi les séquences nucleotidiques
´ propos ées, celle
correspondant à la partie du gène X présente chez le sujet normal et délet´ ée chez le malade ?

❑ a. 5’-GAGCAGGTCGAAGGGGATGGCCACCATGTCGATGAGGAA
CCAGCC-3’
❑ b. 5’-CGACCAAGGAGTAGCTGTACCACCGGTAGGGGAAGCTG
GACGAG-3’
❑ c. 5’-GAGCAGGTCGAGGAACCAGCC-3’
UE 1 • énoncés 125

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❑ d. 5’-GAAGGGGATGGCGGCCACCATGTCGAT-3’
❑ e. 5’-TAGCTGTACCACCGGCGGTAGGGGAAG-3’
D’après concours Paris 11

QCM n◦357 à 360 : Pour étudier la structure du ou des gènes codant la carnitine-palmityl
transférase (CPT) ainsi que le profil d’expression tissulaire, des chercheurs disposent d’une
banque d’expression réalisée à partir d’un mélange de tissus (foie, muscle, muscle cardiaque)
ainsi que, pour le criblage, d’un anticorps anti CPT de lapin. Cette banque d’expression
utilise un système bactérien comme cellules hôtes.
D’après concours Paris 5

357 Indiquez la/les proposition(s) exacte(s) :


❑ a. On réalise une banque d’expression après extraction des acides nucléiques sui-
vie d’une transcription in vitro puis synthèse des ADNc et clonage.
❑ b. On réalise une banque d’expression après insertion de l’ensemble des ADNc
obtenus à partir du mélange dans un phage comportant un gène codant la bêta
galactosidase sous le contrôle du promoteur d’un  gène domestique  humain.
❑ c. On réalise une banque d’expression apr ès insertion des ADNc obtenus à partir
du mélange, chacun dans un vecteur comportant un g ène codant la bêta galac-
tosidase sous le contrôle d’un promoteur de l’opéron lactose.
❑ d. La protéine produite est en général une protéine de fusion.
❑ e. Tous les ADNc insérés correspondant à CPT, exprimeront la protéine CPT.

358 Le criblage à l’aide de l’anticorps a permis d’identifier deux clones recombinants (X


et Y). Chacun de ces clones est amplifié apr ès culture en milieu bactérien et les inserts sont
extraits et isolés du vecteur. Chacun des inserts (ADNc) des clones X et Y est marqué de
mani ère radioactive et utilisé comme sonde pour r éaliser un Northern blot à partir d’extraits
de différents tissus.
Après hybridation avec l’ADNc du clone X et lavages, l’autoradiographie montre les résultats
indiqués dans la figure ci-dessous :

(GB globules blancs. La ligne en pointillés fins est un simple guide d’alignement.)
Les résultats observés sont compatibles avec :
❑ a. Une transcription sp écifique de tissu.
❑ b. Une réplication spécifique de tissu.
❑ c. Une utilisation de promoteurs alternatifs.
❑ d. Une maturation spécifique de tissu des ARNm.
126 énoncés • UE 1

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❑ e. L’absence du signal au niveau du muscle ne peut s’expliquer que par des
artéfacts liés à la qualité de l’anticorps utilisé pour le criblage de la banque
d’expression.

359 La membrane du northern-blot est débarrassée (déshybridée) de la sonde ADNc du


clone X puis ré-hybridée avec l’ADNc du clone Y. Les resultats
´ obtenus sont indiqués ci-
dessous :

Les résultats des deux Northern blots sont compatibles avec :


❑ a. L’utilisation de sites d’initiation de la traduction différents selon les tissus.
❑ b. L’utilisation de promoteurs alternatifs selon les tissus.
❑ c. L’utilisation de sites d’épissage différents selon les tissus.
❑ d. L’utilisation de sites de polyadénylation différents selon les tissus.
❑ e. L’ensemble de tous ces mécanismes.

360 L’ensemble des résultats permettent à ce stade d’affirmer que les ADNc des clones X
et Y :
❑ a. Sont les produits de deux gènes différents.
❑ b. Sont issus d’un seul et même gène.
❑ c. Correspondent à des expressions différentes au cours du développement.
❑ d. Sont les produits d’une même famille de gènes.
❑ e. Aucune de ces propositions n’est exacte.

QCM n◦361 à 362 : L’isocitrate déshydrogénase (IDH) est une enzyme intervenant dans le
métabolisme du citrate et du glutamate.
Pour caractériser et mieux comprendre les effets de différentes anomalies moléculaires, on
décide de réaliser la séquence d’IDH à partir de différentes tumeurs par la technique de
pyroséquençage.
Les résultats permettent de distinguer cinq séquences différentes comme l’indiquent les tracés
des pyrogrammes (tracés 2 à 6 de la figure).
Les seules différences observées par rapport à la séquence normale (tracé 1 de la figure) se
situent sur le même exon, c’est pourquoi nous ne représentons que les codons 131, 132 et 133
parmi les 414 codons du gène.
D’après concours Paris 5
UE 1 • énoncés 127

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361 Au vu des résultats présentés dans la figure, quelle est la ou quelles sont les proposi-
tion(s) exacte(s) ?
❑ a. Le principe de la technique de pyroséquençage repose sur la détection de l’in-
corporation d’un nucléotide par la mesure de la taille des fragments en cours
d’élongation.
❑ b. Dans la technique de pyroséquençage, les nucléotides ne sont pas ajoutés en
même temps mais l’un à la suite de l’autre.
❑ c. Lors de la réaction de pyrosequençage,
´ l’incorporation d’un nucléotide dans
la séquence en cours d’ élongation, implique la libération de pyrophosphate
inorganique.
❑ d. Dans la technique de pyroséquencage, le pyrophosphate inorganique sert à
synthétiser de l’ATP grâce à l’ATP phosphorylase en présence d’Adénosine
5’phosphosulfate.
❑ e. Dans la technique de pyroséquençage, la quantité d’ATP produite lors de la
réaction est directement proportionnelle à la quantité de photons d étectés et
donc à la quantité de nucl éotides incorporés.

362 Au vu des résultats présentés dans la figure, quelle est la ou quelles sont les proposi-
tion(s) exacte(s) ?
❑ a. Des résultats identiques auraient pu être observés après s équençage par la tech-
nique de Sanger.
❑ b. Les variations de séquences observées ne sont pas délétères puisqu’elles
gén èrent toutes des variations faux-sens.
❑ c. On observe sur les pyrogrammes présentés des délétions et des duplications.
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La technique de PCR seule aurait permis d’obtenir les mêmes résultats.
Aucune de ces propositions n’est exacte.
énoncés • UE 1

❑ d.
❑ e.
128
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UE 1 Concours blancs (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

Concours n ◦ 1 (durée 2 h)

Chimie
1 Soit l’atome 63
27 Co. Parmi les propositions suivantes, donnez la (les) proposition(s) exacte(s) :

❑ a. Cet atome est constitué de 27 neutrons, 36 protons, 36 électrons.


❑ b. Cet atome est constitué de 63 nucl éons, 27 protons, 27 électrons.
❑ c. Cet atome est constitué de 27 neutrons, 63 nucleons,
´ 36 électrons.
❑ d. Cet atome est constitué de 36 neutrons, 63 nucleons,
´ 27 protons.
❑ e. Cet atome est constitué de 27 nucl éons, 36 protons, 36 électrons.
D’après concours Limoges

2 Quelle(s) est (sont) la (les) série(s) de valeurs de nombres quantiques possible(s) ?


❑ a. n = 0  = 0 m = 0 ❑ b. n = 2 =0 m = 0
❑ c. n = 2  = 2 m = 0 ❑ d. n = 2 =1 m = −1
❑ e. n = 3  = 1 m = −2
D’après concours Créteil

3 Sachant que Z(Fe) = 26, cochez la (les) proposition(s) correcte(s) :


❑ a. L’ion Fe3+ a 6 électrons dans ses orbitales d.
❑ b. L’ion Fe2+ a 6 électrons dans ses orbitales d.
❑ c. La configuration de l’ion Fe2+ est [Ar]3d 5 4s1.
❑ d. La configuration de l’ion Fe3+ est [Ar]3d 6 4s0.
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
D’après concours Paris 5

4 Soit l’atome d’azote (Z=7) à l’état fondamental. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :

❑ a. Cet atome possède trois électrons célibataires.


❑ b. Ces électrons célibataires sont caractérisés par un nombre quantique secondaire
égal à 3.
❑ c. Cet atome appartient à la 2e p ériode de la classification périodique.
❑ d. L’azote et l’antimoine (Z=51) appartiennent au groupe VB de la classification
périodique.
❑ e. Le rayon atomique de l’azote est inférieur à celui de l’antimoine.
D’après concours Limoges
130 Concours blancs • UE 1

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5 Concernant une orbitale moléculaire antiliante :
❑ a. Elle ne contient jamais d’électrons.
❑ b. Elle possède une énergie plus faible que celle des atomes pris à l’ état isolé.
❑ c. Elle contient toujours deux électrons de spin identique.
❑ d. Elle est plus stable que l’orbitale moléculaire liante correspondante.
❑ e. Elle peut contenir zéro, un ou deux électrons.
D’après concours Limoges

6 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


❑ a. Une géométrie trigonale implique trois orbitales atomiques hybrides sp 2 ,
situées dans le même plan.
❑ b. À une triple liaison entre deux atomes de carbone, correspond une hybridation
de type sp3
❑ c. On ne peut mettre au maximum que deux électrons par orbitale atomique
hybride.
❑ d. Un atome de carbone hybridé sp ne peut former qu’une liaison π.
❑ e. Les quatre orbitales atomiques hybrides sp3, d’un atome de carbone isolé, sont
strictement équivalentes.
D’après concours Limoges

7 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


❑ a. Dans la molécule CH3 Cl, l’atome de carbone 6C est hybridé sp 3.
❑ b. Dans la molécule CH3 OH l’atome de carbone 6C est hybridé sp 3 .
❑ c. Dans la molécule CH3 NH2, l’atome de carbone 6 C est hybridé sp.
❑ d. Dans la molécule CH3 NH2, l’atome d’azote 7 N est hybridé sp 3 .
❑ e. Dans la molécule HCOOH l’atome de carbone 6 C est hybridé sp2.
D’après concours Nancy

8 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


❑ a. Un carbone digonal est hybridé sp2.
❑ b. Pour un carbone trigonal il y a possibilité de trois liaisons identiques de types
σ et une liaison latérale de type π.
❑ c. Un carbone asymétrique est un carbone trivalent.
❑ d. Un racémique dévie le plan de polarisation de la lumière vers la gauche.
❑ e. Tous les items précédents sont vrais
D’après concours Nancy

9 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


❑ a. Le nombre quantique de spin, pour un électron, peut prendre les valeurs
1 1
− , 0, ·
2 2
❑ b. Le brome 35 Br appartient à la 4e periode
´ de la classification périodique.
UE 1 • Concours blancs 131

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❑ c. Les électrons d sont toujours des électrons de valence.
❑ d. Il est plus coûteux en énergie d’arracher un électron à un atome en début de
période qu’ à un atome en fin de période.
❑ e. Le rayon d’un cation est toujours supérieur a` celui de l’atome neutre.
D’après concours Nancy

10 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


❑ a. L’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène est l’énergie de la r éaction
H(l) → Hg) + e −.
❑ b. L’atome d’hydrogène dans son état fondamental absorbe un photon de longueur
d’onde λ = 85 nm, l’électron est arraché.
❑ c. L’énergie de l’atome d’hydrogène est donn ée par la relation de Bohr
En = −13, 6/n2 (J).
❑ d. L’atome d’hydrogène, pour se désexciter de son état excité 4 s, ne peut le faire
qu’en une seule étape.
❑ e. L’ion 3Li 2+ est un ion hydrogenoı̈de.
´
D’après concours Nancy

11 On donne les énergies de liaison : E C−O = 806, 4 kJ.mol−1 ;


EC−C = 346, 9 kJ.mol−1 ; E O−O = 500, 2 kJ.mol−1 ; EO−H = 464, 5 kJ.mol −1.
❑ a. La combustion complète d’un hydrocarbure saturé a pour équation de réaction :
3n + 1
Cn H2n+2 + O2 → nCO 2 + (n + 1) H2 O
2
❑ b. La variation d’enthalpie standard à 298 K correspondant à cette combustion est
donnée par :
∆cH ◦ = −615, 6n − 196, 8 kJ.mol−1 .
❑ c. La variation d’enthalpie standard à 298 K correspondant à cette combustion est
donnée par :
∆cH ◦ = 615, 6n − 196, 8 kJ.mol−1 .
❑ d. Pour le 2-méthylbutane ∆c H ◦ = 2374, 8 kJ.mol−1 .
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Nancy

12 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


❑ a. L’entropie augmente lors de la fusion d’un corps pur.
❑ b. L’entropie diminue quand un corps pur à l’etat
´ liquide bout.
❑ c. L’entropie d’un corps pur parfaitement cristallin est nulle à T = 0 K.
❑ d. L’enthalpie libre n’est pas une fonction d’état.
❑ e. Une réaction exothermique pr ésente une variation d’enthalpie standard positive.
D’après concours Nancy

13 Parmi les propositions suivantes relatives au couple MoO2 / HMoO−4 , quelle(s) est
(sont) celle(s) qui est (sont) juste(s) ?
132 Concours blancs • UE 1

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❑ a. Ce couple est un couple acide-base.
❑ b. Ce couple est un couple d’oxydo-réduction.
❑ c. Des deux espèces, MoO2 est la base conjuguée de l’acide HMoO −4 .
❑ d. Des deux espèces, MoO2 est le réducteur et HMoO −4 l’oxydant.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

14 On s’intéresse au couple rédox MoO2−


4 / MoO 2 en solution aqueuse, dont on note E
c irc

le potentiel standard.
❑ a. Le nombre d’oxydation du molybdène est de +VI dans MoO2−
4 et 0 dans MoO 2 .
❑ b. Pour écrire la demi-équation de ce couple r édox on place deux électrons du côté
de MoO2 de manière à équilibrer la charge −2 de l’ion MoO 2− 4 .
❑ c. L’équation de Nernst relative à ce couple en solution aqueuse est :
E = E◦ + 0, 03 log ( [MoO2− + 4
4 ].[H3 O ] ) / [MoO 2 ]
❑ d. L’équation de Nernst relative à ce couple en solution aqueuse est :
E = E◦ + ln ( [MoO2−4 ].[H3 O ] ) / [MoO2 ]
+

❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.


D’après concours Grenoble

15 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


❑ a. Une réduction est une perte d’électrons.
❑ b. Un réducteur donne des électrons a` un oxydant.
❑ c. Un réducteur capte des électrons provenant de l’oxydant.
❑ d. Un oxydant est d’autant plus oxydant que son potentiel rédox est bas.
❑ e. Lors d’une réaction rédox c’est le réducteur le moins fort qui est oxydé.
D’après concours Grenoble

16 Le bromure de cobalt(II) est un corps composé de l’él ément brome 35 Br et de l’élément


cobalt 27Co au degré d’oxydation +II. La formule du bromure de cobalt est :
❑ a. CoBr ❑ b. Co 2Br ❑ c. CoBr2 ❑ d. Co2Br 2
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

17 On considère une solution aqueuse d’un acide faible HA de pKa = 3, 00. La ou (les-
quelles) de ces propositions est (sont) vraie(s) :
❑ a. Le pH d’une solution de concentration c = [HA] = 3, 0 × 10−1 mol.L−1 est
pH = 1, 76.
❑ b. Pour déterminer le pH d’ une solution de cet acide de concentration
c = [3 × 10−5 ] mol.L−1 on peut utiliser directement pH = pc.
❑ c. L’autoprotolyse de l’eau est toujours négligeable devant la r éaction
HA + H2 O = A− + H3O +.
UE 1 • Concours blancs 133

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❑ d. La base conjuguée A− est une base forte.
❑ e. Le pH d’une solution de cet acide à 10−8 mol.L −1 est 7, 6.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 18 à 20 : On considère les deux molécules suivantes K et L.

et les stéréo-isomères suivants des composés K et L.

D’après concours Limoges

18 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :


❑ a. Le composé K existe sous la forme de quatre ster
´ éo-isomères.
❑ b. Le composé K existe sous la forme de deux couples d’ énantiomères.
❑ c. Deux diastéréoisomères sont deux st éréo-isomères qui présentent une relation
d’image dans un miroir l’un par rapport à l’autre.
❑ d. Le composé L existe sous forme de trois st éréo-isomères dont un seul est achiral
optiquement actif.
❑ e. Le composé L existe sous la forme de trois stér éo-isomères dont un couple
d’énantiomères.

19 Concernant les composés K1 et K 2, indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Le composé K 1 est le 2, 3, 4-trihydroxypropanal.
❑ b. Le composé K 1 est de configuration 2S, 3R.
❑ c. Le composé K2 est la représentation exacte du composé K1 en projection de
Fischer.
134 Concours blancs • UE 1

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❑ d. Le composé K 2 est un ose de la série D.
❑ e. Les composés K 1 et K2 sont énantiomères.

20 Concernant les composés L1 , L2 et L3, indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. Le composé L1 est de configuration 2R, 3R.
❑ b. Le composé L2 est de configuration 2R, 3S.
❑ c. Le composé L2 est un compos é méso chiral.
❑ d. Les composés L 1 et L3 sont conformères.
❑ e. Les composés L 1 et L3 sont diast ér éoisom ères.

21 Soit les quatre molécules suivantes, indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s).

❑ a. Ces quatre molécules sont des 2-aminoacides.


❑ b. La nomenclature officielle de la lysine est l’acide 2, 6-diaminohexanoı̈que.
❑ c. La glutamine présente deux fonctions amine, une fonction aldéhyde et une fonc-
tion acide carboxylique.
❑ d. Ces quatre molécules pr ésentent un carbone chiral et sont optiquement actives.
❑ e. À l’état naturel, la tyrosine presente
´ un carbone asymétrique de configuration S
et correspond à la L-tyrosine.
D’après concours Limoges
UE 1 • Concours blancs 135

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QCM n◦ 22 et 23 : On considère les 5 molécules suivantes F, G, H, I et J.

D’après concours Limoges

22 Concernant ces 5 composés, cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. Les deux composés F et G sont deux composés chimiques différents, isomères
géom étriques l’un de l’autre.
❑ b. Le composé F est le trans-pent-3-ènal.
❑ c. Les composés F et H sont des isomères de constitution.
❑ d. Les composés F et I sont des isom ères de position.
❑ e. Il existe une relation isomérique appelée tautomérie entre les composés I et J.

23 Soit les deux ecritures


´ suivantes concernant les formes limites de r ésonance du composé
I:

Cochez la (ou les) propositions exacte(s).


❑ a. Le composé I est la cis-pent-2- ène-4-one.
❑ b. Il existe au sein du composé I (forme a) une conjugaison πσn.
❑ c. En tenant compte des effets électroniques, l’écriture (1) est exacte.
❑ d. En tenant compte des effets électroniques, l’écriture (2) est exacte.
136 Concours blancs • UE 1

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❑ e. Le groupement carbonylé exerce un effet attracteur -M vis à vis de la double
liaison.

24 Cochez la (ou les) propositions exacte(s) :

❑ a. Le nom de la lévodopa selon la nomenclature IUPAC est : acide 2-amino-3-(3,


4-dihydroxyphényl)propano¨ıque.
❑ b. Le nom de la lévodopa selon les règles IUPAC est : acide 2-amino-2-(3, 4-
dihydroxybenzyl)éthano¨ıque.
❑ c. Les 2 groupements −OH sont situés en méta l’un de l’autre sur le cycle
aromatique.
❑ d. Le carbone asymétrique de la l´
evodopa est de configuration absolue S.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

25 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s).
❑ a. Deux composés isomères de constitutions sont toujours isomeres` de position.
❑ b. Des isomères de position sont également appelés régioisomères.
❑ c. Deux composes ´ isom ères de conformation ne peuvent être, en aucun cas,
également isomères de configuration.
❑ d. Deux composés isomères de configuration ne peuvent être en aucun cas
également isomères de conformation.
❑ e. Une molécule avec un seul carbone asym étrique dans sa structure ne peut exis-
ter que sous deux conformations, nommées R et S.
D’après concours Lyon

26 Concernant l’halogénation :
❑ a. L’halogénation d’un alcène est une réaction électrophile.
❑ b. L’halogénation d’un alcane est une syn addition.
❑ c. L’halogénation d’un alcène passe toujours par un intermédiaire ponté.
❑ d. L’halogénation d’un alcane dans un alcool peut conduire à la formation d’un
éther.
❑ e. La bromation du benzène est une SN.
D’après concours Nancy
UE 1 • Concours blancs 137

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27 Concernant le composé suivant :

❑ a. Il possède une double liaison carbone-carbone st éréogène.


❑ b. Il est chiral.
❑ c. Il est en configuration  E  .
❑ d. C’est la (E)-3-éthyl-1-hydroxypent-3-èn-2-one.
❑ e. C’est la (Z)-3-éthyl-5-hydroxypent-2-èn-4-one.
D’après concours Lyon

28 On solubilise totalement 1 g d’un médicament de masse molaire 250 g.mol−1 dans


0, 1 dm 3 d’eau. Puis, au cours d’une exp érimentation réalisée à température constante, on
suit la cinétique de dégradation de ce médicament en mesurant sa concentration en solution
aqueuse[C], en fonction du temps t.
❑ a. Pour obtenir une réponse biologique il faut que le médicament se lie avec son
récepteur.
❑ b. Une base de Lewis BL est une espèce chimique présentant un doublet
d’électrons libres.
❑ c. La solubilité d’un soluté dans un solvant est la quantité minimale de soluté
qu’on peut solubiliser dans un volume donné de solvant.
❑ d. La concentration initiale du médicament dans l’eau vaut
[C0] = 4 × 10 mol.dm .
−2 −3

❑ e. Si la réaction de dégradation suit une loi cinétique d’ordre 1, alors


[C] = [C0] + kt avec k = constante de vitesse.
D’après concours Bordeaux

29 Soit la réaction homogène en phase gazeuse suivante, r éalisée à température constante


dans un récipient indilatable :
W  X+2Z
W, X et Z seront assimilés à des gaz parfaits.
Au temps t = 0, on introduit dans le récipient n 0 moles du réactif W et l’on mesure avant
réaction la pression initiale P0. La réaction ayant atteint l’état d’équilibre, on définit par x le
nombre de moles du produit X formé.
❑ a. Quand la réaction a atteint l’état d’équilibre, le nombre de moles de W est égal
à n0 − 3x.
❑ b. Quand la réaction a atteint l’état d’ équilibre, l’enthalpie libre de la réaction vaut
∆rG = 0.
❑ c. Soit p w, p x et p z les pressions partielles respectives de W, X et Z mesurées à
(p ) (p z) 2
l’équilibre. La constante d’équilibre vaut K p = x
pw
❑ d. Quand la réaction a atteint l’etat´ d’équilibre, la fraction molaire de Z vaut
2x
fz =
n 0 + 2x
138 Concours blancs • UE 1

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❑ e. Quand la réaction a atteint l’état d’equilibre,
´ la pression partielle de Z vaut
pz = f z 0 ( fz repr ésentant la fraction molaire de Z).
.P
D’après concours Bordeaux

30 La catalase est une enzyme qui catalyse la décomposition du peroxyde d’hydrogène


H2O 2 suivant la réaction qui peut être schematisée
´ selon :
2H2O 2(liq) → 2H2O(liq) + O2(g)
Données numériques :
Dans des conditions standard  l’enthalpie
 de la réaction vaut
◦ ◦
∆r H = −196 kJ.mol ; ∆ f H2 O(liq) = −286 kJ.mol−1 .
−1

Masses atomiques (en g.mol−1 ) : H = 1, O = 16.


❑ a. L’enthalpie
 standard de formation du peroxyde d’hydrogène H 2O2 vaut
∆ f H2 O 2(liq) = −208 kJ.mol .
◦ −1

❑ b. La température influe sur la vitesse d’une reaction


´ chimique.
❑ c. La vitesse de la décomposition du peroxyde d’hydrogène H2 O2(liq) est propor-
tionnelle à la concentration molaire de H2 O2(liq) élevée à une puissance simple.
❑ d. Si la réaction est réalisée à partir de 34 g de H2O 2 et qu’il se forme 4 g de O 2 ,
alors le rendement de la réaction est de 50%.
❑ e. La catalase permet d’augmenter le rendement de la réaction de d écomposition
du peroxyde d’hydrogène H2 O 2.
D’après concours Bordeaux

Biochimie
31 La myosine purifiée à partir du muscle squelettique est analysée :
❑ a. L’analyse par chromatographie, par filtration sur gel, met en évidence une seule
protéine de 520 kD.
❑ b. La protéine peut être retenue sur une colonne d’affinité constituée de billes sur
lesquelles ont et´ é greffées des mol écules de troponine.
❑ c. L’analyse par électrophorèse SDS PAGE après traitement par le
β-mercaptoéthanol met en évidence deux bandes protéiques.
❑ d. L’analyse en électrophorèse bidimensionnelle met en évidence six taches.
❑ e. La myosine peut être dosée en utilisant son activité ATPasique.
D’après concours Paris 6

32 Concernant l’histidine :
❑ a. Sa chaı̂ne lat érale contient un cycle.
❑ b. À pH 7, sa charge globale est positive.
❑ c. Elle peut former une liaison de coordination avec un ion Fe ++.
❑ d. Sa chaı̂ne lat érale a un caractère aromatique.
❑ e. Elle est directement impliquée dans la s électivité ionique du pore du récepteur
nicotinique de l’acétylcholine.
D’après concours Paris 6
UE 1 • Concours blancs 139

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33 Lors de l’arrivée de l’influx nerveux dans la terminaison du motoneurone :
❑ a. Les hélices M2 du récepteur nicotinique de l’acétylcholine changent de
conformation.
❑ b. Le flux de cations à travers le recepteur
´ de l’ac étylcholine est bloqué.
❑ c. La concentration en ions Ca augmente dans le cytoplasme de la cellule
++

musculaire.
❑ d. La troponine se dissocie de la myosine.
❑ e. La tropomyosine se dissocie de l’actine.
D’après concours Paris 6

34 Concernant l’hélice α :
❑ a. Dans chaque liaison impliquée, c’est un atome d’oxygène qui est donneur d’hy-
drogène et un atome d’azote qui est acepteur.
❑ b. Les valeurs des angles Ψ et Φ sont les mêmes que dans les feuillets β.
❑ c. Les chaı̂nes latérales sont dirigees
´ vers l’ext érieur de l’hélice α.
❑ d. C’est la structure secondaire qui entre dans la composition des motifs
immunoglobuliniques.
❑ e. Elle résiste à la dénaturation par l’urée 8M.
D’après concours Paris 6

35 Concernant le fragment S1 de la myosine :


❑ a. Il est obtenu par dissociation de la myosine par le SDS.
❑ b. Il possède un site de liaison pour la tropomyosine.
❑ c. Il peut exister sous deux états conformationnels.
❑ d. Il possède une activité enzymatique de type protéine-kinase.
❑ e. Il possède un site de fixation pour les ions Ca 2+ .
D’après concours Paris 6

36 Concernant le récepteur musculaire de l’acétylcholine :


❑ a. Chaque sous-unité est un polypeptide transmembranaire.
❑ b. C’est la dépolarisation de la membrane qui induit le changement de conforma-
tion des hélices M2.
❑ c. La sélectivité ionique du canal est modifiee
´ si on abaisse le pH du milieu à 2.
❑ d. Les auto-anticorps circulant dans le sang des malades atteints de myasthénie
bloquent la libération de l’acétylcholine par la terminaison nerveuse.
❑ e. Les auto-anticorps circulant dans le sang des malades atteints de myasthénie
bloquent de façon compétitive la fixation de l’acétylcholine.
D’après concours Paris 6

37 Indiquez, parmi les réponses suivantes, celle(s) qui est(sont) exacte(s) dans les deux
heures qui suivent le petit déjeuner :
140 Concours blancs • UE 1

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❑ a. Les acides gras qui proviennent des triglycérides alimentaires sont libérés dans
les vaisseaux lymphatiques sous la forme d’un complexe avec l’albumine.
❑ b. La translocation de la lipoprotéine lipase produite par les adipocytes sur la paroi
vasculaire est stimulée.
❑ c. Les concentrations hépatiques de malonyl-CoA sont élevées.
❑ d. L’acétyl-CoA carboxylase est inhibée dans le foie.
❑ e. Le foie produit des VLDL (very low density lipoprotein).
D’après concours Paris 6

38 Vers 13 h, avant le dejeuner


´ et 6 h après le petit déjeuner, vous décidez d’aller faire un
jogging. Indiquez, parmi les réponses suivantes, celle(s) qui est(sont) exacte(s) :
❑ a. Après 30 min de course à allure modérée, le cerveau augmente son utilisation
d’acides gras.
❑ b. Après 30 min de course à allure moder
´ ée, les fibres musculaires oxydatives sont
mises en jeu.
❑ c. On sait que l’exercice musculaire est ressenti comme un stress par l’organisme :
dans ces conditions, la lipase hormonosensible du tissu adipeux est activée.
❑ d. On sait que l’exercice musculaire est ressenti comme un stress par l’organisme :
dans ces conditions, la protéine kinase activée par l’AMPc est inhibée dans le
tissu adipeux.
❑ e. On sait que l’exercice musculaire est ressenti comme un stress par l’organisme :
dans ces conditions, la sécrétion de glucagon est inhib ée.
D’après concours Paris 6

39 Vous accélérez le rythme de votre course pour arriver hors d’haleine chez vous. La
capacité d’oxygénation de vos muscles est insuffisante. Ceci aura la(les) cons équence(s) sui-
vante(s) sur la dégradation du glucose :
❑ a. La dégradation du glucose en pyruvate sera accel´ éree.
´
❑ b. La dégradation du pyruvate en acétyl CoA sera accélérée.
❑ c. La dégradation du pyruvate en acétyl CoA sera ralentie.
❑ d. La dégradation de l’acétyl CoA dans le cycle de Krebs sera accélérée.
❑ e. Le pyruvate sera transformé en lactate.
D’après concours Paris 6

40 Concernant la séquence codante d’un gène :


❑ a. Elle fait partie de l’ARN messager.
❑ b. Elle est traduite par les ribosomes au cours de la traduction.
❑ c. Elle est située entre le codon AUG et le codon stop.
❑ d. Elle ne comprend pas les introns.
❑ e. Elle comprend tous les exons dans leur intégralité.
D’après concours Paris 6

41 Concernant la méthionine :
❑ a. Sa chaı̂ne latérale est polaire.
UE 1 • Concours blancs 141

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❑ b. Elle ne contient pas de carbone asymétrique.
❑ c. C’est après un résidu de méthionine qu’une chaı̂ne polypeptidique est coup ée
par le bromure de cyanogène.
❑ d. Elle peut former un pont disulfure avec un r´
esidue de cystéine

|
m
Elle contient un atome de soufre.

o
❑ e.

c
t.
o
D’après concours Paris 6

p
s
g
lo
.b
42 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :

s
in
c
e
d
e
La liaison phosphate dans la molécule de glucose-6-phosphate est une liaison

m
❑ a.

s
e
rd
riche en énergie.

o
s
e
tr
e
❑ b. L’ATP possède deux liaisons phosphates riches en énergie.

/l
:/
p
tt
h
❑ c. La liaison thioester (par exemple dans l’acetyl-CoA)
´ est une liaison pauvre en

|
m
o
énergie.

.c
s
s
re
❑ d. L’hydrolyse d’une liaison riche en énergie est endergonique.

p
rd
o
.w
❑ e. Si on met en présence deux couples d’oxydoréduction AH2 /A et BH2 /B, le

s
in
c
e
transfert d’électrons et/ou de protons se fera vers celui qui a le potentiel redox
d
e
le plus élevé. m
s
e
rd
o
s

D’après concours Paris 6


e
tr
e
/l
:/
p
tt

43 À l’issue d’un sprint, on observe une accumulation de lactate dans les fibres muscu-
h
|
s

laires. Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


in
c
e
d
e

Cette accumulation montre que la glycolyse fonctionne en aérobiose.


M

❑ a.
s
e
rD

Cette accumulation montre que la concentration d’oxygène dans le muscle est


o

❑ b.
s
re
T

suffisante pour dégrader la totalité du glucose en ac étyl-CoA.


e
/L
s
p
u

❑ c. Cette accumulation se produit dans la matrice mitochondriale.


ro
/g
m

❑ d. Le lactate est produit par la lactate dishydrogénase qui a pour substrat le


o
.c
k
o

pyruvate.
o
b
e
c
a

❑ e. La formation de lactate à partir de pyruvate permet de produire du NAD+ à


.f
w
w

partir de NADH, H+ .
w
|
s
in

D’après concours Paris 6


c
e
d
e
M
s
e

44 Concernant le cycle de Krebs :


rD
o
s
re
T

❑ a. Le cycle de Krebs est intramitochondrial.


e
/L
m
o

❑ b. Il est couplé à la formation de coenzymes oxydés.


.c
k
o
o

❑ c. Il permet l’oxydation d’acétyl-CoA en CO 2.


b
e
c
a
.f

❑ d. Un GTP est produit directement dans l’une des étapes du cycle de Krebs.
w
w
w
|

❑ e. En présence d’un inhibiteur du complexe I dans la cha ı̂ne respiratoire, le cycle


de Krebs est accél éré.
D’après concours Paris 6

45 Un patient présente un diabète de type 1 caractérisé par la destruction ciblée des cellules
β du pancréas endocrine.
Parmi les propositions suivantes concernant l’adipocyte de ce patient, indiquez celle(s) qui
est(sont) exacte(s) en situation post-absorptive.

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142 Concours blancs • UE 1

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❑ a. Les transporteurs GLUT4 sont principalement présents sur la membrane
plasmique.
❑ b. La lipase hormono-sensible est phosphorylee
´ en r éponse à l’adrénaline.
❑ c. La périlipine empêche l’action de la lipase hormono-sensible.
❑ d. La lipolyse permet la libération de 3 acides gras et d’une molécule de glycérol.
❑ e. La lipolyse est activée.
D’après concours Paris 6

46 Concernant la localisation des fonctions métaboliques :


❑ a. La glycolyse érythrocytaire est un métabolisme mitochondrial.
❑ b. La néoglucogenese
` est un métabolisme sp écifiquement musculaire et hépatique.
❑ c. Dans le foie, la biosynthèse des corps cétoniques est mitochondriale.
❑ d. Les glucides et les acides aminés en excès sont stockés dans le muscle.
❑ e. La β-oxydation des acides gras saturés à 16 carbones est précédée d’une étape
d’activation mitochondriale.
D’après concours Paris 11

47 Concernant la phosphorylation oxydative et la chaı̂ne respiratoire :


On donne les cinq affirmations suivantes :
1. La translocation de protons de la matrice mitochondriale vers l’espace intermembranaire
au niveau des complexes I, II et IV permet la synthèse d’ATP.
2. La synthèse d’ATP est localisée dans la matrice mitochondriale.
3. Le monoxyde de carbone se fixe sur le Fe3+ du Complexe IV (Cytochrome oxydase) blo-
quant le transfert d’électrons.
4. Le cyanure se fixe sur le Fe3+ du complexe IV (cytochrome oxydase) bloquant le transfert
d’électrons.
5. Le 2, 4-dinitrophénol et les hormones thyroı̈diennes sont des agents découplants court-
circuitant l’ATP synthase.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.
❑ a. 1, 2, 3. ❑ b. 1, 2, 4. ❑ c. 1, 3, 5. ❑ d. 2, 3, 5. ❑ e. 2, 4, 5.
D’après concours Paris 11
48 Parmi les propositions suivantes, concernant le métabolisme des glucides, indiquez
celle qui est exacte.
❑ a. La glycolyse aérobie s’effectue dans toutes les cellules de l’organisme.
❑ b. La glucokinase et l’hexokinase sont deux enzymes hépatiques de même affinité.
❑ c. Le citrate et l’ATP à forte concentration activent la glycolyse.
❑ d. La pyruvate carboxylase est une enzyme mitochondriale.
❑ e. La Phospho-Fructo-Kinase est une enzyme de la glycolyse et de la
néoglucogen èse.
D’après concours Paris 11
UE 1 • Concours blancs 143

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49 Concernant la glycolyse :
❑ a. La glucokinase musculaire et l’hexokinase hépatique phosphorylent le glucose
en glucose-6-phosphate avec la même affinit é.
❑ b. L’énergie libérée par la conversion du 2, 3-bisphosphoglycérate en 3-
phosphoglycérate dans le globule rouge, génère la formation d’une mol écule
d’ATP.
❑ c. L’AMP et le fructose-2, 6-bisphosphate sont deux activateurs allostériques de
la phosphofructokinase-1, enzyme phosphorylant le fructose-6-phosphate en
fructose-1, 6-bisphosphate.
❑ d. Une pyruvate kinase active sous forme phosphorylée catalyse la synthèse de
pyruvate à partir de phosphoénolpyruvate avec formation d’ATP.
❑ e. Une glucose-6-phosphatase musculaire permet la libération de glucose dans la
circulation.
D’après concours Paris 11

50 Parmi les propositions suivantes concernant le métabolisme des lipoprotéines, indiquez


celle qui est exacte.
❑ a. Chylomicrons et VLDL transportent essentiellement des triglycérides prove-
nant de la digestion, vers le foie et les organes périphériques.
❑ b. L’apo CII est une apoprotéine activatrice de la lipoprotéine lipase.
❑ c. L’ensemble des lipoprotéines sont synthétisées dans le foie.
❑ d. Les HDL transportent uniquement des triglycérides.
❑ e. Toutes les lipoprotéines sont constitu ées d’apo A, B, C et D.
D’après concours Paris 11

Biologie moléculaire
51 Concernant la double hélice de l’ADN B :
❑ a. Elle est constituée de deux chaı̂nes polynucléotidiques orientées dans la même
direction.
❑ b. Le pas de l’hélice est gauche.
❑ c. Ses bases puriques et pyrimidiques sont parallèles à l’axe de l’hélice.
❑ d. Elle porte des charges négatives à pH 7 provenant des groupements ionisés
phosphate.
❑ e. Soit la séquence nucléotidique 5’-AGCTCG-3’ sur l’un de ses deux brins, la
séquence compl émentaire de l’autre brin est 5’-TCGAGC-3’.
D’après concours Paris 11

52 Une fois liée à sa s équence cible sur l’ADN, une protéine régulatrice peut moduler le
taux de transcription d’un gene` par plusieurs mécanismes. Parmi les propositions suivantes,
laquelle est inexacte ?
❑ a. Modulation par action sur le complexe d’initiation de la transcription.
❑ b. Modulation par action sur la structure chromatinienne.
144 Concours blancs • UE 1

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❑ c. Modulation par répression de la transcription.
❑ d. Modulation par l’intermédiaire de coactivateurs et de corépresseurs.
❑ e. Modulation par coupure de l’ADN.
D’après concours Paris 11

53 Dans les cellules eucaryotes :


❑ a. Un codon code pour différents acides amines. ´
❑ b. L’ARNm est traduit dans le sens 3’ vers 5’.
❑ c. Le cadre de lecture commence au niveau du site d’initiation de la transcription.
❑ d. Les codons  stop  sont reconnus par des ARNt.
❑ e. L’initiation de la traduction a lieu dans le cytoplasme.
D’après concours Rouen

54 Concernant la PCR (Polymerase Chain Reaction) :


❑ a. Elle permet d’amplifier un ADN double brin de façon exponentielle.
❑ b. Elle est utilisée pour l’identification mol éculaire des individus, en particulier
pour la recherche de paternité.
❑ c. Elle permet l’amplification d’un ADN génomique en présence d’oligo-
nucléotides amorces, des 4 ribonucléotides (NTP) et d’une ARN polym érase
thermo-résistante.
❑ d. Elle est une étape clé du Southern Blot.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

55 Quelle est la proposition exacte ?


❑ a. La reverse transcriptase est une ADN-polymerase
´ qui synth étise le nouveau
brin d’ADN de 3’ vers 5’.
❑ b. La ligase agit lors de la maturation des ARN, en créant la liaison covalente qui
lie deux exons successifs après l’excision de la séquence intronique.
❑ c. Les enzymes de restriction, isolées des bactéries, ne peuvent couper que des
ADN bactériens.
❑ d. Les enzymes de restriction sont des endonucléases qui reconnaissent une
séquence appel ée site de restriction et coupent l’ADN bicatenaire
´ dans ou au
voisinage de ce site.
❑ e. Autre r éponse.
D’après concours Strasbourg

56 Concernant les microARN :


❑ a. Ce sont des ARN non codants.
❑ b. Ce sont des ARN codants de petite taille.
❑ c. Ils sont transcrits par l’ARN polymérase II.
UE 1 • Concours blancs 145

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❑ d. Ils s’apparient avec des ARNm cibles dont ils sont complémentaires.
❑ e. Leur rôle est d’activer la traduction.
D’après concours Paris 11

57 Concernant le rôle de la m éthylation de l’ADN dans la transcription :


❑ a. Elle interfère avec la transcription de l’ADN, en bloquant l’appariement des
bases cytosine et guanine.
❑ b. Elle prévient les mutations de l’ADN.
❑ c. C’est un verrou pour empêcher l’expression des gènes.
❑ d. Elle active la transcription des gènes.
❑ e. Elle permet la mobilisation d’histones acétylases.
D’après concours Paris 11

58 Cochez la ou les proposition(s) exacte(s) :


❑ a. La modification de l’adénosine en inosine sur la base flottante du codon permet
la reconnaissance de trois nucléotides dans les règles du wobble : U, C et A.
❑ b. L’aminoacyl-ARNt est synthétis é par le ribosome.
❑ c. Le choix du codon initiateur au moment de la phase de balayage permet de
définir le cadre de lecture de l’ARNm.
❑ d. L’activité peptidyl-transférase est portée par l’ARNr 18S de la sous-unité 60S
du ribosome.
❑ e. Les protéines sont majoritaires en masse et en nombre dans le ribosome.
D’après concours Montpellier

59 Parmi les séquences suivantes, quelle est celle qui, appariée avec son brin complémentaire,
peut former une structure ressemblant à l’ADN Z ?
❑ a. GGCCGGGCCAAGTC.
❑ b. TATAATCACTACTA.
❑ c. TGAAGTATGTAAAT.
❑ d. GCATGCCAATAGAG.
❑ e. GCGCGCGCTGCACA.
D’après concours Paris 11

60 Concernant l’ARNt dont l’anticodon est 5’-CAU-3’ :


❑ a. Il sert de substrat à l’histidine ARNt synthétase.
❑ b. Sa liaison à un acide aminé consomme l’hydrolyse d’une liaison riche en
énergie.
❑ c. Il peut se lier à plusieurs codons.
❑ d. Il se lie au facteur eIF2-GTP.
❑ e. Il peut se lier au site A du ribosome.
D’après concours Paris 6
146 Concours blancs • UE 1

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Concours n ◦ 2 (durée 2 h)
Chimie
61 Parmi les propositions suivantes, cochez la (les) proposition(s) exacte(s) :
❑ a. La formule électronique 1s2 2s 22p63s2 3p 64s23d 8 n’est pas compatible avec la
règle de Hund (règle de r épartition des électrons parallèles sur des orbitales
énergétiquement dég énérées).
❑ b. L’atome de sodium Na possède 11 électrons, l’ion Na+ a donc pour formule
électronique 1s22s2 2p6 .
❑ c. Quand deux orbitales atomiques fusionnent pour donner une orbitale
moléculaire, c’est toujours l’orbitale anti-liante qui résulte de la fusion.
❑ d. Dans un atome non hybridé, la répartition des orbitales atomiques qui peuvent
créer des liaisons σ avec des orbitales s d’atomes d’hydrogène est tétraédrique.
❑ e. Les orbitales atomiques sp 3 sont r éparties sur les hauteurs d’un tétraèdre
régulier.
D’après concours Brest

62 Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?


❑ a. Dans une liaison polarisée entre deux atomes, l’él ément le plus électronégatif
présente un excès de charge négative.
❑ b. Dans l’échelle de Pauling, l’élément le plus électronégatif est le fluor.
❑ c. Dans l’échelle de Pauling, l’azote est l’atome le moins électron´
egatif.
❑ d. Le moment dipolaire est orienté de l’atome le moins électronégatif vers l’atome
le plus électronégatif.
❑ e. L’électronégativité caractérise la tendance qu’a un atome à repousser les
électrons.
D’après concours Dijon

63 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant la molécule d’ammoniac


NH 3 ?
❑ a. NH3 présente une géométrie trigonale.
❑ b. La molécule d’ammoniac peut établir des liaisons hydrogène.
❑ c. La présence de liaisons polarisées suffit à rendre une molécule polaire.
❑ d. La polarité de la molécule NH 3 est en partie conditionnée par sa géométrie.
❑ e. La molécule adopte une géométrie qui minimise les répulsions électrostatiques
entre les doublets des liaisons et le doublet libre.
D’après concours Nantes

64 Parmi les valeurs suivantes, indiquez celle qui correspond au nombre d’orbitales dans
la sous-couche 4 f :
❑ a. 7 ❑ b. 3 ❑ c. 1 ❑ d. 5 ❑ e. 8
UE 1 • Concours blancs 147

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D’après concours Paris 13

65 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Dans une double liaison C = C, les deux atomes de carbone sont hybridés sp.
❑ b. Dans une double liaison C = C, l’un des deux atomes de carbone peut être
asymétrique.
❑ c. Dans une double liaison C = C, la liaison π résulte de l’interaction latérale des
orbitales atomiques p de chaque atome de carbone.
❑ d. Une liaison σ résulte d’un recouvrement axial d’orbitales atomiques.
❑ e. La double liaison C = C a pour cons équence possible la stéréoisomérie R, S.
D’après concours Paris 6

66 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. Le potentiel d’ionisation de 11 Na est supérieur à celui de 12Mg.
❑ b. Le caractère électropositif de 11Na est inf érieur à celui de 12 Mg.
❑ c. L’affinit é électronique du 9F est supérieure à celle du 8O.
❑ d. L’affinité électronique du 9F est supérieure à celle du 11 Na.
❑ e. L’électronégativité du 9 F est supérieure à celle du 35Br.
D’après concours Nancy

67 Quel est le numéro atomique de l’élément situé dans la 4e colonne, 4e période de la


classification périodique ?
❑ a. 22 ❑ b. 24 ❑ c. 32 ❑ d. 34
❑ a. Aucune des quatre propositions précédentes n’est correcte.
D’après concours Grenoble

68 L’élément rubidium existe sous deux formes isotopiques 85 Rb et 87 Rb. Sa masse mo-
laire vaut 85, 5g.mol−1 . Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. 85 et 87 sont des nombres atomiques.
❑ b. Deux isotopes n’ont pas le même nombre de neutrons.
❑ c. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 1.
❑ d. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 3.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

69 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. La configuration électronique du rubidium dans son état fondamental est
1s2 2s 2 2p 6 3s2 3p6 3d 10 4s2 4p6 4d 1.
❑ b. La configuration électronique de l’élément césium 55 Cs dans son état fonda-
mental est [54 Xe] 4 f 1.
148 Concours blancs • UE 1

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❑ c. Le sodium est l’élément de numéro atomique Z = 11.
❑ d. L’atome de potassium possède 19 électrons.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

70 On s’intéresse à quelques éléments de la colonne des alcalins. Le tableau suivant donne


la période de chacun de ces el´ éments dans la classification périodique.

Élément Sodium Na Potassium K Rubidium Rb Césium Cs


Période 3 4 5 6

Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. Tous ces éléments possèdent un électron de valence.
❑ b. Tous ces éléments sont des m étaux très r éducteurs.
❑ c. Parmi ces éléments le sodium possède la plus petite énergie de première
ionisation.
❑ d. Le sodium, est parmi ces él éments, celui qui possède le plus grand rayon
atomique.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

QCM n◦ 72 et 73 : Soit la réaction R à 25 ◦C :


H2(g) + I2(g) 2 1 2 HI (g).
Lorsque l’équilibre est atteint dans un récipient de 10 L, la quantité de matière de chacun
des réactifs et des produits est : 0, 100 mol de H2 ; 0, 100 mol de I2 ;
0, 740 mol de HI.
D’après concours Nantes

71 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. La constante d’équilibre K c de la réaction R est comprise entre 1, 80 et 1, 85.
❑ b. Les constantes d’équilibre K c et K p ont les mêmes valeurs.
❑ c. L’ajout d’un gaz inerte dans le récipient à pression constante déplace l’équilibre
dans le sens 1.
❑ d. L’ajout de H 2 dans le récipient à pression constante déplace l’ équilibre dans le
sens 1.
❑ e. L’ajout de HI dans le récipient à pression constante déplace l’ équilibre dans le
sens 2.

72 Un ajout au système de 0, 500 mol de HI(g) est réalisé dans le r écipient à pression
constante. Cochez les propositions suivantes concernant l’état du système au nouvel équilibre
qui sont vraies.
❑ a. La valeur de la constante d’équilibre K c de la réaction R reste inchangée.
UE 1 • Concours blancs 149

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❑ b. L’équilibre est un équilibre homogène.
❑ c. La concentration de HI est comprise entre 1, 1330 et 1, 1340 mol.L −1.
❑ d. La concentration de I2 est égale à celle de H2.
❑ e. La concentration de I2 est comprise entre 0, 0152 et 0, 0155 mol.L−1 .
73 L’acide carbonique (H2CO 3 ) est un diacide faible en solution aqueuse.
Données : pK a1 = 6, 4 pK a2 = 10, 2 à 25◦ C.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. À pH = 7, l’acide carbonique est l’espèce prédominante.
❑ b. L’espèce prédominante à pH = 7 est l’ion hydrogénocarbonate HCO−3 .
❑ c. L’ion carbonate CO2−3 est l’espece
` prédominante à pH = 7.
❑ d. Pour une solution aqueuse d’acide carbonique a` une concentration de 0, 01 M
le pH est supérieur à pKa1 .
❑ e. À pH = 6, 4 on a [H2CO 3 ] = [HCO−3 ].
D’après concours Nancy

74 On souhaite préparer 1 litre d’une solution tampon de pH compris entre 6, 9 et 7, 1. On


donne :
   
pK a NH+4 /NH 3 = 9, 2 pKa CH 3COOH/CH3 COO− = 4, 8
   
pK a H 2PO −4 /HPO2−
4 = 7, 2 pKa HPO 2− 3−
4 /PO 4 = 12, 4
Cochez les mélanges suivants qui permettent d’obtenir cette solution tampon.
❑ a. 0, 02 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de NaH2PO4 .
❑ b. 0, 03 mol de Na2 HPO4 et 0, 02 mol de NaH2PO4 .
❑ c. 0, 05 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de HCl.
❑ d. 0, 05 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de NaOH.
❑ e. 0, 025 mol de NH3 et 0, 025 mol de CH3COOH.
D’après concours Nantes

75 Cochez la, ou les, proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Le pH de l’eau pure est toujours égale à 7, 0.
❑ b. Le pH, à 25 ◦C, d’une solution aqueuse d’un monoacide fort HA de concentra-
tion C = 1, 0 × 10−8 mol.L −1 est égal à 8, 0.
❑ c. Pour une solution de base faible peu protonée de concentration C le pH peut
1 
être calculé à partir de la relation : pH = (pKe + pKa ) - pC .
2
❑ d. Le pH d’une solution obtenue en mélangeant 0, 01 mol d’ions HO − et 0, 03 mol
d’ions NH+4 dans un litre d’eau, pK a (NH +4 /NH3 ) = 9, 2, est égal à 8, 9.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Limoges
150 Concours blancs • UE 1

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76 Cochez la, ou les, proposition(s) exacte(s) :
❑ a. Plus le pKa d’un acide faible est faible, plus son acidite´ est forte.
❑ b. Le pH d’une solution d’acide faible peut être donné par la relation
1
pH = pK a +pC).
2
❑ c. Le suc gastrique a un pH très acide (pH  2).
❑ d. Le pH d’une solution d’acide fort est donné par la relation pH = log C .
❑ e. Le produit ionique de l’eau pure, à 25◦ C, a pour expression :
Ke = [H3 O+ ]. [HO− ]
D’après concours Limoges

77 À propos des systèmes tampons. La ou (lesquelles) de ces propositions est (sont)


vraie(s) :
❑ a. L’eau, espèce chimique amphotère, est un excellent tampon.
❑ b. Une solution contenant 50 mmol d’acide acetique
´ et 100 mmol d’ion d’ac étate
peut être consideré
´ comme un tampon.
❑ c. Une hyperventilation provoque une diminution de CO2 dissout dans le sang,
donc une rapide diminution du bicarbonate et de la concentration en proton
dans le sang.
❑ d. Une hyperventilation provoque une diminution du CO2 dissout dans le sang,
donc une rapide augmentation du bicarbonate et du pH sanguin.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

78 À propos des systèmes tampons. La ou (lesquelles) de ces propositions est (sont)


vraie(s) :
❑ a. L’hémoglobine est un tampon intracellulaire.
❑ b. Le pouvoir tampon( β ) du système CO2 /HCO−3 diminue de façon lin éaire avec
la concentration [HCO−3 ].
❑ c. Une hypoventilation diminue PCO 2 et augmente les ions HCO −3.
❑ d. Le pH normal de l’organisme (extracellulaire) est de 7, 40.
❑ e. La concentration des ions H+ est d’environ 40 mmol.L−1.
D’après concours Grenoble

79 On mélange 300 mL d’une solution S1 de NH +4 (pKa = 9, 28) de concentration


C1 = 1, 84 × 10−2 mol/L à 200 mL d’une solution S 2 de KOH à C2 = 1, 38 × 10−2 mol/L.
❑ a. Le pH de la solution S1 est 9, 28.
❑ b. Le pH du mélange obtenu est 5, 51.
❑ c. La solution obtenue est une solution tampon.
❑ d. Le pH des solutions tampons varie peu lors de l’ajout modéré d’une base ou
d’un acide mais est sensible à l’effet de dilution.
❑ e. Le pouvoir tampon des solutions tampons varie en fonction de la dilution.
D’après concours Montpellier
UE 1 • Concours blancs 151

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80 Un patient ingère une grande quantité de barbiturique (R−COOH) dont le
pKa = 7, 6.
❑ a. La constante d’acidité de ce barbiturique est de 2, 5 × 10−8 .
❑ b. Au pH sanguin, la fraction diffusible est égale à 6 fois la fraction non diffusible.
❑ c. Pour limiter l’ intoxication, on place le patient en acidose.

On prépare un mélange équimolaire de cet acide barbiturique et de sa base conjuguée à 1


mol/L.

❑ d. Le pH de cette solution est de 7, 6.


❑ e. Le pH de 300 mL de cette solution dans laquelle on a ajouté 10−1 mol d’acide
chlorhydrique est égale à 7, 3.
D’après concours Montpellier

81 Après un exercice physique, un sujet absorbe une grande quantité d’eau minérale riche
en bicarbonates.
❑ a. Dans un premier temps, la PCO2 reste normale.
❑ b. Dans un premier temps, le pH sanguin diminue.
❑ c. Dans un premier temps, la concentration en H+ augmente.
❑ d. Dans un second temps, la compensation sera rénale avec diminution de la
sécrétion de protons.
❑ e. Dans un second temps, la compensation sera pulmonaire et se fera par hypo-
ventilation.
D’après concours Montpellier

82 Soit le principe de l’éthylotest chimique qui utilise le changement de couleur de l’anion


dichromate Cr 2O2−7 le transformant en cation Cr
3+
lors de la réaction avec l’éthanol qui est
transformé en acide acétique. Concernant cette réaction :
❑ a. Il s’agit d’une réaction d’oxydo-réduction.
❑ b. L’éthanol joue le rôle d’oxydant.
❑ c. Le nombre d’oxydation du chrome dans l’ion polyatomique dichromate est égal
à −II.
❑ d. Une réaction redox
´ nécessite toujours de l’oxygène.
❑ e. Le nombre d’oxydation du chrome dans Cr 3+ est +III.
D’après concours Limoges

83 En solution aqueuse, les dérivés halogénés interviennent dans de nombreux couples


acido-basiques et/ou r édox.
On considère les espèces HBr, Br−, HOBr, BrO−, Br 2 . Le pKa du couple HBr/Br − est de −9
à 25 ◦ C, celui du couple HOBr/BrO− est 8, 55 à 25◦ C.
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont) juste(s).
❑ a. HBr est un acide fort en solution aqueuse, HOBr un acide faible en solution
aqueuse.
152 Concours blancs • UE 1

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❑ b. BrO− est une base faible en solution aqueuse, mais plus puissante que la base
Br−.
❑ c. Les nombres d’oxydation du brome dans HBr, Br− , HOBr et Br2 sont respecti-
vement de +I, −I, +I, +I, 0.
❑ d. L’écriture de la demi-équation entre BrO− et Br 2 écrite pour une mole de Br2
fait apparaı̂tre un électron, 2 H+(aq) et de l’eau.
❑ e. Tous les items préécdents sont faux. D’après concours Grenoble

84 On donne :
2
➣ l’équilibre (1) : acide pyruvique + NADH + H +  1 acide lactique + NAD +
➣ les potentiels standards des couples redox suivants à pH = 0 et à 298 K :
E ◦1 (acide pyruvique/acide lactique) = 0, 23 V ; E◦2 (NAD+/NADH) = −0, 11 V ;
➣ à 25 ◦C : pKa (acide pyruvique/pyruvate) = 2, 5 ;
pKa (acide lactique/lactate) = 3, 9 ;
➣ les formules suivantes :

Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. Acide lactique  acide pyruvique +2e − + 2 H+ .
❑ b. Dans l’équilibre (1), le carbone b de l’acide lactique subit une oxydation (sens
2).
❑ c. La molécule d’acide pyruvique présente un système conjugué.
❑ d. Les nombres d’oxydation des carbones a et b de l’acide pyruvique ne varient
pas au cours de la réaction d’oxydo-réduction.
❑ e. Dans les conditions standards, le sens spontané de la r éaction est celui qui cor-
respond à l’oxydation de NADH par l’acide pyruvique.
D’après concours Nantes

85 Soit la réaction de dismutation à 25 ◦C de l’eau oxygénée non stabilisée :


H 2 O2 = H2 O + O2
Temps en h 0, 0 0, 5 1 2 4 6
[H2 O2 ] mol/L 1, 000 0, 794 0, 629 0, 396 0, 156 0, 062
Cochez la (ou les) propositions(s) exacte(s) :
❑ a. La constante de vitesse est k = 0, 46 h−1 .
❑ b. Le temps de demi-réaction T 1/2 est indépendant de la concentration initiale en
H2 O2 .
❑ c. Cette réaction de dismutation est du 2e ordre.
❑ d. T1/2 est compris entre 85 et 95 minutes.
UE 1 • Concours blancs 153

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❑ e. À t = 1, 5 h, la concentration en H2O 2 est de 0, 5 mol/L.
D’après concours Limoges

86 Concernant la réaction suivante :

❑ a. Le composé F est un alcool primaire.


❑ b. La réaction F → G est une substitution nucléophile.
❑ c. La réaction F → G est de mécanisme E1.
❑ d. Le composé G est chiral.
❑ e. La structure du composé G est la suivante :

D’après concours Lyon

87 Concernant la réaction suivante :

❑ a. F est une amine secondaire.


❑ b. F possède un carbone asymétrique.
❑ c. H est une imine (ou base de Schiff).
❑ d. Dans la première étape de la réaction (dans laquelle F réagit avec G), G se
comporte comme un nucléophile.
❑ e. H est en configuration  E  .
D’après concours Lyon

88 On considère les deux acides carboxyliques suivants :

Données numériques établies dans des conditions standards à 300 K :


154 Concours blancs • UE 1

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∆ f H ◦ kJ.mol −1 S ◦ J.mol−1 .K−1
Acide fumarique −810 160
Acide maléique −790 180

❑ a. L’acide fumarique et l’acide maléique sont des isom ères de constitution.


❑ b. Dans des conditions standards à 300 K l’enthalpie libre standard de formation
de l’acide fumarique vaut −858 kJ.
❑ c. Dans des conditions standards à 300 K l’enthalpie libre standard de formation
de l’acide maléique vaut −858 kJ.
❑ d. Dans des conditions standards à 300 K l’acide fumarique se transforme spon-
tanément en acide maléique.
❑ e. Dans des conditions standards à 300 K l’acide maléique se transforme spon-
tanément en acide fumarique. D’après concours Bordeaux

Biochimie

89 Concernant les caractéristiques des lipoprotéines :


❑ a. Les HDL sont des Iipoprotéines de très basse densité.
❑ b. Les VLDL transportent majoritairement des triglycérides provenant de la di-
gestion vers le foie.
❑ c. Les VLDL sont constituées d’apoprotéines B48, CI, CII, CIII et E.
❑ d. Les IDL sont formées à partir des VLDL essentiellement par depart
´ progressif
du cholestérol.
❑ e. Les LDL sont constituées d’Apo B100.
D’après concours Paris 11

90 Concernant le métabolisme énergétique.


Pour produire de l’énergie, l’organisme activera :
❑ a. La glycogénogenèse. ❑ b. La synthèse d’ADN. ❑ c. La lipolyse.
❑ d. La synthèse des protéines. ❑ e. La lipogenèse. D’après concours Paris 11

91 Après un repas :
❑ a. La lipolyse est activée.
❑ b. Une glycogène phosphorylase permet le stockage de glucose sous forme de
glycogène.
❑ c. Une augmentation du rapport glucagon/insuline active la synthèse des lipides
et des protéines.
❑ d. Les differents
´ organes utilisent les substrats apportés par l’alimentation à l’ex-
ception du glucose qui sera réservé aux tissus gluco-dépendants.
❑ e. La glycolyse est activée, permettant la formation d’énergie sous forme d’ATP.
D’après concours Paris 11
UE 1 • Concours blancs 155

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92 Métabolisme des acides gras.
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
❑ a. Les propriét és détergentes des acides biliaires favorisent la digestion des
lipides.
❑ b. La synthèse d’un acide gras à 16 atomes de carbone est mitochondriale.
❑ c. Le NADH, H+ est indispensable à la synthèse des acides gras.
❑ d. Les acides gras a` longue chaˆıne sont activés dans la mitochondrie.
❑ e. La dégradation d’un acide gras à 6 atomes de carbone est moins énerg étique
que la dégradation d’une molecule
´ de glucose.
D’après concours Paris 11

93 Soit une hélice α dont la longueur est 7, 5Å


❑ a. Elle est constituée de 18 ± 1 résidus acides amin és.
❑ b. Elle comporte 7 ± 1 tours.
❑ c. Elle a un pas de 5, 4Å.
❑ d. Elle est plus étirée qu’un brin β constitué du même nombre de résidus.
❑ e. Elle contient 13 atomes pris dans la boucle fermée par une liaison hydrogène.
D’après concours Paris 11

´ est : (Asp, Gly, Lys, Met,


94 Soit l’octapeptide P dont la composition en acides amines
Thr 2, Tyr, Val). Son analyse a donné les r ésultats suivants :
1. l’action du réactif d’Edman sur le peptide P a libéré un PTH-Asp.
2. l’action de la carboxypeptidase A sur le peptide P a liber ´ é un acide aminé dépourvu de
pouvoir rotatoire.
3. le traitement de P par la chymotrypsine a donné deux tétrapeptides contenant, chacun, une
Thr.
4. l’action du bromure de cyanogène sur l’un des tétrapeptides libère un tripeptide dont le
résidu N-terminal est une valine.
5. l’action de la trypsine sur l’autre tétrapeptide a donné deux dipeptides.
Parmi les propositions ci-dessous, indiquez la séquence compatible avec ces résultats :
❑ a. D K T Y M V T G ❑ b. D T K Y V T M G ❑ c. D K T Y M V G T
❑ d. D Y T K M V T G ❑ e. D T K Y V M G T
D’après concours Paris 11

95 Peptide
Soit l’hexapeptide (a) de s équence : L A W Q P M
On donne les cinq affirmations suivantes :
1. La concentration de (a) en solution peut être obtenue par mesure de l’absorbance à 280 nm.
2. (a) peut être phosphoryle´ par une protéine kinase.
3. Le pI de (a) est égal à 3, 1 ± 1.
4. (a) a une masse de 6 kDa ± 1.
5. L’hydrolyse de (a) par HCl 6N à 110 ◦ C pendant 24 heures conduira au mélange d’acides
aminés suivant : Ala, Leu, Gln, Met, Pro
156 Concours blancs • UE 1

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Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes :
❑ a. 1, 3, 5 ❑ b. 2, 3, 5 ❑ c. 4, 5 ❑ d. 1, 5 ❑ e. 1, 2, 3
D’après concours Paris 11

96 Peptide
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte :
❑ a. La myoglobine contient un groupement prosthétique.
❑ b. Les immunoglobulines sont riches en hélices α.
❑ c. La structure secondaire du collagène est stabilisée par des liaisons hydrogène.
❑ d. La forme désoxy-hémoglobine (T) est stabilisée par des ponts disulfures.
❑ e. Le motif de structure secondaire prédominant dans la protéine PrPc normale est
le feuillet β.
D’après concours Paris 11

97 Le peptide : TERRIFICPACES
1. ne contient pas de résidu d’acide aminé aromatique.
2. absorbe la lumière dans l’UV à 210 nm.
3. a une masse de 140 ± 20 daltons.
4. peut théoriquement former un pont disulfure intrachaı̂ne.
5. interagit à pH 7, 5 avec une r ésine échangeuse d’ions de type DEAE (diéthylaminoéthyl).
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.
❑ a. 1, 3, 5 ❑ b. 2, 3, 4, 5 ❑ c. 2, 3, 5 ❑ d. 2, 4 ❑ e. 3, 4, 5
D’après concours Paris 11

98 L’analyse d’un pentapeptide a donné les résultats suivants :


1. l’hydrolyse complète par HCI 6N pendant 24 h, sous vide à 110 ◦ C, a montré la présence
des acides aminés Ala, Gln, Phe, Tyr dans un rapport molaire de 2/1/1/1.
2. par une réaction adapt ée le PTH-Tyr a été mis en évidence.
3. l’hydrolyse partielle par la chymotrypsine a fourni un melange
´ de Tyr et de Gln et un pep-
tide dont l’hydrolyse ultérieure a mis en évidence les acides aminés Ala et Phe en proportion
molaire 2/1.
Parmi les propositions ci-dessous, laquelle est compatible avec ces observations ?
❑ a. F A A Y Q ❑ b. Q F A A Y ❑ c. F Q Y A A ❑ d. Y A A F Q
❑ e. Y Q A A F
D’après concours Paris 11

99 Fonction des transporteurs d’oxygène


1. L’affinité de l’hémoglobine A pour l’oxygène est supérieure à son affinit é pour le mo-
noxyde de carbone.
2. L’affinité de l’hémoglobine A pour l’oxygène diminue avec une élévation de la concentra-
tion en dioxyde de carbone.
3. En absence de 2, 3-bisphosphoglycérate (2, 3-BPG), l’hémoglobine perd ses propriét és de
coopérativité.
UE 1 • Concours blancs 157

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4. La P50 (pression partielle en O2 donnant 50% de saturation) de l’hémoglobine fœtale est
supérieure à celle de l’hémoglobine A maternelle.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.
❑ a. 1, 2, 3, 4 ❑ b. 1, 2, 3 ❑ c. 2, 3, 4 ❑ d. 2, 3 ❑ e. 2, 4
D’après concours Paris 11

100 On considère les peptides : (1) L-W-K-P-E et (2) A-P-R-K-R-K-T-A


❑ a. À pH 7, (1) et (2) peuvent être séparés par chromatographie sur une résine
échangeuse d’anions.
❑ b. Au cours d’une chromatographie d’exclusion stérique, (1) est élué de la colonne
avant (2).
❑ c. (1) est sensible à l’action de la trypsine.
❑ d. La concentration de (1) en solution peut être d étermin ée en mesurant l’absorp-
tion de la solution à 280 nm.
❑ e. (2) adopte spontanément une structure en h élice α.
D’après concours Paris 11

101 À propos de l’ATP synthase :


❑ a. Les substrats nécessaires à la synth èse de l’ATP sont l’ADP3−, l’orthophosphate
(Pi2− ) et un proton H+.
❑ b. La réaction de synth èse de l’ATP est exergonique.
❑ c. La partie F0 participe au passage et à la regulation
´ des flux de protons.
❑ d. Le découplage entre F0 et F1 produit l’hydrolyse de l’ATP.
❑ e. L’exportation de l’ADP produit par la mitochondrie a un coût énergétique.
D’après concours Nancy

102 À propos des glycosaminoglycanes :


❑ a. Les glycosaminoglycanes sont des hétéropolymères ne comportant que deux
oses simples différents.
❑ b. Les glycosaminoglycanes sont des molécules neutres.
❑ c. Les glycosaminoglycanes sont solubles dans l’eau.
❑ d. Le cartilage contient des glycosaminoglycanes.
❑ e. Les enzymes qui dégradent les glycosaminoglycanes reconnaissent les formes
anométiques des oses dans dont le carbone anomérique est engagé dans la liai-
son osidique.
D’après concours Nancy
158 Concours blancs • UE 1

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QCM n◦104 et 105 : On considère les brins ”+” suivants de deux fragments d’ADN double
brin formés de 30pb (par commodité seul un des brins est indiqué dans l’énoncé ci dessous) :
brin  +  du fragment n◦ 1 5’- ATCCTGCAGTCAGATGGAATCGACGGTAGT
brin  +  du fragment n◦ 2 5’- GATCAGTCACGCGCGCGCGCGCATGCACGT
Sachant par ailleurs, que la stabilité de la double hélice d’ADN est dépendante des forces de
liaison associant les brins, indiquez la(les) proposition(s) correcte(s).
D’après concours Paris 7

103
❑ a. La valeur attendue du Tm du fragment n◦ 2 sera supérieure à celle du fragment
n◦ 1.
❑ b. À la température de son Tm le fragment n◦2 sera totalement d énaturé.
 
❑ c. Le rapport nombre de bases puriques/ nombre de bases pyrimidiques est
constant dans les deux fragments.
❑ d. Le brin complémentaire du fragment n◦1 aura la séquence suivante :
5’- TAGGACGTCAGRCTACCTTAGCTGCCATCA
❑ e. Le nombre total de bases pyrimidiques du fragment n◦1 est 30.

104
❑ a. La séquence de l’ARNm obtenu lors de la transcription du fragment n◦1 sera :
5’- AUCCUGCAGUCAGAUGGAAUCGACGGUAGU
❑ b. La séquence de l’ARNm obtenue lors de la transcription du fragment n ◦1 sera :
5’- ACUACCGUCGAUUCCAUCUGACUGCAGGAU
❑ c. Le nombre total de liaison phospho-diester qui seront crées lors de la synthèse
de l’ARNm obtenu lors de la transcription du fragment n◦2 est 29.
❑ d. La molécule située à l’extr émité 3’ du brin d’ARN est caractérisée par la
présence de 2 groupements hydroxyle en position 2’ et 3’ du ribose.
❑ e. La présence d’un hydroxyle en position 2’ sur le ribose dans l’ARN confère
une grande stabilité a` la molécule d’ARN.

105 A propos du génome, lequel (lesquels) de ces items est (sont) exact(s) :
❑ a. Pour les gènes codant les protéines, le nombre d’exons est toujours proportion-
nel à la taille de la protéine.
❑ b. Chez l’homme, la partie du génome correspondant aux exons des gènes
représente environ 5% de la totalit é du génome.
❑ c. Chez l’homme, environ 50% du génome est constitué par des s équences
répétées.
❑ d. Les minisatellites sont des répétitions principalement concentrée au niveau des
régions télom ériques et subtélom ériques.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
UE 1 • Concours blancs 159

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106 Les sulfatides :
❑ a. sont des sphingolipides.
❑ b. sont des glycolipides.
❑ c. sont des constituants de la myéline.
❑ d. sont électriquement neutres au pH physiologique.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

107 Concernant la testostérone :


❑ a. Le cholestérol est un précurseur de la synthèse de la testostérone.
❑ b. La prégnénolone est un précurseur de la testostérone.
❑ c. Le noyau de base des androgènes comporte 21 atomes C.
❑ d. La testostérone comporte deux fonctions alcool.
❑ e. Le cycle A de la testostérone est un noyau aromatique.
D’après concours Nantes

108 L’acide D-glucuronique :


❑ a. a un rôle d’élimination de compos és toxiques comme le phénol.
❑ b. intervient dans le métabolisme de la bilirubine.
❑ c. forme des éthers-oxydes après action d’une transférase.
❑ d. a un groupement carboxyle en C6.
❑ e. est à l’origine de la vitamine C chez certains vertébrés.
D’après concours Nancy

109 À propos des acides gras :


❑ a. La molécule d’acide gras comprend une partie hydrophile et une partie
hydrophobe.
❑ b. Un acide gras qui ne présente pas de double liaison est dit saturé.
❑ c. La double liaison d’un acide gras est obligatoirement entre le carbone alpha et
le carbone oméga.
❑ d. L’acide palmitoléı̈que est un acide gras saturé.
❑ e. L’acide stéarique est un acide gras saturé.
D’après concours Nancy

Biologie moléculaire

110 Parmi les propositions suivantes concernant le gel de séquence (méthode de Sanger)
représenté ci-dessous, lesquelles sont exactes ?
160 Concours blancs • UE 1

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❑ a. Un ADNc peut être séquenc é par cette technique.
❑ b. Dans ce gel, les fragments d’ADN sont séparés en fonction de leur taille.
❑ c. L’ADN déposé dans tous les puits a été synthétisé en présence de
didésoxycytosine triphosphate.
❑ d. L’ADN déposé dans tous les puits a été synthétisé en présence de
désoxycytosine triphosphate.
❑ e. La séquence analysée s’écrit 5’- GTGCTAGACTTGAGTACATGAT- 3’.
D’après concours Paris 11

111 Concernant la transcription du génome eucaryote :


❑ a. L’ARN polym érase II est activée par les facteurs généraux de transcription.
❑ b. L’ARN polymérase II lit le brin sens du gène.
❑ c. Les introns des gènes sont transcrits en ARN.
❑ d. Les ARNm sont minoritaires parmi l’ensemble des ARN cellulaires.
❑ e. Dans la bulle transcriptionnelle, les 2 brins de I’ADN sont transcrits.
D’après concours Rouen

112 Concernant les télomérases :


❑ a. Elles coupent réversiblement I’ADN.
❑ b. Elles fonctionnent essentiellement chez l’homme adulte.
❑ c. Elles permettent de répliquer les extrémités des chromosomes au niveau des
brins tardifs.
❑ d. Elles lient entre elles les extrémités des fragments d’Okazaki.
❑ e. Elles présentent dans leur structure une matrice d’ARN
D’après concours Strasbourg

113 Quelle(s) est (sont) le (les) proposition(s) exacte(s) ?


❑ a. Cloner un fragment nécessite au moins un ADN vecteur et des cellules hôtes
compatibles.
❑ b. Créer les liaisons covalentes pour construire un ADN recombinant se fait en
utilisant la réverse transcriptase.
UE 1 • Concours blancs 161

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❑ c. Un ADN-vecteur comporte au moins une origine de réplication et un marqueur
de sélection.
❑ d. Un plasmide bactérien peut servir d’ADN-vecteur pour cloner des fragments
d’ADN eucaryotes dans des cellules eucaryotes.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
114 Parmi les enzymes impliquées dans la réparation de la désamination oxydative de la
cytosine, on trouve :
❑ a. ADN hélicase. ❑ b. Endonucléase AP. ❑ c. ADN ligase.
❑ d. Exonucléase. ❑ e. Uracile ADN glycosylase.
D’après concours Paris 11
115 Les récepteurs nucléaires d’hormones :
❑ a. Ils sont activés par la fixation de l’hormone.
❑ b. Ils recrutent des corépresseurs pour activer la transcription de leurs gènes cibles.
❑ c. Leur domaine de liaison à I’ADN contient des motifs hélice tour hélice.
❑ d. Ils sont localisés dans la membrane cellulaire.
❑ e. Ils se fixent sur des séquences d’ADN appelées RE pour Response Element.
D’après concours Paris 11

116 Les protéines de régulation génique possèdent un domaine de liaison à l’ADN. Parmi
les domaines suivants, lesquels sont des domaines d’interaction avec l’ADN ?
❑ a. Domaine en doigt de zinc.
❑ b. Domaine riche en proline.
❑ c. Domaine acide.
❑ d. Domaine hélice-boucle-hélice.
❑ e. Domaine riche en glutamine.
D’après concours Paris 11

117 L’ADN :
❑ a. Est sensible à l’action de bases qui le dénaturent par rupture des liaisons de type
hydrog`ene.
❑ b. Est sensible à l’action de bases provoquant des coupures statistiques des brins.
❑ c. Est stable à cause de l’empilement des paires de bases.
❑ d. Est stable à cause des 3 liaisons de type hydrogene ` des CG appariés.
❑ e. Est stable car l’eau est très peu présente dans la zone centrale de la mol écule.
D’après concours Nancy

118 Un ARNm est transcrit par l’ARN polymérase II à partir de la matrice d’ADN sui-
vante : 5’CCCCGTTTATTCGAATGTTCAGGGTTT 3’.
Parmi les propositions suivantes concernant les caractéristiques de cet ARNm, lesquelles sont
inexactes ?
❑ a. Il possède un site donneur d’épissage.
162 Concours blancs • UE 1

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❑ b. Il possède un site accepteur d’ épissage.
❑ c. Il contient un signal de polyadénylation.
❑ d. Il contient un codon d’initiation de la transcription.
❑ e. Il contient un codon stop de terminaison de la traduction.
D’après concours Paris 11

119 Concernant le fragment d’ADN suivant situé à l’extrémité d’un chromosome :


- TTAGGGTTAGGGTTAGGGTTAGGGTTA-3’
- AATCCCA-5’ :
❑ a. Cet ADN fait partie d’un télomère.
❑ b. Cet ADN n’est pas transcrit.
❑ c. Cet ADN n’est pas codant.
❑ d. Cet ADN comporte une extrémité 5’ saillante.
❑ e. La portion double brin comporte 18 liaisons hydrogènes entre bases appariées.
D’après concours Paris 6

120 La synthèse d’ARN par copie (transcription) d’un ADN matriciel partage certaines
propriét és communes avec la synthèse d’ADN. Lesquelles ?
❑ a. La chaı̂ne d’acide nucléique synth étisée a une orientation antiparall èle à la
chaine d’acide nucléique matricielle.
❑ b. La chaı̂ne d’acide nucléique synth étisée comporte des groupements OH sur les
carbones 2’ des pentoses composant les nucléotides.
❑ c. Les nucléotides polymérisés sont ajoutes
´ à l’extrémit é 3’OH de la chaı̂ne
d’acide nucléique synthétisée.
❑ d. La réaction de synthèse démarre à partir d’une chaˆıne d’acide nucléique
(amorce) préexistante.
❑ e. Les enzymes impliquées (ADN et ARN polymérases) catalysent la synth èse de
liaisons phosphodiester.
D’après concours Strasbourg

Concours n ◦ 3 (durée 2 h)
Chimie
121 En considérant que l’électron célibataire est porte´ par l’atome d’azote, cochez la (les)
proposition(s) correcte(s) concernant le radical NO :
❑ a. NO peut être décrit en représentation de Lewis selon le schéma :
UE 1 • Concours blancs 163

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❑ b. Le degré d’oxydation de l’atome d’azote de NO est -I.
❑ c. NO et O2 sont tous deux des espèces radicalaires
❑ d. Tous les électrons de NO sont appariés.
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
D’après concours Paris 5

122 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s) concernant l’ion nitrite NO−2 ?
❑ a. L’atome d’azote est hybridé sp2 .
❑ b. La charge négative est localisée sur l’atome d’azote.
❑ c. L’ion nitrite est de geométrie
´ linéaire.
❑ d. La charge n égative est délocalisable sur l’atome d’azote.
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
D’après concours Paris 5

123 Parmi les affirmation(s) suivantes, laquelle est vraie ?


❑ a. Les molécules de m éthane, d’ammoniac et d’eau possèdent le même angle de
valence de 109◦28  .
❑ b. La double liaison est constituee´ d’une liaison π et d’une liaison σ.
❑ c. La liaison σ est plus fragile que la liaison π.
❑ d. Une liaison π est constituée par recouvrement axial de deux orbitales atomiques
p.
❑ e. La double liaison C = C est plus longue que la simple liaison.
D’après concours Dijon

124 Choisissez la (les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Les forces de Keesom s’établissent entre deux molécules apolaires.
❑ b. Les forces de Debye sont les plus stabilisantes des forces de Van der Waals.
❑ c. Les forces de London expliquent la cohésion du néon à l’état solide.
❑ d. La liaison hydrogène explique la structure dimérique des acides carboxyliques.
❑ e. La présence d’une liaison hydrogène intermoléculaire explique l’augmentation
de la solubilité d’un soluté dans un solvant polaire.
D’après concours Lille

125 Quel niveau d’énergie est utilisé, une fois que la sous couche 4s est pleine ?
❑ a. 3d ❑ b. 4d ❑ c. 4p ❑ d. 5s ❑ e. 6s
D’après concours Paris 13
126 Soit l’équilibre (2) :
2
Pyruvate + NADH + H+  1 Lactate + NAD+ à pH = 7 et à 298 K.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Les potentiels apparents à pH = 7 sont
E◦1(pyruvate/lactate) = −0, 19 V et E◦2 (NAD+/ NADH) = −0, 32 V.
164 Concours blancs • UE 1

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❑ b. Les potentiels apparents à pH = 7 sont
E◦1 (pyruvate/lactate) = 0, 65 V et E ◦2 (NAD+/ NADH) = 0, 1 V.
❑ c. Soit ∆G ◦2 le ∆G ◦ de l’équilibre (2) dans le sens direct ;
on a : ∆G◦2 = −25 090 J.
❑ d. La variation d’entropie standard dans ces conditions (pH = 7 et 298 K)
étant nulle, une augmentation de la température à pression constante déplace
l’équilibre (2) dans le sens direct 1.
❑ e. Soit les constantes de l’équilibre (2) dans le sens direct 1, Kc (pH7) à pH = 7 et
Kc (pH10) à pH = 10. On observe que Kc (pH7) > Kc (pH10).
D’après concours Nantes

127 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. Un système fermé peut échanger de l’énergie mais pas de matière avec
l’extérieur.
❑ b. La variation d’enthalpie d’une réaction de combustion est toujours positive.
❑ c. L’entropie absolue d’un corps simple est toujours positive.
❑ d. Les variations d’entropie et d’enthalpie sont ind´ependantes du chemin parcouru
entre l’état initial et l’état final.
❑ e. La variation d’entropie associée à la réaction A(g) −→ A(l) est positive.
D’après concours Nantes

128 L’arsenic est l’élément de Z = 33. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Dans son état fondamental l’arsenic a pour configuration électronique [18 Ar
] 3d10 4s 2 4p 3.
❑ b. Dans son état fondamental l’arsenic a 3 électrons de valence.
❑ c. L’arsenic appartient à la 5e colonne de la classification p ériodique.
❑ d. L’arsenic est dans la 4e période de la classification périodique.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

129 On appelle X l’élément situé dans la même colonne que l’arsenic mais dans la deuxième
ligne de la classification périodique. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. L’arsenic faisant partie du bloc d, X n’existe pas.
❑ b. X est le bore 5B.
❑ c. X est l’azote 7 N.
❑ d. X est le fluor 9 F.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

16 32 33 34 36
130 On s’intéresse à l’élément soufre S qui possede
` 4 isotopes S, S, S et S.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Sachant que la masse molaire atomique est de 32, 06 g.mol −1 , l’isotope le plus
abondant naturellement est le 34S.
UE 1 • Concours blancs 165

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❑ b. L’atome de soufre possède 16 électrons et 17 protons.
❑ c. Dans son état fondamental, le soufre a une valence égale à 2.
❑ d. Le soufre est plus électronégatif que le fluor.
❑ e. L’anion divalent S2− a une configuration électronique plus stable que l’atome
de soufre dans son état fondamental.
D’après concours Nancy

131 On s’intéresse à la formation des ions les plus probables pour quelques éléments :
Césium 55Cs, le Baryum 56Ba, l’iode 53 I et le cérium 58 Ce.
❑ a. Le Césium peut donner l’ion Cs 2+.
❑ b. Le Baryum peut donner l’ion Ba2+.
❑ c. L’iode peut donner l’ion I2− .
❑ d. Il y a deux cations possibles pour le cuivre 29Cu.
❑ e. Le Cérium peut donner l’ion Ce 2+.
D’après concours Nancy

132 Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :


❑ a. L’élément X de configuration électronique fondamentale
1s2 2s 2 2p 6 3s2 3p6 s2 est un métal de transition.
❑ b. L’élément Y de configuration électronique fondamentale
1s2 2s 2 2p 6 3s2 3p6 4s 2 3d 10 4p5 est un halogène.
❑ c. L’élément X possède trois électrons célibataires à l’état fondamental.
❑ d. L’élément X est moins électronégatif que l’ élément Y.
❑ e. L’élément Y peut facilement donner un cation Y+ .
D’après concours Nancy

133 On considère les couples acide/base suivants :


Acide/Base HF/F − HNO2 /NO−2 HClO/ClO −
pKa 3, 2 3, 3 7, 5
Acide/Base NH +4/NH3 H 2 S/HS −
HS−/S 2−
pKa 9, 2 7, 1 12, 9
Parmi les les composés suivants, en solution aqueuse, cochez ceux qui donnent une solution
basique.
❑ a. Ca(OH) 2 ❑ b. NH4NO 2 ❑ c. NaHS ❑ d. HF ❑ e. NaClO
D’après concours Nantes

134 L’amphétamine a une masse molaire de 135 g.mol −1 et un pK a = 10. On considère


que, dans l’estomac, les sécr étions de HCl donnent un pH de 1.
166 Concours blancs • UE 1

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Soit une solution A contenant 135 mg d’amphétamine dans 100 mL d’eau. Cochez la(ou les)
affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. La concentration de la solution A d’amphétamine est de 10−3 mol.L−1 .
❑ b. La solution A d’amphétamine a un pH = 11.
❑ c. La solution A d’amphétamine a un pH = 6.
❑ d. Si la solution A est diluée par 10, on a la formule :
1
pH = 7 + (pKa + log C)
2
❑ e. L’amphétamine se retrouve dans l’estomac sous forme de chlorhydrate.
D’après concours Nantes

135 Considérons deux réactions élémentaires du type A → B + C. La première est d’ordre


1 par rapport à A, la seconde est d’ordre 2 par rapport à A. On désigne par C 0 , la concentration
initiale en réactif A et par C la concentration en réactif A à la date t. On désigne par t 1/4 , le
temps du quart de r éaction.
Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
 
1 1
❑ a. Pour la réaction d’ordre 1 : t1/4 = ln .
k 4
 
1 4
❑ b. Pour la réaction d’ordre 1 : t1/4 = ln .
k 3
1
❑ c. Pour la réaction d’ordre 1 : t1/4 =
3kC0
 
1 3
❑ d. Pour la réaction d’ordre 2 : t1/4 = ln .
k 4
1
❑ e. Pour la réaction d’ordre 2 : t1/4 =
4kC0 D’après concours Rouen

136 On s’intéresse à la réaction :


2 Fe3+ + Sn2+ → 2 Fe 2+ + Sn4+ .
Pour une solution 1 contenant initialement des ions Fe 3+ à 1 mol.L −1 et des ions Sn2+ à 10 −2
mol.L−1 , le temps de demi-réaction est de 4 s. Si l’on double la concentration initiale de Sn2+ ,
t 1/2 ne change pas.
Pour une solution 2 contenant initialement Sn2+ en large excès, on constate que t1/2 double si
la concentration initiale en Fe3+ est divisée par deux.
Indiquez parmi les propositions suivantes celle(s) qui est (sont) juste(s).
❑ a. Deux électrons sont captés par l’ion Fe 3+ lors de cette réaction.
❑ b. ´ énérescence de l’ordre en Sn2+ pour la solution 1.
Il y a deg
❑ c. La vitesse de la réaction, pour la solution 1, s’écrit v = k app .[Sn2+ ].
UE 1 • Concours blancs 167

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1
❑ d. Pour la solution 2, t1/2 est proportionnel à
[Fe3+ ]0
❑ e. L’ordre global de la réaction est 3.
D’après concours Rouen

137 Soit les molécules suivantes. Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :

❑ a. Le composé F ou ibuprofène possède un seul carbone asymétrique.


❑ b. Le composé F est un cyclohexane disubstitu é en para.
❑ c. Les composés F et G sont isomères de fonction.
❑ d. Le composé F possède une fonction acide carboxylique et le composé G une
fonction éther-oxyde.
❑ e. Les composés F et H sont des isomères structuraux.
D’après concours Limoges

138 Soit les trois équations de réaction suivantes. Cochez la (ou les) propositions(s),
exacte(s) :

❑ a. La réaction (1) est exacte.


❑ b. La réaction (2) est exacte.
168 Concours blancs • UE 1

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❑ c. La réaction (3) est exacte.
❑ d. La réaction (1) est une réaction d’addition ionique électrophile.
❑ e. Lors de l’addition électrophile de HX sur un alc ène, la règle de Markovnikov
indique que le proton H+ se fixe sur le carbone le moins substitué et l’anion X−
sur sur le carbone le plus substitué au niveau de la double liaison.
D’après concours Limoges

139 Considérons les additions radicalaires. Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :
❑ a. Les additions radicalaires se produisent surtout avec HCl.
❑ b. Elles se produisent en solvant apolaire en présence d’initiateurs de radicaux.
❑ c. Ces réactions sont st éréosélectives et régiosélectives.
❑ d. L’initiation de ces réactions se traduit par la réaction suivante :
R−O−O−R → 2 RO•

❑ e. Le peroxyde de benzoyle est un initiateur de réaction en donnant des radicaux
phényles C 6H•6 .
D’après concours Limoges

140 On considère le 3-méthylheptan-3-ol noté A dans la suite. On fait réagir A avec


l’acide iodhydrique HI en solution aqueuse. On obtient un composé B. L’étude cinétique
de la réaction montre que la vitesse ne dépend pas de [HI].
Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :
❑ a. A est un alcool secondaire de formule brute C8 H17OH.
❑ b. A présente une activité optique.
❑ c. A donne en présence de HI une réaction de substitution nucléophile SN 1.
❑ d. Le produit B obtenu est le suivant :

❑ e. Le passage par un carbocation fait qu’avec A on obtiendra un mélange


racémique.
D’après concours Limoges

141 Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :


❑ a. La capacité calorifique molaire à pression constante C p est donn ée par la rela-
tion : ∆Hm = Cp.(T f − T i).
❑ b. Pour un système isolé ∆S  0.
❑ c. L’entropie d’un gaz est inférieure à celle d’un solide.
❑ d. À 0◦ C tous les corps purs cristallisés ont une entropie nulle.
❑ e. L’entropie de réaction ∆rS renseigne sur la faisabilité d’une réaction.
D’après concours Limoges
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142 Substitution ; élimination. Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :
❑ a. La substitution nucléophile d’ordre 1 est une réaction en une seule étape.
❑ b. L’utilisation de solvant protique augmente la vitesse d’une réaction SN1.
❑ c. Les substitutions des halogenures
´ benzyliques ( C 6H 5−CH 2−X) sont des
réactions d’ordre 2.
❑ d. L’inversion de Walden sur un composé chiral conduit obligatoirement à une
inversion de configuration.
❑ e. La réaction d’élimination sur le bromure d’éthyle est une réaction d’ordre 2.
D’après concours Nancy

143 Géométrie de la molécule. Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :


❑ a. Dans la molécule CO2 l’atome de carbone est hybridé sp.
❑ b. La molécule CH3 Cl est apolaire.
❑ c. ´ AX 3E1, elle a une
D’apr ès la théorie VSEPR la molécule NH 3 a une géometrie
base triangulaire.
❑ d. L’ordre de grandeur d’un moment dipolaire est de 10−29 C.m soit 3 debye D.
❑ e. La mol écule de trichlorure d’aluminium (AX3E 0) est apolaire.
D’après concours Nancy

144 L’éphédrine. Elle a pour formule semi-développ´ee :

Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :


❑ a. En nomenclature systématique son nom est 1-phényl-2-(N-
méthyl)aminopropan-1-ol.
❑ b. ` 3 atomes de carbone asym étriques.
Cette molécule possede
❑ c. Cette molécule possede
` 4 st éréoisomères.
❑ d. Selon la règle de Cahn-Ingold-Prélog −OH > −C6H5
❑ e. La molécule possède 10 atomes de carbone.
D’après concours Nancy

145 La cocaı̈ne symbolis ée par B est une base faible en solution aqueuse selon Bröensted
(pKa = 8, 7 à 25◦C).
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Une solution aqueuse de coca¨ıne à une concentration de 10 −3 mol.L−1 a un pH
acide.
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❑ b. Une solution de chlorhydrate de coca¨ıne à une concentration de 10−3 M a un
pH neutre.
❑ c. Le pKb de la coca¨ıne est égale à 5, 3.
❑ d. La constante de basicité de la coca ı̈ne est K b = 10−8,7 .
❑ e. Le pH d’une solution aqueuse de cocaı̈ne depend ´ de son pK a et de sa concen-
tration.
D’après concours Nancy

146 Dans un réacteur dont l’enceinte est indilatable, on effectue la r éaction suivante :
C3 H6(g) + H 2O(l)  C3H 8 O(l) ∆H r = +250 kJ

❑ a. Si on augmente la pression, la réaction est déplacée dans le sens direct.


❑ b. Si on diminue la température, la réaction est déplacée dans le sens direct.
❑ c. Si on ajoute du C3 H8O (l), la réaction est déplacée dans le sens direct.
❑ d. Si on ajoute du H2(g) , la réaction est déplacee
´ dans le sens indirect.
❑ e. Si on ajoute de l’eau dans le réacteur, la réaction est déplacée dans le sens
indirect.
D’après concours Lyon

147 Calculez le ∆H r de la réaction suivante :


2A + B + 3C  2D + E
On donne ∆H f (A) = 100 kJ.mol −1 ; ∆H f (B) = 50 kJ.mol −1
∆H f (C) = −200 kJ.mol−1 ; ∆H f (D) = 10 kJ.mol−1 ; ∆H f (E) = −20 kJ.mol−1 .
❑ a. ∆Hr = −100 kJ.mol−1 ❑ b. ∆Hr = +250 kJ.mol−1
❑ c. ∆Hr = +350 kJ.mol−1 ❑ d. ∆Hr = +500 kJ.mol−1
❑ e. ∆Hr = +750 kJ.mol−1
D’après concours Lyon
UE 1 • Concours blancs 171

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148 On considère la réaction suivante qui conduit à un composé unique :

❑ a. Au cours de cette réaction, le produit formé est le composé X.


❑ b. Au cours de cette réaction, le produit formé est le composé Y.
❑ c. Au cours de cette réaction, le produit formé est le composé Z.
❑ d. Cette réaction est une addition nucléophile.
❑ e. L’atome de carbone dans la fonction carbolyne du compose´ unique obtenu est
hybridé sp 2.
D’après concours Bordeaux

Biochimie
149 À propos de la glycolyse :
❑ a. C’est une voie métabolique qui convertit un hexose en deux trioses.
❑ b. Elle aboutit à une molécule comportant une fonction acide.
❑ c. Elle permet la production de la plus grande partie de l’ATP cellulaire.
❑ d. Elle se déroule à la fois dans le cytosol et la mitochondrie.
❑ e. Les molécules de NaDHH + produites dans la deuxième partie de la glycolyse
traversent la membrane mitochondriale.
D’après concours Nancy

150 Le saccharose :
❑ a. Est composé de D-glucose et de L-fructose.
❑ b. Est un dimère d’alpha-D-glucose.
❑ c. Est un glucide réducteur.
❑ d. Est appelé en nomenclature systématique  béta-D-fructofuranosyl (1-1) alpha-
glucopyranoside  .
❑ e. Existe dans les cannes à sucre.
D’après concours Nancy
172 Concours blancs • UE 1

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151 Quelle est la proposition fausse ?
❑ a. Les acides amines
´ sont des mol écules amphotères qui possèdent un groupement
carboxyle acide et une fonction amine primaire basique.
❑ b. À pH acide, l’acide aminé est sous forme d’anion.
❑ c. Les acides aminés possédant une chaı̂ne polaire sont hydrophiles.
❑ d. Les acides aminés possédant une chaı̂ne apolaire sont fortement hydrophobes
et solubles dans les solvants organiques.
❑ e. Autre r éponse.
D’après concours Strasbourg

152 Concernant l’acide amine´ méthionine :


❑ a. Il s’agit d’un acide aminé soufré.
❑ b. Il est essentiel chez l’homme.
❑ c. Il absorbe dans l’UV.
❑ d. Il participe à la biosynthèse de l’adr énaline.
❑ e. Il entre dans la structure d’un coenzyme du métabolisme de radicaux CH3.
D’après concours Bordeaux

153 L’acide linoléique est un acide carboxylique à chaine linéaire. Quelle est la proposi-
tion fausse ?
❑ a. La chaˆıne hydrocarbonée comprend 18 C.
❑ b. C’est un acide gras poly-insaturé.
❑ c. Il est aussi appelé acide octad écénoique.
❑ d. Son point de fusion est inférieur à celui de l’acide stéarique.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

154 Concernant les glucides alimentaires :


❑ a. La cellulose peut être hydrolys´
ee par l’amylase salivaire.
❑ b. L’hydrolyse totale de l’amidon requiert une alpha 1-4 glucosidase (amylase),
une alpha 1-6 glucosidase et une maltase.
❑ c. Le lactose est formé de deux molécules de galactose.
❑ d. Le galactose est un stéréoisomère du glucose.
❑ e. Le saccharose est formé d’une mol écule de glucose et d’une mol écule de fruc-
tose.
D’après concours Paris 6

155 Parmi les propositions suivantes concernant le glucose, laquelle est fausse :
❑ a. Il a le même poids moléculaire que le fructose.
UE 1 • Concours blancs 173

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❑ b. En solution acqueuse, il peut se trouver sous forme linéaire, pyranosique ou
furanosique.
❑ c. L’anomérie est due à la mutarotation.
❑ d. L’isomerisation
´ en fructose est impossible.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

156 Après avoir examiné la courbe de titration de l’histidine represent


´ ée ci-dessous, dites
si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.

❑ a. À un pH inférieur à 1, 82, les groupements ionisables sont proton és.


❑ b. Le pK de 1, 82 correspond à la dissociation du groupement COOH.
❑ c. À des valeurs de pH entre 6, 00 et 9, 17, l’histidine a une charge positive.
❑ d. Le point isoélectrique de l’histidine est égal à 6, 5.
❑ e. e. À pH inférieur au pHi, l’histidine possède une charge négative.
D’après concours Nancy

157 Concernant l’acide oléique, quelle est la proposition fausse ?


❑ a. La chaˆıne hydrocarbonée comprend 16 atomes de carbone.
❑ b. C’est un acide gras insaturé en ω9.
❑ c. Sa formule chimique est C18 : ∆9.
❑ d. Il est aussi appelé acide ∆-cis-9-octadéc é(mono)éno¨ıque.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

158 Concernant les polysaccharides :


❑ a. Le glycogène adopte préférentiellement une structure en fibrilles.
❑ b. La chitine est constituée d’unit és GlcNac associées par des liaisons β1-4 et β1-
6.
❑ c. La cellulose est un polyoside réducteur.
174 Concours blancs • UE 1

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❑ d. L’acide hyaluronique a un fort caractère cationique.
❑ e. L’héparine est un glycosamynoglycane qui induit la coagulation.
D’après concours Paris 11

159 À propos des séries d’acides gras insatures


´ :
❑ a. Il y a dans l’organisme humain quatre séries d’acides gras polyinsaturés
différentes.
❑ b. L’organisme humain peut synthétiser tous les acides gras insaturés de la série
ω-6.
❑ c. L’acide docosahexaénoı̈que (DHA) est l’acide gras le plus long trouv é dans les
glycérophospholipides membranaires.
❑ d. L’acide arachidonique est un acide gras de la série ω-3.
❑ e. L’acide oléique est un acide gras de la série ω-3.
D’après concours Nancy

160 À propos de l’estérification du cholestérol et des esters de cholestérol, dites si les


affirmations suivantes sont vraies ou fausses.
❑ a. L’estérification du cholestérol par un acide gras convertit un lipide amphiphile
en lipide hydrophobe.
❑ b. Les esters de cholestérol sont incorporés dans les membranes.
❑ c. Les esters de cholestérol sont des composants du noyau hydrophobe des lipo-
protéines avec les triglycérides.
❑ d. Le foie ne synthétise pas d’esters de cholest´erol.
❑ e. Le cholestérol ne peut être est érifié par des acides gras insaturés.
D’après concours Nancy

161 Concernant les cérébrosides :


❑ a. Ce sont des phospholipides.
❑ b. Ils peuvent renfermer de la phosphorylcholine.
❑ c. Ils peuvent renfermer du galactose.
❑ d. La liaison de l’ose est une liaison O-osidique.
❑ e. Ils renferment une molécule d’acide gras.
D’après concours Rouen

162 À propos des propriétés physicochimiques des acides gras :


❑ a. Le point de fusion d’un acide gras dépend de sa longueur et de son degré
d’insaturation.
❑ b. Tous les sels d’acides gras sont appelés savons.
❑ c. La partie apolaire des acides gras contient des atomes d’oxygène.
❑ d. Le pôle acide d’un acide gras peut s’associer à des molécules d’eau.
UE 1 • Concours blancs 175

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❑ e. Les acides gras à courte chaı̂ne (< 10 carbones) sont les plus abondants dans
les cellules.
D’après concours Nancy

163 À propos de l’acide arachidonique :


❑ a. L’acide arachidonique est un acide gras saturé.
❑ b. Certaines phospholipases A1 reconnaissent spécifiquement l’acide arachido-
nique.
❑ c. Les prostaglandines sont des dérivés de l’acide arachidonique.
❑ d. Les leucotriènes sont des dérives
´ de l’acide arachidonique.
❑ e. Les prostaglandines et les leucotriènes sont dégrad és rapidement.
D’après concours Nancy

164 Les sphingomyélines :


❑ a. Contiennent un groupement phosphate.
❑ b. Sont des lipides membranaires.
❑ c. Contiennent un glycérol.
❑ d. Contiennent deux acides gras.
❑ e. Contiennent un ou plusieurs oses.
D’après concours Paris 11

165 À propos des glycolipides :


❑ a. Leur partie lipidique est un céramide.
❑ b. La partie glucidique est synthétisée apr ès la partie lipidique.
❑ c. Ils sont synthétisés sous forme soluble dans le cytosol.
❑ d. La partie glucidique est toujours neutre électriquement.
❑ e. Des glycosidases lysosomales participent à leur dégradation.
D’après concours Nancy

166 À propos des médiateurs dérivés des lipides :


❑ a. L’acide arachidonique donne des dérivés linéaires ou contenant un cycle.
❑ b. L’action d’une phospholipase A2 est nécessaire en préalable à la production des
prostaglandines.
❑ c. L’action d’une phospholipase D sur une phosphatidylcholine donne un produit
soluble.
❑ d. L’action d’une phospholipase C sur un phosphatidylinositol biphosphate donne
un produit hydrophobe.
❑ e. La dégradation d’une sphyngomyéline par une sphingomyélinase donne une
phosphocholine.
D’après concours Nancy
176 Concours blancs • UE 1

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167 Le D-mannitol est le produit de réduction des oses suivants : lesquels ?
❑ a. D-fructose ❑ b. D-glucose ❑ c. D-mannose ❑ d. D-galactose
❑ e. D-ribose

|
m
D’après concours Grenoble

o
c
t.
o
p
s
g
168 Parmi les oses et osides suivants, lesquels ont un pouvoir réducteur en solution aqueuse ?

lo
.b
s
in
c
❑ a. maltose ❑ b. amylopectine ❑ c. saccharose ❑ d. glucose

e
d
e
m
s
e
❑ e. cellulose

rd
o
s
e
D’après concours Grenoble

tr
e
/l
:/
p
tt
169 Dans la N-glycosylation des protéines, quelle est la nature de l’ose qui s’accroche en

h
|
m
premier sur le résidu asparagine de la séquence, Asn-X-Ser ?

o
.c
s
s
re
❑ a. mannose ❑ b. NAc-glucosamine ❑ c. Nac-galactosamine

p
rd
o
.w
s
❑ d. galactosamine ❑ e. glucoside.

in
c
e
d
D’après concours Grenoble
e
m
s
e
rd

Biologie moléculaire
o
s
e
tr
e
/l
:/
p

170 Parmi les propositions suivantes concernant les propriétés de l’ARN polym érase II
tt
h
|

des eucaryotes, lesquelles sont exactes ?


s
in
c
e
d

Elle effectue la synthèse de l’ARNm au niveau d’une bulle de transcription dans


e

❑ a.
M
s
e

laquelle l’ADN est transitoirement dénaturé.


rD
o
s
re

❑ b. Elle est formée d’une seule chaı̂ne polypeptidique, ce qui permet à l’ADN de
T
e
/L

se fixer facilement au site catalytique.


s
p
u
ro
/g

❑ c. Son mouvement sur la molécule d’ADN provoque l’accumulation d’un grand


m
o
.c

nombre de tours d’h´ elice en 5’ du site de polym érisation.


k
o
o
b
e

❑ d. Elle synthétise la chaı̂ne d’ARN dans la direction 5’ ?3’ en ajoutant les ribo-
c
a
.f
w

nucléotides à l’extrémité 3’.


w
w
|
s

❑ e. L’énergie nécessaire à son fonctionnement provient de l’hydrolyse des


in
c
e
d

précurseurs nucléotidiques.
e
M
s
e

D’après concours Paris 11


rD
o
s
re
T
e
/L

171 Dans une réaction de PCR :


m
o
.c
k
o

❑ a. À chaque cycle, la phase d’hybridation précède la phase de dénaturation.


o
b
e
c
a
.f

❑ b. Les amorces utilisées sont des molécules artificielles d’ADN double brin.
w
w
w

❑ c. La taille de la région amplifi ée est de l’ordre du million de paires de bases.


|

❑ d. L’ADN polym érase étend les amorces dans le sens 5’ vers 3’.
❑ e. L’ADN polymérase utilisée est thermostable.
D’après concours Rouen

172 Concernant la délétion d’un exon de 187 nucl éotides (exon présent au milieu d’un
g ène), quelle est la proposition fausse ?
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UE 1 • Concours blancs 177

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❑ a. L’ARN messager qui en résulte porte un décalage du cadre de lecture.
❑ b. Un codon stop en phase avec le cadre de lecture apparaitra rapidement en aval
de la dél étion.
❑ c. La proteine
´ traduite à partir de cet ARN messager n’aura pas la partie C-
terminale.
❑ d. La protéine traduite à partir de cet ARN messager sera de séquence différente
mais de taille normale.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

173 Concernant les mécanismes de r éparation et de recombinaison de l’ADN, quelle est


la proposition fausse ?
❑ a. La réparation par excision de nucleotides
´ (NER) concerne majoritairement des
lésions d’origine endog ène comme la réparation de site abasique.
❑ b. La réparation post-réplicative n écessite la reconnaissance du brin néosynthétisé,
soit par la présence d’encoche, soit par l’absence de méthylation selon les
espèces.
❑ c. Les mécanismes de sauvegarde peuvent etre ˆ d élétères en transformant une
molécule non excrétable en agent mutagène.
❑ d. Un événement de recombinaison générale homologue chez les procaryotes
nécessite la pr ésence de prot éine RecA qui permet l’appariement d’un brin ex-
posé au brin d’ADN homologue.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

174 Concernant le mécanisme d’épissage du transcrit primaire chez les eucaryotes :


❑ a. Il débute par un clivage en 3’ de l’intron.
❑ b. Le groupement OH en 2’ d’une adénosine du site de branchement forme une
liaison phosphodiester 2’-5’ avec le premier nucléotide de l’intron.
❑ c. Une liaison phosphodiester se forme entre le groupement OH en 3’ de l’exon
situé en amont de l’intron et le groupement phosphate 5’ de l’exon situé en aval
de l’intron.
❑ d. La reconnaissance de la partie 5’ de l’intron à exciser n écessite la présence de
la RNPsnU1.
❑ e. La reconnaissance de la partie 3’ de l’intron à exciser n écessite la présence de
la RNPsnU2.
D’après concours Paris 11

175 Le gène responsable d’une maladie neurodégénerative


´ contient une séquence nucléo-
tidique de plusieurs triplets CAG disposés en tandem. Cette séquence est localisée dans un
exon du gène.
178 Concours blancs • UE 1

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Afin de détecter si cette séquence d’ADN est impliquée dans cette maladie, une amplification
de l’exon du g ène contenant cette répétition est effectuée chez deux sujets sains (S1 et S2)
et un sujet malade (M), suivie d’une mesure précise de la taille des fragments amplifiés par
électrophorèse sur un gel de polyacrylamide.
Les résultats de ces analyses sont reportés dans la figure ci-dessous :

Parmi les propositions suivantes lesquelles sont exactes ?


❑ a. Les exons des deux sujets sains sont identiques en taille et nombre de
répétitions.
❑ b. L’exon du sujet S2 est plus long que celui du sujet S1 et contient 40 répétitions
CAG supplémentaires.
❑ c. L’exon du sujet M est plus long que celui du sujet S1 et contient 100 répétitions
CAG supplémentaires.
❑ d. L’anomalie génétique est associée à une augmentation du nombre de triplets
CAG chez le sujet M.
❑ e. La technique utilisée ne permet pas la détection de cette maladie.
D’après concours Paris 11

176 Au cours de la réplication de l’ADN, le brin direct :


❑ a. Est synthétisé comme amorce.
❑ b. Est synthétisé dans le sens 3’ vers 5’.
❑ c. Est synthétisé à partir du même brin matrice de part et d’autre d’une origine de
réplication.
❑ d. Sert d’amorce à la primase.
❑ e. Sert de substrat à l’ADN ligase.
D’après concours Paris 6

177 Concernant la réplication de l’ADN chez les eucaryotes, quelle est la proposition
fausse ?
❑ a. La fourche réplicative se met en place par le recrutement au niveau de l’ori-
gine de réplication d’une enzyme helicase
´ capable de rompre les liaisons hy-
drogènes.
UE 1 • Concours blancs 179

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❑ b. Un brin d’ADN matriciel est lu par une ADN polymérase ADN dépendante
dans le sens de lecture 3’OH vers 5’P.
❑ c. L’ADN polym érase delta synthétise des fragments longs d’ADN à partir du brin
matriciel lu dans le sens du déplacement de la fourche réplicative.
❑ d. Les télomères, localisés à l’extrémité des chromosomes, sont des séquences
répétées d’ADN qui permettent la réplication complète du brin tardif.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

178 Concernant l’initiation de la traduction chez les eucaryotes :


❑ a. L’ARNtmet se lie à la grande sous-unité ribosomale.
❑ b. L’ARNtimet et elF2-GDP s’associent pour former un complexe.
❑ c. La petite sous-unité ribosomale se positionne sur l’ARNm avant l’arrivée de la
grande sous-unité, puis celle de l’ ARNt met .
❑ d. Le facteur d’initiation elF4 possède une activité hélicase pour séparer les deux
brins de l’ARNm afin de le rendre accessible à la machinerie de la traduction.
❑ e. L’arrivée de la grande sous-unité ribosomale fait suite au depart
´ des facteurs
elF.
D’après concours Paris 11

179 À propos de l’ADN hautement et moyennement rép étitif :


❑ a. Les séquences satellites sont localis ées dans les centrom ères, les séquences mi-
nisatellites au niveau télom érique et les microsatellites sont dispersés dans le
génome.
❑ b. La maladie de Huntington correspond à une amplification de triplets CAG.
❑ c. Les séquences LINE comportent typiquement environ 300 paires de bases, avec
un site de restriction reconnu par les enzymes Alu.
❑ d. Les séquences LINE comportent des répétions du site cible à chaque extrémité,
une région UTR promoteur et deux cadres de lecture ORF1 et ORF2, dont l’un
code une transcriptase inverse.
❑ e. Les séquences LINE peuvent s’ins érer dans un g ène fonctionnel et invalider sa
fonction. Ce mécanisme a été décrit dans la maladie de Duchenne.
D’après concours Nancy

180 Concernant le génome humain, quelle est la proposition fausse ?


❑ a. Il contient environ 21 000 gènes codant pour des protéines.
❑ b. Les séquences codantes couvrent environ 2 % du g énome.
´ ét ées couvrent environ 6 % du g énome.
❑ c. Les séquences r ep
❑ d. Les gènes du génome présentant des homologies de s équence codante sont des
paralogues.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
180 Corrigés • UE 1

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UE 1 QCM classés (corrigés)

1. Chimie générale
Atomistique

1 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
4 Beet 38 Sr appartiennent à la colonne 2 (groupe IIA) ; 8O est dans la colonne 16 (groupe
VIA) ; 9F est dans la colonne 17 (groupe VIIA).
• La proposition a. est vraie. L’electronégativité
´ croı̂t le long d’une période et d écroı̂t lors-
qu’on descend une colonne. L’él ément le plus électronégatif est le 9 F.
• La proposition b. est vraie. Le caractère oxydant varie comme l’électronégativité.
• La proposition c. est vraie. Le caractère métallique est égal au caractère réducteur.
• La proposition d. est fausse. Le rayon atomique décroı̂t le long d’une période et il augmente
avec le nombre quantique principal n des OA de valence. On a donc l’ordre : F-O-Be-Sr.
• La proposition e. est fausse. L’ordre est : Sr-Be-O-F. La première ionisation croı̂t rapide-
ment le long d’une période et décroı̂t brusquement lorsque n augmente.

2 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. La configuration est : [Ar] 3d 64s 2
• La proposition c. est fausse. La configuration est : [Ar] 3d5 4s0
• La proposition e. est fausse. Fe3+ est plus stable que Fe2+ car sa configuration électronique
ne présente que des sous-couches pleines ou à moitié pleines.

3 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est fausse. la réaction est :
Hg(g) → Hg+(g) + e −
• La proposition b. est vraie.
Au, colonne 11, a pour configuration électronique : [Xe] 4 f 14 5d10 6s 1
Hg, colonne 12, a pour configuration électronique : [Xe] 4 f 14 5d10 6s 2.
• La proposition d. est fausse. Il s’agit d’un électron d’une orbitale s.

4 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Rappel : Le symbole d’un nucléide est AZ X o ù A est le nombre de nucléons, Z nombre de protons, N
nombre de neutrons avec A = Z + N .

• La proposition a. est fausse : 28 protons.


• La proposition b. est fausse : 27 électrons.
• Les propositions c. et d. sont fausses : 34 neutrons.
• La proposition e. est vraie : 27 électrons.

5 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
UE 1 • Corrigés 181

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• La proposition a. est fausse. C’est : [Kr] 4d10 5s 25p1 .

Corrigés
• La proposition c. est fausse. Il possède 3 electrons
´ de valence.
• La proposition e. est fausse. C’est : 1s 2s 2p 3s 3p 64s2 3d 104p 64d 1.
2 2 6 2

6 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑e.

• La proposition a. est fausse. La configuration est : [Ar] 4s 1.
• La proposition b. est fausse. La configuration : [ Kr] 4d25s 2 a 2 électrons de valence.
• La proposition c. est vraie. La configuration est : [Xe] 4 f 14 5d 16s 2.
• La proposition d. est vraie : 18 électrons.
• La proposition e. est vraie : 10 électrons.

7 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition d. est fausse. X4 et X 3 appartiennent à la même période mais X3 se trouve
après X 4 , donc il est plus électronégatif.

8 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse : 21H (deutérium) et 31H (tritium).
• La proposition b. est fausse : 11H et 31H .
• La proposition c. est vraie : même nombre d’ électron (1).
• La proposition d. est fausse : pas le même nombre de nucléons.
• La proposition c. est vraie : noyaux isotopes.

9 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑e.

• La proposition b. est fausse. Pour n donné, l est compris entre et n − 1.
• La proposition c. est vraie. Avec n = 4 et l = 3, m prend 2l + 1 valeurs soit 7 OA dégénér ées
donc 14 électrons (sous-couche f ).
• La proposition d. est fausse. Le nombre d’orbitales est égal à n2 donc 16 orbitales.
• La proposition e. est vraie. On a : −l  m  l.
m étant indépendant de l’énergie les 2l + 1 OA sont toutes de même énergie avec des orienta-
tions spatiales différentes, elles sont dites dégénérées.

10 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Dans 25 Mn [Ar] 3d54s2 , après 3p6 on passe à 4s.
• La proposition b. est fausse. Xe est un gaz noble (colonne 18) donc structure en ns 2 np6
avec n = 5, donc : [Kr] 4d10 5s 25p 6 .
• La proposition c. est fausse : Ca appartient à la colonne II alcalinoterreux.
• La proposition d. est vraie : 18 électrons.
• La proposition e. est fausse : avoir 8 électrons sur une OA p est impossible.

11 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. 3s 1 est plus électropositif que 3s2 donc E i est inférieure.
• La proposition b. est fausse. C’est le contraire, cf. a.
182 Corrigés • UE 1

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• La proposition c. est vraie. 9F est le plus électronégatif.
• La proposition e. est vraie. L’électronégativit é diminue lorsqu’on descend une colonne.

12 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Dans la 4e colonne et la 4e période, on trouve : [Ar] 3d24s 2 , donc Z = 22.

13 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Il s’agit du nombre de nucléons.
• La proposition d. est vraie. On a : (3 × 85 + 1 × 87)/4 = 85.

14 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il s’agit d’él éments alcalins : colonne 1, structure en ns 1.
• La proposition a. est fausse. On a : ........4s 24p 65s 1 , soit [Kr] 5s 1.
• La proposition b. est fausse. On a : [Xe] 6s1 .

15 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. On a une structure en ns1. Les éléments d’une même colonne
ont la même configuration électronique.
• La proposition b. est vraie. Ils sont électropositif.
• La proposition c. est fausse. Ei diminue lorsqu’on descend une colonne.
• La proposition d. est fausse. Le rayon atomique diminue lorsqu’on descend dans une co-
lonne.

16 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. As est dans la colonne 15 (groupe V A ), 4 e période.
• La proposition b. est fausse : 5 électrons de valence.

17 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
As est dans la colonne 15 (groupe V A ), 5e période.

• La proposition a. est fausse. As fait partie du bloc p (4s 24p 3).


• La proposition b. est fausse. B est en colonne 13 (groupe III A).
• La proposition d. est fausse. Le fluor appartient à la colonne 17 (groupe VII A).

18 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. L’isotope majoritaire est 32S.
• La proposition b. est fausse. 32
16 S possède x électrons et 16 protons.
• La proposition d. est fausse. 9 F est le plus électronégatif.
• La proposition a. est vraie : structure en 3s23p6 .

19 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. On peut obtenir : Cs? [Xe] 6s 1.
UE 1 • Corrigés 183

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• La proposition b. est vraie. On peut obtenir : Ba2+ [Xe] 6s 2.

Corrigés
• La proposition c. est fausse. On peut obtenir : I− [Kr] 4d10 5s2 5p5 .
• La proposition d. est vraie. il s’agit de : Cu + et Cu2+ .
• La proposition e. est vraie. On peut obtenir : Ce2+ [Xe] 4 f 2 6s2, et aussi Ce3+ et Ce4+ .

20 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Il s’agit de 20Ca qui est un alcalinoterreux (colonne 2).
• La proposition b. est vraie. Il s’agit de 35 Br.
• La proposition c. est fausse. Il n’en possède aucun.
• La proposition d. est vraie. Les éléments de la colonne 2 sont électropositifs.
• La proposition e. est fausse. 35 Br− , de configuration 3p64s 2 , est électronégatif.

21 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
D’après la regle
` de Klechkowsky (principe de stabilit é), l’ordre de remplissage des niveaux
se fait selon (n + l) croissant.
Pour deux O.A de même (n + l) on remplit en premier celle qui possède la plus faible valeur
de n.
Pour la couche 4 p, on a : n = 4, l = 1 soit n + l = 5.
Pour la couche 3d, on a : n = 3, l = 2 soit n + l = 5.
La couche 3d donc est remplie avant 4 p d’ou la réponse a.

22 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Pour la sous-couche 4 f , on a : n = 4 et l = 3. Le nombre quantique magnétique orbital ml
peut prendre 2l + 1 valeurs soit 7 valeurs. Il y a donc 7 O.A, ce qui correspond à 14 électrons.

Cinétique

23 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Un profil énerg étique consiste en un graphique repr´ esentant l’ evolution
´ de l’énergie du
système en fonction de la coordonnée de réaction (ou coordonnée réactionnelle), elle-m ême
liée aux distances et aux orientations des espèces pendant la réaction chimique. Pour une
`
r éaction se faisant en une seule étape (c’est-a-dire un seul processus él émentaire), on représente
à gauche les réactifs, à droite les produits et entre les deux l’état de transition.
Ce dernier est un état d’énergie plus haute que celles des réactifs et des produits donc moins
stable qu’eux. Par conséquent, les affirmations a. et e. sont vraies alors que l’affirmation d est
fausse.
• L’énergie d’activation est l’ énergie minimale qu’il faut apporter à la réaction pour qu’elle
puisse avoir lieu. C’est donc l’énergie qu’il faut fournir pour franchir le maximum (local
dans le cas d’une réaction comportant plusieurs actes él émentaires) au niveau de l’état de
transition, soit la différence d’énergie entre l’état initial (des réactifs) et l’état de transition.
La proposition b. est donc correcte.
• Une reaction
´ est endothermique si l’énergie des produits est supérieure à celle des réactifs.
Dans ce cas-là, le syst ème absorbe globalement de l’énergie entre l’ état initial et l’état final.
Sinon, la réaction est exothermique. Ainsi, la proposition c. est fausse.

24 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
184 Corrigés • UE 1

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• Une réaction élémentaire est une réaction qui repr ésente exactement ce qui se passe à
l’échelle des particules. Il faut donc que les structures des réactifs et des produits soient
relativement proches. Elle peut faire intervenir un, deux, voire trois réactifs (cas rare) et per-
met de produire au maximum trois produits mais généralement un ou deux. On peut donc en
d éduire que les propositions 1. et 5. sont fausses tandis que la proposition 4. est vraie.
• Dans le cas d’un processus él émentaire, l’ordre de la réaction est égal à la molécularité,
c’est-à-dire au nombre de particules intervenant dans la réaction (donc a` la somme des coef-
ficients stœchiométriques des r éactifs). Par contre, une r éaction ayant un ordre global égal à
la somme des coefficients stœchiom étriques n’est pas nécessairement un acte élémentaire. La
proposition 2. est donc correcte alors que la proposition 3. est incorrecte.
Il y a donc 2 propositions exactes : 2. et 4.

25 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La vitesse d’une réaction (du type α R1 + β R 2 + ... γ P 1 + δ P2 + ...) se faisant
1 d[A i]
à volume constant peut se mettre sous la forme : v =
νi dt
avec Ai un réactif ou un produit et νi le coefficient stœchiom étrique algébrique (positif pour
les produits et négatif pour les réactifs).
Ainsi, l’unité de la vitesse est : mol.L−1 .s−1 (proposition c. ). Par contre, l’unité de la constante
de vitesse k d épend de l’ordre de la réaction.

26 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• On pose l’hypothèse que la réaction est d’ordre 1 (première proposition à v érifier). Dans
ce cas-la,` la loi d’évolution de la concentration avec le temps permettant d’obtenir une droite
doit être de la forme : ln[ATP] = ln [ATP] 0 − kt. La proposition a. est donc vraie.
On doit donc établir la régression linéaire de la fonction ln[ATP] = f (t) et vérifier que le
coefficient de corrélation est proche de 1 pour valider cette hypoth èse.
On trouve l’équation : ln[ATP] = −1, 46 × 10−5 t − 3, 92, avec un coefficient de corr élation
r2 = 0, 999 997. L’hypothèse est donc validée.
Par identification, on obtient directement la valeur de la constante de vitesse :
k = 1, 46 × 10 −5 s−1. La proposition f. a est donc juste alors que l’affirmation b. est fausse.
Remarque : on suppose que l’ordre par rapport au solvant H2 O est nul ou que la constante k
est en réalité une constante de vitesse apparente de la forme k = k  [H2O] β .
d ln k Ea
• Pour obtenir la valeur de la constante k a` 40 ◦C, on utilise la loi d’Arrhénius =
dT RT 2
en l’intégrant entre les deux temp ératures notées T1 et T 2.
kT     
2 Ea 1 1 Ea 1 1
On obtient : ln = − soit k T2 = k T1 exp −
kT R T 1 T2 R T 1 T2
1

Après application numérique (en n’oubliant pas de mettre les températures en K et l’énergie
d’activation en J.mol −1 ), on trouve : kT2 = 4, 67 × 10 −4 s−1 .
Remarque : les à 0, 01 × 10−x près signifient simplement que l’on ne garde que trois chiffres
significatifs dans les calculs.
• La constante de vitesse k d’une r éaction donnée ne dépend que de la température donc ne
d épend pas de la concentration initiale en réactif, quel que soit l’ordre de la réaction. Par
contre, le temps de demi-réaction (temps au bout duquel la moitie´ du r éactif limitant a été
consommé) dépend de cette concentration (relation qui dépend de l’ordre de la réaction).

27 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 1 • Corrigés 185

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• La première série d’expériences nous permet d’écrire la loi de vitesse sous la forme :

Corrigés
v = k[NO] α [O2 ] 1 .
• La deuxième série d’expériences (où [O 2] = cste) nous permet d’écrire cette loi sous la
forme : v = k app[NO] α soit ln v = ln kapp + α ln[NO] avec kapp = k[O2] 1
La régression linéaire de la fonction ln v = f (ln[NO]) nous donne :
ln v = 2, 01 ln[NO] + 5, 09 avec un coefficient de corr élation r2 = 0, 9999895.
Par identification, on en déduit que l’ordre partiel par rapport au monoxyde d’azote est :
α = 2.
• Ainsi, la loi de vitesse est : v = k[NO]2[O 2] 1. La seule proposition correcte est donc la
proposition c.

28 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
En utilisant a` nouveau la r égression lin éaire de la réponse précédente, on obtient par identifi-
cation : ln kapp = 5, 09 soit kapp = 162 L.mol−1 .s −1 (unité trouvée grâce à l’expression
de la vitesse)
En déterminant cette constante de vitesse apparente pour chaque expérience, on trouve :
kapp = 150 L.mol−1 .s −1 pour les quatre premières expériences et kapp = 144 L.mol −1 .s−1
pour la dernière.
Par conséquent, la réponse attendue était l’affirmation d.

29 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La décomposition de l’antibiotique, que l’on notera A, suit une loi de vitesse d’ordre 1.
Ainsi, la loi d’évolution de [A] en fonction du temps et l’expression du temps de demi-vie
ln 2
(ou demi-réaction) sont : [A]t = [A]0 e−kt et t 1/2 =
k
• La deuxième relation, nous permet de déterminer la valeur de la constante de vitesse :
ln 2
k= = 1, 65 an−1 = 0, 4 mois−1
t1/2
• Pour t = 3 mois, on utilise k = 0, 14 mois−1 et la premiere ` relation. On trouve :
[A] 3 mois = 3, 9.10 mol.L . Pour t = 1 an, on utilise k = 1, 65 an−1 et on trouve :
−3 −1

[A] 1 an = 1, 15.10−3 mol.L−1 . La bonne réponse était donc la proposition a.

30 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La définition d’un catalyseur est la suivante : espèce qui augmente la vitesse d’une réaction
thermodynamiquement favorable sans en modifier l’état final prévu par la thermodynamique
et sans apparaı̂tre dans l’équation-bilan de la réaction. Par conséquent, les propositions b. et
e. sont correctes.
• Pour augmenter la vitesse de la réaction, le catalyseur joue sur la valeur de la constante
de vitesse en diminuant la valeur de l’énergie d’activation globale (loi d’Arrhénius : k =
 Ea 
A exp − ), sans changer les énergies des réactifs et produits. La proposition d est donc
RT
juste tandis que l’affirmation c. est fausse.
• Enfin, par définition, un(e) enzyme est un catalyseur biologique donc la proposition a. est
correcte.

31 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
186 Corrigés • UE 1

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d[A]
• La vitesse de formation d’une espèce A s’écrit toujours : v f = donc la proposition a.
dt
est juste.
• Dans le graphique représentant l’évolution de la concentration du diiode en fonction du
temps, la vitesse instantanée de sa formation correspond à la pente de la tangente à la courbe
au point considéré.
Ainsi, cette vitesse est plus importante dans le cas de l’expérience 2 que pour l’expérience
1 (expériences où seules les concentrations sont modifi ées) mais également dans le cas de
l’expérience 4 par rapport à l’expérience 2 (expériences où seule la temp érature est modifiée).
On en déduit que les propositions b. et d. sont incorrectes alors que la proposition c. est cor-
recte.
• Dans les m êmes conditions de concentrations et de température, on constate que l’ajout
d’ions Fe2+ a pour effet d’augmenter la vitesse de la réaction (expériences étudiées : 1 et 5).
Par conséquent, les ions Fe2+ jouent le rôle de catalyseur. L’affirmation e. est donc juste.

32 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La pente de la courbe (4) n’étant pas 100 fois sup érieure à celle de la courbe (1), on en
d éduit que la proposition a. est fausse.
• D’apr ès les conclusions de la question précédente, les conditions optimales sont : concen-
trations élevées, température élevée et présence d’ions Fe2+ . Par conséquent, la proposition
b. est correcte.
• Les molécules sont en mouvement perpétuel. Cette agitation est d’autant plus importante
que la température est grande. On parle d’agitation thermique. L’affirmation c. est donc vraie.
• L’effet de la temperature
´ nous montre que la r éaction est favoris ée lorsqu’elle absorbe de
l’énergie thermique donc qu’elle est endothermique. Par contre, on ne peut pas prédire que
la réaction est également endergonique à partir de l’effet de la température uniquement. La
proposition d. est donc fausse.
• Les courbes représentées nous permettent de déterminer les vitesses initiales de chaque
expérience. Or, cette vitesse initiale a pour expression :
β
v 0 = k [I −]0 [S2 O2− avec [I − ]0 = 2 [S2 O2−
α
8 ]0 8 ]0
  α 2− β 2− q
d’où v0 = k 2[S 2 O2− α
8 ] 0 [S 2O 8 ]0 = k 2 [S2 O 8 ]0 avec q = α + β
 α
Ainsi ln v 0 = ln k 2 + q ln [S2O 2− ] .
 8 0 2− 
La régression linéaire de ln v 0 = f ln [S 2 O8 ] 0 nous permet de trouver q, l’ordre global de
la réaction (celui-ci correspondra au coefficient directeur de l’équation de droite). La propo-
sition e. est donc correcte, bien que la détermination de l’ordre ne soit pas directe.

Thermochimie

33 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. L’expression est ∆rG◦ = ∆r H ◦ − T∆rS ◦.
• La proposition b. est fausse. Comme ∆ rH ◦ < 0, la reaction
´ d égage de la chaleur, elle est
exothermique.
• La proposition c. est fausse. Comme ∆r G < 0, la réaction est exergonique, elle se fait spon-
tanément.
p2(HI)
• Pour l’équilibre considéré, on a : Kp = Kc = ·
p(H2).p(I 2)
UE 1 • Corrigés 187

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p2 (HI)
Comme p(H2) = p(I 2), on aurait K p = ·

Corrigés
p2 (H2)
D’autre nous avons la relation : ∆rG ◦ = −RT ln K p . Compte tenu des données numériques et

après calcul nous obtenons K p = 3, soit K p = 1, 733 ce qui donne : p(HI) = 1, 73.p(H2 ) =
1, 73.p(I2).

Comme pi = P ◦ = 1 atm la proposition d. est fausse.
i

34 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
L’expression énergie libre est insuffisante. S’agit-il de l’énergie libre de Gibbs ou de Hel-
moltz ? Nous prendrons l’enthalpie libre ∆r H ◦.
• La proposition a. est fausse. Pour une reaction
´ endothermique ∆ rH ◦ > 0. La réaction chi-
mique absorbe de la chaleur.
• La proposition b. est fausse. Un réactif nucléophile (ami des noyaux) est un donneur
d’électrons. C’est soit un anion X, soit une molécule neutre possédant un doublet libre.
• La proposition c. est vraie. CH3 − CH +2 > CH3+
La stabilit é d’un carbocation est augmentée par tout ce qui lui permet de survivre avec six
électrons et une charge positive, donc favorisé par effet +I ou par effet m ésomère.
• La proposition d. est vraie. Il est électrophile, ami des électrons ; (C3 H 7)4 N + carbocation
quaternaire.
• La proposition e. est vraie : exemple : AlCl3
Un acide de Lewis est un accepteur de doublet, il présente une orbitale vacante.

35 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’équation de la réaction de combustion du glucose est :
C 6H6 O6(s) + 6 O 2(g) → 6 CO 2(g) + 6H2 O(l)
• La proposition a. est fausse. Elle produit 6 moles de dioxyde de carbone.
• La proposition b. est fausse. Elle produit 6 moles d’eau.
• La proposition c. est vraie ; voir l’équation de réaction ajustée.
• La proposition d. est fausse. On a ∆H ◦ < 0 ; la réaction est exothermique comme toute
combustion.
• La proposition e. est fausse. Dans le S.I l’unité de mesure de la chaleur est le Joule ( 1
calorie ≈ 4, 18 J).

36 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
D(’après la relation de Guldberg et Waage, la constante d’équilibre est :

i [P i,eq ]
νi
Keq =  o ù P désigne les produits et R les r éactifs.
j [R j ]
νj

• La proposition a. est fausse. Ce sont les produits qui prédominent.


• La proposition b. est fausse. Elle est négative car ∆ rG ◦ = −RT ln K eq.
• La proposition c. est fausse. Les acides faibles en solution aqueuse ont des pKa compris
entre 0 et 14 ; où pKa = − log Ka.
n 1n2 ∆E◦
• La proposition d. est vraie d’après la relation suivante : log Kr =
0, 06
γ i Ci
• La proposition e. est fausse. L’activité est : a i = ◦ où γ est le coefficient d’activité, C ◦
C
188 Corrigés • UE 1

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la concentration molaire du soluté i (en mol.L−1).
Par conséquent, ai tend vers Ci si γ tend vers 1 ; ce qui est le cas des solutions diluées.

37 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La fusion est le passage de l’état solide ordonné vers l’état
liquide moins ordonné, il faut fournir de l’énergie ∆Hfusion > 0.
La liquéfaction est le passage de l’état gaz (désordonné) vers l’état liquide (moins désordonné)
donc ∆Hliq < 0. Le système c ède de l’énergie au milieu extérieur.
• La proposition b. est fausse. La sublimation est le passage de l’état solide à l’état gazeux ;
donc ∆Hsub = ∆H fus + ∆Hvap.
• La proposition c. est vraie. H est une fonction d’état extensive du système étudié, décrite à
l’aide des variables d’état (T , P, ni ).
• La proposition d. est fausse. ∆Hion correspond à la r éaction Xgaz → X(+g) + e− , toujours
endothermique.
• La proposition e. est fausse. Elle est toujours plus élevée pour la seconde car il faut arracher
un électron à un cation.

38 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est vraie. On a : H = U + PV où H est l’enthalpie et U l’énergie interne.
• La proposition b. est fausse. ∆rS renseigne sur l’organisation/d ésorganisation associée à
une réaction. Si ∆ rS > 0 la réaction chimique conduit a` une d ésorganisation du syst`eme, en
augmentant la quantité de matière de gaz.
• La proposition c. est fausse. Comme ∆r H > 0 la réaction est endothermique ; elle absorbe
de la chaleur.
• La proposition d. est vraie La réaction A(s) → B(l) + C(g)
➣conduit à une désorganisation du syst ème, soit : ∆rS > 0 ;
➣ est exothermique, soit : ∆r H < 0
➣ et comme ∆r G = ∆r H − T ∆rS alors ∆ rG < 0, la r éaction est exergonique, elle se fait
spontanément.
• La proposition e. est fausse. W n’est pas une fonction d’ état, il depend
´ de la nature de la
transformation, du chemin suivi pour passer de l’état initial à l’état final.

39 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
 
aCaCO3(s) . PCO2/P ◦
• La proposition a. est fausse. L’expression de K p est K p = ·
aCaCO3(s)
L’activité des solides purs est = 1, P ◦ la pression de référence donc K p = pCO 2(g) .
• La proposition c. est fausse. CaCO3(s) est insoluble dans l’eau.
• La proposition d. est fausse. CaO(s) est partiellement soluble dans l’eau.
• La proposition e. est fausse. D’après la loi de Le Ch âtelier (principe de modération), à V et
T constantes, une augmentation de pression déplace l’ équilibre dans le sens d’une diminution
du nombre de moles de gaz, donc dans le sens 2.

40 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Acide lactique : C 3H 6O3 ; Acide pyruvique : C3 H 4O 3 .
• La proposition a. est vraie. On a : C 3H 6O 3 = C3H4 O 3 + 2H+ + 2e− .
L’acide lactique est le réducteur du couple.
UE 1 • Corrigés 189

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• La proposition b. est vraie. Le nombre d’oxydation de Cb dans l’acide lactique est 0, dans
l’acide pyruvique +II, il y a donc oxydation.

Corrigés
• La proposition c. est vraie. La mol écule présente deux doubles liaisons séparées par une
simple liaison.
• La proposition d. est fausse. Comme pour le Cb de la proposition b, le Ca ne change pas de
n.o.
• La proposition e. est vraie. Si l’on compare les E◦ , on constate que E ◦1 > E ◦2. L’acide pyru-
vique est donc l’oxydant le plus fort qui réagit avec le r éducteur le plus fort NADH.

41 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Considérons la demi-équation :
Pyruvate / Lactate Pyruvate + 2 H+ + 2e − = Lactate.
L’équation de Nernst s’ écrit :
0, 06 [H+ ]2[Pyruvate]
E (pyruvate/lactate) = E1◦ + log
2 [Lactate]
◦ ◦
Le potentiel apparent est E1 = E1 − 0, 06 pH et donc a` pH = 7 les potentiel standards dans
les conditions biologiques sont E◦1  = −0, 19 V et E◦2  = −0, 32 V.
• La proposition c. est vraie.
On utilise la relation ∆G ◦ = −nF ∆E ◦ avec n = 2F (Faraday) = 96 500 C.mol−1 .
On a : ∆E ◦ = E1◦ − E2◦ = 0, 13 V et on obtient : ∆G ◦2 = −25 090 J.
• La proposition d. est fausse. On a : ∆S ◦ = 0. D’autre part la température est un facteur
cinétique et non thermodynamique.
• La proposition e. est fausse. L’expression de la constante de l’equilibre
´ (2) dans le sens
direct 1 s’écrit :
[NAD +[Lactate]
Ke =
[Pyruvate][NADH][H+ ]
Pour pH=10 on a [H +] = 10 −10 mol.L −1. Pour pH=7 on a [H +] = 10−7 mol.L −1.
Donc K e(pH10) > K e(pH7).

42 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Une réaction de combustion d égage de la chaleur.
C’est une réaction exothermique : ∆r H < 0.
• La proposition d. est vraie. Ce sont des fonctions d’état, elles ne dépendent que des seules
variables du système.
• La proposition e. est fausse. La réaction chimique A(g) → A(l) conduit à une organisation
du système donc ∆ rS < 0.

43 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. On a :
[HI] 2 n(HI) n(H2) n(H2)
Kc = ; [HI] = ; [I 2 ] = ; [H ] =
[H2 ][I 2] V V V
2
n(HI)
Kc peut donc s’écrire : K c =
n(H2).n (I 2)
Les valeurs numériques du texte conduisent à 54, 76. La valeur donnée est celle de la réaction
190 Corrigés • UE 1

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1
inverse Kc = ·
Kc
p2 [HI]
• La proposition b. est vraie. K p s’ écrit Kp =
p[H2 ] p[I2]
Les constituants sont tous à l’état gazeux donc [x] = nX/V = pX /RT et p X = [X ]RT .
En reportant dans l’expression de K p on retrouve l’expression de Kc .
Plus généralement on a la relation K c(T ) = K p (T ).(R.T /V )−ν
o ù ν est la variation des nombres stoéchiométriques : ∆ν = Σνproduits − Σν réactifs.
Dans le cas de la réaction proposée ∆ν = 0.
Les items suivants concernent les lois de Le Châtelier. En r ègle générale toute modification de l’une
des variables d’état intensives définissant un système provoque une évolution du système qui tend à
s’opposer à cette modification.

• La proposition c. est fausse. On ajoute un constituant inactif (qui n’intervient pas dans
l’équation de réaction) à P et T constantes. Ici faites attention ∆ν = 0, donc le système
n’évolue pas.
• La proposition d. est vraie. Par application du principe de modération, l’équilibre sera
d éplacé dans le sens1, avec consommation de H2 .
• La proposition e. est fausse. C’est dans le sens 2.

44 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. K c (T ) est inchangée, la température est constante.
• La proposition b. est vraie. Toutes les espèces chimiques sont dans la même phase (ga-
zeuse).
• La proposition c. est vraie. Consid érons un nouvel état initial :
2
H 2(g) + I 2(g) 1 2 HI(g)
état initial 0, 100 0, 100 0, 740 + 0, 500 = 1, 240
équilibre 0, 100 + xe 0, 100 + xe 1, 240 − 2xe
La constante d’équilibre s’écrit alors : Kc(T ) = (1, 240 − 2 xe) 2/(0, 100 + xe)2 = 54, 76.
La résolution conduit à xe = 0, 053 mol et donc pour le nouvel equilibre
´ :
n(HI) = 1, 24 − 2 × 0, 053 = 1, 134 mol.
• La proposition d. est vraie. n(I2 ) = n(H2 ) = 0, 153 mol.

45 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Un système ouvert permet de réaliser des échanges énergétiques et de matière avec le mi-
lieu exterieur.
´ Un syst ème fermé n’ échange que de l’énergie avec le milieu extérieur. Enfin,
un système isolé ne permet aucun échange. La proposition a. est donc correcte.
• Les grandeurs intensives sont celles qui ne sont pas proportionnelles a` la taille du syst ème
et qui ne peuvent s’additionner par réunion de deux syst èmes (exemples : température, pres-
sion). Si on a n mol de A dans un système 1 et m mol de A dans un système 2, on obtiendra
n + m mol de A en réunissant ces deux systèmes. La quantité de matière est donc une grandeur
extensive et la proposition b. est fausse.
• La pression est un paramètre d’état puisqu’il permet de décrire l’état d’un système. Ce
paramètre peut soit être une variable d’etat, ´ soit une fonction d’état, cette dernière étant
d éterminée à partir d’une équation d’état. Ainsi, la proposition c. n’est pas toujours vraie.
• Une fonction d’état (par exemple la variation d’énergie interne ou de l’enthalpie) ne dépend
UE 1 • Corrigés 191

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pas du chemin suivi entre l’état initial et l’état final puisqu’elle se détermine en faisant la
différence entre la valeur à l’état final et la valeur à l’état initial (quelles que soient les valeurs

Corrigés
intermédiaires). La réponse d. est donc juste.
• Lorsque la variation d’enthalpie d’une réaction (ou plus simplement l’enthalpie de la réaction)
est positive, la r éaction est dite endothermique. Si elle est négative, la réaction est qualifi ée
d’exothermique. L’affirmation e. est donc fausse.

46 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• Lors d’une réaction exothermique, il y a dégagement d’énergie sous forme de chaleur. Ceci
est dû au fait que l’énergie des produits est plus faible que celle des réactifs. C’est exactement
le contraire dans le cas d’une réaction endothermique. On en déduit que les affirmations a.,
d. et e. sont fausses alors que la proposition c. est juste.
• La variation d’énergie entre l’état final et l’état initial correspond à l’enthalpie de la réaction.
Par conséquent, la proposition b. est incorrecte (l’énergie d’activation correspond à la différence
d’énergie entre l’état de transition et l’état initial).

47 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La réaction C2 H4 + Cl2 −→ C2H 4Cl2 correspond à la diff érence entre la première équation
et la deuxième équation donc l’enthalpie de cette réaction est :
∆H = ∆H1 − ∆H2 = 35, 5 kcal (proposition c.)
• Pour déterminer l’enthalpie de formation de C 2 H4, on peut utiliser soit la premi ère réaction,
soit la dernière.
Dans le premier cas, on a : ∆H1 = 2∆ f HCO + 2∆ f H H2O − ∆ f HC 2H
2 4

Dans le deuxième cas, on a : ∆H = ∆f HC H − ∆ f HC H4 − ∆f HCl


2 4 Cl 2 2 2

Dans les deux cas, il nous manque des données pour déterminer ∆ f H C H . La proposition e.
2 4
est donc correcte.

48 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• On suppose que le symbole  prime  s’adresse aux expressions qui ne prennent pas en
compte ni pH, ni [H3O +]. Ici, sauf indication contraire, le pH est égal à 7. On rappelle que les
conditions standard biologiques sont des conditions pour lesquelles la pression est de 1 bar et
le pH est égal à 7.
• L’enthalpie libre standard de la réaction étant reliée à la constante d’équilibre (standard) K ◦
par la relation ∆rG ◦ = −RT ln K ◦, on en déduit que pour une même température, l’enthalpie
libre de réaction augmente lorsque la constante d’équilibre diminue.
Ici, d’après l’équation (1), la constante d’équilibre a pour expression :
[ADP3− ][HPO2−
4 ][H 3O ]
+
K◦1 =   avec C◦ = 1 mol.L −1 la concentration standard.
[ATP 4−] C◦ 2
  [ADP3− ][HPO2− 4 ]
La constante d’équilibre (standard) modifi ée K1◦ s’ écrit : K1◦ =  
[ATP4− ] C ◦ 2

Les valeurs de K◦ dépendent du pH (puisque le pH varie et que la constante d’équilibre K ne
d épend que de la température donc pas du pH). On a alors, lorsque le pH augmente, [H3O +]

diminue donc K  augmente, soit ∆r G ◦ diminue. La proposition a. est alors correcte.
• Les enthalpies libres standard de réaction modifi ée étant négatives pour les réactions (1)
et (2) (le pH ne pouvant modifier le signe), on en déduit qu’elles sont exergoniques (et pas
exothermiques comme proposé à la réponse b.) et qu’elles sont thermodynamiquement favo-
192 Corrigés • UE 1

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risées (à la température et au pH considér es).
´ La proposition c. est donc fausse.
∆r G 2 < ∆rG 1 donc la réaction (2) (hydrolyse de P-CREA 2− ) est encore plus favorisée que
◦ ◦

la réaction (1) (hydrolyse de ATP4−) à pH 7. La proposition d. est donc correcte.

49 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La réaction (3) a pour équation (par soustraction des équations (2) et (1)) :
ADP3− + H3 O+ + P − CREA2−  CREA + ATP4− + H2 O.
L’enthalpie libre standard de la r éaction, modifiée à pH 7 est :
   
∆r G ◦3 = ∆r G◦2 − ∆ rG ◦1 soit ∆r G◦3 = −7, 5 kJ.mol−1 .
 ◦ 
◦  ∆ rG 3 
La constante d’équilibre modifiée associ ée est : K 3 = exp −  = 20, 3. La proposi-
RT
tion b. est donc correcte alors que l’affirmation a. est fausse.
• L’équation (3) faisant intervenir H 3 O + dans les réactifs, la constante d’ équilibre modifi ée
K3 associée dépend nécessairement du pH, ce qui n’est pas le cas de la constante d’équilibre
K3. La valeur du pH permet de déplacer plus ou moins l’équilibre d’une même réaction mais
sans changer la valeur de la constante d’équilibre. La proposition c. est donc correcte.
En supposant l’interprétation du symbole  prime  faite plus haut comme étant celle attendue
par l’auteur, on peut écrire :
K3  [ATP 4−][CREA]
K3 = avec K3 =
[H3 O +] [ADP 3− ][P − CREA2− ]

K3
À pH 7, on a alors : K 3 = −7 ou K 3 = K3 .10−7 (d. est fausse).
10
50 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

Lorsque le muscle est au repos, la réaction qui a lieu est la réaction (3). On a donc :

K3◦
∆r G 3 = ∆r G3 + RT ln Q3 = −RT ln K 3 + RT ln Q3 = −RT ln −7 + RT ln Q 3
◦ ◦
10  
◦ ◦
⇔ ∆r G 3 = −RT ln K 3 + RT ln 10 + RT ln Q 3 = ∆rG 3 + RT ln 10−7 Q 3
−7

Calculons maintenant la valeur du quotient de réaction Q :


[ATP 4− ] 0 [CREA]0
Q3 =
[ADP3− ] 0 [P − CREA 2−]0 [H3 O+ ]0
5, 0 × 10 −3 × 1, 0 × 10−2
A.N. : Q 3 = = 5, 0 × 10 7
5, 0 × 10−4 × 2, 0 × 10−2 × 10−7
Ainsi, la valeur de l’enthalpie libre de la réaction est : ∆r G3 = −3, 5 kJ.mol −1
La bonne réponse est donc la proposition c.

51 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• D’après le signe de l’enthalpie de réaction, on en d éduit que le sens 1 est le sens exother-
mique tandis que le sens 2 est le sens endothermique.
• D’après la loi de modération de Le Châtelier ou d’après la loi de Van’t Hoff, une él évation
de température entraı̂ne un déplacement de l’équilibre dans le sens endothermique. La bonne
réponse est donc l’affirmation e. (évolution dans le sens endothermique 2).
UE 1 • Corrigés 193

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52 ❑ a. ❑b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.

Corrigés
L’équation de combustion de l’acétone est :
H3 C − CO − CH3 + 4O2 −→ 3CO2 + 3H2 O.
L’enthalpie de combustion est calculée par diff érence de la somme des énergies de dissocia-
tion de toutes les liaisons rompues et de la somme des énergies de dissociation de toutes les
liaisons formées, soit :
∆comb H = 2 D C−C + DC=O + 6 DC−H + 4 D O=O − 6 D C=O − 6 D O−H
⇔ ∆comb H = 2 DC−C + 6 DC−H + 4 D O=O − 5 DC=O − 6 D O−H
soit ∆comb H = −1268 kJ.mol−1 (proposition c. )

53 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La variation d’enthalpie libre standard à 298 K est : ∆rG ◦ = ∆r H ◦ − T∆ rS ◦
avec ∆rH ◦ = 2 ∆f H ◦NH − ∆ f HN◦ − 3 ∆ f H ◦H = −92, 2 kJ.mol−1
3 2 2

et ∆rS = 2
◦ ◦
S NH − S ◦N −3 S H◦ = −198, 7 J.K −1.mol−1
3 2 2

donc ∆r G ◦ = −92, 2.103 − 298 × (−198, 7) = −33 kJ.mol −1 (proposition b.)

54 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• D’apr ès la loi de modération de Le Châtelier, lors d’une perturbation d’ équilibre, le système
évolue de façon à réduire cette perturbation. Ainsi, si la pression diminue, l’équilibre va avoir
tendance à se déplacer dans le sens qui permettrait une augmentation de pression (donc de
molécules gazeuses).
Par conséquent, les r éactions favorisant la formation des produits lors d’une diminution
de pression sont celles dont la somme des coefficients stœchiom étriques des produits est
supérieure à celle des coefficients stœchiométriques des réactifs. Attention : on ne prend en
compte que les molécules gazeuses !
• Réaction 1. : 2 mol de produit formé pour 1 mol de reactif ´ gazeux. Cette proposition
convient.
Réaction 2. : 2 mol de produit pour 4 mol de réactif. L’évolution spontanée a donc lieu en
sens inverse (proposition fausse).
Réaction 3. : 1 mol de produit pour 3 mol de réactif. L’évolution spontan ée a lieu en sens
inverse (proposition fausse).
Réaction 4. : il y a autant de molécules gazeuses de r éactifs que de produits. L’équilibre n’est
pas perturbé (proposition fausse).
Réaction 5. : 3 mol de produits pour 1 mol de réactif donc l’ équilibre évolue dans le sens
direct. Cette proposition convient.
Par conséquent, seules les equations
´ 1. et 5. conviennent (proposition a. ).

Solutions aqueuses
55 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse et b. est vraie. On sait que pKa = − log K a. Pour le couple
HNO2 /NO−2 , on a : K a = 1/K ◦ = 10−3,3 soit pKa = 3, 3.
La réaction entre l’acide HNO 2 et la base H2O a pour équation de r éaction :
HNO 2 + H 2O = NO −2 + H3 O+.
• La proposition c. est fausse. HNO2 est un monoacide faible en solution aqueuse, non tota-
lement associé avec la base H2O et Ka  1.
194 Corrigés • UE 1

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56 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. La demi-équation r édox du couple HNO2 /NO(g) s’écrit :
HNO 2 + H+ + e− = NO(g) + H2 O.
• La proposition b. est fausse. Pour ce couple la demi-équation s’écrit :
NO −3 + 3H+ + 2e− = HNO 2 + H2O, il faut donc 3H+.
Pour un couple avec l’ion H+, de demi-équation aOx + mH+ + ne− = b Red la formule de Nernst
0, 06
s’écrit : E = E ◦ + log[Ox] a[H + ]m /[Red]b.
n

• La proposition c. est fausse. L’ équation de Nernst s’écrit :


E ◦(HNO2 /N(g) ) + 0, 06log([HNO 2][H +])/p NO(g).
NO est le réducteur du couple.

57 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Comme E◦ (HNO2 /NO(g) ) > E◦ (NO−3 /HNO2 ) l’oxydant HNO2
peut réagir sur le réducteur HNO2 donc réaction de dismutation (règle du gamma).
• La proposition b. est fausse. Pour la molécule HNO2 la somme des n.o est 0. Comme n.o
(H) = +I et n.o (O) = -II on a donc n.o(N) = +III.
• La proposition c. est vraie. cf. demi-équations précédentes.
• La proposition d. est fausse. On a :
HNO2 + H + +e − = NO(g) + 2O (1)
− + −
HNO2 + H2 O = NO3 + 3H + 2e (2)
La combinaison 2(1) +(2) donne : 3HNO2 = NO−3 + 2NO + H 3O +.
L’équation bilan donnée n’est pas ajustée au niveau de N.

58 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est vraie. Dans la cystéine on a l’enchaı̂nement suivant −CH2 − SH alors
que pour la cystine on a −CH2 − S − S − CH2 −, d’où la présence d’un pont disulfure.
La liaison covalente −S − S− (e-équitablement partag és) remplace la liaison −S − H où S
attire à lui les électrons de la liaison étant plus électronégatif que H.
• La proposition b. est fausse. Nous avons : pKa −1 < pH < pKa +1, et pour l’acide :
5, 8 < 7, 4 < 7, 8 ; donc aucune des deux formes prédomine.
• La proposition c. est fausse. Pour le couple cystine/cyst éine noté RSSR/ RSH, la demi-
équation s’écrit :
R−S−S−R + 2 H + + 2e− = 2 RSH
donc E d épend du pH de la solution.
• La proposition d. est vraie. Relisez l’ équation de Nernst dans un QCM qui précède. La
cystéine est le réducteur du couple. Elle se trouve au dénominateur, donc le log augmente.
• La proposition e. est vraie car 0, 06 log vient de (RT /F ) ln.

59 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Pour la molécule de H2 O 2, H − O − O − H, la somme des n.o
est nulle, soit 2 n.o(H) + 2 n.o (O) = 0 avec n.o(H) = +I donc n.o (O) = -I.
• La proposition b. est vraie. En accord avec les demi-équations de réaction qui sont :
UE 1 • Corrigés 195

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MnO−4 + 8H+ + 5e− = Mn 2+ + 4H2O (1)

Corrigés
H 2O 2 = O2(g) + 2H+ + 2e− (2)
pour avoir l’équation de réaction il faut faire 2 (1) + 5(2) et on obtient :
MnO−4 + 6H+ + 5H2O 2 = 2Mn2+ + 8H 2 O + 5O2(g)
• La proposition d. est fausse. L’ écriture du couple est erronée et de plus il faut être en milieu
acide.
• La proposition e. est fausse. cf. Nernst : E = E◦ + 0, 03 log(PO 2(g) .[H+] 2)/[H2O2 ].

60 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Si l’on considère les E ◦ des deux couples Ag+ /Ag(s) et Pb2+ /
Pb(s) , on a E ◦4 > E ◦1 donc Ag + est plus oxydant que Pb2+ .
• La proposition b. est fausse. Si l’on considère le syst ème contenant les esp èces Pb4+ , Pb 2+
et Pb (s) on peutécrire les demi-équations électroniques et les formules de Nernst relatives aux
trois couples :
0, 06 [Pb 4+ ]
Pb4+ + 2e− = Pb2+ E 2 = E◦2 + log
2 [Pb 2+ ]
0, 06
Pb2+ + 2e− = Pb(s) E 1 = E◦1 + log[Pb 2+] car l’activit é aPb(s) = 1
2
0, 06
Pb4+ + 4e− = Pb(s) E 3 = E◦3 + log[Pb 4+]
4
À l’équilibre, il y a unicité des potentiels des couples présents, ce qui impose
E 1 = E 2 = E 3 soit 2E3 = E1 + E 2 et donne :
0, 06 0, 06 0, 06
2E ◦3 + log[Pb4+ ] = E ◦1 + log[Pb2+ ] + E◦2 + log[Pb4+ ]/[Pb2+ ]
4 2 2
◦ ◦ ◦ ◦ 1 ◦
puis : 2E 3 = E 1 + E 2etE 3 = (E 1 + Ev2 ) = 0, 84 V.
2
• La proposition d. est vraie : Pb(s) = Pb 2+ + 2e −.

61 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. HCl est totalement dissocié en solution aqueuse, acide fort.
• La proposition b. est fausse. Compte tenu des valeurs des E ◦(Cu2+/Cu > E ◦(H+ /H2(g) ) la réaction
(s
n’est pas thermodynamiquement possible.
• La proposition c. est fausse. La réaction ne d émarre pas.
• La proposition d. est fausse. Le Cu a un n.o = 0.
• La proposition e. est vraie. Pour la molécule HCl la somme des n.o est nulle. Comme n.o(H)
= +I et n.o(Cl) = -I, Cl est plus électronégatif que H.

62 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Pour un ion la somme des n.o est egale
´ à la charge de l’ion
donc ici n.o(N) + 3 n.o(O) = -I.
Or n.o(O) = -II, ce qui nous donne n.o(N) = -I + VI= +V.
• La proposition b. est fausse. Dans HNO 2 le n.o(N) = +III ; c’est la forme réduite.
• La proposition c. est fausse. Dans une équation de r éaction rédox les électrons n’appa-
raissent pas.
196 Corrigés • UE 1

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• La proposition d. est vraie. Écrivez les demi-équations et les formules de Nernst des trois
couples qui participent au système contenant les espèces NO −3 , HNO2, NO.
L’unicité du potentiel des couples présents dans le syst ème consider
´ é à l’équilibre impose
E1 = E 2 = E 3 ce qui conduit à E3◦ = 3E◦2 − 2E◦1
et à la relation entre les potentiels rédox standards E ◦3 = 3E2◦ − 2E◦1 soit la valeur E ◦3 =
3 × 0, 96 − 2 × 0, 94 = 1, 00 V.
• La proposition e. est fausse. La demi-équation s’écrit :
HNO2 + H+ + e− = NO + H 2 O.
Or NO est le réducteur donc le potentiel d’électrode (relation de Nernst) s’écrit : E = E ◦3 +
0, 06 log([HNO2 ].[H+])/[NO].

63 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Si B désigne la cocaı̈ne, on a : B + H+ = HB+ ou B + H2 O = HB+ + HO−.
• La proposition a. est fausse. Une solution aqueuse acide à un pH  7, 0 à 25 ◦C, pour une
1 
base faible pH = 7 − pKa - pC ,
2
1 
soit pour la solution : pH = 7 − 8, 7 − 3 = 9, 85.
2
• La proposition b. est fausse. Pour le chlorhydrate de cocaı̈ne HB+ + Cl −, c’est l’acide
conjugué de la base B qui va imposer le pH donc pH  7, 0 à 25◦C.
• La proposition c. est vraie. À 25◦ C, on a pKa + pKb = pK e = 14 donc
pKb = 14 − 8, 7 = 5, 3.
• La proposition d. est fausse. On a Kb = 10 −pKb donc K b = 10 −5,3 .
1
• La proposition e. est vraie. Pour un monoacide faible, la relation donnant le pH est pH =
2
(pKa + pC).

64 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Tracez un diagramme de pr édominance ( le faire mentale-
ment) :
H2CO 3 HCO−3 CO2−
3
0 pK1 = 6, 4 pK2 = 10, 4 14 → pH
7, 4
À pH 7, 4, HCO−3 est pr édominant.
• La proposition c. est fausse. Voir diagramme, l’ion CO2− 3 prédomine pour pH > pKa2 + 1
soit pH > 11, 4.
1
• La proposition d. est fausse. H2 CO3 est un acide faible. Pour calculer le pH on fait pH =
2
1
(pKa + pC) = (6, 4 + 2) = 4, 2.
2
[base]
• La proposition e. est vraie. pH = pKa + log
[acide conjugu é]
avec ici [base] = [acide conjugué], donc pH = pKa = 6, 4.

65 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Il faut avoir un mélange d’un acide HA et de sa base conjuguée notée B dont le pH sera donné
UE 1 • Corrigés 197

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par la relation pH = pKa(B/HA) + log [B]/[HA] et qui sera dans le domaine de pH souhait é.

Corrigés
• La proposition a. est vraie. On a le couple H2 PO−4 /HPO 2− 4 donc avec les données du texte
0, 02
pH = 7, 2 + log ≈ 7, 0.
0, 03
• La proposition b. est fausse. On considère le même couple mais les quantités de matière
sont inversées. Le pH du mélange vaut donc pH = 7, 2 + 0, 176 ≈ 7, 38 donc hors du domaine
souhaité.
• La proposition c. est vraie. Il se produit la réaction chimique totale suivante :
HPO2−4 + H+ → H2 PO−4
état initial 0, 05 0, 03 ε
état final 0, 02 ε 0, 03
2
La valeur du pH est pH = pK a2 + log ≈ 7, 0, on retrouve le cas a.
3
• La proposition d. est fausse. La réaction chimique totale admet pour équation de r éaction :
HPO2− 4 + HO− → PO 3− 4 + H2 O
état initial 0, 05 0, 03 ε excès
état final 0, 02 ε 0, 03 excès
Le pH est celui du couple HPO2− 3−
4 /PO4 ce qui donne :
 
pH = pKa HPO 2− 3−
4 / PO4 + log[PO3− 2−
4 ][HPO4 ]
soit pH = 12, 4 + 0, 176 ≈ 12, 6 donc hors du domaine.
On peut remarquer que pK a > pH voulu.
• La proposition e. est vraie. On a un m élange d’un acide faible CH3 COOH et d’une base
faible NH3 de concentrations égales.
La réaction prépond érante sera CH3 COOH + NH3 = CH3COO− + NH+4 .
1 
Dans ces conditions le pH est donné par la relation pH = pKa1 + pK a2 soit
2
1
pH = (9, 2 + 4, 8) = 7, 0. C’est donc une bonne solution tampon.
2

66 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Une base est un accepteur de proton ou libère directement des ions HO −.
• La proposition a. est vraie.
Ca(OH)2 → Ca 2+ + 2 HO−
• La proposition b. est fausse. Si l’on compare K a de NH +4 = 10−pKa = 6, 3 × 10−10 et Kb de
NO −2 = 2 × 10−11, on remarque que NH +4 est un acide moins faible, alors que NO −2 est une
base plus faible, donc NH+4 impose le pH ; la solution est acide.
• La proposition c. est vraie. Na HS se dissocie pour donner Na+ ( ion indifférent) et HS− qui
est amphotère.
La réaction prépond érante sera : HS− + HS− = H2 S + S 2−.
Si la concentration est considérée comme forte alors
1  1
pH = pK(H2 S /HS − ) + pK(HS − /S 2− ) = (7, 1 + 12, 9) = 10, 5. La solution est basique.
2 2
• La proposition d. est fausse. HF est un monoacide faible.
198 Corrigés • UE 1

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• La proposition e. est vraie. La réaction a pour équation NaClO → Na+ + ClO − suivie de
ClO − + H2 O = HClO +HO− . La solution est basique.

67 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. La concentration de l’amphétamine notée X est donnée par la
n(X ) m(X )
relation [X ] = avec n(X ) =
V M(X )
135×10 −3
135
ce qui nous donne : [X ] = = 10−2 mol.L−1 .
0, 1
• La proposition b. est vraie. Pour une monobase faible le pH est donné par la relation
1 1
pH = 7 − (pK a − pC) soit en valeur pH = 7 − (10 − 2) = 11.
2 2
• La proposition e. est vraie. Le pH de l’estomac est proche de 1 (présence de HCl) donc
l’amphétamine est sous forme de chlorhydrate.

68 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

• L’ion ammonium a pour formule NH+4 donc la réaction de dissociation de l’ammonium dans
l’eau doit faire intervenir NH +4 et H2 O en tant que réactifs. La proposition a. est donc fausse.
• La proposition b. est correcte. Notons que le terme dissociation n’est pas vraiment adapté
puisqu’il n’y a pas de rupture de liaison au sein de la molécule d’ammoniac. On devrait plutôt
parler de r éaction de protonation.
• L’ammoniac NH+3 joue le r ôle de base dans le couple
ion ammonium/ammoniac NH+4 / NH +3 (pKa = 9, 2)
et le rôle d’acide dans le couple ammoniac/ion amidure NH +3 / NH+2 (pKa ≈ 35). NH+3 est
donc une espèce amphotère (proposition c.).
Il peut donc réaliser une réaction d’autoprotolyse en tant que solvant selon la réaction :
2 NH 3  NH+4 + NH −2
Il y a rupture ou formation de liaison avec échange de protons (et sans formation de radicaux)
donc la réaction est egalement
´ h étérolytique (proposition e.).
Remarque : le terme hétérolytique est plutôt employé pour désigner la nature d’une rupture
de liaison.
• L’élément azote possède 7 électrons lorsqu’il est neutre, 6 électrons s’il possède une charge
positive et 8 électrons s’il a une charge n égative.
Un atome d’hydrogène possède 1 électron. Ainsi, on a 7 + 3 = 10 électrons dans NH+3 ,
8 + 2 = 10 électrons dans NH−2 et 6 + 4 = 10 électrons dans NH+4 . La proposition d. est donc
correcte.

69 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La réaction qui a lieu est : B + H 2 O  BH+ + HO − (constante d’équilibre K )
On réalise un tableau d’avancement volumique afin de déterminer la valeur du pH :
B + H2O  BH+ + HO − x2
K=
EI : 0, 05 excès 0 0 ( 0, 05 − x) C ◦
EF : 0, 05 − x excès x x
Remarque : C◦ est la concentration standard et vaut 1 mol.L−1 . On ne la notera plus explici-
tement par la suite et pour les réponses suivantes.
UE 1 • Corrigés 199

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On a x = [HO−] donc le pH se calcule d’apr ès la relation : pH = pKe − pOH soit

Corrigés
pH = pKe + log[HO− ] = pKe + log x
Pour trouver la valeur de x, il suffit de résoudre l’ équation :
x 2 = K (0, 05 − x) ⇐⇒ x2 + Kx − 0, 05K = 0 ⇐⇒ x = 7, 02 × 10−4 mol.L−1
Ainsi, pH = 14 + log 7, 02 × 10 −4 = 10, 8 (proposition c.).

70 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le chlorure de sodium NaCl est constitué d’ions sodium Na+, acide indiff érent dans l’eau, et
d’ions chlorure Cl− , base indifférente dans l’eau.
Par conséquent, le chlorure de sodium est une espèce indifférente dans l’eau (ni acide, ni
base) donc le pH n’est pas modifié (on a toujours pH = 10, 8, proposition c.).

71 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
À pH 7, le groupe phosphorique est sous sa forme basique (deux charges négatives à droite
car le pH est supérieur aux deux pKa), la fonction carboxylique sous sa forme basique (une
charge négative à gauche) et le groupe guanidyle sous sa forme acide (forme protonée car le
pH est inférieur au pKa). La proposition correspondante à cette description est donc la pro-
position d.

C’est une espèce ampholyte puisque la même espèce non protonéee au niveau du groupe gua-
nidyle est la base conjuguée tandis que l’acide conjugue´ est la m ême esp èce mais avec une
seule charge négative à droite). Le terme zwittérion était aussi correcte puisque dans l’espèce
il y a des charges positives et négatives port ées par des atomes non adjacents (s’ils sont adja-
cents, on parle d’ylures).

72 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Le couple rédox [Ag(NH 3 )2 ] + / Ag a un potentiel r édox plus élev é que le couple
Zn2+ / Zn donc la r éaction spontanée fait intervenir l’oxydant [Ag(NH3 )2 ]+ et le réducteur
Zn (attention les couples rédox sont not és dans l’ordre oxydant / réducteur). Ceci nous permet
d éjà d’éliminer les propositions b et d..
• L’équation de la réaction s’obtient en multipliant la première demi-équation par −1 (donc
en l’inversant) et la deuxième par 2. On obtient donc la solution e. :
2[Ag (NH 3 )2 ]+ + Zn −→ Zn2+ + 2 Ag + 4 NH3

73 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• Le diiode et l’ion iodate ne peuvent pas appartenir à un même couple acide-base puisqu’au-
cun ne comporte d’élément hydrogène (donc de protons éventuellement échangeables).
• Par contre, les couples rédox IO3 / I2 et SO2−
4 / HSO3 réagissent selon les demi-équations

électroniques :
I 2 + 6 H2 O  2 IO −3 + 12 H + + 10 e− ×(−1)
HSO −3 + H 2O  SO 2−4 +3H +2e
+ −
×5
pour donner l’équation :
200 Corrigés • UE 1

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2 IO−3 + 5 HSO−3  I 2 + H 2O + 5 SO2−
4 +3H
+

soit 2 IO−3 + 2 H 2 + 5 HSO−3  I2 + 5 SO2− 4 + 3 H3 O


+

(en ajoutant 3 molécules d’eau à gauche et à droite)


La réaction est donc une réaction d’oxydo-réduction (proposition b. correcte).
Remarque : on aurait également pu le trouver en étudiant les nombres d’oxydation de l’iode
(+V et 0) et du soufre (+IV et +VI) dans la réaction.
• L’addition d’acide (donc d’ions H 3O +) favorise un déplacement de la r éaction vers la
consommation des ions oxonium ajoutés donc un déplacement en sens inverse. La réaction
de formation de diiiode est donc défavoris ée (proposition c. juste).
• L’ajout de base peut permettre de neutraliser le milieu réactionnel en réagissant avec les
ions oxonium formés et donc favoriser la formation de diiode en déplaçant l’équilibre vers la
droite (loi de modération de Le Châtelier). La proposition d. est donc erronée.
• La réaction étudiée étant spontan ée, l’oxydant de la réaction (ici IO−3 ) doit avoir un poten-
tiel rédox supérieur a` celui du r éducteur de la réaction (ici HSO −3). La proposition e. est donc
fausse.

74 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• HCl est un acide fort totalement dissocié dans l’eau en ions oxonium et chlorure tandis que
NaOH est une base forte totalement transformée dans l’eau en ions hydroxyde et sodium.
Br−CH 2COONa est une espèce ionique composée d’ions Br−CH2 COO− et d’ions sodium.
NaCl est un solide ionique totalement dissous dans l’eau en ions chlorure et sodium. Ces ions
étant des espèces indifférentes, on ne les étudiera pas par la suite.
• D’apr ès l’échelle de pKa ci-dessous, on en d éduit que la première réaction qui a lieu est :
1
HO − + H3O + −→ 2 H2 O K  = = 10 14 (réaction quantitative).
Ke

La solution equivalente
´ contient alors 0, 05 mol de H 3 O+ , 0, 10 mol de Br−CH 2COO − et les
ions spectateurs.
La réaction qui a alors lieu spontanément est :
Br−CH2COO − + H3 O+  Br−CH2COOH + H2O
EI : 0, 10 0, 05 0 `
exces
EF : 0, 10 − x 0, 05 − x x exces
`
de constante d’équilibre :
1 x x
K= = 10 2,7 = =
Ka (0, 10 − x ) (0, 05 − x) 5.10 − 0, 15x + x 2
−3

La résolution de l’ équation K x2 − ( 0, 15K + 1 ) x + 5.10 −3 K = 0 nous donne :


x = 4, 81.10 −2 mol.L−1 puis pH = − log[H3O+ ] = − log (0, 05 − x) = 2, 7
UE 1 • Corrigés 201

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[Br − CH 2 COO− ] 0, 10 − x
Autre possibilité : pH = pKa + log = pKa + log

Corrigés
[Br − CH2COOH] x
Ainsi pH = 2, 7 = pKa, donc les propositions justes sont a. et c.

75 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La somme algébrique des degrés d’oxydation des différents éléments composant une espèce
chimique est égale à la charge de l’espèce etudi
´ ée. Ainsi, le nombre d’oxydation d’un corps
simple (molecule
´ constitu ée d’un unique élément chimique) est nul. Les propositions a. et e.
sont donc correctes.
• Lors d’une oxydation, le reducteur
´ c ède des électrons et est oxydé. Son degré d’oxydation
augmente. L’affirmation d. est donc fausse.
• Dans la classification périodique, les éléments les plus réducteurs sont à gauche (alcalins et
alcalino-terreux) alors que les plus oxydants sont à droite (en particulier les halogènes). Le
fluor (ou plutôt le difluor) est donc un oxydant très puissant. La proposition c. est incorrecte.
• L’électrode standard à hydrogène est une électrode utilisée dans les conditions standard
donc p H = p◦ = 1 bar et [H 3O+] = C ◦ = 1 mol.L −1 . La proposition b. est donc fausse.
2

76 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
On rappelle que dans un édifice polyatomique, le degré d’oxydation d’un élément est compté
n égativement lorsque l’atome considéré est plus electron
´ égatif que l’atome auquel il est lié et
positivement s’il est moins électronégatif. En cas de liaison multiple, ce nombre est multiplié
par le  nombre de liaisons  constituant la liaison multiple. Si l’él ément étudi é possede
` une
charge positive, respectivement une charge négative, il faut ajouter 1, respectivement retiré 1,
au nombre d’oxydation.
Les formules de Lewis de N 2, NO, HNO2 et NO−3 sont respectivement :

donc les nombres d’oxydations de l’azote sont respectivement : 0, +II, +III et +V (proposi-
tion c.).
Autre méthode : additionner les degrés d’oxydation sachant que celui de O est -II, celui de H
est +I et celui de N est not é x. Par exemple, pour NO−3 , on a : 3 × (−2) + x = −1 donc x = 5
et pour HNO2 , on a : 2 × (−2) + 1 + x = 0 donc x = 3.

77 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Pour savoir si ces réactions sont rédox ou pas, on se propose de déterminer le nombre
d’oxydation des éléments autres que l’hydrogène et l’oxygène (dont les valeurs sont respecti-
vement de +I et -II si les corps ne sont ni simples, ni en présence de fluor ou d’élément moins
électronégatifs que l’hydrogène).
• La réaction a. est une r éaction acido-basique (le fer reste au degré d’oxydation +III durant
la réaction et Fe3+ est un acide).
• Dans la réaction b., l’iode passe du degré d’oxydation -I au degr é d’oxydation +0, il est
oxydé ; en même temps, le fer passe du degré +III au degr é +II, il est réduit. Cette réaction
est donc bien une réaction d’oxydoréduction.
• Dans la réaction c., l’azote conserve son degr é d’oxydation (-III) tandis que le carbone
conserve son nombre d’oxydation nul. Ce n’est donc pas une reaction ´ r édox. Pour informa-
tion, c’est une réaction d’addition nucl éophile.
202 Corrigés • UE 1

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• Dans la dernière réaction, le chlore est réduit (passage des nombres d’oxydation 0 à -I) tan-
dis que le carbone est oxyde´ (passage de -IV à -II). C’est donc une réaction d’oxydoréduction.

2. Chimie organique

Sructure, nomenclature, isomérie et réactivité


78 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Pour nommer une molécule, on commence par chercher la chaˆıne carbonée la plus longue
puis on la numérote afin d’avoir les chiffres les plus petits possibles pour les ramifications.
Celles-ci sont nommées par ordre alphabétique (sans tenir compte des préfixes -di, -tri...).

Ici, est le 2, 7-diméthyl-4-propylnonane.


La proposition d. est quasiment juste mais l’ordre alphab étique des substituants n’est pas res-
pecté. Il n’y a donc aucune proposition correcte (proposition e.).

79 ❑ a. ❑b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La fonction aldéhyde (−CHO) est prioritaire devant les fonctions alcools (−OH) dans la no-
menclature officielle. Cette fonction portera donc le numéro 1 (sous-entendu dans le nom)
tandis que la fonction alcool sera notée en préfixe (-hydroxy).
Ainsi la molécule étudi ée est le 3-chloro-2, 4, 5-trihydroxypentanal.

80 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La cr éatinine a pour formule de Lewis :

Pour qu’elle soit aromatique, il faut qu’il y ait 4n+ 2 électrons π délocalisés sur le cycle. Ceci
est impossible donc la proposition a. est fausse.
De plus, si le cycle était plan, on aurait des angles de 120◦ (géométrie trigonale plane et penta-
gone irrégulier) alors que la géométrie autour des atomes d’azote et d’un atome de carbone
est tétraédrique ou pyramidale (angles d’environ 109 ◦ d’après la theorie´ VSEPR). Le cycle
est donc repli é (la proposition d. est incorrecte).
On rappelle que pour connaı̂tre le type d’hybridation d’un atome dans un édifice polyato-
mique, il suffit d’additionner les deux nombres donnés dans la formule VSEPR de la structure
étudiée.
Ici, on a : N = 3 + 1 = 4 pour les atomes d’azote du cycle, N = 2 + 1 = 3 pour l’atome d’azote
UE 1 • Corrigés 203

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externe et N = 3 ou N = 4 pour les atomes de carbone. Pour N = 3, les atomes sont hybrid és

Corrigés
sp 2 et pour N = 4, ils sont hybrid és sp3. La proposition b. est donc fausse.
La forme tautomère faisant intervenir la fonction amide a pour formule :

La proposition c. est donc fausse également.

81 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.

La spongiacystéine

possède :
➣ 4 atomes de carbone asymétriques (symbolisés par des ast érisques)
➣ 2 fonctions alcool secondaire
➣ 1 fonction amide tertiaire (car l’azote est relié a` 3 atomes de carbone dont celui de l’amide)
➣ 1 fonction thioéther (atome de soufre li é à deux atomes de carbone)
➣1 fonction acide carboxylique
mais pas de fonction cétone (c’est une fonction amide puisque le C=O est lié à un atome
d’azote).

82 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Le composé 1 poss ède une fonction aldéhyde, et plus précis ément une fonction énal (alc ène
+ aldéhyde).
• 1 et 2 sont deux formes mésomères (pas des tautom ères) : on passe de l’une à l’autre en
d élocalisant lesélectrons (double liaison ou doublet non liant) d’une extrémit é à l’autre. Lors
de cette mésomérie, l’atome de chlore peut donner un doublet non liant pour former une
double liaison avec l’atome de carbone voisin. Il possède donc un effet mésomère donneur
+M.
• Le composé 1 s’appelle le 3-chloro-2-méthylbut-2-énal (la fonction aldéhyde porte le numéro
1).

83 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.

• Le propène possède une seule double liaison et aucun doublet non liant. Il
n’y a donc pas de phénomène de r ésonance (puisqu’il n’y a aucune conjugaison) ni d’effet
m ésomère possible dans cette molécule (propositions b. et e. fausses).
• D’après la théorie VSEPR, les 2 atomes de carbone de la double liaison poss èdent une
g éométrie trigonale plane tandis que l’autre atome de carbone a une géométrie tétraédrique.
Tous les atomes ne peuvent donc pas appartenir au meme ˆ plan (proposition a. incorrecte).
La présence d’une liaison π empêche toute rotation autour de la double liaison (proposition
204 Corrigés • UE 1

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d. fausse).
L’effet inductif donneur +I du groupement m éthyle a tendance à fournir une charge partielle
δ − sur l’atome de carbone voisin. Les charges partielles des atomes formant la double liaison
ne sont pas nulles ni identiques donc la double liaison devient alors polarisée (proposition c.
correcte).

84 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

• Le 6-méthylhepta-2, 4-diène a pour formule :

Il possède deux doubles liaisons conjuguées donc pr ésente un effet mésom ère.
Les deux autres formes limites ont pour formule :

• Sachant qu’un élement´ électronégatif a tendance à attirer les électrons d’une liaison vers
lui, la densité électronique est donc plus forte du côt é de ce dernier (proposition a. fausse).
• Les halogènes sont des éléments électronégatifs donc possèdent un effet inductif attracteur
-I (proposition b. fausse).
• Un carbocation est une espèce pauvre en électron (l’atome de carbone est entouré de 6
électrons, la règle de l’octet n’est pas respectée). Il est donc stabilisé par des effets (inductifs
ou mésomères) donneurs d’électrons (proposition c. correcte).
• Il y a effet mésomère lorsqu’il y a possibilit é de déplacer des doublets non liants ou des
doubles liaisons par délocalisation. Il n’y a pas forcement ´ de mésomérie dans un di ène (il
faut en plus que les doubles liaisons soient conjuguées, c’est-à-dire séparées par une liaison
simple). La proposition d. est donc incorrecte.

85 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Un conform ère décalé est toujours plus stable qu’un conformère éclipsé.
Entre 4 et 5, les atomes d’halogène (gros atomes par rapport à l’atome d’hydrogène) sont plus
proches les uns des autres dans la forme 4 donc 4 est moins stable que 5.
Entre 3 et 6, les atomes de chlore d’une part et les atomes de brome d’autre part se trouvent
en face dans la structure 3, ce qui la d éstabilise.
Ainsi, 3 est moins stable que 6, lui-même moins stable que 4 puis que 5 (proposition c.).

86 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.

Le D-ribose ne possède aucun plan de symétrie (la repr ésentation de Fisher ne signifie pas
que tous les atomes sont dans un même plan). Son énantiom ère, le L-ribose est son image par
un miroir plan. La proposition d. est donc correcte.
UE 1 • Corrigés 205

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Corrigés
87 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.

• Un seul atome de carbone asymétrique sur 3 a la m ême configuration dans le D-ribose et


dans l’isomère 7. Ce sont donc des diast éréoisomères. Nous obtenons la même chose avec
l’isomère 10. Les stéréoisomères regroupant les énantiomères, les diast er
´ éoisomères et les
conformères, les propositions a. et d. sont correctes.
• Le D-ribose et le composé 8 (L-ribose) sont des énantiom ères (voir question précédente).
• La configuration d’un seul atome de carbone asymétrique sur 3 est modifiée entre le D-
ribose et l’isomère 9. Ce sont donc des diast éréoisomeres.
`

88 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Une molécule dextrogyre fait tourner le plan de polarisation de la lumi ère vers la droite tan-
dis qu’une molécule l évogyre le fait tourner vers la gauche. Le pouvoir rotatoire spécifique
est positif pour une molécule dextrogyre et négative pour une molécule lévogyre.
Il n’y a aucun lien entre les propriétés optiques des molécules chirales et les configurations
absolues R et S. Par conséquent, les propositions a. et b. sont fausses.
• Un composé ayant 3 atomes de carbone asym étriques possède au maximum 23 = 8 isomères
de configuration (2 possibilités par atome de carbone : R ou S). La proposition c. est donc
incorrecte.
• Une molécule possédant deux atomes de carbone asymétriques peut être achirale si elle
possède un plan de symétrie (proposition d. erronée).
• Deux isomères de position ne diffèrent que par la position des diff érentes fonctions sur le
squelette carboné. La proposition e. est donc correcte (les autres types d’isom érie de consti-
tution étant les isoméries de chaı̂ne et de fonction).

89 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• a. ne possède aucun atome de carbone asymétrique. La mol écule est donc achirale.
• b. possède 2 atomes de carbone asymétriques et la molécule ne poss ède pas de plan de
symétrie. Elle est donc chirale.

• c. possède également deux atomes de carbone asym étriques mais la molecule


´ poss ède un
plan de symetrie
´ (horizontal sur la repr ésentation de Fisher).La molécule est donc achirale.
• d. ne possède pas d’atome de carbone asym étrique (il y a deux groupements identiques
autour de l’atome central). La molécule est achirale.
206 Corrigés • UE 1

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• e.

poss ède deux atomes de carbone asymétriques et aucun plan de


symétrie. La molécule est donc chirale.

90 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• Des isomères géométriques ne diffèrent que par la position des atomes dans l’espace (pas
par l’enchaı̂nement des atomes). Les 3 compos és ne sont donc pas des isomères g éométriques.
• La nomenclature cis (du même côté) / trans (a` l’oppos é) fait référence aux positions des
groupements sur un cycle tandis que la nomenclature Z (du même côté) / E ( à l’opposé) est
utilisée pour la position des groupements sur un alcène. Ainsi, 11 est un isom ère cis, 12 un
isomère Z (Cl étant prioritaire devant COOH d’après les num éros atomiques du chlore et du
carbone) et 13 n’est ni de configuration Z, ni de configuration E (deux groupements CH3 à
gauche).
• 11 possède un plan de symétrie et aucune double liaison. La molécule est donc achirale
(malgré la présence de deux atomes de carbone asymetriques).
´

• 13

poss ède un atome de carbone asym´


etrique donc une activit é optique.

91 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• Le plus rapide est de chercher la configuration de l’atome de carbone central dans chacune
des représentations, sachant que le composé étudié est de configuration S (ordre de priorité
selon les règles de Cahn, Ingold et Prelog ou règles CIP :
S > O > C > H).
Attention, il faut toujours avoir la liaison carbone - groupement minoritaire vers l’arrière (soit
sur le schéma en tournant par exemple 3 groupements autour d’une liaison, soit en imaginant
la molécule dans l’espace).
• Les molécules a., b. et e. sont de configuration R. Ces trois repr esentations
´ correspondent
à l’énantiomère du composé étudié.
• Réécrivons les composés c. et d. en représentation de Cram en regardant de la droite :

(en regardant de la gauche) et


c. est donc de configuration R (énantiomère du compose´ étudié) tandis que d. est de configu-
ration S.

92 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Atome de carbone C1 : regles
` CIP : O > N > C > H
C1 est de configuration R.
UE 1 • Corrigés 207

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• Atome de carbone C2 : regles
` CIP :

Corrigés
C2 est de configuration R (attention : H est à l’avant dans la représentation).
• Atome de carbone C4 : regles
` CIP :

C4 est de configuration R.

93 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• Pour obtenir la projection de Fisher de 14, il suffit de regarder de la droite. On trouve :

(l’énantiomère de 15).
• Le composé 14 est de configuration S (r ègles CIP) :

C’est donc la (2S)-leucine ou, en nomenclature officielle, l’acide (2S)-2-amino-4-méthylpen-


tanoı̈que (l’acide carboxylique est prioritaire donc porte le numero
´ 1).
• Le groupement NH 2 est a` droite dans la repr ésentation de Fisher donc 15 est de configura-
tion D.
• On rappelle qu’il n’y a aucun lien entre configuration absolue (R/S ou L/D) et signe du
pouvoir rotatoire spécifique.

94 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Chaque molecule
´ poss ède deux atomes de carbone asymétriques. Dans ce cas-là, deux molécules
sont des diastéréoisomères si une seule configuration absolue est modifiée entre les deux
structures.
Commençons par écrire le composé 16 en representation
´ de Fisher apr es
` avoir modifié sa
conformation en représentation de Cram (on regarde de dessous, tête du côt é de COOH) :

Ainsi, 16 et 17 sont identiques. Les diastéréoisomères sont 16/18, 17/18, 16/20, 17/20, 18/19
et 19/20. La seule proposition satisfaisante est donc la proposition e.
208 Corrigés • UE 1

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95 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Deux molécule isomères ayant deux atomes de carbone asym étriques sont des énantiomères
si les deux configurations absolues changent entre les deux structures. C’est le cas des couples
16/19, 17/19 et 18/20 (propositions b., c. et d.).

96 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• Pour savoir si les composes ´ sont des isomères de conformation, des énantiomères ou des
diastér éoisomères, on regarde l’agencement de chaque groupement sur chacun des deux
atomes de carbone asymétriques.
Pour que cela soit plus simple, on redessine le composé 24 en repr ésentation de Cram (en
regardant la projection de Newman de la droite) :

En mettant le groupement méthyle de droite vers le bas (par libre rotation) dans la structure
22, on se rend compte qu’on obtient la structure 23. Ce sont donc des conformères.
21 et 23 diffèrent d’une seule configuration. Ce sont donc des diastéréoisom ères. On a donc
la même relation entre les composés 21 et 22.
Les deux configurations sont modifiées entre les molécules 21 et 24, ce sont donc des énantiomères.
• Cherchons les configurations absolues dans la molécule 21 :
Atome de carbone de gauche (C4) : règles CIP :

L’atome de gauche est donc de configuration R.


Atome de carbone de droite (C3) : règles CIP :

L’atome de droite est donc de configuration R.

97 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ ❑ d.
✘ ❑
✘e.
• Le DiMéthylSulfOxyde (DMSO) a pour formule :

C’est donc un solvant polaire aprotique dont la charge partielle δ − est localisée sur l’atome
d’oxygène tandis que la charge partielle δ + sur l’autre groupement d’atomes (bien plus gros).
UE 1 • Corrigés 209

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Cette différence de taille de chaque p ôle du dipôle induit une forte attraction des cations. Il
a donc tendance à solvater pr éférentiellement les cations (ici les ions potassium) et donc à

Corrigés
rendre plus réactifs les anions (ici les ions cyanure).
• Les ions cyanure ainsi libér és vont pouvoir agir sur le composé 21 en tant que nucl éophile.
Ce n’est pas une base forte (pKa (HCN/CN− ) = 9, 3) donc on n’observera qu’une réaction
de substitution nucléophile. On obtiendra alors un composé possédant une fonction nitrile (de
type R − C ≡ N).
• Le composé 21 est un halog énoalcane secondaire. La bonne nucléophilie de l’ion cya-
nure et la présence d’un solvant polaire aprotique favorise un mécanisme S N2. Ce dernier
a lieu en une seule etape
´ avec inversion de Walden (c’est- à-dire que le nucléophile attaque
spécifiquement à l’opposé du groupe nucléofuge, ici le brome sous forme d’ion bromure).

Réactions en chimie organique

98 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La réaction d’iodation d’un cycle benzénique est une réaction de substitution électrophile
aromatique (notée SE Ar). Elle se fait en présence d’un agent oxydant (contrairement a` la
chloration et la bromation qui utilisent un catalyseur de type acide de Lewis). Les proposi-
tions correctes sont donc a. et e.

99 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• Les amines sont des composés organiques contenant un atome d’azote porteur d’un doublet
non liant et relié à 2, 1 ou 0 atomes d’hydrogène. Les diff érentes classes d’amines possibles
sont donc respectivement primaire (une substitution sur l’atome d’azote), secondaire (deux
substitutions) et tertiaire (trois substitutions). La présence d’un doublet non liant indique que
´
les amines sont des espèces nucleophiles.
• Les amides poss édant un atome d’azote dont le doublet non liant est conjugué avec la
double liaisons C ≡ O, ils sont relativement stables (gr âce au phénomène de r ésonance) et ne
peuvent être ionis és (à pH physiologique en particulier). Par contre, ils peuvent être hydro-
lysés (comme tout dérivé d’acide carboxylique) en acide carboxylique et amine.

100 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• Le réactif est le 1-méthoxyprop-1-ène (chiffres les plus petits possibles).
L’atome d’oxygène est porteur de doublets non liants. Il y a alors conjugaison entre un dou-
blet non liant et la double liaison de ce réactif (ce qui signifie que l’atome d’oxyg ène possède
un effet mésomère donneur). L’autre forme mésomère est :

• La réaction étudi ée est une hydrochloration (ajout de HCl) sur un alcene ` donc une addi-
tion électrophile (puisque la première étape consiste à fixer l’électrophile H+ ). L’alcène étant
asymétrique, il y a deux produits possibles : le produit Markovnikov (majoritaire) et le pro-
duit anti-Markovnikov (minoritaire). On rappelle que le produit Markovnikov est celui issu
du carbocation (formé lors de la première étape) le plus stable. Ici, les deux carbocations
possibles sont :

Ils sont tous les deux substitués deux fois mais l’effet m ésomère donneur de l’atome d’oxy-
g ène stabilise le carbocation de droite.
Le produit majoritaire est donc H 3CO−CHCl−CH2 −CH3 , c’est-à-dire le 1-chloro-1-métho-
xypropane.
210 Corrigés • UE 1

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101 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

La réaction présentée ici est une hydrobromation. Il s’agit donc d’une réaction d’addition
électrophile.
L’énoncé sous-entend que l’on ne s’intéresse qu’au produit majoritaire. La molécule de départ
ne présente aucun groupement ayant un effet mésomère donc le produit majoritaire est celui
issu du carbocation le plus substitué. C’est donc l’halogénoalcane de classe le plus substitué,
soit le 3-bromo-3-méthylpentane :

Cette molécule ne possède pas d’atome de carbone asym étrique (il y a deux groupements
éthyle).

102 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La réaction étudiée est une r éaction de syn-dihydroxylation c’est-à-dire que l’on forme un
diol vicinal (les deux fonctions alcools s’additionnant du même côt é de l’alcène).
Le Z but-2-ène a pour representation
´ :

soit
Le produit obtenu a donc pour représentation (proposition a.) :

103 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.

• Les informations de l’énoncé nous indiquent qu’il y a deux réactions etudi ´ ées : une substi-
tution nucléophile pour former 29 et une élimination pour former 30, l’ion éthanolate étant à
la fois une base forte et un bon nucléophile.
• Concernant la substitution nucléophile, la formation d’un composé optiquement actif nous
montre que le mécanisme est un mécanisme SN 2 (sinon on obtiendrait un mélange racémique
optiquement inactif). Il se fait donc en une seule étape (sans passage par un carbocation).
• Concernant l’élimination, la base utilis ée étant une base forte, on privil égie un mécanisme
bimoléculaire (E2). D’après la règle de Za¨ıtsev, l’alcène majoritairement formé est le plus
stable donc l’alcène E. En supposant que les composés donnés dans l’énoncé sont les com-
posés majoritaires, la proposition e. est correcte (en réalité, l’alcène Z est également formé).
• Avec du tertiobutylate de potassium, base forte peu nucléophile et espèce plus grosse donc
encombrée, on privilégie la réaction d’élimination. On formera alors uniquement le composé
30.

104 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
UE 1 • Corrigés 211

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Le réactif a pour formule :

Corrigés
m
|
o
L’alcool est obtenu par substitution nucléophile. L’halog énoalcane étant tertiaire, le mécanisme

c
t.
o
p
favorisé est S N 1. L’alcool obtenu est donc un mélange racémique (le carbocation formé lors

s
g
lo
de la première étape étant plan, l’attaque est équiprobable de chaque côté du plan).

.b
s
in
Le carbocation susceptible d’être formé lors d’une mécanisme E1 étant tertiaire (donc stable),

c
e
d
e
le mécanisme d’élimination favoris é est donc E1.

m
s
e
rd
o
s
e
105 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.

tr
e
/l
:/
p
tt
h
|
Le mécanisme E1 se déroule en deux étapes : formation d’un carbocation et d’un ion ha-

m
o
.c
logénure puis capture du proton en β par une base. On forme alors un alc ène.

s
s
re
La première étape est identique à celle rencontrée avec le mécanisme SN1. Plus le carbocation

p
rd
o
est stable (donc substitué par des groupements donneurs), plus le m écanisme E1 est favorisé.

.w
s
in
Ce mécanisme est donc plus efficace avec des dérivés halog énés tertiaires.

c
e
d
e
Plus le nucléofuge est bon, plus la réaction d’élimination (E1 ou E2) est rapide.
m
s
e
rd

Enfin, lors d’un mécanisme E1, on forme des alcènes Z ou E, l’alcène E étant majoritaire car
o
s
e

le plus stable (r ègle de Zaı̈tsev).


tr
e
/l

Ainsi, toutes les phrases sont correctes (proposition a.).


:/
p
tt
h
|
s
in

106
c

❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
e
d
e
M
s
e
rD

La réaction 1 est une réaction de substitution nucléophile (l’hydratation n’étant pas possible
o
s
re

sur un cycle benzénique).


T
e
/L
s

L’halogénoalcane 31 étant tertiaire, le m écanisme SN 1 (substitution nucléophile monomo-


p
u
ro

léculaire) est favorisé. La première étape du mecanisme


´ permet de former un carbocation
/g
m

(intermédiaire réactionnel).
o
.c
k
o

Dans cette réaction, l’eau est à la fois un réactif nucléophile (car porteur de doublet non liant)
o
b
e

et un solvant protique (peut former des liaisons hydrogène) polaire.


c
a
.f
w
w

Le réactif est le (2R)-2-chloro-3, 3-diméthyl-2-phénylbutane


w
|

ou le (3R)-3-chloro-2, 2-diméthyl-3-phylbutane (il semblerait que les 2 nomenclatures, com-


s
in
c

portant les mêmes nombres et groupements, soient acceptees). ´ En effet, d’apr ès les règles
e
d
e
M

CIP, le chlore est prepondérant


´ devant le groupement phényle, lui-même prepond ´ érant sur le
s
e
rD

groupement tertiobutyle puis le méthyle. On rappelle qu’il faut prendre la chaine carbonée la
o
s

plus longue comme chaı̂ne principale.


re
T
e
/L

Le produit majoritairement obtenu est un mélange racemique ´ donc la formule non spatiale
m
o

est ci-dessous. C’est le 3, 3-diméthyl-2-phénylbutan-2-ol.


.c
k
o
o
b
e
c
a
.f
w
w
w
|

107 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.

La réaction 2 possède un mécanisme E2 donc un mécanisme concerté (en une seule étape) et
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212 Corrigés • UE 1

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bimoléculaire. La loi de vitesse s’écrit alors : v = k[substrat].[réactif]. Une élimination se fait
en présence d’une base forte (plutôt concentrée dans le cas du mécanisme E2) donc la soude
concentrée peut être le r éactif R1 utilisé.
Le produit 33 obtenu a pour formule topologique :

C’est donc un alcène (pas un alcyne).

108 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.

La réaction 3 est une réaction d’additon radicalaire (présence de peroxyde). Elle fait donc
intervenir des processus homolytiques dans le mécanisme et obéit à une règle que l’on peut
qualifier d’anti-Markovnikov : c’est l’effet Karash.
Le produit obtenu est le 1-bromo-3, 3-diméthyl-2-phénylbutane, de formule topologique :

109 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On fait réagir un acide carboxylique avec un alcool : c’est une r éaction d’estérification. Or,
les réactifs sont :

La formule du produit s’obtient en enlevant le groupement OH de la fonction acide et l’atome


d’hydrogène de la fonction alcool et en associant les deux groupements restants :

110 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le composé 35 est appelé le bromure d’allyle ou 3-bromopropène. Au niveau de la double


liaison, il y a deux atomes d’hydrogène sur l’atome de carbone de gauche donc pas de
stéréochimie ni Z, ni E.
La première étape permet de former l’organomagnésien :
UE 1 • Corrigés 213

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Les étapes suivantes permettent de synth étiser un ion alcoolate puis un alcool par réaction
avec le benzaldéhyde :

Corrigés
suivie d’une hydrolyse acide. On obtient l’alcool de formule :

111 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La première réaction est une réaction d’addition électrophile de bromure d’hydrogène sur
un alcène donc une hydrobromation. L’alcene ` étant symétrique, le seul produit possible est
(proposition c.) :

112 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La deuxième réaction est une réaction de subsitution nucléophile. Sans prendre en compte
le type de mécanisme et la stér éochimie (on n’a pas d’atome de carbone asymétrique), on
obtient le cyclohexanol (proposition b.) :

113 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La troisième r éaction permet d’oxyder l’alcool secondaire obtenu en cétone par action du
permanganate de potassium.
On obtient donc la cyclohexanone (proposition e.) :

114 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• L’atome d’azote possédant un doublet non liant conjugué avec la double liaison de l’alcène,
l’autre forme mésomère de 40 est :

(l’azote donne son doublet pour former une double liaison adjacente puis la double liaison
d éjà présente se rabat sur l’atome de carbone de droite qui devient un carbanion).
• Dans la formule de 40, on remarque que, concernant la fonction alc ène, l’atome de carbone
de droite est relié à deux groupements méthyle donc 40 ne possede ` ni st éréochimie Z, ni
214 Corrigés • UE 1

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stéréochimie E.
• La formule de 40 n’étant pas chargée, les propositions b. et e. sont impossibles. De plus,
40 ne possède pas de forme tautomère (par équilibre entre deux espèces chimiques : énamine
et imine) puisqu’il faudrait que l’atome d’azote soit relié à un atome d’hydrogène qui puisse
être échangé.
• Enfin, la reaction
´ entre une amine primaire et la propanone en milieu acide permettrait de
former une imine (par addition nucléophile). Or la trim éthylamine est une amine tertaire. La
réaction n’aura donc pas lieu.

115 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Par action d’un anhydride d’acide sur une amine, on obtient un amide. Dans le cas étudié, le
produit 41 a pour formule :

L’amide 41 est ensuite r éduit en amine par action du tétrahydruroaluminate de lithium (LiAlH 4 )
suivie d’une hydrolyse acide. On obtient alors :

116 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La première étape est une réaction du type acetalisation
´ (nommee ´ thioacétalisation ici du
fait de la présence de soufre). C’est donc une r éaction d’addition nucléophile.
• La deuxième étape est une réaction d’oxydation de l’hémithioacétal (en particulier la fonc-
tion alcool) par le NAD + en thioester (la fonction −OH a été oxydée en ≡ O).
Vérifions à l’aide des demi-équations électroniques :

117 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’action de l’éthanol en milieu acide permet d’ouvrir l’époxyde. Ce dernier étant dissymétrique,
l’attaque se fera préférentiellement sur l’atome de carbone de l’époxyde le moins substitué
(donc celui de gauche). L’ouverture permet de former une fonction alcool et une fonction
étheroxyde en position anti l’une par rapport à l’autre sachant que l’attaque se fait du côté
opposé à la fonction époxyde. Le produit obtenu est donc :
UE 1 • Corrigés 215

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3. Biochimie

Corrigés
Glucides
118 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le glucose est un aldo-hexose qui, sous forme pyranique, possède un carbone asymétrique
de plus par rapport à la forme linéaire (le carbone anomérique).
Dans la cellulose, les molécules de glucose sont reliées par des liaisons β1-4.

119 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Des énantiomères sont des st éréoisomères pour lesquels la configuration de tous les C asymétriques
est inversée (ils sont images l’un de l’autre dans un miroir).
Pour les oses, il s’agira du même sucre en configuration D ou L.
Dans le cas des sucres (1) et (2), leur configuration différente (cyclique et linéaire) fait qu’ils
ne sont pas images donc non énantiomères.
Deux épimères ne se distinguent que par la configuration d’un carbone asymétrique (hors
carbone anomérique).
Les sucres (3) et (4) sont diastéréoisomères mais pas epim
´ ères.
(3) est le α-D-mannopyranose, absent du lactose (β-D-galactopyranosyl-(1→4)-D-glucopyranose).
(4) est le β L-glucopyranose. Ces deux sucres ne présentent pas la m ême configuration du car-
bone anomérique mais ils ne sont pas anomères pour autant. Il faudrait pour cela que (3) et
(4) soient les mêmes sucres.

120 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’amidon est le polyoside végétal le plus abondant et constitue la source principale de glu-
cides chez l’homme.
Il est composé de 2 polyholosides : l’amylose et l’amylopectine, polymeres` de glucose.
Après hydrolyse parune alpha-amylase, on peut obtenir un mélange de maltose (deux glu-
coses lies
´ en α1-4), maltotriose (trois glucoses li és en α1-4) et d’α-dextrine (deux glucoses
liés en α1-6).

121 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Glucose et fructose sont des isomères de constitution : ils ont la même formule chimique,
ainsi que le même poids moléculaire.
Le glucose est un aldose tandis que le fructose est un cétose. Ce dernier possède donc un
carbone asymétrique en moins.

122 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le glucose est un sucre comprenant 5 fonctions alcool et un groupement aldéhydique.
Le saccharose est un disaccharide non réducteur (les 2 C anom ériques sont liés par une liai-
son osidique).
L’isoamylose correspond à la partie ramifiée de l’amidon avec des liaisons oside-ose alpha-1,
4 et alpha-1, 6.

123 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

L’amidon forme des micelles dans l’eau à température ambiante.
216 Corrigés • UE 1

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Par chauffage, les liaisons faibles comme les liaisons hydrogènes sont rompues.

124 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le mannose est un aldo-hexose. Si X represente ´ bien le D-mannose ( épimère en C2 du D-
glucose), la molécule Y est une forme anomère β (le OH port é par le carbone anomérique et
le CH2OH pointent dans la même direction) d’u autre sucre.
Le mannose présente un groupement OH porté par le C2 dirigé vers le haut (ce qui est bien le
cas), un C3 vers le haut (il est ici vers le bas), un C4 vers le bas (il est ici vers le haut). C’est
donc un diastér éoisomère du mannose.

125 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le mannose et le galactose sont respectivement les épim ères en C2 et C4 du glucose.

126 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le saccharose correspond a` un glucose lié à un fructose par une liaison a1-β2.
Le lactose correspond à un galactose lié à un glucose par une liaison β1-4. Le galactose est
un épim ère du glucose.
Le glycogène est un polyholoside de glucose.

127 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est fausse. Une glycoprotéine est une protéine dont le premier motif glu-
cidique est fixé de façon covalente à la chaine polypeptidique.
• La proposition b. est exacte. Les lectines sont des glycoprotéines capables d’interagir
spécifiquement avec des saccharides par liaisons non covalentes.
• La proposition c. est exacte. Les protéines membranaires ne sont que pour partie des gly-
coprotéines.
• La proposition d. est fausse. Dans la majorité des cas, les liaisons se font par leur extrémité
réductrice.
• La proposition e. est exacte. La reconnaissance a lieu par les lectines.

128 ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La cellulose est une molécule en fibrilles, c’est une structure linéaire, étiree
´ avec des liaisons
hydrogènes intra et inter-chaines.
L’acide hyaluronique est un glycosaminoglycane, donc hydrophile.
La digestion de l’amidon nécessite l’action d’α-amylases (hydrolysent les liaisons α1-4 in-
ternes), de l’α-dextrine (coupe les liaisons a1-6) et de la maltase (hydrolyse du maltose et du
maltotriose).

129 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Au sein de l’amidon, les molécules de glucose sont reliées entre elles par des liaisons α1-4
(chaı̂ne principale). C’est cet amidon qui est source principale de glucides alimentaires.

130 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La molécule (1), le D-mannose, a une conformation 4C1 en chaise qui est la conformation
la plus stable. Le carbone anomerique
´ est en configuration b, comme pour la mol écule (2).
L’énantiomère du L-ribose est le D-ribose.
La molécule (2) ne correspond pas à ce sucre car le groupement OH porté par le carbone 3
UE 1 • Corrigés 217

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pointe vers le haut alors qu’il devrait pointer vers le bas dans le cas du ribose.

Corrigés
131 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le saccharose représent é ici est un disaccharide non réducteur qui peut être hydrolysé au ni-
veau de l’intestin par une α1 glucosidase ou une β2 fructosidase.
La chitine est constituée de résidus de N-acétylglucosamines liés par des liaisons β 1-4.

132 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le sucre représenté est le β-D-galactopyranose.
C’est un épimère du glucose en C4.
La substitution d’une fonction hydroxyle par une amine permet donc d’obtenir une galacto-
samine.
Le glycogène est un polymère de glucose.

133 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Elle serait vraie s’il s’agissait des tissus v égétaux.
• La proposition b. est exacte. Un polymère ramifié diffère de l’amylose.
• La proposition c. est fausse. Les molécules de glucose du glycogene ` sont li ées par des liai-
sons glycososidique α1 → 4.
• La proposition d. est vraie. Nous ne sommes pas des escargots.
• La proposition e. est fausse. Une molécule de glucose ne possède qu’une seule extrémité
réductrice.

134 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La mutarotation correspond à l’interconversion α/β du carbone anom érique.
La chitine est un polymère de N-acétylglucosamine.
Le tréhalose est un disaccharide non réducteur composé de deux glucoses liés entre eux par
une liaison α1-a1.
Le maltose correspond à 2 glucoses reliés par une liaison α1-4 tandis que dans la cellulose,
les glucoses sont associés par des liaisons α1-4.

135 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’oligosaccharide représenté est un polymère de glucose unis par des liaisons α1-4.
Il possède une extrémité anomérique libre, il est donc réducteur.
La configuration des glucoses est une configuration 4C1 chaise. Ce pourrait être un produit
de dégradation de l’amidon mais non de la cellulose qui contient des glucoses unis par des
liaisons β1-4.

136 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le raffinose est un oside non réducteur (  -oside  = non r éducteur), toutes les fonctions
réductrices étant engagées dans des liaisons osidiques.
Après hydrolyse par une β-fructosidase, on obtient du α-D-galactopyranosyl-(1-6)-α-D-
glucopyranose (le lactose est le β D-galactopyranosyl (1-4) D-glucopyranose).
Après hydrolyse par une α-galactosidase, on obtient du α-D-glucopyranosyl-(1-2)-β-D-
fructofuranoside (donc du saccharose).
Après perméthylation (m éthylation de tous les carbones d’un ose) puis hydrolyse acide (les
218 Corrigés • UE 1

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carbones anomériques ne sont pas méthylés), on obtientra entre autres du 2, 3, 4, 6 tétra-O-
méthyl-D-galactopyranose et du 1, 3, 4, 6 tétra-O-méthyl D- fructofuranose.

137 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les hétérosides correspondent à l’association d’un ose ( glycone  ) et d’une substance non
glucidique ( aglycone  ou g énine).
La partie aglycone des tanins correspond aux phénols, à l’acide cyanhydrique pour l’amyg-
daline.

Acides aminés
138 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les formules développées sont :

139 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition c. est fausse. La phénylalanine est hydrophobe.
• La proposition d. est fausse. La sérine est hydrophile.
• La proposition e. est fausse. La lysine est un acide amin é dibasique puisqu’elle contient
deux groupements NH 2.

140 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. La phénylalanine possède un noyau benzénique.
• La proposition c. est exacte. L’histidine possede
` un noyau imidazole.
• La proposition d. est fausse. La tyrosine possède un noyau phénol.

141 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les acides aminés en solution sont incolores.
La leucine est un acide aminé essentiel.
La glycine est un acide aminé dépourvu de carbone asymétrique car sa chaı̂ne latérale est un
UE 1 • Corrigés 219

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atome d’hydrogène.

Corrigés
Ces deux acides aminés sont des acides amin és aliphatiques, comme le sont également la
valine, l’alanine et l’isoleucine.
La lysine possède bien deux groupement NH2 : le premier porté par le carbone alpha et le
second par la chaine latérale.

142 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Une résine échangeuse de cations retiendra les acides aminés chargés positivement. Les
acides aspartiques et glutamiques seront chargés négativement à pH6. L’arginine et la ly-
sine seront chargés positivement donc retenus.
Le cas de l’histidine est particulier. Son pI est égal à 7, 5, à pH 6 l’histidine sera donc charg ée
positivement. Attention car à pH physiologique, cet acide aminé pr ésente une charge nette
nulle.

143 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La glycine est le seul acide aminé de possédant pas de carbone asymétrique par la pr ésence
d’uns simple hydrogène en chaine latérale.
Cela en fait egalement
´ le plus petit acide aminé protéinogène, ou acide alpha aminé.
En tant qu’acide aminé aromatique, le tryptophane absorbe la lumi ère à 280 nm. L’isoleucine
est un acide aminé essentiel.

144 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les chaı̂nes latérales de la valine, de la leucine et de l’isoleucine sont effectivement non ioni-
sables.
Cependant, les groupements carboxyliques et aminés le sont. Ce sont les arginines qui peuvent
être N-glycosylées au moment de l’étape de traduction.
Les s érines peuvent subir des modifications post-traductionnelles telles qu’une phosphoryla-
tion.
Dans les protéines, les acides amin és en surface (boucles) sont des acides aminés plutôt hy-
drophiles (interaction avec le solvant).
Les hydrophobes se trouvent au cœur de la protéine.

145 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Malgré la présence de soufre, de par sa position dans la chaine latérale, la méthionine est un
acide aminé apolaire et cet acide aminé ne peut pas établir de pont disulfure.
Comme tous les acides aminés (sauf glycine), le carbone α de la m éthionine est asym étrique.

146 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le carbone alpha est asymetrique,
´ on pourra donc bien distinguer deux isomères L et D.
Les acides aminés sont des mol écules amphotères, capables de se comporter comme un acide
ou comme une base faible en fonction du pH.
Ils comportent tous au moins deux groupements ionisables : carboxylique et aminé.

147 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La formule développée de l’acétylcholine est :
220 Corrigés • UE 1

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• La proposition b. est exacte pour le cœur.
• La proposition c. est exacte. Il résulte de l’estérification entre l’acide acetique
´ et la choline.
• La proposition d. est exacte. Il est produit dans les terminaison nerveuses cholinergiques,
anoxales du cerveau.
• La proposition e. est fausse. Il agit dans le systeme` nerveux parasympathique.

148 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les plateaux sur ce type de courbe de titration correspondent aux pKa de la molécule.
Dans cet exemple, le pK1 (point 1, autour de 2) est celui du groupement alpha carboxylique,
le pK2 (point 3, autour de 4) est celui la chaine latérale (groupement carboxylique) et le pK3
(point 5, autour de 9) est celui de la fonction amine.
Le pI se lit au niveau du point 2. Ainsi, on peut en déduire que l’acide glutamique est une
acide aminé chargé négativement à pH physiologique (pH7>pI).
Au niveau du point 5, les deux fonctions carboxyliques sont ionisées négativement (soit deux
charges négatives).
Attention, il s’agit ici de charges brutes et non de charges nettes car nous sommes ici au pKa
de la fonction amine. Elle se trouve donc à moitié sous forme NH+3 , à moitié sous forme NH2 .

149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.

La glycine est la seule à être dépourvue de carbone asymétrique.
À partir de deux acides aminés, on peut synth étiser 22 peptides différents (GA, AG, GG et
AA).
À pH = 6, 1, l’alanine est à son point isoélectrique donc sous forme zwiterrion. Le pKa2=9.7
est celui de la fonction amine.
À pH = 11, nous sommes supérieurs au point isoélectrique de la glycine (pI = (9, 7 + 2, 4)/2 =
6). La glycine est donc majoritairement anionique.

150 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La thréonine est un acide aminé hydroxyle.´
Les hormones thyroı̈diennes, thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3), sont des hormones pro-
duites à partir d’iode et de la tyrosine.
La thyroglobuline apporte les tyrosines.
Le glutathion est un tripeptide constitué d’acide glutamique, de cystéine et de glycine.
La phénylcétonurie est une maladie liée à l’absence de phénylalanine hydroxylase.

151 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Du fait de l’atome de C ∗2 (porteur des groupements fonctionnels −NH2 et −COOH) sp3
asymétrique, tous les acides aminés (sauf la glycine) possèdent deux stéréoisomères.
À pH acide, les acides aminés sont sous forme de cations. Ce sont des molécules hydrophiles
grâce aux groupements carboxylique et amin é.

152 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La proline est synthétis ée à partir du glutamate.
UE 1 • Corrigés 221

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• La proposition b. est exacte. Par hydrolyse de la tyrosine, on obtient la dihydroxyphénylalanine.

Corrigés
• La proposition c. est fausse. Le PAPS (Phosphoadénosine phosphosulfate) donne du sulfate
à diff érents composés. La metionine
´ donne des chaı̂nes carbonées (acétylation).
• La proposition d. est fausse. La thréonine n’est pas ramifi ée. C’est pourtant un acide aminé
cetogène
´ et glucoformateur.
La valine est ramifiée, mais n’est pas glucoformateur.
• La proposition e. est fausse. La m élatonine est synthétisée à partir du tryptophane.

153 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition 5 est fausse. Le tryptophane ne repr ésente que 1 % de la constitution des
protéines.

154 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition 2 est fausse. La biosynth èse de la mélanine se fait à partir de la tyrosine.
• La proposition 3 est fausse. Il s’agit de la tyrosine.

155 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est exacte. Le pKb est égal à 12, 5. L’arginine est le plus basique des
α-acides aminés.
• La proposition d. est exacte. La formule brute commune est : C6H 13 O 2.

156 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

L’acide aminé ici représenté est le L-tryptophane (NH3+ à gauche). Tous les L-acides aminés
(sauf la cysteine)
´ ont une configuration 2S.
Seules la thréonine et l’isoleucine ont deux carbones asymétriques.
Le tryptophane présente un maximum d’absorption à 280 nm conféré par son noyau aroma-
tique.
L’histamine est obtenue par décarboxylation de l’histidine.
Les acides aminés favorables à une structure secondaire en hélice a sont les acides aminés
volumineux, non ou peu polaires : L, F, W.

157 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Pour répondre à ce type de question, la méthodologie consiste à numéroter les acides aminés
de la séquence proposée et de reporter leur(s) pKa(s) :
acide aminé V D Y K H G
Ordre 1 2 3 4 5 6
pKa 9 (pKa2 4 11 11 6 2
de NH +3 ) (pKr) (pKr) (pKr) (pKr) (pKa 1 de COOH)
On barre ensuite les acides amines
´ cit és dans l’énoncé : ici 1, 3, 4 et 5 :
acide aminé V D Y K H G
Ordre 1 2 3 4 5 6
pKa 9 (pKa2 4 11 11 6 2
de NH+3 ) (pKr) (pKr) (pKr) (pKr) (pKa1 de COOH)
222 Corrigés • UE 1

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La zone de pH attendue correspond à l’intervalle entre le plus petit pKa barré (9, 11 ou 6 = il
s’agit de 6) et le plus grand pKa non barré (2 ou 4 ? on conserve 4).
Dans notre exemple, l’intervalle recherch é est donc l’intervalle compris entre 4 et 6. Cette
proposition n’est pas proposée, on retiendra 5 et 6 qui est un intervalle plus restreint.
Attention, l’inverse n’est pas vrai : l’intervalle 3 à 7 par exemple ne conviendrait pas.

Lipides
158 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Les HDL transportent le cholestérol des tissus vers le foie
(transport rétrograde).
• La proposition b. est exacte. La densité des chylomicrons est inférieure à 0, 99 ; celle des
LDL est comprise entre 1, 019 et 1, 063.
• La proposition d. est exacte. Dans le sang humain, le cholestérol se répartit : 1/3 sous forme
libre, 2/3 sous forme estérifiee.
´
• La proposition e. est exacte. Le bon cholest érol est celui qui est oxydé (estérifié).

159 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est exacte. L’accumulation de sphingolipides dans le système nerveux est
lié à un d éficit enzymatique.
• La proposition d. est exacte. On utilise une analyse de la β-glucosidose dans les leucocytes,
ou en cultures fibroblastes.
• La proposition e. est exacte. La maladie de Gaucher (1854-1918) est une maladie de sur-
charge lysosomale. Elle est caractérisée par une accumulation excessive des cérébrosides, qui
sont des glycosphingolipides.

160 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition a. est fausse. Le cœur hydrophobe est forme´ par les lipides entourés de
protéines.
• La proposition b. est fausse. Une lipoprotéine contient une surface amphipathique (phos-
pholipides, cholestérol libre . . .).
• Les propositions c. et e. sont exactes. Une lipoprotéine contient du cholest érol non estérifi é
et des phospholipides dans la monocouche périphérique.
• La proposition d. est exacte. On trouve du cholest érol estérifié dans le cœur hydrophobe.

161 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition a. est fausse. La sphingomyéline est un constituant majeur de la gaine de
myéline des nerfs, de la cornée, du cerveau.
• La proposition b. est fausse. La sphingomyéline est un phospholipide membranaire.
• La proposition c. est exacte. à partir d’un céramide et d’une phosphatidylcholine, on obtient
de la sphingomyéline et des DAG.
• La proposition e. est exacte. Par catabolisme, la sphingomyélinase dégrade la sphingomyé-
line en céramides, phosphotylcholine.

162 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. delta 5 crée une insaturation en (n-15) sur les acides gras en
20 atomes de carbone.
• La proposition b. est exacte. delta 6 crée une insaturation en (n-12) sur les acides gras en
18 atomes de carbone.
UE 1 • Corrigés 223

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• La proposition c. est exacte. delta 9 assure la conversion de l’acide palmitique en acide
palmitoléı̈que et l’acide stéorique en acide oléı̈que.

Corrigés
• Les propositions d. et e. sont fausses. delta 12 et delta 15 sont pr ésents chez les végétaux.
delta 12 assure la conversion de l’acide oléı̈que en acide linéléı̈que et delta 15 de l’acide
linéléı̈que en acide dilin élé ı̈que.

163 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘  
La formule de l’acide eicosano¨ıque est : CH3 − (CH2 18-COOH.
La formule de l’acide arachidique est : C20 H40 O2.
La formule de l’acide oléı̈que est : C 18 H34 O 2.
La formule de l’acide linoléı̈que est : C18 H32O 2.
La formule de l’acide arachidonique est : C20 H32 O 2.

164 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les leucotriènes appartiennent à la famille des eicosanoı̈des.
• La proposition a. est fausse. La chaı̂ne carbonée est linéaire.
• La proposition b. est exacte. Il existe trois doubles liaisons conjuguées C6,8,10 .
• La proposition c. est exacte. Ils sont formés sous l’action de la 5-lipoxygénase sur l’acide
arachidonique.
• La proposition d. est exacte. Ils recrutent d’autres cellules pro-inflammatoires.
• La proposition e. est exacte. Ils sont biosynth étisés à partir de l’acide arachidonique dans
les mastocytes.

165 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Les chylomicrons et les VLDL comportent 88 % de tri-
glycérides.
• La proposition c. est exacte.

• La proposition d. est exacte. Les triglycérides sont hydrolyses´ par la lipase hormonosen-
sible, enzyme des tissus adipeux, qui hydrolyse les triglycérides de r éserve.
• La proposition e. est fausse. Les triglycérides sont neutres.

166 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Le cholest érol est une molécule amphipathique, c’est-à-dire
qu’elle possede
` à la fois un groupe hydrophile et un groupe hydrophobe.
• La proposition c. est fausse. Les acides biliaires sont libéres
´ dans le tube digestif.
• La proposition d. est exacte. Le cholestérol limite le mouvement des phospholipides.
• La proposition e. est fausse. La formule de la testostérone est C19 H28 O 2 .

167 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le cholestérol est un stérol à 27 C.
Il possède en C3 une fonction alcool pouvant être est érifié.
Il est pr ésent dans la membrane cellulaire eucaryote sous forme non estérifié où il diminue la
224 Corrigés • UE 1

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fluidité des membranes.

168 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’oxydation de l’acide arachidonique C20 : 4∆ 5,8,11,14 conduit à la synthèse des eicosanoı̈des
(leucotriènes et prostaglandines).

169 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est exacte. La formule du cholest érol est C27 H 46 O. Le groupement hy-
droxyle est en position 3.

• La proposition b. est exacte. C’est la vitamine D3 qui intervient dans la calcification des os.
• La proposition c. est fausse. L’oestradiol est un dérivé naturel du métabolisme du cho-
lestérol. Le groupement −CH3 est sur le C 13 .
• La proposition d. est exacte. L’acide cholique possède 3 groupements −OH sur les C3,8,12 .
sa formule est C24 H 40O 5.

170 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. C’est un acide gras polyinsatur é a` cha ı̂ne linéaire.
• La proposition b. est exacte. Il a une double liaison sur le C6 à partir du CH3 terminal.
• La proposition c. est exacte. Il a des doubles liaisons s éparées par deux simples liaisons.

• La proposition d. est fausse. Son rôle n’est pas essentiel chez l’adulte. Mais il devient in-
dispensable chez les personnes âgées.
• La proposition e. est fausse. C’est le précurseur du groupe des oméga-6.

171 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition a. est exacte. Les chylomicrons contiennent de 85 à 95 % de triglycérides.
• La proposition b. est fausse. Ils acquièrent l’apo C provenant des HDL circulants.
• La proposition c. est fausse. Ils contiennent 1 % de cholestérol estérifi é.
• La proposition d. peut être considér ée comme exacte. Ils contiennent 8 % de phospholi-
pides.
• La proposition e. est exacte. L’apolipoprot éine B48 est située à la surface des chylomicrons.

172 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Ce sont des glycosphingolipides contenant au moins deux
UE 1 • Corrigés 225

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résidu osidiques.

Corrigés
• La proposition e. est fausse. Ils sont synthétisés à partir des c éramides :
céramide + glucose + galactose −→ globoside.

173 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

• La proposition a. est exacte. L’hypertriglycéridémie favorise la survenue des maladies
cardio-vasculaires.
• La proposition b. est exacte. L’oxydation d’un gramme de glycogène fournit 4, 2 kcal, soit
la moitié de ce que fournit un gramme de triglyc´
eride.
• La proposition c. est exacte. Les molécules sont hydrophobes car elles sont apolaires.

174 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Ce sont des domaines particuliers de la membrane plasmique
correspondant à l’assemblage de glycosphingolipides et de cholestérol.
• La proposition b. est exacte. Ces microdomaines jouent un rôle important dans le fonction-
nement des cellules, surtout au niveau de la transduction des signaux par récepteur interposé.
• La proposition c. est fausse.

175 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le cholestérol fait partie de la famille des stérols.
• La proposition a. est fausse. Le cholest érol est un composant majeur des membranes cellu-
laires animales.
• La proposition b. est exacte. Le cholest érol a quatre cycles carbonés (noyau cyclo-pentano-
phénanthrénique).
• La proposition c. est exacte. Il est présent sous forme de stérides (cholestérol estérifié).
• La proposition d. est fausse. Il provient des cellules du foie et de l’intestin principalement.
• La proposition e. est exacte. Les LDL, lipoprotéines à basse densité, transportent le cho-
lestérol des lieux de sécrétion vers les cellules de l’organisme.

176 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’acide linoléique, ou acide octadécadiénoı̈que ou C18 : 2∆9,12 , appartient à la famille des
ω-6.
Le point de fusion diminuant avec le nombre d’insaturation, le sien est bien inférieur à celui
de l’acide stearique
´ (C18 :0).
L’acide palmitique possède moins de carbone (C16 :0), l’acide linoléique n’est donc pas son
précurseur.

177 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’acide palmitique est bien appelé acide hexad écano¨ıque mais ne comporte que 16 carbones
(comme son nom chimique l’indique).

178 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les sphingomyélines sont constituées d’un céramide (association d’une sphingosine et d’un
acide gras), d’un phosphate et de choline.
Les phosphatidylcholines, appartenant aux glycérophospholipides, sont constituées de glycérol,
estérifi é par deux acides gras à longue chaine et d’une choline liée au glycérol par un acide
phosphorique.
Les céramides issus des sphingomyélines peuvent servir de médiateurs chimiques, de m ême
226 Corrigés • UE 1

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que l’acide arachidonique souvent en position 2 du glycérol des glycérophospholipides.

179 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Comme tout acide gras, l’acide arachidonique, C20 : 4∆ 5,8,11,14 est une mol écule amphiphile.
Il appartient à la famille des ω-6 et peut être produit par action de la phospholipase A2.
Les prostaglandines sont synthétisées suite à l’action de la cyclooxygénase sur l’acide ara-
chidonique.

180 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’acide palmitique est un acide gras en C16, celui qui se trouve sur la ligne 1 en possède 18
(acide stéarique).
L’acide linoléique possède deux insaturations, il s’agit sur la ligne 2 de l’acide oléique (ω-9).
Le résidu polaire lié au glycérol par un acide phosphorique en 3 est la choline.

181 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

L’acide  c -linolénique ou acide tout-cis-∆ 6,9,12 octadécatriénoı̈que (C18 :3) est un acide gras
insaturé ω-6 à ne pas confondre avec l’acide α-linolénique, qui est un ω-3.
Il est précurseur de l’acide dihomo- ?-linolénique, qui mène à son tour à l’acide arachido-
nique.

182 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est exacte. La phospholipase C intervient sur la fonction ester liant le
glycérol et le phosphate.
• La proposition b. est exacte. C’est la structure de base des glycérophospholipides.
• La proposition c. est fausse. Les cérébrosides sont des glycolipides neutres. Ils comportent
une fonction acide pA-H 3PO 4 et une fonction basique pA-1’AA alcool.
• La proposition d. est fausse. Les céramides sont composés d’une base à longue chaı̂ne
(sphingosine . . . ) et d’un acide gras lié par une liaison amide à l’azote de base.

183 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les mol écules des lécithines et des sphingomy élines ont pour partie commune :

qui est la molécule de phosphorylcholine.

184 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. La lipoprotéine lipase est synth étisée par les cellules muscu-
laires et adipeuses.
• La proposition b. est fausse. Elle se fixe sur les cellules endothéliales des capillaires.
• La proposition c. est exacte. Elle possède le même triade catalytique que les protéases à
sérine, soit sérine-histidine-un acide carboxylique.
• La proposition d. est fausse. L’hydrolyse des triglycérides par la lipoprotéine lipase donne
2 acides gras libres et un monoglycéride, le monoacylglycérol.
UE 1 • Corrigés 227

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• La proposition e. est exacte. Elle permet l’hydrolyse des triglyc érides des lipoprotéines
plasmatiques, ce qui donne des chylomicrons et du VLDL.

Corrigés
185 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’éthanolamine se retrouve préférentiellement au sein des phospholipides pr ésents sur le
feuillet interne des membranes cellulaires au même titre que l’inositol ou la sérine.
Les phosphatidyl-cholines libèrent de la choline sous l’action de la phospholipase D au ni-
veau cérébral (la phospholipase C libérerait de la phosphocholine).
L’inositol 1, 4, 5-triphosphate est un médiateur d’activation cellulaire.
Un céramide correspond à l’association entre une sphingosine et un acide gras lié par une
liaison amide.

186 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Si la synthèse des acides biliaires est bien initee
´ au niveau h épatique, elle se poursuit au ni-
veau du tube digestif, en particulier grâce à l’action de la flore bactérienne commensale.
Le cholestérol est le précurseur des hormones steroı̈diennes
´ (progest érone, androgènes, oes-
trogènes) produites par différents organes et aussi de la vitamine D3 au rôle essentiel dans le
métabolisme phosphocalcique.
La quantité de cholestérol nécessaire pour la synthèse des hormones stéroı̈diennes est presque
n égligeable devant celle nécessaire pour la production des sels biliaires. Ces derniers per-
mettent une assimilation plus rapide des triglycérides alimentaires.

187 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les triglycérides ou triacylglycérols correspondent à une molécule de L-glycérol estérifiée
par 3 acides gras.
Ils ont une fonction de stockage énergétique au niveau des adipocytes.
Ils peuvent être aussi synthétisés au niveau des entérocytes pour incorporation dans les chy-
lomicrons après dégradation par des lipases et absorption intestinale.
Par leur nature hautement hydrophobe, ils sont totalement absents des membranes cellulaires
mais sont solubles dans les solvants organiques.
Peptides et protéines
188 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

• La proposition a. est exacte. Quatre grands types d’interaction interviennent dans le replie-
ment de la chaı̂ne d’acides amines ´ : effet hydrophobe, liaisons ioniques, liaisons hydrog ène,
ponts disulfure.
• La proposition b. est fausse. On a bien une structure figée pour les protéines globulaires.
Une protéine fibreuse s’étire en longueur.
• La proposition d. est exacte. Dans le cas des protéines globulaires, les r ésidus polaires sont
en contact du solvant, les r ésidus hydrophobes sont tournés vers l’int érieur.
Pour les protéines solubles, le cœur hydrophobe est au centre de la structure tertiaire, les
groupes polaires restent en surface.
• La proposition e. est exacte. Elle est hydrophobe et insoluble. Cette protéine fibreuse est
ins érée dans les lipides. Des r ésidus polaires peuvent se trouver à la surface en contact avec
les milieux hydrophobes.

189 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’hélice alpha est une structure secondaire assez courante, comprenant 3, 6 acides aminés par
tour.
228 Corrigés • UE 1

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La myoglobine, protéine globulaire, est riche en hélices alpha.
Les chaı̂nes latérales des acides aminés constituant l’hélice sont rejetées vers l’extérieur.
L’hélice est stabilisee
´ par des liaisons H intracat énaires.
Au contraire, la proline (et la valine, l’isoleucine, la thréonine ou les acides aminés de charge
identique contigus) sont défavorables à l’établissement de cette structure.

190 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Le glutathion est un tripeptide, formé par la condensation
d’acide glutamique, de cystéine et de glycine.
• La proposition b. est fausse. La liaison entre l’acide glutamique et la cystéine est pseudo-
peptidique.
• La proposition c. est fausse. La liaison entre les deux derniers acides amines
´ est peptidique.

191 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. la ghréline est un peptide orexigène. Elle stimule l’appétit.
• La proposition b. est exacte. Elle joue un rôle majeur dans le contr ôle tensionnel.
• La proposition c. est fausse. Le glucagon a un très faible effet sur le tissu adipeux.
• La proposition e. est fausse. L’insuline est secr étée par le pancréas endocrine.

192 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Ce sont des glycoprotéines à majorité membranaire.
• La proposition b. est exacte. Elles possèdent deux chaı̂nes lourdes H et deux chaı̂nes lég ères
L (ponts disulfures).
• La proposition c. est fausse. La présence de ponts disulfures témoigne de la pr ésence de
cystéine.
• La proposition e. est fausse. Il faudrait enlever IgH de la liste.

193 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Il s’agit de liaisons hydrogènes.
• La proposition c. est fausse. Les acides aminés stabilisant l’hélice α sont : la leucine, la
phénylalanine et le tryptophane grâce à leurs interactions hydrophobes.
• La proposition e. est fausse. Les coudes γ résultent de la pr ésence d’une liaison hydrogène
entre le groupe −CO d’un résidu i et le groupement −NH d’un r ésidu i + 2.

194 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’hélice α caract érise la structure secondaire des protéines.
• La proposition b. est exacte. La proline est un  briseur de chaˆıne .
• La proposition c. est fausse. C’est le cas des protéines intrinsèquement non structurées.
• La proposition d. est exacte. Ils relient deux structures secondaires cons écutives.
• La proposition e. est fausse. On a en général :
feuillet β - h élice α - feuillet β.

195 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Il existe des ponts disulfures entre les r ésidus de cystéine de
deux sous-unités.
• La proposition b. est exacte. C’est une liaison covalente, donc la plus forte.
• La proposition c. est fausse. Ce sont des résidus soufrés.
UE 1 • Corrigés 229

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• La proposition d. est exacte. Les ponts disulfures sont oxydés par l’acide performique.

Corrigés
• La proposition e. est fausse. Les protéases enzymes hydrolisent la liaison peptidique.

196 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

• La proposition b. est exacte. Au niveau des adipocytes, l’insuline stimule la lipoprotéine
lipase.
• La proposition e. est exacte. L’insuline est nécessaire pour la lipogénèse.

197 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Il ne comporte que des sous-unités α et β.
• La proposition d. est exacte. Il y a autophosphorylation.

198 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Elle a une structure globulaire.
• La proposition b. est exacte. Il s’agit de la globine.
• La proposition d. est exacte. On a : Hb + 4 O2 −→ Hb(O2 )4 .
• La proposition e. est fausse. La myoglobine transporte de l’oxygène dans le muscle.

199 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’hématine est un hème oxydé. Elle r ésulte du passage de Fe2+
à Fe 3+ .
• La proposition b. est fausse. Fe( Fe 2+ ) est au centre du noyau porphirinique, composé
tétrapyrrolique.
• La proposition c. est exacte. Le fer est hexacoordinant. Il est lié par 4 liaisons entre les N
des cycle pyrol et 2 liaisons de coordinance libres.

200 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les protéines prions normale et infectieuse diffèrent par leur structure tertiaire, la forme in-
fectieuse contenant beaucoup plus de feuillets bêta.
Les structures primaires sont quant à elles identiques. Le changement de conformation de la
forme normale vers l’infectieuse est favorisée par cette dernière, on désigne ce phénomène
sous le terme de  conversion auto-propageable  .
Les protéines prions ne sont pas pour autant allostériques (terme se référant aux propriet´ és
cinétiques de certaines enzymes).

201 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition b. est exacte. Il s’agit de l’unité de masse des atomes (u.m.a.).
• La proposition d. est fausse. Il y a désorganisation de la structure spatiale sans ruptures des
liaisons.
• La proposition e. est exacte. Un agent réducteur permet d’ouvrir les ponts disulfures.

202 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. L’électrophor èse sur gel de polyacrylamide fait intervenir la
charge et le poids moléculaire.
• La proposition b. est exacte. Il existe une spécificité de liaison entre un ligand et une
protéine.
• La proposition c. est fausse. Dans la chromatographie sur r ésine échangeuse d’ions, la force
230 Corrigés • UE 1

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de rétention est de nature ionique.
• La proposition d. est fausse. Les protéines sont séparées selon leur taille et leur forme.
• La proposition e. est exacte. Le SDS (Sodium dodecyl sulfate) est un detergent. ´ Dans la
partie séparative du gel, les grosses molécules sont plus frein ées et plus arrêt ées que les pe-
tites.

203 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. La solubilité de la proteine
´ (b) est minimale à pH = 4 car on a
alors pH = PI, la charge nette de la protéine est nulle.
• La proposition b. est fausse. On est dans la situation où pH < pI pour la protéine (c) sa
charge nette est positive.
• La proposition c. est fausse. En chromatographie d’exclusion st érique, les grosses molécules
ne rentrent pas dans les billes et donc elles sortent en premier.
Les petites sont piégées, ralenties, elles sortent en dernier. L’ordre est le suivant en 1 la (c)
puis simultanément (a) et (b).
• La proposition d. est vraie. La protéine (c) a une charge nette positive à pH = 8, elle se
fixera à un échangeur de cation (forme anionique).
• La proposition e. est vraie. Le SDS entraˆıne la rupture des liaisons non covalentes, alors
que le β-mercatoéthanol agent réducteur a pour propri eté´ de réduire les ponts disulfure des
protéinesla non cass és par SDS.
SDS dénature les protéines et se fixe dessus avec une densité % à la masse moléculaire. (b)
et (c) ont la même masse 30 kDa : une seule bande donc au total deux bandes.

204 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les VLDL (Very Low Density Lipoprotéine) ont une densité
inférieure à celle des LDL (Low Density Lipoprotéine).
• La proposition b. est vraie. Les VLDL sont synthétis és par le foie. Ils contiennent des tri-
glycérides, du cholestérol et une apoprot eine
´ B100. Leur d égradation donne de IDL . 50%
des IDL perdent leur protéine E et leurs triglycérides pour donner les LDL.
• La proposition c. est vraie. Les LDL sont chargés d’amener le cholest érol vers le stockage.
S’ils sont trop nombreux, le cholestérol va alors se déposer sur les parois des vaisseaux san-
guin, avec risque d’arthérosclérose et d’infarctus. On dit que les LDL transportent le mauvais
cholestérol.
• La proposition d. est vraie. apo B00 est l’apolipoprotéine majoritaire dans les LDL.

205 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’élution d épend du pHi des protéines. La charge nette de la
protéine est liée à son pHi et au pH de l’éluant.
• La proposition b. est fausse. En ultrafiltration les tamis moléculaires utilisés ont des pores
très petit et ne permettent pas aux grosses protéines de passer. C’est donc uniquement les
petites protéines qui peuvent passer et les grosses sont ralenties.
• La proposition c. est vraie. exclusion = filtration sur gel : les petites mol écules pénètrent
dans les interstices du gel, elles subissent des frottements qui les retardent. Les grosses
molécules migreront plus vite vers le bas de la colonne.
• La proposition d. est vraie. Avec SDS (gel d énaturant) la migration se fait uniquement en
fonction de la masse (plus c’est gros et moins ça migre vite).

• La proposition b. est fausse. En ultrafiltration les tamis moléculaires utilisés ont des pores
très petit et ne permettent pas aux grosses protéines de passer. C’est donc uniquement les
petites protéines qui peuvent passer et les grosses sont ralenties.
UE 1 • Corrigés 231

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Enzymologie

Corrigés
206 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est exacte. Le catalyseur apparaı̂t dans les produits de réaction. Il n’est
pas consommé.
• La proposition b. est fausse. L’intervention des enzymes conduit a` diminuer l’énergie d’ac-
tivation et à augmenter la vitesse de r éaction.
• La proposition c. est fausse. La r éaction doit etre
ˆ possible sur le plan thermodynamique soit
∆G < 0.

207 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La constante de Michaelis KM de l’enzyme est égale à la moitié de la vitesse maximale, soit
14, 7
ici = 7, 35 µmole.min−1 = 7, 35 µmole.L−1.
2
208 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est fausse. Cette carence conduit à une anémie hypochrome.
• La proposition c. est exacte. la vitamine B2 (riboflavine) est un précurseur du FAD +, en-
zyme de la classe des oxydo-réducteur.
• La proposition d. est exacte. Elle est apportée par la viande, le poisson, le lait, les œufs.

209 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Le processus est irréversible.
• La proposition c. est exacte. La chymotrypsine peut accomplir la protéolyse.

210 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Le modèle a éte´ proposé par Monod, Wyman, Changeux (en
1965).
• La proposition e. est fausse. La proposition correspond à la cinétique enzymatique de Mi-
chaelis.

211 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

On sait que 1 UI = 1 µmol.min et 1 cat = 1 mol.s−1 , d’où 1 ncat = 0, 06 UI.
−1

• L’activité de A est égale à : 334 ncat = 20 UI. La proposition a. est fausse et b. est exacte.
• La proposition c. est exacte. L’activit é spécifique de l’enzyme A est :
334
= 2, 227 ncat/mg de protéines.
150
• La proposition d. est fausse. L’activité specifique
´ de l’enzyme B est de :
40
= 0, 133 UI/mg de protéines.
300
• La proposition e. est exacte. Ce sont deux molécules diff érentes qui catalysent la même
réaction.

212 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition 1. est fausse. Jusqu’à la température d’inactivation spécifique, mais avant la
température optimale, elle suit la loi d’Arrhénius.
• La proposition 5. est fausse. Par contre, un inhibiteur réversible non compétitif entraı̂ne une
232 Corrigés • UE 1

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diminution de Vmax ; l’affinit é et KM ne sont pas modifiés.

213 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Le mot ribozyme est formé à partir de  acide ribonucléique 
et  enzyme  . Les ribozymes sont des ARN (et non des protéines) qui ont une activité cata-
lytique.
• La proposition b. est fausse Une enzyme ne change pas avec la réaction.
• La proposition e. est vraie. Le site actif d’une enzyme est la partie de la protéine qui va être
impliqué intimement dans la réaction catalysée. Il peut être formé de deux sites : le site de
fixation du substrat et le site catalytique qui va agir sur le substrat et lui faire subir la réaction
chimique.

214 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

• La proposition a. est vraie. v = f ([S ]) est une sigmo¨ıde, c’est-à-dire une courbe en forme
de S.
• La proposition b. est vraie. Un activeur allostérique déplace l’enzyme vers la forme R
(relâchée).
• La proposition c. est fausse. En présence d’effecteurs pour des enzymes allost ériques du
système K, on a : Vmax qui est constante et K1/2 qui varie.
• La proposition d. est vraie. L’activeur favorise sa propre fixation sur la forme R de l’en-
zyme.
• La proposition e. est vraie. L’inhibiteur favorise sa propre fixation sur la forme T de l’en-
zyme.

215 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition a. est fausse. Une enzyme abaisse l’energie´ d’activation d’une r éaction chi-
mique.
• La proposition b. est fausse. Une enzyme n’affecte pas l’équilibre d’une réaction r éversible.
• La proposition c. est vraie. Il y a spécificité de la catalyse enzymatique.
• La proposition d. est vraie. La FAD est tr ès utilisée pour les déshydrogénases.
• La proposition e. est vraie. Elle forme une nouvelle double liaison par soustraction de
groupe.

216 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition 1. est fausse. La classe 1 regroupe les oxydo-réductases (peroxydases...)
• La proposition 2. est vraie. Les transférases sont des enzymes qui permettent le transfert
d’un radical à une autre molecule.
´
• La proposition 3. est vraie. Les synthétases appartiennent à la classe des ligases.
• La proposition 4. est fausse. Les aminotransférases sont des transférases.
• La proposition 5. est vraie. Les peptidases font partie des hydrolases, qui sont dans la classe
+3 des enzymes.

217 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Le site actif contient de la sérine 195, de l’histidine 57, et de
l’acide aspartique 102. C’est la sérine qui est active.
• La proposition b. est vraie. Le processus se fait par étapes :
➣ acylation, formation du premier intermédiaire tétraédrique ;
➣ formation de l’acyl-enzyme ;
UE 1 • Corrigés 233

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➣ désacylation, formation du deuxième intermédiaire t étraédrique.

Corrigés
• La proposition c. est fausse. L’oxygène carbonyle n égatif établit une liaison hydrogène avec
un groupement N−H du squelette carboné de l’enzyme dans une région appelée  trou oxy-
anion  .
• La proposition d. est fausse. Elle intervient dans la 4e etape.
´
• La proposition e. est fausse. Cette enzyme hydrolyse la liaison peptidique qui suit un
phénylalanine.

218 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Il n’y a pas de modification de Km .
• La proposition b. est vraie. Les inhibiteurs non-comp étitifs diminuent Vm. Dans la représentation
K
de Lineweaver-Burk, la pente égale à m est donc augmentée.
Vm
−1
• La proposition c. est fausse. Dans ce diagramme, la pente est alors que Km est constante.
Km
• La proposition d. est fausse. L’inhibiteur se fixe sur un site différent du site actif, il se fixe
aussi bien sur l’ enzyme libre E que sur le complexe enzyme-substrat ES. Ce sont des inhibi-
teurs allostériques.
• La proposition e. est fausse. C’est un inhibiteur comp étitif.

219 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est fausse. Chaque enzyme a un pH de fonction optimale.
• La proposition b. est fausse. La temp érature influence les équilibres par ∆G.
Vmax .[S ]
• La proposition c. est vraie. L’expresson de la vitesse v0 = entraı̂ne que v0 ≈ V max
[S ] + K m
si [S ]  Km .
• La proposition d. est fausse. Un inhibiteur compétitif ne modifie pas V max .
• La proposition e. est vraie. v 0 = f ([S ]) est une sigmoı̈de, c’est-à-dire une courbe en forme
de S.

220 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Vmax dépend de T. Les effets de la temp érature sur une enzyme
sont complexes. Il existe une température optimale apparente. Si T < Topt , alors Vmax aug-
mente et si T > Topt la protéine est  dénaturée  .
• La proposition b. est fausse. La courbe v0 = f ([S ]) est une courbe hyperbolique.
• La proposition c. est vraie. Voir QCM précédent c.
• La proposition d. est fausse. Les prot éines sont sensibles au pH. Quand le pH change l’état
d’ionisation des groupes chargés (substrat et site actif de l’enzyme) varie.
• La proposition e. est fausse. Il faut considérer le réactif et non le produit pour une dispari-
tion.

221 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Kcat
L’efficacité catalytique est donnée par la relation · Plus cette valeur est grande plus
KM
l’enzyme est efficace. L’affinité enzymatique pour son substrat est donn ée par KM .Kcat . La
constante catalytique Kcat , ou  turnover number  est le nombre de molécules de substrat
converties en produit par unité de temps pour chaque site actif, quand l’enzyme est saturée.
234 Corrigés • UE 1

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15 × 106
• La proposition a. est vraie. Les efficacités sont : E1 : = 15 × 1011 et E 3 : 2 × 108 .
10 −5
• La proposition b. est fausse. On a K cat1 < Kcat2 .
• La proposition c. est vraie. L’efficacité de E 2 est de 3 × 10 13.
• La proposition d. est fausse car KM2 < KM3 .
• La proposition e. est fausse. C’est la relation inverse.

222 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Pour la température optimale la vitesse de réaction passe par
un maximum, elle decroı̂t
´ ensuite jusqu’à s’annuler pour la température d’inactivation.

• La proposition d. est vraie. Pour la réaction ES →k+2 p + E, la vitesse maximale est bien
celle de lénoncé.
• La proposition e. est fausse. Le pH peut agir à deux niveaux (enzyme, substrat) par modifi-
cation de degré d’ionisation, de structure tridimensionnelle pour l’enzyme.

223 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Vmax.[S ]
Utiliser la relation donnant la vitesse initiale vi = ·
[S ] + K M
224 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’α-cétoglutarate est un recepteur
´ de groupement aminé.
• La proposition b. est fausse. Le dosage de l’activité ALAT se traduit par les réactions sui-
vantes :
ALAT
L-alanine + α-c étoglutarate −→ pyruvate + L-glutamate
LDH
pyruvate + NADH, H +
→ lactate + NAD+
• La proposition c. est vraie. Le coenzyme indispensable est le phosphate de pyridoxal (PLP)
d érivé de la vitamine B6.
• La proposition d. est fausse. L’ALAT (transaminase) appartient au groupe 2, les tranf érases,
transfert de groupe aminé.
• La proposition e. est fausse. L’ASAT catalyse la réaction :
L-aspartate + α-cétoglutarate → oxoacelate + L-glutamate

225 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Elle est constituée de six unités catalytiques maintenues en
place par six unités régulatrices.
• La proposition b. est vraie. La coopérativité est dite positive.
• La proposition c. est fausse. Le CTP est un effecteur inhibiteur.
• La proposition d. est fausse. Elle appartient à la classe 3 des hydrolases.
• La proposition e. est fausse. L’ATP est un effecteur activeur.

226 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. Une enzyme est une protéine spécifique d’un type de substrat,
dans une réaction bien précise.
• La proposition c. est vraie. Un catalyseur est un facteur cinétique. Il augmente la vitesse
UE 1 • Corrigés 235

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d’une réaction.

Corrigés
• La proposition d. est fausse. Elle diminue l’énergie d’activation d’une réaction chimique.
Il faut passer une barrière énergétique pour transformer le substrat en produit. Les enzymes
diminuent cette barrière en créant des intermédiaires.
• La proposition e. est fausse. L’enzyme n’est pas altérée par la réaction chimique.

227 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

• Les propositions a. et d. sont vraies. Elle est structur ée de façon à ne reconnaı̂tre qu’un seul
substrat, par exemple un seul diastéréoisomère.
• La proposition b. est vraie. Dans le modèle de Koshland, hypothèse de l’ajustement induit,
la liaison du substrat avec l’enzyme provoque un changement conformationnelle. Les chan-
gements de conformation s’effectuent en cascade de manière séquentielle.
• La proposition c. est vraie. Elles le sont généralement dans l’organisme.
• La proposition e. est vraie. Le site actif de la cholinest érase possède un site anionique de
liaison du substrat (résidu Asp) ainsi qu’un site catalytique ( site estérasique, résidus de l’his-
tidine et de la sérine) constitué de deux groupements fonctionnels.

228 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. C’est une gamma lactone, présence d’un ester dans un cycle.
• La proposition b est vraie. En notation Fischer elle appartient à la série L.
• La proposition c. est vraie. Elle est cofacteur d’une r éaction enzymatique permettant d’aug-
menter le Tm du cholestérol.
• La proposition d. est vraie. Le scorbut est une avitaminose C.
• La proposition e. est vraie. Il n’y a pas de couplage avec la vitamine E lors de la régénération
des lipides peroxydés.

229 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Par exemple, le couple redox FMN/ FMNH2 échange 2 H+ et 2
électrons.
• La proposition b. est vraie. Le couple FMN/FMNH 2 ne se rencontre que dans le transport
des électrons de la chaı̂ne respiratoire.
• La proposition d. est vraie. FMN est le coenzyme de la L-aminoacide déshydrogénase qui
catalyse la désamination des L-acides mono-carboxyliques.
• La proposition e. est fausse. Les électrons du NADH, H + cytoplasmique sont transfer
´ és par
une navette sur le FADH2 mitochondrial.

230 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. La vitesse initiale v0 definit
´ la vitesse de la réaction enzyma-
tique. Elle correspond à la vitesse de l’ordre 0. La phase stationnaire apparaˆıt lorsque toutes
les molécules de substrat S se sont associées avec les molécules d’enzymes. La réaction est
d’ordre zéro, [ES] est maximale et constante. C’est pendant cette phase stationnaire que l’on
mesure v0 .
• La proposition b. est fausse. La vitesse est représentée par la pente de la tangente à la courbe
236 Corrigés • UE 1

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de la quantité de produit formé au cours du temps. À l’ équilibre la courbe est horizontale, la
pente de la tangente est nulle, donc la vitesse n’augmente plus.
• La proposition c. est fausse. La constante de Michaelis Km est assimil´ ee à une constante de
dissociation KD qui est l’inverse de la constante d’association ou constante d’affinit é.
• La proposition d. est fausse. L’équation de Michaelis-Menten correspond à la réaction :
E+S k−1  k+1 ES → k+2 P + E
[S ]
Elle entraˆıne v0 = Vm ; donc pour des [S] élevées v0 ≈ Vmax .
[S ] + K m
• La proposition e. est fausse. Le Katal est la quantité d’enzyme qui transforme une mole de
substrat en une minute.

231 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Un inhibiteur est une molécule qui se fixe à l’enzyme et interfère avec son activité en empêchant
soit la formation du complexe ES, soit la d écomposition du complexe ES en E + P.
• La proposition a. est fausse. L’aspirine est un inhibiteur irréversible.
• La proposition b. est vraie. L’éthanol est un inhibiteur compétitif (il se fixe sur le centre actif
de l’enzyme uniquement) utilisé pour des patients ayant avalé du méthanol qui est transformé
dans le foie en formaldéhyde par l’alcool déshydrogénase. L’éthanol entre en compétition
avec le méthanol pour les sites actifs de l’enzyme.
• La proposition c. est fausse. Vm est constante et K m augmente.
• La proposition d. est vraie. Dans l’inhibition incomp étitive (inhibition par blocage du com-
plexe intermédiaire) on a : E + S = ES +I = ESI. L’inhibiteur I rend le complexe inactif.
• La proposition e. est fausse. Dans ce cas il y a compétition entre I et S pour la fixation au
site actif, une augmentation de la quantité de substrat peut lever l’inhibition.

232 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est fausse. Cette liaison thioacyl se fait par une réaction qui consomme
deux liaisons riches en énergie (ATP vers AMP).
• La proposition c. est vraie. L’acide pantaoı̈que est amidifié par un isomère de l’alanine (β-
alanine) pour former l’acide pantothétique ou vitamine B5.
• La proposition d. est fausse. Le coenzyme A comporte un nucléotide adénosine (3’-5’ di-
phosphate).

Métabolisme
233 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. On utilise l’acide glutamique provenant des transaminations.
• La proposition b. est exacte. C’est le principal précurseur du GABA (acide ?-aminobutyrique,
principal neurotransmetteur).
• La proposition d. est fausse. La synthèse se fait par :
acide glutamique + NH3 + ATP −→ glutamine + . . .

234 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Chez l’homme, il n’existe que cinq acides aminés à la fois glucoformateurs et c étoformateurs :
l’isoleucine, la phénylalanine, la thréonine, le tryptophane, la tyrosine.

235 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. la première étape est :
UE 1 • Corrigés 237

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NH 3 + CO2 +2 ATP + H2O −→ H 2 N-COOP.

Corrigés
• La proposition c. est fausse. C’est une enzyme des mitochondries.

236 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition a. est fausse. Elle a lieu uniquement dans le foie.
• La proposition b. est exacte. Les cellules hépatiques produisent et lib èrent dans le plasma
le glucose synthétisé de la nucléogenèse.

237 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le foie, le muscle squelettique et le cœur utilisent en routine des acides gras comme sub-
strat énergétique tandis qu’en p ériode post-prandiale, l’organisme utilise préférentiellement
le glucose d’origine alimentaire.
Le cerveau continue à utiliser le glucose ensuite, les acides gras ne franchissant pas la barrière
h émato-encéphalique. En cas de jeûne prolongé, il dégrade les corps cétoniques synthétis és
par le foie.
Outre le cerveau, la cétolyse peut également se faire dans le cœur, les reins et les muscles,
mais pas dans le foie.
Les globules rouges quant à eux ne peuvent utiliser que du glucose car ils sont dépourvus de
mitochondries.
La glycolyse est par conséquent qualifiée d’anaérobie.
Si les réserves énergetiques
´ glucidiques sont bien limit ées, il n’existe aucune réserve énerg étique
protéique, les protéines étant des macromolécules fonctionnelles (les protéines peuvent ce-
pendant, dans des cas particuliers, être utilisées comme substrat énergétique mais il ne s’agit
en aucun cas d’une  réserve  ).

238 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’insuline est une hormone hypoglycémiante. À ce titre, elle active toutes les voies entrainant
une diminution des concentrations de glucose circulant : activation de Glut4 pour le transport
du glucose, glycolyse, glycogénogénèse.
La glycogénolyse ou la néoglucogén èse sont stimulées par le glucagon.

239 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Elle intervient dans la synthèse des leucotri ènes à partir de
l’acide arachidonique.
• La proposition b. est vraie. Elle remplace un atome H par OOH.
• La proposition c. est fausse. Elle est inhibée par le zileuton, les cannabinoı̈des.

240 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les atomes de carbone à remplacer par un atome d’azote sont : 3, 5, 7, 9.

4. Biologie moléculaire

ADN, génome et chromosomes


241 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Chez les virus, l’information génétique peut être portée par de l’ARN mais les virus sont acel-
238 Corrigés • UE 1

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lulaires. Toute cellule, eucaryote ou procaryote, porte cette information sous forme d’ADN.
Un ADN double brin de 1kb désigne un fragment de 1000 bases appariées (couple base
purique-base pyrimidique), soit 2000 désoxyribonucléotides.
A propos de la nomenclature, la guanosine n’est pas un nucléotide mais un nucléoside formé
d’une guanine liée a` un cycle ribose. Le nucl éotide correspondant porte le nom d’acide gua-
nylique ou guanosine mono/di/tri-phosphate.
La liaison osidique entre le carbone 1’ du ribose et la base est de type 1’-9 pour une base
purique et de type 1’-1 pour une base pyrimidique.

242 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La double hélice est dénaturée in vitro en 2 brins s éparés (fusion) par la chaleur, les pH
extrêmes, les solvants (urée . . .).
La densité d’un ADN, détermin ée expérimentalement par ultracentrifugation en gradient de
CsCl à l’équilibre, dépend directement de la composition en bases GC/AT. Elle est propor-
tionnelle au % GC et donc inversement proportionnelle au % AT
(% GC = 1-% AT).
Concernant les autres propriétés physico-chimiques des acides nucléiques, les bases azotées
sont responsables de l’absorption à 260 nm des ADN et des ARN (les protéines absorbent à
280 nm).
à propos des modifications de l’ADN, la méthylation est une modification epigénétique
´ essen-
tielle au développement normal et est associée à différents mécanismes molculaires physio-
logiques (régulation de la transcription, empreinte génomique, inactivation du chromosome
X, . . .).
Mais il existe aussi de nombreux agents alkylants non physiologiques (ex : moutardes azotées)
classés parmi les agents cancérig ènes. Ces substances sont par exemple susceptibles d’engen-
drer une transition GC en AT apr ès méthylation de la guanine.
Les hélicases catalysent l’ouverture de l’hélice d’ADN, ce sont les topoisomérases qui r égulent
l’état de surenroulement desADN circulaires.

243 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La molécule représent ée est un désoxyribose car elle ne possède pas de fonction hydroxyle
sur son carbone C2’.
Cette molécule est retrouvée dans l’ADN, pas dans l’ARN (présence de riboses).
La liaison osidique permettant de la relier à la base azotée fait toujours intervenir le carbone
C1’ du sucre et l’azote N1 s’il s’agit d’une base pyrimidique ou l’azote N9 s’il s’agit d’une
base purique.

244 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les deux bases puriques de l’ADN sont l’adenine ´ et la guanine ; cytosine, thymine (dans
l’ADN) et uracile (dans l’ARN) sont des bases pyrimidiques.
Le 2’désoxyribose est le pentose de l’ADN (acide désoxyribonucléique), le ribose est le pen-
tose de l’ARN (acide ribonucléique).
La traduction est le passage de la séquence d’ARNm à celle de la prot éine correspondante.
Le passage ADN =⇒ ARN est la transcription.
L’ADN est un polymère constitué d’un nombre élevé de nucl éotides, cependant chez l’homme,
le chromosome le plus grand a une taille de 247 249 719 pb (chromosome 1).
Les génomes viraux ont des tailles comprises entre approximativement 3500 nucléotides
(bacteriophages, certains virus de plantes) et 0, 6 à 1, 2 Mb (Phycodnaviridae, mimivirus),
la taille moyenne se situant de l’ordre du millier de paires de bases (à noter que le génome
viral n’est pas forcément de l’ADN, et n’est pas forcément double brin).
UE 1 • Corrigés 239

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Corrigés
245 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Pour une longueur d’onde donnée, l’ADN monocaténaire absorbe plus que l’ADN bicaténaire
(hyperchromie) : dans l’ADN double brin, les bases sont masquées ou se chevauchent.
Lors de la dénaturation (passage double brin à simple brin) de l’ADN, l’absorption UV aug-
mente donc.
La dénaturation est un phénomène réversible sous certaines conditions. La courbe de suivi de
d énaturation (Abs=f(température)) a une allure de sigmo¨ıde. Elle traduit un effet coop ératif,
c’est-à-dire qu’il y a un effet d’amplification de la d énaturation lorsque l’ADN commence à
être dénaturé. Le point d’inflexion de cette courbe correspond, sur l’axe des abscisses, au Tm,
qui correspond à la température de fusion (dénaturation) de l’ADN.
Tm dépend de différents facteurs :
➣ nombre de liaisons hydrogène (composition en bases azotées : la Tm augmente avec le
nombre de base C et G, présence de mésappariement : 1% de mésappariement entraı̂ne une
réduction de 1◦C de la Tm, longueur du fragment : s’applique jusqu’ à 100-120 paires de
bases) ;
➣ influence de la composition du milieu
➣ force ionique : l’augmentation de la concentration en ions monovalents augmente la Tm,
➣ agents dénaturants : formamide, urée . . . ces composés abaissent fortement la Tm,
➣ pH : à pH alcalin, l’ADN est dénaturé.
In vivo, l’ouverture de l’hélice s’observe au cours de diff érents mécanismes moléculaires
(réplication, transcription). Elle nécessite une activité hélicase dépendante de l’ATP.

246 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les mitochondries sont des organites semi-autonomes, issus d’un évènement d’endosym-
biose entre une bactérie réalisant les voies de la respiration cellulaire et une cellule eucaryote
primitive.
Le génome présent dans ces organites est ainsi la trace de cette endosymbiose. Il s’agit du reli-
quat du génome originel de la bactérie endosymbiotée, qui a perdu l’essentiel de son matériel
g énétique. Le génome subsistant est de petite taille (16569 paires de bases chez l’homme), et
ne comportant que 13 gènes codants des sous-unités de 4 protéines de la membrane interne
mitochondriale (NADH deshydrogénase, cytochrome c reductase, cytochrome c oxydase et
ATP synthase).
Le génome comporte aussi 22 séquences transcrites non codantes, permettant la synthèse
des deux ARNr et des 22 ARNt nécessaires à l’expression des g ènes codants. Deux régions
hypervariables sont présentes, permettant un usage à fin d’études sur l’évolution de l’espèce
humaine. Ces r égions hypervariables justifient donc d’un taux de mutation non négligeable de
manière globale, memeˆ si les mutations sont rares sur les séquences gén étiques car fortement
d éfavorables (plusieurs maladies génétiques sont liées à des mutations mitochondriales).
Les gènes sont hérit és d’un génome procaryote et en présentent donc les grandes caractéris-
tiques. Toutefois certains gènes peuvent présenter des introns (ce qui n’est pas le cas chez les
eubactéries), dont l’ épissage fait intervenir pour l’essentiel des mécanismes d’auto-épissage
ne passant pas par la mise en place d’un spliceosome.
L’ADN mitochondrial est un ADN double brin circulaire chez l’Homme (comme chez la ma-
jorité des eucaryotes), présent en général en trois à cinq exemplaires par mitochondrie (mais
le nombre de copies peut aller jusqu’à environ quinze).

247 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le désoxyribose est en r éalité du 2’-désoxyribose. C’est donc le carbone 2’ qui ne comporte
pas de groupement hydroxyle. Le carbone 3’ comporte bien un hydroxyle (indispensable par
240 Corrigés • UE 1

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exemple à la polymérisation de l’ADN).
L’ADN est formé d’une double hélice, les deux brins antiparallèles étant reliés par des liai-
sons faibles entre les bases adénine et thymine (et non uracile) d’une part et guanine et cyto-
sine d’autre part. Il y a donc autant de thymine que d’ad énine, mais pas d’uracile. Cette base
azot ée n’est présente que dans l’ARN, où elle remplace, fonctionnellement, la thymine.
Le pas de la double hélice est de 3, 4 nm, et chaque paire de base correspond à 0, 34 nm . Il y
a donc 10 paires de bases par tour  de la double hélice, et non cinq.
L’ensemble du génome humain s’étend lui sur 2, 9 milliards de paires de bases (pour le
g énome haplo¨ıde), soit un peu moins que 3 mégabases (1 megabase
´ = 1 milliard de paires de
bases).

248 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’ATP, ou adénosine tri-phosphate, est un ribonucl éotide (le désoxyribonucléotide serait noté
dATP) composé d’adénine (base azotée), d’un ribose et de trois acides phosphoriques.
Le premier est lié au ribose par une liaison phosphoester, les deux suivants sont li és par des
liaisons phosphoanhydres (ou phosphoanhydride).
Il y a donc deux liaisons phosphoanhydres dans l’ATP. L’hydrolyse de celle permettant de
lier le phosphate terminal est souvent utilisée dans le m étabolisme pour fournir de l’énergie
(réaction : ATP =⇒ ADP + Pi).
Les liaisons phosphodiester permettent de lier deux nucléotides entre eux, l’ATP n’en possède
pas sous cette forme.

249 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

L’ADN est bien le support de l’hérédit é chez les Eucaryotes, chez les Procaryotes et les
Archées.
Seuls certains virus ont un génome sous forme ARN.
Le ribose composant l’ADN est bien un 2’-désoxyribose, formant un 2’-désoxyribonucléotide
(un ribonucléoside est dépourvu de phosphate).
Il existe plusieurs formes hélicoı̈dales pour l’ADN. La forme  naturelle  correspond à
l’ADN B, d’enroulement droit, présentant un pas de 10 pb (l’ADN Z poss ède 12 pb/tour)
et un diamètre de 2 nm.

250 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Lorsqu’une molécule d’ARN monocaténaire contient des séquences répét ées inversées.
Ces dernières peuvent se replier sur elles-mêmes pour former localement des petits segments
en double hélice ou tiges séparées par des régions simples brin ou en boucles. On retrouve
cet arrangement dans les ARNt par exemple.
Les ARNr jouent un rôle essentiel dans la stabilisation au sein du ribosome des ARNm en
vue de leur traduction.
Certains virus ont un génome de type ARN.
Enfin, certains ARN possèdent une activit é catalytique, on les qualifie de ribozymes.
Le clivage a pour cible la liaison phosphodiester et non la liaison N-osidique.

251 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’uridine est un constituant des ARN.
La désamination de la méthylcytosine conduit à la thymine, qui est une base standard dans
les ADN.
La température de fusion est la température à laquelle la moitie´ des molecules
´ d’ADN sont
UE 1 • Corrigés 241

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d ésappariées.

Corrigés
La notion ne s’applique donc pas à un ADN simple brin.

252 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les appariements de bases sont stabilisés par les liaisons hydrogènes entre bases azotées.
Il y en a deux entre l’adénine et la thymine et trois entre la guanine et la cytosine.
Il faut donc plus d’énergie pour casser les liaisons guanine-cytosine, ce sont les appariements
les plus stables.

253 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
En 2015, les données génomiques sont les suivantes :
Organisme Taille du génome haplo ı̈de Nombre de gènes
protéiques estimés
Homo sapiens 3, 4 × 109 pb 20 000 − 30 000(26 500)
Drosophilia melanogaster 1, 2 × 108 pb 6 500
9
Mus musculus 3, 4 × 10 pb 30 000
Saccharomyces cerevisiae 1, 2 × 107 pb 5 800
Zea mays 5 × 10 9 pb 55 000

254 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le pas de l’hélice d’ADN est de 3, 4 nm, avec environ 10 paires de bases par tour. Son
diamètre est de 2 nm.
L’épaisseur d’un nucléosome est de 11 nm, sa hauteur est de 5, 5 nm.
La liaison entre le sucre et la base azotée se nomme liaison osidique, la liaison phosphodiester
correspond au sein de l’ADN et de l’ARN au lien entre deux nucléotides par leurs carbones
3’ et 5’ du (désoxy)ribose.

255 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le codon AUG d’initiation de la traduction est rarement le premier codon à être transcrit. En
amont de ce codon, se trouve une zone qualifiée de 5’UTR (untranslated region, r égion non
traduite). De même, au-delà du codon stop (fin de la traduction) se trouve le 3’UTR.
La taille d’une protéine peut être réduite par création d’un codon stop avant le codon stop ori-
ginal (à noter : ce type de mutation est g énéralement detecté
´ par les systèmes de réparation,
l’ARNm est alors dégradé pour éviter la production de protéines tronquées non fonction-
nelles).
Le mécanisme peut être un décalage du cadre de lecture (délétion ou insertion), ou encore
une substitution (UGG/trp en UAG ou UGA par exemple).
Il y a en moyenne 479 gènes pour 106 pb chez la levure contre 11 gènes pour 106 pb chez
l’homme.
Le génome humain compte environ 20 000 gènes et autant de pseudogènes. Environ 50%
du génome humain est constitué de s équences répét ées, au sein desquelles on distingue les
séquences répétées en tandem et les séquences rép étées dispersées.

256 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Un gène est le support d’une information génétique mais cette information n’est pas forcément
242 Corrigés • UE 1

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de nature protéique. Ainsi, les g`enes des ARNt ou des ARNr par exemple ne codent pas de
polypeptides.
Une grande partie du génome eucaryote est constituée d’éléments répétés. Parmi eux, les
SINE (Short Interspersed Elements) et les LINE (Long Interspersed Elements) appartiennent
à la famille des rétrotransposons. Si certaines copies LINE sont encore capables de se trans-
poser, ce n’est pas le cas des SINE, localisées dans des séquences riches en gènes et riches
en GC.
L’ADN centromérique correspond à l’ADN satellite tandis que l’ADN VNTR correspond à
l’ADN minisatellite. Ces minisatellites forment des répétitions en tandem dispersées dans
tout le génome. Les pseudogènes sont des reliques de l’évolution non codantes.

257 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il y a au niveau de l’ADN double brin autant de guanosine que de cytidine et autant d’adénosine
que de thymidine. Aussi, si la molécule étudiée comporte 21% d’ad énosine, elle en compor-
tera autant de thymidine.Le %AT sera donc égal à 2 × 21% = 42%.
Le reste de la molécule est alors consituée, en proportion équivalente, de GC.
Donc le %GC est de 100 − 42 = 58%, chaque nucl éoside étant présent à hauteur de 29%
(29 × 2 = 58).

258 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La séquence d’un g ène sur l’ADN comporte de très nombreuses portions non-codantes. Il
s’agit en particulier des séquences régulatrices (promoteur, s équences enhancer ou silencer)
non-transcrites, des s équences 5’ non-traduites (en amont du codon initiateur), des séquences
3’ non-traduites (en aval du codon STOP), ainsi que des introns dans le cas de gènes morcelés
(cas de la majorité des gènes dans l’espèce humaine).
Certains gènes sont int égralement non-codants. Il s’agit en particulier des gènes des ARNr et
des ARNt. Les gènes des ARNr sont répétés en tandem (les ADN correspondants étant rap-
prochés dans le noyau, au sein du compartiment nucléolaire) ce qui permet une expression
très importante de ces gènes de structures fondamentaux pour le fonctionnement cellulaire.
On trouve aussi au sein du génome humain des pseudogènes. Il s’agit de copies de gènes
rendues non fonctionnelles par une ou plusieurs mutations (sans conséquence ph énotypique
du fait de la présence par ailleurs du gène d’origine, fonctionnel).
Les transposons sont présents en très grande quantité dans le génome humain. Il s’agit d’ élé-
ments génétiques mobiles, qui peuvent être de différents types. Les transposons de classe I de
type rétrotransposons sont caractérisés par la présence de longues séquences répét ées (LTR,
Long Terminal Repeats) qui les délimitent. Leur déplacement au sein du génome implique
une transcription en ARN suivie d’une rétrotranscription en ADN (mécanisme similaire à
celui des rétrovirus).
Les microsatellites sont des séquences non codantes, dispers ées dans le génome, caractérisées
par la rép étition un très grand nombre de fois de très courtes s équences de un à quatre
nucléotides. Il ne s’agit donc pas de séquences r épét ées en tandem, ce terme correspondant à
la répétition de gènes entiers (cas par exemple des ARNr cités ci-dessus).

259 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le nucléo¨ıde bactérien correspond à une zone du cytoplasme bactérien contenant le chro-
mosome bactérien. Toutefois l’ADN double brin circulaire de ce chromosome ne repr ésente
qu’environ 40% du contenu du nucléo ı̈de, dans lequel on trouve aussi des ARN et un grand
nombre de protéines (en particulier celles permettant le surenroulement du chromosome
bactérien et ainsi une certaine forme de compaction, différente de la chromatine des euca-
ryotes).
Bien que non séparé du reste du cytosol par une membrane, on peut y distinguer une or-
UE 1 • Corrigés 243

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ganisation en macrodomaines, qui regroupent des séquences gen ´ étiques partageant certains
éléments de contrôle. Les caract éristiques gen
´ érales du chromosome bactérien permettent une

Corrigés
expression gén étique très rapide (traduction se réalisant en m ême temps que la transcription,
ARNm polycistroniques permettant un contrôle intégré de toute une voie métabolique, etc.).
La réplication du chromosome bactérien est bidirectionnelle et semi-conservative. Elle d ébute
au niveau d’une origine de réplication OriC et s’achève a` l’oppos é du chromosome circulaire,
au niveau de séquences de terminaison (qui comportent entre autres une séquence TerC).

260 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La chromatine est l’association de l’ADN avec diverses protéines chez les eucaryotes. Cette
association permet une compaction plus ou moins poussée de l’ADN.
Le premier niveau de compaction est le nucléofilament, ou fibre de 11 nm. Il s’agit de l’as-
sociation de l’ADN avec des nucléosomes. Ces derniers sont des octamères (et non des
tétramères) formés de quatre histones différents, chacun en deux exemplaires : H2A, H2B, H3
et H4. Un cinquième type d’histone (histones H1) permet le rapprochement des nucléosomes,
et ainsi de passer à un niveau de compaction superieur
´ (fibre de 30 nm).
Au niveau d’un nucléosome, l’ADN s’enroule autour d’un octamère d’histones sur une lon-
gueur de 146 paires de bases. La longueur des fragments d’ADN s’étirant entre deux nucléo-
somes successifs est d’environ 60 paires de bases (et non de 146 paires de bases comme
proposé dans la r éponse C, qui cherche à creer ´ la confusion avec la taille des fragments
nucléosomiques).
La fibre de 11 nm forme l’euchromatine, ou forme décondensée de la chromatine. La fibre de
30 nm forme l’hétérochromatine, ou forme condensée de la chromatine. Cet état de conden-
sation intervient dans le contrôle de l’expression génétique. L’hét érochromatine ne permet
pas d’expression génétique, et les gènes actifs sont donc situés dans l’euchromatine.

261 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les SNPs (Single Nucleotide Polymorphisms) correspondent au remplacement au sein de
la séquence nucléotidique d’un nucléotide par l’un des trois autres nucléotides (substitution
nucléotidique).
Les transitions sont en moyenne deux fois plus fréquentes que les transversions. Près de 1000
allèles définissant 300 spécificités antigéniques érythrocytaires ont été caractérisés à ce jour.
La majorité des antigènes de groupes sanguins résultent du changement d’un seul nucléotide,
ce qui correspond bien à un SNP.
Un haplotype est une combinaison d’allèles tendant à être transmis ensemble (quelques di-
zaines de kb de longueur).
Les SNP sont parfaitement adaptés pour identifier les haplotypes, mais un SNP ne correspond
pas à un haplotype.
On considère généralement que 4 SNP suffisent pour repérer l’haplotype d’un patient.
La variabilité du nombre de copies d’un gène (en anglais copy number variation, CNV)
d ésigne une forme particulière de polymorphisme dans lequel le nombre de copies d’un même
g ène ou d’un segment chromosomique dans le génome est variable entre les individus de la
même espèce.
En étudiant le génome de 270 personnes aux ancêtres europ éens, asiatiques et africains, une
équipe internationale a comptabilisé très exactement 1447 r égions CNV, représentant pas
moins de 12 % du genome´ humain.
La fréquence des SNP est estimée à environ 1 tous les 300 pb. Le nombre de SNPs du génome
humain serait de l’ordre de 10 millions.

262 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
244 Corrigés • UE 1

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L’acide urique est le produit du catabolisme des purines.
Il s’agit d’un acide faible, car présentant un pKa supérieur à 0, plus précisément de 5, 4. Il ne
s’agit nullement d’un nucléoside, puisque l’acide urique est un dérive de base azotée purique
(et non une base azotée) et qui plus est ne possède pas le sucre qui associ é à une base azotée
conduit à la structure d’un nucléoside.
Sa formation est réalisée en particulier par des enzymes hépatiques. L’adénine (base azot ée
purique) est ainsi désaminée et oxydée, ce qui conduit à la formation d’une nouvelle base
azotée purique, l’hypoxanthine.
Celle-ci est ensuite oxydée en deux temps par une seule enzyme, la xanthine oxydase :
Hypoxanthine + H2 0 + O2 = xanthine + H 2 O2
Xanthine + H 20 + O 2 = acide urique + H2O 2
Une augmentation (et non une diminution) de sa teneur plasmatique (on parle d’hyperuricémie)
conduit à la formation de cristaux extracellulaires, en particulier au niveau des articulations
et des reins.

263 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Sur la base d’expériences de dénaturation/renaturation, trois classes de sequences
´ ont été
d éfinies dans les génomes eucaryotes :
➣ Les séquences hautement r épétées : s équences CEN (ou ADN satellite), TEL (au niveau
des télom ères), VNTR (ou ADN minisatellite), STR (ou ADN microsatellite) ;
➣ Les séquences moyennement rép étées : gènes des ARNr, ARNt et histones, transposons et
retrotransposons (auxquels appartiennent les LINE et les SINE) ;
➣ Les séquences uniques, codant souvent des protéines

Réplication
264 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
L’ADN polymérase delta est l’ADN polymérase principale de la r éplication eucaryote. Elle
assure la réplication des brins directs et indirects (ou retard és) ainsi que des télom ères (en
association avec la telom
´ érase).
Comme toutes les ADN polymérases, sa matrice est constituée des deux brins d’ADN paren-
tal. L’amorce utilisée lors de la réplication eucaryote est une amorce d’ARN poursuivie par
des désoxynucléotides (ADN). C’est donc à partir d’ADN que la polymérase delta commence
sa synthèse d’ADN.

265 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Au cours de la réplication, l’ élongation est orient´ee 5’-3’ sur chacun des brins n éosynthétisés.
Cette séquence est complémentaire et anti-parall èle au brin matrice lu dans le sens 3’-5’.
Sur chaque fourche de réplication, la synthèse est continue sur le brin avancé (ou brin maitre)
et discontinue sur le brin retardé (ou fragments d’Okazaki).
La réplication est bidirectionnelle, chaque œil de réplication est formé de 2 fourches.
Ainsi, la néosynth èse est bien à la fois continue d’un c ôt é de l’œil et discontinue de l’autre
côté.
La télomérase est nécessaire pour le maintien des telomères
´ (extrémit é des chromosomes
linéaires). . . qui n’existent pas chez les bactéries (chromosome circulaire).
Au cours de la reproduction d’un retrovirus, l’étape de reverse transcription permet le passage
du génome ARN sous forme ADN.

266 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
UE 1 • Corrigés 245

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Les propositions de ce QCM jouent sur un mélange des prot éines impliquées par rapport aux
fonctions effectivement n écessaires à la r éalisation de la réplication (réponses a., b. et c.) et

Corrigés
sur une proposition volontairement ambigüe (réponse d.).
La séparation des brins d’ADN est assurée par une hélicase, les proteines ´ SSB permet-
tant ensuite la stabilisation des ADN simples brins obtenus. La primase permet la synth èse
d’une amorce ARN (indispensable car les ADN polymérases nécessitent une extrémité 3’-
OH comme substrat), qui sera retirée ensuite par l’ADN polymérase I et remplacée dans le
même temps par de l’ADN. Une ligase permet alors de relier le fragment d’Okazaki ainsi
formé au fragment pr écédent.
L’énergie nécessaire à la formation de la liaison phospho-ester entre l’extrémité 3’-OH du
brin en cours d’élongation et le phosphate porté par le carbone 5’ du nucléotide suivant est
apporté par le nouveau nucléotide lui-même. Il s’agit en effet d’un d ésoxynucléotide triphos-
phate, qui est doublement d éphosphorylé au cours de la réaction (r éaction fortement exergo-
nique, couplée à la formation –endergonique- de la nouvelle liaison covalente).
Il n’y a donc pas besoin de consommation d’ATP pour les fonctions des polymérases (pri-
mases, ADN polymerases ´ I et III). Par contre, de l’ATP est consommée par l’h élicase, ainsi
que par les topoisomérases (qui retirent les supertours induits par l’ouverture des deux brins
de l’ADN).

267 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La réplication est initi ée chez les procaryotes au niveau de la séquence OriC. Des séquences
spécifiques permettent la fixation de protéines dnaA à ce niveau, ce qui induit un phénomène
d’enroulement de l’ADN, permettant de recruter l’helicase ´ dnaB qui s épare les deux brins
d’ADN, initiant ainsi la r éplication et permettant la fixation ultérieure des diff érents acteurs
protéiques des fourches de replication.
´
L’ADN polymérase III est la principale enzyme intervenant dans la synthèse du brin complé-
mentaire d’ADN, mais pas la seule. La réponse e. suggère dans sa formulation que seule
cette enzyme intervient, ce qui est faux, et suggère de plus que cela est due à l’activité
exonucléasique de l’ADN polymérase III (or cette activité explique les propriétés d’auto-
correction de cette enzyme et pas de polymérisation). Ces deux points amènent à penser que
dans la vision des concepteurs du QCM cette réponse est visiblement fausse.
La primase est une ARN polymerase ´ permettant la synth èse de l’amorce ARN (une unique
pour le brin précoce, et une par fragment d’Okazaki sur le brin retardé). Les multiples amorces
ARN ainsi formées sont traitées par l’ADN polymérase I qui les dégrade (activité exo-
nucléasique 5’-3’) et les remplace par de l’ADN (activite´ polymérasique 5’-3’).
à la fin de l’action de cette enzyme, un  espace  reste entre le 3’-OH du dernier nucléotide
ajout é et le 5’-P du premier nucléotide du fragment d’Okazaki suivant. C’est une ADN ligase
qui intervient alors pour former la liaison covalente permettant de relier les deux fragments
entre eux.

268 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Lors de la réplication, la totalit é de l’ADN de la cellule est dupliqué. Au cours de ce phénomè-
ne, le brin matrice est lu dans le sens 3’ vers 5’ afin de synthétiser de manière complémentaire
et antiparallèle un nouveau brin dans le sens 5’ vers 3’.
Différentes polymérases interviennent, dont l’ADN polymérase alpha aussi appelée primase.
Cette dernière est depourvue
´ d’activit é exonucléase 3’-5’ aussi appelée correction d’épreuve.
La réplication incomplète (donc imparfaite) de l’extrémité des chromosomes est directement
liée à la sénescence des cellules humaines, on parle d’ailleurs d’  horloge telom
´ érique  .

269 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La synthèse d’un acide désoxyribonucléique s’effectue toujours dans le sens 5’-3’ en r épli-
246 Corrigés • UE 1

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quant un ADN matriciel qui sera lu dans le sens opposé (brins complémentaires antipa-
rallèles) c’est-à-dire dans le sens 3’ vers 5’.

270 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.

|
Au cours de la réplication, les polymérases utiliseront principalement des désoxyribonu-

m
o
c
cléotides (ADN) mais aussi des ribonucléotides (amorces d’ARN). Elles sont plus lentes

t.
o
p
chez les eucaryotes que chez les procaryotes, mais il y a de multiples origines de réplication

s
g
lo
chez les eucaryotes.

.b
s
in
c
De nombreuses protéines sont requises. Si beaucoup ont des propriétés enzymatiques (po-

e
d
e
lymérases, ligases, topoisomérases. . .), certaines en sont dépourvues telles que les protéines

m
s
e
de liaison SSB, voire les histones incorporées à ce moment là.

rd
o
s
e
Au niveau de chaque fourche, la néosynthèse est entièrement discontinue sur un brin d’un

tr
e
/l
:/
chromosome et continue sur l’autre. Cependant, deux fourches évoluent parallèlement (répli-

p
tt
h
cation bidirectionnelle).

|
m
o
Ainsi, si la r éplication d’un brin donné est continue sur une fourche, elle sera discontinue sur

.c
s
s
re
l’autre fourche et réciproquement. Tout l’ADN, promoteurs et introns compris, sera répliqué.

p
rd
o
.w
s
in
271 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.

c
e
d
e
Les protéines SSB, par définition (single strand binding protein ), se lient aux régions simple m
s
e
rd

brin de l’ADN et aide à le maintenir sous cette forme.


o
s
e
tr

Le clamp maintient l’ADN polymérase III sur le brin matrice. La réplication étant semi-
e
/l
:/
p

conservative, l’ADN matrice est conservé.


tt
h
|
s
in
c
e

272 ❑ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
d

✘a. ✘
e
M
s
e

Le chromosome d’Escherichia coli est formé d’un unique ADN double brin circulaire. Il
rD
o
s

présente une unique séquence initiatrice de la réplication OriC. Le locus OriT est un locus
re
T
e

présent au niveau des plasmides conjugatifs et initiant le transfert d’ADN entre deux bactéries
/L
s
p

de souches compatibles lors du processus de conjugaison bactérienne.


u
ro
/g

Les deux ADN polymérases I et III ont toutes les deux actions une action de polymérisation
m
o
.c

uniquement dans le sens 5’-3’. Ceci induit une réplication discontinue au niveau du brin re-
k
o
o

tardé, qui présente ainsi un grand nombre de fragments d’Okazaki (alors que le brin précoce
b
e
c
a

ne présente lui qu’un unique fragment d’ADN néosynthetisé).


´
.f
w
w

L’ADN gyrase est une topoismérase II qui est capable de réaliser des coupures double-brin
w
|
s

au niveau de l’ADN puis de refermer ces coupures. Ceci permet d’enlever les super-tours in-
in
c
e

duits sur l’ADN bact érien circulaire par l’ouverture de la double hélice réalisée par l’h élicase.
d
e
M
s
e
rD
o

273 ❑ ❑ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
s

✘a. ✘b.
re
T
e
/L

La polym érisation d’un brin d’ADN en cours de synthèse se fait dans le sens 5’-3’ et le brin
m
o
.c

matrice est lu dans le sens 3’-5’.


k
o
o
b

La réparation des erreurs en cours de réplication se fait par l’interm édiaire d’une activité de
e
c
a

relecture (proofreading) qui est une activité exonucléase 3’-5’.


.f
w
w
w
|

274 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’ADN polymérase ε, qui intervient à la fois dans la r éplication et la réparation de l’ADN,
possède une activit é polymérase 5’ vers 3’ et une activite´ exonucl éase 3’ vers 5’.
La vitesse de synthèse de l’ADN polymérase I est faible (20 nt/s) comparativement à celle de
l’ADN polymérases III (environ 1000 nt incorporés/s) qui est en outre beaucoup plus proces-
sive.
Lors de la replication,
´ tant le brin matrice que le brin en cours de synthèse sont liés par la
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UE 1 • Corrigés 247

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polymérase.

Corrigés
La télomérase synth étise les séquences télomériques à partir d’une molécule d’ARN matrice
faisant partie de sa propre structure.
Toutes les topoisom érases identifiées utilisent un résidu tyrosine pour cliver la liaison phos-
phodiester de l’ADN (r éaction de transestérification).

275 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Après séparation des deux brins de l’hélice, des protéines SSB (Single Strand Binding Pro-
teins) vont stabiliser chaque brin sous forme monocaténaire.
L’activité proofreading de l’ADN polymérase III correspond à une activité 3’-5’ exonucléase.
La primase synthétise une amorce d’ARN nécessaire au démarrage de l’activité de l’ADN
polymérase III. Les fragments d’Okazaki sont synthétisés par l’ADN polymérase III. Les
amorces permettant de les initier sont dégradés puis les séquences correspondantes sont re-
synthétisées sous forme ADN par l’ADN polymerase ´ I qui poss ède une activité exonucléase
5’-3’ et une activité polymérase 5’-3’.

276 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les fragments d’Okazaki sont des fragments courts d’ADN (100 à 200 nt) synth étisés prin-
cipalement par l’ADN polymérase delta, même si l’ADN polymérase epsilon peut participer
à leur synthèse, en particulier au niveau des télomères.
Cette polymérase intervient aussi dans les mécanismes de réparation.
Concernant la réaction de polymérisation des acides nucléiques (proposition a), les ARN po-
lymérases ADN-dépendantes (primases synthétisant l’amorce) n’ont pas besoin d’initier à
partir d’une amorce 3’OH libre contrairement aux ADN polymérases.
Cette proposition n’est cependant pas fausse car il est question ici de la polymérisation. Or,
le polymère se forme bien par ajout d’un nouveau groupement à partir d’un 3’OH libre.

Réparation - Mutations

277 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Une mutation ponctuelle est une mutation ne touchant qu’un seul nucl éotide. Elle peut conduire
à un décalage du cadre de lecture s’il s’agit d’une insertion d’un nucléotide ou d’une délétion
d’un nucléotide.
Dans l’exemple donné ici, aucune précision n’est donn ée et il est donc impossible de savoir si
c’est le cas ou bien s’il s’agit d’une substitution (remplacement d’un nucléotide par un autre,
sans décalage du cadre de lecture).
Sans plus de précision, on ne peut donc absolument pas affirmer qu’un quelconque décalage
soit ici à l’œuvre.
Le codon UAA (TAA sur le brin codant de l’ADN conduit à la séquence UAA sur l’ARNm)
est un codon STOP. Sa présence au sein d’une séquence codante conduit à l’arrêt prématuré
de la synthèse protéique à son niveau.
Il s’agit d’un mutation non-sens (une mutation faux-sens correspond au remplacement d’un
acide aminé par un autre). Comme toute mutation il s’agit d’un évènement rare (mais pas
plus qu’une autre mutation ponctuelle).

278 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Un décalage de cadre de lecture peut être induit par une insertion ou une dél étion d’un nombre
de nucléotides non multiple de trois. En effet, la traduction fait correspondre un acide aminé
à trois nucléotides (un codon).
248 Corrigés • UE 1

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Si un insertion de trois nucléotides est réalis ée, alors on observe au niveau protéique une in-
sertion d’un acide aminé. De manière g énérale, une insertion de 3N nucléotides (avec N un
entier positif) conduit à l’insertion de N acides amin és, et au contraire une délétion de 3N
nucléotides conduit à la délétion de N acides aminés.
Les mutations non sens et faux sens sont des cons équences au niveau de la séquence polyp-
tidique (arrêt de la traduction ou modification d’un acide amin é) mais sans modification du
cadre de lecture.

279 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Une mutation non-sens, qui entraı̂ne l’apparition prématur ée d’un codon stop, mène à une
protéine tronquée (ou à l’absence de protéines suivant le système de réparation).
Elle peut donc avoir des conséquences sur l’organisme.
Les mutations faux-sens entraı̂nent la substitution d’un acide aminé par un autre.
Elles seront d’autant plus délétères pour les fonctions de la protéine que le nouvel acide aminé
sera différent de celui qui aurait du être traduit.
Elles sont impliquées dans certaines pathologies (exemple : drépanocytose).
Cependant, les mutations faux-sens permettent parfois de conserver un sens partiel, c’est-à-
dire une fonction partielle dans le cas d’une protéine. Les conséquences pathologiques ne
sont donc pas syst ématiques.

280 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Une mutation spontanée résulte d’un processus naturel, c’est le cas des erreurs de réplication.
Les autres processus de mutagénese` spontanée sont la désamination (C en U, méthyl-cytosine
en T) ou l’action des radicaux libres de l’oxygène provenant du métabolisme oxydatif (pro-
duction de 8-hydroxyguanine s’appariant avec l’adénine, d’où une transversion G-C en T-A).
On distingue parmi les substitutions :
− Les transitions : purine remplacée par une purine (A α G) ou pyrimidine par une pyrimidine
(T αC).
− Les transversions : pyrimidine remplacée par une purine ou l’inverse (ex : Aα C).
Le polymorphisme des microsatellites peut être utilisé comme marqueur génétique (ex : iden-
tifications en médecine légale, typage moléculaire de certains cancers. . .).

281 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les agents mutagènes sont souvent de nature physique (ex : UV) ou chimiques (ex : agents
alkylants).
Il existe toutefois une troisième classe d’agents mutag ènes de nature biologique. C’est le cas
par exemple de certains virus ou de transposons. Ces derniers sont présents chez les euca-
ryotes et les procaryotes.
De même, la recombinaison g énétique peut être mise en évidence chez les eucaryotes et les
procaryotes. La fréquence est d’ailleurs élevée chez les procaryotes.
Les enzymes de réparation sont très diverses : polym érases, ligases mais aussi transférases,
photolyases, glycosylases, insertases . . .

282 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les mutations faux-sens entrainent un changement dans la séquence primaire de la protéine.
Ce sont les mutations non-sens, introduisant un codon stop, qui aboutissent à une protéine
tronquée.
Certaines mutations sont silencieuses, elles n’entrainent aucun changement phénotypique.
On distinguera les transitions au cours desquelles une pyrimidine est remplac ée par une autre
UE 1 • Corrigés 249

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pyrimidine (ou une purine par une autre purine) et les transversions au cours desquelles une
pyrimidine est remplacée par une purine ou inversement.

Corrigés
283 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La réparation est un mécanisme qui peut se faire pendant la r éplication (réparation des mésap-
pariements) ou en dehors de cette phase.
Des mutations de protéines de la réparation peuvent induire des pathologies car l’ADN ne
peut plus être répar´
e correctement.
Pour reprendre l’exemple du système de réparation des mésappariements, l’absence de ce
système chez l’homme engendre une instabilite´ des s équences microsatellites de l’ADN, im-
pliquée dans certains cancers : HNPCC (Hereditary Non Polyposis Colon Carcinoma).
Parmi les systèmes de réparation qui interviennent en dehors de la phase réplicative, on dis-
tinguera le BER (réparation par excision de base) et le NER (réparation par excision de
nucléotide).
L’exposition aux UV est souvent à l’origine de la formation de dimère de pyrimidines. Les
adduits correspondent à l’addition d’une molécule sur une base azotée.

284 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le système NER r épare les dommages qui sont causés lorsqu’il y a modification de la struc-
ture de la double hélice.
Ces dommages sont gén éralement consécutifs à une exposition aux rayons UV (formation de
dimères pyrimidiques) ou à une liaison à des hydrocarbures aromatiques.
Le dommage ne concerne donc pas nécessairement le brin néosynthétis e.´
Les enzymes de NER recherchent une distorsion sur l’ADN double brin.

285 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Chacun des systèmes de réparation reconnait un type de dommage particulier par le biais de
ses propres enzymes.
Le point commun est la nécessit é d’un ADN matriciel ou homologue pour pouvoir distinguer
le brin sauvage et le brin endommagé.
Les cytochromes P450 interviennent indirectement pour la sauvegarde de l’int égrité de l’ADN :
ces enzymes permettent la détoxification (préalable à l’ élimination) des xénobiotiques.

286 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

La dépurination est une alt ération de l’ADN où se rompt le lien entre une purine (adénine ou
guanine) et le désoxyribose auquel elle est attachée. Lorsqu’elle se produit sur un désoxyri-
bonucléotide présent dans une double hélice d’ADN, la dépurination conduit donc à la for-
mation d’un site abasique.
En absence de réparation, la r éplication peut se poursuivre gr âce à une cat égorie d’ADN po-
lymérases, qualifiées de transl ésionnelles. Ainsi, la Pol δ place un nucléotide (dans 95% des
cas une adénine) en face d’un nucléotide d épuriné et ne poursuit pas la synthèse au-delà. En-
suite la Pol ζ place le nucléotide suivant et la synthèse se poursuit. Cependant, dans la mesure
o ù la dépurination enlève des bases A et G, le fait qu’un nucléotide A se mettent en face du
nucléotide dépuriné conduit à une mutation.
La désamination oxydative de la cytosine donne l’uracile et nous aurons la mutation C-G =⇒
U-A. C’est une transition.
Le 5-bromo-uracil (5-BU) est un analogue de la thymine et s’insère dans l’ADN à des sites oc-
cupés normalement par la thymine. Son groupement 5-Br ressemble de point de vue stérique
au groupement 5-CH3 de la thymine. Cependant, le 5-BU est en général sous la forme énol
et donc il va se lier à la guanine au lieu de l’adénine.
250 Corrigés • UE 1

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L’acide nitreux produit la desamination
´ de l’ad énine et de la cytosine. La désamination de
l’adénine donne l’hypoxanthine, qui se lie a` la cytosine induisant une transition A-T vers G-
C (et non A-G vers G-C).
L’exposition des cellules aux rayons UV entraı̂ne l’établissement de liaisons covalentes entre
bases pyrimidiques contiguës (T ou C) d’un m ême brin de l’ADN.

287 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Le système de réparation des mésappariements (SRM) est un mécanisme post-réplicatif pré-
sent chez les procaryotes et les eucaryotes. Il permet la réparation des erreurs d’appariement
entre les chaı̂nes d’ADN après la réplication ainsi que les petites d életions
´ ou additions.
Le système Mut HLS n écessite la reconnaissance du brin néosynthétisé de l’ADN grâce aux
adénines méthylées du brin matrice.
Une endonucléase rompt ensuite le brin néosynthetis ´ é et la partie portant la lésion est éliminee.
´
Concernant le rôle respectif des protéines Mut, Mut S reconnaı̂t le mésappariement, Mut L se
lie et active Mut H. Mut H est une endonucléase qui coupe en aval de l’erreur. Interviennent
aussi dans le système des exonucléases, helicases,
´ polymérases et ligases.
Chez l’homme, le système comprend les gènes hMSH2, hMLH1, hPMS1, hPMS2, hMSH6.
Des mutations de ces gènes sont à l’origine du cancer colorectal familial non associé à une
polypose colique, ou syndrome HNPCC (Hereditary non Polyposis Colorectal Cancer), ou
syndrome de Lynch qui représente une des premières causes de cancer colorectal héréditaire
touchant exclusivement l’adulte.
Des défauts peuvent survenir également au sein même des gènes qui codent pour ces protéines
chez les procaryotes, provoquant l’augmentation du taux de mutation et facilitant la recom-
binaison entre séquences d’ADN non parfaitement homologues.
Cette propriét é d’hypermutabilité a un impact sur la résistance aux antibiotiques des souches.
Par exemple, la résistance aux antibiotiques du groupe des macrolides est de plus en plus
fréquente chez les souches de S. aureus isol ées lors de la mucoviscidose, et cette résistance
n’est pas due à des gènes de r ésistance port és par des plasmides ou des transposons (mécanisme
de résistance  classique ) mais à des mutations de la cible ribosomale des macrolides (faci-
litée par un défaut du système SRM).

288 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les protéines MutS et MutL appartiennent bien au système de réparation des mésapparie-
ments. MutS se fixe sur la paire de base mal appariée tandis que MutL, qui est associée à
MutS, va progresser le long du brin fils a` la recherche d’une brèche proche de la paire de
bases mal appariée.
Ce systeme,
` par définition, répare les mésappariements produits lors de la r éplication alors
que le système BER reconnait les bases altérées (exemple : cytosine désaminée en uracile).
Les dimères de thymine sont pris en charge par le système NER. En cas d’ADN endommagé
(simple brin par exemple), le complexe RecA-ADNsb va lyser la protéine inhibitrice LexA,
activant alors le système SOS.

289 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le 5-bromouracile (ou 5-BU) est un analogue de la thymine et le 2-aminopurine (ou 2-AP)
est un analogue de l’adénine. Ces analogues sont incoporés à la place des bases  normales 
et entrainent des substitutions de nucléotides.
Lors de la réparation des mésappariments, le brin méthylé permet d’identifier le brin parental.
C’est le brin néosynthétisé, non méthylé, qui est corrigé.
Des mutations dans les systemes ` de r éparation de l’ADN sont à l’origine de différentes pa-
thologies humaines : Xeroderma pigmentosum et le HNPCC en sont des exemples.
UE 1 • Corrigés 251

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290 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.

Corrigés
Les agents mutagènes physiques correspondent aux rayonnements X ou γ, aux rayonnements
UV et à la chaleur.
La formation de dimères de thymine sous l’action du rayonnement UV crée des distorsions
de l’hélice d’ADN qui interfèrent avec la transcription et la réplication de l’ADN.
La photo-réactivation désigne un mode de réparation procaryote au cours duquel les photo-
lyases (enzymes activées par l’énergie lumineuse) participent à la réparation de l’ADN par
coupure des liaisons covalentes au niveau des dimères de thymine.
La réparation par excision de nucléotides (NER) est pr ésente chez les procaryotes et les eu-
caryotes et correspond au mecanisme
´ de r éparation par les UV (UVr).
Le complexe UVr A, B, C, D reconnaı̂t les distorsions de l’ADN.

291 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les dimères de thymine sont des associations covalentes entre deux thymines successives
d’un même brin d’ADN, induites en particulier par les ultraviolets. Les ultraviolets conduisent
ainsi de manière naturelle à la formation d’un très grand nombre de dimères de thymines dans
les cellules humaines (en particulier de l’épiderme) à tout instant de la journ ée, et même sans
exposition particulière au soleil.
Toutefois l’essentiel de ces mutations sont réparées par un mécanisme faisant intervenir l’ex-
cision des nucléotides reli es
´ (et de quelques nucléotides de part et d’autre de la mutation),
puis la re-synthèse du fragment de brin d’ADN correspondant (en utilisant pour cela l’autre
brin comme matrice).
Cependant un autre mécanisme, absent chez l’homme et les primates de mani ère générale,
existe chez la plupart des autres animaux ainsi que chez les procaryotes. Il s’agit de la pho-
tolyase, une enzyme capable de rompre les liaisons covalentes entre les deux thymines liées
sans nécessiter d’excision de nucléotides.
Chez les individus atteints de Xeroderma pigmentosum, une mutation est à l’origine de la non
fonctionnalité du m écanisme de réparation par excision de nucléotide. Ceci conduit à une ab-
sence de réparation des dimères de thymines (en l’absence, chez l’homme, de photolyase) et
ainsi à l’apparition de nombreuses mutations à l’origine de cancers, à la moindre exposition
au soleil même extrêmement voilé . . .
La désamination spontan ée d’une base azot´ ee cytidine dans l’ADN correspond à la formation
d’une base azotée uracile. Or cette base est absente en temps normal de l’ADN, molécule au
sein de laquelle elle conduit dans ce cas à des mésappariements (étant complémentaire de
l’adénine, et non de la guanine comme l’est la cytidine). La réparation de cette mutation fait
intervenir une ADN uracile glycosylase, qui excise l’uracile formé (il s’agit d’un mécanisme
de réparation par excision de base), prélude nécessaire a` la poursuite de la r éparation.
Les radiations ionisantes sont aussi l’origine de mutations en quantités très importantes.

Transcription

292 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le facteur sigma est indispensable à l’initiation de la transcription chez la bactérie. Son
d étachement de la polymérase marque le début de la phase d’élongation.
L’actinomycine D inhibe la transcription eucaryote et procaryote en s’intercalant entre cer-
taines bases de l’ADN pendant l’élongation. De faibles doses d’actinomycine D peuvent in-
hiber sp écifiquement l’ARN polymérase I. Cette dernière est responsable de la transcription
des ARN ribosomaux, sauf le 5S transcrit par l’ARN polymérase III.
L’épissage désigne l’élimination des introns au sein de l’ARN pré-messager en vue de son
export cytoplasmique et sa traduction.
252 Corrigés • UE 1

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Au niveau de l’ADN génomique, les séquences introniques demeurent, le support de l’infor-
mation génétique n’est pas modifié !

293 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Chez les eucaryotes, la transcription est assurée par 3 ARN polymérases (ARNpol) :
➣ L’ARN polymérase I (dans le nucl éole) transcrit les ARN ribosomaux (sauf le 5S),
➣ L’ARN polymérase II (dans le nucléoplasme) transcrit les ARNm,
➣ L’ARN polymérase III (dans le nucl éoplasme) transcrit les ARNt et l’ARN5S.
La reconnaissance du promoteur implique de nombreuses protéines. Chez les procaryotes, il
s’agit du facteur sigma. Chez les eucaryotes, il existe de nombreux facteurs de transcription
spécifiques des différentes ARN polymérases : TAFs (ARN pol I), TFIIA-H (ARN pol II),
§2 : TFIIIA-C’ARN pol III).
Contrairement à la r éplication, l’initiation de la transcription ne nécessite pas d’amorce.
La polyadénylation est une des étapes de maturation de l’ARNm.
Le motif de polyadénylation est reconnu par les protéines CstF et CPSF, entraı̂nant l’arrêt de
l’ARNpol II et le clivage de l’ARN par une endonucléase spécifique.
La queue poly-A est ajoutée par intervention de la polyA polymerase, ´ les résidus adényliques
sont integrés
´ en présence d’ATP sans avoir besoin d’une matrice.
L’extrémité 5’ est également modifiée, plus précocement, par ajout d’un 7-méthyl-GTP. Cette
coiffe participe à la migration des ARNm vers le cytoplasme, elle favorise l’initiation de la
traduction et stabilise l’extrémité 5’ des ARNm.

294 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Chez les eucaryotes, les exons sont les fragments d’un ARNm primaire qui se retrouvent dans
l’ARNm cytoplasmique apr ès épissage, par opposition aux introns.
La séquence des exons est identique sur l’ARNm et sur le brin sens des gènes (aux thymines
et uraciles près), on trouve sur le brin antisens la séquence complémentaire.
Les exons ne sont pas tous codants : l’ARNm comporte des séquences non traduites au sein
des exons (5’UTR et 3’UTR).

295 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les facteurs de transcription sont des protéines intervenant dans la mise en place du complexe
de transcription comportant l’ARN polym érase.
On distingue les facteurs gén éraux de transcription, qui interviennent au niveau du site pro-
moteur et permettent le recrutement de l’ARN polymérase à ce niveau, et les facteurs de
transcription spécifiques, qui se fixent sur des séquences régulatrices situées en général plus
en amont du gène, et qui modulent ce recrutement de l’ARN polymérase en fonction des
conditions cellulaires.
Les introns sont éliminés au cours de la maturation de l’ARN : l’ARN polym érase, qui
synthétise un ARN pré-messager, conduit donc à la formation d’un ARN comprenant aussi
bien les introns que les exons.
La maturation de l’ARN pré-messager en ARNm comporte une phase d’excision-épissage,
mais aussi des modifications chimiques aux extrémit és 3’ et 5’ de l’ARN pré-messager. En
5’, une coiffe de 7-méthylguanosine est ajoutée, et en 3’, une queue poly A est ajoutée par
polyadénylation.

296 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La liaison du complexe de pré-initiation à l’ARNm utilise le facteur eIF4.
C’est la sous-unité eIF4E qui interagit avec la coiffe de l’ARNm en 5’P. Certaines protéines
UE 1 • Corrigés 253

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se fixent sur la queue polyA jusqu’au transport de l’ARNm du noyau vers le cytoplasme. Cela
permet de le protéger contre la d égradation.

Corrigés
La diversité protéique chez les eucaryotes est la cons équence d’un contrôle transcriptionnel
(utilisation de promoteurs alternatifs) et post-transcriptionnel par l’épissage alternatif.
Quand plusieurs possibilités d’épissage existent au niveau de plusieurs sites différents dans
un transcrit, un gène unique peut produire des douzaines de protéines différentes.
L’épissage alternatif conduit à la production, à partir d’un gène, de protéines spécifiques à
chaque type cellulaire et n’est pas limité aux cellules cancéreuses.

297 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La boite TATA est une séquence consensus se trouvant dans le promoteur en amont du site
d’initiation de la transcription (en 5’) correspondant à TATAAA.
C’est sur cette boite TATA que se fixe le complexe de pré-initiation via la protéine TBP.
Les enhancers sont gén éralement situés en dehors du promoteur. Le trinucléotide AUG est le
codon d’initiation de la traduction, non de la transcription.
Cependant, dans le cas présent, les 3 premiers nucléotides transcrits sont AUG mais attention
au sens : il s’agit de 5’-AUG-3’.

298 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le rôle des microARN est de réguler l’expression des gènes en s’appariant avec des ARNm
cibles dont ils sont partiellement ou complètement complémentaires.
Les microARN, une fois appariés (souvent dans les régions 3’ non traduites des ARNm),
répriment la traduction des ARNm cibles.
Si l’homologie entre le miARN et l’ARNm est parfaite, l’ARNm est dégrade.´ Si l’homologie
entre le miARN et l’ARNm est partielle, l’inhibition est par blocage de la traduction.

299 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le snRNA U1 se fixe au site d’épissage en 5’ par compl émentarité.
(1mm] Au cours de la deuxième réaction de transestérification, le 2’OH de l’ad énosine du
site de branchement effectue une attaque nucléophile sur le site donneur d’ épissage en 5’.
(1mm] Après les réactions de transestérification, l’ADN intronique a une structure ramifi ée
dite en lasso.

300 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le génome humain comporte environ 23 000 gènes, d’une taille moyenne de 30 kb
(soit 30 000 paires de bases).
La majorité de ces gènes sont dits morcel és, car présentant des s équence transcrites et con-
servées au cours de la maturation (les exons) et des séquences transcrites mais éliminées lors
de la maturation de l’ARN (les introns). Ces derniers sont en géneral ´ d’assez grande taille.
En moyenne 5, 5 kb, contre une taille moyenne de seulement 171 pb (paires de bases) pour
les exons.
La synthèse des ARN est réalisée par complémentarité de bases azotées avec un brin de
l’ADN. Dans le cas de gènes chevauchants (présents en particulier chez les virus) les deux
g ènes qui se chevauchent sont en général  tête-b êche  , c’est-à-dire portés l’un par un brin
de l’ADN, et l’autre par le brin antiparallèle.
Les gènes peuvent être codants : ils conduisent alors à la formation d’un ARNm. Mais cer-
tains gènes sont non-codants : leurs produits ne sont pas traduits en protéines.
C’est le cas par exemple des gènes des ARNr, dont les produits constituent avec des protéines
les sous-unités ribosomiques (assemblées au sein du nucléole).
Les miRNA, ou microARN, sont des petits ARN de 21 à 24 nucléotides en général, ca-
254 Corrigés • UE 1

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pables de s’associer par complémentarité de bases azot ées avec un ARNm précis et ainsi soit
empêcher sa traduction, soit conduire à sa dégradation. Les miRNA sont des ARN simple
brin (mais leur maturation comporte une étape où ils présentent une structure double brin,
avant d’être associées à diverses protéines et de former un complexe fonctionnel).

301 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’initiation de la transcription par l’ARN polym érase II nécessite la formation d’un complexe
de pré-initiation autour du site de démarrage de la transcription.
Parmi les facteurs présents dans ce complexe, se trouve le complexe multi-protéique TFIID
de 1, 2 MDa, composé de TBP (TATA binding protein) et de 14 TAFs (TBP-associated fac-
tors). TFIID se fixe l’ADN, en reconnaissant la boite TATA et déforme la double hélice de
façon importante en se fixant. Cet ensemble va servir de point d’ancrage pour les autres fac-
teurs d’initiation de la transcription.
Une fois tous les facteurs mis en place, la phase d’initiation est terminée, l’ARN polymérase
II peut commencer la phase d’élongation. Elle est phosphorylée et peut se détacher du com-
plexe d’initiation.

302 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’adénine est associée par 2 liaisons H à la thymine et la guanine l’est via 3 liaisons H à la
cytosine. La séquence proposée GTTACCACC s’appariera donc avec son complémentaire en
contractant 3+2+2+2+3+3+2+2+3 = 22 liaisons H.
Le premier intron du g ène est situé entre l’exon 1 et l’exon 2. Cette s équence est située en
amont (ou en 5’) du 2e exon, elle est donc située en aval (ou en 3’) du premier intron.
En outre, elle sera transcrite et donc présente non seulement dans le transcrit primaire mais
aussi dans l’ARNm car conservée après épissage.
Elle ne sera en revanche pas traduite car pr ésente avant ( en amont  ) le codon initiateur de
la traduction. Elle appartient au 5’UTR (untranslated region).

303 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Cette séquence correspond aux premiers nucléotides transcrits, elle appartient donc au 5’UTR
qui s’étend du 1 er nucléotide transcrit au codon d’initiation AUG (ATG pour le brin sens).
C’est au niveau du premier nucléotide, autrement dit A (ou adénylate), que se liera la 7-
méthyl-guanosine constituant la coiffe.
La boite TATA chez les eucaryotes est située 20 a` 30 nucléotides en amont du 1er nucléotide
transcrit. La séquence est celle du brin sens identique (aux T et U près) à celle de l’ARNm,
c’est donc son complémentaire (ou brin antisens) qui sert de matrice à l’ARNpol II.
Quant au nombre de liaisons hydrogènes, l’adénine est associ ée par 2 liaisons H à la thymine
et la guanine l’est via 3 liaisons H à la cytosine.
La séquence proposée AGGCACAGAC s’appariera donc avec son complémentaire en contrac-
tant 2+3+3+3+2+3+2+3+2+3 = 26 liaisons H.

304 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les microARN sont des petits ARN non codant de petite taille (21 à 25 nucléotides), proba-
blement tous transcrits par l’ARN polymérase II.
Le rôle des microARN est de réguler l’expression des gènes en s’appariant avec des ARNm
cibles dont ils sont partiellement ou complètement complémentaires.
Dans le noyau, l’ARN polymérase II transcrit un pri-miARN et deux maturations s’effec-
tueront. La première se fait dans le noyau : maturation du pri-miARN en pré-miARN par la
ribonucléase Drosha. La seconde a lieu dans le cytoplasme : maturation du pré-miARN en
miARN par Dicer.
UE 1 • Corrigés 255

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305 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.

Corrigés
La maturation en 5’ de l’ARNm consiste en l’ajout de la coiffe et fait intervenir trois activités
enzymatiques :
➣ une phosphatase (sur le pré-ARNm),
➣ une guanylyl transférase, grâce à laquelle un pont 5’-5’ triphosphate se forme entre du
GMP et l’extrémité 5’ du transcrit primaire,
➣ une méthyle transférase agissant sur la guanosine en position N7 de la base et sur le ribose
en 2’ du premier nucléotide de l’ARN.
Cette maturation protège l’ARNm des nucléases (les enzymes de restriction sont des nucléases
utilisées en génie gén étique).

306 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La transcription débute par la fixation du complexe de transcription sur l’ADN. C’est la re-
connaissance du promoteur (en particulier par le facteur TFIID) qui permet d’initiation cette
fixation, qui est un phénomène progressif (les différents facteurs de transcription généraux de
l’ARN polymérase et l’ARN polymérase elle-même se fixant de manière séquentielle).
Le promoteur indique ainsi où débute la transcription, mais aussi dans quel sens elle se
d éroule. En effet, l’ARN polymérase réalise la synth èse d’un brin d’ARN complémentaire
d’un seul brin de l’ADN : le brin matrice.
L’information présente dans l’ARN néo-formé est donc complémentaire de celle présente
dans le brin matrice. Elle est toutefois identique (au remplacement des thymines par des
uraciles près) à celle présente dans le brin non-transcrit, qui est aussi nommé brin codant
(justement du fait que la séquence est la même que celle de l’ARNm, utilisée lors de la tra-
duction pour la synthèse protéique).
De manière indirecte (en passant par la complémentarité avec le brin matrice, lui-même
complémentaire du brin codant), l’ARN polymérase permet donc la synthèse d’un ARN re-
copiant la séquence du brin codant de l’ADN (à la distinction T/U près). L’ARN synthétisé
est simple brin.

307 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La plus grosse sous-unité de l’ARN polymérase II eucaryote possède un domaine remar-
quable à son extrémité C-terminale (CTD, pour carboxy-terminal domain).
L’état de phosphorylation du CTD module l’activité de l’ARN polymérase II, à la fois in vi-
tro et in vivo. Elle permet la dissociation des facteurs généraux de transcription nécessaire à
l’initiation et favorise la liaison des facteurs d’élongation.
L’ARN polymérase II porte également sur sa queue Cter phosphorylée toutes les protéines
n écessaires à la maturation de l’ARN : les facteurs d’épissage qui composent le splicéosome,
les facteurs d’adjonction de la coiffe et mes facteurs de polyad énylation (d’adjonction de la
queue polyA). Ces maturations s’effectuent dans le noyau.
La traduction de l’ARNm s’effectue dans un autre compartiment cellulaire, le cytoplasme et
ne fait pas intervenir l’ARN polymérase II.

308 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’initiation de la transcription des ARNm chez les eucaryotes est réalisée par l’assemblage
séquentiel de nombreux facteurs de transcription généraux (nommés de manière gén érale
TFII car permettant le recrutement de l’ARN polymérase II). Cet assemblage débute par la
fixation de TFIID, grâce à sa sous-unité TBP (qui ne fait donc pas partie de TFIIB . . .) qui
reconnait la boite TATA du promoteur.
La fixation des facteurs de transcription permet le recrutement de l’ARN polymérase II (qui
ne peut pas se fixer directement sur l’ADN). Ce recrutement est suivi par la fixation de nou-
veaux facteurs de transcription, dont TFIIH. Ce dernier facteur possède une activité kinase
256 Corrigés • UE 1

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qui permet la phosphorylation de l’extrémité C-terminale de l’ARN polymérase II (= queue
CTD, pour Carboxy-Terminal Domain) et ainsi la liberation´  de l’ARN polymérase qui peut

d ébuter la transcription.
La réponse d. est donc fausse, car elle se réfère à une ARN polymérase alpha qui n’existe
pas . . . (on trouve bien une ADN polymérase alpha chez les eucaryotes, ou une sous-unité
alpha dans l’ARN polymérase procaryote, mais il n’y a pas d’ARN polymérase alpha chez
les eucaryotes).

309 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’excision des introns et l’épissage des exons fait intervenir une structure complexe, le spli-
ceosome. Cette structure est constituée de plusieurs snRNP (small nuclear RiboNucleoParti-
cules, petites ribonucléoparticules nucl éaires).
Chaque snRNP est constitué de protéines et d’un ARNsn (ou snRNA, small nuclear RNA,
petit ARN nucléaire). La réponse a. est donc juste, mais pas la r éponse b., car les ARNsno
(petits ARN nucléolaires) interviennent dans la maturation des ARNr, d’ARNt et d’ARNsn
au sein du nucléole, mais pas dans la maturation des ARNm envisag ée ici.
Au sein du spliceosome, le snRNP U2 reconnaı̂t le site A de branchement (cette boı̂te de
branchement comporte une adénine dont le rôle est fondamental au cours du processus d’ex-
cision). Cette fixation du snRNP U2 suit celle de U1 au niveau de l’extrémit é 5’ de l’intron.
Le complexe U1-U2 permet de recruter les autres composants du spliceosome. L’action de
ces snRNP nécessite une consommation d’ATP, mais que l’on ne peut pas qualifier d’impor-
tante. La réponse e. est donc exagérée, et ainsi fausse.
Dans de nombreux cas il existe un possibilité d’épissage alternatif. Selon le type cellulaire ou
les conditions un même ARN pre-messager
´ peut être épissé de différentes manières, condui-
sant à la formation d’ARNm matures lég èrement différents et donc de protéines différentes.

310 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’épissage alternatif est un processus particulier de maturation des transcrits primaires pou-
vant mener à l’excision d’un exon.
La conséquence est la synthèse possible d’ARNm diff érents à partir d’un même gène, menant
ainsi à la synthèse de protéines diff érentes à partir d’un même gène. C’est ce qui explique que
malgré le nombre relativement faible de g ènes dans le génome humain, la diversité protéique
est beaucoup plus importante.
Comme un épissage classique, cette maturation du transcrit primaire a lieu dans le noyau.
L’épissage qui désigne la liaison de deux exons entre eux ne concerne, par définition, que les
exons.

311 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les snRNP U1 à U6 participent à l’épissage et jouent chacun un r ôle précis. Chaque propo-
sition est exacte.

Traduction
312 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La séquence codante d’un gène correspond à la séquence du transcrit ARNm après excission
des introns et épissage des exons.
Elle sera traduite selon la phase de lecture définie par le codon AUG et un codon stop.
Certains exons peuvent ne pas être présents au niveau de la séquence codante en cas d’épissage
alternatif.

313 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 1 • Corrigés 257

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Le code gén étique fait la correspondance entre un groupe de 3 bases ou triplet de bases de
l’ARNm (codon) et un acide aminé.

Corrigés
Il existe 64 codons pour 20 acides aminés, le code est qualifié de dégénéré : un acide amin é
est spécifié par plusieurs codons. C’est vrai pour 18 acides aminés, au tryptophane et à la
m éthionine ne correspondent qu’un seul codon, respectivement UGG et AUG.
à l’inverse, le code est non ambigü : à partir d’une séquence nucléotidique donnée, on ne peut
synthétiser qu’une sequence
´ peptidique.
L’initiation de la traduction fait intervenir la coiffe en 5’, les ARNm sont lus de 5’P vers 3’OH.

314 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Pour répondre à la question, on peut soit se servir du code g énétique (si disponible lors du
concours !) soit raisonner par logique. On identifie en premier lieu le codon initiateur AUG
et le codon stop définissant la phase de lecture :
5’-CCC AUG UUU AAA AGA UGA AUG UAG-3’
On obtient une séquence Met-aa1-aa2-aa3. D’après l’ énoncé, on sait que les aa1, 2 et 3 cor-
respondent respectivement à Phe, Lys et Arg. La mutation supprime le codon stop qui se
retrouve suivi d’une Méthionine (AUG) et d’un autre STOP (UAG).
La nouvelle séquence est donc allongée de 2 acides aminés, dont une méthionine en C-
terminale. La réponse est par élimination : Met-Phe-Lys-Arg-Trp-Met.

315 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Chacune des aminoacyl-ARNt synthétase reconnaı̂t un acide amin é et un ou plusieurs ARNt
isoaccepteurs.
Leur fonction est essentielle à la fidélité de la traduction du code génétique, car c’est elles qui
garantissent que l’acide aminé qui est ainsi est´ erifié à l’extrémité de l’ARNt correspond bien
au bon anticodon.
L’aminoacyl-ARNt-synthétase de l’arginine ne reconnait donc pas aussi la lysine.
La polyadénylation des ARN pr émessagers est une des etapes ´ de leur maturation, et s’effec-
tue au niveau du nucléoplasme.
Une autre étape est celle de l’épissage ; l’épissage alternatif permet la gen ´ ération d’ARNm
différents à partir d’un même pré-ARNm selon le tissu ou les conditions cellulaires.

316 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La plupart des acides amin és sont codés par plusieurs codons appelés codons synonymes. Le
code génétique est alors dit dég énéré car il contient des redondances.
En revanche, ce code est non ambig ü : un codon code un seul et unique acide aminé. Le codon
d’initiation code pour une méthionine.

317 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La reconnaissance et l’attachement de l’acide aminé appropri é sur l’ARNt se fait grâce à une
aminoacyl-ARNt synthétase. Il y a une enzyme pour chaque acide aminé.
En revanche, un même ARNt peut reconnaı̂tre plusieurs codons et un acide aminé peut être
pris en charge par plusieurs ARNt. Il y en existe 48 chez l’homme.

318 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Au cours de la traduction, le premier ARNt qui se fixera sur le site A du ribosome sera
complémentaire de la séquence 5’-AAG-3’ (l’ARNti-Met se fixant au niveau du site P). Le
complémentaire est donc 3’-UUC-5’ donc 5’-CUU-3’ d’après la nomenclature en vigueur.
D’après la table du code génétique, la séquence peptidique correspondante à ATG AAG CTG
258 Corrigés • UE 1

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CTC sera Met-Lys-Leu-Leu.
Différents facteurs seront nécessaires à différentes étapes de la traduction, eIF2 (à l’initiation)
et eEF2 (au cours de l’élongation) en font partie.
Positionnée en N-terminal, cette séquence pourrait coder pour un peptide signal.

319 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La méthionine est codée par le codon AUG ( à connaitre, ainsi que les 3 codons stop UAA,
UAG, UGA).
La séquence de l’ARNm est donc 5’P-AUGAUGAUGAUG-3’OH. Le brin codant de l’ADN
a la même s équence que l’ARNm (avec des introns, hors cadre de l’exercice) mais T rem-
place U : 5’P- ATGATGATGATG -3’OH.
La séquence complémentaire de ce brin est donc : 3’OH- TACTACTACTAC -5’P.
La convention veut que les séquences soient données dans le sens 5’-3’ (sens de lecture).
La séquence attendue est donc 5’P- CATCATCATCAT -3’OH.

320 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le codon d’initiation de la traduction, chez les procaryotes et les eucaryotes, est le codon
AUG (méthionine).
UAG est un codon stop, au même titre que UAA et UGA (il faut connaı̂tre ces 4 codons).
Les aminoacyl-ARNt synthétases sont les enzymes qui fixent les acides amin és sur les ARNt,
et à ce titre sont responsables de l’expression correcte du code génétique.
C’est le grand ARNr (23S chez les procaryotes, 28S chez les animaux) de la grande sous-
unité du ribosome qui est impliqué dans la formation des liaisons peptidiques.
C’est un ribozyme (ARN à activité catalytique, ici peptidyltransf érase). Le code génétique
est bien dégénéré : un acide aminé donné peut être codé par plusieurs codons.
L’inverse est faux : un codon donné ne peut spécifier qu’un seul acide aminé. Tous les ARNm
sont traduits dans le cytoplasme.
Après traduction, les protéines ribosomales migrent dans le noyau, l’assemblage avec les
ARNr se fait au niveau du nucléole.

321 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La structure d’un ARNt (ARN de transfert) est une structure en feuille de trèfle pr ésentant 4
tiges qui sont de courtes hélices bicaténaires.
Trois de ces tiges stabilisées par des bases appariées se terminent par des boucles.
L’inosine ou la dihydrouridine participent à la structure de l’ARNt mais ce ne sont pas des
bases. Il s’agit de nucléosides.
Ainsi, l’inosine est formée de la base hypoxanthine.
L’ARNt possède en moyenne 20% de nucl éotides invariants ou peu variants, ceux constitués
de bases atypiques en font partie.

322 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’appariement entre ARNm et anticodon de l’ARNt est flottant en 3’ du codon et en 5’ de
l’anticodon (=pour le 1er nucl éotide de l’anticodon).
L’inosine (base hypoxanthine) est fréquemment en première position de l’anticodon des
ARNt, elle permet des appariements avec les U, A et C.

323 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

L’aminoacylation désigne l’estérification de l’acide amin é (aa) spécifique à l’extrémité 3’-
UE 1 • Corrigés 259

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OH de l’ARNt.

Corrigés
L’acide aminé est tout d’abord activé en présence d’ATP pour permettre la formation d’aa-
AMP (liaison anhydride mixte). La liaison ensuite formée entre l’ARNt et l’acide aminé est
une liaison covalente de type carboxy-ester. Si l’anticodon est 5’-CGA-3’, alors le codon re-
connu est 3’-GCU-5’ ou 5’-UCG-3’ (sérine).
La base flottante est la cytosine.
L’ARNt-Ser peut occuper le site P du ribosome en vue de l’incorporation de l’acide aminé
dans la séquence prot éique.

324 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Deux liaisons riches en énergie sont bien consommées : l’une pour l’activation de l’acide
aminé par l’aminoacyl-ARNt-synthétase et l’autre pour la réactivation de l’AMP.
Au cours de l’initiation, la grosse sous-unité rejoint le complexe d’initiation préalablement
constitué et l’ARNti-Met se retrouve alors au niveau du site P.
Il établit donc le cadre de lecture, c’est-à-dire la lecture par le ribosome des codons par bloc
de 3 nucléotides.
La lecture du code gén étique nous indique que le codon spécifiant la m éthionine est AUG
(note : selon les facultés, le code est donné ou non, les codons à connaitre étant celui de la
méthionine et les codons stop).
L’anticodon est donc UAC. Mais attention au sens de lecture ! La convention est de donner
les séquences de 5’ vers 3’.
L’appariement étant anticomplémentaire, la séquence 5’-AUG-3’ s’hybride donc avec la s é-
quence 3’-UAC-5’ et donc 5’-CAU-3’.
Si la plupart des appariements codon/anticodon présente une base flottante, ce n’est pas le
cas pour la méthionine pour laquelle le code gén étique n’est pas dégénér é.

325 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

L’ARN (1) n’est constitué que de U et le codon UUU correspond à la phénylalanine.
Concernant l’ARN (2), deux codons sont identifiables : AUA (isoleucine) et UAU (tyrosine).
Comme aucun codon d’initiation n’est là pour d éfinir le cadre de lecture, les trois possibilités
sont à envisager :
➣ premier cadre de lecture : AUA UAU AUA UAU . . . = Isoleucine-Tyrosine-Isoleucine-
Tyrosine . . .
➣ second cadre de lecture : A UAU AUA UAU AU . . . = Tyrosine-Isoleucin-Tyrosine . . .
➣ troisième cadre de lecture : AU AUA UAU AUA U . . . = Isoleucine-Tyrosine-Isoleucine . . .
Si chaque possibilit é montre une alternance tyrosine/isoleucine, tous les peptides synthétisables
ne commenceront pas par une isoleucine (second cadre de lecture). L’ARN (3) présente
également trois cadres de lecture :
➣ premier cadre de lecture : AUC AUC AUC AUC . . . = polymère d’isoleucine.
➣ deuxième cadre de lecture : A UCA UCA UCA UC . . . = polym ère de sérine.
➣ troisième cadre de lecture : AU CAU CAU CAU C . . . = polymère d’histidine.

326 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’ARNt initiateur couplé à la m éthionine s’associe avec le facteur eiF2 lié au GTP. Sa phos-
phorylation inhibe la traduction.
Le facteur d’initiation eiF4 comporte 3 sous-unités et chaque sous-unité a un rôle différent.
eiF4A a une activité ATPase et une activité hélicase.
eiF4E interagit avec la coiffe de l’ARNm en 5’P.
260 Corrigés • UE 1

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eiF4G est un adaptateur qui permet le recrutement du complexe de pré-initiationen se liant au
facteur eiF3 de ce complexe de pré-initiation.
L’insuline va phosphoryler eiF4E ce qui permet l’activation de la traduction en le faisant in-
teragir avec eiF4G.

Régulation, expression génétique

327 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Par épissage alternatif, un gène peut coder plusieurs formes d’une même protéine. Sur un
chromosome, le brin sens peut correspondre à un brin ou l’autre suivant le gène consid éré.
Chez les eucaryotes, lorsque le promoteur d’un gène est méthylé, la transcription du gène
en aval est en général réprimée. L’augmentation de l’activité basale (ou sa répression) de la
transcription est sous le contr ôle de facteurs spécifiques qui vont interagir avec le complexe
d’initiation.
Ces protéines activatrices ou inhibitrices se lient à des promoteurs distaux, séquences sp éci-
fiques de l’ADN, appelées enhancers lorsqu’ils recrutent des cofacteurs activateurs, ou silen-
cers lorsqu’ils recrutent des cofacteurs inhibiteurs.
Ces promoteurs distaux peuvent être situés à des milliers de nucléotides du promoteur proxi-
mal et agissent sur le promoteur proximal par le jeu de courbures de l’ADN. Chez les euca-
ryotes, l’organisation des gènes est monocistronique : un ARNm ne codé qu’une seule chaine
polypeptidique (mais plusieurs ARNm différents donc plusieurs prot éines différentes peuvent
être produits à partir d’un meme
ˆ g ène grâce à l’épissage alternatif).

328 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La méthylation se limite aux cytosines de la sequence
´ 5’-CG-3’ exclusivement (les dimères
GC ne sont pas concernés).
Elle a lieu sur le carbone 5 des cytosines permettant l’obtention d’une 5-méthylcytosine.

329 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La régulation de l’expression procaryote passe par des op érons.
Un opéron est une unité régulée d’expression des gènes dans laquelle on trouve un ensemble
de gènes structuraux sous le contrôle d’un système régulateur unique.
Les gènes structuraux sont transcrits à partir d’une région opérateur-promoteur commune
sous la forme d’un ARNm polycistronique.
Cet opéron est contrôl é par une protéine de régulation (activateur ou répresseur) codée par un
g ène de régulation sp écifique. L’exemple classique d’opéron inductible est celui de l’opéron
lactose. En milieu pauvre en lactose, la fixation du répresseur sur l’opérateur bloque la trans-
cription.
Le lactose, substrat de la voie métabolique, agit comme un inducteur en se fixant sur le
répresseur. Il provoque alors son changement de conformation, le répresseur ne peut plus
se fixer sur l’opérateur. L’ARN polymérase peut alors transcrire l’ADN.
L’atténuation est une terminaison prématurée de la transcription. On trouve un atténuateur à
l’extrémité 5’ de l’ARNm polycistronique gén éré à partir de l’opéron tryptophane, qui est
répressible (voir questions suivantes).

330 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Comme pour les systèmes inductibles, les systèmes basés sur la répression fonctionnent aussi
via des opérons.
L’exemple d’opéron répressible souvent cité est celui de l’opéron tryptophane. En milieu
riche en tryptophane, celui-ci est fixé sur le répresseur, lui-même fix é sur l’opérateur, la
UE 1 • Corrigés 261

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transcription est bloquée.

Corrigés
En milieu pauvre en tryptophane, le répresseur ne se fixe pas sur l’opérateur, la transcription
se fait.

331 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
En absence de lactose le répresseur LacI se fixe sur l’op érateur de l’opéron lactose, inhibant
sa transcription par l’ARN polymérase.
Le lactose, quand il est présent, se fixe sur ce represseur
´ tétramérique et l’inhibe en induisant
un changement de conformation. Ceci permet l’action de l’ARN polymérase, qui transcrit
alors un ARN polycistronique codant les trois protéines de l’opéron lactose, permettant l’uti-
lisation du lactose par la bactérie. Le lactose permet donc l’activation de l’opéron, grâce à
l’inactivation du répresseur LacI.
Cette expression reste toutefois à un niveau faible si du glucose est présent ( préférence 
de la bactérie pour le glucose, par rapport au lactose). Le glucose diminue donc l’activité de
l’ARN polym érase au niveau de l’opéron lactose, mais cette action est indirecte. C’est en fait
l’absence de glucose qui induit la présence d’AMP cyclique dans le cytosol bactérien ( si-
gnal de faim  ).
L’AMP peut s’associer à la protéine CAP, et c’est le complexe AMP-CAP qui active l’ARN
polymérase, augmentant de manière très importante le taux de transcription de l’op éron lac-
tose.

332 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’expression d’un gène conduit toujours à la formation d’un ARN mais cet ARN ne code pas
n écessairement une protéine (exemples : ARNr, ARNt. . .).
Un même gène peut coder des protéines distinctes par le jeu de l’épissage alternatif.
Le signal ATG correspond au codon d’initiation de la traduction et non de la transcription qui
se fait en amont de ce signal (en 5’).
La régulation de l’expression des gènes par les miRNA se fait à un niveau post-transcrip-
tionnel. Ils inhibent la traduction ou entrainent la dégradation de leur ARNm cible.

333 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La plupart des facteurs de régulation transcriptionnelle sont recrut és par le facteur TFIID
constitué de TBP se liant au promoteur.
Les él éments activateurs se fixent sur des séquences se trouvant dans la région promotrice
(boite CAT, boites CG, . . .), sur des él éments de réponse (récepteurs à la vitamine D et aux
hormones thyro¨ıdiennes) ou sur des séquences amplificatrices (enhancers).
Les ı̂lots CpG entourent le promoteur des gènes toujours exprimés ( gènes domestiques  ).
Les récepteurs à l’insuline et aux facteurs de croissance sont des r écepteurs transmembra-
naires n’interagissant pas avec l’ADN.
Les protéines à homeodomaines
´ sont des prot éines contenant des motifs h élice-tour-hélice de
liaison à l’ADN. Elles sont retrouvées chez tous les Eucaryotes et impliqu ées dans le contrôle
du développement.

334 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’association des histones avec l’ADN conduit à la formation de nucl éosomes.
Les queues N-terminales des histones se prolongent a` l’ext érieur du nucléosome et peuvent
subir diverses modifications covalentes.
Les protéines à activité histone acétyl transférases acétylent ainsi les lysines des queues Nter
des histones ce qui diminue les interactions entre histones et ADN (neutralisation des charges)
et déstabilise la fibre de 30 nm.
262 Corrigés • UE 1

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Les protéines régulatrices peuvent alors se fixer sur l’ADN ; la transcription est activée.

335 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Un promoteur est constitué d’éléments cis et de protéines régulatrices (trans). La boite TATA
est un él ément cis fixant des TFII (facteurs de transcription pour polymérase II) dont TFIID.
Les TFII sont des facteurs trans.
La boite CAAT et la boite GC sont situées en amont du promoteur (en 5’ de TATA sur le brin
sens) et contrôlent la fréquence de la transcription. Le promoteur (comprenant la boite TATA)
est lui-même placé en 5’ du site d’initiation de la transcription sur le brin sens.

336 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le seul motif reposant sur des interactions hydrophobes est le motif à répétition de leucine.
Ces r ésidus hydrophobes sont répétés tous les 7 acides aminés.
Notons que le domaine de fixation à l’ADN de ce motif correspond à une région basique.

337 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’opéron tryptophane est un exemple de r épression transcriptionnelle.
Le répresseur est une protéine régulatrice qui doit être liée à 2 molécules de tryptophane pour
se fixer sur son opérateur bloquant ainsi la transcription.
En l’absence de tryptophane, le répresseur ne peut pas se lier à l’opérateur et la transcription
a lieu.
Dans cet exercice, le répresseur se fixe constitutionnellement à l’opérateur, l’ensemble de
l’opéron est donc inhib é transcriptionnellement, quelque soient les conditions.
L’introduction d’un répresseur sauvage ne peut pas corriger cette anomalie car le muté restera
fixé, maintenant la repression.
´

338 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les différents types cellulaires d’un organisme donné partagent tous le même génome mais
diffèrent pourtant par leur morphologie et leur fonction.
Cette différenciation cellulaire dépend de la régulation de l’expression des genes,` dont le pro-
fil d’expression est propre à une cellule (un type cellulaire) donné.
L’acétylation des lysines des histones a pour effet de d écondenser la chromatine, leur désacé-
tylation condense la chromatine.
Si des travaux récents ont montre´ que certains états de méthylation de l’ADN pouvaient être
transmis de manière héréditaire, cela reste une situation exceptionnelle plutôt qu’une règle.
En effet, la machinerie cellulaire est équipée d’un système d’effacement/reprogrammation
des marques épigén étiques de méthylation qui intervient à chaque génération, très tôt dans le
d éveloppement.
Les complexes de remodelage de la chromatine changent temporairement la structure des
nucléosomes : l’ADN est lié moins étroitement aux nucléosomes, ce qui permet la fixation
des protéines régulatrices et des facteurs de transcription gén éraux.
La durée de vie d’un ARNm est un élément essentiel de la régulation de l’expression des
protéines, elle est donc régulée, que ce soit par des éléments de sa séquence (séquences riches
en AU en 3’UTR qui diminue la durée de vie) ou par des signaux extracellulaires (l’IL-4 peut
augmenter la durée de vie de l’ARNm de VCAM-1, molécule d’adherence). ´

Techniques d’analyse du génome


339 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 1 • Corrigés 263

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La lecture de la séquence du brin n éosynth étisé se fait de haut en bas de 3’ vers 5’. De cette
manière la séquence de la matrice est le complémentaire antiparallele, ` de 5’ vers 3’. Ainsi

Corrigés
la séquence du brin néosynthétisé débute par 3’-TACAAA. . .-5’. La matrice sera donc 5’-
ATGTT. . .-3’ soit la réponse c.

340 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.

Ce type de recherche est basé sur le principe que chacun des parents transmettra un allèle à
son enfant. Dans le cas étudié, les allèles sont des loci microsatellitaires amplifiés par PCR.
La PCR semble d’ailleurs être semi-quantitative dans la mesure o ù l’enfant E présente une
bande unique 2 fois plus épaisse.
Cela indique qu’il a reçu de sa mère et de son p ère un allèle identique, celui correspondant
à la ligne pointillée sup érieure. Cet allèle est pr ésent chez les individus a, c et d mais absent
chez b et e.

341 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La réaction d’amplification par PCR est constituée d’une succession de cycles constitués de
trois étapes :
➣ dénaturation par la chaleur de l’ADN double brin afin de générer de l’ADN simple brin,
➣ hybridation des amorces simple brin (environ 20 nucl éotides) complémentaires des séquences
encadrant la région à amplifier,
➣ élongation dans le sens 5’ vers 3’ au cours de laquelle les brins matrices sont recopiés à
partir de chacune des 2 amorces en présence de la Taq polymérase, enzyme thermostable, de
Mg2+et des dNTPs.
L’utilisation d’une enzyme thermostable, la Taq polymerase,
´ permet d’effectuer ces amplifi-
cations en chaı̂ne sans que l’enzyme soit dégradee
´ par les étapes à très haute température ce
qui rend cette technique automatisable.

342 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Dans la méthode de séquençage de l’ADN par la m éthode de Sanger, la matrice permettant
le séquençage est un ADN simple brin.
La polymérase réalise, à partir d’une amorce simple brin, la synthèse d’un nouveau brin
complémentaire en présence de dNTPs et d’une faible quantité de ddNTPs marqués.
Lorsqu’un ddNTP est incorporé au hasard dans la chaı̂ne d’ADN en croissance, la synthèse
s’arrête.
´
Le marquage des ddNTPs par 4 fluorophores différents permet de realiser le s équençage en
une seule réaction.

343 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Les enzymes de restriction sont des endonucléases habituellement d’origine bactérienne qui
coupent l’ADN double brin au niveau de séquences nucléotidiques spécifiques (sites de res-
triction de 4 à 8 bases).
Ces sites correspondent le plus souvent à des s équences palindromiques.
La reverse transcription permet de synthétiser, à partir d’une molécule d’ARNm, une molécule
d’ADNc (ADN complémentaire). Pour cela, elle utilise une (ou plusieurs) amorce(s) simple
brin.
L’ADNc ainsi synthétisé peut servir de matrice à son tour pour être amplifié par PCR. L’en-
semble s’appelle alors RT-PCR.

344 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les plasmides utilisés en biologie moléculaire sont de petites mol écules d’ADN bicaténaires
264 Corrigés • UE 1

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circulaires (donc dépourvus de t élomères, caractéristiques des chromosomes linéaires euca-
ryotes) d’origine bactérienne.
Ils permettent le clonage de petits fragments d’ADN de quelques centaines de pb (maximum
15 kb pour les banques).
Les YAC, chromosomes artificiels de levure, permettent le clonage de fragments d’ADN de
l‘ordre de la mégabase (106 pb soit 1000 kb).
Les plasmides contiennent souvent des gènes de résistance aux antibiotiques afin de pouvoir
sélectionner les bactéries transformées par ce vecteur.

345 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La méthode de Southern permet l’analyse d’un fragment d’ADN particulier au sein de l’en-
semble du genome.
´
Après avoir digéré l’ADN par une enzyme de restriction, on obtient un mélange de très nom-
breux fragments de restriction.
Une électrophorèse permet leur séparation puis les fragments sont transférés, après dénaturation
par la soude, sur une membrane de nylon ou de nitrocellulose en vue de leur analyse (hybri-
dation avec une sonde).

346 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les 3 étapes de chaque cycle de PCR sont dans l’ordre : dénaturation de l’ADN, hybridation
des amorces, extension des amorces.
Pour s’hybrider à la séquence cible, les amorces doivent être simple brin.
Leur extension entraine une amplification exponentielle de l’ADN.
Lors du séquençage, lorsqu’un ddNTP est incorporé au hasard dans la chaı̂ne d’ADN en
croissance, la synthèse s’arrête.

347 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
Les amorces choisies doivent être complémentaires du brin à amplifier et permettre son ex-
tension par la Taq polymérase de 5’ vers 3’.
Ainsi, concernant l’extrémit é 5’ du fragment cible : 5’-GGTAAGGGCG-3’, l’amorce devra
s’hybrider au brin complémentaire de la séquence citée pour pouvoir être orient ée correcte-
ment.
Elle aura donc la même séquence que le brin proposé soit 5’-GGTAAGGGCG-3’.
En revanche concernant l’extrémité 3’, l’amorce choisie lui sera complémentaire et antipa-
rallèle : 5’-AATCTGCACT-3’.
Brin à amplifier :
5’-GGTAAGGGCG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AGTGCAGATT-3’
3’-CCATTCCCGC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TCACGTCTAA-5’
Après la dénaturation les amorces se fixeront ainsi :
5’-GGTAAGGGCG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AGTGCAGATT-3’
amorce 2 ⇐ 3’-TCACGTCTAA-5’
5’-GGTAAGGGCG-3’ =⇒ amorce 1
3’-CCATTCCCGC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TCACGTCTAA-5’

348 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’acide nucléique inséré dans le plasmide au cours du clonage moléculaire est nécessairement
une molécule d’ADN double brin.
UE 1 • Corrigés 265

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349 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.

Corrigés
L’hybridation moléculaire désigne l’association qui peut avoir lieu entre deux acides nucléiques
simples brins de séquences complémentaires et antiparallèles conduisant à la formation d’un
double brin ou duplex.
Cette association s’effectue par l’établissement de liaisons hydrog ènes entre l’adénine (A) et
la thymine (T) (ou l’uracile U) et entre la cytosine (C) et la guanine (G).
La formation et la stabilité des duplex (donc la température d’hybridation) dépendent de
nombreux facteurs en plus de la composition en bases : longueur des duplex, complexité de
la séquence, force ionique du milieu d’hybridation.

350 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La Polymerase Chain Reaction ou PCR d ésigne l’amplification exponentielle d’un fragment
d’ADN (quelque soit sont origine) spécifiquement born é par des amorces choisies.
La synthèse du brin complémentaire à la matrice d’ADN, en utilisant les didesoxynucléotides
´
(ddNTP) comme substrats, est une étape de la methode
´ de s équençage de Sanger.

351 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le cadre de lecture de l’ARNm AGTR1A est défini par le codon d’initiation AUG et le co-
don de terminaison UGA 1080 pb en aval. L’ensemble de la séquence est contenue au sein de
l’exon 4. L’exon 3, absent du transcrit A, contient un autre site d’initiation. La phase ouverte
de lecture s’étend alors sur 1122 pb soit (1122-1080)/3 = 14 acides aminés de plus. La phase
ouverte de lecture du variant A et du variant C d’une part, du variant B et du variant D d’autre
part, semblent identiques. On peut donc supposer que les affinités de A et C soient compa-
rables et supérieures à celles de B et D. En outre, la différence entre les différents variants
repose sur la variabilité de leur extrémité 3’.
Le signal de polyadénylation est situé une centaine de bases en aval (en 3’) du codon stop du
dernier exon. Dans l’exemple de cet exercice, il se trouve donc bien dans la partie 3’UTR (en
blanc) de l’exon 4.

352 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Quelque soit le variant considéré, la position 1166 est située au sein de l’exon 4, dans la partie
codante. Il est donc peu probable que le site modifie un site d’épissage.
Concernant la mise en évidence moléculaire du polymorphisme, le séquençage ou la tech-
nique de RFLP (technique de choix pour la mise en évidence de SNP, basée sur l’utilisation
d’enzymes de restriction) sont adaptées.
L’énoncé du texte ne précise pas les conséquences sur le produit du gene
` de cette substitution,
la proposition d. n’est donc pas à retenir.

353 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La séquence donnée est celle du brin sens.
La substitution entraˆıne le remplacement au niveau de la protéine d’une leucine (CTC) par
une phénylalanine (TTC). Il s’agit donc d’une mutation faux-sens.

354 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La mutation ponctuelle touche le 7e codon de la s équence, TCA (sauvage) devient ACA
(muté).
L’analyse proposée est une analyse par RFLP (restriction fragment lenght polymorphism).
Il faut trouver une enzyme possédant un site seulement sur la s équence sauvage ou la séquence
266 Corrigés • UE 1

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mutée mais pas sur les 2 (on élimine bien sûr aussi les enzymes ne présentant aucun site sur
les séquences proposées).
Ainsi, il n’y aucun site de restriction pour PvuII ni pour MspI. RsaI ne coupe que la séquence
mutée et AcII ne coupe que la séquence sauvage.

355 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Avant leur prise en charge par RISC, les siRNA sont clivés par la nucl éase Dicer en fragments
double brin de 21-22 nucléotides aux extr émités coh ésives.
Le brin d’ARNm ciblé par le siRNA lui est complémentaire et antiparallèle donc 3’- UGG
ACG AUU GCU-5’ (ou 5’-UCG UUA GCA GGU-3’).
De m ême, le brin transcrit produisant le segment d’ARN ciblé par le siRNA sera compl émen-
taire de la séquence citée précédemment. Autrement dit, ce sera la même que celle du siRNA,
aux uraciles et thymines près.
La fixation du siRNA à sa cible (partie codante ou non de l’ARNm) peut entrainer sa dégradation
ou l’inhibition de sa traduction.

356 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il s’agit ici de comparer les 2 gels. Le gel correspondant au g ène X dél ét é pr ésente moins de
bandes que le gène normal. La question est de savoir quelles bandes (et correspondant à quels
nucléotides) ont disparu.
Attention, contrairement à un exercice classique de séquençage, il n’est pas nécessaire de
retrouver la séquence de la matrice. Une portion délét ée l’est en effet sur les deux brins.
La méthodologie de résolution consiste à lire la séquence du g ène X normal par rapport à celle
du gène X délété. G ène X normal (séquence lue de bas en haut) :
5’-GAGCAGGT-3’.
Pour ces premiers nucléotides, la séquence est la même pour le gène délet´ é. Mais alors que le
prochain nucléotide lu pour le gène normal est un G, nous lisons A pour le gène d élét é. C’est
donc au niveau de ce nucléotide que la délétion commence.
Pour déterminer où cette délétion s’arrête, nous devons lire cette fois le gel muté, de haut en
bas, jusqu’au nucléotide identifié précédemment : 3’CCGACCAAGGA-5’.
Nous avons encadré la séquence délétée, il suffit à présent de lire sa nature sur le gel normal :
5’-GAAGGGGATGGCGGCCACCATGTCGAT-3’

357 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Une banque d’expression est une banque d’ADNc. Pour la construire, les populations d’ARNm
représentatives d’un tissu donné sont extraites des cellules puis retrotranscrites in vitro en
ADN bicaténaires (ADN complémentaires ou ADNc).
Ces ADNc sont ensuite clonés dans un vecteur sous contrôle d’un promoteur bactérien, les
bactéries étant utilisees
´ ici comme cellules h ôtes.
On peut donc, par exemple, utiliser le promoteur inductible de l’opéron lactose. Les protéines
ainsi exprimées sont souvent des protéines de fusion, formant une chimère avec la bêta ga-
lactosidase par exemple. Pour que la protéine soit exprimée, il faut que son ADNc soit ins éré
en phase avec le promoteur, ce qui n’est pas systematique.
´

358 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
Les populations d’ARNm accumulées dans un tissu donné sont représentatives de ce tissu, au
UE 1 • Corrigés 267

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stade de développement auquel il est étudié.

Corrigés
L’hypothèse d’une transcription spécifique de tissu est donc l’hypothèse la plus vraisemblable
pour expliquer le profil obtenu.
Les autres hypothèses compatibles sont l’usage de promoteurs alternatifs ou un épissage al-
ternatif (proposition d).
La réplication n’influence pas la taille des ARNm et est identique dans chaque tissu. L’ab-
sence de signal est du à une absence d’expression, il s’agit ici en outre de l’analyse des ARNm
par hybridation.

359 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
On observe ici des formes d’ARNm différentes avec la sonde provenant du clone Y. Cette ob-
servation est compatible avec l’utilisation de promoteurs alternatifs ou un épissage alternatif.
L’utilisation de sites de polyadénylation différents aboutirait également à une hétérogén éité
dans la taille des ARNm.
En revanche, des sites d’initiation différents conduiraient à des protéines différentes mais
n’aurait pas d’influence sur la taille de l’ARNm.

360 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
À part l’hypothèse c, peu probable du fait que les Northern blot sont r éalisés à un mo-
ment déterminé du développement, les autres hypothèses sont compatibles avec les résultats
expérimentaux. Toutefois, aucune donnée ne permet de conclure de mani ère affirmative à ce
stade de l’analyse.

361 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le pyroséquençage est une technique de séquençage basée sur la détection du pyrophosphate
relâché lors de la réaction de polymérisation de l’ADN. Elle ne dépend pas de la taille des
fragments en cours d’élongation.
Il s’agit d’un séquençage par synthèse, par opposition au séquençage par terminaison de San-
ger. Les nucléotides sont ajout és les uns après les autres dans un ordre défini.
Lorsqu’un nouveau nucléotide est ajouté, l’ATP sulfurylase (et non  phosphorylase  ) va
utiliser le pyrophosphate relâché lors de la polym érisation pour gén érer de l’ATP.
Cet ATP sera utilisé par la luciférase pour oxyder la luciférine en oxylucif érine et émettre
de la lumière. C’est ce signal lumineux qui est détect é par une camera
´ puis traduit en chro-
matogramme. L’intensité du signal correspond à la quantité de photons. Cette intensité est
proportionnelle au nombre de nucléotides incorporés.

362 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le pyroséquençage est une méthode plus recente
´ et plus efficace que la m éthode de Sanger,
mais l’objectif est le même, contrairement à la PCR qui sert à amplifier l’ADN.
Les mutations faux-sens peuvent être dél étères (modification de structure d’une enzyme, de
résidus catalytiques, etc. . .).
On peut lire les séquences suivantes sur les pyrogrammes.
Tissu sain Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA GCA GTA
Une intensit é de 1 correspond à un état homozygote ; le nucléotide est le même sur les deux
brins. Si l’intensité est de 2, cela signifie que le nucléotide est répété dans la séquence.
268 Corrigés • UE 1

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Tumeur 2 Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA GTA GTA
Une intensit é de 0, 5 correspond à une mutation à l’état hét érozygote.
Tumeur 3 Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA GAA GTA
Tumeur 4 Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA ACA GTA
Tumeur 5 Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA TCA GTA
Tumeur 6 Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA CCA GTA
Il s’agit donc pour ces différentes séquences de substitutions à l’état hét érozygote et non pas
de délétions ou de duplications.
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UE 1 Concours blancs (corrigés)

Corrigés
Concours n ◦ 1

1 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• Le nombre 27 représente le nombre de charge (note´ Z), soit le nombre de protons de
l’élément chimique. Si celui-ci n’est pas chargé, il possède également 27 électrons.
• Le nombre 63 est le nombre de masse ou nombre de nucl éons (noté A), c’est-à-dire le
nombre total de protons et de neutrons contenus dans le noyau. Par conséquent, l’atome
contient 63 − 27 = 36 neutrons.

2 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• n est le nombre quantique principal, c’est un nombre entier positif non nul. La proposition
a. est donc fausse.
•  est le nombre quantique secondaire ou azimutal ou orbital. Sa valeur est telle que :
0    n − 1. Par conséquent, les propositions a. et c.sont fausses.
• m est le nombre quantique magnétique. Sa valeur est telle que −  m   . Ainsi, la
proposition e. est impossible.
• Pour information, il existe un quatri ème nombre quantique, appelé nombre quantique de
1 1
spin et noté m s, ayant deux valeurs possibles : + et − .
2 2
3 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La configuration électronique de l’atome est : 1s2 2s 22p6 3s2 3p64s 23d6 , soit [Ar]4s23d6 (car
Z(Ar) = 18).
• Lors de l’ionisation, les électrons arrachés sont ceux appartenant aux couches et sous-
couches les plus éloign ées du noyau (ici les électrons de la sous-couche 4s puis ceux de la
sous-couche 3d, meme ˆ si on remplit d’abord la sous-couche 4s lors de l’ établissement de
la structure électronique de l’atome). Ainsi, la configuration électronique de l’ion Fe2+ est
[Ar]3d6 4s0 tandis que celle de l’ion Fe3+ est [Ar]3d5 4s0.

4 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑e.

• La proposition a est vraie. L’atome 7N a pour structure électronique 1s2 2s2 2p3. On a n = 2,
donc 2e période-colonne V ou 15.
• La proposition b est fausse. Les électrons célibataires sont sur la sous-couche p donc l = 1.
• La proposition c est vraie. Le nombre quantique principal n définit la période. On a n = 2
donc 2e période du tableau périodique.
• La proposition d est vraie. 51Sb a pour structure électronique : [36 Kr] 4d 10 5s 25p3 . Il a même
structure du niveau de valence que 7N, donc même colonne (15 ou VA ) et 5e période.
• La proposition e est vraie. Le rayon atomique croı̂t quand on descend dans une colonne et
d écroı̂t de gauche à droite dans une période.

5 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Les OM sont des combinaisons linéaires des OA. Elles contien-
270 Concours blancs • UE 1

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nent forcément des électrons.
• La proposition b est fausse. La réduction de densité électronique accentue la répulsion des
noyaux. L’état antiliant est un état plus instable ( d’énergie >) que l’etat
´ initial o ù les atomes
étaient isolés ; elle s’oppose à la cohésion de la molécule.
• La proposition c est fausse. D’après la règle de Pauli les deux électrons sont de spins op-
posés.
• La proposition d est fausse. L’état liant correspond à l’atténuation de la répulsion entre
noyaux et à l’augmentation des interactions électrostatiques noyaux-électrons. Il est un état
plus stable( energie
´ <) que l’état initial o ù les noyaux sont isolés.

6 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑e.

• La proposition a est vraie. Un carbone trigonal ou hybridé sp2 implique trois orbitales ato-
miques. Il y a possibilité de trois liaisons identiques σ et d’une liaison latérale de type π.
• La proposition b est fausse. Une triple liaison correspond à l’hybridation sp.
• La proposition c est vraie, voir Pauli.
• La proposition d est fausse. Un carbone hybridé sp peut donner 2 liaisons identiques de
type σ et deux liaisons latérales de type π.
• La proposition e est vraie. Pour un carbone tétragonal ou hybridé sp3, il y a possibilité de
4 liaisons identiques de type σ avec des atomes étrangers.

7 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Dans cette molécule CH 3 Cl, 6 C est hybridé sp3, de géométrie
moléculaire en AX4.
• La proposition c est fausse : 4 liaisons σ
• La proposition d est vraie. 7N a une g éométrie mol éculaire en AX3E 1 dans la molécule
CH3NH 2, pyramide à base triangle, l’atome N possède un doublet non liant. La géométrie
tient compte des doublets non liants éventuels.
• La proposition e est vraie. Il y a une double liaison avec O, 1 liaison σ avec −OH et 1
liaison σ avec −CH3, hybridation sp2 , géométrie en AX3.

8 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Le carbone digonal est hybridé sp.
• La proposition b est vraie. hybridation sp2, possibilit é de 3 liaisons identiques de type σ et
une liaison latérale de type π.
• La proposition c est fausse. Un carbone asymétrique est un carbone tétravalent sp 3.
• La proposition d est fausse. Un racémique n’a pas de propriété optique. Il est inactif par
compensation.

9 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Le spin ms de l’électron ne peut prendre que 2 valeurs -1/2 et
+1/2.
• La proposition b est vraie. 35 Br a pour structure électronique : [18Ar] 3d 10 4s24p 6, donc
n = 4.
• La proposition c est fausse. la sous-couche d peut être satur ée ou à demi remplie.
• La proposition d est fausse. L’ énergie de première ionisation cro ı̂t de gauche à droite dans
une période.
• La proposition e est fausse. Le rayon du cation est toujours < celui de l’atome neutre. On
passe de la période n à la période n − 1.
UE 1 • Concours blancs 271

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Corrigés
10 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. C’est l’ énergie de la réaction H (g) → H+(g) + e−.
• La proposition b est vraie. Pour arracher l’électron de l’atome H il faut lui faire subir la
transition n = 1 → n = ∞, donc lui fournir une énergie ∆E = E ∞ − E 1 = 2, 17 × 10−18 J.
h.c
La longueur d’onde du photon est λ = 85 × 10−9 m et son énergie est donnée par E =
λ
6, 62 × 10−34 × 3 × 108
soit E = = 2, 34 × 10 −18
J. L’électron peut être arraché.
85 × 10−9
• La proposition c est fausse. L’expression est juste, mais En est en eV (électronvolt).
• La proposition d est fausse. Il y a deux éventualités : soit il regagne directement le niveau
n = 1, soit il se désexcite par étape 4 → 3 → 2 → 1.
• La proposition e est vraie. Un ion hydrogénoı̈de est un ion possedant ´ 1 électron et Z pro-
tons. Il possède la même structure électronique que l’atome d’hydrogène Li2+ : 1s 1 est un ion
hydrogénoı̈de.

11 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’équation de réaction est ajustée.
• La proposition b est vraie. La variation d’enthalpie est donnée par :
1
∆c H ◦ = (2n + 2)E C−H + (n − 1)EC−C + (3n + 1)EO−O − 2nEC−O − (2n + 1)EO−H
2

Les calculs conduisent à : ∆c H = −615, 6n − 196, 8 kJ.mol−1 .
• La proposition d est fausse. Pour le 2-methylbutane CH3−CH(CH 3 )−CH2−CH3, on a n = 5
et le calcul donne ∆c H ◦ = 3274, 8 kJ.mol −1.

12 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
∆r S renseigne sur l’organisation/désorganisation associée à une réaction :
Si ∆rS < 0, la réaction conduit à une organisation du système ;
Si ∆rS > 0, il y a évolution vers la désorganisation du système.
• La proposition a est vraie. Dans la fusion, il y a évolution de l’ordre vers le semi-désordre.
• La proposition b est fausse. Dans la vaporisation, il y a évolution du semi-désordre vers le
d ésordre.
• La proposition c est vraie. On a S(corps pur cristallis é à 0K) = 0.
• La proposition d est fausse. H est une fonction d’état ; elle ne d épend que des seules va-
riables d’état du système ; sa variation ne d´
epend pas du chemin suivi.
• La proposition e est fausse. On a ∆ rS < 0 pour une réaction exothermique ; elle dégage de
la chaleur.

13 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Dans une réaction acide/base, il y a échange de proton. Exemple : HA + B = A − + BH+.
Dans une réaction rédox, il y a échange d’électrons. Exemple : Ox + ne− = Red.
• La proposition a est fausse. L’équation de réaction est :
MoO2 + 2 H2 O → HMoO−4 + 3H+ + 2e −.
Ce couple est un couple rédox.
• La proposition d est vraie. MoO2 cède des électrons ; c’est un réducteur.
272 Concours blancs • UE 1

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14 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse.
Dans MoO2−4 , la somme des n.o est −2 et on en déduit : n.o(Mo) = +VI.
Mais dans MoO2 on obtient n.o(Mo) = +IV.
• La proposition b est fausse. La demi-équation est :
MoO2−4 + 4 H + 2e → MoO 2 + 2 H 2 O.
+ −

• La proposition c est vraie. conforme à la demi-équation rédox.


• La proposition d est fausse. Il faudrait le signe − à la place du + et absence de la puissance
4 sur [H 3O+ ].

15 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Une réduction est un gain d’électron(s).
• La proposition b est vraie. Un oxydant est un accepteur d’ électron(s).
• La proposition c est fausse ; c’est l’inverse.
• La proposition d est fausse. Le pouvoir oxydant augmente avec E ◦.
• La proposition e est fausse. C’est le r éducteur le plus fort associé à l’oxydant le moins fort.

16 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le brome 35 Br appartient à la 4 p ériode et à la colonne 17 ou VIIA, son n.o est égal à -I donc
e

la formule est CoBr2.

17 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie.
1 1
La relation donnant le pH est pH = (pKa + pC) soit ici pH = (3, 00 + 0, 52) = 1, 76.
2 2
• La proposition b est vraie. Pour utiliser la relation pH = pC il faut que l’acide soit  for-
tement associé avec la base H2 O ce qui impose que pH > pKa +1 soit [acide] > 10 [base
conjuguée].
Ici pH = pC = 5, 00 donc pKa +2 : on peut utiliser directement la relation.
• La proposition c est fausse. Pour de faibles concentrations il faut prendre en compte l’auto-
protolyse de l’eau :
H2 O + H 2O = H3O+ + HO−
• La proposition d est fausse La base conjuguée d’un acide faible est une base faible, ici
pKb = 11.
• La proposition e est fausse. Le pH d’une solution acide est toujours < 7, 00 à 298K. Il faut
tenir compte de l’autoprotolyse de l’eau.

18 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Le composé K est un t étrose, le 2, 3, 4-trihydroxybutanal
HO 4H2 − C3 HOH−C 2 HOH−C 1HO. Ce composé ne pr ésente pas de plan de symétrie donc
il y a 4 stéréoisom ères de configuration chiraux.
• La proposition b est vraie. Il existe des couples (3R, 2R) avec 2S, 3S) et des couples
(3R, 2S) avec (2R, 3S).
• La proposition c est fausse. Des diastér éoisomères sont des stéréoisomères de configuration
non superposables, mais dont les structures ne sont pas images l’une de l’autre dans un miroir
plan.
• La proposition d est fausse. C’est l’acide 2, 3-dihydroxybutane-1, 4-dioique.
UE 1 • Concours blancs 273

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HO 2C−C HOH−C HOH−COOH, La mol écule possède 2 C identiquement subsitués. Ce
composé est achiral du fait de l’existence d’un plan de symétrie. Il y a 3 stéréoisom ères de

Corrigés
configuration dont un couple d’énantiomères et un composé m éso achiral.

19 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. K1 est le 2, 3, 4-trihydroxybutanal.
• La proposition b est vraie. En utilisant les règles de priorité K1 est bien de configuration
2S, 3R.
• La proposition c est fausse : mauvaise position du −OH du C 3.
• La proposition d est vraie. Dans cette projection de Fischer le groupe −OH sur le premier
C en partant du bas est à droite.
• La proposition e est fausse. Ils sont diastéréoisomères.

20 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. L1 est de configuration 2S, 3S.
• La proposition b est vraie. L2 est de configuration 2R, 3S.
• La proposition c est fausse. Le composé L2 est un composé méso achiral.
• La proposition d est vraie. L3 se déduit de L 1 par simple rotation autour de la liaison C2 −C 3 .

21 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il y a un groupement −NH 2 en α du −COOH.
• La proposition c est fausse. La glutamine présente deux fonctions amines en 2-6, une fonc-
tion acide carboxylique en 1 et une fonction cétone en 5.
• La proposition d est fausse. La glycine est achirale.
• La proposition e est vraie. À l’état naturel on a la L-tyrosine de configuration S.

22 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Le compos é F est le Z-pent-3-ènal (cis) Le compos é G est
l’isomère trans ou E-pent-3-ènal.
• La proposition c est vraie. Le composé H est le 3-m éthylbut-3-ènal.
F et H ont la même formule statistique C5 H8O.
• La proposition d est fausse. Ils ont des groupements fonctionnels différents.
• La proposition e est vraie. Entre I et J il y a une tautomérie cétoénolique.

23 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Le composé I est la cis-pent-3- ène-2-one.
• La proposition b est fausse. dans la forme de conjugaison πσπ.
• La proposition c est vraie ; effet −M de −COCH3.

24 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Elle est aussi appelée 3, 4-phénylalanine.
• La proposition c est fausse. Les deux groupements OH sont en position ortho l’un par rap-
port à l’autre.
• La proposition d est vraie. C∗ est le carbone 2 en α de −COOH, reli é à NH2 et au carbone
C3 .
La règle séquentielle de Cahn, Ingold et Prélog nous donne pour le classement des groupes
274 Concours blancs • UE 1

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substituants NH 2 > COOH > carbone 3. Le sens de rotation (molécule retournée) est antiho-
raire donc une configuration S.

25 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les isomères de constitution ont même formule brute mais
des formules semi-développ´ ees planes diff érentes : isomères de chaˆıne, isomères de position,
isomères de fonction.
• La proposition c est vraie. Les conformères appartiennent tous à la m ême configuration.
• La proposition e est fausse. Il s’agit de configurations R et S.

26 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’halogénation d’un alcane CnH2n+2 est une réaction de substi-
tution nucléophile radicalaire.

R−H + X 2 → R−X + HX
Trois étapes pour une SN radicalaire : initiation, propagation, terminaison.
• La proposition b est fausse. Les alcanes sont des hydrocarbures saturés, pas de réaction
d’addition possible.
• La proposition c est fausse. L’ion ponte´ ne peut se former avec Cl qui a un volume trop
petit.
• La proposition d est vraie. L’alcool ROH peut jouer le r ôle d’un réactif nucléophile par
l’interm édiaire de l’atome O possédant deux doublets non liants et se fixer sur le carbone de
l’ion ponté à la place de l’halogène. Il y a alors création d’une liaison C−O−C conduisant à
un éther-oxyde.
• La proposition e est fausse. La bromation du benz ène est une substitution électrophile, dans
le mécanisme il y a formation de E+ qui va remplacer un H.

27 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie ; présence d’une double liaison C=C avec 4 groupes substituants
différents : diastéréoisomérie géométrique.
• La proposition b est fausse ; pas de C∗ chiral.
• La proposition c est vraie. Les deux groupements prioritaires −CH 3 et −CO−CH−2OH de
chacun des atomes de carbone sont de part et d’autre de la double liaison.

28 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’effet d’un m édicament est lié à l’interaction médicament-site
d’action qui est gén éralement un récepteur.
• La proposition b est vraie. Une base de Lewis est une esp èce donneur de doublet électronique
(composé nucléophile).
• La proposition c est fausse. La solubilité d’un soluté s dans un solvant S est la concentration
maximale de s dans S. La solution est alors à saturation.
• La proposition d est vraie. La quantité de matiere
` de médicament est donn ée par n = m/M
(mol) et la concentration par [ ] par n/V en mol.dm−3 ce qui donne [C 0] == 4×10−2 mol.dm−3 .
• La proposition e est fausse. Pour une r éaction d’ordre 1, on a : [A] = [A0]e −kt . D’autre part,
la concentration d’un réactif diminue au cours du temps.

29 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse.
UE 1 • Concours blancs 275

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W = X + 2Z
état initial 0 0

Corrigés
n0 
état equilibre
´ n0 − x x 2x ni = n0 + 2x
i
À l’état d’équilibre nw = n0 − x.
• La proposition b est fausse. On a : ∆r G = −RT LnKeq
´ .
(px .pz)2
• La proposition c est vraie. k p = ·
pw
nz
• La proposition d est vraie. La fraction molaire de z est donnée par fz =  donc
i ni
2x
fz = ·
n0 + 2x
• La proposition e est vraie. La pression partielle est donnée par p z = fz .P0.

30 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il y a formation de H2 O2 : 2H2O (l) + O2(g) → 2H 2O 2(l) .
 
∆r H ◦ = ∆ f H 2 O2(l) − ∆ f (H 2O(l)
• La proposition b est vraie. La température est dans la plupart des cas un facteur cinétique.
• La proposition c est vraie. Si l’on suppose que la réaction est élémentaire alors l’ordre est
égal à la molécularité donc ordre 1.
Cette réaction traduit un bilan global, avec existence d’un processus en plusieurs étapes où
l’étape lente est moléculaire.
1
• La proposition d est fausse. H 2O 2(l) = H 2O (l) + O 2
2
M (H2O 2) = 34g.mol , donc 34 g de H2 O2 represente
−1
´ 1 mol. Si le rendement était de 100%
on devrait obtenir 16 g de O 2 soit 8 g pour un rendement de 50%.
• La proposition e est fausse. La catalase est un catalyseur, facteur cinétique, elle ne peut
modifier le rendement.

Biochimie

31 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La myosine purifiée à partir du muscle squelettique est constitu ée de deux chaines lourdes de
220 kDa et de deux paires de chaı̂nes légeres ` (environ 20 kDa) pour une masse moléculaire
native de 520 kDa.
Une chromatographie de filtration sur gel non dénaturante mettra en évidence une seule
protéine (car purifiée) tandis que le SDS-PAGE dénaturant et r éducteur ou l’électrophorèse
2D feront apparaı̂tre deux bandes (une pour les chaı̂nes lourdes, l’autre pour les chaı̂nes
légères).
La troponine se fixe sur les filaments d’actine, non sur la myosine qui ne serait donc pas re-
tenue sur la chromatographie d’affinit é.
L’activité ATPasique est portée par la tête de la myosine.

32 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La chaı̂ne latérale de l’histidine est un cycle imidazole dont le pKa est de 6.
àpH7, ce groupement est majoritairement neutre et non impliqué dans la sélectivité ionique
du pore du r écepteur nicotinique de l’acétylcholine (n écessité d’une charge négative).
276 Concours blancs • UE 1

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33 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Lors de l’arrivée de l’influx nerveux dans la terminaison du motoneurone, les h élices M2 du
récepteur nicotinique de l’acetylcholine
´ changent de conformation. L’ouverture des récepteurs
crée alors un flux de cations.
La troponine et la tropomyosine se dissocient du microfilament d’actine.

34 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’hélice alpha est stabilisée par des liaisons H intracha ı̂nes entre l’α-CO d’un acide aminé n
(accepteur) et l’α-NH (donneur) de l’acide aminé n + 4.
Ces liaisons (et donc l’hélice) sont brisées par l’urée 8 M.
Les valeurs des angles dièdres sont sp écifiques à chaque motif secondaire, on retrouve ces
structures sur le diagramme de Ramachandran.
L’hélice alpha n’entre pas en jeu dans les motifs immunoglobuliniques, il s’agit des feuillets
b êta.

35 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le fragment S1 correspond à la partie motrice de la tête de la myosine obtenue par digestion
enzymatique.
La troponine possède un site de liaison pour la tropomyosine et un site de fixation pour le
calcium.
L’activité enzymatique de la myosine est une activité ATPasique.

36 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le récepteur musculaire de l’acétylcholine est form é de plusieurs sous-unités protéiques (po-
lypeptides) dont la charge globale (et donc la sélectivité du pore) d´
epend du pH.
Le changement de conformation des hélices M2 est induit par la fixation du ligand, l’acétyl-
choline.
Les auto-anticorps circulant dans le sang des malades atteints de myasthénie bloquent les
récepteurs en entrainant leur internalisation.

37 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
En période post-prandiale (dans les 2h après le petit déjeuner), les chylomicrons transportent
les triglycérides dans les vaisseaux lymphatiques.
La translocation de la lipoprotéine lipase produite par les adipocytes sur la paroi vasculaire
est stimulée.
Les concentrations hépatiques de malonyl-CoA sont elevées, ´ le malonyl-coA étant un m éta-
bolite intermédiaire de la lipogénèse synth étisé grâce à l’activité de l’acétyl-coA carboxylase.
Le foie produit des VLDL afin d’exporter les triglycérides vers le tissu adipeux.

38 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’individu est ici en métabolisme post-absorptif et en activité physique. L’exercice muscu-
laire est ressenti comme un stress.
Le cerveau est incapable d’utiliser les acides gras qui ne traversent pas la barrière hématoen-
cephalique.
´
À allure modérée, l’oxygénation reste suffisante pour permettre aux fibres oxydatives d’utili-
ser les acides gras.
L’état de stress stimule la lipase hormono-sensible, elle-même activée par la PKA, qui a fix é
l’AMPc formé suite à la sécrétion de glucagon.
UE 1 • Concours blancs 277

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Corrigés
39 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les capacités d’oxyg énation devenant insuffisante, le métabolisme aérobie (cycle de Krebs,
´
phosphorylation oxydative) est reprim é.
La glycolyse (proposition a) accel´ ère.
Le pyruvate formé ne rejoint plus le cycle de Krebs mais la fermentation lactique (moins
d’acétylcoA, plus de lactate).

40 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
En cas d’épissage alternatif, certains exons peuvent être absent de la séquence codante.

41 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Bien que la chaˆıne latérale de la méthionine porte un atome de soufre, cet acide aminé est
classé avec les acides aminés apolaires. La fonction est en effet non réactive contrairement à
celle de la cystéine qui peut former des ponts disulfure.
Seule la glycine ne possède pas de carbone asymétrique.

42 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La liaison phosphate dans la molécule de glucose-6-phosphate est une liaison pauvre en
énergie tandis que la liaison thioester est une liaison riche en énergie.
L’hydrolyse d’une telle liaison libère de l’ énergie, elle est donc qualifiée d’exergonique.

43 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
L’accumulation de lactate est due à un métabolisme anaérobie.
La fermentation lactique se fait dans le cytosol.

44 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le cycle de Krebs permet la formation de coenzymes réduits : 3 NADHH+ et 1 FADH2 par
molécule d’acétylcoA.
Inhiber la chaine respiratoire où se produit la réoxydation de ces coenzymes n’accélère pas
le cycle de Krebs.

45 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
La pr ésence de Glut4 à la membrane est régulée par l’insuline, dont la production est déficiente
chez ces patients.
Le corps étant incapable de détecter les concentrations circulantes déjà élevées de glucose, la
n éoglucogénèse et la lipolyse sont activées.

46 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les érythrocytes sont dépourvus de mitochondries.
La glycolyse est en outre cytosolique.
La néoglucogen èse est un métabolisme hépatique et r énal.
Dans le foie, la cétogén èse est mitochondriale.
Les acides aminés ne sont jamais stockés, ils servent à la synthèse protéique. La β-oxydation
des acides gras saturés à chaine longue (> 12 C) est precéd
´ ée d’une étape d’activation cyto-
solique afin de pouvoir entrer dans la mitochondrie.
278 Concours blancs • UE 1

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47 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La translocation de protons de la matrice mitochondriale vers l’espace intermembranaire au
niveau des complexes I, III et IV permet la synthèse d’ATP.
Le cyanure se fixe sur le Fe3+ du complexe IV (cytochrome oxydase) bloquant le transfert
d’électrons.

48 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
La glycolyse aérobie (glycoyse + cycle de Krebs) ne peut pas s’effectuer dans les globules
rouges dépourvus de mitochondries.
La glucokinase et l’hexokinase ont des Km différents.
L’hexokinase est présente dans tous les tissus sauf au niveau du foie et des cellules β-pan-
créatiques où la glucokinase catalysera des réactions de phosphorylation sur le glucose uni-
quement.
La pyruvate carboxylase est une enzyme mitochondriale qui permet d’augmenter le taux
d’oxaloacétate dans la matrice.
La Phospho-Fructo-Kinase est une enzyme de la glycolyse qui catalyse une reaction
´ irréversible.
La réaction inverse se fera sous l’action de l’enzyme fructose 1, 6-bisphosphatase.

49 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
La glucokinase et l’hexokinase ont des Km différents.
Le 2, 3 bisphosphoglycérate hydrolysé dans le globule rouge par la 2, 3-bisphophoglycérate
phosphatase en 3-phosphoglycérate ne permet pas de production d’ énergie, ramenant le bilan
énergétique de la glycolyse à zéro. La pyruvate kinase est inactive lorsqu’elle est phospho-
rylée sous influence du glucagon et de l’adr énaline.
Le muscle n’exprime pas, contrairement au foie, de glucose-6-phosphatase.

50 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les chylomicrons (formés au niveau intestinal) transportent les triglyc érides d’origine exogène
(alimentaires) tandis que les VLDL (hépatiques) transportent les triglyc érides d’origine exo-
g ène.
Les HDL drainent l’excès de cholestérol sous forme estérifié des tissus périphériques vers le
foie.
La composition en apoprotéines dépend de la lipoprot éine considérée : A, B, C, E pour les
chylomicrons ou uniquement B100 pour les LDL par exemple.
L’apoprotéine D n’est pas un constituant de lipoprotéine.

Biologie moléculaire
51 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ✘ ❑d. ❑ e.
La double hélice d’ADN peut se trouver sous 3 conformations : A, B et Z.
La configuration B est la forme prépond érante dans les cellules ; c’est une double h élice droite
formée de deux brins complémentaires et antiparallèles (le complémentaire de 5’-AGCTCG-
3’ est donc 3’-TCGAGC-5’).
Le plan des bases est perpendiculaire à l’axe de l’hélice.

52 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La modulation par coupure de l’ADN n’est pas un mécanisme connu de régulation de la
transcription.

53 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
Un codon code un seul acide aminé mais un acide amine´ donné peut être codé par différents
codons.
UE 1 • Concours blancs 279

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L’ARNm est traduit dans le cytoplasme dans le sens 5’ vers 3’ avec un cadre de lecture
commençant au site d’initiation de la traduction (codon AUG) et s’arrêtant à un des 3 codons

Corrigés
stop, reconnus par les facteurs eRF chez les eucaryotes.

54 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La PCR permet l’amplification d’un ADN génomique en présence d’oligonucléotides amorces,
des 4 désoxyribonucléotides (dNTP) et d’une ADN polymérase thermo-résistante.
Elle peut se pratiquer avant un Southern Blot mais n’est pas une étape de cette technique de
biologie moléculaire.

55 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La reverse transcriptase est une ADN-polymérase ARN-dépendante qui synthétise le nou-
veau brin d’ADN de 5’ vers 3’ comme toutes les ADN polymérases.
Lors de la maturation des ARN, la liaison covalente qui lie deux exons successifs après l’ex-
cision de la séquence intronique est assurée par les complexes snRNP.
Les enzymes de restriction, isolées des bactéries, peuvent couper des ADN bactériens ou eu-
caryotes, elles sont utilisées lors du clonage.
Certaines d’entre elles coupent au niveau du site de restriction précisément (ce sont celles
utilisées lors du clonage), d’autres coupent au voisinage du site.

56 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les microARN sont des petits ARN non codant de petite taille (21 à 25 nucléotides), proba-
blement tous transcrits par l’ARN polymérase II.
Le rôle des microARN est de réguler l’expression des gènes en s’appariant avec des ARNm
cibles dont ils sont partiellement ou complètement complémentaires.
Si le rôle classique est d’inhiber la traduction, de récentes études montrent que certains
peuvent en effet activer la transcription mais ces exceptions demeurent à ce jour des cas
particuliers.

57 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Chez les eucaryotes, la méthylation des cytosines au sein des séquences CG constitue un ver-
rouillage de l’expression du gène.

58 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La modification de l’adénosine en inosine sur la base flottante de l’anticodon permet la re-
connaissance de trois nucléotides dans les règles du wobble : U, C et A.
L’aminoacyl-ARNt est synthétis é par l’aminoacyl-ARNt synthétase avec consommation de
deux liaisons riches en énergie.
Chez les procaryotes, l’activité peptidyl-transférase se trouve sur l’ARNr 23S de la grande
sous-unité 50S du ribosome 70S des procaryotes ; chez les eucaryotes, elle se trouve sur
l’ARNr 28S de la grande sous-unité 60S du ribosome 80S des eucaryotes.
Les ribosomes sont constitués de 82 protéines et 4 molécules d’ARNr. Les protéines sont
donc majoritaires en nombre mais les ARNr sont majoritaires en masse.

59 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’ADN Z, qui forme une double hélice gauche, est formée dans certaines régions caractérisées
par une alternance entre base purique et pyrimidique.
Souvent, ces régions sont formées de r épétitions GC, comme c’est le cas de la proposition e.
280 Concours blancs • UE 1

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La proposition a est riche en GC mais ces bases ne sont pas en alternance.

60 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Cet ARNt reconnait donc le codon 5’-AUG-3’, c’est celui de la méthionine, dont le codon est
unique.
Deux liaisons riches en énergie sont consommées au cours de l’activation de l’ARNt (ATP
en AMP).
Durant l’initiation de la traduction, cet ARNt se lie au facteur eIF2-GTP (complexe de pré-
initiation).
Lors de l’élongation, il peut se lier au site A du ribosome (il se lie au site P lors de l’initiation).

Concours n ◦ 2

61 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La formule électronique 1s 2s 2p 3s 3p64s 23d8 nous permet simplement de dire qu’elle
2 2 6 2

satisfait à la r ègle de Klechkowski mais ne nous donne aucune information au sujet ni du


principe d’exclusion de Pauli, ni de la règle de Hund.
• La structure électronique de l’atome de sodium est 1s2 2s2 2p63s 1 tandis que l’ion sodium a
pour configuration 1s22s22p6 .
• La fusion de deux orbitales atomiques aboutit toujours àla formation de deux orbitales
moléculaires : une orbitale liante (plus stable donc plus basse en énergie que les deux orbi-
tales atomiques de départ) et une orbitale antiliante (moins stable).
• La géométrie tétraédrique d’une espèce chimique contenant un atome central et quatre
atomes d’hydrogène périphériques fait n écessairement intervenir une hybridation au niveau
de l’atome central (puisque les orbitales atomiques considérées sont s, px, p y et pz , chacune
ayant une direction propre si elles ne sont pas hybridées).
• Les orbitales atomiques sp3 sont réparties de la même manière que les liaisons C−H dans
la molécule de méthane CH 4 donc suivant les m édianes d’un tétra èdre régulier. Les hauteurs
d’un tétraèdre régulier étant confondues avec les médianes, la proposition e. est correcte.

62 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• Dans une liaison polarisee, ´ l’atome le plus électronégatif a tendance àattirer les électrons
vers lui (la proposition e. est donc fausse). Il acquiert alors une charge partielle négative not ée
δ − (la proposition a. est juste) tandis que l’autre atome devient partiellement chargé positive-
ment (charge notée δ +).
• Dans l’échelle de Pauling, le fluor est l’élément le plus électronégatif (χ F = 4, 0 donc propo-
sition b. juste) tandis que le césium et le francium sont les él éments les moins électronégatifs
(χCs = χ Fr = 0, 7 donc proposition c. fausse).
• Par convention, en chimie, le moment dipolaire est dirigé de l’atome le plus électronégatif
vers l’atome le moins électronégatif (proposition d. fausse).

63 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La molécule d’ammoniac a pour représentation de Lewis :
Selon la théorie de Gillespie ou VSEPR, elle a pour géométrie AX 3 E1, c’est-à-dire une
g éométrie pyramidale (géométrie globale tétraédrique due àla répulsion électrostatique entre
les doublets, liants et non liants). La proposition a. est donc fausse tandis que la proposition
e. est juste.
• L’azote étant plus électronégatif que l’hydrogène (χ N = 3, 0 et χH = 2, 2), la liaison N−H
est polarisée donc possède un moment dipolaire de liaison. La somme vectorielle des mo-
UE 1 • Concours blancs 281

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ments dipolaires de liaison d’un édifice permet de connaı̂tre le sens de son moment dipolaire
(si cette somme est nulle, la molécule est apolaire).

Corrigés
La structure spatiale de la molécule d’ammoniac permet d’obtenir un moment dipolaire non
nul, ce qui ne serait pas le cas avec une géométrie trigonale plane. La proposition c. est donc
fausse tandis que la r éponse d. est vraie.

|
m
• étant donné que l’ammoniac contient un atome d’azote (él ément très électronégatif et petit)

o
c
t.
lié àdes atomes d’hydrogène et possédant un doublet non liant, la molécule d’ammoniac peut

o
p
s
g
établir des liaisons hydrogène. La proposition b. est donc correcte.

lo
.b
s
in
c
e
d
64 ❑a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.

e

m
s
e
Dans la sous-couche 4 f , le sous- niveau f correspond à l = 3 donc, comme −l  ml  +l,

rd
o
s
ml a la valeur de l = 3 correspond à 7 valeurs de ml donc 7 O.A.

e
tr
e
/l
:/
p
tt
h
65 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.

|
m
o
.c
• La proposition a est fausse : hybridation sp2, carbone trigonal.

s
s
re
p
• La proposition b est fausse. Un carbone asym étrique est un carbone hybridé sp3 portant 4

rd
o
.w
substituants différents.

s
in
c
e
• La proposition e est fausse. La double liaison a pour consequence
´ possible la diast éréoiso-
d
e
mérie géométrique Z et E. m
s
e
rd
o
s
e
tr

66 ❑ a. ❑ b. ❑ ❑ ❑
e

✘ c. ✘ d. ✘e.
/l
:/
p
tt

• La proposition a est fausse. 11 Na (groupe IA, 3e période) a un potentiel d’ionisation < à


h
|
s

celui de 12Mg ( colonne IIA, 3e période).


in
c
e
d

• La proposition b est fausse. Le caractère électropositif diminue de gauche à droite dans une
e
M
s

p ériode.
e
rD
o
s

• La proposition c est vraie : 9F ( période 2, colonne 17) capte plus facilement un électron
re
T
e

que 8 O ( période 2, colonne 16).


/L
s
p
u

• La proposition e est vraie : 35Br ( période 4, colonne 17) donc moins électronégatif que 9 F.
ro
/g

L’électronégativité décroı̂t dans une colonne.


m
o
.c
k
o
o
b

67 ❑a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
e


c
a
.f
w

4 période, n = 4, colonne 4, structure en 3d 24s 2 , ce qui conduit à Z = 22.


e
w
w
|
s
in
c
e

68 ❑ a. ❑ ❑ c. ❑ ❑ e.
d

✘ b. ✘ d.
e
M
s

• La proposition a est fausse. 85 et 87 sont les nombres de nucleons


´ A.
e
rD
o
s

• La proposition b est vraie. Des noyaux isotopes ont même Z (m ême él ément chimique)
re
T
e

mais des A différents. Or A = Z + N donc les nombres N de neutrons sont différents.


/L
m
o

• La proposition c est fausse. Si les proportions isotopiques étaient identiques, on aurait :


.c
k
o

1
o
b

M = (85 + 87) = 86 g.mol-1


e
c
a

2
.f
w

• La proposition d est vraie. Le calcul donne avec ces abondances isotopiques


w
w
|

M = (85 × 0, 745 + 87 × 0, 25) = 85, 5 g.mol −1 .

69 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. 37Rb a pour configuration électronique [36Kr]5 s1 .
• La proposition b est fausse. 55 Cs → [54 Xe]5s 1 .
• Les propositions c et d sont vraies avec 11Na et 19 K.

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282 Concours blancs • UE 1

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70 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie : colonne 1, colonne des alcalins caractérisés par la structure en
ns 1 du niveau de valence.
• La proposition a est vraie. Ils c èdent facilement un électron, ce sont les plus électropositifs.
• La proposition c est fausse. 11Na est le chef de file de ces él éments. Son énergie d’ionisation
est > aux autres.
• La proposition d est fausse. Na appartient à la 3e période, de façon générale le rayon ato-
mique augmente lorsqu’on descend une colonne.

71 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
[HI(g) ]2
• La proposition a est fausse. L’expression de K c = peut s’écrire :
[H2(g) ][I2(g) ])
n 2(HI(g) )
Kc = . Le calcul conduit à K c = 54, 76.
nI2(g) .nH 2(g)
1
Le texte donne Kd = constante de réaction dans le sens 2.
Kc
• La proposition b est vraie. La somme alg ébrique des coefficients stoéchimétriques est nulle,
donc K c = K p.
• La proposition c est fausse. L’ajout n’a aucun effet : pas de variation du nombre de moles
gazeuses.
• La proposition d est vraie D’apr ès le principe de moindre action, le système réagit a` la
perturbation en consommant le  r éactif  en excès.
On a Kc = const. Si nH2 augmente, alors nHI doit croı̂tre. Il y a donc déplacement dans le
sens 1.
• La proposition e est fausse. Dans le sens 2, il y a consommation de HI (g).

72 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est vraie. K c ne dépend que de la température (processus isotherme).
• La proposition b est vraie. Toutes les espèces sont en phase gazeuse.
• La proposition c est fausse.
H 2(g) + I2(g) = 2 HI (g)
état initial 0, 100 0, 100 0, 740 + 0, 500 = 1, 240
état d’équilibre 0, 100 + xe 0, 100 + x e 1, 240 − 2xe
(1, 240 − xe ) 2
Kc s’écrit alors Kc = · La r ésolution conduit à xe = 0, 053 mol
(0, 100 + xe ) 2
soit nH2, é = nI 2, é = 0, 153 mol et nHI é = 1, 134 mol.
Pour avoir les concentrations, il faut diviser par V = 10 L donc introduire 10−1 .

73 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Le diagramme de prédominance montre que c’est la forme
HCO −3 qui pr édomine.
H2CO 3 prédomine pour pH < pK 1 − 1 soit pH = 5, 4
et CO2−
3 pr édomine pour pH > pK2 + 1 soit 11, 4.
• La proposition d est fausse.
UE 1 • Concours blancs 283

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1 1
On peut appliquer la relation pH = (pK 1 + pC) = (6, 4 + 2) = 4, 2.
2 2

Corrigés
[base]
• La proposition e est vraie ; d’après la relation pH = pK1 + log et log 1 = 0.
[acide conjugué]
74 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Pour obtenir la solution tampon demandée, il faut avoir un mélange d’un acide HA et de sa
[B]
base conjuguée not ée B dont le pH sera donné par la relation pH = pK a(B/HA) + log
[HA]
et qui sera dans le domaine de pH souhait é.
• La proposition a est vraie. On a le couple H2 PO−4 /HPO2− 4 ; donc avec les données du texte
0, 02
pH = 7, 2 + log ≈ 7, 0.
0, 03
• La proposition b est fausse. On considere ` le même couple, mais les quantités de matière
sont inversées. Le pH du mélange vaut donc pH = 7, 2 + 0, 176 ≈ 7, 38, donc hors du domaine
souhait é.
• La proposition c est vraie. Il se produit la r éaction chimique totale suivante :
HPO 2−
4 + H+ → H2 PO−4
État initial 0, 05 0, 03 ε
État final 0, 02 ε 0, 03
2
La valeur du pH est pH = pK a2 + log ≈ 7, 0 et on retrouve le a.
3
• La proposition d est fausse. La réaction chimique totale admet pour équation de r éaction :
HPO2−4 + HO − → PO 3−
4 + H2 O
État initial 0, 05 0, 03 ε exc ès
État final 0, 02 ε 0, 03 exc ès
Le pH est celui du couple HPO2−
4 /PO43- ce qui donne :
pH = pKa (HPO2− 3− 3− 2−
4 /PO4 ) + log [PO 4 ][HPO 4 ] soit pH = 12, 4 + 0, 176 ≈ 12, 6 donc hors du
domaine.
On peut remarquer que pK a > pH voulu.
• La proposition e est vraie. On a un mélange acide faible CH 3COOH et base faible NH 3 de
concentrations égales.
La réaction prépond érante sera CH3 COOH + NH3 = CH3COO− + NH+4 .
1
Dans ces conditions le pH est donné par la relation pH = ( pKa1 + pKa2)
2
1
soit pH = (9, 2 + 4, 8) = 7, 0. C’est donc une bonne solution tampon.
2
75 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le pH de l’eau pure dépend de la temp érature.

76 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La proposition d. est fausse. On a H = − log C = pC.

77 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’eau n’est pas un tampon.
• La proposition b. est vraie. On considère un tampon lorsque l’ecart
´ entre pKa et pH est
284 Concours blancs • UE 1

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< 1 ce qui correspond à un rapport de 10 entre l’acide et sa base conjuguée. Ici le rapport
1
acide/base vaut ; c’est donc un bon tampon.
2
• Tout repose sur l’équilibre CO2 + H2O = H2 CO3 = H + + HCO −3 .
Une hyperventilation conduit à une diminution de P CO2 , donc un déplacement de l’équilibre
vers la gauche, moins de H+ donc le pH diminue.

78 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b. est fausse : il augmente.
• La proposition c. est fausse. Une hypoventilation conduit à une augmentation de PCO 2 ,
l’équilibre est d éplacé vers la droite donc augmentation de HCO−3 .
• La proposition e. est fausse. Il s’agit de 40 nmol.L−1 .

79 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
1
• La proposition a. est fausse. On a : pH = pKa +pC) = 5, 51.
2
• La proposition b. est fausse. Il se produit la réaction suivante :
NH+4 + HO− → H 2O + NH3
avant mol 5, 52 × 10 −3
2, 76 × 10
−3

après mmol/L 5, 52 5, 52
Les deux concentrations sont identiques, ce qui est le cas d’une solution tampon.
On a donc : pH = pKa + log [base]/ [acide] pH = 9, 8 + log 1 = 9, 8.
• La proposition d. est fausse. Le pH des solutions tampons ne varient pas avec la dilution.

80 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition b. est fausse. La fraction diffusible est égale à 1, 6 fois la fraction non diffu-
sible.
• La proposition c. est fausse. La diminution du pH augmente la fraction diffusible et amplifie
l’intoxication.
• La proposition d. est vraie. On a : pH = pKa .
• La proposition e. est vraie. On a : pH = pKa + log([1 − (0, 1/0, 3)]/[(1 + 0, 1/0, 3)] = 7, 3.

81 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est vraie. C’est un trouble métabolique, la P CO2 reste à 40 mm de Hg.
• La proposition b. est fausse. On est en alcalose métabolique, le pH augmente.
• La proposition c. est fausse. [H+ ] diminue.
• La proposition d. est fausse. Ce trouble métabolique sera compense´ par les poumons par le
biais d’une hypoventilation qui augmente [HCO−3 ] et en H + ce qui ramène le pH sanguin à
7, 4.

82 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition b. est fausse. Il joue un r ôle de réducteur :
CH3CH 2OH + H2 O = CH3COOH + 4 H + + 4e−
• La proposition c. est fausse. no(Cr) = +VI.

83 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 1 • Concours blancs 285

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• La proposition c. est fausse. Dans HBr le n.o de Br est −I.

Corrigés
• La proposition d. est vraie. On a : 2 BrO− + 4 H+ + 2e − → Br 2 + 2 H 2O.

84 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Acide lactique : C 3H 6O3 ; Acide pyruvique : C3 H 4O 3 .
• La proposition a. est vraie. Dans l’ équation :
C3 H 6O 3 = C 3H4 O3 + 2H+ + 2e−
l’acide lactique est le réducteur du couple.
• La proposition b. est vraie. Le nombre d’oxydation de Cb dans l’acide lactique est 0, dans
l’acide pyruvique +II ; il y a donc oxydation.
• La proposition c. est vraie : deux doubles liaisons séparées par une simple liaison.
• La proposition d. est fausse. cf. b pour le Cb, mais le Ca ne change pas de n.o.
• La proposition e. est vraie. Si l’on compare les E◦ on constate que E ◦1 > E◦2 ; donc l’acide
pyruvique est l’oxydant le plus fort qui réagit avec le réducteur le plus fort NADH.

85 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• Testez les formules des reactions
´ du 1 e puis du 2e ordre.
1 e ordre : k.t = ln([A 0]/[A]) on obtient une valeur de k constante k = 0, 46 h−1 .
2 e ordre : k.t = 1/[A] − 1/[A 0 ] ; k0,5 = 0, 52 ; k1 = 0, 59 L.mol−1 .h−1 .
ln 2
• La réaction est donc d’ordre 1 et on a : T 1/2 = = 1, 5 h = 90 min.
k
• Pour la proposition e : k.t = ln(1, 000/[A]) = 0, 46 × 1, 5. on obtient [A] = 0, 5 mol/L.

86 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est vraie : R−CH2 OH.
• La proposition b. est fausse. H2 SO4 n’est pas un réactif nucléophile.
• La proposition c. est fausse. F est un alcool primaire donc m écanisme E2.
• La proposition d. est vraie : F est chiral.

87 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie : N-méthyléthanamine amine monosubstitu ée.
• La proposition b. est fausse. Aucun carbone ne porte 4 groupements substituants différents.
• La proposition c. est fausse. H est une ènamine.
• La proposition d. est fausse. G se comporte comme un électrophile.
• La proposition e. est fausse. Le carbone C1 possède deux atomes H comme substituants,
pas d’isomérie géométrique.

88 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Les isomères de constitution diff èrent par l’enchaı̂nement des
atomes.
• La proposition b. est vraie. L’enthalpie libre standard est : ∆r G ◦ = ∆r H ◦ − T.∆r S◦ soit
∆r G ◦ = −810 − 300 × 160 × 10−3 = −858 kJ.mol −1.
• La proposition c. est fausse. Le calcul conduit a` −844 kJ.mol−1 .
• La proposition d. est fausse. L’acide fumarique est plus stable que l’acide mal éique car
∆r G ◦ (fum) < ∆rG ◦(mal).
286 Concours blancs • UE 1

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Biochimie

89 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Les HDL (High Density Lipoprotéine), l’ordre des densités est
le suivant pour les lipoprotéines : chylomicron < VLDL < IDL < LDL < HDL.
• La proposition b. est fausse. Les VLDL sont synthétis ées de façon continue par les cellules
h épathiques. Elles transportent les triglycérides du foie vers les tissus périphériques.
• La proposition c. est fausse. Les VLDL sont constitu ées d’apoprotéines B100, CI, CII, CIII,
E.
• La proposition d. est fausse. Les IDL sont obtenus à partir des VLDL par hydrolyse des
triglycérides, d épart des apolipoprotéines C. Les VLDL sont très riches en triglycérides, alors
que les IDL sont riches en cholestérol ou esters de cholestérol.
• La proposition e. est vraie. B100 est la fonction protéique dominante dans les LDL.

90 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Au sein du métabolisme énergétique, on distingue les voies anaboliques (de synthèse, de
 génèse ) qui consomment de l’ énergie et les voies cataboliques (de dégradation, de lyse)

qui produisent de l’énergie.


La réalité est évidemment plus subtile, mais dans cette proposition, cela nous permet d’iden-
tifier la bonne réponse : la lipolyse (dégradation des triglyc érides en acide gras) précède la
b êta-oxydation productrice d’énergie.

91 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Après un repas, le glucose alimentaire est le substrat énergétique privilégié par la majorité
des organes, la glycolyse est activée.
Le rapport insuline/glucagon est elevé
´ en r éponseà l’augmentation de glycémie post-prandiale.
Le glucose excédentaire et les autres composés d’origine alimentaire entrent alors dans les
voies anaboliques : glycogénogénèse (foie et muscles), lipogén èse (foie et tissus adipeux),
biosynthèse protéique (muscles). La lipolyse ou la glycogénolyse (sous influence de la gly-
cogène phosphorylase) sont activées en période de jeûne.

92 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La synthèse des acides gras jusqu’à 16 carbones est entièrement cytosolique, elle devient mi-
tochondriale au-delà.
Le pouvoir réducteur n écessaire à cette synthèse est fourni sous forme de NADPH, H+. La
β-oxydation des acides gras à longue chaine (> 12C) est pr écédée d’une étape d’activation
cytosolique.
À nombre de carbone équivalent, un acide gras produira plus d’énergie qu’un glucide, car
plus réduit.

93 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
L’hélice alpha présente un pas de 5.4 Å pour 3, 6 acides amin és/tour ou 1, 5 Å entre deux
acides aminés. Sur une longueur de 7, 5 Å, l’h élice fera donc 7, 5/5, 4 = 1, 4 tours soit envi-
ron 5 acides aminés.
L’hélice alpha est une structure plus compacte que le feuillet bêta pour lequel la distance entre
deux acides aminés est de 3, 5 Å. Elle est aussi appelee´ hélice 3, 613 pour désigner qu’il y a
13 atomes au sein d’une boucle fermée par une liaison H.

94 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
UE 1 • Concours blancs 287

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La m éthode d’Edman ( méthode des phénylthiohydantoines) est une addition de l’isocyanate
de phényle C6 H5 −N=C=S avec l’extr émité N-terminal du peptide donc D sera à gauche.

Corrigés
La carboxylatepeptidase A clive l’acide aminé C-terminal (sauf lysine, arginine et proline).
Le seul A.A non chiral est la glycine. D – – – – – – G
P + chymotrypsine entraı̂ne une coupure au niveau des acides aromatiques, après le résidu
aromatique.
Le seul A.A aromatique est la Tyrosine Y. Comme on obtient deux tétrapeptides avec chacun
une Thr T on peut prévoir la séquence D – T – Y –T –G.
Le bromure de cyanogène BrCN clive la méthionite M du coté C-terminal pour donner ici un
tripeptide dont le résidu N-terminal est une valine V soit D –T –Y –V –T –G.
La trypsine coupe au niveau de la lysine, on obtient deux dipeptides ; donc K est entre D et T.
La séquence du peptide est donc DKTYMVTG.

95 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
On a l’hexapeptide de séquence LAWQPM, soit LeuAlaTrpGlnProMet.
• La proposition a. est vraie. Les radicaux aromatiques de certains A.A ont la propriété d’ab-
sorber la lumière U.V c’est le cas du tryptophane W qui absorbe à 280 nm. La concentration
en (a) pourra être obtenue si l’on suppose qu’il n’existe pas d’autres molécules absorbant à
cette longueur d’onde.
• La proposition b. est fausse. La phosphorylation est une réaction d’estérification de la
chaı̂ne latérale de la sérine S, de la tyrosine Y ou de la thréonine T. (a) n’a pas ces A.A
dans sa séquence.
• La proposition c. est fausse. A, W, Q, P n’ont pas de pKr donc ici
1 1
pI = (pKb(L) + pKa(M)) = (9, 6 + 2, 3) = 6 ± 1.
2 2
• La proposition e. est vraie ( voir d ébut correction). Cette hydrolyse est non spécifique, le
tryptophane W est totalement détruit lors de cette hydrolyse.

96 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. La myoglobine, chromoprotéine globulaire, contient un groupe-
ment prosthétique hème.
• La proposition b. est fausse. La molécule d’immunoglobuline est organis ée en domaine,
chaque domaine est constitué de deux séries de feuillets β-plissés antiparalleles.
`
• La proposition c. est fausse. Contrairement a` ce qui se passe dans une h élice α, on ne re-
trouve pas de ponts hydrogène stabilisant entre les r ésidus d’une même hélice de collagène.
• La proposition d. est fausse. La forme désoxy est stabilis ée par des liaisons H spécifiques
et des liaisons ioniques.
• La proposition e. est fausse. PrPc normale est formée de trois hélices α, le passage vers
PrPsc s’accompagne d’une augmentation de feuillets β.

97 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le peptide TERRIFICPACES contient de la phenylalanine
´ (F), acide amin é aromatique. Il
possède aussi deux cystéines (C) permettant la formation d’un pont disulfure intracat énaire.
Comme tous les peptides, il absorbe dans les UV à 210 nm (longueur d’onde d’absorption
de la liaison peptidique). Sa masse moléculaire peut être évaluée à 13 × 110 Da (masse
moléculaire moyenne d’un acide aminé) soit 1430 Da.
Le diéthylaminoéthyl cellulose est une r esine
´ chargée positivement. À pH 7, 5, le peptide
présente une charge nette nulle : 2 acides amines´ chargés positivement (R) et 2 acides aminés
chargés négativement (E) ; il n’interagit donc pas avec la r ésine.
288 Concours blancs • UE 1

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98 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’hydrolyse complète donne 2A Q F Y.
Si le PTH-Tyr est mis en évidence c’est suite à une addition avec le groupe amino-terminal
de la tyrosine Y donc à gauche dans la séquence. La chymotrypsine clive coté carboxylique
des acides aminés aromatiques (Thr(T), Tyr(Y), Phe(F)), après le résidu aromatique.
L’hydrolyse partielle donne Y et Q puis un dipeptide.
L’hydrolyse ultérieure de ce dipeptide met en évidence 2A et F . La séquence du protide est
YQAAF.

99 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition 1. est fausse. Il y a une très grande affinité du CO pour l’hème. Dans les
conditions standard CO a une affinité 25 000 fois plus grande que O2 . La compétition pour le
site de fixation est très en faveur de CO.
• La proposition 2. est vraie. O2 se fixe sur l’h ème alors que CO2 se fixe sur le groupement
NH 2 de certains A.A .
Une croissance de CO2 entraı̂ne une diminution de pH par formation de H 2CO 3 qui en se
dissociant libère des ions H+ qui se lient à l’hémoglobine modifiant sa conformation 3D, di-
minuant ainsi son affinité pour O2.
Une baisse de pH augmente l’ionisation des chaı̂nes de globine, ce qui a pour effet de dimi-
nuer le nombre et l’énergie des liaisons salines, stabilisant la forme T, donc une baisse de
l’affinité de l’hémoglobine pour O2.
• La proposition 3. est vraie. Hémoglobine est une protéine allostérique, la coopérativité
concerne la transconformation stérique Forme T (contrainte) désoxy = Forme R (rel âchée)
oxy.
La fixation d’une molécule de O2 sur un premier protomère modifie sa structure spatiale,
cette modification se propageant aux autres protomères facilite la fixation de la 2ème et ainsi
de suite.
La 2, 3-BPG induit le passage de la forme oxy(R) à la forme d ésoxy (T)avec libération de
O2. Elle stabilise la forme T, diminue l’affinit é de l’hémoglobine pour O 2 mais la rend phy-
siologiquement plus efficace. L’absence de 2, 3-BPG diminue la coopérativité.
• La proposition 4. est fausse. P50(HbF) < P50(HbA). L’h émoglobine maternelle a une af-
finité plus faible pour O2 que l’h émoglobine fœtale. Le sang fœtal est moins sensible à la 2,
3-BPG, donc son affinité est moins diminée.

100 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les peptides considérés sont : L-W-K-P-E Leu-Trp-Lys-Pro-Glu
et A-P-R-K-R-K-T-A Ala-Pro-Lys-Arg-Lys-Thr-Ala.
• La proposition a. est fausse. La charge de la r ésine est > 0, le peptide (1) a une charge nette
= 0 (K chargé + et E charg é - à pH = 7) et le peptide (2) +4 (2R + 2K).
• La proposition b. est fausse. Lors de la filtration sur gel les petites molécules sont retenues
dans les interstices du gel, elles éluent après les grosses. Donc (2) est élu é avant (1).
• La proposition c. est fausse. La trypsine clive après les acides amin és basiques, impliquant
le groupement carboxylique (K, R, H). La séquence de (1) n’en contient pas.
• La proposition d. est vraie. (1) contient du tryptophane, A.A aromatique hydrophobe qui
absorbe dans l’U.V à la longueur d’onde de 280nm. On applique la loi de Beer-Lambert :
A = ε.l.[Tr p].
• La proposition e. est fausse. La présence de proline (P) déstabilise une h élice α car elle ne
peut établir de liaison hydrog ène. Les A.A dibasiques K et R sont d éstabilisants par répulsion
entre chaı̂ne latérale, la threonine
´ substituee
´ sur le carbone β pr ésente un encombrement spa-
UE 1 • Concours blancs 289

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tial qui déstabilise l’hélice α.

Corrigés
101 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. L’équation de r éaction est :
ADP 3− + H + + Pi2− → ATP 4− + H2 O.
• La proposition b. est fausse. La réaction est endergonique car : ∆ rG = 51, 8 kJ.mol −1 .
• La proposition c. est fausse. F1 et F0 participent à la régulation, mais F0 en temps que lieu
de passage est régulateur intrinsèque du système.
• La proposition e. est vraie. L’exportation de l’ATP produit par la mitochondrie a un coût
énergétique.

102 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. Ce sont des hétérodimères (alternance de 2 oses diff érents).
• La proposition b. est fausse. Le hyaluronate est chargé negativement
´ par son groupement
carboxylate.
• La proposition c. est fausse. Les GAG retiennent l’eau.
• La proposition d. est vraie. Le hyaluronate est présent dans les cartilages.

103 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. Utilisez la relation donn ée en cours.
exemple : Tm = 69, 4 + 41, 5 Σ(G + C) − 16, 4 / nombre total.
Tm augmente avec le nombre de G+C.
• La proposition b. est fausse. En élevant la température jusqu’ à son Tm, on disjoint 50%
des liaisons hydrogène qui unissent les brins ADN, ce qui dénature partiellement la double
h élice.
• La proposition c. est vraie.
bases puriques : A(adénine) et G(guanine) ; bases pyrimidiques : C (cytosine) et T (thymine).
• La proposition d. est fausse : présence d’une base inconnue R.

104 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Lors de la transcription on remplace T par U.
• La proposition d. est vraie : pr ésence de groupement −OH en position 2’ et 3’ sur le ribose.
• La proposition e. est fausse. La présence d’un groupe hydroxyle en position 2’ sur le ribose
a des incidences multiples sur la structure de l’ARN (sensibilité à l’hydrolyse alcaline, cycli-
sation du phosphate...)

105 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Le nombre d’exons dans un gêne tend à augmenter avec la lon-
gueur de la protéine, en cohérence avec l’id ee
´ que la prot éine acquiert des fonctions multiples
par addition successives de modules appropriés.
• La proposition b. est fausse. C’est > 5%.
• La proposition c. est vraie. Pour l’ADN, les zones fortement répétitives représentent 10 à
15% du génome, les moyennement rép étitives de 20 à 40%, les séquences uniques ≈ 50%.
• La proposition d. est vraie. Les minisatellites ou VNTR sont surtout localisés dans les zones
télomériques (ou centrométriques).

106 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
290 Concours blancs • UE 1

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• Les proposition a. et b. sont vraies. Les sulfatides sont des sphingoglycolipides.
• La proposition c. est vraie. Elles sont pr ésentes dans les membranes des cellules.
• La proposition d. est fausse. Les sphingoglycolipides sont acides car pr ésence de SO−3 .

107 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition c. est fausse. Le noyau de base des androgènes est le noyau androstane qui
comporte 19 atomes C.
• La proposition d. est fausse : une seule fonction alcool en 17.
• La proposition e. est fausse. Il n’y a pas de cycle aromatique dans la testost érone.

108 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

• La proposition a. est vraie. Les animaux utilisent l’acide D-glucuronique pour éliminer des
substances toxiques (phénols, stérols...)
• La proposition b. est vraie : formation d’un double glucoside.
• La proposition c. est vraie. Une transférase est supposée transporter n’importe quel grou-
pement s’il n’est pas précisé.
• La proposition d. est vraie : groupe exocyclique acide en C6.
• La proposition e. est vraie. La plupart des animaux, sauf les primates et le cobaye, synthétisent
la vitamine C à partir de l’acide D-glucuronique.

109 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est vraie. R−COOH R est hydrophobe ; COOH est hydrophile.
• La proposition b. est vraie. acide gras saturé Cn H 2n+1 → COOH.
• La proposition c. est fausse. La double liaison peut être en position cis ou trans.
• La proposition d. est fausse. L’acide palmitoléique est un acide gras insaturé : acide cis-9-
hexadécènoique C16 H30 O2 .
• La proposition e. est vraie. Acide stéarique : C18 H 36 O2.

Biologie moléculaire

110 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La méthode de Sanger est une méthode permettant de séquencer tout ADN, y compris les
ADNc.
Une molécule d’ADN est synth étisée en présence des 4 désoxynucléotides normaux dans
chaque puits et de didésoxynucléotides (un différent dans chaque puits).
Les fragments obtenus sont séparés sur gel de polyacrylamide en fonction de leur taille. Sur
cet exemple, la séquence obtenue est (lecture de haut en bas de 3’ vers 5’) :
3’- GTGCTAGACTTGAGTACATGAT-5’.
La matrice séquencée (ou séquence analysée) est donc :
5’-CACGATCTGAACTCATGTACTA-3’.

111 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’ARN polymérase II est recrut ée au niveau du promoteur par les facteurs gen ´ éraux de trans-
cription.
Elle lit alors le brin matrice, complémentaire du brin sens, qui sera le seul transcrit.
Introns comme exons sont initialement transcrits avant que le transcrit primaire ne soit ma-
turé avec élimination des introns.
UE 1 • Concours blancs 291

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Les ARNm représentent 1-5% des ARN totaux, les majoritaires étant les ARNr (80-85%).

Corrigés
112 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les t élomérases synthétisent les séquences télomériques à l’extr émité des chromosomes à
partir d’une molécule d’ARN matrice faisant partie de sa propre structure.
Elles n’ont pas d’activité nucléase et sont essentiellement inactives chez l’homme adulte sain.
Les ligases lient entre elles les extrémités des fragments d’Okazaki.

113 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Créer les liaisons covalentes pour construire un ADN recombinant se fait en utilisant la ligase
si les extrémités sont compatibles.
Un ADN-vecteur comporte au moins une origine de réplication et un marqueur de sélection
permettant d’identifier les cellules hôtes transformées.
Un deuxième marqueur est souvent nécessaire pour distinguer les cellules ayant reçu un vec-
teur recombinant (avec l’insert).
Un plasmide bactérien peut servir d’ADN vecteur pour cloner des fragments d’ADN euca-
ryotes dans des cellules eucaryotes seulement s’il a ét é modifié pour recevoir une deuxième
origine de réplication d’origine eucaryote permettant le maintien du plasmide dans les cel-
lules. On parle alors de vecteur navette.

114 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Une désamination oxydative de la cytosine mène à l’uracile. Ce dommage est pris en charge
par le système de réparation par excision de base (BER) qui fait intervenir une uracile ADN
glycosylase, une endonucléase AP, une phosphodiestérase, une ADN polymérase r éparatrice
et une ADN ligase.

115 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les récepteurs nucléaires sont des récepteurs à localisation cytoplasmique activés par la fixa-
tion d’une hormone lipophile.
Après liaison de leur ligand, ils transloquent dans le noyau pour activer la transcription de
leurs gènes cibles associés à des coactivateurs après fixation sur des éléments de réponse
(RE).
Le domaine de liaison à l’ADN, très conservé, présente un motif en doigt de zinc (4 cys reliés
à 2 atomes de zinc).

116 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les domaines de liaison à l’ADN comprennent le motif hélice-tour-hélice (le plus commun),
le motif en doigt de zinc, le motif à r ép étitions de leucine ( leucine zipper  ) et le motif
h élice-boucle-hélice.

117 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Contrairement à l’ARN, du fait de l’absence de l’hydroxyle en 2’ du ribose, l’ADN n’est pas
sensible à l’hydrolyse alcaline.
En revanche, sa dénaturation peut se produire aux pH extrêmes (pH < 3 ou pH > 10) et en
particulier par l’action de la soude.
La stabilité de l’ADN est directement en relation avec l’empilement (ou tassement) des bases
et l’établissement de liaisons hydrophobes.
En revanche, la stabilité de la double hélice n’est que très peu d épendante des liaisons hy-
drogènes.
292 Concours blancs • UE 1

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La proposition d est un piège car il y a bien 3 liaisons H entre C et G appariés.

118 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Pour répondre à cette question, il faut écrire la séquence complémentaire et antiparallèle cor-
respondant à l’ARNm transcrit :
5’-AAACCCUAACAUUCGAAUAAACGGGG-3’.
On cherche ensuite si ce fragment présente un site donneur d’ épissage (5-GU-3’, réponse =
non), un site accepteur d’épissage (5’-AG-3’, r éponse = non), un signal de polyad énylation
(5’- AAUAAA-3’, souligné), un codon d’initiation de la transcription (cela n’existe pas, at-
tention a` ne pas confondre avec un codon d’initiation de la traduction AUG) et un codon stop
de terminaison de la traduction (UAG, UGA, UAA, souligné). Les réponses inexactes sont
donc a, b, d.

119 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La r épétition TTAGGG est caract éristique des t élom ères, situés aux extrémit és des chromo-
somes eucaryotes. Ces séquences sont non codantes et non transcrites.
L’extrémité saillante (  qui dépasse  ) est l’extr émité 3’ du brin supérieur.
Concernant le nombre de liaisons hydrogènes, on dénombre 4 liaisons TA (2 liaisons H cha-
cune) et 3 liaisons GC (3 liaisons hydrogènes chacune) soit 17 liaisons hydrogènes au total.

120 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La chaine d’acide nucléique synthétisée comporte des groupements OH sur les carbones 2’
des pentoses composant les nucléotides dans le cas de la transcription (synthese
` d’ARN) mais
pas dans le cas de la réplication (synthèse d’ADN à partir de désoxyribonucléotides).
La réaction de synthese
` d émarreà partir d’une chaine d’acide nucléique (amorce) pr éexistante
pour les ADN polymérases tandis que les ARN polymérases peuvent démarrer leur synth èse
de novo.

Concours n ◦ 3

121 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• On détermine la formule de Lewis des atomes puis des édifices polyatomiques àpartir de
la configuration électronique des atomes et de la représentation des cases quantiques de la
couche de valence.
L’azote, de configuration 1s2 2s22p3, poss ède, au niveau de sa couche de valence (couche
n = 2), deux électrons appariés dans la sous-couche 2s et trois électrons célibataires dans la
sous-couche 2p donc la formule de Lewis suivante :
De même, l’oxygène, de configuration 1s 2 2s22p 4 , possède, au niveau de sa couche de valence
(couche n = 2), deux électrons appariés dans la sous-couche 2s, deux électrons appariés dans
la sous-couche 2p et deux électrons célibataires dans la sous-couche 2p donc la formule de
Lewis suivante :
Ainsi, la formule de Lewis du monoxyde d’azote est : et les électrons ne sont pas tous ap-
pariés (proposition a. correcte mais d. incorrecte).
• Par association de deux atomes d’oxygène, on obtient la formule de Lewis du dioxygène :
Celui-ci ne possède pas d’électrons célibataires donc n’est pas une espèce radicalaire, contrai-
rement au monoxyde d’azote NO (proposition c. fausse).
• Dans un édifice polyatomique, le degré d’oxydation d’un élément est compté négativement
lorsque l’atome considéré est plus électronégatif que l’atome auquel il est li é et positive-
ment s’il est moins électronégatif. En cas de liaison multiple, ce nombre est multiplié par
UE 1 • Concours blancs 293

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le  nombre de liaisons  constituant la liaison multiple. Ainsi, l’atome d’azote possède un
degré d’oxydation +II dans le radical NO (tandis que l’atome d’oxyg ène possède un nombre

Corrigés
d’oxydation -II). La proposition b. est donc fausse.

122 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La formule de Lewis de l’ion nitrite est :
` propositions b. et
Par conséquent, la charge négative est délocalis ée sur les atomes d’oxygene
d. fausses). On rappelle également que l’atome d’azote ne peut pas effectuer d’hypervalence.
• La géométrie de l’ion est de type AX2 E 1 (théorie VSEPR) donc l’ion nitrite a une géométrie
coudée (proposition c. fausse).
• Pour connaˆıtre le type d’hybridation d’un atome dans un édifice polyatomique, il suffit d’ad-
ditionner les deux nombres donnés dans la formule VSEPR de la structure étudiée. Ici, on a :
N = 2 + 1 = 3. Attention, on ne regarde pas que les électrons célibataires dans la formule de
Lewis de l’élément chargé ou non ! Si N = 2, l’atome est hybridé sp. Si N = 3, il est hybridé
sp 2. Si N = 4, il est hybrid é sp3. Pour les atomes pouvant réaliser des hypervalences, on aura
une hybridation sp3 d si N = 5 et une hybridation sp 3 d2 si N = 6. L’atome d’azote est donc
hybridé sp2.

123 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La géométrie globale du methane
´ CH 4, de l’ammoniac NH3 et de l’eau H2 O est tétraédrique.
Cependant, la présence d’un doublet non liant sur l’atome d’azote et de deux doublets non
liants sur l’atome d’oxygène, ainsi que l’ electronégativit
´ é importante de ces deux élements,
´
font que les angles de valence ne sont pas tous égaux à109◦ 28. L’angle vaudra cette valeur
pour le méthane (tétraèdre régulier) mais sera plus faible dans le cas de l’ammoniac (107 ◦ ) et
de l’eau (104, 5◦ ), les doublets non liants occupant un espace plus important que les doublets
liants. La proposition a. est donc incorrecte.
• Les liaisons σ sont des orbitales moléculaires obtenues par recouvrement axial (donc sui-
vant l’axe internucléaire) d’orbitales atomiques. Elles permettent de former le squelette de
la molécule. Les liaisons multiples sont constituées d’une liaison σ et d’une ou deux liai-
sons π, suivant que la liaison soit double ou triple. Les liaisons π sont obtenues par recou-
vrement latéral (donc perpendiculairement àl’axe internucl éaire) d’orbitales atomiques. Ce
recouvrement étant moins efficace que le recouvrement axial, la liaison π sera plus faible que
la liaison σ, donc plus facile àrompre. Pour que le recouvrement lat éral soit possible, il faut
que les atomes soient plus proches que dans le cas de la formation d’une liaison simple. Par
conséquent, une liaison double est plus courte qu’une liaison simple. Les affirmations c. et e.
sont donc fausses alors que la proposition b. est juste.
Enfin, une liaison π peut être constituée de deux orbitales atomiques p mais ce n’est pas
la seule possibilité (elle peut par exemple etreˆ form ée par recouvrement d’une orbitale p et
d’une orbitale d) donc la proposition d. est incomplète.

124 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• Les forces de Keesom s’établissent entre deux molécules polaires, les forces de Debye entre
une molécule polaire et une molécule apolaire et celles de London entre deux molécules apo-
laires. Plus les interactions de Van der Waals sont fortes, plus elles sont stabilisantes. Ainsi,
les forces les plus stabilisantes sont les forces de Keesom.
Le néon étant un gaz noble, il possède une configuration électronique se terminant en p6 et est
relativement stable sous forme monoatomique. La cohésion des atomes entre eux est assurée
par des interactions de Van der Waals de type London puisqu’une espèce monoatomique ne
peut être polaire. Les affirmations a. et b. sont donc incorrectes tandis que la proposition c.
est correcte.
• La liaison hydrogene` est une interaction moins faibles que les liaisons de Van der Waals
294 Concours blancs • UE 1

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mais plus faibles que les liaisons covalentes. Elle peut être présente non seulement dans les
molécules polaires (mais pas forcément toujours présente, comme dans le cas de H 2 S) mais
aussi dans les molécules apolaires (comme dans la molécule de CF 4).
Si la molécule étudiée peut établir des liaisons hydrogène avec un solvant polaire, la solubilité
sera plus importante que dans le cas d’une mol écule ne pouvant pas réaliser ces interactions.
La proposition e. est donc vraie.
Les acides carboxyliques possédant des atomes très électronégatifs, petits, porteurs de dou-
blets non liants et/ou d’atomes d’hydrogène (les atomes d’oxygène), ils peuvent se lier entre
eux par groupes de deux (dimères) grâce àdeux liaisons hydrogène. L’affirmation d. est donc
vraie.

125 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On a : 3 p < 4 s < 3d.

126 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Considérons la demi-équation :
Pyruvate / Lactate Pyruvate + 2 H + + 2e− = Lactate.
0, 06 [H+ ] 2[Pyruvate]
L’équation de Nernst s’écrit : E (pyruvate/lactate) = E◦1 + log
2 [Lactate]
Le potentiel apparent est E1 = E 1 − 0, 06 pH ; et donc à pH = 7, le potentiel standard dans
◦ ◦

les conditions biologiques est E1◦ = −0, 19 V. et de même E ◦2  = −0, 32 V.


• La proposition c est vraie. Utilisez la relation∆G◦ = −nF ∆E ◦ avec n = 2 F (Faraday)
= 96 500 C.mol−1
∆E ◦ = ∆E◦1  − ∆2 E ◦ = 0, 13V et
on obtient ∆G ◦2 = −25 090 J.
• La proposition d est fausse. On a ∆S ◦ = 0. D’autre part, la température est un facteur
cinétique et non thermodynamique.
• La proposition e est fausse. L’expression de la constante de l’équilibre (2) dans le sens di-
rect 1 s’écrit :
[NAD +][Lactate]
Ke = Comme Ke (pH10) → [H+] = 10−10 mol.L −1
[Pyruvate] [ADH] [H+ ]
et K e (pH = 7) → [H+ ] = 10−7 mol.L −1 on a donc : Ke (pH10)> K e (pH7).

127 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Un système fermé peut échanger de l’énergie mais pas de mati ère
avec le milieu extérieur.
• La proposition b est fausse. On a ∆r H < 0 ; une combustion dégage de la chaleur.
• La proposition c est fausse. Elle peut être nulle.
• La proposition d est vraie. Les variations de H et S sont indépendantes du chemin suivi.
• La proposition e est fausse. Comme ∆ rS < 0 la réaction conduit à une organisation du
système.

128 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. structure du niveau de valence en 4s 24p3 , donc 5 électrons de
valence.
• La proposition c est fausse. As appartient à la colonne 15, groupe VA.
• La proposition d est vraie : niveau de valence n = 4.
UE 1 • Concours blancs 295

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Corrigés
129 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’arsenic fait partie du bloc p et X existe.
• La proposition b est fausse. 5 B : colonne 13 2e p ériode.
• La proposition c est vraie. 7 N : 1s2 2s2 2p3. L’azote appartient à la colonne 15 et à la 2e
p ériode.
• La proposition d est fausse : 9F : 1s 22s 2 2p5 colonne 17.

130 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. L’isotope le plus abondant naturellement est 32 S (≈ 95%).
• La proposition b est fausse : 16 protons et 16 neutrons et 16 protons.
• La proposition c est fausse. Le fluor 9 F est l’él ément le plus électronégatif (colonne 17- 2 e
p ériode).
• La proposition d est vraie. 16 S : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p4, 2 électrons célibataires.

• La proposition e est vraie. 16 S2− possède la même structure électronique que 18 Ar (isoélectronique).

131 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. 55Cs a une structure en 6s 1. Il peut donc donner Cs+.
• La proposition b est vraie. 56 Ba a une structure en 6s2. Il peut donc donner Ba2+ .
• La proposition c est fausse. 53 I a une structure en 5s 25p 5. Il peut donc donner I −.
• La proposition d est vraie. 29Cu a une structure en 3d 10 4s 1 . Il peut donc donner deux ca-
tions : Cu2+ et Cu +.
• La proposition e est vraie. 58Ce a une structure en 4 f 26s 2, donc il peut donner l’ion Ce 2+
mais aussi Ce 3+ et Ce4+ .

132 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Un élément de transition est un élément chimique dont la sous-
couche d est incomplète à l’´
etat él émentaire ou dans un état d’oxydation stable.
• La proposition b est vraie. Y est l’él ément 35 Br, colonne 17 des halogènes.
• La proposition c est fausse : aucun !
• La proposition d est vraie. X est 20Ca, colonne 2, donc moins électronégatif que Y.
• La proposition e est fausse. Y donnera facilement l’anion Y −.

133 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie ; avec Ca(OH)2 → Ca2+ + 2 HO− en pr ésence d’ H2O (l) .
• La proposition b est fausse. Si l’on compare Ka de NH +4 = 10−pKa = 6, 3 × 10−10 et Kb de
Ke
NO −2 = = 2 × 10−11 on remarque que NH +4 est un acide moins faible alors que NO −2 est
Ka
une base plus faible, donc NH +4 impose le pH : la solution est acide.
• La proposition c est vraie. La r éaction prédominante est HS− + HS − = H 2 S + S2− .
1 1
Si la concentration n’est pas trop faible on aura pH = (pK 1 + pK 2 ) = (7, 1 + 12, 9) = 10.
2 2
• La proposition d est fausse. HF, qui est un acide, libère des ions H +.
296 Concours blancs • UE 1

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• La proposition e est vraie. Na+ est un ion spectateur, l’anion ClO − est accepteur de H+.

134 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. La concentration de l’amphétamine notée X est donnée par la
135×10−3
n(X ) m(X )
relation [X ] = avec n(X ) = ce qui nous donne [X ] = 135 = 10−2 mol.L−1 .
V M(X ) 0, 1
• La proposition b est vraie Pour une monobase faible le pH est donn é par la relation
1 1
pH = 7 + (pKa - pC) soit en valeur pH = 7 + (10 − 2) = 11.
2 2
• La proposition e est vraie Le pH de l’estomac est proche de 1 (présence de HCl), donc
l’amphétamine est sous forme de chlorhydrate.

135 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• Pour la réaction d’ordre 1, on a : ln[C ] = ln[C] 0 − kt.
 
3  C0  4
Pour t1/4, il reste : [C]0 , donc kt1/4 = ln  3C  = ln
4 0 3
4
1 1
• Pour la réaction d’ordre 2, on a : = + kt.
[A] [A]0
3 1
Pour t1/4, il reste : [A] = [A]0 , donc t1/4 =
4 3kC0
136 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La vitesse de la réaction s’exprime par : v = k.[Fe3+ ] p .[Sn2+ ]q.
• La proposition a. est fausse. On a : Fe3+ + e− → Fe2+ .
• La proposition b. est fausse. Il y a dégén érescence en Fe3+ car [Fe3+]  [Sn 2+ ].
• La proposition c. est vraie. On a bien v = kapp [Sn 2+] q avec q = 1 car t1/2 est indépendant
de [Sn2+ ] 0.
• La proposition d. est vraie. Il y a dég énérescence de l’ordre en Sn 2+
donc v = Kapp .[Fe3+ ] p et p = 2.
• La proposition e. est vraie car p + q = 3.

137 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Il s’ahit de C2.
• La proposition b. est fausse. C’est un noyau benzénique, pas un cyclohexane.
• La proposition c. est vraie : acide carboxylique et ester.
• La proposition d. est fausse. G a une fonction ester.
• La proposition e. est fausse : pas de relation d’isomerie.
´

138 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition b. est fausse. c’est une réaction suivant Karasch, présence de peroxyde, le
Br se fixe sur le carbone le moins substitu é.
On obtient le 1-bromo-3-méthylbutane CH3 -CH(CH3 )-CH2 -CH2Br.
• La proposition c. est fausse. La réaction est impossible à cause de la présence d’un Cl dans
la chaı̂ne carbonée.
UE 1 • Concours blancs 297

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139 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.

Corrigés
• La proposition a. est fausse. Les additions radicalaires se produisent surtout avec HBr ;
l’addition de HCl et HI est défavorisée.
• La proposition b. est vraie, en présence de peroxyde (initiateur).
• La proposition c. est fausse. Ces r éactions sont régiosélectives (effet Karasch) mais non
stéréosélectives.
• La proposition e. est fausse. On obtient le radical phényle C6H•5 .

140 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. A est un alcool tertiaire.
• La proposition b. est vraie. C3 est chiral.
• La proposition c. est vraie. La vitesse est ind épendante de [HI].
• La proposition d. est fausse. Il faudrait H9 C4 − au lieu de H8C4−.
• La proposition e. est vraie. La réaction est non stéréospoécifique.

141 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. On a ∆S  0 (en J.K−1 ).
• La proposition c. est fausse. Plus un système est désordonné plus son entropie est grande.
• La proposition d. est fausse. C’est au z éro absolu T = 0 K.
• La proposition e. est fausse. C’est ∆rG.

142 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est fausse. La réaction a deux étapes, non stéréosp écifique et mono-
moléculaire.
• La proposition b. est vraie. Elle facilite la rupture hétérolytique de la liaison R−X.
• La proposition c. est fausse. La réaction est ordre 1. Le carbocation est stabilisé par effet
mésomère de la double liaison.
• La proposition d. est fausse. Pour avoir inversion de Walden il faut que les ordres de
préséance soient les mêmes.
• La proposition e. est vraie. La réaction produit halogénure d’alkyl primaire.

143 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

• La proposition b. est fausse. Cl est plus électronégatif que C.

144 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est fausse. C’est 2 atomes C1 et C 2.
• La proposition d. est vraie. Il s’agit de 8 O et 6C.

145 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est fausse. En solution aqueuse, le pH d’une base faible est inferieur
´ à
7, 0. Il tend vers 7, 0 pour une dilution infinie.
• La proposition b. est fausse.
Le chlorhydrate de cocaı̈ne est le sel ammonium ionique de la coca¨ıne (HB+ + Cl− ).
L’anion HB+ est l’acide conjugu é de la base B.
Cl − est une base indifférente dans l’eau.
C’est donc HB + qui impose le pH. un rapide calcul montre que
298 Concours blancs • UE 1

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1 1
pH = (pK a + pC) = (8, 7 + 3) = 5, 85. Le milieu est donc acide.
2 2
• La proposition c. est vraie. À 25◦ C on a la relation pKa + pK b = pK e = 14
soit pKb = 14 − 8, 7 = 5, 3.
• La proposition d. est fausse. On a Kb = 10 −pKb = 10 −5,3 . La constante proposée était Ka .
• La proposition e. est vraie. Le pH d’une solution aqueuse de cocaı̈ne est donné par la rela-
1
tion pH = (pKe + pKa - pC) ce qui conduit à pH = 9, 785 > 7.
2
146 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On utilise les lois de Le Chatelier (lois de modération).
• La proposition a. est vraie. Si la pression augmente, la réaction est déplacée dans le sens
ou il y a diminution des nombres de moles gazeuses donc ici de C3 H6(g) ; donc l’équilibre est
d éplacé vers la droite, sens direct.
• La proposition b. est fausse. La réaction est endothermique car ∆Hr = +250 > 0 kJ. Elle
sera favorisée par une élévation de T . L’accroissement de temp érature provoque l’augmenta-
tion de la constante d’équilibre. Le système est déplacé vers la droite, sens de consommation
des réactifs.
• La proposition c. est fausse. Le syst ème évolue dans le sens de la consommation du consti-
tuant introduit en excès, sens inverse.
• La proposition d. est fausse. L’introduction d’un constituant inerte peut engendrer une
évolution vers un autre état d’équilibre. L’enceinte est indilatable, on op ère à volume constant
(isochore) et à température constante (isotherme) pas de modification de l’état d’équilibre du
système.
• La proposition e. est fausse. il y a ajout d’un r éactif, donc évolution du système dans le sens
de sa consommation.

147 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
On utilise la loi de Hess pour déterminer le ∆Hr de la réaction précédente :

∆Hr = n i∆H f (produits) − Σn j ∆H f (réactifs)
soit : ∆H r = 2∆H f (D) + ∆H f (E ) − 2∆H f (A) − ∆H f (B) − 3∆H f (C).
Le calcul nous donne ∆Hr = 10 × 2 − 20 − 2 × 200 − 50 + 600 = +350 kJ.mol−1 .

148 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.

• La proposition b. est vraie. Le composé formé lors de cette réaction est le composé Y :
R−CH2 CHO + HO− → R−CH−CHO + H 2O
suivie de :

• La proposition d. est fausse : réaction de substitution nucléophile.


• La proposition e. est vraie : une liaison π, trois liaisons σ.

Biochimie
149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La glycolyse convertit un hexose en deux trioses phosphate lors de la première série de
UE 1 • Concours blancs 299

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réactions.

Corrigés
Ces deux trioses phosphates sont, dans un deuxième temps, convertis en deux acides pyru-
viques.
Ces réactions ne permettent la production que de deux ATP directement et s’effectuent exclu-
sivement dans le cytosol.
La majorité de l’ATP est produite au niveau de la chaine respiratoire par réoxydation des
coenzymes.
Ceux produits dans la deuxième partie de la glycolyse ne traversent pas la membrane, seuls
les équivalents réducteurs le font par l’intermédiaire de différentes navettes.

150 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le saccharose, ou α-D-glucopyranosyl-(1→2)-β-D-fructofuranoside, est un disaccharide non
réducteur.

151 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La charge globale d’un acide aminé dépend des pKa de ses différents groupements ionisables.
À pH acide, les groupements sont sous forme protonée, aussi l’acide aminé sera sous forme
cationique.

152 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

La méthionine est un acide aminé essentiel dont l’atome de soufre participe à une fonction
thioéther (S-CH 3).
L’activation du soufre de ce groupement dans la S-adénosylméthionine rend le transférable
sur divers substrats par des méthyltransférases. Ce type de r éaction intervient par exemple
dans la synthèse de l’adr énaline.
Les acides aminés aromatiques absorbent dans l’UV, ce n’est pas la cas de la méthionine.

153 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’acide linoléique ou C18 : 2∆9,12 est aussi appelé acide octad écadiénoı̈que.

154 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La cellulose est hydrolysée par une cellulase (β1-4 glucosidase), une enzyme que l’homme
ne peut pas synthétiser.
Le lactose est formé d’une molécule de glucose et d’une molécule de galactose.

155 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’isomérisation du glucose en fructose est une des réactions de la glycolyse.

156 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le pK1 = 1, 82 correspond au pKa de la fonction alpha-carboxylique. Sous cette valeur, tous
les groupements ionisables de l’histidine se trouvent sous forme protonée.
À un pH compris entre 6 et 9, 17, le groupement alpha-carboxylique est sous forme COO− ,
la fonction alpha-aminé est sous forme NH3+ et le noyau imidazole (NH+/N) est sous forme
N. La charge nette est nulle dans cette zone de pH.
Attention, dans certaines facultés la réponse c. pourrait être considérée comme vraie car le groupe-
ment alpha-aminé est chargé et l’histine présente donc une charge brute positive et une charge brute
négative. . .
300 Concours blancs • UE 1

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On calcule le point isoélectrique d’un acide aminé en prenant la moyenne des deux pKa en-
tourant la zone de charge nette nulle, soit pour l’histidine (6, 0 + 9, 17)/2 = 7, 6.
À un pH inferieur
´ au pHi, la mol écule présente une charge globale négative.

157 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
9
L’acide oléique, ou C18 : 1∆ ou acide octadécénoı̈que possède une chaine hydrocarbonée à
18 atomes de carbone.

158 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le glycogène est un polymère ramifié qui adopte préférentiellement une structure en hélice.
La chitine est constituée de résidus de N-acétylglucosamines (GlcNac) liés par des liaisons
β1-4 uniquement.
L’acide hyaluronique a un faible caractère cationique du fait de l’absence de groupements
sulfates.
L’héparine est un anti-coagulant.

159 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
On distingue usuellement les ω-3, ω-6, ω-7 et ω-9.
Les s éries ω-3 et ω-6correspondent des acides gras essentiels, c’est-à-dire non synthétisé par
l’homme. Un apport alimentaire est obligatoire.
L’acide docosahexaéno¨ıque (DHA) est un long acide gras à 22 carbones, constituant courant
de la phosphatidyléthanolamine ou de la phosphatidylsérine dans le cerveau.
L’acide lignocérique, à 24 atomes de carbone, est un constituant des sphingolipides.
L’acide arachidonique appartient à la famille des ω-3 tandis que l’acide oléique appartient
aux ω-9.

160 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Sous forme estérifié, la polarité du groupement OH en C3 du cholestérol est perdue, ces esters
sont alors des composants du noyau hydrophobe des lipoprotéines.
De même, ce n’est que sous forme non estérifiée (donc amphiphile) que le cholestérol peut
s’incorporer dans les membranes biologiques.
Toutes les cellules de l’organisme (surtout le foie) accumulent du cholestérol sous forme d’es-
ters de cholestérol dans les vacuoles lipidiques grâce à l’activité d’une acyl-CoA cholesterol
´
acyl transférase (ACAT) qui a pour substrats le cholest erol
´ des membranes des organites in-
tracellulaires et l’oléyl-CoA (acide gras insaturé) du cytoplasme.

161 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Les cérébrosides sont des glycolipides formés d’une sphingosine, d’un acide gras à très
longue chaˆıne (22 a` 24 atomes de carbone) et d’un ose (galactose ou glucose) li é par une
liaison O-osidique avec la fonction alcool primaire de la sphingosine.
Ce sont les sphingomyélines qui renferment de la phosphorylcholine.

162 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Le point de fusion d’un acide gras dépend de sa longueur et de
son degré d’insaturation.
• La proposition b. est vraie. Un savon est le résultat de la saponification entre un corps gras
et une base. carboxylate associé à un cation.
• La proposition c. est fausse. La partie apolaire des A.G est la partie hydrophobe, elle ne
UE 1 • Concours blancs 301

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contient pas d’oxygène, c’est la  queue  .

Corrigés
• La proposition d. est fausse. Le pôle acide d’un acide gras peut r éagir avec l’eau (réaction
acide/base) mais il n’y a pas d’association au sens étymologique du verbe associer.
• La proposition e. est fausse. Les acides gras à courte chaı̂ne ne représente qu’un faible %
des A.G cellulaires.

163 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’acide arachidonique est représenté par 20 ;4 (n-6, n-9, n-12,
n-15) donc acide possédant 20 carbones et 4 liaisons éthyléniques, il est polyinsaturé.
• La proposition b. est fausse. Certaines phospholipases A1 reconnaissent des A.G satur és en
position R1.
• La proposition c. est vraie. Sous l’action de la cyclo-oxygénase l’acide arachidonique donne
de prostaglandines.
• La proposition d. est vraie.
acide arachidonique + lipo-oxygénase → leucotriène.
• La proposition e. est fausse. Ils sont impliqués dans l’inflammation, leur demi vie est
longue.

164 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. On les trouve dans le tissus nerveux (gaines de myéline) et dans
les membranes.
• La proposition d. est fausse : un seul acide gras, le plus souvent l’acide lignocérique.

165 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est vraie. La partie glucidique est ajoutée dans le Golgi sur la partie lipi-
dique.
• La proposition c. est fausse. Leur fonction lipidique les rend insolubles dans le cytosol.
• La proposition d. est fausse. Les gangliosides sont des glycolipides acides dont les chaı̂nes
olisaccharides sont terminées par des résidus d’acide sialique. À pH neutre ils ont une charge
nette négative.

166 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Toutes les réponses sont vraies.

167 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La réduction du D-fructose et du D-glucose (C 6H 12 O6 ) conduit au D-sorbitol.
Le D-mannose par action de NaBH4 conduit au mannitol C 6H14 O6 .
Le D-galactose conduit au galacticol.
Le D-ribose est un sucre en C5H 10O5 .

168 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. V le maltose est un sucre réducteur car le groupement ?OH du
carbone anomère du second glucose est libre.
• La proposition b. est fausse : constituant principal de l’amidon.
• La proposition c. est fausse. Le saccharose est le seul diholoside non réducteur trouvé à
l’état naturel.
• La proposition d. est vraie. Le glucose est un sucre r éducteur : c’est un aldohexose.
302 Concours blancs • UE 1

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• La proposition e. est fausse. La cellulose présente une grande inertie chimique.

169 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition b. est vraie. Dans la N-glycosylation, la liaison entre la protéine et l’arbre glu-
cidique se fait entre la chaı̂ne latérale d’un r ésidu asparagine (Asp) et un N-acétylglucosamine.
c’est une liaison N-glycosidique.

Biologie moléculaire
170 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les ARN polymérases sont des très grands complexes protéiques formés de plusieurs chaines
polypeptidiques.
La synthèse de l’ARN se fait dans une bulle de transcription composée d’ADN transitoire-
ment dénaturé et d’une petite portion hybride ADN/ARN.
Son mouvement sur la molécule d’ADN provoque l’accumulation d’un surenroulement posi-
tif en 3’ du site de polymérisation (= de la bulle de transcription) qui doivent être relaxés par
des topoisomérases.

171 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La réaction d’amplification par PCR est constituée d’une succession de cycles constitués de
trois étapes :
➣ dénaturation,
➣ hybridation des amorces simple brin,
➣ élongation dans le sens 5’ vers 3’ au cours de laquelle les brins matrices sont recopiés à
partir de chacune des 2 amorces en présence de la Taq polymérase, enzyme thermostable.

172 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Un codon étant constitué de 3 nucléotides, toute délétion d’un nombre non multiple de 3 en-
traı̂ne un décalage du cadre de lecture avec apparition d’un codon stop en aval de la délétion.
La protéine, si elle est traduite, n’aura pas la partie C-terminale. Elle sera donc de taille anor-
male.

173 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le système NER r épare les dommages qui sont causés lorsqu’il y a modification de la struc-
ture de la double hélice.
En gén éral, ce sont des lésions volumineuses déformant la double hélice telles que les dimères
pyrimidiques T-T, T-C et C-C dus aux rayons UV ou les liaisons entre les bases et des hydro-
carbures aromatiques polycycliques qui sont des cancérigènes.
UE 1 • Concours blancs 303

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174 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.

Corrigés
La première étape de l’ épissage est une attaque nucléophile du 2’OH de l’Ad énosine du site
de branchement sur le site donneur d’épissage en 5’.
L’ARN est clivé en 5’ de l’intron et une liaison 2’-5’ s’etablit.
´
L’extrémité 3’OH libre de l’exon en amont de l’intron attaque ensuite le groupement phos-
phate 5’ de l’exon situé en aval de l’intron.
La séquence nucléotidique de la RNPsnU1 est complémentaire du site d’épissage en 5’.
L’ARN de U2 est quant à lui complémentaire de la séquence du site de branchement (à l’ex-
ception du nucléotide A).

175 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La taille des fragments d’amplification est directement reliée au nombre de r épétitions.
Plus la taille est importante, moins la migration est lointaine, plus le nombre de r épétitions
est grand. Le sujet S1 possède l’exon avec le moins de répétitions.
L’exon du sujet S2 est plus long de 120 pb soit 120/3 = 40 r épétitions par rapport à S1.
Quant à M, il possède 300 pb supplémentaires soit 100 rép etitions
´ CAG supplémentaires. Il
est donc fort probable que cela soit en relation avec la maladie.

176 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’ADN ligase intervient tant sur le brin direct que sur le brin retardé.
De même la synthèse de chacun de ces brins nécessite une amorce, synth étisée par la primase
(qui n’a elle-même pas besoin d’amorce) et l’ADN polymérase alpha.
À partir d’un brin matrice, on synthétise d’un c ôté de l’origine de réplication un brin direct et
de l’autre un brin retardé.
La réplication, quelque soit le brin consid éré, se fait toujours dans le sens 5’ vers 3’.

177 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le brin matriciel est lu dans le sens oppos é du déplacement de la fourche réplicative car la
synthèse se fait par ajout de désoxyribonucléotides de manière complémentaire et antipa-
rallèle.

178 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le complexe de pré-initiation 43S est forme´ de la petite sous-unit é ribosomale, d’eIF2-GTP,
d’eIF3, d’eIF5 et de l’ARNti-Met.
Il précède l’arrivée de la grande sous-unité sur l’ARNm simple brin. Cette arrivée fait suite
au départ des facteurs eIF.

179 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Parmi les séquences hautement r épét ées, on distinguera les séquences localisées (satellites
dans les centromères et séquences télomériques) des séquences dispersées (minisatellites ou
VNTR et microsatellites ou STR).
Les séquences LINE sont des éléments dispersés longs moyennement répétés représentant
20% du génome humain. Leur longueur est de 6000 à 7000 pb.
Ce sont les séquences SINE qui comportent typiquement environ 300 paires de bases, avec
un site de restriction reconnu par les enzymes Alu.
304 Concours blancs • UE 1

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Cette solution correspond à notre point de vue. Mais la proposition a. a été considérée comme vraie
dans la correction de la fac. Pour votre concours, retenez toujours le point de vue local.

180 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les séquences rép étées peuvent être hautement répétitives (environ 15% du g énome), moyen-
nement répétitives (environ 60% du génome) ou être sous forme de séquences uniques (envi-
ron 25% du génome).
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UE 2
La cellule et les tissus

Marie François Xavier Bichat (1771-1802),


médecin français. Il étudie le rôle des tissus
comme unités anatomiques fondamentales.
La boule graisseuse de Bichat est le corps
adipeux de la bouche (au niveau de la joue).
306 Table • UE 2

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Table de l’UE 2

Énoncés

1. Biologie cellulaire 308


La cellule 308
Les membranes 312
structure, transports, Golgi, lysosome.
Le système endomembranaire 318
endocytose, réticulum endoplasmique.
Les organites intracellulaires 323
cytosol, peroxysomes, mitochondries.
Le cytosquelette 328
´ éralités, microtubules, microfilaments, filaments intermédiaires.
gen
Le noyau 331
structure du noyau et de la chromatine, transport, caryotype.
La matrice extracellulaire et les jonctions 335
Le cycle cellulaire 337
phases, vieillissement, cancer, mort cellulaire.
Signalisation cellulaire 342
voies de transduction, inhibiteurs.
Analyse de résultats expérimentaux 347

2. Histologie 356
Méthodes d’étude des cellules et des tissus 356
préparation des échantillons, microscopies photonique et électronique, techniques spéciales.
Tissu épithélial 360
épithélium de revêtement, épithélium glandulaire.
Tissu conjonctif 366
tissus conjonctifs gélifi és, tissus conjonctifs solides, tissus conjonctifs liquides.
Tissu nerveux 375
neurones, cellules gliales, cerveau.
Tissu musculaire 379
muscle strié cardiaque, muscle strié squelettique, muscle lisse.
UE 2 • Table 307

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3. Embryologie 384
Première semaine de développement. 384
Deuxième semaine de développement. 387
Annexes embryonnaires. 388
Troisième et quatrième semaines de développement. 390

UE2
Diverses questions transversales. 395

4. Reproduction 396
Gén éralités sur la reproduction. 396
Méiose, gamètes et reproduction. 397
Les hormones chez la femme et l’homme. 401
Endomètre, fécondation et premières étapes du développement. 403

Énoncés des concours blancs 408

Corrigés des QCM classés 456

Corrigés des concours blancs 531

document établi par Alexandre Fradagrada et Gilles Furelaud, agr égés


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UE 2 QCM classés (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Biologie cellulaire
La cellule
1 Indiquez les 2 él éments rencontrés dans toutes les cellules du monde vivant :
❑ a. ADN ❑ b. ARN ❑ c. Golgi ❑ d. Mitochondries ❑ e. Noyau
D’après concours Rouen
2 Indiquez les 2 caractéristiques universelles des cellules sur terre :
❑ a. ADN comme support de l’information héréditaire.
❑ b. Source d’énergie identique.
❑ c. Trafic membranaire des protéines.
❑ d. Présence d’une membrane plasmique.
❑ e. Consommation d’oxygène.
D’après concours Rouen
3 Cochez la (ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. La capacité d’auto-duplication est une propriét é princeps du vivant.
❑ b. Les virus ne sont pas des cellules parce qu’ils n’ont pas de noyau.
❑ c. Une molécule de glucose est environ dix fois plus petite qu’une molécule
d’hémoglobine.
❑ d. Le corps humain contient environ 10 fois plus de cellules procaryotes que de
cellules eucaryotes.
❑ e. Il existe un facteur 1000 entre la résolution d’un microscope optique et celle de
l’œil humain.
D’après concours Paris 6

4 Concernant les différences entre procaryotes et eucaryotes :


❑ a. La région qui contient l’ADN chez les procaryotes s’appelle la nucléotide.
❑ b. Les eucaryotes présentent des gènes contenant des introns.
❑ c. Les eucaryotes multicellulaires se reproduisent grâce à la méiose.
❑ d. Les eucaryotes contiennent des organites délimités par une membrane.
❑ e. Les procaryotes forment des gamètes haploı̈des qui, apr ès fécondation, donne-
ront un nouvel individu.
D’après concours Limoges

5 Concernant les différences entre les cellules eucaryotes de mammifères et procaryotes :


UE 2 • Énoncés 309

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❑ a. Les cellules eucaryotes contiennent un réseau de membranes, le réticulum en-
doplasmique, contrairement aux procaryotes.
❑ b. Les cellules eucaryotes et procaryotes contiennent un appareil de Golgi.
❑ c. Les cellules eucaryotes contiennent un noyau delimité
´ par une enveloppe
nucléaire contrairement aux procaryotes.

UE2
❑ d. Les cellules eucaryotes contiennent des mitochondries, contrairement aux
procaryotes.
❑ e. Les cellules eucaryotes et procaryotes contiennent des peroxysomes.
D’après concours Paris 11

6 Concernant les archéobactéries ou archaebactéries :


❑ a. Les archéobactéries n’ont pas de noyau.
❑ b. Les archéobactéries ont des g ènes contenant des introns.
❑ c. Les archéobactéries se trouvent préférentiellement dans les milieux les plus
riches et hospitaliers.
❑ d. Les halobactéries se trouvent dans les milieux à pH très acide.
❑ e. Les bactéries methanogènes
´ se trouvent dans les eaux stagnantes et le tube di-
gestif des animaux.
D’après concours Limoges

7 Un virus et un procaryote tous les deux :


❑ a. ont une reproduction autonome.
❑ b. sont porteurs d’ADN ou d’ARN.
❑ c. peuvent être pathogènes pour l’homme.
❑ d. sont dépourvus de noyau.
❑ e. peuvent transcrire leur ADN.
D’après concours Paris 7

8 Un virus et une cellule eucaryote tous les deux :


❑ a. ont une reproduction autonome.
❑ b. sont porteurs d’ADN ou d’ARN.
❑ c. peuvent être pathogènes pour l’homme.
❑ d. sont dépourvus de noyau.
❑ e. ont une respiration cellulaire assurée par les mitochondries.
D’après concours Paris 7

9 Le poliovirus est un virus à ARN simple brin à polarit é positive. C’est un virus nu dont la
capside a une structure icosaédrique. Le virus a une grande affinité pour les cellules nerveuses
motrices de la moelle épinière.
Il existe un vaccin constitué d’une suspension virale obtenue par culture sur cellule Vero,
purification et inactivation par le formol.
Concernant le poliovirus :
❑ a. C’est un virus résistant dans le milieu ext érieur.
310 Énoncés • UE 2

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❑ b. La fixation du virus sur les récepteurs cellulaires se fait par l’intermédiaire des
protéines de la capside.
❑ c. Les unités de structure formant l’icosaèdre sont des capsomères.
❑ d. La synthèse des protéines virales peut commencer dès la décapsidation.
❑ e. L’immunisation obtenue par vaccination perturbe la phase de réplication.
D’après concours Lyon

10 Concernant les virus :


❑ a. La nucléocapside d’un virus comporte l’enveloppe et la capside.
❑ b. Un bacteriophage
´ est une bact érie.
❑ c. L’enveloppe des virus enveloppés est détruite par les d etergents.
´
❑ d. Un virus nu ne comporte pas d’enveloppe.
❑ e. Un rétrovirus est un virus enveloppé à ADN.
D’après concours Paris 11

11 Concernant les compartiments cellulaires :


❑ a. Le réticulum endoplasmatique (RE) est un compartiment de biosynthèse.
❑ b. Le compartiment lysosomal est un compartiment de dégradation.
❑ c. Le compartiment endosomal est le compartiment de dégradation des molecules
´
endocytées.
❑ d. Le compartiment mitochondrial et le compartiment péroxysomal sont les deux
principaux sites de consommation d’O2 dans la cellule.
❑ e. Le RE, l’appareil de Golgi et les péroxysomes forment le sytème endomembra-
naire
D’après concours Limoges

12 Concernant les cellules chez l’homme :


❑ a. Le terme de  métazoaire  désigne un organisme unicellulaire.
❑ b. Le volume des cellules humaines ne dépasse pas 150 µm3 .
❑ c. Dans les cellules nucléées, les compartiments internes sont limit és par la mem-
brane plasmique.
❑ d. Le réticulum granulaire est acidophile parce qu’il contient de nombreux
ribosomes.
❑ e. Le réticulum lisse communique avec le réticulum granulaire.
D’après concours Brest

13 Concernant les compartiments cellulaires :


❑ a. Le transport de protéines du RE vers l’appareil de Golgi s’effectue par transport
vésiculaire.
❑ b. Le transport de protéines du cytosol vers le noyau s’effectue par transport
vésiculaire.
UE 2 • Énoncés 311

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❑ c. Le transport de protéines du cytosol vers le noyau ne nécessite pas de signal
d’adressage.
❑ d. Le transport de protéines du cytosol vers les péroxysomes s’effectue par trans-
port vésiculaire.
❑ e. Le transport de proteines
´ du cytosol vers les péroxysomes ne nécessite pas de
signal d’adressage.

UE2
D’après concours Limoges

14 Concernant la culture cellulaire :


❑ a. La digestion enzymatique d’un tissu permet systématiquement d’obtenir une
lignée cellulaire.
❑ b. Des cellules fraˆıchement isolées présenteront généralement un nombre limité
de divisions.
❑ c. C’est une technique qui a ét é d´
ecouverte par L. Hayflick en 1965.
❑ d. Les milieux de culture utilises
´ permettent d’obtenir un pH acide afin de
préserver la stérilité.
❑ e. Les cellules cultivées en suspension doivent être traitées par la trypsine lors-
qu’elles atteignent la confluence.
D’après concours Limoges

15 Concernant la culture in vitro des cellules endotheliales


´ vasculaires :
❑ a. Leur croissance est augmentée par l’ajout de s érum de veau fœtal dans le milieu
de culture.
❑ b. Leur croissance est augmentée par l’ajout de VEGF dans le milieu de culture.
❑ c. La culture peut être amélior ée par recouvrement du fond de la boite de col-
lagène.
❑ d. La culture doit être maintenue dans une atmosphère contenant 60 % d’O2 et 40
% de CO2.
❑ e. À confluence, ces cellules forment une monocouche d’aspect pavimenteux.
D’après concours Paris 11

16 La culture cellulaire necessite


´ :
❑ a. du sérum animal embryonnaire.
❑ b. un milieu de culture acide (pH 5, 0).
❑ c. l’ajout d’une importante quantité de glucose.
❑ d. l’addition d’anticorps fluorescents.
❑ e. des facteurs de croissance.
D’après concours Paris 5

17 Les cellules HeLa sont :


❑ a. des cellules sanguines.
❑ b. des cellules non adherentes.
´
312 Énoncés • UE 2

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❑ c. des cellules cancéreuses.
❑ d. des cellules d’origine épithéliale.
❑ e. des cellules procaryotes.
D’après concours Paris 5

18 Une lignée cellulaire :


❑ a. peut être établie initialement à partir d’une biopsie.
❑ b. peut être établie initialement à partir d’un prél èvement post-mortem datant d’au
moins 24 heures apres ` la mort.
❑ c. peut être repiquée plus de 50 fois en conditions de culture adaptées.
❑ d. nécessite l’ajout d’antiviraux dans le milieu de culture.
❑ e. aucune de ces réponses n’est juste.
D’après concours Paris 5

19 Concernant la culture cellulaire :


❑ a. Pour faire une culture cellulaire, on doit toujours isoler les cellules à partir d’un
tissu.
❑ b. Les cellules en culture dérivent toujours d’une cellule souche.
❑ c. Une culture primaire de cellules intestinales peut être utilisée pendant plusieurs
mois.
❑ d. Une culture de cellules en lignée peut être utilisée pendant plusieurs mois.
❑ e. La confluence cellulaire correspond à la phase initiale de la culture.
D’après concours Paris 6

20 Les cellules souches :


❑ a. sont caractérisees
´ par leur capacité d’autorenouvellement.
❑ b. présentent une activité télomérase très faible.
❑ c. dites embryonnaires, sont isolées au stade blastocyte.
❑ d. dites hématopoı̈etiques,
´ produisent, en se diff érenciant, les fibroblastes du tissu
conjonctif.
❑ e. purront donner des cellules spécialisées par différenciation cellulaire.
D’après concours Limoges

Les membranes
Structure

21 Concernant la membrane plasmatique et les biomembranes :


❑ a. La membrane plasmique et toutes les membranes internes de la cellule sont
constituées de 50 % de lipides et 50 % de protéines.
❑ b. Tous les lipides membranaires sont des molécules amphiphiles.
❑ c. Les phospholipides membranaires s’organisent spontanément en bicouche.
UE 2 • Énoncés 313

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❑ d. Les phospholipides membranaires sont les constituants lipidiques les plus abon-
dants de la membrane plasmique.
❑ e. Le cholestérol est un phospholipide membranaire dont la tête polaire est de tr ès
petite taille.
D’après concours Limoges

UE2
22 Concernant la membrane plasmique :
❑ a. Le cell-coat est un revêtement protecteur qui recouvre la face cytolique de la
membrane plasmique.
❑ b. Les rafts ou radeaux lipidiques sont des microdomaines de la membrane plas-
mique riche en sphingolipides et en GPI (Glycosyl Phosphatidyl Inositol).
❑ c. Les protéines d’ancrage des molécules d’adhérence de la membrane plasmique
sont des protéines périphériques cytosoliques.
❑ d. La fluidité de la membrane plasmique dépend de la quantité de cholestérol et
de la nature des phospholipides qu’elle contient.
❑ e. Plus la membrane plasmique est fluide, plus la diffusion latérale des phospholi-
pides est réduite.
D’après concours Limoges

23 Concernant la membrane plasmique :


❑ a. La cavéoline est une protéine membranaire impliquée dans la pinocytose.
❑ b. La synthèse des prot éines de la membrane plasmique se produit dans le RE.
❑ c. La synthèse des lipides de la membrane plasmique se produit dans le RE.
❑ d. Les flippases du RE permettent une répartition asymétrique des phospholipides
dans la bicouche lipidique.
❑ e. Les constituants du feuillet luminal d’une vésicule d’exocytose deviennent des
constituants du feuillet cytosolique de la membrane plasmique après fusion de
la vésicule.
D’après concours Limoges

24 Un radeau lipidique :
❑ a. est plus mince que la membrane environnante.
❑ b. réside exclusivement dans le Golgi.
❑ c. est appauvri en glycolipides.
❑ d. peut échanger des lipides avec la membrane externe des mitochondries.
❑ e. est enrichi en cholestérol.
D’après concours Paris 11

25 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La membrane plasmique est moins riche en cholestérol que la membrane
mitochondriale.
❑ b. Les lipides de la membrane plasmique des cellules eucaryotes sont associés
entre eux par des liaisons covalentes.
314 Énoncés • UE 2

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❑ c. Les lipides basculent plus facilement d’une hémicouche à l’autre de la double
couche lipidique dans des liposomes que dans des cellules eucaryotes vivantes.
❑ d. Le groupement nitroxyde est introduit dans des lipides membranaires de
synthèse pour pouvoir en étudier la mobilit é par anisotropie de fluorescence.
❑ e. À haute température, le cholestérol diminue la fluidité de la double couche lipi-
dique.
D’après concours Lille

26 Indiquez les 3 propositions exactes concernant les radeaux lipidiques :


❑ a. C’est à leur niveau que se localise une majorité des glycolipides.
❑ b. Ils jouent un rôle dans la signalisation par r écepteur.
❑ c. Leur richesse en glucide leur confère un r ôle de protection de la membrane.
❑ d. Leur présence g énère une asymétrie de la membrane.
❑ e. Elles sont particulièrement riches en glycolipides à longues chaı̂nes d’acides
gras insaturés.
D’après concours Rouen

27 Indiquez les 3 propositions exactes concernant la technique de Fluorescence Recovery


After Photobleaching (FRAP) appliquée aux protéines transmembranaires :
❑ a. Elle permet d’etudier
´ la configuration d’une prot éine dans une membrane.
❑ b. C’est une technique dite qualitative parce que la protéine est identifiée selon le
principe de la reconnaissance spécifique antigène-anticorps.
❑ c. Elle permet de calculer la proportion de protéine se déplaçant dans la population
de prot´
eine étudiée.
❑ d. Elle permet d’évaluer la vitesse de déplacement d’une protéine dans une
membrane.
❑ e. Elle permet de séparer une protéine des lipides environnants.
D’après concours Rouen

28 Concernant les membranes :


❑ a. Les domaines transmembranaires des protéines membranaires intrinsèques sont
constitués d’une répetition
´ d’acides amin és hydrophiles.
❑ b. Les protéines a` ancre GPI (Glycosylphosphatidylinositol) sont ancrées vers la
face extracellulaire de la membrane plasmique.
❑ c. En conditions physiologiques, les phosphatidylsérines sont plus concentrés
dans le feuillet cytosolique que dans le extracellulaire de la membrane
plasmique.
❑ d. Le cholestérol est un phospholipide.
❑ e. La diffusion latérale des proteines
´ dans une membrane cellulaire peut être
mise en évidence par la technique FRAP (rétablissement de fluorescence après
photo-extinction).
D’après concours Paris 11
UE 2 • Énoncés 315

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29 Concernant la fluidité des membranes :
❑ a. Plus les chaines d’acides gras des phospholipides qui les constituent sont
longues, plus les membranes sont fluides.
❑ b. Plus les chaines d’acides gras des phospholipides qui les constituent sont insa-
turées, plus les membranes sont fluides.

UE2
❑ c. Plus la concentration de cholestérol est importante dans une membrane, plus
elle est fluide.
❑ d. La diffusion latérale des prot éines dans une membrane cellulaire peut être mise
en évidence par la technique de fusion cellulaire (hétérocaryon).
❑ e. La rotation des proteines
´ sur elles-mêmes dans une membrane cellulaire peut
être mise en évidence par la technique de FRAP (rétablissement de fluorescence
après photoextinction).
D’après concours Paris 11

30 Concernant les membranes :


❑ a. Les protéines membranaires intrinsèques sont facilement extractibles en modi-
fiant la force ionique.
❑ b. Les protéines membranaires extrinsèques sont facilement extractibles en modi-
fiant le pH.
❑ c. Les détergents sont des molécules amphiphiles.
❑ d. Les radeaux lipidiques sont des microdomaines de membrane qui comprennent
des phospholipides à chaine longue.
❑ e. L’extrémité NH2 -terminale des protéines transmembranaires est toujours loca-
lisée dans le cytosol.
D’après concours Paris 11

31 Quelle est la proposition fausse à propos des protéines transmembranaires de la mem-


brane cytoplasmique ?
❑ a. Elles peuvent jouer le rôle de transporteurs.
❑ b. Elles peuvent jouer le rôle de récepteurs.
❑ c. Elles peuvent être des intégrines.
❑ d. Elles s’attachent directement à la spectrine.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

32 Quelle(s) est(sont) la(les) propriété(s) caractéristique(s) du glycocalyx (ou manteau cel-


lulaire) ?
❑ a. Il contient les chaines glucidiques des glycolipides.
❑ b. Il contient une proportion importante de cholestérol.
❑ c. Il participe aux phénomènes de reconnaissance intercellulaire.
❑ d. Il est constitué en bicouche.
❑ e. Il augmente l’épaisseur de la membrane plasmique sur sa face externe.
D’après concours Paris 6
316 Énoncés • UE 2

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33 Parmi les molécules suivantes, lesquelles sont les plus abondantes sur le feuillet interne
que sur le feuillet externe de la membrane plasmique ?
❑ a. Les glycolipides.
❑ b. Les sphingomyléines.

|
m
o
❑ c. Les glycérophospholipides.

c
t.
o
p
s
❑ d. Les protéines à ancre GPI.

g
lo
.b
s
in
❑ e. Les phosphatidylsérines.

c
e
d
D’après concours Paris 6

e
m
s
e
rd
o
Transports

s
e
tr
e
/l
:/
p
34 Concernant la perméabilit é de la membrane plasmatique :

tt
h
|
m
o
.c
❑ a. La double couche de phospholipides est imperméable aux molecules
´ charg ées

s
s
re
et aux molécules polaires.

p
rd
o
.w
❑ b. Certaines protéines transmembranaires permettent aux ions de franchir la mem-

s
in
c
brane plasmatique sans consommation d’énergie.

e
d
e
m
s
❑ c. Des co-transporteurs actifs secondaires sont impliqués dans l’absorption du glu-
e
rd
o
s

cose au niveau de l’épithélium intestinal.


e
tr
e
/l
:/

❑ d. Des transporteurs passifs spécifiques du glucose (GLUT) sont impliqués dans


p
tt
h

la régulation de la glycémie.
|
s
in
c
e

Le gradient électrochimique du Na+, indispensable au fonctionnement de co-


d

❑ e.
e
M
s

transporteurs actifs secondaires, est mis en place par les ATPases Na+/K+ , co-
e
rD
o

transporteurs actifs primaires  antiports.


s
re
T
e

D’après concours Toulouse


/L
s
p
u
ro

35 Dans les transports membranaires, l’échangeur HCO−3 /CI − :


/g
m
o
.c
k

❑ a. assure un transport actif.


o
o
b
e
c

❑ b. assure un symport.
a
.f
w
w
w

❑ c. assure toujours une sortie d’ions HCO−3 de la cellule.


|
s
in
c

❑ d. participe à la regulation
´ du pH intracellulaire.
e
d
e
M
s

❑ e. est très abondant dans la membrane plasmique des h ématies.


e
rD
o
s

D’après concours Limoges


re
T
e
/L
m
o
.c

36 Dans les transports membranaires, le transporteur GLUT :


k
o
o
b
e
c

❑ a. assure un transport actif de glucose.


a
.f
w
w

est présent uniquement dans la membrane plasmique des cellules épithéliales


w

❑ b.
|

intestinales.
❑ c. assure toujours une entrée de glucose dans les cellules.
❑ d. peut se présenter sous deux conformations différentes appelées in et out.
❑ e. est particulièrement abondant au niveau du domaine basolatéral de la membrane
plasmique des cellules épithéliales intestinales.
D’après concours Limoges

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UE 2 • Énoncés 317

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37 Dans les transports membranaires, le co-transporteur glucose/Na+ :
❑ a. assure un transport passif de glucose.
❑ b. assure un transport actif primaire de glucose.
❑ c. assure un transport actif secondaire de glucose.

UE2
❑ d. a un fonctionnement dépendant du gradient électrochimique de Na + de part et
d’autre de la membrane plasmique.
❑ e. est particulièrement abondant au niveau du domaine basolatéral de la membrane
plasmique des cellules épithéliales intestinales.
D’après concours Limoges

38 Quelle est la bonne réponse concernant la membrane plasmique ?


❑ a. La concentration de sodium est plus élev ée dans le milieu extracellulaire que
dans le milieu intracellulaire alors que la concentration de chlore est plus elev
´ ée
dans le milieu intracellulaire que dans le milieu extracellulaire.
❑ b. Les protéines membranaires extrinsèques sont localisées sur la face extracellu-
laire de la membrane et non sur la face cytosolique.
❑ c. Les protéines transmembranaires ont toujours un nombre impair de domaines
transmembranaires.
❑ d. Les protéines à ancre GPI sont localisées sur la face cytosolique de la
membrane.
❑ e. La concentration de calcium est plus élevée dans le milieu extracellulaire que
dans le cytosol
D’après concours Paris 6

39 Concernant les aquaporines ou canaux hydriques :


❑ a. Leur découverte repose sur une expérience de microinjection de protéine dans
des œufs de xénope.
❑ b. Les motifs NPA présents au centre du canal constituent une zone de
rétrécissement qui empêche le passage de molécules volumineuses.
❑ c. Face aux motifs NPA, les molécules d’eau basculent et sont arrêt ées par forma-
tion de liaisons hydrogènes.
❑ d. Des anomalies d’une classe d’aquaporines peuvent être responsables de
cataracte
❑ e. Les sels de mercure inhibent les aquaporines par fixation sp écifique sur un
résidu cystéine situé sur une boucle extracellulaire de la protéine.
D’après concours Lille

40 Quelle(s) est(sont) les propriétés communes aux canaux ioniques ligand-d épendant et
aux transporteurs Glut ?
❑ a. Ils transportent les molécules dans le sens de leur gradient de concentration.
❑ b. Ce sont des transporteurs secondairement actifs.
❑ c. Ils comportent un site de liaison spécifique de la molécule à transporter.
318 Énoncés • UE 2

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❑ d. Ce sont des cotransporteurs.
❑ e. Ce sont des transporteurs passifs.
D’après concours Paris 6

Le sytème endomembranaire
Endocytose

41 Concernant l’endocytose :
❑ a. L’endocytose nécessite la polymérisation de filaments d’actine.
❑ b. L’endocytose peut servir à la clairance des proteines
´ membranaires et donc di-
minuer leur demi-vie membranaire.
❑ c. Les protéines transmembranaires endocytées peuvent être recyclées.
❑ d. Une molécule dans une v ésicule d’endocytose ne subit aucune modification
biochimique.
❑ e. Les vésicules d’endocytose sont transportées sur des filaments d’actine et des
microtubules.
D’après concours Nantes

42 Une molécule extracellulaire endocytée :


❑ a. ne peut être captée que par liaison à un r écepteur membranaire.
❑ b. peut être ubiquitinylee´ dès l’internalisation.
❑ c. peut être adress ée aux endosomes dans des vésicules recouvertes de COP-I.
❑ d. doit passer par les endosomes précoces (de recyclage) avant d’être adressée aux
endosomes tardifs/lysosomes.
❑ e. ne se trouve jamais dans les corps multivésiculaires.
D’après concours Paris 11

43 Concernant le transport vésiculaire :


❑ a. Les protéines Rab sont indispensables au ciblage de la vésicule vers son com-
partiment receveur.
❑ b. Le ciblage de la vésicule vers son compartiment receveur s’effectue grâce à la
reconnaissance du domaine luminal de certaines protéines membranaires de la
vésicule.
❑ c. Les protéines Rab sont des proteines
´ G monomériques pr ésentes dans la lumière
du compartiment receveur.
❑ d. Les protéines SNAREs sont indispensables à l’amarrage de la v ésicule à son
compartiment receveur.
❑ e. L’amarrage de la vésicule à son compartiment receveur est indispensable à la
fusion de la vésicule avec ce compartiment.
D’après concours Limoges
UE 2 • Énoncés 319

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44 Concernant l’endocytose :
❑ a. Les vésicules recouvertes de clathrine form ées au niveau de la membrane plas-
mique participent à l’endocytose.
❑ b. L’endosome précoce est un compartiment acide.
❑ c. L’endosome précoce est le siège de la dégradation de la transferrine apres
` son

UE2
internalisation par endocytose.
❑ d. Les corps multivésiculaires sont caractéristiques des endosomes tardifs.
❑ e. C’est dans l’endosome précoce que les recepteurs
´ au mannose-6-phosphate
prennent en charge leurs ligands pour les adresser aux lysosomes.
D’après concours Paris 11

45 Concernant l’endocytose :
❑ a. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de clathrine.
❑ b. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de COP-II.
❑ c. Au cours de l’endocytose, l’interaction entre le récepteur endocyté et les
protéines de manteau se fait par l’intermédiaire d’une adaptine.
❑ d. La membrane des vésicules d’endocytose contient des pompes a` protons.
❑ e. Les vésicules permettant le recyclage du récepteur vers la membrane plasmique
sont recouvertes de clathrine.
D’après concours Paris 11

Réticulum endoplasmique

46 Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui désignent des fonctions du RE ?

❑ a. Synthèse des lipides membranaires.


❑ b. Synthèse des enzymes lysosomales.
❑ c. Synthèse des enzymes péroxysomales.
❑ d. Synthèse des protéases des protéasomes.
❑ e. Stockage d’ions Ca2+.
D’après concours Limoges

47 La SRP :
❑ a. est une ribonucl éoprotéine.
❑ b. se lie à la partie C-terminale d’une protéine en cours de synthèse.
❑ c. fait partie des ribosomes.
❑ d. stimule la traduction d’un ARN messager .
❑ e. fait partie intégrante de la membrane du RER.
D’après concours Paris 11

48 Le RE lisse :
❑ a. forme des citernes aplaties.
320 Énoncés • UE 2

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❑ b. est le siège d’une grande partie de la synthèse des protéines.
❑ c. s’organise en réseau tubulaire.
❑ d. est le siège du métabolisme des xénobiotiques.
❑ e. échange des vésicules avec le Golgi.
D’après concours Paris 11

49 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La membrane du réticulum endoplasmique délimite un espace réducteur.
❑ b. La membrane du réticulum endoplasmique est un lieu de synthèse des lipides.
❑ c. La translocation correspond au transfert des ARNm au travers de la membrane
du réticulum endoplasmique .
❑ d. Le mécanisme de la translocation fait intervenir les petites et grandes sous-
unités des ribosomes.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

50 Concernant le réticulum endoplasmique :


❑ a. Sa membrane est une bicouche lipidique.
❑ b. Il est en continuité avec la membrane nucléaire externe.
❑ c. La fixation de la SRP à son r écepteur est ATP dépendante.
❑ d. Lors de la synthèse des protéines transmembranaires à traversée unique, si les
acides aminés charg és positivement sont situés apres
` le peptide signal interne,
la terminaison NH2 est cytosolique.
❑ e. Lors de la N-glycosylation, l’addition de glucoses se fait dans la lumière du RE.
D’après concours Dijon

51 Dans des conditions physiologiques, le contrôle de qualité des N-glycoprotéines dans


le RE :
❑ a. Nécessite des protéines chaperonnes.
❑ b. Implique la calnexine ou la calréticuline.
❑ c. Fonctionne grâce à de l’ATP synthétisé lors de la dégradation du glucose.
❑ d. Peut conduire au clivage de l’oligosaccharide dans la lumière du RE.
❑ e. Conduit à une retrotranslocation
´ et à une phosphorylation de la glycoprotéine
en cas d’échec d’acquisition de la conformation.
D’après concours Paris 11

52 Concernant le réticulum endoplasmique :


❑ a. Le SRP est une particule 100 % protéique.
❑ b. La N-glycosylation a lieu dans le REL.
❑ c. L’isoprénylation consiste en l’addition d’un groupement farnésyl ou géranyl-
géranyl.
❑ d. La protéine Bip est une protéine chaperonne transmembranaire.
UE 2 • Énoncés 321

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❑ e. La lécithine est formée de deux acides gras, d’un glyc érol phosphate et d’une
choline.
D’après concours Dijon

Golgi

UE2
53 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Les dictyosomes sont formés d’empilements de membranes du réticulum endo-
plasmique lisse.
❑ b. Le réseau trans-golgien interagit directement avec le réticulum endoplasmique
granulaire.
❑ c. Le pH de la lumière du réseau cis-golgien est supérieur à celui du réseau trans-
golgien.
❑ d. Les O-glycosyl-transférases sont actives dans le réticulum endoplasmique lisse.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

54 Concernant la synthèse et de l’adressage d’un protéoglycane de la matrice extracellu-


laire :
❑ a. La synthèse de la prot éine-cœur s’effectue dans le RE.
❑ b. La protéine-cœur subit une O-glycosylation co-traductionnelle dans le RE.
❑ c. La protéine-cœur quitte le RE dans des vésicules recouvertes de clathrine lors
de leur formation.
❑ d. La proteine-cœur
´ subit la greffe d’un groupement phosphate sur un de ses
résidus mannose dans le réseau cis golgien.
❑ e. Le protéoglycane quitte le réseau trans golgien dans des vésicules recouvertes
de clathrine lors de leur formation.
D’après concours Limoges

55 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Dans l’appareil de Golgi, la maturation de l’insuline conduit à son activation
par inhibition de la protéolyse.
❑ b. La brefeldine A interrompt le flux antérograde des protéines qui transitent par
l’appareil de Golgi.
❑ c. Les citernes du cis-golgi sont plus proches du noyau que les citernes du trans-
golgi.
❑ d. La lumiere
` des citernes du cis-golgi contient des protéines à activité kinase.
❑ e. L’O-glycosyl transférase est présente dans la lumière de l’ensemble des citernes
du dictyosome.
D’après concours Lille

56 Pour être adress ée correctement dans la cellule, la protéine Bip doit :
❑ a. Posséder, au moment de sa synthèse, un peptide signal d’adressage vers le RE.
322 Énoncés • UE 2

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❑ b. Posséder un signal KDEL à son extremit
´ é NH2 .
❑ c. Posséder un signal KKXX à son extrémit é COOH.
❑ d. Être transportée du RE vers l’appareil de Golgi dans des vésicules recouvertes
de COP I lors de leur formation.
❑ e. Être transportée de l’appareil de Golgi vers le RE dans des vésicules recouvertes
de COP I lors de leur formation.
D’après concours Limoges

Lysosome

57 Les lysosomes :
❑ a. Possèdent des nucl éases.
❑ b. Ont des hydrolases dont l’activité est optimale à pH 8, 5.
❑ c. Interviennent dans les processus d’h´etérophagie.
❑ d. Possèdent des glycoprot éines transmembranaires qui pr éservent l’intégrité
membranaire.
❑ e. Présentent des pompes sodiques dépendantes de l’ATP.
D’après concours Paris 5

58 Concernant la synthèse et de l’adressage des enzymes lysosomales :


❑ a. Leur synthèse s’effectue dans le RE.
❑ b. Elles subissent une N-glycosylation co-traductionnelle dans le RE.
❑ c. Elles sont reconnues spécifiquement par la phosphate transférase du réseau cis
golgien.
❑ d. Elles subissent l’ablation de 5 résidus mannose dans les compartiments cis et
médian golgiens.
❑ e. Elles quittent l’appareil de Golgi dans des vesicules
´ recouvertes de COP II lors
de leur formation.
D’après concours Limoges

59 La marque mannose-6-phosphate :
❑ a. Est acquise dans le RER.
❑ b. Est reconnue par un récepteur qui cycle entre le TGN et l’endosome
tardif/lysosome.
❑ c. Nécessite un pH acide pour être biosynthetis
´ ée.
❑ d. Est hydrolysée dans les lysosomes.
❑ e. Caractérise les O-glycoprotéines adressées aux lysosomes .
D’après concours Paris 11

60 Concernant les lysosomes :


❑ a. Leur membrane contient une ATPase à calcium qui acidifie leur contenu.
UE 2 • Énoncés 323

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❑ b. Les produits d’hydrolyse passent de leur lumière vers le cytosol par l’in-
termédiaire de pores.
❑ c. Ils sont présents chez tous les procaryotes.
❑ d. Leur pH luminal est de 8 environ.
❑ e. Ils peuvent éliminer un organite cellulaire par autophagie.

UE2
D’après concours Rouen

Les organites intracellulaires


Cytosol

61 Concernant le cytosol :
❑ a. La protéolyse cytosolique repose sur l’activité d’enzymes fonctionnant à pH
neutre.
❑ b. Les protéasomes sont des complexes enzymatiques constitués d’hydrolases
acides.
❑ c. Les protéasomes assurent la dégradation d’environ 1 % des protéines néosyn-
thétisées.
❑ d. Les protéasomes assurent la d égradation des protéines cytosoliques à dur ée de
vie courte.
❑ e. La polyubiquitinylation des protéines à détruire est assurée par les HSP 60 et
70.
D’après concours Limoges

62 Concernant les protéines du cytosol :


❑ a. Les protéines r ésidentes du cytosol possèdent un peptide signal de rétention
dans ce compartiment.
❑ b. Des protéines libérées dans le cytosol peuvent s’int égrer dans la membrane
plasmique.
❑ c. Les protéines du cytosol sont fortement glycosylées.
❑ d. Les groupements sulfhydryles des protéines cytosoliques sont sous forme
oxydée.
❑ e. Les ribosomes impliqués dans la synthèse des protéines du cytosol ne sont pas
différents de ceux impliqués dans la synth èse des protéines du réticulum endo-
plasmique.
D’après concours Paris 12

63 Concernant la dégradation des protéines :


❑ a. La très grande variét é des sous-unités d’activation de l’ubiquitine (E1) explique
pour une large part la spécificité du système ubiquitine-protéasome.
❑ b. La chaı̂ne d’ubiquitine greff ée sur les protéines destinées à la destruction est
reconnue par une ATPase du module régulateur du protéasome.
❑ c. Certaines ubiquitine ligases existent sous deux formes : active et inactive.
324 Énoncés • UE 2

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❑ d. Le complexe protéasique du protéasome (20S) consomme environ 3, 5
molécules d’ATP par protéine dégrad ée.
❑ e. L’agent  infectieux responsable de la maladie de Creutzfeld-Jacob est une
protéine dont la s équence peptidique est normale mais le repliement est incor-
rect.
D’après concours Toulouse

64 Le protéasome :
❑ a. a pour autre nom le peroxysome.
❑ b. est un lieu de protéolyse à pH neutre.
❑ c. utilise de l’énergie sous forme d’ATP.
❑ d. dégrade uniquement les prot éines polyubiquitinylées.
❑ e. aucune de ces réponses n’est juste.
D’après concours Paris 5

65 L’ubiquitinylation :
❑ a. se fait par transfert direct de l’ubiquitine libre sur les protéines a` dégrader.
❑ b. repose sur l’action successive de plusieurs enzymes.
❑ c. E3 est une ligase.
❑ d. l’ubiquitine peut être recyclée.
❑ e. aucune de ces réponses n’est juste.
D’après concours Paris 5

66 Une protéine est susceptible d’être clivée en peptides par :


❑ a. une protéase. ❑ b. une ligase. ❑ c. une caspase.
❑ d. Une ribonucléase. ❑ e. Le protéasome.
D’après concours Paris 6

Peroxysomes

67 Concernant la structure et la composition des peroxysomes :


❑ a. Les peroxysomes consomment de l’oxygene. `
❑ b. Les peroxysomes n’appartiennent pas au système endomembranaire.
❑ c. Les peroxysomes comportent une double membrane d’enveloppe.
❑ d. Les peroxysomes constituent un réseau canaliculaire
❑ e. Les protéines membranaires des peroxysomes sont N-glycosylées.
D’après concours Paris 12

68 Parmi les propositions qui suivent, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui designe(nt)
´ une(des)
fonction(s) peroxysomale(s) ?
❑ a. Production d’ATP.
❑ b. Participation à la synthèse des hormones steroı̈des.
´
❑ c. Participation à la synthèse de constituants importants de la my éline appelés
plasmalogènes.
UE 2 • Énoncés 325

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❑ d. Détoxification des molécules toxiques.
❑ e. Stockage d’ions Ca++ .
D’après concours Limoges

69 Concernant le peroxysome, quelle est la bonne proposition ?


❑ a. Il coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la dégradation des acides

UE2
gras.
❑ b. Il coopere
` avec la mitochondrie pour la biosynth èse des hormones stéroı̈des.
❑ c. Comme le réticulum endoplasmique lisse et la mitochondrie, il est le siège de
réactions de détoxication.
❑ d. Il coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse des hor-
mones stéroı̈des.
❑ e. Il contient des oxydases dont les mannoses sont phosphorylés.
D’après concours Paris 11

70 Concernant les lysosomes et les péroxysomes :


❑ a. L’autophagie consiste à adresser aux lysosomes du mat eriel ´ apporté par
phagocytose.
❑ b. Les protéines uquitinylées partiellement d égradées dans le cytosol par les
protéasomes possèdent un signal d’adressage aux lysosomes : KFERQ.
❑ c. La maladie de Gaucher est un déficit en glucosylceramidase ayant pour consé-
quence des atteintes hépatiques, osseuses et neurologiques.
❑ d. Le péroxysome participe aux deux derni ères étapes de la synth ese
` des plasma-
logènes.
❑ e. L’importation de protéines matricielles dans le peroxysome se fait grâce à un
signal d’adressage qui peut être de type PTS1 et que l’on retrouve au niveau
amino-terminal.
D’après concours Dijon

71 Quelle est la proposition fausse ?


❑ a. Les péroxysomes font partie intégrante du système endomembranaire.
❑ b. La totalité des protéines des p éroxysomes sont codées par le génome nucléaire.
❑ c. Les péroxysomes jouent un rôle dans la béta-oxydation des acides gras à très
longues chaines.
❑ d. Les péroxysomes des cellules hépatiques participent aux mécanismes de
détoxification.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

72 Concernant le peroxysome :
❑ a. Il coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la dégradation des acides
gras.
❑ b. Il coopere
` avec la mitochondrie pour la biosynth èse des hormones stéroı̈des.
326 Énoncés • UE 2

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❑ c. Comme le réticulum endoplasmique lisse et la mitochondrie, il est le siège de
réactions de détoxification.
❑ d. Il coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse des hor-
mones stéroı̈des.
❑ e. Il contient des oxydases dont les mannoses sont phosphorylés.
D’après concours Paris 11

73 Concernant la mitochondrie et le peroxysome :


❑ a. Le pH de l’espace intermembranaire est plus acide que celui de la matrice
mitochondriale.
❑ b. Le signal d’adressage des protéines à la matrice mitochondriale est localisé à
l’extrémité NH2-terminale de la protéine.
❑ c. Comme la mitochondrie, le peroxysome contient un ADN autonome.
❑ d. Le peroxysome est détruit par autophagie au niveau des lysosomes.
❑ e. La catalase est une enzyme spécifique du peroxysome.
D’après concours Paris 11

Mitochondries

74 Parmi les propositions qui suivent, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt)
une(des) fonction(s) mitochondriale(s) ?
❑ a. Production d’ATP.
❑ b. Participation à la synthèse des hormones steroı̈des.
´
❑ c. Participation à la synthèse de constituants importants de la my éline appelés
plasmalogènes.
❑ d. Détoxification des molécules toxiques.
❑ e. Stockage d’ions Ca++ .
D’après concours Limoges

75 Concernant les mitochondries :


❑ a. Trois des complexes de la chaˆıne respiratoire sont des pompes à neutrons.
❑ b. Le transfert d’électrons au sein de la chaı̂ne respiratoire a pour but de g´
en érer
un gradient de protons de part et d’autre de la membrane externe.
❑ c. Une protéine de transport de la membrane interne assure un antiport ADP/ATP.
❑ d. Le nombre de mitochondries dans une cellule peut varier en fonction des be-
soins énergétiques de cette cellule.
❑ e. Les cellules consomment en moyenne plusieurs centaines de molécules d’ATP
par minute.
D’après concours Limoges

76 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt) des
protéines ou des complexes protéiques de la membrane interne mitochondriale ?
UE 2 • Énoncés 327

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❑ a. Complexes de la chaı̂ne respiratoire.
❑ b. Complexes ATP synthétase.
❑ c. Enzymes du cycle de Krebs (ou cycle de l’acide citrique).
❑ d. Complexes TOM.
❑ e. Cardiolipine.

UE2
D’après concours Limoges

77 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt) des
protéines ou des complexes protéiques de la membrane externe (ME) mitochondriale ?
❑ a. Complexes OXA. ❑ b. Complexes TOM. ❑ c. Porine.
❑ d. Ubiquinone. ❑ e. Cardiolipine.
D’après concours Limoges
78 Concernant les cytochromes :
❑ a. Ils sont présents dans tous les complexes de la chaı̂ne respiratoire.
❑ b. Leur potentiel redox varie entre −0, 1 et +0, 5 V.
❑ c. Leur atome de fer passe de l’ état ferreux a` l’état ferrique après fixation d’un
électron.
❑ d. Leur groupement hème est toujours lié de maniere
` covalente à la protéine.
❑ e. Le cytochrome c a le potentiel redox le plus élevé de tous les cytochromes de
la chaˆıne respiratoire.
D’après concours Lille

79 On inhibe le fonctionnement des mitochondries dans des cellules. On observe que les
mitochondries deviennent de petite taille au bout d’une heure, puis disparaissent au bout de
24 heures.
❑ a. Les mitochondries ont probablement fusionné avec les endosomes.
❑ b. Les mitochondries se sont fragmentées pendant la premi ère heure.
❑ c. Il doit être possible de voir une association entre les mitochondries et le
réticulum endoplasmique au bout de quelques heures.
❑ d. Les mitochondries sont élimin ées par autophagie au bout de 24 heures.
❑ e. Les mitochondries sont devenues des gouttelettes lipidiques
D’après concours Paris 7

80 Concernant les mitochondries :


❑ a. Les protéines de la matrice mitochondriale codées par un gène nucléaire,
adressées à la matrice mitochondriale, sont transloquées de façon co-
traductionnelle à travers les deux membranes de la mitochondrie.
❑ b. Les protéines de la matrice mitochondriale codées par un g ène nucléaire,
adressées à la matrice mitochondriale, sont transloquees
´ sous forme dépliées
à travers les deux membranes de la mitochondrie.
328 Énoncés • UE 2

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❑ c. La chaı̂ne respiratoire permet de g énérer un gradient de proton de part et d’autre
de la membrane interne de la mitochondrie.
❑ d. Dans la chaı̂ne respiratoire, l’accepteur final d’électron est une molécule d’eau.
❑ e. Certaines sous-unités transmembranaires de la chaine respiratoire sont
transloquées dans la membrane interne des mitochondries de façon co-
traductionnelle.
D’après concours Montpellier 1

81 Quelle est la proposition exacte ?


❑ a. La membrane interne des mitochondries est riche en cardiolipines.
❑ b. La membrane interne des mitochondries comporte un nombre élevé de porines
formant des canaux.
❑ c. Le nombre et la surface des crêtes mitochondriales varient en fonction des be-
soins énergétiques de la cellule.
❑ d. Les mitochondries possèdent un génome qui contrôle la synthèse de 13
protéines de la membrane externe.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

82 Quelle est la proposition exacte ?


❑ a. L’ADN mitochondrial ne présente qu’une seule origine de réplication.
❑ b. Les protéines mitochondriales codées par l’ADN nucl éaire sont toutes
matricielles.
❑ c. Les protéines sont importées du cytosol dans la mitochondrie sous forme native.
❑ d. Les pré-protéines à destination de la matrice mitochondriale présentent une
séquence d’adressage chargée positivement.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Le cytosquelette
Généralit és

83 Concernant le cytosquelette :
❑ a. Il est composé de polymères de 7, 10 et 25 nm de diamètre.
❑ b. Les trois familles qui le constituent sont présentes dans toutes les cellules euca-
ryotes ayant conservé leur noyau.
❑ c. Un filament intermédiaire est composé de 13 protofilaments.
❑ d. L’épidermolyse bulleuse simple est due à une mutation de filaments in-
termédiaires appartenant à la classe I ou II.
❑ e. Les filaments intermédiaires sont moins adapt és que les filaments d’actine et
les microtubules pour assurer la stabilité cellulaire et tissulaire.
D’après concours Limoges
UE 2 • Énoncés 329

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84 Concernant le cytosquelette :
❑ a. Une vésicule peut être prise en charge par des protéines motrices appartenant à
des familles différentes.
❑ b. Les canaux ioniques peuvent être transportes
´ sur les filaments du cytosquelette
´
en dehors de toute vesicule.

UE2
❑ c. Sur les microtubules des structures organisées telles que les cils, il n’y a pas de
transport de vésicule.
❑ d. Les filaments d’actine sont plus stables que les filaments intermédiaires.
❑ e. Les filaments d’actine sont reliés entre eux par des proteines
´ motrices qui leur
permettent de glisser les uns sur les autres.
D’après concours Nantes

85 Concernant l’ATP et le cytosquelette :


❑ a. L’échange ADP-ATP sur l’actine est favoris é par la phalloı̈dine.
❑ b. L’hydrolyse de l’ATP déstabilise l’actine F.
❑ c. La polymérisation des filaments interm édiaires gén ère la formation d’une
molécule d’ATP.
❑ d. L’ATP joue un rôle dans le battement cilaire.
❑ e. L’ATP permet la polymérisation des filaments d’actine.
D’après concours Limoges

86 Concernant le cytosquelette :
❑ a. La nucléation des microtubules fait intervenir soit Arp2/3, soit les formines.
❑ b. CapZ, tropomoduline et tropomyosine sont des protéines stabilisantes des
misrofilaments.
❑ c. La microscopie à force atomique peut permettre de visualiser des fibres de ten-
sion dans un fibroblaste en culture.
❑ d. Cytokératines, vimentine et lamines sont des proteines
´ constitutives des fila-
ments intermédiaires.
❑ e. Le centrosome est un organite membranaire situé près du noyau.
D’après concours Toulouse

Microtubules

87 Les microtubules cytoplasmiques :


❑ a. sont formés à partir de dimères de tubuline alpha.
❑ b. sont des structures stables des cellules interphasiques.
❑ c. servent de rail pour le déplacement de vésicules membranaires.
❑ d. ont toujours leur extrémit é (-) dirigée vers la membrane cytoplasmique.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
330 Énoncés • UE 2

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88 Les microtubules :
❑ a. sont formés par la juxtaposition de 8 proto-filaments.
❑ b. sont polymérisés grâce à l’ATP.
❑ c. sont stabilisés par un mécanisme de polymérisation qui permet leur transforma-
tion en tubuline α-GDP.
❑ d. La polymérisation est lente au pôle moins et rapide au pôle plus.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Paris 7

89 Concernant le cytosquelette :
❑ a. Les microtubules sont formés par la polymerisation
´ de sous-unit és fibreuses.
❑ b. La tubuline bêta possède une activité GTPase.
❑ c. La plupart des kinésines se déplacent vers l’extrémité moins des microtubules.
❑ d. Dans une cellule en interphase, des microtubules se renouvellent en
permanence.
❑ e. La phalloı̈dine est une molécule stabilisatrice des microtubules.
D’après concours Montpellier 1

90 Indiquez l’élément le plus puissant intervenant dans la nucléation des microtubules :


❑ a. La gamma-tubuline.
❑ b. Les Microtubule Associated Proteins (MAPs).
❑ c. Les centrioles.
❑ d. La spectrine.
❑ e. Les ARP (Actin Related Proteins).
D’après concours Rouen

Microfilaments

91 Quelle est la proposition vraie à propos du microfilament d’actine ?


❑ a. Il présente 3 protofilaments.
❑ b. Il est majoritairement constitué d’actine-ATP.
❑ c. Il polymérise par son extrémité pointue.
❑ d. il peut s’associer à la membrane plasmique grâce à l’ezrine.
❑ e. Il ne peut jamais être nucléé latéralement par rapport à un autre filament.
D’après concours Paris 11

92 Parmi ces protéines, une seule ne se lie pas à des filaments d’actine :
❑ a. La filamine ❑ b. L’actinine ❑ c. La β-thymosine ❑ d. La gelsoline
❑ e. Arp2/3
UE 2 • Énoncés 331

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D’après concours Paris 11

93 Indiquez la proposition exacte concernant la tropomyosine :


❑ a. Elle est une Microtubule Associated Protein (MAP).
❑ b. Elle se lie au monomère d’actine libre.

UE2
❑ c. Elle est spécifique des cellules musculaires.
❑ d. Elle favorise la liaison actine-myosine.
❑ e. Elle est liée au filament d’actine.
D’après concours Rouen

Filaments intermédiaires

94 Les filaments intermédiaires :


❑ a. sont localisés uniquement à la membrane plasmique.
❑ b. confèrent à la cellule des propriétés de déformation proportionnelles aux
contraintes de cisaillement.
❑ c. Les protéines associées aux filaments intermédiaires sont souvent spécifiques
d’un type cellulaire.
❑ d. La présence de GFAP caractérise une origine musculaire.
❑ e. La présence de profiline caractérise une origine cutanée.
D’après concours Paris 7

95 Indiquez les 3 propositions exactes concernant la spécificité tissulaire des filaments


intermédiaires
❑ a. Kératine - cellules épithéliales.
❑ b. Protéine des neurofilaments - astrocytes.
❑ c. Vimentine - cellule d’origine mésenchymateuse.
❑ d. Desmine - enveloppe nucléaire.
❑ e. Protéine des neurofilaments - axone.
D’après concours Rouen

96 Une cellule épithéliale d’un épithélium simple contient des filaments intermédiaires qui
ont les caractéristiques suivantes :
❑ a. Ce sont des structures polarisees.
´
❑ b. Ils sont formés de cytokératines soit acides soit basiques.
❑ c. Ils s’attachent aux hémidesmosomes.
❑ d. Leurs monomères sont formés par les ribosomes de l’enveloppe nucléaire.
❑ e. Autre r éponse.
D’après concours Strasbourg

Le noyau
332 Énoncés • UE 2

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Structure du noyau et de la chromatine

97 Concernant le noyau interphasique :


❑ a. Le noyau de la cellule eucaryote animale représente environ 30 % du volume
cellulaire.
❑ b. Les 46 chromosomes sont présents dans le noyau humain sous forme de 92
molécules d’ADN.
❑ c. Le ribosome présent dans le noyau participe à la synthèse des acides ribo-
nucléiques.
❑ d. Le noyau a une forme variable, mais il garde toujours la même position quel
que soit le type de cellule.
❑ e. Le noyau est separ
´ é du cytoplasme par une enveloppe à deux feuillets.
D’après concours Dijon

98 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Dans les cellules procaryotes, le nucléoı̈de est un filament d’ADN double brin
circulaire.
❑ b. La microscopie électronique est la technique la mieux adapt ée pour étudier le
fonctionnement des organites.
❑ c. L’étude biochimique des différents organites est facilitée par un fractionnement
cellulaire préalable.
❑ d. La structure octogonale du pore nucléaire n’est pas visible en microscopie
optique.
❑ e. La pycnose est visible en microscopie optique sous la forme de noyaux bal-
lonés.
D’après concours Lille

99 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Dans une cellule, le volume nucléolaire varie en fonction de l’activité de
synthèse protéique.
❑ b. Le nucléole est entouré par une enveloppe nucléolaire.
❑ c. L’assemblage des sous-unités ribosomiques d ébute dans le nucléole.
❑ d. La maturation des ARN ribosomiques a lieu dans le nucléole.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

100 L’hyperchromatisme :
❑ a. est dû à l’augmentation de taille des noyaux.
❑ b. sert de critère pour le diagnostic d’un cancer.
❑ c. Cette propriété peut être révélée par le colorant de May Grunwald et Giemsa.
❑ d. correspond à un aspect anormal de la chromatine qui appara ı̂t en mottes irrégu-
lières et fortement colorée.
UE 2 • Énoncés 333

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❑ e. est caractéristique des cellules plurinuclées.
D’après concours Dijon

101 Concernant la compaction de la chromatine et les méthylations :


❑ a. L’ADN peut être méthylé sur des lysines grâce à une ADN méthyltransférase.

UE2
❑ b. Des protéines associees
´ à l’ADN méthylé peuvent favoriser la d éacétylation des
histones.
❑ c. Toutes les méthylations des histones nucléosomiques ne répriment pas l’activité
des gènes
❑ d. La méthylation de l’histone H3 sur la lysine 9 recrute une prot éine qui favorise
la transcription des gènes.
❑ e. La méthylation de l’ADN a lieu essentiellement sur des dinucl éotides répétitifs
CpG.
D’après concours Paris 7

102 À propos de la structure du noyau :


❑ a. Le noyau occupe en général 80% du volume cellulaire.
❑ b. La lamina nucléaire est formée par un réseau complexe de laminine.
❑ c. Les protéines de la lamina sont toutes ancrées à la membrane interne de l’enve-
loppe nucléaire par un farnésyl.
❑ d. La phosphorylation des protéines de la lamina provoque la dislocation de l’en-
veloppe nucléaire à la transition prophase-prométaphase.
❑ e. L’enveloppe nucléaire interagit avec la chromatine.
D’après concours Montpellier 1

Transport

103 Concernant l’exportation des molécules du noyau vers le cytoplasme :


❑ a. Elle nécessite l’intervention d’exportines.
❑ b. Elle concerne uniquement les ARN.
❑ c. La protéine Ran-GTP provoque l’assemblage des complexes d’exportation.
❑ d. Plus un noyau fabrique de sous-unités ribosomales, plus les pores nucléaires
sont sollicités.
❑ e. Les ribonucléoprotéines poss èdent un SEN (Signal d’Exportation Nucléaire)
formé d’acides amin és chargés positivement.
D’après concours Limoges

104 Parmi les propriétés suivantes, quelles sont celles qui caractérisent les récepteurs
nucléaires ?
❑ a. Ils sont en gén éral activables par des ligands lipophiles.
❑ b. Ils possèdent un signal de localisation nucléaire.
334 Énoncés • UE 2

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❑ c. Ils possèdent des éléments de réponses aux hormones (HRE) dans leur structure
monomérique.
❑ d. Ils possèdent un domaine de liaison a` l’ADN des g ènes cibles.
❑ e. Ils agissent en tant que facteurs de transcription activés par un ligand.
D’après concours Limoges

105 Concernant le noyau :


❑ a. Une séquence riche en acides aminés basiques de type NLS permet l’adressage
de prot´
eines au noyau.
❑ b. L’exportine peut se complexer à l’importine alpha.
❑ c. La synthèse de l’ARNr 5.8S a lieu dans le noyau, mais en dehors du nucléole.
❑ d. Les régions NOR sont situées dans la région fibrillaire du nucl éole.
❑ e. Il y a 5 paires de chromosomes acrocentriques chez l’Homme.
D’après concours Montpellier 1

Caryotype

106 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le caryotype permet de visualiser des mutations dans les gènes.
❑ b. Les chromosomes acrocentriques ont deux bras de même longueur.
❑ c. Le caryotype en bandes G permet de bien visualiser la plupart des télomères.
❑ d. L’étalement de chromosomes en pro-métaphase permet d’accroı̂tre la résolution
des caryotypes à 850 bandes.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

107 Concernant le caryotype :


❑ a. Le corpuscule de Barr présent dans toutes les cellules somatiques correspond
au chromosome X paternel inactif.
❑ b. Le noyau d’un globule rouge dans l’espèce humaine contient 2n chromosomes.
❑ c. Le caryotypage à partir de prélèvements sanguins nécessite généralement la
mise en culture des lymphocytes.
❑ d. L’indice centromérique est calculé en divisant la longueur du bras court par la
longueur du bras long.
❑ e. Une trisomie 21 chez un individu mâle s’écrira par convention 46, XY, +21.
D’après concours Montpellier 1

108 Le caryotype sanguin est réalisé à partir :


❑ a. des lymphocytes.
❑ b. des globules rouges.
❑ c. des cellules endothéliales.
❑ d. des cellules amniotiques.
UE 2 • Énoncés 335

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❑ e. des cellules trophoblastiques.
D’après concours Paris 11

.
La matrice extracellulaire et les jonctions
109 Interaction cellule-matrice :

UE2
❑ a. Les glycoprotéines peuvent être reconnues par les intégrines
❑ b. Les glycoprotéines peuvent être reconnues par les protéoglycanes de la matrice.
❑ c. La liaison d’une cellule à la matrice sera affaiblie en pr ésence du calcium.
❑ d. La liaison d’une cellule à la matrice peut être affaiblie en absence du
magnésium.
❑ e. Toutes les liaisons cellule-matrice impliquent l’activation des intégrines.
D’après concours Paris 7

110 Les jonctions :


❑ a. L’adhésion cellule-cellule fait toujours intervenir des interactions cadhérine-
cadhérine.
❑ b. Les intégrines relient indirectement la laminine à des filaments de cytokératine
dans les hémidesmosomes.
❑ c. Les gap jonctions permettent un couplage électrique et chimique entre les cel-
lules épithéliales.
❑ d. Les connexons, formés de 6 molécules de connexines, permettent l’adh érence
entre deux cellules épithéliales.
❑ e. L’interaction intégrines-matrice déclenche une réorganisation du cytosquelette
et une polarisation cellulaire.
D’après concours Paris 7

111 Les jonctions adhérentes :


❑ a. Dans les hémidesmosomes, les intégrines se lient à la membrane basale pour
assurer une cohésion cellulaire par les filaments d’actine.
❑ b. Les cadhérines sont des protéines transmembranaires dont l’activit é dépend du
calcium et qui se fixent sur les cellules adjacentes selon une liaison homophile.
❑ c. La plaque cytoplasmique des jonctions adhérentes est un site de liaison de la
vinculine sur les microfilaments d’actine.
❑ d. Les caténines interagissent avec le domaine cytoplasmique des int égrines et
activent ensuite une voie de signalisation cellulaire.
❑ e. Jouent un rôle important dans l’embryogén èse, mais les mutations des jonctions
n’induisent aucun phénotype particulier.
D’après concours Paris 7

112 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les sélectines reconnaissent des motifs glucidiques.
336 Énoncés • UE 2

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❑ b. L’interaction cellule-cellule impliquant les sélectines est forte et durable.
❑ c. Les intégrines sont des hétérodimères.
❑ d. Les intégrines reconnaissent toutes le motif peptidique RGDS.
❑ e. L’adhérence via les intégrines entraı̂ne l’activation de voies de signalisation
intracellulaires.
D’après concours Lille

113 Les intégrines sont :


❑ a. des protéines de la matrice extracellulaire.
❑ b. des récepteurs pour la matrice extracellulaire.
❑ c. des protéines de la famille des cadhérines.
❑ d. associées, après leur synthèse, a` la membrane du r éticulum endoplasmique.
❑ e. formées d’une chaine alpha et d’une chaine bêta.
D’après concours Paris 6

114 Indiquez deux prot éoglycanes de surface :


❑ a. Hyaluronane. ❑ b. Décorine. ❑ c. Bêta glycanne.
❑ d. Syndécane. ❑ e. Agrécane.
D’après concours Rouen
115 Concernant les molécules d’élastine :
❑ a. L’élastine est un composé des tissus élastiques.
❑ b. L’élastine est riche en hydroxylysine.
❑ c. L’élastine est riche en hydroxyproline.
❑ d. L’élastine est hydrophobe.
❑ e. L‘élastine est glycosylée.
D’après concours Paris 12

116 Indiquez Ie principal rôle de l’élastine :


❑ a. Élasticité des tissus.
❑ b. Diffusion des molécules grâce a` sa teneur en eau.
❑ c. Rôle trophique des tissus épitheliaux.
´
❑ d. Propriétés mécaniques des tissus.
❑ e. Rigidité des tissus durs (dent, os).
D’après concours Rouen

117 Indiquez 3 caractéristiques constantes du collagène :


❑ a. Fibrillaire.
❑ b. Intracellulaire.
❑ c. Formule : Glycine-acide aminé X-acide aminé Y.
❑ d. Triple hélice.
❑ e. Fabrique´ par le fibroblaste.
D’après concours Rouen
UE 2 • Énoncés 337

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118 Concernant la matrice extracellulaire :
❑ a. La décorine est un prot éoglycane.
❑ b. L’héparane sulfate est un glycosaminoglycane.
❑ c. Le collagène de type IV est un collagène fibrillaire.

UE2
❑ d. Des mutations du gène codant la fibrilline sont à l’origine du syndrome de
Marfan.
❑ e. Les sérine-protéases sont des enzymes qui coupent leurs substrats protéiques au
niveau d’une sérine.
D’après concours Paris 11

119 Concernant la matrice extracellulaire :


❑ a. L’acide hyaluronique est un glycosaminoglycane non sulfaté.
❑ b. Dans un protéoglycane, la liaison covalente entre le glycosaminoglycane et la
protéine est de type O-glycosidique.
❑ c. Le collagène est form é de 4 chaines alpha enroulées entre elles en une super
hélice.
❑ d. La fibronectine est formée de deux sous-unités différentes reliees
´ par un pont
disulfure.
❑ e. Le collagène de type I est un collagène fibrillaire.
D’après concours Paris 11

120 Concernant la matrice extracellulaire :


❑ a. Les glycosaminoglycanes sont formés d’une longue chaı̂ne polysaccharidique
non ramifiée.
❑ b. La fibre de collagène s’assemble à l’intérieur de la cellule.
❑ c. Le collagène de type IV est un constituant majeur de la lame basale.
❑ d. La fibronectine lie directement le cytosquelette d’actine.
❑ e. La décorine est un prot éoglycane.
D’après concours Paris 11

121 Indiquez Ia cellule productrice de Ia matrice extracellulaire du tissu conjonctif :


❑ a. Le fibroblaste. ❑ b. L’histiocyte. ❑ c. L’ostéoblaste.
❑ d. Le macrophage. ❑ e. Le chondroblaste.
D’après concours Rouen

Le cycle cellulaire
Phases

122 Concernant la phase G1 :


❑ a. C’est la première phase du cycle cellulaire.
338 Énoncés • UE 2

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❑ b. Elle possède un seul point de contr ôle : le point de restriction ou point R.
❑ c. Sa durée conditionne la durée de la phase G0.
❑ d. Les complexes de pré-réplication sont inactivés.
❑ e. Les facteurs de croissance peuvent faire passer les cellules de G0 en G1.
D’après concours Limoges

123 Concernant le MPF :


❑ a. C’est un complexe hétérodim érique permettant à une cellule d’entrer en phase
M.
❑ b. Il est composé d’une sous-unité régulatrice appelée cycline et d’une sous-unité
enzymatique pr´ esentant une activité kinase, appelée Cdk (Cyclin dependent
kinase).
❑ c. Il est composé de la cycline E et de la Cdk1.
❑ d. La fin de la mitose est marquée par la dégradation de la Cdk1 du MPF.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

124 Concernant la mitose :


❑ a. Lors de la métaphase, la plaque métaphasique correspond à l’alignement des
centromères.
❑ b. La séparation des chromatides soeurs de chaque chromosome est appelée dis-
jonction chromatidienne.
❑ c. L’anaphase est déclenchée brutalement par la protéolyse de la Cdk1 du MPF.
❑ d. Lors de l’anaphase, la ségrégation et l’éloignement des chromatides soeurs
résultent du raccourcissement des microtubules kinétochoriens et de l’allon-
gement des microtubules astraux.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

125 Le déroulement du cycle cellulaire :


❑ a. Les cyclines sont des kinases dépendantes du cycle cellulaire.
❑ b. Le taux de cycline B est élevé au cours de l’anaphase
❑ c. Une phosphatase permet d’activer le complexe Cdk1-cycline B pour déclencher
une mitose.
❑ d. Le complexe APC permet de d´egrader la Cdk1
❑ e. La Cdk4 peut se lier à la cycline D pour phosphoryler pRb
D’après concours Paris 7

126 Le passage S/G2 nécessite :


❑ a. que la phosphatase cdc25 ait inhibé la kinase Cdk7.
❑ b. que tout l’ADN soit répliqué.
UE 2 • Énoncés 339

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❑ c. que le taux de la cycline E soit élevé.
❑ d. que le taux de la Cdk1 ait diminué.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Paris 7

127 Le complexe Cdk2-cycline E :

UE2
❑ a. permet à la cellule de passer le point R.
❑ b. régule positivement le MPF (Facteur Promoteur de la Mitose).
❑ c. bloque la cellule en phase S.
❑ d. est inhibé indirectement par la protéine p53.
❑ e. est inhibé directement par la protéine p21.
D’après concours Limoges

128 Concernant le cycle cellulaire :


❑ a. Il a des mécanismes moléculaires peu conservés au cours de l’ évolution.
❑ b. En régulant la proliferation
´ cellulaire, il contribue à maintenir stable la compo-
sition cellulaire des tissus.
❑ c. Il désigne l’ensemble des mécanismes moléculaires qui contrôlent la division
cellulaire.
❑ d. Il permet à la cellule de dupliquer son contenu en ADN puis de le diviser en
deux cellules filles.
❑ e. Il n’existe que chez les mammifères supérieurs.
D’après concours Montpellier 1
Vieillissement

129 Télomères et télomérase :


❑ a. Les séquences nucl éotidiques des télomères sont des s équences non codantes.
❑ b. Les télom ères sont composés de s équences nucléotidiques répétitives placées
dans les régions centromériques de chaque chromosome.
❑ c. La séquence télom érique se raccourcit à chaque division cellulaire aussi bien in
vitro qu’in vivo.
❑ d. La réduction télomérique au cours de la sénescence réplicative entraine une
activation des cdk/cyclines.
❑ e. La télomérase est une transcriptase inverse qui allonge l’ADN télomérique
D’après concours Paris 6

130 Les cellules souches de l’hématopoı̈èse possèdent les caractéristiques suivantes :


❑ a. Elles sont capables de différenciation en cellules sanguines.
❑ b. Elles sont capables de renouvellement.
❑ c. Elles ont une dur ée de vie limitée.
❑ d. Elles sont reconnaissables morphologiquement.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
340 Énoncés • UE 2

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131 L’immortalité cellulaire peut être due à une :
❑ a. Absence de télomérase.
❑ b. Absence de la protéine p53.
❑ c. Inactivation de la protéine p21.
❑ d. Incapacité de la protéine p53 à se lier au promoteur du gène codant pour la
protéine p21.
❑ e. Inactivation de la protéine Bcl-2.
D’après concours Paris 6

132 Concernant la télomerase


´ :
❑ a. C’est une enzyme.
❑ b. Elle ajoute des répétitions d’ADN centrom érique aux extrémit és de
chromosome.
❑ c. Elle est fortement exprimée dans les cellules somatiques normales.
❑ d. Sa réactivation entraı̂ne un arrêt prolifératif cellulaire.
❑ e. Le raccourcissement des extrémités de chromosome est rythmé par les divisions
cellulaires.
D’après concours Paris 11

Cancer

133 Concernant les propriétés des cellules normales et des cellules cancéreuses :
❑ a. Les facteurs de croissance sont sécrétés par les cellules normales mais pas par
les cellules cancéreuses.
❑ b. L’arrêt de la prolifération lorsque les cellules sont confluentes caractérise les
cellules cancéreuses.
❑ c. Une seule mutation ne peut pas induire la transformation d’une cellule en cel-
lule cancéreuse.
❑ d. L’absence de la matrice extracellulaire dans la boı̂te de culture peut entraˆıner
l’augmentation de la prolifération des cellules cancéreuses et des cellules nor-
males.
❑ e. Après un marquage au BrdU, on trouvera souvent autant de cellules marquées
dans une boı̂te de Pétri contenant des cellules cancéreuses que dans une boı̂te
de cellules non canc´
ereuses.
D’après concours Paris 7

134 Concernant les gènes suppresseurs de tumeurs :


❑ a. Ils codent pour des tyrosines kinases.
❑ b. Leur inactivation favorise la prolif ération.
❑ c. Leur inactivation induit l’apoptose.
❑ d. Leur inactivation permet aux oncogènes d’agir sur la cellule.
❑ e. Aucune proposition exacte.
D’après concours Paris 7
UE 2 • Énoncés 341

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135 La protéine p53 :
❑ a. est toujours à un taux fixe élevé dans le noyau
❑ b. réprime la transcription de Mdm2
❑ c. a une séquence d’importation (SLN) et d’exportation (SEN) nucl éaire

UE2
❑ d. inhibe p19 qui est codée par un gène suppresseur de tumeur
❑ e. est séquestrée par Mdm2 dans le nucléole ce qui induit son ubiquitination.
D’après concours Paris 7

136 Concernant la cellule cancéreuse :


❑ a. Elle peut utiliser des voies de communications autocrines, paracrines ou
endocrines.
❑ b. Elle peut activer les voies de la néo-angiogenèse.
❑ c. Dans les cancers du sein ou de la prostate, elle ne possede
` gén éralement pas de
récepteurs hormonaux.
❑ d. Elle peut présenter une certaine diff érenciation.
❑ e. Elle a un cycle cellulaire dépourvu de phase M.
D’après concours Montpellier 1

Mort cellulaire

137 L’apoptose est caractérisee


´ par :
❑ a. un processus inflammatoire.
❑ b. l’éclatement des organites cellulaires.
❑ c. une condensation de la chromatine et une fragmentation de l’ADN.
❑ d. la rupture de la membrane plasmique.
❑ e. la fragmentation du noyau
D’après concours Paris 6

138 L’apoptose :
❑ a. concerne surtout les cellules d’un organisme âg é.
❑ b. fait intervenir des phosphatases appelées caspases.
❑ c. a comme étape finale la fragmentation de l’ADN.
❑ d. peut être déclenchée par des signaux intra ou extracellulaires.
❑ e. peut être diminuée en cas de mutation inactivatrice de p53.
D’après concours Paris 7

139 Parmi les évenements


´ suivants, quelles sont ceux qui ont lieu au cours de la nécrose ?

❑ a. La translocation des phosphatidylsérines dans les phases pr écoces.


❑ b. La rupture et la perte de l’intégrité de la membrane plasmique.
342 Énoncés • UE 2

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❑ c. La dilatation des organites cellulaires.
❑ d. Une chute de niveau d’ATP lorsque le stress nécrotique est prolongé.
❑ e. La dégradation de l’ADN nucléaire.
D’après concours Limoges

140 Quelles sont les deux propositions exactes :


❑ a. L’apoptose protège les cellules béta-pancréatiques au cours du d éveloppement
du diabète de type 2.
❑ b. Le stress cellulaire provoque la perte des cellules béta-pancréatiques par
apoptose.
❑ c. L’apoptose des cellules béta provoque une inflammation dans les ilôts
pancréatiques.
❑ d. L’apoptose contribue au développement du diabète de type 1.
❑ e. L’apoptose n’est jamais impliquée dans le développement du diabète de type 1.
D’après concours Strasbourg

141 Concernant l’apoptose :


❑ a. Ced-9 appartient à la famille Bcl-2.
❑ b. Ced-3 est l’homologue de la protéine pro-apoptotique Apaf-1 de mammif ère.
❑ c. Le gène humain Bcl-2 peut remplacer Ced-4 chez Caenorhabditis elegans.
❑ d. Les protéines des familles BH3-only sont anti-apoptotiques.
❑ e. L’activation des caspases est sous le contrôle de Ced-4 chez Caenorhabditis
elegans.
D’après concours Paris 11

Signalisation cellulaire
Voies de transduction

142 L’activité enzymatique des récepteurs enzyme peut être :


❑ a. une activité tyrosine phosphatase qui phosphoryle des résidus tyrosine des pro-
téines substrats.
❑ b. une activité tyrosine kinase qui phosphoryle n’importe quel r´
esidu tyrosine des
protéines substrats.
❑ c. une activité AMPc phosphodiestérase.
❑ d. une activité guanylate cyclase.
❑ e. une activité sérine/thréonine kinase.
D’après concours Limoges

143 Concernant les récepteurs tyrosine kinase :


❑ a. Ils ont un domaine intracellulaire C-terminal.
UE 2 • Énoncés 343

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❑ b. Ils ont un domaine N-terminal ayant une activit´
e enzymatique.
❑ c. Ils ont un domaine N-terminal pouvant présenter un site de reconnaissance à un
ligand.
❑ d. Ils peuvent activer la voie des MAP kinases.
❑ e. Ils constituent des cibles thérapeutiques dans le traitement des cancers.

UE2
D’après concours Montpellier 1

144 Parmi les propositions suivantes, indiquez la (es) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Les récepteurs sont toujours doués d’une activité enzymatique intrins èque.
❑ b. Les protéines G sont des protéines kinases.
❑ c. La sous-unité alpha des proteines
´ G est dou ée d’une activité GTPase in-
trinsèque.
❑ d. Les protéines kinases sont des enzymes pouvant être activées par
phosphorylation.
❑ e. Les protéines kinases sont des enzymes pouvant être activées par un second
messager.
D’après concours Rouen

145 Concernant les récepteurs :


❑ a. Les canaux ioniques sont tous des canaux-récepteurs.
❑ b. Dans la signalisation endocrine, l’hormone peptidique est le second messager
vis-à-vis de la cellule cible.
❑ c. Les récepteurs des hormones stéroı̈diennes sont intracellulaires.
❑ d. Les récepteurs à tyrosine-kinase phosphorylent la tyrosine en position ortho par
rapport a` la fonction ph énol.
❑ e. La liaison de la noradrénaline sur le récepteur β-adr énergique active directe-
ment une adényl-cyclase de la membrane de la cellule post-synaptique.
D’après concours Paris 11

146 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La reconnaissance stéréospécifique d’un ligand par un r écepteur est réversible
du fait de la formation de liaisons faibles non covalentes.
❑ b. Il est possible de quantifier spécifiquement un complexe récepteur-hormone
dans un homogénat tissulaire, en mesurant la radioactivité liée si on ajoute uni-
quement de l’hormone radioactive dans la réaction.
❑ c. La constante de dissociation K D, qui décrit l’affinité d’un récepteur pour un
ligand est égale au rapport de la constante de vitesse de dissociation sur la
constante de vitesse d’association de la réaction de formation du complexe
récepteur-ligand.
❑ d. Un même récepteur peut reconnaı̂tre des ligands différents ayant des activités
agoniste ou antagoniste.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg)
344 Énoncés • UE 2

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147 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. La voie de signalisation conduisant à la production d’AMPc passe par l’activa-
tion de Ras et de l’adénylate-cyclase.
❑ b. La protéine JAK (Janus Kinase) est impliquée dans la transmission de facteurs
de signalisation hématopoı̈étiques.
❑ c. Les récepteurs ayant des domaines de mort cellulaire (DD) intrins èques parti-
cipent au contrôle de la réponse inflammatoire et de l’apoptose.
❑ d. Le retour des récepteurs à un état inactif peut se faire par phosphorylation du
domaine intracellulaire entraı̂nant un changement conformationnel et la disso-
ciation du ligand.
❑ e. Autre r éponse.
D’après concours Strasbourg

148 Quelle est la proposition fausse ?


❑ a. Les récepteurs de signaux extracellulaires hydrosolubles sont en général des
protéines transmembranaires ancrées dans la membrane plasmique des cellules.
❑ b. La reconnaissance entre un récepteur et un ligand est sp écifique lorsque peuvent
se former de nombreuses liaisons covalentes entre les deux molécules.
❑ c. La liaison spécifique d’un ligand à un récepteur entraine un changement de
conformation du récepteur qui permettra la transmission du signal à l’intérieur
de la cellule.
❑ d. La constante de dissociation Kd caractérise l’affinité d’un récepteur pour un
ligand et correspond à la concentration d’hormone pour laquelle il y a autant de
récepteurs libres que de récepteurs liés à l’hormone dans l’ échantillon de tissu
analysé.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

149 Quelle est la proposition exacte ?


❑ a. La spécificité de liaison entre un récepteur cellulaire et un ligand est caract éris ée
par une affinité faible et irréversible.
❑ b. Les récepteurs transmembranaires de facteurs de signalisation peuvent activer
plusieurs voies de signalisation différentes.
❑ c. La transmission du signal par voie paracrine n’est pas compatible avec la
mise en place de gradient de concentration du ligand dans l’environnement
extracellulaire.
❑ d. Les facteurs de croissance comme l’EGF activent principalement des récepteurs
transmembranaires associés à des sérine/thréonlne kinase cytosoliques.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 2 • Énoncés 345

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150 Le calcium :
❑ a. Est un second messager qui active entre autre la phospholipase C.
❑ b. Sa concentration cytosolique est supérieure à celle du milieu extracellulaire.
❑ c. Son entrée dans le cytosol à partir du milieu extracellulaire n écessite l’ouverture
des canaux calciques.

UE2
❑ d. Son entrée dans le réticulum endoplasmique à partir du cytosol n écessite l’ou-
verture des canaux calciques IP3 dépendants.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Paris 7

151 L’AMPc :
❑ a. Est dégradé par l’AMPc phosphodiesterase.
❑ b. Sa production dans la cellule active entre autre les CAM kinases.
❑ c. Se fixe sur les sous-unités catalytiques de la PKA.
❑ d. L’augmentation des taux intracellulaires de l’AMPc nécessite l’activation
préalable d’une proteine
´ G hétérotrimétique.
❑ e. Est un second messager dont la production nécessite l’activation d’une enzyme
cytosolique.
D’après concours Paris 7

152 Concernant les protéines G :


❑ a. Elles doivent leur nom à leur richesse en glutamine.
❑ b. Elles sont actives lorsqu’elles portent un ATP.
❑ c. Les protéines G monomériques ont besoin d’un facteur d’échange GEF pour se
charger de GTP.
❑ d. Les protéines G pentamériques sont primordiales pour la neurotransmission.
❑ e. Elles deviennent actives en hydrolysant leur GDP en GTP.
D’après concours Rouen

153 Concernant les adényl-cyclases :


❑ a. Elles catalysent une réaction de cyclisation.
❑ b. Leur substrat est l’AMP-5’.
❑ c. Elles régulent l’activité de certains canaux ioniques.
❑ d. Elles sont activées par des PKA (Protéines Kinase A) et des PKC (Prot éines
Kinase C).
❑ e. Ce sont des protéines membranaires.
D’après concours Paris 11
346 Énoncés • UE 2

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154 Concernant les voies de signalisation :
❑ a. La phospholipase A2 catalyse l’hydrolyse des phosphatidylcholines en libérant
l’acide phosphatidique et la choline.
❑ b. Les protéines-kinases C sont toutes activées par le calcium.
❑ c. L’arginine est le précurseur du monoxyde d’azote.
❑ d. La liaison de la noradrénaline sur le récepteur Adrenergique active l’adényl-
cyclase de la membrane de la cellule post-synaptique.
❑ e. Toutes les petites protéines G sont ancrées dans la membrane par des lipides.
D’après concours Paris 11

155 Concernant les phosphorylations dans la signalisation cellulaire :


❑ a. Elles ne s’effectuent que sur des protéines.
❑ b. Le résidu cystéine des protéines est phosphorylable.
❑ c. Elles ne sont qu’activatrices.
❑ d. Elles sont catalysées par des kinases.
❑ e. Elles interviennent dans la voie Ras/MAPK.
D’après concours Paris 11

Inhibiteurs

156 Les méthylxanthines comme la caféine sont des inhibiteurs de l’AMPc phosphodiéstérase
qui entraı̂nent au niveau intracellulaire :
❑ a. Une augmentation de la production de l’AMPc.
❑ b. Une augmentation du taux d’AMPc.
❑ c. Une inhibition de la PKA.
❑ d. Une augmentation de la concentration de glucose.
❑ e. L’arrêt du signal induit par l’AMPc.
D’après concours Limoges

157 La toxine pertussique, produite par la bactérie Bordetella pertussis, emp êche l’échange
du GDP par le GTP au niveau de la sous-unité αi de l’h étérotrimère des protéines G.
Dans les cellules cibles, cette toxine va engendrer :
❑ a. La dissociation de la protéine G trim érique en monomère αi-GDP et dimère β γ .
❑ b. La levée d’inhibition de l’adénylate cyclase.
❑ c. L’augmentation du taux d’AMPc.
❑ d. L’activation de la PKA.
❑ e. L’activation de l’AMPc phosphodiéstérase.
D’après concours Limoges
UE 2 • Énoncés 347

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158 La wortmannine, métabolite fongique (produit par un champignon), est un inhibiteur
irréversible de la PI3K (phosphatidylinositol-3OH kinase).
L’incubation des cultures de neurones avec cet inhibiteur est susceptible d’induire :
❑ a. Une augmentation du taux de proteine´ Bad phosphorylée.
❑ b. La libération du cytochrome et l’activation des caspases.

UE2
❑ c. La prolifération des neurones en mitose.
❑ d. L’entrée des neurones en apoptose.
❑ e. La résistance des neurones à l’apoptose.
D’après concours Limoges)

Analyse de résultats expérimentaux

QCM n◦159 à 161 : Afin d’étudier le transport nucléocytoplasmique dans une lignée de cel-
lules humaines en culture in vitro, plusieurs constructions génétiques permettant d’exprimer
des protéines fluorescentes de 80 kDa (P-YFP) sont introduites dans les cellules.
➣ Un lot de cellules est traité avec une construction génétique qui n’exprime pas de protéine
(témoin négatif :  -  dans le schéma ci-dessous) ;
➣ un lot exprime la protéine P-YFP sauvage (P-YFPwt) qui ne contient aucune séquence
hydrophobe ni signal d’adressage particulier ;
➣ un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal de localisation nucléaire
classique (P-YFP-NLS),
un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal d’exportation nucléaire
(P-YFP-NES)
➣ et un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal de localisation
nucléaire et un signal d’exportation nucléaire (P-YFP-NES-NLS).
Les cellules vivantes sont observées en microscopie à fluorescence, les observations sont
répétées à plusieurs heures d’intervalle et les résultats représentatifs d’un état stable au
cours du temps sont résumés par la figure ci-dessous.
La membrane plasmique des cellules est représentée par un simple trait noir délimitant le
cytosol, l’enveloppe nucléaire est représentée par un double trait délimitant le nucléoplasme.
La fluorescence observée au microscope est représentée en gris.

D’après concours Montpellier 1


348 Énoncés • UE 2

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159 À propos de ces expériences :
❑ a. La protéine P-YFPwt peut diffuser au travers du pore nucl éaire par les canaux
latéraux.
❑ b. D’après l’énoncé, la protéine P-YFPwt peut être transloquée au travers de la
membrane du réticulum endoplasmique rugueux.
❑ c. La protéine P-YFP-NLS est synthétisée dans le noyau.
❑ d. La protéine P-YFP-NES est exportée du noyau vers le cytosol au travers du
pore nucléaire.
❑ e. La protéine P-YFP-NES-NLS est importée du cytosol vers le noyau au travers
du pore nucléaire.

Des lots de cellules identiques à ceux de l’enoncé


´ précedent
´ sont incub és en présence d’une
molécule inhibant la fixation des exportines sur le signal NES (antiEXP) ou d’une molécule
inhibant la fixation des importines sur le signal NLS (antiIMP). Ces deux molécules n’ont
pas d’autres effets sur les cellules pendant toute la dur ée de l’expérience.
Les observations sont répétées à plusieurs heures d’intervalle, les diff érents transports sont
considérés comme étant à l’équilibre (localisation stable de la fluorescence), et l’action des
inhibiteurs est totale.

160 Vérifiez la localisation de la fluorescence (cytosol ou nucl éoplasme) dans les condi-
tions suivantes :
❑ a. Dans les cellules exprimant P-YFP-NLS, en présence d’antiIMP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.
❑ b. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES, en présence d’antiIMP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.
❑ c. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES-NLS, en présence d’antiIMP, la fluo-
rescence est localisée dans le cytosol.
❑ d. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES-NLS, en présence d’antiEXP, la fluo-
rescence est localisée dans le cytosol.
❑ e. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES, en présence d’antiEXP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.

En utilisant le système P-YFP et cellules en culture, on vous charge d’identifier les signaux
intervenant dans le transport nucléocytoplasmique éventuellement pr ésents sur une protéine
inconnue (notée XX).
La protéine XX ne contient aucun segment hydrophobe, et on ne considérera que les signaux
NLS, NES et NRS pour expliquer les résultats obtenus.
Vous réalisez une construction g énétique permettant d’exprimer la protéine XX fusionnée à
la protéine P-YFP (not ée P-YFP-XX).
La construction génétique est introduite dans les cellules, les cellules sont incubées en présence
ou non des molécules inhibitrices précédemment utilisées (antiEXP et antiIMP) puis les cel-
lules sont observées en microscopie à fluorescence.
Les résultats représentatifs d’un état stable ( équilibre) sont r ésumés dans la figure ci-dessous.
UE 2 • Énoncés 349

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UE2
161 Indiquez les propositions exactes :
❑ a. La protéine P-YFP-XX peut entrer et sortir du noyau par diffusion facilitée à
travers les canaux latéraux du pore nucléaire.
❑ b. D’après la figure ci-dessus, en présence de l’inhibiteur antiEXP, la protéine
P-YFP-XX est localisée dans le cytosol.
❑ c. D’après la figure ci-dessus en présence de l’inhibiteur antiIMP, la prot éine P-
YFP-XX est localisée dans le cytosol.
❑ d. La protéine P-YFP-XX possède au moins un signal NLS et au moins un signal
NES.
❑ e. En ce qui concerne la protéine P-YFP-XX et en absence d’inhibiteur, la vitesse
d’exportation du noyau est sup´ erieure à la vitesse d’importation.

QCM n◦ 162 à 166 : Dans une famille de trois enfants (G., V. et B.), l’un d’entre eux (B.)
présente une encéphalopathie sévère. On soupçonne l’existence d’une anomalie de produc-
tion d’ATP cellulaire chez ce patient.
L’analyse de l’ADN nucléaire et mitochondrial de ces trois enfants montre qu’ils présentent
tous la même mutation de l’ADN mitochondrial sur un gène codant une protéine de la chaı̂ne
respiratoire.
D’après concours Paris 6

162 L’ADN mitochondrial :


❑ a. est transcrit dans le cytoplasme.
❑ b. ne contient aucun des gènes des protéines mitochondriales.
❑ c. est localisé dans la matrice mitochondriale.
❑ d. est associé à la membrane externe de la mitochondrie.
❑ e. peut presenter
´ une proportion variable d’ADN normal et mute.´

On prél ève des lymphocytes des trois enfants et de leur père. On réalise l’analyse de l’ADN
mitochondrial (ADNm) qui permet de mesurer la proportion d’ADN muté exprimé en % de
l’ADN mitochondrial total.
On mesure en parallèle la synthèse d’ATP par les mitochondries isolées à partir des lympho-
cytes du père et des trois enfants (tableau 1).
350 Énoncés • UE 2

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Activité ATP synthase ADNm muté
(nmol/min/mg)
Père 30 0
G. 30 18
B. 10 95
V. 39 34

163 L’ADN mitochondrial (ADNm) muté chez les trois enfants :


❑ a. provient du père.
❑ b. est correlé
´ à une diminution sensible de la synthèse d’ATP lorsqu’il est très
majoritaire.
❑ c. augmente la synthèse d’ATP lorsqu’il est tr ès majoritaire.
❑ d. augmente la synthèse d’ATP lorsqu’il est minoritaire.
❑ e. n’a pas beaucoup d’effet sur la synthèse d’ATP lorsqu’il est très minoritaire.

164 La synthèse d’ATP dans la mitochondrie :


❑ a. est réalisée par la sous unité catalytique de l’ATP synthase qui est tournée vers
l’espace intermembranaire.
❑ b. se produit sur la face cytosolique de la membrane externe.
❑ c. se produit dans l’espace intermembranaire.
❑ d. est r éalisée par un complexe protéique, l’ATP synthase, constitu é de deux sous
unité Fo et F1.
❑ e. utilise le gradient de protons entre la matrice et l’espace intermembranaire.

On mesure sur les mitochondries isolées des lymphocytes du père et de B. La consommation


d’oxygène et la production d’ATP en présence de différents substrats (ADP + Pi, et NADH)
et d’oligomycine (tableau 2).

Substrats Consommation d’oxygène Production d’ATP


(U/min) (nmol/min)
P ère B. Pere
` B.
ADP+Pi 0 0 0 0
ADP+Pi + NADHH + 15 15 150 70
ADP+Pi + NADHH + + 0 0 0 0
oligomycine

165 Parmi les caractéristiques de la chaine respiratoire mitochondriale mise à profit dans
cette expérience, lesquelles sont exactes ?
❑ a. L’oligomycine inhibe la sous-unité Fo de l’ATP synthase donc le fonctionne-
ment de la chaine respiratoire dans son ensemble.
UE 2 • Énoncés 351

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❑ b. L’ADP est le seul substrat nécessaire à la synthèse d’ATP par les mitochondries
isolées.
❑ c. L’oligomycine est un découplant.
❑ d. La consommation d’oxygène est proportionnelle au fonctionnement des com-

|
m
plexes I, III et IV.

o
c
t.
o

UE2
p
❑ e. L’ATP produit dépend exclusivement du fonctionnement des complexes I, III et

s
g
lo
IV.

.b
s
in
c
e
d
e
m
s
166 Cette expérience permet de conclure que la mutation de l’ADNm observé chez B. :

e
rd
o
s
e
affecte la synthèse d’ATP sans modifier la chaine d’oxydor éduction.

tr
❑ a.

e
/l
:/
p
affecte la chaine d’oxydoréduction mitochondriale sans modifier la synthèse

tt
❑ b.

h
|
m
d’ATP.

o
.c
s
s
re
❑ c. n’affecte que le complexe I.

p
rd
o
❑ d. affecte l’inhibition de la production d’ATP par l’oligomycine.

.w
s
in
c
❑ e. n’affecte ni le complexe I ni le complexe III ni le complexe IV.
e
d
e
m
s
e
rd
o
s

167 D’après vos connaissances et les éléments apport és par cette expérience pour dépister
e
tr
e
/l

l’anomalie des mitochondries de B, laquelle (lesquelles), parmi les propositions suivantes, est
:/
p
tt

(sont) exacte(s) :
h
|
s
in
c

La sous unité F1 n’est pas transmembranaire mais s’associe à la membrane par


e

❑ a.
d
e
M

l’intermédiaire de la sous unité Fo.


s
e
rD
o

❑ b. La mutation diminue la formation du complexe Fo-F1 dans la membrane


s
re
T
e

interne.
/L
s
p
u

La sous unité F1 est responsable de la synthese


` d’ATP, ceci explique le résultat
ro

❑ c.
/g
m

obtenu pour B dans la première expérience.


o
.c
k
o
o

❑ d. Ce résultat permet de conclure que la mutation révèle une anomalie de locali-


b
e
c
a

sation de la sous unité F1 de l’ATP synthase.


.f
w
w
w

❑ e. La mutation diminue le passage des protons à travers la sous unit é F1.


|
s
in
c
e
d
e
M
s
e
rD
o
s
re
T
e
/L
m
o
.c
k
o
o
b
e
c
a
.f
w
w
w
|

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QCM n◦168 à 179 : De nombreuses maladies neurodégénératives graves sont caractérisées
par la présence d’agrégats qui perturbent le fonctionnement des neurones et finalement leur
perte.
Pour combattre ce type de maladie, il est nécessaire, d’une part, d’identifier les mécanismes
à l’origine de la constitution de ces agrégats et, d’autre part, d’évaluer leur responsabilité
dans la mort neuronale.
Dans ce contexte, des chercheurs ont Identifié une protéine, nommée Rha, et Ils s’intéressent
aujourd’hui à son rôle potentiel dans la constitution de ces agrégats.
Pour avancer dans leurs recherches, les chercheurs utilisent une souche de souris mutantes,
modèle d’une maladie neurodégénérative humaine à agrégats.
Dans une première série d’expériences, des analyses d’immunohistochimie indirecte, ciblant
Rha, ont été menées sur dos coupes de cerveaux de souris contrôles et mutantes.
Des cellules marquées sont présentées sur la figure ci-dessous

Barre d’échelle = 10 µm.


D’après concours Paris 5

168 À quelle(s) information(s) conduisent ces résultats ?


❑ a. Rha est une protéine sécrétée.
❑ b. Rha est exprimée dans les cellules c er´ ébrales des souris contrôles et des souris
mutantes.
❑ c. Rha est agrégée dans les cellules cérébrales des souris mutantes.
❑ d. Rha est exprimée uniquement dans les cellules cérébrales des souris mutantes.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
La même expérience est réalisée sur des cerveaux qui ont été traités au préalable par le no-
codazole. Dans ce cas, que ce soit chez les souris contrôles et mutantes, le marquage disparaı̂t.

169 Quelle(s) hypothèse(s) peut-on raisonnablement formuler pour expliquer ces résultats ?

❑ a. Rha est associée aux microtubules.


❑ b. Rha est associée aux microfilaments d’actine.
❑ c. Rha est associée aux filaments intermédiaires.
❑ d. Rha est liée à la face externe de la membrane du réticulum endoplasmique.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
UE 2 • Énoncés 353

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Une analyse de la structure de Rha indique que cette protéine ne possède pas de site de fixa-
tion au GTP mais peut fixer l’ATP. De plus, la présence de Rha induit un allongement des
structures auxquelles elle est associée.

170 Que pouvez-vous conclure de l’ensemble des résultats présentes


´ jusqu’à pr ésent,
quant à la fonction de Rha ?

UE2
❑ a. Rha est une MAP de stabilisation.
❑ b. Rha est une catastrophine.
❑ c. Rha est une tubuline.
❑ d. Rha est une myosine.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Des analyses en Westem blot, réalisées à l’aide d’un anticorps anti-Rha total (ART), sont
alors réalisées sur des extraits hyaloplasmiques de cerveaux de souris contr ôles et de souris
mutantes. Les résultats sont présentés ci-dessous

L’expérimentateur a dépose´ la m ême quantité de protéines dans chacun des puits.

171 Quelle(s) information(s) suggère(nt) ces résultats ?


❑ a. Une partie des protéines Rha subit une coupure protéolytique dans les cerveaux
des souris mutantes.
❑ b. Rha peut adopter une structure quatemaire dans les cerveaux des souris
mutantes.
❑ c. Une partie des protéines Rha perd un groupement phosphate lié par liaison co-
valente, dans les cerveaux des souris mutantes.
❑ d. Rha est en partie déglycosyl ée dans les cerveaux des souris mutantes.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Si on fait la même exp érience à partir de cerveaux de souris mutantes avant que ne se
d éclenche la maladie, les résultats du western blot sont identiques à ceux des cerveaux des
souris contrôles.

172 Quelle(s) information(s) suggère(nt) ces résultats ?


❑ a. La coupure protéolytique de Rha ne s’effectue que quand la maladie se
déclenche.
❑ b. La maladie altere
` le compartiment cellulaire impliqu é dans la glycosylation de
Rha.
❑ c. La maladie induit un changement de conformation de Rha qui adopte alors une
structure quaternaire.
❑ d. Une voie de signalisation, déclench ée au cours de la maladie, aboutit à la phos-
phorylation de Rha.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
354 Énoncés • UE 2

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La même expérience est réalisée sur les extraits de cerveaux de souris contrôles et mutantes
qui ont été traitées (P) ou non (T) en phase pré-symptomatique, par un inhibiteur de la phos-
phorylation. Les résultats sont présentés dans la figure ci-dessous.

T : témoin sans traitement. P : traitement à la phosphatase. L’expérimentateur a dépose´ la


même quantité de protéines dans chacun des puits.

173 Comment expliquer la modification de signal dans les extraits de cerveau des souris
mutantes après ce traitement ?
❑ a. Rha est un groupement phosphate.
❑ b. L’anticorps ne reconnaı̂t pas Rha quand elle est d éphosphorylée.
❑ c. Une partie des protéines Rha est phosphorylée dans les cerveaux des souris
mutantes.
❑ d. Rha est sécrétée hors de la cellule.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.

174 Quelle(s) information(s) amène(nt) ces résultats concernant Rha ?


❑ a. Rha est un groupement phosphate qui peut se fixer sur les tubulines.
❑ b. Rha est glycosylée dans les cerveaux des souris mutantes.
❑ c. La phosphorylation de Rha et sa coupure protéolytique sont deux phénomènes
liés.
❑ d. Rha est déphosphorylée dans les cerveaux des souris mutantes.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.

Sur les mêmes extraits tissulaires, des westerns blots sont men és afin d’analyser la structure
et l’expression de plusieurs autres protéines.

MUT : souris mutantes ; CTRL : souris contrôles. L’expérimentateur a déposé la même quan-
tité de protéines dans chacun des puits.
175 Dans quel(s) mécanisme(s) cellulaire(s) est (sont) impliquée(s) les caspases ?
❑ a. Les caspases sont des kinases qui participent à la transduction du signal suite à
l’activation d’une voie de signalisation.
❑ b. Les caspases sont des protéases qui sont activées lors de l’apoptose.
❑ c. Les caspases sont des constituants du protéasome et participent à la dégradation
des protéines.
❑ d. Les caspases sont les effecteurs principaux de la mort cellulaire programm ée.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
UE 2 • Énoncés 355

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176 Qu’est-ce qui peut expliquer les profils d’expression observés pour les caspases 8 et
9?
❑ a. La caspase 9 est un substrat de la caspase 8.
❑ b. La caspase 8 est un substrat de la caspase 9.
❑ c. La caspase 9 est activée.

UE2
❑ d. La caspase 8 est activée.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
177 Qu’indiquent ces résultats quant à la voie intracellulaire activée ?
❑ a. La voie de signalisation des MAP kinases est activée dans les cerveaux des
souris mutantes.
❑ b. La voie d’apoptose extrinsèque est initiée dans les cerveaux des souris
mutantes.
❑ c. La voie d’apoptose intrinsèque est initiée dans les cerveaux des souris mutantes.
❑ d. La voie du protéasome est activée dans les cerveaux des souris mutantes.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
178 Ces résultats peuvent-ils expliquer le profil d’expression de Rha, tel qu’observé dans
les extraits de cerveaux des souris mutantes ?
❑ a. Oui, car Rha peut être glycosylée.
❑ b. Oui, Rha peut être un substrat de la voie des caspases.
❑ c. Non, il s’agit de deux phénom ènes indépendants.
❑ d. Oui, Rha peut être d´egrad ée par le protéasome activé
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
179 Existe-t-il un lien potentiel entre les résultats décrits dans les trois dernières figures ?
❑ a. Non, ce sont des phénom ènes indépendants.
❑ b. Oui, la phosphorylation d’une partie des protéines Rha induit un changement
de conformation de la protéine qui est alors reconnue par une caspase active et
dégrad ée.
❑ c. Oui, la voie de signalisation activée induit une phosphorylation d’une partie des
protéines Rha, les rendant sensibles a` l’action des phosphatases.
❑ d. Oui, la maladie induit la sécrétion de Rha sous sa forme glycosylée.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
356 Énoncés • UE 2

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2. Histologie
Méthodes d’étude des cellules et des tissus
Pr éparation des échantillons

180 Parmi les techniques suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) necessaire(s)
´ pour l’
obtention de populations cellulaires à partir d’un prélèvement tissulaire ?
❑ a. Dissociation à l’aide d’enzymes protéolytiques.
❑ b. Adhérence à un support.
❑ c. Centrifugation à tr ès grande vitesse.
❑ d. Utilisation nécessaire d’un cytomètre-trieur.
❑ e. Patch-clamp.
D’après concours Lille

181 On vient de découvrir une nouvelle protéine et on a pu réaliser des anticorps dirigés
contre cette protéine. On voit, gr âce à une technique d’immunocytochimie utilisant un chro-
mogène, que la protéine semble localisée dans le cytoplasme sur des coupes de 10 microns.
Si on veut avoir une idée plus exacte de sa localisation, on peut :
❑ a. Faire de l’immunofluorescence et observer au microscope confocal.
❑ b. Faire de l’hybridation in situ.
❑ c. Broyer les cellules et utiliser la technique de Western Blot.
❑ d. Utiliser une technique d’immunocytochimie avec des billes d’or colloı̈dal et
observer en microscopie électronique à transmission.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

182 Concernant les techniques histologiques :


❑ a. Le bleu de méthylène est un colorant basique.
❑ b. Le bleu de méthylène met en évidence des structures acidophiles.
❑ c. Les acides nucléiques peuvent être colorés par le bleu de m éthylène.
❑ d. Dans la coloration Hémalun-Eosine-Safran (HES), le safran met en évidence
les acides nucléiques.
❑ e. L’hémalun colore les fibres de collagène.
D’après concours Nantes

183 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Sur un homogénat tissulaire, on détecte les cellules qui expriment
spécifiquement une protéine.
❑ b. Les protéines sont s éparées notamment grâce à leur taille.
❑ c. La charge électrique des protéines est évaluée en Dalton.
❑ d. Grâce à une sonde d’hybridation spécifique, les prot éines de petits poids
moléculaires seront détectées.
UE 2 • Énoncés 357

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❑ e. En électrophor èse bidimensionnelle, on peut utiliser la spectrom étrie de masse
pour identifier les protéines exprim ées.
D’après concours Limoges

184 On met en culture quelques fibroblastes dans une boite de Pétri. Quelles sont les deux
propositions exactes ?

UE2
❑ a. Grâce au microscope à contraste de phase, on peut suivre leur multiplication.
❑ b. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-tubuline, on peut mettre en
évidence les fibres de stress.
❑ c. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-cadhérines, on peut mettre en
évidence les points focaux.
❑ d. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-actine, on verra que l’actine
est en concentration importante dans le lamellipode des cellules qui étaient en
déplacement.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

185 Concernant les méthodes d’étude de la cellule :


❑ a. L’augmentation de l’indice de réfraction permet de voir des objets de plus petite
dimension.
❑ b. L’emploi de colorants est en général nécessaire avec un microscope travaillant
en transmission par absorption.
❑ c. Les coupes à congélation sont nécessaires pour étudier les activités enzyma-
tiques des monocytes circulants.
❑ d. Pour purifier le complexe CDK1-Cycline B1, on peut préparer des extraits
d’ovocytes de type 2 (ovocyte II) de xénope par lyse mécanique.
❑ e. Le glutaraldéhyde est un déshydratant specifique
´ dont l’emploi est réservé à la
cryofracture.
D’après concours Montpellier 1

186 Quel est le principe de l’immunohistochimie indirecte ?


❑ a. Le principe est de marquer une molécule, en g énéral une proteine,
´ à l’aide d’un
colorant spécifique de la molécule.
❑ b. Le principe est d’identifier une molécule, en g énéral une prot éine, à l’aide
d’un anticorps spécifique qui sera révél é par un deuxième anticorps marqu é,
spécifique du premier anticorps.
❑ c. Le principe est d’identifier les différents compartiments cellulaires à l’aide de
colorations spécifiques.
❑ d. Le principe est d’identifier un acide nucléique particulier, en général un ARN
messager, à l’aide d’une sonde inverse-complémentaire spécifique marquée.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Paris 5
358 Énoncés • UE 2

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187 À propos des techniques immunocytochimiques :
❑ a. Elles permettent de mettre en évidence les lipides, les glucides et les protéines.
❑ b. Elles utilisent des anticorps spécifiques de protéines endogènes.
❑ c. Elles ne peuvent être visualisées qu’avec un microscope à fluorescence.
❑ d. L’anticorps spécifique doit être marqué pour être visualisé.
❑ e. Elles permettent de visualiser l’ARN spécifique d’une protéine.
D’après concours Nancy

Microscopies photonique et électronique

188 Concernant les techniques de visualisation en biologie cellulaire :


❑ a. Une cellule vivante peut être visualisée en microscopie optique ou en micro-
scopie electronique
´ à transmission.
❑ b. Un anticorps marqué par un fluochrome peut permettre de localiser une protéine
dans une cellule, en microscopie électronique à transmission, mais pas en mi-
croscopie électronique à balayage.
❑ c. Pour localiser une hydrolase lysosomale en microscopie électronique, on peut
utiliser un anticorps spécifique marqué par une enzyme.
❑ d. En microscopie confocale comme en microscopie biphonique, on peut montrer
que deux protéines sont co-localisées dans une même cellule.
❑ e. La microscopie à force atomique permet d’observer des molécules en solution
sous leur forme active.
D’après concours Toulouse

189 La microscopie à contraste de phase :


❑ a. Permet d’observer des cellules en culture vivantes.
❑ b. Permet d’observer simultanément plusieurs marquages fluorescents.
❑ c. Permet d’observer des structures dont la dimension est de l’ordre du nanomètre.
❑ d. Est utilisée pour accentuer le contraste d’échantillons non colorés.
❑ e. Fonctionne grâce à un faisceau d’électrons.
D’après concours Limoges

190 Concernant la microscopie électronique :


❑ a. La cryofracture a l’avantage d’éviter la fixation chimique et donc de limiter les
risques de dénaturation.
❑ b. La cryofracture est une technique de choix pour visualiser les reliefs du
nucléole.
❑ c. Le microscope électronique en transmission permet de s éparer deux points dis-
tants de 0, 2 nm.
UE 2 • Énoncés 359

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❑ d. Dans la microscopie en transmission, l’objet est balayé par un faisceau
d’électrons qui excitent la surface de l’objet émettant des électrons secondaires
recueillis par un détecteur.
❑ e. La coloration à l’or permet de visualiser une protéine particulière.
D’après concours Lyon

UE2
Techniques spéciales

191 La cytométrie en flux :


❑ a. Étudie des cellules isolées.
❑ b. Nécessite une fixation préalable au glutarald éhyde.
❑ c. Permet de caractériser rapidement un grand nombre de cellules.
❑ d. Est utilisée en routine pour déterminer les sous-populations lymphocytaires.
❑ e. Fournit des images cellulaires de meilleure qualité que le microscope photo-
nique.
D’après concours Brest

192 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Un transfert d’énergie non radiatif se fait sans émission de lumière.
❑ b. Le FRET nécessite que le spectre d’absorption du donneur recouvre le spectre
d’émission de l’accepteur.
❑ c. La technique de FRET intermoléculaire peut être utilisée pour étudier des in-
teractions entre différentes protéines.
❑ d. La technique appel ée perte de fluorescence pendant le photoblanchiment
consiste à irradier en permanence une région de la cellule et d’observer la
fluorescence d’une autre région.
❑ e. Le pouvoir de résolution pour un objet observé à l’aide d’une lumière dans le
visible est de 2 nm.
D’après concours Nice

193 À propos de la technique de patch clamp :


❑ a. Tout type d’électrodes peut être utilisé.
❑ b. On mesure le potentiel membranaire après activation spécifique d’un canal.
❑ c. Elle mesure des flux ioniques au niveau des canaux membranaires.
❑ d. La préparation cellulaire est placée dans l’eau pure.
❑ e. Le patch est un morceau de membrane détachée.
D’après concours Paris 11

194 La viabilité des cellules est étudiée. On peut affirmer que :


❑ a. Une coloration vitale colore les cellules vivantes.
❑ b. L’annexine V-FITC marque les cellules en nécrose.
360 Énoncés • UE 2

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❑ c. L’annexine V-FITC marque les cellules en apoptose.
❑ d. Les mitochondries restent fonctionnelles pendant l’apoptose.
❑ e. Aucune de ces réponses n’est juste.
D’après concours Paris 5

Tissu épithélial
Épithélium de revêtement

195 Concernant les épithéliums de revêtement :


❑ a. La langue est recouverte d’une muqueuse.
❑ b. Le vagin est recouvert d’une intima.
❑ c. Le tube digestif est recouvert tantôt d’une muqueuse, tantôt d’une séreuse selon
la nature des cellules sécrétrices composant l’épith élium.
❑ d. L’endothélium est un épithélium.
❑ e. Les tubes séminifères du testicule forment un epith
´ élium classé comme pavi-
menteux, stratifié, à fonction sécrétoire.
D’après concours Paris 12

196 Concernant les épithéliums de revêtement :


❑ a. Les épith éliums simples sont toujours pavimenteux.
❑ b. Dans un épithélium pluristratifié, les cellules ont toujours la m ême forme.
❑ c. Dans les épitheliums
´ d’origine endodermique, les filaments interm édiaires ap-
partiennent à la famille des cytokératines.
❑ d. La cavité buccale normale est revêtue d’un épithélium keratinis
´ é.
❑ e. La présence de stér éocils sur une cellule épithéliale augmente ses capacités
d’absorption.
D’après concours Montpellier 1

197 Concernant les tissus épithéliaux :


❑ a. Le plateau stri é apical d’une cellule épith éliale lui permet d’augmenter ses ca-
pacités d’absorption.
❑ b. Les stér´
eocils sont des structures contractiles.
❑ c. Une cellule ciliée est en général aplatie.
❑ d. Des cils sont présents au p ôle apical des cellules qui absorbent.
´
❑ e. Les st éreocils et les cils ont la m ême fonction.
D’après concours Nantes

198 Concernant les tissus épithéliaux :


❑ a. La colchicine inhibe la formation des microtubules.
UE 2 • Énoncés 361

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❑ b. La phosphorylation des lamines permet la fragmentation de l’enveloppe
nucléaire lors de la mitose.
❑ c. La vimentine est mise en évidence dans les cellules d’origine mésoblastique.
❑ d. La vimentine est mise en évidence dans les cellules musculaires.
❑ e. Dans les cellules épithéliales, les filaments de kératine contribuent au soutien

UE2
de l’enveloppe nucléaire.
D’après concours Nantes

199 Une cellule épithéliale d’un épithelium


´ simple contient des filaments intermediaires
´
qui ont les caractéristiques suivantes :
❑ a. Ce sont des structures polarisees.
´
❑ b. Ils sont formés de cytokératines soit acides soit basiques.
❑ c. Ils s’attachent aux hémidesmosomes.
❑ d. Leurs monomères sont formés par les ribosomes de l’enveloppe nucléaire.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

200 Les jonctions adhérentes ont les caracteristiques


´ suivantes :
❑ a. Permettent l’attachement d’une cellule à la matrice extracellulaire ou d’une cel-
lule à une autre cellule.
❑ b. Solidarisent les microvillosités du pôle apical des cellules épith éliales.
❑ c. Permettent le passage de petits peptides et d’ions de cellule à cellule.
❑ d. Imperméabilisent l’épithélium cutan é.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Paris 7

201 Concernant les jonctions :


❑ a. Les cadhérines sont des protéines membranaires dont l’activité dépend du cal-
cium et de leur fixation à des cadh érines du même type.
❑ b. Les caténines alpha et béta jouent un rôle d éterminant dans le développement
des tissus au cours de l’organogénese.
`
❑ c. Le complexe protéique de la plaque d’attachement peut interagir avec les mi-
crofilaments d’actine.
❑ d. Les h émidesmosomes adhèrent à la membrane basale grâce aux intégrines qui
activent les filaments d’actine.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Paris 7

202 Concernant une jonction communicante entre deux cellules épithéliales :


❑ a. Les ZO1 et ZO2 sont intracytoplasmiques.
362 Énoncés • UE 2

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❑ b. Les connexines des cellules adjacentes se reconnaissent par leur extrémité N
terminale.
❑ c. La phosphorylation des connexines permet à une cellule de fermer le connexon
correspondant.
❑ d. Les membranes cellulaires sont parallèles entre elles et distantes de3 nm.
❑ e. Les filaments d’actine interagissent avec la fodrine.
D’après concours Lille

203 Concernant les intégrines :


❑ a. Les intégrines sont des hétérodimères.
❑ b. Les intégrines sont toujours des molecules
´ h étérophiles.
❑ c. Les cellules épithéliales possèdent des int égrines α4β6.
❑ d. Les lymphocytes expriment les mêmes intégrines que les cellules épithéliales.
❑ e. Les leucocytes sont porteurs d’une intégrine possédant une sous-unit é β2.
D’après concours Nantes

204 L’épith élium de l’intestin :


❑ a. appartient à une muqueuse.
❑ b. est pseudostratifié.
❑ c. comporte des cellules caliciformes.
❑ d. comporte des cellules ciliées.
❑ e. se renouvelle à partir d’une couche germinative.
D’après concours Paris 11

205 Quelles sont les deux propositions fausses ? La membrane cytoplasmique de l’entérocyte :

❑ a. présente une composition uniforme sur toute sa surface.


❑ b. contient des cadhérines.
❑ c. contient des occludines.
❑ d. augmente sa surface d’absorption en formant des cils vibratiles.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

206 La muqueuse intestinale :


❑ a. Le sommet des villosités correspond à la zone germinative de l’épithélium.
❑ b. Les entérocytes sont liés entre eux par des cadres épicellulaires.
❑ c. Les microvillosités des entérocytes favorisent les mécanismes d’absorption.
❑ d. L’épith élium de revêtement contient des cellules glandulaires endocrines.
❑ e. Le chorion n’est pas vascularisé.
D’après concours Paris 5
UE 2 • Énoncés 363

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207 L’épith élium urinaire comporte :
❑ a. des cellules ciliées.
❑ b. des cellules caliciformes.
❑ c. des cellules basales de remplacement.
❑ d. des cellules binucléées.

UE2
❑ e. des cellules pavimenteuses.
D’après concours Paris 11

208 Concernant les épithéliums urinaires :


❑ a. Les cellules y sont jointives.
❑ b. On n’y observe pas de moyens d’union intercellulaire.
❑ c. Les cellules en raquette sont capables de se déformer.
❑ d. Les cellules superficielles contiennent de la kératine molle.
❑ e. Ils correspondent à une fonction de glissement.
D’après concours Paris 5

209 Sur la photo, on observe :

❑ a. une couche granuleuse.


❑ b. une couche germinative.
❑ c. une couche cornée.
❑ d. une couche chondrogène.
❑ e. une nappe glandulaire.
D’après concours Paris 11

210 Quelle est la proposition exacte ? Les hémidesmosomes présents au p ôle basal des
cellules basales de l’épiderme :
❑ a. Ont pour rôle de fixer l’épithélium sur la lame basale.
❑ b. Sont un lieu de fixation de filaments de desmine.
❑ c. Comportent des cadhérines.
❑ d. Adhèrent directement au collagène IV.
364 Énoncés • UE 2

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❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

211 Concernant l’épiderme :


❑ a. Les cellules de la couche à épines possèdent de nombreux desmosomes.
❑ b. La couche germinative est formée d’une seule couche de kératinocytes.
❑ c. Les cellules de la couche cornée ne possèdent ni noyau ni organites.
❑ d. Les mélanocytes synthétisent la m élanine à partir de la tyrosine.
❑ e. Les kératinosomes renferment un contenu de nature lipidique qui est libéré dans
les espaces intercellulaires.
D’après concours Paris 6

212 Les cellules ciliées de l’épithélium respiratoire :


❑ a. Sont reliées à la membrane basale par des hémidesmosomes.
❑ b. Sécrètent des mucines.
❑ c. Présentent environ deux cents cils à leur pôle apical.
❑ d. Établissent entre elles des complexes de jonctions.
❑ e. Établissent entre elles des jonctions communicantes.
D’après concours Paris 6

Épithélium glandulaire

213 Concernant les épithéliums glandulaires :


❑ a. Les cellules calciformes sont séreuses.
❑ b. La thyroı̈de est une glande apocrine.
❑ c. Le pancréas est une glande amphicrine.
❑ d. Les glandes sébac ées sont holocrines.
❑ e. Les cellules principales de l’estomac sont muqueuses.
D’après concours Paris 12

214 Concernant les cellules glandulaires :


❑ a. Des cellules glandulaires isolées dans l’ épithélium gastrique sécrètent la
ghréline dans la lumière de l’estomac.
❑ b. La cardiodilatine est une hormone produite par les cellules musculaires lisses
de la paroi artérielle.
❑ c. La leptine est une hormone produite par des adipocytes.
❑ d. Le mode d’excretion
´ des cellules endocrines produisant les hormones stéroı̈di-
ennes est une excrétion lipidique de type apocrine.
❑ e. La glande sébacée est une glande alvéolaire à excrétion holocrine.
D’après concours Lille
UE 2 • Énoncés 365

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215 Les cellules séreuses sont caractéris ées par :
❑ a. De volumineux grains clairs en microscopie électronique à transmission.
❑ b. Un réticulum endoplasmique granuleux dilaté.
❑ c. La présence de complexes de jonction.
❑ d. Des phenom
´ ènes d’exocytose.

UE2
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

216 Les glandes exocrines :


❑ a. comportent gén éralement une portion sécrétrice et un canal excréteur.
❑ b. sont associées à un tissu conjonctif richement vascularisé.
❑ c. ne sécretent
` que des protéines ou du mucus.
❑ d. peuvent faire partie d’un épithélium de revêtement.
❑ e. sont toujours des glandes mérocrines.
D’après concours Paris 6

217 Parmi les glandes suivantes, quelle est celle dont l’excrétion est de type holocrine ?
❑ a. La thyroı̈de.
❑ b. La glande mammaire chez la femme.
❑ c. Le foie.
❑ d. Les glandes sébacées.
❑ e. Les glandes sudoripares apocrines.
D’après concours Paris 5

218 La cellule glandulaire des alvéoles de la glande mammaire au cours de la lactation :


❑ a. Synthétise des lipides.
❑ b. Forme, a` partir de l’appareil de Golgi, des grains de sécrétion.
❑ c. Sécrète les lipides par exocytose.
❑ d. Sécrète des prot éines par exocytose.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

219 La médullosurrénale :
❑ a. Représente la partie périph érique de la glande surrénale.
❑ b. Fait partie du système nerveux sympathique.
❑ c. Synthétise et lib ère uniquement l’adrénaline.
❑ d. Permet à l’adrénaline d’agir sur des tissus et organes non nécessairement in-
nervés par les terminaisons nerveuses adrénergiques.
❑ e. Est stimulée par des terminaisons nerveuses libérant de la noradrénaline.
D’après concours Paris 5
366 Énoncés • UE 2

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220 La glande sebac
´ ée est une glande :
❑ a. Exocrine. ❑ b. Mérocrine. ❑ c. Tubuleuse droite. ❑ d. Amphicrine.
❑ e. Muqueuse.
D’après concours Paris 11

221 La glande sous-maxillaire est une glande :


❑ a. Exocrine. ❑ b. Composée. ❑ c. Mixte. ❑ d. Amphicrine.
❑ e. Mérocrine.
D’après concours Paris 11

222 La glande utérine :


❑ a. Est acineuse en phase de prolifération.
❑ b. Est tubuleuse contournée en phase de s écr étion.
❑ c. Excrète le glycogène pendant l’ovulation.
❑ d. Disparaı̂t en totalité après la phase menstruelle.
❑ e. Aucune réponse exacte.
D’après concours Paris 11

223 Concernant le pancréas :


❑ a. C’est une glande mixte, endocrine et exocrine.
❑ b. Tous les acini exocrines sont de type séreux.
❑ c. Les acini sont tous entourés par une membrane basale.
❑ d. Les cellules acineuses exocrines excrètent de l’insuline et du glucagon.
❑ e. Les ilots de Langerhans sont richement vascularisés.
D’après concours Paris 5

Tissu conjonctif
Tissus conjonctifs gélifiés

224 Concernant la lame basale :


❑ a. Les molécules de collagène IV constituent un réseau à larges mailles.
❑ b. L’entactine établit la liaison entre le collagène IV et la laminine.
❑ c. Des molécules d’intégrine sont concentrées au niveau de points focaux.
❑ d. Des cadhérines attachent les h émidesmosomes de l’épiderme sur la lame basale.
❑ e. La laminine fixe des protéoglycanes, le perlecan par exemple.
D’après concours Lille

225 Concernant la relation épithélium-tissu conjonctif :


❑ a. Le collagène III est un collagène spécifique des lames basales.
UE 2 • Énoncés 367

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❑ b. La fibromoduline est un composant spécifique des lames basales.
❑ c. Le collagène VII forme des plaques d’ancrage sur lesquelles viennent s’accro-
cher des fibrilles de collagène IV.
❑ d. Les lames basales sont argyrophiles.
❑ e. La laminine est une structure argyrophile des lames basales.

UE2
D’après concours Nantes

226 Les cellules des tissus conjonctifs :


❑ a. Les fibroblastes se multiplient dans les tissus conjonctifs, sécrètent et régulent
la majeure partie des constituants de la matrice extracellulaire.
❑ b. Les macrophages proviennent d’un précurseur fibroblastique
❑ c. Les mastocytes se localisent et se divisent préférentiellement autour des vais-
seaux des tissus conjonctifs.
❑ d. Les adipocytes multiloculaires sont abondants chez l’adulte
❑ e. Les polynucléaires sont des cellules sanguines qui migrent, puis se divisent dans
les tissus conjonctifs.
D’après concours Nancy

227 Concernant les fibroblastes :


❑ a. Ce sont des cellules capables de mobilité.
❑ b. Ils sécr ètent des métalloprotéases.
❑ c. Ils sont retrouvés dans toutes les variétés de tissus conjonctifs proprement dits.
❑ d. Ils peuvent être unis par des jonctions occludens.
❑ e. Ils sont présents dans l’endonèvre.
D’après concours Paris 6

228 Le tissu conjonctif dense est présent dans :


❑ a. Le périoste.
❑ b. Le chorion des muqueuses des voies génitales.
❑ c. Le derme profond.
❑ d. Les aponévroses.
❑ e. Le stroma de la cornée.
D’après concours Paris 6

229 Concernant les tissus adipeux :


❑ a. On distingue 3 types principaux de tissus adipeux.
❑ b. On distingue 2 types morphologiques d’adipocytes : uniloculaire et
multiloculaire.
❑ c. Le tissu adipeux blanc stocke des acides gras sous l’effet de l’insuline.
❑ d. La lipolyse est induite par les catécholamines.
❑ e. Les adipokines sont produites par l’hypothalamus.
D’après concours Paris 12
368 Énoncés • UE 2

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230 Concernant les adipocytes :
❑ a. Les cellules adipeuses brunes sont multi-loculaires.
❑ b. Le tissu adipeux blanc a un rôle mécanique (amortissement des chocs).
❑ c. La graisse brune représente une r éserve énergétique pour l’organisme.
❑ d. La synthèse des lipides est stimulée par l’insuline.
❑ e. L’insuline augmente la quantité de tissu adipeux de la moelle osseuse hémato-
poı̈étique.
D’après concours Nantes

231 Les adipocytes blancs :


❑ a. Forment un syncytium grâce à des nexus.
❑ b. Peuvent synthétiser des lipides à partir de glucose.
❑ c. Ont une fonction endocrine.
❑ d. Sont responsables de la production de chaleur dans les tissus conjonctifs.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

232 Les adipocytes blancs :


❑ a. Sont des cellules de soutien du tissu conjonctif.
❑ b. Sont des cellules multinucléées.
❑ c. Se forment autour d’un axe conjonctivo-vasculaire.
❑ d. Contiennent plusieurs vacuoles lipidiques.
❑ e. Produisent de la chaleur.
D’après concours Paris 11

Tissus conjonctifs solides

233 Concernant le cartilage :


❑ a. Sa matrice est riche en glycosaminoglycanes.
❑ b. Il est entouré par un tissu conjonctif fibreux dense nommé périoste.
❑ c. Le ligament jaune est formé de cartilage élastique.
❑ d. Les mutations du collagène II peuvent être à l’origine de chondrodysplasies.
❑ e. Les chondrocytes hyperplasiques du cartilage de croissance sont riches en phos-
phatases alcalines.
D’après concours Paris 12

234 Parmi les types cellulaires suivants, indiquer celui(ceux) qui est (sont) préent(s) dans
le tissu cartilagineux :
❑ a. adipocyte ❑ b. chondrocyte ❑ c. fibroblaste
❑ d. ostéoblaste ❑ e. synoviocyte
D’après concours Paris 12
UE 2 • Énoncés 369

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235 Propositions relatives au cartilage :
❑ a. Le cartilage de l’épiglotte est de type hyalin.
❑ b. Les fibres présentes dans le cartilage articulaire sont principalement des fibres
de cartilage de type II.
❑ c. La matrice extracellulaire est moins hydratée que celle du tissu conjonctif

UE2
conjonctivo-vasculaire.
❑ d. Pour aller du sang présent dans les vaisseaux du p érichondre jusqu’au chondro-
blaste, il faut traverser au moins 2 lames basales.
❑ e. Les chondrones sont délimités par des faisceaux de fibres de collagène de type
II.
D’après concours Montpellier 1

236 Quelle est la proposition fausse ? L’examen en microscopie électronique du cartilage


hyalin permet de visualiser :
❑ a. Le noyau des chondrocytes.
❑ b. Les fibrilles de collagène.
❑ c. Les microtubules cytoplasmiques dans les chondrocytes.
❑ d. Les capillaires dans la matrice extracellulaire.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

237 Concernant les cartilages articulaires :


❑ a. Ils sont très vascularisés.
❑ b. Ils se renouvellent par apposition.
❑ c. Ils sont aussi appelés cartilages de conjugaison.
❑ d. Ils sont de type hyalin.
❑ e. Ils sont riches en chondroı̈tine sulfate.
D’après concours Paris 6

238 Les tendons :


❑ a. Relient les pièces osseuses aux muscles squelettiques.
❑ b. Sont bien vascularisés.
❑ c. Renferment des tendinocytes avec des expansions aliformes.
❑ d. Sont limités extérieurement par le péritendinum form é de tissu conjonctif lâche.
❑ e. Font partie des tissus conjonctifs pluritendus.
D’après concours Brest

239 Dans un tendon, on trouve les éléments suivants :


❑ a. Des artérioles dans les faisceaux tendineux.
❑ b. Des ténocytes.
370 Énoncés • UE 2

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❑ c. Des fibroblastes.
❑ d. Des fibrilles de collagène I.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

240 Quelles sont les deux propositions exactes ? Dans un tissu conjonctif dense unitendu
à prédominance collagénique, tel le tendon :
❑ a. Les molécules de procollagène I sont synth étisées par les ténocytes.
❑ b. L’assemblage des molécules de collagène en fibrilles se fait dans l’espace
extracellulaire.
❑ c. L’enzyme lysyl-oxydase intervient dans l’appareil de Golgi du ténocyte pour
auto-assembler les molécules de procollagène.
❑ d. On observe de nombreuses cellules provenant de la circulation sanguine.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

241 Quels sont, parmi les éléments suivants, celui ou ceux qui sont impliqu és dans les
fonctions de résorption de la fraction minérale de la matrice extracellulaire de l’os ?
1 : Phosphatase alcaline
2 : Cathepsine
3 : Anhydrase carbonique
4 : Hydrolase
5 : Catalase
6 : Enzymes lysosomiaux
Indiquez la bonne association de propositions exactes :
❑ a. 3, 4 ❑ b. 1 ❑ c. 3, 4, 6 ❑ d. 3 ❑ e. 2, 4, 5, 6
D’après concours Nice

242 Parmi les étapes suivantes de la min éralisation de la substance fondamentale, quelles
sont celles qui se déroulent en dehors de l’ostéoblaste :
❑ a. Fixation des particules micellaires sur les sites de nucléation.
❑ b. Stockage d’ions calcium et phosphate.
❑ c. Formation de particules micellaires.
❑ d. Grossissement du cristal de phosphate tricalcique par apposition.
❑ e. Précipitation des ions phosphate et calcium.
D’après concours Paris 7

243 Concernant les tissus osseux :


❑ a. Les cellules bordantes sont des ostéocytes au repos.
❑ b. Les ostéocytes possèdent des cils utilisés comme mécanorécepteurs.
❑ c. Les ostéocytes sont riches en mitochondries.
UE 2 • Énoncés 371

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❑ d. Pour résorber, un ostéoclaste doit développer une bordure en brosse.
❑ e. Les ostéoblastes et les ostéoclastes communiquent par l’intermediaire
´ des des-
mosomes.
D’après concours Nantes

244 Concernant les tissus osseux :

UE2
❑ a. La durée de vie d’un ostéoclaste est de 12 jours.
❑ b. Le remodelage osseux débute à la fin de la croissance.
❑ c. Un tissu osseux ostéoporotique peut résulter d’une résorption osseuse
excessive.
❑ d. Un tissu osseux ostéoporotique peut résulter d’une inhibition de l’activité ostéo-
blastique.
❑ e. L’ostéopétrose est marqu ée par une augmentation de la densité minérale os-
seuse.
D’après concours Nantes

245 Concernant le tissu osseux :


❑ a. Le tissu osseux d’un os long est essentiellement lamellaire chez l’adulte.
❑ b. L’ostéoporose peut apparaı̂tre à la ménopause du fait de la chute de la produc-
tion d’estrogènes.
❑ c. La vitamine D favorise l’ostéogenèse.
❑ d. La parathormone stimule l’ostéoclasie en se fixant sur des récepteurs situés sur
les ostéoclastes.
❑ e. La calcitonine est hypercalcémiante.
D’après concours Lille

246 Concernant les cellules du tissu osseux :


❑ a. Les ostéocytes jeunes sont ostéo-résorbants.
❑ b. Les cellules bordantes sont des cellules ostéo-progénitrices.
❑ c. Les ostéoclastes sont ostéo-résorbants.
❑ d. Les ostéoblastes logent dans les ostéoplastes.
❑ e. Les ostéocytes sont des cellules plus actives que les ostéoblastes.
D’après concours Limoges

247 Concernant les cellules osseuses :


❑ a. L’os présent au contact des ostéoblastes est plus récent que celui qui est placé
au contact des cellules bordantes.
❑ b. Les ostéocytes émettent des prolongements dans les canaux de Havers.
❑ c. Les ostéoblastes et les cellules bordantes se regroupent pour former des
épithéliums à la surface des épithéliums à la surface de la matrice osseuse.
372 Énoncés • UE 2

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❑ d. Les ostéoclastes sont des cellules mobiles.
❑ e. Les ostéoclastes attaquent principalement l’os par un phénomène de phagocy-
tose.
D’après concours Montpellier 1

Tissus conjonctifs liquides

248 Concernant les macrophages :


❑ a. La membrane des macrophages est hériss ée de microvillosités.
❑ b. Le cytoplasme des macrophages est riche en lysosomes et vacuoles
hét érophagiques.
❑ c. Les macrophages ont pour origine les monocytes.
❑ d. Leur noyau est bilobé.
❑ e. Ils font partie des cellules présentatrices d’antigènes aux lymphocytes.
D’après concours Paris 7

249 Parmi les propositions suivantes relatives aux populations cellulaires libres, lesquelles
ont une fonction dépendante d’une présentation antigenique
´ préalable :
❑ a. Lymphocyte T ❑ b. Plasmocyte
❑ c. Granulocyte neutrophile ❑ d. Macrophage
❑ e. Lymphocyte NK
D’après concours Paris 12

250 Concernant les cellules du tissu conjonctif :


❑ a. les macrophages de la moelle osseuse phagocytent les érythrocytes en fin de
vie.
❑ b. Les mastocytes contiennent des granulations d’aspect microcristallin en micro-
scopie electronique.
´
❑ c. Les plasmocytes ont une importante activite´ de synthèse proteique.
´
❑ d. Dans le tissu conjonctif, les lymphocytes T sont toujours regroupés en
follicules.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Montpellier 1

251 Concernant la moelle osseuse hématopoı̈étique :


❑ a. Les fibres de réticuline y sont proportionnellement plus abondantes que dans le
tissu conjonctif conjonctivo-vasculaire.
❑ b. Plus elle est active, moins elle contient d’adipocytes multiloculaires.
❑ c. On la retrouve dans les canaux de Volkmann.
❑ d. Elle est habituellement présente dans la diaphyse des os longs chez l’adulte.
❑ e. Parmi les cellules qu’elle produit figurent des précurseurs des mastocytes.
D’après concours Montpellier 1
UE 2 • Énoncés 373

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252 Quelle est la proposition exacte ? Le plasmocyte :
❑ a. Se forme par transformation d’un lymphocyte T quand celui-ci a rencontré l’an-
tigène qui lui est spécifique.
❑ b. Ne se reconnait qu’en microscopie électronique.
❑ c. A la même fonction que le macrophage.

UE2
❑ d. Synthétise des immunoglobulines dans le réticulum endoplasmique granuleux.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

253 Quelles sont les deux propositions fausses ? Les lymphocytes B :


❑ a. Ont pour origine la moelle osseuse hématopo¨ıétique.
❑ b. Interviennent dans la défense de l’organisme par la production d’anticorps après
transformation en plasmocytes.
❑ c. Passent par le thymus pour acquérir leur différenciation.
❑ d. Dans le sang, sont plus nombreux que les polynucléaires neutrophiles.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

254 Concernant les granulocytes ou leucocytes granuleux :


❑ a. Ils représentent environ 70% des globules blancs circulants.
❑ b. Ils possèdent un noyau à plusieurs lobes.
❑ c. Ils sont polynucléés.
❑ d. Ils peuvent prendre une forme de disque biconcave.
❑ e. Ils contiennent des granulations cytoplasmiques.
D’après concours Paris 5

255 Concernant les polynucléaires neutrophiles :


❑ a. Ils interviennent au cours de la réaction inflammatoire non spécifique.
❑ b. Les granulations nucléées des polynucléaires neutrophiles sont également mises
en évidence dans le cytoplasme des polynucléaires éosinophiles et basophiles.
❑ c. Les granulations nucléées contiennent du lysozyme.
❑ d. Les granulations nucléées contiennent une gélatinase.
❑ e. Les granulations nucléées contiennent une collagénase.
D’après concours Lille

256 Concernant les granulocytes basophiles et mastocytes :


❑ a. Les granulocytes basophiles sont présents dans le sang et les tissus.
❑ b. Les mastocytes sont présents dans le sang et les tissus.
❑ c. Les deux types cellulaires possèdent des granulations metachromatiques.
´
374 Énoncés • UE 2

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❑ d. Les deux types cellulaires possèdent des récepteurs aux fragment Fc des IgE.
❑ e. Les granulations des mastocytes contiennent de l’héparine
D’après concours Paris 12

257 Concernant le tissu sanguin :


❑ a. Après coagulation du sang, le liquide restant porte le nom de plasma.
❑ b. L’hématocrite est le pourcentage relatif du volume des leucocytes par rapport
au volume total du sang.
❑ c. Le sang représente environ 7 % du poids du corps.
❑ d. La myélopoı̈èse produit toutes les cellules sanguines.
❑ e. La vitesse de sédimentation des cellules du sang est mesurable quand on prélève
le sang avec un anticoagulant.
D’après concours Nantes

258 Concernant le sang :


❑ a. Il représente en moyenne 3, 7 % de la masse corporelle totale de la femme et
4, 5 % de celle de l’homme.
❑ b. L’étude morphologique des cellules est le plus souvent réalisée sur un
prélèvement de sang veineux.
❑ c. La mesure de l’hématocrite est le plus souvent r éalisée sur un prélèvement de
sang étal é sur une lame de verre (frottis sanguin).
❑ d. L’étude morphologique des cellules est le plus souvent réalisée sur un
prélèvement de sang étalé sur une lame de verre (frottis sanguin).
❑ e. L’étude morphologique des cellules est le plus souvent réalisée sur un
prélèvement de sang fixé par le glutaraldéhyde.
D’après concours Lille

259 Concernant la lignée rouge :


❑ a. Les hématies sont des disques biconvexes.
❑ b. Il y a chez l’homme environ 5 × 1012 h ématies par litre de sang.
❑ c. La durée de vie d’une hématie est de 12 jours environ.
❑ d. Les réticulocytes sanguins sont de jeunes h ématies (< 24 h).
❑ e. L’hémoglobine est à quasi saturation chez l’hématie.
D’après concours Nantes

260 Concernant les plaquettes :


❑ a. Leur nombre varie de 1, 5 × 109 à 3, 5 × 10 9 par litre de sang veineux
périph érique.
❑ b. Leur faisceau marginal est constitué de microtubules.
❑ c. Leur cytoplasme ne comporte aucun organite.
UE 2 • Énoncés 375

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❑ d. Les granules contiennent de la sérotinine.
❑ e. Lors de leur passage dans le sang, elles conservent des fragments d’ADN
nucléaire inerte.
D’après concours Lille

261 Concernant les hématies :

UE2
❑ a. Ce sont les plus nombreux des éléments figurés du sang circulant.
❑ b. Leur membrane plasmique est capable de se déformer.
❑ c. Leur noyau possède une chromatine fortement condensée.
❑ d. Leur cytoplasme est riche en mitochondries.
❑ e. Elles participent aux phénomènes de coagulation (hémostase).
D’après concours Paris 5

Tissu nerveux
Neurones

262 Concernant le neurone :


❑ a. La substance tigroı̈de est basophile.
❑ b. Elle correspond à du réticulum lisse.
❑ c. Elle s’observe au niveau du pericaryon
´ et de l’axone.
❑ d. Au niveau de l’axone, il existe un transport antérograde rapide et un transport
antérograde lent.
❑ e. Les microtubules participent au transport des mitochondries.
D’après concours Brest

263 Concernant le tissu nerveux :


❑ a. Les astrocytes sont les cellules myélinisantes du système nerveux central.
❑ b. Les cellules de Schwann font partie de la nevroglie
´ centrale.
❑ c. Les neurones possèdent un noyau volumineux avec un gros nucléole central.
❑ d. La perte de la basophilie pour les neurones est synonyme d’augmentation de
l’activité neuronale.
❑ e. L’arbre somato-dendritique est le pôle émetteur des neurones.
D’après concours Limoges

264 Concernant les dendrites :


❑ a. Ils sont le plus souvent multiples.
❑ b. Ils peuvent se ramifier abondamment à proximité du corps cellulaire.
❑ c. Ils sont recouverts d’épines.
❑ d. Ils peuvent être entourés d’une gaine de myéline.
❑ e. Leur cytoplasme peut contenir des corps de Nissl.
D’après concours Paris 7
376 Énoncés • UE 2

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265 Concernant le transport neuronal :
❑ a. Le transport neuronal requiert de l’energie sous forme d’ATP.
❑ b. Le transport axonal antérograde rapide permet le déplacement d’organites.
❑ c. Le transport axonal rétrograde rapide dépend des dynéines.
❑ d. Le transport axonal lent est unidirectionnel.
❑ e. La polarité des microtubules dendritiques est mixte.
D’après concours Paris 12

266 Concernant les neurones :


❑ a. Les neurones matures ont un noyau unique, à chromatine dispersée le plus
souvent.
❑ b. Les dendrites sont le lieu d’émission des potentiels d’action.
❑ c. La synthèse des neurotransmetteurs a` lieu dans les terminaisons axonales.
❑ d. Le flux axonal antérograde rapide se fait sur les microtubules du cytosquelette.
❑ e. L’endonèvre est un tissu conjonctif lâche qui entoure les axones dans le système
nerveux central.
D’après concours Montpellier 1

267 L’axone :
❑ a. Est dépourvu de canaux ioniques.
❑ b. Assure le transport des vésicules synaptiques.
❑ c. Conduit les potentiels d’action des boutons synaptiques vers le péricaryon.
❑ d. Est accompagné de cellules de Schwann dans le système nerveux central.
❑ e. Sont tous myélinisés.
D’après concours Paris 11

268 Concernant le système nerveux :


❑ a. Le transport axonal rapide rétrograde met en jeu des kin ésines.
❑ b. La gaine de myéline permet d’augmenter la vitesse du transport axonal.
❑ c. Le transport axonal antérograde se fait du corps cellulaire vers l’extr émité ter-
minale de l’axone.
❑ d. Les prolongements d’une même cellule microgliale peuvent former la gaine de
myéline de plusieurs neurones du système nerveux central.
❑ e. Les axones des neurones de Golgi de type I sont plus longs que ceux des neu-
rones de Golgi de type II.
D’après concours Paris 5

269 Concernant les axones et les dendrites :


❑ a. Tous les neurotransmetteurs sont synthétisés le long de l’axone ou à l’extr émité
présynaptique.
UE 2 • Énoncés 377

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❑ b. Tous les neurotubules des dendrites ont la même polarité que ceux de l’axone.
❑ c. Dans une fibre myélinisée, la répartition et la nature des protéines de l’axo-
lemme est homogène le long de l’axone.
❑ d. Un neurotransmetteur gazeux comme le monoxyde d’azote doit etre
ˆ stock é dans
des vésicules synaptiques avant d’ être libéré.

UE2
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

270 Concernant les synapses du système nerveux central (SNC) :


❑ a. La fixation du GABA sur son récepteur produit une hyperpolarisation de la
membrane post-synaptique.
❑ b. La substance blanche est dépourvue de synapse.
❑ c. Les épines dendritiques sont d épourvues de ribosomes.
❑ d. Les synapses du SNC sont entourées par un prolongement astrocytaire.
❑ e. Les neuropeptides opioı̈des sont acheminés à l’extrémit é de l’axone par trans-
port axonal orthograde lent.
D’après concours Paris 6

Cellules gliales

271 Concernant les astrocytes :


❑ a. Ils possèdent un corps cellulaire et des prolongements.
❑ b. Il en existe deux variétés : protoplasmique et fibreux.
❑ c. Leurs prolongements entrent en contact les uns avec les autres.
❑ d. Leur cytoplasme contient des gliofibrilles constituées d’une protéine spécifique.
❑ e. Leurs prolongements n’engainent que partiellement les parois des capillaires
cérébraux.
D’après concours Paris 7

272 Parmi les propositions morpho-fonctionnelles suivantes intéressant les oligodendro-


cytes, indiquez la ou les propositions exactes :
❑ a. Ce sont des cellules gliales.
❑ b. Ils se localisent exclusivement dans la substance blanche.
❑ c. Ils comportent de rares prolongements.
❑ d. Leurs corps cellulaires et leurs prolongements comportent de nombreux
microtubules.
❑ e. Ils ne peuvent myéliniser qu’un seul axone.
D’après concours Paris 7

273 La névroglie épithéliale tapissant le canal de l’épendyme :


❑ a. Est constituée de cellules jointives.
❑ b. Repose sur une membrane basale.
378 Énoncés • UE 2

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❑ c. Est accompagnée d’un tissu conjonctif.
❑ d. Comporte des cellules à plateau strié.
❑ e. Comporte des cellules calciformes.
D’après concours Paris 11

274 Les astrocytes protoplasmiques :


❑ a. Sont localisés dans la substance blanche.
❑ b. Présentent des pieds vasculaires.
❑ c. Forment une gaine de myéline autour des axones
❑ d. Sécrètent le liquide céphalo-rachidien.
❑ e. Sont incapables de proliférer.
D’après concours Paris 11

275 Concernant les oligodendrocytes :


❑ a. Un même oligodendrocyte est capable de myéliniser plusieurs axones.
❑ b. Les nœuds de Ranvier sont dépourvus de canaux sodium voltage dépendants.
❑ c. Les nœuds de Ranvier dans le système nerveux central sont entourés par une
membrane basale.
❑ d. Les oligodendrocytes périneuraux se trouvent essentiellement dans la substance
blanche.
❑ e. L’enroulement de la membrane d’un prolongement d’oligodendrocyte forme un
internode.
D’après concours Paris 6

Cerveau

276 Concernant la constitution de la subtance grise du système nerveux central :


❑ a. Elle contient des corps cellulaires de neurones.
❑ b. Elle contient des cellules microgliales.
❑ c. Elle contient des terminaisons axonales.
❑ d. Elle contient des épines dendritiques .
❑ e. Elle contient des capillaires sanguins.
D’après concours Paris 12

277 Concernant la constitution de la subtance blanche du système nerveux central :


❑ a. Elle possède une activit é métabolique plus importante que la substance grise.
❑ b. Les cellules myélinisantes y sont dépourvues de lame basale.
❑ c. Elle contient des synapses.
❑ d. Les capillaires y sont peu nombreux.
❑ e. La composition protéique de la myeline ´ y est differente
´ que dans le système
nerveux périphérique.
D’après concours Paris 12
UE 2 • Énoncés 379

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278 Concernant la barrière hémato-nerveuse :
❑ a. Cette barrière s’observe uniquement autour des vaisseaux de l’encéphale.
❑ b. Les cellules de l’endothélium vasculaire présentent des hiatus entre elles (for-
mation des capillaires fenêtrés)
❑ c. Les péricytes entourent complètement le capillaire.

UE2
❑ d. La basale névroglique entoure complètement la basale endothéliale.
❑ e. Cette barrière est sélective.
D’après concours Lille

279 Les plexus choroı̈des :


❑ a. Sont localisés dans les méninges.
❑ b. Comportent des capillaires sinusoı̈des.
❑ c. Sont tapissés par des épendymocytes.
❑ d. Synthétisent le liquide céphalo-rachidien.
❑ e. Aucune réponse exacte.
D’après concours Paris 11

280 Dans la couche moléculaire du cervelet, on trouve :


❑ a. Les axones des cellules de Purkinje.
❑ b. Les axones des grains.
❑ c. Les axones des cellules de Golgi.
❑ d. Les axones des cellules étoilées.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

281 Quelle est la proposition fausse ? Dans la substance blanche du cervelet, on trouve :
❑ a. Des astrocytes.
❑ b. Des capillaires comportant uniquement des fascias et des maculas.
❑ c. Les fibres moussues.
❑ d. Les axones des cellules de Purkinje.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Tissu musculaire
Muscle strié cardiaque

282 Parmi les molécules suivantes, laquelle est absente au sein des sarcomères du muscle
strié cardiaque :
❑ a. Actine. ❑ b. Troponine. ❑ c. Titine.
❑ d. Desmine. ❑ e. Nébuline.
D’après concours Paris 12
380 Énoncés • UE 2

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283 Concernant les tissus musculaires :
❑ a. Une unité motrice est l’ensemble des myocytes sous le contrôle d’un seul
neurone.
❑ b. La plaque motrice d ésigne la zone de contact entre les terminaisons nerveuses
et les myofilaments.
❑ c. L’innervation motrice influence la différenciation des fibres musculaires striées
squelettiques en fibres rouges, blanches ou intermédiaires.
❑ d. Les myocytes myocardiques sont des cellules musculaires à contraction lente.
❑ e. Toutes les cellules musculaires myocardiques possèdent une activité cardionec-
trice.
D’après concours Nantes

284 Les cardiomyocytes :


❑ a. Présentent des stries scalariformes entre eux.
❑ b. Sont entourés d’endomysium.
❑ c. Comportent deux triades par sarcomère.
❑ d. Communiquent entre eux par des jonctions nexus.
❑ e. Sont incapables de se renouveller.
D’après concours Paris 11

285 Quelle est la proposition fausse concernant le cardiomyocyte :


❑ a. Il y a des nexus au niveau des traits scalariformes.
❑ b. Les filaments intermédiaires s’ancrent au niveau des traits scalariformes.
❑ c. La région axiale autour du noyau est pauvre en myofibres.
❑ d. Les cellules satellites sont localisées entre le sarcolemme et la lame basale.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

286 Les dispositifs de jonction entre les cardiomyocytes auriculaires comportent des :
❑ a. Jonctions occludens.
❑ b. Jonctions faisant intervenir des cadhérines.
❑ c. Jonctions communicantes.
❑ d. Desmosomes reliés à des filaments intermédiaires de cytokératine.
❑ e. Complexe dystoglycane/sarcoglycane.
D’après concours Paris 6

287 Quelle est la proposition fausse concernant les fibres musculaires myocardiques :
❑ a. Elles sont habituellement mononucléées.
❑ b. Le réticulum sarcoplasmique est lisse.
UE 2 • Énoncés 381

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❑ c. Le réticulum sarcoplasmique et les tubules T forment volontiers des diades.
❑ d. Les triades sont situées en regard de la jonction entre les disques sombres et les
disques clairs des sarcomères.
❑ e. Elles sont riches en mitochondries.
D’après concours Paris 5

UE2
Muscle strié squelettique

288 Concernant le tissu musculaire strié squelettique :


❑ a. Chaque faisceau musculaire est entouré par l’endomysium.
❑ b. Chaque cellule est entourée par une lame basale.
❑ c. Après lésion, il est capable de se rég énérer grâce aux cellules satellites.
❑ d. Les fibres lentes ou rouges possèdent plus de mitochondries que les fibres
blanches.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

289 Concernant les cellules satellites musculaires :


❑ a. Elles sont situées au contact des rhabdomyocytes et cardiomyocytes.
❑ b. Elles sont situées entre la lame basale et le sarcolemme du myocyte adulte.
❑ c. Elles sont quiescentes à l’état normal.
❑ d. Elles ne possèdent qu’un seul noyau.
❑ e. Elles sont capables de fusionner pour réparer un myocyte lésé.
D’après concours Paris 12

290 Concernant la jonction neuromusculaire du muscle strié squelettique :


❑ a. Un rhabdomyocyte possède en moyenne 5 à 12 plaques motrices.
❑ b. Au niveau des plaques motrices, les terminaisons axonales sont dépourvues de
cellules de Schwann.
❑ c. La terminaison axonale est séparée du rhabdomyocyte par la membrane basale.
❑ d. Un seul quantum d’acétylcholine est suffisant pour entraı̂ner la dépolarisation
du rhabdomyocyte.
❑ e. Le récepteur à l’acétylcholine est localisé sur les membranes pré et post synap-
tiques.
D’après concours Paris 12

291 Un sarcomère vu en microscopie électronique est composé de :


❑ a. une bande A. ❑ b. une bande H. ❑ c. deux bandes I.
❑ d. deux stries Z. ❑ e. une bande M.
D’après concours Limoges
382 Énoncés • UE 2

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292 Propositions relatives aux cellules musculaires :
❑ a. Elles sont toutes entourées d’une lame basale.
❑ b. Elles sont toutes en contact avec des cellules satellites.
❑ c. Les cellules musculaires striées ont des tubules T toujours situés au niveau de
la jonction A-I.
❑ d. Dans le rhabdomyocyte, la dystrophine se lie à l’actine.
❑ e. Un sarcomère est limité par deux stries M.
D’après concours Montpellier 1

293 Le sarcomère contient :


❑ a. Des filaments d’actine. ❑ b. Des citernes terminales.
❑ c. Deux bandes A anisotropes. ❑ d. Deux demi-bandes I isotropes.
❑ e. Des pieds jonctionnels.
D’après concours Paris 11

294 Les fibres musculaires striées squelettiques :


❑ a. Sont polynucléées.
❑ b. Sont reliées entre elles par des desmosomes.
❑ c. Comportent de la desmine.
❑ d. Peuvent se renouveler à partir du myoblaste de réserve.
❑ e. Contiennent des cav´eoles.
D’après concours Paris 11

295 Concernant les cellules musculaires :


❑ a. Elles contiennent toutes de la myoglobine.
❑ b. Elles sont toutes revetues
ˆ d’une membrane basale.
❑ c. Elles contiennent toutes de la desmine.
❑ d. Dans tous les myocytes striés, les prot éines contractiles sont organisées en sar-
comères.
❑ e. Tous les myocytes striés comportent une unité motrice.
D’après concours Paris 6

Muscle lisse

296 Parmi les cellules suivantes, indiquer celui/ceux qui correspond(ent) à un type de cel-
lule musculaire lisse :
❑ a. Cellule myoendocrine. ❑ b. Cellule myoépithéliale.
❑ c. Cellule myoépith éloı̈de. ❑ d. Myofibroblaste.
❑ e. Cellule nodale.
D’après concours Paris 12
UE 2 • Énoncés 383

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297 Indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s).
❑ a. Les myofilaments fins d’actine sont présents uniquement dans les bandes I
claires du sarcomère.
❑ b. La bande A noire contient une zone centrale H, centrée par la ligne M, o ù sont
uniquement présents les filaments épais de myosine.

UE2
❑ c. La tropomyosine contient une sous-unité capable de fixer le calcium.
❑ d. Les têtes de myosine possèdent une activité ATPasique.
❑ e. Les myofilaments d’actine sont composés de chaı̂nes lourdes et de chaı̂nes
lég ères d’actine G.
D’après concours Paris 5

298 Concernant la cellule musculaire lisse :


❑ a. La calponine est associée au filament fin.
❑ b. La calponine a, dans la cellule musculaire lisse, la même fonction que la tropo-
moduline dans la cellule musculaire squelettique.
❑ c. Les corps denses intracytoplasmiques correspondent a` des sites d’interaction
entre filaments fins et filaments épais.
❑ d. Des cavéoles sont visibles en microscopie électronique au niveau de la mem-
brane cytoplasmique.
❑ e. Les plaques denses sont associees
´ à des integrines
´ trans-membranaires.
D’après concours Lille

299 Les cellules musculaires lisses :


❑ a. Comportent plusieurs noyaux.
❑ b. Comportent des cavéoles.
❑ c. Sont entourées d’un épimysium.
❑ d. Peuvent se renouveller.
❑ e. Synthétisent des fibres élastiques.
D’après concours Paris 11

300 Quelle est la proposition exacte ?


❑ a. Dans la cellule musculaire lisse, des éléments du r éticulum endoplasmique sont
localisés au voisinage des cavéoles.
❑ b. Dans la cellule musculaire lisse, la partie centrale du myofilament épais est
dépourvue de t êtes de myosine.
❑ c. La cellule musculaire lisse ne comporte pas de lame basale.
❑ d. Les corps denses cytoplasmiques de la cellule musculaire lisse sont bien visibles
en microscopie optique.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
384 Énoncés • UE 2

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301 Concernant la contraction des cellules musculaires lisses :
❑ a. Elle peut être volontaire.
❑ b. Elle peut être spontanée.
❑ c. Elle peut dépendre d’une stimulation par la cholinestérase.
❑ d. Elle peut dépendre de l’étirement cellulaire.
❑ e. Elle peut dépendre d’une stimulation par l’ocytocine.
D’après concours Paris 6

302 Concernant les fibres musculaires lisses :


❑ a. Elles sont le plus souvent binucléées.
❑ b. Elles contiennent de nombreux filaments d’actine mais pas de filaments de
myosine.
❑ c. Elles contiennent des filaments intermédiaires de desmine.
´
❑ d. Les caveoles correspondent à des équivalents des tubules T des fibres muscu-
laires striées.
❑ e. Elles ne sont innervées que par un seul motoneurone alpha.
D’après concours Paris 5

3. Embryologie
Première semaine de développement
303 Concernant la cavitation et l’éclosion :
❑ a. Au stade morula, les cellules sont pluripotentes, puis deviennent progressive-
ment totipotentes lors de la cavitation.
❑ b. La formation de la cavité blastocœlique d épend uniquement de la mise en route
des pompes Na+/K+ ATPases.
❑ c. Le premier axe de polarité embryonnaire se met en place dès le troisième jour
(stade 8 cellules) de développement embryonnaire.
❑ d. Le trophectoderme (ou trophoblaste) représente environ 1/3 des cellules du
blastocyte.
❑ e. La fragilisation progressive de la zone pellucide par des phénomènes
mécaniques et enzymatiques permet l’éclosion du blastocyte.
D’après concours Nantes

304 Concernant la 1re semaine de développement, indiquez la réponse fausse :


❑ a. Durant la première semaine de développement, on assistera à la segmentation,
la migration et l’implantation compl`ete de l’œuf.
❑ b. La fécondation correspond à la réunion d’un spermatozo¨ıde et d’un ovule ha-
ploı̈des qui vont former une cellule diploı̈de.
❑ c. La segmentation correspond à une multiplication cellulaire par division ; au
cours de celle-ci la rapport nucléo cytoplasmique augmente.
UE 2 • Énoncés 385

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❑ d. Le zygote est déjà orienté gr âce à un globule polaire qui va déterminer un pôle
animal et un pôle vég étal.
❑ e. Les divisions sont totales mais asynchrones, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas lieu
toutes en même temps.
D’après concours Dijon

305 Concernant la 1re semaine de développement :

UE2
❑ a. Dès les premières divisions, les cellules sont appelées blastocytes.
❑ b. Les blastomères sont retenus ensemble par un sac délimité par la membrane de
Heuser.
❑ c. La migration de l’œuf dans la trompe est facilitée par différentes s écr étions et
par le mouvement des cils locaux.
❑ d. Lorsqu’il est composé de 16 cellules, le zygote est appelé morula ; à ce moment,
il arrive dans la cavité vaginale.
❑ e. La membrane pellucide est extrêmement imperm éable et le liquide extérieur ne
peut pas pénétrer à l’intérieur.
D’après concours Dijon

306 Concernant la 1re semaine de développement, indiquez la réponse exacte :


❑ a. La fusion des deux cellules haploı̈des a lieu dans la muqueuse utérine.
❑ b. À J3, le zygote, après mitoses successives, devient le blastocyte.
❑ c. Le blastocyte présente une cavité liquidienne appelee´ le blastoc èle.
e
❑ d. La nidation commence dès le 4 jour.
❑ e. Le blastocyte présente une membrane pellucide contrairement à la morula.
D’après concours Dijon

307 Concernant la fécondation :


❑ a. Au cours de la fusion des membranes du spermatozo ı̈de et de l’ovocyte, une
intégrine ovocytaire reconnaˆıt la fertiline du spermatozoı̈de.
❑ b. La reconnaissance de la zone pellucide par le spermatozoı̈de s’effectue par une
sélectine du spermatozoı̈de qui se fixe sur ZP3.
❑ c. La réaction corticale de l’ovocyte est provoquée par l’oscilline du sperma-
tozo¨ıde.
❑ d. Le centriole distal du spermatozoı̈de est à l’origine du fuseau de la 1re division
en 2 blastomères.
❑ e. Le pronucléus femelle subit une réplication de l’ADN avant l’amphimixie.
D’après concours Lille

308 Concernant la compaction de la morula humaine :


❑ a. Elle débute lorsque l’embryon atteint le stade 32 blastomères.
❑ b. Elle peut être inhibée par des anticorps dirig és contre la E-cadhérine.
❑ c. Elle peut être inhibée par l’absence d’ions calcium.
386 Énoncés • UE 2

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❑ d. Elle se traduit, notamment, par l’apparition de jonctions serrees
´ entre les blas-
tomères internes.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

|
m
309 À propos de la première semaine du développement :

o
c
t.
o
p
s
❑ a. Toutes les cellules embryonnaires sont totipotentes jusqu’à la fin de la première

g
lo
.b
s
semaine du développement.

in
c
e
d
e
La compaction est liée à une modification moléculaire membranaire des cellules

m
❑ b.

s
e
rd
embryonnaires.

o
s
e
tr
e
❑ c. La molécule d’adhérence intervenant dans la compaction est la connexine 43.

/l
:/
p
tt
h
❑ d. À la fin de la première semaine du développement, le blastocyste est dans la

|
m
o
cavité utérine

.c
s
s
re
❑ e. L’axe céphalo-caudal est mis en place dès la fin de la premiere
` semaine du

p
rd
o
.w
développement

s
in
c
e
d
D’après concours Caen
e
m
s
e
rd
o

310 Parmi les évènements suivants, lequel(lesquels) a(ont) lieu au cours de la 1ère se-
s
e
tr

maine du développement embryonnaire ?


e
/l
:/
p
tt
h

❑ a. La mise en place de l’empreinte parentale.


|
s
in
c
e
d

❑ b. La segmentation.
e
M
s
e

❑ c. L’implantation.
rD
o
s
re

❑ d. La cavitation (formation du blastocèle) suite à un afflux sodique mettant en jeu


T
e
/L

des pompes Na+/K+ ATPase et des échangeurs Na+ /H+ .


s
p
u
ro
/g

❑ e. La perte de la totipotence.
m
o
.c
k
o

D’après concours Lyon


o
b
e
c
a
.f
w
w

311 Quels évènements se déroulent pendant la première semaine du developpement


´ de
w
|
s

l’œuf humain ?
in
c
e
d
e

❑ a. La fécondation.
M
s
e
rD

❑ b. La segmentation.
o
s
re
T
e

❑ c. La différenciation du syncytiotrophoblaste.
/L
m
o
.c

❑ d. La différenciation du cytotrophoblaste
k
o
o
b
e

❑ e. La compaction.
c
a
.f
w
w

D’après concours Rennes


w
|

312 Concernant la première semaine du de développement embryonnaire (DE) :


❑ a. La compaction se produit à J2.
❑ b. Le bouton embryonnaire provient des cellules périphériques de la morula.
❑ c. La totipotence des cellules permet la réalisation du diagnostic pré-implantatoire
à un stade très précoce du DE.
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UE 2 • Énoncés 387

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❑ d. L’œuf migre dans la trompe grâce aux mouvements des cils situés sur ses cel-
lules périph ériques.
❑ e. L’œuf arrive dans la cavité utérine à J7.
D’après concours Limoges

Deuxième semaine de développement

UE2
313 Concernant le blastocyte à 13 jours :
❑ a. Le lécithocèle primaire est visible.
❑ b. On peut observer le cœlome extra-embryonnaire en formation.
❑ c. Le cytophoblaste se développe et forme des cordons de cellules.
❑ d. L’embryon est tridermique dans certaines zones.
❑ e. L’embryon est tridermique dans certaines zones.
D’après concours Nantes

314 Concernant la 2e semaine de développement, indiquez la réponse vraie :


❑ a. Au début de la deuxième semaine de développement, le blastocyte est complé-
tement enchâssé dans la muqueuse utérine.
❑ b. Le trophoblaste se divise en deux couches de cellules : une couche interne de
cellules mononucléées forme le syncytiotrophoblaste et une couche externe de
cellules plurinucléées forme le cytotrophoblaste.
❑ c. Au cours de la deuxième semaine se forme un disque embryonnaire dider-
mique issu de la différenciation des cellules du bouton embryonnaire qui se
répartissent deux couches cellulaires distinctes : l’hypoblaste et l’épiblaste.
❑ d. L’hypoblaste forme le plancher de la cavité amniotique.
❑ e. C’est au cours de la deuxième semaine que va pouvoir commencer la morpho-
genèse.
D’après concours Dijon

315 Concernant l’hypoblaste :


❑ a. Il ne donne pas de dérivé définitif.
❑ b. Il participe à la formation de la vésicule vitelline primitive.
❑ c. Il forme la paroi de l’amnios.
❑ d. Il est à l’origine du trophoblaste.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

316 Concernant le mésoblaste extra-embryonnaire :


❑ a. Il est d’origine hypoblastique.
❑ b. Il se forme au 9e-10 e jour du développement.
❑ c. Il se localise, initialement, entre la membrane de Heuser et le cytotrophoblaste.
388 Énoncés • UE 2

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❑ d. Il est constitué d’une substance fondamentale, gélatineuse, comportant de très
nombreuses cellules.
❑ e. Au 11e-12 e jour du développement, il apparaı̂t creusé de lacunes.
D’après concours Paris 7

317 Au cours de la deuxième semaine du développement :


❑ a. Il y a apparition de deux couches dans la masse cellulaire interne.
❑ b. L’embryon est didermique.
❑ c. L’hypoblaste provient de l’épiblaste.
❑ d. Le trophoblaste provient de la masse cellulaire interne.
❑ e. Il y a apparition de deux cavités dans la masse cellulaire interne.
D’après concours Caen

Annexes embryonnaires
318 Parmi les propositions suivantes concernant le placenta, dire laquelle est inexacte :
❑ a. La croissance du placenta est permise par la prolifération du cytotrophoblaste.
❑ b. La croissance du placenta permet l’augmentation des échanges fœto-maternels.
❑ c. La maturation du placenta permet l’augmentation des échanges fœto-maternels.
❑ d. La maturation du placenta int éresse principalement les villosités crampon.
❑ e. La maturation du placenta diminue l’épaisseur de la barrière placentaire.
D’après concours Paris 7

319 Concernant les gémellités :


❑ a. Les gémellités bi-ovulaires sont souvent héréditaires.
❑ b. Les gémellités uni-ovulaires sont souvent héréditaires.
❑ c. Les gémellités uni-ovulaires correspondent a` des jumeaux dizygotes.
❑ d. Les jumeaux dizygotes sont hétérocaryotes.
❑ e. Les jumeaux bichoriaux, biamniotiques, sont toujours hétérocaryotes.
D’après concours Nantes

320 Concernant la vésicule vitelline :


❑ a. Apr ès la gastrulation, elle est tapissée d’entoblaste et d’hypoblaste.
❑ b. Lors de la délimitation, elle est en partie incluse dans l’embryon.
❑ c. Elle participe à la formation des reins.
❑ d. Dans le cordon ombilical, elle forme le canal vitellin.
❑ e. Quand elle régresse, elle est incluse dans la plaque choriale du placenta.
D’après concours Paris 7

321 Concernant les annexes des jumeaux :


❑ a. Les jumeaux dizygotes ont toujours des annexes bichoriales.
UE 2 • Énoncés 389

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❑ b. Les jumeaux monozygotes ont toujours des annexes monochoriales.
❑ c. La configuration des annexes peut être observée à l’ échographie du 1er
trimestre.
❑ d. Certains couples de jumeaux ont des annexes bichoriales monoamniotiques.
❑ e. Les jumeaux dont les annexes sont monochoriales biamniotiques sont les ju-

UE2
meaux monozygotes qui se séparent le plus précocément.
D’après concours Paris 7

322 Concernant la vésicule vitelline secondaire :


❑ a. Elle se forme au 11e -12e jour du développement.
❑ b. Elle est revêtue d’hypoblaste.
❑ c. Son volume est identique à celui de la vésicule vitelline primaire.
❑ d. Au cours de la 3e semaine du développement, l’entoblaste se substitue à
l’hypoblaste.
❑ e. Au début de la 4e semaine du développement elle se clive en intestin primitif et
vésicule vitelline tertiaire, reli és par le canal vitellin.
D’après concours Paris 7

323 Concernant le liquide amniotique :


❑ a. Il se renouvelle peu.
❑ b. Il est en partie constitué de substances provenant de la circulation maternelle,
au travers des membranes placentaires.
❑ c. Il change de composition lorsque la peau du fœtus se kératinise.
❑ d. On peut y retrouver des enzymes provenant du tube digestif fœtal.
❑ e. Les jumeaux ont toujours le même liquide amniotique.
D’après concours Paris 7

324 Concernant l’allantoı̈de de l’embryon humain :


❑ a. C’est un diverticule de l’endoderme.
❑ b. Il est à l’origine de la vessie.
❑ c. Il sert de réservoir pour les déchets métaboliques du jeune embryon.
❑ d. Les vaisseaux ombilicaux se différencient le long de son trajet.
❑ e. Autre r éponse.
D’après concours Strasbourg

325 Dans quel ordre apparaissent les structures suivantes dans l’œuf humain :
1. Allantoı̈de. 2. Amnios. 3. Lécithoc èle secondaire. 4. Trophoblaste.
❑ a. 1-2-4-3. ❑ b. 2-4-1-3. ❑ c. 4-2-3-1.
❑ d. 3-4-2-1. ❑ e. 4-3-2-1.
D’après concours Brest
390 Énoncés • UE 2

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326 Chez le fœtus humain, les vaisseaux ombilicaux :
❑ a. sont au nombre de 3 : 2 veines et une artère.
❑ b. sont en continuité directe avec les vaisseaux circulant au niveau de la plaque
basale du placenta.
❑ c. contiennent du sang maternel
❑ d. dérivent du plexus vasculaire allanto ı̈dien
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

327 Parmi les structures embryonnaires suivantes, la(les)quelle(s) participe(nt) à la for-


mation de l’allanto¨ıde chez l’Homme ?
❑ a. Mésoderme. ❑ b. Ectoderme. ❑ c. Endoderme. ❑ d. Neurectoderme
❑ e. L’allanto¨ıde n’est produite par aucun de ces tissus
D’après concours Paris 6

Troisième et quatrièmes semaines de développement

328 Concernant le développement embryonnaire :


❑ a. À 14 jours, l’embryon, est didermique.
❑ b. Le nœuf de Hensen se met en place grâce à la migration de cellules
hypoblastiques.
❑ c. La ligne primitive correspond a` une accumulation de cellules sur un rayon du
disque.
❑ d. L’ingression entoblastique commence le 16e jour.
❑ e. L’ingression entoblastique a pour origine toute la ligne primitive.
D’après concours Nantes

329 Concernant le signal d’asymétrie :


❑ a. Le signal d’asymétrie commence au niveau du nœud de Hensen.
❑ b. Après l’apparition du flux nodal, le gène Nodal est exprimé à gauche.
❑ c. L’expression du gène Nodal participe à l’inhibition du gene
` Snail.
❑ d. L’expression du gène Nodal participe à l’inhibition du gene
` Pitx2.
❑ e. L’absence de signal de latéralisation peut entraı̂ner un situs inversus.
D’après concours Nantes

330 Concernant la 3e semaine de développement, cochez la réponse fausse :


❑ a. Le trophoblaste est marqué par l’apparition des villosités choriales de deuxième
gén ération.
UE 2 • Énoncés 391

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❑ b. Ces villosités sont formées par la pen
´ étration des cellules mésenchymateuses
dans l’axe des villosités primitives.
❑ c. En fin de troisi` eme semaine apparaissent des capillaires a` l’int érieur de ces
villosités.
❑ d. Ces vaisseaux inter-villosités sont en continuité avec les vaisseaux de pédicule
embryonnaire.

UE2
❑ e. Le pédicule formera ensuite le cordon ombilical qui permet la nutrition de l’em-
bryon via le placenta maternel.
D’après concours Dijon

331 Concernant l’aire cardiaque de l’embryon :


❑ a. C’est la région la plus céphalique d’un embryon plan.
❑ b. Elle renferme du mésoblaste.
❑ c. Une cavité se forme dedans, en continuit é avec le cœlome intra-embryonnaire
des lames latérales.
❑ d. Cette cavité formera la cavité péricardique.
❑ e. Le cœur se développe dans la splanchnopleure de l’aire cardiaque.
D’après concours Paris 7

332 Qu’est-ce qui ne dérive pas du m ésoblaste ?


❑ a. Les cellules sanguines et lymphatiques. ❑ b. Les reins. ❑ c. La rate.
❑ d. La médullosurrénale. ❑ e. La paroi du cœur.
D’après concours Dijon

333 Qu’est-ce qui ne dérive pas de l’ectoblaste ?


❑ a. Le systeme
` nerveux central. ❑ b. Les muscles.
❑ c. La glande mammaire. ❑ d. L’émail des dents.
❑ e. Le systeme
` nerveux périph érique.
D’après concours Dijon

334 Qu’est-ce qui ne dérive pas de l’entoblaste ?


❑ a. Le revêtement de l’appareil digestif.
❑ b. L’épith élium des organes des sens.
❑ c. L’épith élium de revêtement d’une partie de la vessie.
❑ d. Le parenchyme du foie.
❑ e. Le parenchyme du pancréas.
D’après concours Dijon
392 Énoncés • UE 2

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335 Concernant la neurulation :
❑ a. Elle fait intervenir des interactions cellulaires paracrines entre la chorde et
l’ectoderme.
❑ b. Elle implique un changement de la forme des cellules superficielles de
l’embryon.
❑ c. Elle se déroule après la gastrulation.
❑ d. Elle peut être inhibée par la colchicine.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

336 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les bourgeons des membres se forment au cours de la troisième semaine du
développement chez l’homme.
❑ b. Le bourgeon du membre inférieur apparaˆıt avant celui du membre supérieur.
❑ c. L’axe mésenchymateux des bourgeons des membres dérive de la somatopleure.
❑ d. La crête ectodermique apicale est, dans les conditions physiologiques, indis-
pensable à la croissance en longueur du bourgeon de membre.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

337 Concernant le tube digestif primitif à la quatrieme


` semaine du développement em-
bryonnaire :
❑ a. Ses parois sont formées par de l’endoderme et pas du mésenchyme dérivé de la
splanchnopleure.
❑ b. Il est situé dans le plan sagittal médian.
❑ c. Son extrémité postérieure est ferm ée par une structure didermique.
❑ d. Il communique avec la vésicule vitelline.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

338 Concernant les somites :


❑ a. Ils participent à la formation de la peau.
❑ b. Ils participent à la formation des corps vert´ebraux.
❑ c. Ils participent à la formation du tube digestif.
❑ d. Ils participent à la formation des squelettes des membres.
❑ e. Ils participent à la formation des muscles des membres.
D’après concours Paris 7

339 Concernant la plaque chordale :


❑ a. Elle représente un stade évolutif de la formation de la chorde.
UE 2 • Énoncés 393

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❑ b. Elle est d’origine épiblastique.
❑ c. Elle constitue la partie médiane du toit de la vésicule vitelline secondaire.
❑ d. Ses bords se raccordent à l’entoblaste.
❑ e. Ses parois latérales sont en rapport avec le mésoblaste intra-embryonnaire.
D’après concours Paris 7

UE2
340 Concernant les somites :
❑ a. Leur nombre permet de déterminer l’ âge de l’embryon.
❑ b. Ils sont à l’origine des vertèbres.
❑ c. Ils sont à l’origine des muscles striés des membres.
❑ d. Ils sont à l’origine du muscle strié cardiaque.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

341 Concernant le tube neural :


❑ a. Il se forme sous l’induction de la chorde et la plaque préchordale.
❑ b. Il est en continuité avec l’épiblaste.
❑ c. Son extrémit é crâniale va se retrouver en position caudale par rapport à la mem-
brane pharyngienne lors de la délimitation.
❑ d. Il communique avec la cavité amniotique jusqu’à J26 de DE.
❑ e. Un total de 4 vésicules va être formé dans la partie crâniale.
D’après concours Limoges

342 À 20 jours de développement embryonnaire, l’ordre de grandeur de la taille de l’em-


bryon est de :
❑ a. 0, 02 mm ❑ b. 0, 2 mm ❑ c. 2 mm ❑ d. 20 mm
❑ e. Supérieur à 200 mm
D’après concours Grenoble

343 À propos de la formation du système nerveux :


❑ a. La sécrétion de facteurs d’induction par le mésoblaste para-axial entraı̂ne la
différenciation de la plaque neurale au niveau de l’ectoblaste.
❑ b. La fermeture du tube neural progresse dans le sens crânial et dans le sens caudal.
❑ c. En fin de quatrième semaine on dénombre trois vésicules cérébrales, le
télenc éphale, le diencéphale et le myelencéphale.
❑ d. Il existe 8 neuromères au niveau du rhombencéphale.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

344 Sur la figure ci-dessous, parmi les structures suivantes, la(les)quelle(s) fait(font) par-
tie du tube neural ?
394 Énoncés • UE 2

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❑ a. 7 ❑ b. 2 ❑ c. 6 ❑ d. 5 ❑ e. 3
D’après concours Paris 6

345 Chez l’embryon de Poulet, si l’on marque les cellules du croissant de Koller avec un
marqueur fluorescent, on peut suivre leur lignage. On observe :
❑ a. qu’elles participent à la formation du nœud.
❑ b. qu’elles participent à la formation de la ligne primitive.
❑ c. qu’elles participent à la formation de l’épiblaste.
❑ d. qu’elles s’incorporent à l’aire opaque.
❑ e. qu’elles s’incorporent à l’aire pellucide.
D’après concours Paris 6

346 Concernant le schéma ci-dessous :

❑ a. Ce schéma correspond à une coupe transversale d’un embryon de trois


semaines.
❑ b. Ce schéma correspond à une coupe sagittale d’un embryon de trois semaines.
❑ c. L’élément 1 est le coelome intra-embryonnaire.
❑ d. L’élément 2 est le coelome extra-embryonnaire.
❑ e. L’élément 3 est l’ébauche de la cavité pleurale
D’après concours Caen
UE 2 • Énoncés 395

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347 Concernant le même schema
´ que le QCM pr écédent :
❑ a. L’élément 4 est formé par l’induction de l’entoblaste sur l’ectoblaste.
❑ b. L’élément 4 donnera les ganglions du système nerveux sympathique.
❑ c. L’élément 4 donnera le rachis.
❑ d. L’élément 5 donnera l’appareil rénal définitif au niveau de la portion caudale de

UE2
l’individu.
❑ e. L’él ément 6 donnera l’ensemble de la paroi du tube digestif.
D’après concours Caen

348 Quelle(s) structure(s) dérive(nt) de l’ectoderme d ès la 3ème semaine du développement


embryonnaire ?
❑ a. Le système nerveux central.
❑ b. L’ectoderme de surface appele´ aussi l’épiderme.
❑ c. Les cellules des crêtes neurales.
❑ d. Les cellules sanguines.
❑ e. L’allantoı̈de.
D’après concours Lyon

Diverses questions transversales


349 Au cours du phénomène d’induction neurale chez l’embryon de xénope :
❑ a. BMP4 (Bone Morphogenetic Protein 4) est un inducteur de l’épiderme.
❑ b. La noggine se fixe sur le récepteur de BMP4 et l’active.
❑ c. La noggine est sécrétée par la chorde.
❑ d. La noggine empêche la sécrétion de BMP4.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

350 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les gènes HOX codent pour des facteurs de transcription.
❑ b. Le domaine de liaison à l’ADN des prot éines HOX est de type hélice-boucle-
hélice 
❑ c. L’acide rétinoı̈que influence la transcription des gènes HOX chez l’homme.
❑ d. Les gènes HOX sont impliqués dans la mise en place du situs viscéral
(asymétrie droite-gauche).
❑ e. L’acide rétinoı̈que entre dans la composition de médicaments tératogènes.
D’après concours Paris 7

351 Les affirmations suivantes portent sur Shh (Sonic Hedgehog) et son rôle dans le bour-
geon de membre d’un tétrapode. Laquelle (ou lesquelles) est (sont) vraie(s) ?
396 Énoncés • UE 2

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❑ a. Shh est le principal responsable de la multiplication très active des cellules dans
le mésoderme du bourgeon de membre.
❑ b. Shh peut être activé dans le bourgeon de membre par l’application d’acide
rétinoı̈que en quantité suffisante.
❑ c. Shh s’exprime naturellement (en dehors de toute expérience) du c ôté des futurs
doigts antérieurs.
❑ d. Dans des expériences de greffe de  zone d’activité polarisante  qui conduisent
à ne duplication en miroir de l’autopode, c’est l’activité de la protéine Shh qui
permet d’expliquer ce résultat.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

352 Parmi les propositions suivantes concernant les œufs à développement mosaı̈que,
la(es)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
❑ a. Le devenir et les caractéristiques des cellules sont déterminés à chaque division.
❑ b. Des déterminants cytoplasmiques sont présents dans les cellules et peuvent
réguler les déficiences.
❑ c. L’environnement régule la destinée des cellules.
❑ d. La division cellulaire peut être asym étrique.
❑ e. La spécification autonome est responsable de ce développement.
D’après concours Paris 6

4. Reproduction
Généralités sur la reproduction
353 Concernant la reproduction :
❑ a. La scissiparité produit des êtres génétiquement identiques.
❑ b. La scissiparité est un mode de reproduction agame.
❑ c. La scissiparité peut succéder a` une reproduction sexuée.
❑ d. En règle g én érale, les animaux hermaphrodites échangent leurs gamètes.
❑ e. Une reproduction sexuée implique l’union de gamètes mâle et femelle.
D’après concours Nantes

354 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Un gène soumis à empreinte est normalement exprimé à partir de ses 2 allèles.
❑ b. L’empreinte génomique parentale repose sur la m éthylation de l’ADN.
❑ c. L’inactivation du chromosome X n’intéresse que sa région pseudo-
autosomique.
UE 2 • Énoncés 397

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❑ d. Chez le mâle normal, seul le chromosome X d’origine paternelle est inactivé.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

355 Concernant la reproduction :

UE2
❑ a. Schizogonie et gemmiparité interne sont des termes synonymes.
❑ b. La schizogonie est un mode de reproduction caractéristique des mammiferes.
`
❑ c. Schizogonie et scissiparité sont des termes synonymes.
❑ d. L’autofécondation est un mode de reproduction sexuée.
❑ e. Après le 13e jour de développement, une scission de l’embryon aboutit à la
formation de jumeaux dits faux jumeaux.
D’après concours Nantes

356 Dans l’espèce humaine :


❑ a. Les individus XXX ont un phénotype femelle.
❑ b. Les individus XY n’ont jamais de phénotype femelle.
❑ c. Les individus XXY ont un phénotype femelle.
❑ d. Dans le cas de trisomie concernant les chromosomes sexuels, les individus sont
toujours stériles.
❑ e. Il n’existe pas d’individus XYY car la présence de deux chromosomes Y est
incompatible avec le développement embryonnaire.
D’après concours Paris 7

Méiose, gamètes et reproduction


357 Concernant la méiose :
❑ a. Elle concerne uniquement les gamètes.
❑ b. Elle comprend une division réductionnelle suivie d’une division équationnelle.
❑ c. Elle permet l’obtention de quatre cellules haploı̈des identiques.
❑ d. Elle est essentielle pour maintenir un nombre constant de chromosomes dans
une espèce donnée.
❑ e. Sa prophase I comprend cinq stades : leptotène, zygotène, pachytène, diplotène
et diacinèse.
D’après concours Limoges

358 Concernant la capacitation des spermatozoı̈des :


❑ a. Elle se déroule dans les voies génitales mâles.
❑ b. Elle nécessite plusieurs jours.
❑ c. Elle est dépendante des œstrogenes.
`
❑ d. Elle se traduit par une réorganisation de la chromatine.
398 Énoncés • UE 2

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❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

359 Concernant les cellules de Sertoli :


❑ a. Elles représentent 33 % du volume testiculaire.
❑ b. Elles ne se multiplient pas.
❑ c. Elles sont localisées dans le tissu interstitiel.
❑ d. Elles n’ont pas de fonction hormonale.
❑ e. Ce sont des cellules somatiques.
D’après concours Brest

360 Concernant la spermatogenèse :


❑ a. Elle se déroule dans les tubes séminipares.
❑ b. La phase de prolifération se déroule dans le compartiment adluminal.
❑ c. La méiose d ébute lors de la phase d’accroissement et se termine lors de la phase
de maturation.
❑ d. Lors de la phase d’accroissement, les spermatogonies passent du compartiment
externe au compartiment interne de l’épith élium séminal.
❑ e. La phase de différenciation est spécifique au sexe masculin.
D’après concours Brest

361 Concernant l’azoospermie :


❑ a. L’azoospermie est l’absence de spermatozoı̈de dans l’éjaculat.
❑ b. L’azoospermie est dite sécrétoire lorsqu’il s’agit d’un d éfaut de migration des
spermatozoı̈des dans les voies génitales masculines.
❑ c. L’azoospermie est dite excrétoire lorsqu’il s’agit d’un d éfaut de production tes-
ticulaire des spermatozoı̈des.
❑ d. L’azoospermie sécrétoire est dite également azoospermie obstructive.
❑ e. L’azoospermie excrétoire est dite également azoospermie non obstructive.
D’après concours Brest

362 Concernant le follicule tertiaire hormonogène :


❑ a. L’ovocyte I est bloqué au stade leptot ène de prophase de première division
méiotique.
❑ b. L’ovocyte I élabore un facteur de condensation qui permettra au noyau du sper-
matozoı̈de de se condenser après pénétration dans l’ovocyte.
❑ c. La thèque externe élabore des androgènes.
❑ d. La croissance du follicule tertiaire hormonogène est hormonosensible.
❑ e. Le follicule tertiaire hormonogène est également appelé follicule plein.
D’après concours Brest
UE 2 • Énoncés 399

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363 Concernant les gamètes :
❑ a. Quatre semaines sont nécessaires pour qu’un follicule primordial devienne un
follicule cavitaire.
❑ b. La première division méiotique se termine environ 36 heures avant la ponte
ovulaire.

UE2
❑ c. Les crossing over se produisent pendant la métaphase de la méiose.
❑ d. Le premier globule polaire est expulsé avant la fécondation.
❑ e. Un ovocyte II peut atteindre 180 µm de diamètre.
D’après concours Nantes

364 Concernant l’ovaire :


❑ a. Les cellules péri-ovocytaires sont des cellules de la granulosa.
❑ b. Les cellules péri-ovocytaires sont les cellules de la coronna radiata.
❑ c. La membrane basale sépare les cellules p éri-ovocytaires et l’ovocyte.
❑ d. Au moment de l’ovulation, l’ovocyte est bloqué au stade de métaphase de
première division de méiose et entouré de la zone pellucide et des cellules de la
coronna radiata.
❑ e. La zone pellucide sépare les cellules de la granulosa et les cellules de la thèque.
D’après concours Paris 7

365 Lors de la méiose :


❑ a. La formation des deux globules polaires se retrouve chez le mâle et chez la
femelle.
❑ b. La formation des deux globules polaires traduit la reprise de la méiose avant
l’ovulation.
❑ c. La formation du second globule polaire indique que la fécondation a eu lieu.
❑ d. Le globule polaire 2 contient la même information génétique que le globule
polaire 1.
❑ e. Le globule polaire 1 apparaˆıt après la division réductionnelle chez la femelle.
D’après concours Paris 7

366 Dans une cellule qui comporte 6 chromosomes à l’état diploı̈de :


❑ a. On ne trouve pas, au cours de la deuxième division méiotique des chromosomes
bichromatidiens.
❑ b. On ne trouve pas, au cours de la première division méiotique des chromosomes
monochromatidiens.
❑ c. On trouve 3 chromosomes dans les cellules filles issues de la première division
de méiose.
❑ d. On trouve 3 chromatides dans les cellules filles issues de la première division
de méiose.
400 Énoncés • UE 2

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❑ e. On trouve 3 chromosomes dans les cellules filles issues de la deuxième division
de méiose.
D’après concours Paris 7

367 Concernant la spermatogenèse :


❑ a. La division 1 de méiose aboutit à la formation des spermatocytes 2.
❑ b. Les spermatogonies entrent en spermatogenèse tous les 74 jours chez l’homme
et tous les 48 jours chez le rat.
❑ c. Les cellules péritubulaires et les cellules de Sertoli sont les cellules somatiques
du testicule.
❑ d. La spermiogenèse permet la formation des cellules sexuelles mâles capables de
féconder la cellule sexuelle femelle dans les voies génitales feminines.
´
❑ e. Les cellules péritubulaires et les cellules de Sertoli sont les seules cellules so-
matiques du tube séminifère.
D’après concours Paris 7

368 La méiose ovocytaire chez la femme :


❑ a. commence pendant la vie intra-utérine.
❑ b. est achevée lors de l’ovulation.
❑ c. est un phénom ène discontinu au cours de la vie de la femme.
❑ d. produit 4 gamètes haplo¨ıdes à partir d’une cellule diploı̈de.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

369 La méiose :
❑ a. est un processus de division cellulaire observé uniquement dans les gonades.
❑ b. permet d’obtenir des cellules haploı̈des à partir de cellules diplo¨ıdes.
❑ c. utilise des procéd és de division identique à ceux de la méiose.
❑ d. est identique chez le mâle et la femelle en terme de rendement de gam ètes
produits à partir des cellules diploı̈des.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

370 Concernant la spermiogenèse chez l’homme :


❑ a. La durée de la spermiogenèse est de 23 jours.
❑ b. Les spermatides sont directement issues d’une mitose.
❑ c. La spermiogenèse est un processus de maturation sans division cellulaire.
❑ d. La maturation des spermatides s’appelle la spermiation.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE 2 • Énoncés 401

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371 Le canal déférent :
❑ a. est bordé par un épithélium cilié.
❑ b. fait suite au canal épididymaire.
❑ c. possède une lumière étroite et festonée.
❑ d. se branche directement sur l’urètre prostatique.

UE2
❑ e. se termine par une région dilatée, l’ampoule.
D’après concours Paris 6

372 Les cellules de Sertoli :


❑ a. sont reliées par des jonctions spécialis ées qui s’appellent les jonctions
adhérentes.
❑ b. contrôlent le milieu intra-tubulaire indispensable pour le déroulement de la
spermatogénèse.
❑ c. établissent la barrière hémato-testiculaire grâce à l’existence de jonctions
serrées.
❑ d. assurent la production de facteurs de croissance et de lactate.
❑ e. contribuent au développement et à la régulation des cellules germinales.
D’après concours Montpellier 1

373 Propositions relatives à l’ovogénèse :


❑ a. Elle aboutit à la formation d’un ovocyte immature pour assurer la f écondation.
❑ b. Elle assure un fort rendement d’ovocytes bloqués en métaphase II.
❑ c. Elle est caractérisée par une phase de multiplication durant la vie fœtale.
❑ d. Elle est caractérisée par une phase de croissance des follicules durant la vie
fœtale.
❑ e. Elle est caractérisée par une phase de maturation pendant la vie adulte.
D’après concours Montpellier 1

Les hormones chez la femme et l’homme


374 Concernant les sécrétions hormonales :
❑ a. Les hormones de stimulation folliculaire (FSH) et lutéinisante (LH) sont
sécrétées par l’hypothalamus.
❑ b. L’hormone de stimulation folliculaire favorise la sécrétion des œstrog ènes dans
la première partie du cycle menstruel.
❑ c. Dans un cycle ovarien de 32 jours, l’ovulation se produit le 14e jour du cycle.
❑ d. Le corps progestatif sécrète de la progestérone.
❑ e. La progestérone induit une augmentation de la température corporelle de la
femme.
D’après concours Nantes
402 Énoncés • UE 2

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375 Indiquez la(ou les) réponse(s) fausse(s).
❑ a. La majeure partie du liquide séminal provient de la prostate.
❑ b. Les sympexions de Robin sont des concrétions glycoprotéiques.
❑ c. L’utricule prostatique est un reliquat müll érien.
❑ d. Les estrogènes stimulent la prolifération de l’ épithélium prostatique.
❑ e. Les androgènes stimulent la croissance des vésicules seminales.
´
D’après concours Brest

376 Concernant les gonades :


❑ a. Les gonades sont considér ées comme des glandes endocrines et exocrines.
❑ b. La méiose des gonocytes a lieu dans les trompes utérines et dans l’épididyme.
❑ c. Les cellules de Leydig produisent de grandes quantités de progestérone.
❑ d. Certaines cellules des ovaires synthétisent une aromatase permettant la forma-
tion des œstrogènes.
❑ e. Pendant la période fœtale, les ovaires ne contiennent aucun follicule.
D’après concours Nantes

377 Concernant la méiose :


❑ a. Le spermatocyte II présente 23 paires de chromosomes à 1 chromatide.
❑ b. L’ovotide et le deuxième globule polaire sont pourvus de 23 chromosomes à 1
chromatide.
❑ c. La prophase I (préméiose) comporte les stades successifs suivants, dans l’ordre :
leptotène, zygot ène, pachytène, diplotène, diacinèse.
❑ d. Le complexe synaptonémal associe entre elles deux chromatides sœurs.
❑ e. La dissociation des deux chromosomes homologues d’une paire survient au
cours de l’anaphase II.
D’après concours Lille

378 Parmi les propositions suivantes concernant les œstrogènes, une seule est inexacte,
laquelle ?
❑ a. Le taux d’œstrogènes circulants augmente régulièrement chez la femme
enceinte.
❑ b. Ils sont synthétisés par l’unité fœtoplacentaire.
❑ c. Le taux d’oe striol dans le sang maternel reflète le métabolisme fœtal.
❑ d. L’œtriol permet la préparation de la glande mammaire à l’allaitement.
❑ e. L’œstradiol favorise la croissance utérine.
D’après concours Paris 7

379 La période de fertilité chez la femme :


❑ a. correspond généralement aux deux jours précédant l’ovulation.
UE 2 • Énoncés 403

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❑ b. correspond gén éralement aux deux jours précédant et aux deux jours suivant
l’ovulation.
❑ c. correspond généralement aux deux jours suivant l’ovulation.
❑ d. correspond généralement à la phase post-ovulatoire.
❑ e. ne correspond à aucune des periodes
´ décrites ci-dessus.

UE2
D’après concours Grenoble

380 Chez l’embryon male,


ˆ l’hormone anti-mullérienne ou AMH :
❑ a. provoque la régression des canaux de Wolff.
❑ b. est sécrétée par les cellules de Sertoli.
❑ c. est sécrétée dès le stade de a gonade indifférenciée.
❑ d. est directement responsable de la position intra-acrotale des testicules.
❑ e. est responsable de la masculinisation des organes genitaux ´ externes.
D’après concours Paris 6

Endomètre, fécondation et premières étapes du développement


381 Concernant la nidation :
´
❑ a. La nidation s’effectue le plus souvent sur la face antéro superieure de l’ut érus.
❑ b. La nidation peut s’effectuer entre le 6e et 7 e jour du cycle ovarien.
❑ c. L’œuf humain est alécithique.
❑ d. Le placenta humain est hémochorial.
❑ e. Les cellules épiblastiques sont les premières cellules à pénétrer dans l’en-
domètre.
D’après concours Nantes

382 Concernant l’endomètre :


❑ a. L’endomètre se prépare à la nidation uniquement s’il y a fécondation.
❑ b. L’endomètre présente une épaisseur maximale dans la deuxième partie du cycle
ovarien.
❑ c. La phase sécrétoire de l’endomètre commence vers le 8ème jour du cycle.
❑ d. La sécr étion glandulaire de l’endomètre est principalement sous la dépendance
des œstrogènes.
❑ e. Au moment des règles, seule persiste la zone dite fonctionnelle de l’endomètre.
D’après concours Nantes

383 Concernant l’hormone gonadotrophine chorionique (HCG) :


❑ a. L’HCG est sécrét ée par le trophoblaste.
❑ b. Les glandes endométriales sécrètent l’HCG.
❑ c. L’HCG est sécrét ée par l’hypophyse.
404 Énoncés • UE 2

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❑ d. L’HCG est retrouvée uniquement dans le sang.
❑ e. L’HCG est retrouvée uniquement dans les urines.
D’après concours Nantes

384 Concernant la fécondation :


❑ a. Le spermaster se développe à partir du centriole maternel proximal.
❑ b. Les mitochondries paternelles sont toutes détruites.
❑ c. Les enveloppes nucléaires des pronoyaux mâle et femelle fusionnent apr ès la
réplication de l’ADN.
❑ d. La réaction acrosomique correspond à la fusion de la membrane plasmique avec
la membrane acrosomique interne.
❑ e. Au moment de la fusion des membranes de l’ovocyte et du spermatozoı̈de,
l’ovocyte contient 23 chromosomes a` 2 chromatides.
D’après concours Lille

385 Concernant la fécondation :


❑ a. La condensation de la chromatine spermatique est augmentée dans le cyto-
plasme ovocytaire grâce au remplacement des protamines par des histones.
❑ b. Le 2e globule polaire qui apparaı̂t lors de la fécondation contient 23 chromo-
somes à 1 chromatide.
❑ c. La fusion des membranes ovocytaire et spermatique entraı̂ne une baisse du ni-
veau intra-ovocytaire de CSF.
❑ d. L’exocytose du contenu des granules corticaux dans l’espace prévitellin pro-
voque des altérations de la zone pellucide, ce qui favorise la fécondation par
plusieurs spermatozoı̈des.
❑ e. Seul un spermatozoı̈de ayant effectu é sa réaction acrosomique est capable de
fusionner sa membrane plasmique avec celle d’un ovocyte.
D’après concours Lille

386 Au cours de la fécondation :


❑ a. La glaire cervicale permet le stockage des spermatozoı̈des dans l’isthme de la
trompe.
❑ b. Un seul spermatozoı̈de prend contact avec la zone pellucide.
❑ c. Les spermatozoı̈des abandonnent leur flagelle dans l’espace situé entre la zone
pellucide et la membrane cytoplasmique de l’ovocyte.
❑ d. L’exocytose des granules corticaux rend la zone pellucide imperméable aux
spermatozoı̈des.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 2 • Énoncés 405

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387 Concernant la fécondation :
❑ a. L’ovocyte est en métaphase lorsqu’elle se produit.
❑ b. La fusion des membranes implique une reconnaissance d’espèce.
❑ c. Le spermatozoı̈de pénètre entièrement dans l’ovocyte.
❑ d. Son centriole proximal participe à la formation du spermaster.

UE2
❑ e. Le pronucléus mâle apparaı̂t avant l’expulsion du deuxième globule polaire.
D’après concours Brest

388 Indiquez la réponse fausse. Parmi les composants du sperme :


❑ a. Le zinc est d’origine prostatique.
❑ b. La carnitine provient de l’épididyme.
❑ c. la spermine provient des vésicules séminales.
❑ d. L’acide citrique provient de la prostate.
❑ e. Le fructose provient des vésicules séminales.
D’après concours Brest

389 Concernant la fécondation :


❑ a. Un œuf triploı̈de a 69 chromosomes.
❑ b. Dans œuf triploı̈de, tous les chromosomes sont issus d’un seul parent.
❑ c. La parthénogenèse peut aboutir à un enfant viable.
❑ d. Les jumeaux dizygotes ont un génome identique.
❑ e. Les jumeaux dizygotes ont tous une origine bi-ovulaire.
D’après concours Nantes

390 Une méthode de contraception peut :


❑ a. Être irréversible.
❑ b. Empêcher la formation des gamètes notamment chez la femme.
❑ c. Empêcher l’éjaculation chez l’homme.
❑ d. Empêcher l’implantation de l’œuf.
❑ e. Être la cause d’une triplo¨ıdie. D’après concours Limoges

391 Parmi les propositions suivantes intéressant le transfert trans-placentaire des immu-
noglobulines, une seule est inexacte, laquelle ?
❑ a. Il est maximal au troisième trimestre de la grossesse.
❑ b. Il permet une immunisation passive du fœtus.
❑ c. Il s’effectue par transport actif.
❑ d. Seules les IgM maternelles passent la barrière placentaire.
❑ e. Il peut représenter un danger pour le fœtus d’une femme rh´esus n égatif.
D’après concours Paris 7
406 Énoncés • UE 2

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392 Parmi les propositions suivantes interessant
´ l’échographie du 1er trimestre de la gros-
sesse (pratiquée vers 10-12 semaines d’aménorrhée), une seule est inexacte, laquelle ?
❑ a. La cavité amniotique est visible.
❑ b. Il est possible de visualiser la vésicule vitelline tertiaire.
❑ c. On visualise la couronne placentaire autour de l’œuf.
❑ d. Le sexe fœtal peut facilement être identifié.
❑ e. La configuration des annexes d’une grossesse gémellaire peut être déterminée.
D’après concours Paris 7

393 Concernant le calcium :


❑ a. Une augmentation de calcium intracellulaire dans le spermatozoı̈de a lieu au
cours de la capacitation.
❑ b. Une augmentation du calcium intracellulaire dans l’ovocyte est responsable de
la fusion des membranes plasmiques des gamètes.
❑ c. Une augmentation du calcium libre cytoplasmique dans l’ovocyte permet la
dégradation du CSF qui va permettre d’inactiver le MPF.
❑ d. Lors de la fécondation les granules corticaux libèrent une grande quantité de
calcium qui permet de bloquer la polyspermie.
❑ e. Le blocage expérimental de l’entree
´ de calcium dans l’ovocyte bloque la
fécondation.
D’après concours Paris 7

394 L’interaction gamétique :


❑ a. concerne uniquement les évènements de reconnaissance des spermatozoı̈des
vis-à-vis de l’ovocyte.
❑ b. se déroule avec une efficacité identique intra-esp èces et inter-esp èces.
❑ c. nécessite une reconnaissance des complexes glycoprot éiques de la zone pellu-
cide par des protéines membranaires du spermatozoı̈de.
❑ d. comporte une etape
´ de fusion des membranes des gametes.
`
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

395 Parmi les propositions suivantes relatives à l’endomètre, laquelle (lesquelles) est (sont)
exacte(s) ?
❑ a. Son épithélium est composé d’une seule couche de cellules.
❑ b. Sa zone fonctionnelle est variable en fonction de la date du cycle.
❑ c. Son cycle comprend 3 périodes.
❑ d. Sa phase de prolifération coı̈ncide avec le développement folliculaire.
❑ e. Sa phase sécrétoire se déroule à partir du premier jour de cycle.
D’après concours Paris 6

396 Parmi les propositions suivantes relatives à l’exocol de l’utérus, laquelle (lesquelles)
est (sont) exacte(s) ?
UE 2 • Énoncés 407

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❑ a. Il est le segment intravaginal de l’extrémit é inférieur de l’utérus.
❑ b. Son épithélium est de type malpighien non kératinisé.
❑ c. Les cellules de son épithélium renferment du collagène.
❑ d. Dans le chorion de sa muqueuse se trouvent des glandes tubulo-alvéolaires à
sécrétion muqueuse.

UE2
❑ e. Sa muqueuse est séparée de cellule du corps de l’utérus par une r égion dite
 zone de jonction  .

D’après concours Paris 6

397 L’émission des granules corticaux :


❑ a. a lieu dans l’ovocyte mature.
❑ b. a pour but d’éviter la polyspermie.
❑ c. débute dans la zone de fusion avec le spermatozo ı̈de.
❑ d. a lieu dans le spermatozoı̈de lors de sa maturation épididymaire.
❑ e. libère des enzymes modifiant la zone pellucide.
D’après concours Paris 6

398 La première mitose de l’embryon :


❑ a. est précéd ée par la synthèse d’ADN au sein des pronuclei.
❑ b. est caractérisée par la mise en place d’un seul fuseau de division à partir du
centriole distal du spermatozoı̈de.
❑ c. est caractérisée par une seule plaque métaphasique résultant du m élange des
chromosomes paternels et maternels.
❑ d. donne lieu à un embryon à deux blastomères identiques dont le noyau est di-
ploı̈de.
❑ e. est caractérisée par la présence de deux globules polaires.
D’après concours Montpellier 1

399 Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ?


❑ a. L’embryon traverse la trompe de Fallope en 10 heures environ.
❑ b. Le cheminement de l’embryon dans la trompe de Fallope est permis grâce aux
contractions rythmiques des muscles lisses de la paroi tubaire.
❑ c. La sécrétion de strypsine par la masse cellulaire interne permet l’ éclosion de
blastocyste.
❑ d. La sécrétion d’hCG (hormone chorio-gonadotrophique humaine) par la masse
cellulaire interne permet le maintien du corps jaune.
❑ e. Autre r éponse.
D’après concours Strasbourg
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UE 2 Concours blanc (énoncé)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

Concours n ◦ 1 (durée 1 h 30)


Biologie cellulaire

1 Concernant les différences entre les cellules eucaryotes et procaryotes :


❑ a. Les levures sont des procaryotes.
❑ b. Les archébactéries sont des eucaryotes pouvant vivre dans des conditions
extrêmes.
❑ c. Les protozoaires sont des eucaryotes.
❑ d. Les métazoaires sont des eucaryotes pluricellulaires.
❑ e. Les virus sont des procaryotes.
D’après concours Paris 11

QCM n◦2 à 4 : Le schéma suivant représente le transport de glucose dans les cellules intes-
tinales :

D’après concours Paris 7

2 Concernant le schéma ci-dessus, choisir la ou les proposition(s) exacte(s).


❑ a. Le pore représenté en 1 peut correspondre à un symporteur.
❑ b. Dans le pore représenté en 1, le glucose entre dans la cellule dans le sens de son
gradient de concentration.
❑ c. Dans le pore représenté en 1, le Na + entre dans la cellule dans le sens de son
gradient de concentration.
❑ d. Dans le pore représenté en 2, la consommation d’ATP permet la sortie du glu-
cose hors de la cellule.
❑ e. Le pore représenté en 2 peut correspondre à un transporteur de glucose de la
famille GLUT.
D’après concours Montpellier 1
UE 2 • Concours blancs 409

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3 Concernant le même schéma, choisissez la ou les proposition(s) exacte(s).
❑ a. L’élément représenté en 3 est un antiporteur permettant de transporter Na+ et
K+ contre leur gradient de concentration.
❑ b. Certains antiporteurs fonctionnent en consommant de l’énergie sous forme
d’ATP.

UE2
❑ c. Dans le pore représenté en 3, le Na+ sort de la cellule contre son gradient de
concentration.
❑ d. Dans le pore représenté en 3, le K+ entre dans la cellule dans le sens de son
gradient de concentration.
❑ e. Le pore représenté en 3 peut correspondre à une pompe ATPase.
D’après concours Montpellier 1

4 Concernant le même schéma, choisissez la ou les proposition(s) exacte(s).


❑ a. La structure représentée en 4 peut correspondre à une jonction étanche (jonction
serrée).
❑ b. Dans les jonctions étanches, ce sont les cadhérines qui permettent l’adhérence
entre cellules voisines.
❑ c. Dans les jonctions étanches, le cytosquelette impliqu é correspond aux
microtubules.
❑ d. La structure représent ée en 5 peut correspondre à un desmosome.
❑ e. Dans les desmosomes, les protéines d’adhérence impliquées sont les intégrines
α5β1.
D’après concours Montpellier 1

5 Concernant la réponse cellulaire à un ligand :


❑ a. Un même ligand peut avoir différents effets selon les cellules cibles.
❑ b. Un ligand peut se fixer à plusieurs récepteurs différents.
❑ c. Un récepteur peut reconnaı̂tre plusieurs ligands différents.
❑ d. La réponse cellulaire à un ligand est spécifique du récepteur.
❑ e. Un récepteur peut ne pas avoir de ligand connu.
D’après concours Montpellier 1

6 Concernant le cytosquelette :
❑ a. Les filaments intermédiaires sont des él éments polarisés du cytosquelette.
❑ b. Les microtubules ont une structure polarisée.
❑ c. Un microtubule est formé de 13 protofilaments organisés de façon antiparallèle.
❑ d. L’alpha-actinine est une protéine impliquée dans la formation de faisceaux
contractiles.
❑ e. Un axonème ciliaire contient nécessairement deux microtubules centraux et
neuf paires de microtubules périphériques.
D’après concours Montpellier 1
410 Concours blancs • UE 2

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7 Concernant le système endomembranaire :
❑ a. Le réticulum endoplasmique est un ensemble de saccules et de tubules.
❑ b. Des ribosomes synthétisant des prot éines sont fixés sur la face cytosolique du
RE rugueux.
❑ c. Les protéines solubles sécrétées dans le milieu extracellulaire dont le peptide
signal d’adressage au RE a ét é clivé ont été transloqu ées à travers un pore de
nature protéique.
❑ d. La lumiere
` du RE a une composition moléculaire équivalente à celle du cytosol.
❑ e. La membrane externe de l’enveloppe nucléaire est en continuité avec le
réticulum endoplasmique rugueux.
D’après concours Montpellier 1

8 Concernant le système endomembranaire :


❑ a. Un microsome est fonctionnellement équivalent au RE.
❑ b. Dans un système de traduction in vitro, en présence de microsomes, si l’on
ajoute une protéine poss édant un peptide signal N-terminal d’adressage au RE
celle-ci sera transloquée dans la lumière des microsomes.
❑ c. Dans un système de traduction in vitro, en présence de microsomes, si l’on
ajoute un ARNm codant pour une prot´ eine poss édant un peptide signal N-
terminal d’adressage au RE, celle-ci sera transloqu´ ee dans la lumière des
microsomes.
❑ d. Une protéine peut subir une O-glycosylation dans la lumière d’un microsome.
❑ e. Une protéase ajoutée à un système de traduction in vitro peut dégrader une
protéine dans la lumière d’un microsome.
D’après concours Montpellier 1

9 Les organismes d’étude du cycle cellulaire sont :


❑ a. Le nématode Saccharomyces cerevisiae.
❑ b. L’amphibien Xenopus laevis.
❑ c. La levure Schizosaccharomyces pombe.
❑ d. Les cellules de mammifères.
❑ e. La levure Caenorhabditis elegans.
D’après concours Paris 11

10 Concernant la régulation des complexes cycline B-Cdk1 :


❑ a. L’activation des complexes cycline B-Cdk1 conduit à la phosphorylation des
protéines de la famille Rb.
❑ b. Les complexes cycline B-Cdk1 sont inactiv´
es par deux phosphorylations de la
cycline.
❑ c. La phosphorylation de Threonine 14 de Cdk1 est catalysée par la kinase Wee1.
❑ d. Les kinases Wee1 et Myt1 sont responsables de l’inhibition des complexes cy-
cline B-Cdk1 en sortie de mitose.
❑ e. L’activation du MPF est due à la déphosphorylation de Cdk1 par Cdc25.
D’après concours Paris 11
UE 2 • Concours blancs 411

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11 Concernant l’apoptose :
❑ a. Les canaux de Müller régressent chez les femmes au cours du développement
embryonnaire.
❑ b. La caspase 7 est une caspase initiatrice.
❑ c. Les protéines de la famille Bcl-2 sont toutes apoptotiques.

UE2
❑ d. Une caspase activée est composée de deux hétérodimères.
❑ e. Le complexe DISC (death induced signaling complex) inhibe la formation de
FLIP.
D’après concours Paris 11

12 Concernant les mitochondries :


❑ a. Les protéines de la matrice mitochondriale codées par des gènes nucléaires tra-
versent les complexes TOM puis TIM.
❑ b. Le complexe OXA est un complexe de la membrane mitochondriale externe.
❑ c. L’énergie nécessaire à l’entrée des protéines dans la mitochondrie est apport ée
par l’hydrolyse du GTP.
❑ d. Le signal d’adressage des protéines à la mitochondrie est coupé par une
peptidase.
❑ e. La cardiolipine est un lipide spécifique de la membrane mitochondriale externe.
D’après concours Paris 11

13 Concernant le peroxysome :
❑ a. C’est le seul organite, avec la mitochondrie, fournissant l’oxygène de la cellule.
❑ b. Il est alimenté par des vésicules provenant de l’appareil de Golgi.
❑ c. Des enzymes à cytochrome P450 sont localisées sur la face cytosolique de sa
membrane.
❑ d. C’est le seul organite, avec la mitochondrie, contenant la catalase.
❑ e. Il est détruit par autophagie au niveau des phagosomes.
D’après concours Paris 11

14 Quelle est la proposition exacte ?


❑ a. La protéine RAS possède une fonction ATPasique dont l’activation permet à
RAS un retour à un état activé.
❑ b. L’activation séquentielle des facteurs composant la voie de signalisation des
MAPK se fait par hydrolyse du domaine C-terminal de ces facteurs.
❑ c. Les integrines
´ sont des prot éines transmembranaires permettant l’ancrage des
cellules à la matrice extracellulaire par reconnaissance spécifique de certains
composants.
❑ d. Les cadhérines transmettent le signal à l’intérieur de la cellule par l’in-
termédiaire des enzymes JAK.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
412 Concours blancs • UE 2

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15 Quelle est la proposition exacte ?
❑ a. Les protéines G h étérotrimériques activées sont constituées de trois sous-unités
alpha-GDP, beta et gamma.
❑ b. Certains récepteurs à 7 domaines transmembranaires contrôlent l’activité de
la protéine kinase A en modulant la concentration intracellulaire de seconds
messagers produits à partir de phospholipides membranaires.
❑ c. L’adenylate cyclase est un des acteurs de la voie de signalisation contrôlant la
concentration d’AMP cyclique.
❑ d. La protéine kinase A est une tyrosine kinase associée aux récepteurs de
cytokines.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

16 Concernant la matrice extracellulaire :


❑ a. Dans un protéoglycane, la liaison covalente entre le glycosaminoglycane et la
protéine est de type O-glycosidique.
❑ b. Les glycosaminoglycanes sont chargés négativement.
❑ c. La fibronectine est formée d’un dimère compos é de deux chaines reliées par
des ponts disulfures.
❑ d. La fibronectine lie les intégrines et la matrice.
❑ e. Le collagène de type IV est un collagène fibrillaire.
D’après concours Paris 11

QCM n◦17 à 25 : La maladie de Parkinson (MP) est une maladie neurodégénérative ca-
ractérisée par des troubles du mouvement, des troubles cognitifs et des dépôts de synucléine
dans les régions corticales et subcorticales du cerveau.
Des mutations du gène de la parkine, une E3 ubiquitine ligase, sont impliquées dans des
formes familiales de MP.
Une équipe de chercheurs vise à élucider le rôle éventuel de la synucléine, dont il existe deux
isoformes α et β, et de la parkine dans la dégénérescence des neurones observée dans la MP.
Un modèle de lignée neuronale immortalisée de rat est établi à cette fin. La lignée neuronale
de rat peut être infectée par différents lentivirus codant des protéines distinctes (GFP : Green
Fluorescent Protein ; Parkin : parkine humaine).
Les cellules infectées expriment alors la protéine correspondante. Les cellules sont également
transfectées par des plasmides codant l’α- ou la β-synucléine humaines (α-syn ou β-syn) ou
par le plasmide vide (Vector).
Cette approche technique permet d’exprimer soit de manière isolée, soit conjointement sy-
nucléine et parkine humaines dans des neurones hétérologues.
D’après concours Paris 5

17 Les auteurs utilisent une technique de Western blot (WB) qui :


❑ a. permet la mise en évidence d’acides aminés isolés.
❑ b. permet la mise en évidence d’ARN spécifiques.
UE 2 • Concours blancs 413

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❑ c. implique l’utilisation d’un anticorps (Ac) spécifique.
❑ d. comprend une électrophorèse des protéines, le plus souvent en conditions
dénaturantes (SDS-PAGE).
❑ e. aucune de ces réponses n’est juste.

UE2
Figure 2. Western blot des lign ées neuronales exprimant ou non l’α ou la β-nucl éine dans
différentes conditions expérimentales. À droite : Ac de r évélation. En dessous : plasmides
transfectés dans les cellules (Vector, α-syn et β-syn) et nature des lentivirus ayant infect é les
cellules (Lenti-GFP et Lenti-Parkin). MG132 inhibiteur du protéasome.

18 La Figure 2 montre que :


❑ a. MG132 inhibe la fluorescence de la GFP.
❑ b. MG132 inhibe la traduction de la parkine.
❑ c. MG132 augmente le signal détecté sur le WB pour les synucléines α et β com-
parativement aux contrôles.
❑ d. les synucléines sont dégradées par la voie du protéasome.
❑ e. aucune de ces réponses n’est juste.

Figure 3. Western blot des fractions cellulaires solubles et insolubles des lignées neuronales
exprimant ou non l’α ou la β-synucléine dans différentes conditions exp érimentales. À droite,
Ac de révélation. En dessous : plasmides transfectés dans les cellules (Vector, α-syn et β-syn)
et nature des lentivirus ayant infectés les cellules (Lenti-GFP et Lenti-Parkin). MG132 : in-
hibiteur du protéasome.
414 Concours blancs • UE 2

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19 Dans le WB de la Figure 3 :
❑ a. L’actine constitue un témoin du dépôt des échantillons.
❑ b. Lenti-GFP est un contrôle permettant de s’assurer de la spécificité des effets
observés pour la parkine.
❑ c. Les fractions solubles et insolubles après centrifugation donnent les mêmes
résultats.
❑ d. Vector est un contrôle permettant de s’assurer de la spécificité des effets ob-
servés dans les cellules exprimant α-syn et β-syn.
❑ e. Aucune de ces réponses n’est juste.

20 La Figure 3 montre que :


❑ a. En présence de MG132 et d’α-synucléine, la parkine s’accumule en partie dans
la fraction cellulaire insoluble de la lignée neuronale
❑ b. La β-synucléine provoque l’accumulation anormale de parkine dans la fraction
cellulaire insoluble de la lignée neuronale en absence de MG132.
❑ c. MG132 augmente la fraction insoluble de parkine détectée par WB quelles que
soient les conditions expérimentales.
❑ d. L’inhibition du protéasome diminue la transcription de parkine dans les cellules.
❑ e. Aucune de ces réponses n’est juste.
Des études récentes ont montré que la parkine participait à l’ubiquitinylation de la tubuline,
induisant ainsi la désorganisation du cytosquelette.
Les auteurs se sont donc posé la question du rôle éventuel de l’α-synucléine dans ce proces-
sus, puisque des dép ôts anormaux d’α-synucléine sont observ és dans le cerveau de patients
présentant une MP.

21 La tubuline :
❑ a. peut exister sous forme de monomère ou de polymère.
❑ b. est un constituant des filaments intermédiaires.
❑ c. existe sous forme de monomères α ou β.
❑ d. forme les microtubules polarisés.
❑ e. Aucune de ces réponses n’est juste.
UE 2 • Concours blancs 415

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UE2
Figure 4. Western blot des fractions cellulaires solubles et insolubles de lign ées neuronales
exprimant ou non l’α ou la β-synucléine dans diff érentes conditions expérimentales. À droite :
Ac de révélation. En dessous : plasmides transfectés dans les cellules (Vector, α-syn et β-syn)
et nature des lentivirus ayant infectés les cellules (Lenti-GFP et Lenti-Parkin). MG132 : in-
hibiteur du protéasome.

22 La Figure 4 montre que :


❑ a. Dans les cellules exprimant l’α-synucléine et la parkine, l’α-tubuline s’accu-
mule dans la fraction insoluble en présence de MG132.
❑ b. Le signal d’α-tubuline insoluble détecté varie en pr ésence de MG132 dans les
différentes conditions expérimentales.
❑ c. Dans les cellules exprimant la GFP, l’actine n’est plus detectée
´ dans la fraction
insoluble.
❑ d. L’inhibition du protéasome favorise l’insolubilité de la tubuline dans les cellules
exprimant l’α-synucléine.
❑ e. Aucune de ces r éponses n’est juste.

Des auteurs cherchent si la synucléine et la parkine favorisent la dég énérescence des neurones
par altération du cytosquelette dans la MP.
Dans cet objectif, les microtubules des neurones sont marqués par immunofluorescence di-
recte.
L’analyse semi-quantitative de la fluorescence émise par les cellules et intégrée par un mi-
croscope confocal est présentée dans le graphe suivant ; il représente la densité des neurites
(axones ou dendrites) des neurones placés dans différentes conditions experimentales
´ (Figure
5).
Il est vérifié au préalable en microscopie que les neurones étudiés présentent bien un réseau
organisé de tubuline dans leurs prolongements (neurites), reflétant le bon état de leur cytos-
quelette.

23 Un neurone est une cellule :


❑ a. procaryote.
❑ b. eucaryote.
❑ c. différenci ée.
❑ d. bloquée en phase G1 du cycle cellulaire.
❑ e. Aucune de ces réponses n’est juste.
416 Concours blancs • UE 2

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Figure 5. Analyse de la densité des neurites apr ès infection des cellules par un lentivirus
et/ou transfection par différents plasmides en absence ou présence d’inhibiteur du protéasome
(MG132)
* : différence statistiquement significative par rapport au contrôle correspondant ;
** : différence statistiquement significative entre les deux conditions expérimentales
α-syn/MG132 et α-syn/Lenti-Parkin/MG132.
La barre T représente l’écart-type des valeurs obtenues.

24 D’après la Figure 5 :
❑ a. L’état du cytosquelette neuronal, évalué sur la densité relative des neurites, est
modifié significativement dans certaines conditions expérimentales.
❑ b. La densité des neurites est diminuée significativement en pr ésence d’α-
synucléine et de MG132.
❑ c. En présence de β-synucléine, de parkine et de MG132, la densit é des neurites
est significativement augmentée par rapport au témoin sans parkine.
❑ d. Il existe des altérations du cytosquelette dans les cellules accumulant la parkine
et l’α-synucléine non dégradées par le proteasome.
´
❑ e. Aucune de ces réponses n’est juste.

25 L’ensemble des données expérimentales permet de conclure que :


❑ a. Le MG132 est utilisé dans ces expériences pour favoriser l’accumulation et
l’agrégation de l’α ou de la β-synucléine et de la parkine afin de reproduire le
processus physiopathologique observé dans la MP.
❑ b. Ces résultats ne permettent pas de determiner
´ dans la MP si les alt érations des
neurones par la parkine précèdent ou suivent l’accumulation des synucléines α
ou β.
❑ c. L’accumulation de β-synucléine et de parkine non dégradées entraı̂ne
l’altération des microtubules par modification de la solubilité de la tubuline.
❑ d. L’altération du cytosquelette des neurones dans la MP peut r ésulter de l’accu-
mulation anormale d’α-synucléine et de parkine.
❑ e. e. Aucune de ces réponses n’est juste.
UE 2 • Concours blancs 417

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Histologie

26 Parmi les propositions suivantes relatives aux méthodes de l’histologie classique, quel
est l’ordre exact des temps successifs de la technique de routine :
❑ a. Montage, fixation, inclusion, coupe, coloration.
❑ b. Fixation, montage, inclusion, coupe, coloration.

UE2
❑ c. Fixation, inclusion, montage, coupe, coloration.
❑ d. Fixation, inclusion, coupe, coloration, montage.
❑ e. Fixation, inclusion, coupe, montage, coloration.
D’après concours Paris 12

27 La classification des épithéliums repose sur :


❑ a. la forme des cellules les plus superficielles.
❑ b. la nature des systèmes de jonction.
❑ c. le nombre de couches de cellules.
❑ d. la nature des différenciations apicales.
❑ e. l’existence ou non d’une membrane basale.
D’après concours Paris 6

28 Les entérocytes :
❑ a. possèdent de nombreuses microvillosités.
❑ b. sont responsables de la synthèse de mucines.
❑ c. sont unis par des complexes de jonction.
❑ d. sont associés à la membrane basale par des intégrines.
❑ e. constituent un épithélium pseudostratifié.
D’après concours Paris 6

29 Parmi les épithéliums de revêtement suivants, quels sont ceux qui possèdent des cellules
ciliées ?
❑ a. Endothélium vasculaire.
❑ b. Épithélium respiratoire.
❑ c. Épithélium gastrique.
❑ d. Épithélium urinaire.
❑ e. Épithélium des trompes utérines.
D’après concours Paris 5

30 Concernant l’épiderme :
❑ a. C’est un épith élium pavimenteux, stratifié, kératinisé et composé.
418 Concours blancs • UE 2

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❑ b. Les kératinocytes d’origine mésodermique y sont les cellules les plus
abondantes.
❑ c. Il est constitué successivement de la profondeur vers la périphérie de la couche
basale, de la couche épineuse, de la couche granuleuse et de la couche cornée.
❑ d. Les kératinocytes de la couche épineuse sécrètent un glycolipide im-
perméabilisant.
❑ e. Les cellules de Merkel présentes dans la couche basale possèdent des granules
de Birbeck.
D’après concours Paris 5

31 Quelle est la proposition fausse ? Le pancréas exocrine est une glande composée multi-
lobulée, acineuse, ramifiée, séreuse, à s écrétion mérocrine, innervée par le système vég étatif ;
en microscopie électronique à transmission, on y observera les él éments suivants :
❑ a. Des cellules de Schwann.
❑ b. Des fibroblastes.
❑ c. Des complexes de jonction reliant les cellules séreuses.
❑ d. Des gouttelettes lipidiques libérées par les cellules séreuses.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

32 Les plasmocytes :
❑ a. sécrètent des immunoglobulines.
❑ b. ont un cytoplasme basophile car riche en réticulum endoplasmique granuleux.
❑ c. sont présents dans les chorions.
❑ d. correspondent à la différenciation terminale des lymphocytes T.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

33 Quelle est la proposition exacte ? Les ostéocytes :


❑ a. appartiennent à la lignée ostéodestructrice.
❑ b. échangent des molécules avec les ostéocytes voisins par des desmosomes.
❑ c. dérivent des ost éoblastes.
❑ d. sont caractérisés par un r éticulum endoplasmique granuleux extrêmement
développ é.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

34 Concernant les plasmocytes :


❑ a. Ce sont des cellules T activées.
❑ b. Ce sont des cellules rondes ou ovoı̈des.
UE 2 • Concours blancs 419

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❑ c. Leur diamètre est de l’ordre de 8 à 20 µm.
❑ d. Leur cytoplasme est basophile.
❑ e. Leur réticulum endoplasmique est riche en immunoglobulines.
D’après concours Paris 5

UE2
35 Concernant la phagocytose :
❑ a. Les cellules phagocytaires peuvent changer de structure pour adhérer à un corps
étranger.
❑ b. Les cellules phagocytaires peuvent se déplacer au sein des tissus.
❑ c. Les pseudopodes des phagocytes sont dépourvus de granulations.
❑ d. Le contenu du phagosome est de meme ˆ composition que le milieu
extracellulaire.
❑ e. Le nombre de granulations contenues dans le cytoplasme des phagocytes aug-
mente après la phagocytose.
D’après concours Paris 5

36 Concernant les tissus adipeux chez l’adulte :


❑ a. Il s’agit d’une forme particuli ère de tissu conjonctif à pr édominance cellulaire.
❑ b. Il est richement vascularisé.
❑ c. Le noyau des adipocytes occupe une position centrale au sein du cytoplasme.
❑ d. Les adipocytes sont entourés par une lame basale, dans un dédoublement de
laquelle existent parfois des péricytes.
❑ e. Les adipocytes sont capables de stocker des triglycérides.
D’après concours Paris 5

37 La névroglie épithéliale tapissant le canal de l’épendyme est constituée de cellules :


❑ a. pavimenteuses.
❑ b. jointives.
❑ c. ciliées.
❑ d. reposant sur une membrane basale.
❑ e. accompagnées d’un tissu conjonctif.
D’après concours Paris 11

38 Quelle est la proposition exacte ? Un motoneurone :


❑ a. forme une fibre alpha se terminant dans le fuseau neuromusculaire.
❑ b. synthétise dans son péricaryon les enzymes de synthèse de l’acétylcholine.
❑ c. est un motoneurone multipolaire arrondi.
❑ d. ne peut recevoir directement les informations d’une cellule pseudo-unipolaire
T.
420 Concours blancs • UE 2

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❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

39 Les cardiomyocytes :
❑ a. sont fusiformes.
❑ b. présentent des jonctions nexus.
❑ c. sont dépourvus de réticulum sarcoplasmique.
❑ d. se renouvellent.
❑ e. comportent un noyau sphérique.
D’après concours Paris 11

40 Concernant le rhabdomyocyte :
❑ a. La majeure partie du cytoplasme est occupée par des myofibrilles.
❑ b. Les myofibrilles sont des cylindres d’un diamètre voisin du nanomètre.
❑ c. Sa longueur peut atteindre plusieurs centimètres.
❑ d. L’alternance de disques clairs et sombres observables au microsope optique est
bien visible sur une coupe transversale.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Embryologie

41 En inactivant les cellules du centre de Nieuwkoop dans l’embryon d’Amphibien :


❑ a. On ne modifie en rien la formation du centre de Spemann qui se fait de façon
indépendante des signaux environnants.
❑ b. Le centre organisateur de Spemann va apparaitre mais sur la face ventrale.
❑ c. Le centre organisateur de Spemann va apparaitre mais il sera inactif.
❑ d. On empêche la formation du centre de Spemann.
❑ e. Aucune des réponses ne convient.
D’après concours Paris 7

42 Lorsque l’œuf fécondé se divise pour la première fois :


❑ a. Il utilise surtout les ARN et les protéines apportées par le spermatozoı̈de.
❑ b. Il n’utilise du spermatozoı̈de que le matériel génétique mâle.
❑ c. L’amphimixie a eu lieu au préalable.
❑ d. La réplication du matériel gén étique maternel aura lieu juste après la mitose.
❑ e. Le centriole proximal du spermatozoı̈de joue un r ôle important pour cette
première mitose.
D’après concours Paris 7
UE 2 • Concours blancs 421

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43 Le passage du stade morula au stade de blastocyste :
❑ a. nécessite une compaction de l’embryon.
❑ b. intervient le plus souvent vers le 6 e jour de développement de l’embryon dans
l’espèce humaine.

|
m
o
c
❑ c. comporte une première différenciation des blastomères selon leur situation dans

t.
o

UE2
p
s
le bouton embryonnaire ou dans le trophectoderme.

g
lo
.b
s
❑ d. se déroule en gén éral lors du cheminement de l’embryon dans le tiers distal de

in
c
e
d
la trompe utérine.

e
m
s
e
rd
❑ e. Tous les items précédents sont faux.

o
s
e
tr
e
D’après concours Grenoble

/l
:/
p
tt
h
|
m
La figure 6 ci-dessous concerne les deux QCM 44 et 45.

o
.c
s
s
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p
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o
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c
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m
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o
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|
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M
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o
s
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s

44 À propos de la figure 6 :
p
u
ro
/g
m

❑ a. Le chiffre 1 est situ é dans la cavité amniotique.


o
.c
k
o

❑ b. Les cellules situées dans l’ellipse 2 sont issues de l’ingression mésoblastique.


o
b
e
c
a
.f

❑ c. Les cellules situées dans l’ellipse 2 sont destinées à migrer.


w
w
w

❑ d. L’ellipse 3 contient des cellules hypoblastiques.


|
s
in
c
e

❑ e. Les cellules contenues dans l’ellipse 3 appartiennent à un groupe de cellules


d
e
M
s

formant un inducteur primaire.


e
rD
o
s
re

D’après concours Nantes


T
e
/L
m
o
.c
k

45 À propos de la figure 6 :
o
o
b
e
c
a

❑ a. La flèche 4 d ésigne une cellule entoblastique.


.f
w
w
w

❑ b. La flèche 5 d ésigne une cellule du canal chordal.


|

❑ c. La flèche 5 d ésigne une cellule associée à ses voisines par des cadhérines.
❑ d. La flèche 6 d ésigne une cellule neurectoblastique.
❑ e. À ce stade, l’ingression entoblastique est achevée.
D’après concours Nantes

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422 Concours blancs • UE 2

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46 Chronologie d’évènements au cours de la grossesse :
❑ a. L’axe dorso-ventral se met en place au cours de la 2e semaine du
développement.
❑ b. L’axe céphalo-caudal se met en place au cours de la 1ere semaine du
développement.
❑ c. Une échographie effectuée à la 11e − 12 e semaine d’aménorrhée peut dater la
grossesse à 2-3 jours près.
❑ d. Une échographie à la 11e − 12e semaine d’aménorrhée peut visualiser l’activité
cardiaque du fœtus.
❑ e. Une échographie à la 22e semaine d’aménorrhée peut visualiser le sexe de
l’enfant.
D’après concours Caen

47 À propos de la première semaine du développement :


❑ a. La fécondation se termine par la formation des deux premiers blastomères.
❑ b. La segmentation de l’œuf commence au stade deux blastomères.
❑ c. L’œuf au stade de pre-compaction
´ est une masse homogène de blastomères plu-
ripotents (cellules souches embryonnaires).
❑ d. Au stade de blastocyste, le blastocele
` s’interpose entre le trophoblaste et la
masse cellulaire interne.
❑ e. Le blastocyste libre est un blastocyste débarrassé de sa zone pellucide et
délimite´ par une couche continue de cellules trophoblastiques.
D’après concours Clermont-Ferrand

48 En embryologie humaine :
❑ a. La gestation dure 39 semaines et l’accouchement intervient à la 41 e semaine
d’aménorrhée.
❑ b. Seul l’épiblaste primitif est à l’origine de tissus embryonnaires.
❑ c. Seuls le trophoblaste et l’hypoblaste sont à l’origine de tissus extra-
embryonnaires.
❑ d. L’embryogenèse s’achève avec la mise en place des 3 feuillets primitifs (donc
en fin de gastrulation).
❑ e. La morphogenèse est achevée en fin de periode
´ embryonnaire.
D’après concours Clermont-Ferrand

49 Spemann et Mangold ont greffé la l èvre dorsale d’une blastula issue d’une esp`ece non
pigmentée dans la région ventrale d’une blastula d’une espèce pigmentée. Parmi les tissus
suivants, le(s)quel(s) dérive(nt) de l’hôte ?
❑ a. plancher du tube neural.
❑ b. toit du tube neural.
❑ c. notochorde.
UE 2 • Concours blancs 423

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❑ d. partie médiane des somites.
❑ e. endoderme.
D’après concours Paris 6

50 Chez un embryon de vertébré, si l’on enlève la notochorde :

UE2
❑ a. Le tube neural sus-jacent ne se développe pas.
❑ b. Le tube neural se développe et sa polarité est inversé.
❑ c. Le tube neural se développe et une seconde plaque du plancher du tube neural
apparait.
❑ d. Le tube neural se développe sans différenciation de sa plaque du plancher.
❑ e. Des motoneurones se développent latéralement au tube neural.
D’après concours Paris 6

Reproduction

51 Lors de la méiose, entre les deux divisions se produit :


❑ a. Une interphase classique.
❑ b. Une synthèse d’ADN lors de la phase S.
❑ c. Il n’y a pas d’interface.
❑ d. Une interphase transitoire sans réplication chromosomique.
❑ e. Aucune des propositions ne convient.
D’après concours Paris 7

52 Le spermatozoı̈de :
❑ a. Le centriole distal du spermatozoı̈de participe à la formation du spermaster.
❑ b. L’acrosome contient des enzymes qui seront utilisées lors de l’acquisition du
pouvoir fécondant.
❑ c. Les mitochondries de la pièce intermédiaire seront utilisées pour la synthèse
d’ATP nécessaire à la première division mitotique de l’œuf fécondé.
❑ d. Au cours de la capacitation qui se fait au contact de l’ovocyte, on assiste à des
modifications biochimiques de la membrane plasmique du spermatozoı̈de.
❑ e. Aucune réponse ne convient.
D’après concours Paris 7

53 La folliculogenèse :
❑ a. Se déroule dans la zone médullaire de l’ovaire.
❑ b. Est l’évolution du stade de follicule primaire au follicule antral.
❑ c. Est régul ée par les gonadotrophines hypophysaires
❑ d. Met en œuvre des mécanismes d’apoptose dans la dégénérescence des follicules
immatures
424 Concours blancs • UE 2

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❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

54 On observe avec un fréquence d’environ 1/1000 dans la population g énérale, des indivi-
dus mâles dont la formule chromosomique est 47, XXY et comportent donc 47 chromosomes
dont 3 chromosomes sexuels :
❑ a. Cette formule chromosomique peut etre
ˆ la cons équence de la fécondation d’un
spermatozoı̈de contenant 23 chromosomes dont un Y (23, Y) et d’un ovocyte
contenant 24 chromosomes dont deux X (24, XX).
❑ b. Cette formule chromosomique peut etre
ˆ la cons équence de la fécondation d’un
spermatozoı̈de contenant 23 chromosomes dont un X (23, X) et d’un ovocyte
contenant 24 chromosomes dont un X et un Y (24, XY).
❑ c. Quand le gamète m âle à l’origine de la f écondation contient 24 chromosomes
dont un X et un Y (24, XY), l’anomalie du gamète est due à une non disjonction
en première division de méiose.
❑ d. Quand le gamète m âle à l’origine de la f écondation contient 24 chromosomes
dont un X et un Y (24, XY), l’anomalie du gamète est due à une non disjonction
en deuxième division de méiose.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

55 Chez l’Homme :
❑ a. Les spermatocytes I subissent une division équationnelle.
❑ b. De la division d’un spermatocyte II, résultent deux spermatocytes II.
❑ c. Un spermatocyte II ne repose pas directement sur la membrane basale de
l’épithélium.
❑ d. Les spermatocytes I sont des cellules haploı̈des.
❑ e. Les spermatozoı̈des sont des cellules haplo¨ıdes.
D’après concours Caen

56 Au cours de l’ovogenèse, la cellule sexuelle sera bloqu ée à diff érents stades. Lesquels ?

❑ a. ovogonie bloquée en prophase.


❑ b. ovogonie bloquée en métaphase.
❑ c. ovocyte I bloqué en prophase.
❑ d. ovocyte I bloqué en métaphase.
❑ e. ovule bloqué en métaphase.
D’après concours Caen

57 La réaction acrosomique du spermatozoı̈de fécondant se caractérise par :


❑ a. La fusion des membranes interne et externe de son acrosome.
UE 2 • Concours blancs 425

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❑ b. La disparition de la totalité de la membrane plasmique de sa tête
❑ c. Une décondensation de sa structure chromatinienne.
❑ d. Une diminution de sa concentration intracellulaire en calcium.
❑ e. Une libération d’enzymes acrosomiales.
D’après concours Clermont-Ferrand

UE2
58 À propos des cycles hormonal et menstruel :
❑ a. Le pic pré-ovulatoire de LH est précédé par un pic d’oestradiol nécessaire à son
apparition.
❑ b. Les menstruations entraı̂nent la destruction de la totalite´ de l’épithélium de la
muqueuse utérine.
❑ c. La progestérone est nécessaire à la phase de régénération de l’endomètre.
❑ d. La glaire cervicale est permeable
´ aux spermatozoı̈des uniquement en phase
péri-ovulatoire.
❑ e. Le point le plus bas de la courbe thermique se situe immédiatement avant
l’ovulation.
D’après concours Clermont-Ferrand

59 Concernant la spermatogenèse masculine :


❑ a. La spermatogenèse débute à la puberté, elle se d éroule dans les testicules au
niveau des tubes séminifères.
❑ b. Dans les tubes séminifères les cellules germinales sont en contact avec les cel-
lules de Sertoli.
❑ c. Les spermatocytes I sont des cellules diplo¨ıdes qui effectuent la première divi-
sion de méiose.
❑ d. Au stade pachytène les chromosomes sexuels subissent le phénom ène de lyo-
nisation ou inactivation sexuelle.
❑ e. La spermiogenèse concerne les spermatides.
D’après concours Bordeaux

60 La capacitation :
❑ a. Correspond à des modifications structurales et fonctionnelles rendant le sper-
matozoı̈de apte a` subir la r éaction acrosomique.
❑ b. Se traduit, entre autres, par une augmentation de la fluidité membranaire du
spermatozoı̈de.
❑ c. Suppose une entree ´ massive de Na+ à l’origine des modifications
membranaires.
❑ d. Conduit à une inactivation des canaux potassiques.
❑ e. Conduit à une activation de la voie adénylcyclase/AMPc/PKa.
D’après concours Bordeaux
426 Concours blancs • UE 2

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Concours n ◦ 2 (durée 1 h 30)
Biologie cellulaire

61 La protéine Rb peut être immuno-précipitée avec :


❑ a. E2F. ❑ b. P21. ❑ c. Cdk2. ❑ d. Neuro D. ❑ e. PCNA.
D’après concours Grenoble

62 Concernant le système endomembranaire :


❑ a. La Particule de Reconnaissance du Signal (PRS) reconnait une région parti-
culière (patch) à la surface des protéines solubles adressees
´ aux lysosomes.
❑ b. La Particule de Reconnaissance du Signal (PRS) est nécessaire à l’adressage au
RE des protéines solubles sécr étées.
❑ c. Un peptide signal d’adressage au RE est une séquence d’environ 20 acides
aminés basiques située en extrémit é N-terminale des protéines.
❑ d. Une protéine à ancrage glycosylphosphatidylinositol (GPI) possède, avant ma-
turation, deux segments d’insertion dans la membrane du RE.
❑ e. Des vésicules recouvertes d’un manteau de COP II bourgeonnent à partir du RE
et sont a` destination de l’appareil de Golgi, par l’interm édiaire du compartiment
ERGIC.
D’après concours Montpellier 1

63 Concernant le cycle cellulaire :


❑ a. Les cyclines sont des enzymes.
❑ b. L’entrée des cellules en mitose est contrôl ée par un facteur nucléaire.
❑ c. Cdc25 est responsable de déphosphorylations activatrices.
❑ d. E2F agit comme répresseur de transcription lorsqu’il est lib éré de la protéine
Rb.
❑ e. Les CDK 4, 8 et 9 interviennent dans la r égulation de la transcription.
D’après concours Paris 11

64 Concernant la mitochondrie :
❑ a. La cardiolipine est un lipide de la membrane mitochondriale interne.
❑ b. Elle coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse des
hormones stéroı̈des.
❑ c. Comme le réticulum endoplasmique lisse et le peroxysome, elle est le siège de
réactions de détoxification.
❑ d. L’ADN mitochondrial code 13 protéines mitochondriales.
❑ e. Elle est détruite par autophagie au niveau des peroxysomes.
D’après concours Paris 11
UE 2 • Concours blancs 427

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65 Quelle est la proposition fausse ?
❑ a. Un récepteur transmembranaire comprend trois domaines fonctionnels dont un
domaine intracellulaire responsable de la transmission du signal à l’intérieur de
la cellule.
❑ b. Le domaine transmembranaire d’un récepteur, responsable de l’ancrage dans la

UE2
membrane plasmique, est composé d’acides amin és hydrophiles.
❑ c. Dans un homogénat de tissu présentant une r éponse physiologique à la présence
d’une hormone, cette hormone peut former des liaisons spécifiques mais aussi
des liaisons non spécifiques.
❑ d. L’inactivation d’un complexe récepteur-ligand peut se faire par phosphorylation
et/ou internalisation du récepteur.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

66 Vous voulez observer la mobilité des cils des cellules de l’épithélium respiratoire d’un
enfant atteint d’infections pulmonaires à r épétition ; vous utilisez :
❑ a. un étalement de cellules fixées et color ées par la méthode de Papanicolaou.
❑ b. le microscope électronique à transmission.
❑ c. une coupe tissulaire réalisée après biopsie bronchique.
❑ d. le microscope à contraste de phase.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

67 Dans le processus de l’endocytose par récepteurs :


❑ a. L’entrée dans la cellule de la substance endocytée est sélective.
❑ b. Les puits sont recouverts d’actine.
❑ c. Les vésicules d’endocytose perdent très vite leur revêtement de clathrine.
❑ d. Le complexe substance endocytée – récepteur spécifique migre jusqu’à une
jonction communicante par laquelle la substance endocyt´
ee est délivrée à la
cellule adjacente.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

68 Dans le noyau d’une cellule :


❑ a. La membrane externe est en connexion directe avec la lamina densa (fibreuse).
❑ b. Le nombre de pores nucléaires est d’autant plus important que la cellule est
active dans les synthèses proteiques.
´
❑ c. Le nucléole est le lieu de synth èse de l’ARN 5S.
❑ d. L’hétérochromatine constitutive se r éplique au début de la phase S.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
428 Concours blancs • UE 2

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69 Parmi les caractéristiques suivantes, lesquelles s’appliquent à la mitochondrie ?
❑ a. Sa membrane externe est permeable
´ à toutes les molécules de petite taille.
❑ b. Sa membrane interne est imperméable aux mol écules polaires.
❑ c. Elle contient de l’ADN dans l’espace intermembranaire.
❑ d. La membrane interne contient de nombreux transporteurs.
❑ e. La matrice mitochondriale a un pH plus alcalin que l’espace intermembranaire.
D’après concours Paris 6

70 Dans différents processus cellulaires, des prot éines peuvent être clivées par des en-
zymes. Une protéine est susceptible d’être cliv ée en peptides par :
❑ a. Une protéase.
❑ b. Une ligase.
❑ c. Une caspase.
❑ d. Une ribonucléase.
❑ e. Le protéasome.
D’après concours Paris 6

71 À propos du transport nucléo-cytoplasmique :


❑ a. La protéine RAN-GDP est transformée en RAN-GTP dans le cytoplasme.
❑ b. RAN-GDP participe à l’importation des protéines nucléaires dans le noyau.
❑ c. RAN-GDP a une grande affinité pour l’importine beta.ˆ
❑ d. La concentration de RAN-GDP est plus importante dans le cytoplasme que dans
le noyau.
❑ e. RAN-GDP reconnait le signal peptidique NLS des protéines nucléaires.
D’après concours Caen

72 Anaphase de mitose :
❑ a. L’anaphase A et l’anaphase B peuvent être concomitantes.
❑ b. L’anaphase peut donner naissance à 2 cellules aneuploı̈des en cas d’anomalie
d’un kinétochore.
❑ c. L’anaphase est lancée après l’inactivation de l’APC.
❑ d. L’anaphase A, par raccourcissement des microtubules kinétochoriens, permet
l’éloignement des p ôles du fuseau.
❑ e. En fin d’anaphase le MPF est inactif.
D’après concours Paris 6

73 À propos des cellules du vivant :


❑ a. Les constituants chimiques des cellules subissent un cycle permanent de
synthèse et de destruction.
UE 2 • Concours blancs 429

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❑ b. Certains eucaryotes possèdent un génome constitué d’ARN.
❑ c. Aucune cellule (ou organisme vivant) ne peut apparaı̂tre par gen
´ ération spon-
tanée, sur Terre, actuellement.
❑ d. Les premières cellules eucaryotes sont apparues au début de l’ère primaire.
❑ e. Au cours de la division cellulaire, seul le génome est transmis aux cellules filles.

UE2
D’après concours Caen

74 Pour chacun de ces doubles évènements, le second est-il une consequence


´ du premier ?

❑ a. Condensation de la chromatine et disparition du nucléole.


❑ b. Localisation exclusive de Ran GEF dans le noyau et concentration élevée de
Ran GTP.
❑ c. Libération du cytochrome C des mitochondries et dim érisation des récepteurs
Fas (récepteurs de mort).
❑ d. Ubiquitination de la sécurine et activation de la séparase.
❑ e. Accumulation de la protéine p53 et surexpression du gène codant pour la
protéine p21.
D’après concours Paris 6

75 La ceinture d’adhérence de la cellule épithéliale :


❑ a. Est une jonction d’ancrage cellule à cellule.
❑ b. Est constituée, entre autre, d’une protéine transmembranaire appelée E-
Cadhérine.
❑ c. Nécessite pour son fonctionnement la présence de calcium.
❑ d. Est située au niveau de la jonction entre le pôle apical et les faces latérales.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

76 La lame basale :
❑ a. Est une condensation de la matrice extracellulaire du tissu conjonctif.
❑ b. Apparaı̂t, en microscopie optique, constituée de trois couches.
❑ c. Est constituée, entre autre, de collag`ene IV.
❑ d. Est impliquée dans le développement et le fonctionnement de l’épithélium sus-
jacent.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

77 Parmi ces propositions concernant les Eubactéries, lesquelles sont exactes :


❑ a. Leur membrane plasmique est identique en tout point à celle des eucaryotes.
❑ b. Transcription et traduction se déroulent simultan ément.
430 Concours blancs • UE 2

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❑ c. L’ADN bactérien est empaqueté par des protéines proches des histones.
❑ d. Les plasmides peuvent être transférés d’une bactérie à une autre.
❑ e. Certaines bactéries possèdent un ou des flagelles.
D’après concours Caen

78 À propos du cycle cellulaire :


❑ a. L’interphase est constituée successivement des phases G0, G1, S et G2.
❑ b. La phase G01 debute´ dès l’ach èvement de la mitose et concerne toutes les cel-
lules d’un organisme.
❑ c. Durant la phase G1, la plus longue du cycle cellulaire, les synthèses protéiques,
lipidiques et nucléiques sont intenses.
❑ d. En phase S, la réplication de l’ADN se fait à partir de plusieurs points d’initia-
tion appartenant à des unités de réplication indépendantes ou réplicons.
❑ e. La phase G2 précède la mitose et correspond à la phase de duplication des
centrioles ainsi qu’à la condensation de la chromatine et à la phosphorylation
des lamines.
D’après concours Clermont-Ferrand

79 Concernant la mitochondrie :
❑ a. La mitochondrie est capable de synthétiser la totalité de ses propres protéines.
❑ b. Le transfert des électrons permet l’accumulation des ions H+ dans la matrice
mitochondriale.
❑ c. En conditions aérobie, la phosphorylation oxydative n’est pas la source d’ATP
de la cellule.
❑ d. Les maladies liées à l’ADN mitochondrial touchent les deux sexes.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

80 Parmi les propositions suivantes, indiquez ce qui est vrai :


❑ a. Les bicouches lipidiques sont imperméables aux ions.
❑ b. Les phénomènes de transport actif consomment de l’ATP.
❑ c. Les transporteurs ABC permettent le passage de petites molécules au travers
des membranes et hydrolysent de l’ATP.
❑ d. Certains transporteurs changent de conformation pour assurer le passage de
solutés au travers des membranes.
❑ e. Certains transporteurs d’ions s’auto-phosphorylent en hydrolysant de l’ATP.
D’après concours Nantes

81 Parmi les propriétés suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) commune(s) aux canaux
ioniques ligand-dépendants et aux transporteurs GLUT ?
UE 2 • Concours blancs 431

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❑ a. Ils transportent les molécules dans le sens de leur gradient de concentration.
❑ b. Ce sont des transporteurs secondairement actifs.
❑ c. Ils comportent un site de liaison spécifique à la molécule à transporter.
❑ d. Ce sont des cotransporteurs.
❑ e. Ce sont des transporteurs passifs

UE2
D’après concours Paris 6

82 Parmi les propositions suivantes, concernant la matrice extra-cellulaire, laquelle ou les-


quelles sont fausses ?
❑ a. La fibronectine est un hétérodimère stabilisé par des ponts disulfures.
❑ b. Chaque sous-unité de la fibronectine est codée par un gène différent.
❑ c. Comme la fibronectine, la tenascine est une glycoprotéine adhérente.
❑ d. Dans le cas gén éral, les glycoprotéines sont en majorit e´ composées de sucres.
❑ e. Les glycosaminoglycanes contiennent très peu d’acides aminés et beaucoup de
sucres.
D’après concours Nantes

83 La synthèse d’ATP dans la mitochondrie :


❑ a. Est réalis ée par la sous unité catalytique de l’ATP synthase qui est tournée vers
l’espace intermembranaire.
❑ b. Se produit sur la face cytosolique de la membrane externe.
❑ c. Se produit dans l’espace intermembranaire.
❑ d. Est réalis ée par un complexe protéique, l’ATP synthase, constitu é de deux sous
unités F0 et F1.
❑ e. Utilise le gradient de protons entre la matrice et l’espace intermembranaire.
D’après concours Paris 6

84 Les chaˆınes glucidiques dans la membrane plasmique :


❑ a. Sont situées majoritairement sur le versant cytoplasmique.
❑ b. Constituent des déterminants antigéniques.
❑ c. Permettent une protection de la membrane plasmique.
❑ d. Sont initialement assemblées dans l’appareil de Golgi.
❑ e. Peuvent être liees
´ à des lipides.
D’après concours Caen

85 La technique d’immunocytochimie permet :


❑ a. De séparer des protéines les unes des autres.
❑ b. De détecter des protéines au sein d’une architecture tissulaire.
❑ c. De détecter des protéines au sein d’une architecture cellulaire.
432 Concours blancs • UE 2

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❑ d. De détecter des protéines à l’aide d’anticorps spécifiques.
❑ e. De détecter des protéines à l’aide de colorants spécifiques.
D’après concours Caen

Histologie

86 Au cours de la contraction du muscle strié :


❑ a. La bande A diminue de longueur.
❑ b. La bande I diminue de longueur.
❑ c. La bande H diminue de longueur.
❑ d. La longueur du myofilament est inchangée.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

87 Concernant la contraction des cardiomyocytes :


❑ a. La dépolarisation des cardiomyocytes est d épendante du syst`eme nerveux.
❑ b. L’acétylcholine accélère le cœur.
❑ c. Le système nerveux sympathique accélère le cœur.
❑ d. Le nœud auriculo-ventriculaire est le pace-maker de l’excitation cardiaque.
❑ e. Les jonctions communicantes des disques intercalaires assurent la transmission
des signaux contractiles.
D’après concours Paris 6

88 Les astrocytes protoplasmiques :


❑ a. Sont localisés dans la substance blanche.
❑ b. Comportent des gliofilaments.
❑ c. Présentent des pieds somatiques.
❑ d. Sont incapables de se diviser.
❑ e. Sécrètent le liquide céphalo-rachidien.
D’après concours Paris 11

89 Concernant le système nerveux :


❑ a. Dans une fibre nerveuse myélinisée, une cellule de Schwann entoure plusieurs
axones.
❑ b. Les fibres A de la classification de ERLANGER-GASSET sont toutes
myélinisée.
❑ c. Les faisceaux d’axones des nerfs périphériques sont entourés par du périnèvre.
❑ d. Les potentiels d’action se propagent d’autant plus vite que le diamètre de
l’axone est important.
UE 2 • Concours blancs 433

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❑ e. Les cellules satellites entourent le corps cellulaire de neurones du système ner-
veux périphérique.
D’après concours Paris 5

90 Les lamelles osseuses comportent des :

UE2
❑ a. Fibrocytes.
❑ b. Fibres de collagène de type I.
❑ c. Cristaux d’hydroxyapatite.
❑ d. Ponts filamenteux.
❑ e. Aucune proposition exacte.
D’après concours Paris 11

91 Concernant le système des phagocytes mononucl´eés :


❑ a. Leur forme sanguine circulante est représent ée par les petits lymphocytes.
❑ b. Leur forme tissulaire correspond à des cellules capables de phagocyter de vo-
lumineuses particules (macrophagocytose).
❑ c. Les macrophages tissulaires sont mobiles.
❑ d. Le cytoplasme des macrophages tissulaires contient des lysosomes.
❑ e. Les ostéoclastes plurinucléés font partie du système des phagocytes mono-
nudéés.
D’après concours Paris 5

92 Concernant le cartilage hyalin :


❑ a. Il s’agit d’un tissu de type conjonctif, dont les cellules sont séparées par une
matrice extra-cellulaire.
❑ b. La possibilité de division mitotique des chondrocytes correspond au mode de
croissance interstitiel du cartilage.
❑ c. Sa matrice est hydratée.
❑ d. Sa matrice contient des sels de sodium.
❑ e. Il n’est pas vascularisé.
D’après concours Paris 5

93 Les fibroblastes :
❑ a. Présentent des dispositifs de jonction.
❑ b. Synthétisent des protéines de la matrice extracellulaire.
❑ c. Peuvent se déplacer.
❑ d. Sont incapables de se diviser.
❑ e. Sont reliés entre eux par des jonctions nexus.
D’après concours Paris 11
434 Concours blancs • UE 2

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94 Concernant les épith éliums de revêtement :
❑ a. Ils bordent la surface du corps ou tapissent la lumière d’une cavité naturelle du
corps humain.
❑ b. Ils reposent pratiquement tous sur une membrane basale.
❑ c. La lame réticulaire est produite par les cellules epith
´ éliales.
❑ d. Ils sont richement vascularisés.
❑ e. Les cellules épithéliales sont toutes des cellules post-mitotiques, incapables de
se diviser.
D’après concours Paris 5

95 Concernant le pancréas :
❑ a. C’est une glande mixte.
❑ b. C’est une glande lobulée.
❑ c. Les acini pancréatiques sont des unités sécrétrices de type exocrine, à sécrétion
séreuse.
❑ d. Le parenchyme pancréatique contient des canaux excr éteurs.
❑ e. Les ilôts de Langerhans correspondent à des formations endocrines d’architec-
ture trabéculaire, dont certaines cellules élaborent de l’insuline.
D’après concours Paris 5

96 La glande sébac ée est une glande :


❑ a. endocrine. ❑ b. mixte. ❑ c. acineuse. ❑ d. holocrine.
❑ e. amphicrine.
D’après concours Paris 11

97 Les cellules de l’épiderme :


❑ a. Secrètent des kératinosomes dans la couche basale.
❑ b. Présentent des desmosomes dans la couche epineuse.
´
❑ c. Sécrètent de la mélanine dans la couche granuleuse.
❑ d. Sont cubiques dans la couche cornée.
❑ e. Se renouvellent à partir d’une couche germinative.
D’après concours Paris 11

98 Quelle est la proposition exacte ? Le glycocalyx d’une cellule épithéliale d’un épithélium
simple :
❑ a. est renouvelé lors de l’exocytose.
❑ b. S’est formé sur la face cytosolique des membranes golgiennes.
❑ c. Est mis en évidence par le PAS en microscopie électronique.
❑ d. S’échange entre le p ôle apical et le pôle basal.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 2 • Concours blancs 435

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99 Quel(s) est(sont) le(s) objectif(s) de la méthode TUNEL ?
❑ a. L’objectif de cette technique est de marquer les noyaux apoptotiques.
❑ b. L’objectif de cette technique est d’évaluer la fragmentation des mitochondries.
❑ c. L’objectif de cette technique est d’évaluer la fragmentation du réticulum
endoplasmique.

UE2
❑ d. L’objectif de cette technique est d’évaluer la fragmentation de l’ADN nucléaire.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Paris 5

100 Quelle est la proposition exacte ? On étudie la surface d’un épithélium comportant
des cellules ciliées grâce au microscope électronique à balayage :
❑ a. Pour cela il faut d’abord réaliser un immunomarquage de la surface.
❑ b. On pourra détecter les corpuscules basaux des cils vibratiles.
❑ c. On ne pourra pas observer la dynamique du battement ciliaire des cellules
ciliées.
❑ d. On pourra observer la présence des desmosomes entre les cellules.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

Embryologie

101 Les implantations embryonnaires ectopiques :


❑ a. Sont toujours extra utérines.
❑ b. Sont le plus fréquemment intra tubaires.
❑ c. Peuvent être abdominales avec possibilit é de développement viable.
❑ d. Peuvent aboutir à une indication de césarienne.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

102 Le mésoderme para-axial :


❑ a. Est le lieu de la somitogenèse.
❑ b. Contribue à la formation des vertèbres et des muscles axiaux.
❑ c. Participe à la formation des structures cranio-faciales.
❑ d. A un développement segmentaire coordonné spatialement avec le tube neural.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

103 Parmi les gènes de Drosophile suivants, lesquels ont (lequel a) un gène homologue
qui s’exprime dans l’ectoderme du bourgeon de membre des embryons de vertébrés ?
❑ a. Hunchback. ❑ b. Wingless. ❑ c. Dorsal. ❑ d. Engrailed.
436 Concours blancs • UE 2

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❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

104 À propos du développement de l’embryon :


❑ a. La plaque pré-chordale est considérée comme l’inducteur primaire c éphalique
du neuroblaste.
❑ b. Au 20 e jour de développement, le m ésoblaste est en contact avec le
neurectoblaste.
❑ c. La segmentation du mésoblaste débute entre le 19 e et le 20e jour de
développement.
❑ d. Le tube neural se ferme dans la région caudale de l’embryon au 26e jour de
développement.
❑ e. L’arrêt de la gastrulation se situe au 20e jour de d éveloppement.
D’après concours Nantes

105 À propos de l’embryologie descriptive :


❑ a. Le marquage de certaines cellules par des colorants vitaux permet de suivre
leurs déplacements.
❑ b. Les cellules d’embryon de caille ont ét é utilisées pour remplacer des cellules
embryonnaires de poulet et suivre ainsi leur devenir.
❑ c. La greffe de tissus de caille est toujours tolérée chez le poulet même adulte.
❑ d. les cellules de caille et de poulet sont morphologiquement différentes.
❑ e. Après une greffe de tissu embryonnaire de caille sur un embryon de poulet,
l’animal résultant sera une chimère.
D’après concours Nantes

106 Quels sont les éléments dérivés des cr êtes neurales ?


❑ a. Cellules des ganglions lymphatiques.
❑ b. Cellules des ganglions sympathiques.
❑ c. Cellules de la glande médullosurrénale.
❑ d. Squelette des vertèbres cervicales.
❑ e. Squelette de la voûte crânienne.
D’après concours Caen

107 Parmi les évènements suivants, le(s)quel(s) survien(nen)t à la troisième semaine du


d éveloppement de l’embryon ?
❑ a. La gastrulation.
❑ b. L’implantation.
❑ c. L’apparition des ı̂lots vasculo-sanguins primitifs.
❑ d. L’apparition de l’allantoı̈de.
❑ e. La mise en place de l’axe dorso-ventral.
D’après concours Caen
UE 2 • Concours blancs 437

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108 À propos de la plaque basale du placenta mature :
❑ a. Elle correspond au plafond de la chambre intervilleuse.
❑ b. Sur une coupe transversale, de l’intérieur (chambre intervilleuse) à l’extérieur
du placenta, elle se compose de syncytiotrophoblaste, de la coque cytotropho-
blastique et de la chambre caduque basilaire.

UE2
❑ c. Elle envoie des cloisons incomplètes délimitant les cotylédons.
❑ d. Elle est perforée par les vaisseaux spiralés maternels.
❑ e. Elle correspond au point d’ancrage des villosités crampons.
D’après concours Clermont-Ferrand

109 Quel est le bon déroulement chronologique (du plus précoce au plus tardif) ?
❑ a. Compaction – Dég én érescence de la vésicule ombilicale primaire - Nidation –
Formation de la ligne primitive - Soulèvement embryonnaire.
❑ b. Compaction – Nidation – Dégénérescence de la v ésicule ombilicale primaire –
Formation de la ligne primitive - Soulèvement embryonnaire.
❑ c. Compaction – Nidation – Soulèvement embryonnaire - Dég énérescence de la
vésicule ombilicale primaire – Formation de la ligne primitive.
❑ d. Nidation – Compaction - Dég énérescence de la vésicule ombilicale primaire -
Soulèvement embryonnaire - Formation de la ligne primitive.
❑ e. Nidation – Compaction - Dég énérescence de la vésicule ombilicale primaire -
Formation de la ligne primitive - Soulèvement embryonnaire.
D’après concours

110 Vous injectez un colorant dans une cellule du nœud de Hensen, parmi les cellules
suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) provenir de cette cellule initiale ?
❑ a. Mélanocyte.
❑ b. Cellule de la notochorde.
❑ c. Cellule des ilots bêta du pancréas.
❑ d. Motoneurones.
❑ e. Cellule de Merkel.
D’après concours Paris 6

Reproduction

111 La méiose :
❑ a. La méiose consiste dans l’ordre en une division réductionnelle et une division
équationnelle, sans duplication du centrosome entre les deux divisions.
❑ b. La méiose consiste dans l’ordre en une division équationnelle et une division
réductionnelle, avec duplication du centrosome entre les deux divisions.
❑ c. La méiose consiste dans l’ordre en une division équationnelle et une division
réductionnelle, sans duplication du centrosome entre les deux divisions.
438 Concours blancs • UE 2

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❑ d. La méiose consiste dans l’ordre en une division réductionnelle et une division
équationnelle, avec duplication du centrosome entre les deux divisions.
❑ e. Aucune réponse ne convient.
D’après concours Paris 7

112 Lors de la méiose, le brassage intrachromosomique de l’information génétique s’ef-


fectue :
❑ a. lors de la première division de méiose au stade diplotène.
❑ b. lors de la division équationnelle.
❑ c. lors du stade métaphase de la division réductionnelle.
❑ d. lors de la répartition des chromosomes homologues à chaque pôle du fuseau.
❑ e. Aucune réponse ne convient.
D’après concours Paris 7

113 La production des gamètes :


❑ a. La spermiogenèse aboutit à la formation des spermatides.
❑ b. La stéroidogenèse se produit dans les tubes séminifères a` partir de la puberté.
❑ c. La durée de la spermatogenèse est une constante pour une espèce donnée.
❑ d. La durée de l’ovogen èse est une constante pour une espèce donnée.
❑ e. Après la puberté, les follicules débutent leur croissance à partir du premier jour
de chaque cycle.
D’après concours Paris 7

114 À propos de la fécondation :


❑ a. À la sortie de l’épididyme, les spermatozoı̈des sont mobiles et fécondants.
❑ b. La capacitation intervient progressivement dans les sécrétions cervicales, utéro-
tubulaires et au contact du complexe cumulo-ovocytaire.
❑ c. Durant la vie reproductive d’une femme, le rendement folliculaire moyen est
d’environ 1 follicule aboutissant à l’ovulation sur 10 entrant en croissance.
❑ d. L’ovocyte finit sa méiose lors du pic de LH (Luteinizing Hormone) correspon-
dant à l’ovulation.
❑ e. La rencontre des gamètes intervient théoriquement dans le tiers externe de la
trompe.
D’après concours Nantes

115 À propos de la folliculogenèse :


❑ a. Avant la naissance, le stock folliculaire est constitué de follicules primordiaux.
❑ b. L’entrée en croissance des follicules se produit a` chaque début de cycle.
❑ c. Le signal d’entrée en croissance des follicules est donné par les cellules de la
granulosa.
UE 2 • Concours blancs 439

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❑ d. Les cellules de la granulosa des petits follicules antraux ne présentent que des
récepteurs à la FSH (Follicule Stimulating Hormone).
❑ e. Le pic de LH (Luteinizing Hormone) préovulatoire est induit par la baisse de
l’oestradiol en fin de phase folliculaire.
D’après concours Nantes

UE2
116 Concernant les spermatozoı̈des :
❑ a. L’acrosome se forme à partir de l’appareil de Golgi.
❑ b. La formation de l’acrosome se produit au stade de spermatocyte I.
❑ c. La formation de l’acrosome intervient au cours de la spermiogenèse.
❑ d. L’acrosome contient des hydrolases.
❑ e. L’acrosome est moulé sur le p ôle antérieur du noyau.
D’après concours Caen

La figure 7 ci-dessous concerne les QCM 117 et 118.

117 À propos de la figure 7 :


❑ a. La technique utilisée pour obtenir cette image est la microscopie optique.
❑ b. La technique utilisée pour obtenir cette image est la microscopie électronique à
transmission.
❑ c. La technique utilisée pour obtenir cette image est la microscopie électronique à
balayage.
❑ d. Les él éments fléchés en II sont dans la pièce principale.
❑ e. Ces éléments sont des lysosomes.
D’après concours Caen

118 La légende I de la figure 7 :


❑ a. Est dénommée  pièce interm édiaire  .
❑ b. Comporte un centriole.
❑ c. Comporte des mitochondries.
440 Concours blancs • UE 2

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❑ d. Contient un acrosome.
❑ e. Contient un noyau.
D’après concours Caen

119 À propos de la méiose ovocytaire :


❑ a. Elle débute pendant la vie fœtale et se termine à l’ovulation.
❑ b. Une fois terminée, elle permet d’obtenir des ovocytes possédant 23 chromo-
somes ayant chacun une chromatide.
❑ c. Sa première division produit deux cellules filles, l’ovocyte II et le premier glo-
bule polaire (GP 1).
❑ d. C’est pendant la prophase de sa première division que se produit le  crossing
over  .
❑ e. Sa seconde division n’est pas précéd ée d’une réplication de l’ADN.
D’après concours Clermont-Ferrand

120 Selon les normes définies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2010),
l’éjaculat contient :
❑ a. Au minimum 15 millions/mL de spermatozoı̈des.
❑ b. Au minimum 1 million de leucocytes/mL.
❑ c. Au minimum 28% de spermatozoı̈des vivants.
❑ d. Au maximum 10% de spermatozoı̈des mobiles progressifs.
❑ e. Au minimum 40% de spermatozoı̈des mobiles.
D’après concours Clermont-Ferrand

Concours n ◦ 3 (durée 1 h 30)


Biologie cellulaire

QCM n◦ 121 à 137 : Cette partie, sur la biologie cellulaire, est entièrement d’après concours
Paris 5, afin de montrer comment peut être organisé un sujet axé autour d’études de docu-
ments formant un tout cohérent.
Ce type de QCM (d’après documents) est de plus en plus courant dans certaines facultés
pour la partie biologie cellulaire de l’UE2.
D’après concours Paris 5

On se propose dans cette partie d’étudier l’effet d’une nouvelle mol écule extraite d’une plante
amazonienne, appelée provisoirement TF, sur les cellules HeLa.

121 Les cellules HeLa sont :


❑ a. Des cellules sanguines.
❑ b. Des cellules non adhérentes.
❑ c. Des cellules cancéreuses.
UE 2 • Concours blancs 441

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❑ d. Des cellules d’origine épithéliale.
❑ e. Des cellules procaryotes.

122 Les cellules HeLa constituent :


❑ a. une lignée dériv ée de rein de singe.

UE2
❑ b. une culture primaire.
❑ c. Une culture secondaire.
❑ d. Une culture organotypique.
❑ e. Une lignée cellulaire immortelle.

123 La culture cellulaire nécessite :


❑ a. Du sérum animal embryonnaire.
❑ b. Un milieu de culture acide (pH 5, 0).
❑ c. L’ajout d’une importante quantité de glucose, les cellules HeLa provenant d’une
lignée diabétique.
❑ d. L’addition d’anticorps fluorescents.
❑ e. Des facteurs de croissance.

L’effet éventuellement cytotoxique de TF est d’abord testé en exposant les cellules HeLa à
des concentrations croissantes de TF, de 10 à 100 µg/mL, pendant 24, 48 ou 72 heures et en
mesurant la viabilité des cellules à l’aide d’une technique de coloration vitale après comp-
tage.

Figure 1. Viabilité des cellules HeLa exprimée en pourcentage ( cell viability ) par rapport
aux cellules non traitées (100%) aux trois temps de contact avec la TF selon les concentra-
tions indiquées en abscisse.

124 Concernant ce diagramme de viabilité (figure 1) :


❑ a. La viabilité des cellules HeLa varie selon les concentrations de TF.
❑ b. La concentration de TF correspondant à une mortalit é cellulaire de 30% exac-
tement à 48h est de 80 µg/mL.
442 Concours blancs • UE 2

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❑ c. La viabilité cellulaire reste identique quelque soit le temps d’incubation avec la
TF.
❑ d. Après incubation avec un colorant vital, les cellules colorées sont les cellules
mortes.
❑ e. Une concentration de TF de 60 µg/mL réduit d’environ 50% la viabilité cellu-
laire à 24h.

Afin de déterminer si TF est capable d’exercer une activité anti-proliférative sur les cellules
HeLa, les cellules sont exposées pendant 24 heures à des concentrations de TF de 40, 60 ou
80 µg/mL puis sont perméabilisées à l’aide d’un détergent doux et enfin, après marquage,
analysées par cytométrie de flux en même temps que des cellules non traitées ( untreated  ).

Figure 2. Courbes de cytométrie représentant les distributions d’intensit é de fluorescence


(  FL2-A  , abscisse) des cellules HeLa comptées ( counts  , ordonnée). Les proportions
d éduites de ces courbes des cellules en G0/G1, S ou G2/M sont indiquées pour chaque condi-
tion.

125 La cytométrie de flux mise en œuvre pour obtenir la figure 2 :


❑ a. Utilise comme marqueur de l’uracile radiomarqué au tritium.
❑ b. Permet ici une quantification relative de l’ADN cellulaire.
❑ c. permet aussi le tri cellulaire.
❑ d. utilise une technique de chimioluminescence.
❑ e. Ne fournit sur ces graphes aucune information sur la taille des celules.

126 Quelle(s) technique(s) pourrai(en)t être mise(s) en œuvre pour étudier les variations
quantitatives de l’ADN au cours du cycle cellulaire ?
❑ a. Microscopie à contraste de phase.
❑ b. Autoradiographie après incorporation de thymidine tritiée.
❑ c. Méthode TUNEL.
❑ d. Ultracentrifugation différentielle.
❑ e. Microscopie électronique apres` cryofracture.
UE 2 • Concours blancs 443

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127 Concernant le cycle cellulaire des cellules HeLa :
❑ a. Sa durée est comprise entre 48 et 72 heures.
❑ b. La phase G1 est toujours inférieure à S.
❑ c. La phase S est plus courte que G2.
❑ d. La phase M dure environ 1 heure.

UE2
❑ e. La durée de la phase S est une constante de l’espèce.

128 D’après les résultats de cytom étrie de flux :


❑ a. Ces résultats favorisent l’hypoth èse que TF bloque le cycle en phase G0/G1.
❑ b. Ces résultats favorisent l’hypoth èse que TF bloque le cycle en phase S.
❑ c. Ces résultats favorisent l’hypoth èse que TF bloque le cycle en phase G2/M.
❑ d. L’effet de TF est dépendant de sa concentration.
❑ e. L’interprétation de l’effet de TF sur le cycle cellulaire impose de tester la
concentration 100 µg/mL

129 Indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :


❑ a. Le complexe cycline D-Cdk3 constitue le MPF.
❑ b. Le complexe cycline B-Cdk1 phosphorylé sur Cdk1 au niveau de thr14, tyr15
et thr161 est inactif.
❑ c. L’écartement des centrioles observé en G1 est provoqué par le complexe cycline
B-Cdk1.
❑ d. L’entrée en phase S est uniquement dépendante de la concentration du complexe
cycline B-Cdk2 dans la cellule.
❑ e. Le 2e point de contrôle du cycle cellulaire est dépendant de la polo-kinase
(Plk1).

Afin d’examiner certains acteurs du cycle cellulaire, les cellules exposées à 40, 60 et 80
µg/mL de TF pendant 24 heures sont lys ées et les extraits protéiques ainsi obtenus sont ana-
lysés par Western blot en comparaison avec des extraits cellulaires non traites
´ (-).
Sont examinées plus sp écifiquement les protéines Cdc25C, cycline B, p21 et l’actine. Les
intensités relatives des bandes par rapport aux cellules non traitées sont représentées sous
forme d’histogramme.
444 Concours blancs • UE 2

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Figures 3A et 3B. (A) : Western-blots. (B) : Histogrammes représentant les mesures relatives
des intensités des bandes du Western blot situées immédiatement au-dessus pour Cdc25C,
cycline B et p21.
L’intensité des bandes observées dans les cellules non traitees
´ est consid ér ée égale à 1, soit
100%.
L’astérisque (*) signifie que la moyenne considér ée est statistiquement différente de celle du
témoin non traité (-).

130 Parmi ces propositions indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :


❑ a. Lors du Western blot, les protéines migrent sous l’effet d’un champ électrique
à travers le gel de polyacrylamide puis sont transférées sur une membrane.
❑ b. Le Western blot est également une technique de séparation des acides
nucléiques.
❑ c. Sous l’action du champ électrique et en présence de dodécyl-sulfate de sodium
(SDS), les protéines se déplacent vers l’anode.
❑ d. L’incubation de la membrane de transfert avec un anticorps spécifique de la
protéine étudi ée permet de visualiser sans étape ultérieure la prot éine sous la
forme d’une ou plusieurs bandes.
❑ e. La béta-actine est usuellement utilisée comme témoin expérimental pour
vérifier que la réalisation technique du Western blot s’est bien déroulée.

131 Parmi ces propositions indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :


❑ a. p21 est une protéine intervenant lors du 1er et du 3ème point de contrôle du
cycle cellulaire.
❑ b. p21 est une prot éine qui inhibe l’activité enzymatique des kinases d épendantes
des cyclines.
❑ c. p21 déclenche la transcription du gène codant p53.
❑ d. En cas de retard de la réplication, l’entrée dans le noyau de Cdc25C est bloquée
par la protéine 14-3-3 qui se fixe sur la sérine 216 phosphorylée de Cdc25C.
❑ e. p21 permet d’accél érer l’hydrolyse de ras-GTP en ras-GDP.
UE 2 • Concours blancs 445

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132 Concernant les résultats présentés dans les figures 3A et 3B :
❑ a. La quantité de cycline B est plus faible dans les cellules exposees
´ à 80 µg/mL
de TF qu’à 40 µg/mL.
❑ b. La quantité de p21 augmente dans les cellules en présence de TF.
❑ c. Ces résultats favorisent l’hypothèse d’une activation du premier point de

UE2
contrôle du cycle cellulaire.
❑ d. Ces résultats contredisent l’analyse en cytométrie de flux de la figure 2.
❑ e. Ces résultats ne contredisent pas l’hypoth èse d’un blocage du cycle cellulaire à
la transition G2/M.

Des cellules HeLa sont incubées pendant 48 heures avec de la TF à des concentrations de 40,
60 ou 80 µg/mL, puis, pendant la dernière heure, avec du Mito Tracker. Le Mito Tracker dif-
fuse passivement à travers la membrane plasmique de la cellule et s’accumule spécifiquement
dans les mitochondries dont la chaˆıne respiratoire est fonctionnelle. Les cellules sont ensuite
analysées par cytométrie de flux afin de mesurer leur intensité de fluorescence.

Figures 4A et 4B. (A) : courbes de cytométrie représentant les distributions d’intensité de


fluorescence (  FL1-H  , abscisse) des cellules HeLa analysées ( counts  , ordonnée), non
traitées (untreated) ou traitées avec la TF à 40, 60 ou 80 µg/mL. (B) : représentation des
intensités moyennes de fluorescence (MFI) sous forme d’histogramme (moyenne de cinq
expériences indépendantes). L’astérisque (*) signifie : moyenne statistiquement différente de
cellule du témoin non traité (-).

133 Concernant les résultats présentés figures 4A et 4B :


❑ a. D’après la figure 4A, une proportion de cellules exposées à 40 µg/mL de TF a
la même intensité de fluorescence que les cellules non traitées.
❑ b. D’après la figure 4B, la moitié environ des mitochondries n’est plus fonction-
nelle à la concentration de TF de 80 µg/mL.
❑ c. L’ensemble de ces résultats est en faveur d’une altération du fonctionnement
mitochondrial uniquement avec la concentration de TF la plus élevée.
❑ d. L’ensemble de ces résultats permet de rejeter l’hypothèse d’une altération du
fonctionnement mitochondrial causée par TF.
446 Concours blancs • UE 2

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❑ e. L’ensemble de ces résultats est en faveur de l’hypothèse d’une altération du
fonctionnement mitochondrial causée par TF.

134 Parmi ces propositions indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :


❑ a. La réplication de l’ADN mitochondriale est synchronisée à celle de l’ADN
nucléaire.
❑ b. La chaı̂ne respiratoire mitochondriale permet l’ établissement d’un gradient de
protons de l’espace intermembranaire vers la matrice.
❑ c. Le cytochrome C est situé dans l’espace intermembranaire.
❑ d. Le cytochrome C est un transporteur d’électrons.
❑ e. Le cytochrome C est requis pour l’activation de l’apoptosome.
Une analyse par Western-blot des extraits protéiques des cellules traitées par le TF aux trois
concentrations pendant 24 heures est entreprise pour la mise en évidence des protéines Bax,
Bcl-2 et des caspase-3 et caspase-9 activées.

Figure 5. Les histogrammes représentent les mesures relatives des intensites ´ des bandes du
Western-blot situées immédiatement au-dessus pour les quatre prot éines étudiées. De gauche
à droite : cellules non traitées (-) puis TF = 40, 60 ou 80 µg/mL. L’intensit é des bandes en
ordonnée (  pixel density  ) observées dans les cellules non traitées est considérée égale à 1,
soit 100%.
L’astérisque (*) signifie que la moyenne considér ée est statistiquement différente de celle du
témoin non traité (-).

135 Parmi ces propositions indiquez la ou les réponse(s) exacte(s) :


❑ a. Bax est une protéine proapoptotique.
❑ b. Les caspases sont des cystéine protéases dégradant directement l’ADN.
UE 2 • Concours blancs 447

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❑ c. La voie Bax/Bad conduit à l’activation de l’apoptosome.
❑ d. La protéine P53 peut activer la transcription du gène Bax.
❑ e. L’apoptose ne provoque pas la libération des enzymes lysosomales dans le mi-
lieu extracellulaire

UE2
136 Concernant les résultats présentés dans la figure 5 :
❑ a. Ces résultats ne sont pas en faveur de l’induction de l’apoptose dans les cellules
exposées au TF.
❑ b. Ces résultats sont coh érents avec ceux obtenus après incubation des cellules
avec le Mito Tracker.
❑ c. Ces résultats d émontrent que le fonctionnement de la chaı̂ne respiratoire est
altéré.
❑ d. L’augmentation de Bax est une conséquence de l’augmentation de la caspase-3.
❑ e. L’accumulation de caspase-9 suppose une activation préalable de l’apoptosome.
D’après concours

Les cellules après 24 heures d’incubation avec la TF a` la concentration de 60 µg/mL sont


perméabilisées à l’aide d’un détergent doux puis mises en contact avec une solution d’iodure
de propidium, une molécule fluorescente s’intercalant entre les bases de l’ADN.

137 Concernant l’observation des cellules ayant subi le traitement décrit ci-dessus :
❑ a. L’observation des cellules doit être r éalisée avec un microscope à fond clair.
❑ b. Le nucléole apparait seul fluorescent.
❑ c. La chromatine des cellules en interphase et en mitose est fluorescente.
❑ d. Des cellules présentent un noyau fragmenté.
❑ e. Il est possible de distinguer par l’observation microscopique les cellules en G1
des cellules en cours de phase S.

Histologie

138 Quelles sont les deux propositions fausses ? Pour déterminer la nature lysosomiale
d’un organite cellulaire par rapport à un grain de sécretion,
´ on peut :
❑ a. Détecter l’activité phosphatase acide par histoenzymologie.
❑ b. Détecter les protéines membranaires spécifiques du lysosome par
immunocytochimie.
❑ c. Mettre en évidence dans l’organite, l’ARNm de la phosphatase acide par hybri-
dation in situ.
❑ d. Étudier sa structure au microscope électronique à balayage.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
448 Concours blancs • UE 2

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139 Parmi les épith éliums de revêtement suivants, quel(s) est (sont) celui (ceux) qui contien(nen)t
des cellules muqueuses à pôle muqueux fermé ?
❑ a. L’épithelium de l’œsophage. ❑ b. L’épithelium de la trachée.
❑ c. L’épithelium gastrique. ❑ d. L’épithelium de l’intestin gr êle.
❑ e. L’épithelium de la vessie.
D’après concours Paris 5

140 L’épiderme :
❑ a. Est pseudostratifié.
❑ b. Est pavimenteux.
❑ c. Comporte des mélanocytes.
❑ d. Comporte des granulocytes.
❑ e. Se renouvelle à partir de la membrane basale.
D’après concours Paris 11

141 Les cellules ciliées de l’épithélium respiratoire :


❑ a. Sont reliées à la membrane basale par des hémi-desmosomes.
❑ b. Établissent des jonctions communicantes entre elles.
❑ c. Sont couvertes par le film de mucus.
❑ d. Ne s’observent que dans la trachée.
❑ e. Possèdent environ 2000 cils à leur pôle apical.
D’après concours Paris 6

142 Concernant les cellules glandulaires :


❑ a. Ce sont des cellules sécrétrices de nature épithéliale.
❑ b. Elles peuvent être à la fois exocrines et endocrines.
❑ c. Elles peuvent former la totalité d’un épithélium sécrétoire.
❑ d. Elles peuvent sécr éter des ions H +.
❑ e. Elles peuvent sécr éter de la noradrénaline.
D’après concours Paris 6

143 La glande sous-maxillaire est une glande :


❑ a. Exocrine. ❑ b. Amphicrine. ❑ c. Mérocrine. ❑ d. Holocrine.
❑ e. Aucune réponse exacte.
D’après concours Paris 11

144 Quelle est la proposition fausse ? Concernant les polynucléaires neutrophiles :


❑ a. Chez l’adulte, ils se forment dans la moelle hématopoı̈étique.
❑ b. Ils font partie des leucocytes.
❑ c. Ils sont capables de phagocytose.
UE 2 • Concours blancs 449

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❑ d. Ils sont responsables des phénom ènes allergiques.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

145 L’ostéoı̈de :

UE2
❑ a. Est synthétisé par les ostéoclastes.
❑ b. Est synthétisé par les ostéoblastes.
❑ c. Comporte des fibres de collagène de type I.
❑ d. Comporte des cristaux d’hydroxyapatite.
❑ e. Correspond à la matrice osseuse organique.
D’après concours Paris 11

146 Quelles sont les deux propositions fausses ? Dans un ostéoclaste actif, on peut mettre
en évidence :
❑ a. Les pompes à proton dans la membrane cytoplasmique de la bordure en brosse.
❑ b. Les noyaux par observation au microscope optique, après coloration à
l’hématoxyline-éosine.
❑ c. Des vésicules matricielles libér ées dans l’espace extracellulaire par observation
au microscope électronique à transmission.
❑ d. Le réticulum endoplasmique granuleux synthétisant le collagène I.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

147 Concernant le syst ème nerveux :


❑ a. Les grandes vésicules synaptiques sont regroup ées près de la membrane
présynaptique.
❑ b. Les grandes vésicules synaptiques contiennent de la synaptophysine mais pas
de chromatogranine.
❑ c. Certaines petites vésicules synaptiques sont sph ériques à centre dense.
❑ d. Les grandes vésicules synaptiques sont ovalaires à centre clair.
❑ e. L’espace entre les 2 neurones d’une synapse  en passant  porte le nom de
 fente synaptique  .
D’après concours Paris 5

148 Quelle est la proposition exacte ? Dans un ganglion sympathique observé en micro-
copie électronique à transmission :
❑ a. On ne voit pas de synapse.
❑ b. On ne voit pas de fibrilles de collagène.
❑ c. On ne voit pas d’astrocytes.
❑ d. On ne voit pas de cellules de Schwann.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
450 Concours blancs • UE 2

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149 Concernant les plexus choroı̈des :
❑ a. Ils sont localisés au niveau des ventricules c érébraux et du canal de l’épendyme.
❑ b. Ils sont constitues´ de cellules épithéliales.
❑ c. Ils ont un rôle de phagocytose.
❑ d. Ils synthétisent le liquide céphalo-rachidien.
❑ e. Ils constituent avec les épendymocytes la n évroglie interstitielle.
D’après concours Paris 5

150 Les sarcomeres


` de la cellule musculaire striée squelettique sont compos és de :
❑ a. Filaments d’actine.
❑ b. Filaments de desmine.
❑ c. Filaments de myosine.
❑ d. Filaments unitifs.
❑ e. Protéines contractiles.
D’après concours Paris 11

151 Les cardiomyocytes :


❑ a. Proviennent de la fusion de myoblastes.
❑ b. Présentent deux diades par sarcomère.
❑ c. Présentent des jonctions nexus.
❑ d. Sont incapables de se régénérer.
❑ e. Sont entourés d’endomysium.
D’après concours Paris 11

152 Le cytoplasme des cellules musculaires lisses peut contenir de :


❑ a. La laminine. ❑ b. La dystrophine. ❑ c. La desmine.
❑ d. L’alphadystroglycane. ❑ e. La syntrophine.
D’après concours Paris 6

Embryologie

153 Les somites :


❑ a. Ils sont d’origine ectodermique.
❑ b. La partie la plus profonde des somites, autour de la chorde, est appelée le
sclérotome ; elle fournit les cellules à l’origine des vertèbres.
❑ c. Chaque somite est composé de trois parties : le dermatome, le myotome et le
sclérotome.
❑ d. La formation des somites s’effectue selon l’axe dorso-ventral.
❑ e. Ils sont d’origine endodermiques.
D’après concours Paris 7
UE 2 • Concours blancs 451

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154 La segmentation :
❑ a. Chez l’Homme, contrairement à la Souris, l’œuf est alécithe et la segmentation
est holoblastique.
❑ b. Les étapes de la segmentation s’effectuent une fois que l’œuf est implant é.
❑ c. La formation du blastocyste résulte en partie de la segmentation de 2 lignages

UE2
cellulaires.
❑ d. Les cellules internes de l’embryon vont donner l’épiblaste et l’hypoblaste et
sont les cellules progénitrices de l’embryon.
❑ e. Au cours de la segmentation ce sont uniquement les ARN maternels qui
s’expriment.
D’après concours Paris 7

155 Tous les éléments suivants entrent dans la constitution du cordon ombilical primitif
(à la fin de la 4e semaine du développement) sauf un, lequel ?
❑ a. amnios. ❑ b. mésoblaste extra-embryonnaire.
❑ c. coelome interne. ❑ d. canal vitellin. ❑ e. allantoı̈de.
D’après concours Paris 7

156 L’arbre villositaire :


❑ a. est situe´ entre la plaque choriale et la plaque basale.
❑ b. baigne dans la chambre villeuse.
❑ c. comporte des villosités troncs.
❑ d. comporte des villosités crampons.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

157 À propos des grandes périodes du développement embryonnaire :


❑ a. La période pr é-morphogénique correspond à la première semaine de
développement.
❑ b. Au début de la nidation, l’embryon est didermique.
❑ c. Au début de la nidation, la cavit é amniotique est visible.
❑ d. Durant la 3e semaine de développement, la symétrie bilatérale est acquise.
❑ e. Durant la 3e semaine de développement, l’embryon devient tridermique.
D’après concours Nantes

158 À propos des gènes du développement :


❑ a. Les gènes HOX sont tous organisés sous la forme de complexes de gènes.
❑ b. Les cellules du blastocyste expriment les gènes HOX.
❑ c. La région ant érieure de l’embryon est la région la plus sensible à l’acide
rétinoı̈que.
452 Concours blancs • UE 2

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❑ d. Le pén étratine est une séquence peptidique responsable de la liaison de cer-
taines protéines à l’ADN.
❑ e. Le développement du crâne de l’embryon est sous le contrôle de l’expression
des gènes HOX.
D’après concours Nantes

159 Parmi les évènements suivants, le(s)quel(s) survien(nen)t pendant la premi ère se-
maine du développement chez l’Homme ?
❑ a. Divisions cellulaires symétriques.
❑ b. Mise en place de l’axe céphalo-caudal.
❑ c. Mise en place de l’axe dorso-ventral.
❑ d. Éclosion.
❑ e. Cavitation.
D’après concours Caen

160 Parmi les structures suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) induire un deuxième
axe nerveux ?
❑ a. La lèvre dorsale du blastopore chez les amphibiens.
❑ b. La zone marginale postérieure des oiseaux.
❑ c. Le centre de Spemann des amphibiens.
❑ d. Le nœud de Hensen des amniotes.
❑ e. La notochorde.
D’après concours Paris 6

161 Parmi les évènements suivants, lequel (lesquels) se déroule(nt) pendant la quatrième
semaine du développement ?
❑ a. Fusion des plis neuraux.
❑ b. Mise en place du processus notochordal.
❑ c. Somitogenèse.
❑ d. Formation de l’allanto¨ıde.
❑ e. Formation de la paroi ventrale du corps.

162 Le blastocyste :
❑ a. Correspond au stade 4 cellules.
❑ b. Comprend un seul type cellulaire
❑ c. Se présente comme une sphère creuse avec une cavité centrale remplie de
liquide.
❑ d. Assimile le glucose.
❑ e. Synthétise de nombreuses protéines
D’après concours Paris 6
UE 2 • Concours blancs 453

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Reproduction

163 La méiose dans l’espèce humaine :


❑ a. peut avoir lieu dans toutes les cellules de l’organisme.
❑ b. permet le brassage de l’information gén étique, grâce notamment aux recombi-

UE2
naisons gén étiques qui ont lieu en méiose I.
❑ c. est composée de deux divisions successives, chacune précédée d’une phase de
réplication de l’ADN (phase S).
❑ d. permet le passage de l’haploı̈die à la diploı̈die
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

164 La fécondation :
❑ a. L’entrée du spermatozo¨ıde dans l’ovocyte est suivie d’une lyse de la membrane
nucléaire du gamète mâle et de tous les organites intracellulaires.
❑ b. L’ovocyte acheve ` sa deuxième division de méiose après l’entrée du sperma-
tozo¨ıde.
❑ c. Chaque pronoyau subit une réplication de l’ADN environ 4 heures après le
début de l’activation ovocytaire.
❑ d. Il y a fusion complète des deux pronoyaux au centre de l’ovocyte humain
fécondé.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

165 À propos de l’interaction gamétique :


❑ a. L’acrosine est une protéine du noyau du spermatotoı̈de.
❑ b. La réaction acrosomique est principalement induite par la fixation des sperma-
tozo¨ıdes aux glycoprotéines ZP de la zone pellucide.
❑ c. La fonction principale de l’acrosine est de lyser la membrane plasmique de
l’ovocyte.
❑ d. L’entrée du spermatozoı̈de dans l’ovocyte est pr écédée par la fusion des gra-
nules corticaux avec la membrane plasmique ovocytaire.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

166 La trompe de Fallope :


❑ a. La fécondation se produit souvent dans le tiers interne de la trompe.
❑ b. L’épith élium tubaire est constitué de cellules à plateau strié.
❑ c. Le péristaltisme tubaire favorise la progression de l’embryon.
454 Concours blancs • UE 2

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❑ d. Le courant liquidien dans la lumière tubaire favorise la progression de
l’embryon.
❑ e. Les grossesses extra utérines tubaires sont toujours localis ées dans la trompe.
D’après concours Nantes

167 Un spermatocyte I humain est constitué de :


❑ a. 23 chromosomes, 23 chromatides.
❑ b. 23 chromosomes, 46 chromatides.
❑ c. 46 chromosomes, 23 chromatides.
❑ d. 46 chromosomes, 46 chromatides.
❑ e. 46 chromosomes, 92 chromatides.
D’après concours Caen

168 À propos de la FSH chez l’homme et chez la femme :


❑ a. Elle est synthétisée et sécrétée par l’hypothalamus.
❑ b. Sa sécr étion est freinée par l’inhibine, quel qu’en soit le type (A ou B).
❑ c. Chez la femme, elle possède des récepteurs sur les cellules de la thèque interne.
❑ d. Chez la femme, elle possède des récepteurs sur les petites cellules lutéales.
❑ e. Chez l’homme, elle possède des récepteurs sur les cellules de Sertoli.
D’après concours Clermont-Ferrand

169 À propos du tube séminifère et de la spermatogenèse :


❑ a. Le tube séminifère contient les cellules de la lignée germinale, les cellules de
Sertoli et les cellules de Leydig.
❑ b. Avant la méiose, les cellules germinales sont diploı̈des.
❑ c. La spermiogenèse d ébut dans le tube séminifère et se termine dans l’épididyme.
❑ d. Au cours de la spermiogenèse, le volume de la tete ˆ du futur spermatozoı̈de
augmente.
❑ e. Les divisions qui ont lieu pendant la spermiogenèse permettent d’obtenir 16
spermatozoı̈des à partir d’une spermatogonie Ap.
D’après concours Clermont-Ferrand

170 Chez un embryon masculin :


❑ a. La testostérone est directement responsable de la masculinisation des organes
génitaux externes.
❑ b. Le canal de Müller est à l’origine du tractus génital.
❑ c. Le testicule se forme dans la région du mésonéphros.
❑ d. Le testicule se forme grâce à l’action du gène SRY.
❑ e. Les cellules germinales primordiales rentrent en méiose.
D’après concours Paris 6
UE 2 • Concours blancs 455

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171 Parmi les molécules suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) sécrété(s) par l’embryon
au cours de l’implantation ?
❑ a. Le LIF. ❑ b. L’IL1a. ❑ c. Le CSF1. ❑ d. L’histamine.
❑ e. La progest érone.
D’après concours Paris 6

UE2
172 Parmi les propositions suivantes concernant la période de fécondabilité, laquelle (les-
quelles) est (sont) exacte(s) ?
❑ a. Elle dépend de la date d’ovulation.
❑ b. Elle dépend de la durée de la survie des spermatozoı̈des.
❑ c. Elle dépend de la durée de la survie de l’ovocyte.
❑ d. Elle dépend de la durée des règles.
❑ e. Pour un cycle idéal de 28 jours, elle s’étend du 11e au 15e jour.
D’après concours Paris 6
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UE 2 QCM classés (corrigés)

|
1. Biologie cellulaire

m
o
c
t.
o
p
s
g
lo
La cellule

.b
s
in
c
e
d
e
1 ❑ ❑ ❑ c. ❑ d. ❑ e.

m
✘a. ✘b.

s
e
rd
o
Si toutes les cellules possèdent une information gén étique sous forme d’ADN et des ARN as-

s
e
tr
surant différentes fonctions, seules les cellules eucaryotes contiennent des organites (exemple :

e
/l
:/
mitochondries) et un système endomembranaire (exemple : appareil de Golgi).

p
tt
h
|
Le noyau permet également une distinction eucaryote/procaryote.

m
o
.c
s
s
re
p
2 ❑ ❑ b. ❑ c. ❑ ❑ e.

rd
✘a. ✘d.

o
.w
Toute cellule est délimitée par sa membrane plasmique et comporte de l’ADN comme sup-

s
in
c
e
port de l’information hér éditaire.
d
e
Les sources d’énergie peuvent être variables : molécules chimiques min érales ou organiques, m
s
e
rd

lumière..
o
s
e
tr
e

De même certaines cellules ne consomment pas d’oxygène (métabolisme anaérobie) et le


/l
:/
p

trafic membranaire des protéines revêt différentes modalités chez les eucaryotes et les proca-
tt
h
|

ryotes.
s
in
c
e
d
e
M

3
s


✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑e.

e
rD
o

Les virus sont des organismes acellulaires et n’ont pas de noyau mais ces deux notions ne
s
re
T

sont pas en rapport : les procaryotes sont des cellules sans noyau.
e
/L
s
p

La flore commensale de l’homme (bactéries) constitue un ensemble cellulaire 10 fois plus


u
ro
/g

nombreux que les 7 × 10 13 cellules constituant l’organisme.


m
o
.c
k
o
o
b

4 ❑ a. ❑b. ❑ ❑ ❑ e.
e

✘ ✘c. ✘d.
c
a
.f
w

La région qui contient l’ADN chez les procaryotes est le nucl éoı̈de.
w
w
|

La majorité des animaux (dont l’homme) et des végétaux, eucaryotes multicellullaires, se


s
in
c

multiplient par reproduction sexuée faisant intervenir une division cellulaire par m éiose.
e
d
e
M

Alternativement, de nombreux végétaux se propagent en formant des bourgeons multicellu-


s
e
rD

laires qui se détachent ultérieurement du parent.


o
s
re
T

Dans le règne animal, certains organismes (certaines anémones de mer, certains vers marins,
e
/L
m

certaines lézards) peuvent utiliser une reproduction asexu ée sans méiose. Ces exemples étant
o
.c

a priori hors programme de l’UE2, on peut considérer la proposition c. comme vraie.


k
o
o
b

Les procaryotes se multiplient par reproduction asexuée (scissiparit é). Aucune fécondation
e
c
a
.f

n’intervient.
w
w
w
|

5 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
Seules les cellules eucaryotes contiennent des organites (exemple : péroxysome) et un systeme
`
endomembranaire (exemple : appareil de Golgi).

6 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Contrairement à l’ADN des eubactéries, celui des archaebactéries peut être associé à des his-
tones et contient des introns.
Retrouvez plus de livres médicaux à télécharger gratuitement et exclusivement sur :
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UE 2 • Corrigés 457

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De nombreuses archaebactéries vivent dans des milieux extrêmes : on parle d’halophiles
(milieux salés), d’hyperthermophiles (90 à 110 ◦ C) ou encore d’hyperacidophiles (pH 1). Ce-

Corrigés
pendant, tous les extrêmophiles ne sont pas des archaebactéries et toutes les archaebact éries
ne sont pas des extrêmophiles.
Les m éthanogènes se nourrissent de matières organiques produites par les plantes et les ani-
maux dans des milieux anaérobiques. Ils vivent dans les eaux stagnantes des marais, où ils
produisent des bulles de methane
´ appelées gaz des marais . Les méthanogènes vivent aussi
dans les appareils digestifs des animaux, où ils participent à la transformation de matières
organiques en nutriments.

7 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
Un virus est un parasite obligatoire, incapable de reproduction autonome ou de transcrire son
ADN. D’ailleurs, tous les virus ne contiennent pas d’ADN, certains ne contiennent que de
l’ARN.
La proposition b. est considérée comme fausse : les procaryotes sont porteurs d’ADN ET
d’ARN tandis que les virus sont porteurs d’ADN OU d’ARN. Cela peut constituer un piège
au concours, ou être une approximation dans l’énoncé de la proposition b. (il y a chez les pro-
caryotes et les virus au moins une molécule d’acide nucléique, ARN ou ADN). Nous avons
choisi la solution la plus rigoureuse dans cette correction.

8 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules eucaryotes possèdent un noyau.
Certains eucaryotes sont pathogènes pour l’homme (ex : plasmodium). La proposition b. est
considérée fausse (les eucaryotes sont porteurs d’ADN et d’ARN, voir QCM 7).

9 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les virus nus sont constitués uniquement de protéines et d’un acide nucléique (ARN pour le
poliovirus).
Ces structures sont souvent résistantes aux conditions physico-chimiques : chaleur, pH . . . Le
virus libre peut donc persister longtemps dans le milieu extérieur.
Ne possédant pas d’enveloppe, la liaison du virus à son r écepteur (PVR, Polio virus receptor)
se fait par l’intermédiaire des protéines de la capside.
Le capsomère est l’unité morphologique de la capside, composée d’un ou plusieurs pro-
tomères (protéines).
L’ARN viral est un ARN simple brin (+), ce qui signifie qu’il a la structure d’un ARNm. D ès
son entrée dans le cytoplasme, il est traduit en protéines virales nécessaires a` la r éplication et
à la formation de nouvelles particules virales.
Le vaccin est fait à partir de virus inactivés, il constitue donc un antigène inerte qui suscite des
anticorps circulants. Ces anticorps empêchent la vir émie (pr ésence des virus dans le sang),
étape préalable à l’infection des cellules nerveuses (et donc de la réplication du virus).

10 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La nucl éocapside est l’ensemble formé de la capside du virus et du génome viral.
L’enveloppe ou péplos est une enveloppe lipoprotéique entourant la capside.
Le bacteriophage
´ est un virus infectant les bactéries.
Les rétrovirus sont des virus enveloppés à ARN.

11 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les molécules endocytées sont dégradées au niveau des lysosomes, à la suite des comparti-
ments endosomaux.
458 Corrigés • UE 2

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Le système endomembranaire désigne l’ensemble des organites intracellulaires entourés par
une membrane sauf les mitochondries et les péroxysomes.
Les péroxysomes catalysent entre autres des réactions de d étoxification. Dans le foie, ces
réactions consomment 20% de l’oxygène capté par la cellule.

12 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les métazoaires sont des organismes eucaryotes multicellulaires.
Une cellule humaine a un diamètre moyen de 20 µm (jusqu’ à 100 µm pour les ovules). Si on
4
assimile la cellule à une sphère, son volume est donc de πR3, soit 4, 2 × 103 µm3 environ.
3
Les compartiments internes de la cellule sont délimités par une ou deux membranes, la mem-
brane plasmique délimite la cellule.
Les structures riches en acides nucléiques (noyau, réticulum granulaire, ribosomes) sont ba-
sophiles (fixent les colorants basiques).

13 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le transport de protéines du cytosol vers le noyau ne n écessite pas de vésicule mais un signal
d’adressage, la séquence de localisation nucléaire.
De même, le transport vers le péroxysome nécessite une séquence d’adressage PTS (peroxi-
some targeting sequence) et aucune vésicule.

14 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Une lignée cellulaire est une population de cellules ayant (en théorie) une capacité illimit ée
de division. Il est exceptionnel d’obtenir une lignée après digestion enzymatique d’un tissu
(culture primaire).
La première expérience de culture cellulaire a été réalisée par Ross Harrison en 1907.
La st érilité des milieux de culture est maintenue grâce aux méthodes de travail et éventuel-
lement aux antibiotiques présents dans ces milieux, dont le pH se situe autour de 7, 4.
L’évaluation de la confluence et le repiquage des cellules grâce à la trypsine concernent les
cellules adhérentes et non les cellules en suspension pour lesquelles une simple dilution suffit.

15 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
On appelle culture cellulaire, le maintien en dehors de l’organisme, des cellules non orga-
nisées en tissu mais capable de se diviser in vitro et d’exprimer des métabolismes et des
fonctions sp écifiques.
Les cellules animales sont cultivées en milieu liquide accroch ées sur un support recouvert
de collagène, sous atmosphère humide et thermostatée à 37 ◦ C, en pression partielle en CO2
d éfinie (généralement 5%).
La croissance est augment ée par ajout de sérum de veau fœtal ou par ajout de VEGF (pour
les cellules endoth éliales vasculaires) dans le milieu de culture.

16 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les milieux de culture doivent répondre aux exigences des cellules animales : ions minéraux
pour maintenir l’osmolarité (ex : NaCl) et le pH (ex : NaHCO 3 ), source de carbone et d’énergie
en quantité ad équate (ex : glucose), source d’azote (ex : acides amin és), facteurs de croissance
(ex : acides aminés, vitamines, acides gras).
Ces facteurs de croissance peuvent être apportés sous forme de sérum (ex : sérum de veau
fœtal, sérum de veau nouveau né, sérum de cheval).
Le pH des cultures doit être maintenu constant entre 7, 2 et 7, 4.
UE 2 • Corrigés 459

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Corrigés
17 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les cellules HeLa sont une lignée cellulaire correspondant à des cellules immortelles, car
prélevées à l’origine sur une tumeur cancéreuse (plus pr écisement
´ des m étastases issues d’un
cancer de l’utérus d’une patiente américaine, Henrietta Lacks en 1951).
Il s’agit de la première lignée de cellules humaines immortelles obtenue, ce qui explique son
utilisation tr ès commune.

18 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Une lignée cellulaire est une population de cellules provenant de la même souche et généti-
quement identiques ayant une capacité de division illimitée.
Les cellules utilisées pour établir une lign ée peuvent être prélevées sur un tissu sain adulte,
une tumeur maligne adulte ou des cellules souches.
En culture in vitro, des antibiotiques sont souvent utilis és, pas les antiviraux.

19 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les cellules utilisées en culture peuvent être pr élevées sur un tissu sain adulte, une tumeur
maligne adulte ou des cellules souches provenant alors d’un blastocyste et non d’un tissu.
Les cellules d’une culture primaire ont géneralement
´ une dur ée de vie (nombre de divisions)
limitée avant d’entrer en senescence,
´ contrairement aux lign ées cellulaires aux capacités de
division illimitées.
La confluence correspond à l’état où les cellules recouvrent toute la surface du support de
culture, il s’agit donc de la phase finale.

20 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
L’autorenouvellement de la cellule souche est notamment assuré par le maintien de son acti-
vité télomérase.
Les cellules souches hématopoı̈étiques sont à l’origine des cellules du tissu sanguin.

Les membranes
21 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La proportion de lipides dans la membrane varie selon la cellule et l’organite considéré : de
40 % (érythrocyte) à 80 % (oligodendrocyte) pour la membrane plasmique,
de 20 % (membrane interne mitochondriale) à 35 % (membrane nucléaire).
Les membranes cellulaires contiennent trois types de lipides membranaires : les phospholi-
pides, le cholestérol et les glycolipides. Tous ces lipides sont amphiphiles, les phospholipides
représentent environ 50-55 % de leur masse.
Le cholestérol n’est pas un phospholipide, c’est un stérol.

22 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le cell coat assure différentes fonctions dont celle de protection. Il recouvre la membrane
plasmique du côté extracellulaire.
La fluidité de la membrane plasmique dépend de la quantité de cholestérol et de la nature des
phospholipides qu’elle contient, mais aussi de la temp érature. Plus la membrane est fluide,
plus la mobilité latérale des phospholipides est importante.

23 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La cavéoline est un marqueur d’une voie d’endocytose particulière : l’endocytose cavéoline
460 Corrigés • UE 2

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d épendante, faisant intervenir des vésicules de 50 à 80 nm de diam ètre formées au niveau de
microdomaines membranaires riches en cholestérol et en glycosphingolipides (rafts).
La lumière des organites et des vésicules intracellulaires est topologiquement équivalente au
milieu extracellulaire.

24 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Des microdomaines de type raft (radeau) réalisent une différenciation locale de la membrane
(taille 70–350 nm, épaisseur accrue).
Les lipides et les protéines des rafts sont particuliers (sphingomy éline, glycosphingolipides,
cholestérol, protéines de signalisation de type kinase). Les membranes mitochondriales ne
possèdent pas de rafts et aucune protéine mitochondriale n’est retrouvée au sein des rafts.

25 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
La membrane plasmique est environ 6 fois plus riche en cholestérol que la membrane mito-
chondriale.
Les lipides de la membrane plasmique sont associés par liaisons faibles.
La bascule d’un feuillet à l’autre de la bicouche ou flip-flop est un evénement
´ très rare, qui
peut être (relativement) accél ér é par des protéines.
Les cellules eucaryotes vivantes sont plus susceptibles de posséder ces protéines qu’un lipo-
some artificiel.

26 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les microdomaines glycosphingolipidiques (radeaux lipidiques) ont un rôle majeur dans l’ac-
complissement de différentes fonctions biologiques impliquant la membrane tels que la trans-
mission de signaux d’activation et le trafic membranaire.
Leur composition est enrichie en lipides glycolipides à chaines d’acides gras satur ées et de
longueur moyenne.
Ils créent un microenvironnement participant à l’asym étrie membranaire.

27 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le FRAP est une méthode utilisée en microscopie à fluorescence afin de mesurer la vitesse
de diffusion moléculaire, qui peut être influencée par les interactions établies entre la protéine
suivie et les lipides ou autres molécules environnantes. On peut donc étudier indirectement la
configuration de la protéine (association avec les radeaux lipidiques par exemple).
Les protéines suivies sont généralement des chimères avec la GFP ou autre fluorophore.

28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les domaines transmembranaires des protéines membranaires intrinsèques sont constitués
d’une rép étition d’acides aminés hydrophobes (au moins 20 r ésidus pour un passage trans-
membranaire).
Le cholestérol n’est pas un phospholipide.

29 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Plus les chaines d’acides gras des phospholipides qui les constituent sont longues et plus la
concentration en cholestérol est importante, moins les membranes sont fluides.
Le FRAP est une méthode utilisée en microscopie à fluorescence afin de mesurer la vitesse
de diffusion moléculaire.

30 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 461

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Les protéines membranaires extrinsèques sont facilement extractibles en modifiant la force
ionique, il faudra utiliser des détergents pour les protéines intrinsèques.

Corrigés
Il existe differentes
´ topologies de prot éines transmembranaires, l’extrémit é N-terminale peut
être cytosolique ou extracellulaire.

31 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La spectrine forme le squelette sous-membranaire des membranes érythrocytaires.
Ce squelette est connecté à la prot éine transmembranaire glycophorine C par le biais de
protéines telles que les protéines 4.1 et p55.

32 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les propositions b. et d. se rapportent à la membrane plasmique.

33 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Les glycolipides, sphingomyéline et protéines à ancre GPI sont localisées principalement (ou
exclusivement pour les protéines à ancre GPI ou les glycolipides) sur le feuillet membranaire
externe.

34 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La membrane plasmique est imperméable aux molécules polaires chargées et aux ions (le
transport fait forcément intervenir des protéines).
Les mol écules polaires non chargées peuvent diffuser inversement proportionnellement à leur
taille.
La régulation de la glyc émie fait bien intervenir des transporteurs passifs, les GLUT, en par-
ticulier GLUT2 et GLUT4. Cependant, ces transporteurs ne sont pas spécifiques du glucose
et peuvent aussi transporter d’autres hexoses. GLUT2 peut ainsi transporter du fructose ou
du galactose.

35 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
L’échangeur HCO3-/Cl- est un antiport passif aussi appel é échangeur anionique (AE) ou
bande 3 dans les globules rouges.
Il participe à la régulation du pH intracellulaire. Dans les capillaires tissulaires, le CO 2 2 ex-
piré est converti en HCO 3− dans l’érythrocyte puis regagne le plasma en échange avec des
ions chlore (un ion bicarbonate contre un ion chlore). Le mécanisme s’inverse quand le sang
veineux traverse les capillaires pulmonaires.

36 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Les transporteurs membranaires du glucose appartiennent à deux familles distinctes : les
transporteurs réalisant un symport Na +/Glucose (SGLT) et les transporteurs réalisant un trans-
port facilité du glucose (GLUT).
À ce jour, 11 isoformes ont été caractérisées (GLUT1 à GLUT12, GLUT6 est un pseu-
dogène). Ces transporteurs diffèrent en termes de distribution cellulaire, de caractéristiques
cinétiques et de sp écificité relative aux hexoses transportés. GLUT2 est un transporteur bidi-
rectionnel, en fonction des besoins de l’organisme.

37 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
+
Le co-transporteur glucose/Na assure un transport actif secondaire du glucose au niveau
de la membrane apicale des cellules intestinales, grâce au gradient de sodium établi par la
Na + /K+ ATPase.
462 Corrigés • UE 2

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38 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les concentrations de sodium et de chlore sont plus élevées dans le milieu extracellulaire (de
110 à 145 mM) que dans le milieu intracellulaire (de 5 à 15 mM).
Les protéines membranaires extrinsèques peuvent se trouver côté cytosolique ou extracellu-
laire, tandis que les protéines à ancre GPI sont exclusivement localisées sur la face extracel-
lulaire de la membrane.
Les protéines transmembranaires peuvent avoir un nombre pair de domaines transmembra-
naires. Par exemple, la glycoprot éine P, une glycoprot éine impliquée dans la multirésistance
aux médicaments, poss ède ainsi 12 domaines.

39 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Les aquaporines ont été découvertes par Peter Agre (prix Nobel de Chimie 2003) en injectant
l’ARNm de la protéine dans un œuf de x énope.
Les motifs NPA établissent un goulot de 2, 8 angströms ne laissant passer que les mol écules
plus petites. Le motif NPA fixe de manière spécifique la molécule d’eau par liaison H et en-
traine sa réorientation transitoire.
Un second motif (acide aminé aromatique-arginine) casse la liaison H pour laisser passer
l’eau tout en fournissant une charge positive qui crée une r épulsion électrostatique pour les
protons.
La cataracte est une conséquence directe d’aquaporines défectueuses dans le cristallin.
Le site d’inhibition par les sels de mercure est connu pour l’aquaporine 1, il s’agit de la
cytéine 189 en position extracellulaire. Cette inhibition est réversible.

40 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les canaux ioniques ligand-dépendant et les transporteurs Glut transportent les molécules
dans le sens de leur gradient de concentration, c’est-à-dire passivement.
Les Glut sont des transporteurs passifs, les cotransporteurs sont des transporteurs actifs se-
condaires.
Concernant les canaux ioniques, ils ne sont pas classés parmi les transporteurs.
Ils comportent un site de liaison spécifique, mais la molécule li ée n’est pas transportée ; le
canal s’ouvre pour laisser passer des ions dans le sens du gradient de concentration.

Le sytème endomembranaire

41 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le transport des vésicules d’endocytose se fait le long des microtubules en direction du centre
organisateur des microtubules (MTOC) périnucléaire, où la fusion avec les endosomes de re-
cyclage se fait. Toutefois, avant d’atteindre les microtubules, les vésicules doivent traverser
l’actine corticale autour de la membrane.
La polymérisation de l’actine est bien documentée dans le cadre du remodelage membranaire
se produisant lors de l’endocytose (et de l’exocytose), mais son rôle dans les événements
post-endocytiques est moins clair.
Des travaux récents suggèrent que les vésicules pourraient être transportées sur les microfi-
laments subcorticaux grâce à la myosine pour être ensuite transloquées sur les microtubules.
Nous considérons donc la proposition e. comme vraie, m ême si le lecteur est invité à se re-
porter aux informations exposées dans son cours.
Au sein d’une vésicule d’endocytose, des modifications biochimiques peuvent avoir lieu, en
particulier sous l’effet du pH plus acide que dans le milieu extracellulaire (exemple : fusion
de l’enveloppe virale).
UE 2 • Corrigés 463

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Corrigés
42 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
C’est par l’internalisation que les cellules forment de façon continue des vésicules d’endocy-
tose qui contiennent une portion de membrane plasmique (dont des récepteurs membranaires)
et du liquide extracellulaire (et des molécules solubles).
Ces vésicules peuvent être recouvertes de clathrine ou contenir de la cav éoline, les coa-
tomères COPI et COPII sont utilisés pour le trafic intracellulaire et non depuis la membrane
plasmique.
Durant la maturation, l’endosome devient de plus en plus acide et acquiert une morphologie
multilamellaire ou multivésiculaire.
À la différence de la polyubiquitinylation intervenant dans la protéolyse, la monoubiquitiny-
lation (une seule ubiquitine sur un résidu lysine) est impliquée dans la régulation de l’en-
docytose, la r éparation de l’ADN, l’activité des histones ou le bourgeonnement de certains
rétrovirus.

43 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Toutes les protéines effectrices du transport vésiculaire, a` l’exception des prot éines de fusion
de type SNAREs, sont solubles et spécifiquement recrutees ´ à partir du cytosol.
Le recrutement spécifique de ces protéines au niveau de chaque membrane implique des mar-
queurs moléculaires propres à chaque membrane, tels que les protéines Rab.

44 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La transferrine est une protéine soluble transportant le fer dans le sang.
´
Elle délivre le fer à la cellule apr ès endocytose mais n’est pas degrad ée.
Elle est recyclée à la membrane plasmique avec son recepteur.
´
La liaison du mannose-6-phosphate à son récepteur en vue de l’adressage au lysosome peut
se faire à deux endroits : au niveau du réseau trans-golgien pour les enzymes nouvellement
synthétisées ou au niveau de la membrane plasmique par une voie de récupération.

45 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de clathrine.
Elles perdent leur manteau de clathrine avant la fusion avec les endosomes précoces.
Ce sont donc des vésicules nues qui recyclent vers la membrane plasmique.

46 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les protéines à destination du cytoplasme (protéases du prot éasome), du noyau, de la mito-
chondrie ou du péroxysome sont synthétis ées sur des ribosomes libres du cytoplasme.

47 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La particule de reconnaissance du signal (SRP) est une ribonucléoproteine ´ qui joue un r ôle
essentiel dans la synthèse protéique. Cette particule se fixe à la fois au peptide signal présent
du côté N-terminal de la protéine et au ribosome duquel le peptide signal émerge.
L’ensemble SRP/ribosome est ensuite recruté sur la surface du réticulum endoplasmique par
un récepteur membranaire, le r écepteur du SRP, lui-même lié au canal de translocation (qui
possède un site de fixation pour le ribosome).
Au cours de cet év énement la synthèse de la protéine est suspendue car le SRP bloque l’accès
des facteurs d’élongation de la traduction.

48 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
464 Corrigés • UE 2

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Le RE granuleux forme des citernes aplaties formant un réseau tubulaire dans le cytosol et
est le siege
` d’une grande partie de la synthèse des protéines.
Les protéines synthétis ées au niveau du RE granuleux quittent le réticulum dans des zones
d épourvues de ribosomes, qui peuvent donc être considérées histologiquement parlant comme
du REL.

49 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La majeure partie des phospholipides est synthétisée sur la face cytoplasmique de la mem-
brane du RE.
La lumière du RE est plus oxydante que le cytosol, ce qui favorise la création de ponts disul-
fure par exemple.
Au cours de la translocation, c’est la grande sous-unité du ribosome qui interagit avec le canal
de translocation, afin de permettre le passage de la prot éine en cours de synthèse au travers
de la membrane du RE.
L’ARNm reste dans le cytosol.

50 ❑a. ❑
✘ ✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La liaison du complexe SRP / ribosome à la surface du r éticulum endoplasmique est suivie
par une hydrolyse du GTP, en GDP et Pi, qui lib ère la particule SRP.
Les prot éines transmembranaires possédant une séquence signal interne sont des protéines de
type II (N-terminal cytoplasmique) ou III (C-terminal cytoplasmique).
Lorsque les acides aminés chargés positivement sont situ és après le peptide signal interne
(donc du côté C-terminal), il s’agit alors d’une proteine
´ de type III. La règle du positive
inside  stipule que les acides aminés positifs ont 4 fois plus de chance de se retrouver à
l’intérieur de la cellule.
La N–glycosylation, se fait sur un résidu asparagine par transfert de 14 r ésidus glucidiques
comprenant 2 acétylglucosamines, 3 glucoses et 9 mannoses et non uniquement des glucoses.
Nous écartons donc la proposition e. par manque de précision dans son énoncé.

51 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le repliement dans le RE se fait par l’action combinée de nombreuses enzymes de repliement
et de chaperonnes moléculaires.
Afin d’assurer un processus de maturation correct, la sortie du RE est régul´ ee par le syst ème
de contrôle qualité du RE qui empêche la secr´ étion des prot éines mal repliées.
Le polypeptide glycosylé avec 2 acétylglucosamines, 3 glucoses et 9 mannoses perd ses 2
glucoses terminaux, et le glucose restant est reconnu par la calnexine/calréticuline sous sa
forme liée à l’ATP.
La dissociation du polypeptide et de la calnexine/calr éticuline nécessite à la fois l’action de
la glucosidase II pour enlever le glucose terminal et un changement d’affinite´ de l’association
régulé par l’hydrolyse de l’ATP associé à la calnexine/calréticuline.
L’ATP utilisé provient de la dégradation du glucose ou des acides gras dans le cytosol et la
mitochondrie.
En cas d’échec de la conformation, la mannosidase I retire un mannose, qui est une marque
pour être reconnue par la voie de dégradation. La proteine ´ mal configurée est reconnue par
un système proche du canal de translocation, dépliée et rétrotransloquée dans cytosol, tout en
étant parallèlement polyubiquitinylée. Elle sera ensuite dégrad ée dans le protéasome cytoso-
lique.

52 ❑a. ❑ b. ✘
✘ ❑c. ❑ d. ❑ ✘e.
La N-glycosylation se fait dans la lumière du REG, le REL n’est pas directement impliqué
dans la synthèse protéique.
UE 2 • Corrigés 465

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Le repliement des protéines est assisté par différentes chaperonnes, dont la protéine Bip, une
protéine soluble de la lumi ère du RE.

Corrigés
53 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Les dictyosomes sont formés d’empilements de membranes de l’appareil de Golgi.
Le réticulum endoplasmique est en relation avec la face cis de l’appareil de Golgi.
La O-glycosylation est une modification qui se produit au sein de l’appareil de Golgi.
Le pH de la lumière du cis-Golgi est neutre tandis que celui de la lumière du trans-golgi est
acide.

54 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Une protéine s écrétée sera synthétisée au niveau du RE puis subira co-traductionnellement
une N-glycosylation.
Elle quittera le RE via des vesicules
´ COPII.
Une fois dans le cis-golgi, la phosphorylation des mannoses ne concerne que les protéines à
destination du lysosome.
Les vésicules qui quittent le réseau trans-golgien dans des v ésicules à clathrine ont pour desti-
nation (finale) les lysosomes ou la membrane plasmique s’il s’agit d’une sécrétion contrôlée.
Dans le cas des proteoglycanes,
´ il s’agit plut ôt d’une sécrétion constitutive.

55 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

La maturation de l’insuline se fait par protéolyse (coupure du peptide signal N-terminal, cou-
pure et maturation du peptide C).
Certaines modifications biochimiques, telles que la O-glycosylation, sont effectuées dans
l’ensemble des citernes de dictyosomes. D’autres sont plus séquentielles : phosphorylations
au niveau du cis-Golgi ou sulfatation au niveau du trans-Golgi.

56 ❑a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ ✘e.
La protéine Bip est une protéine soluble de la lumière du RE.
Toutes les protéines à destination de la membrane, du milieu extracellulaire ou du système
endomembranaire doivent posséder, au moment de leur synthèse, un peptide signal d’adres-
sage vers le RE.
Elle possède aussi une séquence KDEL à son extrémit é C-terminale.
La séquence KKXX est le signal de rétention des protéines membranaires du RE, placée en
C-terminal également.
Le transport antérograde RE-Golgi implique des vésicules COPII. La protéine est en revanche
bien recyclée vers le RE via des vésicules COPI si elle arrive à  s’échapper
du RE.

57 ❑a. ❑ b. ✘
✘ ❑c. ✘ ❑d. ❑ e.
L’activité optimale des hydrolases (nucléases, protéases, lipases. . .) est a` pH acide.
La membrane des lysosomes possède des pompes à protons permettant de maintenir ce pH
acide.

58 ❑a. ❑
✘ ✘b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Les propositions A et B sont communes aux protéines secr´ ét ées ou à destination du syst ème
endomembranaire.
Une phosphate transférase, la N–acétylglucosamine–1 phosphotransférase, reconnait spécifi-
quement dans le cis-golgi les protéines lysosomales.
Ce sont les N-acétylglucosamines qui sont ensuite éliminés, et non les résidus mannose.
466 Corrigés • UE 2

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Les enzymes à destination du lysosome quittent ensuite l’appareil de Golgi grâce à des
v ésicules recouvertes de clathrine.

59 ❑ a. ❑ ✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
La marque mannose-6-phosphate est initiée au niveau du cis-Golgi par la N-acétylgluco-
samine-1 phosphotransférase qui ajoute un N-acétylglucosamin-phosphate sur le carbone 6
d’un ou plusieurs mannoses de la protéine.
Par la suite, dans le compartiment golgien médian, les groupements N-acétylglucosamine
sont éliminés par une phosphodiestérase laissant le seul groupement phosphate sur le(s) man-
nose(s).
Les enzymes sont triées au niveau du trans-Golgi (TGN) et adressées à l’endosome tardif.
L’enzyme se d étache de son récepteur (qui est recyclé vers le TGN) et perd son phosphate
avant d’atteindre le lysosome.

60 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les lysosomes contiennent une grande diversité d’hydrolases actives au pH acide maintenu
dans la lumière de cet organite (autour de 5) grâce à une pompe à protons membranaire.
Les lysosomes font partie du système endomembranaire spécifique des eucaryotes.
Les produits d’hydrolyse (exemples : acides aminés, hexoses, cholestérol) peuvent retourner
dans le cytosol par différents systèmes de transport.
Par exemple, c’est la protéine Niemann–Pick C1 qui assure l’efflux de cholestérol issu de la
d égradation des LDL.

Les organites intracellulaires


61 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ ✘ d. ❑ e.
Si la dégradation des protéines d’origine extracellulaire se fait principalement dans les lyso-
somes après endocytose, les protéines intracellulaires peuvent être dégradées par des méca-
nismes de nature lysosomique ou non.
Les protéines cytosoliques à demi-vie courte apparaissent être dégradées par les mécanismes
protéolytiques du cytosol incluant le protéasome et les protéases dépendantes du calcium, les
calpaı̈nes.
En revanche, la majorité des protéines à demi-vie longue est dégrad ée au sein du comparti-
ment lysosomique. Environ 6 % des prot éines de l’organisme sont renouvellés chaque jour,
et les 3/4 d’entre elles sont des protéines nouvellement synthétisées.

62 ❑ a. ✘ ❑b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
La synthèse des prot éines dans le cytosol est la voie par défaut et ne nécessite pas de pep-
tide signal.
Les ribosomes sont les mêmes que ceux accroches ´ sur les membranes du RE.
La glycosylation s’effectuant dans la lumi ère du RE et du Golgi, les protéines cytosoliques
ne sont jamais glycosylées.
De même, le cytosol est un environnement réducteur, les cystéines sont donc maintenues sous
forme SH (pas de ponts disulfure).
Les protéines transmembranaires ne sont pas synthétis ees ´ dans le cytosol. En revanche cer-
taines protéines synthétisées dans le cytosol peuvent être intégrées dans la membrane plas-
mique par ajout post-traductionnel d’un groupement hydrophobe ramifié (prényl) qui peut
compter 15 C (farnésyl) ou 20 C (géranylgéranyl). C’est le cas pour Ras par exemple.

63 ❑ a. ❑ ✘ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ ✘e.
Il n’existe que deux formes d’E1 (enzyme d’activation de l’ubiquitine) mais des centaines
UE 2 • Corrigés 467

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d’E3 (ubiquitine ligase) chez les mammifères, cette dernière expliquant la spécificité du
système ubiquitine-protéasome. APC/C, une ubiquitine ligase, peut être activé par Cdc20

Corrigés
au cours du cycle cellulaire. Ses cibles sont la sécurine et la cycline B.
Différentes sous-unité du complexe régulateur du protéasome sont capables d’interagir avec
les chaı̂nes d’ubiquitine. C’est le cas de Rpt5, une ATPase.
La quantité précise d’ATP consommée par protéine digerée
´ est difficile a` évaluer, mais diffé-
rentes études indiquent un chiffre autour de 350 molécules d’ATP/protéine dégradée.
Responsable de la maladie de Creutzfeld-Jacob, la protéine prion existe sous deux conforma-
tions, normale Prpc ou pathologique infectieuse Prpsc.

64 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les protéasomes sont des complexes prot éiques que l’on trouve chez tous les Eucaryotes et
les Archées et chez certaines bact éries.
Chez les Eucaryotes, les protéasomes sont situés dans le noyau et dans le cytoplasme.
Le proteasome
´ 26S est la forme la plus fr équente du protéasome. Il reconnait les protéines
polyubiquitinylées et les dégrade selon un processus qui nécessite de l’´energie sous forme
d’hydrolyse de l’ATP.

65 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les protéines à dégrader sont attachées covalemment à plusieurs molécules d’ubiquitine par
un système multi-enzymatique qui contient : l’enzyme d’activation E1, l’enzyme de conju-
gaison E2 et la ligase E3.
L’ubiquitine est relargu ée avant l’hydrolyse et est recyclée.

66 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le protéasome est un système de prot éolyse.
Les protéases dégradent par définition les protéines en peptides par clivage de liaisons pepti-
diques.
Un ligase catalyse la création de liaisons covalentes avec consommation d’ATP et la ribo-
nucléase dégrade les ARN.
Les caspases sont des protéases à cystéine.

67 ❑a. ❑
✘ ✘b. ❑ c. ✘ ❑d. ❑ e.
Les peroxysomes sont constitués d’une membrane simple de type bicouche lipidique, per-
mettant de former une matrice.
Ils forment un réseau canaliculaire où chaque vésicule va être reliée à une autre par des petits
canaux, permettant ainsi la communication entre les différents peroxysomes.
Ce réseau est indépendant du RE, du Golgi (système endomembranaire) et des mitochondries.

68 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ✘ ❑d. ❑ e.
Les peroxysomes contribuent de façon capitale au métabolisme cellulaire : β-oxydation d’aci-
des gras à très longue chaı̂ne, dégradation du péroxyde d’hydrogène, dégradation de purines,
métabolisme des acides aminés, détoxification de molécules toxiques pour les activités cata-
boliques principales.
D’un point de vue anabolique, le péroxysome participe à la synthèse des plasmalogènes, du
cholestérol (pr écurseur des hormones stéroı̈des) et des acides biliaires.
La β-oxydation peut se faire dans la mitochondrie ou dans le péroxysome. Dans les mito-
chondries, les électrons provenant du FADH2 ou de NADHH + s’engagent dans la chaine res-
piratoire et permettent la production d’ATP. Les péroxysomes étant dépourvus de complexes
de transport d’électrons, la β-oxydation au niveau de ce compartiment ne produit aucun ATP.
468 Corrigés • UE 2

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Les péroxysomes participent à la synthèse du cholestérol, précurseur des hormones stéroı̈des.
Nous considérons n éanmoins la proposition b. comme fausse, la synthèse des hormones
stéroı̈des impliquant la mitochondrie et le réticulum endoplasmique et pouvant se faire à
partir de cholestérol d’origine exogène (LDL) ou endog ène (synthèse au niveau du RE aussi).

69 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
´
Le peroxysome coop ère avec la mitochondrie pour la degradation des acides gras.
La mitochondrie coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse des hor-
mones stéroı̈des.
Les enzymes du péroxysomes sont synthétisées dans le cytosol (le peroxysome n’appartient
pas au système endomembranaire). Elles ne sont pas glycosylées (pas de mannose).
Le lysosome contient des hydrolases dont les mannoses sont phosphorylés.

70 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’autophagie est une activité domestique qui renouvelle et exerce un contrôle de qualité dans
le cytoplasme en éliminant les structures obsol ètes et les agrégats protéiques.
La biosynthèse des plasmalogènes débute dans les p éroxysomes grâce à l’activité d’une
protéine transmembranaire, la dihydroxyacetone phosphate (DHAP) acyltransferase et se
poursuit avec l’alkyl-DHAP synthase.
La troisième étape est catalysée par l’acyl/alkyl-DHAP réductase, qui se trouve sur la mem-
brane du péroxysome et du RE.
La suite de la synthèse se produit dans le RE.
Il existe deux signaux d’adressage au péroxysome (PTS) : PTS1 en C-terminal et PTS2 en
N-terminal.

71 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les péroxysomes sont des organites délimités par une membrane et ne poss édant pas leur
propre génome contrairement aux mitochondries.
Comme les mitochondries, ils n’appartiennent pas au système endomembranaire.
Ils jouent un rôle dans la b éta-oxydation des acides gras à très longues chaines (> 20C) et
participent aux mécanismes de détoxification (présence de cytochrome P450).

72 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Le réticulum endoplasmique lisse participe à la synth èse des acides gras et non à leur dégra-
dation (les péroxysomes jouent un rôle dans la béta-oxydation des acides gras à très longues
chaines).
La biosynthèse des hormones stéroı̈des fait intervenir une coopération mitochondrie/REL.
La phosphorylation des mannoses est un marquage utilisé pour les hydrolases lysosomales.

73 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les péroxysomes sont des organites ne possédant pas leur propre g énome contrairement aux
mitochondries.

74 ❑a. ❑
✘ ✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
La concentration en calcium libre dans la mitochondrie est, au repos, de l’ordre de celle du
cytosol, à savoir 100 nM (1 mM dans le milieu extracellulaire).
Le site principal de stockage de calcium est le RE avec une concentration de 200-500 µM.
Après une stimulation, la concentration dans le cytosol s’élève à 2 µM. Celle au sein de la
mitochondrie peut monter jusqu’à 300 µM. Elle apparait donc comme un site de stockage
transitoire, élément important dans l’homeostasie
´ de cet ion.
UE 2 • Corrigés 469

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Corrigés
75 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ✘ ❑d. ❑ e.
´ érer un gradient de
Le transfert d’électrons au sein de la chaı̂ne respiratoire a pour but de gen
protons de part et d’autre de la MI.
Trois complexes (I, III et IV) de la chaˆıne respiratoire sont des pompes a` protons.
Les cellules consomment en moyenne 107 molécules d’ATP par seconde !

76 ❑a. ❑
✘ ✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La membrane interne (MI) mitochondriale est formée de cretes,ˆ dirig és vers l’intérieur de la
mitochondrie et dont le nombre varie selon l’activité mitochondriale (respiration cellulaire,
oxydation des acides gras. . .).
Un soixante de protéines constituent la MI : cytochromes P450, enzymes de la synthèse des
hormones stéroı̈des, protéines de transport (symports, antiports, navettes, canaux ioniques,
mégapores apoptotiques), transporteurs de la chaı̂ne respiratoire et ATP synthase.
Les enzymes du cycle de Krebs sont dans la matrice (sauf la succinate déshydrogénase, qui
appartient aussi à la chaine respiratoire), les complexes TOM appartiennent à la membrane
externe, et la cardiolipine est un lipide.

77 ❑ a. ❑ ✘ b. ❑ ✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les protéines appartenant à la membrane externe mitochondriale sont des porines, des récep-
teurs d’importation TOM, des complexes d’importation du cholestérol, et la protéine Bcl-2.
L’ubiquinone est une protéine périphérique de la MI, OXA est une protéine transmembranaire
de la MI.
La cardiolipine est un lipide de la MI. Il y représente environ 20 % des lipides totaux.

78 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les cytochromes sont des hémoprotéines transportant les électrons, passant ainsi de l’état
ferrique oxydé Fe 3+ à l’ état ferreux réduit Fe2+ après fixation d’un électron.
Dans les mitochondries de mammifères, la chaı̂ne respiratoire comprend les cytochromes :
➣ a et a3 (dans le complexe IV, potentiel redox le plus élevé : de 0, 3 à 0, 5 V) ;
➣ b (dans les complexes II et III, potentiel redox entre -0, 1 V et 0, 1 V) ;
➣ c (dans le complexe III et libre, potentiel redox de 0, 2 V environ).
Le complexe I n’a pas de cytochrome.
Il existe trois types d’h èmes : a, b et c. L’h ème de la cytochrome C-oxydase (hème a) ou celui
que l’on trouve dans la myoglobine et l’hémoglobine (hème b) ne sont pas liés par covalence
à la protéine. Celui du cytochrome C (hème c) établit des liaisons covalentes avec la protéine.

79 ❑ a. ✘ ❑b. ✘ ❑c. ✘ ❑d. ❑ e.


En cas d’inhibition du fonctionnement des mitochondries, ces dernières vont d’abord se frag-
menter (première heure) avant d’être éliminées par autophagie.
L’autophagie se manifeste par l’apparition dans le cytoplasme d’autophagosomes formés à
partir des membranes du réticulum endoplasmique.
Ces vésicules fusionnent ensuite avec les lysosomes, ce qui entraı̂ne la destruction de leur
contenu.

80 ❑ a. ✘ ❑b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ ✘e.


Les protéines de la matrice mitochondriale codées par un gene` nucléaire, adressées à la ma-
trice mitochondriale, sont transloquées post-traductionnellement sous forme d épliées à tra-
vers les deux membranes de la mitochondrie.
Dans la chaine respiratoire, l’accepteur final d’électron est une molécule d’oxygène.
470 Corrigés • UE 2

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Les mitochondries assurent la respiration aérobie.

81 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La membrane externe des mitochondries contient un nombre élevé de porines autorisant le
passage passif de molécules de petit poids moléculaire.
La membrane interne est très riche en protéines.
Les lipides (dont la cardiolipine) ne représentent que 20% de la membrane.
Les mitochondries possèdent un génome qui contrôle la synth èse de 13 protéines de la chaine
respiratoire (membrane interne).

82 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les pré-protéines à destination de la matrice mitochondriale présentent une séquence signal
sous forme d’hélice alpha constituée d’acides aminés hydrophobes et d’acides amin és chargés
positivement.
Cette séquence est reconnue par des r écepteurs de la membrane externe et coupée dans la
matrice par une peptidase.
Le cytosquelette
83 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Un filament intermédiaire de 10 nm de diamètre est constitu é de 8 protofilaments, tandis que
les microtubules de 25 nm de diamètre sont généralement composés de 13 protofilaments.
L’épidermolyse bulleuse est due à une/des mutations dans les gènes des cytokératines de type
I ou II.
Une des fonctions principales des filaments intermédiaires est le maintien des intégrités cel-
lulaires et tissulaires, par l’intermédiaire notamment des desmosomes et hémidesmosomes.

84 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Une vésicule peut être prise en charge par différentes protéines motrices : kinésines, dynéines,
myosines selon le sens de transport et le support (filament) utilisé.
Les canaux ioniques, à destination de la membrane plasmique ou du sarcolemme (cardio-
myocyte) peuvent être transportés sur les microtubules, par un transport vésiculaire exclusi-
vement.
En revanche, la dynéine des cils n’intervient pas dans le cadre d’un transport vésiculaire mais
pour le mouvement de cette structure.
Les filaments intermédiaires sont de manière gen ´ érale plus stables que les microfilaments
d’actine ou les microtubules, plus dynamiques.

85 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
In vivo, l’actine se polymérise par ajout de monomère d’actine G-ATP ; après incorporation
dans le filament, l’ATP est hydrolysé ce qui favorise la d épolymérisation.
Le filament est donc dans un état dynamique (phénom ène du tapis roulant ). Notons qu’une
polymérisation à partir d’actine-ADP est possible bien qu’exceptionnelle dans la cellule.
La phalloı̈dine est une drogue stabilisant l’actine sous forme filamenteuse (F) en inhibant
l’activité ATPasique de l’actine.
Le battement ciliaire nécessite l’activité de la dynéine, une proteine
´ utilisant l’ATP.

86 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le complexe Arp2/3 est un nucléateur des microfilaments d’actine. CapZ et tropomoduline
UE 2 • Corrigés 471

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stabilisent les polymères d’actine dans les muscles stri és (en créant un polymère peu dyna-
mique).

Corrigés
La tropomyosine est également un stabilisateur qui augmente la force de tension des micro-
filaments.
La microscopie à force atomique est une des techniques de référence pour évaluer les pro-
priét és mécaniques des cellules et des composants cellulaires, comme les fibres de stress.
Le centrosome est proche du noyau mais n’est pas entouré d’une membrane.

87 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les microtubules cytoplasmiques sont formés à partir de dimères de tubuline alpha et tubu-
line beta.
Ce sont des structures dynamiques, les microtubules se dépolymérisant et se repolymérisant
continuellement, à vitesse variable (de l’ordre de quelques secondes ou quelques minutes).
C’est l’extrémité + qui est dirigée vers la membrane cytoplasmique : la kinésine assure ainsi
un transport antérograde (vers la membrane plasmique ou l’arborisation terminale du neu-
rone).
Au contraire, la dynéine va assurer un transport vers l’extrémit é moins, c’est-à-dire le trans-
port rétrograde.

88 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les microtubules sont gén éralement constitués de 13 protofilaments.
Lorsqu’un dimère de tubuline s’ajoute à l’extrémité d’un microtubule, la molécule de GTP
portée uniquement par la tubuline β est hydrolys ée en GDP et Pi après un certain temps (se-
condes à minutes).
L’hydrolyse du GTP affaiblit les liaisons dans le polymere.`
Les protofilaments peuvent alors se séparer et les dim ères de tubuline situés à leur extrémité
peuvent se libérer.
La tubuline α reste toujours liée à un GTP.

89 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Comme les microfilaments d’actine, les microtubules sont formés par la polymérisation de
sous-unités globulaires.
Les moteurs moléculaires de type kinésine se déplacent vers l’extrémité plus des microtu-
bules.
La phalloı̈dine se lie à l’actine, empêchant sa dépolymérisation.

90 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La majorité des microtubules s’organisent à partir de deux organites spécialisés, les centro-
somes, au niveau desquels se localise la tubuline gamma, protéine apparentée aux tubulines
alpha et bêta.
La tubuline gamma fait partie intégrante de complexes multi-prot éiques qui agissent comme
des matrices pour initier l’assemblage ordonné des tubulines alpha et beta
ˆ et permettre ainsi
la formation des microtubules.

91 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’ezrine est une protéine permettant la liaison des microfilaments d’actine à la membrane
plasmique.
L’actine se polymérise en une hélice de 7 nm de diamètre environ. Trois types d’arrangements
sont visualisables dans la cellule : en faisceaux parallèles (connexion grâce à la fimbrine), en
472 Corrigés • UE 2

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faisceaux contractiles (connexion grâce à l’α-actinine), ou en mailles (connexion grace
ˆ à la
filamine).
Elle n’est jamais nucléé latéralement par rapport à un autre filament.
In vivo, la polymérisation se fait principalement par l’extrémité barb ée (+).

92 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Toutes ces protéines sont des protéines de liaison à l’actine.
La thymosine est une protéine de séquestration, elle se fixe à l’extrémité pointue de l’actine
G et empêche l’échange de l’ADP liée à celle-ci par une molécule d’ATP (elle se lie donc au
monom ère d’actine et non au filament).

93 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
La tropomyosine est un composant des cellules musculaires et non musculaires.
Dans les microfilaments, il y a un dimère de tropomyosine tous les sept monomères d’actine.

94 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
On trouve des filaments intermédiaires à la membrane, dans le cytosol et dans le noyau.
Les protéines constituant ou associées aux filaments intermédiaires sont souvent spécifiques
d’un type cellulaire, ce qui en fait des marqueurs intéressants en cancérologie.
La GFAP se trouve dans les astrocytes, tandis que la profiline est une protéine de séquestration
de l’actine qui favorise l’échange de l’ADP par de l’ATP.

95 ❑a. ❑ b. ✘
✘ ❑c. ✘ ❑d. ❑ e.
Les protéines des neurofilaments sont localisées au niveau des neurones, ce sont les protéines
fibrillaires gliales que l’on trouve au niveau astrocytaire.
La desmine est retrouvée au niveau du muscle, l’enveloppe nucléaire est tapissée de lamines.

96 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les filaments intermédiaires sont des proteines
´ cytosoliques ou nucléoplasmiques (donc syn-
thétisées par des ribosomes libres) non polarisées.
Les cytokératines sont soit acides soit basiques soit neutres et s’attachent aux hémidesmo-
somes.

Le noyau
97 ❑ a. ✘ ❑b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
Le noyau est délimité par une double membrane perforée appelee ´ enveloppe nucl éaire.
Le noyau occupe environ 10 % du volume total de la cellule.
La position du noyau dépend du type et de l’activite´ des cellules : centrale (lymphocytes,
cellules des glandes endocrines), périphérique (cellules musculaires, adipocytes), ou refoul ée
à la base de la cellule par le matériel de sécrétion (cellules exocrines, cellules muqueuses).
Le ribosome est une structure cytoplasmique impliquée dans la traduction, et non la trans-
cription.
Le noyau interphasique renferme les 92 molécules d’ADN correspondant aux 46 chromo-
somes sous forme décondensée.

98 ❑a. ❑ b. ✘
✘ ❑c. ✘ ❑d. ❑ e.
Dans les cellules procaryotes, le nucléoı̈de désigne le chromosome bact érien.
La microscopie électronique, qui nécessite la fixation des échantillons, n’est pas la technique
la plus adaptée à l’analyse du fonctionnement des organites.
UE 2 • Corrigés 473

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Elle permet en revanche d’observer la structure octogonale du pore nucléaire.

Corrigés
La pycnose est le phénomène de rétraction du noyau (devient minuscule et hypercolorable),
observable en microscopie optique.

99 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le nucl éole est une structure nucléaire dont le volume est tr ès variable en fonction de l’acti-
vité de synthèse protéique et du type cellulaire (jusqu’à 25 % du volume du noyau).
Il n’est pas entouré par une membrane.
Le nucl éole est le site de transcription et de maturation de l’ARN ribosomique (ARNr) et de
son assemblage en sous-unités de ribosomes (les prot éines étant préalablement synthétisées
dans le cytoplasme).

100 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La présence d’anomalie morphologiques du noyau est un critère important pour le diagnostic
de cancer : augmentation de taille, taille irreguli
´ ère, aspect de la chromatine.
Dans l’hyperchromatisme, la chromatine peut apparaı̂tre grossiere ` repartie en mottes irr égu-
lières, dense et fortement colorée (coloration de May Grunwald et Giemsa).
Elle n’est pas la conséquence de l’augmentation de taille ou de nombre des noyaux mais peut
être due à l’aneuploı̈die qui concerne souvent les cellules cancéreuses.

101 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La lysine est un acide aminé.
La m éthylation des lysines ou des arginines concerne les histones et non l’ADN.
Selon les résidus méthyl és et le nombre de groupement ajouté, la méthylation des histones
est associée à une activation ou à une r épression de la transcription.
La lysine 9 de l’histone H3 est connue pour être associée à une répression de la chromatine
environnante lorsqu’elle est méthylée.
Cette méthylation permet le recrutement de la protéine HP1 qui favorise la méthylation de la
lysine 9 de l’histone H3 du nucléosome voisin, et ainsi de suite.
La méthylation de l’ADN se produit principalement dans des régions appelées ı̂lots CpG.
Environ 80 % de ces régions sont méthylées dans le g énome humain.
L’ADN méthylé peut fixer des protéines (Methyl-CpG-binding domain proteins) qui peuvent
recruter d’autres protéines, telles que les histones déacetylases,
´ provoquant ainsi une com-
paction de la chromatine.

102 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Le volume occupé par le noyau varie en fonction du type et de l’activité cellulaire. Il est
g énéralement inférieur à 10 %.
Les laminines sont des proteines ´ extracellulaires de la lame basale, ce sont les lamines qui
forment la lamina nucléaire et dont la phosphorylation entraı̂ne la dislocation de l’enveloppe
nucléaire lors de la mitose.
On distinguera les lamines A, B et C. Seules les lamines B sont ancréesà la membrane interne
nucléaire par un groupement farnésyl.

103 ❑ ✘a. ❑ b. ❑ ✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les échanges bidirectionnels entre noyau et cytoplasme s’effectuent via le pore nucléaire.
Les ions et les molécules de poids mol éculaire inférieur à 40 kDa peuvent diffuser librement
à travers le pore nucléaire.
En revanche la translocation de molécules de poids moléculaire supérieur à 40 kDa mais
474 Corrigés • UE 2

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également de certaines protéines de poids moléculaire inferieur
´ à 40 kDa comme les his-
tones, s’opère de façon active avec intervention de la petite GTPase Ran.
Les exportines ne reconnaissent leurs substrats qu’en présence de Ran-GTP (dans le noyau)
et les libèrent lors de l’hydrolyse du GTP (dans le cytoplasme).
La séquence d’export nucléaire (SEN) la mieux caract érisée à l’heure actuelle et pr ésente
dans un nombre important de protéines est constitu ée d’un motif hydrophobe d’une dizaine
d’acides aminés riches en leucines.

104 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les ligands des récepteurs nucléaires sont généralement lipophiles : hormones st éroı̈diennes
et thyroı̈diennes, vitamine D3, acide rétinoı̈que.
Les récepteurs nucleaires
´ possèdent plusieurs domaines structuraux : ainsi le domaine D com-
prend la NLS et le domaine C comprend le domaine de liaison à l’ADN (qui reconnait le HRE
présent sur l’ADN des gènes cibles).
Les domaines A/B et E renferment les sites de transactivation, leur permettant de recruter
d’autres cofacteurs pour activer la transcription.

105 ❑ ✘a. ❑ ✘b. ❑ c. ❑ ✘d. ✘ ❑e.


Le rôle du nucléole est de transcrire les ARNr 28S, 18S et 5.8S ainsi que de permettre leur
association aux proteines
´ qui proviennent du cytoplasme.
L’ARN 5S est synthétisé à partir d’un ADN extérieur au nucl éole.
Les chromosomes acrocentriques sont les chromosomes 13, 14, 15, 21 et 22.

106 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ ✘ d. ❑ e.
La technique du caryotype permet de compter et de classer les chromosomes en fonction de
leur taille et de leur indice centromérique.
La résolution n’est toutefois pas suffisante pour la d étection de mutations ponctuelles.
Les chromosomes ayant deux bras de même longueur sont qualifiés de métacentriques, les
chromosomes acrocentriques ont des bras courts très petits.
On peut repérer près de 400 bandes sur un caryotype standard en bandes G ou R ; lorsque les
chromosomes sont etal ´ és en prométaphase, la résolution de la cytog énétique classique atteint
son maximum avec une visualisation d’environ 850 bandes sur le caryotype. Les bandes R
(inversées par rapport aux bandes G) marquent mieux la plupart des télomères.

107 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Le corpuscule de Barr, présent chez toutes les cellules somatiques des femelles mammifères,
correspond à l’inactivation au hasard de l’X paternel ou maternel.
Le globule rouge est une cellule sans noyau dans l’espèce humaine.
L’indice centromérique permet de définir la position du centromère par rapport aux extrémites,
´
il est égal au rapport entre la longueur du bras court sur la longueur totale du chromosome.
Une trisomie 21 chez un individu de sexe masculin s’écrit 47 XY +21.

108 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules endothéliales, amniotiques et trophoblastiques ne sont pas des cellules sanguines.
Les globules rouges sont des cellules anucléées, ils ne peuvent servir à la réalisation d’un ca-
ryotype.

La matrice extracellulaire et les jonctions

109 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 475

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Le calcium est un facteur important de l’adhérence cellule-matrice et cellule-cellule, puisque
le fonctionnement de nombreuses molécules jonctionnelles (ex : cadhérines) en dépend.

Corrigés
Les mécanismes d’adhérence jonctionnelle cellule-matrice dépendent des int égrines, mais
l’interaction peut aussi se faire par l’intermédiaire de protéoglycanes transmembranaires.

110 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ✘ ❑e.


L’adhésion cellule-cellule fait aussi intervenir des mécanismes jonctionnels indépendants des
cadhérines (exemple : jonction serrée) ou des CAM de type immunoglobulines par exemple.
Au sein des hémidesmosomes, les intégrines relient directement la laminine de la matrice
extracellulaire aux filaments de cytokératine intracellulaire. Cette interaction est renforcée
grâce à la plectine.
Les connexons permettent la communication entre les cellules épithéliales, la jonction étant
alors constituée de deux connexons.

111 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Dans les hémidesmosomes, les intégrines assurent une cohésion cellulaire via les filaments
intermédiaires.
Associées aux filaments d’actine par l’intermédiaire de diff érentes protéines, les intégrines
font partie d’un contact focal.
Des mutations dans les gènes des protéines constituant les jonctions ont des conséquences
phénotypiques lourdes.
Par exemple, pour les cadhérines, la mutation de la E-Cadhérine ou de la VE-cadhérine est
létale ou entraine de sérieux problèmes de développement, celle de la P-cadh érine bloque la
différenciation des glandes mammaires, etc. . .

112 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Les sélectines sont impliquées dans le phénom ène de roulement des leucocytes le long de
l’endothélium, la liaison est donc transitoire.
En revanche, les integrines,
´ des hét érodimères (α, β), sont impliqu ées dans les phénomènes
d’arrêt ferme et de roulement des leucocytes le long de l’endothelium.
La plupart des molécules de la MEC reconnues par les intégrines le sont par le motif RGD.
On estime toutefois que la moitie´ des int égrines sont dépourvues de site de fixation au motif
RGD.
L’adhérence via les intégrines active des voies de signalisation intracellulaires, telles que la
voie des MAPkinases.

113 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Les intégrines sont exprimees
´ à la surface des cellules et jouent un rôle de récepteurs pour la
matrice extracellulaire.
Les cadhérines sont également des protéines membranaires mais elles sont impliquées dans
des contacts intercellulaires et non des contacts cellules-matrice.

114 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les protéoglycanes sont des molécules à localisation extra-cellulaire, membranaire ou intra-
cellulaire.
Le béta glycane et le synd écane sont des protéoglycanes membranaires à ancrage hydro-
phobe.
La décorine et l’agr écane sont des protéoglycanes extracellulaires. Le hyaluronane est un
glycosaminoglycane.
476 Corrigés • UE 2

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115 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’élastine est synthetis
´ ée et sécrétée dans l’espace extracellulaire par les fibroblastes.
L’élastine est la composante majeure des fibres élastiques auxquelles s’ajoute la fibrilline.
C’est, avec le collagene
` (riche en hydroxylysine et hydroxyproline), un des constituants prin-
cipaux de la matrice extracellulaire.
L’élastine est constituée majoritairement de prolines et de glycines (elle contient aussi une
petite quantité d’hydroxyproline).
La forte teneur en acides aminés hydrophobes est responsable de l’élasticité.
À la différence du collagène, l’élastine n’est pas glycosylée.

116 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Comme son nom l’indique, permet aux tissus de s’étirer et de retrouver leur état initial après
l’étirement, ce qui leur donne de la souplesse.
Elle présente une forte teneur en acides aminés hydrophobes et est principalement distribuée
au niveau des tissus élastiques : derme, artères élastiques, alvéoles pulmonaires.

117 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le collagène est une famille de protéines, le plus souvent présente sous forme fibrillaire
présente dans la matrice extracellulaire des organismes animaux.

118 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le collagène de type IV s’organise en réseau.
Les sérine-prot éases tirent leur nom de la présence d’un résidu sérine au sein de leur site actif.

119 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Dans un protéoglycane, la liaison covalente entre le glycosaminoglycane et la protéine est de
type O- ?glycosidique.
Le collagène est formé de 3 chaines alpha enroulées entre elles en une super hélice.
La fibronectine est un homodimère formée de deux sous-unités identiques reliées par deux
ponts disulfure en C-terminal.
Le collagène de type I et le collagène de type III sont fibrillaires.

120 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La synthèse de la fibre de collagène se fait a` l’int érieur de la cellule mais son assemblage est
extracellulaire.
La fibronectine est une protéine de la matrice extracellulaire. Elle peut se lier aux intégrines
qui interagissent avec le cytosquelette d’actine.

121 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les fibroblastes (ou fibrocytes) sont des cellules proviennant d’une cellule-souche mésenchy-
mateuse multipotente qui est également à l’origine des adipoblastes, des chondroblastes, des
ostéoblastes et des myoblastes.
Les fibroblastes synthétisent les macromolécules protéiques et polysaccharidiques de la MEC
du tissu conjonctif ainsi que de nombreuses autres molécules (cytokines, facteurs de crois-
sance, enzymes).

Le cycle cellulaire
UE 2 • Corrigés 477

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122 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.

Corrigés
Dans un cycle, les quatre phases se succèdent dans un ordre immuable : G1, S, G2 et M. G1
peut donc être considérée comme la première phase.
Quatre points contrôlent le cycle cellulaire eucaryote. Le point de restriction désigne un
moment spécifique de G1, avant lequel les cellules en culture ont besoin de facteurs de
croissance pour avancer dans le cycle (G1 précoce), et apr ès lequel elles peuvent proliferer ´
indépendamment des stimuli mitog éniques (G1 tardif).
La réplication peut s’arrêter au deuxième point de contrôle (phase S) si elle ne se déroule pas
correctement.
Le troisième point de contrôle (point de transition T en G2) interdit à la cellule d’entrer en
mitose.
Le quatrième point (A pendant M) empêche la mitose de s’achever.
En G1, les complexes de pré-réplication sont déphosphorylés et s’assemblent sur les chromo-
somes en vue de leur réplication.
Le stade G0 est un stade quiescent, que la cellule doit quitter (sous l’influence de facteurs de
croissance) pour initier un cycle cellulaire.

123 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le MPF correspond au complexe Cdk1-cycline B.
Dans ces complexes, la cycline est dégradee ´ au cours du cycle. La Cdk perd alors son activité
(jusqu’à se réassocier à nouveau à une cycline).

124 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La disjonction chromatidienne s’observe en anaphase.
Cdk1 n’est pas dégrad ée, c’est la cycline B du MPF qui l’est.
Lors de l’anaphase, la ségrégation et l’alignement des microtubules kinétochoriens resultent
´
du raccourcissement des microtubules kinétochoriens et de l’allongement des microtubules
polaires.

125 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Les cyclines sont des protéines régulant l’activité de sérine-thréonine kinases (les Cdk) mais
n’ont pas d’activité kinase elles-mêmes.
Le complexe Cdk1-cycline B, ou MPF (mitosis promoting factor), est un régulateur de l’entrée
en mitose. Son activation nécessite sa déphosphosphorylation par la phosphatase Cdc25.
Le complexe APC a une activité ubiquitine ligase et possède plusieurs cibles permettant de
réguler le cycle cellulaire. Cependant, dans le complexe cycline/Cdk, c’est la cycline qui est
d égradée et non la Cdk. Ainsi, une des cibles d’APC est la cycline B du couple Cdk1 –cycline
B.

126 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le passage S/G2 nécessite que l’ADN et les centrosomes aient et´ é dupliqués.
La phosphatase cdc25 n’agit pas sur la kinase Cdk7 mais ces deux protéines peuvent avoir
des cibles communes (exemple : Cdk1). Elles ont alors des rôles antagonistes (phosphoryla-
tion inhibitrice, déphosphorylation activatrice). En phase S, le taux de cycline E est nul.
Le taux de Cdk ne varie pas au cours du cycle cellulaire. C’est leur activité qui fluctue.

127 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Le point R est franchi lorsque le complexe CdK4 -cycline D devient actif et entraı̂ne la mise
en fonction des complexes Cdk2- cycline A et Cdk2-cycline E, qui autorisent l’entrée en
478 Corrigés • UE 2

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phase S.
En réponse à des dommages au niveau de l’ADN, p53 stimule la synthèse de la protéine p21,
une CKI, dont le complexe Cdk2-cycline E est une des cibles.
Le MPF est lui-même un complexe cycline-Cdk. En G2 et M, le taux de cycline E est
n égligeable.

128 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les mécanismes moléculaires du cycle cellulaire sont bien conservés au cours de l’évolution.
Les modèles d’ étude eucaryotes incluent d’ailleurs les levures.

129 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le centromère correspond à la zone de contact entre chromatides.
Les télomères désignent les extrémités des chromosomes.
La réduction télomérique agit comme une horloge mitotique, lorsque cette réduction est trop
importante, la cellule rentre en sénescence et arrête de se répliquer.

130 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules sanguines sont produites à partir d’une même cellule souche totipotente ou cel-
lule souche primitive, à capacité de renouvellement importante.
Sous l’influence de facteurs stimulants une cellule souche totipotente va s’engager dans la
différenciation d’une lignée cellulaire. Elle devient alors un progéniteur (= cellule souche
différenciée ou  engagée ).
Après plusieurs divisions, les progéniteurs deviennent spécifiques d’une seule lignée. Ce sont
les précurseurs, cellules identifiables morphologiquement sur un prél èvement de moelle os-
seuse.

131 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Une activité télom érase est nécessaire pour maintenir la longueur des télomères. À d éfaut, les
cellules entrent en senescence.
´ Bcl-2 est un inhibiteur d’apoptose et immortalise les cellules
tumorales.

132 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

La télomérase est une enzyme faiblement exprim ée dans les cellules somatiques normales qui
permet de préserver la taille des télomères en ajoutant des r épétitions d’ADN télomériques
(séquence TTAGGG) aux extr émités de chromosome.
En son absence, les extrémités des chromosomes sont raccourcies, ce qui induit des signaux
d’arrêt de prolifération et de sénescence.
Sa réactivation entraı̂ne une prolifération cellulaire augmentée (exemple des cellules cancé-
reuses).

133 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules cancéreuses en culture présentent d’importantes modifications de leur compor-
tement par rapport à celui de la cellule normale telles que la perte de l’inhibition de contact
ou la perte de l’adh ésivité.
Les mitoses des cellules cancéreuses sont plus nombreuses que dans un tissu normal. Le mar-
quage au BrdU peut mettre ce caractère en évidence.
Les facteurs de croissance sont, quant à eux, s écrét és par les cellules normales et les cellules
cancéreuses, souvent en plus grande quantité par ces derni` eres. L’acquisition du phénotype
cancéreux est la conséquence de nombreuses mutations.
UE 2 • Corrigés 479

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Corrigés
134 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les gènes suppresseurs de tumeurs sont des gènes codant des inhibiteurs de la prolif ération
cellulaire. Ils sont capables de diriger la cellule vers la voie apoptotique, si elle présente des
dommages importants au niveau de son ADN par exemple.
Les tyrosines kinases favorisent plutôt cette prolifération et beaucoup sont des proto-oncogènes.
Sous leur forme mutée (oncogènes), ils ont pour fonction d’acc él érer la prolifération cellu-
laire.
Il suffit qu’un des deux all èles de ces gènes soit modifi é pour que le gène devienne hyperactif
et augmente la division cellulaire.

135 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
En conditions normales, la protéine p53 est instable (durée de vie courte), sa quantité est donc
faible.
La localisation de p53 est essentielle à sa fonction : elle poss ède à la fois une SLN et une
SEN lui permettant d’effectuer des cycles nucléocytoplasmiques.
p53 est un activateur transcriptionnel de Mdm2 qui, en retour, réprime l’activité de P53 par
trois mécanismes :
➣ en bloquant son activité de facteur de transcription par interaction directe ;
➣ en contribuant à son export vers le cytoplasme où elle ne peut donc plus agir ;
➣ en promouvant sa dégradation par le protéasome.
En réponse à la l ésion de l’ADN, la prot éine p19 (gène suppresseur de tumeur) séquestre la
protéine Mdm2 en la transloquant vers le nucl éole. Cela contribue indirectement à l’activa-
tion de la p53 puisque cette dernière n’est plus séquestrée par Mdm2.

136 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La cellule cancéreuse est d éfinie selon différents critères dont le potentiel de réplication illi-
mitée (phase M bien présente), l’induction de l’angiogenèse ou encore l’indépendance vis-à-
vis des signaux de croissance qu’elle peut néanmoins utiliser par voies autocrine, paracrine
ou endocrine.
Elle conserve une certaine différenciation (elle peut aussi acquérir de nouveaux caractères).
Les cancers du sein ou de la protaste sont des cancers hormono-dépendants, les récepteurs
sont donc conservés sur les cellules concernées.

137 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Contrairement à la nécrose, il n’y a pas d’inflammation, d’éclatement d’organites cellulaires
ou d’atteinte de l’intégrité de la membrane plasmique au cours de l’apoptose.

138 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

L’apoptose est un mécanisme de mort cellulaire, qui ne concerne pas seulement les cel-
lules d’un organisme âg é mais intervient aussi au cours du développement embryonnaire
(exemple : suppression des espaces interdigitaux) et tout au long de la vie de l’organisme
(exemple : maturation du système immunitaire). Cette voie peut faire intervenir des protéases,
appelées caspases.

139 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Au cours de la nécrose, on observe :
➣ un gonflement de la cellule et des organites, particulièrement les mitochondries (d’o ù chute
de la production d’ATP),
480 Corrigés • UE 2

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➣ l’apparition de renflements membranaires ( blebbing  ),
➣ une fragmentation de la chromatine nucléaire en amas aux contours irréguliers,
➣ un éclatement cellulaire, stade ultime de la lyse cellulaire.
La translocation de la phosphatidylsérine du feuillet interne de la membrane cellulaire à son
feuillet externe est un signe précoce de l’apoptose.

140 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’apoptose (donc la mort) des cellules pancréatiques apr ès un stress est un phénomène qui
conduit à de profonds remaniements tissulaires et cellulaires.
L’apoptose des cellules béta peut également être induite par des facteurs alimentaires : chez
le rat GK (modèle animal de diabète de type 2), une nourriture enrichie en saccharose induit
l’apoptose.
Dans des situations pathologiques, l’apoptose des cellules béta est aussi impliquée dans le
diabète de type 1. Dans ce cas, l’atteinte des cellules est due à différents facteurs alimentaires
(alimentation protidique) ou non (cytokines, acide nitrique, oxydants...)

141 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Caenorhabditis elegans est un nématode modèle de l’etude
´ de l’apoptose. Les gènes iden-
tifiés (Ced) ont leur homologue chez les mammifères.
Ainsi, Ced-3 chez le nématode correspond aux caspases chez les mammifères.
Ced-4 correspond à Apaf-1 et régule l’activation des caspases.
Ced-9 correspond à Bcl-2.
Les protéines des familles BH3-only appartiennent à la famille des protéines Bcl-2 pro-
apoptotiques.

Signalisation cellulaire
142 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Les récepteurs-enzymes associent sur une même protéine membranaire les fonctions réceptrice
(liaison du médiateur) et effectrice (activit é enzymatique à l’origine de la transduction intra-
cellulaire du message). On distingue :
➣ les récepteurs à activité tyrosine kinase : les résidus phosphorylés ne sont pas choisis au
hasard,
➣ les récepteurs à activité tyrosine phosphatase (déphosphorylation des résidus tyrosine),
➣ activité sérine/thr éonine kinase,
➣ activité guanylate-cyclase (ex : récepteur du facteur natriurétique atrial (ANF)).

143 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Le domaine intracellulaire C-terminal des récepteurs tyrosine kinase porte l’activité enzyma-
tique tandis que le domaine extracellulaire N-terminal permet la liaison du ligand.
Différentes voies peuvent être activées en cas de liaison de ce ligand, telle que la voie des
MAP kinases.
Les thérapies dites ciblées ont pour cible des récepteurs tyrosine kinase par l’emploi d’anti-
corps monoclonaux ou d’inhibiteurs de kinases. C’est le cas du récepteur de l’EGF dans le
cancer bronchopulmonaire par exemple.

144 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Les récepteurs ne sont pas toujours doués d’une activité enzymatique intrinsèque, ils peuvent
être associés à des protéines portant cette activité enzymatique. Les prot éines G ne portent
UE 2 • Corrigés 481

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pas d’activité kinase.

Corrigés
La régulation des protéines kinase est variée : elles peuvent etre
ˆ activ ées par phosphorylation
(on parle de  cascade de phosphorylation  ) ou par un second messager (exemple : la PKA
est activée par l’AMPc).

145 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’ouverture des canaux ionique est régulee ´ par des stimuli mécaniques, électriques ou chi-
miques, ce ne sont donc pas tous des récepteurs canaux.
Dans la signalisation endocrine, l’hormone peptidique est le premier messager vis-à-vis de la
cellule cible.
Les récepteurs à tyrosine-kinase phosphorylent la L-tyrosine (4-hydroxyphenylalanine) tan-
dis que l’ortho-tyrosine est un isomère (2-hydroxyphenylalanine).
La liaison de la noradrénaline sur le récepteur β-adrénergique active une ad ényl-cyclase de la
membrane de la cellule post-synaptique par l’intermédiaire de protéines G h étérotrimériques.

146 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La détermination du Kd va permettre de savoir avec quelle affinité un ligand va se fixer sur
un type de récepteur.
Lorsque le récepteur est la seule structure a` pouvoir lier le ligand, alors la concentration du
ligand radioactif lié correspond à la concentration en complexe ligand-récepteur.
Mais dans un homogénat cellulaire, la courbe de fixation met en évidence une fixation de tr ès
faible affinite´ (non spécifique) sur un grand nombre de sites.
Pour éliminer cette fixation non spécifique, il faut travailler avec un excès de ligand non ra-
diomarqué.

147 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Ras entraine l’activation des MAPkinases suite a` l’activation d’un r écepteur à activité tyro-
sine kinase. La production d’AMPc est consécutive à l’activation d’un récepteur couplé à des
protéines G.
La transmission de facteurs de signalisation hématopoı̈ étiques se fait par l’intermédiaire des
protéines JAK/STAT (exemple : le G-CSF active le couple JAK1/STAT5).
L’activation de récepteurs à domaine de mort participe au contrôle de la r éponse inflamma-
toire (voie NF-kB NF) et de l’apoptose (voie extrinsèque).
Le retour des récepteurs à l’état inactif par phosphorylation est appel é  désensibilisation .
L’état inactif est provoqué soit par empêchement de l’interaction du récepteur avec ses protéines
G hét érotrimériques associées (recrutement de la β-arrestine) et/ou par internalisation du
récepteur.
C’est dans les endosomes que le ligand se dissocie du recepteur.
´

148 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les interactions récepteur-ligand reposent sur des liaisons faibles.

149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La spécificité de liaison entre un récepteur cellulaire et un ligand est caractérisée par une af-
finité forte et réversible.
La transmission du signal par voie paracrine est compatible avec la mise en place de gradient
de concentration du ligand dans l’environnement extracellulaire.
Les facteurs de croissance comme l’EGF activent principalement des récepteurs transmem-
branaires associés à des tyrosine kinase cytosoliques.
482 Corrigés • UE 2

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150 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le calcium est un second messager génér é, entre autre, par activation de la phospholipase C
et peut concourir à l’activation de la protéine kinase C.
Sa concentration cytosolique est maintenue faible et augmente après ouverture de canaux cal-
ciques membranaires ou de ceux dépendant de l’IP3 au niveau du réticulum endoplasmique
(l’entrée dans le RE à partir du cytosol nécessite des pompes calciques).

151 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les CAM kinases sont activées par le complexe calmoduline-calcium.
L’AMPc active la PKA par fixation sur les sous-unités régulatrices de la PKA.
La production d’AMPc fait suite à l’activation d’une protéine G hétérotrimérique, associée à
un récepteur à 7 domaines transmembranaires.
Parmi les effecteurs de la protéine G activée se trouve l’adénylate cyclase, enzyme membra-
naire responsable de la production d’AMPc.

152 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les protéines G tirent leur nom de leur capacité de liaison du GDP/GTP, elles sont actives
lorsqu’elles sont associées au GTP.
Les protéines G monomériques ont besoin d’un facteur d’échange GEF pour se charger de
GTP.
Les protéines G hét érotrimériques sont primordiales pour la transduction des signaux, en par-
ticulier au niveau du système nerveux.

153 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Les adényl-cyclases catalysent une réaction de cyclisation de l’ATP en AMPc, qui sera inac-
tivé par des phosphodiestérases en 5’-AMP.
L’AMPc peut activer les PKA qui ont un rôle inhibiteur sur l’activité adényl-cyclase.
En revanche, les PKC peuvent activer les adényl-cyclases.

154 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La phospholipase A2 catalyse l’hydrolyse des phospholipides en lib érant l’acide gras en po-
sition 2 du glycérol et un lysophospholipide.
Le calcium est un activateur clé des PKC. Il existe cependant d’autres activateurs (DAG,
esters de phorbol, . . .). En particulier, certains acides gras libérés par la phospholipase A2
peuvent activer la PKC indépendamment du calcium.
Les protéines G monomériques intervenant dans la signalisation sont les protéines des fa-
milles Ras et Rho. Ce sont des protéines ancrées à la membrane par des lipides.
Il existe aussi des petites protéines G non ancrées intervenant dans la régulation du trafic cel-
lulaire par exemple.

155 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La phosphorylation des protéines se fait sur une fonction hydroxyl, absente des r ésidus
cystéine.
Certaines phosphorylations sont activatrices, d’autre peuvent être inhibitrices.

156 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les méthylxanthines, comme la caféine, sont des inhibiteurs de l’AMPc phosphodiest érase.
UE 2 • Corrigés 483

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Cette inhibition empêche le catabolisme du second messager entraı̂nant une prolongation du
signal et de l’activation des effecteurs.

Corrigés
Un taux élevé d’AMPc entraı̂ne une mobilisation du glucose (effet hyperglycémiant).

157 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La toxine pertussique bloque la protéine Gαi sous forme inactive et empêche donc sa disso-
ciation des sous-unités bg, mais la découple du recepteur.
´
Par conséquent, l’inhibition exerc ée sur l’adénylate cyclase est lev ée, le taux d’AMPc aug-
mente et la PKA est activée.

158 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La formation de PIP3 par la PI3K permet la liaison de la protéine sérine-thréonine kinase
PKB/Akt.
Akt stimule la survie cellulaire par phosphorylation inhibitrice de la protéine pro-apoptotique
Bad.
L’inhibition de la PI3K par la wortmanine aura donc un effet pro-apoptotique.

Analyse de résultats expérimentaux


159 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

La diffusion d’une protéine de 80 kDa n’est pas possible. Rien ne laisse supposer dans
l’énonce´ que la prot éine soit synthétisée sur des ribosomes li és au RE. En outre, comme
le but de l’expérience est d’étudier la translocation nucléaire, cette derni ère se fait pour des
protéines synthétisées sur des ribosomes libres du cytosol.
Concernant le flux des differentes
´ protéines chimériques :
➣ La protéine P-YFP-NLS est synthétisée dans le cytosol puis importée dans le noyau grâce
à sa NLS.
➣ La protéine P-YFP-NES est synthétisée dans le cytosol et y reste. Sans NLS, elle ne pourra
pas entrer dans le noyau. . .
➣La protéine P-YFP-NES-NLS est synthétisée dans le cytosol puis importée dans le noyau
grâce à sa NLS. Elle est ensuite exportée grâce à la NES. Elle cycle donc entre ces deux
compartiments. Au moment de la visualisation, elle est cytosolique.

160 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Dans les cellules exprimant P-YFP-NLS ou P-YFP-NES-NLS, en pr ésence d’antiIMP, la
fluorescence est localisée dans le cytosol car la protéine ne pourra pas etre
ˆ import ée dans le
noyau à cause de la présence de l’antiMP.
L’antiMP comme l’antiEXP n’ont aucune influence sur la protéine P-YFP-NES, déjà loca-
lis ée dans le cytosol d’après la figure précédente.
En présence d’antiEXP, les protéines importées se retrouvent séquestrées dans le noyau. C’est
le cas de la protéine P-YFP NES-NLS.

161 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La diffusion d’une protéine de 80 kDa n’est pas possible. Sans inhibiteur, P-YFP-XX est lo-
calisée dans le cytosol, ce qui signifie qu’elle ne possède aucun signal OU qu’elle possède un
signal NLS et un signal NES OU qu’elle ne possède qu’un signal NES.
D’après la figure de l’énncé, en présence de l’inhibiteur antiEXP ou de l’inhibiteur antiMP,
la protéine P-YFP-XX est respectivement localisée dans le noyau ou le cytosol. On peut en
d éduire qu’elle possède à la fois un NLS et un NES.
Par conséquent, sa localisation préférentielle dans le cytosol en absence d’inhibiteur s’ex-
484 Corrigés • UE 2

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plique par une vitesse d’exportation supérieure à celle d’importation.

162 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’ADNm est localise´ et transcrit dans la matrice mitochondriale. Il contient 37 gènes dont 13
codant pour des protéines.
Les autres protéines mitochondriales sont codées par le génome nucl éaire.

163 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’ADNm provient toujours de la mère. En outre, le tableau 1 nous indique que l’ADNm du
p ère n’est pas muté.
Cet ADNm n’a pas beaucoup d’effet sur la synthèse d’ATP lorsqu’il est très minoritaire (en-
fant G. et V.) mais en diminue la synthèse lorsqu’il est majoritaire (enfant B.).

164 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La synthèse d’ATP dans la mitochondrie est réalisée par la sous unité catalytique de l’ATP
synthase qui est tournée vers la matrice mitochondriale. Elle se produit donc dans cette ma-
trice.

165 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Pour que la synthèse d’ATP se fasse, l’ADP ne suffit pas, il faut aussi du Pi et du NADHH+ .
L’oligomycine inhibe la sous-unité Fo de l’ATP synthase donc le fonctionnement de la chaine
respiratoire dans son ensemble.
Ce n’est pas un découplant (la consommation d’oxygene
` est nulle, elle augmenterait avec un
d écouplant).
L’ATP produit dépend du fonctionnement des complexes I, III et IV mais aussi de l’ATP syn-
thase.

166 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La consommation d’O 2, qui est proportionnelle au fonctionnement des complexes I, III et
IV, n’est pas affect ée. La mutation affecte donc la synthèse d’ATP sans modifier la chaine
d’oxydoréduction ou les capacités inhibitrices de l’oligomycine.

167 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les protons ne traversent pas la sous-unité F1.

168 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’expérience nous montre un signal dans les cellules cérébrales mutantes et contrôles.
En outre, on observe dans les cellules mutantes que le signal est plus intense et localisé, ce
qui laisse supposer que la protéine Rha s’agrège dans les cellules mutantes.

169 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le nocodazole empeche
ˆ la polymérisation des microtubules. L’absence de marquage laisse
donc entendre que la protéine Rha est associée à ces microtubules.

170 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
D’après la réponse précédente, Rha est associée aux microtubules et induit leur allongement,
c’est donc une MAP de stabilisation.
Elle n’est donc pas une myosine, protéine motrice des microfilaments d’actine.
UE 2 • Corrigés 485

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Sans site de fixation à la GTP, on peut aussi exclure qu’elle soit une tubuline.

Corrigés
Enfin une catastrophine induirait un raccourcissement du microtubule.

171 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Ce gel nous indique qu’une bande apparait dans les cellules mut ées. Cette bande étant de
poids moléculaire inférieur à celui observé dans les cellules contrôles, l’hypothèse la plus
probable est qu’une partie des protéines Rha subit une coupure protéolytique. L’autre partie
conserve sa taille originale.
On peut également noter que la quantité de protéine Rha semble supérieure chez les mutants.

172 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Si aucune  nouvelle  bande n’est observée, alors la coupure protéolytique n’a pas eu lieu.

173 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
En présence de phosphatase la bande de 50 kDa disparait chez les mutants.
On peut donc supposer que la phosphorylation est n écessaire pour que la coupure s’effectue
et que, par conséquent, une partie des prot éines Rha est phosphorylée dans les cerveaux des
souris mutantes.

174 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Voir réponse à la question précédente.

175 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les caspases sont des protéases qui interviennent, entre autres, en tant qu’effecteurs de l’apop-
tose.

176 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les caspases sont activées par coupure protéolytique.
Remarque : la caspase 8 a comme substrats les caspases 3 et 6, tandis que la caspase 9 a
comme substrats les caspases 3 et 7.

177 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La caspase 9 intervient au cours de la voie d’apoptose intrinsèque.

178 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Rha est une protéine et les caspases sont des protéases.
Rha peut donc être un substrat des caspases car nous avons montré précédemment qu’elle
était clivée dans les cellules mutantes.

179 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La phosphorylation d’une partie des protéines Rha induit un changement de conformation de
la protéine qui est alors reconnue par une caspase active et dégradée.

2. Histologie
486 Corrigés • UE 2

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Méthodes d’étude des cellules et des tissus
180 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le fragment tissulaire prélevé est dans un premier temps dissocié mécaniquement (scalpel)
afin de réduire la taille des fragments.
Les fragments sont ensuite soumis à l’action d’enzymes protéolytiques (trypsine, collagénase. . .).
Après digestion, la suspension est centrifugée pour éliminer les enzymes. Le culot de centri-
fugation contient les cellules qui sont mises en culture.
Un cytomètre-trieur pourra éventuellement être utilis é par la suite pour caract ériser les popu-
lations cellulaires. Il n’est pas indispensable pour l’obtention de populations cellulaires.

181 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’immunofluorescence au microscope confocal permettra sa colocalisation éventuelle avec
d’autres protéines, marqueurs de compartiments cellulaires.
De même la microscopie électronique à transmission, de part son grossissement et sa résolution
élevés, permettront d’affiner la localisation subcellulaire de la protéine.
En revanche, l’hybridation in situ ne permettra de mettre en evidence
´ que l’ARNm de la
protéine, pas la protéine elle-même.
Le Western-Blot ne donnera pas non plus d’information sur la localisation de la protéine car
les cellules sont au préalable broyées.

182 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le bleu de méthyl ène est un colorant basique, il mettra donc en évidence des structures acides
(et non acidophiles, qui attirent les colorants acides) telles que les acides nucléiques par
exemple.
La coloration HES est une coloration trichromique : en bleu (hémalun) les noyaux, en rose
(éosine) les cytoplasmes, en orange (safran) les fibres de collagène.

183 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La mise en évidence d’une expression spécifique de prot éine se fait par Western Blot.
Sur une électrophorèse, on observera les échantillons bruts (l’ensemble des protéines).
En électrophorèse non dénaturante, la séparation se fait selon la charge, la forme et la masse
moléculaire (dépendant du nombre d’acides aminés, donc de sa taille, et évaluée en dalton).
Une sonde d’hybridation révèle des acides nucléiques.
Des anticorps pourraient permettre de révéler des proteines
´ particulières (Western Blot). Si
ces protéines sont de petite taille, il faudra optimiser le type de gel d’ électrophorèse utilis é
(pourcentage d’acrylamide par exemple).

184 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le microscope à contraste de phase permet l’observation de cellules vivantes en culture.
Les fibres de stress sont constituées d’actine.
Les contacts focaux (ou adhérences focales ou plaques d’adh´ erence) font le lien entre les
molécules de la matrice extracellulaire et les microfilaments d’actine du cytosquelette par le
biais d’intégrines.

185 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
En microscopie photonique la résolution dépend de l’ouverture numérique (O.N.) de l’objec-
tif et de la longueur d’onde de la lumière utilisee
´ (λ) selon la relation limite de r ésolution
(distance) = 0, 61.λ / O.N.
UE 2 • Corrigés 487

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Or l’O.N. est directement proportionnelle à l’indice de réfraction. Plus celui-ci sera élevé,
plus il sera possible d’observer des objets de plus petite dimension.

Corrigés
Il est nécessaire pour observer des objets biologiques d’accentuer le contraste par l’emploi de
colorants.
En congelant en vue de faire des microcoupes, toute activité enzymatique est stoppée.
Les ovocytes de xénope sont un modèle usuel pour l’étude des complexes cycline-CDK.
Le glutaraldéhyde est un fixateur. Le froid est utilisé en tant que fixateur en vue de la cryo-
fracture.

186 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’immunohistochimie est une technique associant l’immunologie et l’histochimie, elle per-
met de mettre en évidence les antigènes (une molécule, en général une protéine) au sein d’un
tissu grâce à l’utilisation d’anticorps.
On la qualifie d’indirecte lorsque ce n’est pas l’anticorps reconnaissant la molécule qui est
marqué mais un anticorps secondaire spécifique du premier anticorps.

187 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les techniques immunocytochimiques font intervenir des anticorps spécifiques de la molécule
à mettre en évidence.
La plupart du temps, il s’agit de protéines. Il existe toutefois des anticorps dirigé contre des
glucides ou des lipides (acides gras et phospholipides).
Selon le système de r évélation utilisé, la visualisation se fera à l’aide d’un microscope pho-
tonique, à fluorescence ou électronique.
L’anticorps primaire n’est pas nécessairement marqu é, il peut être révél é à l’aide d’un second
anticorps marqué. Il s’agit alors d’immunocytochimie indirecte.
La visualisation d’ARN utilise la technique d’hybridation in situ grâce à une sonde nucléique.

188 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

En microscopie électronique, les cellules sont fix ées et l’échantillon est sous vide. Il n’est
donc pas possible de travailler avec du matériel vivant.
De même, la révélation d’une fluorescence nécessite un faisceau photonique et le microscope
électronique utilise un faisceau d’électrons.
L’utilisation d’anticorps couplés à des enzymes se fait couramment en microscopie optique
(substrat chromogène) mais reste possible en microscopie électronique (ex : péroxydase)
même si le marquage particulaire (or colloı̈dal) est souvent pr éféré.
Le microscope biphotonique est un type de microscope confocal.
Les applications de la microscopie à force atomique sont nombreuses : caractérisation d’ob-
jets biologiques à l’echelle
´ nanom étrique, observation à l’air ou en milieu liquide de molécules
uniques (ADN ou protéines) ou etude
´ de la formation de complexes ADN-ligands, protéine-
protéine . . .

189 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La microscopie en contraste de phase permet d’observer des cellules vivantes sans coloration
grâce à l’accentuation du contraste réalis ée par l’appareil.
Les marquages fluorescents sont observés grâce aux microscopes à épifluorescence ou aux
microscopes confocaux.
Les microscopes électroniques utilisent un faisceau d’électrons.
L’observation de structure nanométrique peut être réalis ée grâce au microscope à force ato-
mique.
488 Corrigés • UE 2

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190 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La cryofracture est en effet la seule technique qui permet d’observer des échantillons dans
leur état hydraté sans d éformation, ni déplacement dus aux processus de préparations chi-
miques. Elle est particulièrement adaptée à l’étude des structures intramembranaires de la
cellule sur réplique.
Le nucl éole est une structure non entourée d’une membrane.
La limite de résolution du microscope électronique est bien de 0, 2 nm. Le balayage de l’objet
par le faisceau d’électrons et l’émission d’ électrons secondaires se r´
ef èrent au principe de la
microscopie électronique à balayage.
En microscopie électronique, la coloration à l’or a pour but de rendre l’échantillon conduc-
teur aux électrons évitant ainsi l’accumulation des charges parasites négatives à la surface de
l’échantillon au cours de son observation (microscopie à balayage).
L’or, sous forme collo¨ıdal, peut aussi permettre de mettre en évidence une protéine parti-
culière (microscopie à transmission) mais il doit être dans ce cas couplé à un anticorps dirigé
contre cette protéine.

191 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La cytométrie en flux est une technique permettant la mesure simultan ée de plusieurs ca-
ractéristiques physiques d’une suspension cellulaire monodispersée entrainée par un flux li-
quide sous pression.
Au cours de l’analyse, la lumière diffus ée renseigne sur la morphologie et la structure de
la cellule. L’utilisation simultanée de ces deux paramètres permet de distinguer, dans un
sang périphérique par exemple, les plaquettes, les lymphocytes, les monocytes et les poly-
nucléaires.

192 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le FRET est défini comme un transfert d’énergie non radiatif (sans émission de lumière).
Cette technique n écessite que le spectre d’ émission du donneur recouvre le spectre d’absorp-
tion de l’accepteur. Elle permet d’étudier les interactions entre différentes prot éines (FRET
intermoléculaire) ou les changements de conformations d’une prot éine donnée (FRET intra-
moléculaire).
Le FLIP (fluorescence loss induced by photobleaching) est un photoblanchiment continu d’un
compartiment cellulaire visant à éteindre toutes les particules fluorescentes qui entrent dans
ce champ de rayonnement jusqu’à extinction complète de la fluorescence. Cela permet de
mesurer le volume d’un compartiment par exemple et/ou de mettre en évidence les commu-
nications entre compartiments.
Le FRAP (fluorescence recovery after photobleaching) est une autre technique de photoblan-
chiment consistant à suivre la réapparition de la fluorescence dans une zone photoblanchie
grâce à la communication cellulaire ou à la diffusion.
Le pouvoir de résolution du microscope optique est de 200 nm.

193 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Dans la technique du patch clamp, on utilise des électrodes microm étriques en verre.
La préparation n’est jamais placée dans l’eau pure qui aurait pour effet d’ éclater les cellules.

194 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les colorants vitaux (exemple : rouge neutre) ne colorent que les cellules vivantes.
L’annexine V couplée au FITC (un fluorochrome) se lie à la phosphatidylsérine.
Lors de l’apoptose, ce phospholipide localisé au niveau du feuillet interne de la membrane
UE 2 • Corrigés 489

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plasmique est externalisé et accessible à la liaison à l’annexine.

Corrigés
Au cours de la nécrose, cette externalisation ne s’observe pas.
Cependant, il y a perte de l’intégrité membranaire et l’annexine est libre de diffuser à l’intérieur
de la cellule nécrotique et la marquer !
Lors de l’apoptose, les mitochondries voient leur perméabilité membranaire modifiée, ce qui
impacte leur fonctionnalité.
Dans la correction polyfac, la réponse b. était notée fausse. S’il y a une correction officielle locale,
c’est toujours elle que vous devez suivre.

Tissu épithélial
195 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les épithéliums de revêtement recouvrent la surface du corps et les cavités internes de l’or-
ganisme.
L’intima est la tunique interne des vaisseaux sanguins, tapissée de cellules endothéliales.
Le tube digestif est constitué de 5 tuniques concentriques qui sont à partir de la lumière :
la muqueuse, la musculaire-muqueuse, la sous-muqueuse, la musculeuse puis une tunique
conjonctive externe (adventice ou séreuse).
La classification des épithéliums prend en compte le nombre de couches cellulaires et la
forme des cellules superficielles. Ainsi, les épith éliums pavimenteux sont constitu és de cel-
lules dont la largeur est supérieure à la hauteur et le noyau est allongé.
Les tubes séminifères sont bien stratifiés mais font partie des épith éliums inclassables (avec
la capsule de Bowman et l’épithélium polymorphe des voies urinaires).

196 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les adjectifs simple ou pluristratifié se réfèrent au nombre de couches cellulaires tan-
   

dis que  pavimenteux  se réfère à la forme des cellules (largeur > hauteur).
Les épithéliums sont simples ou stratifiés, pavimenteux, cubiques ou prismatiques.
Les cytokératines sont les filaments intermédiaires des épitheliums
´ d’origine ectodermique et
endodermique.
L’épithélium de la cavité buccale est un épithélium malpighien non k ératinisé. Les st´
er éocils
augmentent les capacités d’absorption en augmentant la surface d’échange.

197 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le plateau strié situ é au pôle apical des entérocytes de l’épithélium intestinal augmente
considérablement la surface membranaire du p ôle apical de la cellule et joue un r ôle considérable
dans les phénomènes d’absorption, à la diff érence des cils, structure a` rôle moteur (exemple :
épith élium respiratoire) ou sensitif (exemple : cellules sensorielles).
À la différence des cils vibratiles, les stér éocils sont immobiles. Ce sont de longues expan-
sions cytoplasmiques s’agglutinant en touffe.
Les cellules ciliées sont généralement plus hautes que larges. À l’état indiff érencié (exemple :
régén ération de tissu), elles sont aplaties et ne possèdent pas encore de cils.

198 ❑ ✘a. ❑ ✘b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.


La colchicine se fixe à la tubuline et empêche sa polym érisation en microtubules.
Au début de la mitose, les complexes Cycline B/Cdk1 activés agissent en phosphorylant di-
verses protéines cibles dont les lamines (soutien de l’enveloppe nucléaire), ce qui permet la
d ésorganisation de l’enveloppe nucléaire.
La vimentine est caractéristique des cellules d’origine mésoblastique épithéliales et non épithéliales
(mésoth élium et fibroblaste).
490 Corrigés • UE 2

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C’est la desmine, une protéine apparentée, qui est caract éristique des cellules musculaires.

199 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Les cytokératines présentes dans les tissus épithéliaux sont des filaments intermédiaires non
polarisés (ce sont les cellules épithéliales qui le sont) s’attachant aux hémidesmosomes.
On distingue les cytokératines de type I acides et de type II basiques ou neutres.
Leurs monom ères sont formés par les ribosomes libres du fait de leur localisation cytoplas-
mique.

200 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les jonctions adhérentes permettent d’assurer la coh érence architecturale de l’épithélium, la
liaison des cellules entre-elles ainsi que l’attachement à la lame basale.
Elles englobent les ceintures d’adhérence, les desmosomes, les hémidesmosomes et les contacts
focaux.
L’imperméabilité et la stabilisation du pôle apical de l’épithélium sont assurées par les jonc-
tions serrées, tandis que le passage des petits peptides et des ions d’une cellule à l’autre se
fait via les jonctions communicantes.

201 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les hémidesmosomes servent de point d’ancrage sur la lame basale du tissu conjonctif grâce
aux intégrines qui activent les faisceaux de kératine.
Le complexe protéique de la plaque d’attachement interagit avec les microfilaments d’actine
dans le cadre des jonctions adhérentes cellules-cellules.

202 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les protéines ZO1 et ZO2 sont bien intracytoplasmiques, mais font partie des jonctions
étanches et non des jonctions communicantes.
Un connexon résulte de l’association entre 6 connexines qui d élimitent un canal hydrophile.
Les extrémités N et C terminales sont intracellulaires, le contact se fait via des boucles.
L’extrémité C-terminale poss ède de nombreux domaines de phosphorylation.
La phosphorylation provoque un changement de conformation de la protéine, ce qui peut
amener à la fermeture du canal ou bien à sa perméabilit é spécifique.
Entre deux membranes il y a un écart d’environ 20 nm qui se réduit à 3nm au niveau des
jonctions communicantes.
La fodrine est une protéine que l’on peut trouver au niveau des jonctions serrées, elle parti-
cipe au maintien de la polarité cellulaire.

203 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les intégrines sont des hétérodimères (αβ) interagissant avec les composants de la matrice
extracellulaire et de la lame basale tels que la fibronectine, la laminine et le collagène.
L’intégrine exprimée de manière pr édominante au niveau épith éliale est l’intégrine α6β4 (au
sein d’hémi-desmosomes).
On trouve l’intégrine α4β6 sur certaines cellules immunitaires circulantes.
La spécificité de liaison dépend de la nature des intégrines. Ce ne sont donc pas les mêmes
sur les lymphocytes ou le tissu épithélial.
Les leucocytes sont porteurs d’une intégrine possédant une sous-unite´ β2 leur permettant
d’adh érer aux cellules endothéliales et de traverser la paroi des vaisseaux.

204 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 491

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L’épithélium de l’intestin, prismatique simple, ainsi que le chorion sur lequel il repose forment
la muqueuse intestinale.

Corrigés
Cet épithélium est composé de deux types cellulaires : les entérocytes et les cellules calci-
formes.
Son renouvellement constant se fait à partir d’une zone germinative située en profondeur.

|
m
o
c
t.
o
p
205 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.

s
g
lo
.b
Les entérocytes présentent une différenciation apicale où se trouvent des plateaux striés avec

s
in
c
des microvillosités.

e
d
e
m
Les cadhérines et les occludines sont des constituants des complexes de jonction.

s
e
rd
o
s
e
tr
206 ❑ a. ❑b. ❑c. ❑ ❑ e.

e
✘ ✘ ✘d.

/l
:/
p
tt
La zone germinative est situee ´ en profondeur, au niveau de la glande de Lieberkhun.

h
|
m
L’épithélium intestinal et le chorion sur lequel il repose constituent la muqueuse intestinale.

o
.c
s
s
re
Le chorion est fortement vascularisé car il assure la nutrition de l’épithélium.

p
rd
o
.w
s
207

in
❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.

c
e
d
e
L’épithélium urinaire ou urothélium présente des variations de g éométrie (épithélium tran-
m
s
e

sitionnel), les cellules qui le constituent sont en raquette avec une base effilée et un apex
rd
o
s

arrondi.
e
tr
e
/l

On distinguera les cellules urothéliales basales de remplacement et les cellules urothéliales


:/
p
tt
h

superficielles grandes et binuclé ées.


|
s
in
c
e
d
e

208 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
M
s
e
rD

Les cellules basales de renouvellement n’établissent pas de jonction entre elles : elles glissent
o
s
re

les unes par rapport aux autres.


T
e
/L

En revanche, les cellules urothéliales superficielles possèdent des jonctions.


s
p
u
ro

Cet épithélium pseudostratifié non kératinisé est transitionnel, les cellules en raquette qui le
/g
m

constituent sont capables de se déformer.


o
.c
k
o
o
b
e
c

209 ❑ a. ❑ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
a

✘ b.
.f
w
w

Il s’agit ici d’un épith élium vaginal, constitué d’une couche basale (ou couche germinative
w
|
s

composée de cellules cubiques) reposant sur du tissu conjonctif.


in
c
e
d

Sur la couche basale se trouve la couche intermédiaire (cellules poly édriques) puis la couche
e
M
s

superficielle (cellules pavimenteuses).


e
rD
o
s
re
T
e

210 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
/L
m
o

La couche basale est la couche la plus profonde de l’épiderme.


.c
k
o
o

Les hémidesmosomes permettent l’ancrage des cellules à la matrice extracellulaire, ils sont
b
e
c
a

donc pr ésents au pôle basal.


.f
w
w
w
|

211 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Toutes les propositions de cette question sont exactes.

212 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les cellules reliées à la membrane basale par des hémidesmosomes sont les cellules basales
de l’épith élium respiratoire.
Les mucines sont sécrétées par les cellules muqueuses calciformes.
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492 Corrigés • UE 2

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213 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les cellules caliciformes sont des glandes. On en retrouve par exemple au sein de l’épithélium
de la trachée. Elles sécr ètent alors un mucigène, qui en s’hydratant, deviendra du mucus.
La thyroı̈de est une glande endocrine.
Au niveau de l’estomac, on distingue les cellules pariétales (ou cellules bordantes), les cel-
lules principales (ou cellules à pepsine) qui sécrètent un précurseur de la pepsine, et les cel-
lules à mucus (muqueuses et mucoı̈des).

214 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les cellules endocrines de l’estomac sont des cellules disséminées au sein même de l’ épith élium
glandulaire.
Les cellules responsables de la sécrétion de ghréline sont principalement localisées au niveau
du fundus.
La cardiodilatine est aussi appelée Facteur Auriculaire Natriurétique. C’est une hormone pep-
tidique synthétisée essentiellement par les cardiomyocytes de l’oreillette droite du cœur. Elle
augmente le volume des urines et induit une vasodilatation artériolaire.
La leptine est une hormone secrétée par l’adipocyte, qui diminue la consommation alimen-
taire et augmente la consommation énergétique au niveau de la mitochondrie.
Les glandes apocrines, holocrines ou mérocrines sont des glandes exocrines. Les hormones
stéroides sont synthétisées par des cellules endocrines. En revanche, la glande sébac ée est
bien une glande exocrine alvéolaire à excr étion holocrine.

215 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les cellules séreuses sont des cellules exocrines sécrétant des protéines (surtout enzyma-
tiques).
Elles se caractérisent par le développement des organites impliqués dans la synthèse et la
sécrétion des protéines (nucléole volumineux, réticulum endoplasmique granulaire et Golgi
très développés, présence de v ésicules de sécrétion).
Comme toute cellule épitheliale,
´ elles sont unies par des complexes de jonction.

216 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les glandes exocrines comportent gén éralement une portion sécrétrice et une partie excrétrice.
Les glandes exocrines peuvent être classées en fonction de la nature du produit de sécrétion
(muqueuses = mucus, séreuses = protéines, mais aussi glandes sécr étant des composés glu-
cidiques, électrolytiques ou lipidiques).
Les glandes mérocrines libèrent leur produit par exocytose. Il existe aussi des glandes apo-
crines et holocrines.

217 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le mode d’excrétion holocrine est un mode au cours duquel le cytoplasme de la cellule se
charge en produits de sécrétion, libérés par dég énérescence cellulaire.
C’est le cas des glandes sébacées, des ovaires ou des tubes séminif` eres.
Les cellules de la thyro¨ıde excrètent de façon mérocrine, celles de la glande mammaire de
façon apocrine.
Le foie possède des cellules à l’excrétion mérocrine et les glandes sudoripares sont à excrétion
apocrine.

218 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 493

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La cellule tubulo-alvéolaire libère ses produits de synthèse par deux mécanismes de sécrétion
différents :

Corrigés
➣ les protéines du lait sont empaquetées dans l’appareil de Golgi sous forme de grains de
sécrétion et libérées par exocytose (sécrétion mérocrine) ;
➣ les lipides du lait se déplacent sous forme d’une gouttelette volumineuse dans la région api-
cale de la cellule qui se détache enveloppée d’une partie de la membrane cellulaire (sécrétion
apocrine).

219 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La médullosurrénale est la partie interne de la glande surrénale, constituée de cellules chro-
maffines, qui synthétisent et sécrètent les catécholamines adr énaline et noradrénaline, des
neuropeptides et des granines, dans des conditions de stress physique ou psychologique.
La médullosurrénale est l’ équivalent d’un ganglion sympathique modifie.´ Elle est stimul ée
par des neurones pré-ganglionnaires sympathiques à acetylcholine.
´

220 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les glandes sébacées sont des glandes alvéolaires exocrines holocrines associées au poil.
Le produit de sécrétion est le s ébum lipidique, ces glandes ne sont donc ni muqueuses (sécrétion
de mucus) ni séreuses (sécrétions protidiques).

221 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La glande sous-maxillaire est une glande exocrine tubulo-acineuse compos ée mixte a` domi-
nance sereuse.
´

222 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les glandes utérines sont des glandes tubuleuses simples droites (en phase de proliferation)
´
ou contournees
´ (en phase de sécrétion) selon la phase du cycle.
Le glycogène est excrété pendant l’ovulation car il ne sert qu’en cas de fécondation et d’im-
plantation dans la muqueuse utérine.
Les glandes utérines ne disparaissent pas en totalité après la phase menstruelle mais leur vo-
lume est moindre.

223 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’insuline et le glucagon sont excrétés par les cellules endocrines du pancr éas des ilots de
Langerhans.
Les cellules acineuses exocrines excrètent des enzymes hydrolytiques : protéases (trypsi-
nogène, chymotrypsinogène, carbosylpolypeptidase), lipase et amylase.

Tissu conjonctif
224 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le collagène de type IV des lames basales est organisé en réseau de mailles fines.
Les laminines possèdent des sites de fixation pour le perlecan et le collagene` de type IV.
Elles sont aussi associées à l’entactine qui établit des liaisons supplémentaires entre lami-
nines et collagène de type IV.
Les intégrines sont observées au sein des points focaux et des hémidesmosomes, permettant
d’accrocher les cellules à la lame basale sous-jacente.

225 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
494 Corrigés • UE 2

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Le collagène de type IV est spécifique des lames basales, le III est constitutif des fibres de
réticuline dans les lamines réticulaires.
Ces fibres sont argyrophiles (fixent les sels d’argent), l’imprégnation argentique est un outil
essentiel pour la caractérisation des anomalies de répartition des fibres de réticuline dans les
altérations pathologiques des organes lymphoı̈des.
La fibromoduline est un protéoglycane très spécifique des couches intermédiaire et profonde
de la lamina propria.

226 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Comme toutes les cellules sanguines, les macrophages proviennent des cellules souches de la
moelle osseuse hématopoı̈étique (CFU-ML Colony Forming Unit of Myeloid and Lymphoid
cells).
Les adipocytes multiloculaires constituent la graisse brune. Surtout abondante chez les mam-
mifères hibernants, la graisse brune est présente chez l’homme principalement au début de la
vie.
Les polynucléaires ne se divisent pas dans les tissus conjonctifs.

227 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Les fibroblastes sont des cellules fusiformes ou étoilées capables de mobilité.
Ils ne sont pas joints les uns aux autres par des jonctions étanches, comme dans les épithéliums.
L’endonèvre comporte des fibroblastes dispersés, quelques mastocytes et de nombreuses mi-
crofibrilles de collagène orientées longitudinalement.
Ils sécrètent des m étalloprotéases, ce qui participe au remodelage des matrices extracellu-
laires.

228 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Les tissus conjonctifs denses ont une fonction essentiellement mécanique.
On distingue les tissus conjonctifs fibreux denses orientés (unitendus ou bitendus : apon évroses
´ ou non orient és (derme, périoste, capsules articulaires, dure-mère, . . .).
et stroma de la cornee)

229 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Il existe deux vari étés d’adipocytes : les adipocytes blancs (uniloculaires) et les adipocytes
bruns (multiloculaires).
On peut distinguer trois types de tissus adipeux de topographie diff érente : le tissu adipeux
gynoı̈de (de type féminin) qui predomine
´ à la partie inférieure du corps au niveau des cuisses
et des fesses, le tissu adipeux androı̈de (de type masculin) sous-cutané et viscéral.
Les adipokines ou adipocytokines sont les cytokines sécrét ées par le tissu adipeux.

230 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le tissu adipeux blanc a un rôle de réserve d’ énergie, d’isolant thermique et d’amortisseur de
chocs mécanique (orbites, paumes des mains, plantes des pieds).
La graisse brune n’est présente dans l’espèce humaine qu’au début de la vie. Son r ôle est de
produire de la chaleur (métabolisme mitochondrial des acides gras).
L’insuline stimule la lipogénèse.
Les adipocytes médullaires participent à la régulation de l’hématopoı̈èse alors que les autres
adipocytes de l’organisme participent principalement à une homéostasie énergétique.
Les adipocytes médullaires ne sont pas sensibles à l’insuline.

231 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 495

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L’adipocyte blanc assure la synthèse, le stockage et la libération des lipides. Cette synthèse
s’effectue à partir de différents substrats (triglycérides d’origine alimentaire et glucose).

Corrigés
Ils ont aussi une fonction endocrine : la leptine se comporte comme une hormone de la satiété,
agissant par le biais d’un rétrocontrôle hypothalamique.
Les adipocytes sont groupés en petits lobules s éparés par de fines cloisons conjonctives conte-
nant des fibroblastes, des macrophages, des mastocytes et des fibrilles de collagène.
Ce sont les adipocytes bruns qui sont responsables de la production de chaleur.

232 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les adipocytes blancs sont des cellules possédant un noyau unique p ériphérique et une gout-
telette lipidique unique centrale volumineuse.
Ce sont les adipocytes bruns qui sont responsables de la production de chaleur.

233 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La matrice des cartilages est riche en glycosaminoglycanes tel que l’acide hyaluronique qui
permet l’amortissement des contraintes mécaniques au cours des mouvements articulaires.
Le périoste est la membrane de tissu conjonctif qui entoure les os.
Le périchondre est le tissu conjonctif dense qui recouvre la surface des cartilages hyalin et
élastique.
Les surfaces articulaires des os sont couvertes de cartilage articulaire hyalin et une capsule
fibreuse de ligaments et de tendons entoure l’articulation. Elle s’attache aux os au-delà des
cartilages articulaires.
Les mutations du g ène du collagène II sont très variées et touchent tous les exons sans qu’il
soit possible d’établir des corrélations génotype-phénotype.

234 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les chondrocytes sont les cellules composant le cartilage.
Les adipocytes sont les cellules du tissu adipeux.
Les fibroblastes sont pr ésents dans le tissu conjonctif.
Les ostéoblastes se trouvent au sein du tissu osseux.
Les synoviocytes forment la couche interne de la capsule articulaire, appelee
´ membrane sy-
noviale.

235 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le cartilage de l’épiglotte est de type élastique. Il se distingue par une densité cellulaire plus
importante que dans les autres types de cartilages et par la présence de fibres élastiques.
Le tissu cartilagineux s’accompagne de péricondre qui est traversé par des capillaires. Depuis
la couche superficielle du périchondre bien vascularisé à la couche profonde non vascularis ée
(couche chondrogène), une seule lame basale est travers ée.
Le chondrone, constitué par un chondrocyte et son microenvironnement, représente l’unité
structurale, fonctionnelle et métabolique des cartilages hyalins.

236 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le cartilage hyalin présente des microfibrilles de collag ène peu abondantes invisible au mi-
croscope photonique mais visibles en microscopie électronique.
L’ultrastructure des chondrocytes est observable par cet outil.
La matrice extracellulaire se trouve au niveau de la couche profonde du périchondre et est
non vascularisée.
496 Corrigés • UE 2

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237 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les cartilages articulaires, de type hyalin, sont dépourvus de périchondre. Leur renouvel-
lement par apposition est donc impossible (la croissance appositionnelle a lieu à partir des
chondroblastes du perichondre).
´
Ce tissu est non vascularisé.
Le cartilage de conjugaison se trouve au niveau de la métaphyse de l’os.

238 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La fonction du tendon est d’attacher le muscle à l’os et de transmettre les forces musculaires
aux pièces osseuses.
Le tendon est un tissu très peu vascularisé, ce qui va avoir des implications sur les possibilit és
de cicatrisation lors de blessures.
Les ténocytes (tendinocytes pour certains auteurs) sont aussi appelées cellules aliformes.
L’épitendon et le paratendon forment le péritendon, une gaine de tissu conjonctif lâche.
Les tendons et les ligaments appartiennent aux tissus conjonctifs fibreux unitendus, composés
de fibres parallèles en faisceaux parallèles.

239 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le tendon comprend quelques cellules (des fibroblastes appelés ténoblastes, les ténocytes
étant des ténoblastes métaboliquement moins actifs) et une abondante matrice extracellulaire
(80 % du volume total).
Cette matrice contient environ 70 % d’eau et 30 % de constituants solides dont du collagène
de type I principalement (95-99 %).
Dans les tendons, les vaisseaux ne dépassent pas les cloisons conjonctives interfasciculaires.

240 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La lysyl-oxydase est une enzyme extracellulaire qui participe à la r éticulation des fibrilles de
collagène des matrices extracellulaires.
Le tendon est un tissu conjonctif dense, très peu vascularisé. 20% du volume est occupé par
des fibroblastes tendineux ou ténocytes.
241 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La résorption du tissu osseux s’effectue en deux étapes successives : dissolution de la phase
minérale par acidification du compartiment de résorption puis dégradation de la matrice or-
ganique sous l’action d’enzymes protéolytiques lysosomales.
Au niveau du domaine apical de la membrane plasmique de l’ostéoclaste se trouve une pompe
à protons qui, grâce à l’activité de l’anhydrase carbonique, sécr ète des protons qui dissolvent
la phase minérale de la MEC du plancher de la chambre.
Les lysosomes de la cellule déversent leur contenu enzymatique (hydrolases acides et notam-
ment phosphatase acide, cathepsine . . .) destiné à digérer les constituants organiques de la
MEC osseuse.

242 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’ostéoblaste va participer à la minéralisation de la substance fondamentale en plusieurs
étapes :
➣ stockage des ions calcium et phosphates dans la mitochondrie (intracellulaire) ;
➣ précipitation sous forme de phosphate tricalcique (intracellulaire) ;
➣ excrétion du phosphate tricalcique sous forme de micelles ;
UE 2 • Corrigés 497

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➣ migration des micelles entre les molécules de tropocollagène ;

Corrigés
➣ phénomène de nucl éation et grossissement du cristal de phosphate tricalcique par apposi-
tion.

243 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les cellules bordantes sont des ostéoblastes au repos.
Le remodelage osseux peut être déclench é par des contraintes mécaniques perçues par les
ostéocytes (présence de cils primaires).
Le développement de l’appareil de Golgi ou le nombre de mitochondries des ostéocytes
d épend de leur état fonctionnel.
L’ostéoclaste contient quant à lui de nombreuses mitochondries fournissant de l’ATP pour les
pompes ioniques.
Lorsque la bordure en brosse de l’ostéoclaste disparait, celui-ci entre en phase de repos.
La communication entre ost éoblastes et ostéoclastes se fait par l’intermédiaire de mol écules
de surface et de facteurs paracrines.

244 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le remodelage osseux permanent ou ossification tertiaire est l’ équilibre permanent entre la
construction et la destruction de l’os, pendant toute la vie. Il commence apres ` la naissance et
permet à l’os de s’adapter a` la croissance.
La délétion génique de l’ostéoprotégérine entraı̂ne une ost éoporose sévère caractérisée par
une résorption excessive.
Les travaux réalisés en clinique humaine ont montré que dans la pathologie ostéoporotique,
le déficit de formation osseuse est lié à une diminution de la prolifération des ostéoblastes.
Chez la souris, un déficit d’activité ostéoblastique mène à une ostéoporose par déficit in-
trinsèque de la formation osseuse.
Les patients atteints d’ostéopétrose maligne infantile ont un phénotype avec une densité os-
seuse élevée et une réduction des cavités médullaires.

245 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La classification des os peut se faire selon la forme (long, court, plat, . . .) ou la maturit é. La
presque totalité des os chez l’adulte est lamellaire.
Les causes sous-jacentes à l’ost éoporose sont nombreuses mais chez les femmes des taux
faibles d’oestrogènes apr ès la ménopause ont ét é consid érés comme étant un facteur de risque
important.
La vitamine D joue un rôle important en favorisant l’absorption intestinale du calcium et sa
fixation sur l’os. Elle augmente la quantité de calcium excrétée dans le sang et agit sur les
ostéoblastes (cellules qui élaborent la substance osseuse).
La PTH stimule l’activation des ostéoclastes entraine donc une augmentation de la résorption
osseuse, mais elle se fixe sur des récepteurs membranaires situés sur des précurseurs d’ostéo-
clastes.
La PTH est hypercalcémiante à l’inverse de la calcitonine sécrét ee ´ par la thyroı̈de qui est
hypocalcémiante.

246 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il existe quatre principaux types de cellules osseuses :
➣ les cellules ostéoprogénitrices (cellules bordantes),
➣ les ostéoblastes,
➣ les ostéocytes,
498 Corrigés • UE 2

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➣ les ostéoclastes.
Durant la synthèse de la matrice, une large part des ostéoblastes meurent, d’autres retournent
à un état de repos, principalement sur les surfaces osseuses, d’autres encore sont emprisonnés
dans la matrice qu’ils ont synthétis é. Dans ce dernier cas, ils portent le nom d’ostéocytes et
sont logés dans une lacune m énagée dans la matrice : l’ostéoplaste.
Leur activité m étabolique est moindre par rapport à l’ost éoblaste.
L’ostéocyte est une cellule mécanosensible, qui stimulerait un remaniement osseux sous l’ef-
fet de contraintes mécaniques auxquelles l’os est expos é.

247 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les ostéoblastes composent le perioste
´ en profondeur et sont responsables de la synth èse de
l’ostéoı̈de, l’os présent à leur contact est donc plus récent que celui placé au contact des cel-
lules bordantes.
Les ostéoblastes se différencient en ostéocytes qui émettent des prolongements dans les ca-
nalicules de Holmgreen.
Les osteoblastes
´ et les cellules bordantes appartiennent au tissu conjonctif et non au tissu
épithélial.
Les ostéoclastes mobiles sont responsables de la destruction osseuse. Ils synthétisent entre
autre la phosphatase acide et différentes hydrolases.

248 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Les macrophages se distinguent des monocytes dont ils sont originaires par une plus grande
taille, le développement consid érable de l’appareil vacuolaire et des expansions cytoplas-
miques formant des microvillosités.
Les propriét és fondamentales des macrophages sont leur mobilité, leur pouvoir de phagocy-
tose et leur capacité sécrétrice.
Les macrophages font partie des cellules présentatrices d’antigènes.
Le noyau du macrophage est irrégulier réniforme (forme de haricot) avec une hétérochroma-
tine disposée en paquets le long de l’enveloppe nucléaire.

249 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les molécules de CMH de classe I associees
´ à un peptide endogene
` sont reconnus par les
lymphocytes T cytotoxiques, tandis que les molécules de classe II associées à un peptide
exogène reconnus par les lymphocytes T auxiliaires.
Les lymphocytes B effecteurs se transforment en plasmocytes qui vont produire les anticorps.

250 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les lymphocytes T peuvent être regroupés en follicules, en nappe ou être dispersés.

251 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les adipocytes blancs ou uniloculaires peuvent être isolés au sein du tissu conjonctif lâche et
dans la moelle osseuse ou etre
ˆ groupés pour constituer le tissu adipeux blanc.
Les canaux de Volkmann permettent la communication entre les canaux de Havers au sein de
l’ostéone. Ils ne contiennent pas de moelle osseuse.
La diaphyse des os longs est bordée extérieurement et intérieurement par des lamelles os-
seuses circonférentielles.

252 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le plasmocyte provient de la différenciation des lymphocytes B.
UE 2 • Corrigés 499

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Il synthetise
´ et s écrète une seule classe d’immunoglobuline au niveau du réticulum endoplas-
mique granuleux.

Corrigés
Ils apparaissent basophiles en microscopie photonique du fait des nombreux ribosomes as-
sociés au réticulum.

253 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La première phase de diff érenciation et de maturation des lymphocytes B indépendante de
l’antigène se déroule dans la moelle osseuse et aboutit à la gén ération de lymphocytes B im-
matures exprimant une immunoglobuline de surface capable de reconnaı̂tre un antigène.
La seconde phase est dépendante des antigènes et se fait au niveau des organes lymphoı̈des
secondaires.
Les polynucléaires neutrophiles représentent 60 à 70 % des globules blancs, les lymphocytes
(B et T) ne correspondent qu’à 20 à 40 % des globules blancs.

254 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les granulocytes constituent environ 70% de l’ensemble des leucocytes.
Ils pr ésentent deux caractères communs : un cytoplasme présentant des granulations spécifiques
après coloration et un noyau polylob é, ce qui entraine le qualificatif de  polynucléaires 
alors que le noyau est en unique exemplaire.
Ces cellules ont une forme arrondie, la forme de disque biconcave est celle des globules
rouges.

255 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les protéines sécrétees
´ par les polynucléaires neutrophiles (PNN) entraı̂nent une vasodilata-
tion et une augmentation de la perméabilit é capillaire.
Les PNN présentent :
➣ des granulations neutrophiles (60-90 % des granulations) spécifiques contenant entre autres
du lysozyme et des collagénases ;
➣ des granulations azurophiles (5-15 %) contenant entre autres du lysozyme et des hydro-
lases acides ;
➣ des granulations nucléées contenant de la gélatinase.

256 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les mastocytes et les granulocytes basophiles possèdent une origine commune à partir des
cellules souches hématopoı̈étiques, mais ont subi une diff érenciation diff érente.
Les mastocytes migrent vers les tissus où ils r ésident à proximité des vaisseaux sanguins et
des nerfs. Normalement, on ne trouve pas de mastocytes dans le sang.
Malgré leurs différences morphologiques, les deux types cellulaires possèdent bien des gra-
nulations métachromatiques dans leur cytoplasme.

257 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le plasma représente la phase totale liquidienne du sang. Le sérum est la fraction liquidienne
qui se sépare du caillot après coagulation (= plasma d épourvu de fibrine et des facteurs de
coagulation).
L’hématocrite est le pourcentage du volume sanguin occupé par les éléments figurés (leuco-
cytes, h ématies et plaquettes).
Le sang représente 7 à 8 % du poids d’un homme.
La myélopoı̈èse permet la formation des érythrocytes, des polynucléaires, des monocytes, et
des plaquettes.
500 Corrigés • UE 2

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La lymphopoı̈ èse assure la production des lymphocytes.
La vitesse de sédimentation est le temps nécessaire aux él éments cellulaires sanguins (glo-
bules blancs, globules rouges et plaquettes) pour sédimenter (grâce à l’anticoagulant utilisé
pour le prélèvement, la sédimentation est possible).

258 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’étude morphologique des cellules sanguines est le plus souvent réalisée sur sang veineux
(chez l’adulte), chez le jeune enfant. C’est le sang capillaire qui sera utilisé.
Le frottis doit être correctement étalé, afin de bien séparer les cellules. Il sera ensuite séché
mais non fixé puis coloré.
La coloration la plus utilis ée en France est celle de May-Grünwald-Giemsa.
La mesure de l’hématocrite est le plus souvent réalisée par centrifugation.
La proposition d. ne pr écise pas qu’il est nécessaire de colorer le frottis avant observation,
nous la considérons néanmoins vraie par comparaison avec la proposition c.

259 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les hématies sont des cellules anucléées, en forme de disque biconcave.
La durée de vie des globules rouges est de 120 jours.
Les réticulocytes sont des hématies immatures issus de la moelle osseuse, qui persistent dans
le sang pendant 24h à 72h avant de devenir des hématies.
L’hémoglobine est à quasi-saturation (Concentration Corpusculaire en Hémoglobine = 34
%), avec risque de précipitation en cas d’anomalies (h émoglobines S ou C, hémoglobines
instables), mais ceci permet le transport de l’oxygène dans les meilleures conditions.

260 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Les plaquettes sanguines sont des fragments cellulaires anucléés contenant de rares organites
(mitochondries), des vésicules à cœur dense et un cytosquelette riche en protéines contrac-
tiles. Leur nombre est compris entre 1, 5 × 1011 et 4, 5 × 10 11 par litre.
Les microtubules constituent le faisceau marginal sous la membrane, participant au maintien
de la forme de la plaquette.
La sérotonine est contenue dans les granules denses (contenant aussi du calcium, de l’ADP
et de l’ATP. Les granules alpha contiennent des hydrolases acides et des glycoprotéines). On
retrouve dans les plaquettes de petites quantités d’ADN et de rares ribosomes.

261 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les globules rouges (ou érythrocytes, ou hématies) sont des cellules hautement spécialisees,
´
d épourvues de noyau en forme de disque biconcave d’environ 7 a` 8 µm de diam ètre et de
0, 8 − 2µm d’épaisseur.
Elles possèdent un cytoplasme d épourvu d’organites.
Les érythrocytes sont des cellules déformables, ce qui leur permet de s’adapter à la taille va-
riable des vaisseaux qu’ils traversent.
Ce sont les thrombocytes qui interviennent dans l’hémostase.

Tissu nerveux
262 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La substance tigroı̈de correspond à des amas de réticulum endoplasmique granuleux.
La basophilie est due à la richesse en acides nucl éiques. Elle se trouve au niveau du péricaryon
et dans les dendrites, mais est totalement absente de l’axone et de son cône d’implantation.
UE 2 • Corrigés 501

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Les microtubules sont indispensables à la réalisation du transport axonal qui permet les trans-
ports bidirectionnels d’organites (exemple : mitochondries) et de molécules diverses entre le

Corrigés
corps cellulaire et les extrémit és axonales.

263 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’astrocyte est une cellule gliale non myélinisante, donc très différente de l’oligodendrocyte
qui synthétise la my éline du système nerveux central.
Les cellules de Schwann sont des cellules gliales du système nerveux périphérique.
La plupart des neurones possèdent un noyau central sphérique avec un gros nucléole bien
visible en microscopie optique.
La basophilie étant due aux corps de Nissl, la perte de basophilie sera un reflet d’une dimi-
nution de synthèse donc une diminution d’activité métabolique.
L’arbre somato-dendritique représente le pôle récepteur du neurone.

264 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Les dendrites sont en général courts, multiples et tr ès ramifiés alors que l’axone est unique,
avec des terminaisons souvent multiples.
L’axone est myélinisé, pas les dendrites.
Sur les tiges des dendrites, des structures en forme de bourgeon, nommées épines dendri-
tiques, permettent la connexion sous la forme de synapses au neurone pré-synaptique.
Le cytoplasme des dendrites contient des corps de Nissl, des mitochondries et d’autres orga-
nites.

265 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le transport axonal lent véhicule les substances dans une seule direction, du corps cellulaire
vers les terminaisons axonales.
Le transport axonal rapide repose sur l’action de protéines motrices et acheminent les matières
dans les deux directions à la surface des microtubules. Le transport axonal rapide déplace les
organites et matières qui forment les membranes de l’axolemme, des boutons terminaux et
des v ésicules synaptiques.
Ces transports ont pour support les microtubules et nécessite de l’énergie sous forme d’ATP.
Dans les dendrites, la polarité des microtubules est mixte (l’extr émité + peut pointer vers le
corps cellulaire ou vers l’extrémité).
Dans les axones, la polarité des microtubules est uniforme et toutes les extrémités (+) sont
orientées vers les terminaisons axonales.

266 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les neurones matures présentent un noyau unique avec un gros nucléole et une chromatine
d écondensée.
Les dendrites multiples recoivent l’influx nerveux tandis que l’axone synthétise et transporte
les neurotransmetteurs.
Le flux axonal rapide se fait sur les microtubules à l’aide des kin ésines ou de nanomoteurs.
L’endonèvre entoure les fibres nerveuses au niveau du système nerveux p ériphérique.
C’est un tissu conjonctif plus dense et plus riche en fibres de collagène.

267 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’axone assure le transport des vésicules synaptiques par transport antérograde.
Dans la membrane de l’axolème se trouve de nombreux canaux sodiques responsables de la
conduction des potentiels d’action du péricaryon vers les boutons synaptiques.
502 Corrigés • UE 2

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Tous les axones ne sont pas myélinisés et les cellules de Schwann sont présentes en p ériphérie.

268 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les kinesines
´ sont impliqu ées dans le transport axonal antérograde, les dynéines assurent le
transport axonal rétrograde rapide.
La myélinisation des axones (plusieurs en même temps) est assurée par les cellules gliales ou
oligodendrocytes.
Les cellules microgliales remplissent un rôle de phagocytose de débris neuronaux, de synth èse
de différentes molécules (cytokines, prot éases . . .) et de lib ération d’espèces réactives de
l’oxygène (défense cellulaire).
Elles ne participent pas à la myélinisation.

269 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le péricaryon est le lieu de synthèse des constituants neuronaux et des neuromédiateurs.
Les neurotubules des dendrites sont responsables du transport d’el´ éments de la périph érie
vers le péricaryon tandis que le transport axonal se fait dans les deux directions.
Dans une fibre myélinisée, la répartition et la nature des prot éines de l’axolemme est hétéro-
g ène le long de l’axone.
Les gaz diffusent à travers les membranes, il n’est donc ni nécessaire ni utile de le stocker
dans des vésicules synaptiques.

270 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les épines dendritiques sont de petites protubérances sur lesquelles viennent s’articuler les
synapses des autres neurones.
Les polyribosomes à la base des épines assurent la synthèse protéique.
Les neuropeptides opioı̈des sont acheminés à l’extr émité de l’axone par transport axonal
antérograde rapide.

271 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les astrocytes forment la principale population de cellules gliales du système nerveux.
De forme étoilée, les astrocytes possèdent des prolongements cytoplasmiques diversement
ramifiés. Certains prolongements cytoplasmiques (ou pieds vasculaires des astrocytes) en-
tourent complètement les capillaires sanguins et les séparent des neurones.
Les astrocytes se caractérisent par l’abondance dans le cytoplasme du corps cellulaire et des
prolongements, de filaments intermédiaires (gliofilaments) riches en GFAP (protéine glio-
fibrillaire acide).
Les astrocytes de la substance blanche ont des prolongements peu nombreux, on les appelle
astrocytes fibreux.
Les astrocytes protoplasmiques de la substance grise possèdent des prolongements courts tr ès
ramifiés.

272 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il existe 4 variétés de cellules gliales : les astrocytes, les oligodendrocytes, les cellules épen-
dymaires et les cellules microgliales.
Les oligodendrocytes possèdent un corps cellulaire de petit volume d’o ù partent quelques
prolongements cytoplasmiques, plus fins et moins nombreux que ceux des astrocytes (mais
pas rares). Cette cellule s’observe au niveau des substances grise et blanche du cerveau et de
la moelle épini ère.
Les oligodendrocytes de la substance blanche élaborent la my éline. Chaque oligodendrocyte
UE 2 • Corrigés 503

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envoie des prolongements de sa membrane plasmique s’enroulant autour de plusieurs axones
adjacents.

Corrigés
273 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La névroglie épith éliale tapisse les cavités cérébrales. Elle est responsable de la sécrétion du
liquide céphalo-rachidien.
Les cellules ciliées la constituant sont jointives avec des complexes de jonction qui tapissent
le canal de l’épendyme.
Elles sont dépourvues de tissu conjonctif et de membrane basale, ce sont des cellules pseudo-
épithéliales.

274 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les astrocytes sont des cellules étoilées dont le cytoplasme présente de nombreux prolonge-
ments de type pieds vasculaires et somatiques.
Les astrocytes protoplasmiques sont localisés dans la substance grise du système nerveux
central.
Parmi leurs différents rôles, ils peuvent former du tissu cicatriciel par proliferation.
´
La formation de la gaine de myeline ´ est assurée par les oligodendrocytes et la sécrétion de
liquide céphalo-rachidien par la n évroglie épithéliale.

275 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les oligodendrocytes enroulent leur propre membrane plasmique en couches superposées qui
forment une spirale serr ée autour de l’axone sur un segment de fibre nerveuse appelée inter-
node (ou segment interannulaire), séparé des internodes adjacents par les nœuds de Ranvier,
d épourvus de myéline, au niveau desquels l’axone est entouré par des prolongements astro-
cytaires.
Un oligodendrocyte myélinise en moyenne une quarantaine d’internodes situés sur des fibres
nerveuses différentes dans le système nerveux central.
Dans la matière grise les oligodendrocytes périneuraux entourent et soutiennent les corps cel-
lulaires des neurones.

276 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Les corps cellulaires des neurones, leurs dendrites, les parties initiales et terminales des
axones se trouvent au niveau de la substance grise.
La grande richesse en capillaires sanguins reflète l’intensit é du métabolisme oxydatif à ce
niveau.
Les astrocytes sont plus nombreux que les oligodendrocytes.
On trouve aussi des cellules microgliales, minoritaires au sein du systeme` nerveux central,
assurant une fonction d’épuration des déchets.

277 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La substance blanche correspond à un ensemble de fibres nerveuses myélinisées, d’où la cou-
leur.
C’est dans la substance grise que se trouvent toutes les synapses du système nerveux central.
Les capillaires sanguins y sont moindres, d’où une activité m étabolique plus faible.
La composition protéique de la myéline diffère entre SNC et SNP. Dans le SNC sont majori-
taires les protéolipides PLP et DM20. La protéine P0 est spécifique de la myéline périphérique.
Il n’y a pas de lame basale associée à la gaine de myéline dans le SNC.
504 Corrigés • UE 2

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278 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La barrière hémato-enc éphalique (BHE) désigne l’ensemble des mécanismes qui restreignent
les échanges entre d’une part le sang et d’autre part le liquide cephalo-rachidien et le paren-
chyme nerveux.
Les capillaires fenêtrés se trouvent notamment dans les glomérules r énaux et les glandes en-
docrines. Au contraire, la présence de jonctions cellulaires étanches limite la perm éabilité
paracellulaire au niveau de la BHE.
Les péricytes possèdent dans leur cytoplasme des protéines contractiles impliquant une fonc-
tion de contractilité. Ils entourent partiellement le capillaire à la différence des astrocytes qui
les entourent complètement.
Les macromolécules ne franchissent pas la BHE et, pour les petites molécules, la perm éabilité
est celle d’une membrane cellulaire : passage des molécules lipophiles et necessité
´ de trans-
porteurs membranaires pour les molécules hydrophiles.

279 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les plexus choroı̈des sont des structures d’aspect villositaire appendues à la paroi des ventri-
cules cérébraux et constitu ées d’un stroma et d’un épithélium d’épendymocytes.
Leur rôle est de maintenir la composition protéique et cellulaire du liquide céphalorachidien.

280 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La couche moléculaire est la couche la plus superficielle du cervelet.
Elle contient principalement les axones des cellules granulaires et les dendrites des cellules
de Purkinje.
On y note aussi la présence de quelques interneurones : cellules en corbeille et cellules
étoilées.

281 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Sous les trois couches du cortex cérébelleux se trouve la substance blanche cérébelleuse.
Elle forme le centre médullaire du cervelet.
On y trouve les noyaux profonds, les fibres afférentes, moussues et grimpantes, et les fibres
efférentes, c’est-à-dire les axones des cellules de Purkinje.
Les capillaires ne comportent que des fascias.

Tissu musculaire
282 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Un muscle strié est composé de nombreuses myofibrilles, constituées de myofilaments (fila-
ments fins constitués d’actine associés à de la tropomyosine et de la troponine, et filaments
épais constitués de myosine).
La nébuline est une protéine (775 kDa) du muscle squelettique étroitement associée avec le
filament fin d’actine.
Au niveau du muscle strié cardiaque, on trouve une version raccourcie de la nébuline, baptis ée
n ébulette. Cette dernière est codée au niveau d’un autre locus et correspond à une protéine de
116 kDa.

283 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’unité motrice correspond à l’ensemble constitué par un motoneurone alpha et toutes les
fibres musculaires innervées par les ramifications de son axone.
Les synapses se nomment plaques motrices ou jonctions neuro-musculaires, les myofilaments
UE 2 • Corrigés 505

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sont intracellulaires (actine).

Corrigés
L’innervation est un él ément capital dans le maintien du phénotype musculaire et dans la
d étermination des types de fibres.
Les myocytes cardiaques sont excitables mais pas automatiques. Elles ne sont pas capables de
se dépolariser toutes seules. Leur comportement dynamique est caractéris é par une contrac-
tion rapide suivie du retour à l’état de repos.

284 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

Le muscle stri é cardiaque présente une structure comparable au muscle strié squelettique
mais on y observe des diades formées d’un tubule T et d’une citerne terminale.
Les cardiomyocytes présentent une diade par sarcomère.

285 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Il n’y a pas de renouvellement possible du muscle cardiaque. Il n’y a donc pas de cellules
satellites à ce niveau.

286 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les dispositifs de jonction assurant la cohesion
´ des cardiomyocytes comprennent des desmo-
somes (filaments interm édiaires de desmine), des zonula adherens et des jonctions communi-
cantes.

287 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les triades situées en regard de la jonction entre les disques sombres et les disques clairs des
sarcomères est une disposition que l’on trouve dans les fibres musculaires squelettiques.

288 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Un muscle squelettique est recouvert de différentes couches de tissu conjonctif.
L’endomysium entoure chaque fibre musculaire. Chaque faisceau musculaire (plusieurs fibres)
est entouré du p érimysium. L’épimysium recouvre l’ensemble du muscle. Les rhabdomyo-
cytes et les cellules satellites musculaires sont engaines
´ par une lame basale.
Les fibres rouges (car riches en myoglobine) sont de petit calibre et a` contraction lente, elles
sont riches en mitochondries. Les fibres blanches sont de grand calibre et à contraction ra-
pide, elles sont riches en glycogène et fonctionnent en anaérobiose.

289 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Les cellules satellites sont juxtaposées aux fibres musculaires sous la lame basale de ces fibres
o ù elles sont, dans le muscle squelettique adulte, dans un état de quiescence.
Il y a environ 1 cellule satellite uninucléée pour 100 noyaux d’une fibre musculaire.
Durant l’hypertrophie musculaire, ou la r égénération suite a` une blessure, les cellules satel-
lites prolifèrent, se différencient et fusionnent pour redonner de nouvelles fibres musculaires.

290 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Dans un muscle squelettique normal, chaque cellule musculaire (rhadbomyocyte) possède
une innervation unique (une seule plaque motrice).
À ce niveau, les ramifications terminales de l’axone ne sont plus entourées que par des cel-
lules de Schwann.
Le neurotransmetteur des jonctions neuromusculaires est l’ac étylcholine et les récepteurs de
l’acétylcholine sont localisés sur la membrane plasmique des fibres musculaires.
Au repos, la fixation d’un quantum d’acétylcholine provoque un potentiel de plaque minia-
506 Corrigés • UE 2

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ture (amplitude de moins d’un millivolt et durant quelques millisecondes). La fixation d’un
grand nombre de molécules d’acétylcholine provoque une dépolarisation de la membrane
postsynaptique à l’origine de la contraction musculaire.

291 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le tubule T est une invagination du sarcolemme, permettant de conduire le potentiel d’action
musculaire jusqu’au cœur de la cellule.
Les tubules T sont répartis réguli èrement au sein de la cellule et sont positionnés à la jonction
bande A/bande I.

292 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les cellules satellites sont des cellules indiff érenciées localisées dans un repli de la lame ba-
sale de la fibre musculaire.
Il y a environ 1 cellule satellite pour 100 cellules musculaires.
Le tubule T est une invagination de la membrane plasmique qui forme un tube Ces tubules T
sont présents à l’extrémité des bandes A au sein du muscule strié squelettique.
Dans le muscle strié cardiaque, les tubules T sont situés au niveau des stries Z.
Le sarcomère correspond à l’unité de contraction, il est défini entre deux stries Z.

293 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le sarcomère contient des protéines de liaison permettant d’accrocher les filaments d’actine
aux stries Z délimitant cette unité fonctionnelle.
La bande A anisotrope est entourée de deux demi-bandes I isotropes.
Les sarcomères coorespondent aux myofibrilles. Les citernes terminales appartiennent aux
pieds jonctionnels présents en dehors du sarcomère.

294 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les fibres musculaires striées squelettiques sont reliées par des enveloppes conjonctives. Elles
peuvent se renouveler à partir des myoblastes de réserve.
Il n’y a en revanche pas de renouvellement possible du muscle cardiaque.
Les cavéoles s’observent au niveau du muscle lisse.

295 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Une unité motrice correspond à l’ensemble constitué d’un motoneurone alpha et des rhabdo-
myocytes qu’il innerve.

296 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les cellules musculaires lisses (CML) sont aussi appelées léiomyocytes.
Il existe de multiples variétés différentes de CML :
➣ CML vasculaires et viscérales,
➣ cellules myoépith éliales (sur les acini de certaines glandes exocrines),
➣ cellules myoépith élioı̈des (contiennent à la fois du matériel contractile myofilamentaire et
des v ésicules de sécr étion),
➣ myofibroblastes (rôle important dans les processus de cicatrisation et de réparation tissu-
laires).
Les cellules myoendocrines et nodales (ou cardionectrices) appartiennent au tissu musculaire
strié cardiaque.
UE 2 • Corrigés 507

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297 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.

Corrigés
Au niveau du disque I ou disque clair, les filaments fins sont seuls présents mais on les re-
trouve aussi au niveau des disques A et Z.
Chaque molécule de myosine est formée de 2 chaı̂nes lourdes identiques et de 2 paires de
chaı̂nes légères.
La tête de myosine possède une activité ATPasique activée au contact de l’actine. L’interac-
tion actine-myosine est régulée via la concentration calcique cytoplasmique.
La troponine C est la protéine capable de détecter les variations du calcium cytosolique et de
lever l’inhibition causée par la troponine I.

298 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Les myofilaments fins d’actine de la cellule musculaire lisse sont lies ´ à la tropomyosine mais
au contraire du muscle strie,´ il n’y a pas de troponine.
La calponine est une molécule apparentée à la troponine T. Elle stoppe la possibilité de glis-
sement du filament fin d’actine sur la myosine phosphorylée.
Les corps denses intracytoplasmiques correspondent à des sites d’interaction entre filaments
fins d’actine et filaments intermediaires.
´ On y trouve également de la desmine ou de la vi-
mentine.
La membrane plasmique des CML pr ésente des jonctions communicantes qui permettent la
diffusion rapide de messages. Entre deux jonctions communicantes, le sarcolemme comprend
des plaques d’adhérence dense en alternance avec des zones riches en cavéoles.
Les intégrines présentes in vivo dans les CML adultes sont par exemple les intégrines α1β1,
α3β1, α5β1 ou α8β1.

299 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les myocytes lisses sont des cellules fusiformes et allongées reliées par des jonctions nexus
pour assurer la synchronisation des contractions.
Elles ne comportent qu’un seul noyau central et synth étisent fibres élastiques, collagène et
prostaglandines.
Quelques myoblastes de réserve sont bien présents au niveau des muscles lisses pour son re-
nouvellement.
L’épimysium, tissu conjonctif rigide qui entoure l’ensemble des faisceaux musculaires, est
par définition présent à l’ext érieur du muscle.

300 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules musculaires sont toutes entourées d’une lame basale.
Les myofilament épais sont constitués de myosine. Ils sont plus longs que dans les muscles
striés et pr ésentent des têtes de myosine tout le long.
La cellule musculaire lisse possède un ensemble de faisceaux irreguliers
´ de prot éines contrac-
tiles qui s’entrecroisent dans le sarcoplasme et s’insèrent sur des points d’ancrage (corps
denses) qui s’observent en microscopie électronique.

301 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Le muscle lisse est un muscle a` contraction involontaire (automatique) sous influence de
l’acétylcholine.

302 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les fibres musculaires lisses sont mononucléées et possedent
` à la fois des filaments d’actine
et de myosine. Leur organisation est toutefois différente que dans les muscles striés.
508 Corrigés • UE 2

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Les motoneurones alpha n’innervent pas les fibres musculaires lisses.

3. Embryologie
Première semaine de développement
303 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Seules les cellules de la masse cellulaire interne sont totipotentes.
La cavitation est permise par l’entrée de sodium dans l’embryon. Ce sodium passe au tra-
vers des cellules embryonnaires externes de la morula, ce qui met en jeu l’activité de pompes
Na + /K+ au pôle basal de ces cellules, mais aussi des canaux sodiques et des échangeurs
Na + /H+ à leur pôle apical.
Le trophectoderme comporte 10 fois plus de cellules que le bouton embryonnaire.
L’éclosion est rendue possible par l’action d’enzymes hydrolytiques ainsi que par des contrac-
tions et expansions de l’embryon (donc action mécanique).

304 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La fécondation est la fusion d’un spermatozo¨ıde haploı̈de et d’un ovocyte II haploı̈de, ce der-
nier correspondant à l’ovule d’un point de vue fonctionnel (la deuxième division de méiose
s’achève suite à la fusion entre le spermatozo¨ıde).
Elle est suivie de la segmentation, qui consiste en une division du zygote : l’embryon garde un
volume constant (les cellules formées sont ainsi de plus en plus petites), et est intégralement
concerné par ces divisions (on parle de divisions totales). Elles sont synchrones dans les
premières étapes du développement.
L’implantation de l’œuf débute à la toute fin de la premiere ` semaine de d éveloppement.
Le gradient pôle animal – pôle végétatif (et non vég étal) concerne les œœufs fécondés d’Am-
phibien.

305 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le terme de blastocyte est un terme ancien, synonyme de blastomère. Il correspond bien aux
cellules obtenues lors de la segmentation de l’embryon.
Les s écrétions dans la trompe ont pour objet la nutrition de l’œuf féconde.´ Ce sont les mou-
vements de cils et des mouvements péristaltiques de la trompe qui facilitent son déplacement.
L’implantation a lieu dans l’utérus (l’œuf ne va donc pas jusqu’au vagin . . .).
L’imperméabilité de la membrane pellucide concerne les spermatozoı̈des.

306 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La fusion des gamètes a lieu dans la trompe utérine. Une des conséquences de cette féconda-
tion est la mise en place de la membrane pellucide (chorion).
Les divisions cellulaires permettent ensuite d’aboutir au stade morula (à 3 jours on observe 8
cellules, le stade morula au sens strict étant atteint le 4 e jour du développement).
L’apparition d’une cavité, le blastocœle, permet l’obtention d’un blastocyste libre qui se libère
de la membrane pellucide au 5 e jour. Il commence à s’implanter dans la muqueuse utérine au
7 e jour de d éveloppement.

307 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La protéine ZP3 de la zone pellucide est reconnue par des protéines membranaires du sper-
matozoı̈de, qui pourraient être des sélectine.
Les intégrines sont des protéines transmembranaires impliquées en particulier dans la liaison
UE 2 • Corrigés 509

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à la matrice extracellulaire (via une liaison aux intégrine ou aux laminines) mais l’intégrine
6β1 permet la liaison avec la fertiline port ée par le spermatozoı̈de.

Corrigés
La fusion des membranes du spermatozoı̈de et de l’ovocyte permet l’entrée de l’oscilline du
spermatozoı̈de dans le cytosol ovocytaire, qui déclenche la r éaction corticale.
Un centriole du spermatozo¨ıde pénètre aussi l’ovocyte, mais il s’agit du centriole proximal.
Les deux pronucléi (mâle issu du spermatozoı̈de et femelle issu de l’ovocyte) subissent une
réplication synchrone avant leur fusion effective (amphimixie).

308 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La compaction débute aux stades 8 à 16 cellules. Elle correspond à la mise en place de jonc-
tions entre les cellules, d’où l’apparition d’une forme lisse de l’embryon et la définition de
cellules externes (à l’origine du trophoblaste) et de cellules internes (à l’origine de la masse
cellulaire interne).
Ces jonctions sont de différents types : il s’agit en particulier de jonctions serrées, de jonc-
tions gap, ainsi que de jonctions d’adhérence.
Ces dernières font intervenir des cadh érines, protéines d’adhésion transmembranaires néces-
sitant la présence d’ions calcium.

309 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’embryon comporte à ce stade de développement la masse cellulaire interne (dont les cel-
lules sont totipotentes ; l’axe antero-post
´ érieur se met en place de maniere
` plus tardive) et le
trophoblaste.
Cette différentiation est une conséquence de la compaction, et se traduit par l’expression de
facteurs de transcriptions différents entre ces deux ensembles cellulaires : seule la masse cel-
lulaire interne reste totipotente.
La compaction implique le regroupement de molécules d’adh érence au niveau de points de
contact.
La connexine 43 permet de maintenir la compaction, qui est initiée par les protéines d’adhé-
rence : son invalidation conduit à l’absence de compaction, toutefois ce n’est pas elle qui
permet initialement la compaction, mais les molécules d’adhérence, dont en particulier la E-
Cadhérine (uvomoruline).
La fin de la première semaine voit le d ébut de l’implantation, qui sera achev ée en deuxième
semaine : à ce stade, l’embryon est  sur  l’endometre, ` mais il reste encore au sein de la
cavité utérine.

310 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’empreinte parentale correspond à des phénomenes ` de m éthylation de l’ADN conduisant à
l’expression soit de l’allèle paternel soit de l’allèle maternel.
Cette empreinte se met en place au cours de la gamétogenèse. La première semaine du
d éveloppement voit :
➣ la cellule œuf se diviser (c’est la segmentation),
➣ l’embryon se scinder en deux groupes de cellules (le trophoblaste et la masse cellulaire
interne : cette dernière reste totipotente),
➣ le blastocèle se développer (entrée de sodium grâce au jeu des pompes ATPasiques du
p ôle basal des cellules externes de la morula et des échangeurs sodiques du pôle apical de ces
mêmes cellules),
➣ et l’implantation débuter (mais elle ne sera achevée qu’au cours de la deuxième semaine
du développement).

311 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
510 Corrigés • UE 2

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La fécondation marque le début du développement de l’œuf humain : c’est à la suite de
phénom ène que début la première semaine du développement.
Elle est suivi par une phase de multiplication cellulaire (la segmentation) qui conduit au stade
morula.
C’est à ce moment là qu’a lieu la compaction, conduisant à la diff érenciation du trophoblaste.
Ce dernier se divise en syncytiotrophoblaste et cytotrophoblaste à la fin de la première se-
maine du développement, mais la différenciation réelle de ces structures se déroule pendant
la deuxième semaine du développement embryonnaire, alors que l’implantation se poursuit.

312 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Suite à la fécondation, l’embryon se déplace de la trompe vers l’ut érus grâce aux mouvements
des cils de cellules de la trompe.
Il arrive dans l’utérus vers le 3 e jour, au stade morula.
Dans le cas d’une FIVETE (Fécondation in vitro et transfert d’embryon), ce développement
peut être réalisé in vitro et les cellules étant à ce stade totipotentes il est possible d’en prélever
une afin de réaliser un diagnostic avant de tenter une implantation.
Une fois dans l’utérus, la morula subit la compaction : les cellules internes donnent le bouton
embryonnaire, alors que les cellules péripheriques ´ forment le trophoblaste.

Deuxième semaine de développement

313 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le lécitocèle primaire, ou vésicule vitelline primaire, est présent jusqu’au 13e jour.
On peut, au même moment, commencer à observer le futur cœlome extra-embryonnaire, ainsi
que le début du développement du cytotrophoblaste.
On peut observer à ce stade du m ésoderme extra-embryonnaire, mais l’embryon en lui-même
est encore didermique.

314 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
C’est le syncytiotrophoblaste qui est externe et plurinucléé, et le cytotrophoblaste qui est in-
terne.
Le disque embryonnaire est déjà didermique au 7e jour. Il s’agit d’un év ènement de la premiere
`
semaine de développement.
Le plancher de la cavité amniotique est formé par l’épiblaste.
La morphogénèse d ébute de manière plus tardive (mise en place des somites pendant la 3 e
semaine, puis différentiation au cours de la 4e semaine ; début du d éveloppement des bour-
geons de membre pendant la 4e semaine . . .).

315 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’hypoblaste ne donne aucune structure purement embryonnaire, et donc aucun dérivé définitif.
Mais il participe à la formation de structures extra-embryonnaires, dont la v ésicule vitelline
(mais pas l’allantoı̈de, issu de l’endoderme embryonnaire, ni l’amnios, issu de l’épiblaste).
Le trophoblaste est une structure existant avant la différenciation de l’embryon didermique
en épiblaste et hypoblaste.

316 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le mésoblaste extra-embryonnaire dérive de l’épiblaste de l’embryon didermique. Il s’agit
de cellules migratrices qui donnent la lame choriale du mésoderme extra-embryonnaire, ainsi
que les somatopleure et splanchnopleure extra-embryonnaire.
UE 2 • Corrigés 511

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Il se creuse a` partir du 12 e jour, formant une nouvelle cavité, le cœlome extra-embryonnaire
(ou cavité choriale).

Corrigés
317 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Ce QCM présente plusieurs pièges de nature à tromper un étudiant ayant pourtant bien appris
son cours. . .
L’hypoblaste se forme bien en effet à partir de l’épiblaste, ce qui permet la diff érentiation
´
de deux couches dans la masse cellulaire interne, mais ce processus se deroule à la fin de la
première semaine du développement ! Au début de la deuxieme ` semaine, l’embryon est d éjà
didermique.
Le trophoblaste est une couche de cellules située autour de la masse cellulaire interne. Les
deux ensembles se différencient au cours de la première semaine du développement.
Deux cavités se forment au sein de la masse cellulaire interne : la cavité amniotique au sein
de l’épiblaste, puis la v ésicule ombilicale à partir de l’hypoblaste.

Annexes embryonnaires

318 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La croissance et la maturation du placenta permettent la mise en place progressive d’une
structure d’échange très efficace du fait de sa grande surface, de la finesse de la barri ère pla-
centaire (en particulier, le sang maternel n’est pas contenu dans des vaisseaux, mais libéré au
niveau de lacunes).
Ces évènements concernent l’ensemble du placenta et non certaines villosites´ uniquement.

319 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les jumeaux hétérocaryotes sont des jumeaux issus d’un même œuf fécondé, mais différents
l’un de l’autre par la survenue précoce d’une anomalie chromosomique. Il s’agit donc de ju-
meaux monozygotes et non dizygotes (issus de deux ovulations et donc deux évènements de
fécondation distincts).
De même la présence de deux placentas et de deux cavités amniotiques peut correspondre
soit à des jumeaux dizygotes, soit à des jumeaux monozygotes séparés précocement (ce qui
inclue les hétérocaryons).
La prédisposition génétique à la g émellité concerne les jumeaux dizygotes (bi-ovulaires) et
non les jumeaux monozygotes (mono-ovulaires).

320 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

L’hypoblaste est l’endoderme primitif. Il est remplacé par l’entoblaste suite à la gastrulation.
Ainsi, s’il est vrai que l’hypoblaste tapisse la vésicule vitelline avant la gastrulation (il parti-
cipe à la membrane de Heuser, par exemple), ce n’est plus vrai après la gastrulation.
La vésicule vitelline est le lieu de la première formation de cellules sanguines (l’hémato-
poı̈èse migrera ensuite vers le foie embryonnaire), mais ne participe pas à la formation des
reins.

321 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Si la séparation de jumeaux monozygotes est antérieure à l’implantation, ils poss èdent alors
chacun leur propre placenta (annexes bichoriales).
La présence d’une seule cavité amniotique (annexes monoamniotiques) correspond à des ju-
meaux monozygotes séparés postérieurement à l’implantation. Il n’y a donc dans ce cas de
figure qu’un seul placenta.
La séparation la plus précoce entre les jumeaux (au stade morula ; entre 1 et 3 jours de
512 Corrigés • UE 2

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d éveloppement embryonnaire) conduit à des annexes bichoriales biamniotiques (comme pour
les jumeaux dizygotes).

322 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La formation de la vésicule vitelline secondaire est un processus complexe et progressif.
La vésicule vitelline primaire disparait ainsi progressivement (formant une structure résiduelle
reliée au disque embryonnaire par un pédoncule, avant de disparaˆıtre totalement).
La vésicule vitelline secondaire se développe en atteignant une taille finale bien plus impor-
tante que celle de la vésicule vitelline primaire.

323 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le liquide amniotique remplie l’amnios, cavité creus ée à partir du 8e jour et connait un
d éveloppement important à la 4e semaine de développement.
Il est constitué de cellules (desquamées a` partir de l’ectoderme et de la paroi amniotique,
en début de grossesse) et de produits du métabolisme fœtal (en particulier le taux d’alpha-
fœtoprotéine et le rapport lécithine/sphingomy éline sont des indicateurs de certaines patho-
logies fœtales).
Ce liquide est renouvelé constamment (pour information, le fœus à terme degluti
´ 500 mL de
liquide amniotique par jour, qui doit donc être renouvelé).
Les jumeaux monozygotes seuls peuvent présenter une cavité amniotique unique, dans le cas
d’une séparation tardive (au stade blastocyste implanté).

324 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’allantoı̈de est une annexe embryonnaire se développant à partir de l’endoderme post érieur
de l’embryon, et s’étendant dans le pédicule de fixation.
La partie extra-embryonnaire se retrouve ainsi incluse dans le cordon ombilical, alors que
l’essentiel de la partie intra-embryonnaire dég énère et ne subsiste plus chez l’adulte que sous
la forme du ligament ombilical médian. La partie la plus proche de l’endoderme participe à
la formation de la vessie.
L’allantoı̈de du pédoncule sert de guide lors de la différentiation des vaisseaux sanguins du
futur cordon ombilical. Chez les sauropsidés ( reptiles) et les oiseaux, l’allantoı̈de permet
le stockage des déchets pendant le développement de l’organisme dans l’œuf.
Du fait de l’élimination des déchets par la mère, cette fonction n’a pas lieu d’être chez les
mammifères, et l’allanto¨ıde ne remplit donc pas ce rôle chez l’homme.

325 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le trophoblaste correspond a` un ensemble de cellules recouvrant l’embryon au stade blasto-
cyste (6e jour de développement). Il se différencie secondaire en synticiotrophoblaste (plus
externe) et en cytotrophoblaste (plus interne) et permet la mise en place des relations héma-
tochoriales avec la mère lors de l’implantation.
La cavité amniotique, ou amnios, se forme alors même que l’embryon est en train de s’im-
planter dans l’endomètre utérin, au 8 e jour du développement. Dans le même temps le blas-
tocèle se différencie en v ésicule vitelline primaire.
Le lécithocèle secondaire est la vésicule vitelline secondaire. Il se développe de mani`
ere pro-
gressive vers le 12e-13e jour de développement, en repoussant progressivement la vésicule
vitelline primaire (qui finit par se réduire à quelques vestiges, les kystes exocœlomiques, au
fond du cœlome extra-embryonnaire).
L’allantoı̈de se forme à partir de l’endoderme embryonnaire vers le 16e jour de développe-
ment.
UE 2 • Corrigés 513

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326 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.

Corrigés
Les vaisseaux ombilicaux sont bien au nombre de trois, mais il s’agit de deux artères et d’une
veine (et non l’inverse).
Il n’y aucune continuité directe avec les vaisseaux de la plaque basale du placenta : cette
structure est maternelle, or il n’y pas de mélange des sangs. De ce fait, ces vaisseaux ne
contiennent que du sang embryonnaire.
Ces vaisseaux se forment à partir de processus allantoı̈diens : ce sont les vaisseaux présents
dans le pédicule embryonnaire (qui contient l’allantoı̈de), dont la fusion avec le pédicule vi-
tellin permet la formation du cordon ombilical.
Au troisième mois, l’essentiel des structures ayant fusionné dégénèrent, ne laissant que celles
issues du pédicule embryonnaire pour l’essentiel.

327 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’allantoı̈de est une annexe embryonnaire qui se développe à partir d’un diverticule de l’en-
doderme. Toutefois, du mésoderme extra-embryonnaire est présent dans l’allantoı̈de humain,
ce qui fait que le mesoderme
´ peut aussi être considéré comme constitutif de l’allantoı̈de.

Troisième et quatrième semaines de développement


328 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La gastrulation début au 14 jour par la formation de la ligne primitive et du nœud de Hensen,
e
grâce à la migration de cellules de l’épiblaste. Ces cellules convergent puis s’invaginent pour
former l’endoderme ou entoblaste (l’ingression entoblastique est présente dès le d ébut de la
gastrulation, donc au 14e jour.
Elle concerne environ les 2/3 antérieurs de la ligne primitive) puis le mésoderme (à partir du
16e jour. Ce n’est qu’à partir de ce moment là que l’embryon devient tridermique).

329 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’asymétrie (latéralisation droite/gauche) est initi ée par le nœud de Hensen, qui induit l’ex-
pression du gène Nodal sur la flanc gauche de l’embryon et du gène Snail sur son flanc droit.
C’est l’expression de Sonic Hedgehog (Shh) sur le côté gauche de la plaque embryonnaire
qui est à l’origine de cette latéralisation (Shh induit l’expression de Lefty-1, lui-même à l’ori-
gine de l’expression de Nodal).
Nodal participe à l’inhibition de Snail, mais active le gène Pitx-2 (et donc ne l’inhibe pas).
Un situs inversus est une inversion de la symétrie bilatérale droite – gauche (il y a donc bien
toujours latéralisation, mais invers ée), due à une expression initiale de Shh sur le côté droit
de la plaque embryonnaire.

330 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les réponses proposées peuvent sembler toutes justes au premier abord. En effet, cet en-
semble de propositions décrit assez bien la mise en place et le développement des villosit és
choriales de la deuxième à la quatrième semaine de developpement
´ embryonnaire.
Toutefois la réponse d. contient une formulation incorrecte : les vaisseaux pr ésents se déve-
loppant à partir de la fin de la troisième semaine de développement sont bien entendu présent
au sein des villosités (on peut donc les qualifier d’intra-villosités) et nullement entre celles-ci
(la qualification d’inter-villosités est donc erronée).

331 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Toutes les réponses propos ées sont justes.
L’aire cardiaque correspond à une zone de mésoderme en forme de fer à cheval, entourant le
514 Corrigés • UE 2

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pli neural par le côté antérieur.
C’est à ce niveau que se développent, au cours de la 3 e semaine de développement, les tubes
aortes dorsales et les tubes endocardiques (la fusion de ces derniers conduira à la formation
du tube cardiaque, élément précurseur du cœur).

332 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les cellules de la médullosurrénale dérivent des cellules de crête neurale du tronc de l’em-
bryon.
Elles dérivent donc du neuroderme (issu de l’ectoblaste).
Le mésoblaste conduit à la formation de tout un ensemble de tissus dont en particulier : circu-
latoire (m ésoblaste ventral), reins et gonades (mésoblaste interm édiaire), muscles (mésoblaste
dorsal).

333 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’ectoblaste, tissu  externe  de l’embryon, est à l’origine des tissus de recouvrement de
l’organisme (épiderme et dérivés, ce qui inclue les poils et cheveux, les follicules pileux, les
ongles, et toutes les glandes épidermiques : sébacées, sudoripares et donc aussi les glandes
mammaires), d’épithéliums (nez, bouche, anus en particulier), de tous les tissus nerveux ainsi
que des d érivés des crêtes neurales (ganglions rachidiens, mélanocytes, certains os faciaux,
etc.).

334 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’épithélium du conduit auditif (ouı̈e) a bien une origine entoblastique, mais ceux d’autres
organes des sens (cavité orale – go ût- et cavité nasale – odorat) dérivent eux de l’ectoblaste.
L’entoblaste donne pour l’essentiel l’appareil digestif (épithéliums des différents segments
du tube digestif) ainsi que les organes associés, dont le foie et le pancr éas formés à partir
d’excroissances entobastiques.
L’épithélium des voies respiratoires est aussi issu de l’entoblaste. Les poumons sont ainsi le
fruit d’interactions entre un epith
´ élium endodermique et un mésenchyme mésodermique.

335 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le dermotome somitique permet la formation du derme, qui constitue la peau (avec l’épiderme
et l’hypoderme).
Le sclérotome somitique permet la formation des vert èbres (la différentiation des vertèbres
est liée à l’expression différentielle des gènes Hox au sein des somites).
Au niveau des bourgeons de membres, les os sont formés à partir de cellules issues de la
somatopleure (lames latérales), alors que les muscles proviennent de la différentiation de
masses issues des myotomes des somites.

336 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Toutes les propositions sont justes.
Le processus notochordal est formé de cellules s’invaginant dans la région du nœud primitif
à compter du 19e jour de d éveloppement.
Elles se positionnent au sommet de la vésicule vitelline secondaire, en continuité avec le
mésoblaste.
La chorde obtenue au cours de ce processus (au 25e jour de développement) présente un r ôle
inducteur important sur le neuroderme et sur les somites.

337 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 515

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La neurulation est l’étape de mise en place du système nerveux. La plaque neurale se creuse
en tube neural, dont la fermeture conduit à la formation du tube neural.

Corrigés
Il s’agit donc d’une étape comprenant de nombreux changements de forme des cellules du
neuroderme. Ces changements de forme impliquent une intervention du cytosquelette. La col-
chicine, qui inhibe la polym érisation des microtubules, empêchera donc le bon déroulement
de la neurulation.
Chez l’embryon humain, la neurulation débute a` l’extrémité antérieure alors que la gastru-
lation (visible en particulier par le nœud de Hensen) n’est pas encore achevée au niveau de
l’extrémité postérieure.
Bien que les évènements se déroulent de manière successive au niveau d’un ensemble donné
de cellules, neurulation et gastrulation se déroulent partiellement en même temps.

338 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les bourgeons de membre commencent leur développement au cours de la quatrième se-
maine.
C’est d’abord le bourgeon du membre supérieur qui apparaı̂t (dans la région cervicale basse,
vers le 3 e jour), puis celui du membre inférieur (dans la région lombaire basse, vers le 32 e
jour).
La mise en place de ces bourgeons implique un mésenchyme mésodermique, issu de la so-
matopleure, qui va interagir avec un épithelium
´ épidermique sus-jacent.
La cr ête apical ectodermique sécrète un facteur de croissance, le FGF-8, qui stimule les divi-
sions au sein du mésenchyme sous-jacent, et ainsi la croissance du bourgeon en longueur.

339 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le tube digestif primitif se forme grâce à la fusion de l’endoderme sur la ligne m édiane.
À ce stade du développement le mésoderme des lames lat érales est creusé d’un cœlome et la
lame interne (la splanchnopleure) est associée à l’endoderme. En ce sens, il est donc juste de
dire que les parois du tube digestif sont formées d’endoderme et de dérivés de la splanchno-
pleure.
Ce tube correspond à une structure allongée dans le plan sagittal médian, communiquant
avec la vésicule vitelline par un pédoncule qui s’affine progressivement, et fermé à ses deux
extrémités ant érieure et postérieure.
L’extrémité antérieure est fermée par la membrane bucco-pharyngienne, et l’extr émite´ post é-
rieure par la membrane cloacale. Il s’agit de structures didermiques, car dépourvues de mé-
soderme.

340 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les somites se differencient
´ à partir du 25e jour, à raison de trois à quatre par jour, depuis
l’extrémité antérieure (à l’exception des sept premiers somitomères, qui participent à la for-
mation des arcs branchiaux) jusqu’à l’extrémité postérieur. Le rythme de formation est suf-
fisamment regulier
´ pour que le nombre de somites soit utilisable pour déterminer l’âge de
l’embryon.
Les somites (mésoderme para-axial) se différencient en dermatome (à l’origine du derme), en
sclérotome (à l’origine des vertèbres) et en myotome (à l’origine de la musculature striée du
cou, du tronc, et des membres).
Au niveau des bourgeons de membre, on observe une migration d’une masse musculaire qui
se sépare en une masse dorsale et une masse ventrale.
Le muscle cardiaque est issu de la différentiation du mésoderme ventral.

341 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
516 Corrigés • UE 2

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Le tube neural se forme au cours de la troisième semaine, par creusement de la plaque neurale,
qui conduit à la formation d’une gouttière neurale, dont la fermeture permet l’internalisation
du neuroderme. Il n’est ainsi plus en continuité avec l’ectoblaste une fois formé.
Ce sont des signaux inducteurs issus de la plaque préchordale (Emx, Lim et Otx) et de la
notochorde (chordin, noggin, follistatin, qui inhibent la sécr étion de BMP-4 au niveau des
futures cellules du neuroderme) qui induisent le neuroderme et donc le tube neural.
L’extrémité antérieure (crâniale) du tube neural est à l’origine positionnée juste après la mem-
brane pharungienne.
Lors de la délimitation, la plicature du tube neural antérieur (futur encéphale) l’amène en
position antérieure par rapport à la membrane pharyngienne.
Le tube neural se ferme à partir de sa région médiane. Cette fermeture progresse alors vers
l’avant et vers l’arrière, aboutissant à la formation de deux neuropores communiquant avec la
cavité amniotique.
Le neuropore antérieur se ferme au 29e jour de développement, et le neuropore postérieur au
30e jour de développement. La communication avec la cavité amniotique se poursuit donc
au-delà du 26e jour de développement embryonnaire.
Ce sont cinq vésicules qui se forment au final dans la partie cr âniale du tube neural, et
non quatre. À partir de l’extrémité antérieure : t élencéphale, diélencéphale, mésencéphale,
métencéphale et my´ elencéphale.

342 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’embryon débute la troisième semaine de d éveloppement à une taille d’environ 0, 3 mm
et arrive à une taille de 1, 5 à 2, 5 mm au 20e jour, à l’aube de la quatrième semaine de
d éveloppement. Cette semaine de développement est essentiellement occupée par les proces-
sus de la gastrulation.

343 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La différenciation de la plaque neurale est réalisée grâce à des facteurs inducteurs émis par le
mésoderme axial, et non par le para-axial.
Suite à cette différenciation, le tube neural se creuse et se ferme tout d’abords dans la région
occipito-cervicale ; la fermeture progresse alors vers l’avant (fermeture du neuropore crânial
le 24 e jour) et vers l’arrière (fermeture du neuropore caudal le 26e jour).
À la fin de la quatrième semaine, le tube neural antérieur s’est régionalisé en trois vésicules,
qui sont le prosencéphale, le mésencéphale et le rhombencéphale. Ce dernier est divisé en 8
neurom ères, unités de type m étamériques : l’isthme (au contact du mésenc éphale) et 7 rhom-
bomères.
Le télencéphale et le diencéphale sont les deux vésicules formées à partir du prosencéphale
dans la suite du développement, et le myélencéphale est issu de la partie postérieure du rhom-
bencéphale.

344 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le tube neural est formé de l’ensemble des structures 1 (toit), 3 (plaque alaire), 4 (plaque
basale) et 6 (plancher).
Les autres structures sont ectodermiques (2 ; ectoderme), mésodermique (5 ; notochorde) ou
endodermiques (7 ; endoderme).

345 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le croissant de Koller est un épaississement d’un des pôles de l’aire pellucide, qui représente
l’équivalent du blastopore des Amphibiens.
Il marque la région postérieur de l’embryon.
UE 2 • Corrigés 517

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C’est à partir de ce croissant de Koller que se mettent en place des migrations de cellules (qui
vont former l’hypoblaste secondaire) et que se différencie la ligne primitive, qui se d éveloppe

Corrigés
de l’arrière vers l’avant et s’achève par la mise en place du nœud de Hensen en position
antérieur.
Cette diff érenciation de ligne primitive est induite par l’hypoblaste secondaire sous-jacent
(donc les cellules issues en particulier du croissant de Koller).
Les réponses c, et e sont fausses, car le croissant de Koller fait déj à partie de l’épiblaste et se
différencie à partir de l’aire pellucide. L’aire opaque est plus périphérique que l’aire pellucide.

346 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le schéma pr ésent´e correspond à une coupe transversale d’un embryon de 22 à 23 jours,
donc on peut la considérer comme représentant l’embryon obtenu à la fin des trois premières
semaines du développement.
Le coelome intra-embryonnaire (1) se prolonge en un coelome extra-embryonnaire, mais
l’élément 2 correspond à la cavité amniotique, hors de l’embryon.
L’élément 3 correspond aux somites ; ce sont les feuillets interne et externe du coelome intra-
embryonnaire qui formeront la cavité pleurale, au niveau thoracique.

347 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le tube neural (élément 4) est formé par induction de l’ectoderme (ectoblaste) sus-jacent à la
notochorde (mésoblaste).
La fermeture du tube neural coı̈ncide avec le détachement des cellules de cr ête neurale (les
deux masses de part et d’autre de l’élément 4 sur le sch éma) : ce sont elles qui donneront les
ganglions nerveux (et d’autres structures).
Les pièces intermédiaires (élément 5) donneront les organes du système urogénital, dont les
trois appareils rénaux successifs : pron éphros (premier formé, plus ant érieur), méson éphros,
et métanéphros (les reins d éfinitifs, dans la portion la plus postérieure, caudale, de l’em-
bryon).
L’endoblaste (élément 6) ne donnera que la muqueuse du tube digestif : la sous-muqueuse,
musculeuse, etc. dérivent du mésoblaste.

348 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La troisième semaine du développement embryonnaire voit la formation de la plaque neurale :
ceci marque la séparation de l’ectoderme en deux lignages distincts, à savoir l’épiderme et le
neuroderme.
Ce dernier donnera l’intégralité du système nerveux central.
Les cellules des crêtes neurales seront, elles, dérivées du neuroderme au moment de la fer-
meture du tube neural, lors de la quatrième semaine du développement embryonnaire.
Les cellules sanguines dérivent du mésoderme, et l’allantoı̈de est une évagination de l’endo-
derme postérieur.

Diverses questions transversales


349 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Noggin et Chordin sont des protéines sécrétées par le mésoderme dorsal (organisateur de
Spemann puis chorde dès que celle-ci est différenci ée).
Ces deux protéines sont capables de se lier (en extracellulaire) à BMP-4, protéine de la fa-
mille des TGF-β s écrét ée par le mésoderme ventral.
Cette fixation a pour effet d’inhiber BMP-4 en l’emp êchant de se lier à son récepteur.
Cette inhibition a pour consequence
´ l’induction du neuroderme et des structures dorsales de
518 Corrigés • UE 2

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manière générale.

350 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les gènes HOX sont impliqués dans l’identité des cellules par rapport à l’axe antéro-postérieur,
ainsi que dans l’identité des cellules selon l’axe proximo-distal dans les membres.
Leur expression différentielle selon ces axes est liée à la mise en place pr éalable d’un gradient
d’acide rétinoı̈que. Un apport externe en acide rétinoı̈que (par exemple par des médicaments
pris par la mère, l’acide rétinoı̈que traversant la barrière hémato-placentaire) peut donc avoir
des effets délét ères sur le développement embryonnaire.
Ils codent pour des facteurs de transcription agissant en se fixant sur l’ADN par un motif de
type homéodomaine, constitué de deux hélices alpha.
L’asymétrie droite-gauche fait intervenir d’autres gènes que les gènes HOX (Shh, Nodal,
Snail en particulier).

351 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Shh est un gène du développement intervenant dans plusieurs processus importants du déve-
loppement embryonnaire.
Il s’exprime en particulier au niveau de la zone d’activité polarisante (ZPA), située au ni-
veau postérieur du bourgeon de membre. Il permet ainsi de d éfinir le côté postérieur du futur
membre et ainsi de mettre en place la polarité antéro-postérieure du membre, et en particulier
de l’autopode (partie terminale du membre chiridien des Tétrapodes).
L’expression de Shh peut être activée expérimentalement par l’acide rétino ı̈que, même si ce
processus ne semble pas avoir lieu in vivo.

352 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le développement mosa¨ıque correspond au processus de spécification autonome : Lors du
d éveloppement, chaque cellule hérite de déterminants cytoplasmiques qui conditionnent son
devenir ; l’embryon semble constitué d’une  mosaı̈que  de devenirs cellulaires séparés.
Ce développement s’oppose au développement à régulation, basé sur la spécification condi-
tionné : le devenir de la cellule depend
´ des conditions où elle se trouve ; dans ce cas de figure
les communications entre cellules, les molécules diffusibles sont des él éments importants, et
la  perte  (accidentelle ou expérimentale) de cellules peut éventuellement être compensée.
La plupart des invertébrés (mais pas tous) pr ésentent un développement mosaı̈que, alors que
les Vertébrés présentent un développement à régulation (ce qui n’exclue pas une certaine
 dose  de mosaı̈cisme à certains stades du développement et pour certains groupes de cel-

lules).
Dans un développement à mosaı̈que, les devenirs des cellules sont donc détermin és, dépendent
de déterminants cytoplasmiques (mais sans possibilit é de régulation !), sans influence de l’en-
vironnement (en première approximation).
Les divisions asymétriques, conduisant à la formation de cellules à devenirs distincts, sont
importantes dans le développement mosaı̈que.

4. Reproduction
Généralités sur la reproduction

353 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La scissiparité est une division binaire concernant les bactéries mais aussi divers eucaryotes
UE 2 • Corrigés 519

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unicellulaires. Il s’agit d’un mode de reproduction asexuée (parfois nomm ée reproduction
agame) conduisant donc à la formation d’individus identiques entre eux génétiquement. Chez

Corrigés
les eucaryotes unicellulaires, on peut observer des phases d’alternance entre reproduction
sexuée et reproduction asexu ée.
L’hermaphrodisme est le fait, pour une espèce, d’avoir des individus à la fois de sexe m âle
et de sexe femelle. Cet hermaphrodisme peut être simultané (exemple : l’escargot, etc.) ce
qui implique alors en général un échange de gamètes, mais il peut aussi être successif (ex :
la crépidule, le mérou, etc.) auquel cas l’individu d’abords m âle (protandrie) ou d’abords fe-
melle (protogynie).
La reproduction sexuée implique l’union de deux gamètes. Il s’agit en g énéral d’un gamète
mâle et d’un gamète femelle, mais certains champignons (par exemple) pr ésentent plusieurs
sexes équivalents entre eux.

354 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’empreinte parentale repose en particulier sur la méthylation de l’ADN (par exemple méthy-
lation des cytosine au sein de rép étitions de séquences cytosine-guanosine : les ı̂lots CpG).
Celle-ci a pour conséquence la formation d’hétérochromatine, inhibant la transcription et
donc l’expression des gènes concernés. Ceci conduit à l’expression d’un seul allèle (soit le
paternel, soit le maternel).
Les femmes possèdent deux chromosomes X (caryotype XX), alors que les hommes n’en
n’ont qu’un seul (caryotype XY). L’expression des deux allèles (sauf pour les région pseudo-
autosomiques, en double chez la femme comme chez l’homme) conduit à des dés équilibres
cellulaires, pathologiques.
Ainsi, un chromosome X est inactivé dans chaque noyau de cellule f éminine, de manière
aléatoire (il ne s’agit donc pas ici d’empreinte parentale).

355 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La gemmiparité est un ph énomène de bourgeonnement chez un organisme pluricellulaire,
faisant donc partie de la reproduction asexuée.
La scissiparité correspond à une division d’une cellule en deux cellules (division binaire) ou
en plusieurs cellules, par un processus différent de la mitose. Il s’agit aussi d’un ph énomène
de reproduction asexuée.
La schizogonie est un processus de multiplication cellulaire utilisé par les unicellulaires api-
complexes, assimilable à une scissiparité multiple. Dans le cas de ces organismes unicel-
lulaires parasites, les termes de schizogonie et de scissiparité peuvent donc être considérés
comme synonymes. La schizogonie est un préalable à la formation de gamètes mâles et fe-
melles chez les apicomplexes.
L’autofécondation fait intervenir la fusion entre deux cellules sexuelles issues d’un même
individu. Bien que le brassage gen ´ étique soit alors limit é, ce mode de reproduction fait bien
partie de la reproduction sexuées.
La scission de l’embryon après le 13e jour de developpement
´ conduit à la formation de ju-
meaux siamois. Il s’agit de jumeaux monozygotes ( vrais  jumeaux).

356 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les individus XXX sont de phénotype féminin, fertiles et en général sans aucun signe clinique
de cette aneuploı̈die (anomalie du nombre de chromosomes). Ceci peut s’expliquer par l’in-
activation des chromosomes X chez la femme, qui ne garde qu’un seul X actif gén étiquement
par cellule.
Les individus XXY (syndrome de Klinefelter) présentent un phénotype masculin, avec en
g énéral une grande taille, une faible pilosité, parfois une gynécomastie (développement des
seins).
520 Corrigés • UE 2

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Les individus XYY (tout comme les XXX) ne sont en général pas au courant de leur aneu-
ploı̈disme, du fait de l’absence de ph énotype marquant. De sexe masculin, ils sont fertiles,
mais sembleraient présenter, statistiquement, des troubles de l’apprentissage plus élevés que
la moyenne (ainsi qu’une taille moyenne l égèrement supérieure à la taille moyenne des indi-
vidus de sexe masculin).

Méiose, gamètes et reproduction

357 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La méiose comprend deux divisions successives, permettant dans un premier temps de séparer
les chromosomes homologues (passage de l’état diploı̈de à l’état haploı̈de par la division
réductionnelle) puis ensuite de séparer les chromatides de chaque chromosome (division
équationnelle). Des brassages interchromosomiques et intrachromosomiques conduisent à la
formation de quatre cellules différentes entre elles.
La méiose concerne les spermatocytes (pr écurseurs des spermatozoı̈des) et les ovocytes (pré-
curseurs des ovules). Au sens strict, cette division ne concerne donc pas les gamètes, mais
elle permet la formation des gamètes.

358 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La capacitation, qui dure environ 2 heures dans l’espèce humaine, correspond à un en-
semble de reactions
´ affectant les spermatozo ı̈des dans l’utérus féminin, qui le rend apte à
la fécondation.
Un certain nombre de protéines recouvrant la membrane de la tête du spermatozoı̈de sont
éliminées, ainsi que du cholestérol. Ce dernier point a pour effet d’augmenter la fluidité de
la membrane plasmique du spermatozoı̈de d’où une hausse du taux de calcium intracellu-
laire (qui pénètre plus facilement à travers une membrane très fluide), stimulant la motilité du
gamète.
Le retrait de protéines ainsi que l’élimination de motifs glucidiques de la face externe de la
membrane plasmique du spermatozoı̈de permettent de démasquer les r écepteurs qui inter-
viendront au moment de la liaison à la zone pellucide entourant l’ovocyte.

359 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les cellules de Sertoli représentent 17 % du volume testiculaire et forment la paroi des tubes
séminiferes.
`
Elles jouent en particulier un rôle de soutien entre les cellules germinales : spermatogonie
puis cellules en cours de spermatogenèse.
Elles assurent aussi la nutrition des futurs spermatozoı̈des, et forment la barrière hémato-
testiculaire.
Elles sécrètent aussi diverses hormones, dont l’hormone anti-Müllerienne (AMH) respon-
sable de la regression
´ des canaux de M üller chez l’homme.
Ces cellules somatiques ne se multiplient qu’au cours de la première année de vie.

360 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les spermatogonies se multiplient par mitose au niveau de la partie la plus externe des tubes
séminiferes
` (ou séminipares). Elles sont alors dans le compartiment basal des cellules de Ser-
toli.
L’entrée en méiose de spermatogonies marque pour ces cellules le début de la phase d’ac-
croissement réalis ée par les spermatocytes I. Les cellules germinales passent dans le compar-
timent adluminal (par franchissement de la barrière hémato-testiculaire).
La fin de la méiose (formation des spermtocytes II puis des spermatides) correspond a` la
phase de maturation. Il s’ensuit une phase de différenciation. L’ovogenèse s’arrête au stade
UE 2 • Corrigés 521

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ovocyte II (la fin de la méiose est réalis ée après la fécondation), il n’y a donc pas de différen-
ciation d’ovotides en ovules  réels  .

Corrigés
Par rapport à l’ épithélium s éminal, les cellules germinales en cours de spermatogén èse passent
du compartiment interne au compartiment externe.

361 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’azoospermie, ou absence totale de spermatozoı̈des dans le sperme éjaculé peut être due à
une obstruction des voies génitales m âles (azoospermie excrétoire, ou obstructive) ou bien à
un défaut de production des spermatozoı̈des (azoospermie secr étoire, ou non obstructive).
Ces azoospermies peuvent avoir diverses origines : maladies infectieuses (comme les oreillons),
maladies congénitales (comme le syndrome de Klinefelter).
Dans le cas des azoospermies excrétoires une f écondation in vitro avec ICSI peut être envi-
sagée comme remède à la stérilité.

362 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le développement folliculaire passe par de nombreuses étapes successives.
Il commence pendant la vie embryonnaire par une phase de multiplications suivie d’une
entrée en méiose des ovocytes I. Ces derniers restent bloqués en leptot ène de prophase I de
m éiose. La division méiotique ne reprendra qu’au moment de l’ovulation.
La croissance du follicule ovarien, forme´ de l’ovocyte I et de cellules folliculaires, passe
par un stade dit de follicule plein (follicule secondaire) pendant lequel les cellules follicules
forment un ensemble cohérent.
Le creusement d’une cavité (antrum) au sein de cette masse de cellules folliculaires permet
la formation du follicule tertiaire, dont la croissance est sous la dépendance de l’hormone de
stimulation folliculaire (FSH).
Le follicule est délimité par plusieurs couches de cellules, les thèques. Les cellules de la
thèque interne sécrètent des œstrogènes, d’où le rôle hormonal de ce follicule.

363 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La folliculogénèse est un phénomène qui dure plus de trois mois chez la femme avant d’at-
teindre le stade de follicule cavitaire (follicule tertiaire, ou follicule antral). À un moment
donné il y a donc dans l’ovaire des follicules à différents stades de développement. Chaque
mois, un seul atteint le stade ultime de follicule de De Graaf conduisant à l’ovulation.
L’expulsion du premier globule polaire correspond à l’achèvement de la première division de
méiose. Le pic de LH présent à la transition entre phase folliculaire et phase lutéale induit la
reprise de la méiose I, ainsi que l’ovulation (éjection de l’ovocyte II issu de l’achèvement de
la méiose I).
L’ovulation se déroule environ 36 heures après le pic de LH. La durée entre la fin de la méiose
I et cette ovulation est donc largement inferieure
´ à 36 heures.
La taille maximale atteinte par un ovocyte II est de 120 µm de diamètre.
Les crossing-overs ( échanges équilibrés de chromatides entre chromosomes homologues) ont
lieu pendant la prophase de la première division de méiose.

364 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Lors de l’ovulation, ce n’est pas uniquement l’ovocyte qui est expulsé hors de l’ovaire, mais
il est accompagné d’un ensemble de cellules et structures. On trouve en effet contre l’ovocyte
la zone pellucide (correspondant à un ensemble de glycoprotéines), puis les cellules de la
coronna radiata (= cellules péri-ovocytaires).
Le follicule mûr comporte une lame basale au-delà de la coronna radiata : la membrane de
Slavjanski. Celle-ci sépare l’ensemble ovovyte – coronna radiata des autres cellules follicu-
522 Corrigés • UE 2

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laires, à commencer par les cellules de la granulose.
Lors de l’ovulation, l’ovocyte II est bien bloqué en metaphase,
´ mais il s’agit de la métaphase
de deuxième division de m éiose, et non de première division de méiose (achevée lors de
l’ovulation).

365 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Chez la femme uniquement (comme de manière très générale lors de la formation des gametes `
féminins, aussi bien pour les espèces animales que vég étales), la méiose conduit à la forma-
tion d’un unique ovule. À chacune des deux divisions m éiotiques, on observe une répartition
très inégale du cytoplasme, une cellule n’héritant que du seul matériel génetique.
´ Cette cel-
lule de très petite taille est nommée globule polaire (et ne peut, sauf cas anormal, subsister
très longtemps).
La formation du premier globule polaire marque la fin de la première division de méiose (di-
vision reductionnelle),
´ au moment de l’ovulation, alors que la formation du deuxième globule
polaire marque la fin de la deuxieme` division de méiose.
La reprise de la méiose après la fécondation (l’ovocyte est bloqué en métaphase II) a pour
conséquence qu’on ne peut observer de globule polaire 2 que si cette fécondation a eu lieu.

366 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Dans l’exemple présent é ici, on a 2n = 6. Il y a donc trois paires de chromosomes homo-
logues.
La première division de méiose permet le passage de l’état haploı̈de (6 chromosomes bichro-
matidiens) à l’état haplo ı̈de (3 chromosomes bichromatidiens).
La deuxième division de méiose permet ensuite la séparation des chromatides de chaque
chromosome.
On obtient au final 3 chromosomes monochromatidiens dans chaque cellule fille.

367 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les spermatogonies sont les cellules germinales primordiales chez l’homme.
Par vagues successives, ces cellules entrent en méiose. Les spermatocytes I sont en cours de
première division de méiose, les spermatocytes II en cours de deuxième division de méiose, et
les spermatides l’ont achevée. S’ensuit la différentiation des spermatides en spermatozoı̈des.
L’ensemble du processus dure 74 jours chez l’homme et 48 jours chez le rat, mais à un instant
donné plusieurs vagues sont en cours de méiose et/ou différentiation.
Les tubes séminifères comportent les cellules de la lignée germinale, mais aussi des cel-
lules somatiques : les cellules de Sertoli, à rôle de soutien et de nutrition, et les cellules
p éritubulaires, situées au-delà de la lame basale entourant le tube seminif
´ ere.
`
D’autres cellules somatiques sont présentes dans le testicule (cellules de Leydig en particu-
lier).
Les spermatozoı̈des produits dans les tubes séminifères (la spermiogenèse est l’ étape finale
de différentiation des spermatides) ne sont pas fécondants. Ce sont les évènements subis
lors de leur trajet dans les voies génitales féminines qui permettront l’acquisition du pouvoir
fécondant.

368 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les ovogonies se multiplient pendant la vie embryonnaire, et entrent en méiose pendant la
vie fœale (3-5 mois de grossesse). Ils donnent alors des ovocytes I, bloqués en prophase la
première division de méiose.
L’ovulation correspond à l’achèvement de cette première division et à un deuxième blocage,
cette fois-ci en métaphase de deuxi ème division de méiose.
UE 2 • Corrigés 523

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La m éiose s’achève suite à la fusion avec le spermatozoı̈de.

Corrigés
Au final, une ovogonie produit un seul gamète, et trois globules polaires.

369 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La méiose comprend deux divisions successives : une division réductrice s éparant les chro-
mosomes homologues et permettant le passage de la diploı̈die à l’haploı̈die, puis une division
équationnelle séparant les chromatides de chaque chromosome.
Chez le mâle, une cellule diploı̈de (spermatogonie) produit quatre spermatides et donc quatre
spermatozoı̈des, alors que chez la femelle une cellule diplo ı̈de (ovogonie) produit un seul
gamète (et trois globules polaires).
La réponse c est fausse, dans le sens où la méiose I utilise des procédés similaires à ceux de la
mitose, mais avec des différences. Même si la meiose´ II utilise, elle, des proc édés identiques
à une méiose, il semblerait excessif de valider la réponse c dans la formulation proposée.

370 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La spermiogenèse est l’étape finale de la spermatogen`ese : elle correspond à la différenciation
des spermatides formées suite à la méiose en spermatozoı̈des.
Chaque spermatide se différencie en un seul spermatozoı̈de en passant par une succession
d’étapes, dont la dernière est la spermiation.

371 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le canal déférent est bordé (comme le canal épididymaire) par des stéréocils (de longues
microvillosités immobiles).
Il prend la suite du canal épididymaire, s’achève par l’ampoule et se poursuit par le canal
éjaculateur (l’ur ètre prostatique n’est située qu’après).

372 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les cellules de Sertoli sont reliées par des jonctions serrées avec cinq autres cellules, ce qui
permet la mise en place de la barrière hémato-testiculaire.
Au-delà de ce rôle  physique  , elles jouent un rôle physiologique en libérant des facteurs
de croissances et des nutriments (comme le lactate) indispensables à la croissance et au
métabolisme des cellules germinales, et ainsi permettre la spermatogenèse.

373 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’ovogenèse conduit à la libération d’un ovocyte II lors de l’ovulation. On peut consid erer ´
cette cellule comme étant mature, puisque fécondable, même si la méiose n’est pas achevée
(remarque importante : cette notion, piégeuse, est à rechercher dans votre cours ; le discours
tenu par les professeurs peut en effet être différent sur ce point, mais en l’absence d’une vi-
sion des choses contraire, explicitement dite en cours, l’ovocyte II peut être considéré comme
étant mature).
Les ovogonies se multiplient pendant la vie fœtale, puis les follicules débutent leur crois-
sance, par lots, à partir de la pubert é : on a donc bien une phase de multiplication pendant la
vie fœtale, puis de croissance folliculaire et maturation pendant la vie adulte.
On considère qu’un seul ovocyte I sur mille donne un ovocyte II, du fait de la très forte atresie
´
pendant la croissance folliculaire en particulier : le rendement est donc très faible.

Les hormones chez la femme et l’homme


374 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
FSH et LH sont deux hormones sécrét ées par l’hypophyse. La FSH stimule le développement
524 Corrigés • UE 2

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folliculaire. Or ce sont les follicules ovariens qui sécr ètent les oestrogènes, donc la FSH in-
duit indirectement l’augmentation de la s écrétion des oestrogènes lors de la première partie
du cycle menstruel (période de croissance folliculaire).
Après ovulation les cellules folliculaires résiduelles se transforment en corps jaune, ou corps
progestatif, qui sécr ète la progestérone à l’origine de la l égère hausse de température suivant
l’ovulation.
Dans un cycle long (32 jours), l’ovulation se produit vers le 18e jour.

375 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Ce sont les vésicules s éminales qui produisent l’essentiel (60 %) du liquide séminal.
Les sympexions de Robin sont des lamelles de glycoprotéines présentes dans la prostate, qui
tendent à se calcifier passée la quarantaine.
L’épithélium prostatique est hautement r éactif aux androgènes. Ces derniers stimulent aussi
le développement de l’épididyme, du canal déférent et des v ésicules séminales.
Les œstrogènes stimulent la prolifération de l’endomètre chez la femme.

376 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les gonades sont des glandes exocrines car libérant des produits à l’extérieur de l’organisme :
les gamètes.
Il s’agit aussi de glandes endocrines, car les cellules somatiques de ces glandes réalisent sou-
vent d’importantes sécrétions hormonales.
La méiose des gonocytes se déroule au niveau des tubes s éminifères (pour les spermatocytes),
de l’ovaire (pour les ovocytes I) et des trompes utérines (fin de la méiose des ovocytes II).
Le développement des cellules germinales féminines se déroule au sein de follicules. Ce
d éveloppement débute lors de la vie fœtale, jusqu’à la mise en place des follicules primor-
diaux (ovocyte bloqué en prophase I de méiose).
Parmi les sécr étions hormonales, on peut noter une importante sécrétion de testost érone par
les cellules de Leydig.
Les cellules de la theque ` interne des follicules ovariens sécrètent des androgènes (comme de
la testostérone), qui sont ensuite transformés en œstrogènes grâce à l’action d’une aromatase
sécrét ée par les cellules folliculaires.

377 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La méiose est une division cellulaire particulière permettant dans l’espèce humaine la for-
mation des gamètes. À partir d’une cellule mère initiale (spermatogonie ou ovogonie), on
obtient quatre cellules (quatre spermatides chez l’homme, un ovotide et deux ou trois glo-
bules polaires chez la femme). Il s’agit donc en réalité de l’enchaı̂nement de deux divisions
successives.
´ ée par une prophase très longue, d écoupé en
La premi ère division de méiose est caracteris
cinq stades successifs (leptotène, zygotène, pachytène, diplotène, diacinèse). Les chromo-
somes homologues sont associés au cours de cette phase (plus précisement
´ au pachyt ène) par
un complexe protéique, le complexe synaptonémal, présent entre deux chromatides de deux
chromosomes homologues (et pas entre les chromatides sœurs d’un même chromosome).
Cette première division se déroule au sein du spermatocyte I ou de l’ovocyte I et permet la
séparation des chromosomes homologues (au cours de l’anaphase I). Elle aboutit à la forma-
tion de cellules haplo¨ıdes (23 chromosomes à deux chromatides) : le spermatocyte II chez
l’homme, l’ovocyte II et le premier globule polaire (GP1) chez la femme.
La deuxième division de m éiose se réalise au sein des spermatocytes II et ovocytes II. Elle
permet la disjonction des chromatides de chaque chromosome, et ainsi la formation de cel-
lules haplo¨ıdes (23 chromosomes) à chromosomes monochromatidiens (au cours de l’ana-
UE 2 • Corrigés 525

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phase II) : les spermatides chez l’homme, l’ovotide et le deuxième globule polaire (GP2)
chez la femme.

Corrigés
378 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les œstrog ènes sont sécrét és pendant la grossesse par le placenta. Le développement de ce
dernier est concomitant d’une hausse du taux d’œstrogènes pendant toute la grossesse. Avec
la progestérone, ils prennent le relais hormonal de la HCG après le premier trimestre de
d éveloppement embryonnaire.
On distingue trois œstrogènes naturels : l’œstradiol, l’œstriol et l’œstrone.
L’œstradiol présente de nombreux rôles chez la femme, dont celui de stimuler la croissance
de l’utérus pendant la grossesse.
L’œstriol n’est produit en quantités significatives que pendant la grossesse, le placenta étant
sa seule source de production.
Le développement de la glande mammaire est stimul é pendant la grossesse par la progestérone,
autre hormone produite par le placenta. Après la grossesse, les tétées du nouveau-né induisent
des déchargent d’ocytocine et de prolactine qui permettent le maintient et la poursuite de
l’évolution de la glande mammaire.

379 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’ovocyte a une duree ´ de vie limitée suite à l’ovulation, ce qui explique que le maximum de
fertilité correspond à une p ériode de quelques jours majoritairement située avant l’ovulation.

380 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’AMH est une hormone sécrét ée par les cellules de Sertoli du testicule embryonnaire de
l’embryon mâle (les réponses b et c s’excluaient donc mutuellement).
Elle est responsable de la régression des canaux de Müller et donc du maintient des canaux
de Wolff.
La migration des testicules ainsi que l’acquisition des caractères sexuels secondaires sont
sous le contrôle de diverses hormones, mais pas directement de l’AMH.

Endomètre, fécondation et premières étapes du développement


381 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’œuf humain est alécithe (ou alécithique), c’est-à-dire dépourvue de réserves : il lui est donc
n écessaire d’être  alimente´  par la mère afin de pouvoir réaliser son développement.
L’implantation, qui a lieu verts le 7e jour de développement, a lieu en g én éral dans la partie
médiane de la paroi postérieure (et non antérieure) de l’utérus.
Ce sont les cellules du syncytiotrophobalste, issues du trophoblaste situé au-dessus de la
masse cellulaire interne, qui entrent en contact avec l’endomètre utérin et le pén ètre jusqu’à
venir s’accoler avec l’épithélium utérin.
Le placenta qui se met ensuite en place est de type hémochorial, les villosites ´ choriales étant
en contact directe avec le sang maternel.

382 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’endomètre se développe à partir du 4 jour du cycle, donc bien avant tout évènement de
e

f écondation.
La pr ésence de progestérone à partir du 14 e jour induit un fort développement de l’endomètre,
dont les cellules synthétisent des quantités importantes de collagene.` C’est la phase s écrétoire,
qui permet à l’endom ètre d’atteindre son épaisseur maximale.
En absence de fécondation, les menstruations (règles) éliminent la partie fonctionnelle de
526 Corrigés • UE 2

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l’endomètre.

383 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La HCG (Human Chorionic Gonadotrophin, Gonadotrophine Chorionique Humaine) est une
hormone sécrétée par l’embryon avant son implantation, puis par les cellules du trophoblaste

|
m
o
(essentiellement du syncytiotrophoblaste).

c
t.
o
p
s
Son action mime celle de l’hormone hypophysaire LH, en maintenant le corps jaune produc-

g
lo
.b
teur de progestérone.

s
in
c
Elle est retrouvée dans le sang fœtal et dans le sang maternel (car passant la barri ère hémato-

e
d
e
m
placentaire).

s
e
rd
Sa présence dans le sang maternel induit sa présence dans les urines également (pr ésence

o
s
e
tr
d étectable par les tests de grossesse vendus en pharmacie).

e
/l
:/
p
tt
h
|
m
384 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

o
.c
s
s
La réaction acrosomique correspond à la fusion de la membrane plasmique du spermatozoı̈de

re
p
avec la membrane acrosomique externe.

rd
o
.w
La fusion d’un spermatozoı̈de avec l’ovocyte II induit la reprise de la méiose II de ce dernier

s
in
c
e
(il était en effet bloqué en métaphase II de méiose depuis l’ovulation, ses 23 chromosomes
d
e
bichromatidiens positionnés sur le plan équatorial du fuseau méiotique. m
s
e
rd

Le noyau du spermatozoı̈de p énètre le cytoplasme ovocytaire accompagné du centriole proxi-


o
s
e
tr

mal, qui permettra la mise en place du fuseau de division de la première mitose de l’œuf.
e
/l
:/
p

Toutes les autres structures du spermatozoı̈de sont dégradées et éliminées.


tt
h
|
s

Après réplication de l’ADN des deux pronucléi, ces derniers perdent leur enveloppe et la
in
c
e
d

première division de mitose prend place.


e
M
s
e
rD
o
s

385 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
re
T
e
/L

Le remplacement des protamines par des histones induit une décondensation de la chromatine
s
p
u

du spermatozoı̈de lors de la différenciation du pronucleus. Il s’agit la` d’un év ènement induit
ro
/g

par la fusion entre un spermatozo¨ıde et l’ovocyte.


m
o
.c
k

Cette fusion induit la reprise de la méiose ovocytaire par baisse de l’activité CSF (CytoSta-
o
o
b

tic Factor). L’achèvement de la deuxième division de méiose permet l’obtention d’un noyau
e
c
a

ovocytaire (et donc d’un globule polaire) de 23 chromosomes monochromatidiens.


.f
w
w
w

Cette fusion induit aussi l’exocytose des granules corticaux à l’origine du blocage de la po-
|
s
in

lyspermie.
c
e
d
e

La fusion entre le spermatozoı̈de et l’ovocyte n écessite l’intervention de fertiline, protéine


M
s
e

présente initialement dans la membrane de l’acrosome. La réaction acrosomiale est donc


rD
o
s

n écessaire à son exposition à la surface de la tête spermatique.


re
T
e
/L
m
o
.c

386 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
k
o
o
b

Les spermatozoı̈des sont libérés par l’éjaculation au niveau du vagin. Tous ceux ne pénétrant
e
c
a
.f

pas la glaire cervicale sont detruits.


´ Les autres progressent dans les voies génitales féminines,
w
w

pouvant être stockés au cours de ce processus à deux niveau : au niveau des glandes cervi-
w
|

cales et au niveau de l’isthme de la trompe (il s’agit donc de deux localisations différentes).
Plusieurs spermatozoı̈des arrivent au contact de la zone pellucide, qu’ils pénètrent suite à la
réaction acrosomiale. Un seul fusionnera avec l’ovocyte, mais leur pén étration de la zone
pellucide est d’autant plus facilitée que de nombreux gamètes mâles s’y sont fixés.
La fusion d’un premier spermatozoı̈de avec la membrane ovocytaire induit la réaction corti-
cale, dont un des effets est la modification de la zone pellucide, qui devient ainsi imperméable
aux spermatozoı̈des.

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UE 2 • Corrigés 527

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387 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.

Corrigés
L’ovocyte mûr est bloqué en métaphase II de meiose.
´ C’est la f écondation qui entraı̂nera la
reprise et l’achèvement de la méiose (et l’émission du deuxième globule polaire).
La reconnaissance d’espèce est essentiellement réalisée au niveau de la zone pellucide, lors
de la réaction acrosomiale.
La spécificité de la liaison entre les membranes plasmique de l’ovocyte et du spermatozoı̈de
est moindre. Il est donc parfois possible expérimentalement de réaliser des fusions interspé-
cifiques (non viables).
Suite à la fusion des membranes, tout le contenu du spermatozoı̈de p énètre dans le cytoplasme
ovocytaire, mais seul le noyau et le centriole proximal subsistent (toutes les autres structures
sont hydrolysées), ce dernier permettant la formation du spermaster (pr éalable nécessaire au
rapprochement des noyaux).
La mise en place de deux pronucléi est simultanée.

388 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le sperme est constitué des spermatozoı̈des et du liquide seminal.´ Ce dernier est form é par
des s écrétions de la prostate, de l’ épididyme et des vésicules séminales.
La prostate sécrète ainsi de nombreuses enzymes, du cholestérol, la spermine de l’acide ci-
trique et du zinc.
Les vésicules séminales sécr ètent des protéines diverses, des prostaglandines, des carbonates
et du fructose.
La carnitine et le L-glycosidase sont sécrétées dans l’ épididyme.

389 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La triploı̈die correspond à la présence de trois ensembles complets de chromosomes homo-
logues (on parle d’une cellule à 3n chromosomes). Dans l’espèce humaine (n = 23), les
gamètes (haploı̈des) pr ésentent 23 chromosomes, les cellules diploı̈des ont 46 chromosomes
dans leur noyau cellulaire, et une cellule triplo¨ıde présente donc 69 chromosomes.
Si un seul chromosome est présent en trois exemplaires, on parle alors de trisomie (exemple :
la trisomie 21, de caryotype (47, +21)). Il peut s’agir, au niveau d’une cellule œuf :
➣ soit de la fusion d’un spermatozoı̈de diploı̈de avec un ovocyte sain,
➣ soit de la fusion d’un spermatozoı̈de sain avec un ovocyte diplo ı̈de,
➣ soit d’une double fécondation (deux spermatozoı̈des fécondant un seul ovocyte),
➣ soit encore d’une anomalie lors de la première division de mitose, conduisant à la forma-
tion d’une cellule triploı̈de et d’une cellule haploı̈de.
La majorité des embryons ou fœtus résultants d’une triploı̈die ne m ènent pas à une grossesse
à terme, les rares cas de naissance n’étant pas viable au-delà de quelques heures à quelques
semaines (de manière exceptionnelle).
La parthénogenèse consiste en la formation d’un embryon à partir d’un ovocyte non fecondé.
´
Elle n’a été observée dans l’espèce humaine que lors de manipulations in vitro.
Les jumeaux dizygotes sont dus à la fécondation de deux ovocytes au cours d’un même
cycle. Il y a donc eu de manière fortuite une double ovulation. Du fait des recombinai-
sons génétiques r éalisées pendant la méiose, les deux ovocytes f écondés ont des g énomes
différents. D’un point de vue génetique
´ deux jumeaux dizygotes sont donc comme deux fr ères
ou sœurs  habituels  .

390 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La contraception regroupe l’ensemble des méthodes visant à limiter la f´
econdit é, c’est-à-dire
le développement d’une grossesse. Il s’agit très souvent de méthodes réversibles (utilisation
528 Corrigés • UE 2

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de préservatifs, pilules hormonales chez la femme, etc.), mais les moyens de stérilisation (li-
gature des trompes chez la femme, vasectomie chez l’homme). ?
Les méthodes utilisées peuvent viser à empêcher la formation ou la libération de gamètes.
C’est le cas des pilules hormonales chez la femme, qui inhibent la formation de follicules
m ûrs et donc préviennent l’ovulation.
Les méthodes de contraception peuvent aussi prévenir la rencontre des gamètes, en emp êchant
leur présence dans les trompes ovariennes. C’est le cas des ligatures des trompes chez la
femme, et de la vasectomie chez l’homme.
Dans ce dernier cas, on peut signaler que l’acte sexuel (et l’éjaculation) restent réalisables,
le sperme étant essentiellement produit par les vésicules séminales et la prostate, et les ca-
ractères sexuels (qui sont d’origine hormonale) n’étant pas affect és.
Enfin, certaines contraceptions visent à prévenir l’implantation d’œufs fécondés dans l’en-
domètre. C’est le cas des stérilets (qui agissent aussi avec un effet spermicide – stérilets au
cuivre- ou en rendant le col de l’utérus impropre au passage des spermatozoı̈des – stérilets
hormonaux).

391 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le transfert d’immunoglobulines maternelles au niveau du placenta permet à la mère d’assu-
rer une protection immunitaire de l’embryon puis du fœtus.
Cette protection évolue tout au long de la grossesse, pour culminer au troisième trimestre. Le
nouveau-né b én éficie ainsi pendant environ six mois d’une protection en attendant le plein
d éveloppement de son propre système immunitaire.
Cette protection est réalisée par une libération d’IgG en particulier.
Les IgM sont, au contraire, les seules immunoglobulines à ne pas passer la barrière h émato-
placentaire.

392 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les échographies sont un él ément important du suivi de la grossesse.
L’utilisation d’ultrasons permet une visualisation non invasive des structures de l’embryon
ou du fœtus ainsi que du placenta, de l’endomètre.
Vers 10-12 semaines d’amenorrhée,
´ l’embryon est assez développé pour que de nombreuses
structures soient visibles. C’est en particulier le cas des cavités liquidiennes (cavité amnio-
tique et vésicule vitelline), ce qui permet par exemple de déterminer la configuration des
annexes lors de présence de jumeaux.
Le sexe ne peut par contre pas être identifié facilement, le développement des parties génitales
externes étant relativement semblable entre une fille et un garçon à ce stade de développement.

393 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Lors de la capacitation, les remaniements de la composition de la membrane plasmique du
spermatozoı̈de permettent de laisser le passage aux ions calcium, qui peuvent ainsi p énétrer
dans le cytoplasme du gamète mâle. Il participe alors à rendre la membrane du spermatozoı̈de
encore plus fluide.
La fusion des membranes ovocytaires et spermatiques lors de la fécondation induit une
libération de calcium dans le cytoplasme de l’ovocyte. Ce calcium a pour effet d’induire
l’exocytose des granules corticaux et en inactivant le MPF permet d’induire la reprise de la
méiose.
Si ce flux de calcium vers le cytoplasme ovocytaire ne peut se réaliser, alors les étapes de la
fécondation ultérieures à la fusion membranaire ne peuvent pas se dérouler.

394 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
UE 2 • Corrigés 529

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L’interaction gamétique recouvre l’ensemble des processus depuis la fixation du sperma-
tozoı̈de sur la zone pellucide jusqu’à la fusion des membranes des deux gamètes. La re-

Corrigés
connaissance entre le spermatozoı̈de et l’ovocyte n’est donc qu’une étape de l’interaction
gamétique.
La première interaction se déroule au niveau de la zone pellucide : la glycoprotéine ZP3 de
la zone pellucide est reconnue par un récepteur spécifique de la membrane du spermatozoı̈de
(SED1).
Chaque espèce de Mammifère est caractérisée par des motifs spécifiques au niveau de la par-
tie glucidique de ZP3, ce qui permet d’assurer la spécificité intra-sp écifique de l’interaction
gamétique.

395 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’endomètre est une tunique muqueuse, constituée d’un épithélium cylindrique simple (donc
une seule couche de cellules) uni à un épais chorion de tissu conjonctif riche en cellules.
Il suit un développement cyclique selon trois phases : phase menstruelle pendant les cinq
premiers jours du cycle, puis phase proliférative et enfin phase sécr étoire à partir du 14e jour.
On observe donc d’importantes variations au niveau de sa zone fonctionnelle pendant l’en-
semble du cycle utérin.
Le développement folliculaire se d éroule au début du cycle ovarien, et coı̈ncide donc bien en
partie avec la phase proliférative.

396 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’exocol est le segment du col de l’utérus visible à l’observation obstétrique. Il est constitu é
d’un épithélium pavimenteux pluristratifié (= type malpighien) non kératinisé, contenant du
glycogène (et non du collagène. . .).
L’exocol est séparé par la zone de jonction de l’endocol (partie interne du col), qui contient
les glandes tubulo-alvéolaires.

397 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Les granules corticaux sont exocytés suite à la fusion de l’ovocyte avec le spermatozoı̈de :
cet év ènement a donc lieu dans l’ovocyte fécondé.
Les enzymes libér és permettent la modification de la zone pellucide, ce qui participe au fait
de prévenir une deuxième fécondation.
La fusion du spermatozoı̈de avec l’ovocyte induit une dépolarisation membranaire, qui se
propage à partir du point de contact initial. Cette dépolarisation induit une entrée de calcium,
qui déclenche l’exocytose des granules.

398 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Suite à la fécondation, les deux noyaux (contenant chacun un jeu haploı̈de de chromosomes
monochromatidien) effectuent la réplication de leur ADN, et une seule plaque métaphasique
se met en place, contenant les 46 chromosomes (maternels et paternels) : c’est l’amphimixie,
qui restaure la diploı̈die. Cette mitose est rendue possible par le fuseau, qui se met en place à
partir d’un centrosome maternel et du centriole proximal paternel.
Les deux globules polaires sont issus des première (lors de l’ovulation) et deuxième (suite à
la fécondation) divisions de méiose de l’ovocyte. Ils restent au contact de la cellule œuf, et
sont dégrad és lors du développement précoce (avant le stade morula).

399 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Suite à la fécondation, l’embryon met environ cinq jour a` traverser la trompe de Fallope pour
aboutir dans l’utérus. Cette migration est en particulier permise par le mouvement des cel-
530 Corrigés • UE 2

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lules ciliées des trompes.
L’arrivée dans l’utérus coı̈ncide avec l’éclosion de l’embryon, qui rompt la zone pellucide
grâce à la trypsine que secrète son trophoblaste.
De même, ce sont les cellules du trophoblase (et non de la masse cellulaire interne) qui
secrètent l’hCG suite à l’implantation.
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UE 2 Concours blancs (corrigés)

Corrigés
Concours n ◦ 1
Biologie cellulaire

1 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
Les levures sont des eucaryotes. Les archaébactéries sont des procaryotes. Les virus sont
acellulaires.

2 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑e.

Un symporteur est un cotransporteur qui implique le deplacement
´ dans une même direction
de 2 molécules différentes a` travers des membranes phospholipidiques, c’est le cas du pore 1.
À ce niveau, le glucose entre contre son gradient de concentration : la concentration intracel-
lulaire est plus élev ée que celle de la lumière intestinale.
En revanche, à ce m ême niveau, le sodium suit son gradient de concentration, établi grâce à
la molécule représent ée en 3 (avec consommation d’ATP, il s’agit de la pompe Na+ /K+). Le
pore 1 correspond par conséquent à un transport actif secondaire.
Le glucose peut ensuite quitter la cellule par le pore 2 dans le sens de son gradient de concen-
tration.

3 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑

La pompe sodium-potassium ou Na -K+ ATPase permet d’échanger les ions sodium (Na +)
+
issus du milieu intracellulaire avec les ions potassium K+ issus du milieu extracellulaire dans
un rapport de 3 Na+ pour 2 K + . Ces ions sont tous deux transport és contre leur gradient de
concentration.

4 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les éléments principaux contribuant à la formation d’une jonction étanche comme celle
représentée en 4 sont les claudines et les occludines.
Ces protéines, associ ées à ZO1, ZO2 et ZO3, sont connectées aux microfilaments d’actine
par l’intermédiaire de la cinguline.
Les desmosomes assurent des contacts cellule-cellule gr âce à des cadh érines (desmoglobine
et de desmoplakine).
La structure représentée en 5 pourrait correspondre à un hémi-desmosome.

5 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La réponse cellulaire à un ligand n’est pas spécifique au récepteur mais aux voies de trans-
duction activées, qui peuvent être différentes selon le type cellulaire.

6 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les éléments polarisés du cytosquelette sont les microtubules et les microfilaments d’actine.
Les microtubules sont formés de 13 protofilaments organisés de façon parallèle.
L’axonème, structure motrice du cil, est constitué d’un cercle de 9 doublets microtubulaires
532 Concours blancs • UE 2

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et d’une structure formée d’une gaine interne et de deux microtubules complets (9+2).
Dans certains cils non mobiles, on trouve une autre organisation de type 9+0, sans doublet
central.

7 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le réticulum endoplasmique est constitué par un réseau de tubules branchés de saccules ho-
rizontaux. Il s’étend dans tout le cytosol et ses portions lisses et rugueuses sont en continuité
entre elles et avec l’enveloppe nucléaire.
La composition moléculaire de la lumière du RE est équivalente au milieu extracellulaire.
La lumière du RE constitue un milieu oxydant favorable à la formation de ponts disulfures
S−S.

8 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
La translocation dans le RE se fait de façon co-traductionnelle. Pour observer la translocation
dans la lumi ère des microsomes, il faudra ajouter l’ARNm au système de traduction in vitro
et non la protéine (proposition c).
Les modifications subies dans la lumière du microsome sont une N-glycosylation, la O-
glycosylation se fait dans la lumière de l’appareil de Golgi.
Les protéines transloquées sont protégées de l’action des protéases incapables de traverser les
membranes.

9 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
Saccharomyces cerevisiae est une levure tandis que Caenorhabditis elegans est un nématode.

10 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le complexe cycline B-Cdk1 correspond au MPF, la régulation par phosphorylation/déphos-
phorylation se fait sur Cdk1.
La phosphorylation de Thréonine 14 de Cdk1 est catalysée par la Myt1.
Les phosphorylations par Wee1 et Myt1 ont lieu en début de mitose.
Les protéines de la famille Rb sont phosphoryl ées par les complexes cycline D/Cdk4-6 et
cycline E/Cdk2.

11 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les canaux de Müller régressent chez les hommes mais pas chez les femmes au cours du
d éveloppement embryonnaire.
La caspase 7 est une caspase effectrice.
Les protéines de la famille Bcl-2 incluent des protéines pro- et anti-apoptotiques.
FLIP inhibe la formation du complexe DISC, pas l’inverse.

12 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le complexe OXA est un complexe de la membrane mitochondriale interne au niveau de la-
quelle se trouve la cardiolipine.
L’énergie nécessaire à l’entr ée des protéines dans la mitochondrie est apport ée par l’hydro-
lyse de l’ATP.

13 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La mitochondrie et le péroxysome consomment l’oxygène, ne le produisent pas.
Le lysosome est alimenté par des vésicules provenant de l’appareil de Golgi.
UE 2 • Concours blancs 533

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Le péroxysome contient la catalase, pas la mitochondrie et est détruit par autophagie par les
lysosomes.

Corrigés
14 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La protéine RAS possède une fonction GTPasique dont l’activation permet à RAS un retour
à un état inactif.
L’activation séquentielle des facteurs composant la voie de signalisation des MAPK se fait
par cascade de phosphorylation.
Les enzymes JAK sont associées à des récepteurs de cytokines.

15 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les protéines G hétérotrimériques activées sont constitu ées de trois sous-unités alpha-GTP,
beta et gamma.
Certains récepteurs à 7 domaines transmembranaires contrôlent l’activite´ de la proteine ´ ki-
nase A en modulant la concentration intracellulaire de seconds messagers produits à partir de
l’adénylcyclase (ou adénylate cyclase).
La protéine kinase A est une kinase cytosolique.

16 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le collagène de type I et le collag ène de type III sont fibrillaires. Le collagène de type IV
s’organise en réseau.

17 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le Western Blot permet la mise en évidence de protéines par utilisation d’anticorps sp éci-
fique(s).
Après électrophorèse, le plus souvent dénaturante, les protéines sont transférees
´ sur une mem-
brane en vue de la reconnaissance par l’anticorps spécifique.

18 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La GFP est un contrôle, le Western Blot ne permet pas d’analyser la fluorescence mais l’effet
spécifique de la parkine sur la quantité de synucléine.
Les anticorps révélant justement les isoformes de synucléine, l’expérience ne permet pas de
conclure quant aux effets du MG132 sur la traduction de la parkine.
Si l’inhibition du protéasome par le MG132 augmente le signal détecté sur le WB pour les sy-
nucléines α et β comparativement aux contrôles, cela signifie que ces derni ères sont dégradées
via le protéasome.

19 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’actine est un témoin de dépôt et Lenti-GFP un contrôle permettant de s’assurer de la
spécificité des effets observés pour la parkine.
Vector est un contrôle permettant de s’assurer de la spécificité des effets observés dans les
cellules exprimant α-syn et β-syn.
Le profil obtenu pour les fractions solubles et insolubles est clairement différent.

20 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La β-synucléine provoque l’accumulation anormale de parkine dans la fraction cellulaire in-
soluble de la lignée neuronale en présence de MG132.
534 Concours blancs • UE 2

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La condition Vector est le contrôle (la référence). Or les bandes observ ées en présence de
MG132 en condition Vector et celle observée en présence de MG132 en condition β-syn sont
identiques.
La fraction insoluble de parkine détectée par WB n’a donc pas augmentée dans ce cas.
L’inhibition du protéasome ne diminue pas la transcription de parkine dans les cellules.
Le Western Blot ne permet pas l’analyse de la transcription (qui se fait par Northern Blot).

21 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La tubuline est un constituant des microtubules.

22 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Dans les cellules exprimant l’α-synucléine et la parkine, l’α-tubuline s’accumule dans la frac-
tion insoluble en presence
´ de MG132 (colonne α-syn et MG132, l’α-tubuline s’accumule, les
propositions a et d sont vraies).
Le signal d’α-tubuline insoluble détecté augmente en pr ésence de MG132 dans les différentes
conditions expérimentales.
L’actine continue à être détectée dans les différentes conditions expérimentales.

23 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le neurone est une cellule bloquée en phase Go du cycle cellulaire.

24 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’état du cytosquelette neuronal, évalué sur la densit é relative des neurites, est modifié si-
gnificativement dans certaines conditions expérimentales : on peut par exemple comparer les
conditions a-syn+MG132 et a-syn+MG132+lenti-parkin.
La densité des neurites est diminuée significativement en presence ´ d’α-synucl éine et de
MG132.
En présence de β-synucléine, de parkine et de MG132, la densit´ e des neurites n’est pas signi-
ficativement modifiée par rapport au témoin sans parkine.
Il existe des alt érations du cytosquelette dans les cellules accumulant la parkine et l’α-
synucléine non dégrad ées par le protéasome, c’est ce que cherchent à démontrer les scienti-
fiques par cette expérience.

25 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’accumulation de β-synucleine
´ et de parkine non dégradées n’entraı̂ne pas d’altération des
microtubules par modification de la solubilité de la tubuline.
La figure 5 ne permet pas de mettre en évidence de differences
´ significatives de la densité du
cytosquelette avec ou sans parkine en présence ou non de MG132 pour la β-syn, contraire-
ment à l’α-syn.

Histologie

26 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La fixation a pour but la conservation des structures et le durcissement des pièces. L’inclu-
sion permet ensuite la réalisation de coupes fines et réguli ères. Les colorations accentuent
les contrastes. Les coupes colorées sont enfin montées entre lame et lamelle en vue de leur
observation.
UE 2 • Concours blancs 535

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27 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.

Corrigés
La classification des épithéliums repose sur 3 critères principaux qui se combinent entre eux :
forme des cellules (par convention de la couche superficielle), nombre de couches de cellules
et différenciations apicales.
Toutes les cellules épithéliales possèdent des complexes de jonction combinant les mêmes
types de jonction et reposent sur une membrane basale.

28 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les mucines sont secr´ étées par les cellules muqueuses caliciformes. Les entérocytes consti-
tuent un épithélium prismatique simple.

29 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’endothélium vasculaire est un épithélium pavimenteux simple sans cils vibratiles.
L’épithélium gastrique poss ède des cellules à pôle muqueux fermé ayant une fonction de pro-
tection chimique.
L’épithélium urinaire possède des cellules en raquette capables de se déformer.

30 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les kératinocytes, cellules les plus abondantes de l’épiderme, sont d’origine ectodermique.
Le glycolipide imperméabilisant est s écrété par les kératinocytes de la couche granuleuse.
Les cellules de Merkel ne possèdent pas des granules de Birbeck, sp écifiques des cellules de
Langherrans.

31 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Une glande séreuse produit des sécrétions protidiques, principalement de nature enzymatique.

32 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Après stimulation antigénique, les lymphocytes B se transforment en plasmocytes capables
de sécréter les immunoglobulines.

33 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les ostéoblastes reliés entre eux par des nexus et responsables de la synthèse de l’ostéoı̈de se
différencient en ostéocytes avec conservation des nexus.

34 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les plasmocytes sont des cellules B activées.

35 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La phagocytose est l’ensemble des étapes par lesquelles une cellule phagocytaire englobe
dans une vacuole lysosomale une structure figurée telle qu’un micro-organisme, un corps
étranger ou une autre cellule.
Après la phagocytose, le nombre de granulations contenues dans le cytoplasme des phago-
cytes diminue car ces granulations correspondent aux hydrolases responsables de la dégrada-
tion des particules internalisees.
´

36 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Il existe deux variétés d’adipocytes : les adipocytes blancs et les adipocytes bruns (rares chez
536 Concours blancs • UE 2

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l’adulte). La question porte donc sur les adipocytes blancs.
Ce sont des cellules sphériques, dont le cytoplasme renferme une volumineuse vacuole lipi-
dique unique (triglycérides), entour ée par une mince couronne cytoplasmique contenant un
appareil de Golgi, du réticulum endoplasmique granulaire, du réticulum endoplasmique lisse
et des mitochondries. Le noyau, aplati, est refoulé en p ériphérie, contre la membrane plas-
mique. Une fine membrane basale entoure la membrane plasmique.
Il n’y a pas de péricytes dans le tissu adipeux.

37 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La névroglie épithéliale est constituée de cellules ciliées et jointives. Elle est dépourvue de
tissu conjonctif et de membrane basale. Les cellules sont pseudo-épith éliales.

38 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’axone d’un motoneurone contient de nombreuses vésicules synaptiques de 45 nm de diamè-
tre contenant l’acétylcholine (ACh) qui est le médiateur de la transmission neuromusculaire
ainsi qu’un nombre élevé de mitochondries.
La membrane cellulaire comporte à ce niveau des zones actives où sont fixées des vésicules
synaptiques prêtes à libérer leur contenu.
Le péricaryon constitue le lieu de synthèse des constituants neuronaux et des neuromédiateurs.

39 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les cardiomyocytes ont une forme de cylindre bifurqué. Ils présentent un réticulum sarco-
plasmique plus fin et moins développé que celui des cellules striés squelettiques.
Le noyau des cardiomyocytes est central, unique et applati. Les nexus permettent aux cellules
de se synchroniser.

40 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le rhabdomyocyte a la forme d’un cylindre allongé, dont le diamètre est d’environ 10 à 100
micromètres pour une longueur allant jusqu’à 10 cm.
Son cytoplasme contient de très nombreuses myofibrilles (diamètre de 1 à 2 µm) organis ées
en sarcomères.
L’alternance de disques clairs et sombres observables au microsope optique est bien visible
sur une coupe longitudinale.

Embryologie

41 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le centre de Nieuwkoop correspond aux cellules dorso-végétatives de l’embryon d’Amphi-
bien au stade blastula.
Les molécules émises par ces cellules induisent les cellules de la zone marginale dorsale
en centre organisateur de Spemann (qui permet d’affiner la régionalisation dorso-ventrale de
l’embryon).
Ainsi, le centre de Spemann ne peut être présent que suite à l’activité des cellules du centre
de Nieuwkoop.

42 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Suite à la fécondation, les pronuclei m âle et femelle réalisent la réplication, se rapprochent,
puis les enveloppes nucléaires disparaissent, ce qui permet de mettre en place l’ensemble des
UE 2 • Concours blancs 537

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chromosomes au niveau du plan équatorial de la première mitose.

Corrigés
L’amphimixie, qui correspond à la mise en commun des deux génomes gam étiques, corres-
pond donc au tout début de la première division de l’œuf.
Cette première division nécessite pour se réaliser un fuseau complet, organisé entre deux cen-
trosomes, dont un est formé à partir du centriole proximal du spermatozoı̈de.

43 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La compaction se déroule vers le cinquième jour, dans le dernier tiers de la trompe utérine.
Les cellules externes se différencient en trophectoderme, et les cellules internes en masse cel-
lulaire interne (ou bouton embryonnaire).

44 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La figure 6 est une coupe transversale au cours de la neurulation. La face dorsale, au contact
de la cavit é amniotique, est vers le haut.
L’ellipse 2 correspond aux cellules de crête neurale, formées lors de l’invagination du neu-
roderme. Certaines vont former les ganglions rachidiens, d’autres vont migrer sur une plus
longue distance (par exemple pour donner les mélanocytes).
L’ellipse 3 correspond à la chorde, qui joue un r ôle d’inducteur.
À ce stade, ces cellules ont fusionné transitoirement avec l’endoderme pour former la plaque
notochordale, mais ces cellules sont bien mésodermiques, et donc issues de l’ingression
mésoblastique.

45 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La flèche 4 désigne une cellule de l’entoblaste (ou endoderme).
La flèche 5 désigne une cellule du tube neural. Ces cellules neuroectodermiques sont reliées
entre elles par des N-CAM, mais aussi des N-Cadhérines (alors que les cellules de l’ épiblaste
–flèche 6- sont reliées entre elles par des E-Cadhérines).
La présence de la plaque notochordale permet de dater cet embryon au 20e jour de d évelop-
pement. À ce stade l’ingression entoblastique est achev ée.

46 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Les axes embryonnaires se mettent en place lors de la gastrulation, au cours de la 2 e semaine
du développement.
Les examens échographiques permettent de fournir de nombreuses informations sur le déve-
loppement de l’embryon puis du fœtus.
En particulier, il est possible lors de l’échographie dite du 1er trimestre de visualiser l’activité
cardiaque du cœur (par effet Doppler), et de dater la grossesse. Cette datation se réalise en
particulier avec la mesure de la longueur de l’embryon, avec une précision de 3 à 8 jours (la
réponse  2-3 jours  semble donc trop  optimiste  . . .).
L’échographie dite du 2e semestre permet de déterminer le sexe de l’enfant.

47 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La fécondation s’ach ève au moment où les deux génomes (maternel et paternel) fusionnent :
ceci est réalisé au moment de la rupture des enveloppes des pronucléi, lors de la premi ère
division cellulaire.
C’est aussi à ce moment que débute la segmentation de l’œuf, qui permet la formation de la
morula.
538 Concours blancs • UE 2

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Après compaction et cavitation, on obtient un blastocyste : les cellules de la masse cellu-
laire interne (qui sont au contact du trophoblaste) peuvent être prélevées. Ce sont les cellules
souches embryonnaires (totipotentes et non seulement pluripotentes).

48 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’épiblaste donne, suite à la gastrulation, les tissus embryonnaires, mais il donne aussi cer-
tains tissus extra-embryonnaires (comme par exemple la cavité amniotique).
Le développement embryonnaire correspond à l’ensemble du premier trimestre, conduisant
de l’œuf fécondé au plan d’organisation humain).
La morphogenèse peut correspondre à diff érentes définitions, mais dans son sens le plus clas-
sique elle correspond à la periode
´ conduisant à l’acquisition d’une forme comprenant l’en-
semble des principaux organes. Elle est alors achevée en fin de période embryonnaire (après
avoir débuté lors de la gastrulation ou à la suite de la gastrulation selon la définition choisie).
La période fœtale sera ensuite une période de croissance et de d éveloppement.

49 ❑a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’expérience de Spemann et Mangold, menée en 1924, a mis en évidence l’induction neural
(et la régionalisation dorso-ventrale) au cours de la gastrulation chez les Amphibiens.
Le tissu greffé, inducteur, donne la notochorde, le plancher du tube neural, le toit de l’endo-
derme, ainsi que la partie médiane des somites (proche du tube neural).
50 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ ✘ d. ❑ e.
La notochorde joue un rôle inducteur sur le tube neural (diff érentiation de la plaque du plan-
cher du tube neural) et les somites (induction du sclérotome, et directement ou indirectement
du myotome). Ce rôle est rempli par la sécrétion de SHH (Sonic HedgeHog) par la noto-
chorde.
Son ablation n’entrave pas le développement du tube neural, mais il ne présente pas alors de
plaque du plancher.
Le sclérotome ainsi que le myotome ne se développent pas.
Reproduction

51 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La m éiose est constituée de deux divisions successives, sans réplication entre elles. Ceci per-
met la séparation des chromosomes homologues (méiose I) puis des chromatides-sœurs de
chaque chromosome (méiose II).
Les deux divisions s’enchaı̂nent de manière presque immédiate : une très courte interphase,
sans décondensation compl ète des chromosomes, est présente, en général, entre la télophase
I et la prophase II.

52 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Aucune réponse propos ée ne convient. En effet, c’est le centriole proximal qui intervient,
les enzymes de l’acrosome permettent la traversée de la zone pellucide, les mitochondries
du spermatozoı̈de sont éliminées lors de la fécondation, et la capacitation se déroule lors du
trajet dans le tractus génital féminin.

53 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La folliculogenèse correspond au d éveloppement des follicules primaires aux follicules de De
Graaf. Elle se déroule dans le cortex de l’ovaire, et est stimul ée en particulier par l’hormone
FSH libérée par l’adénohypophyse.
UE 2 • Concours blancs 539

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54 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

Corrigés
L’ovocyte étant formé par l’organisme f éminin (XX), il ne peut pas comporter de chromo-
some Y.
Par contre, le spermatozoı̈de peut comporter un chromosome X et un chromosome Y, dans
le cas où les deux chromosomes X et Y du p ère n’ont pas été séparés au cours de la méiose :
il s’agit donc d’un non disjonction en première division de méiose, puisque c’est pendant
celle-ci que se réalise la disjonction des chromosomes homologues (la deuxième division de
méiose permet, elle, la séparation des chromatides).

55 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Les spermatocytes I subissent la première division de méiose. Il s’agit de la division réduc-
tionnelle, permettant de passer de la diplo¨ıdie (spermatocyte I) à l’haploı̈die (spermatocyte II
puis cellules ultérieures, dont au final les spermatozoı̈des).
Les spermatocytes II subissent la deuxième division de méiose, et donnent ainsi, chacun,
deux spermatides.
La spermatogenèse s’effectue de manière centripète dans le tube s éminifère. Les spermato-
cytes II sont ainsi situés dans le compartiment central du tube, et ne sont donc plus au contact
de la membrane basale (cette situation ne concernant que les spermatogonies).

56 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les ovogonies se multiplient pendant la vie embryonnaire, puis rentrent en méiose : le pre-
mier blocage arrive en prophase I ; elle concerne donc l’ovocyte I.
La m éiose I s’achève à l’ovulation, puis l’ovocyte II est bloqué en métaphase II.
La formulation de ce QCM est très piégeuse (limite malhonnête. . .), car elle suggère qu’il
y a plusieurs bonnes réponses, alors que la deuxième bonne réponse (ovocyte II bloqu é en
métaphase) n’est pas proposée ! Il n’y a donc bien qu’une seule bonne réponse à ce QCM !

57 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La réaction acrosomiale implique une augmentation de la concentration intracellulaire en
calcium. Elle consiste en particulier en une fusion entre la membrane plasmique apicale et
la membrane externe de l’accrosome : la membrane plasmique apicale est remplacée par la
membrane interne de l’acrosome, et les enzymes acrosomiales sont libérées.

58 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le pic de LH est déclenché par le passage de l’oestradiol au-dessus de sa valeur-seuil.
Les menstruations correspondent à l’élimination de la couche fonctionnelle de l’endomètre,
ce qui inclus l’essentiel de son épithélium prismatique unistratifié. Toutefois, l’extrémité de
certaines glandes utérines plonge dans le myomètre et une partie de cet épith élium n’est donc
pas éliminé.
La courbe thermique montre deux paliers de température : c’est l’ensemble de la phase fol-
liculaire qui présente une température très légèrement plus basse. Le jour de l’ovulation est
théoriquement le dernier jour de ce palier bas.

59 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’inactivation d’un chromosome X est un processus qui se déroule au cours du développement
embryonnaire précoce, chez les embryons féminins.
La spermatogenèse permet d’obtenir des spermatides, qui se diff érencient en spermatozoı̈des.
540 Concours blancs • UE 2

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60 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La capacitation des spermatozoı̈des dans les voies g énitales féminines est un préalable indis-
pensable à la fécondation. Elle comprend de nombreux phénomènes, dont l’augmentation de
la fluidité membranaire de la membrane apicale du spermatozoı̈de, et une perte progressive
du potassium intracellulaire.
L’activation de la voie adylcyclase/AMPc/PKa est déclenchee ´ par une entr ée de calcium.

Concours n ◦ 2
Biologie cellulaire

61 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
´ Rb est une prot éine qui séquestre le facteur E2F. Une fois lib éré ce facteur de
La proteine
transcription permet l’expression des gènes nécessaires à la réalisation de la phase S. Cette
libération de E2F est induite par la phosphorylation de pRb par un complaxe cycline-kinase,
qui peut en particulier comporter une kinase Cdk2.
P21 inhibe l’action des complexes cycline-kinase phosphorylant pRb, en cas de dommage à
l’ADN.
PCNA intervient dans des processus de réparation de l’ADN, en liaison avec P21 et non pRb.
Neuro-D est un facteur de transcription intervenant dans la différentiation de certaines cel-
lules des tissus nerveux et pancréatique.

62 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
La Particule de Reconnaissance du Signal (PRS ou SRP) reconnait une séquence signal
d’adressage au RE constituée d’une vingtaine d’acides aminés hydrophobes en N-terminal.
Elle concerne les protéines à destination du syst ème (endo)membranaire et les protéines
sécrét ées.
Le signal patch d’adressage au lysosome est reconnu au niveau de l’appareil de Golgi.

63 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La partie catalytique (enzymatique) des complexes cycline-Cdk est la Cdk.
L’entrée en mitose est contrôl ée par un de ces complexes, le MPF, de localisation cytoplas-
mique.
E2F est un facteur de transcription activateur séquestré (inhibé) par la protéine Rb.
Cdk4 intervient dans la régulation du cycle cellulaire, ce sont les Cdk 7, 8 et 9 qui inter-
viennent dans la régulation de la transcription.

64 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La mitochondrie est détruite par autophagie par les lysosomes.

65 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le domaine transmembranaire d’un récepteur, responsable de l’ancrage dans la membrane
plasmique, traverse par définition la membrane. Il est donc composé d’acides aminés hydro-
phobes.

66 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
UE 2 • Concours blancs 541

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On souhaite observer la mobilité des cils, il faut donc obligatoirement des cellules vivantes.
Pour cela, seul le microscope à contraste de phase convient, car toutes les autres techniques

Corrigés
n écessite une fixation des tissus.

67 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
´
L’endocytose médi ée par recepteur est spécifique : la substance à endocyter est reconnue par
un récepteur membranaire, qui recrute de la clathrine. Le puits recouvert ainsi formé donne
naissance à une vésicule recouverte, qui perd rapidement son manteau de clathrine.

68 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
C’est la membrane interne qui est associ ée à la lamina. L’ARNr 5S est le seul ARNr qui
n’est pas synthétisé dans le nucléole, mais dans le nucléoplasme. Enfin, l’hétérochromatine
constitutive se réplique en fin de phase S, et non au début.
Les pores nucléaires permettent les échanges entre le cytosol et le nucleoplasme,
´ et donc en
particulier la sortie des ARNm permettant la synthèse protéique.

69 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’ADN mitochondrial est localisé dans la matrice.
La membrane externe est très perméable, grâce à la présence de porines, alors que la mem-
brane interne est elle très fortement imperméable, en particulier de par la présence de cardio-
lipines.
Cette forte imperméabilité justifie la présence de très nombreux transporteurs qui permettent
de réaliser les échanges entre la matrice et le cytosol (via l’espace intermembranaire).
La chaı̂ne respiratoire induit une accumulation de protons dans l’espace intermembranaire, et
donc un pH acide dans celui-ci.

70 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Une ligase est une enzyme capable de lier deux polymères séquencés (deux brins d’ADN
successifs pour une ADN ligase ou deux polypeptides pour une peptide ligase).
Les caspases sont des protéases spécifiques qui jouent en particulier un rôle dans l’apoptose.
Le protéasome est une structure multiprotéique qui dégrade les protéines (activité protéase)
dans le cytoplasme.

71 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La protéine RAN suit un cycle qui permet l’import nucléaire des protéines portant un signal
peptidique NLS.
Dans le noyau, RAN-GTP (et non RAN-GDP) se lie à l’importine béta, ce qui permet sa
sortie vers le cytoplasme. À ce niveau le GTP est hydrolysé, et RAN-GDP est relach ée.
C’est l’importine  seule  qui fait rentrer la protéine avec séquence NLS. La fixation de Ran-
GTP dans le nucléosplasme permet alors la libération de la protéine importée.
La phosphorylation de RAN-GDP en RAN-GTP a lieu dans le nucléoplasme.

72 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’anaphase est déclenchée par l’activation de l’APC.
L’anaphase A débute dans un premier temps, et permet l’éloignement des chromatides par
raccourcissement des microtubules kinétochoriens.
L’anaphase B débute ensuite, alors que l’anaphase A se poursuit (donc les deux sont bien
542 Concours blancs • UE 2

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concomitantes) et permet l’eloignement
´ des p ôles du fuseau par allongement des microtu-
bules polaires.
Le MPF est inactif à la fin de l’anaphase : le système sort de l’état mitotique.

73 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’apparition des premières cellules eucaryotes est très largement antérieur à l’ ère primaire (ou
Paléozoı̈que). Elle est estimée à −1, 5 à −1, 8 milliards d’annees,
´ soit pendant le Prot érozo¨ıque.
La division cellulaire permet la transmission du génome, mais aussi du contenu cytosolique
ainsi que des organites (chez les eucaryotes possédant des organites semi-autonome, ceci in-
clus la transmission de ces génomes accessoires).
Les cellules ont toutes un génome ADN, mais certains virus possèdent eux un génome ARN.

74 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Lors de la condensation de la chromatine, les chromosomes deviennent visibles, et le nucléole
disparait.
Ran GEF permet la formation de Ran GTP dans le noyau.
L’ubiquitination de la sécurine dirige celle-ci vers le protéasome, ce qui libère la séparase,
qui peut alors hydrolyser la cohésine et permettre la separation
´ des chromatides. P53 a en ef-
fet comme action de provoquer la surexpression de P21, une CDK qui induit l’arr êt du cycle
cellulaire.
Par contre, les récepteurs Fas se trimérisent, et cet évènement est indépendant de la libération
du cytochrome C des mitochondries.

75 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Cas rare où toutes les r éponses (sauf la  tout est faux  ) sont justes !
La ceinture d’adhérence est présente au niveau des cellules épithéliales. Elle permet l’ancrage
cellule-cellule, est localisée  sous  les jonctions serrées donc juste sous le pôle apical, tout
en haut des faces latérales.
L’adhérence est assurée par des E-Cadhérine. Ces protéines nécessitent la présence de cal-
cium.

76 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La lame basale est une matrice extracellulaire présente au niveau basal des épithéliums. Elle
présente en particulier du collagène IV, qui lui est spécifique. Elle est donc moléculairement
différente de la matrice extracellulaire du tissu conjonctif.
En microscope optique, elle n’apparaı̂t au mieux que sous la forme d’une couche unique. Au
microscope électronique, on peut distinguer deux couches.
Elle est associée à une lame réticulaire.
Au total, on trouve donc à ce niveau bien trois couches, mais dont une n’est pas de la lame
basale, et dont les deux autres ne sont pas distinguables au microscope optique.
Depuis les cellules épithéliales et allant vers le conjonctif :
➣ Lamina lucida de la lame basale,
➣ Lamina densa de la lame basale,
➣ Lame réticulaire.

77 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’ADN eubact érien présente une compaction, dans laquelle les protéines h-ns (proches des
UE 2 • Concours blancs 543

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histones) interviennent.

Corrigés
La traduction peut démarrer avant même la fin de la transcription.
L’information contenue dans les plasmides peut être transfér ée d’une cellule à une autre lors
du processus de conjugaison.
La membrane plasmique des eubactéries ne comportent pas certains lipides  eucaryotes  ,
et peut posséder des lipides spécifiques (au-delà des differences
´ au niveau des prot éines. . .).

78 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La phase G0 est une phase de  sortie du cycle cellulaire  . Elle peut se mettre en place à
partir d’une phase G1 ou plus rarement d’une phase G2, mais elle n’est pas obligatoire.
La phase G1 est une phase de croissance cellulaire, avec synth èse de protéines, de lipides, et
expression gén étique donc synthèse d’ARN.
La phase S est marquée par la synthèse d’ADN, à partir de plusieurs origines chez les euca-
ryotes.
La phase G2 prépare la mitose, mais la condensation de la chromatine et phosphorylation des
lamines sont des évènements de la prophase ou de la fin de prophase, et donc de la mitose.

79 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La mitochondrie est un organite semi-autonome. Elle possède un ADN qui lui permet de
réaliser la synthèse d’une partie de ses proteines.
´
Les autres protéines sont codées par le génome nucléaire et importées par un mécanisme
post-traductionnel impliquant les importases TIM et TOM en particulier.
Lors de la fécondation, les mitochondries paternelles sont éliminées : l’ADN mitochondrial
est donc transmis selon une h érédité maternelle. Mais l’expression est ensuite la même quel
que soit le sexe de l’individu.
En aérobie, la mitochondrie est la principale source d’ATP de la cellule, grâce à la phospho-
rylation oxydative.

80 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

La bicouche lipidique est hydrophobe et donc imperméable aux molécules hydrophiles : c’est
le cas en particulier des ions, qui sont entourés d’une couronne d’hydratation et ne peuvent
donc pas passer la bicouche.
Toutefois, la présence de transporteurs membranaires (canaux, permeases,´ pompes, co-trans-
porteurs) permet le passage de solutés à travers une membrane biologique (= bicouche lipi-
dique + protéines).
Les transports actifs nécessitent une source d’énergie, qui peut être un co-transporteur avec
un flux ionique exergonique, ou une hydrolyse de l’ATP. Dans ce dernier cas, il peut s’agir
de transporteurs ABC (ATP Binding Cassette ; transport orienté de molécules) ou de pompes
ATPases. Ces dernières transportent des ions grâce à un changement de conformation induit
par leur auto-phosphorylation.

81 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Un exemple de canal ionique ligand-dépendant est le r écepteur canal (ou nicotinique) à
l’acétylcholine.
Dans les deux cas, le transport est passif. Mais le GLUT lie spécifiquement la molécule trans-
portée (le glucose) alors que les ions (surtout Na +) transportés par le récepteur canal passent
par un filtre de sélectivité sans liaison.
En toute rigueur, le terme de transporteur est employé dans le cas d’une protéine subissant un
changement de conformation lors du passage de la molécule transportée. C’est le cas d’une
544 Concours blancs • UE 2

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perméase (comme GLUT) ou d’un cotransporteur, mais ce n’est pas le cas d’un canal.

82 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
✘e.
Toutes les propositions sont fausses !
La fibronectine est un homodimère (donc les deux sous-unités sont par définition codées par
le même gène).
La tenascine est une protéine de la matrice qui présente des propriétés anti-adhérentes en se
liant à la fibronectine (et donc en prévenant sa liaison aux intégrines membranaires).
Les glycoprotéines sont des proteines
´ avec des sucres, ces derniers étant minoritaires.
Enfin, les GAG ne comportent pas d’acides aminés : liés de façon covalente avec des protéines,
ils formeront les protéoglycanes.

83 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La synthèse d’ATP dans la mitochondrie est essentiellement réalisée par l’ATP synthase de
la membrane interne. Celle-ci utilise le gradient de protons produit par la chaı̂ne respiratoire
et grâce à un couplage osmo-chimique produit de l’ATP dans la matrice de la mitochondrie.
L’ATP synthase est constituée d’un grand nombre de sous-unit és, qui forment deux ensembles
morphologiques : F0 qui est transmembranaire et F1 qui est matriciel. Il n’est toutefois pas
correct d’employer le terme de sous-unité à leur sujet, car F0 comme F1 comportent de
nombreuses sous-unités protéiques, et d’un point de vue fonctionnel aussi bien F0 que F1
possèdent des sous-unités faisant partie du rotor (partie mobile : sous-unités c et tige gamma
essentiellement) et du stator (sous-unités b éta catalytiques, par exemple) ; ainsi la tige gamma
(rotor) et les sous-unités béta (stator) font partie de la partie F1 de l’ATP synthase. . .

84 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les glycosylations de la membrane plasmique peuvent être portées par des lipides ou des
protéines, et sont présentes du côté extracellulaire.
Dans le cas des protéines, les N-glycosylations sont initiées dans le réticulum, l’appareil de
Golgi permettant ensuite une modification progressive du motif initial.

85 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’immunocytochimie correspond à la détection de protéines au niveau cellulaire, par incuba-
tion de cellules préparées avec des anticorps marqués, spécifiques de la protéine recherchée.

Histologie

86 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La contraction est due au glissement des myofilaments de myosine le long des microfilaments
d’actine, qui se rapprochent du centre du sarcomère. Cela entraine un raccourcissement du
sarcomère marqué par un raccourcissement des bandes claires et de la zone H alors que la
bande A garde une longueur constante.

87 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La dépolarisation des cardiomyocytes est indépendante du système nerveux.
Le système sympathique acc élère le cœur grâce à la noradrénaline, l’acétylcholine le ralentit.
Le nœud sino-auriculaire est le pace-maker de l’excitation cardiaque.

88 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 2 • Concours blancs 545

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Les astrocytes protoplasmiques sont localisés dans la substance grise du système nerveux
central. Ils présentent de nombreux prolongements de type pieds vasculaires et somatiques

Corrigés
ainsi que des filaments intermédiaires appelés gliofilaments.
Parmi leurs différents rôles, ils peuvent former du tissu cicatriciel par prolifération. La sécré-
tion de liquide céphalo-rachidien par la névroglie épith éliale.

89 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Une cellule de Schwann ne peut myéliniser qu’un seul axone.

90 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Entre chaque rangée d’ost éocytes du périoste, on observe une lamelle osseuse. Les fibres de
collagène de type I comportent toutes la meme
ˆ orientation au sein d’une memeˆ lamelle. Ces
lamelles comportent également des cristaux d’hydroxyapatite et des ponts filamenteux.

91 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les monocytes et les macrophages constituent le systeme ` des phagocytes mononucléés.
Les macrophages se distinguent des monocytes par une plus grande taille, le développement
considérable de l’appareil vésiculaire (dont les lysosomes) et des expansions cytoplasmiques
qui forment des pseudopodes.
Les propriét és fondamentales des macrophages sont leur mobilité, leur pouvoir de phagocy-
tose et leur capacité sécrétrice.
Les ostéoclastes plurinucléés (issus de la fusion entre pr écurseur ostéoclastique et un mono-
cyte) font aussi partie du système des phagocytes mononudéés.

92 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
Toutes les propositions sont exactes.

93 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les fibroblastes sont des cellules fusiformes ou étoilées capables de mobilité. Ils ne sont
pas dispersés donc non joints les uns aux autres par des jonctions. Ils ont pour fonction de
synthétiser les protéines constituant la matrice extracellulaire.

94 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La lame réticulaire est élabor ée par le tissu conjonctif.
Les épith éliums ne sont pas vascularisés, l’oxygénation est assur ée par le tissu conjonctif
sous-jacent.
Au niveau des épith éliums, le renouvellement cellulaire est permanent. Au niveau de l’epi- ´
derme par exemple, les kératinocytes des couches basale et épineuse se multiplient.

95 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
Toutes les propositions sont exactes.

96 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les glandes sébacées sont des glandes alvéolaires exocrines holocrines associées au poil.
Le produit de sécrétion est le sébum lipidique, ces glandes ne sont donc ni muqueuses (sécré-
tion de mucus) ni séreuses (sécr étions protidiques).
546 Concours blancs • UE 2

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97 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’épiderme est un épithélium pavimenteux stratifié kératinisé composé de 4 à 5 couches de
cellules.
La couche basale (ou couche germinative) est responsable du renouvellement de l’épiderme,
elle est constituée de k ératinocytes et mélanocytes.
La couche épineuse contient de nombreux desmosomes.
La couche granuleuse est formée de grains de kératohyaline et de kératinosomes.
La couche cornée est constituée de cellules mortes applaties.

98 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le glycocalyx est un élément présent chez tous les types cellulaires eucaryotes compos é
d’une couche de polysaccharides liée de mani ère covalente aux lipides et aux protéines de la
membrane.
Il est formé sur la face luminale des membranes du réticulum puis du golgi.
Cette couche est visible au microscope électronique apr ès coloration au rouge de ruthénium
et en microscopie optique par la coloration PAS.
Les complexes de jonction empêchent l’échange de matériel entre les pôles apical et baso-
latéral.

99 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le principe de la méthode TUNEL (Terminal deoxynucleotidyl transferase dUTP Nick End
Labeling) est de révéler la présence de cassures dans l’ADN (dans les cellules en apoptose)
par une réaction de polymérisation mettant de nucléotides modifiés qui sont par la suite mis
en évidence via une réaction de coloration.

100 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La première étape de préparation d’un objet biologique en vue d’une observation en micro-
scopie électronique à balayage est une étape de fixation qui tue les cellules tout en conservant
les structures dans un état aussi proche que possible de l’état vivant.
On ne pourra donc pas observer de mouvements dynamiques. On pourra néanmoins observer
les él éments de surface, sans qu’il soit nécessaire de réaliser un immunomarquage.

Embryologie

101 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les implantations extopiques peuvent être utérines (placenta previa), tubaires (cas majori-
taire) ou adbominales. Ce dernier cas conduit à une grossesse péritonéale, qui en gén éral ne
permet pas de développement viable.
Cependant (et il s’agit là d’un piège assez  vicieux  ) des cas de grossesse p éritonéale
menées à terme ont et´ é reportés (avec césarienne pour extraire le nouveau-n é).

102 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Toutes les propositions sont justes.

103 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Wnt-7a (homologue de Wingless ; expression ventrale) et En-1 (homologue d’Engrailed ; ex-
pression dorsale) permettent de définir la polarité dorso-ventrale du bourgeon de membre.
UE 2 • Concours blancs 547

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Corrigés
104 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La plaque préchordale correspond au m ésoderme céphalique. Elle induit le neuroblaste sus-
jacent.
La première paire de somite se forme vers le 20e jour, à la limite entre la tête et le tronc.
La gastrulation s’achève vers le 25e jour de d éveloppement, un jour avant la fermeture du
neuropore postérieur. Tant que cette gastrulation n’est pas achevée, du mésoblaste reste en
contact avec le neurectoblaste.

105 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les greffes de cellules de caille dans des embryons de poulet sont un technique ayant permis
de réaliser un grand nombre de découvertes, en particulier sur les migrations cellulaires dans
l’embryon d’oiseau.
Les cellules de caille présentent une morphologie différente de celles du poulet au niveau de
leur noyau, ce qui permet leur reconnaissance dans l’embryon et le poussin.
Elles peuvent subsister jusque chez le poussin (on obtient une chimère caille-poulet), mais
sont en général éliminées par le système immunitaire de l’adulte.
L’utilisation de colorants vitaux permet le suivi de cellules embryonnaires sans réaliser de
greffe. Ceci a en particulier été réalisé chez les Amphibiens.

106 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les cellules de crête neurale migrent pour former une grande diversité de tissus dans l’em-
bryon.
Elle forment en particulier le système nerveux autonome (ganglions sympathiques, syst ème
nerveux entérique. . .), la médullosurrénale (mais pas la corticosurrénale), les os dermiques
du crâne (mais pas les vertebres,
` form ées à partir du sclérotome des somites).

107 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La troisième semaine est marqu ée par la gastrulation, qui permet la mise en place de l’axe
dorso-ventral.
Les ı̂lots vasculo-sanguins primitifs se forment pendant la troisième et la quatrième semaine,
au niveau du mésenchyme extra-embryonnaire de la splanchnopleure (autour de la v ésicule
ombilicale ou vitelline), du pédicule embryonnaire et de la lame choriale.
L’allantoı̈de apparait au début de la quatrième semaine de d´
eveloppement.

108 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La plaque basale correspond au plafond de la chambre intervilleuse : c’est à ce niveau qu’ar-
rivent les vaisseaux maternels, et c’est d’elle que se développent les cloissons incomplètes,
qui délimitent les cotylédons.
Les villosités crampons se développent au niveau de la plaque choriale (plancher de la chambre
intervilleuse).

109 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
➣ Compaction : 4e jour
➣ Nidation : 6 e jour
➣ Dégén érescence de la vesicule
´ ombilicale primaire : 12 − 13 e jours
➣ Formation de la ligne primitive : 15 e jour
➣ Soulevement
` embryonnaire : 22 − 28 e jours.
548 Concours blancs • UE 2

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110 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les mélanocytes dérivent des cellules de crête neurale.
Les motoneurones dérivent de la plaque basale du tube neural : seul le plancher (du tube neu-
ral) dérive du nœud lui-même.
Les cellules de Merkel sont des cellules dermiques, qui proviennent probablement soit des
crêtes neurales, soit directement de l’épiderme. Dans les deux cas, il ne s’agit pas du nœud
de Hensen.
La notochorde, ainsi que l’endoderme, sont des structures dérivants du nœud de Hensen, donc
leurs dérivés seront marqués dans l’expérience proposée.

Reproduction

111 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La première division permet la séparation des chromosomes homologues : elle est réduction-
nelle (on passe d’une cellule diploı̈de à une cellule haploı̈de).
La deuxième division permet la séparation des chromatides de chaque chromosome : elle est
équationnelle (pas de changement dans le nombre de chromosomes présents).

112 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le brassage intrachromosomique correspond au processus de crossing-over : ces échanges
équilibrés de fragments de chromatides homologues se déroulent pendant le stade pachytène
de la prophase I.
La réponse la plus proche, parmi celles proposées, était la réponse a., mais au stade diplotène
les crossing-over ont déjà eu lieu (ils deviennent  visibles  en microscopie, par l’obser-
vation de chiasmata, qui sont les conséquences des crossing-over, et non les crossing-over
eux-mêmes).

113 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La spermiogenèse correspond à la différenciation des spermatozoı̈des à partir des sperma-
tides. Elle fait partie de la spermatogenèse, qui a une durée constante au sein d’une espèce
puisque continue.
Au contraire l’ovogenèse n’a pas une durée constante, puisqu’elle début au stade embryon-
naire (entrée en prophase I puis blocage) et reprend lors de l’ovulation, donc après un laps de
temps variable selon les ovocytes.
Dans un représentation simplifiée, on ne montre que la croissance folliculaire se déroulant
pendant la phase folliculaire d’un cycle. Mais en réalité cette croissance s’étale sur plusieurs
ovariens (environ 85 jours chez la femme), à partir de follicules recrutés de manière continue
(environ une quinzaine par jour chez la femme).

114 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les spermatozoı̈des ne sont pas f écondants à la sortie de l’épididyme. Ils doivent pour de-
venir fécondants passer la glaire cervicale, où se déroulent les processus de capacitation. Ils
peuvent alors progresser jusqu’à l’ovocyte, qu’ils rencontrent en général au niveau du tiers
terminal de la trompe.
Plus de 99% des follicules n’achèvent pas leur d éveloppement, mais seuls 5 à 12 follicules
reprennent leur développement. Un seul (en g énéral) parvient a` maturité, donc le taux de 1
pour 10 est dans l’ordre de grandeur correct de ce phénomène.
Le pic de LH induit la fin de la méiose puis l’ovulation. La r éponse e. n’est donc pas exacte
UE 2 • Concours blancs 549

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dans sa formulation : ce n’est pas LORS du pic de LH, mais bien SUITE au pic de LH que
l’ovulation est achevée.

Corrigés
115 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
C’est probablement un signal issu des cellules stromales du cortex ovarien qui déclenche la
croissance folliculaire, à partir du stock de follicules primordiaux.
Cette entrée en croissance se fait de manière continue, pour aboutir au stade antral vers 60
jours avant l’ovulation.
À ce stade, les cellules de la granulosa ne présentent que des récepteurs à FSH. Les récepteurs
à LH apparaı̂tront de manière bien plus tardive. Ils permettront la réponse au pic de LH induit
par le passage de la concentration en oestradiol au-dessus de la valeur seuil de 200 micro-
grammes par litre.

116 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

L’acrosome est une vésicule d’origine Golgienne, qui se met en place au cours de la sper-
miogenese
` contre le pôle antérieur du noyau. Elle contient des hydrolases, dont en particulier
de la hyaluronidase, qui seront libérées au cours de la réaction acrosomiale, au contact du
spermatozoı̈de avec la zone pellucide entourant l’ovocyte.

117 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les él éments fléchés en II sont les mitochondries de la pièce intermédiaires. On distingue
aussi les microtubules de l’axonème ainsi que le centriole proximal : ce type d’ultrastructure
est observable en microscopie électronique à transmission.

118 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La légende I correspond à la t ête du spermatozoı̈de (ou pi èce principale), qui contient le
noyau et l’acrosome. Le centriole proximal est dans le col, qui fait la jonction avec la pièce
intermédiaire (qui contient les autres él éments proposés dans le QCM).

119 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La méiose ovocytaire débute chez la femme pendant la vie fœtale, et s’achève suite a` la
fécondation par le spermatozoı̈de. La cellule obtenue à la fin de cette méiose est un ovotide
(à part le nom de la cellule obtenue, le reste de la proposition b. était correct).

120 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’OMS a fixé en 2010 un certain nombre de normes concernant l’éjaculat. Pour ce qui est ici
faux, les normes correctes sont :
➣ Au maximum 1 millions de leucocytes/mL.
➣ Au minimum 58% de spermatozoı̈des vivants.
➣ Au minimum 32% de spermatozoı̈des mobiles progressifs.
➣ On peut citer aussi un volume d’éjaculat d’au moins 1, 5 mL.

Concours n ◦ 3
Biologie cellulaire

121 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
550 Concours blancs • UE 2

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Les cellules HeLa sont une lignée cellulaire cancéreuse, obtenues à partir de cellules d’un
cancer du col de l’utérus d’une patiente am éricaine, Henrietta Lacks.

122 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Une culture primaire correspond à la mise en culture apr ès le prélèvement.
Dans le cas des cellules HeLa, de multiples repiquages sur des milieux neufs ont été réalisés :
ˆ repiqu ées un nombre infini de fois
il s’agit donc de cultures secondaires. Elles peuvent etre
et sont donc immortelles.
Une culture organotypique est une culture d’un ensemble tissulaire de manière à conserver sa
cohésion. Ce n’est bien entendu pas le cas pour une culture de cellules cancéreuses.

123 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La culture en présence d’un sérum animal embryonnaire (sérum de veau fœtal par exemple)
permet de fournir aux cellules les facteurs de croissance nécessaires. Le pH doit être main-
tenu entre 7, 2 et 7, 4.

124 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Pour une durée donnée, plus la quantité de TF est importante plus la survie cellulaire est
faible (de manière significative, du fait du non-chevauchement des barres d’erreurs).
Une mortalité de 30% correspond à une survie cellulaire de 70%. Ceci est obtenu pour un
traitement de 72 heures par 20 µg/mL de TF.
Un colorant vital permet de colorer les cellules vivantes ou des el´ éments cellulaires, sans
provoquer la mort de ces cellules (au moins à court terme).
Une concentration de TF de 60 µg/mL réduit bien d’environ 50% la viabilité cellulaire à 24h,
puisque l’on arrive à une viabilité de 50% (100% initial − 50% de mortalité).

125 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La cytométrie de flux permet d’évaluer la fluorescence (il s’agit donc bien de chimiolumines-
cence) individuelle de cellules par circulation de ces cellules dans une gaine ne les laissant
passer que l’une apr ès l’autre.
´
Un laser permet de scanner ces cellules et ainsi de déterminer le nombre de cellules scannees,
leur fluorescence, et d’autres données comme leur taille (mais cette information n’est pas
donnée dans la figure 2).
On d étermine ici la place dans le cycle en fonction de la quantité d’ADN mesur ée par l’in-
tensité de la fluorescence suite à l’intégration d’un nucl éotide fluorescent dans l’ADN (pro-
bablement une Thymidine, la Thymine étant spécifique de l’ADN, alors que l’Uracile n’est
présente que dans les ARN) : un taux  initial  correspond à la quantité d’ADN de l’ADN non
répliqué (chromosomes monochromatidiens, en phase G0/G1), un taux double à de l’ADN
répliqué (chromosomes bichromatidiens, en phase G2/M) et un taux interm édiaire à l’ADN
en cours de réplication (phase M).
Le cytomètre de flux peut trier les cellules, en chargeant positivement ou négativement des
gouttelettes formées à la sortie de la gaine de mesure chimioluminescente et en orientant ces
gouttelettes grâce à un champ électrique.

126 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La m éthode TUNEL permet la mesure du taux de cellules en apoptose.
L’ultracentrifugation différentielle permet la séparation des constituants cellulaires.
Les deux microscopies citées permettent d’étudier les structures cellulaires, mais sans visua-
lisation de leur ADN.
UE 2 • Concours blancs 551

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L’autoradiographie montrera un marquage plus important après incorporation de thymidine
et donc synthèse d’ADN.

Corrigés
127 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Pour les cellules HeLa, la phase G1 dure classiquement huit heures, la phase S six heures, la
phase G2 cinq heures et la phase M une heure. Au-delà des variations, la dur ée de la phase S
est constante, moins longue que la phase G1 mais plus longue que la phase G2.
Remarque : cette question est très très spécifique, correspondant visiblement à des informa-
tions précises données par l’enseignant de l’université Paris 5 lors du cours correspondant.
La connaissance des durées des différentes phases du cycle pour une cellule HeLa ne peut
pas être considérée comme étant à savoir, pour l’immense majorité des universités.
Cette question est toutefois l’occasion de signaler l’importance de se méfier des parties de
cours comportant des donn ées chiffrées très spécifiques : elles peuvent être l’occasion pour un
professeur de vérifier le bon apprentissage de son cours, et il ne faut donc pas les négliger. . .

128 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Plus la concentration de TF est importante, plus la proportion de cellules de G2/M augmente.
Ceci montre une accumulation des cellules à ce stade, et donc un blocage : les cellules ne
passent plus (avec un effet d épendant de la concentration de TF) vers la phase G0/G1.
Le moment précis du blocage n’est pas déterminable ici, le plus probable étant soit à l’entrée
en phase M, soit au point de contrôle à la transition métaphase/anaphase.
L’effet est assez net pour que le test d’une nouvelle concentration de TF ne soit pas indispen-
sable.

129 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le MPF est formé du complexe cycline B-Cdk1.
En phase G2, Cdk1 est phosphorylée sur les trois acides aminés cités, ce qui inactive le
complexe. C’est l’activation de Plk1 (grâce à la maturation chromosomique) qui permet de
d éphosphoryler Cdk1 sur deux acides aminés (via l’activation de la phosphatase 25C, ou
Cdc25C). On obtient alors un MPF actif, qui permet l’entrée en phase M.
L’entrée en phase S est sous le contrôle du complexe cycline E-Cdk2.

130 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le Western-blot permet la séparation et la détection spécifique de protéines, le Southern-blot
permet la même chose pour de l’ADN, et le Northern-blot pour de l’ARN.
Les protéines recouvertes de SDS sont chargées (−) et donc attir ées par l’anode.
L’anticorps marqué n’est pas forcément visualisable directement. C’est en particulier le cas
lors d’un marquage radioactif ou enzymatique.
L’actine est une protéine exprimee
´ dans toutes les cellules à des taux semblables, ce qui per-
met de vérifier le bon dépôt, le bon déroulement de l’ensemble de la manipulation, et de
calibrer les quantifications.

131 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
P21 intervient lors des 1er et 2ème points de contr ôle du cycle, mais pas lors du 3ème point
de contrôle (transition métaphase-anaphase).
Lors du contr ôle de l’entrée en phase S, si l’ADN est endommagé la protéine p53 stimule
p21 (en stimulant sa transcription), qui inhibe alors le complexe cycline E-Cdk2 (SPK).
Lors du contrôle de l’entr ée en mitose, si la réplication n’est pas achevée la protéine p53
552 Concours blancs • UE 2

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stimule p21, qui inhibe alors le complexe cycline B-Cdk2 (MPF).
Cdc25C peut en effet être séquestr ée dans le cytoplasme par une protéine 14-3-3, ce proces-
sus intervient dans le cadre de la vérification de la maturation des chromosomes, ce qui inclus
la réalisation complète de la réplication.
La séquestration de Cdc25C dans le cytoplasme l’empêche de remplir son rôle activateur du
MPF dans le noyau et retarde donc l’entrée en phase M.
P21 n’intervient pas dans l’hydrolyse de Ras-GTP : c’est la protéine GAP qui rempli ce rôle.
(Cette proposition est. . . vicieuse. . . En effet, il existe une protéine ras nommée p21/ras, et
cette question a visiblement pour objectif d’induire chez le candidat une confusion condui-
sant à une erreur de réponse).

132 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les histogrammes de la figure B permettent de vérifier que la TF induit une diminution de la
cycline B et une augmentation de la p21.
L’augmentation de la p21 correspond à la réponse classique de la p21, dont la synth èse est
stimulée par p53 lors de l’activation du 1er point de contrôle (G1/S).
En première approche, l’hypothèse de la réponse c est donc envisageable. Mais la proposi-
tion c emploi le verbe  favoriser  . Est-ce vraiment le cas ? N’y-a-t-il pas une autre hypothèse
possible ? En effet, p21 intervient aussi lors du 2 ème point de contr ôle (G2/M), en synergie
avec le complexe cycline B-Cdk2.
Or on observe ici une diminution de la cycline B ! De même on observe une diminution de
Cdc25C, qui intervient aussi dans le 2ème point de contrôle (G2/M).
En définitive, l’hypothèse à favoriser ici est celle d’un blocage du cycle à la transition G2/M.
Ces r ésultats précisent l’analyse ne cytométrie de flux, qui gardait au final deux possibilités :
un blocage en G2/M ou un blocage à la transition métaphase/anaphase.
L’hypothèse d’un blocage en G1/S ne peut pas être totalement éliminée, du fait d’un manque
d’informations (taux de cycline E ?), mais selon ces résultats elle n’est pas à favoriser.

133 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Pour une intensité de fluorescence de 100 FL1-H, correspondant au pic des cellules non
traitées (comptage de 120), on trouve un comptage de cellules traitées par 40 µg/mL de TF
non nul (autour de 20 à 30). Ceci montre que certaines des cellules traitées ne présentent pas
de réponse (mitochondriale) à TF, m ême si elles sont minoritaires.
Plus la concentration de TF est elev
´ ée, moins il y a de cellules non alt érées, ce qui conduit
(visible en particulier sur les histogrammes) à une diminution de la fluorescence et donc à
une diminution du nombre de mitochondries fonctionnelles.
Sans traitement la moyenne est d’environ 170 (MFI), contre une valeur d’environ 75 lors d’un
traitement par 80 µg/mL de TF : on observe bien une diminution d’environ 50%.
On observe bien un altération du fonctionnement mitochondrial causée par TF, quelle que
soit la concentration testée ici.

134 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La réplication de l’ADN mitochondrial n’est pas synchronisée avec celle de l’ADN nucléaire.
La membrane interne de la mitochondrie possède une chaı̂ne de transporteurs d’électrons, la
chaı̂ne respiratoire. le flux d’électrons (exergonique) est couplé avec le pompage (endergo-
nique) de protons de la matrice vers l’espace intermembranaire. Ce gradient est utilisé au
niveau de l’ATP synthase pour réaliser la phosphorylation de l’ADP en ATP.
Le cytochrome C est un transporteur d’électrons mobile de la chaı̂ne respiratoire, situé entre
le complexe III et le complexe IV. Il s’agit d’une protéine insérée dans la membrane interne,
du côt é de l’espace intermembranaire. La réponse c semble erron ée, dans la mesure où le
UE 2 • Concours blancs 553

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cytochrome C n’est pas intégralement dans l’espace intermembranaire : c’est une prot éine
insérée et non une protéine associée à la membrane.

Corrigés
Toutefois, selon la manière dont l’enseignant a présenté le cytochrome C, et surtout en fonc-
tion du fait qu’il ait précis é ou pas sa nature insérée, cette proposition peut être considér ée
comme bonne.
L’apoptosome est constitué d’une molécule d’ATP, du cytochrome c, de Apaf 1 et de la pro-
caspase 9.

135 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Bax et Bad sont des protéines proapoptotiques : leur stimulation (par stress cellulaire, par sti-
mulation par p53, par la voie des granzymes) conduit à l’activation de l’apoptosome
(ATP+cytochrome C+Apaf 1+pro-caspase 9). On a alors activation de la caspase 9, qui active
à son tout par clivage protéolythique les caspases effectrices (dont la caspase 3).
Ces dernières activent en particulier la CAD (Caspase activated DNAse) qui réalise la dégra-
dation de l’ADN. L’action des caspases sur l’ADN est donc indirecte.

136 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

L’exposition à la TF conduit à une augmentation de Bax et des caspases 3 et 9 : il s’agit de
protéines impliquées dans la r éalisation de l’apoptose.
Au contraire, la teneur en Bcl-2 diminue. Or cette protéine a une action anti-apoptotique.
La voie intrinsèque de l’apoptose est donc activée par la TF. Or cette voie intrins èque corres-
pond à une alt ération de la chaı̂ne respiratoire mitochondriale : c’est ce qui était observé avec
le Mito Tracker (altération du fonctionnement mitochondrial).
L’augmentation de Bax est un préalable à l’augmentation de la caspase 3 : Bax → apopto-
some → caspase 9 → caspase 3.

137 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le microscope à fond clair ne permet pas d’observation de la fluorescence : il n’est donc pas
adapté ici.
Le marquage fluorescent concerne ici toutes les molécules d’ADN : la chromatine en inter-
phase comme en mitose, ce qui incluse le nucléole.
L’intensité de fluorescence étant proportionnelle à la quantité d’ADN présent dans la cellule,
il est possible de distinguer les cellules en G1 de celles en G2 (deux fois plus de fluorescence)
et de celles en phase S (fluorescence intermédiaire).
Le traitement induit une entrée en apoptose d’après les questions précédentes, donc des
noyaux fragments sont observés.

Histologie

138 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On distingue deux types de lysosomes : les lysosomes primaires ou grains de sécrétion à as-
pect homogène contenant des hydrolases et les lysosomes à aspect h étérogènes contenant en
plus des hydrolases le substrat en cours de digestion.
La distinction des deux peut se faire sur la base de l’activité phosphatase acide ou par la
mise en évidence de protéines spécifiques par marquage immunocytochimique. Ils n’ont en
revanche pas leur propre ARNm.
En microscopie électronique, le balayage n’est pas adapté, il faudrait plutôt utiliser la micro-
scopie électronique à transmission, qui mettrait en évidence un contenu plus granuleux pour
les lysosomes secondaires.
554 Concours blancs • UE 2

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139 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les cellules muqueuses à pôle muqueux fermé se trouvent exclusivement au niveau de l’epi-
´
thélium gastrique, où elles assurent la protection de l’estomac contre les enzymes hydroly-
tiques.

140 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’épiderme est un épithélium pavimenteux stratifié kératinisé composé de plusieurs couches
de cellules. Il comporte des mélanocytes (couche basale) et se renouvelle à partir de la couche
basale (ou couche germinative).
Les granulocytes, cellules immunitaires, ne constituent pas la couche granuleuse. Ce nom
provient des grains de kératohyaline et des k ératinosomes.

141 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules reliées à la membrane basale par des h émidesmosomes sont les cellules ba-
sales de l’épith élium respiratoire. Les cellules ciliées s’observent dans les voies a ériennes de
conduction : trachée mais aussi cavité nasopharyngée et bronches. Chaque cellule possède
environ 200 cils à leur pôle apical.

142 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Toutes les propositions sont exactes.
La s écrétion d’ions H+ peut être illustrée par l’activité des glandes fundiques de l’estomac.
La noradrénaline est sécr étée par les cellules neuroendocrines des épithéliums de revêtement.

143 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La glande sous-maxillaire est une glande exocrine pure.

144 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
´ ées par des mas-
Les réactions d’hypersensibilité immédiate (réactions allergiques) sont medi
tocytes et des granulocytes basophiles.

145 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’ostéoı̈de est une matrice extracellulaire organique non minéralisée dont la synthèse est as-
surée par les ost éoblastes.

146 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Chaque ostéoclaste actif se fixe à la matrice sur le lieu de résorption.
Le domaine apical de la membrane plasmique de l’ostéoclaste se différencie en une bordure
en brosse au niveau de laquelle se trouve une pompe à protons qui sécrète des ions H+ dis-
solvant la phase minérale de la matrice extracellulaire.
C’est à ce niveau également que les nombreux lysosomes de la cellule déversent leur contenu
enzymatique (hydrolases acides et notamment phosphatase acide, cathepsine, collagénases,
métalloprotéinases) destiné à digérer les constituants organiques de la matrice osseuse.
C’est lors de la minéralisation que les ostéoblastes produisent des vésicules matricielles,
réservoirs de phosphatases alcalines et d’ions déversées dans le milieu extracellulaire, et les
protéines de la matrice comme le collagène I.
UE 2 • Concours blancs 555

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147 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

Corrigés
Les grandes vésicules synaptiques sphériques à centre dense sont situées à distance de la
membrane et contiennent de la chromatogranine mais pas de synaptophysine.
Certaines petites vésicules sont également sphériques à centre dense ; elles contiennent des
neurotransmetteurs aminés tels que noradrénaline, adrénaline, dopamine, sérotonine et hista-
mine.
Une synapse  en passant  ne concerne pas deux neurones, mais un neurone pr é-synaptique
et un organe post-synaptique (glande ou cellule musculaire lisse ou cardiaque).
L’espace entre ces deux composés se nomme bien  fente synaptique  .

148 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Ces ganglions, qui appartiennent au système nerveux vég étatif, contiennent le corps cellulaire
des neurones végétatifs (sympathiques ou parasympathiques) dits post-ganglionnaires.
De nombreuses synapses s’y effectuent. Chaque neurone est entouré de cellules satellites de
type cellule de Schwann associées à la lame basale.

149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les plexus choroı̈des sont localisés uniquement au niveau des ventricules cérébraux. Leur
rôle est de maintenir la composition protéique et cellulaire du liquide c éphalorachidien. Avec
les épendymocytes, ils constituent la névroglie épithéliale.

150 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La desmine est présente entre les sarcomères, qui s’attachent au sarcolemme par l’intermédiaire
des filaments unitifs.
Le sarcomère contient des prot éines contractiles (ex : myosine) et non contractiles (ex :
protéines de liaison de l’actine aux stries Z).

151 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les cardiomyocytes présentent une diade par sarcomère. Ils sont issus de myoblastes bi-
furqués. Ces derniers sont entourés d’une membrane de hyaluronan pour empêcher leur fu-
sion.

152 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La laminine est une protéine de la membrane basale des cellules. L’alphadystroglycane est
également une proteine
´ extracellulaire.

Embryologie

153 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les somites correspondent à des masses de mésoderme dorsal, se formant selon l’axe antéro-
postérieur.
Chaque somite se différencie en un sclérotome (qui donnera les vertebres),
` un dermatome (qui
donnera les cellules du derme) et un myotome (qui donnera en particulier des cellules muscu-
laires) en fonction des signaux reçus de la chorde, du tube neural et de l’ectoderme sus-jacent.

154 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Comme pour la Souris, l’œuf humain est alécithe (pas de r éserves pr ésentes), et subit une
556 Concours blancs • UE 2

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segmentation holoblastique (tout l’œuf se divise).
Cette segmentation débute dans les trompes et aboutit à un blastocyste : ce dernier comprend
une masse cellulaire interne, qui formera ultérieurement les premiers feuillets embryonnaires
(l’épiblaste et l’hypoblaste).
Le génome zygotique s’exprime pendant toute la segmentation chez l’Homme.

155 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le cordon ombilical primitif est formé à partir de la v ésicule ombilicale (et en particulier du
canal vitellin), et de structures venant la recouvrir (amnios, mésoblaste extra-embryonnaire)
ou situées le long du canal vitellin (allantoı̈de).
Le coelome interne ne fait pas partie de ces structures.

156 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’arbre villositaire correspond à l’ensemble des ramifications du placenta au sein de la chambre
villeuse (ou intervilleuse), qui correspond à l’espace entre a plaque choriale et la plaque ba-
sale. Il comporte des villosités crampons et des villosités flottantes.

157 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La première semaine correspond à la période pr é-morphogénique : l’embryon se segmente,
se creuse d’une cavité et d ébute son implantation. A ce stade il devient didermique.
La cavité amniotique se forme au 8e jour, alors que l’implantation a déja` d ébuté.
La 3 e semaine est marqu ée par les mouvements morphogénétiques de la gastrulation : l’em-
bryon devient tridermique, suite à des mouvements se déroulant en particulier au niveau de
la ligne primitive, qui est organisé selon l’axe antéro-posterieur ´ de l’embryon, sur sa face
dorsale ; la symétrie bilat érale est bien pr ésente et définie g én étiquement.

158 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les gènes HOX interviennent dans le contr ôle de l’identité cellulaire le long de l’axe antéro-
postérieur de l’embryon.
Ils sont organisés en quatre complexes chez les Vert ébres, ´ avec une colinéarité entre leur po-
sition sur l’ADN dans chaque complexe et leur patron spatiotemporel d’expression.
Ainsi la partie ant érieure de l’embryon exprime les gènes exprimés en premier. Ce sont eux
les plus sensibles à l’acide rétinoı̈que. Toutefois, les gènes HOX ne s’expriment pas dans la
région crâniale.

159 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La première semaine du développement est marquée par la phase de segmentation : les cel-
lules se divisent, tout d’abords de manière symétrique (il s’agit donc bien d’un évènement de
la 1ère semaine, même si des divisions asymétriques sont aussi pr ésentes à partir de l’étape
de compaction).
La cavitation débute au quatrième jour de développement. On obtient, le cinquième jour, un
blastocyste qui éclot dans la cavit é de l’ut érus.
Les axes se mettent en place lors de la gastrulation (troisième semaine).

160 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La lèvre dorsale des amphibiens correspond au centre de Spemann : il s’agit du centre orga-
nisateur, dont la greffe induit un deuxième axe.
Les structures homologues chez les amniotes en général (le nœud de Hensen) ou les oiseaux
UE 2 • Concours blancs 557

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(la zone marginale postérieure, qui induit le nœud) présentent les mêmes propriét és.

Corrigés
Une greffe de notochorde induit une deuxieme ` plaque du plancher du tube neural, mais pas
un axe nerveux complet.

161 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Le processus notochordal se met en place pendant la troisieme
` semaine du développement,
tout comme la somitogenèse.

162 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Le blastocyste se forme au stade 32 cellules, et comprend deux types cellulaires : les cellules
du trophoblaste et les cellules de la masse cellulaire interne.

Reproduction

163 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La méiose ne concerne que les cellules de la lignée. Elle comporte deux divisions succes-
sives, sans réplication après la méiose I.
La première division de méiose permet la séparation des chromosomes homologues, ce qui
s’accompagne d’un brassage interchromosomique qui fait suite au brassage intrachromoso-
mique de la prophase de méiose I, et qui permet le passage de la diploı̈die à l’haploı̈die.

164 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La fécondation correspond à la fusion entre le spermatozoı̈de et l’ovocyte II. Seuls le noyau
et le centriole proximal subsistent du spermatozoı̈de.
L’ovocyte II achève alors sa mitose, puis l’ADN des deux pronuclei est r épliqué, environ 12
heures après le début de l’activation ovocytaire.

165 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’acrosine est une protéine de l’acrosome, dont la fonction est de lyser la zone pellucide, ce
qui permet la progression du spermatozoı̈de vers la membrane de l’ovocyte.
L’entrée du spermatozoı̈de dans l’ovocyte induit l’exocytose des granules corticaux de l’ovo-
cyte (et non l’inverse. . .).

166 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La fécondation se déroule en général dans le tiers externe de la trompe.
L’épithélium tubaire est form é de cellules diverses, dont des cellules cili ées : le battement
rythmique de ces cils ainsi que le péristaltisme de la trompe (qui possede ` une musculeuse)
permettent de créer un courant liquidien qui permet le déplacement de l’ovocyte puis de l’em-
bryon vers l’utérus.
Par d éfinition, une grossesse extra utérine localisée dans la trompe est nommée tubaire. Cela
correspond à environ 95% des grossesses extra utérines.

167 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le spermatocyte I est une cellule en train de réaliser la première division de méiose : il don-
nera deux spermatocytes II à la fin de celle-ci.
À ce stade, on est donc en présence d’une cellule qui est encore diploı̈de. Elle poss ède 46
chromosomes (qui sont divisés en deux lots de 23 chromosomes à l’Anaphase I), bichroma-
558 Concours blancs • UE 2

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tidiens.

168 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.

L’hormone folliculo-stimulante, ou FSH, est une hormone peptidique formée de deux chaı̂nes.
Elle est synthétisée par l’hypophyse et agit sur les cellules de la granulosa uniquement.
Chez la femme : elle y stimule la synthèse d’inhibine, celle de son propre récepteur, celle
du récepteur à LH et celle d’aromatase (qui intervient pour la synth èse des oestrogènes en
coopération avec les cellules de la th èque. Elle stimule aussi la croissance folliculaire.
Chez l’homme, elle stimule en particulier la synthèse d’inhibine par les cellules de Sertoli.

169 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le tube séminifère contient les cellules de Sertoli et les cellules de la lignée germinale (mais
pas les cellules de Leydig).
Les cellules de la lignée germinale sont initialement des spermatogonies Ad, qui donnent les
spermatogonies Ap. Ces dernières donnent 2 spermatogonies B qui rentrent en méiose. Une
spermatogonie Ap forme ainsi 8 spermatozoı̈des.
La spermiogenèse correspond à la différentiation des spermatides en spermatozoı̈des. Elle se
d éroule intégralement dans la lumière du tube s éminifère, même les spermatozoı̈des obtenus
ne sont pas matures et devront continuer leur différentiation dans l’épididyme.

170 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
C’est en fait la dihydrotestostérone (formée à partir de la testost érone) qui est responsable de
la masculinisation.
Le canal de Müller disparait pendant le développement embryonnaire masculin, alors que le
canal de Wolff subsiste.
Les cellules germinales primordiales n’entrent pas en méiose. Cet évènement aura lieu à par-
tir de la puberté seulement.

171 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le LIF (facteur d’inhibition de la leucémie) est sécrété par l’endomètre utérin, de même que
le CSF1 (facteur de stimulation des colonies).
La progestérone est exprimée par la mère.

172 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La période de fécondabilité s’étend, pour un cycle idéal, du 11 e au 15e jour.
Elle dépend de la date d’ovulation, ainsi que des durées de survie des deux gamètes : pour
qu’il y ait fécondation il est faut bien entendu que les deux gamètes soient présents et vivants
en même temps dans les voies génitales féminines.
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UE 3
Organisation des appareils
et des systèmes :
bases physiques des
méthodes d’exploration

Wilhelm Conrad Röntgen (1845-1923),


physicien allemand. En 1895, il découvre
des rayons électromagnétiques qu’il appelle
rayons X puisque leur nature est alors
inconnue. Cette découverte lui valut le
premier prix Nobel de physique en 1901.
560 Concours blancs • UE 2

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Table de l’UE 3
Énoncés des QCM classés
1. Généralités 561
2. Liquide, gaz et solution 562

3. Le domaine de l’optique 567

4. Rayons X et gamma 575


5. Rayonnements particulaires 581

6. Les très basses fréquences du spectre


électromagnétique 589

7. Biophysique cardiaque 590


8. Mécanique des fluides 594

9. Électrophysiologie 601
Potentiel des membranes. ECG/Électrophorèse.
10. Régulation du milieu intérieur 605
Échange à travers les membranes. Homéostasie. Thermorégulation.

11. Solutions 614


L’eau. Calculs sur les solutions aqueuses.

Énoncés des concours blancs 617

Corrigés des QCM classés 645

Corrigés des concours blancs 683

document établi par Arnaud G éa et Jean Charles Tassan, enseignants Nice écurie
UE 3 • Énoncés 561

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UE 3 QCM classés (énoncés)

|
m
o
c
t.
o
p
s
g
lo
.b
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

s
in
c
e
d
e
m
s
e
1. Généralités

rd
o
s
e
tr
e
/l
:/
p
tt
Pour voir tout en grand

h
|
m

UE3
o
.c
s
1 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

s
re
p
rd
o
❑ a. Le Pascal est une unité de pression.

.w
s
in
c
❑ b. Le décibel est une unité de pression.

e
d
e
m
s
❑ c. Le Pascal.seconde est une unité de pression.
e
rd
o
s

❑ d. L’équation aux dimensions de la pression est [P] = M L−1 T −1 .


e
tr
e
/l
:/

❑ e. L’équation aux dimensions de la pression est [P] = M L−1 T −2 .


p
tt
h
|
s

D’après concours Nantes


in
c
e
d
e
M
s
e

2 Parmi les propositions suivantes, indiquez laquelle (ou lesquelles) corresponde(nt) à une
rD
o
s

grandeur physique :
re
T
e
/L
s

❑ a. Une grandeur physique correspond à toute propriété physique mesurable.


p
u
ro
/g

❑ b. Une grandeur dont on sait définir l’égalit é.


m
o
.c
k

❑ c. Une grandeur dont on sait définir la somme.


o
o
b
e
c

❑ d. Une grandeur dont on sait définir le rapport.


a
.f
w
w
w

❑ e. Une grandeur dont on sait définir le produit.


|
s
in
c

D’après concours Rouen


e
d
e
M
s
e
rD
o
s
re

3 Parmi les propositions suivantes, indiquez laquelle (ou lesquelles) est (sont) une fonction
T
e
/L

du temps :
m
o
.c
k
o

❑ a. accélération. ❑ b. moment d’inertie. ❑ c. puissance.


o
b
e
c
a
.f

❑ d. masse volumique. ❑ e. pression.


w
w
w

D’après concours Rouen


|

4 L’équation aux dimensions d’une puissance est :


❑ a. L2MT 2 . ❑ b. LMT3 . ❑ c. L−2MT −2. ❑ d. L 2MT−3.
❑ e. L−2MT3 .
D’après concours Rouen

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562 Énoncés • UE 3

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2. Liquide, gaz et solution
Sans pression ou presque ?

5 On cherche à pr éparer une solution de 80 g de glucose dissous dans 1 L d’eau. Quelle est
la fraction molaire du glucose ?
On donne : Mglucose = 180 g. mol−1 et M eau = 18 g. mol−1 .
❑ a. 8 mmol.L−1 ❑ b. 80 × 10−3 mol.L−1 ❑ c. 50 × 10 −3 ❑ d. 80 mol.dm−3 .
❑ e. 8 × 10−3.
D’après concours Dijon

6 Un gaz parfait contenu dans un récipient de volume V a une pression partielle de 0, 5


atm.
❑ a. Le récipient contient forcément un mélange de plusieurs gaz.
❑ b. La pression à l’intérieur du récipient est forcément inf erieure
´ à celle du milieu
extérieur.
❑ c. L’état decrit
´ peut avoir ét é obtenu en refroidisssant le gaz isolé, initialement à
pression normale, en passant de 60 ◦ C à 30 ◦ C à volume constant.
❑ d. L’état d écrit peut avoir été obtenu en doublant le volume initial du r écipient
contenant le gaz isolé et dont la pression etait
´ normale.
❑ e. La température à l’intérieur du récipient est forcément inf érieure à celle du
milieu extérieur.
D’après concours Lille

7 À 4000 m d’altitude, la pression atmosphérique est de 462 mmHg. Quelle est la pression
partielle en O2 ?
❑ a. 370 mmHz. ❑ b. 0, 18 mmHg. ❑ c. 2, 4 cmH2O. ❑ d. 12 900 Pa.
❑ e. 0, 5 atm.
D’après concours Dijon

8 On prépare une solution de 36 kg de glucose dans un volume de 6 L. Quelle est sa


concentration ponderale
´ ?
❑ a. 6 g.m−3 ❑ b. 6 × 106 g.L−1 ❑ c. 6 kg.m−3 ❑ d. 6 g.L−1
❑ e. 6 × 106 g.m −3
D’après concours Dijon

9 À propos des gaz réels :


❑ a. Les molécules de ces gaz sont assimilables à des points.
❑ b. Le covolume de ces gaz est non nul.
❑ c. Ils sont soumis à l’agitation thermique.
❑ d. Ils se rapprochent des gaz parfaits s’ils sont proches de leur point de liqué-
faction.
❑ e. Ils développent une pression interne.
D’après concours Toulouse
UE 3 • Énoncés 563

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10 À propos des états de la matière :
❑ a. Dans l’état gazeux, l’énergie cinétique moyenne est très supérieure à l’énergie
de liaison.
❑ b. Dans un liquide, l’énergie de liaison entre les mol écules est très supérieure à
l’énergie cinétique moyenne des molécules.
❑ c. Dans un liquide, l’énergie de liaison entre les molécules est du même ordre de
grandeur que l’énergie cinétique moyenne des mol écules.
❑ d. L’énergie cinétique d’agitation moléculaire d’un solide ne se traduit que par des
rotations et des vibrations autour d’une position d’équilibre fixe.
❑ e. Dans l’état gazeux, la tendance à la dispersion l’emporte.
D’après concours Limoges

UE3
11 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Les gaz sont compressibles et expansibles.
❑ b. Un fluide réel s’écoule avec un dégagement de chaleur.
❑ c. Quand un fluide réel est immobile, alors il est aussi considéré comme un fluide
parfait.
❑ d. Le débit d’un liquide dans une canalisation a pour dimension : L 2 T −1 .
❑ e. Aucune des réponses n’est exacte.
D’après concours Nantes

12 Calculez l’abaissement de la temperature


´ de cong élation d’une solution aqueuse de
NaCl à 1, 4 osmol.L −1 .
On donne la constante cryoscopique de l’eau Kceau = −1, 86◦ C.mol−1 .
❑ a. 0, 75◦C. ❑ b. 2, 60 ◦C. ❑ c. 5, 21◦ C.
❑ d. 1, 33◦C. ❑ e. Autre r éponse.
D’après concours Nantes

QCM n◦ 13 et 14 : On considère une solution aqueuse de chlorure de potassium


(KCL ; M = 74, 5 g.mol−1 ) renfermant 5 g de KCL pour 100 g de solution.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

13 Son titre pondéral est egal


´ à :
❑ a. 37 % ❑ b. 5 % ❑ c. 6, 7 % ❑ d. 74, 5 %
❑ e. Autre réponse.
14 La fraction molaire de KCl vaut :
❑ a. 4, 72 × 10−1. ❑ b. 2, 58 × 10−3 . ❑ c. 1, 25 × 10 −2. ❑ d. 7, 74 × 10−1 .
❑ e. Autre réponse.
564 Énoncés • UE 3

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15 Pour un composant donné d’une solution non idéale, si on désigne par :
µ : son potentiel chimique en solution,
µ 0 : son potentiel chimique pur,
a : son activité et T la température absolue, il vient :
❑ a. µ = µ0 − RT. ln(1 − a) ❑ b. µ = µ 0 − RT(1 − a)
❑ c. µ = µ0 + RT . ln a ❑ d. µ = µ 0 + RTa
❑ e. Autre reponse.
´
D’après concours Clermont-Ferrand 1

QCM n◦ 16 à 20 : On pèse 55 g de chlorure de calcium (CaCl2 ; M = 110 g.mol −1), électrolyte


fort en solution aqueuse, que l’on place dans un ballon jaugé et on complète à 250 mL avec
de l’eau distillée.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

16 La concentration pondérale de la solution est égale à :


❑ a. 110 g.L−1 . ❑ b. 220 g.L−1 . ❑ c. 440 g.L−1 . ❑ d. 550 g.L−1 .
❑ e. Autre réponse.
17 La molarité de la solution vaut :
❑ a. 0, 5 mol.L−1 . ❑ b. 1, 5 mol.L−1 . ❑ c. 2 mol.L −1. ❑ d. 2, 5 mol.L−1 .
❑ e. Autre réponse.
18 l’ionarité totale de la solution vaut :
❑ a. 6 ion-g.L−1. ❑ b. 4 ion-g.L−1 . ❑ c. 2 ion-g.L−1 . ❑ d. 0, 5 ion-g.L−1.
❑ e. Par définition de la fraction molaire on a Autre réponse.
19 l’ionarité en ions chlorure est égale à :
❑ a. 6 ion-g.L−1. ❑ b. 4 ion-g.L−1 . ❑ c. 2 ion-g.L−1 . ❑ d. 0, 5 ion-g.L−1.
❑ e. Autre réponse.

20 Sachant que la masse volumique de la solution est égale à 1, 048 g.cm −3, la fraction
molaire du CaCl2 vaut :
❑ a. 0, 008 ❑ b. 0, 021 ❑ c. 0, 042 ❑ d. 0, 086 ❑ e. Autre réponse.
21 Une solution aqueuse de NaCl ( M = 58, 5 g.mol−1 ) de masse volumique égale à 1, 033
g.cm −3, a un abaissement cryoscopique égal à |∆θ| = 3 ◦ C.
Sachant que la constante cryoscopique de l’eau : K = 1, 86 ◦C.kg de solvant.osmol−1, la mo-
larité de la solution est égale à :
❑ a. 0, 407 mol.L−1. ❑ b. 0, 795 mol.L −1 . ❑ c. 1, 24 mol.L−1 .
❑ d. 2, 27 mol.L−1 . ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Clermont-Ferrand 1
UE 3 • Énoncés 565

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22 Physiologiquement, chez l’homme, le plasma a un abaissement cryoscopique de 0, 56 ◦C.
La constante cryoscopique de l’eau valant K = 1, 86 ◦C.kg de solvant.osmol−1 , l’osmolarité
du plasma est égale à :
❑ a. 105 mosmol.L−1 . ❑ b. 260 mosmol.L−1 . ❑ c. 301 mosmol.L−1.
❑ d. 560 mosmol.L−1. ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

23 Une solution aqueuse renferme 83 g.L−1 d’iodure de potassium KI (M = 166 mol −1).
La pression osmotique qu’elle exerce à 0◦ C, opposée à son solvant, est egale
´ à :
❑ a. 22, 7 × 105 Pa. ❑ b. 11, 2 × 10 5 Pa. ❑ c. 5, 8 × 10 5 Pa.
❑ d. 2, 4 × 105 Pa. ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

UE3
24 Soit le diagramme de phases d’un corps pur P = f (T ) indiquant les coordonnées du
point triple P triple , Ttriple :

Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. À toute température T telle que T < T triple le corps pur peut se liquéfier par
compression.
❑ b. À toute pression telle que P < Ptriple le corps pur peut se sublimer par
chauffage.
❑ c. Tout point du diagrammes de phases de coordonnées P et T telles que
T < Ttriple et P > Ptriple appartient au domaine de la phase solide.
❑ d. Dans une solution idéale, la presence
´ de soluté ne modifie pas les forces inter-
moléculaires existant dans le solvant pur.
❑ e. À 310 K, sous une pression de 1, 013 × 105 Pa, une mole de gaz parfait occupe
un volume de 22, 4 dm3 .
D’après concours Bordeaux, Mr C.Jarry

25 Concernant la vaporisation de l’eau :


❑ a. Elle peut se faire par sublimation.
❑ b. Elle peut se faire par ébullition.
❑ c. Elle peut se faire par condensation.
❑ d. Elle peut se faire par évaporation.
❑ e. Elle peut se faire pour toute température entre −20◦C.
D’après concours Paris 11
566 Énoncés • UE 3

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26 Concernant l’eau à l’état liquide :
❑ a. La constante diélectrique de l’eau est élev ée.
❑ b. L’eau liquide est dans un état condensé.
❑ c. L’eau liquide est dans un état non ordonné.
❑ d. L’eau liquide est très peu compressible.
❑ e. Les molécules n’ont pas d’interaction les unes ave les autres.
D’après concours Paris 11

27 Une bouteille de 8, 00 L contient 61, 0 mol d’hélium pur à la temp érature de 20, 0◦ C.
On donne R = 8, 31 J.mol−1 .K−1 .
La pression du gaz, ici considéré comme un gaz parfait, est proche de :
❑ a. 0, 18 atm. ❑ b. 12, 5 atm. ❑ c. 12, 6 atm. ❑ d. 107 atm.
❑ e. 183 atm.
D’après concours Paris 11

28 Concernant l’état gazeux :


❑ a. Les conditions de l’approximation des gaz parfaits comprennent une basse pres-
sion et une basse température.
❑ b. Les conditions de l’approximation des gaz parfaits comprennent une masse mo-
laire du gaz faible et des molécules très peu polaires.
❑ c. Dans l’équation de Van der Waals des gaz réels, un covolume élevé va aug-
menter la pression par rapport à la pression qui serait observée si le gaz était
parfait.
❑ d. Selon la théorie cinétique, les molécules d’un gaz à une température donnée ont
toutes la même quantité de mouvement.
❑ e. Selon la théorie cinétique, les molécules d’un gaz à une température donnée ont
toutes la même énergie cinétique.
D’après concours Paris 11

29 On injecte à un patient 6 mg d’albumine marquée par voie intraveineuse. La concentra-


tion de cette albumine marquée est ensuite mesurée, dans des conditions d’équilibre (concen-
tration sanguine homogène et stable), à 1, 5 mg par litre de sang. L’hematocrite
´ du patient est
de 50 %.
❑ a. Le volume plasmatique total est de 4 litres.
❑ b. Le volume total des hématies est de 4 litres.
❑ c. Le volume plasmatique total est de 2 litres.
❑ d. Le volume total des hématies est de 8 litres.
❑ e. Le volume sanguin total est de 4 litres.
D’après concours Nancy

30 Dans la loi de Nernst, la valeur absolue de la différence de potentiel transmembranaire :


UE 3 • Énoncés 567

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❑ a. diminue quand la température augmente.
❑ b. augmente quand la température augmente.
❑ c. est proportionnelle à la valence de l’ion.
❑ d. est inversement proportionnelle à la valence de l’ion.
❑ e. est nulle lorsque les concentrations en ions diffusibles sont égales de part et
d’autre de la membrane.
D’après concours Nancy

31 Concernant le compartiment plasmatique d’un adulte d’âge moyen et non obèse :


❑ a. Il représente moins de 10% du poids corporel.
❑ b. Il représente environ 40% du poids corporel.

UE3
❑ c. Il représente moins de 50% du volume sanguin.
❑ d. Il est moins important que le secteur interstitiel.
❑ e. Il est plus important que le volume des hématies.
D’après concours Nancy

32 Une solution d’un volume de 0, 5 litre contient 2 moles d’un sel AB2 dont seulement
60% sont totalement dissociées sous la forme A++ + 2 B− . L’osmolarité de cette solution est :
❑ a. 8, 8 osmol.L−1. ❑ b. 4, 4 osmol.L−1 . ❑ c. 6, 4 osmol.kg −1.
❑ d. 8800 osmol.m−3. ❑ e. 8800 osmol.kg −1 .
D’après concours Nancy

3. Le domaine de l’optique

Tout à l’œil

33 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Christophe Colomb (1451-1506) disposait d’une lunette d’approche à bord.
❑ b. L’indice de réfraction de l’eau est de 0, 75 environ ; la vitesse de la lumière y
est proche de 225 000 km.s−1 .
❑ c. Les photons ultraviolets sont plus énergétiques, et de plus grande longueur
d’onde, que les photons infrarouges.
❑ d. Une lampe à incandescence de puissance 100 W, produisant 100 cd d’intensité
1
lumineuse de manière isotrope, a une efficacité lumineuse de ·
683
❑ e. La rétine contient des récepteurs non-imageants qui, s’ils sont exposés à la
lumière, entraˆınent une inhibition de la transformation de la sérototine en
mélatonine.
D’après concours Toulouse
568 Énoncés • UE 3

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34 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Un œil myope a une puissance supérieure à un œil normal.
❑ b. Un sujet amétrope présente une discordance entre la puissance de l’œil et la
position de la rétine.
❑ c. L’hypermétropie peut être due à une augmentation de la vergence de l’œil.
❑ d. Une personne atteint de myopie doit accommoder pour visualiser des objets
éloignés.
❑ e. Un œil est myope si l’image d’un point à l’infini se forme en arri ère de l’œil.
D’après concours Angers

35 Une grenouille (supposée ponctuelle) se cache à 8, 8 cm sous le centre d’un nénuphar


4
posé sur l’eau (indice= ).
3
Quel est le rayon minimal (en cm) du nénuphar supposé circulaire pour que la grenouille soit
invisible pour un héron situé dans l’air ?

❑ a. 10 ❑ b. 6, 6 ❑ c. 17, 6 ❑ d. 13, 2 ❑ e. 20
D’après concours Lille

36 On cherche à agrandir d’un facteur 20 les lettres d’un texte grâce à une loupe. À quelle
distance doit-on tenir une loupe de puissance 30 dioptries pour obtenir ce résultat ?

❑ a. 3 mm ❑ b. 0, 032 cm ❑ c. 1, 6 cm ❑ d. 3, 2 m
❑ e. 3, 2 cm
D’après concours Dijon

37 Un objet est placé en avant du plan focal objet d’une lentille mince :
❑ a. L’objet est réel.
❑ b. L’objet est virtuel.
❑ c. L’image est réelle et droite.
❑ d. L’image est réelle et inversée.
❑ e. L’image est virtuelle et droite.
D’après concours Nantes

38 Avec une lentille mince divergente :


❑ a. Un rayon passant par le centre de la lentille n’est pas dévié.
❑ b. On peut corriger des défauts de myopie de l’œil.
❑ c. On peut corriger une presbytie liée à l’âge.
❑ d. La distance focale objet est égale à la somme des proximités.
❑ e. La vergence est égale à l’inverse de la distance focale objet.
D’après concours Nantes
UE 3 • Énoncés 569

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39 Quelle(s) est (sont) l’(les) expression(s) équivalente(s) pour désigner un champ magné-
tique de 0, 003 tesla ?
❑ a. 3 mT ❑ b. 10−3 T ❑ c. 3 × 10−3 T ❑ d. 10 −3 mT ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

40 Quel est le nombre d’états énerg étiques possibles pour un noyau de nombre quantique
de spin égal à 1, une fois placé dans un champ magnétique ?
1
❑ a. ❑ b. 1 ❑ c. 2 ❑ d. 3 ❑ e. Autre réponse.
2
D’après concours Clermont-Ferrand 1

41 Le rayonnement de freinage émis à la sortie d’un tube à rayons X :

UE3
❑ a. est consécutif à l’interaction des électrons accélérés à l’intérieur du tube avec
les électrons des atomes de la cible.
❑ b. correspond à un spectre de raies.
❑ c. est caractérisé par un spectre continu.
❑ d. présente une valeur maximale en énergie directement proportionnelle à la ten-
sion appliquée au tube.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

42 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. En sachant que l’indice de r éfraction absolu de l’eau est de 4/3, on peut en
déduire que la vitesse de propagation de la lumiere
` dans l’eau est de 2, 25 × 108
m.s .
−1

❑ b. Le prisme de verre est un milieu dispersif pour les ondes lumineuses.




❑ c. La lumiere
` est une onde électromagnétique compos ée d’un champ électrique E


et d’un champ magnétique B perpendiculaires entre eux, qui se propagent à la
même vitesse.
❑ d. La lune, les planètes, les objets qui nous entourent sont des sources secondaires
de lumière.
❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mr J.C. Delaunay

QCM n◦ 43 et 44 : On considère une lentille mince de centre optique O. On place un objet


virtuel à 6 cm du centre optique. Dans ces conditions, on observe un grandissement γ = −2
D’après concours Bordeaux, Mr J.C. Delaunay

43 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. On obtient une image réelle dans le sens inverse de l’objet.
❑ b. On obtient une image réelle dans le même sens que l’objet.
❑ c. On obtient une image virtuelle dans le sens inverse de l’objet.
570 Énoncés • UE 3

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❑ d. On obtient une image virtuelle dans le même sens que l’objet.
❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.

44 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. La lentille est divergente.
❑ b. La lentille est convergente.
❑ c. La vergence de la lentille est de +25 dioptries.
❑ d. La vergence de la lentille est de 0, 25 dioptrie.
❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.

45 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. Chez l’homme, l’œil est l’organe le plus susceptible de subir des lésions causées
par un faisceau laser d’une puissance de quelques mW.
❑ b. Les lasers à milieu solide émettent dans le domaine des ondes radio.
❑ c. Le laser produit et amplifie tous types d’ondes électromagn étiques.
❑ d. Dans l’effet laser, le pompage optique est la condition nécessaire pour obtenir
une émission spontanée.
❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mr J.C. Delaunay

46 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. L’indice de réfraction n d’un milieu matériel est inférieur à 1.
❑ b. La polarisation représente l’amplitude et la direction d’une onde
électromagnétique.
❑ c. La fréquence d’une onde électromagnétique est inversement proportionnelle à
son énergie.
❑ d. Un rayonnement est dit ionisant si son énergie est supérieure à 13, 6 eV.
❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

47 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. Le proton (1H) et le carbone-13 ( 13C) sont deux noyaux observables en RMN.
❑ b. En absence de champ magnétique extérieur, l’aimantation macroscopique est
perpendiculaire à l’axe Z.
❑ c. La différence énergétique entre l’état spin up et l’état spin down ne dépend que
du rapport gyromagnétique du noyau observ é.
❑ d. La transformé de Fourier permet de visualiser la variation de l’amplitude du
signal en fonction du temps.
❑ e. La largeur des signaux observés sur un spectre RMN dépend du temps de re-
laxation T2 , c’est-à-dire de la relaxation transversale.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard
UE 3 • Énoncés 571

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48 Le champ magnétique créé selon l’axe z par une bobine supraconductrice (assimilable
à un sol énoı̈de infini) parcourue par un courant de 100 A et contenant 50 000 spires par m ètre
est de : Cochez la valeur la plus proche
❑ a. 1, 57 T. ❑ b. 3, 14 T. ❑ c. 6, 28 T. ❑ d. 12, 56 T. ❑ e. 25, 12 T.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

49 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. Dans une capture électronique, un proton est transformé en un neutron par cap-
ture d’un électron périphérique.
❑ b. Dans une capture électronique, un antineutrino est formé.
❑ c. La transformation de l’argon-37 (Z = 18) en nickel-38 (Z = 17) est une capture
électronique.

UE3
❑ d. Suite à une capture électronique, le réarrangement du cortège électronique de
l’atome peut induire l’émission de photons gamma.
❑ e. Suite à une capture électronique, le réarrangement du cortège électronique de
l’atome peut se faire par effet Auger.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

50 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. La diffusion simple (effet Thomson-Rayleigh) est négligeable à haute énergie.
❑ b. Dans l’effet Compton, plus l’énergie du photon incident est grande plus
l’énergie absorbée par l’électron est faible.
❑ c. La materialisation
´ est prédominante pour une énergie supérieure à 10 MeV.
❑ d. Pour une énergie de l’ordre du MeV, les électrons interagissent avec la matière
principalement par freinage.
❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

51 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. La production de RX donne obligatoirement naissance à un spectre de raies.
❑ b. Dans la production des RX, le rayonnement de freinage provient de l’interaction
du faisceau incident avec le cortège électronique de l’atome.
❑ c. En radiologie standard, plus le coefficient d’atténuation est grand plus l’image
formée sur le film radiologique est claire.
❑ d. Le contraste ne dépend que des coefficients d’att énuation des organes traversés.
❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

52 Cochez la (ou les) chronologie(s) correcte(s) pour la mise en place d’un traitement par
radiothérapie externe :
572 Énoncés • UE 3

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❑ a. Positionnement sur la table de l’accélérateur et repérage laser - planification do-
simétrique - fractionnement de la dose totale en séances successives - imagerie
pour déterminer le volume tumoral.
❑ b. Fractionnement de la dose totale en séances successives - planification do-
simétrique - imagerie pour déterminer le volume tumoral - positionnement sur
la table de l’accél érateur et reperage
´ laser.
❑ c. Imagerie pour déterminer le volume tumoral - planification dosimétrique - po-
sitionnement sur la table de l’accél érateur et repérage laser - fractionnement de
la dose totale en séances successives.
❑ d. Imagerie pour déterminer le volume tumoral - positionnement sur la table de
l’accélérateur et rep érage laser - fractionnement de la dose totale en séances
successives - planification dosimétrique.
❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mme L. Bordenave

53 Concernant l’astigmatisme, indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. L’astigmatisme est une amétropie.
❑ b. Chez un astigmate, la puissance de l’œil varie selon les plans passant par l’axe
optique.
❑ c. L’astigmatisme est majoritairement dû à un défaut de sphéricité du cristallin.
❑ d. Chez un astigmate, une des focales peut être en avant de la rétine, l’autre en
arrière.
❑ e. Un œil astigmate non corrigé ne peut voir simultanément nettes deux droites
perpendiculaires situées dans un même plan.
D’après concours Rouen

54 Soit une lentille mince convergente L dont le foyer objet est désigné par F. Consid érons
un objet placé entre F et L. Quelle est la proposition exacte ?
❑ a. L’image est réelle et droite.
❑ b. L’image est virtuelle et renversée.
❑ c. L’image est virtuelle et droite.
❑ d. L’image est réelle et renversée.
❑ e. L’image est virtuelle et projetée après la lentille.
D’après concours Rouen

QCM n◦ 55 et 56 : Soit AB un objet placé au milieu de deux miroirs plans parallèles.


D’après concours Paris 11

55 Combien d’images de l’objet vont se former ?


❑ a. 2 ❑ b. une infinité. ❑ c. 4 ❑ d. 1 ❑ e. 8
56 Concernant les miroirs et en notant A et A les positions respectives de l’objet de de
UE 3 • Énoncés 573

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l’iamge, nous pouvons écrire la relation de conjugaison sous la forme :
❑ a. F  A × FA = − f 2 . ❑ b. F A  × FA = f 2 .
1
❑ c. F  A × FA = − f 2 . ❑ d. F A  × FA = ·
f
❑ e. F  A × FA = f  × f .

57 Un patient a un œil au repos équivalent à un dioptre sph érique de vergence V = +65 δ


séparant l’air d’un milieu d’indice optique n = 1, 337. La rétine étant située à une distance
algébrique de +22, 3 cm du sommet du dioptre, nous pouvons dire que :
❑ a. Le rayon de courbure du dioptre est proche de +5 mm.
❑ b. Le rayon de courbure du dioptre est proche de −5 mm.

UE3
❑ c. L’œil est emmetrope.
´
❑ d. L’œil est myope.
❑ e. L’œil est hypermétrope.
D’après concours Paris 11

58 Si un œil au repos est modélisé par un dioptre sphérique de rayon de courbure R = +5, 5
mm séparant l’air d’un milieu d’indice opique n = 1, 337, que la rétine est positionnée à
+22, 3 mm du sommet du dioptre et que cet œil a une amplitude d’accomodation de A = +6, 0
δ, nous pouvons dire que :
❑ a. Cet œil est hypermétrope.
❑ b. Son PR est proche de −1, 3 m.
❑ c. Son PR est proche de −0, 76 m.
❑ d. Son PR est proche de −14 cm.
❑ e. Cet œil peut voir net un objet réel situ é à une distance de 0, 50 m (en valeur
absolue).
D’après concours Paris 11

59 Méthode de Silbermann
Le montage expérimental consiste à obtenir d’un objet réel A une image réelle A  au travers
d’une lentille mince convergente L de focale inconnue f  en imposant que cette lentille soit à
égale distance de l’objet et de l’image. L est donc au milieu de AA .
En notant alors D la distance entre A et A  , la distance focale f de la lentille vaut :
D 1+D D
❑ a. f = D ❑ b. f  = ❑ c. f  = ❑ d. f  =
2 D2 4
D2
❑ e. f  =
1−D D’après concours Paris 11

QCM n◦ 60 et 61 : Méthode de Bessel


Une lentille mince convergente de focale image inconnue f  donne d’un objet réel A une
image réelle A à une distance D de A. D est imposée constante.
D’après concours Paris 11
574 Énoncés • UE 3

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60 Il existe deux positions x1 et x 2 de la lentille par rapport à l’objet A qui assurent la
relation de conjugaison entre A et A si :

f 2 f
❑ a. D > ❑ b. D < 2 f 
❑ c. D = ❑ d. D > 4 f 
1− f 4
❑ e. D = 4 f 

61 En notant d la distance entre x1 et x 2, la distance focale image inconnue vaut :


d2 − D 2 D2 − d 2 4D
❑ a. f = ❑ b. f  = ❑ c. f =
4d 4D D2− d2

D−d D2 − d2
❑ d. f  = ❑ e. f  =
2 2D
62 Méthode de Badal
Cette méthode expérimentale permet de determiner
´ la distance focale inconnue d’une lentille
divergente.
Pour cela, nous utilisons deux lentilles minces convergentes L1 et L2 de distances focales
images respectives f1 et f2.
En plaçant un objet A au point focal objet de L 1, son image A  au travers de la lentille L2 est
au foyer image de L2 (voir figure 5).
La lentille mince divergente de focale inconnue est alors intercalé entre L1 et L2 , au foyer
objet de la lentille L 2 (voir figure 6).
Au travers de L2 , une nouvelle image se forme en A .

figure 5

figure 6
Connaissant la nouvelle position de l’image A , il est possible de calculer la distance focale
image de la lentille divergente inconnue f  par la relation :


f2 2 
f 2 f 1 
f2 f 1
❑ a. f = −   ❑ b. f = −   ❑ c. f = − 
AA A A AA
AA  f2 + f1
❑ d. f  = − ❑ e. f  = −
4 4 D’après concours Paris 11
UE 3 • Énoncés 575

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4. Rayons X et gamma
Pour en connaˆıtre un rayon !

63 Concernant les rayonnements utilisés en médecine :


❑ a. Les photons γ sont directement ionisants.
❑ b. Les photons γ peuvent traverser les tissus biologiques sans faire d’interaction.
❑ c. Un faisceau de photons γ n’est pas atténu é par les tissus durs comme les calci-
fications et les os.
❑ d. Un faisceau de photons X est atténué par les tissus durs comme les calcifications
et l’os.

UE3
❑ e. Les électrons sont directement ionisants.
D’après concours Angers

64 Les rayons X :
❑ a. excitent la luminescence de certains corps.
❑ b. ne sont pas absorbés par la matière.
❑ c. sont des ondes électromagnétiques de courtes longueurs d’onde.
❑ d. ne sont pas ionisants.
❑ e. ne sont pas déviés par un champ magnétique.
D’après concours Lille

65 La capture électronique :
❑ a. Peut entrer en compétition avec la radioactivité β +.
❑ b. Entraı̂ne l’expulsion d’un neutrino.
❑ c. N’est jamais associée à une émission γ.
❑ d. Est associée à des émissions provenant du réarrangement du cortège
électronique.
❑ e. N’est pas une réaction isobarique.
D’après concours Nantes

66 La réaction d’annihilation :
❑ a. Se produit lors d’une interaction entre un électron positif et le noyau d’un
atome.
❑ b. Aboutit à la production de deux électrons émis a` 90 ◦ l’un de l’autre.
❑ c. Aboutit à la production de deux photons d’ énergie > 511 keV.
❑ d. Aboutit à la production de deux photons d’énergie dépendant de l’énergie de
l’électron incident.
❑ e. Constitue la base physique de la Tomographie par Emission de Positons.
D’après concours Lille
576 Énoncés • UE 3

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67 À l’issue d’une annihilation de paire, on observe deux photons de fréquence 2, 42 × 1020
Hz se deplaçant
´ dans des directions oppos ées.
Sachant que l’électron et le positon avaient la même énergie, quelle est la valeur de l’énergie
(en MeV) de l’électron ?
On rappelle que h = 6, 626 × 10−34 est la constante de Planck.

❑ a. 0, 2 ❑ b. 0, 5 ❑ c. 1 ❑ d. 1, 5 ❑ e. 2, 1
D’après concours Lille

68 Soit une onde électromagnétique de longueur d’onde 3000 cm.


λ
On rappelle : c = ; k = 1, 38 × 10 −23 J.K−1 ; h = 6, 6 × 10−34 J.s ;
T
Na = 6 × 1023 ; e = 1, 6 × 10−19 C ; c = 300 000 km.s−1 .
❑ a. Sa fréquence est de dix millions de hertz.
❑ b. Sa fréquence est 300 Hz.
❑ c. Son énergie est 3 × 10−3 eV.
❑ d. Sa température équivalente est 4 × 10−2 ◦ K.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

69 Quelle est la fréquence d’une onde électromagn étique de longueur d’onde dans le vide
de 1 cm ?
On donne la constante de Planck : h = 6, 62 × 10−34 J.s.
❑ a. 1, 986 × 10 −23 Hz. ❑ b. 0, 3 GHz.
❑ c. 30 GHz. ❑ d. 1, 986 × 10 −25 Hz.
❑ e. Autre reponse.
´
D’après concours Nantes

70 Vous écoutez prun’92FM sur 92 MHz. Quelle serait la p ériode du rayonnement de cette
radio si elle émettait dans le vide ?
On donne la constante de Planck : h = 6, 62 × 10−34 J.s.
❑ a. 92 × 106 s. ❑ b. 2, 159 × 10 −33 s.
❑ c. 3, 261 s. ❑ d. 1, 087 × 10 −8 s.
❑ e. Autre reponse.
´
D’après concours Nantes

71 Deux sources radioactives A et B ont pour périodes physiques respectives T A = 4 jours


et T B = 16 jours. Comparez les activités AA et AB des sources au 16e jour sachant qu’à
l’instant initial elles avaient la même activité.
UE 3 • Énoncés 577

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AA AA 1
❑ a. =8 ❑ b. =
AB AB 2
AA 1 AA
❑ c. = ❑ d. =4
AB 8 AB
❑ e. Autre reponse.
´
D’après concours Nantes

72 On considère la partie terminale de la filiation radioactive du 22688 Ra (Radium 226) :


A
X Pb → 21083 Bi → 210
Y Po → 206 X Pb.
Ce dernier él ément est stable.
Quel est le type de transformation radioactive du Polonium 210 (210Y Po) ?

UE3
❑ a. Radioactivité alpha (α).
❑ b. Radioactivité béta moins (β −).
❑ c. Radioactivité béta plus (β +).
❑ d. Radioactivité gamma pure (γ).
❑ e. Aucun de ces types de radioactivité.
D’après concours Lille

73 Concernant les réactions nucléaires conduisant à la transformation d’un noyau X en


noyau Y :
❑ a. Dans la réaction (n, γ), Y est enrichi en neutrons par rapport à X .
❑ b. Dans la réaction ( p, n), le num éro atomique de Y est égal à celui de X .
❑ c. Dans la réaction ( p, n), Y est un isobare de X.
❑ d. Dans la réaction (γ, n), Y est un isotope de X .
❑ e. Dans la réaction (n, γ), un photon γ est émis.
D’après concours Nantes

74 Après administration chez l’homme de 400 MBq d’un agent marqué à l’iode 131, la
répartition de cet agent se fait de la façon suivante : 85 % au niveau du foie et 15 % au niveau
des poumons. La période biologique est respectivement de 13 j et 8 j.
Quelle est la période effective de cet agent au niveau du foie ? (periode
´ physique de l’iode
131 : 8 j)
❑ a. 21, 00 j. ❑ b. 10, 50 j. ❑ c. 4, 95 j.
❑ d. 4, 05 j. ❑ e. 6, 70 j.
D’après concours Lille

75 Les particules α
❑ a. Sont des particules chargées l égères.
❑ b. Ont des trajectoires rectilignes.
❑ c. Ont des trajectoires rectilignes car elle n’interagissent qu’avec les électrons.
578 Énoncés • UE 3

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❑ d. Ont un TEL élevé.
❑ e. Sont difficiles à manipuler en raison d’un parcours long.
D’après concours Lille

76 À la  belle époque  (années 1920-1930), la teneur en radium (émetteur alpha,


énergie : 4, 8 MeV, période physique : environ 1600 ans) fut un argument publicitaire pour
certains médicaments à prendre par voie orale (radium rajoute), ´ pour certaines crèmes de
beauté (radium rajouté) et pour certaines eaux minérales (radium naturellement présent) :
❑ a. Avec une telle période, l’activité d’une faible quantité de radium est obligatoi-
rement forte.
❑ b. Les cr èmes de beauté utilisée irradiaient pr éf érentiellement les tissus situés en
profondeur, sous les zones d’application.
❑ c. À activité égale, les crèmes de beauté utilis ées étaient beaucoup moins dan-
gereuses que les deux autres gammes de produits radioactifs (médicament par
voie orale et eaux minérales).
❑ d. Les arguments publicitaires des mêmes eaux minérales ne font plus état, au-
jourd’hui, de leur teneur en radium, car ce dernier radioélément a disparu par
décroissance radioactive.
❑ e. En médecine, aujourd’hui, l’utilisation de tout produit radioactif est strictement
interdite.
D’après concours Toulouse

77 Le 201 Tl se transforme par capture électronique. On supposera que l’électron capturé


est un électron de la couche K.
❑ a. L’élément produit est de 202Hg.
❑ b. L’électron capturé est un électron du cortege
` électronique du Hg.
❑ c. L’énergie libérée dans la transformation est de 0, 39 MeV.
❑ d. L’énergie libérée dans la transformation est de 0, 48 MeV.
❑ e. Le 201 Tl peut également se désintégrer par emission
´ β +.
D’après concours Limoges

78 Pour optimiser la radioprotection du personnel, la solution de 201 Tl a` injecter au patient


est plac ée dans un protège-seringue plombé d’épaisseur 6 mm.
❑ a. Le protège-seringue permet d’atténuer l’exposition d’un facteur 21, 4.
❑ b. Le protège-seringue permet d’atténuer l’exposition d’un facteur supérieur à 10 6 .
201
❑ c. Le coefficient d’atténuation linéaire du Tl dans le plomb est de : 2, 47
cm−1 .
201
❑ d. Le coefficient d’atténuation linéaire du Tl dans le plomb est de : 3, 57
mm−1 .
❑ e. Le coefficient d’atténuation massique du 201Tl dans le plomb est de : 2, 27
cm2 .g −1 .
D’après concours Limoges
UE 3 • Énoncés 579

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79 La seringue du patient d’une activité de 140 MBq de 201 Tl est considérée comme une
source ponctuelle. Le débit de dose dans les tissus, si on ne prend en compte que les rayon-
nements γ de 135 keV ( Iγ = 2, 56 %) et 167 keV ( I γ = 10 %) est de :
❑ a. 0, 37 µGy.h−1 à 1 m de la seringue sans protège-seringue.
❑ b. 0, 37 mGy.h−1 à 1 m de la seringue sans protège-seringue.
❑ c. 0, 023 µGy.h−1 à 4 m de la seringue sans protège-seringue.
❑ d. 0, 09 mGy.h−1 à 2 m de la seringue sans protège-seringue.
❑ e. 1, 29 × 10−10 Gy.h −1 à 1 m de la seringue placée dans son protège-seringue.
D’après concours Limoges

QCM n◦80 et 81 : Soit une source radioactive d’activité 400 Bq ayant une constante de

UE3
décroissance radioactive λ = 1, 260 47 × 10−4 ans −1.
D’après concours Strasbourg

80 Quel est le temps nécessaire (arrondi à l’année) au bout duquel l’activité sera réduite à
100 Bq ?
❑ a. 5 499 ans. ❑ b. 10 998 ans. ❑ c. 2 749 ans. ❑ d. 1 375 ans.
❑ e. Autre réponse.

81 Quel est le temps nécessaire pour avoir une activité réduite à 300 Bq ?
❑ a. 2 282 ans. ❑ b. 4 124 ans. ❑ c. 5 499 ans. ❑ d. 1 375 ans.
❑ e. Autre réponse.

82 La tomographie par émission de positons est une technique d’imagerie médicale :


❑ a. Les images sont obtenues par détection directe des positons.
❑ b. La technique est basée sur la détection de photons de 1, 022 MeV.
❑ c. La technique est basée sur la détection de photons émis a` 180 ◦.
❑ d. Des molécules marquées à l’iode 131 peuvent être utilisees.
´
❑ e. Des molécules marquées à l’iode 124 peuvent être utilisees.
´
D’après concours Nantes

83 Soit une onde ultrasonore qui se propage dans un tissu à la vitesse de 1 580 m.s−1. La
fréquence nominale des ultrasons est de 5 MHz et l’intensité sonore de 1 W.m −2 . La masse
volumique du tissu est de 1, 04 kg.dm −3.
❑ a. La longueur d’onde des ultrasons dans ce milieu est de 3, 16 × 10 −4 m.
❑ b. La longueur d’onde des ultrasons dans ce milieu est de 3, 16 mm.
❑ c. L’impédance acoustique du milieu est égale à 1 643 kg.m−2 .s −1.
❑ d. La pression acoustique de l’onde est voisine de 1, 8 kPa.
❑ e. La pression acoustique de l’onde est voisine de 57 Pa.
D’après concours Limoges
580 Énoncés • UE 3

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84 Une sonde d’échographie envoie, perpendiculairement au milieu, une salve d’électrons
de fréquence nominale 1 MHz et d’intensité acoustique I0 dans un milieu constitué de 2 cm
de muscle puis de 3 cm d’os. On donne :

Milieu Coef. d’absorption linéaire Masse volumique Célérité


des US de 1 MHz des US
(m −1) (kg.m−3 ) (m.s −1)

Muscle 26, 2 1, 04 × 10 3 1 580

Os 263 1, 65 × 10 3 4 000

❑ a. Le temps qui sépare l’émission de la salve et la réception de l’écho dû à l’inter-


face muscle-os est de 12, 5 µs.
❑ b. Le temps qui sépare l’émission de la salve et la réception de l’écho dû à l’inter-
face muscle-os est voisin de 25 µs.
❑ c. Les impédances acoustiques Z m du muscle et Zos de l’os sont respectivement
1, 64 × 106 kg.m−2 .s −1 et 6, 6 × 10 6 kg.m−2 .s−1 .
❑ d. L’intensité acoustique absorbée par transformation d’énergie m écanique en cha-
leur au niveau du muscle est voisine de 65 % lorsque l’écho est détecté par la
sonde.
❑ e. L’intensité acoustique de l’écho reçu par la sonde apr ès la traversée du muscle,
exprim´ee en pourcentage de I 0, est voisine de 13 %.
D’après concours Limoges

85 Un échantillon biologique est soumis à un champ magnétique B0 de 2 T. Sachant que


γ
pour un proton = 42, 6 MHz.T−1 et que le champ magnétique tournant est B1 = 0, 3 T :

❑ a. La fréquence de pr écession de l’aimantation M autour de B 0 est 12, 78 MHz.
❑ b. La fréquence de pr écession de l’aimantation M autour de B0 est 87, 2 × 10 3
MHz.
❑ c. La fréquence de pr écession de l’aimantation M autour de B1 est 1, 28 × 10 7
MHz.
π
❑ d. La durée d’une impulsion est 2, 9 ns.
2
❑ e. La durée d’une impulsion π est 39, 1 ns.
D’après concours Limoges

86 Au sujet du phénomène de résonance magnétique nucléaire (RMN) :


❑ a. Seuls les noyaux ayant un numéro atomique impair sont concernés par le
phénomène de RMN.
UE 3 • Énoncés 581

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❑ b. Placés dans champ magnétique intense B0 , les vecteurs moments magnétiques
des noyaux d’hydrogène s’orientent dans la meme ˆ direction et dans le même


sens que B0 .
❑ c. La fréquence de pr écession, dite fréquence de Larmor, est une caractéristique
intrinsèque d’un noyau, indépendamment du champ magnétique statique ap-
pliqué.
❑ d. La résonance est produite au moyen d’une onde électromagn étique dont la
fréquence est égale à la fréquence de pr écession de l’aimantation r ésultante,
−−→
appelée M0.
−→
❑ e. La résonance produit l’apparition transversale, perpendicuaire à B0 .
D’après concours Toulouse

UE3
5. Rayonnements particulaires
Pour en remettre un couche !

87 Un élément radioactif a une p ériode biologique de 20 jours et une période physique de


4 jours. Sa période effective est :
❑ a. Supérieure à sa p ériode biologique.
❑ b. Proche de sa période biologique.
❑ c. Comprise entre sa période biologique et sa période physique.
❑ d. Inférieure à sa période physique.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Nantes

88 Un patient reçoit une dose d’iode 131 (émetteur β− et γ) pour traiter une maladie de la
thyroı̈de.
❑ a. L’irradiation du patient dépend de la période physique du radioél ément et non
de la période biologique.
❑ b. L’irradiation du patient dépend de la période biologique du radioélément et non
de la période physique.
❑ c. L’irradiation du patient dépend de la période effective du radioélément.
❑ d. Plus la période effective est longue, plus l’irradiation du patient est prolongée.
❑ e. L’émission γ est à l’origine d’une irradiation de l’entourage du patient.
D’après concours Nantes

89 La masse du noyau 60 27 Co est égale à 59, 918 961 uma. Calculez son énergie de liaison
totale. On donne : masse du proton = 1, 007 276 uma ; masse du neutron = 1, 008 664 uma ;
1 uma = 931 MeV.
❑ a. 527, 53 MeV. ❑ b. 8, 74 MeV. ❑ c. 7, 80 MeV. ❑ d. 0, 56 MeV.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Limoges
582 Énoncés • UE 3

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90 Un noyau X se désintègre par émission alpha vers un état excité à 220 keV d’un noyau
Y. Quelle est l’énergie de la particule alpha émise ?
On donne : masse du noyau X = 209, 982 uma ; masse du noyau Y = 205, 974 uma ; masse
de la particule alpha = 4, 0002 uma ; 1 uma = 931 MeV.

❑ a. 5, 400 MeV. ❑ b. 5, 586 MeV. ❑ c. 5, 366 MeV.


❑ d. 4, 002 MeV. ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Nantes

91 On donne la réaction suivante :


235
92 U + 10n −→ 93 A 1
z Rb + 55 Cs + 2 0 n.

❑ a. Il s’agit d’une réaction de fusion.


❑ b. La réaction conduit à la production de 2 neutrons.
❑ c. Le noyau Rb est constitué de 37 protons.
❑ d. Le noyau Rb est constitué de 56 neutrons.
❑ e. Le noyau Cs est constitué de 141 nucléons.
D’après concours Nantes

92 Quelle est la signification physique du coefficient d’atténuation massique du plomb ?


❑ a. Probabilité d’interaction par unité de volume.
❑ b. Probabilité d’interaction par unité de longueur.
❑ c. Probabilité d’interaction par unité de masse.
❑ d. Probabilité d’interaction pour une masse élémentaire de forme cylindrique dont
la section droite est égale à 1 cm2.
❑ e. Probabilité d’interaction par unité radioactive.
D’après concours Lille

93 Lors d’une exposition aux rayons ionisants :


❑ a. Les lésions de molecules
´ d’ADN peuvent être pr ésentes dès les premières
minutes.
❑ b. Les lésions moléculaires surviennent d ès les premières secondes apr ès
l’exposition.
❑ c. Les mutations peuvent affecter la descendance.
❑ d. Les cancers sont fréquents dès la première année apr ès l’exposition.
❑ e. La mort cellulaire est constante dans les premières heures.
D’après concours Lille
UE 3 • Énoncés 583

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94 On considère les lésions de l’ADN crées par les rayonnements ionisants :
❑ a. Les cellules en phase de division cellulaire sont les plus résistantes aux rayon-
nements ionisants.
❑ b. Les modifications de l’ADN peuvent entraı̂ner à la fois mort cellulaire, mutation
´
et cancerisation.
❑ c. Les lésions apparaissent tardivement quelques jours après l’irradiation.
❑ d. Les mécanismes de réparation après une irradiation sont le plus souvent
inefficaces.
❑ e. Pour une dose de 1 Gy, on peut compter environ 10 lésions de l’ADN par cel-
lule.
D’après concours Lille

UE3
95 Lors d’une contamination externe par un él ément radioactif chez un patient :
❑ a. La source a pénétré dans l’organisme.
❑ b. La source a atteint l’organisme sans contact direct mais par rayonnement direct.
❑ c. La porte d’entrée de la contamination peut être respiratoire.
❑ d. La source est au contact direct de la peau.
❑ e. Le rayonnement alpha est le rayonnement le plus pénétrant.
D’après concours Lille

96 L’interaction d’un rayon γ de 140 keV avec la matière peut se faire :


❑ a. Par conversion interne.
❑ b. Par création de paire.
❑ c. Par effet Compton.
❑ d. Par effet photoélectrique.
❑ e. Par capture électronique.
D’après concours Nantes

97 Concernant l’interaction des rayonnements électromagnétiques avec la matière :


❑ a. Dans l’effet photoélectrique, le photon disparaˆıt et la totalite´ de son énergie est
transférée à un électron lié d’un atome de la cible, qui est éjecté.
❑ b. Dans l’effet photoélectrique, le photon transfère une partie de son énergie à un
électron lié d’un atome de la cible, qui est éjecté.
❑ c. L’effet de création de paire est possible quelle que soit l’énergie du photon, mais
uniquement dans des matériaux de Z élevé.
❑ d. Dans la diffusion Compton, l’électron mis en mouvement peut être dirigé vers
l’arrière par rapport à la direction du photon incident.
❑ e. Dans la diffusion Thompson-Rayleigh, l’électron mis en mouvement est tou-
jours dirigé vers l’avant par rapport à la direction du photon incident.
D’après concours Limoges
584 Énoncés • UE 3

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98 Concernant l’interaction des particules chargées légères avec la matière :
❑ a. Elles ont une trajectoire en ligne brisée.
❑ b. Elles interagissent uniquement avec les noyaux des atomes.
❑ c. Elles peuvent diffuser de manière inélastique sue les noyaux : ce phénomène
est à l’origine d’un rayonnement électromagnétique.
❑ d. Le phénomène de Bremsstrahlung est plus important pour les particules très
énergétiques que pour les particules peu énergétiques.
❑ e. Après ralentissement, le positon s’annhile avec un électron du milieu pour don-
ner un photon d’annihilation de 1, 022 MeV.
D’après concours Limoges

99 En arrivant sur le plomb, les photons de 511 keV du fluor interagissent avec les électrons
de la couche K du plomb (couche de demi-atténuation = 3, 5 mm).
Les valeurs absolues des énergies de liaison des couches K, L et M du plomb sont respecti-
vement : E K = 88 keV, E L = 15, 8 keV E M = 3, 8 keV.
La plus proche valeur de l’énergie du photon-électron expulsé de la couche K du plomb par
les photons du fluor sera :
❑ a. 68, 4 keV. ❑ b. 423 keV. ❑ c. 595 keV. ❑ d. 59, 9 keV.
❑ e. 507 keV.
D’après concours Nantes

100 On veut se protéger des photons de 511 keV émis par le fluor-18. Pour cela, on se
place derrière des écrans de plomb dont la couche de demi-atténuation vaut 3, 5 mm.
Quelle est la plus proche valeur de l’épaisseur de plomb qu’il faut pour diminuer d’un facteur
5000 le flux de photons émis par une source de fluor-18 ?
❑ a. 3, 3 mm. ❑ b. 4, 3 mm. ❑ c. 33 mm. ❑ d. 43 mm.
❑ e. 433 mm.
D’après concours Nantes

101 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les particules alpha possèdent un transfert d’énergie linéique à la matière plus
fort que les rayonnements gamma.
❑ b. Les particules alpha de basse énergie cinétique interagissent surtout avec les
noyaux des atomes cibles.
❑ c. Les particules alpha de basse énergie sont arrêtées par la couche cornée de la
peau.
❑ d. Des particules alpha de 2 MeV parcourent une distance plus grande dans la
matière que des particules béta de même énergie.
❑ e. Les particules alpha sont très radiotoxiques car elles sont tres
` ionisantes.
D’après concours Nantes
UE 3 • Énoncés 585

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QCM n◦102 à 104 : Un patient se présente dans le service de Médecine Nucléaire pour une
exploration thyroı̈dienne à l’iode 123 (123 I).
À t = 0, on lui injecte 0, 3 mCi d’iode 123 I. On suppose qu’au bout de 4 heures, 45 % de
l’isotope est fixé de façon stable au niveau de la thyroı̈de du patient. La thyroı̈de peut être
considérée comme une source ponctuelle. La période de l’iode 123 I est de 13 h.
L’examen est réalisé 4 h après l’injection, à l’aide d’une sonde de détection dont l’efficacité
intrinsèque est de 20 %. Le patient est placé à 50 cm du détecteur et la fenêtre de détection a
un rayon de 1 cm.
D’après concours Limoges

102 Détection des rayonnements :


❑ a. Le nombre de coups détecté est proche de 180 coups.s−1.

UE3
❑ b. Le nombre de coups détecté est proche de 400 coups.s−1.
❑ c. Le nombre de coups détecté est proche de 4 × 10 6 coups.s −1.
❑ d. L’efficacit é absolue de détection est proche de 1 %.
❑ e. L’efficacit é absolue de détection est inférieure à 0, 1 % 0.

103 Détecteur à scintillation. La sonde de détection utilis ée est un détecteur à scintillation.
La sonde est composée de plusieurs constituants :
❑ a. Le scintillateur permet de transformer le photon incident en un grand nombre
de photons beaucoup moins énerg étiques.
❑ b. Le photomultiplicateur permet de transformer le photon incident en un grand
nombre de photons beaucoup moins énergétiques.
❑ c. Le photomultiplicateur permet de transformer des photons en un flux
d’électrons.
❑ d. La photocathode transforme les photons lumineux en photo-électrons.
❑ e. Le multiplicateur d’électrons composé de plusieurs dynodes et d’une anode
permet d’amplifier le signal électrique.

104 Radioprotection. Afin d’optimiser sa radioprotection, le personnel prend un certain


nombre de mesures pendant l’examen. Parmi les mesures suivantes, choisir celle(s) que
peu(ven)t prendre le travailleur pour réduire son exposition :
❑ a. Travailler derrière un paravent plomb é.
❑ b. Porter un tablier en plomb.
❑ c. Porter un dosimètre opérationnel pour suivre son exposition et adapter ses
pratiques.
❑ d. Réduire le temps à proximité du patient.
❑ e. Réduire la distance entre le patient et le travailleur.
586 Énoncés • UE 3

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105 La dose équivalente :
❑ a. Permet de pond érer la dose absorbée en fonction du type de rayonnement au-
quel l’individu est exposé.
❑ b. Permet de ponderer
´ la dose absorb ée en fonction du type de tissu exposé à un
rayonnement.
❑ c. S’exprime en Sievert (Sv).
❑ d. Est un indicateur global de l’exposition de l’individu.
❑ e. Permet de déterminer les limites de doses pour les travailleurs et le public.
D’après concours Lille

106 En dosimétrie :
❑ a. La dose équivalente H tient compte de la différence de nocivité des
rayonnements.
❑ b. La dose équivalente H tient compte de la différence de sensibilité des tissus.
❑ c. La dose efficace E tient compte de la différence de sensibilité des tissus.
❑ d. Le facteur de pondération des émssions α est de 20, reflétant la très grande
dangerosité de ces rayonnements.
❑ e. Les gonades présentent un facteur de pond´ eration tissulaire élevé, reflétant la
très grande sensibilité de ces tissus aux rayonnements ionisants.
D’après concours Limoges

107 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le temps mort pour un détecteur correspond à l’intervalle de temps qui sépare
deux détections.
❑ b. Tous les scintillateurs sont des solides.
❑ c. Il n’existe aucun compteur qui réalise une spectrométrie.
❑ d. L’efficacit é absolue d’un détecteur est le rapport du nombre de particules (ou
de photons) détectées sur le nombre de particules (ou photons) comptées.
❑ e. En l’absence de source, la réponse d’un compteur est toujours nulle.
D’après concours Nantes

108 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le cristal de NaI est un transformateur d’énergie.
❑ b. Les compteurs proportionnels sont des détecteurs à scintillation.
❑ c. Dans un détecteur à gaz, on mesure le courant qui est cr éé par les électrons
gén érés entre une anode et une cathode.
❑ d. Dans un photomultiplicateur, chaque photon est accéléré par des dynodes.
❑ e. Avec une gamma caméra, il est possible d’analyser les photons dans un plan
XY.
D’après concours Nantes
UE 3 • Énoncés 587

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109 Soit un son pur de fréquence 2000 Hz et se déplaçant dans l’eau avec une c élérité
égale à 1480 m.s−1 .
❑ a. Sa longueur d’onde est de 0, 5 × 10−3 m.
❑ b. Sa longueur d’onde est de 0, 74 m.
❑ c. Il se déplace moins rapidement que dans l’air.
❑ d. Il baisse sa fréquence de 520 Hz.
❑ e. Aucune des réponses n’est exacte.
D’après concours Nantes

110 Les vagues à la surface de la mer se propagent avec une célérité egale
´ à 1, 56 fois leur
p ériode. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

UE3
❑ a. Une vague de période 10 secondes se propagera à environ 56 km/h.
❑ b. Une vague de période 10 secondes aura une longueur d’onde de 156 m.
❑ c. S’il y a 6 vagues par minute, la fréquence vaut 0, 1 Hz.
❑ d. Une vague de fr´equence 0, 5 Hz se d éplacera avec une célérite´ d’environ 3 m/s.
❑ e. Une vague de fr équence 0, 333 Hz aura une longueur d’onde d’environ 7 m.
D’après concours Angers

111 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. En présence d’une source sonore vibratoire, les particules du milieu se
déplacent autour de leur position d’ équilibre.
❑ b. Un son est une vibration d’un milieu matériel qui se transmet de proche en
proche.
❑ c. Un son se transmet dans le vide.
❑ d. Comme la lumière, lors du passage d’un milieu 1 à un milieu 2, l’onde sonore
est soumise aux phénomènes de réflexion et de réfraction.
❑ e. La gamme de frequences
´ audibles se situe entre 20 Hz et 20 MHz.
D’après concours Nantes

112 On enregistre la voix d’une personne par un microphone dont la bande passante est
comprise entre 100 et 5000 Hz. La fréquence fondamentale de la voix du sujet est égale à 500
Hz. Le signal électrique produit par le microphone est amplifié par un amplificateur de gain
en tension de 43 dB, puis numérisé par un convertisseur analogique-numérique.
On rappelle que la vitesse de propagation des vibrations acoustiques dans l’air est de l’ordre
de 330 m.s−1 et que l’impédance acoustique de l’air est de 430 kg.m −2s−1 .
Parmi les propositions suivantes, laquelle est fausse ?
❑ a. Le microphone utilisé permet d’enregistrer la fréquence fondamentale et jus-
qu’à 9 ou 10 harmoniques.
❑ b. À la fréquence égale à 10 fois la fondamentale, l’utilisation de ce microphone
entraı̂nera une perte de la puissance acoustique d’un facteur deux.
588 Énoncés • UE 3

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❑ c. Un convertisseur analogique-numérique de fr équence d’échantillonnage égale
à 12 kHz peut être utilisé.
❑ d. Si la tension d’entrée dans l’amplificateur est de 0, 5 mV, la tension de sortie
sera de l’ordre de 10 V.
❑ e. À la fréquence d’échantillonnage de 12 kHz, la mémoire informatique
nécessaire ne dépendra que de la dur ée de l’enregistrement.
D’après concours Lille

113 Les ondes électromagnétiques dont les photons ont une énergie de l’ordre de l’électron-
volt (1 à 10 eV) sont :
❑ a. des radiations ionisantes .
❑ b. des rayonnements X.
❑ c. des radiations allant de l’infrarouge a` l’ultraviolet.
❑ d. des rayonnements γ.
❑ e. des radiofréquences.
D’après concours Rouen

114 Parmi les modalités d’imagerie suivantes, indiquez celle(s) qui d élivre(nt) des radia-
tions ionisantes :
❑ a. L’imagerie par résonance magnétique (IRM).
❑ b. La mammographie.
❑ c. La tomographie par émission de positons (TEP).
❑ d. La scintigraphie.
❑ e. La tomodensitométrie (TDM).
D’après concours Rouen

115 Concernant la vision scotopique (ou nocturne), indiquez la (ou les) proposition(s)
exacte(s) :
❑ a. En vision scotopique, la sensibilité des bâtonnets est maximale pour des lon-
gueurs d’onde voisines de 550 nm.
❑ b. La vision scotopique est exclusivement due aux bâtonnets.
❑ c. En vision scotopique, une sensation visuelle est définie par les trois paramètres :
luminance, tonalité et saturation.
❑ d. En vision scotopique, l’acuité visuelle est faible.
❑ e. La vision scotopique est altér ée pour un sujet présentant une carence en vita-
mine A.
D’après concours Rouen

116 Concernant la réaction d’annihilation du positon avec la mati ère :


❑ a. Elle donne naissance à deux photons émis à 180◦ l’un de l’autre.
❑ b. Elle correspond à une interaction entre le positon et un neutron d’un noyau.
UE 3 • Énoncés 589

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❑ c. Elle correspond à une interaction entre le positon et un neutron du milieu.
❑ d. Elle correspond à une interaction entre le positon et un électron qui appartient
toujours au cortège électronique de l’atome qui a donné naissance au positon.
❑ e. Elle est indétectable à l’extérieur de l’organisme.
D’après concours Paris 11

´
117 Des particules α d’energie E = 8, 2 MeV traversent une chambre d’ionisation remplie
d’un gaz. Le parcours moyen des particules α dans le gaz est R0 = 54 mm et la cr éation d’une
paire d’ions dans le gaz nécessite une énergie de 34 eV.
Nous pouvons dire que :
❑ a. Le transfert linéique d’énergie est T LE = E × R0 .
❑ b. Le transfert linéique d’énergie est T LE = E/R0 .

UE3
❑ c. La densité linéique d’ionisation DLI est proche de 4, 5 × 10 3 ionisations/mm.
❑ d. La densité linéique d’ionisation DLI est proche de 1, 5 × 10 5 ionisations/mm.
❑ e. La densité linéique d’ionisation DLI est proche de 2, 4 × 10 5 ionisations/mm.
D’après concours Paris 11

118 Pour les rayonnements ionisants, en irradiation corporelle totale, la dose létale DL 50
(qui tuerait 50 % d’une population humaine) est de l’ordre de :
❑ a. 1 Gy. ❑ b. 5 Gy. ❑ c. 100 Gy. ❑ d. 500 rad. ❑ e. 5 J/kg.
D’après concours Paris 11

119 Quelle est l’intensité énergétique I (à 3 chiffres significatifs) d’une source ponctuelle
d’un rayonnement d’une puissance de 5, 25 W ?
❑ a. 0, 418 W.sr−1. ❑ b. 0, 418 W.m−1 . ❑ c. 0, 836 W.sr−1.
❑ d. 8, 36 × 10−1 J. ❑ e. 8, 36 × 10 −1 W.sr −1 .
D’après concours Paris 11

6. Les très basses fréquences du spectre


électromagnétique
On commence à voir rouge !

120 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le noyau est constitué de nucléons.
❑ b. Le nucléon est constitué de protons et d’électrons.
❑ c. L’électron est une particule chargée qui possède un moment magnétique.
❑ d. Le noyau hydrogène peut posséder plusieurs protons.
❑ e. Aucune des réponses n’est exacte.
D’après concours Nantes
590 Énoncés • UE 3

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121 Cochez la réponse fausse. Une onde électromagnétique :
❑ a. Est caractérisée par un champ électrique et un champ magnétique se d éplaçant
à la vitesse de la lumière.
❑ b. Transporte de l’´energie.
❑ c. Transporte de la quantité de mouvement et du moment cinétique.
❑ d. Transporte de l’énergie par le champ électrique qui est c fois l’ énergie trans-
portée par le champ magnétique (c et la vitesse de la lumi ère).
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

122 Soit une onde électromagnétique de longueur d’onde 3000 cm.


λ
On rappelle : c = ; k = 1, 38 × 10−23 J.K−1 ; h = 6, 6 × 10−34 J.s ; Na = 6 × 1023 ;
T
e = 1, 6 × 10−19 C ; c = 300 000 km.s−1.
❑ a. Sa fréquence est de dix millions de hertz.
❑ b. Sa fréquence est 300 Hz.
❑ c. Son énergie est 3 × 10−3 eV.
❑ d. Sa température équivalente est 4 × 10−2 K.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

123 Quelle est la fréquence d’une onde électromagnétique de longueur d’onde dans le
vide de 1 cm ? On donne la constante de Planck : h = 6, 62 × 10−34 J.s.
❑ a. 1, 986 × 10−23 Hz. ❑ b. 0, 3 GHz. ❑ c. 30 GHz.
❑ d. 1, 986 × 10−25 Hz. ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Nantes

7. Biophysique cardiaque
124 À propos de la prise de tension artérielle au brassard :
❑ a. Lorsque la pression dans le brassard est superieure
´ à la tension artérielle maxi-
male, aucun son n’est audible au stéthoscope.
❑ b. Lorsque la pression dans le brassard devient inférieure à la tension artérielle, un
souffle est audible.
❑ c. Ce souffle traduit la fermeture des valves d’éjection.
❑ d. En poursuivant la diminution de la pression dans le brassard, il arrive un
moment à partir duquel ce souffle disparait, marquant la tension arterielle
´
systolique.
❑ e. La disparition du souffle est due à une diminution de la viscosit é sanguine.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE 3 • Énoncés 591

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125 À propos de la contraction cardiaque.
Parmi les mécanismes d’adaptation de la performance ventriculaire gauche ci-dessous, quel(s)
est (sont) celui (ceux) qui augmente(nt) le volume d’éjection systolique (VES) tout en dimi-
nuant le travail cardiaque ?
❑ a. augmentation de la précharge .
❑ b. augmentation de la postcharge .
❑ c. augmentation de la contractilité.
❑ d. diminution de la précharge.
❑ e. diminution de la postcharge.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

UE3
126 À propos du débit cardiaque.
On réalise une ventriculographie isotopique chez un patient. Le volume tel´ édiastolique (VTD)
du ventricule gauche est de 120 mL et la fraction d’éjection ventriculaire (FEV) est de 60%.
La fréquence cardiaque est de 60 bts/min.
Quel est le débit cardiaque (noté Q) de ce patient en L/min ?
❑ a. 2, 88 ❑ b. 3, 60 ❑ c. 4, 32 ❑ d. 5, 00 ❑ e. 7, 20
D’après concours Nice Sophia Antipolis

127 À propos de la systole.


On peut dire qu’il s’agit du temps qui s’écoule entre :
❑ a. La fermeture et l’ouverture de la valve d’admission.
❑ b. La fermeture de la valve d’admission et la fermeture le valve d’éjection.
❑ c. L’ouverture et la fermeture de la valve d’éjection.
❑ d. L’ouverture de la valve d’éjection et l’ouverture de la valve d’admission.
❑ e. La fermeture de la valve d’éjection et la fermeture de la valve d’admission.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

128 La mesure de la pression artérielle.


Cochez les propositions vraies concernant la mesure indirecte auscultatoire de la pression
artérielle (PA) :
❑ a. Lorsque le brassard est gonflé à une pression sup érieure à celle de la PA, on
entend un bruit lié à l’obstacle artériel.
❑ b. Lorsque la pression dans le brassard devient inférieure à la PA maximale, on
entend un bruit intermittent.
❑ c. Ce bruit intermittent correspond au passage du sang lors de la systole en
écoulement laminaire.
❑ d. Lorsque la pression dans le brassard devient inférieure à la PA minimale, tout
bruit disparait car les conditions d’écoulement sont laminaires.
❑ e. Cette mesure indirecte sous-estime la véritable valeur de la PA systolique telle
qu’elle peut être mesurée directement.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
592 Énoncés • UE 3

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129 À propos des bruits cardiaques.
Cochez les propositions vraies concernant l’auscultation cardiaque d’un patient qui rév èle un
souffle entre le deuxi ème et le premier bruit :
❑ a. Le premier bruit correspond à la fermeture des valves d’admission.
❑ b. Le deuxième bruit correspond à l’ouverture des valves d’admission.
❑ c. Le souffle correspond à l’ouverture des valves d’ éjection.
❑ d. Le souffle traduit un écoulement turbulent pendant la systole.
❑ e. Le souffle peut correspondre à un rétrécissement des valves d’ éjection.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

130 L’ischémie myocardique.


Dans ce trouble, la contractilité du ventricule gauche diminue ; toutes choses étant égales par
ailleurs, il y a donc au niveau du ventricule gauche :
❑ a. Une diminution du VES.
❑ b. Une augmentation de la fraction d’éjection.
❑ c. Une augmentation du volume télédiastolique.
❑ d. Une diminution du volume télésystolique.
❑ e. Une diminution du travail mécanique cardiaque.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

131 Boucle pression/volume

Un traitement produit l’effet suivant sur la boucle pression/volume du ventricule gauche


(avant traitement : en pointillés ; après traitement : traits pleins).
Ce traitement a donc pour effet d’augmenter :
❑ a. Le VTD.
❑ b. Le VES.
❑ c. La compliance ventriculaire gauche.
❑ d. Le travail mécanique cardiaque.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

132 L’hypertension artérielle


Dans l’hypertension artérielle, la pression télésystolique du ventricule gauche augmente.
Toutes choses étant egales
´ par ailleurs, il y a donc au niveau du ventricule gauche :
❑ a. Une augmentation du volume d’éjection systolique.
UE 3 • Énoncés 593

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❑ b. Une augmentation de la fraction d’éjection.
❑ c. Une augmentation de la compliance ventriculaire.
❑ d. Une diminution du débit cardiaque .
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

133 Concernant un patient porteur d’une insuffisance valvulaire mitrale (régurgitation).


L’examen écho-doppler montre que le ventricule gauche est augmenté de volume (volume
télé-diastolique 360 mL, volume tél é-systolique 240 mL).
La fraction d’éjection est diminuée (33%).
La valve mitrale paraı̂t remani ée et on enregistre un flux systolique turbulent dans l’oreillette
gauche. La valve aortique est normale.

UE3
Le diamètre de la racine de l’aorte, à la sortie du ventricule gauche, est de 20 mm et la vitesse
moyenne d’écoulement du sang y est de 0, 3 m.s−1 .
La pression artérielle est de 110/65 mmHg et la fréquence cardiaque est de 60 min−1 .
Pour simplifier les calculs, on prend π = 3; η = 3 × 10 −3 kg.m−1 .s−1 ; ρ = 103 kg.m−3 ;
g = 10 m.s−2.
Calculez le volume de sang (en mL) qui regurgite
´ dans l’oreillette gauche à chaque systole.
❑ a. 10 ❑ b. 20 ❑ c. 30 ❑ d. 40 ❑ e. 50
D’après concours Nice Sophia Antipolis

134 L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une maladie rare mais grave qui
touche les petits vaisseaux des poumons et entraine une augmentation de la pression dans
l’artère pulmonaire.
Les répercussions à long terme sur le ventricule droit sont :
❑ a. Une augmentation du travail mécanique WM .
❑ b. Une augmentation du travail de mise en tension W T.
❑ c. Une augmentation de la compliance due à l’hypertrophie du myocarde.
❑ d. Une augmentation de la contractilité en r éaction à l’augmentation de la post-
charge.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

135 Concernant l’hémodynamique intra-cardiaque :


❑ a. La valve aortique s’ouvre avec le début de la systole éjectionnelle ventriculaire.
❑ b. Pendant la systole iso-volumétrique ventriculaire, les valves aortique et mitrale
sont fermées toutes les deux.
❑ c. Normalement, à aucun moment les valves aortique et mitrale ne sont ouvertes
en même temps.
❑ d. La systole auriculaire survient au début de la diastole ventriculaire.
❑ e. La diastole ventriculaire débute avec l’ouverture de la valve mitrale.
D’après concours Angers
594 Énoncés • UE 3

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136 Parmi les propositions suivantes, indiquez le(s) paramètre(s) dont dépend la pression
artérielle.
❑ a. La fréquence cardiaque.
❑ b. Le volume d’éjection systolique.
❑ c. Le débit cardiaque.
❑ d. L’état de vasoconstriction ou de vasodilatation des artérioles.
❑ e. Le volume sanguin.
D’après concours Angers

8. Mécanique des fluides

137 La dimension d’une force est :


❑ a. [F ] = M.L−1.T−2. ❑ b. [F ] = M.L.T−2 . ❑ c. [F ] = M.T −2.
❑ d. [F ] = M .L−1.T1 . ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Nantes
138 Calculez la valeur la plus proche de la transformation d’une pression de 1 mm de
mercure en Pa.
On donne le champ de la pesanteur à 9, 81 m.s−2 , la masse volumique du mercure égale à
13 595 kg.m −3.

❑ a. 133, 37 kPa. ❑ b. 133, 37 Pa. ❑ c. 13, 59 kPa.


❑ d. 228, 9 13, 59 Pa. ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Nantes

139 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les gaz sont compressibles et expansibles.
❑ b. Un fluide réel s’écoule avec un dégagement de chaleur.
❑ c. Quand un fluide réel est immobile, alors il est aussi considéré comme un fluide
parfait.
❑ d. Le débit d’un liquide dans une canalisation a pour dimension : L 2 T −1.
❑ e. Aucune des réponses n’est exacte.
D’après concours Nantes

140 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Deux points au même niveau dans un liquide en équilibre ont la m ême pression.
❑ b. La différence de pression entre deux points d’un fluide (statique) est propor-
tionnelle à la diff érence de hauteur entre ces deux points.
❑ c. Deux points situé au même niveau dans un liquide parfait en écoulement ont la
même pression.
UE 3 • Énoncés 595

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❑ d. Deux points situé au même niveau dans un liquide réel en écoulement ont la
même pression.
❑ e. Aucune des réponses n’est exacte.
D’après concours Nantes

141 On considère un segment d’artère de section constante, de rayon R et de longueur L.


Soit P 1 la pression sanguine en amont de ce segment et P2 la pression en aval.
On suppose que l’écoulement se fait à vitesse constante et que le sang est un fluide non parfait
mais newtonien.
On note Q le débit volumique du sang dans l’artère.
Parmi les propositions suivantes, laquelle(ou lesquelles) est(sont) vraie(s) ?
❑ a. Si la viscosité du sang, le rayon R et la différence de pression P1 − P2 restent

UE3
constants, le débit dans l’artère est inversement proportionnel à la longueur L.
❑ b. La puissance dissipée lors de l’écoulement est égale au produit : (P1 −
P2 ) Q .
❑ c. La différence de pression P 1 − P2 restant constante, le débit dans l’artère sera
diminu´ e d’un facteur 8 si le rayon diminue de moiti é.
❑ d. Le débit dans l’artère ne dépend pas de la viscosité du sang.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 5 Descartes

142 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. En régime permanent, la vitesse d’un fluide en un point donné ne change pas
dans le temps.
❑ b. Pour un fluide, il n’existe pas de relation de conservation de la masse.
❑ c. La pression a la m ême équation dimensionnelle qu’une force par unité de
volume.
❑ d. Dans un fluide incompressible, la masse volumique reste constante.
❑ e. L’équation de Bernoulli traduit le fait que l’énergie totale par unité de volume
se conserve.
D’après concours Nantes

143 Le théorème de Bernoulli :


❑ a. S’applique au cas d’un fluide visqueux en régime laminaire.
❑ b. Suppose que la masse volumique du fluide reste constante.
❑ c. Suppose que la vitesse moyenne du fluide reste constante
❑ d. Suppose que l’accélération de la pesanteur reste constante.
❑ e. Correspond à la somme de trois termes que l’on nomme charge du fluide.
D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat

144 Sonde de Pitot. Dans le cadre des conditions du théor ème de Bernoulli, on considère
un tube manométrique face au flux, et un autre tube manom étrique perpendiculaire au flux.
596 Énoncés • UE 3

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On donne : g = 10 m.s −1, ρ = 1 g.cm −3 .
Sachant que la difference
´ de hauteur des liquides dans les tubes est de 10 cm, quelle est la
vitesse du fluide ?
❑ a. 1, 2 m.s−1 ❑ b. 1, 4 m.s−1 ❑ c. 1, 7 m.s −1

|
m
❑ d. 2 m.s−1 ❑ e. 4 m.s −1

o
c
t.
o
p
s
g
lo
D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat

.b
s
in
c
e
d
e
145 Dans les conditions d’application de la loi de Poiseuille, calculez la résistance équivalente

m
s
e
entre les points A et B, à l’ensemble des trois résistances R1 , R2 , R3 .

rd
o
s
e
tr
e
/l
:/
p
tt
h
|
m
o
.c
s
s
re
p
rd
o
.w
s
in
c
e
d
e
m
s
R 3(R 1 + R 2) R1 (R 2 + R3 )
e
rd

❑ a. R = ❑ b.
o

R=
s
e

R 1 + R 2 + R3 R1 + R2 + R 3
tr
e
/l
:/
p
tt

R 1 + R 2 + R3 R 1R2R 3
h

❑ c. ❑ d. R =
|

R=
s
in

R 1 + R 2 + R3 R1 + R2 + R 3
c
e
d
e
M

R 2(R 1 + R 3)
s
e
rD

❑ e. R=
o
s

R 1 + R 2 + R3
re
T
e

D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat


/L
s
p
u
ro
/g
m

146 On considère un écoulement sanguin en régime permanent dans une artère ind éfor-
o
.c
k
o

mable. Le sang est considér é comme un fluide newtonien. Soit Q = 1 L.min−1 le débit limite
o
b
e

en dessous duquel le régime d’écoulement est toujours laminaire.


c
a
.f
w
w

❑ a. Si le débit devient égal à 3 L.min−1, le régime d’ écoulement peut être laminaire.


w
|
s
in
c

❑ b. Si le débit devient égal à 4 L.min−1, le r égime est toujours turbulent.


e
d
e
M
s

❑ c. Si le débit devient égal à 5 L.min−1, le régime d’écoulement est instable.


e
rD
o
s

❑ d. Pour un débit de 1 L.min−1, la vitesse d’ écoulement est deux fois plus faible
re
T
e

que la vitesse critique.


/L
m
o
.c

❑ e. On ne peut pas répondre car il manque des données.


k
o
o
b
e

D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat


c
a
.f
w
w
w
|

147 Parmi les propriétés des vaisseaux qui suivent, laquelle est fausse ?
❑ a. L’élasticité des artères permet d’emmagasiner de l’énergie.
❑ b. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportionnelle à la
différence de pression entre l’int érieur et l’extérieur du vaisseau.
❑ c. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportionnelle au carré du
rayon du vaisseau.

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❑ d. La distensibilité des vaisseaux diminue avec l’âge.
❑ e. L’artère pulmonaire est plus distensible que l’aorte.
D’après concours Dijon

148 Soit un réseau de 107 capillaires de 10 µm de diamètre, disposés en parallèle sur une
longueur de 2 mm. Le débit sanguin dans ce réseau est de 5 mL/min.
La chute de pression entre l’entrée et la sortie du réseau exprim ée en mmHg est :
❑ a. 0, 125 ❑ b. 2 ❑ c. 20 ❑ d. 271 ❑ e. 332
D’après concours Nice Sophia Antipolis

149 Dans un diagramme tension/rayon :


❑ a. On porte le rayon en abscisse et la pression en ordonnée.

UE3
❑ b. La loi de Laplace est représentée par une droite passant par l’origine.
❑ c. Les propriétés de déformabilité des parois sont représentées par une droite pas-
sant par l’origine.
❑ d. Le point d’équilibre entre la tension pariétale et le rayon de vaisseau est donné
par l’intersection entre la courbe de déformabilité et celle de la loi de Laplace.
❑ e. Lorsque seule la pression intravasculaire augmente, le rayon du vaisseau aug-
mente.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

150 À propos de la physique des liquides :


❑ a. Un Pascal correspond à la pression exercée par une masse de 1 kg sur une
surface de 1 m2.
❑ b. L’équation de Bernoulli décrit l’écoulement d’un liquide id´
eal.
❑ c. Lorsqu’un liquide s’écoule dans un conduit, le produit section × volume est
constant.
❑ d. La viscosité est un facteur de cohérence pour la circulation laminaire d’un li-
quide r´
eel.
❑ e. La loi de Poiseuille décrit la perte de charge d’un liquide r éel en écoulement
laminaire.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

151 À propos d’un vaisseau musculo-élastique


La différence de pression ∆P (P int − P ext) est telle qu’un rayon d’équilibre non nul est obtenu.
Il y a un risque d’occlusion si :
❑ a. Le taux de fibres d’élastine augmente.
❑ b. Le tonus vasomoteur augmente alors que ∆P reste inchangé.
❑ c. Le tonus vasomoteur diminue alors que ∆P reste inchang é.
❑ d. ∆P augmente sans modification des caractéristiques de déformabilité du
vaisseau.
❑ e. ∆P diminue sans modification des caractéristiques de déformabilit é du vais-
seau.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
598 Énoncés • UE 3

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152 On considère un fluide idéal en écoulement horizontal dans une canalisation qui
présente une réduction localisée de sa section.
Au niveau de la zone rétrécie :
❑ a. La vitesse d’écoulement diminue.
❑ b. La pression de pesanteur augmente.
❑ c. La pression latérale augmente
❑ d. Le débit augmente.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

153 On mesure les pressions par cathétérisme.


Les résultats sont 2690 Pa pour la pression terminale, 2645 Pa pour la pression latérale. On
se place dans des conditions d’écoulement horizontal ; le sang peut être considér é comme un
fluide newtonien avec ρsang = 103 kg.m−3 .
La vitesse d’écoulement en cm.s −1 dans ces conditions est :
❑ a. 3 ❑ b. 9 ❑ c. 20 ❑ d. 30 ❑ e. 90
D’après concours Nice Sophia Antipolis

154 On considère un sujet mesurant 1, 70 m et dont le coeur se situe à 1, 25 m du sol en


position debout. Sa pression artérielle moyenne au niveau de l’aorte thoracique est de 15 kPa.
On considère le sang comme un liquide idéal de masse volumique égale à 103 kg.m−3 et on
prend une valeur de 10 m.s−2 pour l’accél ération de pesanteur.
Si on néglige les pertes de charge, la pression artérielle :
❑ a. mesurée en position debout au niveau cér ébral à 1, 70 m est de 19, 5 kPa.
❑ b. mesurée en position debout au niveau du bras est de 12, 5 kPa.
❑ c. mesurée en position couchée au niveau cérébral est de 10, 5 kPa.
❑ d. mesurée en position couch ée au niveau du bras est de 12, 5 kPa.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

155 Soit un réseau de 16 × 106 vaisseaux capillaires en parallèle. Les dimensions indivi-
duelles des capillaires sont un diamètre de 20 µm et une longueur de 5 mm ; le débit sanguin
global est de 2, 4 L/min et le sang est considéré comme newtonien dans ces conditions de
circulation, avec une viscosité de 3, 14 × 10−3 Pa.s.
Quelle est, en Pascal, la chute de pression induite par ce réseau capillaire ?
❑ a. 10 000 ❑ b. 7400 ❑ c. 6250 ❑ d. 600 ❑ e. 1
D’après concours Nice Sophia Antipolis

156 À propos de la viscosité :


❑ a. Elle est responsable de la circulation en regime
´ laminaire.
❑ b. Ses propriétés permettent de distinguer les liquides newtoniens et les liquides
non-newtoniens.
UE 3 • Énoncés 599

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❑ c. Celle du sang diminue lorsque le taux de cisaillement augmente.
❑ d. Celle du sang augmente avec l’hématocrite.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

157 Un jeune enfant est porteur d’une coarctation de l’aorte. Il s’agit d’un rétrécissement
congénital de l’aorte thoracique.
En amont du rétrécissement, le diamètre de l’aorte est de 8 mm, et la vitesse circulatoire de
0, 5 m.s −1. La vitesse circulatoire est de 2 m.s−1 en aval du rétr écissement.
La viscosité apparente du sang est de 4 × 10−3 kg.m−1 .s−1 et sa masse volumique 103 kg.m−3 .
À l’auscultation de cet enfant, on entendra au niveau de la coarctation :
❑ a. pas de souffle.

UE3
❑ b. un souffle à l’effort si le débit cardiaque augmente suffisamment.
❑ c. un souffle au repos et à l’effort.
❑ d. un souffle et une augmentation du deuxi ème bruit cardiaque.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

158 Soit une pression arterielle´ de 140/80 mmHg mesurée au bras droit chez un patient en
position couchée.
En considérant qu’il n’y a pas de perte de charge significative entre les points de mesure,
que la masse volumique du sang est de 10 3 kg.m−3 et que l’acc élération de pesanteur est de
10 m.s −2 , la pression artérielle moyenne :
❑ a. en position couchée, est égale à 110 mmHg au bras gauche.
❑ b. en position couchée, est égale à 100 mmHg à la jambe droite
❑ c. en position debout, est égale à 200 mmHg au pied droit situé 133 cm en dessous
du bras droit.
❑ d. en position couchée, est égale à 13, 3 Pa au bras droit.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

159 La maladie de Kawasaki est une affection qui se manifeste chez les les jeunes adultes
par des dilatations localisées sur les artères coronaires (anévrysmes).
Au niveau de ces dilatations, par rapport aux segments coronaires adjacents normaux (on
considère que les forces de frottement sont négligeables),
❑ a. La pression latérale augmente.
❑ b. La pression terminale est inchangée.
❑ c. La vitesse circulatoire diminue.
❑ d. La résistance à l’écoulement diminue.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
600 Énoncés • UE 3

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160 Soit une pression artérielle de 120/60 mmHg mesurée au bras gauche en position
couchée.
En considérant qu’il n’y a pas de perte de charge significative entre les points de mesure, que
la masse volumique du sang est de 103 kg.m−3 et que l’accélération de la pesanteur est de
10 m.s −2 , la pression artérielle moyenne (PAM) est égale à :
❑ a. 90 mmHg au bras gauche en position couchee.
´
❑ b. 90 mmHg au niveau de la cheville gauche en position couchée.
❑ c. 80 mmHg au bras gauche en position debout.
❑ d. 37, 5 mmHg en position assise au niveau du cerveau situé 56 cm au dessus du
bras.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

161 Un tube en U de section 10 cm2 contient de l’eau (ρeau = 1000 kg.m−3).


Dans une des branches, on verse 0, 1 L d’alcool (ρalcool = 800 kg.m−3 ) et dans l’autre
branche, on verse 0, 2 L du même alcool.
L’alcool versé n’est pas miscible à l’eau, ne franchit pas la courbure du tube en U et ne sort
pas des tubes.
La pression atmosphérique est supposée constante quelle que soit la hauteur du tube et les
effets de pression capillaire seront néglig és.
❑ a. La différence entre les niveaux supérieurs d’alcool est égale à la différence entre
les niveaux inférieurs d’alcool.
❑ b. La différence entre les niveaux inférieurs d’alcool est de 8 cm.
❑ c. La différence entre les niveaux inférieurs d’alcool est de 6 cm.
❑ d. La différence entre les niveaux supérieurs d’alcool est de 2 cm.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Angers

162 Concernant la définition de la viscosité cinématique :


❑ a. Elle s’exprime en Pa.s−1 .
❑ b. Elle s’exprime en Stockes.
❑ c. Elle correspond à la viscosité absolue divisée par la vitesse d’écoulement du
fluide considéré.
❑ d. Elle correspond à la viscosité absolue divisee
´ par la masse volumique du fluide
considéré.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Angers

163 Deux liquides sont caractérisés par rhéologie.


Pour des vitesses de cisaillement de 5, 10, 15 et 20 s−1 , les viscosités apparentes mesurées
pour le liquide 1 sont respectivement de 10, 20, 30 et 40 Pa.s.
Pour les mêmes vitesses de cisaillement, les viscosités apparentes mesurées pour le liquide 2
sont respectivement de 5, 20, 30 et 35 Pa.s.
UE 3 • Énoncés 601

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❑ a. Le liquide 1 est un fluide newtonien et le liquide 2 est un fluide rhéofluidifiant.
❑ b. Le liquide 1 est un fluide rhéoépaississant et le liquide 2 est un fluide
rhéoepaississant.
❑ c. Le liquide 1 est un fluide newtonien et le liquide 2 est un fluide rhéoépaississant.
❑ d. La contrainte mesurée pour une vitesse de cisaillement de 20 s−1 est plus elev
´ ée
pour le liquide 1 que pour le liquide 2.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Angers

164 À propos des grandeurs physiques :


❑ a. La dimension de la pression est MTL−1 .

UE3
❑ b. La dimension de la force est MLT−1.
❑ c. La dimension de l’énergie est ML2 T −2.
❑ d. Une force peut s’exprimer en kg.m.s−2.
❑ e. La force est homogène à une énergie par unité de volume.

9. Électrophysiologie
Potentiel des membranes
165 Dans l’oreille, les cellules ciliées permettent l’audition grâce à des canaux potassiques
qui s’ouvrent en fonction des vibrations sonores.
La partie de ces cellules où se trouve ces canaux potassiques baigne dans un milieu extracel-
lulaire spécifique dont la composition simplifiée est :
KCl = 150 mM, NaCl = 1 mM.
Le milieu intracellulaire simplifie´ est : KCl = 150 mM, NaCl = 20 mM.
Le potentiel d’équilibre pour le potassium à 37 ◦C est alors :
❑ a. De −91 mV.
❑ b. Proche de 0 mV.
❑ c. Ne peut pas être calculé avec ces valeurs.
❑ d. Différent du potentiel d’équilibre du potassium pour des valeurs de concentra-
tion potassiques physiologiques que l’on retrouve classiquement.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Bordeaux, Pr JF. Quignard

166 Concernant les récepteurs de l’acétylcholine, il est exact que :


❑ a. Certains sont des récepteurs nicotiniques, qui sont des récepteurs ionotropes.
❑ b. Certains sont des récepteurs muscariniques, qui sont des récepteurs
métabotropes.
602 Énoncés • UE 3

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❑ c. Au niveau de la synapse neuromusculaire, leur activation provoque l’ouverture
d’un canal perméable uniquement au Na+ .
❑ d. L’activation de certains de ces récepteurs peut favoriser la fermeture de canaux
K+.
❑ e. Ils sont majoritairement présents au niveau des effecteurs du système nerveux
vég étatif ortho-sympathique.
D’après concours Toulouse

167 Concernant le potentiel de membrane :


❑ a. La stimulation d’une cellule excitable est toujours électrique.
❑ b. Dans le modèle électrique équivalent à la membrane cellulaire au repos, la
constante de temps est de l’ordre de 1 ms.
❑ c. La durée de la p ériode réfractaire est de l’ordre de 20 ms.
❑ d. Deux stimulations sous-liminaires peuvent déclencher un potentiel d’action.
❑ e. L’amplitude du potentiel d’action est proportionnelle à l’intensité de la stimu-
lation sus-liminaire.
D’après concours Lille

168 Le potentiel de repos d’une cellule vivante est maintenu par un certain nombre de
phénom ènes. Lesquels parmi les suivants ?
❑ a. Une plus grande perméabilité de la membrane plasmique au potassium qu’au
sodium.
❑ b. Une plus grande concentration de sodium dans le cytoplasme que dans le li-
quide interstitiel.
❑ c. Une plus grande concentration de potassium dans le cytoplasme que dans le
liquide interstitiel.
❑ d. Une asymétrie de concentration en Na+ et K + de part et d’autre de la membrane
plasmique.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

169 L’intégration neuronale correspond à la capacité du corps cellulaire du neurone à


modifier son potentiel électrique membranaire. Quelles sont les modalités de cette intégration
neuronale ?
❑ a. Une variation graduelle du potentiel membranaire.
❑ b. Une sommation des variations du potentiel membranaire.
❑ c. Une propagation non-décrémentielle des variations du potentiel membranaire.
❑ d. Une propagation orientée des variations du potentiel membranaire.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE 3 • Énoncés 603

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170 Parmi les suivantes, quelle(s) est (sont) la (les) propriété(s) électrique(s) du cardio-
myocyte ?
❑ a. L’excitabilité.
❑ b. Le couplage électrique entre cardiomyocyte par l’intermédiaire de gap-
junctions.
❑ c. L’existence d’une période réfractaire.
❑ d. La capacité de développer un potentiel d’action
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

171 La vitesse de propagation du potentiel d’action dans le tissu nodal est variable. À quel

UE3
endroit est-elle la plus lente ?
❑ a. Dans le réseau de Purkinje.
❑ b. Dans le noeud sino-auriculaire.
❑ c. Dans le faisceau de His.
❑ d. Dans le noeud auriculo-ventriculaire.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

172 Concernant les divers secteurs de l’organisme :


❑ a. Le secteur interstitiel contient 2/3 de l’eau corporelle totale.
❑ b. L’eau corporelle totale représente environ 60% du poids du corps chez une per-
sonne de corpulence moyenne.
❑ c. Une perfusion de sérum physiologique (NaCl à 9 ) va surtout accroı̂tre le
secteur intra-cellulaire.
❑ d. Une sécrétion exagérée d’ADH (hormone anti-diurétique) va accroı̂tre le sec-
teur intra-cellulaire.
❑ e. Le liquide céphalo-rachidien appartient au secteur interstitiel.
D’après concours Angers

173 Dans l’équilibre de Donnan qui s’applique au niveau de la membrane capillaire :


❑ a. Le pôle positif de la différence de potentiel transmembranaire se trouve du côté
de l’interstitium.
❑ b. Le pôle positif de la différence de potentiel transmembranaire se trouve du côté
du plasma sanguin.
❑ c. Les concentrations des anions sont généralement plus importantes dans l’inter-
stitium que dans le plasma sanguin.
❑ d. Les concentrations des cations sont généralement plus importantes dans l’inter-
stitium que dans le plasma sanguin.
❑ e. L’ion non diffusible est Na+.
604 Énoncés • UE 3

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174 À propos des équilibres ioniques de part et d’autre de la membrane plasmique d’un
neurone :
❑ a. La répartition des ions Na+ et K + de part et d’autre de la membrane neuronale
est symétrique.
❑ b. La concentration des ions Na+ est plus importante dans le milieu extracellulaire
que dans le milieu intracellulaire.
❑ c. Des protéines spécifiques peuvent transporter des ions K+ à travers la mem-
brane plasmique contre leur gradient de concentration.
❑ d. Au repos, la membrane d’un neurone est très peu perméable aux ions Na +.
❑ e. Lors des variations de potentiels transmembranaires observées au cours d’un
potentiel d’action, on n’observe pas de variation de perméabilité membranaire
aux ions K+.

175 À propos du potentiel membranaire neuronal :


❑ a. Les termes réponse locale et potentiel d’action sont synonymes.
❑ b. La réponse locale du neurone se caractérise par une constante de temps.
❑ c. Le potentiel d’équilibre du sodium est de l’ordre de −80 mV.
❑ d. Les variations de la concentration de potassium plasmatique (extracellulaire)
peuvent entraı̂ner une variation importante du potentiel membranaire de repos
des cellules excitables
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

176 À propos du potentiel membranaire neuronal :


❑ a. La réponse locale est régénérée par des canaux ioniques sensibles au voltage.
❑ b. Une stimulation électrique expérimentale (rectangulaire) infraliminale de
la fibre nerveuse provoque une dépolarisation membranaire d’allure
exponentielle.
❑ c. Un potentiel post synaptique excitateur s’exprime par une hyperpolarisation
membranaire.
❑ d. Un neurone afférent permet le transfert d’un message nerveux depuis des inter-
neurones jusqu’`
a un organe effecteur.
❑ e. Un neurone efférent permet le transfert d’un message nerveux depuis des inter-
neurones jusqu’`
a un organe effecteur.

177 En ce qui concerne la période réfractaire absolue d’un neurone :


❑ a. Le courant à travers les canaux Na+ voltage-sensibles est toujours nul.
❑ b. Le courant à travers les canaux Na+ voltage-sensibles est parfois nul.
❑ c. Elle n’inclut pas la phase descendante de la pointe.
❑ d. Elle n’inclut pas le pré-potentiel.
❑ e. Elle garantit que les potentiels d’action ne peuvent pas rebrousser chemin
UE 3 • Énoncés 605

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178 Pour un neurone, au sommet de la pointe d’un potentiel d’action :
❑ a. Les ions Na+ sont en équilibre.
❑ b. Les ions K + sont en équilibre.
❑ c. Le gradient électrochimique des ions K+ est positif donc il y a un flux sortant
d’ions K+ .
❑ d. (V i − V e) est positif donc il y a un flux sortant d’ions Na+ .
❑ e. Les concentration interne et externe des ions Na+ se sont égalis ées.
D’après concours

ECG/Électrophorèse

UE3
179 La propagation du potentiel d’action dans le cœur :
❑ a. Est initiee
´ au niveau des cellules sp écialisées du nœud sinusal.
❑ b. Se fait de myocyte à myocyte dans les oreillettes.
❑ c. Passe directement des myocytes de l’oreillette vers les myocytes des
ventricules.
❑ d. Se fait de l’épicarde vers l’endocarde des ventricules.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

180 Concernant l’électrocardiogramme :


❑ a. L’onde P correspond à la dépolarisation des oreillettes.
❑ b. Le complexe QRS traduit la dépolarisation des ventricules
❑ c. L’intervalle QT indique la durée du potentiel d’action dans les ventricules.
❑ d. Le segment ST correspond à la repolarisation ventriculaire.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

10. Régulation du milieu intérieur


Échange à travers les membranes
181 Deux compartiments séparés par une membrane imperm éable aux seules macromolécules
contiennent initialement une solution aqueuse de chlorure de sodium. On introduit dans le
compartiment (1) un protéinate de sodium dissociable.
❑ a. L’état initial est un état d’équilibre.
❑ b. L’introduction du protéinate dans le compartiment (1) ne modifie pas le poten-
tiel chimique de l’eau dans ce compartiment.
❑ c. À l’état d’équilibre final, il existe un excès de charges négatives dans le com-
partiment (1).
606 Énoncés • UE 3

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❑ d. L’inégalité de concentration des ions à l’ état final génère une différence de po-
tentiel de part et d’autre de la membrane.
❑ e. À l’état d’équilibre final, il existe un excès d’ions diffusibles dans le comparti-
ment (1).
D’après concours Toulouse

182 Concernant les membranes dialysantes :


❑ a. Le point de coupure correspond au poids moléculaire maximum des molecules ´
qui peuvent traverser la membrane.
❑ b. La porosité k de la membrane d ésigne le rapport de l’aire totale des pores sur
l’aire totale de la membrane.
❑ c. Le coefficient de réflexion σ du soluté sur la membrane désigne le rapport de
l’aire totale des pores perméables au soluté sur l’aire totale de la membrane.
❑ d. L’aire totale des pores perméables au soluté est (1 − σ).k.S où S represente
´
l’aire totale de la membrane.
❑ e. Une membrane dialysante peut être utilis ée pour concentrer une solution de
protéines.
D’après concours Limoges

183 Un épithélium possède plusieurs particularités fonctionnelles. Lesquelles parmi les


suivantes ?
❑ a. Un couplage du transport de sodium entre la face luminale et la face basolatérale
de l’épithélium.
❑ b. Une absorption à partir du milieu extérieur.
❑ c. Une sécrétion à partir du milieu intérieur.
❑ d. Une capacité de transport par la voie paracellulaire.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

184 Un tube comportant en son milieu une membrane fixe, de nature semi-perméable (qui
ne laisse passer que le solvant), délimite 2 compartiments (1) et (2) dont les parois latérales
sont constituées de deux pistons coulissant sans frottement.
Ces pistons permettent ainsi une variation continue des volumes des compartiments qui, à
l’équilibre, sont notés V1 et V2 .
Initialement, les compartiments (1) et (2) de volumes initiaux V 1 = V2 = 10 litres, contiennent
respectivement n1 = 1 mole et n2 = 4 moles d’un soluté non dissociable.
À l’équilibre, la (ou les) valeur(s) des volumes V1 et V2 sont :
❑ a. V1 = 16 L ❑ b. V 2 = 16 L ❑ c. V1 = 4 × 10 −3 m 3
❑ d. V2 = 16 × 10−3 m3 ❑ e. V 1 = 4 L
Homéostasie
185 Le diagramme de Davenport est un modèle dont les trois variables sont contenues
UE 3 • Énoncés 607

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dans l’équation de Henderson et Hasselbach. On peut dire que :
❑ a. Le pH du sang artériel est dans l’organisme une variable contrôlée.
❑ b. Chez les sujets sains, les compensations ventilatoires sont plus lentes que les
compensations métaboliques.
❑ c. L’exercice musculaire très intense entra ı̂ne une acidose métabolique com-
pensée, puis d écompensée malgré l’effet tampon du sang.
❑ d. Le retour au point normal est instantané à l’arrêt de l’exercice.
❑ e. La droite d’équilibration traduit le pouvoir tampon du sang.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier

186 La dissociation de l’oxygène de l’hemoglobine


´ est accél érée :

UE3
❑ a. Par élévation de la température corporelle.
❑ b. Par une augmentation de la PCO2 et du pH.
❑ c. Par une diminution de la PCO2 et de la concentration en ions H +.
❑ d. Par une augmentation de la PCO2 et/ou de la concentration en ions H+ .
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

187 Chez un sujet qui developpe


´ un bilan sod é positif avec une osmolarité qui se maintient
à la consigne normale, on peut observer :
❑ a. Une augmentation de la quantité de sodium extra cellulaire.
❑ b. Une augmentation de la quantité d’osmoles intra cellulaires.
❑ c. Une hyperhydratation globale.
❑ d. Une augmentation de la natrémie.
❑ e. Une augmentation du poids corporel total.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier

188 Des globules rouges sont immergés dans une solution de NaCl a` 11, 7 g/L contenant
une substance neutre à la concentration pondérale de 6 g/L qui peut diffuser dans les hématies.
On donne la masse atomique du Na = 23 et du Cl = 35, 5.
❑ a. La pompe sodium-potassium maintient une concentration de sodium plus faible
dans la cellule que dans le liquide interstitiel.
❑ b. Les globules rouges deviennent turgescents (sphérocytose).
❑ c. Les globules rouges se ratatinent (plasmolyse).
❑ d. Si l’abaissement cryoscopique de la solution est de 0, 93 ◦C, la masse
moléculaire de la substance neutre est de 30 g.
❑ e. Si l’abaissement cryoscopique de la solution est de 0, 93 ◦C, la masse
moléculaire de la substance neutre est de 60 g.
D’après concours Limoges
608 Énoncés • UE 3

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189 On prélève quelques cm3 de sang à un patient dans le but de marquer ses h ématies
avec du chrome radioactif ( 51 Cr).
On réinjecte ensuite une quantité de globules rouges marqués correspondant à une activité de
1, 5 × 106 Bq. Àprès un certain temps, on prél ève 1 cm 3 de sang dont l’activité est de 300 Bq.
L’hématocrite est de 46 %.
On peut dire :
❑ a. Le volume globulaire du patient est de 2700 mL.
❑ b. Le volume globulaire du patient est de 2300 mL.
❑ c. Le volume plasmatique du patient est de 2300 mL.
❑ d. Le volume plasmatique du patient est de 2700 mL.
❑ e. Le volume de sang total du patient est de 5400 mL.
D’après concours Limoges

QCM n◦190 et 191 : On mesure chez un adulte de 70 kg le volume plasmatique avec de


l’albumine marquée, le volume extracellulaire avec du mannitol et le volume d’eau totale
avec de l’urée marquée. On trouve respectivement : 3000 mL pour le volume plasmatique, 17
L pour le volume du compartiment extracellulaire et 42 L pour le volume d’eau totale.
On injecte ensuite à ce patient, après lui avoir demandé de vider sa vessie, 2, 7 MBq de
sodium radioactif et on lui demande de recueillir ses urines. Le lendemain, on effectue un
prélèvement sanguin et l’on récupère 1400 mL d’urine dans lesquelles on détecte 0, 5 MBq
de sodium radioactif par litre. Dans le plasma, la natrémie est mesurée à 141 mmol/L et l’on
détecte 100 Bq de sodium radioactif/mL.
D’après concours Limoges

190 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


´
❑ a. Le stock de sodium echangeable est de 2820 mmol.
❑ b. Le stock de sodium echangeable
´ est de 3807 mmol.
❑ c. Le stock de sodium echangeable
´ est voisin de 40 mmol/kg.
❑ d. Le volume de distribution du sodium est plus grand que le volume du compar-
timent extracellulaire.
❑ e. Le volume de distribution du sodium est plus petit que le volume du comparti-
ment extracellulaire.

191 On prendra, pour tenir compte de l’effet Donnan, la natrémie à 141 mmol/L et la
concentration en Na + du liquide interstitiel à 143 mmol/L.
❑ a. Le sodium contenu dans l’eau cellulaire ne fait pas partie du sodium
échangeable.
❑ b. Le sodium contenu dans l’eau cellulaire fait partie du sodium échangeable.
❑ c. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 16, 92 mmol/L.
❑ d. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 15, 8 mmol/L.
❑ e. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 55 mmol/L.
UE 3 • Énoncés 609

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192 On injecte a` un adulte de 65 kg, après lui avoir demandé de vider sa vessie, 3000
unités d’eau tritiée.
Au bout de quelques heures, on effectue un prélèvement sanguin qui est centrifugé.
Dans un échantillon plasmique de 2 mL, on détecte 0, 15 unit é d’eau tritiée.
Quel est le volume de l’eau totale du patient ?
❑ a. 5 L. ❑ b. 20 L. ❑ c. 35 L. ❑ d. 40 L.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Nantes

193 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Chez un nourrisson, la quantit é moyenne d’eau est inférieure à celle d’un adulte.

UE3
❑ b. La quantité moyenne d’eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %.
❑ c. Plus les tissus vieillissent, plus ils se déshydratent.
❑ d. Plus une personne est maigre, plus la proportion d’eau de son organisme est
importante.
❑ e. La gaine d’hydratation des ions augmente avec la taille de l’ion.
D’après concours Nantes

194 Concernant l’hypoprotidémie (diminution de la concentration plasmatique en pro-


téines) :
❑ a. Elle peut être masquée par une hémoconcentration.
❑ b. Elle diminue le pouvoir tampon des systèmes tampons fermés.
❑ c. Elle peut être responsable d’œdèmes.
❑ d. Elle peut être responsable d’une diminution du d ébit de filtration glomérulaire.
❑ e. Elle est toujours due à une fuite prot éique, digestive ou urinaire.
D’après concours Lille

195 Au niveau des capillaires systémiques, un œdème peut apparaı̂tre :


❑ a. Quand la pression hémodynamique diminue.
❑ b. Quand la concentration plasmatique en proteines
´ diminue.
❑ c. Quand la circulation lymphatique est interrompue.
❑ d. Quand il y a accumulation de protéines dans l’espace interstitiel.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

196 Un patient déshydraté et hypotendu arrive aux urgences.


Le protocole standard de prise en charge initiale suppose l’administration en intraveineuse
d’une solution liquidienne isotonique au plasma (sérum salé physiologique titrant à 9 de
NaCl) afin d’augmenter le volume du compartiment plasmatique (compartiment sanguin cir-
culant extracellulaire).
Par erreur, l’infirmière administre une solution liquidienne hypotonique (sérum sal é a` 4, 5
de NaCl), entraı̂nant une chute de l’osmolarité plasmatique efficace.
610 Énoncés • UE 3

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Comment vont varier les volumes des compartiments liquidiens chez ce patient ?
❑ a. Pas de modification des volumes des compartiments
❑ b. Augmentation du volume du compartiment intracellulaire (globules rouges par
exemple)
❑ c. Diminution du volume du compartiment intracellulaire (globules rouges par
exemple)
❑ d. Diminution du volume du compartiment interstitiel
❑ e. Toutes les propositions préécdentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

197 Au cours d’un contrôle anti-dopage, un cycliste de 35 ans de 80 kg (densité corporelle


estimée à 1) présente un taux d’hématocrite plasmatique de 60%.
Sachant que son volume plasmatique repr ésente 5% de son poids total, quel est son volume
globulaire total (volume des globules rouges circulants) ?
❑ a. 2, 4 L ❑ b. 4 L ❑ c. 6 L ❑ d. 10 L ❑ e. 1 L
D’après concours Nice Sophia Antipolis
198 Un homme de 80 Kg a perdu 2 kg après un effort physique intense. On admet que
la perte de poids correspond exclusivement à une perte de liquide isotonique au plasma.
Comment les compartiments hydriques de l’organisme ont-il varié ?
❑ a. Diminution du volume extracellulaire de 32 à 30 litres.
❑ b. Diminution du volume cellulaire de 32 à 30 litres.
❑ c. Diminution du volume cellulaire de 16 à 14 litres
❑ d. Diminution du volume extracellulaire de 16 à 14 litres.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

199 Pour mesurer l’osmolalité du plasma, vous pouvez utiliser différentes approches.
Quelle est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
❑ a. Mesure de l’abaissement cryoscopique.
❑ b. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane perméable seulement
à l’eau.
❑ c. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane imperméable seule-
ment à l’eau.
❑ d. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane perméable seulement
aux osmoles.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

200 Dans une atmosphère normale au niveau de la mer, pour quelles raisons l’hyperven-
tilation favorise-t-elle l’élimination du CO2 dissous dans le sang ?
❑ a. La diminution de la pression partielle du CO2 dans l’air alv éolaire.
UE 3 • Énoncés 611

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❑ b. L’augmentation de la pression partielle du CO2 dans l’air alv´eolaire.
❑ c. L’augmentation de la pression partielle du CO2 dissous dans le sang.
❑ d. L’augmentation de la différence de pression partielle du CO2 entre le sang et
l’air alv´
eolaire.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

201 La consommation maximale d’oxygène d’un sujet lors d’un effort physique intense
peut être mesurée. Quelles sont les informations recueillies par cette mesure ?
❑ a. La mesure de la capacité aérobie.
❑ b. L’évaluation de la capacité à soutenir un effort prolong é.

UE3
❑ c. La mesure du métabolisme de base.
❑ d. La mesure de l’activité dynamique spécifique des aliments.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

202 Un sujet présente une diarrhée depuis plusieurs semaines et il a perdu une grande
quantité de bicarbonates par voie digestive. Quel est le déséquilibre acido-basique le plus
probable ?
❑ a. Une acidose respiratoire.
❑ b. Une acidose métabolique.
❑ c. Une alcalose respiratoire.
❑ d. Une alcalose métabolique.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

203 Concernant les divers secteurs de l’organisme :


❑ a. Le secteur interstitiel contient 2/3 de l’eau corporelle totale.
❑ b. L’eau corporelle totale représente environ 60% du poids du corps chez une per-
sonne de corpulence moyenne.
❑ c. Une perfusion de sérum physiologique (NaCl à 9 ) va surtout accroı̂tre le
secteur intra-cellulaire.
❑ d. Une sécrétion exagérée d’ADH (hormone anti-diurétique) va accroı̂tre le sec-
teur intra-cellulaire.
❑ e. Le liquide céphalo-rachidien appartient au secteur interstitiel.
D’après concours Angers

204 Concernant l’aquaporine de type 2 :


❑ a. C’est une protéine canal.
❑ b. Elle comporte un site de fixation pour l’ADH (hormone anti-diurétique).
612 Énoncés • UE 3

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❑ c. Elle permet la réabsorption d’eau au niveau du n éphron.
❑ d. Elle permet la réabsorption de sodium au niveau du néphron.
❑ e. Elle comporte un site de catalyse de l’ATP.
D’après concours Angers

205 Parmi les cinq situations suivantes, indiquez celle(s) dans laquelle(lesquelles) le débit
cardiaque augmente.
❑ a. Administration de catécholamines.
❑ b. Stimulation du nerf vague.
❑ c. Exercice physique.
❑ d. Exposition à l’altitude.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Angers

206 Parmi les substances suivantes, indiquez celle(s) qui favorise(nt) la vasodilatation.
❑ a. Le monoxyde d’azote.
❑ b. La noradrénaline.
❑ c. L’ANP (hormone atriale natriurétique).
❑ d. L’ADH (hormone anti-diurétique).
❑ e. L’endothéline 1.
D’après concours Angers

207 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. L’urée marquée permet la détermination du volume extra-cellulaire.
❑ b. Le volume de distribution du sulfate radioactif est identique au volume
plasmatique.
❑ c. La métabolisation d’un traceur est sans influence sur la détermination du vo-
lume d’un compartiment liquidien de l’organisme.
❑ d. Le volume de distribution du sodium radioactif est identique au volume intra-
cellulaire.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Angers

208 Après un premier prel´ èvement sanguin, on marque les hématies d’un patient in vitro
avec du Chrome-51, un radio-isotope dont la période radioactive est longue (27 jours).
Une activité de 50 MBq (mégabecquerels) d’hématies marquées est ensuite injectée par voie
intraveineuse à ce même patient.
Une heure plus tard, un nouveau prélèvement sanguin est réalis é, permettant de mesurer
l’activité du Chrome-51, qui est de 10 MBq par litre de sang, ainsi que l’hématocrite, qui
est de 40%.
❑ a. Le volume plasmatique total est de 5 litres.
UE 3 • Énoncés 613

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❑ b. Le volume total des hématies est de 5 litres.
❑ c. Le volume total des hématies est de 2 litres.
❑ d. Le volume total des hématies est de 3 litres.
❑ e. Le volume sanguin total est de 5 litres.

209 Un œdème lié à une surcharge hydrique de l’interstitium peut être lié à :
❑ a. Une baisse de la pression hydrostatique capillaire.
❑ b. Une augmentation de la pression hydrostatique capillaire.
❑ c. Une baisse de la pression oncotique.
❑ d. Une augmentation de la pression oncotique.
❑ e. Une augmentation de la perméabilité capillaire.

UE3
210 À propos du secteur intracellulaire de l’eau dans l’organisme humain :
❑ a. Il représente 50% du poids du corps.
❑ b. Il se subdivise en deux compartiments : eau libre et eau interstitielle.
❑ c. Son volume peut se déterminer en utilisant des solutions radioactives.
❑ d. Son volume est égal à la différence entre le volume d’eau extracellulaire et le
volume plasmatique.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Clermont Ferrand

Thermorégulation
211 Chez un sujet exposé à la chaleur de façon durable et ne buvant pas suffisamment, la
sudation peut entraı̂ner :

❑ a. Une hypo-osmolarité globale par perte de sels.


❑ b. Une déshydratation globale.
❑ c. Une osmolarité de la sueur sup érieure à celle du plasma.
❑ d. Un bilan hydrique négatif.
❑ e. Une diminution de poids corporel.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier

212 La vasomotricité cutanée détermine l’épaisseur de l’enveloppe corporelle ainsi que


les échanges thermiques entre l’organisme et le milieu ambiant par convection et radiation.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
❑ a. La vasoconstriction cutanée au froid diminue la conductance de l’enveloppe
corporelle.
❑ b. La vasodilatation cutanée au chaud diminue la conductance de l’enveloppe
corporelle.
614 Énoncés • UE 3

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❑ c. La vasodilatation cutanée au chaud augmente l’évacuation de chaleur par
convection et radiation.
❑ d. La vasoconstriction cutanée au froid favorise la conservation de la chaleur pro-
duite par l’organisme.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

11. Solutions
L’eau
213 Concernant la mobilité mécanique molaire d’une mol écule :
❑ a. Elle est proportionnelle au coefficient de friction f de la molécule.
❑ b. Elle est proportionnelle au nombre d’Avogadro.
❑ c. Elle dépend de la température par l’intermédiaire de la viscosité.
❑ d. Elle augmente quand la température augmente.
❑ e. Elle diminue quand la température augmente.
D’après concours Limoges

214 Concernant l’osmolarité :


❑ a. L’osmolarité interstitielle est tres
` proche de l’osmolarit é intra-cellulaire.
❑ b. L’équilibre d’osmolarité entre les différents secteurs de l’organisme se fait es-
sentiellement par transfert de sodium et de potassium.
❑ c. L’osmolarité mesurée est normalement un peu supérieure à l’osmolarité cal-
culée au niveau du plasma.
❑ d. Une intoxication sévère à l’éthylène glycol (sustance osmotiquement active)
augmente l’écart osmotique.
❑ e. L’écart osmotique normal est dû à la présence de glucose et d’urée dans le sang.
D’après concours Angers

215 Un gaz parfait contenu dans un récipient de volume V a une pression partielle de 0, 5
atm
❑ a. Le récipient contient forcément un mélange de plusieurs gaz.
❑ b. La pression à l’intérieur du récipient est forcément inf erieure
´ à celle du milieu
extérieur.
❑ c. L’état decrit
´ peut avoir ét é obtenu en refroidisssant le gaz isolé, initialement à
pression normale, en passant de 60 ◦ C à 30 ◦ C à volume constant.
❑ d. L’état d écrit peut avoir été obtenu en doublant le volume initial du r écipient
contenant le gaz isolé et dont la pression etait
´ normale.
❑ e. La température à l’intérieur du récipient est forcément inf érieure à celle du
milieu extérieur.
D’après concours Lille
UE 3 • Énoncés 615

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216 Les liaisons hydrogènes :
❑ a. associent les molécules d’eau.
❑ b. lient ensemble deux atomes d’hydrogène.
❑ c. sont toutes rompues lorsque la glace fond à 0C.
❑ d. associent les ions dans un cristal ionique.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

217 Concernant les propriétés de l’eau pure :


❑ a. Après la fusion, l’eau se dilate lorsque la température augmente pour avoir une
densité minimale à 4◦ C.

UE3
❑ b. Un litre d’eau correspond à 1 kilogramme à 4 ◦ C sous une pression de 1 at-
mosphère.
❑ c. Les mol écules d’eau se lient entre elles par des liaisons covalentes de très faible
durée de vie.
❑ d. Le vecteur moment dipolaire d’une molécule d’eau est dirigé vers l’atome
d’oxyg`
ene.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Angers

Calculs sur les solutions aqueuses


218 Une solution contient par litre de solution :
30 g d’urée, 5, 85 g de NaCl, 33, 3 g de CaCl 2 .
On donne la masse moléculaire de l’urée = 60, la masse atomique du Na = 23,
du Cl = 35, 5 et du Ca = 40.
On supposera que le NaCl et le CaCl2 sont complètement dissociés.
❑ a. La concentration molaire de l’urée est 0, 5 mol/L.
❑ b. La concentration équivalente du Na+ est 0, 2 Eq/L.
❑ c. La concentration équivalente du Cl− est 0, 4 Eq/L.
❑ d. La concentration osmolaire de la solution est 1, 6 osm/L.
❑ e. La concentration osmolaire de la solution est 0, 90 osm/L.
D’après concours Limoges

219 On considère une solution contenant 50 g.L−1 de glucose et 4 g.L−1 de NaCl. Quelle
est son osmolarité (en mosmol.L−1 ) ?
On donne : masse molaire du glucose = 180, du Na = 23, du Cl = 35, 5.
❑ a. 330 ❑ b. 346 ❑ c. 294
❑ d. 414 ❑ e. 960
D’après concours Dijon
616 Énoncés • UE 3

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220 Soit un mélange gazeux O 2, N 2 , H2, CO 2, de pression totale 1 atm, renfermant autant
de moles de H2 que de O 2. La fraction molaire de O 2 est égale à 0, 25, la pression partielle de
N2 est égale à 0, 25 atm.
Dans ce mélange :
❑ a. La pression partielle de H2 est égale à 0, 25 atm.
❑ b. La fraction molaire de CO2 est égale à 0, 25.
❑ c. La fraction molaire de N2 est égale à 0, 25.
❑ d. Il y autant de moles de N 2 que de CO2.
❑ e. La pression partielle de CO2 est égale à 0, 25 atm.
D’après concours Toulouse

221 À un litre de glucosé 5% (Mglucose = 180 g/mol), on mélange 6 g d’urée


(M ur ée = 60 g/mol). Exprimez en osm/kg d’eau, l’osmolalité de la solution finale :
❑ a. 0, 156 ❑ b. 0, 158 ❑ c. 0, 378 ❑ d. 0, 699 ❑ e. 0, 398
D’après concours Nice Sophia Antipolis

222 Cochez la (ou les) solution(s) dite(s) isotonique(s) au plasma :


❑ a. NaCI 9  (9 g/L)
❑ b. NaCI 9 % (90 g/L)
❑ c. Glucos´e 5  (5 g/L)
❑ d. Glucose´ 5 % (50 g/L)
❑ e. Glucos´e 50 % (500 g/L)
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UE 3 Concours blancs (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

Concours n ◦ 1 (semestre 1) (durée 1 h)


1 Une mongolfière est constituée d’une enveloppe gonflée d’air chaud, d’un brûleur et
d’une nacelle. Le volume d’air chaud est de 500 m3. On négligera le volume des autres com-
posants. La somme des masse de l’enveloppe, du brûleur et de la nacelle est de 100 kg. À la
température ambiante de 21 ◦C, la masse volumique de l’air sec est de 1, 200 kg.m −3.

UE3
En supposant que l’air sec possède les propriétés d’un gaz parfait, à partir de quelle température
de l’air chauffé de façon homogène, en ◦C, la mongolfi ere ` quittera-t-elle le sol, celle-ci étant
plus lég ère que le volume correspondant d’air ambiant ?
❑ a. 55. ❑ b. 60. ❑ c. 65. ❑ d. 70. ❑ e. 80.
D’après concours Lille

2 Concernant les etats


´ de la matière, cochez la réponse fausse :
❑ a. Les états liquide et solide sont dits condens és.
❑ b. À l’état solide, on trouve une répartition régulière sous forme d’un réseau
cristallin.
❑ c. Dans un gaz, le nombre de mol écules par unite´ de volume est beaucoup plus
faible que dans les deux autres états.
❑ d. Au niveau du point critique C, il n’y a plus de distinction possible entre liquide
et gaz.
❑ e. En règle g énérale, lors du passage de l’etat
´ solide à l’état liquide, il y a une
diminution du volume, sauf pour l’eau qui, du fait de sa physico-chimie parti-
culière, subit une augmentation de son volume.
D’après concours Dijon

QCM n◦ 3 et 4 : On fait passer une mole de gaz carbonique CO2 (M = 44 g.mol−1 ) de −15 ◦ C
à +80 ◦ C. On donne les valeurs massiques du gaz carbonique à pression constante et volume
constant : cp = 0, 35 kcal.kg−1 .K−1 . cv = 0, 30 kcal.kg −1 .K−1 .
D’après concours Clermont-Ferrand 1

3 Calculez ∆U , la variation d’énergie interne du système si la transformation est effectuée


à volume constant.
❑ a. 630 cal. ❑ b. 1463 cal. ❑ c. 1254 cal. ❑ d. 1260 cal.
❑ e. Autre réponse.
4 Déterminez ∆H , la variation d’enthalpie du gaz, si la transformation est effectu ée à la
618 Concours blancs • UE 3

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pression atmosphérique :
❑ a. 504 cal. ❑ b. 1028 cal. ❑ c. 1463 cal. ❑ d. 1254 cal
❑ e. Autre réponse.
´
5 Concernant les etats dispers és :
❑ a. Un mélange de 30 g d’eau et de 70 g d’éthanol est une émulsion.
❑ b. Le blanc d’oeuf en neige est une mousse.
❑ c. L’encre de Chine est une solution cristalloı̈de.
❑ d. Le lait est une émulsion.
❑ e. Un mélange d’oxygène et d’argon à 20◦C est un aérosol.
D’après concours Paris 11

6 À température ambiante :
❑ a. L’encre de chine est une émulsion.
❑ b. La gélatine alimentaire est une émulsion.
❑ c. La crème chantilly est une émulsion.
❑ d. Le lait est une émulsion.
❑ e. Un mélange d’eau et d’éthanol est une émulsion.
D’après concours Paris 11

7 Indiquez la bonne association de propositions exactes :


1 : L’indice de réfraction du cristallin est supérieur à celui de l’humeur aqueuse.
2 : L’œil réduit de Listing est assimilable a` une lentille convergente.
3 : La presbytie se corrige avec des lentilles convergentes.
4 : En accommodant, un œil myope peut voir un objet à l’infini.
5 : Les objectifs à immersion sont ainsi appelés car on les plonge dans le milieu de culture
des cellules que l’on souhaite observer.
❑ a. 1, 2, 3. ❑ b. 1, 3, 5. ❑ c. 2, 4, 5. ❑ d. 2, 3, 4. ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Nantes

8 Un sujet âgé de 40 ans ne peut pas voir distinctement à une distance sup érieure à 3, 45 m.
Son amplitude maximale d’accommodation est de 4 dioptries. Quelle est la position de son
punctum proximum ?
❑ a. Entre −0, 15 m et −0, 30 m.
❑ b. Entre −0, 20 m et −0, 35 m.
❑ c. Entre −0, 25 m et −0, 40 m.
❑ d. Entre −0, 30 m et −0, 45 m.
❑ e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Angers
UE 3 • Concours blancs 619

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9 Concernant l’optique géométrique, cochez la réponse fausse.

❑ a. Dans un milieu transparent et homogène, la lumi ère provenant d’un point lu-
mineux se propage selon des lignes droites issues de ce point, appelées rayons
lumineux. Par convention, les rayons sont orientés de gauche à droite.
❑ b. La vergence d’une lentille s’exprime en dioptries, de dimension L−1.
❑ c. Concernant les lentilles, un rayon passant par le centre n’est pas dévié, un rayon
passant par le foyer-objet sort parallèle à l’axe et un rayon arrivant parall èle à
l’axe sort par le foyer-image.
❑ d. L’indice de réfraction d’un milieu correspond au rapport de la vitesse de la
lumière dans le milieu consid éré sur la vitesse de la lumière dans le vide.
❑ e. Les lentilles convexes sont dites convergentes alors que les lentilles concaves

UE3
sont dites divergentes.
D’après concours Dijon

10 Une fente rectangulaire de 7 µm de largeur est éclairée sous incidence normale par une
lumière monochromatique de longueur d’onde 490 nm.
La figure de diffraction est observée sur un écran plac é à l’infini (10 m).
La direction angulaire, par rapport à l’axe de symétrie de la fente, de la première frange
sombre observée est égale à :
❑ a. 2, 7◦ ❑ b. 3◦ ❑ c. 4◦ ❑ d. 5, 72◦ ❑ e. Autre r´eponse.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

11 L’iode-125 (masse atomique 124, 9046 u) se transforme en tellure-125 (124, 9044 u)


par capture électronique.
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).
❑ a. L’énergie de cette réaction est 0, 2 MeV.
❑ b. L’énergie de cette réaction est 1 MeV.
❑ c. L’énergie de cette réaction est 2 MeV.
❑ d. Cette transformation ne peut se faire que par capture électronique.
❑ e. Cette transformation peut également se faire par émission bêta plus.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

12
minerai λ (en heure−1 )
neptunium-40 0, 7
plomb-209 0, 2
actinium-228 0, 1
thorium-231 0, 05
protactinium-233 0, 025

On dispose d’un échantillon de minerai radioactif inconnu. Le graphe ci-dessous (papier


semi-logarithmique) présente la variation du nombre de coups par minute (cpm) enregistrés
620 Concours blancs • UE 3

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en fonction du temps pour cet échantillon.

Ce minerai est du : Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


❑ a. Neptunium-40 ❑ b. Plomb-209 ❑ c. Actinium-228
❑ d. Thorium-231 ❑ e. Protactinium-233
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

13 Parmi ces organes, lequel est le plus radio-résistant ?


❑ a. Le foie. ❑ b. Le cerveau. ❑ c. Les gonades.
❑ d. Le cristallin. ❑ e. La moelle osseuse.
D’après concours Dijon

238
14 La période est de 4, 5 × 109 ann ées.
92 U
1
Quel temps, en ann ées, faut-il pour que d’un échantillon se desintègre
´ ?
8

❑ a. 5, 6 × 108 ❑ b. 8, 7 × 108 ❑ c. 1, 5 × 10 9 ❑ d. 3, 9 × 109


❑ e. 1, 5 × 1010
D’après concours Lille

15 En imagerie tomographique :
❑ a. La superposition de coupes transversales jointives permet d’obtenir une recons-
truction sagittale.
❑ b. La superposition de coupes transversales jointives permet d’obtenir une recons-
truction frontale.
❑ c. La superposition de 50 coupes transversales jointives de 3 mm permet d’obtenir
une reconstruction orthogonale de 15 cm en crânio-caudal.
❑ d. Les reconstructions itératives nécessitent des puissances de calcul et des temps
de calcul importants.
UE 3 • Concours blancs 621

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❑ e. Le sinogramme est la représentation bidimensionnelle des projections acquises
dont le nombre de lignes correspond aux nombres de projections.
D’après concours Limoges

16 En imagerie par ultrasons :


❑ a. Plus la fréquence des ultrasons est élevée, plus les ultrasons pénètrent pro-
fondément dans les tissus.
❑ b. Les échos obtenus sur une interface par réflexion sont d’autant plus intenses
que les impédances acoustiques sont voisines.
❑ c. Les obstacles dont les dimensions sont du même ordre de grandeur que la lon-
gueur d’onde des ultrasons sont à l’origine d’échos de diffusion.

UE3
❑ d. L’intensité des échos de réflexion varie très vite en fonction de l’angle d’inci-
dence des ultrasons.
❑ e. La reconstruction de l’image est faite en considérant que la vitesse du son est la
même pour tous les tissus.
D’après concours Limoges

17 Soit une population de protons soumis à un champ magn étique statique de 3 T. Une
impulsion de radiofréquence de champ magnétique égal à 3, 14×10 −3 T provoque une bascule
de 180 ◦ de l’aimantation r ésultante.
Dans ce cas de figure :
❑ a. La fréquence de Larmor est environ égale à 127, 8 MHz.
❑ b. La fréquence de l’onde radiofréquence est environ égale à 63, 9 MHz.
❑ c. La fréquence de l’onde radiofréquence est environ égale à 127, 8 MHz.
❑ d. La durée de l’impulsion est égale à 6 µs.
❑ e. La durée de l’impulsion est égale à 3, 7 µs.
D’après concours Toulouse

18 En imagerie médicale, concernant l’association de la tomographie par émission de po-


sitons (TEP) et de la tomodensitométrie (TDM ou scanner), indiquez la (ou les) proposition(s)
exacte(s) :
❑ a. La TEP fournit une image fonctionnelle.
❑ b. La TDM fournit une image anatomique.
❑ c. La source de rayonnement est externe au patient pour la TDM (imagerie de
transmission).
❑ d. La source de rayonnement est interne au patient pour la TEP (imagerie
d’émission).
❑ e. Ces deux modalités (TEP et TDM) utilisent des rayonnements ?
D’après concours Rouen
622 Concours blancs • UE 3

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19 L’effet Compton :
❑ a. produit un électron.
❑ b. ne produit qu’un γ diffusé.
❑ c. absorbe complètement le photon incident.
❑ d. est un mécanisme d’interaction entre un photon et la matière.
❑ e. ne concerne que les photons d’énergie supérieure à 1, 022 MeV.
D’après concours Nantes

20 Le segment de droite joignant une particule alpha a` un proton a pour longueur r. À une
distance x de ce dernier, sur ce segment, se situe un électron.

On note e la valeur absolue de la charge de l’électron et ε 0 la permittivité diélectrique du vide.


Indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
❑ a. La particule alpha exerce sur l’´ electron une force de nature electrostatique
´ dont
1 2
e
le module peut s’écrire : F a = ·
4πε0 (r − x)2
❑ b. Le proton exerce sur l’électron une force de nature électrostatique dont le mo-
1 e2
dule peut s’écrire : F p = ·
4πε 0 x2
❑ c. Les deux forces précédentes sont parallèles et de sens contraires.
❑ d. Leur résultante est nulle si ces forces ont m ême module.
r
❑ e. Ces forces ont même module quand x = √ ·
1+ 2
D’après concours Rouen

21 La fréquence seuil de l’effet photo-électrique pour un matériau donn é est


ν s = 8 × 1014 Hz. On donne :
constante de Planck : h ≈ 6, 6 × 10−34 J.s ; masse de l’ électron me ≈ 9, 1 × 10−31 kg ;
1 eV ≈ 1, 6 × 10 −19 J.
Indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
❑ a. L’énergie d’extraction des électrons correspondante est d’environ
5, 28 × 10−19 J
❑ b. Cette énergie d’extraction est quasiment égale à 3, 3 eV.
❑ c. Pour ce matériau, un photon de fréquence ν = 1015 Hz communique à l’électron
qu’il éjecte une énergie cinétique E c ≈ 1, 32 × 10 −19 J.
❑ d. L’électron éjecté est animé d’une vitesse de l’ordre de 5, 4 × 10 5 m.s−1.
❑ e. La vitesse de l’électron éjecté est proportionnelle à la fréquence du photon.
D’après concours Rouen
UE 3 • Concours blancs 623

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QCM n◦22 à 24 : Dans le traitement du cancer de la prostate avec métastases osseuses, on
utilise le radium 223
88 Ra pour sa propriété de se fixer notamment sur le tissu osseux. Le schéma
de désintégration du 223
88 Ra dont la demi-vie ou période radioactive est de 11 jours est le
suivant :

D’après concours Rouen

22 Quelle est la particule émise lors de la transition du radium 223 219


88 Ra en radon 86 Rn ?

UE3
❑ a. un neutron. ❑ b. un photon γ. ❑ c. une particule α.
❑ d. un électron e −. ❑ e. un positon e + .

23 Dans le tissu osseux, le transfert d’énergie linéique (TEL) des particules issues de la
transition est de 80 keV/µm. Quelle est la longueur moyenne de la trajectoire de ces parti-
cules ?
❑ a. 75 mm. ❑ b. 7, 5 mm. ❑ c. 0, 075 mm. ❑ d. 0, 0075 mm.
❑ e. non évaluable car il manque une information.
24 Sachant qu’une ionisation est obtenue chaque fois qu’une de ces particules transfère
34 eV de son énergie, indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) concernant le nombre
d’ionisations produites, en moyenne, par l’une de ces particules :
❑ a. plus de 150 000 ionisations sur sa trajectoire.
❑ b. de l’ordre de 2500 ionisations sur sa trajectoire.
❑ c. de l’ordre d’une ionisation pour 0, 4 nm de trajectoire.
❑ d. de l’ordre de 2500 ionisations par mm de trajectoire.
❑ e. non évaluable car il manque une information.

25 Concernant les généralit és sur l’électricité, parmi les propositions qui suivent, cochez
la réponse fausse.
❑ a. Un champ magnétique de direction perpendiculaire a` la trajectoire d’un électron
ou d’un neutron incurve sa trajectoire pour former une parabole.
❑ b. Les cyclotrons combinent les effets des champs électrique et magn étique sur
les particules chargées et sont utilisés en m édecine nucléaire pour produire des
isotopes radioactifs.
❑ c. Les accélérateurs utilisent les champs magnétiques pour incurver les trajec-
toires et les champs électriques pour accélérer les électrons. Ces acc élérateurs
d’électrons sont utilisés en radiothérapie pour irradier les tumeurs cancéreuses.
❑ d. L’intensité du champ magnétique appliqu é est proportionnelle à la fréquence à
laquelle on souhaite accémérer les protons.
624 Concours blancs • UE 3

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❑ e. À vitesse constante, si l’on multiplie le rayon de rotation, alors la fréquence est
multipliée par 0, 2.
D’après concours Dijon

Concours n ◦ 2 (semestre 1) (durée 1 h)


QCM n◦26 à 28 : Un voyageur prend l’avion pour se rendre à New York. En raison de
l’altitude à laquelle l’avion évolue et de la défaillance des systèmes de pressurisation, la
pression qui règne à l’intérieur est égale à 75 % de la pression atmosphérique normale.
Dans ces conditions, son sang contient un volume dissous d’azote de 7, 4 mL/L et un volume
dissous d’oxygène de 5, 2 mL/L.
L’air ambiant est schématiquement composé d’azote, d’oxygène et d’une troisième partie
composée de dioxyde de carbone et de gaz rares.
On donne : s(O2) = 0, 036 mL/L et s(N 2) = 0, 018 mL/L.

26 Quelles sont les proportions des différents gaz dans l’air ?


❑ a. 60 % d’azote, 25 % d’oxygène et 15 % de CO 2 et gaz rares.
❑ b. 55 % d’azote, 19% d’oxygène et 26 % de CO2 et gaz rares.
❑ c. 65 % d’azote, 25 % d’oxygène et 10 % de CO 2 et gaz rares.
❑ d. 75 % d’azote, 20 % d’oxygène et 5 % de CO 2 et gaz rares.
❑ e. 80 % d’azote, 15 % d’oxygène et 5 % de CO 2 et gaz rares.

27 À l’arrivéeà New York, quels sont les volumes de gaz dissous (à pression atmosphérique
normale) ?
❑ a. 9, 9 mL/L d’azote. ❑ b. 6, 84 mL/L d’oxygène.
❑ c. 12, 6 mL/L d’azote. ❑ d. 7, 2 mL/L d’oxygène.
❑ e. Autre reponse.
´

28 Il décide de réaliser une excursion en mer pour pour admirer les poissons. Il descend
en apnée à la profondeur de 10 m. La quantité d’azote de son sang est donc de :
❑ a. 29, 7 mL/L. ❑ b. 35, 1 mL/L. ❑ c. 40, 5 mL/L.
❑ d. 43, 2 mL/L. ❑ e. Autre réponse.

29 À la température de 27 ◦C, on dissout diff érents composés dans 1 L d’eau.


On prend les quantités : 3, 7 g de KCl ; 7, 1 g de Na2 SO4 ; 3, 6 g de glucose et 0, 60 g d’urée.
Masses molaires : KCl = 74 g.mol−1 ; Na2 SO4 = 142 g.mol−1 ; glucose = 180 g.mol−1 ;
urée = 60 g.mol −1 .
Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).
❑ a. La concentration osmolaire de la solution aqueuse est de 280 mosm.L−1 .
❑ b. La concentration osmolaire de la solution aqueuse est de 230 mosm.L−1 .
UE 3 • Concours blancs 625

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❑ c. La concentration équivalente des anions est de 150 meq.L−1 .
❑ d. La concentration équivalente des anions est de 100 meq.L−1 .
❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mr J.C. Delaunay

30 Dans les conditions normales de pression, on veut déterminer la mase molaire d’un
soluté inconnu. On prépare une solution contenant 4, 25 g de solut é non volatil et non disso-
ciable dans 250 mL d’eau. L’abaissement du point de congélation de la solution aqueuse est
de 0, 09 ◦C. Kcong = constante cryoscopique de l’eau = 1, 80◦C.kg.osm−1 .
La proposition exacte est :
❑ a. La masse molaire du composé est de 340 g.mol −1.
❑ b. La masse molaire du composé est de 180 g.mol −1.

UE3
❑ c. En cryoscopie, on utilise les concentrations osmolales.
❑ d. En cryoscopie, on utilise les concentrations osmolaires.
❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mr J.C. Delaunay

31 Sachant que pour l’hélium, le coefficient de pression interne est


a = 3, 46 × 10−3 Pa.m 6.mol −2 et que le covolume est b = 23, 8 × 10−6 m3 .mol−1 , la pression
du gaz, désormais considéré comme gaz réel, et proche de :
❑ a. 0, 183 atm. ❑ b. 0, 184 atm. ❑ c. 222 atm. ❑ d. 226 atm.
❑ e. 13, 3 atm.
D’après concours Paris 11

QCM n◦ 32 et 33 : Un flux de lumière monochromatique de longueur d’onde λ traverse la


cuve d’un spectrophotomètre d’épaisseur égale à 1 cm qui renferme une solution absorbante
à la concentration de 0, 01 mol.L−1 . La densité optique mesurée vaut 0, 4.
D’après concours Clermont-Ferrand 1

32 Le coefficient d’extinction spécifique molaire de la solution à la longueur d’onde λ


vaut :
❑ a. 10 000 cm 2.mol−1 . ❑ b. 20 000 cm2 .mol−1 . ❑ c. 30 000 cm2.mol−1 .
❑ d. 40 000 cm2.mol−1 . ❑ e. Autre réponse.
33 On dilue la solution absorbante au 1/10. À la même longueur d’onde λ, la fraction du
flux de lumiere
` incident transmis est égale à :
❑ a. 0, 912. ❑ b. 0, 864. ❑ c. 0, 728. ❑ d. 0, 656. ❑ e. Autre réponse.
34 On veut, à l’aide d’un accélérateur linéaire, produire des protons d’energie
´ 10 keV. Sa-
chant que les protons vont subir 20 accélérations successives dans l’acc él érateur, la différence
de potentiel appliquée entre 2 électrodes est de : Cochez la valeur la plus proche
❑ a. 50 V. ❑ b. 100 V. ❑ c. 250 V. ❑ d. 500 V. ❑ e. 1 kV.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard
626 Concours blancs • UE 3

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35 Cochez la (ou les) proposition(s) exacte(s).
❑ a. Un noyau est d’autant plus stable que son énergie de liaison est faible.
❑ b. Pour un numéro atomique inf érieur à 20, les noyaux stables contiennent un
nombre de protons supérieur a` celui des neutrons.
❑ c. Pour un numéro atomique supérieur à 20, les noyaux stables contiennent un
nombre de neutrons supérieur à celui des protons.
❑ d. Des noyaux ayant un excès de protons peuvent se transformer par émission bêta
moins.
❑ e. Des noyaux ayant un excès de protons peuvent se transformer par capture
électronique.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

36 Le gallium-67 est un émetteur gamma de période 3 jours utilisé en scintigraphie. L’ac-


tivité au moment de la préparation de la solution de gallium est de 60 MBq.mL −1.
L’activité nécessaire pour un examen est de 120 MBq.
Le volume de gallium à injecter à un adulte, 3 jours après la préparation de la solution, est
de :
Cochez la valeur la plus proche.
❑ a. 0, 7 mL. ❑ b. 1, 7 mL. ❑ c. 2 mL. ❑ d. 4 mL. ❑ e. 7 mL.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard

QCM n◦ 37 et 38 : Un rayon lumineux se propageant dans un milieu d’indice optique


inconnu N intercepte sous incidence rasante i ≈ π/2) un prisme d’angle A et d’indice n. Ce
rayon émerge du prisme, dans l’air, avec un angle i mesuré par rapport à la normale à la
face de sortie. Dans ce problème, tous les angles sont considérés en valeur absolue.

D’après concours Paris 11


UE 3 • Concours blancs 627

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37 L’expression littérale reliant N , A, n et i est :

 N2
❑ a. sin(i ) = n sin(A) 1− − N cos(A).
n2

N2
❑ b. sin(i) = n sin(A) 1− + N cos(A).
n2

N2
❑ c. sin(i) = n sin(A) − 1 − N cos(A).
n2

N2
❑ d. sin(i) = n sin(A) − 1 + N cos(A).
n2

N2

UE3
❑ e. sin(i) = n cos(A) 1 − 2 − N sin(A).
n

38 Dans le cas où A = 90, 00◦, n = 1, 732 et i = 30, 00◦ , l’indice de r éfraction N est
proche de :
❑ a. 1, 802. ❑ b. 1, 500. ❑ c. 2, 750. ❑ d. 1, 658. ❑ e. 3, 250.

39 Lors de la désintégration du QCM précédent, des émissions gamma sont produites et


permettent la réalisation de l’examen scintigraphique, les plus importantes étant des émissions
γ de 135 keV et 167 keV. Des émissions X sont également détectées.
Si on considère une capture électronique sur la couche K, parmi les emissions,
´ on peut
d étecter :
❑ a. Des rayonnements X de 72, 8 keV.
❑ b. Des rayonnements X de 68, 9 keV.
❑ c. Des électrons de conversion interne de 56, 6 keV.
❑ d. Des électrons Auger de 68, 8 keV.
❑ e. Des électrons dont le spectre en énergie est continu, l’énergie maximale étant
de 54, 1 keV.
D’après concours Limoges

40 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les rayons X ont une origine nucléaire.
❑ b. Les rayons X sont caractérisés par une désexcitation du noyau fils.
❑ c. Les rayons X sont caractérisés par un gain de proton.
❑ d. Les rayons X sont caractéris és par une déviation de l’ électron et/ou un
réarrangement du cortège électronique.
❑ e. Les rayons X sont arrêtés par la couche cornée de la peau.
D’après concours Nantes
628 Concours blancs • UE 3

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41 Le 201Tl peut être obtenu à partir du 203Tl.
Le 203Tl est bombardé par un proton et conduit à du 201 Pb.
Le 201Pb se désintègre ensuite en 201 Tl.
En ce qui concerne la réaction nucléaire conduisant du 203Tl au 201 Pb :
❑ a. Elle est du type Rn( p; n).
❑ b. Lors de la réaction nucléaire, une particule est éjectée.
❑ c. Lors de la réaction nucléaire, trois particules sont éject ées.
❑ d. Elle est réalisée dans un réacteur nucléaire.
❑ e. Elle est réalisée dans un accélérateur de particules.
D’après concours Limoges

42 En imagerie tomodensitométrique :
❑ a. La cathode émet les rayons X.
❑ b. L’anode émet les électrons qui vont être accel´ érés pour bombarder la cible.
❑ c. L’anode doit avoir une taille la plus grande possible pour améliorer la résolution
de l’image.
❑ d. Malgré la perte d’énergie sous forme de chaleur, le rendement d’un tube à
rayons X est élevé, de l’ordre de 30 %.
❑ e. L’atténuation des rayons X par l’eau correspond à 0 Unité Hounsfield (UH).
D’après concours Limoges

43 En imagerie par résonance magnétique :


❑ a. T1 dépend des propri étés physico-chimiques du milieu et surtout de sa viscosité.
❑ b. T2 est le vrai temps de relaxation spin-réseau.
❑ c. T2 peut être mesuré à partir de la décroissance du courant dans la bobine de
mesure après une impulsion π.
❑ d. T2∗ dépend de T 2 et des inhomogénéités du champ B0 .
´
❑ e. Une séquence pond érée en T 2 est obtenue avec des temps d’ echo et des temps
de rép étition longs.
D’après concours Limoges

44 Sur des images IRM, on distingue deux tissus A et B dont les temps de relaxation sont
donnés sur le tableau ci-dessous.
Tissu T 1 (ms) T 2 (ms)
A 900 100
B 500 83

❑ a. En imagerie IRM pondérée en T 1, le tissu A apparaı̂t plus clair que le tissu B.


❑ b. En imagerie IRM pondérée en T 2, le tissu A apparaı̂t plus clair que le tissu B.
UE 3 • Concours blancs 629

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❑ c. 0, 1 s après une impulsion de 90 ◦, la composante transversale de l’aimantation
du tissu A vaut environ 14 % de l’aimantation résultante d’équilibre.
❑ d. 0, 1 s après une impulsion de 90 ◦, la composante transversale de l’aimantation
du tissu A vaut environ 37 % de l’aimantation résultante d’équilibre.
❑ e. 0, 1 s après une impulsion de 90 ◦, la composante transversale de l’aimantation
du tissu B vaut environ 37 % de l’aimantation r´esultante d’ équilibre.
D’après concours Toulouse

QCM n◦ 45 à 48 : La réglementation en vigueur indique que, pour assurer la radioprotection


du public à proximité d’un centre utilisant la Tomographie par Émission de Positons (T.E.P.)
la protection des parois et dalles de plancher et plafonds doit être déterminée sur la base
d’une source de référence de 600 MBq de fluor 18F positionnée au centre du lit d’examen. La

UE3
dose en zone publique ne doit pas dépasser 1 milli-Sievert (1 mS) par an.
Remarque : pour les rayonnements considérés : 1 Sievert (S) = 1 Gray (Gy).
La constante de débit de dose représente la valeur du débit de dose en un point situé à 1
mètre d’une source ponctuelle d’activité égale à 1 GBq.
La période physique du fluor 18F est de 12 minutes. Par ailleurs, 15 cm de béton atténuent le
faisceau comme 1 cm de plomb.
D’après concours Lille

45 À titre expérimental, on interpose dans l’air ambiant, devant la source de référence, une
épaisseur de 0, 481 mm de plomb. Le coefficient de transmission est égal à 0, 92. Quelle est
la valeur de la CDA du plomb ?
❑ a. 0, 173 mm. ❑ b. 0, 4 mm. ❑ c. 4 mm. ❑ d. 1, 73 mm.
❑ e. 1 mm.
46 Quelle est la valeur du coefficient d’atténuation linéique du béton (en cm−1 ) ?
❑ a. 6. ❑ b. 0, 115. ❑ c. 0, 6. ❑ d. 8, 7. ❑ e. 0, 167.
47 La masse volumique du plomb est égale à 11, 3 g/cm 3 . Quelle est la valeur du coefficient
d’atténuation massique ?
❑ a. 0, 153 g/cm2. ❑ b. 0, 153 g/cm3.
❑ c. 0, 153 cm3 /g. ❑ d. 0, 153 cm 2/g.
❑ e. 0, 153 cm−1 .

48 Pour respecter la réglementation, quelle est la valeur du débit de dose d’exposition


maximal acceptable pendant une heure ?
❑ a. 0, 114 µGy. ❑ b. 15, 4 µGy.
❑ c. 1, 0 µGy. ❑ d. 1, 91 × 10−3 µGy.
❑ e. 2, 72 µGy.
630 Concours blancs • UE 3

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49 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Les fronts d’onde d’une onde plane sont des plans parallèles.
❑ b. Les fronts d’onde d’une onde plane sont perpendiculaires au vecteur d’onde.
❑ c. Les ondes émises par une étoile sont planes quand elles arrivent au voisinage
de la Terre.
❑ d. Une onde plane peut être émise par une source ponctuelle.
❑ e. Une onde sphérique peut être émise par une source ponctuelle.
D’après concours Angers

50 L’énergie du photon :
❑ a. fait intervenir la constante de Planck.
❑ b. est proportionnelle à sa fréquence.
❑ c. dépend de sa masse et de sa vitesse.
`
❑ d. est proportionnelle à la vitesse de la lumiere.
❑ e. est inversement proportionnelle à la longueur d’onde du photon.
D’après concours Nantes

Concours n ◦ 3 (semestre 2) (durée 1 h)


51 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. La pression artérielle se mesure chez un patient debout, les bras le long du
corps.
❑ b. On ne mesure jamais la pression artérielle sur un patient couché.
❑ c. La pression artérielle minimale correspond à la pression systolique.
❑ d. Lors de la prise de tension, dès que la pression du brassard devient égale à la
pression artérielle systolique, il se produit un écoulement turbulent bruyant.
❑ e. Lorsque l’on mesure la tension artérielle à l’aide d’un brassard et d’un
stéthoscope, on mesure une surpression par rapport à la pression atmosphérique.
D’après concours Nantes

52 Cochez les propositions vraies concernant les courbes de pression du venricule gauche :

❑ a. Le point d correspond à la fermeture de la valve aortique.


UE 3 • Concours blancs 631

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❑ b. Le point c correspond au point f.
❑ c. Le point b et le point h correspondent à l’ouverture de la valve aortique.
❑ d. Le point a et le point h correspondent à l’ouverture de la valve tricuspide.
❑ e. Le point g correspond à la fermeture de la valve aortique.

|
m
o
c
D’après concours Nice Sophia Antipolis

t.
o
p
s
g
lo
.b
s
53 Au sujet des dérivations de l’électrocardiogramme :

in
c
e
d
e
m
❑ a. Les dérivations unipolaires aVR, aVL, aVF sont des dérivations appartenant au

s
e
rd
plan horizontal.

o
s
e
tr
e
❑ b. D 1 correspond à la d.d.p. mesurée entre le poignet droit et le poignet gauche.

/l
:/
p
tt
h
❑ c. D 2 correspond à la d.d.p. mesurée entre le poignet droit et la cheville gauche.

|
m

UE3
o
.c
❑ d. VR correspond à la d.d.p. mesurée entre la borne commune du montage de

s
s
re
p
Wilson et le poignet droit.

rd
o
.w
s
❑ e. V1 et V 2 explorent préférentiellement le cœur droit.

in
c
e
d
e
D’après concours Limoges
m
s
e
rd
o
s
e

54 À propos de l’électrophysiologie du cœur :


tr
e
/l
:/
p
tt
h

❑ a. Le potentiel de surface d’une fibre ventriculaire au repos est d’environ −90 mV.
|
s
in
c

❑ b. Sur l’électrocardiogramme, la repolarisation ventriculaire se traduit par l’onde


e
d
e
M

R qui est généralement négative.


s
e
rD
o

❑ c. Les potentiels d’action lents se définissent par leur durée comprise entre 10 et
s
re
T

20 millisecondes.
e
/L
s
p
u

❑ d. La tétrodotoxine inhibe le potentiel d’action myocardique en bloquant les ca-


ro
/g
m

naux sodium rapides


o
.c
k
o

❑ e. La propagation rapide de la dépolarisation ventriculaire permet d’assurer


o
b
e
c

la contraction synchrone des fibres ventriculaires dont d´epend le volume


a
.f
w
w

d’éjection.
w
|
s
in
c
e
d
e

55 Au sujet du transport de la matière :


M
s
e
rD
o

La diffusion de matière s’effectue dans le sens du vecteur gradient de


s

❑ a.
re
T
e

concentration.
/L
m
o
.c

❑ b. Les particules ont naturellement tendance à migrer dans le sens où leur potentiel
k
o
o
b

chimique décroı̂t.
e
c
a
.f
w

❑ c. La dimension du coefficient de diffusion est [L] 2[T ] −1.


w
w
|

❑ d. La loi de Fick repose sur une approximation linéaire.


❑ e. La diffusion consomme de l’énergie.
D’après concours Toulouse

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632 Concours blancs • UE 3

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QCM n◦56 et 57 : Un patient de 80 ans atteint d’une insuffisance cardiaque consulte pour
une aggravation de son état et en particulier l’apparition depuis trois jours d’un gonflement
permanent des membres inférieurs qui s’améliore la nuit et augmente tout au long de la
journée.
Son poids est passé de 80 à 86 kg en 4 jours.
Le ionogramme plasmatique montre :
Sodium = 125 mmol/L Potassium = 7 mmol/L ; Chlore = 97 mmol/L ;
Bicarbonates = 16 mmol/L ; pH artériel = 7, 32 ; Urée = 10 mmol/L
Glycélie = 5 mmol/L La protidémie est de 60 g/L.
On admet que 1 kg de fluide = 1 litre de fluide.
D’après concours Toulouse

56 Dans ces conditions, il est exact que :


❑ a. Si l’on admet qu’avant de prendre du poids, la répartition des compartiments
liquidiens de ce patient était normale, son volume plasmatique représentait 4, 8
litres.
❑ b. Si l’on admet qu’avant de prendre du poids, la répartition des compartiments
liquidiens de ce patient était normale, son volume intracellulaire repr ésentait
48 litres.
❑ c. Si l’on admet qu’avant de prendre du poids, la répartition des compartiments
liquidiens de ce patient était normale et que la totalit é de la prise de poids est
interstitielle, son volume interstitiel représente désormais 18, 8 litres.
❑ d. On pourrait mesurer directement le volume interstitiel du patient en déterminant
le volume de distribution de l’inuline ou de l’EDTA.
❑ e. Si la cause principale de ses œdèmes est une insuffisance cardiaque droite, leur
mécanisme sera principalement une augmentation de pression hydrostatique sur
le versant efférent (veineux) des capillaires.

57 Dans ces conditions, il est exact que :


❑ a. L’expression de la natrémie en mmol/L de solvant plut ôt qu’en mmol/L de so-
lution montrerait qu’il ne présente en fait pas d’hyponatrémie.
❑ b. La pression osmotique efficace calculée de ce patient est de 250 mosmol/kg
d’eau.
❑ c. La pression osmotique totale calculée de ce patient est de 265 mosmol/kg d’eau.
❑ d. Il présente une hyperkaliémie qui, en cas d’aggravation, l’expose à des varia-
tions dangereuses du potentiel de membrane cellulaire susceptibles d’entraˆıner
un trouble du rythme cardiaque.
❑ e. Il présente une acidose à trou anionique normal.

58 Un adulte jeune antérieurement sain s’alite car il présente une fi èvre isolée depuis 24
heures. Dans ces conditions, il est exact que :
UE 3 • Concours blancs 633

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❑ a. Son métabolisme basal est augmenté par rapport au moment o ù sa température
était normale.
❑ b. La mise en jeu de facteurs pyrogènes a entra ı̂né un décalage du point de
consigne de la température centrale au niveau de l’hypothalamus.
❑ c. Si la température centrale atteint 41◦C il risque de présenter des convulsions.
❑ d. La mesure de sa température par thermométrie axillaire donnera une
appréciation plus fiable de sa température centrale qu’une mesure rectale ou
auriculaire.
❑ e. S’il se couvre bien, par exemple avec plusieurs couvertures, cela limitera l’aug-
mentation de la température centrale en inhibant la réaction de thermogenèse.
D’après concours Toulouse

UE3
QCM n◦59 à 61 : Les trois solutions suivantes ont un volume de 1 L et une densité de 1. La
masse molaire de l’eau est égale à 18 Da.

Solutés masse molaire Fraction molaire Concentration Concentration


en Da du soluté en % pondérale (g/L) molaire (mol/L)
glucose 180 2
urée 60 3
lactate 27 48, 6

59 Concernant la solution d’urée :


❑ a. La concentration pondérale va être egale
´ à la masse d’urée introduite dans la
solution.
❑ b. La concentration pondérale est égale à 73, 15 g.L −1 .
❑ c. La concentration pondérale est égale à 93, 46 g.L −1 .
❑ d. La concentration molaire est de 2, 5 mol.L−1
❑ e. La concentration molaire est de 2, 65 mol.L−1

60 Concernant la solution de glucose :


❑ a. La concentration pondérale est de 180 g.L −1 .
❑ b. La concentration pondérale est de 360 g.L −1 .
❑ c. Le nombre de mol de solvant est de 35, 56 mol.
❑ d. La fraction molaire est de 3, 5 %.
❑ e. La fraction molaire est de 4, 5 %.

61 Concernant la solution de lactate :


❑ a. La masse de lactate mise dans cette solution est de 27 g.
❑ b. La concentration molaire est de 1, 8 mol.m−3.
❑ c. La masse de solvant dans la solution est de 951, 4 g.
634 Concours blancs • UE 3

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❑ d. La fraction molaire est de 0, 33 %.
❑ e. Toutes les réponses sont fausses.

62 La mobilité ionique :
❑ a. est augmentée lorsque la température augmente.
❑ b. est identique pour les ions H+ et OH−.
❑ c. est sa vitesse dans un champ électrique unité.
❑ d. est proportionnelle à sa charge.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

63 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. L’eau est un solvant polaire.
❑ b. Le coefficient de dissociation d’un électrolyte faible ne d épend pas de sa
concentration.
❑ c. La perméabilité d’une substance à travers la barrière hémato-encéphalique ne
dépend pas de son hydrophobicité.
❑ d. L’eau est un électrolyte faible.
❑ e. Aucune proposition n’est exacte.
D’après concours Strasbourg

QCM n◦64 à 67 : La circulation sanguine se ramène à un circuit électrique équivalent


comportant deux sources de courant et deux résistances, l’une associée à la circulation
systémique et l’autre associée à la circulation pulmonaire.
Nous supposons que le débit cardiaque Qc d’une personne saine au repos est de 6 L.min−1 .
Les pressions au niveau des différents vaisseaux sont telles que :
Paorte = 120 mmHg pression de l’aorte
Pvc = 1 mmHg pression au niveau de 1a veine cave
Pap = 15 mmHg pression de l’artère pulmonaire
Pvp = 3 mmHg pression mesurée au niveau de la veine pulmonaire.
D’après concours Rouen
UE 3 • Concours blancs 635

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UE3
Schéma de la circulation sanguine

64 Calculez la vitesse Va du sang dans l’aorte de diamètre da = 2 cm.


❑ a. Va = 0, 05 m.s −1 ❑ b. Va = 0, 32 m.s −1 ❑ c. Va = 3, 18 m.s−1
❑ d. Va = 0, 25 m.s−1 ❑ e. Va = 2, 52 m.s−1
65 Calculez le nombre de Reynolds Rea correspondant à l’écoulement dans l’aorte en si-
tuation de repos. Le sang a une viscosité prise à µ = 5 × 10 −3 Pa.s et une masse volumique
égale à ρ = 1060 kg.m−3 .
❑ a. Rea = 890 ❑ b. Rea = 1348 ❑ c. Rea = 190
❑ d. Rea = 2890 ❑ e. Rea = 450
66 Calculez la résistance hydraulique Rsys, correspondant au circuit systémique :
❑ a. Rsys = 1, 59 × 10 8 Pa.m−3.s
❑ b. Rsys = 3, 19 × 10 9 Pa.m−3.s
❑ c. Rsys = 1, 59 × 10 7 Pa.m−3.s
❑ d. Rsys = 2, 95 × 10 5 Pa.m−3.s
❑ e. Rsys = 2, 75 × 10 8 Pa.m−3.s

67 Calculez la résistance hydraulique Rpul, correspondant au circuit pulmonaire :


❑ a. Rpul = 1, 59 × 10 6 Pa.m−3.s
❑ b. Rpul = 4, 19 × 10 9 Pa.m−3.s
❑ c. Rpul = 1, 60 × 10 7 Pa.m−3.s
❑ d. Rpul = 1, 95 × 10 5 Pa.m−3.s
❑ e. Rpul = 3, 57 × 10 8 Pa.m−3.s
636 Concours blancs • UE 3

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QCM n◦68 et 69 : Calculez les puissances PG et PD délivrées respectivement par les cœurs
gauche et droit pour assurer le débit dans chacun des circuits correspondant.

68 La puissance PG est de :
❑ a. PG = 2, 15 W ❑ b. PG = 0, 56 W ❑ c. P G = 1, 56 W
❑ d. PG = 3, 67 W ❑ e. P G = 1, 15 W
69 La puissance P D est de :
❑ a. PD = 2, 51 W ❑ b. PD = 4, 66 W ❑ c. PD = 1, 56 W
❑ d. PD = 0, 75 W ❑ e. P D = 0, 19 W
70 Parmi les ions qui jouent un rôle pr épondérant dans le potentiel d’action de la cellule
cardiaque, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
❑ a. L’ion potassium.
❑ b. L’ion magnésium.
❑ c. L’ion chlore.
❑ d. L’ion calcium.
❑ e. Les ions phosphates.
D’après concours Rouen

71 Le potentiel d’action d’une cellule cardiaque est constitué de plusieurs phases. Parmi
les propositions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) r éponse(s) :
❑ a. La phase  0  est due à une augmentation de la conductance sodique.
❑ b. Pendant la phase  0  , un courant sodique entrant INa est g´
en éré.
❑ c. La phase  1  est due à un courant transitoire potassique It 0 qui est subdivisé
en deux composantes It0 1 et I t 02 .
❑ d. Le courant It 01 est responsable de la plus grande partie de la phase  1  .
❑ e. Le courant It 01 d épend de la concentration intracellulaire en calcium.
D’après concours Rouen

72 Plusieurs caractéristiques distinguent le transport facilité de la diffusion. Parmi les pro-


positions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) r éponse(s) :
❑ a. Le transport facilité est plus rapide que la diffusion pour des substances de
même poids moléculaire et de m ême solubilit é dans les lipides.
❑ b. Le transport facilité est saturable en fonction de la concentration en substance
à transporter.
❑ c. Le transport facilité ne présente aucune spécificité vis à vis de la substance à
transporter.
❑ d. Le transport facilité ne peut pas être inhib é.
❑ e. La direction du transport facilité est réversible.
D’après concours Rouen
UE 3 • Concours blancs 637

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73 Dans la famille des transporteurs du glucose  GLUT  , cochez la (ou les) bonne(s)
réponse(s) :
❑ a. Le transporteur GLUT1 kansporte le glucose et les autres hexoses dans la plu-
part des tissus de l’organisme.
❑ b. Le transporteur GLUT2 est régulé par l’insuline.
❑ c. Le transporteur GLUT3 transporte le fructose au niveau de l’épith élium
intestinal.
❑ d. Le transporteur GLUT4 transporte 1e glucose, le fructose et les autres hexoses
dans le tissu adipeux et le muscle squelettique.
❑ e. Le transporteur GLUT5 transporte le glucose et les autres hexoses dans les
neurones.
D’après concours Rouen

UE3
74 Concernant la répartition des ions de part et d’autre de la membrane cellulaire car-
diaque, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
❑ a. À l’intérieur de la cellule, la concentration du potassium est de 140 mM.
❑ b. À l’intérieur de la cellule, la concentration du sodium est de 135 mM.
❑ c. À l’ext´
erieur de la cellule, la concentration du potassium est de 2, 5 mM.
❑ d. À l’ext´
erieur de la cellule, la concentration du sodium est de 10 mM.
❑ e. À l’ext´
erieur de la cellule, la concentration du calcium est de 12 mM.
D’après concours Rouen

75 Concernant la teneur en eau de l’organisme, indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :

❑ a. L’eau constitue environ 60% du poids corporel total.


❑ b. La teneur en eau varie avec la teneur en graisse du sujet.
❑ c. La teneur en eau varie avec l’ âge du sujet.
❑ d. La teneur en eau varie avec le sexe du sujet.
❑ e. L’eau est en majorité stockée dans le compartiment interstitiel.
D’après concours Rouen
638 Concours blancs • UE 3

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Concours n ◦ 4 (semestre 2) (durée 1 h)
76 Soit la relation pression - volume du ventricule gauche

❑ a. La pression artérielle moyenne est de 13 kPa.


❑ b. La pression télésystolique est de 13 kPa.
❑ c. La pression télédiastolique est de 2 kPa.
❑ d. La fraction d’éjection est de 60%.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

77 l’hypertrophie des parois du ventricule gauche entraı̂ne une diminution de la com-


pliance du ventricule gauche. Toutes choses étant égales par ailleurs, il y a donc au niveau du
ventricule gauche :
❑ a. Une augmentation du volume télédiastolique.
❑ b. Une augmentation de la pression tél édiastolique.
❑ c. Une augmentation de la précharge.
❑ d. Une augmentation du travail mécanique du coeur.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

78 Concernant la viscosité :
❑ a. Dans un écoulement, on peut dire que la viscosité permet de transférer trans-
versalement de la quantité de mouvement longitudinale.
❑ b. La viscosité est homogène à une pression multipliée par un temps.
❑ c. Un fluide newtonien a une viscosité nulle.
❑ d. Si la viscosité est nulle, l’écoulement s’effectue sans perte de charge.
❑ e. Pour les gaz comme pour les liquides, la viscosité diminue quand la température
augmente.
D’après concours Toulouse
UE 3 • Concours blancs 639

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79 On considère que l’eau (ρ = 10 3 kg.m−3 ) a, à l’air libre, une pression de P0 = 10 5 Pa
(On donne le champ de pesanteur à 9, 81 m.s −2 ). Un plongeur doit respirer un gaz dans une
bouteille sous une pression égale à celle subit par le corps.
À quelle profondeur h doit-il descendre quand la pression du gaz est égale à 3, 75 bars ?
❑ a. 28 m. ❑ b. 17 m. ❑ c. 29 m. ❑ d. 19 m.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Nantes

80 Concernant l’écoulement des fluides :


❑ a. Il existe deux types d’écoulement des fluides : laminaire et turbulent.
❑ b. La loi de Poiseuille est valable pour un écoulement laminaire.

UE3
❑ c. Dans la loi de Poiseuille, le d ébit est proportionnel à la diff érence de pression
et inversement proportionnel au rayon mis a` la puissance 4.
❑ d. Dans la loi de Poiseuille, la résistance à l’écoulement est inversement propor-
tionnelle au débit.
❑ e. Dans la loi de Poiseuille, la résistance à l’ écoulement est proportionnelle à la
viscosité et à la longueur mise à la puissance 4.
D’après concours Dijon

81 À propos de l’équation de Bernoulli :


❑ a. Elle formalise le fait que pour un liquide idéal, la somme des énergies poten-
tielle de pesanteur, cinétique et de pression est constante.
❑ b. Elle peut s’écrire en termes de pression et la somme devient celle des pressions
latérale, terminale, et d’aval.
❑ c. Elle reste vérifiée dans le cas d’un fluide réel en écoulement laminaire.
❑ d. Elle permet de retrouver la loi de Pascal ∆P = −ρg∆z dans les conditions
statiques.
❑ e. Elle explique l’augmentation de la pression latérale quand la section de la ca-
nalisation diminue.
D’après concours Nice Sophia Antipolis

82 Soit un modèle à deux compartiments intra et extra-cellulaires séparés par une mem-
brane contenant une Na +/K+ ATPase, des canaux K+ et des canaux Na+ dont on peut augmen-
ter ou diminuer le degré d’ouverture.
La concentration de Na + est de 150 mM en extracellulaire et de 15 mM en intracellulaire,
tandis que la concentration de K+ est de 5 mM en extracellulaire et de 150 mM en intracellu-
laire.
Dans ces conditions, le potentiel de membrane est stable à −70 mV.
Toutes choses égales par ailleurs, est-il exact que la difference
´ de potentiel transmembranaire
(en valeur absolue) diminue si :
❑ a. Le nombre de canaux Na + ouverts augmente.
640 Concours blancs • UE 3

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❑ b. Le nombre de canaux K+ ouverts augmente.
❑ c. Le gradient de concentration du K+ augmente.
❑ d. La production cellulaire d’ATP diminue.
❑ e. La concentration extracellulaire du K+ augmente.
D’après concours Toulouse

83 Dans une cellule excitable typique (concentrations ioniques typiques données en cours),
lors d’un potentiel d’action, on observe :
❑ a. Un influx sodique.
❑ b. Un influx potassique.
❑ c. Des conductances potassiques supérieures à celles sodiques lors de la phase de
repolarisation.
❑ d. Les canaux sodiques doivent s’inactiver pour déclencher le potentiel d’action.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Bordeaux, Pr JF. Quignard

84 Concernant l’électrocardiogramme :
❑ a. L’onde P correspond à la dépolarisation des oreillettes.
❑ b. L’espace PR correspond à la conduction intra-ventriculaire.
❑ c. La durée normale du complexe QRS est sup érieure à 0, 20 seconde.
❑ d. L’onde T correspond à la repolarisation des ventricules.
❑ e. L’onde U correspond à la repolarisation des oreillettes.
D’après concours Angers

85 Dans l’électrophor èse des protéines plasmatiques, le pic correspondant aux plus faibles
mobilit és électriques est le pic :
❑ a. gamma ❑ b. bêta-2 ❑ c. alpha-2 ❑ d. alpha-1 ❑ e. de l’albumine
86 La diffusion des mol écules en milieu libre :
❑ a. Est due à l’agitation moléculaire.
❑ b. Correspond, en ce qui concerne le soluté, a` un transfert des r égions les plus
concentrées vers les régions les moins concentrees
´ en soluté.
❑ c. Ne dépend pas de la viscosité de la solution.
❑ d. Diminue lorsque la température augmente.
❑ e. Ne dépend pas de la taille des mol écules.
D’après concours Limoges

87 La loi de Fick permet de décrire les déplacements de molecules.


´ Elle indique que :
❑ a. Le flux est dépendant des pressions.
❑ b. Plus la température est basse, plus les flux sont importants.
UE 3 • Concours blancs 641

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❑ c. Plus une molécule est grosse, plus les flux sont faibles.
❑ d. Le flux est dépendant du gradient de concentration.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Bordeaux, Pr JF. Quignard

88 Chez un sujet devenu brutalement anurique, qui continue de boire et de s’alimenter


normalement, on peut observer :
❑ a. Le bilan des ions H+ de l’organisme se négative.
❑ b. Le bilan de l’eau se positive.
❑ c. Les poumons rejettent des acides volatils.
❑ d. L’alcalose métabolique s’installe malgré l’hyperpnée.

UE3
❑ e. Les bicarbonates diminuent dans le sang.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier

89 Au cours d’un épisode de gastro-entérite aiguë, un enfant de 2 ans, ant´erieurement sain,


a de la diarrhée et des vomissements. La pression dans les grosses veines centrales est très
diminuée. L’hématocrite est augmenté à 55 %. L’ionogramme plasmatique indique une hyper
osmolarité. On peut dire que :

❑ a. Le volume plasmatique est inférieur à la normale.


❑ b. Le volume d’eau intra cellulaire est augmenté.
❑ c. La quantité de sodium de l’organisme est inchangée.
❑ d. Le volume des urines des 24 heures est diminué.
❑ e. Le bilan des osmoles de l’organisme est positif.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier

90 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le métabolisme d’un animal hom éotherme ne dépend pas des conditions
extérieures.
❑ b. Parmi les mécanismes mis en œuvre chez l’humain pour lutter contre le froid et
le chaud, figurent toujours des phénom ènes vasculaires cutanés.
❑ c. La dépense d’ énergie peut varier de plus de 5 fois pour lutter contre le froid.
❑ d. La sudation est la seule source de perte de chaleur quand la température am-
biante est supérieure à la température cutanée, mais elle est insuffisante à elle
seule.
❑ e. Chez l’humain au repos, la totalité de l’ énergie dissipée à l’extérieur apparaı̂t
sous forme de chaleur.
D’après concours Bordeaux, Dr P. Vaı̈da

91 Au sujet de l’eau, il est vrai que :


❑ a. Quand l’altitude augmente, la température de fusion de la glace s’abaisse.
642 Concours blancs • UE 3

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❑ b. L’addition d’un soluté à de l’eau va élever son point de congélation.
❑ c. Entre 37 ◦C et 41 ◦C, la conductivité thermique de l’eau augmente.
❑ d. En solution dans l’eau, l’ion sodium est plus mobile que l’ion potassium.
❑ e. En solution dans l’eau, le proton forme obligatoirement l’ion oxonium H3O+.
D’après concours Toulouse

92 Concernant les solutions aqueuses, indiquez la réponse fausse :


❑ a. La concentration pondérale est égale à la masse de solut é rapport ée au volume
de la solution (solvant + soluté).
❑ b. La concentration molaire est egale
´ au nombre de moles rapporté au volume de
la solution. Elle s’exprime en mol.L−1.
❑ c. La concentration molale est égale à la masse du soluté rapportée au nombre de
moles dans la solution. Elle s’exprime en g.mol−1.
❑ d. Le nombre de molécules dans une mole est représentée par le nombre d’Avo-
gadro et vaut 6, 02 × 1023 mol −1.
❑ e. La concentration équivalente s’exprime en Eq.L−1 et est égale à z × c.
D’après concours Dijon

93 Quelle est, en g/L, la concentration pondérale de la solution aqueuse obtenue en ajou-


tant à 60 cm3 de solution à 25% de glucose, un volume de 10 cm3 de solution de 10% de
glucose ?
❑ a. 100, 1 ❑ b. 30, 6 ❑ c. 10, 1 ❑ d. 300, 1 ❑ e. 228, 6
D’après concours Nice Sophia Antipolis

94 Concernant les concentrations :


❑ a. Une solution de NaCl (masse molaire = 58, 5 g.mol−1) à 0, 9% (m/V) a une
molarité égale à 0, 9 M.
❑ b. La molarité de l’eau est égale à 5, 55 M.
❑ c. La molarité est indépendante de la temp érature.
❑ d. La molalité est indépendante de la temp érature.
❑ e. Sachant que l’air contient 22% de O2 et 78% de N2 en volume, la pression
partielle de O2 est égale à 0, 22 atm.
D’après concours Nancy

´
95 Le tissu cardiaque est caractérisé par la presence des canaux calciques. Parmi les pro-
positions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) r éponse(s) :
❑ a. Les cellules ventriculaires possèdent des canaux calciques de type L.
❑ b. Les cellules auriculaires possèdent des canaux calciques de type T.
❑ c. Les cellules nodales possèdent des canaux calciques de type L.
❑ d. Les canaux calciques peuvent être bloqués par la tétrodotoxine.
❑ e. Certains canaux calciques sont des canaux voltage-dépendants.
D’après concours Rouen
UE 3 • Concours blancs 643

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96 Concernant les potentiels électrotoniques, indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :

❑ a. Ils se traduisent uniquement par une hyper-polarisation.


❑ b. Ils sont des variations locales du potentiel de membrane.
❑ c. Ils ont une amplitude dépendante de l’intensité du stimulus.
❑ d. Ils répondent à la loi du tout ou rien.
❑ e. Ils correspondent aux potentiels post-synaptiques.
D’après concours Rouen

97 Le transport actif utilise plusieurs types d’ATPases. Parmi les propositions suivantes,
cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :

UE3
❑ a. Les ATPases de type P qui englobent la H +-K+ ATPase responsable de l’acidi-
fication des vésicules intra-cyoplasmiques tels que les lysosomes.
❑ b. Les pompes Na+-K+ ATPases qui possèdent un site de liaison pour 1es stéroı̈des
cardiotoniques.
❑ c. Les ATPases de type V qui sont responsables de l’acidification du contenu de
l’estomac.
❑ d. Les ATPases de type F qui sont responsables de la conservation d’énergie dans
les mitochondries.
❑ e. Les ATPases de type F qui peuvent être inhibées par l’oligomycine et 1’azide.
D’après concours Rouen

98 Concernant le potentiel de repos d’une fibre nerveuse, indiquez la (ou les) proposi-
tion(s) exacte(s) :
❑ a. La concentration du potassium intra-cellulaire est plus importante que celle du
potassium extra-cellulaire.
❑ b. La différence de potentiel entre l’intérieur et l’ext érieur de la cellule est
négative.
❑ c. Le mécanisme de pompe à sodium ne consomme pas d’énergie.
❑ d. La concentration du sodium intra-cellulaire est plus importante que celle du
sodium extra-cellulaire.
❑ e. La pompe à sodium a pour fonction de faire rentrer le sodium dans la cellule
nerveuse.
D’après concours Rouen

99 Concernant la perméabilite´ au sodium des cellules cardiaques pendant le potentiel de


repos, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
❑ a. La perméabilité au sodium est nulle.
❑ b. La perméabilité au sodium est faible et sans conséquence pour la cellule.
❑ c. Une perméabilité excessive au sodium peut être à l’origine de la lyse cellulaire.
❑ d. La perméabilité au sodium peut être à l’origine de la dissipation du potentiel de
membrane et la perte de l’excitabilit´
e.
644 Concours blancs • UE 3

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❑ e. La perméabilité au sodium peut conduire à une entrée d’eau dans 1a cellule.
D’après concours Rouen

100 Concernant l’hormone anti-diurétique (ADH), indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :

❑ a. L’ADH diminue la reabsorption


´ rénale de l’eau.
❑ b. L’ADH a une synthèse stimulee
´ par la baisse du volume plasmatique (volemie).
´
❑ c. L’ADH augmente la réabsorption du sodium.
❑ d. L’ADH a une synthèse stimul ée par l’augmentation de l’osmolalité
plasmatique.
❑ e. L’ADH aide à compenser une déshydratation.
D’après concours Rouen
UE 3 • Corrigés 645

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UE 3 QCM classés (corrigés)

Corrigés
1. Généralités

1 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition b. est fausse. Le décibel est un quotient d’intensit és (acoustiques ...). C’est
une grandeur sans dimension.
• La proposition c. est fausse. Le Pascal.seconde est une unit é de viscosit é dynamique. Le
symbole est h. Sa dimension est ML−1T −1 .

2 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
C’est du cours !

3 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Faites une analyse dimensionnelle des différents parametres.
`

4 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Faites une analyse dimensionnelle.

2. Liquide, gaz et solution


5 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Une fraction molaire est un quotient de nombre de moles ; déterminer la fraction molaire du
glucose en solution s’exprime :
n(C5 H12 O6)
o ù n(global = n(C5 H12O 6) + n(H 2O)
n(global)
m(C 5H 12 O 6) m(H 2O) ρ(H2O).V (H 2 O)
On a : n(C5H 12 O 6) = et n(H2O) = =
M(C5H 12 O 6) M(H 2O) M(H 2O)
o ù ρ(H2 O) est la masse volumique de l’eau, soit 1000 g.L .−1

80 8 1000 × 1 1000
Donc d’après l’énoncé : n(C 5H12 O6 ) = = mol ; n(H2O) = = mol
180 18 18 18
8 1000 1008
et n(global) = + = mol.
18 18 18
8
n(C5H 12 O6) 18 8
D’où = 1008 = ≈ 8 × 10 −3
n(global) 18
1008
La réponse e. est la solution la plus proche en terme d’ordre de grandeur !

6 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
• Pour la proposition a. la réponse peut varier. Suivez toujours les choix faits dans votre fa-
culté.
• La proposition b. est fausse. Imaginez un récipient hermétique place´ sous une cloche à vide.
nRT
• La proposition c. est vraie. Comme P = ´
si la temperature diminue de 50 % alors P
V
646 Corrigés • UE 3

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diminue aussi de moitié.
• La proposition d. est vraie, à condition que les autres param ètres ne varient pas.
• La proposition e. est fausse. Ce n’est pas forcément le cas. La temp érature n’est pas la seule
variable à considérer.

7 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La fraction de O 2 de varie pas avec l’altitude. Elle est toujours de 21 %.
Mais comme la pression atmosphérique diminue quand l’altitude augmente, la pression par-
tielle en O2 diminue aussi. Elle est égale à :
fraction de O2 × pression atmosphérique = 0, 21 × 462 ≈ 97 mmHg
= 97 × 133 Pa ≈ 12 900 Pa.

8 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Si m d ésigne la masse de glucose et V le volume de la solution, la concentration ponderale
´ de
glucose est :
m 36
C= = = 6 kg.L−1 = 6 × 10 6 g.m−3 .
V 6
9 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est fausse. Seules les molécules des gaz parfaits sont assimilables à des
points.
• La proposition b. est vraie. D’une manière g én érale, on a :
covolume du gaz = volume occupé − covolume des particules.
• La proposition d. est fausse. Ils s’éloignent considérablement des gaz parfaits s’ils s’ap-
prochent de leur point de liquéfaction. Il faut au contraire élever la température afin que les
molécules de gaz s’éloignent le plus possible les unes des autres afin d’approcher le modèle
des gaz parfaits.

10 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition b. est fausse. Dans un liquide, l’énergie de liaison entre les molécules est
voisine de l’énergie cinétique moyenne des molécules.
• La proposition d. est fausse. L’énergie cin étique d’agitation moléculaire d’un solide ne se
traduit que par des rotations et des vibrations autour d’une position moyenne.

11 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Tous les gaz sont compressibles et expansibles. Ils n’ont pas de
volume propre. Prenons une seringue remplie d’air que l’on bouche avec le bout du doigt. On
peut enfoncer le piston ; on a réalisé une compression. On peut tirer le piston ; on a réalisé
une expansion.
• La proposition b. est vraie. Dans un fluide réel, il existe des frottements entre les molécules.
L’écoulement d’un fluide reel
´ se fait donc avec une perte d’ énergie et un dégagement de cha-
leur.
• La proposition c. est vraie. On appelle fluide parfait, un fluide pour lequel il n’existe au-
cune force s’opposant au glissement des différentes parties du fluide. C’est pourquoi dans la
statique des fluides, on supposera que le fluide est parfait ; la viscosité n’intervient pas.
• La proposition d. est fausse. La dimension d’un débit est L3 T −1 (volume par unité de temps).

12 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
On va utiliser la loi de Raoult :
UE 3 • Corrigés 647

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∆θ = −KC Cosm

Corrigés
o ù ∆θ est l’abaissement cryoscopique, KC la constante cryoscopique de l’eau, Cosm l’osmo-
larité totale de l’eau.
Calculons Cosm à partir de la réaction :
NaCl −→ Na + + Cl−1
Cosmtot = Cosm(NaCl) × 2 car il y a deux esp èces formées et on sait que la dissociation du
NaCl est totale.
On obtient donc Cosm tot = 2, 8 osmol.L −1 , puis ∆θ = −1, 86 × 2, 8 = −5, 51 ◦ C.

13 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
5
On déduit directement de l’énoncé que le titre pondéral noté T p de KCl est T p = = 0, 05.
100
14 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
5
n(HCl) 74,5
Par définition de la fraction molaire on a : = ≈ 1, 25.
n(HCl) + n(H2O) 5
74,5
+ 100 −5
16+2

15 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est la définition de la variation du potentiel chimique.

16 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
m 55
Le calcul classique de la concentration massique donne : Cm = = = 220 g.L −1 .
V 0, 250
17 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
n Cm 220
Le calcul classique de la concentration molaire donne : C = = = = 2 mol.L−1 .
V M 110
18 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Comme la dissociation dans l’eau est forte le coefficient de dissociation est 1. Donc l’ionarité
totale de la solution est le nombre d’ions en solution : C = (1 + 2) × 2 = 6 ion-g.L−1 .

19 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’ionarité en ions chlorure est le nombre d’ions chlorure en solution : C = 2×2 = 4 ion-g.L −1 .

20 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
55
n(CaCl2 ) 110
Par définition de la fraction molaire on a : = ≈ 0, 008.
n(CaCl2 ) + n(H2 O) 55
110
+ 1000
16+2

21 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On utilise la loi de Raoux, |∆θ| = K.m.i avec i = p = 2 car il y a une forte dissociation de
NaCl dans l’eau.
La molalité m est confondue avec la molarité car 1 L d’eau a une masse de 1 kg ;
|∆θ| 3
d’où : m = = ≈ 0, 8 mol.L−1 .
K.i 1, 86 × 2
22 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’osmolarité plasmatique est d’environ 300 mosmol.L−1.
648 Corrigés • UE 3

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23 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
D’après la relation de Van’t Hoff, la pression osmotique est égale à :
n
R.T . .i.φ
V
n Cm
avec φ coefficient osmotique égal à 1, i = 2 car en solution on a K+ et I− , et = ·
V M
83 000
La pression osmotique vaut donc : 8, 31 × 273 × × 2 ≈ 22, 7 × 10 5 Pa.
166

24 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le graphique ci-dessous reprend le graphique de l’énoncé et le complète, notamment avec
tout le vocabulaire des changements d’états qui est à connaı̂tre.

Le graphique fournit la réponse aux 4 premiers items.


D’après la relation des gaz parfaits pour 1 mole de gaz, on a PV = RT .
En utilisant les données de l’énoncé et R = 8, 31 J.K−1 .mol−1 , on a donc :
RT 8, 31 × 310
V= = ≈ 0, 025 m3 = 25 dm 3. L’item e. est donc faux.
P 101 300

25 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La vaporisation exprime la transformation d’un corps liquide en corps gazeux.
La sublimation est le passage de l’état solide à l’état gazeux, la condensation de l’état gazeux
à l’état solide.

26 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’eau liquide évolue dans un état condensé, donc très peu compressible mais non ordonné.
Son pouvoir de solvant lui confère une constante diélectrique elev ´ ée dans la mesure où les
charges électriques ne sont pas susceptibles de se déplacer à l’échelle macroscopique.

27 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
On utilise l’équation des gaz parfaits PV = nRT (cf. thermodynamique) et les données de
l’énonce´ (n en mol, P en Pa, V en m 3 et 1 atm ≈ 1, 013 × 10 5 Pa).
nRT 61 × 8, 31 × (20 + 273)
On obtient : P = = ≈ 1, 86 × 107 Pa
V 8 × 10−3
UE 3 • Corrigés 649

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1
puis × ≈ 183, 27 atm.
1, 013 × 105

Corrigés
28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.

29 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
En utilisant les données de l’énoncé, on a :
Volume sanguin total (hématies et plasma)
6 × 10 −3
Quantité (en g) du marqueur utilisé (albumine)
= = = 4 L.
Concentration massique du marqueur utilisé 1, 5 × 10−3
De plus, l’énoncé dit que : hématocrite du patient
Volume d’hématies Volume d’hématies
= = = 0, 50,
Volume sanguin total Volume d’hématies + Volume de plasma

ce qui entraı̂ne : Volume d’hématies = Volume de plasma = 2 L.

30 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
On utilise la loi de Nernst (cf. potentiel thermodynamique et correspondance entre activité de
la solution et concentration car le cadre étudi é est la solution aqueuse) :
 α
RT C(oxydant)
E − E0 = + log  β ·
n(e − F ) C(réducteur)
31 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le secteur plasmatique représente 5 % du poids corporel et 58 % du volume sanguin.

32 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
D’après la relation d’osmolarité (concentration osmolaire) :
 
Osm = C 1 + α( p − 1) ) avec α = 0, 60 et p = 3 car 3 ions sont formes
´ lors de la dissociation
et C = 4 mol.L −1.  
D’où osmolarité = 4 1 + 0, 6(3 − 1) = 8, 8 osmol.L−1 = 8800 osmol.m−3 .

3. Le domaine de l’optique

33 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. La première lunette d’approche fut inventée aux Pays-Bas en
1608.
• La proposition b. est fausse. L’indice de réfraction d’un corps est supérieur à 1. En effet, si
c
n= était inférieur à 1, cela signifierait que la lumière se d éplace dans le corps étudié plus
V
vite que dans le vide.
• La proposition c. est fausse. Les photons ultraviolets sont plus énergétiques et de plus faible
longueur d’onde.
• Le flux émis Φ se calcule en fonction de l’intensit é lumineuse I et de l’angle solide Ω (ici
tout l’espace, soit Ω = 4π par :
Φ = I × Ω = 100 × 4π = 400π.
L’efficacité lumineuse est :
650 Corrigés • UE 3

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flux emis
´ 400π
= = 4π ≈ 12, 56 lumen/watt.
puissance de la source 100
La proposition d. est donc fausse.

34 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
1
• La proposition c. est fausse. La vergence est égale à · Dans le cas de l’hypermétropie,
F
la distance focale augmente ; donc la vergence est plus faible.

35 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le nénuphar est repr ésent é en coupe par le segment [AB] de centre N . Son rayon R est donc
NB.

La loi de Descartes sur la réfraction s’écrit :


n1 sin i = n2 sin r
4
o ù n1 = 1 et n2 = sont les indices des milieux, i l’angle d’incidence et r l’angle de
3
réfraction.
3
L’angle de réfraction limite est atteint quand sin i = 1 soit sin r = c’est-à-dire r ≈ 0, 85 rad.
4
R
On a alors tan r = ce qui entraı̂ne R ≈ 10 cm.
8, 8
36 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Pour faire un dessin, comme la lentille est utilisée en loupe, le point A est entre O et F .
UE 3 • Corrigés 651

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On cherche a` déterminer OA (distance entre le centre de la loupe et le point objet projeté A).

Corrigés
En effet la loupe fonctionne comme une lentille convexe mince convergente et à ce titre les
rayons de courbure sont neglig
´ és et on peut écrire que les distances focales image et objet
sont égales : OF = OF’.
De plus, comme l’image à travers la loupe ne doit pas être flout ée, elle est virtuelle et droite.
Cela signifie que l’image ne peut être projetée sur un écran.
Le théorème de Thalès appliqu é aux triangles OAB et OA’B’ permet d’écrire en valeur
algébrique :
A  B OA
(i) = = 20 (cf. énoncé)
AB OA
Il s’agit du grandissement ou plus exactement du coefficient de proportionnalit é liant les côtés
du triangle OAB à ceux de OA’B’.
Comme la relation de Descartes pour les lentilles minces donne en valeur algébrique :
1 1 1
(ii) − = 30 (cf. énoncé)
OA  OA OF 
On obtient en associant (i) et (ii) :
1 1 1 1 1 1 −19
− = = 30 ou encore ( − 1) = ( ) = 30
20 OA OA OF OA 20 OA 20
19
donc OA = − ≈ −0, 032 m en valeur algebrique
´ soit OA ≈ 0, 032 m = 3, 2 cm.
20 × 30
D’où la réponse e.

37 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.

Un objet est réel s’il est à gauche de la lentille.


L’énoncé exige d’étudier uniquement le cas de la lentille convergente ; donc réponses a. et d.

38 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition b. est vraie. Pour un myope, l’image se forme en avant de la r étine. On la
ramène sur la rétine à l’aide d’une lentille divergente.
• La proposition c. est fausse. Pour un presbyte, l’image se forme en arrière de la rétine.
• La proposition d. est exacte. C’est la définition de la vergence.

39 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il suffit de convertir.
652 Corrigés • UE 3

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40 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Il y a 3 états énerg étiques qui vérifient la relation 2s + 1 pour un spin de 1.

41 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Seules les réponses c et d sont justes.
En effet, la réponse a est fausse dans la mesure où le rayonnement de freinage peut être issu
d’un choc frontal avec le champ électrique sans queles électrons cibles de la matière ne soient
mis en jeu.
De même la réponse b est fausse car elle correspond à des processus quantiques qui décrivent
le phénomène à une autre échelle.

42 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
c 4
En utilisant n = = avec c = 3 × 108 m.s−1 . La proposition a est donc juste.
v 3
Pour les propositions b, c et d, voir votre cours.

43 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Cas d’une lentille convergente (objet virtuel)

Cas d’une lentille divergente (objet virtuel)

Comme le grandissement doit être de −2, l’image doit être inversée. Seul le deuxi ème cas est
possible, ce qui entraı̂ne la reponse
´ c.

44 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La lentille est divergente d’après le QCM précédent. La vergence est donc négative.

45 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. C’est le principe d’auto focalisation.
• les proposition b (c’est le maser et non le laser), c (uniquement les ondes monochroma-
tiques ordonnées ou cohérentes, d (le principe de l’émission stimulée) et e sont fausses.
UE 3 • Corrigés 653

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46 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.

Corrigés
• La proposition d est vraie. E > 13, 6 eV est l’ énergie minimale qu’il faut fournir à un
électron dans son état fondamental pour qu’il quitte l’environnement du noyau.
• Les propositions a (par définition), b (propri été des ondes vectorielles avec répartition pri-
vilégiée de l’orientation même si plusieurs orientations sont envisag ées au départ, ce qui n’est
pas le cas des ondes sonores), c (car E = H) et e sont fausses.

47 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Les propositions a et e sont vraies : questions de cours.
• Les propositions b (cours), c (c’est le signe du rapport gyroscopique) et d (l’abscisse est la
fréquence plutôt que le temps) sont fausses.

48 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Comme le solénoı̈de est considéré comme infini, on peut écrire que le champ magnétique
créé selon l’axe z est défini en ce centre et on a :
B = µ0nI = 4π × 10−7 × 50 000 × 100 = 6, 28 T.

49 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• Les propositions a, d et e sont vraies : questions de cours.
• Les propositions b et c sont fausses. En effet, la capture électronique (émission d’un neu-
trino électronique) s’exprime :
0 0
Z X + −1 e →Z−1 Y +0 ve
A A

avec ve neutrino électronique.


Le nombre global de nucléons A reste inchang é. Seule la répartition neutron proton change.

50 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les propositions b (dans l’effet Compton, il y a conservation de l’énergie cinétique) et e sont
fausses.

51 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
À partir de la relation :
valeur en sortie de la puissance de l’onde
coefficient d’atténuation =
valeur en entrée de la puissance de l’onde
qui renvoie au coefficient d’absorption, à la notion de gain en électronique et à des connais-
sances du cours, on en déduit les réponses a, b et c.
La proposition d est fausse car le contraste dépend aussi de l’épaisseur des tissus. Il diminue
lorsque l’épaisseur de tissus traversés augmente.

52 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est du cours.

53 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La proposition c. est fausse car ce défaut visuel est dû à la presbytie.

54 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Faites un schéma comme dans votre cours. Comme la lentille est convergente et que la pro-
jection de l’objet est un point appartenant à l’intervalle ] F, L [, on obtient la réponse c.
654 Corrigés • UE 3

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55 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.

56 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les propositions b. et e. sont vraies d’après les relations de Newton pour les moroirs plans.

57 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est vraie. D’après la relation de Descartes pour les dioptres sphériques, et
en prenant en compte les données de l’énoncé, on a :
n2 − n1 1, 337 − 1 0, 337
= = 65 δ puis S C = ≈ 5 mm.
SC SC 65
• La proposition d. est vraie. Un œil emmétrope a en moyenne une vergence de 60 δ. Comme
65 > 60, l’œil étudié est plus convergent que l’œil normal ; il s’agit d’un œil myope.

58 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• Les propositions c. et e. sont vraies. En utilisant le QCM pr écédent, on a :
n2 − n1 0, 337
= ≈ 61, 27 δ.
SC 0, 0055
Comme un œil normal a une vergence moyenne de 60 δ, cet œil est trop convergent de 1, 27.
Le patient a un degre´ de myopie de −1, 27.
1 1
On a LPr = = ≈ −0, 76 m.
degré de myopie −1, 27
Rappelez-vous : si le degré de myopie tend vers 0, Pr tend vers l’infini.

• La proposition d. est vraie. D’apr ès la relation de l’amplitude d’accommodation,


1 1 1
A= − = 6 δ ; d’où LPr = ≈ −14 cm.
−0, 76 LPr 1
6 + 0,76
59 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
cf. http ://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/jacques charrier/tp/optique/bessilb0.gif

60 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
cf. http ://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/jacques charrier/tp/optique/bessilb0.gif

61 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
cf. http ://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/jacques charrier/tp/optique/bessilb0.gif

62 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
cf. http ://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode de Badal
UE 3 • Corrigés 655

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4. Rayons X et gamma

Corrigés
63 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Les rayons γ ne sont qu’indirectement ionisants.
• La proposition c. est fausse. L’atténuation par la matière dépend de l’épaisseur d selon l’ex-
pression :
I(d) = I 0 e−µd
o ù le coefficient µ dépend du tissu.

64 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. C’est pour cela que les rayons X sont utilisés dans l’imagerie
numérique.
• La proposition b. sera considérée comme fausse car les rayons x ont une tr ès grande
p énétration.
• La proposition d. est vraie car les rayons X ne sont qu’indirectement ionisants.
• La proposition e. est vraie. Ce sont des ondes électromagnétiques.

65 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition c. est fausse. La capture électronique laisse le noyau en etat
´ excité. Il y a
donc une émission gamma.
• La proposition d. est vraie. En réarrangeant le cort ège électronique, il y a émission de
rayons X.
• La proposition e. est vraie. Il y a conservation du nombre de masse.

66 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. La réaction d’annihilation se produit lors de la rencontre d’un
positon (e+ ) avec un électron (e−).
• La proposition b. est fausse. La réaction aboutit à la formation de 2 photons d’énergie égale
à 511 keV, diamétralement opposé (à 180 ◦).
• Cette radiation est caractéristique dans les réactions d’annihilation et constitue la base de
l’imagerie par Tomographie d’Emission de Positons (TEP).

67 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’énergie globale des photons émis W est égale à :
W = hν = 6, 626 × 10−34 × 2, 42 × 1020 = 1, 6035 × 10 −13 J
o ù h est la constante de Planck.
1, 6035 × 10−13
Comme 1 eV = 1, 6 × 10 −19 J, on a aussi : W = = 1.002 × 106 eV.
1, 6 × 10−19
Comme l’électron et positon avaient la même énergie, l’énergie de l’électron est égale à
W
≈ 0, 5 × 10 6 eV = 0, 5 MeV.
2
68 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La fréquence ν (en Hz) se calcule en fonction de la vitesse C (en m.s−1 ) et de la longueur
d’onde λ (en m) par :
c 3 × 10 8
ν= = = 100 × 106 Hz.
λ 3
656 Corrigés • UE 3

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Les propositions a. et b. sont donc fausses.
• L’énergie est égale à E = hν o ù h est la constante de Planck. On obtient ainsi :
E = 6, 6 × 10 −34 × 108 = 6, 6 × 10 −26.
La proposition c. est donc fausse.
La température équivalente T (en ◦K) se calcule avec l’énergie E et la constante de Boltzman
k par :
E 6, 6 × 10−26
T= = ≈ 4, 8 × 10 −3 ◦K.
k 1, 38 × 10 −23

69 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
hc c 3 × 108
On sait que E = hν = ce qui entraˆıne : ν = = = 3 × 1010 Hz = 30 GHz.
λ λ 0, 01
70 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
λ λ
On sait que c = soit T = où T est la periode.
´
T c
c c 3 × 108
D’autre part, de ν = on tire λ = = = 3, 26 m.
λ ν 92 × 10 6
λ 3, 26
On en déduit : T = = 8
= 1, 0869 × 10−8 s.
c 3 × 10
C’est donc la proposition d. qu’il faut cocher.

71 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’activité de la source A évolue en fonction du temps selon l’expression :
AA (t) = AA(0) e−λA t
ln 2
avec λA = où T A = 4 jours est la période physique de A, et t en jours.
TA
ln 2
De même : A B(t) = A B (0) e−λ B t avec λ B = o ù TB = 16 jours .
TB
D’après l’énoncé, on a : AA(0) = A B(0) et pour comparer A A(16) et AB (16) on calcule le
quotient :
A A(16) 1
= e−λ A 16 × e λB 16 = e−4 ln 2 × eln 2 = e−3 ln 2 = 2 −3 = ·
A B(16) 8
72 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La particule α est une particule d’h élium 42He.

73 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Les réactions nucléaires sont écrites R(a; b) où a est l’esp èce qui et ajoutée et b l’esp èce re-
jetée.
On applique la loi de Soddy, soit : lors d’une transformation nucléaire, il y a conservation de
la charge électrique et du nombre de masse A.

• La proposition a. est vraie. R(n, γ) s’écrit :


1 A A+1 0
0n + Z X −→ Z Y + 0γ
Il y a un neutron de plus dans Y que dans X (car Z est inchangé).
• La proposition b. est fausse. R( p, n) s’écrit :
UE 3 • Corrigés 657

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1
1p + AZX −→ AZ+1 Y + 10 n

Corrigés
Le numéro atomique Z de X est modifié.
• Dans la réaction pr écédente, on a a(Y ) = a(X ). La r éaction est donc isobarique car le
nombre de masse est inchangée.
• La proposition d. est vraie. R(γ, n) s’écrit :
0 A A+1 1
0n + Z X → Z Y + 0 γ
Z est inchangé, donc X et Y sont isotopes.
• La proposition e. est vraie. R(n, γ) s’écrit :
1 A A+1 0
0γ + m+Z X −→ Z Y + 0 n
Un photon est donc émis.

74 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
1 1 1 1 1
On sait que : = + = + = 0, 202.
TE T B T P 13 8
1
On en déduit : T E = = 4, 95 jours.
0, 202
75 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les particules α sont chargées, mais très lourdes (7300 fois
plus lourdes qu’un electron).
´
• La proposition c. est vraie. Étant donné leurs poids, leur trajectoire n’est pas déviée.
• La proposition d. est vraie. De par leur charge (He 2+ ), la quantité d’énergie déposée par
unité de longueur dans la matière est très grande.
• La proposition e. est fausse. Elles ont un parcourt extrêmement court. Une simple feuille
de papier suffit à les stopper.

76 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Plus la période est longue, plus l’activité est faible (décrois-
sance radioactive).
• La proposition b. est fausse. Elles irradiaient en superficie car les particules α ont un TEL
très élevé et p énètrent très peu.
• La proposition c. est vraie. Les particules α ne peuvent pas traverser la couche cornée. Elles
sont moins dangereuses sur une application externe qu’en cas de contact avec les muqueuses.
• La proposition d. est fausse. La demi-vie du radium est de 1600 ans. Il faut 7 demi-vies
pour que l’activité décroisse d’un facteur 0, 99.
• La proposition e. est fausse. Une partie de la médecine moderne est basée sur la radioacti-
vité : la médecine nucléaire, l’imagerie . . .

77 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Le Tl se transforme en Hg201 par capture électronique.
• La proposition b. est fausse. L’électron capturé appartient au cortège électronique du Tl :
201 0 201
81 Tl + −1e −→ 80 Hg
• L’énergie lib érée dans la transformation est :
El = ∆m × C 2 = (mHg−mTl) × C2 = 0, 48 MeV, ce qui valide la proposition d.
• La proposition e. est fausse, car cela formerait du 201
82 Pb plus lourd. La réaction est énergi-
quement impossible.
658 Corrigés • UE 3

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78 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• L’évolution de l’activité en fonction de l’epaisseur
´ x est d écrite par la fonction :
−µx
N ( x) = N0 e ce qui entraı̂ne :
N ( x) ln 2 ln 2
= e−µx = e− CDA ×x = e− 0,28 ×6 = 3, 54 × 10−7.
N0
Le protège-seringue permet d’atténuer l’exposition d’un facteur :
N0 1
= = 2, 82 × 106 > 106 .
N(6) 3, 54 × 10 −7
ln 2 ln 2
• Le coefficient d’atténuation lin éaire est : µ = = = 2, 48 mm−1 .
CDA 0, 28
µ 24, 8
• Le coefficient d’atténuation massique est : = = 2, 28 cm2 .g−1 .
ρ 10, 89
79 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Il s’agit d’une exposition externe avec une source γ.
• À 1 m sans le protège-seringue, le débit de dose pour les deux rayonnements considérés
est :  
d = 1, 3 × 10−10 × 140 × 106 × 0, 135 × 0, 0256
 
+ 1, 3 × 10−10 × 140 × 10 6 × 0, 167 × 0, 1
= 3, 67 mGy.h −1 = 0, 37 µGy.h−1 .
• À 4 m sans le prot ège-seringue, le débit de dose est :
3, 67 × 10−4
d= = 2, 29 × 10 −5 mGy.h−1 = 0, 023 µGy.h−1 .
42
• À 2 m sans le prot ège-seringue, le débit de dose est :
3, 67 × 10−4
d= = 9, 175 × 10 −5 mGy.h −1 = 0, 032 µGy.h −1 .
2 2
• Avec le protège-seringue, on a vu dans le QCM précédent que l’activité était att énuée d’un
140 × 10 6
facteur 2, 82 × 106 . L’activite´ est donc : A = = 49, 65 MBq.
2, 82 × 106
Le débit de dose pour les deux rayonnements consid érés est donc :
 
d = 1, 3 × 10−10 × 49, 65 × 106 × 0, 135 × 0, 0256
 
+ 1, 3 × 10 −10 × 49, 65 × 106 × 0, 167 × 0, 1
= 1, 3 × 10 mGy.h −1 = 0, 37 µGy.h−1.

80 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’activité radioactive est donnée en fonction du temps t par :
 
−λt A(t) ln(0, 25)
A(t) = A0 e ⇐⇒ ln = −λt ⇐⇒ t = = 10 998 ans.
A0 −λ
81 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
ln(0, 75)
Comme dans le QCM qui précède, on a t = = 2 282 ans.
−λ
UE 3 • Corrigés 659

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82 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

Corrigés
• La proposition a. est fausse. Ce sont les photons d’annihilation qui sont détectés.
• La proposition b. est fausse. Ce sont des photons de 511 keV.
• Les propositions d. et e. sont fausses. On utilise 11 C, 13 N, 15 O, 18
F.

83 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
V 1580
• La longueur d’onde des ultrasons est : λ = VT = = = 3, 16 × 10 −4 m. La
f 5 × 10 6
proposition a. est donc vraie et la proposition b. fausse.
• La proposition c. est fausse. L’impédance acoustique Z est égale à :
Z = ρ C avec ρ (masse volumique) en kg.m−3 et C en m.s −1 ; soit ici :
Z = 1040 × 1580 = 1643, 2 × 10 3 kg.m−2 .s −1.

Il faut toujours utiliser les unités du Système International.

• La proposition d. est fausse. L’intensité acoustique I est reliée à la pression acoustique p


p2
par : I = d’où :
Z
√ 
p = I Z = 1 × 1643, 2 × 103 ≈ 1282 Pa = 1, 28 kPa.

84 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
2 cm 3 cm
−→ −→
muscle os

distance
• On a toujours : temps = ·
vitesse
Pour recevoir l’écho d û à l’interface muscle-os, le temps nécessaire est :
0, 02 × 2
t= ≈ 2, 5 × 10 −5 s = 25 µs.
1580
La proposition b. est donc vraie.

85 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse et b. est vraie.
La fréquence de précession de l’aimantation M autour de B 1 est de
γ B0
= 42, 6 × 2 = 87, 2 MHz.

• La proposition c. est vraie. La fréquence de précession de l’aimantation M autour de B1 est
γ B1
= 42, 6 × 0, 3 = 12, 78 MHz.

• La proposition d. est fausse. L’angle de précession θ (π ou π/2) véfifie : θ = γ × B1 × t où t
est le temps nécessaire pour incliner l’aimantation d’un angle θ.
π/2 π/2
Ainsi tπ/2 = = = 1, 9 ns.
γ × B1 8 × 0, 3
• La proposition e. est fausse, car, de la même manière, on trouve t π = 3, 81 ns.

86 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
660 Corrigés • UE 3

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• La proposition b. est fausse. Ces vecteurs forment un angle constant avec B 0.
γ
• La proposition c. est fausse. La fréquence de précession ν 0 = × B0 dépend de B 0.

• La proposition d. est fausse. La fr équence de précession de l’aimantation est appelée ν0 .

5. Rayonnements particulaires

87 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On a :
1 1 1
= +
TE TB TP
o ù T E désigne la période effective, T B la période biologique et T P la p ériode physique.
1 1 1 1
On obtient donc : = + = 0, 3 puis T E = ≈ 3, 33.
T E 4 20 0, 3
88 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les propositions a et e sont exactes. C’est pour cela que le patient doit être confiné dans un
endroit protég é.
Les propositions b, c et d n’interviennent pas directement dans l’irradiation mais plut ôt dans
la temps d’élimination de la radioactivité dans le corps.

89 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le défaut de masse du 27 Co est Nmn + Zm p − M( Co 6027 Co), soit ici :
60

(60 − 27) × 1.008 664 + 27 × 1.007 276 − 59, 918 961 = 0, 563 403 uma.
Comme 1 uma = 931 MeV, on obtient El = 524 MeV (avec les erreurs de précision dues aux
deux calculs.

90 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’énergie de la particule α est égale à :
 
M(X ) − M (Y ) − M(α) × 931 − 0, 22 = 5, 366 meV.

91 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Il s’agit d’une énergie de fission.
• La réponse à la proposition b. peut varier entre les facultés. En effet, il y a bien production
de deux neutrons, mais un neutron est consommé au départ, donc finalement le bilan n’est
que d’un neutron formé.

92 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
C’est du cours.

93 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. La date d’apparition est variable.
• La proposition c. est vraie. Les mutations peuvent affecter la descendance si les gonades
sont touchées.
• La proposition d. est fausse. Les cancers sont peu fréquents la première année d’exposition.
• La proposition e. est fausse. la mort cellulaire peut survenir plusieurs mois ou années apr ès
l’exposition.
UE 3 • Corrigés 661

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Corrigés
94 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Ces cellules sont plus vulnérables.
• La proposition d. est fausse. Les mécanismes de r éparation après une irradiation sont le
plus souvent efficaces.
• La proposition e. est fausse. Pour une dose de 1 Gy, on compte environ 2000 lésions de
l’ADN par cellule.

95 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. C’est la définition d’une contamination interne.
• La proposition e. est fausse. Le rayonnement α est le moins pénétrant, mais le plus irradiant.
En exposition externe, il est peu dangereux car il est stoppé par la couche cornée de la peau.

96 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les propositions a. et e. correspondent à la notion de réarrangement électronique et de stabi-
lité du cortège, phase ult érieure à l’interaction rayon-matière.

97 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition c. est fausse. La création de paire n’est possible que si l’ énergie du photon
est supérieure à : 2 × m e × c 2 = 1, 022 MeV.
• La proposition d. est fausse. L’électron est toujours dirigé vers l’avant.
• La proposition e. est fausse. Dans la diffusion Thompson-Rayleigh, l’atome absorbe toute
l’énergie du photon incident (généralement faible) et le remet dans une autre direction, sans
changement de longueur d’onde.

98 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Les particules neutres interagissent avec le noyau.
• La proposition e. est fausse. On obtient 2 photons d’annihilation de 511 keV chacun, émis
à 180 ◦.

99 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’énergie demandée est égale à : Ephoton − EK = 511 − 88 = 423 keV.

100 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le flux de photons dépend de l’épaisseur x selon l’expression N ( x) = N 0 e−µx.
ln 2 ln 2
Connaissant la couche de demi-atténuation CDA on a µ = = ≈ 0, 198.
CDA 3, 5
N ( x) 1 ln(5000)
On veut = d’où x = ≈ 43 mm.
N0 5000 µ
Variante
Chaque couche de 3, 5 mm d’épaisseur (couche de demi-att énuation) diminue le flux d’un
facteur 2.
n couches de 3.5 mm chacune, diminuent le flux d’un facteur 2 n.
On cherche n tel que :
ln(5000)
2n  5000 ⇐⇒ n 
ln(2)
662 Corrigés • UE 3

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ce qui donne 12, 3 couches, puis 12, 3 × 3, 5 = 43 mm.

101 ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est vraie car elles sont très ionisantes.
• La proposition b. est fausse. Les particules α interagissent avec les électrons car elles sont
porteuses de charges positives.
• La proposition d. est fausse. Le lien est plus faible.
• La proposition e. est vraie si les particules sont inhalées ou ingérées. Si elles n’interagissent
qu’avec les cellules de la couche cornée, elles n’ont aucune conséquence car ces cellules sont
mortes.

102 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• L’activité A(t) est le nombre moyen de d ésintégrations par seconde. Elle s’exprime en Bq
et a pour expression :
ln 2 ln 2
A(t) = A0 e −λt avec λ = = si t en h.
T0,5 13
L’examen est réalis é au bout de 4 h.
 On calcule donc :
ln 2
A(4) = 0, 3 × 107 × exp − × 4 = 8, 97 MBq.
13
Le détecteur est placé à R = 50 cm de la source. Il se trouve donc sur la sph ère de rayon R
dont l’aire est 4πR 2.
La surface de détection est une calotte sphérique dont l’aire est égale à l’aide d’un disque de
rayon r = 1 cm (car dimension très petite), donc πr 2.
L’activité x reçue par le détecteur s’obtient avec un produit en croix dans le tableau de pro-
portionnalité :

4πR 2 8, 97 MBq
πr 2 x
π × 8, 97
On obtient : x = = 1, 794 × 10−3 Mbq = 897 Bq.
4π × 50 2
Mais l’activité détectée est de 20 % de l’activité reçue, soit 180 coups par seconde.
• L’efficacité absolue de détection est le rapport entre le nombre de désintégrations détectées
359
et le nombre émis par la source, soit ≈ 4 × 10 −5 .
8, 97 × 106
103 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le scintillateur est un adaptateur d’énergie (NaI) dop é au thallium pour permettre un meilleur
rendement.

104 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La proposition e. est fausse. Il faut augmenter la distance entre le patient et le travailleur.
1
Lorsque la distance double, l’exposition est divisée par 4 car elle varie en 2 ·
d
105 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. On a H = Wr × Dr o ù Wr est un facteur de pond ération des
rayonnements.
UE 3 • Corrigés 663

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• La propositions b. est fausse. Elle correspond à la dose efficace.

Corrigés
• Les propositions d. et e. sont fausses. Elles sont valables pour l’exposition efficace.

106 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

• La proposition a. est vraie. On a H = W r × D en Sievert (Sv).
• La proposition d. est vraie. On a E = W t × H en Sievert (Sv).

107 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Les scintillateurs peuvent aussi être gazeux ou liquides.
• La proposition c. est fausse. Les détecteurs à scintillation solide permettent la spectroscopie
γ.
• La proposition d. est fausse. L’efficacité absolue d’un détecteur est le rapport du nombre de
particules comptées sur le nombre de particules émises par la source.
• La proposition e. est fausse. Il existe toujours un bruit de fond.

108 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est vraie. Le cristal de NaI assure la transformation de toute l’énergie
recueillie du photon incident en un flash lumineux proportionnel. Pour assurer un bon rende-
ment énerg étique, le NaI est dopé au thallium.
• La proposition b. est fausse. Les chambres sont remplies de gaz rares (Ar, Kr, Xe, ...)
• La proposition c. est vraie. L’enceinte conductrice externe joue le rôle de cathode et l’anode
est centrale.
• La proposition d. est fausse. Chaque électron est accéléré par les dunodes.

109 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
v
• On a la relation ν = où ν est la fréquence de l’onde, λ sa longueur d’onde, et v la c élérité
λ
de l’onde dans le milieu. On obtient ainsi λ = 0, 74 m. La proposition b. est donc vraie.
• La proposition c. est fausse. Le son se propage plus dans les milieux solides et liquides.
• La proposition d. est fausse. La fréquence ne varie pas selon les milieux travers ées par ne
onde.

110 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie car la vitesse de la vague est :
V = 1, 56 × 10 = 15, 6 m.s −1 = 15, 6 × 10−3 × 3600 km.h−1 ≈ 56 km.h−1 .
• La proposition b. est vraie. On sait que V = 1, 56T ; la longueur d’onde est donc égale à :
λ = VT = 1, 56T 2 = 1, 56 × 102 = 156 m.
• La proposition c. est fausse. La période est de 6 vagues par minute donc 0, 1 par seconde ;
1
et la fréquence vaut : f = = 10 Hz.
T
1
• La proposition d. est vraie. Si f = 0, 5 alors T = = 2 s
f
puis V = 1, 56T = 3, 12 ≈ 3 m.s . −1

1
• La proposition e. est fausse. Si f = 0, 333 alors T = = 3 s
f
puis V = 1, 56T = 3, 12 = 4, 68 m.s −1 .
664 Corrigés • UE 3

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111 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La proposition e. est fausse. La gamme de fréquences audibles se situe entre 20 Hz et 20 kHz,
et non pas 20 kHz.

112 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie car la fréquence fondamentale est de 500 Hz et
10 × 500 = 5000 Hz reste dans la bande passante.
• La proposition b. est vraie. D’une façon générale, en limite de bande passante la puissance
est divisée par 2.
• La proposition c. est vraie puisque le théorème de Shannon est vérifié : la fréquence
d’échantillonnage fe = 12 kHz est bien sup érieure à deux fois la valeur maximum de la
bande passante, soit 2 × 5 = 10 kHz.
 
V2
• La proposition d. est vraie. Le gain en tension (en dB) est 43 = 10 log ·
V1
Sachant que V1 = 0, 5 × 10 −3 V, on en déduit V2 = 9, 98 ≈ 10 V.

113 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est du cours.

114 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

La proposition a. est fausse car l’IRM est issue de l’interaction d’aimants forts dans un envi-
ronnement de champ statique.

115 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Les propositions a. et b. sont fausses car la sensibilité maximale des bâtonnets est d’environ
500 nm (bleu). La vision scotopique dépend également de la sensibilité maximale des cônes
proche de 550 nm (jaune-vert).

116 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est du cours !

117 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
8, 2 × 10 6
Le transfert linéique d’énergie est : T LE = ≈ 1, 5 × 10 5 eV/mm.
54
On en déduit la densité linéique d’ionisation :
T LE 1, 5 × 105
DLI = =
Énergie moyenne transférée par chaque inonisation 34
3
≈ 4, 5 × 10 ionisations/mm.

118 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le Gray (Gy) a remplacé l’ancienne unité d’absorption de radiation, le rad, en 1975. Retenez
que : 1 Gy = 100 rad.

119 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La source ponctuelle rayonne dans tout l’espace, soit dans un angle solide Ω = 4π.
UE 3 • Corrigés 665

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Φ 5, 25
Si Φ désigne le flux énergétique, on a donc : I = = ≈ 0, 418 W.Sr −1 .

Corrigés

6. Les très basses fréquences du spectre
électromagnétique

120 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Il s’agit des neutrons et des protons.
• La proposition d. est fausse. L’atome d’hydrogène possède toujours un seul proton, mais
un nombre variable de neutrons.

121 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition c. est fausse. Une onde électromagnétique transporte de l’énergie et pas de
quantité de mouvement.

122 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
c 3 × 10 8
• La proposition a. est vraie. La fréquence est égale à : f = = = 107 Hz.
λ 30
• La proposition c. est fausse. L’ énergie est
7 6, 6 × 10−27
W = h f = 6, 6 × 10 = 6, 6 × 10 J =
−34 −27
= 4, 125 × 10 −8 eV.
1, 6 × 10−19

1
• La proposition d. est fausse. De W = kT on déduit la temp érature équivalente :
2
2W 8, 25 × 10−8
T= = = 6 × 10 15
k 1, 38 × 10 −23
123 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
c 3 × 108
On a λ = = = 3 × 1010 Hz = 30 GHz. La proposition c. est donc vraie.
f 10−2
7. Biophysique cardiaque

124 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Dans ce cas, il n’y a aucun écoulement, donc aucun son audible
à l’auscultation.
• La proposition b. est vraie. L’écoulement étant, dans ce cas, turbulent, un son est audible.
• La proposition c. est fausse. Le soufflé traduit un écoulement turbulent.
• La proposition d. est fausse. Lorsque le soufflé disparaı̂t, la pression observée correspond à
la pression artérielle diastolique.
• La proposition e. est fausse. La disparition du soufflé correspond à un écoulement laminaire.

125 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Dans ce cas, le VES augmente alors que le travail diminue.
• La proposition b. est fausse. Dans ce cas, le VES et le travail diminuent.
• La proposition c. est fausse. Dans ce cas, le VES et le travail augmentent.
• La proposition d. est fausse. Dans ce cas, le VES et le travail diminuent.
666 Corrigés • UE 3

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126 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Si Q est le d ébit, FC la fréquence cardiaque et VES le volume d’ éjection systolique, on peut
dire que Q = FC × V ES .

|
Or, VES = VT D × FEV . Donc Q = FC.VT D.FEV = 60 × 0, 12 × 0, 6 = 4, 32 L.min−1 .

m
o
c
t.
o
p
s
g
127 ❑ a. ❑b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.

lo

.b
s
in
c
e
d
e
128 ❑ a. ❑b. ❑ c. ❑d. ❑ e.

m
✘ ✘

s
e
rd
• La proposition a. est fausse : dans ce cas, pas de bruit.

o
s
e
tr
• La proposition b. est vraie. Deux situations existent dans ce cas :

e
/l
:/
p
tt
➣ soit le son est intermittent car l’écoulement est intermittent,

h
|
m
➣ soit il l’est car l’ecoulement
´ est laminaire à un moment (son inaudible) et turbulent à un

o
.c
s
autre (son audible).

s
re
p
rd
• La proposition c. est fausse. Lorsque l’ écoulement est laminaire, aucun son n’est audible.

o
.w
s
• La proposition e. est fausse. Cette mesure sous estime la PA diastolique.

in
c
e
d
e
m
s
129
e


✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
rd
o
s
e

• La proposition a. est vraie. Les valves d’admission correspondent aux valves auriculo-
tr
e
/l

ventriculaires.
:/
p
tt
h

• La proposition b. est fausse. Les bruits correspondent toujours à la fermeture des valves.
|
s
in
c

• La proposition c. est fausse. Un souffle correspond à un écoulement turbulent.


e
d
e
M

• La proposition d. est fausse. Dans cette configuration, le souffle traduit un écoulement tur-
s
e
rD

bulent pendant la diastole.


o
s
re
T

• La proposition e. est fausse. Dans ce cas, il peut s’agir d’un rétrécissement de la valve d’ad-
e
/L

mission ou une fuite de la valve d’éjection.


s
p
u
ro
/g
m
o

130 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
.c


k
o
o

• La proposition b. est fausse. La fraction d’éjection diminue.


b
e
c
a
.f

• La proposition c. est fausse. Le volume télédiastolique diminue.


w
w
w

• La proposition d. est fausse. Le volume t élésystolique diminue.


|
s
in
c
e
d
e
M

131 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
s
e
rD

• La proposition c. est fausse. La compliance reste constante (la partie basse de la courbe ne
o
s
re

montre aucune variation).


T
e
/L
m

• La proposition d. est vraie car l’aire sous la courbe augmente.


o
.c
k
o
o
b
e

132 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ ❑ e.
c

✘ d.
a
.f
w
w

• La proposition a. est fausse. Le VES diminue.


w
|

• La proposition b. est fausse. La fraction d’éjection diminue.

• La proposition c. est fausse. La compliance ne varie pas.


• La proposition d. est vraie. Le d ébit diminue puisque le VES baisse (et que la fréquence
cardiaque est considérée comme stable).

133 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
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UE 3 • Corrigés 667

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• Le ventricule met en mouvement 120 mL de sang (on aurait pu aussi retrouver le VES en
utilisant la fraction d’éjection). Sur ces 120 mL, une partie est éjectée dans l’aorte, une autre

Corrigés
reflue vers l’OG (pathologique).
• Calculons la part de sang qui est éjectée dans l’aorte.
Le débit Q vaut : Q = S ν = πr 2 ν = 3 × (10 × 10−3) 2 × 0, 3 = 9 × 10−5 m3 .s −1 .
On convertit ce résultat : Q = 9 × 10−5 × 60 = 5400 mL/min.
• On sait que FC = 60 min−1 ; par battement, le VG éjecte donc : 5400/60 = 90 mL/battement.
• Donc, la quantité de sang qui reflue dans l’OG est 120 − 90 = 30 mL.

134 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. On a : WM = pression d’ éjection × volume éjecté. Ici, la pression
augmente, donc le travail mécanique aussi.
• La proposition b. est vraie. L’adaptation à long terme faceà une augmentation de la pression
artérielle pulmonaire sera une dilatation de la paroi du ventricule droit, ce qui occasionne une
augmentation de son travail.
• La proposition c. est fausse. Lors d’une hypertrophie myocardique, la compliance diminue
(il est plus difficile de remplir le ventricule.

135 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition d. est fausse. Le ventricule se remplit d’abord passivement, puis par la
contraction de l’oreillette.
• La proposition e. est fausse. Elle débute avec la fermeture des valves artérielles.

136 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

8. Mécanique des fluides

137 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La dimension d’une force  est le produit de la dimension d’une masse (M) par la dimension
d2 x
d’une accélération 2
= M.L−2 , ce qui donne la proposition b.. Une force s’exprime en
dt
Newton (N).

138 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On complète le tableau de proportionnalit é entre les pressions en mm de mercure et en Pas-
cal :
760 mmHg = 1 atm 101 360 Pa
1 mmHg x
en égalant les produits en croix. On obtient x = 133, 37 Pa.

Cette valeur est à apprendre par cœur pour gagner du temps au concours, au même titre que :
760 mmHg = 1 atm = 101 360 Pa = 1013, 6 hPa = 1, 013 Pa.

139 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie car il y a toujours des frottements.
668 Corrigés • UE 3

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• La proposition d. est fausse. Le débit d’un liquide dans une canalisation a pour dimension :
L 3 T −1 .

140 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. En statique des fluides, on utilise la loi de Pascal. ∆P = ρ.g.∆H .
Si ∆H = 0, alors la pression est identique.
• La proposition c. est vraie. Un fluide parfait en écoulement nécessite l’application du
théorème de Bernoulli. Selon lui, si la vitesse d’écoulement est constante et que ∆H = 0
alors la pression variation de pression latérale est nulle. Étant donné qu’aucune indication
n’est ici donnée quant à un éventuel rétrécissement de la conduite et donc une variation de
vitesse d’écoulement, on la considère constante.
• La proposition d. est fausse. Dans un liquide réel, le frottements ne sont pas nuls ce qui oc-
casionne une perte de pression entre deux points éloignés, m ême s’ils sont situés à la m ême
altitude.

141 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie : il faut appliquer la loi de Poiseuille.
∆p.π.r4
• La proposition c. est fausse. D’après la loi de Poiseuille, on établit que Q =
8.π.l.n
donc si le rayon est diminué d’un facteur 2, toutes choses étant égales par ailleurs, le débit est
divisé par un facteur 2 4 , c’est-à-dire 16.
• La proposition d. est fausse : d’après la loi de Poiseuille, on voit que le debit
´ d épend de la
viscosit é du sang.

142 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Dans un régime permanent, toutes les variables sont indépendantes
du temps, ce qui est donc aussi le cas pour la vitesse.
• La proposition b. est vraie. La relation de conservation de la masse existe pour un fluide, et
elle est donnée par l’équation de continuit é.
• La proposition c. est fausse. Une pression correspond a` une force par unite´ de surface.
• La proposition d. est fausse. Elle peut varier avec la température ; cependant, dans certaines
universités, il est enseign é par soucis de simplification que la masse volumique est uniforme.

143 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Le théorème de Bernoulli s’applique pour un écoulement per-
manent d’un fluide parfait incompressible.
• La proposition b. est vraie. On suppose que la masse volumique du fluide reste constante
entre les deux points.
• La proposition c. est fausse. La vitesse moyenne est d’autant plus grande que la section est
plus faible. Si V1 et V 2 d ésignent les vitesses moyennes, S 1 et S 2 les sections, l’équation de
continuité s’écrit :
Q v = S 1V1 = S 2V2 .
• La proposition d. est vraie. L’accélération de la pesanteur est supposée constante.
• La proposition e. est vraie. La charge du fluide est compos ée de 3 termes : une compo-
sante de pression, une composante exprimant l’énergie cinétique et une composante expri-
mant l’énergie potentielle.

144 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On applique la formule suivante (qu’on peut retrouver à partir de l’équation de Bernoulli) :
UE 3 • Corrigés 669
 √ √

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ν= 2 g ∆h, ce qui donne : ν = 2 × 10 × 10 × 10−2 = 2 ≈ 1, 4.

Corrigés
145 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition a. est vraie. Il y a une analogie avec les résistances électriques associées en
série ou en parallèle.
Pour le montage en série, on a une résistance équivalente Req1 = R1 + R 2.
Pour le montage en parallèle, on a :
1 1 1 1 1 R 1 + R2 + R3
= + = + =
R Req1 R 3 R 1 + R 2 R 3 R3(R 1 + R2)
d’où on déduit R.

146 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Si Q est le d ébit limite, cela signifie que pour Q, le nombre de Reynolds vaut la valeur maxi-
ρ4Q
`
male pour laquelle l’écoulement est forc ément laminaire, c’est-a-dire 2000. Or R = ·
π dη
• La proposition a. est vraie. Si le débit triple, le nombre de Reynolds triple (Re) aussi. Or, si
Re = 6000, l’écoulement peut être turbulent ou laminaire.
• La proposition b. est fausse. Dans ce cas, Re = 8000, l’écoulement peut être turbulent ou
laminaire.
• La proposition c. est fausse. Dans ce cas, Re = 10 000, l’écoulement peut être turbulent ou
laminaire.
• La proposition d. est fausse. Si Q est le débit limite en dessous duquel l’ écoulement est
forcément laminaire, il correspond à une vitesse critique.

147 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition c. est fausse. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportion-
nelle au rayon du vaisseau et pas à son carr é.

148 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On a Q = 5 mL.min −1 et
ri .Q 8ηl.Q 5
∆P = = = = 8, 33 × 10−5 L.s−1 = 8, 33 × 10 −8 m3.s −1
n 4
πr n 60
271
On en déduit que ∆P = 271 Pa = ≈ 2 mmHg.
133
149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse : la tension est en ordonnée.
• La proposition c. est fausse. Les propriétés de déformabilité des parois sont donn ées par la
loi de Hooke, qui n’est pas représent ée par une courbe.
• La proposition e. est fausse. Si T est constant, l’augmentation de ∆P correspond à une di-
minution du rayon.

150 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition a. est fausse. 1 Pa correspond à 1 N sur 1 m 2.
1 N est le poids d’un objet de 100 g, et non 1 kg (P = mg).
• La proposition c. est fausse. C’est le produit section × vitesse qui est constant.
670 Corrigés • UE 3

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151 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Rappel : un vasospasme est déclenché s’il n’y a plus de point d’intersection entre la droite
représentant la loi de Laplace, et la courbe repr ésentant celle de Hooke.

• La proposition a. est fausse. Une augmentation du taux d’ élastine déplace la courbe vers la
droite. On aura donc toujours un rayon d’equilibre,
´ et donc aucun risque d’occlusion.
• La proposition b. est vraie. Le tonus vasomoteur est représente´ par l’asymptote horizontale
sur la courbe d’un vaisseau à paroi musculo-élastique. Lorsque ce tonus augmente, la courbe
sera décalée vers le haut, d’où un risque de vasospasme.
• La proposition c. est fausse. Si le tonus diminue, la courbe sera déplacée vers le bas, et donc
aucun risque de vasospasme.
• La proposition d. est vraie. Si ∆P augmente, la droite repr ésentant la loi de Laplace sera de
plus en plus verticale ; un vasospasme est donc possible.
• La proposition e. est vraie. Si ∆P diminue, la droite représentant la loi de Laplace sera de
moins en moins verticale ; il y a risque de vasospasme.

152 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse : la vitesse augmente.
• La proposition b. est fausse. Elle reste constante (nulle) puisque la conduite est horizontale.
• La proposition c. est fausse. Elle diminue (Loi de Poiseuille).
• La proposition d. est fausse. Il reste constant.

153 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
1
Comme Pterminale = Platérale + ρv2 , on a :
2

2 
v= Pterminale − Platérale = 3 × 10 −1 m.s−1 = 30 cm.s −1 .
ρ
154 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse.
∆P = 1000 × 10 × 5 = 4500 Pa donc P tête = Pcoeur − 4500 = 10 500 Pa.
• La proposition b. est fausse Le niveau du bras est équivalent à celui du coeur, donc la pres-
sion est la même (15 kPa).
• Les propositions c. et d. sont fausses. En position couchée, la pression est la même partout
(15 kPa).

155 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
r i.Q 8ηl.Q
On a : ∆P = =
n πr4
avec l = 5 × 10 m ; Q = 2, 4 L.min −1 = 4 × 10 −5 m 3 .s−1 ; d = 20 µm soit r = 10−5 .
−3

On en déduit ∆P = 10 000 Pa.

156 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.

157 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
➣ Première étape : calculer le rayon au niveau du rétrécissement. La vitesse est multipliée
par 4, donc le rayon est diminué d’un facteur 2. Au niveau du rétrecissement,
´ le rayon est
UE 3 • Corrigés 671

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donc : 2 mm (soit un diamètre de 4 mm).

Corrigés
ρ dv
➣ Deuxième étape : calculer Reynolds. Re = = 2 × 103 = 2000.
η
• La proposition a. est vraie. Si Re = 2000, l’écoulement sera laminaire, et donc inaudible.
• La proposition b. est vraie. Si le débit augmente, la vitesse augmente aussi. Re augmentera
alors, provoquant un écoulement turbulent a` l’effort.
• La proposition c. est fausse : pas de souffle au repos.
• La proposition d. est fausse. Dans ce contexte, les bruits au niveau des valves cardiaques
sont uniquement là pour vous embrouiller !

158 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. P artérielle moyenne = 100 mm Hg.
• La proposition b. est vraie. En position couchée, la pression artérielle moyenne est la m ême
partout.
• La proposition d. est fausse. 1 mmHg = 133 Pa, donc 100 mmHg = 13 300 Pa = 13, 3 kPa.

159 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. La charge d’un liquide est constante, donc la pression terminale
est constante.
• La proposition d. est vraie. Plus le diam ètre augmente, plus les résistances sont faibles.

160 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La pression artérielle moyenne est : PAM = 80 mm Hg.
• La proposition a. est fausse. En position couchee, ´ la P AM est la même partout (ici,
80 mmHg).
• La proposition c. est vraie. Le bras gauche est à peu pres` situé à la même hauteur par rapport
au coeur. Donc la PAM est la même, qu’on la mesure couché ou debout.
• La proposition d. est vraie. On calcule le ∆P li é à la différence de hauteur :
∆P = ρgh = 103 × 10 × 0, 56 = 5600 Pa ≈ 42 mmHg.
Le cerveau étant situ é au dessus du coeur, cette ∆P se retranche à celle mesurée au niveau du
coeur = 80 − 42 = 38 mmHg.
Les approximations liées aux conversions permettent de considérer cet item comme vrai.

161 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
672 Corrigés • UE 3

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• La proposition a. est fausse. La difference de niveau n’est pas identique dans la partie
supérieure et inférieure.
• La proposition b. est vraie. On a :
P1 = ρalcool g h1alcool + Patm et P2 = ρ alcool g h2alcool + Patm.
Puisque les deux points sont à la même altitude, on a P 1 = P 2 ; donc, en simplifiant par g et
en éliminant la Patm , l’équation devient :
ρ h − ρalcool h2alcool 800 × (0, 2 − 0, 1)
∆heau = alcool 1alcool = = 0, 08 m = 8 cm.
ρeau 1000
• La proposition d. est vraie. Puisque ∆heau = 8 cm, il y a une différence de 2 cm au niveau
supérieur.

162 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Elle s’exprime en m 2.s −1.

163 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Rappel :
Un fluide newtonien présente une viscosité constante.
Un fluide rhéofluidifiant présente une viscosité décroissante pour des vitesses de cisaillement crois-
santes.
Un fluide rhéo épaississant présente une viscosité croissante pour des vitesses de cisaillement crois-
santes.

• La proposition a. est vraie. La viscosité apparente est plus élevée pour le liquide 1 que pour
le liquide 2 à la vitesse de cisaillement de 20 s−1 . Donc, la contrainte est supérieure pour le
liquide 1.

164 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La dimension d’une pression est ML −1 T−2 .
• La proposition b. est fausse. La dimension d’une force est MLT −2 .
UE 3 • Corrigés 673

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• La proposition e. est fausse. C’est la pression qui est homogène a` une énergie par unité de
volume.

Corrigés
9. Électrophysiologie
Potentiel des membranes
165 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le potentiel d’équilibre du K+ est proche de 0 car il se trouve de part et d’autre de la mem-
brane à la m ême concentration, et on sait que :
 
RT C1
∆V = C 1 − C2 = − ln .
2F C2
166 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition c. est fausse. Les récepteurs cholinergiques sont aussi perméables au K+ .
• La proposition d. est fausse. Les récepteurs s’ouvrent sous l’effet de leur activation
• La proposition e. est fausse. Dans le système orthosympathique, les effecteurs pr ésentent
des récepteurs à l’adrénaline, et non à l’acétylcholine.

167 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Une cellule excitable peut être stimulée m écaniquement.
• La proposition b. est vraie. La constante de temps est comprise entre 1 et 20 ms.
• La proposition c. est fausse. La période réfractaire est de l’ordre de 1, 5 ms.
• La proposition d. est vraie. Deux stimulations sous-liminaires peuvent d éclencher un po-
tentiel d’action à condition qu’elles surviennent en même temps. On parle de sommation
temporelle.
• La proposition e. est fausse. Le décalage de l’intensité du potentiel d’action se fait en
fréquence et non pas en amplitude.

168 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. C’est l’inverse.
• La proposition c. est vraie. Cela assure la sortie de cations, ce qui permet l’installation d’une
ddp.

169 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’intégration neuronale est une caractéristique portée par le cone axonique du neurone, loca-
lisé à la naissance de l’axone.
• La proposition a. est fausse. Cette propriét é déclanche le PA qui n’est pas une r éponse gra-
duelle.
• Les proposition b. ❑ ✘ c. et ❑
✘ d. sont vraies. Toutes ces caractéristiques s’appliquent aux po-
tentiels d’action.

170 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.

171 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.

172 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
674 Corrigés • UE 3

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• La proposition a. est fausse. C’est le secteur intracellulaire qui représente 2/3 de l’eau to-
tale.
• La proposition c. est fausse. Si le sérum est physiologique (isotonique), son injection ne
modifiera pas le volume intracellulaire.
• La proposition d. est vraie. L’ADH s’oppose à la diur èse, et aboutit à diluer le secteur ex-
tracellulaire par augmentation de son volume. Sa tonicite´ va donc diminuer, ce qui va contri-
buer à faire entre de l’eau dans les cellules.
• La proposition e. est fausse. Il appartient au secteur transcellulaire.
À noter que dans certaines universités qui ne présentent pas ce secteur, le liquide c éphalo-rachidien
peut être considéré comme appartenant au secteur interstitiel.

173 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse : il se trouve du côté intersticiel.
• La proposition e. est fausse : ce sont les protéines. Le Na+ peut traverser la paroi capillaire
sans problèmes.

174 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Il y a plus de K+ dedans, et plus de Na + dehors.
• La proposition c. est vraie, par exemple, la Na/K ATPase.
• La proposition e. est fausse. La perm éabilité membranaire au K + augmente lors de la phase
de repolarisation.

175 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c. ❑
✘d. ❑ e.
La proposition a. est fausse. Ils désignent des potentiels membranaires diff érents.
La proposition c. est fausse. Il vaut +70 mV.

176 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est fausse. La réponse locale n’est pas rég énérée. De plus, elle est declench
´ ée
par des canaux ligand-dépendants.
• La proposition b. est fausse. Si la stimulation est infraliminaire, il n’y a pas de dépolarisation
membranaire exponentielle.
• La proposition c. est fausse. Il s’agit d’une dépolarisation.
• La proposition d. est fausse. Cette définition correspond à celle d’un neurone efférent.

177 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La proposition d. est fausse. La p ériode réfractaire absolue dure tant que les canaux Na+
voltage-dépendants ne sont pas revenus à leur état initial.

178 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Le potentiel d’ équilibre des ions Na+ est de 70 mV, or la pointe
d’un PA monte jusqu’à environ +30 mV.
• La proposition b. est fausse. Leur potentiel d’équilibre vaut −90 mV.
• La proposition d. est fausse. Au potentiel de pointe, le Na entre dans la cellule.
• La proposition e. est fausse. Les concentrations ne sont quasiment pas modifi ées au cours
du PA.

ECG/Électrophorèse
UE 3 • Corrigés 675

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Corrigés
179 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition c. est fausse. Elle doit passer par le nœud auriculoventriculaire en raison de
la bande de tissu conjonctif isolant les oreillettes des ventricules.
• La proposition d. est fausse. La contraction s’effectue de l’endocarde vers l’épicarde.

180 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition d. est fausse. Il correspond à la phase de plateau du potentiel.

10. Régulation du milieu intérieur


Échange à travers les membranes
181 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’état initial n’est pas un état d’ équilibre car la membrane est
perméable aux osmoles qui vont pouvoir diffuser.
• La proposition b. est vraie. Le potentiel chimique de l’eau est donné par la quantité de
molécules d’eau en un point. L’introduction d’un proteinate´ de sodium ne le modifie donc
pas.
• La proposition c. est vraie. C’est l’effet Donnan.
• La proposition d. est vraie. C’est aussi une conséquence de l’effet Donnan
• La proposition e. est fausse. Il s’agit d’un excès de protéines charg ées négativement.

182 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. Le point de coupure correspond au cut-off de la membrane.
• La proposition b. est vraie. C’est la proportion des pores empruntables par le soluté.
• La proposition c. est fausse. Le coefficient de réflexion σ du solut é sur la membrane est le
rapport de l’aire totale des pores imperméables au soluté sur l’aire totale de la membrane.
• La proposition e. est vraie car les protéines ne pourront pas traverser cette membrane. Seuls
les solutés d’un poids moléculaire inférieur à 40 000 Da passent.

183 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.

184 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

À l’équilibre, les concentrations doivent être égales dans les deux compartiments, sans modi-
fication du nombre de moles de solutés (puisque la membrane n’est perméable qu’au solvant).
Le plus rapide est de tester les réponses proposées, sans chercher à étudier la réponse de façon
théorique.
• La proposition a. est fausse. Si V1 = 16 L, cela signifie que les concentrations
C1 = 1/16 et C2 = 4/4 ne sont pas égales.
• La proposition b. est vraie. Si V2 = 16 L, cela signifie que les concentrations
C1 = 4/16 = 0, 25 mol.L−1 et C2 = 1/4 = 0, 25 mol.L −1 sont égales.

Homéostasie
185 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie : le pH est étroitement r égulé avec des valeurs comprises entre
676 Corrigés • UE 3

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7, 35 et 7, 45.
• La proposition b. est fausse. Les compensations métaboliques mettent en jeu les reins. En
ce sens, elles sont plus lentes à se mettre en place que les ventilatoires, qui mettent en jeu les
poumons.
• La proposition c. est vraie. À l’exercice, l’acidose due à l’acide lactique est d’abord com-
pensée par les syst` emes tampon, puis décompensée lorsque les systèmes tampons sont sa-
turés ; ce qui contribue à l’apparition de crampes.
• La proposition d. est fausse. Il nécessite l’intervention de plusieurs organes.
• La proposition e. est vraie. La droite d’équilibration représente grossièrement les tampons
fermés du sang.

186 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. L’augmentation de pCO 2 favorise la dissociation de l’oxygène
de l’hémoglobine mais pas l’augmentation du pH. En revanche, une baisse de pH produit
bien cet effet.
• La proposition c. est fausse pour le CO2 et la concentration en ions H +.

187 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

• La proposition a. est vraie. Si le bilan est positif, c’est que le sodium s’accumule dans le
secteur extracellulaire.
• La proposition b. est fausse. Le sodium ne diffuse pas à travers la membrane plasmique.
• La proposition c. est vraie. Si le bilan sodique est positif et que l’osmolarité est normale,
c’est que le sodium accumulé a été dilué, d’où une hyperhydratation globale.

188 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La substance neutre pouvant diffuser dans les hématies, elle est considérée comme étant une
osmole non-efficace, et n’influence donc pas les mouvements d’eau à travers la paroi.
• La proposition a. est vraie. Cette pompe fait sortir de la cellule 3 ions Na + , et rentrer dans
la cellule 2 K+ .
• Les propositions b. et c. sont fausses. Il faut calculer l’osmolarité efficace :
2.[Na+ ] = 400 mosm/L. Ce milieu étant hypertonique, il occasionne une sortie d’eau du
globule rouge. Celui-ci se ratatine, et ne devient pas turgescent.
• La proposition e. est vraie. D’après la loi de Raoult, on sait ∆θ = −KC osm , soit ici :
0, 93
0, 93 = −1, 86 × C osm ⇐⇒ Cosm = = 0, 5 osmol.L−1 .
1, 86
Sur l’osmolarité finale de la solution égale à 0, 5 osmol.L −1 , 0, 4 sont le fait du NaCl. L’os-
molarité due à la substance neutre est donc égale à 0, 1 osmol.L −1 .
CM 6
De C m = = = 0, 1 mol.L −1 ( 1 osmol.L−1 = 1 mol.L−1 pour les solutés neutres) on tire
M x
x = 60 g.mol−1 .

189 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
On complète le tableau de proportionnalité :
1 cm3 300 Bq
x 1, 5 × 10 6 Bq
en égalant les produits en croix. On obtient x = 5000 cm3 ; c’est-à-dire que le volume de sang
est d’environ 5 L.
UE 3 • Corrigés 677

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Vol él éments figurés (GR)
De plus, h = donc le volume plasmatique est :

Corrigés
Vol sang
V p = (1 − h) × Vsang = (1 − 0, 46) × 5 = 2, 7 L.

190 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Dans un premier temps, calculons le volume de distribution du sodium.
ANa + = A Na + injectée − ANa + éliminée dans urines = 2, 7 − 0, 5 × 1, 4 = 2, 0 MBq.
On peut en quelque sorte apparenter l’activité à une concentration ramenée à n Na+ . On peut
écrire :
nNa+ 2, 0 × 10 6
C Na+ = ⇐⇒ V D = = 20 000 mL = 20 L.
VD 100
Le stock de Na + échangeable est :
Nas = natrémie ×VD = 141 × 20 = 2820 mmol.
Nas 2820
Le stock échangeable par unité de masse est donc : = ≈ 40 mmol.kg−1 .
poids 70
Le volume de distribution du Na + (20 L) est supérieur au volume extracellulaire (17 L), car
une partie du Na+ diffuse en intracellulaire.

191 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le sodium en intracellulaire fait, partiellement, partie du stock échangeable. La proposition
a. est donc fausse.
Le volume d’eau cellulaire Vc est égal à :
Vc = V total − V extra = 42 − 17 = 25 L.
Le stock échangeable (2820 mmol) se décompose en compartiments cellulaire, plasmatique
et interstitiel :
2820 = Cc × V c + C p × V p + Ci × v i
d’où l’on déduit la concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire :
2820 − 141 × 3 − 143 × 14
Cc = = 15, 8 mmol/L.
25
192 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On calcule la concentration en eau tritiée dans l’echantillon
´ prélev é :
nprélevé 0, 15
Cdans l’échantillon sanguin = = = 75 UI/mL
Vprélevé 2 × 10−3
On en déduit le volume du compartiment dans lequel le marqueur se répartit :
ninjecté 3000
v= = = 40 L ; donc le volume d’eau total vaut 40 L.
C 75
193 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La proportion d’eau totale est sup érieure chez un nourrisson à
celle d’un adulte.
• La proposition b. est fausse. Ce pourcentage peut varier selon les enseignements, mais il
est souvent compris entre 50% (pour les femmes) et 60% (pour les hommes) ; le pourcentage
moyen ne peut donc pas être égal à 65%.
• La proposition c. est vraie. Et elle entraı̂ne que la masse grasse augmente.
• La proposition d. est vraie car la masse maigre est plus hydratée.
• La proposition e. est fausse. La gaine d’hydratation augmente avec la charge de l’ion et
diminue avec la taille des ions.
678 Corrigés • UE 3

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194 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. Les protéines sont intégrées dans les systèmes tampons fermés.
• La proposition c. est vraie. Les protéines sont responsables de la pression oncotique, qui
favorise la réabsorption de liquide vers les capillaires. Si la protéin émie diminue, la pression
oncotique baisse aussi, ce qui favorise les œdèmes.
• La proposition d. est vraie. La pression oncotique s’oppose à la filtration glomérulaire. Si
la pression oncotique baisse sous l’effet d’une diminution de la protéinémie, le débit de fil-
tration glomérulaire augmente.
• La proposition e. est fausse. Le foie influence aussi la prot éinémie.

195 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Cette pression favorise la filtration, c’est- à-dire la sortie de
liquide hors du capillaire. Il faut donc qu’elle augmente pour favoriser les œdèmes.
• La proposition b. est vraie. Les protéines sont responsables de la pression oncotique, qui
favorise la réabsorption de liquide vers les capillaires. Si la protéin émie diminue, la pression
oncotique baisse aussi, ce qui favorise les œdèmes.
• La proposition c. est vraie. La circulation lymphatique intervient pour drainer le secteur
interstitiel (SI) vers le sang. Si ce système est entravé, les liquides s’accumulent dans le SI,
provoquant des œdèmes. C’est le cas dans l’éléphantiasis.
• La proposition d. est vraie. Cela se traduit par une baisse de la différence de pression onco-
tique entre le plasma et le SI.

196 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.

197 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
4
On a VP = 0, 05 × 80 = 4 L et V sang = = 10 L et donc : V globulaire = 6 L.
0, 4
198 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
On calcule son Veau totale : 0, 6 × 80 = 48 L donc VEC = 48/3 = 16 L.
Il perd un liquide isotonique, donc le volume cellulaire ne varie pas. Le VEC passe donc de
16 à 14 L.

199 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.

200 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.

201 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les propositions c. d. et e. n’ont rien à voir avec la consommation maximale d’O2.

202 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.

203 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. C’est le secteur intracellulaire qui représente 2/3 de l’eau to-
tale.
• La proposition c. est fausse. Si le sérum est physiologique (isotonique), son injection ne
modifiera pas le volume intracellulaire.
UE 3 • Corrigés 679

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• La proposition d. est vraie. L’ADH s’oppose à la diur èse, et aboutit à diluer le secteur ex-
tracellulaire par augmentation de son volume. Sa tonicite´ va donc diminuer, ce qui va contri-

Corrigés
buer à faire entre de l’eau dans les cellules.
• La proposition e. est fausse. Il appartient au secteur transcellulaire.
À noter que dans certaines universités qui ne présentent pas ce secteur, le liquide c éphalo-rachidien
peut être considéré comme appartenant au secteur interstitiel.

204 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. L’ADH se fixe sur une protéine G, et c’est l’activation de se-
conds messagers intracellulaires qui induit la translocation des aquaporines vers la surface de
la cellule.
• La proposition d. est fausse. C’est l’inverse : c’est la réabsorption de sodium qui entraine
celle de l’eau.
• La proposition e. est fausse. Elle réalise un transport passif, sans hydrolyse d’ATP.

205 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. L’adrénaline est une catecholamine,
´ qui augmente la fréquence
cardiaque (FC), ce qui tend à augmenter le débit.
• La proposition b. est fausse. Le nerf vague est un nerf parasympathique, qui tend à ralentir
la FC.
• La proposition c. est vraie : par augmentation de la FC et du volume d’ éjection systolique
liée à la stimulation du système nerveux sympathique.
• La proposition d. est vraie : par une augmentation de la FC.

206 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

207 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est fausse. L’urée permet de déterminer le volume d’eau totale.
• La proposition b. est fausse. Il détermine le compartiment extracellulaire.
• La proposition c. est fausse. Son élimination biaise la mesure.
• La proposition d. est fausse. Il n’existe pas de marqueur sp écifique au volume intracellu-
laire, qui se calcule par différence entre l’eau totale et le volume extracellulaire.

208 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
On mesure ici la concentration en hématies dans le sang. Donc, on obtient une mesure du
ninjectée 50
compartiment sanguin. V = = = 5 L.
C mesurée 10
Avec un taux d’hématocrite de 40%, on en d éduit que : Vglobulaire = 5 × 0, 40 = 2 L.

209 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La pression hydrostatique favorise la filtration au niveau du capillaire, ce qui favorise l’appa-
rition des œdèmes. La pression oncotique au contraire, attire l’eau dans le capillaire, ce qui
s’oppose aux œdèmes interstitiels.

210 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Il représente 2/3 de l’eau totale, qui repr ésente 60% du poids
corporel.
680 Corrigés • UE 3

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• La proposition b. est fausse. L’eau interstitielle n’appartient pas à l’eau intracellulaire.
• La proposition c. est fausse. Son volume s’obtient par calcul.
• La proposition d. est fausse. Par ce calcul, on obtient le volume du secteur intracellulaire.

Thermorégulation

211 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. La transpiration occasionne une perte d’un liquide hypoto-
nique, qui aurait donc tendance à déclencher une augmentation de l’osmolarit é.
• La proposition c. est fausse. L’osmolarit é de la sueur est inférieure à celle du plasma (com-
prise entre 85 et 185 mosm/L contre 300 mosm/L pour le plasma)
• La proposition d. est vraie. Les pertes hydriques sont supérieures aux apports.
• La proposition e. est vraie, par perte d’eau.

212 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La conductance désigne la facilit é avec laquelle des calories sont échangées avec l’extérieur.
Une vasoconstriction périph´
erique la dimine, alors qu’une vasodilatation p ériphérique l’aug-
mente.
Au chaud, l’organisme réalise une vasodilatation cutanée, et une vasoconstriction au froid.

11. Solutions
L’eau

213 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La mobilité m écanique molaire est :
1 1
b= = ·
Nf N 6π η r
• Elle est inversement proportionnelle au coefficient de friction f de la molécule et au nombre
d’Avogadro N . Les propositions a. et b. sont donc fausses.
• La proposition d. est vraie car la viscosit é diminue lorsque la température augmente. C’est
pourquoi l’huile bouillante est plus fluide que la même huile froide.

214 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Les deux milieux sont en équilibre, avec des osmolarités proches.
• La proposition b. est fausse. Cet équilibre s’établit par transfert d’eau à travers la membrane.
• La proposition c. est vraie. Ecart osmotique = osmolalité mesurée – osmolalit é calculée (il
doit être autour de 10-20 mosmol / kg d’eau)
• La proposition d. est vraie car cette intoxication va augmenter l’osmolalité mesurée, mais
ne sera pas intégrée dans le calcul de l’osmolalite.´
• La proposition e. est fausse. L’urée n’est pas osmotiquement active, par opposition au glu-
cose qui est osmotiquement actif.

215 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. On ne parle de pression partielle que s’il y a mélange de gaz.
• La proposition b. est fausse. On manque de données pour dire que la pression à l’intérieur
du récipient est forc ément inférieure à celle du milieu extérieur. Ici, c’est le forcément qui
UE 3 • Corrigés 681

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pose problème.

Corrigés
• La proposition c. est fausse. Ce n’est pas en divisant par 2 la température en degrés Celsius
que l’on va diviser la pression par 2. Dans l’équation des gaz parfaits, la température est en
degrés Kelvin.
• La proposition d. est vraie. Si on possède un gaz à pression normale (1 atm) et que l’on
double le volume, la pression diminue de moitié. En effet :
À l’état initial on a : P0 V0 = nRT.
Après avoir doublé le volume, on a : P 1V 1 = nRT avec V 1 = 2V 0. On en déduit : P0 = 2P1.
• La proposition d. est fausse. La température à l’int érieur du récipient n’est pas forcément
inférieure à celle du milieu extérieur.

216 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Elles lient les atomes d’H et d’O.
• La proposition c. est fausse. Des liaisons H sont toujours présentes dans l’eau liquide
(lorsque la glace fond).
• La proposition c. est fausse. Ce sont les liaisons ioniques qui associent les ions dans un
cristal ionique (comme le NaCl par exemple).

217 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La masse volumique est maximale à 4 C̊, donc après la fusion,
l’eau a tendance à se rétracter. De plus, la densité de l’eau diminue lorsque la température
augmente.
• La proposition c. est fausse.Elles se lient entre elles par des liaison hydrogènes.
• La proposition d. est fausse. Il est dirigé vers les atomes d’hydrogène.

Calculs sur les solutions aqueuses

218 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
m urée 30
• La proposition a. est vraie car : nurée = = = 0, 5 mol.L−1.
M urée 60
• La proposition b. est fausse. On a MNaCl = MNa + MCl = 23 + 35, 5 = 58, 5 g.mol −1 , donc
5, 85 M
n Na = = 0, 1 mol et CNa = 0, 1 mol.L−1. Comme Z = 1 pour le Na + , la concentration
58, 5
équivalente est 0, 1 Eq.L −1 .
• La proposition c. est fausse. cf b.
• La proposition d. est vraie. Pour calculer une concentration osmolaire, il faut additionner
les concentrations molaires de chaque espèce présente en solution (sous forme dissociée) :
C0 = C Murée Na + CCl + CCa = 0, 5 + 0, 1 + 0, 7 + 0, 3 = 1, 6 osmol.L .
+ CM M M −1

Lorsque vous calculez le nombre de moles de Cl−, pensez à intégrer les ions issus de la dissociation
du NaCl et du CaCl2 .

219 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’osmolarité de la solution est la somme des osmolarités du glucose, du Na et du Cl.
concentration pondérale
L’osmolarité d’un élément est le quotient : ·
masse molaire
682 Corrigés • UE 3

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50 4+4
L’osmolarité du glucose est et celle du NaCl : ·
180 23 + 35, 5
On obtient pour la somme : 0, 414 osmol.L−1 = 414 mosmol.L −1.

220 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La pression partielle est le produit de la fraction molaire par la pression totale. On a donc
pour H2 : 0, 25 × 1 = 0, 25 atm.
De plus, il y a autant de CO2 que de H 2 . La fraction molaire de CO2 est donc la m ême, ainsi
que la pression partielle.
On sait que la pression partielle de N 2 est 0, 25 atm. On en d éduit que sa fraction molaire et
de 0, 25.
En conclusion, le mélange gazeux contient la même quantite´ de chaque entité gazeuse.

221 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
50 6
On a n glucose = = 0, 278 mol et nurée = = 0, 1 mol.
180 60
On en dédut : Masse solvant = 1000 − 50 − 6 = 944 g = 0, 944 kg
0, 1 + 0, 278
puis : molarité = = 0, 398 osm/kg d’eau.
0, 944
222 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
UE 3 • Concours blancs 683

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UE 3 Concours blancs (corrigés)

Corrigés
Concours n ◦ 1
1 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Notons ρ la masse volumique de l’air au moment o ù la mongolfière quitte le sol. On a alors
l’équilibre des masses :
500 × (1, 2 − ρ) = 100
soit ρ = 1 kg.m−3 . À quelle temp érature va-t-on obtenir cette valeur ?
L’équation des gaz parfaits peut s’écrire :
P
T=


o ù T est la température absolue (en K), p la pression (en Pa), ρ la masse volumique (en
kg.m−3) et r une constante égale à 287, 05 J.kg−1 .K−1 pour l’air.
On suppose que P = 1 atm = 101 300 Pa, ce qui permet le calcul :
101 300
T= = 352, 9 ◦ K ≈ 80◦ C.
287, 05 × 1
2 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La proposition e. est fausse. En regle
` gén érale, lors du passage de l’état solide à l’état liquide,
il y a augmentation du volume.
L’eau est dérogataire. Lors de son passage de l’etat
´ solide a` l’état liquide, il y a diminution
du volume. Pensez au passage de l’état liquide à l’état solide : une bouteille pleine d’eau qui
g èle explose.

3 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Les hypothèses permettent de considérer la fonction d’ etat
´ variation infinitésimale d’énergie
interne et d’ecrire
´ avec les donn ées de l’énoncé :
dU = m.Cv dT + m.(l − P) dV .
Comme la transformation s’effectue à volume constant, on a : dU = mC v dT ;
ce qui se traduit en variation moyenne d’énergie interne par : ∆U = mCv ∆T.
Comme ∆T = 80 − −(−15) = 95, on en deduit ´ pour une mole de gaz carbonique
∆U = 4, 4 × 10 × 0, 30 × 95 = 1, 254 kcal ; donc reponse
−2 ´ c.

4 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
D’après la différentielle d’enthalpie on peut écrire :
dU = dU + PdV + V dP.
Comme la transformation se fait à pression constante, on a : dH = dU + PdV ;
Or les énergies d’interactions microscopiques (liaisons et autres diverses) sont constantes
pour le gaz parfait étudié donc ne dépend que de la température. On a donc ∆H = ∆U .
On en déduit d’après le QCM 3, ∆U = m.C p dT
D’où ∆H = m.C p dT + PV = 4, 4 × 10−2 × 0, 35 × 95 = 1, 463 kcal ; donc r éponse c.
684 Concours blancs • UE 3

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5 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Une émulsion est l’existence d’une homog énéité de deux phases liquides à l’état macrosco-
pique marquée cependant par une hétérog énéité a` l’échelle microscopique.
La principale différence entre une mousse et une émulsion est l’ état liquide de la mousse
tandis que l’émulsion se comporte plutôt comme un gaz (observation de bulles).
De plus l’encre de chine est un colloı̈de (cf. colloı̈de et cristalloı̈de)

6 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Voir QCM 5.

7 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• L’indice de réfraction du cristallin est égal à 1, 437.
L’humeur aqueuse est un fluide transparent d’indice n = 1, 336, proche de celui de l’eau
(1, 33). L’indice de réfraction du cristallin est donc supérieur à celui de l’humeur aqueuse. La
proposition 1 est vraie.
• L’œil réduit de Listing permet de simuler le fonctionnement de l’œil par un schéma sim-
plifié, équivalent optiquement à un dioptre sphérique unique.
C’est dans le modèle de l’œil simplifié que l’œil est représenté par une lentille convergente.
La proposition 2 est fausse.
• La presbytie se caractérise par une perte progressive de l’accommodation, notamment parce
que le cristallin se rigidifie avec l’âge. On corrige la presbytie en accolant une lentille conver-
gente. Puisqu’il faut aider l’œil à accommoder, on permet à l’œil de raccourcir se distance
focale d’accommodation. La proposition 3 est vraie.
• La myopie est caractérisée par le fait que l’œil forme l’image d’un objet placé à l’infini
en avant de la rétine, c’est- à-dire que la focale est trop courte. L’œil myope ne peut obtenir
une vision distincte d’un objet à l’infini car l’accommodation raccourcit la distance focale.
La proposition 4 est fausse.
• L’immersion est une technique de microscopie optique qui permet d’augmenter le pouvoir
résolvant des objectifs. On place, entre la lentille frontale de l’objectif à immersion et la la-
melle couvre-objet, une goutte d’huile dont l’indice de réfraction (n = 1, 518) est proche de
celui du verre (n = 1, 515). La proposition 5 est fausse.

8 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le punctum proximum est le point le plus proche que l’on peut voir distinctement (distance d
à l’œil). Il s’éloigne avec l’âge.
Le punctum remotum est le point le plus éloigné que l’on peut voir distinctement sans accom-
modation (distance D à l’œil).
L’amplitude d’accomodation A (en dioptries) est la variation de vergence lorsque l’œil ac-
1 1
commode au maximum. On a donc : A = − ·
d D
Ici on connaı̂t A = 4 et D = 3, 45. On en déduit d ≈ 0, 23 m.

Pour en savoir plus


Pour un œil normal d’un individu de 40 ans, le punctum proximum est a` peu pr ès à 25 cm, ce qui
permet une r éponse rapide, sauf pour c.
On obtient une amplitude positive en comptant les distances dans le sens de propagation de la lumière,
donc en allant vers l’œil.

9 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 3 • Concours blancs 685

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L’indice de réfraction d’un milieu est le quotient de la vitesse de la lumi ère dans le vide par
la vitesse de la lumière dans le milieu considéré. La proposition d. est donc fausse.

Corrigés
10 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
sin θ
Comme D est infini, alors θ tend vers 0 et on a tan θ ∼ ∼ θ.
0 1 0
λ 490 × 10−9
On a : tan θ = = ·
a 7 × 10−6
Attention, les équivalences comme sin θ ∼ θ et tan θ ∼ θ ne sont vraies que si θ est exprimé en radians.
0 0
Pour conclure en degrés, il faut donc convertir.

490 × 10 −9 180
On obtient : θ ≈ × ≈ 4 ◦.
7 × 10−6 π
11 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La réaction de désintégration de l’iode 125 en tellure 125 est majoritairement la capture (1)
électronique mais peut également, dans une moindre mesure, se faire par émission de positon
et de rayon gamma (2).
125
53 I + 0−1 e → 125 0
52 Te + 0 ve (1)
125 125 0
53 I
→ 52 Te + 1e
(2)
Déterminons l’énergie E de la r éaction (1) en considérant que l’énergie d’un neutrino élec-
tronique est environ 0, 9 MeV.
D’après les hypothèses on peut écrire en utilisant la variation de masse :
   2
(124, 9044 − 124, 9046) × 1, 6 × 10 −27 − 9, 1 × 10 −31 × 3 × 108
E= + 0, 9 eV
1, 6 × 10 −9
= 0, 2 MeV.
Remarque : la fraction qui constitue le premier terme de E est bien en eV car le numérateur
est en joule (J) et le dénominateur en Coulomb (C).

12 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Comme on cherche le coefficient de radioactivité λ en heure −1, tous les calculs seront ef-
fectués en exprimant le temps en heures. Il est alors logique d’exprimer la grandeur mesurée
en coups par heure, mais cela ne modifie pas le résultat.
Le modèle de la décroissance radioactive conduit à N (t) = N 0 e−λt, soit ln N = −λt + ln N 0.
L’alignement des points tracés sur un papier semi-logarithmique confirme ce modèle. On lit
sur le graphique : N (0) = 60 000 et N (13) = 18 000. En reportant dans l’ équation, on obtient :
  
ln(60 000) = ln(N 0) 1 60 000
=⇒ λ = ln ≈ 0, 092
ln(18 000) = −13λ + ln(N0 ) 13 18 000
La réponse la pus proche est c.

13 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La radiorésistance est la propriété des organismes à survivre à des radiations ionisantes im-
portantes.
Le cerveau est l’organe le plus radio-résistant du corps humain. Sa dose l étale est d’environ
50 Gray.
686 Concours blancs • UE 3

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Pour les êtres vivants, Le record est détenu par la bacterie
´ Deinococcus radiodurans qui a
une dose létale de 15 000 Gray.

14 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Dans la désintégration atomique, le nombre d’atomes évolue en fonction du temps selon l’ex-
pression : N (t) = N0 e −λt .
N0 ln 2
La demi-vie est le temps t1/2 nécessaire pour que N (t1/2 ) = soit t1/2 = ·
2 λ
Retenez par cœur cette expression de la demi-vie.
ln 2
Connaissant la demi-vie (ou période), on en déduit λ = ≈ 0, 154 × 10−9 .
4, 5 × 10 9
On demande t tel que :
7 7
N (t) = N0 ⇐⇒ e−λt =
8 8  
ln 78
⇐⇒ t = − = 0, 867 × 109 = 8, 7 × 10 8 ans.
λ
15 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
✘e.
La proposition c. est vraie. On a bien : 50 × 3 = 150 mm = 15 cm.

16 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Ce sont les fréquences basses qui p énètrent le plus dans les
tissus.
• La proposition b. est fausse. Il faudrait que les impédances soient éloignées.
• La proposition c. est vraie. C’est un ph énomène analogue à la diffusion de Rayleigh des
ondes électromagnétiques.
• La proposition d. est vraie. La relation de Snell permet de le prouver par analogie avec les
relations de Descartes en optique :
sin i sin t
i=r =
C1 C2
• La proposition e. est vraie. Ceci est l’une des causes de diminution de la qualité de l’ima-
gerie aux ultrasons.

17 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
γ
On sait déjà que = 42, 6 MHz.

La fréquence de Larmor est :
γ
ν0 = × B0 = 42, 6 × 3 = 127, 8 MHz.

La proposition a. est vraie.
• Pour provoquer une bascule à 180 ◦ de l’aimantation resultante,
´ il faut que la fr équence de
l’onde de radiofréquence soit égale à ν 0, soit 127, 8 MHz. La proposition b. est donc fausse
et la proposition c. vraie.
• On a θ = γ × B1 × t où t est le temps de l’impulsion. On en déduit :
θ π
t= = = 3, 74 × 10 −6 ≈ 3, 7 µs.
γ B1 42, 6 × 10 × 2π × 3, 14 × 10 −3
6
UE 3 • Concours blancs 687

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La proposition d. est donc fausse et la proposition e. vraie.

Corrigés
18 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
✘e.
C’est du cours.
Remarque : pour la TEP, il s’agit d’un traceur radioactif par voie vén érienne donc interne
tandis que la TDM ou Scanner est un rayonnement externe de type rayons X.

19 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• L’effet Compton est la collision d’un photon incident d’énergie élevée et d’un électron au
repos d’énergie de liaison faible.
Il produit un photon diffusé et un électron diffusé. Comme c’est l’électron au repos qui est
expulsé, le phénomène ne produit globalement pas d’électron.
• L’énergie nécessaire pour le photon incident varie suivant l’énergie de liaison de l’électron
au repos.
La borne de l’énoncé 1, 022 MeV est un seuil qui correspond à la formation de paires.

20 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La particule α est composée de deux neutrons et deux protons (He2+ ), c’est-à-dire ayant une
charge de 2e et non de e (sinon on aurait 2e2 et non e2 ).
2 1
De plus par égalité des champs on obtient 2
= 2
ce qui entra ı̂ne : x2 + 2rx − r2 = 0.
(r − x) x
Comme r est constant, il s’agit d’un polynôme de degré 2 par rapport à la variable x. Son
discriminant est ∆ = 4r2√+ 4r 2 = 8r 2 > 0. Le trinôme a deux racines r éelles, dont une seule
r
est positive : x = (−1 + 2)r = √ ·
1+ 2
21 ❑
✘ a. ❑ ✘b. ❑ ✘ c. ❑ ✘d. ❑ e.
On utilise la relation E = hν.
L’énergie d’extraction des électrons est l’énergie minimale vérifiant en J et eV :
E = hνs = 6, 6 × 10 −34 × 8 × 10 −14 = 5, 28 × 10 −19 J, c’est-à-dire par conversion :
hνs 5, 28 × 10−19
E= = = 3, 3 eV.
1, 6 × 10 −19 1, 6 × 10−19
L’énergie cinétique E c a pour valeur :
 
E c = hν − hνs = h(ν − νs ) = 6, 6 × 10−34 1015 − 8 × 1014 = 1, 32 × 10−19 J
1
Par ailleurs, E c = mV 2, ce qui entraˆıne :
 2
2Ec 2 × 1, 32 × 10−19
V= = = 538 619 m.s−1 .
m 9, 1 × 10 −31

2h(ν − ν s )
Comme V = la proposition e. est fausse.
m
22 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Comme le nombre de nucleons
´ est modifi é, une particule α doit être émise (42 He).

23 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
688 Concours blancs • UE 3

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Remarquez que l’énergie mise en jeu est une donnée de l’énoncé (cf. schéma).
Énergie de la particule 6 × 10 6
Le parcours moyen de la particule est : = = 75 µm.
TEL 80 × 103
24 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le nombre d’ionisation sur une trajectoire de 75 µm est égal à :
Énergie de la particule6 × 106
= = 176 471
Énergie d’ionisation 34
Pour une trajectoire de 0, 4 nm, soit 0, 4 × 10−3 µm, on obtient
0, 4 × 10 −3
176 471 × ≈ 0, 94 ≈ 1 ionisation.
75
25 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Inutile de tout lire. On vous dit qu’il y a une unique réponse fausse et qui doit être cochée.
Un champ magnétique ne peut d évier que des particules chargees. ´ Les neutrons ne peuvent
donc pas être déviés puisqu’ils sont neutres (comme leur nom l’indique).
C’est la réponse a. qui est fausse. Inutile de lire la suite !

Concours n ◦ 2

26 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On sait que : VS T PD = s × P i × V
o ù VS T PD (volume standard température et pression) est le volume dissous,
s est le coefficient de solubilit é,
Pi = %gaz × Ptot est la pression partielle, avec P tot pression totale
V est le volume de base (volume du sang ou du plasma).
Le pourcentage d’azote est donc :
VS T PD 7, 4 × 10−3
= = 0, 548 soit 55 %.
s(N 2 ) × Ptot × V 0, 018 × 0, 75 × 1
De même, le pourcentage d’oxygène est :
5, 2 × 10−3
= 0, 193 soit 19 %.
0, 036 × 0, 75 × 1
Il reste alors 100 − 55 − 19 = 26 % pour le CO2 et les gaz rares.

27 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le volume d’azote dissous est :
VS T PD = s × Pi × V = 0, 018 × 1 × 0, 55 × 1 = 9, 9 × 10 −3 L/L.
Le volume d’oxygène dissous est :
VS T PD = 0, 036 × 1 × 0, 19 × 1 = 6, 84 × 10−3 L/L.

28 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
En apnée, on garde P i = 1 atm et on a VS T PD = 9, 9 × 10−3 L/L.

29 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
UE 3 • Concours blancs 689

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La concentration osmolaire d’un soluté dans 1 L de solvant, ici l’eau, est définie comme :
 

Corrigés
Ci = C 1 + α( p − 1)
avec C concentration molaire du solut é dans le solvant,
i facteur osmotique du soluté de Jacobus Henricus van’t Hoff égal à 1 + α(p − 1),
p le nombre de moles de particules de dissociation
et α le degré de dissociation ionique (entre 0 et 1 du peu au très dissocié).
On peut alors écrire pour les réactions de dissociation de kCl et Na2SO4 dans l’eau que
p(KCl) = 2 et p(Na2 SO4) = 3.
Comme la dissociation est totale alors α(KCl) = α(Na2 SO4 ) = 1 donc i = p dans la relation
en gras ci-dessus.
En ce qui concerne l’urée et le glucose, la dissociation étant quasi nulle i = 1 pour ces deux
solutés.
On peut alors déterminer la concentration osmolaire globale de la solution :
3, 7/74 7, 1/142  3, 6/180 0, 6/60 
(2) + (3) + + (1) = 0, 23 mol ; d’o ù la réponse b.
1 1 1 1
En ce qui concerne la concentration équivalente des anions, on s’intéresse aux ions sulfates
et ions chlorure. Donc en prenant en considération les coefficients stœchiométriques de la
dissolution, on a :
3, 7/74 7, 1/142
Concentration équivalente des anions = 2. + 1. = 0, 15 meq.L−1 ; d’où la
1 1
réponse c.

30 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Ce QCM traite de la cryoscopie et s’appuie sur la loi de Raoux et l’osmolalité (équivalent à
l’osmolarité si 1 kg d’eau a un volume de 1 L).
On a d’après l’énoncé : ∆T = 0, 09◦ C = 0, 09 ◦K.
Or ∆T = K cong.m.i avec i le coefficient de Van’t Hoff égal à 1 car le soluté est non dissociable
dans l’eau et m la molalité (ou osmolalité) du soluté en mol.kg −1.
∆T 0, 09
D’où m = = = 0, 05 mol.kg−1 .
Kcong .i 1, 80 × 1
Or 1 kg d’eau représente 1 L d’où l’osmolalité se confond avec l’osmolarit é et m = 0, 05
mol.L−1 .
4, 25 Cm
De plus : Cm = = 17 g. D’où M = en utilisant les unites
´ internationales c’est-à-dire
0, 25 m
17
M= = 340 g.L −1 .
0, 05

31 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
D’après l’équation d’état de Van der Waals, on peut écrire en utilisant les donn ées de l’´
enoncé :
 2
an   
P + 2 V − n.b = nRT.
V
1  nRT an2  1
puis : P × 5
= − 2
×
1, 013 × 10 V − nb V 1, 013 × 105
 61 × 8, 31 × (20 + 273) 3, 46 × 10−3 × (61)2  1
= − × ≈ 222 atm
8 × 10 − 61 × 23, 8 × 10
−3 −6 (8 × 10 )
−3 2 1, 013 × 105
690 Concours blancs • UE 3

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Dans le cas d’un gaz parfait, le covolume b tend vers 0 (un gaz parfait n’a pas à proprement parler de
volume propre minimal atomique) et la pression interne est négligeable devant P (la pression interne
est très faible).

32 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
D’après la loi de Beer-Lambert :
A densité optique 0, 4
ε= = = = 40 cm2.mol−1 .
c.d concentration de la solution . épaisseur 0, 01 × 1
33 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On utilise la loi de Beer-Lambert mais avec c = 0, 001 car la solution est diluée au 1/10.
Comme le coefficient d’extinction ε est égal à 40 (voir QCM pr écédent), on en déduit la frac-
tion du flux de lumi ère transmis ou transmittance : T = 10−A avec A = 40 × 0, 001 = 0, 04.
On obtient donc : T = 10−0,04 = 0, 912.

34 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On peut remarquer qu’une particule accél érée avec une tension de 1 V aura une énergie de 1
eV.
Donc, comme il s’agit d’un accélérateur linéaire, le nombre d’acc élérations exprime dans
ce cadre le coefficient de proportionnalité et on peut écrire à cet effet en r égime permanent
indépendant du temps 10000 = 20.U o ù U représente la diff érence de potentiel appliqu ée
entre les deux électrodes.
On obtient alors pour des protons à énergie de 10 keV = 10 000 eV :
10 000
U= = 500 V.
20
35 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• Les propositions c et e sont vraies : voir le domaine de stabilite´ et d’instabilit é des noyaux :
diagramme (N, Z).
• Les autres propositions sont fausses par conséquent.

36 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’activité A(t) d’un matériau radioactif est sa vitesse de d égradation. Si l’on considère un
volume V (t) de gallium en fonction du temps t en jours, on a :
ln 2
d’une part V (t) = V 0e −λt avec λ = puisque la période est de 3 jours,
3
d’autre part A(t) = −V  (t) = V 0λe−λt = A 0 e−λt .
Pour avoir une activité de 120 MBq au bout d’une période, il faut donc 240 MBq à l’instant
240
0, soit mL.
60
37 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Notons θ l’angle formé par le rayon réfracté sortant du milieu d’indice N et la normale.
´
D’après les lois de Descartes sur la réfraction on peut ecrire en tenant compte des hypothèses,
N
on a : N = n sin θ soit sin θ = ·
n
De même, en notant α l’angle form é par le rayon incident dans le milieu d’indice n, on ob-
tient : n sin(α) = sin(i ).
Des considérations g éométriques (somme des angles dans un triangle) dans le prisme repré-
UE 3 • Concours blancs 691

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senté par un triangle en projection permettent de montrer que :

Corrigés
π π
− θ + A + − α = π soit α = A − θ.
2 2
On en déduit :  
n sin(A − θ) = sin(i ) soit n sin(A). cos(θ) − cos(A) sin(θ) = sin(i ).
 
N N2
En utilisant : sin θ = et cos θ = 1 − sin 2(θ) = 1 − 2
n n

N2
on obtient : sin(i ) = n. sin(A) 1 − 2 − −N. cos(A).
n
38 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Reprenons le résultat du QCM précédent. En remplaçant par les données, on a :

N2
sin(30 ◦) = 1, 732 sin(90◦) 1 − − N cos(90◦ )
(1, 732) 2

1 N2
soit : = 1, 732 1 −
2 (1, 732) 2
1  N2 
puis après avoir élevé au carré : = (1, 732)2 1 − = (1, 732) 2 − N 2.
4 (1, 732) 2

1
On en déduit : N2 = (1, 732)2 − puis N ≈ 1, 658.
4
39 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le schéma de la réaction est :
201
81 Tl+0 e
−1
→ 201
80 Hg
Les réarrangements ont lieu sur l’atome de Hg formé.
• La proposition b. est vraie car : 83, 1 − 14, 2 = 68, 9 keV.
• La proposition e. est fausse car l’énergie maximale est de 58, 5 keV.

40 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les rayons X ont une origine thermoélectrique.
• La proposition b. est fausse. Elle concerne les rayons γ.
• La proposition c. est fausse. Elle concerne les rayons β−.
• La proposition e. est fausse. Les rayons X peuvent traverser le corps d’un bout à l’autre.

41 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
La réaction s’ écrit :
201
81 Tl+ 11p −→ 201 1
82 Pb + 0n.
On a une réaction de type Rn( p; n). Cette convention se note la mani ère suivante :
Rn (= réaction nucléaire) (particule incidente ; particule éjectée).
Le thalium se transforme après bombardement d’un proton (= particule incidente not ée p) en
Pb et neutron.
Cette réaction est réalis ée dans un accélérateur de particule (cyclotron le plus souvent) car le
proton est une particule chargée.
692 Concours blancs • UE 3

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42 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. La cathode émet des électrons.
• La proposition b. est fausse. L’anode (ou anti-cathode) émet des rayons X, suite à son bom-
bardement par des électrons accélérés.
• La proposition c. est fausse. L’anode doit avoir une taille la plus faible possible. En re-
vanche, le rendement est moins grand car on aboutit à une perte d’énergie thermique par
échauffement de la cible.
• La proposition d. est fausse. Le rendement est extrêmement faible, de l’ordre de 1 %.

43 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est fausse. T 2 est le temps de relaxation transversal. Il dépend de l’envi-
ronnement moléculaire et de la mobilit é des protons.
• La proposition d. est vraie. Les inhomog énéités du champ B0 correspondent aux imperfec-
tions de construction des appareils.

44 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. En imagerie pondérée en T1, le tissu A apparaı̂t plus foncé que
le tissu B. Le T1 le plus court donne le signal le plus élevé.
−−→
• T 2 est le temps de relaxation transversal. C’est le temps au bout duquel M T est réduite d’un
facteur 0, 37.
Or ici T 2 = 0, 1 s. La proposition c. est donc fausse et la proposition d. vraie.

45 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
−µx
On sait que I ( x) = I0 e .
 
I(0, 481) I(0, 481)
On donne = 0, 92 ce qui entraı̂ne ln = ln(0, 92) = −µ × 0, 481 puis
I0 I0
ln(0, 92)
µ= ≈ 0, 173.
−0, 481
ln 2
On demande : CDA = ≈ 4 mm.
µ

46 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On complète le tableau de proportionnalité entre les épaisseurs de béton et de plomb :

1 cm 15 cm
0, 4 cm x

en égalant les produits en croix. On obtient x = 15 × 0, 4 = 6 cm de béton.


ln(2) 0, 693
Par ailleurs µ = ≈ ≈ 0, 115 cm−1 .
CDA 6

47 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le coefficient d’atténuation massique (CAM) s’exprime en cm2 .g−1 . Seule la proposition d.
est exprimée dans cette unité. Vous pouvez donc la cocher et continuer.
UE 3 • Concours blancs 693

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En dehors du temps du concours, le CAM est égal à :

Corrigés
µ
CAM = où µ = 0, 173mm−1 = 1.73 cm−1 et ρ = 11, 3 g.cm3 .
ρ
La réponse d. est confirm ée.

48 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La dose en zone publique ne doit pas dépasser 1 mS par an. soit pour une durée de
365 × 24 = 8760 heures.
1
La dose par heure est donc = 1, 14 × 10−4 mGy.h 1 = 0, 114 × 10 −4 µGy.h1.
8760
49 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est vraie. Le vecteur d’onde indique la direction de propagation.
• La proposition c. est vraie. Une étoile est une source considérée comme ponctuelle, donc
elle émet des ondes sphériques. Mais, compte tenu de la très grande distance, on obtient une
sphère de rayon infini, donc les ondes peuvent être considérées comme planes.

50 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• On a la relation :
hc
E=hν=
λ
o ù E est l’énergie du photon, h la constante de Planck, ν la fr équence du photon, c la vitesse
de la lumière dans le vide et λ la longueur d’onde du photon. Les propositions a., b., d. et e.
sont donc vraies.
• La proposition c. est fausse. Un photon n’a pas de masse.

Concours n ◦ 3

51 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est vraie, même s’il est possible de mesurer la pression artérielle dans des
conditions différentes.
• La proposition b. est vraie. Cela a peu d’importance, car le bras prend naissance à peu près
au niveau du cœur.
• La proposition c. est fausse. Elle correspond à la pression diastolique.

52 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
À partir des schémas et des connaisances du cours, on obtient ces réponses.

53 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

La proposition a. est fausse. Les dérivations unipolaires sont des dérivations appartenant au
plan frontal.

En dehors du temps du concours :


− la borne de Wilson est obtenue en raccordant entre elles les électrodes R, L et F ;
− le cœur gauche est exploré pr éférentiellement par les électrodes V4, V5 , V 6 ...

54 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
694 Concours blancs • UE 3

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• La proposition b. est fausse. Le complexe QRS traduit la dépolarisation ventriculaire.
• La proposition c. est fausse. Il durent plus de 200 ms.

55 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La matière diffuse du milieu le plus concentré vers le moins
concentré ; or le vecteur gradient de concentration est dirigé du milieu le moins concentré
vers le plus concentré. Les deux ne sont donc pas dans le meme ˆ sens.
• La proposition b. est vraie. La migration conduit à minimiser l’enthalpie libre du système.
• La proposition c. est vraie. En général, on le donne en m 2.s −1 .
• La proposition e. est fausse. La diffusion est un transport passif, qui ne nécessite pas
d’énergie.

56 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Selon les enseignements, les outils utilisés pour les calculs des
différents volumes peuvent varier. En pratique, on considère que chez un patient normal, le
volume plasmatique (VP) représente 50mL/Kg de poids corporel. Ici, VP = 80 × 50 = 4000
mL = 4 L.
• La proposition b. est fausse. Le volume intracellulaire représente 40% du poids corporel.
Or 80 x 40% = 3, 2 L.
• La proposition c. est vraie. Le secteur interstitiel (SI) repr ésente environ 15% du poids
du corps. Donc, avant la prise de poids, V S I = 80 × 15% = 12 L. Le patient a gagné 4 L,
qu’on considère ajoutés à ce secteur exclusivement. En conséquence, après prise de poids,
VS I = 12 + 6 = 18 L. On considère donc l’item comme vrai.
• La proposition d. est fausse. Le volume du SI se mesure par différence, et ne s’obtient pas
par mesure directe.
• La proposition e. est vraie. Une insuffisance cardiaque droite provoque un  encombre-
ment  du sang dans la circulation générale, ce qui augmente la pression hydrostatique au
p ôle veineux du capilaire. En conséquence, la réabsorption de liquide à ce niveau diminue,
favorisant ainsi la survenue des œdèmes.

57 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. À ce niveau de dilution, les deux calculs pr ésenteraient à peu
près les mêmes résultats. C’est le cas pour tous les liquides biologiques qui sont très dilues.
´
• La proposition b. est fausse. On demande ici, une pression. Or les unités donn ées ne sont
pas des unites ´ de pression. En revanche, si on avait demandé l’osmolarit é efficace de ce pa-
tient, la réponse aurait ét é vraies car la seule osmole efficace étant le sodium, on obtient :
osmolarité efficace = 2.[Na+ ] = 2 × 125 = 250 mosm/L = 250 mosm/Kg d’eau.
• La proposition c. est fausse (cf. b.) Mais si on avait demandé l’osmolarité totale du sujet,
on obtiendrait 260 mosm/L.
• Les proposition d. et e. sont vraies. La kaliémie normale est entre 3, 5 et 4, 5 mmol/L.
Une hyperkaliémie entraı̂ne une onde T positive et symétrique, un agrandissement de l’es-
pace PR et un élargissement du QRS. On obtient donc un trouble du rythme cardiaque.
On a : T A = [Na+ ] + [K+] − [Cl −].[HCO −3 ] = 19
et le trou anionique (TA) normal est compris entre 10 et 20.
Il présente une acidose, car le pH normal du sang artériel est compris entre 7, 38 et 7, 42.
UE 3 • Concours blancs 695

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58 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

Corrigés
• La proposition a. est vraie. Le m étabolisme de base augmente en cas de fièvre.
• La proposition b. est vraie. Les facteurs pyrogènes sont surtout d’origine bactérienne, et
provoquent, lorsqu’ils sont détectés, une augmentation de la température de consigne de l’hy-
pothalamus.
• La proposition d. est fausse. C’est l’inverse.
• La proposition e. est fausse. Il faut au contraire limiter les couches isolantes pour favoriser
la thermolyse.

59 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Pour la solution d’ur ée, on a :
nslt
0, 03 = où nslt désigne le nombre de moles du solut é.
1000 − nslt × 60
nslt +
18
Cette égalité est équivalente à :
30 − 1, 8 nslt
0, 03 nslt + = nslt ⇐⇒ 0, 03 nslt + 1, 67 − 0, 1 nslt = nslt
18
⇐⇒ 1, 67 = 1, 07 nslt ⇐⇒ nslt = 1, 56 mol
La masse du soluté est donc de 1, 56 × 60 = 93, 6 g.

60 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Pour la solution de glucose, on a :
C p = CM × M = 2 × 180 = 360 g/L
o ù Cp est la concentration pondérale, CM la concentration molaire et M la masse molaire.
1000 − 360
Le nombre de moles du solvant est alors : = 35, 56 mol.
18
2
On en déduit la fraction molaire du soluté : ≈ 0, 0532 soit 5, 32 %.
2 + 35, 56
61 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C p 48, 6
Pour la solution de lactate, on a : C M = = = 1, 8 mol/L.
M 27
la masse de solvant dans la solution est : 1000 − 48, 6 = 951, 4 g.
1, 8
La fraction molaire est : ≈ 0, 033 soit 3, 3 %.
1, 8 + 951
18
,4

62 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La proposition b. est fausse. Elle est supérieure pour les ions H +.

63 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie car le coefficient de dissociation d’un électrolyte faible est
constant pour une espèce donnée, et ne varie pas en fonction des solutions.
• La proposition c. est fausse. Elle dépend de son hydrophobicité car cela conditionne son
passage à travers les membranes biologiques.
• La proposition d. est vraie. La dissociation de l’eau est très faible.

64 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
696 Concours blancs • UE 3

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Soit Q le débit : on convertit le d ébit en m3 /s : Q = 6 L.min−1 = 10−4 m 3.s−1 .
Q 10−4 1
Or Q = S .Va = πra2V a donc Va = 2 = = = 0, 318 ≈ 0, 32 m.s−1 .
πra 3, 14(10 )
−2 2 3, 14

65 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
4ρQ 4 × 1060 × 10 −4
Re = = ≈ 1348.
πdaη 3, 14 × 2 × 10 −2 × 5 × 10−3

66 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
∆P
On sait que R = · On convertit les pressions en Pascal : Paorte = 120 × 133, 3 = 15 998
Q
Pa et Pveine cave = 133 Pa.
∆P 15 998 − 133
R= = = 1, 59 × 10 8 Pa.m−3 .s.
Q 10 −4

67 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
∆P
On sait que R = · On convertit les pressions en Pascal :
Q
Partère pulmonaire = 15 × 133, 3 = 1995 Pa et P veine pulmonaire = 3 × 133, 3 = 399 Pa.
∆P 1995 − 399
R= = = 1, 60 × 107 Pa.m−3 .s.
Q 10 −4

68 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
On sait que P G = ∆P.Q. On convertit les pressions en Pascal pour les zones situées avant et
après le ventricule gauche :
Paorte = 120 × 133, 3 = 15 998 Pa et Pveine pulmonaire = 399 Pa.
R = ∆P = (15 998 − 399) × 10−4 = 1, 56 W.

69 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
On sait que P D = ∆P.Q. On convertit les pressions en Pascal pour les zones situées avant et
après le ventricule droit : P ap = 15 × 133, 3 = 1995 Pa et Pvc = 133 Pa.
R = ∆P = (1995 − 133) × 10−4 = 0, 19 W.

70 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie : pendant la phase de repolarisation.
• La proposition d. est vraie : pendant la phase de plateau.
UE 3 • Concours blancs 697

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71 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.

Corrigés
• La proposition e. est fausse. C’est I t02 qui est particulièrement sensible à la concentration
en Ca.

72 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La proposition c. est fausse. Il est spécifique de la substance à transporter.

73 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b. est fausse. C’est GLUT-4 qui est induit par l’insuline.
• La proposition c. est fausse. C’est GLUT-5 qui transporte le fructose. GLUT-3 se retrouve
surtout dans les neurones.
• La proposition e. est fausse. GLUT-5 est spécifique du fructose.

74 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Dans la cellule, la concentration en Na+ est faible.
• La proposition c. est fausse. Hors de la cellule, la concentration en K+ est 5 mM.
• La proposition d. est fausse. Hors de la cellule, la concentration en Na+ est forte.
• La proposition e. est fausse. Hors de la cellule, la concentration en Ca2+ est 2, 5 mM.

75 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. La graisse est un tissu hydrophobe, donc avec une proportion
d’eau faible. Si la teneur en eau augmente, l’individu présentera proportionnellement une te-
neur en eau plus faible.
• La proposition c. est vraie. La teneur en eau diminue lorsque l’âge augmente.
• La proposition d. est vraie. La teneur en eau est plus faible chez la femme (car sa proportion
de tissu adipeux est plus élevée).
• La proposition e. est fausse. Le secteur interstitiel ne représente qu’environ 15% de l’eau
totale. L’eau est surtout stockée dans le compartiment intracellulaire (40%).

Concours n ◦ 4

76 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Pour calculer, il faut lire le graphique de la pression art érielle
diastolique (P AD) et la pression artérielle systolique (P AS ), puis en d eduire
´ la pression artérielle
2PAM + PAS 2 × 11 + 17
moyenne : PAM = = = 13 kPa.
3 2
• La proposition c. est fausse puisque PAD = 11 kPa.
• La proposition d. est vraie. La fraction d’ éjection se calcule de la façon suivante :
VES 60
FE = = ·
VT D 100
77 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Il y a diminution du volume t élédiastolique.
• La proposition b. est fausse. Elle ne varie pas.
• La proposition c. est fausse. La précharge correspond à la pression télédiastolique, qui ne
varie pas.
698 Concours blancs • UE 3

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• La proposition d est fausse. Dans ce cas, on assiste à une diminution du travail.

78 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Les forces de viscosité sont à l’origine d’un transfert de quantité
de mouvement des couches rapides vers les couches lentes.
• La proposition b. est vraie. L’unité de viscosité est le Poiseuille (Pl).
On a 1 Pl = 1 Pa.s. Le Poiseuille est donc le produit d’une pression et d’un temps.
• La proposition c. est fausse. Un fluide newtonien n’a pas une viscosité nulle, mais une vis-
cosité constante quelle que soit la contrainte tangentielle appliquée.
• La proposition d. est vraie. C’est la viscosité qui est a` l’origine de la perte de charge ob-
servée lors de l’écoulement régulier d’un fluide.
• La proposition e. est fausse. La viscosit é augmente quand la température augmente.

79 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Comme pour l’eau ρ = 103 , on a les égalités des pressions :
10 m d’eau = 1 bar = 10 5 Pa.
Comme à 0 m d’eau on une pression de 1 bar = 105 Pa, il faudra descendre à 27, 5 m (≈ 28
m) d’eau pour atteindre une pression de 3, 75 bar.

80 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
∆p.π.r4
Rappel : la loi de Poiseuille donne : ∆P = RQ et Q =
8.π.l
• La proposition c. est fausse. Le débit est proportionnel au rayon mis à la puissance 4.
∆P
• La proposition d. est vraie puisque R =
Q
8ηl
• La proposition e. est fausse. La loi de Poiseuille stipule que : R = 4 C’est donc le rayon
πr
de la conduite qui est élevé à la puissance 4, et non la longueur l.

81 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Il faudrait ajouter les pressions cinétique, de pesanteur, et sta-
tique.
• La proposition c. est fausse : uniquement pour un fluide id éal.
• La proposition e. est fausse. Elle explique la diminution de la pression latérale si la section
de la canalisation diminue.

82 ❑
✘ a. ❑b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. Si plus de Na+ entre dans la cellule, la ddp va se rapprocher de
0, c’est à dire diminuer (en valeur absolue).
• La proposition b. est fausse. si plus de K+ sort de la cellule, la ddp va s’éloigner de 0,
c’est-à-dire augmenter (en valeur absolue).
• La proposition c. est fausse. Si le gradient de concentration en K+ augmente, cela déclenchera
une augmentation de la ddp.
• La proposition d. est vraie. Si la production d’ATP diminue, il se peut que l’énergie dispo-
nible soit insuffisante pour approvisionner la Na/K ATPase, et que la ddp diminue.

83 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
UE 3 • Concours blancs 699

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• La proposition a. est vraie. Lors d’un potentiel d’action (PA), on assiste à une entrée d’ions
Na + (influx sodique).

Corrigés
• La proposition b. est fausse. Lors du PA (phase de repolarisation, le K+ sort de la cellule.
• La proposition c. est vraie. pendant la repolarisation, le K + sort davantage que le Na+ ne
rentre dans la cellule.
• La proposition d. est fausse.

84 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. L’espace PR correspond à la conduction auriculo-ventriculaire.
• La proposition c. est fausse. La durée moyenne du cycle QRS est de 80 ms.
• La proposition e. est fausse. La repolarisation des oreillettes se produit durant la d épolarisation
ventriculaire et ne correspond pas à une onde visible.

85 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
C’est du cours !

86 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Par exemple, un sucre se dissout plus rapidement dans de l’eau
chaude car l’agitation moléculaire est plus grande.
• La proposition b. est vraie. Elle signifie une tendance vers l’équilibre des concentrations
dans les differents
´ compartiments.
• Les propositions c. d. et e. sont fausses. Il suffit de se souvenir de la loi de Fick.

87 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.


Le flux diffusif Jd est donné par la loi de Fick :

− −−−→
Jd = −D S grad(C)
avec D = RTb (relation d’Einstein) où la mobilit é m écanique molaire b est donnée par :
1 1
b= = · (N = nombre d’Avogadro, η = viscosité, r = rayon)
N f N 6π η r
Plus la température est haute, plus les flux augmentent.
Le signe − dans la formule indique le sens vectoriel du transfert.
Les flux varient en sens inverse de la taille des molécules car le rayon r des mol écules est au
d énominateur.

88 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. En anurie, le sujet bloque la production d’urine. Il cesse donc
d’éliminer les ions H+ . En conséquence, ceux –ci s’accumulent (puisqu’il continue de s’ali-
menter normalement) et le bilan se positive.
• La proposition c. est vraie. En compensation de l’augmentation de la charge acide (H+), les
poumons augmentent leur élimination de CO2 pour maintenir un pH acceptable (entre 7, 35
et 7, 54).
• La proposition d. est fausse. On aura une acidose métabolique.
• La proposition e. est vraie. Les bicarbonates vont se lier avec les ions H+ qui s’accumulent
pour former de l’acide carbonique. Leur concentration diminue donc.
H2CO 3  H+ + HCO −3
acide carbonique ion hydrogène ion bicarbonate
700 Concours blancs • UE 3

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89 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Il faut bien considérer que ce cas clinique s’accompagne d’une déshydratation (due aux
diarrhées et vomissements) et d’une perte de solutés (osmoles).
• La proposition a. est vraie. L’hématocrite normale est de 45%. Ici, comme elle est supérieure,
cela traduit un volume plasmatique proportionnellement plus faible.
• La proposition b. est fausse. Si l’osmolarité est sup érieure à la normale, cela traduit plutôt
une déshydratation intracellulaire, avec un volume d’eau intracellulaire diminué.
• La proposition c. est fausse. Il y a une perte d’osmoles due aux diarrhees ´ et vomissements.
• La proposition d. est vraie. En cas de d éshydratation, les reins ralentissent la diurèse (pro-
duction d’urine)
• La proposition e. est fausse. Il est négatif car les pertes seront sup érieures aux apports.

90 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est vraie. Un homéotherme presente
´ une temp érature interne constante. En
conséquence il s’est affranchi des variations de température environnantes, et son métabolisme
ne dépend pas des conditions extérieures.
• La proposition b. est vraie. Vasoconstriction et Vasodilatation cutanée pour adapter la perte
de calories au niveau du tégument (peau).
• La proposition c. est vraie. La fusion peut augmenter la production de chaleur de 500%,
mais cela uniquement pendant quelques heures car les réserves en glycogène ne sont pas
inépuisables.
• La proposition d. est fausse. Il est possible de perdre de la chaleur par évaporation au niveau
respiratoire.
• La proposition e. est vraie. On considère qu’au repos, la d épense energ
´ étique due a` l’acti-
vité musculaire obligatoire (le cœur, le diaphragme par exemple) est négligeable.

91 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse.

En altitude, la pression diminue. Or, on voit sur le graphique que lorsque la pression diminue
(si elle est inférieure à 1 atm), la température de fusion augmente légèrement.
• La proposition b. est fausse. L’addition d’un soluté a` de l’eau va abaisser son point de
congélation car ∆θ = −KC osm . Ainsi, on met du sel sur les routes l’hiver pour éviter la for-
mation de plaques de verglas.
• La proposition c. est fausse. Entre 37 et 41◦ C, la conductivité thermique de l’eau décroı̂t.
En effet, pour les conductivités thermiques on a : λ = λ 0(1 + aθ) o ù θ est la température en

K et a < 0.
• La proposition d. est vraie. Un proton H+ ne peut pas demeurer en solution sous cette forme.
Il s’associe forcément avec une molécule d’eau pour former un ion oxonium H 3O+ .
UE 3 • Concours blancs 701

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92 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

Corrigés
La proposition c. est fausse. La concentration molale est définie par le rapport du nombre de
moles de solutés par la masse de solvant. Elle s’exprime en mol.kg −1 .

|
93

m
❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.

o
c
t.
o
• Pour le glucosé 25% (c = 250 g/L), dans 60 cm 3 (= 0, 06 L) on a :

p
s
g
lo
mglucose = 250 × 0, 06 = 15 g.

.b
s
in
c
• Pour le glucosé 10% (c = 100 g/L), dans 10 cm 3 (= 0, 01 L) on a :

e
d
e
m
mglucose = 100 × 0, 01 = 1 g.

s
e
rd
o
16

s
e
• En tout, on a : m total = 16 g dans 70 cm3. Donc cglucose = 1 = 228, 6 g/L.

tr
e
0, 07

/l
:/
p
tt
h
|
94 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ ❑

m
✘ d. ✘e.

o
.c
s
• La proposition a. est fausse.

s
re
p
Une solution à 0, 9% (m/V) de NaCl a une concentration de 9 g.L−1 .

rd
o
.w
9

s
in
Or, la molarité de cette solution sera : M = = 0, 15 mol.L −1  0, 9 M.

c
e
58, 5
d
e
m
s
• La proposition b. est fausse.
e
rd
o

M NaCl = 58, 5 g.mol −1 donc m NaCl = 0, 9 × 58, 5 = 52, 65 g dans un litre, c’est- à-dire 1 kg de
s
e
tr
e

solution.
/l
:/
p
tt

Donc, il reste meau = 1000 − 52, 65 = 947, 35 g d’eau.


h
|
s
in

947, 35
c
e

Or, comme M H2 O = 18 g.mol−1 , on a nH2 O = = 52, 63 mol.L−1.


d
e

18
M
s
e
rD

• La proposition c. est fausse. Un calcul de molarité intègre la notion de masse volumique de


o
s

l’eau, qui dépend de la température.


re
T
e
/L

• La proposition e. est vraie. Le calcul de pression partielle est :


s
p
u
ro

PO2 = f O2 × P totale du mélange = 22 × 1 = 22 atm.


/g
m
o
.c
k
o

95
o


✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
b
e
c
a

• La proposition b. est vraie. Les canaux calciques de type T sont géneralement


´ absents du
.f
w
w

myocarde ventricule, mais on les retrouve dans le myocarde auriculaire.


w
|
s
in

• La proposition c. est fausse. Ce sont des canaux de type T (pas de phase de plateau dans le
c
e
d

potentiel d’action des cellules nodales).


e
M
s
e

• La proposition d. est fausse. La tétrodotoxine bloque les canaux Na +.


rD
o
s
re
T
e
/L

96 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
m
o
.c

La proposition a. est fausse. Ils comportent aussi bien les hyperpolarisations que les dépolarisations.
k
o
o
b
e
c
a
.f
w

97 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
w
w
|

• La proposition a. est fausse : ce sont les ATPases de type V. Celles de type P ne véhiculent
qu’un seul ion à travers la membrane.
• La proposition b. est vraie. La Na/K-ATPase peut par exemple fixer l’ouabaı̈ne, molécule
dont la structure de base est le cholestérol (c’est donc un stéroı̈de).
• La proposition c. est fausse : ce sont les ATPases de type P. Les ATPases de type V se
retrouvent à la surface de certains organites.
• La proposition e. est fausse. Cet item serait vrai pour l’oligomycine, mais l’azide bloque
le complexe IV de la chaine respiratoire mitochondriale, et non sp écifiquement l’ATPase de
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702 Concours blancs • UE 3

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type F.

98 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
´
• La proposition c. est fausse. Il s’agit d’une ATPase qui consomme de l’energie.
• La proposition d. est fausse : c’est l’inverse.
• La proposition e. est fausse. La pompe à sodium le fait sortir (une pompe est inutile pour le
faire rentrer, puisque ce mouvement s’effectue selon son gradient de concentration).

99 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

La proposition b. est fausse : la perméabilit é du sodium est faible, et non nulle.

100 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition a. est fausse. L’ADH augmente la réabsorption intestinale de l’eau.
• La proposition b. est vraie. Si la volémie diminue, la baisse de la diur èse conduit à conser-
ver plus de liquide dans le corps, et donc à compenser la baisse de volume plasmatique.
• La proposition d. est fausse. C’est une baisse de l’osmolalit é plasmatique qui stimule la
synthèse d’ADH.
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UE 4
Évaluation des méthodes
d’analyse appliqués aux
sciences de la vie
et de la santé

William Sealy Gosset (1876-1937),


statisticien anglais, employé par la brasserie
Guiness. On lui doit le test de Student qui,
désormais, sentira la bière quand vous
l’utiliserez.
704 Table • UE 4

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Table de l’UE 4
QCM classés (énoncés)
1. Outils mathématiques 705
Grandeurs physiques et mesures 705
Fonctions usuelles 706
Équations différentielles 708
Fonctions de plusieurs variables 709
2. Statistique descriptive 710
Statistique à une variable 710
Statistique à deux variables ; régression ; corrélation 712
3. Probabilités 713
Probabilités ; probabilités conditionnelles 713
Variables aléatoires discrètes 715
Variables aléatoires continues 717

4. Statistique inférentielle 719


Estimation ; intervalles de confiance 719
Gén éralités sur les tests statistiques 721
Tests sur les proportions 722
Tests sur les moyennes, sur les variances 723
Tests du χ 2 726
Tests sur corrélation et r égression 729
Tests non paramétriques 732

5. Applications aux sciences de la vie 733


Tests diagnostiques ; facteurs de risque 733
Éléments d’´
epidémiologie 738
Essais thérapeutiques 740

6. Informatique médicale 744

Concours blancs (énoncés) 746

Corrigés des QCM classés 761

Corrigés des concours blancs 800

document établi par Daniel Fredon, maı̂tre de conf érences


UE 4 • Énoncés 705

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UE 4 QCM classés (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Outils mathématiques
Grandeurs physiques et mesures
1 Parmi les molarités suivantes, quelle est la plus faible ?
❑ a. 10 amol.L−1 ❑ b. 10−1 fmol.dm−3 ❑ c. 10−5 pmol.mm−3
❑ d. 10−2 nmol.m−3 ❑ e. 10−18 Emol.cm −3
D’après concours Dijon

2 Concernant les grandeurs fondamentales :


❑ a. Dans le système international, l’unite´ de masse est le gramme.
❑ b. L’énergie est une grandeur fondamentale.

UE4
❑ c. 1.10−15 mètre = 1 picomètre.
❑ d. Le travail W a pour équation aux dimensions : [W ] = ML2T −2 .
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est correcte.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon

3 Cochez la(ou les) propositions(s) correcte(s) :


❑ a. La mole est une des unités fondamentales du syst ème international.
❑ b. 1 kg−1.m3 = 10 3 g−1 .cm3
❑ c. 1 eV = 1, 6 × 10−19 J = 1, 6 × 10−19 kg.m 2.s −1.
❑ d. 1 Pa = 1 kg.m−1s−2 .
❑ e. L’incertitude relative n’a pas d’unité.
D’après concours Caen

4 La constante de gravitation G est définie par la loi d’attraction universelle :


m × m
F =G
d2
avec F : force, m et m masses, d distance.
Son équation aux dimensions est de la forme [G] = M a LbT c avec :
❑ a. a = +1 ; b = +2 ; c = +2 ❑ b. a = −1 ; b = +2 ; c = −2
❑ c. a = +1 ; b = +3 ; c = +2 ❑ d. a = −1 ; b = +3 ; c = −2
❑ e. a = +1 ; b = −3 ; c = +2
D’après concours Caen
706 Énoncés • UE 4

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Fonctions usuelles
5 a et b étant des r éels strictement positifs, cochez la(ou les) propositions(s) exacte(s) :
 
❑ a. ln(ab2 ) = 2 ln a + ln b ❑ b. ln(ab 2) = ln a + 2 ln b
❑ c. ln(ab2 ) = ln a + ln(b 2) ❑ d. ln(ab2) = 0
❑ e. ln(ab2 ) = ln a + ln b
D’après concours Nancy

 
1 2x2
6 Concernant la valeur de la dérivée de x − e 5 :
3
2 2x 5 2x
❑ a. 2x + e 5 . ❑ b. 2x + e 5 .
 5   2 
2x 2 2 2x 2 5
2 2
❑ c. e 5 x + 2x − ❑ d. e 5 x + 2x −
5 15 5 6
❑ e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
D’après concours Limoges

e1+x
7 On donne la fonction g( x) = définie pour x non nul. Indiquez la (ou les) proposi-
x
tion(s) vraie(s) :
ex
❑ a. On peut mettre g sous la forme g( x) = k où k est une constante.
x
ex k
❑ b. On peut mettre g sous la forme g( x) = + o ù k est une constante.
x x
❑ c. e est négligeable devant x lorsque x tend vers +∞.
x

❑ d. x est négligeable devant e x lorsque x tend vers +∞.


❑ e. lim g(x) = +∞.
x→+∞
D’après concours Toulouse

8 On sait que la vitesse d’un fluide à travers un tube circulaire depend


´ du rayon r du tube.
Elle est régie par l’expression suivante :
A
V (r) = (Br2 − r 3 ) (A et B sont des constantes)
π
Quelle serait la vitesse maximale atteinte (en unité arbitraire) pour A = 25 et B = 3 ?
❑ a. 31, 8 ❑ b. −241, 7 ❑ c. 87, 8
❑ d. 228, 9 ❑ e. 2, 0
D’après concours Limoges

9 Un faisceau de rayons X est absorb é par un milieu de coefficient d’absorption µ et


d’épaisseur L. L’intensité du faisceau transmis est égale à 10 % de l’intensité incidente I0 ,
I0
selon la loi d’évolution : I T = = I0 e−µL .
10
Par quel coefficient k faut-il multiplier l’épaisseur du milieu pour r éduire l’intensit é transmise
I
à 1 % de I 0 (c’est-à-dire que l’intensité transmise serait 0 = I0 e −µkL) ?
100
UE 4 • Énoncés 707

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❑ a. 2 ❑ b. ln 10 ❑ c. e
❑ d. 10 ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

10 Dans une certaine maladie grave, la fonction de survie à compter du diagnostic est
divisée par deux entre deux dates quelconques différant d’un an.
❑ a. La probabilité de survivre au moins un an après la diagnostic est 0, 5.
❑ b. Les patients décèdent sûrement dans les deux ans qui suivent le diagnostic.
❑ c. La probabilité de décéder dans les deux ans suivant le diagnostic est de 0, 875.
❑ d. Si l’on a survécu un an, la probabilit´e de survivre une année supplémentaire est
0, 5.
❑ e. Chaque jour, la probabilité de survivre une année supplémentaire est 0, 5.
D’après concours Rennes
 
11 Les primitives de x 1 + e2x peuvent s’écrire :
1  2 2x  1 2 
❑ a. x + e + Cte. ❑ b. x − e2x + Cte.
2 2
1   1 2  1 
2x 2x
❑ c. 1 + e (x − 1) ❑ d. x +e x−

UE4
2 2 2
❑ e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
D’après concours Limoges

12 Pour trouver une des solutions de (3t + 2) 2 dt, nous pouvons :

❑ a. Développer (3t + 2)2 et déterminer une des solutions à partir du résultat obtenu.
❑ b. Réaliser un changement de variable en remplaçant dans l’équation de départ
(3t + 2) par une variable u et consid érer que du = 3dt.
Une de ces solutions est égale à :
3 1
❑ c. (3t + 2)3 ❑ d. (3t + 2) ❑ e. (3t + 2)3.
2 9 D’après concours Limoges

13 Cochez la(ou les) propositions(s) correcte(s) :


 b
❑ a. La valeur moyenne de la fonction f sur un intervalle [a; b] est : f x) dx.
a
 b
1
❑ b. La valeur moyenne de la fonction f sur un intervalle [a; b] est : f x)d x.
b−a a

1 a
❑ c. La valeur moyenne de la fonction f sur un intervalle [a; b] est : f x)d x.
a−b b
Soit la fonction f (x) = 2 x − 5 x4. Sa valeur moyenne sur l’intervalle [−2; 0] est :
❑ d. 30 ❑ e. -36
D’après concours Limoges
708 Énoncés • UE 4

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Équations différentielles
14 On peut représenter le phénomène de destruction au cours du temps de cellules cancéreuses,
en nombre N (t) à l’instant t, par une molécule active avec l’ équation différentielle :
dN
− aN (t) = − M e −Kt
dt
o ù a, M et K sont des constantes positives.
Si la solution sans second membre de l’équation est : Nssm (t) = C e at (où C est une constante),
parmi les solutions proposées pour le calcul de la solution générale Ng (t), quelle est l’affir-
mation exacte ?
M M −Kt
❑ a. e −Kt + eat ❑ b. e − eat
a+K a+K
M M
❑ c. e −Kt + Cte eat ❑ d. − e −Kt + C te eat
a+K a+K
❑ e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
D’après concours Limoges

15 Pour chacune des équations différentielles avec valeur initiale qui suivent, on propose
la solution. Indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
dm
❑ a. m(t) = m0 e−kt pour : = −km avec m(0) = m0
dt
dm
❑ b. m(t) = e−kt pour : = km avec m(0) = 1
dt
r  dm
❑ c. m(t) = 1 − e−kt pour : = r − km avec m(0) = 0 et r constante.
k dt
dm
❑ d. m(t) = m0 ekt pour : + km = 0 avec m(0) = m0
dt
dm
❑ e. m(t) = m0 ekt pour : − km = 0 avec m(0) = m0
dt
D’après concours Brest

16 La solution gen
´ érale de l’équation différentielle 2y  − 6y  − 4y = −16x est :
x g(x) = C1e x + C 2e2x − 4x − 6.
Quand, au temps initial on a y(0) = 0 et y(0) = 24, parmi les solutions propos ées pour la
solution de l’équation y(x), quelle est l’affirmation exacte ?
❑ a. 16e x − 22e2x − 4x − 6 ❑ b. −16e x + 22e 2x − 4x − 6
❑ c. −24ex + 24e 2x − 4x − 6 ❑ d. 24e x − 24e 2x − 4x − 6
❑ e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
D’après concours Limoges

17 Soit l’équation différentielle : (E) 2y + 3y = 4e5t


UE 4 • Énoncés 709

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❑ a. La solution génerale
´ yg (t) de l’équation (E) est le produit d’une des solutions
y 1 (t) de l’équation sans second membre associée à (E) et d’une fonction u(t)
4e5t
telle que u  (t) = ·
y1 (t)
❑ b. La solution générale y g(t) de l’ équation (E) est la somme de la solution générale
de l’équation sans second membre associ ée à (E) et d’une solution particulière
de l’équation (E).

La solution générale yg (t) de l’équation (E) est égale à :


4 3 4 5t 3
❑ c. e 5t + Cte.e 2 t ❑ d. e + Cte.e − 2 t
7 13
4  5t 3 
❑ e. Si au temps initial y(0) = 0, la solution devient y(t) = e − e− 2 t
13
D’après concours Limoges

Fonctions de plusieurs variables


18 Cochez la(ou les) propositions(s) correcte(s) :
❑ a. Lorsque la dérivée de la fonction f (x) au point x 0 tend vers l’infini, alors la

UE4
π
tangente à la courbe en ce point fait un angle avec l’axe des abscises.
2
df dx
❑ b. Si f x) = ax alors
r
= a(r − 1)
f x
❑ c. Si la fonction f d épend de deux variables a et b, alors :
df ∂f ∂f
= da + db
f ∂a ∂b
da
❑ d. La différentielle de ln a est :
a
da
❑ e. La différentielle de log a est : × ln(10)
a
D’après concours Limoges

19 On considère la fonction définie par f (x, y) = ex y2 avec y > 0. On a :


∆f ∆x ∆f ∆x ∆y
❑ a. ≈ + 2∆y ❑ b. ≈ +2
f x f x y
∆f ∆y ∆f
❑ c. ≈ ∆x + 2 ❑ d. ≈ ∆x + 2∆y
f y f
❑ e. Pour une variation ∆x autour de 0 et ∆y autour de 2, on obtient une variation
relative de f environ égale à ∆x + ∆y
D’après concours Toulouse

20 La capacité d’un certain type de condensateur, dont la géométrie est définie par deux
variables h  0 et b > 0 est donn ée par :
h
C(h, b) = 2πε0 2 avec π et ε 0 constantes positives fixées.
b
710 Énoncés • UE 4

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❑ a. La différentielle de C en (h, b) est donnée par :
4πε
dC = 2πε0 dh − 3 0 db
b
❑ b. La variable b étant fixée, une petite augmentation de h provoque une petite
augmentation de C.
❑ c. Pour h = 0 fix ée, une petite variation de b provoque une variation de C appro-
ximativement egale
´ a` 0.
❑ d. Une petite augmentation de h associée à une petite augmentation de b ont tou-
jours pour effet une petite augmentation de C.
❑ e. Si b est fixée, une petite variation h autour d’une valeur h tr ès élevée provoque
∆C
une variation relative approximativement nulle.
C
D’après concours Toulouse

2. Statistique descriptive
Statistique à une variable
21 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. La couleur des cheveux peut être définie par une variable qualitative ordinale.
❑ b. Le taux de cholestérol sanguin est une variable quantitative continue.
❑ c. Le nombre de pièces par logement est une variable quantitative discrète.
❑ d. Discrétiser une variable consiste à transformer une variable qualitative en va-
riable quantitative.
❑ e. La couleur des cheveux peut être définie par une variable qualitative nominale.
D’après concours Toulouse

22 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La glycémie est une variable quantitative continue.
❑ b. Une variable continue peut être discrète.
❑ c. Le nombre de poils sur le corps d’un homme est une variable quantitative
discrète.
❑ d. Le sexe est une variable binaire.
❑ e. L’état civil est une variable quantitative à k modalites.
´
D’après concours Dijon

23 On étudie la variable  intensité de la douleur 24 h apres ` une intervention chirurgi-


cale  que l’on code  pas de douleur  ,  douleur mod érée  ,  douleur intense  ,  douleur
insupportable  :
❑ a. Il s’agit d’une variable quantitative continue.
❑ b. Il s’agit d’une variable quantitative discrète.
❑ c. Il s’agit d’une variable qualitative.
❑ d. Il s’agit d’une variable ordinale.
UE 4 • Énoncés 711

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❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble

24 On mesure le taux de globules rouges sanguin chez 50 sujets, chaque sujet étant prélevés
3 fois. On obtient 150 valeurs de taux de globules rouges. Quelles composantes de la varia-
bilité participent à expliquer la dispersion ?
❑ a. La variabilité intra-individuelle et la variabilité inter-individuelle, mais pas l’er-
reur de mesure puisque le taux de globules rouges sanguin a été mesuré 3 fois.
❑ b. La variabilité inter-individuelle, la variabilité intra-individuelle et la variabilité
analytique (l’erreur de mesure).
❑ c. La variabilité analytique (l’erreur de mesure) seule.
❑ d. La variabilité intra-individuelle seule.
❑ e. La variabilité inter-individuelle seule.
D’après concours Toulouse

25 Concernant les propriétés de la variance, cochez les réponses fausses :


❑ a. L’unité de la variance est l’unité de la variable aléatoire élevée au cube.
❑ b. Un changement d’origine ne modifie pas la variance.

UE4
❑ c. Un changement d’échelle ne modifie pas la variance.
❑ d. Si l’on ajoute 33 à toutes les valeurs de la variable, la variance est modifiée.
❑ e. Si l’on multiplie par 130 toutes les valeurs de la variable, la variance est multi-
pliée par 16 900.
D’après concours Dijon

26 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Un échantillon est une fraction de la population sur laquelle est effectuée la
mesure.
❑ b. Un caractère statistique discret ne peut prendre que des valeurs entières posi-
tives ou nulles.
❑ c. Les quartiles partagent la série ordonnée en 5 groupes de même effectif.
❑ d. Une distribution trimodale comporte 3 maximums.
❑ e. Le coefficient de variation est le rapport de la moyenne de l’échantillon sur
l’écart type de l’échantillon.
D’après concours Strasbourg

27 On donne la figure en box-plot suivante :

❑ a. Le box-plot est un moyen de représenter graphiquement une variable


qualitative.
712 Énoncés • UE 4

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❑ b. Il peut exister des valeurs situées au-delà de l’intervalle [55; 255].
❑ c. La médiane vaut 130.
❑ d. L’intervalle interquartile est égal à [130; 150].
❑ e. La moyenne ne peut pas être déterminée d’après ce schéma.
D’après concours Toulouse

28 On recense le nombre de lits d’hospitalisation par service. L’enquête porte sur 30 ser-
vices du CHU de Toulouse. Voici le tableau des nombres observés.

lits 5 8 10 12 15 16 18 20 22 24 28 30
services 2 3 2 2 3 2 1 6 1 3 2 3

À propos de la distribution du nombre de lits, quelles sont les propositions suivantes qui sont
vraies ?
❑ a. L’étendue est de 30. ❑ b. Le mode est égal à 30.
❑ c. La médiane est égale à 19. ❑ d. La médiane est égale à 18.
❑ e. On ne peut pas calculer la moyenne car il s’agit d’une variable quantitative
discrète.
D’après concours Toulouse

Statistique à deux variables ; régression ; corrélation


29 On désire savoir s’il existe une corrélation entre la taille (en cm) et le poids (en kg)
chez les enfants de 2 ans. Les résultats obtenus sur 8 individus sont les suivants :

taille X 82 83 82 85 84 89 85 88
poids Y 8, 5 9, 2 10, 1 8, 8 10, 8 11, 0 11, 6 12, 4
On calcule le coefficient de corrélation lin éaire ρ(X, Y ) (arrondi au centieme)
` et la covariance
Cov(X, Y ) (arrondie au dixième). On obtient :

❑ a. r(X, Y ) = 0, 73 ❑ b. r(X, Y ) = 0, 66
❑ c. Cov(X, Y ) = 2, 1 ❑ d. Cov(X, Y ) = 2, 4
❑ e. Cov(X, Y ) = 30, 2
D’après concours Strasbourg

30 On étudie l’influence de la pollution sur le développement des poumons chez les jeunes
de 10 à 18 ans. Pour cela, on mesure le volume expiratoire forcé (VEF ) et la concentration
D en dioxyde d’azote pour un grand nombre d’individus. On obtient :
➣ pour VEF une moyenne de 4400 ml, avec un écart type estimé (ou déviation standard) de
225 ml ;
UE 4 • Énoncés 713

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➣ pour D une moyenne de 15, avec un écart type estimé de 5 ;
➣ un coefficient de corrélation entre VEF et D égal à r = −0, 64.
Quelle est l’équation de la droite de régression de la VEF en fonction de D ?

❑ a. (VEF − 4400) = 28, 8(D − 15)


❑ b. VEF = 146(D − 15)
❑ c. (VEF − 4400) = −28, 8(D − 15)
❑ d. (VEF − 4400) = 146(D − 15)
❑ e. VEF = −28, 8D D’après concours Lille

3. Probabilités
Probabilités ; probabilités conditionnelles
31 On s’intéresse aux familles de deux enfants susceptibles d’être atteints par une maladie
g énétique qui touche 1 garçon sur 2 et non les filles.
Si f = fille ; g = garçon sain ; m = garçon malade, quel est l’ensemble fondamental qui tient

UE4
compte de l’ordre dans la fratrie,
❑ a. {gg, g f , f g, f f }
❑ b. {gg, gm, mg, g f , f g, f f }
❑ c. {mm, m f , f m, f f , gm, mg}
❑ d. {gg, mg, gm, g f , f g, m f , f m, mm, f f }
❑ e. {gg, gm, m f , mm, g f , f f } D’après concours Lille

32 Une boı̂te d’ampoules contient n 1 ampoules d’un m édicament X et, suite à une erreur,
n 2 ampoules d’un médicament Y . On s’interroge sur l’expérience qui consiste à choisir une
ampoule dans cette boı̂te et noter le produit qu’elle contient. Pour que cette expérience soit
aléatoire, il faut nécessairement :

❑ a. Que les ampoules X et Y soient strictement identiques.


❑ b. Que les ampoules X et Y soient indiscernables dans les conditions de
l’expérience.
❑ c. Qu’il y ait au moins n1 = 1 et n2 = 1.
❑ d. Qu’il y ait autant d’ampoules de X et de Y .
❑ e. Que le nombre d’ampoules de Y soit petit devant celui de X .
D’après concours Paris 7

33 Soit A et B des événements quelconques, distincts de l’événement impossible, et qui ne


sont pas indépendants. A et B sont respectivement leurs contraires.
714 Énoncés • UE 4

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❑ a. P(A) = P(A|B)
P(A ∩ B)
❑ b. P(A|B) =
P(A)
❑ c. P(A ∩ B) = P(A|B) × P(B)

❑ d. P(A|B) × P(B) = P(B|A) × P(A)


❑ e. P(A|A) = 0
D’après concours Toulouse

34 Soit A et B des événements quelconques, de probabilités non nulles, et incompatibles.


Indiquez la (ou les) proposition(s) vraie(s) :

❑ a. A et B sont indépendants.
❑ b. A peut être inclus dans B.
❑ c. B peut être inclus dans A.
❑ d. A et B ne sont pas indépendants.
❑ e. On ne peut pas dire s’ils sont indépendants ou non.
D’après concours Toulouse

35 Dans une population donnée, la prévalence d’une maladie M 1 est 5 % et celle d’une
maladie M2 est 10 %. Les deux maladies sont supposees
´ indépendantes.

❑ a. Dans cette population, la probabilité d’être atteint de M1 et de M 2 est 0, 5%.


❑ b. Dans cette population, la probabilité d’être atteint de M1 et de M 2 est 15%.
❑ c. Dans cette population, la probabilité d’être atteint de M 1 ou de M2 est comprise
entre 14 % et 15 %.
❑ d. Sur 500 sujets atteints de M1, on peut s’attendre à trouver 50 sujets atteints de
M2 .
❑ e. Sur 500 sujets atteints de M 1, on peut s’attendre à trouver 25 sujets atteints de
M2 .
D’après concours Limoges

36 Soit un paquet de cartes classiquement composé de 52 cartes, soit 4 couleurs : cœur,


pique, carreau, trèfle, avec 13 valeurs chacune ; as, roi, dame, valet, 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2.
L’événement élémentaire consiste à tirer au hasard une carte dans le jeu de 52 cartes.
On considère l’événement A  tirer un roi  et l’événement B  tirer un cœur  .
1 1
❑ a. P(A) = ❑ b. P( B) =
4 13
❑ c. P(A ∩ B) = P(A) × P(B)
❑ d. A et B ne sont pas incompatibles.
❑ e. A et B ne sont pas indépendants.
D’après concours Nantes
UE 4 • Énoncés 715

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37 L’échographie est utilisée pour détecter in utero les malformations fœtales. Elle permet
également de prédire avant la naissance le sexe de l’enfant. Cependant, les erreurs commises
par les échographistes ne sont pas symétriques. En effet, les filles sont toujours correctement
identifiées, alors que les garçons sont identifiés comme des filles une fois sur quatre.
On considérera que 50 % des naissances sont de sexe féminin.
Quelle est la probabilité qu’un échographiste commette une erreur ?

❑ a. 0, 05 ❑ b. 0, 125 ❑ c. 0, 20
❑ d. 0, 25 ❑ e. 0, 50
D’après concours Paris 7

1
38 On sait que la proportion d’admis dans une faculté est de ·
6
Cependant, l’admission dépend du travail fourni. Parmi les assidus (qui représentent 1 étudiant
1
sur 4) la probabilité d’admission est de ·
3
Quelle est la probabilité d’admission des non assidus ?
1 1 1 1 2
❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
6 3 9 12 3
D’après concours Paris 7

UE4
39 Dans une population de mères de nouveau-nés pr´ematur és, 30 % allaitent encore leur
nouveau-né à 3 mois et 70 % ne fument pas.
Sachant que, parmi les fumeuses, 10 % allaitent encore à 3 mois, calculez la probabilité pour
qu’une mère allaitant encore à 3 mois soit fumeuse.
❑ a. p = 0, 90 ❑ b. p = 0, 23 ❑ c. p = 0, 77 ❑ d. p = 0, 43
❑ e. p = 0, 10
D’après concours Tours

Variables aléatoires discrètes


40 Une pièce de monnaie équilibrée est lancée trois fois de suite. Soit X le nombre de fois
o ù pile apparaı̂t sur ces trois lancers. Quelle est la loi de probabilité de X ?
1 1 1
❑ a. P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
4 2 4
1 1 1 1
❑ b. P(X = 0) = ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
4 4 4 4
1 3 3 1
❑ c. P(X = 0) = ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
8 8 8 8
1 1
❑ d. P(X = 0) = 0 ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) = 0
2 2
1 1 1 1
❑ e. P(X = 0) = ; P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(X = 3) =
8 4 4 8
D’après concours Tours
716 Énoncés • UE 4

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41 On considère deux variables aléatoires indépendantes X et Y prenant chacune deux
valeurs et de lois de probabilité respectives :
1 3 1 1
P(X = 1) = ; P(X = 2) = ; P(Y = 1) = ; P(Y = 2) = ·
4 4 2 2
Indiquez la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
1
❑ a. X et Y sont discrètes. ❑ b. P(X = 2|Y = 2) =
2
3 5
❑ c. E (Y ) = ❑ d. Var (Y ) =
2 2
1
❑ e. Var (Y ) =
4 D’après concours Paris 7

QCM n◦ 42 à 44 : Un politique décide de modifier la sélection des étudiants en médecine.


S’inspirant de la sélection dans l’armée française au XIXe siècle, il propose de procéder à un
tirage au sort de la façon suivante.
Chaque étudiant tire au sort un nombre entre 1 et 10. Si ce nombre est supérieur ou égal à
9, l’étudiant est reçu ; dans le cas contraire, il peut retenter sa chance une seconde fois en
procédant de la même façon, indépendamment de son premier tirage.
D’après concours Paris 7

42 Le politique d´ecide dans un premier temps de tirer un nombre entier de 1 à 10 de façon


équiprobable.
❑ a. Il s’agit d’une expérience aléatoire qualitative.
❑ b. Il s’agit d’une expérience aléatoire discrète.
❑ c. La probabilité d’être sélectionné est de 0, 19.
❑ d. La probabilité d’être sélectionné est de 0, 20.
❑ e. La probabilité d’être sélectionné est de 0, 36.

43 Insatisfait, le politique décide de modifier la loi du tirage, en utilisant maintenant une


loi uniforme continue, toujours entre 1 et 10.
1
❑ a. La probabilité d’obtenir 10 au premier tirage est de ·
10
1
❑ b. La probabilité d’obtenir 10 au premier tirage est de ·
9
❑ c. La probabilité d’être sélectionné est inchang ée.
❑ d. La probabilité d’être sélectionné est diminuée.
❑ e. La probabilité d’être sélectionné est augmentée.

44 Soit p la proportion de succès fixée par le politique et x la probabilit é d’être sélectionné


au premier tirage. On a :

❑ a. p=x ❑ b. p = x(1 − x) ❑ c. x = p(1 − p)


❑ d. x = p(2 − p) ❑ e. p = x(2 − x)
UE 4 • Énoncés 717

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45 La prévalence d’un accident grave lors de la prescription d’antibiotiques est évaluée à
1 %. Dans un service de chirurgie, on a prescrit en une année 500 traitements antibiotiques.
Quelle est la probabilité de n’avoir observ é, en un an, aucun accident aux antibiotiques ?
❑ a. 0, 5 ❑ b. 0 ❑ c. 0, 007 ❑ d. 0, 0035 ❑ e. 0, 05
D’après concours Lille

46 Dans une population, une maladie M présente une prévalence de 1 %. On choisit au ha-
sard un échantillon de 100 personnes dans cette population. On appelle X la variable aléatoire
d éfinie par le nombre de personnes malades dans cet échantillon.
❑ a. X suit une loi de Bernoulli.
❑ b. X suit une loi binomiale.
❑ c. L’espérance de X est 0, 01.
❑ d. La variance de X dépend de la taille de l’echantillon.
´
❑ e. La fréquence observ ée de la maladie a une espérance de 0, 1.
D’après concours Toulouse

47 On a constaté qu’au service d’urgence d’un certain hôpital se présentaient en moyenne


3 malades chaque jour. Le nombre de patients se présentant chaque jour est supposé suivre

UE4
une distribution de Poisson.
Lorsque 3 malades au plus se présentent, un médecin peut assurer seul leur prise en charge.
Lorsqu’il y a au moins quatre malades, un second médecin est mobilisé.

❑ a. La probabilité pour qu’aucun malade ne se présente de la journée est 0, 1 envi-


ron (à 0, 01 pr ès).
❑ b. La probabilité pour qu’au plus un malade se pr ésente dans la journée est 0, 2
environ (à 0, 01 pr ès).
❑ c. Le nombre moyen de médecins mobilis és pour cette consultation est 1, 35 (à
0, 02 près).
❑ d. Le nombre moyen de médecins mobilis és pour cette consultation est 1, 65 (à
0, 02 près).
❑ e. Le nombre moyen de médecins mobilis és pour cette consultation est 1, 92 (à
0, 02 près).
D’après concours Rennes

Variables aléatoires continues


48 On considère la fonction définie par :
 −x
 f ( x) = k e

 pour x  0


 f ( x) = k ex pour x < 0

Déterminer la valeur de k pour que f puisse être considérée comme une densit é de probabilité
d’une variable aléatoire continue X .
1 1 1
❑ a. k = 0 ❑ b. k = −2 ❑ c. k = ❑ d. k = − ❑ e. k =
4 3 2
D’après concours Nantes
718 Énoncés • UE 4

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49 On considère une variable aléatoire Z qui suit la loi normale centrée r éduite.
Déterminez le réel a tel que : P(−a < Z < a) = 0, 5
❑ a. a = 0 ❑ b. a = 1, 04 ❑ c. a = 0, 95 ❑ d. a = 0, 25 ❑ e. a = 0, 67
D’après concours Nantes

50 On a testé les durées de vie de 400 tubes électroniques de même origine. La moyenne
de cette distribution est de 650 heures et l’écart type de 175 heures.
En faisant l’hypothèse de normalité de la dur ée de vie, quelle est la probabilité pour qu’un
tube extrait de cette distribution ait une durée de vie supérieure à 1000 heures (on approche
1, 69 par 2 ?
❑ a. 0, 5548 ❑ b. 0, 025 ❑ c. 0, 945 ❑ d. 0, 4452 ❑ e. 0, 155
D’après concours Nancy

51 Dans une population, la taille des individus est décrite par une variable al éatoire X
distribu ée selon une loi normale d’espérance (ou moyennne) 1, 70 m et d’écart type 0, 10 m.
On appelle Z la variable centrée réduite obtenue à partir de X .

❑ a. Z suit une loi normale d’espérance nulle.


❑ b. Z suit une loi normale d’écart type 0, 10 m.
❑ c. Si Z est dans un intervalle [−3; 3], alors X est dans un intervalle [1, 40; 2, 00].
❑ d. La probabilité que la taille d’un individu soit comprise entre 1, 60 m et 1, 80 m
est de 68 %.
❑ e. La probabilité que la taille d’un individu soit comprise entre 1, 70 m et 1, 80m
est de 68 %.
D’après concours Toulouse

52 Dans une population de sujets atteints de diabète de type 1, la mesure de l’hémoglobine


glyquée suit une loi normale de moyenne 6, 1 et d’écart type 0, 65.

❑ a. La probabilité qu’un sujet présente une mesure de l’hémoglobine glyquée com-


prise entre 4, 8 et 7, 4 est voisine de 97, 5 %.
❑ b. La probabilité qu’un sujet présente une mesure de l’hémoglobine glyquée com-
prise entre 4, 8 et 7, 4 est voisine de 95 %.
❑ c. La probabilité qu’un sujet présente une mesure de l’hémoglobine glyquée supé-
rieure à 9, 1 est voisine de 2 %.
❑ d. La probabilité qu’un sujet présente une mesure de l’hémoglobine glyquée supé-
rieure à 6, 1 est voisine de 50 %.
❑ e. La médiane de la distribution de l’hemoglobine
´ glyquee
´ dans cette population
est égale à 6, 1.
D’après concours Limoges

53 Dans un centre de vacances, on suppose que la durée de séjour X (en jours) suit une loi
exponentielle de moyenne 5. Quelle proportion de séjours ont dur é plus de 5 jours (à 0, 02
près) ?
UE 4 • Énoncés 719

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❑ a. environ 5 %. ❑ b. environ 15 %. ❑ c. environ 35 %.
❑ d. environ 45 %. ❑ e. environ 65 %.
D’après concours Paris 7

54 Un échographiste recontacte 100 femmes pour lesquelles il a commis une erreur sur le
sexe de l’enfant. On suppose que le délai de réponse à son courrier (qui est en moyenne de
30 jours) suit une loi exponentielle.
❑ a. 40 % (à 1 % près) des femmes auront répondu dans les 15 jours après l’envoi.
❑ b. 40 % (`
a 5 % pr ès) des femmes n’auront pas répondu dans les 30 jours après
l’envoi.
❑ c. 40 % (à 1 % près) des femmes qui n’auront pas répondu dans les 15 jours
répondront entre 15 et 30 jours après l’envoi.
❑ d. 40 % (à 5 % près) des femmes auront répondu entre 15 et 30 jours apr ès l’envoi.
❑ e. Il manque le paramètre de la loi exponentielle pour répondre.
D’après concours Paris 7

4. Statistique inférentielle

UE4
Estimation ; intervalles de confiance
55 Une estimation ponctuelle :
❑ a. est une estimation qui arrive à l’heure.
❑ b. est obtenue à partir des données de la population entière.
❑ c. est, dans le cas d’une proportion, obtenue par le rapport de la taille d’échantillon
sur le nombre de sujets présentant le caract ère d’intérêt.
❑ d. est, dans le cas d’une moyenne, obtenue par le calcul de la moyenne de
l’échantillon.
❑ e. ne devrait jamais être associée à une estimation par intervalle de confiance.
D’après concours Tours

56 Un(e) de vos collègues, peu familier(e) de la biostatistique s’intéresse à la fréquence


d’une certaine maladie chronique (sa prévalence). Il (elle) pense que cette fréquence est de 20
% dans sa clientèle. Par ailleurs il (elle) a consulté les fiches de 900 de ses patients et trouvé
90 patients atteints de cette maladie.
❑ a. Après calcul, vous pouvez lui dire que la prévalence n’est pas 20 % dans sa
clientèle.
❑ b. L’intervalle de confiance de la prévalence (au risque 5 %) est environ
[0, 08; 0, 12].
❑ c. L’intervalle de confiance de la prévalence (au risque 5 %) est environ
[0, 17; 0, 23].
❑ d. L’intervalle de pari de la prévalence (au risque 5 %) était environ [0, 08; 0, 12].
❑ e. L’intervalle de pari de la prévalence (au risque 5 %) était environ [0, 17; 0, 23].
D’après concours Rennes
720 Énoncés • UE 4

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QCM n◦ 57 à 59 : Chez des sujets atteints d’une maladie (individus M), les dosages D M d’une
protéine sont distribués suivant une loi normale de moyenne
µM = 20 ng/mL et d’écart type σ M = 4 ng/mL.
Chez les sujets sains (individus S ), les dosages DS sont distribués suivant une loi normale de
moyenne µS = 8 ng/mL et d’écart type σ S = 2 ng/mL.
D’après concours Brest, V. Morin

57 Les bornes de l’intervalle de pari à 95 % pour la concentration d’un individu atteint de


la maladie sont :
❑ a. [2; 12] ❑ b. [4; 16] ❑ c. [4; 12] ❑ d. [16; 24] ❑ e. [12; 28]

Le dosage étant utilisé comme test, la concentration seuil de 12 ng/mL est utilisée pour dis-
criminer entre individus négatifs et positifs. Par conséquent, un individu dont la concentra-
tion est inférieure au seuil est déclaré négatif (−) et un individu dont la concentration est
supérieure au seuil est déclaré positif (+).

58 La sensibilité du test est :


❑ a. 0, 025 ❑ b. 0, 9 ❑ c. 0, 1 ❑ d. 0, 975 ❑ e. 0, 995

59 La spécificit é du test est :


❑ a. 0, 025 ❑ b. 0, 9 ❑ c. 0, 1 ❑ d. 0, 975 ❑ e. 0, 995

60 On prévoit d’effectuer une étude prospective afin d’étudier le taux de troubles cognitifs
graves (TCG) dans les 5 années qui suivent un accident vasculaire cérébral (AVC).
Dans une étude préliminaire au cours de laquelle on a suivi, pendant 5 ann ées, 30 patients
ayant présenté un AVC, 9 avaient déclaré des TCG.
En utilisant les données de l’étude préliminaire, on voudrait savoir combien il faut inclure de
patients ayant eu un AVC afin d’estimer, par un intervalle de confiance à 95 %, le taux de
survenue de TCG avec une précision de 2 %.
Quelle est la valeur approchée du nombre de sujets ?
❑ a. 30 ❑ b. 210 ❑ c. 2100 ❑ d. 4200 ❑ e. 42
D’après concours Lille

61 Pour connaı̂tre l’ état de stress d’une population, il est possible de soumettre les per-
sonnes a` un questionnaire dont les résultats sont fournis par une échelle numérique.
UE 4 • Énoncés 721

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Pour étudier l’état de stress de femmes militaires aux USA, une telle échelle d’anxiét é a été
utilisée chez 256 femmes.
Les résultats obtenus suivent une loi normale de moyenne 77, 5 avec un écart type de 28.
Quelle est la valeur de l’écart type de la moyenne ?

❑ a. 3 ❑ b. 28 ❑ c. 1, 75 ❑ d. 0, 11 ❑ e. 5, 30
D’après concours Lille

62 On s’intéresse à l’intervalle de confiance de la moyenne du caractère biologique X , es-


timée sur une population de très grande taille.
Un premier intervalle de confiance à 95 % a été obtenu sur cette population en 1970 sur un
échantillon de 1000 sujets.
Aujourd’hui, on souhaite recalculer cet intervalle de confiance car la variabilité de X a aug-
menté considérablement.
ˆ taille d’ échantillon, le nouvel intervalle
En utilisant le m ême niveau de confiance et la meme
de confiance est :

❑ a. Moins précis car de longueur plus grande.


❑ b. Plus precis
´ car de longueur plus petite.
❑ c. Identique à l’intervalle obtenu en 1970.

UE4
❑ d. Impossible à calculer car les variances ne sont pas égales.
❑ e. Impossible à calculer car le th éorème central-limite ne peut pas être appliqué.
D’après concours Lille

Généralités sur les tests statistiques


63 Dans un test statistique, le risque de premiere
` esp èce α est le risque :

❑ a. de ne pas rejeter l’hypothèse nulle alors qu’elle est vraie.


❑ b. de rejeter l’hypothèse nulle alors qu’elle est fausse.
❑ c. d’accepter l’hypothèse nulle alors qu’elle est vraie.
❑ d. de rejeter l’hypothèse nulle alors qu’elle est vraie.
❑ e. de ne pas rejeter l’hypothèse nulle alors qu’elle est fausse.
D’après concours Toulouse

64 Un même test statistique est utilisé dans deux populations ind épendantes P1 et P2 pour
évaluer l’efficacité d’un m édicament.
Dans la population P1 , on on utilise un risque de première espèce égal à α 1, alors que dans la
population P2 ce risque vaut α2 .
Quelle est la probabilité que l’hypothèse nulle soit rejet ée à tort dans les deux populations ?
❑ a. Le minimum entre α1 et α2. ❑ b. Le maximum entre α 1 et α2.
α1 + α2
❑ c. α1 + α 2 ❑ d. ❑ e. α1 α2
2
D’après concours Lille
722 Énoncés • UE 4

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65 Lors de la réalisation d’un test statistique de comparaison d’une moyenne à une norme,
le degré de significativité est p = 0, 20 que l’on juge trop élev é. Pour le diminuer :

❑ a. On change l’hypothèse nulle H0.


❑ b. On augmente la taille de l’échantillon avec lequel on réalise le test.
❑ c. On diminue la taille de l’échantillon avec lequel on r éalise le test.
❑ d. On ne peut rien faire.
❑ e. Avec la même taille d’échantillon, on rép ète le test jusqu’à ce qu’on rejette H 0 .
D’après concours Lille

Tests sur les proportions


QCM n◦ 66 à 70 : La T S H est une hormone qui augmente en cas d’hypothyroı̈die.
On considère qu’elle est anormalement augmentée (dosage positif) lorsque sa valeur est
supérieure à 4. La sensibilité de ce dosage est alors 92 % et sa spécificité 96 %.
D’après concours Lille
66 Pour un patient atteint d’hypothyroı̈die, quelle est la probabilité que le dosage soit po-
sitif ?
❑ a. 1 ❑ b. 0, 92 ❑ c. 0, 96 ❑ d. 4 ❑ e. 0, 94
67 Dans la population féminine, la prévalence de l’hypothyro¨ıdie est estimée à 1/100.
Quelle est la probabilité qu’une femme soit atteinte d’hypothyroidie si le dosage est positif
(c’est-à-dire supérieur à 4) ?
❑ a. 0, 65 ❑ b. 0, 99 ❑ c. 0, 92 ❑ d. 0, 19 ❑ e. 0, 04
68 Dans la population masculine, la prévalence de l’hypothyroı̈die est 1/1000. On considère
que les valeurs de la sensibilité et de la spécificité sont inchang ées. Quelle est la probabilit é
qu’un homme ne soit pas atteint d’hypothyroı̈die si le dosage est positif (TS H > 4) ?
❑ a. 0, 96 ❑ b. 0 ❑ c. 0, 02 ❑ d. 0, 98 ❑ e. 0, 04
69 Le dosage de la T S H a été effectué simultanément par deux laboratoire L et M sur un
échantillon de 100 prélèvements. On souhaite estimer la concordance des r ésultats des deux
laboratoires.

Laboratoire M Laboratoire L
TS H  4 TSH > 4
TS H  4 70 8
TS H > 4 2 20

Quel est le taux de concordance observé ?


❑ a. 0, 7 ❑ b. 0, 2 ❑ c. 0, 9 ❑ d. 0, 62 ❑ e. 0, 10
70 Pour tester cette concordance, on effectue un test du kappa. Quelle est la valeur du
kappa ?
❑ a. 0, 62 ❑ b. 0, 9 ❑ c. 0, 45 ❑ d. 1, 45 ❑ e. 0, 74
UE 4 • Énoncés 723

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Tests sur les moyennes, sur les variances
71 La valeur du caractère discriminant d’un test de comparaison de moyennes observées
est de t = 4.01. Sachant que les effectifs des deux groupes observ és sont respectivement
de 8 et 9 et que les conditions d’application du test sont vérifi ées, déterminez le degré de
signification du test :

❑ a. p < 0, 02 si le risque α = 0, 02
❑ b. p = 0, 001
❑ c. p = 15
❑ d. p = 2, 131 si le risque α = 0, 05
❑ e. p < 0, 01
D’après concours Tours

72 Pour mesurer l’efficacit é d’un traitement anti-tumoral, on a mesuré le volume V d’une


tumeur dans un groupe de 81 souris. Les résultats sont les suivants :
avant traitement : moyenne(V ) = 40 mm3
après traitement : moyenne(V ) = 35 mm 3

UE4
La statistique du test paramétrique adapté vaut 4, 5. On conclut à une r éduction significative
du volume de la tumeur au risque 5%.

❑ a. Pour arriver à cette conclusion, on a réalise´ un test de comparaison de moyennes


sur échantillons appariés.
❑ b. L’écart type estimé de la variation de volume est supérieur à 5 mm3 .
❑ c. L’écart type estimé de la variation de volume est supérieur à 15 mm3 .
❑ d. Il est nécessaire de calculer une variance commune pour faire ce test.
❑ e. Les conditions d’application du test n’étaient pas réunies.
D’après concours Nancy

73 On cherche à mesurer le temps supplémentaire de travail effectu é un jour donné, dans


un hôpital, par rapport au planing théorique prevu. ´ La moyenne de temps de travail d’un
échantillon de 50 infirmières a été ce jour là de 8 heures 20 minutes (écart type 50 minutes).
Le temps théorique est de 7 heures 30 minutes par jour.
❑ a. Cet échantillon d’infirmières a travaillé en moyenne 50 minutes de plus que
prévu.
❑ b. La différence est significative, au risque de première espèce α < 5 %, entre le
temps moyen travaillé par les infirmières et le temps théorique.
❑ c. L’échantillon est trop petit pour pouvoir répondre par un test utilisant la loi
normale.
❑ d. Au risque β de deuxième espèce, les infirmi ères ont travaillé autant, en
moyenne, que prévu par le planning théorique.
724 Énoncés • UE 4

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❑ e. Il faudrait faire une étude cas-témoin pour pouvoir conclure à une différence
entre temps moyen travaillé et temps théorique.
D’après concours Bordeaux, Pr R.Salamon

74 On veut étudier la décroissance de la charge virale, après traitement, chez 40 patients


atteints d’hépatite C. On mesure la charge virale le jour pr écédant l’initialisation du traitement
(J0), puis 14 jours plus tard (J14).
On veut savoir si la charge virale a diminué entre les deux mesures.
❑ a. On peut comparer deux moyennes par un test t pour séries indépendantes.
❑ b. On peut comparer la moyenne des différences entre les deux mesures, pra-
tiquées à J0 et J14, à la valeur 0.
❑ c. Il faut utiliser un test du χ2 pour séries appariées.
❑ d. On peut utiliser, soit un test t, soit un test de l’écart réduit.
❑ e. L’hypothèse alternative retient une situation unilat érale.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 75 à 76 : On souhaite comparer les variances d’une variable aléatoire dans deux
groupes A et B. Les valeurs observées sont les suivantes :
nA = 10 s2A = 10, 2 ; nB = 13 s2B = 13, 2.
Le risque α est fixé à 5 %.
D’après concours Strasbourg
75 Pour faire cette comparaison de variances :
❑ a. Il faut calculer la différence des variances estimées.
❑ b. Il faut calculer le rapport des variances estimées.
❑ c. Il faut utiliser un test de Student avant de faire la comparaison.
❑ d. La valeur seuil est définie à partir d’une loi du χ 2 .
❑ e. Aucune de ces réponses n’est exacte.

76 Avec les mêmes données :


❑ a. on rejette H0 au risque α.
❑ b. le nombre de degrés de liberté est égal à 4.
❑ c. les nombres de degrés de liberté sont de 10 et 13.
10, 2
❑ d. pour le test, il faut calculer .
13, 2
❑ e. il faut supposer que la variable aléatoire suit une loi normale.

77 On veut étudier la relation entre l’épaisseur d’un mélanome et la survie des patients 5
ans après le diagnostic initial de la tumeur. L’étude porte sur 30 patients. Aucun patient n’est
perdu de vue.
Parmi les 15 patients ayant un mélanome d’épaisseur > 1, 5 mm, 10 sont d écéd és.
Parmi les 15 patients ayant un mélanome d’épaisseur < 1, 5 mm, 3 sont d écédés.
UE 4 • Énoncés 725

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Pour étudier cette relation, on peut utiliser :
❑ a. Un test de corrélation de Spearmann.
❑ b. Un test de corrélation de Pearson.
❑ c. Un test du χ2 .
❑ d. Un test exact de Fisher.
❑ e. Aucun de ces tests.
D’après concours Nantes

QCM n◦78 et 79 : Une étude est menée chez 81 sujets dont le cholestérol est supérieur à 2
g/L. Après un an de traitement par un médicament hypocholestérolémiant H, on obtient les
résultats suivants :
Avant traitement : cholestérol = 2, 27 ± 0, 13 (x ± s)
Après traitement : cholestérol = 2, 12 ± 0, 15 (x ± s)
Différence = 0, 15 ± 0, 06 (x ± s)
D’après concours Lille

78 Posez l’hypothèse nulle :

UE4
❑ a. Le médicament H est efficace.
❑ b. Le médicament H est inefficace.
❑ c. Le cholestérol avant traitement est égal au cholestérol apr ès traitement, aux
fluctuations aléatoires près.
❑ d. Le cholestérol avant traitement est plus élevé que le cholestérol apr ès traite-
ment, en tenant compte des fluctuations aléatoires.
❑ e. La différence entre le cholestérol avant traitement et le cholestérol après traite-
ment est non nulle, aux fluctuations aléatoires près.

79 Pour étudier l’efficacit é du médicament H, on fait un test de l’ écart réduit. Quelle est la
valeur de z (arrondie à la première décimale) ?
❑ a. 0, 5 ❑ b. 1 ❑ c. 2, 5 ❑ d. 9 ❑ e. 22, 5

QCM n◦80 à 83 : Une étude récente a été conduite pour évaluer l’impact du tabagisme
parental sur la pression artérielle systolique d’enfants en bas âge. La pression artérielle sys-
tolique moyenne était de :
➣ 100 mmHg (écart type : 7, 7 mmHg) chez 2274 enfants non exposés au tabagisme paren-
tal ;
➣ 101 mmHg (écart type : 8, 0 mmHg) chez 1411 enfants exposés au tabagisme parental.
On pose l’hypothèse nulle H0 comme étant l’absence d’association entre le tabagisme paren-
tal et la pression artérielle systolique moyenne. On suppose les conditions de validité du test
vérifiées.
D’après concours Grenoble

80 Dans cette étude :


726 Énoncés • UE 4

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❑ a. La pression artérielle systolique est une variable quantitative continue.
❑ b. Le tabagisme parental est une variable qualitative.
❑ c. Les deux échantillons comparés sont appari´es.
❑ d. L’effectif de chaque échantillon est supérieur à 30.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.

81 Dans cette étude on peut utiliser :


❑ a. un test de comparaison de deux pourcentages.
❑ b. un test de comparaison de deux moyennes.
❑ c. un test de comparaison d’une moyenne et d’un pourcentage.
❑ d. un test du coefficient de corrélation.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
82 La valeur calcul ée du test est égale à 3, 77. Le degré de signification (ou p-value) cor-
respondant est :

❑ a. 0, 05 ❑ b. 1, 96 ❑ c. 3, 84 ❑ d. 2274 + 1411 − 2
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
83 On peut conclure :
❑ a. à l’existence d’une différence statistiquement significative de la pression
artérielle systolique moyenne entre les enfants exposés (101 mmHg) et les en-
fants non exposés (100 mmHg) au tabagisme parental.
❑ b. qu’on ne met pas en évidence de différence statistiquement significative de la
pression artérielle systolique moyenne entre les enfants exposés (101 mmHg)
et les enfants non exposés (100 mmHg) au tabagisme parental.
❑ c. à l’existence d’une relation causale entre l’exposition au tabagisme parental et
l’augmentation de la pression artérielle systolique moyenne.
❑ d. que l’âge moyen diffère significativement entre les enfants exposés et les en-
fants non exposés au tabagisme parental.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.

Test du χ 2
84 Le cours de statistique commence normalement à 8 h 00. On note X la variable al éatoire
représentant le retard (en secondes) avec lequel le professeur commence le cours. On fait
l’hypothèse H 0 selon laquelle X suit une loi normale de moyenne 180s et d’écart type 45 s.
Durant 10 ans, 300 observations de la variable X ont permis d’ établir le tableau :

X X  90 90 < X  180 180 < X  270 270 < X


effectif observé 7 140 144 9

Pour tester H0 , on utilise un test du χ2 d’adéquation. Avec un risque de première espèce


α = 0, 05, on conclut :
UE 4 • Énoncés 727

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❑ a. On ne rejette pas H0 .
❑ b. On rejette H0.
❑ c. On ne peut pas réaliser le test du χ2 car il y a au moins un effectif < 5.
❑ d. On ne peut pas réaliser le test du χ2 car le nombre de degrés de liberté est < 5.
❑ e. On ne peut pas réaliser le test du χ2 car X est une variable quantitative.
D’après concours Lille

85 Pour traiter la maladie M on dispose de trois traitements A, B et C. On se propose


de comparer l’efficacit é de ces traitements. On décide de traiter 100 malades avec A, 100
malades avec B et 100 malades avec C. Les malades sont r épartis aléatoirement dans les trois
groupes de traitement. Le résultat du traitement peut s’apprecier
´ en guéri ou non gu éri  .
On observe :

traitement A B C
guéris 30 25 35
non guéris 70 75 65

❑ a. Le test du χ2 à r éaliser est à 3 ddl.


❑ b. La valeur de la variable de décision est < 2, 5.

UE4
❑ c. La valeur de la variable de décision est  9.
❑ d. On peut rejeter l’hypothèse  les trois traitements ont la même efficacit é  avec
α = 0, 05.
❑ e. On ne peut pas comparer les traitements.
D’après concours Lille

86 Dans une usine de 1000 personnes, 100 sont exposées à un produit chimique. Au cours
des visites médicales, on a recens é 15 % de personnes atteintes d’asthme. Parmi elles, 25
étaient exposées à ce produit chimique. Pour savoir si l’exposition au produit chimique est un
facteur de risque d’asthme, on réalise un test statistique du χ 2 avec un seuil de 5%.
❑ a. Le résultat du test permet de conclure : on rejette l’hypothese
` nulle avec un
risque de se tromper inférieur à 5 %.
❑ b. Le résultat du test permet de conclure : on ne rejette pas l’hypothèse nulle avec
un risque β de deuxième espèce de se tromper.
❑ c. Parmi les asthmatiques de cette usine, un sur six est exposé au produit chimique.
❑ d. La fréquence d’asthme est significativement supérieure, au risque α inférieur à
5 %, chez les personnes exposées au produit que chez les non exposés.
❑ e. Le produit chimique est responsable de l’asthme de travailleurs exposés.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon

87 On souhaite étudier si la répartition des groupes sanguins d’un échantillons de patients


est différente de la répartition connue dans une population de l’Europe du Nord.
36 de ces patients sont du groupe sanguin A, 32 sont du groupe sanguin A, 6 sont du groupe
sanguin B, 6 sont du groupe sanguin AB.
728 Énoncés • UE 4

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La répartition des groupes sanguins dans la population est la suivante :
O : 45 % ; A : 40 % ; B :10 % ; AB : 5 %.
❑ a. Pour savoir si la répartition des groupes sanguins est la même dans l’échantillon
des patients que dans la population, il faut faire un test du χ2 d’indépendance.
❑ b. Pour savoir si la répartition des groupes saguins est la même dans l’échantillon
des patients que dans la population, il faut faire un test du χ2 d’ajustement.
❑ c. Il n’existe pas de différence significative de répartition des groupes sanguins
entre l’échantillon de patients et la population, au risque β de deuxième espèce.
❑ d. Il y a davantage de personnes du groupe sanguin AB dans l’échantillon de pa-
tients et la population, au risque α < 5 % de se tromper.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Bordeaux, Pr R.Salamon

QCM n◦88 et 89 : On souhaite comparer deux traitements T 1 et T2 d’une maladie bénigne.


On réalise un essai thérapeutique comparant les résultats de ces deux traitements.
100 sujets ont été répartis en deux groupes par tirage au sort. Un groupe a été traité par T1
et l’autre groupe par T2 . L’efficacité du traitement est jugée après 6 jours de traitement. Les
résultats observés sont présentés dans le tableau ci-dessous :

état du patient après 6 jours de traitement


stationnaire amélioré guéri Total
traitement T 1 10 25 15 50 sujets
traitement T 2 7 39 4 50 sujets

D’après concours Limoges

88 Parmi les propositions suivantes quelle(s) est(sont) la(les affirmations(s) exacte(s) ?


❑ a. Le test à effectuer est un χ2 à 2 ddl.
❑ b. Le test à effectuer est un χ2 à 3 ddl.
❑ c. Le test à effectuer est un χ2 à 4 ddl.
❑ d. Il est necessaire
´ de regrouper les colonnes  amélioré  et  guéri  car la co-
lonne  gu éri  contient un effectif de sujets inférieur à 5.
❑ e. L’hypothèse alternative est que l’état du patient apr ès 6 jours de traitement est
lié au traitement.

89 Cochez la(les) affirmations(s) exacte(s)


❑ a. Le test réalisé prend en compte une situation unilatérale pour formuler l’hy-
pothèse alternative.
❑ b. Le paramètre calculé du test (nommé aussi paramètre de décision) est voisin de
10.
❑ c. L’analyse statistique ne montre pas que les deux traitements ont une efficacité
différente.
UE 4 • Énoncés 729

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❑ d. L’analyse statistique montre que les deux traitements ont une efficacité
différente.
❑ e. Le degré de significativité p est inférieur à 0, 01.

Tests sur corrélation et régression

90 Si ses conditions d’application sont vérifiées, le test du coefficient de corrélation est


approprié pour :
❑ a. tester l’association entre deux variables quantitatives continues.
❑ b. comparer deux moyennes observées sur deux échantillons indépendants.
❑ c. tester l’association entre deux variables qualitatives.
❑ d. comparer deux pourcentages observés sur deux échantillons indépendants.
❑ e. les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

91 On étudie sur 200 personnes l’association entre surpoids et hypertension. Dans cet
échantillon, on observe 8 % de personnes hypertendues et 20 % de personnes en surpoids.
Parmi les personnes en surpoids, 8 sont hypertendues.

UE4
On utilise un test avec un seuil de 5 % pour tester l’association entre hypertension et surpoids.

❑ a. Le test permet de conclure qu’il n’y a pas d’association significative entre sur-
poids et hypertension dans cet echantillon.
´
❑ b. On rejette l’hypothèse nulle avec un risque inférieur à 1 %.
❑ c. La statistique du χ2 est supérieure à 5.
❑ d. Le test du χ2 ne peut pas être utilisé.
❑ e. L’hypothèse nulle peut être formulée la prévalence d’hypertension n’est pas
différente chez les personnes ayant un surpoids et chez les personnes n’ayant
pas de surpoids .
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon

QCM n◦92 et 93 : On recherche s’il existe une éventuelle corrélation linéaire entre le poids
et la tension artérielle systolique chez les hommes de plus de 50 ans.
Pour ce faire, on a mesuré le poids (X exprimé en kg) et la tension artérielle (Y exprimée en
mmHg) chez 50 hommes de cette tranche d’âge. On obtient les résultats suivants :
les poids sont compris entre 75 et 115 kg ;
le coefficient de corrélation entre X et Y est r = 0, 5 ;
les moyennes observées sont : x = 95 kg et y = 130 mmHg ;
les écarts type observés sont : s X = 10 kg et sY = 20 mmHg ;
D’après concours Bordeaux, Pr R.Salamon

92 Pour répondre à notre question, on effectue un test statistique.


730 Énoncés • UE 4

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❑ a. L’hypothèse nulle H 0 est :  Il y a une corrélation lin éaire entre X et Y 

❑ b. La valeur calculée du paramètre est égale à 4.


❑ c. Au risque β de deuxième espèce, il y a indépendance lin éaire entre X et Y .
❑ d. Au risque de première espèce α < 5 %, le surpoids provoque une tension
artérielle systolique élevée.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

93 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui est(sont) vraie(s) :


❑ a. Par définition, r est compris entre 0 et 1.
❑ b. La pente de la droite de régression de Y en X est égale à a = 1.
❑ c. La droite de régression de Y en X coupe l’axe des ordonn ées en
y = y = 130 mmHG.
❑ d. Pour un homme pesant 130 kg, on peut prédire une tension artérielle systolique
égale à 165 mmHG.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.

QCM n◦ 94 à 104 : Des chercheurs ont fourni des appareils de mesure de la tension artérielle
à domicile et envoyé des messages sur les téléphones portables pour rappeler les heures
de prise des médicaments (intervention) à des patients souffrant d’hypertension artérielle
sévère.
103 patients ont été inclus aléatoirement et suivis pendant une période de 12 mois.
Au moment de l’entrée dans l’étude, 51 avaient une tension artérielle contrôlée contre 52 qui
avaient une tension artérielle au-dessus des limites acceptées sous traitement.
À la fin des 12 mois d’étude, 63 avaient une tension artérielle contrôlée. Parmi ceux-ci, 17
avaient une tension artérielle non contrôlée à l’inclusion dans l’étude.
D’après concours Caen

1. Le premier objectif était d’évaluer la liaison entre l’intervention et le contr ôle de l’hyper-
tension.

94 Il s’agit d’un problème (plusieurs réponses possibles) :


❑ a. de liaison entre deux variables quantitatives.
❑ b. de liaison entre une variable qualitative et une variable quantitative.
❑ c. de comparaison de deux pourcentages observés sur échantillons appariés.
❑ d. de liaison entre deux variables qualitatives.
❑ e. de comparaison de deux pourcentages observés sur échantillons indépendants.

95 Les conditions de validité de ce test sont vérifiées parce que (plusieurs réponses pos-
sibles) :
❑ a. n > 30
❑ b. La différence entre les groupes est grande.
❑ c. Les effectifs calculés sous H 0 sont supérieurs à 3.
UE 4 • Énoncés 731

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❑ d. Le nombre de paires discordantes est superieur
´ ou égal à 10.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus.

96 On peut en déduire que la liaison étudiée :


❑ a. n’est pas significative.
❑ b. est significative à p < 0, 005.
❑ c. est significative à p < 0, 01.
❑ d. est significative à p < 0, 02.
❑ e. Il manque des informations pour pouvoir effectuer le test.
97 Vous concluez que (plusieurs réponses possibles) :
❑ a. Il existe une association significative entre l’intervention et le contrôle de
l’hypertension.
❑ b. Une étude avant-apres
` permet de parler de lien de causalité.
❑ c. Le pourcentage de patients non-contrôlés dans la population dont est issu
l’échantillon avant l’intervention est supérieur à 40, 8 au risque de 5%.
❑ d. Le pourcentage de patients non-contrôlés dans la population dont est issu
l’échantillon avant l’intervention est supérieur à 40, 8 au risque de 2, 5%.

UE4
❑ e. Le pourcentage de patients non-contrôlés dans la population dont est issu
l’échantillon avant l’intervention est inf érieur à 60, 1 au risque de 5%.
2. Le deuxième objectif de l’étude était d’étudier la liaison entre la prise de comprimés et la
tension artérielle à la fin de l’ étude.
Dans un sous-groupe incluant 30 des 103 patients, la consommation de traitements anti-
hypertenseurs (x, correspondant au nombre de comprim és avalés divisé par le nombre de
comprimés prescrits, en pourcentage) et la tension artérielle à la fin de l’étude (y, en mm de
mercure), que l’on considère toutes deux aléatoires, ont été mesurées. On donne :
   
x = 2379, 5 ; x2 = 192 895, 9 ; y = 4833, 3 ; y2 = 794 887, 2 ;

xy = 377 221, 5.
Les valeurs de X et de Y étudi ées dans l’échantillon varient de 60 à 99 % et de 111 à 204 mm
de mercure, respectivement.

98 Indiquez la(ou les) proposition(s) correcte(s) :


❑ a. Corrélation et régression sont valides pour répondre à ce probl ème.
❑ b. C’est un probleme
` de comparaison de moyennes sur échantillons appariés.
❑ c. C’est un probleme
` de régression uniquement.
❑ d. C’est un problème de comparaison de moyennes sur échantillons indépendants.
❑ e. C’est un probleme
` de corrélation uniquement.

99 La valeur de la covariance estimée est égale à :


❑ a. 211, 7 ❑ b. 204, 7 ❑ c. 199, 4 ❑ d. 20, 5 ❑ e. Autre réponse
732 Énoncés • UE 4

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100 Le coefficient de corrélation estimé est égal à :
❑ a. 0, 75 ❑ b. −0, 75 ❑ c. 0, 80 ❑ d. 0, 72 ❑ e. Autre réponse
101 La valeur de l’indice statistique permettant de tester l’indépendance entre X et Y
(plusieurs réponses possibles)
❑ a. se lit dans une table du χ2.
❑ b. se lit dans la table de Z bilatérale (table de l’écart réduit).
❑ c. suit une loi de Student à n − 2 d.d.l.
❑ d. se lit dans une table de T .
❑ e. suit une loi normale à n − 2 d.d.l.

102 On peut en déduire que la liaison étudiée :


❑ a. n’est pas significative.
❑ b. est significative à p < 0, 005.
❑ c. est significative à p < 0, 01.
❑ d. est significative à p < 0, 001.
❑ e. Il manque des informations pour pouvoir effectuer le test.

103 Pour une tension artérielle de 182 en mm de mercure, quel pourcentage de prise d’an-
tihypertenseur peut-on prédire ?
❑ a. 71, 4 ❑ b. 69, 9 ❑ c. 58, 3 ❑ d. 86, 7 ❑ e. Autre réponse
104 Quel est le nombre de sujets nécessaires pour obtenir une estimation de la moyenne
de la tension artérielle dans cette population, avec une précision de ±10 mm de mercure et un
risque d’erreur de 5% :

❑ a. 4 ❑ b. 22 ❑ c. 86 ❑ d. 89 ❑ e. Autre réponse

Tests non paramétriques

QCM n◦ 105 à 108 : Un des effets secondaires d’un traitement d’une maladie pourrait être la
modification de la concentration d’une protéine dans le sang. Pour vérifier cette hypothèse,
on dose cette protéine avant et après le traitement sur un échantillon de 7 patients. On obtient
les résultats suivants (concentrations exprimées en g.L−1 ) :

numéro du patient 1 2 3 4 5 6 7
concentration 1, 05 0, 95 0, 90 0, 95 1, 00 0, 85 0, 95
avant traitement
concentration 1, 15 0, 75 0, 70 0, 85 0, 80 0, 95 0, 75
après traitement

On suppose que la différence de concentration avant et après traitement ne se distribue pas


suivant une loi normale.
UE 4 • Énoncés 733

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D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon

105 Pour savoir si la concentration de la protéine est significativement modifiée par le


traitement, on effectuera un test :
❑ a. de Student ; ❑ b. de Mann et Whitney ;
❑ c. de Wilcoxon ; ❑ d. du χ 2.
❑ e. Un autre test.

106 Pour savoir si la concentration de la protéine est significativement modifi ée par le
traitement, on calcule l’expression correspondant au test adéquat. On obtient le résultat :
❑ a. 1, 87 ❑ b. 4 ❑ c. 39 ❑ d. 1, 57 ❑ e. 11
107 Pour savoir si la concentration de la protéine est significativement modifiée par le
traitement, la valeur seuil pour la région critique correspondant au test adéquat, au risque 5
% et en fonction de la taille de l’effectif, est la suivante :
❑ a. 2 ❑ b. 2, 45 ❑ c. 8 ❑ d. 1, 96 ❑ e. 3, 84
108 La conclusion du test réalisé pour savoir si la concentration de la protéine est signifi-
cativement modifiée par le traitement, est :

UE4
❑ a. Au risque β, le traitement ne modifie pas la concentration de la protéine.
❑ b. Au risque α = 0, 05, le traitement ne modifie pas la concentration de la protéine.
❑ c. Au risque β, le traitement modifie significativement la concentration de la pro-
téine.
❑ d. Au risque α = 0, 05, le traitement modifie significativement la concentration de
la protéine.
❑ e. La taille des échantillons ne permet pas de répondre.

5. Applications aux sciences de la vie


Tests diagnostiques ; facteurs de risque
109 Pour un test binaire positif (T +) ou négatif (T− ) vis e` vis d’une maladie présente (M )
ou absente (M ), le test présente un intérêt diagostique dans les cas suivants :
❑ a. P(T +|M ) = P(T +) ❑ b. P( M) < P(M|T + )
❑ c. P(T− |M ) = P(T − ) ❑ d. P(M |T +) < P(M |T −)
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est vraie.
D’après concours Clermont Ferrand

110 On cherche à évaluer les performances d’un nouveau test T pour identifier les malades
atteints d’une maladie M .
Les vrais malades identifié comme non malades par le test T :
❑ a. Sont des vrais positifs. ❑ b. Sont des vrais négatifs.
734 Énoncés • UE 4

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❑ c. Sont des faux positifs. ❑ d. Sont des faux négatifs.
❑ e. Cela dépend de la spécificité du test.
D’après concours Toulouse

111 Concernant les valeurs informatives d’un test diagnostique :


❑ a. La spécificité se calcule dans la population des non-malades.
❑ b. La valeur prédictive positive se calcule dans la population des malades.
❑ c. Plus la sensibilité est élevée, plus la probabilité d’avoir un test positif est grande
chez les malades.
❑ d. Plus la valeur prédictive positive est élevée, plus la probabilité d’être malade
est grande si le test est positif.
❑ e. Plus la prévalence de la maladie est élevée, plus la valeur prédictive positive du
test sera élevée.
D’après concours Toulouse

112 Dans une population, 2 % des sujets présentent le caractère X étudié. Un test diag-
nostique de lecture simplifiée est développé pour identifier ce caractère. Ce test est positif
pour 95 % des sujets qui présentent effectivement le caract ère X et pour 3 % des sujets qui ne
présentent pas le caract ère X .
❑ a. La sensibilité de ce test est 0, 95.
❑ b. La sensibilité de ce test est 0, 019.
❑ c. La sensibilité de ce test est 0, 39.
❑ d. La proportion de faux positifs est 0, 03.
❑ e. La spécificité de ce test est 0, 97.
D’après concours Limoges

QCM n◦113 à 115 : Un scanner peut être utilisé pour détecter des lésions des artères coro-
naires. Le résultat du scanner est soit artères coronaires normales  , soit  artères coronaires
anormales .
La sensibilité du scanner est de 95 %, tandis que sa spécificité est de 85 %.
D’après concours Lille

113 Quelle est la probabilité que le scanner soit anormal si les artères sont saines (absence
de lésion) ?
❑ a. 0 ❑ b. 1 ❑ c. 0, 05 ❑ d. 0, 85 ❑ e. 0, 15

114 On applique ce test à une population à risque moyen où la prévalence de la maladie
est x = 0, 30. Quelle est la valeur prédictive négative du scanner ?
❑ a. 0, 73 ❑ b. 0, 98 ❑ c. 0, 85 ❑ d. 0, 27 ❑ e. 0, 78
UE 4 • Énoncés 735

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115 Une étude a évalué sur 620 personnes un test propos é pour repérer une dépression en
comparant ses résultats aux diagnostics d’experts. On observe les résultats suivants :
parmi les 120 dépressifs diagnostiqués, tous ont été rep érés par le test ;
le test a aussi repéré 25 personnes supplémentaires, à tort, comme potentiellement dépressives.
Quelle est la proposition qui est correcte pour cette étude :
❑ a. La sensibilité et la valeur prédictive positive sont égales à 100 %.
❑ b. La sensibilité et la valeur prédictive n égative sont égales à 100 %.
❑ c. La spécificité et la valeur prédictive positive sont égales à 100 %.
❑ d. La spécificité et la valeur prédictive n égative sont égales à 100 %.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est juste.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon

116 La figure ci-dessous représente deux courbes ROC caractérisant chacune un test diag-
nostique.

UE4
❑ a. On peut représenter une courbe ROC à partir d’un test diagnostique basé sur
une variable qualitative binaire.
❑ b. Les points B et C correspondent à des seuils différents de la variable utilisée
pour le test.
❑ c. Le test représent é par la courbe 1 permet de mieux classer les patients en ma-
lades ou non malades que le test représent é par la courbe 2.
❑ d. Concernant le test de la courbe 2, la spécificité sera plus faible pour le seuil
correspondant au point C que pour le seuil correspondant au point B.
❑ e. Il n’est pas possible d’avoir un test avec une sensibilité de 100 % et une
spécificité de 0 %.
D’après concours Toulouse
736 Énoncés • UE 4

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QCM n◦117 à 120 : On souhaite évaluer la conséquence de l’exposition à des nuisances
sonores sur l’acuité auditive d’un groupe d’enfants.
On tire au sort un groupe d’enfants habitant à proximité d’un aéroport (ce sont des jeunes
enfants et on en déduit qu’ils ont toujours vécu à cet endroit) dont l’audition est normale

|
m
(perte jusqu’à présent non significative, qu’elle qu’en soit la cause) et on suit l’acuité auditive

o
c
t.
o
sur une période de dix ans.

p
s
g
lo
On prend aussi un groupe témoin habitant dans un coin calme d’un village environnant.

.b
s
in
c
e
On dit que la chute de l’audition et significative au-delà d’une perte de 20 % sur cette période

d
e
m
de temps.

s
e
rd
o
s
On obtient le tableau suivant :

e
tr
e
/l
:/
p
tt
chute significative absence de chute significative total

h
|
m
o
.c
exposition A=5 B = 15 20

s
s
re
p
rd
non exposition C =? D = 42 ?

o
.w
s
in
c
total 13 ? ?

e
d
e
m
s
e
rd

D’après concours Dijon


o
s
e

117 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


tr
e
/l
:/
p
tt
h

❑ a. C’est une étude prospective.


|
s
in
c

❑ b. C’est une étude rétrospective.


e
d
e
M

❑ c. C’est une étude historico-prospective.


s
e
rD
o
s

❑ d. C’est une enquête cas-témoins.


re
T
e
/L

❑ e. C’est une enquête exposés-non exposés.


s
p
u
ro
/g
m
o
.c

118 Avantages de ce type d’enquête ?


k
o
o
b
e
c

❑ a. Mise en évidence d’autres maladies influencées par le facteur étudié.


a
.f
w
w

❑ b. Rapidité de l’enquête.
w
|
s
in
c

Inconvénients de ce type d’enquête ?


e
d
e
M
s
e

❑ c. Risque de changement d’habitudes de la personne.


rD
o
s
re

❑ d. Coûts.
T
e
/L
m
o

Indications de ce type d’enquête ?


.c
k
o
o
b
e

❑ e. Maladies à long délai d’installation.


c
a
.f
w
w
w
|

119 Concernant les risques :


❑ a. Le risque en l’absence du facteur vaut : R0 = 0, 16.
❑ b. Le risque en l’absence du facteur vaut : R1 = 0, 25.
❑ c. Le risque relatif vaut ≈ 1, 56.
❑ d. L’exposition au facteur entraı̂ne donc une augmentation du risque d’avoir une
maladie (ici : baisse significative de l’acuité auditive) de 1, 56.
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8−5
❑ e. Le risque attribuable au facteur vaut : ≈ 3%.
70

120 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La prévalence d’une maladie depend
´ uniquement de son incidence.
❑ b. L’incidence d’une maladie dépend de la duree
´ d’ évolution de la maladie.
❑ c. La prévalence d’une maladie depend
´ de la dur ée d’evolution
´ de la maladie.
❑ d. La prévalence permet de mesurer la vitesse de propagation d’une maladie dans
une population.
❑ e. L’incidence d’une maladie est plus grande que sa prévalence.
D’après concours Dijon

QCM n◦121 à 124 : Une étude clinique est menée dans un service de cardiologie chez 200 pa-
tients souffrant de douleurs thoraciques, pour déterminer les caractéristiques diagnostiques
de l’électrocardiogramme (ECG) d’effort utilisé pour classer les patients comme atteints ou
non atteints de sténose coronarienne.
Le tableau ci-dessous présente les effectifs de patients classés selon le résultat de l’ECG
d’effort et la présence ou l’abscence de sténose coranienne diagnostiquée par l’examen de

UE4
référence.
Sténose présente Sténose absente
ECG d’effort positif 56 8
ECG d’effort négatif 50 86

D’après concours Limoges


121 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. La sensibilité de l’ECG d’effort est de 53 %.
❑ b. La sensibilité de l’ECG d’effort est de 87, 5 %.
❑ c. La sensibilité de l’ECG d’effort est de 63 %.
❑ d. La sensibilité de l’ECG d’effort est de 91, 5 %.
❑ e. La sensibilité de l’ECG d’effort est de 47 %.

122 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La spécificité est égale à : (1− Sensibilit é).
❑ b. La spécificité de l’ECG d’effort est de 87, 5 %.
❑ c. La spécificité de l’ECG d’effort est de 63 %.
❑ d. La spécificité de l’ECG d’effort est de 91, 5 %.
❑ e. L’exactitude est 0, 71.

123 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La Valeur Pr édictive Positive de l’ECG d’effort est de 87, 5 %.
❑ b. La Valeur Prédictive Positive de l’ECG d’effort est de 12, 5 %.
738 Énoncés • UE 4

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❑ c. La Valeur Prédictive Négative est égale à (1 − Valeur Predictive
´ Positive).
❑ d. La probabilité de sténose coronarienne chez un patient présentant un ECG po-
sitif est supérieure à 85%.
❑ e. Plus le test est sensible, plus les Vrais Négatifs sont nombreux.

124 (Pour a. et c. choisir α = 0, 05)


❑ a. Il existe une relation significative entre le résultat de l’ECG d’effort et la
présence de sténose coronarienne.
❑ b. Le degre´ de significativit é p obtenu dans l’ étude de la relation entre le résultat
de l’ECG d’effort et la présence de sténose coronarienne est inférieur à 0, 001.
❑ c. Il y a significativement plus d’ECGs d’effort positifs chez les patients atteints
de sténose coronarienne que chez les patients ne presentant
´ pas de st énose
coronarienne.
❑ d. L’étude de la relation entre le r ésultat de l’ECG d’effort et la présence de sténose
coronarienne repose sur l’hypothèse nulle  le r ésultat de l’ECG d’effort est
corrélé à la présence de sténose coronarienne .
❑ e. Lors de l’étude de la relation entre le résultat de l’ECG d’effort et la pr ésence
de sténose coronarienne, l’hypothèse nulle testée peut être ainsi formulée :  le
résultat de l’ECG d’effort est indépendant de la pr ésence de sténose corona-
rienne  .

Éléments d’épidémiologie
125 Concernant les enquêtes de type exposés-non expos´es :
❑ a. Une enquête de type exposés-non exposés compare la fréquence de l’exposition
chez les malades à celle chez les non malades.
❑ b. Une enquête de type expos és-non exposés compare la fréquence de la maladie
chez les expos´
es à celle chez les non expos és.
❑ c. Une enquête de type exposés-non exposés compare la fréquence de l’exposition
et la fréquence de la maladie.
❑ d. Une enquête de type expos és-non exposés s’appelle aussi une étude cas-
témoins.
❑ e. Une enquête de type exposés-non exposés s’appelle aussi une étude de cohorte.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon

126 Sur une période d’un an, dans une population bien définie, 300 femmes ont donné
naissance à des enfants pr ésentant des malformations congénitales. Elles ont ét é comparées à
900 femmes qui ont donné naissance à des enfants normaux pendant la même période.
Sur la base d’un questionnaire, on a tenté d’établir si ces femmes avaient ét é exposées à un
facteur infectieux pouvant être associé à la malformation de l’enfant.
❑ a. Il s’agit d’une étude de cohorte.
❑ b. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés.
❑ c. Il s’agit d’une étude rétrospective.
UE 4 • Énoncés 739

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❑ d. Il s’agit d’une étude analytique.
❑ e. Il s’agit d’une étude cas-témoins.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 127 à 131 : Pendant 20 ans, on a suivi 150 enfants ayant fait un paludisme cérébral
pendant les premières années de leur vie (groupe 1). Parmi ce groupe, 40 ont présentés des
troubles neurologiques.
Un autre groupe de 20 enfants (groupe 2), n’ayant pas fait de paludisme cérébral a aussi été
suivi pendant 20 ans. Dans ce second groupe, 8 enfants ont présenté des troubles neurolo-
giques.
D’après concours Limoges
127 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Il s’agit d’une étude de cohorte.
❑ b. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés.
❑ c. Il s’agit d’une étude rétrospective.
❑ d. Il s’agit d’une étude analytique.
❑ e. Il s’agit d’une étude cas-témoins.

UE4
128 Concernant l’incidence des troubles neurologiques chez les enfants ayant fait un pa-
ludisme cérébral :
❑ a. L’incidence cumulée est de 4, 0 %.
❑ b. L’incidence cumulée est de 26, 7 %.
❑ c. L’incidence annuelle moyenne est environ de 1, 3 %.
❑ d. L’incidence annuelle moyenne est environ de 0, 2 %.
❑ e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.

129 Dans le groupe 1, la moyenne d’ˆage des enfants au moment de l’apparition des
troubles neurologiques était de 15 ± 5 ans alors qu’elle était de 25 ± 8 ans dans le groupe
2. On considère que l’âge d’apparition des troubles suit une loi normale.
❑ a. Il existe une plus grande dispersion des âges dans le groupe 2 que dans le groupe
1.
❑ b. Les âges d’apparition ne veulent rien dire, il n’y a aucun int érêt à les comparer.
❑ c. Il existe une différence significative au risque α = 0, 05.
❑ d. Le test de l’écart réduit ne peut pas être appliqué.
❑ e. Il n’existe pas de différence significative au risque α = 0, 05.
130 On souhaite évaluer s’il existe un lien entre la valeur d’un nouveau dosage (jamais
étudié) et l’apparition ou non des troubles neurologiques dans le groupe 1.
❑ a. On choisira de préférence un test non param étrique.
❑ b. Deux variables seront comparées, l’une est qualitative binaire, l’autre est
quantitative.
740 Énoncés • UE 4

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❑ c. On peut utiliser le test de Mann et Whitney.
❑ d. On peut utiliser le test de Spearman.
❑ e. Aucune des affirmations précédentes n’est exacte.
131 On souhaite évaluer s’il existe un lien entre la valeur d’un nouveau dosage (jamais
étudié) et l’âge d’apparition des troubles neurologiques dans le groupe 1.
❑ a. On choisira de préférence un test non param étrique.
❑ b. Deux variables seront comparées, l’une est qualitative binaire, l’autre est
quantitative.
❑ c. On peut utiliser le test de Mann et Whitney.
❑ d. On peut utiliser le test de Spearman.
❑ e. Aucune des affirmations précédentes n’est exacte.
132 Dans une étude de cohorte exposés-non exposés, on étudie l’association entre une
exposition E et une maladie M par le calcul du risque relatif (RR) de maladie chez les expos és
par rapport aux non-exposés. L’intervalle de confiance à 95 % du RR sera not é [x − y].
❑ a. Si RR = 2 avec [1, 7 − 2, 5], E n’est pas significativement associé à M .
❑ b. Si RR = 2 avec [1, 7 − 2, 5], E est significativement associé à M .
❑ c. Si RR = 2 avec [1, 7 − 2, 5], le risque de maladie est significativement plus élevé
chez les expos´
es que chez les non-exposés.
❑ d. Si RR = 0, 8 avec [0, 5 − 1, 5], E n’est pas significativement associé à M .
❑ e. Si RR = 0, 8 avec [0, 5 − 1, 5], le risque de maladie est significativement plus
faible chez les exposés que chez les non-exposés.
D’après concours Toulouse

Essais thérapeutiques
133 On souhaite planifier un essai thérapeutique randomis é, en double-aveugle et portant
sur deux groupes parallèles, dont l’objectif est de comparer l’efficacité de deux antibiotiques
A et B sur la distance parcourue pendant 6 minutes (considérée comme une variable continue)
par des patients ayant des problèmes respiratoires importants.
On suppose que la différence entre les distances moyennes parcourues sera de 50 mètres entre
les deux groupes de traitement et que l’écart type des distances est de 80 mètres.
On souhaite évaluer si les distances moyennes parcourues diffèrent entre les deux groupes A
et B à l’issue de la période de traitement. On arrondira à l’entier supérieur.
2σ2
Formule fournie avec le sujet : n = 2 (z α + z 2β) 2.
δ
❑ a. Il faut inclure 67 patients dans chaque groupe si l’on fixe α = β = 5 %.
❑ b. Il faut inclure 45 patients dans chaque groupe si l’on fixe α = 5 % et β = 10 %.
❑ c. L’hypothèse alternative est unilatérale.
❑ d. L’hypothèse nulle est unilatérale.
❑ e. Si l’on inclut 40 patients par groupe la puissance attendue est égale à 80 % pour
α fixé à 5 %.
D’après concours Nantes
UE 4 • Énoncés 741

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134 On a suivi pendant 10 ans deux groupes, chacun composé de 10 000 femmes, l’un
ayant une activité physique r égulière (groupe 1), l’autre n’ayant pas d’activit é physique
régulière (groupe 2).
Aucune de ces femmes ne présentait de cancer du sein au d ébut de l’étude.
À la fin du suivi, on dénombre 0, 4 % des femmes du groupe 1 et 50 femmes du groupe 2 qui
ont développé un cancer du sein.
Dans cet échantillon, quelle est la valeur du risque relatif RR d’avoir un cancer du sein si on
a une activité physique régulière, contre pas d’activité régulière ?
❑ a. 0, 80 ❑ b. 1, 25 ❑ c. 0, 45
❑ d. Je peux le calculer car il s’agit d’une enquête cas-témoins.
❑ e. Je peux le calculer car il s’agit d’une enquête exposés-non exposés.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon

QCM n◦135 à 141 : On réfléchit à une mesure de prévention innovante qui pourrait réduire
le risque de complications après une intervention chirurgicale.
On sait que le taux de complications de cette intervention est de 8 %. On espère, grâce à
cette mesure, le ramener à 4 %.
Pour faire la preuve de l’intérêt de cette mesure, on s’apprête à réaliser un essai clinique

UE4
auquel participeront des patients dont une moitié bénéficiera de la mesure, l’autre moitié
n’en bénéficiant pas.
On veut assurer à cette étude une puissance de 0, 8.

Tous les documents sont autorisés, donc la formule :


 √ √ 2
 zα 2π(1 − π) + z2β π1 (1 − π 1) + π2 (1 − π2 ) 
n =  
δ
D’après concours Rennes

135 La puissance de l’étude est :


❑ a. La probabilité de ne pas voir l’effet de la mesure alors qu’il y en a un.
❑ b. La probabilité de voir l’effet de la mesure alors qu’il y en a un.
❑ c. La probabilité de voir l’effet de la mesure alors qu’il n’y en a pas.
❑ d. La probabilité de conclure à juste raison au rejet de l’hypothèse nulle.
❑ e. La probabilité de rejeter l’hypothèse nulle.

136 Pour s’assurer la puissance requise, il faut :


❑ a. Faire une étude randomisée.
❑ b. Inclure un total d’au moins 396 patients (à 2 près).
❑ c. Inclure un total d’au moins 542 patients (à 2 près).
❑ d. Inclure un total d’au moins 1108 patients (à 2 près).
❑ e. Inclure un total d’au moins 1482 patients (à 2 près).
742 Énoncés • UE 4

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137 Si l’on choisit d’inclure un total de 600 patients, la puissance de l’étude sera :
❑ a. 0, 18 (à 0, 01 près). ❑ b. 0, 32 (à 0, 01 pr ès). ❑ c. 0, 46 (à 0, 01 pr ès).
❑ d. 0, 54 (à 0, 01 pr ès). ❑ e. 0, 82 (à 0, 01 pres).
`

138 Il a été finalement décidé de réaliser une étude randomisée en incluant 412 patients.
Les résultats obtenus sont les suivants.
Sur les 206 patients ayant bénéficié de la mesure, 14 ont présenté une complication ; cela a
été le cas chez 16 patients n’ayant pas bén éficié de la mesure.
❑ a. Les proportions observées de complications diffèrent.
❑ b. On peut conclure que les risques de complications sont différents.
❑ c. On ne peut pas conclure que les risques de complications sont différents.
❑ d. On peut conclure que la mesure prévient les risques de complications.
❑ e. On peut conclure que la mesure ne prévient pas les risques de complications.

139 En réalité, on a not é au cours de l’étude le degré de sévérité (grave ou peu grave) des
complications présentées par les patients. Les résultats plus détaill és sont présentés dans le
tableau de contingence ci-dessous :

pas de complication complication


complication peu grave grave
patients ayant
bén éficié de la mesure 190 4 12
de pr´evention
patients n’ayant pas
bén éficié de la mesure 192 12 2
de pr´evention
Ils permettent de repondre
´ a` une nouvelle question : la mesure de prevention
´ a-t-elle une
action sur les complications ? Pour répondre à cette question :
❑ a. On doit réaliser un test d’ajustement.
❑ b. On doit réaliser un test d’homogénéité.
❑ c. On doit réaliser un test d’ind épendance.
❑ d. L’hypothèse nulle sera la mesure n’a pas d’action .
❑ e. L’hypothèse nulle sera la mesure a une action  .

140 À partir des données ci-dessus, on peut dire :


❑ a. On peut conclure que la mesure de prévention a une action sur les
complications.
❑ b. On ne peut pas conclure à une action de la mesure sur les complications.
❑ c. La variable de décision mise en œuvre pour répondre à la question prend une
valeur comprise entre 1, 7 et 2.
❑ d. Pour s’exprimer sur le degré de signification, on doit écrire : p < 0, 01.
❑ e. Pour s’exprimer sur le degré de signification, on doit écrire : p < 0, 001.
UE 4 • Énoncés 743

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141 Les études de phase 3 dans le développement d’un nouveau médicament :
❑ a. Sont réalisées chez des volontaires sains.
❑ b. Ne nécessitent pas le consentement du malade.
❑ c. Sont toujours des comparaisons avec un placebo.
❑ d. Ont pour objectif de comparer un nouveau médicament par rapport au
médicament de référence ou un placebo.
❑ e. Nécessitent environ une centaine de patients.
D’après concours Tours

142 Une étude est en cours sur la survie de patients atteints de cancer ORL. La date
d’inclusion des patients dans l’étude correspond au début du traitement, consid érée ici comme
date d’origine de la survie.
Le patient A a été inclus le 1e février 2011. Il décède le 1 e fevrier
´ 2012.
Le patient B a été inclus le 3 février 2011. Il a été revu en consultation le 3 d écembre 2012.
IL était toujours vivant à cette date. Il doit cependant être revu en consultation au cours du
1 e trimestre 2013. L’étude ne sera pas encore termin ée à cette date car la date de point est
prévue au 1e juillet 2013.
❑ a. Le temps de participation du sujet A est de 12 mois.
❑ b. Le recul du sujet A est de 12 mois.

UE4
❑ c. Le sujet A est un perdu de vue.
❑ d. Le sujet B est un perdu de vue.
❑ e. Le sujet B est un exclu vivant.
D’après concours Tours

QCM n◦ 143 à 145 : À la suite d’un premier infarctus du myocarde, environ 10% des patients
font une rechute. La prise d’un anticoagulant pourrait permettre de réduire ce risque.
On met en place un essai clinique randomisé, en double aveugle, contre placebo, pour tester
l’addition d’un anticoagulant oral au traitement standard dans la prévention des rechutes.
Les patients seront inclus et suivis pendant un an, au bout duquel on comparera la proportion
de rechute (critère principal) entre les deux groupes (anticoagulant ou non).
Le test sera réalisé en utilisant le risque de première espèce habituel de 5%. Avec le traitement
standard, environ 10% des patients rechutent dans l’année qui suit un premier infarctus du
myocarde. Avec le nouvel anticoagulant, on espère un taux de 8% de rechute.
Pour le calcul du nombre de sujets nécessaire, on choisit de fixer la puissance de l’essai à
95%, et d’inclure le même nombre de patients dans chaque bras de l’essai.
Formule de calcul du nombre de sujets fournie
D’après concours Paris 6
143 À partir des seules données qui pr écèdent, cochez la ou les bonne(s) réponse(s).
❑ a. Si l’anticoagulant n’est pas efficace, il y a 95 chances sur 100 que l’on ne rejette
pas l’hypothèse nulle.
❑ b. Si l’anticoagulant est efficace, il y a 5 chances sur 100 que l’on rejette l’hy-
pothèse nulle.
744 Énoncés • UE 4

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❑ c. Si l’anticoagulant est efficace, il y a 95 chances sur 100 que l’on rejette l’hy-
pothèse nulle.
❑ d. Si l’on ne rejette pas l’hypothèse nulle, il y a 95% de chances que l’anticoagu-
lant soit inefficace.
❑ e. Si l’on rejette l’hypothèse nulle, il y a 95% des chances que l’anticoagulant
réduise effectivement les rechutes.

144 À partir des données précédentes, calculer le nombre de sujets nécessaires pour la
réalisation de l’essai. Au total, il faudra inclure :
❑ a. moins de 100 patients.
❑ b. entre 100 et 1 000 patients.
❑ c. entre 1 00 et 10 000 patients.
❑ d. entre 10 000 et 100 000 patients.
❑ e. plus de 100 000 patients.
145 L’essai est finalement réalisé avec 10 000 patients répartis au hasard en 2 groupes de
5 000. Au bout d’un an, le pourcentage de rechute dans le groupe recevant l’anticoagulant est
9, 1% et il est 10, 7% dans le groupe recevant le placebo.
❑ a. La valeur absolue du paramètre du test est supérieure à 1, 96.
❑ b. Le degré de signification est p < 1%.
❑ c. Il y a 1 chance sur 100 pour que le nouvel anticoagulant soit inefficace.
❑ d. On n’a pas mis en évidence que le nouvel anticoagulant réduisait la fréquence
des rechutes.
❑ e. L’anticoagulant réduit la fréquence des rechutes, au risque 5%.

6. Informatique médicale

146 À propos de la sécurité des échanges électroniques :


❑ a. La signature électronique permet d’être certain du destinataire.
❑ b. Les systèmes à clé publique et clé privée n’utilisent pas de certificat pour être
certains du destinataire.
❑ c. La carte professionnelle de santé (CPS) permet la signature électronique des
documents.
❑ d. Le programme de médicalisation des systemes
` d’information (PMSI), dans
la transmission des données sur le e-PMSI, utilise la CPS pour sécuriser les
échanges.
❑ e. La feuille de soins électronique utilise un syst ème à double carte : la CPS pour
le professionnel de santé et la carte VITALE pour l’assuré.
D’après concours Nancy

147 À propos de la carte VITALE :


❑ a. C’est une carte de professionnel de santé.
UE 4 • Énoncés 745

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❑ b. C’est une carte magnétique sans microprocesseur (pas de  puce ).
❑ c. Elle est utilisable seulement en France.
❑ d. Elle est distribuée par l’ordre des médecins.
❑ e. C’est une carte de paiement électronique qui peut remplacer les cartes type
Visa, Mastercard . . .
D’après concours Nancy

148 Le programme de médicalisation des systèmes d’information ne couvre pas le champ


hospitalier (une seule réponse) :
❑ a. Des soins de courte durée.
❑ b. Des soins de suite ou de réadaptation.
❑ c. Des soins de psychiatrie.
❑ d. Des soins de longue durée.
❑ e. Des soins à domicile.
D’après concours Nantes

149 La CIM est utilisée pour (une ou plusieurs réponses) :

UE4
❑ a. Analyser les causes de décès.
❑ b. Réaliser des études épidémiologiques.
❑ c. Préciser le champ des recherches cliniques.
❑ d. Comparer l’espérance de vie.
❑ e. Surveiller les dépenses de santé.
D’après concours Nantes

150 La CCAM est (une ou plusieurs réponses) :


❑ a. une nomenclature destinée à coder les gestes pratiqués par les médecins.
❑ b. une classification internationale.
❑ c. évolutive.
❑ d. utilisée en France pour coder les actes des séjours hospitaliers.
❑ e. une sous-classification de la CIM.
D’après concours Nantes
746 Concours blancs • UE 4

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UE 4 Concours blancs (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

Concours n ◦ 1 (durée 1 h)
1 Le pH d’une solution d’acide faible est calculé selon la formule suivante :
1 1
pH =
pKa − log[A].
2 2
Sachant que la solution a un pH égal à 4 et un pKa égal à 4, 7, parmi les solutions propos ées
pour le calcul de la concentration (en mole.L−1 ) de l’acide [A], quelle est l’affirmation exacte ?

❑ a. 0, 2. ❑ b. 5 × 10−4 . ❑ c. 5, 0. ❑ d. 0, 15.
❑ e. Aucune des affirmations précédentes n’est exacte.
D’après concours Limoges
2 La période T d’un pendule pesant simple peut s’exprimer sous la forme :

L
T = 2π ·
g
Dans le cas d’un pendule où L = 0, 20 m, une mesure sommaire de la période permet d’obte-
nir T = 0, 90 s. L’incertitude sur L est de 0, 005 m et l’incertitude relative sur g est de 0, 021.

T 1 L 1 g
❑ a. L’incertitude relative est : = − ·
T 2 L 2 g 
T 1 L 1 g
❑ b. L’incertitude relative est : = 2π + ·
T 2 L 2 g
❑ c. L’incertitude relative sur L est égale à 0, 025.
❑ d. L’incertitude relative sur T est égale à 0, 023.
❑ e. L’incertitude relative sur T est égale à 0, 14.
D’après concours Limoges

3 À propos de l’écart type :


❑ a. L’écart type estimé à partir d’une série de valeurs est toujours inférieur à l’écart
type de l’échantillon.
❑ b. L’écart type n’a pas d’unité de mesure.
❑ c. L’écart type issu de la fusion de deux séries de valeurs d’effectifs différents est
toujours égal à la moyenne des écarts type de chaque s érie.
❑ d. Si l’échantillon est très grand (effectif sup érieur à 100), l’écart type estimé à
partir d’une série de valeurs est très proche de l’écart type de l’échantillon.
❑ e. Si on effectue une transformation de variable Y = aX + b, l’écart type de Y est
égal à a fois l’ecart
´ type de X .
D’après concours Nancy
UE 4 • Concours blancs 747

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QCM n◦ 4 à 9 : Dans une population où il y a autant de femmes que d’hommes, la fréquence
de la polyarthrite rhumatoı̈de (PR), maladie rhumatismale, est de 0, 5%. Chez les femmes,
cette fréquence est de 0, 8%.
D’après concours Rouen
4 Concernant cette population :
❑ a. La fréquence de la PR chez l’homme est de 0, 1 %.
❑ b. La fréquence de la PR chez la femme est quatre fois plus élevée que la fréquence
de la PR chez l’homme.
❑ c. La proportion de femmes non atteintes de PR est quatre fois plus faible que la
proportion d’hommes non atteints de PR.
❑ d. La PR n’est pas liée au sexe.
❑ e. Parmi les personnes atteintes de PR, il y a 20 % d’hommes.
5 Parmi les femmes de cette population, deux femmes sont tirées au hasard. Quelle est la
probabilité qu’elles soient toutes les deux atteintes de PR ?
❑ a. 32, 000 pour mille. ❑ b. 16, 000 pour mille. ❑ c. 15, 936 pour mille.
❑ d. 0, 128 pour mille. ❑ e. 0, 064 pour mille.

UE4
6 Parmi les femmes de cette population, deux femmes sont tirées au hasard. Quelle est la
probabilité que l’une soit atteinte de PR et l’autre non atteinte de PR ?
❑ a. 7, 872 pour mille. ❑ b. 7, 936 pour mille. ❑ c. 15, 808 pour mille.
❑ d. 15, 872 pour mille. ❑ e. 15, 936 pour mille.
7 Parmi les femmes de cette population, cent femmes ont été tirées au hasard. Concernant
l’effectif observé N 0 de femmes atteintes de PR dans cet échantillon :
❑ a. La distribution de N0 suit approximativement une loi normale.
❑ b. E (N0 ) = 0, 8 ❑ c. P(N0 = 0) = 0, 448.
 
❑ d. écart type (N0) = 0, 89. ❑ e. P N0  E (N 0) > 0, 5.
8 Parmi les femmes de cette population, on tire un échantillon de n femmes. Pour quelle(s)
valeur(s) de n la probabilite´ de n’observer aucun cas de PR est inférieure ou égale à 5% ?
❑ a. n = 480 ❑ b. n = 460 ❑ c. n = 375 ❑ d. n = 340 ❑ e. n = 290
9 Parmi les femmes d’une autre population, on tire un échantillon de n = 90 femmes.
Aucun cas de PR n’est observé.
Concernant l’estimation de la fréquence p de la PR chez les femmes de cette population :
❑ a. La limite supérieure de l’intervalle de confiance de p, au risque α de 5% est
égale à 0.
❑ b. La longueur totale de l’intervalle de confiance de p, au risque α de 5% est égale
à 0, 04.
❑ c. La limite supérieure p s de l’intervalle de confiance de p, au risque α de 5% est
donnée par la relation : (1 − p s) n = α.
748 Concours blancs • UE 4

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❑ d. Au risque α de 1%, la limite supérieure de l’intervalle de confiance de p serait
égale à 0, 057.
❑ e. Plus on augmente le risque α, plus la limite sup érieure de l’intervalle de
confiance de p se rapproche de 0.

10 À propos du lancement d’un dé parfait à 6 faces numérot ées de 1 à 6 :


❑ a. Les événements  chiffre pair  et  chiffre inférieur à 5  sont incompatibles.
❑ b. Les événements  chiffre pair  et  chiffre impair  sont indépendants.
❑ c. Les événements  chiffre pair  et  chiffre inférieur à 5  sont équiprobables.
❑ d. Les sous-ensembles  chiffre pair  et  chiffre inférieur à 5  sont disjoints.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est vraie.
D’après concours Clermont Ferrand

11 Un test diagnostique reput


´ e´ parfait
❑ a. Ne gén ère ni vrai positif, ni vrai négatif.
❑ b. Déclare négatifs tous les malades qui y sont soumis.
❑ c. Déclare positifs tout les non-malades qui y sont soumis.
❑ d. Est un test de sensibilité absolue (S e = 1).
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est vraie.
D’après concours Clermont Ferrand

12 On a évalué les performances d’un test diagnostique A par une étude cas-t émoin dans
la population X . Les résultats sont fournis dans le tableau ci-dessous.

malades non malades totaux


test + 90 20 110
test − 10 80 90
totaux 100 100 200

La prévalence de la maladie dans la population X o ù doit être utilis é ce test diagnostique A


est de 10 %.
Si ce test est positif, on réalise un autre test de confirmation diagnostique B qui a des compli-
cations graves entraı̂nant une hospitalisation dans 1 cas sur 1000.
On utilise ce test pour un dépistage dans une ville de 100 000 habitants.
90
❑ a. Dans la population X , la Valeur Prédictive Positive du test A est de ·
110
❑ b. La sensibilité du test dans la population X est de 90 % et la sp écificité de 80 %.
❑ c. Parmi les 100 000 habitants, environ 27 000 auront un test A positif à qui on
fera le test B.
72
❑ d. La Valeur Prédictive Négative du test A dans la population X est de
73
❑ e. On aura environ 18 hospitalisations dues au test B chez des sujets non-malades.
D’après concours Nancy
UE 4 • Concours blancs 749

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QCM n◦ 13 et 14 : On étudie l’effet de deux médicaments A et B. 50 sujets ont été répartis
par tirage au sort en deux groupes de traitement de 25 sujets. On observe que 15 sujets du
groupe A et 10 sujets du groupe B ont présenté des effets secondaires légers. On cherche à
savoir si l’un des deux médicaments donne plus d’effets secondaires légers que l’autre.
D’après concours Nancy
13 Indiquez, pour chaque assertion, si elle est vraie ou fausse.
❑ a. Nous sommes dans le cadre d’échantillons indépendants et on cherche à com-
parer deux pourcentages observés.
❑ b. L’hypothèse nulle usuelle est que les deux échantillons sont issus de la même
population dont le pourcentage de sujets présentant des effets secondaires l égers
est 25 %.
❑ c. L’hypothèse alternative indique si le test est unilat éral ou bilatéral.
❑ d. Le choix de l’hypothèse alternative peut être fait a posteriori.
❑ e. On peut effectuer un test statistique utilisant la loi normale car les conditions
d’application du test sont vérifiées. Tous les effectifs théoriques sont supérieurs
ou égaux à 12, 5.

14 On effectue un test statistique de comparaison de deux pourcentages. Indiquez, pour


chaque assertion, si elle est vraie ou fausse.

UE4
❑ a. Au risque de 5%, la valeur seuil lue dans la table de la variable normale centrée
réduite pour un test unilatéral est 1, 645.
❑ b. Au risque de 5%, la valeur seuil lue dans la table du χ2 de Pearson pour un test
bilatéral est 2, 71.
❑ c. On montre une différence significative entre les pourcentages au risque de 5%
pour un test unilatéral.
❑ d. On montre une différence significative entre les pourcentages au risque de 1%
pour un test bilatéral.
❑ e. On montre une différence significative entre les pourcentages au risque de 5%
pour un test bilatéral.

QCM n◦ 15 et 16 : Dans une étude, on a analysé l’effet d’un exercice quotidien pendant la
grossesse sur le poids de l’enfant à la naissance. L’échantillon est divisé en deux groupes :
groupe A : pas d’exercice, groupe B : 60 min d’exercice deux fois par semaine.
Les résultats sont les suivants :
groupe A : moyenne 3000 g, somme des carrés des écarts à la moyenne (SCE) 1000 g2
groupe B : effectif 11, moyenne 3200 g.
Pour comparer les variances dans les deux populations, on a calculé la statistique F à 10 et
20 degrés de liberté et obtenu F = 2, 5.
On a également réalisé un test de Mann-Whitney-Wilcoxon qui se révèle significatif.
D’après concours Nancy

15 Cochez la (ou les) affirmation(s) vraie(s) :


❑ a. Il y a 21 sujets dans le groupe A.
750 Concours blancs • UE 4

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❑ b. Il y a une différence significative de variances entre les deux populations au
risque 5%.
❑ c. Il y a une différence significative de variances entre les deux populations au
risque 10%.
❑ d. La variance estimée dans le groupe B est supérieure à 100 g 2.
❑ e. La variance estimée dans le groupe B est supérieure à 150 g 2.
16 On pose l’hypothèse d’absence de lien entre exercice et poids de naissance. Cochez la
(ou les) affirmation(s) vraie(s) :
❑ a. On peut la rejeter au risque de première espèce 5%.
❑ b. Aux erreurs de mesures près, on peut affirmer avec certitude que le poids à la
naissance est supérieur dans l’échantillon B.
❑ c. Avec les informations de l’énoncé, il est obligatoire de recourir à une approxi-
mation normale pour tester cette hypothèse.
❑ d. Dans ce cas précis, on ne peut pas utiliser de test paramétrique pour vérifier
cette hypothèse.
❑ e. En admettant ses conditions d’application réunies, un test paramétrique
nécessiterait un calcul de variance commune.

17 On veut mesurer le volume V d’un morceau de fer parallélépipédique par deux méthodes :
➣ à l’aide d’une règle dont la précision maximale est de 0, 5 mm.
On trouve L = 2, 8 cm ; l = 1, 45 cm et h = 5, 75 cm. Le volume obtenu, produit de ces trois
valeurs, est donc 23, 3 cm3 . L’incertitude sur le volume sera évaluée par la méthode de la
différentielle totale exacte.
➣ en plongeant le morceau de fer dans une éprouvette graduée contenant de l’eau.
L’augmentation de volume mesurée est de 22, 5 cm3 (à 0, 5 cm 3 près).
❑ a. L’incertitude avec la première méthode est de 0, 05 cm 3.
❑ b. L’incertitude avec la première méthode est de 1, 0 cm3.
❑ c. L’incertitude avec la première méthode est de 1, 4 cm3.
❑ d. La première méthode est plus précise que la seconde.
❑ e. La seconde méthode est plus précise que la première.
D’après concours Paris 6

18 L’entraı̂nement physique intensif est réputé être à l’origine de modifications de cer-


taines s écrétions hormonales touchant en particulier le syst ème reproductif. Une manière
simple de juger de ces modifications hormonales chez la femme est de noter l’existence de
troubles du cycle menstruel.
Une étude a ét é réalisée sur trois groupes de femmes :
➣ groupe 1 femmes non sportives,
➣ groupe 2 femmes faisant du jogging
➣ groupe 3 femmes courant le marathon.
UE 4 • Concours blancs 751

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Les résultats observés sont les suivants :

groupe troubles du cycle menstruel


oui non
1 14 40
2 9 14
3 46 42

et conduisent à une valeur de test de 9, 62.


❑ a. Le test choisi est un χ2 d’homogén éité.
69 × 54
❑ b. L’effectif th éorique correspond au nombre de femmes du groupe 1 ne
165
présentant pas de troubles du cycle menstruel.
❑ c. On choisira la formule du χ2 avec correction Yates.
❑ d. Au coefficient de sécurité de 95%, la valeur lue dans la table est 7, 81.
❑ e. En utilisant la table appropriée, on peut dire que l’hypoth èse émise est acceptée.
D’après concours Nancy

UE4
19 La quantité de poussière dans l’atmosphère peut être estimée à l’aide d’un ultramicroscope.
Un tr ès petit volume d’air est éclairé par un rayon lumineux et l’observateur compte le nombre
de particules vues. En répétant un grand nombre de fois l’expérience, on détermine la quan-
tité de poussière par centimètre cube.
Les résultats suivants ont ét é obtenus :
Nombre de particules 0 1 2 3 4 5 6
Effectifs observ és 38 76 89 54 20 19 4

Sur les 300 mesures effectuées, on peut affirmer que :


❑ a. L’hypothèse du test choisi pourrait être une adéquation à une loi de Poisson.
❑ b. Après regroupement, le nombre de classes est 6. En testant l’adéquation à une
loi de Poisson, le nombre de degrés de liberté est 4.
❑ c. Le test choisi est un test du χ2.
❑ d. Au seuil de risque de 1% la valeur lue dans la table est 7, 78.
❑ e. Le test choisi traite d’un problème de conformité.
D’après concours Nancy
752 Concours blancs • UE 4

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QCM n◦ 20 à 25 : On dispose deux techniques de dosage permettant de doser le taux
d’une certaine substance dans le sang. Chacune des deux techniques est appliquée à 25
prélèvements sanguins provenant de 25 sujets différents.
Soit X1 le taux mesuré par la première technique, X2 le taux mesuré par la deuxième tech-
nique et D la diff érence de taux X1 − X2 . On donne :
  
x1 = 126, 6 ; x 21 = 722, 7 ; x1 x2 = 649, 7 ;
   
x2 = 113, 6 ; x 22 = 593, 0 ; d = 13, 0 ; d2 = 16, 3
D’après concours Caen
On s’intéresse au coefficient de corrrélation entre X1 et X2 .

20 Son estimation sur l’échantillon des 25 prélèvements est égale à :


❑ a. 0, 94 ❑ b. 0, 29 ❑ c. 0, 52 ❑ d. 0, 97 ❑ e. 0, 91
On veut tester la liaison entre les valeurs des taux mesurés par les deux techniques (les
éventuelles conditions de validité nécessaires à l’application du test seront supposées vérifiées).

21 Il s’agit d’un problème


❑ a. de comparaison de deux répartitions observées ;
❑ b. de comparaison de deux variances ;
❑ c. de correlation
´ lin éaire
❑ d. de comparaison de deux moyennes observées sur échantillons appariés.
❑ e. de comparaison de deux moyennes observées sur échantillons indépendants.
22 L’indice statistique permettant de mesurer l’écart sur ce test suit :
❑ a. une loi de Fisher ❑ b. une loi normale
❑ c. une loi de Student à 24 ddl ❑ d. une loi de Student à 23 ddl
2
❑ e. une loi du χ à 24 ddl
23 La valeur de cet indice sur l’échantillon est égale à :
❑ a. 1, 0 ❑ b. 4, 1 ❑ c. 2, 6 ❑ d. 1, 5 ❑ e. 13, 2

24 La différence est donc :


❑ a. significative à α < 0, 02 ❑ b. non significative
❑ c. significative à α < 0, 001 ❑ d. significative à α < 0, 01
❑ e. significative à α < 0, 0005
25 La(les) conclusion(s) de ce test est(sont) que, dans la population correspondante :
❑ a. Il y a une liaison négative entre les taux.
❑ b. Il n’y a pas de liaison entre les taux.
❑ c. On ne détecte pas de liaison entre les taux.
❑ d. Il y a une liaison positive entre les taux.
❑ e. Les moyennes des taux diffèrent.
UE 4 • Concours blancs 753

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Concours n ◦ 2 (durée 1 h)
26 On sait que l’evolution
´ du nombre de bact éries au cours du temps est proportionnelle au
nombre de bactéries pr ésentes dans le milieu de culture. L’equation
´ qui r égit ce ph énomène
est de la forme :
B(t) = B0 eKt
o ù B0 est le nombre de bactéries présentes au temps initial et B(t) le nombre de bact éries
présentes à l’instant t (en h). Sur une représentation graphique fournie, on lit :
B(4) = 3218 et B(12) = 30 228.
❑ a. La constante K (en h−1 ) a pour valeur : 0, 280.
❑ b. Le nombre initial bactéries B 0 a pour valeur : 2000
❑ c. La fonction B est croissante.
❑ d. Au bout de 10 h, le nombre de bactéries est d’environ : 17 000.
❑ e. Pour que le modèle s’applique pour t grand, il faut des conditions sur le milieu
nutritif.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 27 à 29 : L’acide valproı̈que est un médicament antiépileptique. L’évolution au cours


du temps de la quantité de médicament f (t) présente dans l’organisme t heures après son

UE4
administration est modélisée par une équation de la forme y + ky = 0 où y est la valeur de
la fonction f , y sa dérivée à tout instant t (t ∈ R) et k une constante non nulle.
D’après concours Caen

27 La solution unique de l’équation différentielle, définie sur R, est de la forme :


❑ a. f (t) = e kt
❑ b. f (t) = λekt où λ est une constante arbitraire
❑ c. f (t) = λe−kt où λ est la dose administrée à l’instant t = 0
❑ d. f (t) = λe−t où λ est la dose administrée à l’instant t = 0
❑ e. f (t) = e −t
On définit une  demi-vie  comme le temps nécessaire pour que la moitié de la quantit é de
médicament initialement administrée soit éliminée. Des études ont démontr´
e que la demi-vie
de l’acide valproı̈que dans le corps humain est de 15 heures.

28 La constante k est égale à :


ln(0, 5) ln(0, 5)
❑ a. ❑ b. − ❑ c. −15 ln(0, 5) ❑ d. −1
15 15
❑ e. Une autre valeur.
29 Au bout de combien de temps, environ, ne reste-t-il que 10% de la quantité initiale ?
❑ a. 30 minutes ❑ b. 140 minutes ❑ c. 27 heures ❑ d. 45 heures
❑ e. 50 heures
30 Dans un hôpital, il arrive en moyenne 2 personnes par heure aux urgences. Soit X la
754 Concours blancs • UE 4

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variable aléatoire représentant le nombre de personnes arrivant par heure a` l’entrée de ce ser-
vice. Il est admis que cette variable aléatoire est distribu ée selon une loi de Poisson.
Quelle est la probabilité qu’au moins une personne se présente sur une période d’une heure
dans ce service d’urgence ?
❑ a. Environ 14% ❑ b. Environ 40% ❑ c. Environ 63% ❑ d. Environ 86%
❑ e. Environ 95% D’après concours Tours
31 Parmi une fratrie de 5 enfants et en supposant l’équiprobabilité des sexes :
16
❑ a. La probabilité d’avoir au moins 3 garçons est de
32
5
❑ b. La probabilité d’avoir 2 garçons est de
32
26
❑ c. La probabilité d’avoir au moins 2 garçons est de
32
8
❑ d. La probabilité d’avoir au plus 2 garçons est de
32
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est vraie.
D’après concours Clermont Ferrand

32 À la suite d’une offre d’emploi, 500 candidats se sont présentés, mais 379 n’ont pas été
acceptés parce que leur taille n’atteignait pas le minimum imposé h.
Sachant que les tailles se r épartissent normalement autour de la valeur moyenne 171, 5 avec
un écart type égal à 5 cm, quelle est la valeur de h ?
❑ a. 167, 5 cm ❑ b. 175, 0 cm ❑ c. 173, 5 cm ❑ d. 176, 5 cm ❑ e. 172, 5 cm
D’après concours Nancy

33 On a soumis 100 frottis cervico-vaginaux à deux histologistes différents. On a obtenu


les résultats suivants :
histologiste 2
histologiste 1 sans anomalie avec anomalie total
sans anomalie 63 7 70
avec anomalie 10 20 30
total 73 27 100

❑ a. 70 est le nombre de frottis sans anomalie pour l’histologiste 1.


❑ b. 86% (63/73) est le pourcentage de frottis sans anomalie de l’histologiste 2 parmi
les frottis sans anomalie de l’histologiste 1.
❑ c. La concordance observée est de 83%.
❑ d. Sous l’hypothèse d’indépendance des résultats (avec ou sans anomalie) des his-
tologistes 1 et 2, on aurait dû oberver un effectif theorique
´ de 51, 1 frottis sans
anomalie pour les deux histologistes.
❑ e. 63% est le pourcentage de frottis sans anomalie pour les deux histologistes.
D’après concours Nancy
UE 4 • Concours blancs 755

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QCM n◦34 et 35 : On cherche à savoir si un régime alimentaire, noté R, influence la masse
corporelle. Les masses corporelles (en kg) de 7 sujets ayant suivi ce régime sont colligées
(rassemblées) :

Sujet 1 2 3 4 5 6 7
Avant R 86 92 92 104 94 92 102
Après R 85 90 93 98 92 87 98
Les conditions d’utilisation d’un test paramétrique ne sont pas remplies.
D’après concours Tours

34 On veut savoir si le r´egime a un effet sur la masse. Pour r épondre a` la question, on


utilisera :
❑ a. Un test de corrélation de Spearman.
❑ b. Un test de Wilcoxon pour séries ind épendantes.
❑ c. Un test de Wilcoxon pour séries appari ées.
❑ d. Un test du χ2 .
❑ e. Un test de Fisher.

UE4
35 Le résultat obtenu pour la statistique de test est :
12, 5 12, 5 1, 5
❑ a. √ = 4, 72 ❑ b. √ = 2, 11 ❑ c. √ = 0, 57 ❑ d. 26, 5
7 35 7
❑ e. 1, 5
36 L’étude rétrospective est une étude dans laquelle :
❑ a. L’exposition est mesurée avant que la maladie ne survienne.
❑ b. La maladie est mesurée alors que l’exposition est dej´ à survenue.
❑ c. L’exposition est mesurée alors que la maladie est déjà survenue.
❑ d. La maladie est mesurée alors que l’exposition n’est pas encore survenue.
❑ e. On calcule un risque relatif (RR).
D’après concours Nancy

37 On utilise, en dépistage du VIH, deux test diagnostiques A en premier et B si A est


positif. Le test A a une sensibilité de 98% et une spécificité de 90%. Le test B a une sensibilité
de 95% et une spécificité de 98%. La fréquence de l’infection par le VIH est de 8%.
❑ a. La bonne pratique aurait été de faire le test B en premier.
❑ b. La Valeur Pr édictive Positive du test A est :
0, 08 × 0, 98
VPP = = 0, 46.
0, 08 × 0, 98 + 0, 1 × 0, 92
❑ c. La fréquence de la maladie dans le groupe ayant un test A positif est la Valeur
Prédictive Positive du test A.
756 Concours blancs • UE 4

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❑ d. Dans la population sélectionnée par le test A positif, la prévalence de VIH est
´
de 46%. Une personne a un test A positif et un test B negatif, la probabilité que
cette personne ne soit pas infectée par le VIH est de :
0, 54 × 0, 98
= 0, 96.
0, 54 × 0, 98 + 0, 46 × 0, 05
❑ e. Après avoir eu un test positif, pour confirmer l’infection par le VIH, on aurait
dû prendre un test avec sensibilit é supérieure à 98% et une spécificité inférieure
ou égale à 98%
D’après concours Nancy

38 On veut étudier la décroissance de la charge virale, après traitement, chez 40 patients


atteints d’hépatite C. On mesure la charge virale le jour pr écédant l’initialisation du traitement
(J0), puis 14 jours plus tard (J14).
On veut savoir si la charge virale a diminué entre les deux mesures.
❑ a. On peut comparer deux moyennes par un test t pour séries indépendantes.
❑ b. On peut comparer la moyenne des différences entre les deux mesures, pra-
tiquées à J0 et J14, à la valeur 0.
❑ c. Il faut utiliser un test du χ2 pour séries appariées.
❑ d. On peut utiliser, soit un test t, soit un test de l’écart réduit.
❑ e. L’hypothèse alternative retient une situation unilat érale.
D’après concours Limoges

39 Le graphique ci-dessous représente la distribution des résultats possibles d’un test diag-
nostique chez les personnes  Non-malades  (courbes de gauche) et les personnes  Ma-
lades  (courbes de droite).
Les personnes présentant un test supérieur à une valeur seuil sont considér ées comme posi-
tives au test, tandis que celles pr ésentant un résultat inf érieur au seuil sont considérées comme
n égatives au test.
Le déplacement du seuil vers la droite conduit à sélectionner un seuil plus élevé, tandis que
le déplacement du seuil vers la gauche conduit à sélectionner un seuil plus bas.

❑ a. Une augmentation du seuil diminue le nombre de faux positifs.


❑ b. Un seuil élevé privilegie
´ la sp écificité du test.
UE 4 • Concours blancs 757

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❑ c. Un seuil élevé privilegie
´ la sensibilit é du test.
❑ d. La sensibilité et la spécificité dépendent de la prévalence de la maladie dans la
population.
❑ e. Les valeurs predictives
´ positives et négatives dépendent de la prévalence de la
maladie dans la population.
D’après concours Limoges

QCM n◦ 40 à 46 : En greffe rénale, un essai clinique va être mis en place au CHU de Nantes
pour comparer la supériorité de l’ATG (Anti-Thymocyte-Globulins) par rapport à un trai-
tement de référence (anti-IL-2R, anti-interleukin-2 receptor)) pour prévenir un retard au
démarrage du greffon.
Il s’agira d’une étude en deux groupes parallèles (ATG versus anti-IL-2R) avec attribution
des traitements par tirage au sort. Le retard au démarrage du greffon est une variable binaire,
un retard étant défini, comme le besoin d’au moins une séance de dialyse après la greffe. Ce
retard est une complication post-opératoire. Ce projet de nouvelle étude nantaise est basé sur
des résultats issus d’une ancienne étude utilisant une cohorte observationnelle prospective.
Ces anciens résultats sont présentés dans le tableau suivant :

anti-IL-2R ATG totaux

UE4
pas de retard 63 77 140
retard 51 36 87
totaux 114 113 227

D’après concours Nantes

40 À partir de ces résultats, quelle est la valeur du rapport de cotes (ou OR pour Odd Ra-
tio) associé à l’effet du traitement ? (une seule réponse)
❑ a. OR = 0, 56 ❑ b. OR = 0, 47 ❑ c. OR = 1, 52 ❑ d. OR = 2, 52
❑ e. Aucune réponse n’est correcte

41 Que peut-on dire à partir de l’OR calculé dans cette étude ? (une seule r éponse)
❑ a. L’OR est inférieur à 1, on observe une diminution du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
❑ b. L’OR est inférieur à 1, on observe une augmentation du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
❑ c. L’OR est supérieur à 1, on observe une augmentation du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
❑ d. L’interprétation d’un OR n’a aucun intérêt dans ce type d’étude.
❑ e. L’OR est égal a` 1, il n’y a pas d’association.
758 Concours blancs • UE 4

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42 Pourquoi avoir besoin de réaliser un test statistique pour compléter la conclusion pré-
cedente
´ ? (une seule r éponse)
❑ a. Cette étude n’est pas un essai clinique avec tirage au sort.
❑ b. Le risque de deuxième espèce est inconnu.
❑ c. Le risque de deuxième espèce est connu.
❑ d. La différence observée entre les deux groupes peut être due au hasard, c’est-à-
dire une simple conséquence de la fluctuation d’échantillonnage.
❑ e. Aucune réponse n’est correcte.

43 Quel test statistique pourriez-vous proposer ? (une seule réponse)


❑ a. Un test bilatéral de comparaison de deux proportions issues d’échantillons ap-
pariés.
❑ b. Un test unilatéral de comparaison de deux moyennes suivant une loi normale.
❑ c. Un test unilatéral de comparaison de deux proportions th éoriques à partir de
deux échantillons ind épendants suivant une loi normale.
❑ d. Un test unilatéral de comparaison d’une moyenne observée à une moyenne
théorique.
❑ e. Aucun test n’est adapté.

44 En choisissant un risque de première espèce maximal de 5%, quelle est la conclusion


appropriée ? (une seule réponse)
❑ a. Les proportions observées de retard au démarrage du greffon semblent
différentes.
❑ b. La proportion observée de retard au démarrage du greffon semble plus impor-
tante chez des patients sous anti-IL-2R que chez ceux sous ATG.
❑ c. L’étude ne permet pas de conclure à une proportion de retard au démarrage plus
importante des patients sous anti-IL-2R par rapport à ceux sous ATG.
❑ d. L’étude ne permet pas de conclure.
❑ e. Aucune conclusion n’est correcte.

45 Quel(s) argument(s) justifie(nt) la nouvelle étude proposée à Nantes par rapport à l’an-
cienne étude ? (une ou plusieurs r éponses)
❑ a. À partir de données observationnelles, il est très vraisemblable que le profil des
patients recevant de l’anti-IL-2R soit différents de celui des patients sous ATG,
ce qui peut être à l’origine de nombreux biais de confusion.
❑ b. Les données issues de cohortes ne sont pas représentatives des patients soignés
au quotidien.
❑ c. Les données prospectives ne sont pas de bonne qualité.
❑ d. Un essai dont l’attribution du traitement est réalisé par tirage au sort permet de
mieux assurer la comparabilité initiale des deux échantillons.
❑ e. Aucune réponse n’est correcte.
UE 4 • Concours blancs 759

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46 À partir des résultats de l’ étude observationnelle, sachant que les cliniciens en charge
de la nouvelle étude esp èrent trouver des résultats identiques en terme de proportions de
retard au démarrage dans chacun des groupes et qu’ils souhaitent deux échantillons de tailles
égales, combien de patients au minimum faudra inclure par groupe pour assurer une puissance
de 80% en choisissant un risque de premiere` esp èce maximal de 5% ? (une seule réponse)

❑ a. 215
❑ b. 356
❑ c. 30 ou que les effectifs théoriques soient supérieurs a` 5
❑ d. 74
❑ e. Aucune réponse n’est correcte.

QCM n◦ 47 à 50 : On dispose de 5 pièces de monnaie. On lance 1000 fois de suite les 5 pièces
et on s’intéresse pour chaque lancer au nombre de faces obtenu. Les résultats sont consignés
dans le tableau ci-dessous et constituent notre échantillon d’étude.
Nombre de faces 0 1 2 3 4 5
ni 38 144 342 287 164 25
D’après concours Paris 11

UE4
47 Dans l’hypothèse où, pour chaque pièce, les probabilités d’obtenir le côté pile et le côté
face à la suite d’un lancer sont identiques, quelle est la loi de probabilité associ ée à la variable
 nombre de faces  dans cet échantillon ? (réponse la plus pr écise)

❑ a. La loi binomiale B(n = 5; π = 0, 5).


❑ b. La loi binomiale B(n = 1000; π = 0, 5).
❑ c. La loi binomiale B(n = 1000; π = 0, 5) approchée par la loi normale de
moyenne µ = 0, 5 et de variance σ2 = 2, 5 × 10 −3 .
❑ d. La loi de Poisson P(0, 5).
❑ e. La loi de Poisson P(2, 5).

48 On souhaite savoir si les resultats


´ observés sont compatibles avec l’hypothèse d’équi-
probabilité des faces. Quel test va-t-on choisir ?
❑ a. Un test du χ2 d’ajustement à une loi de probabilité a` 6 ddl.
❑ b. Un test du χ2 d’ajustement à une loi de probabilité a` 5 ddl.
❑ c. Un test du χ2 d’ajustement à une loi de probabilité a` 4 ddl.
❑ d. Un test du χ2 de comparaison de deux distributions à 5 ddl.
❑ e. Un test du χ2 de comparaison de deux distributions à 3 ddl.

49 La valeur du χ2 observée est d’environ :


❑ a. 17 ❑ b. 12 ❑ c. 9 ❑ d. 6 ❑ e. 3

50 p désignant le degre´ de signification du test, la conclusion sera : (réponse la plus


760 Concours blancs • UE 4

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précise)
❑ a. On rejette H0 au risque α = 0, 05 car 0, 02 < p < 0, 05.
❑ b. On rejette H0 au risque α = 0, 05 car 0, 001 < p < 0, 01.
❑ c. On rejette H0 au risque α = 0, 01 car 0, 001 < p < 0, 01.
❑ d. On ne peut pas rejeter H0 au risque α = 0, 05 car 0, 10 < p < 0, 20.
❑ e. On ne peut pas rejeter H0 au risque α = 0, 05 car 0, 05 < p < 0, 10.
UE 4 • Corrigés 761

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UE 4 QCM classés (corrigés)

Corrigés
1. Outils mathématiques
Grandeurs physiques et mesures
1 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Exprimons toutes les mesures dans la même unité : mol.L−1 .
Le préfixe a se lit atto et signifie 10−18. La mesure de a. s’ écrit donc : 10 −17 mol.L−1 .
Le préfixe f se lit femto et signifie 10−15 . Comme 1 dm 3 = 1 L, la mesure de b. s’écrit : 10−16
mol.L−1 .
Le préfixe p se lit pico et signifie 10−12 . Comme 1 mm −3 = 10 6 L, la mesure de c. s’écrit :
10−11 mol.L −1.
Le préfixe n se lit nano et signifie 10 −9 . Comme 1 m −3 = 10−3 L, la mesure de d. s’écrit :
10−14 mol.L −1.
Le préfixe E se lit exa et signifie 1018 . Comme 1 cm−3 = 10 3 L, la mesure de e s’écrit : 103
mol.L−1 .

2 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Dans le systeme
` international, l’unité de masse est le kg ; la r éponse a. est donc fausse.
Les 7 grandeurs fondamentales sont : masse, longueur, temps, intensité du courant électrique,
température, quantité de matière, intensité lumineuse. La réponse b. est donc fausse.
Le préfixe pico signifie 10−12 . La réponse c. est donc fausse.
Le travail W (unit é : le joule) a bien pour équation aux dimensions [W ] = M.L2 .T −2 .

3 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les unités fondamentales du syst ème international sont : le kilogramme (masse), le m ètre
(longueur), la seconde (temps), l’ampère (intensité de courant électrique), le kelvin (température),
la mole (quantité de matière) et le candela (intensité lumineuse).
1 kg−1 .m 3 = 10−3 g−1 .10 6 cm3 = 103 g−1 . cm3
1 eV ≈ 1, 6 × 10 −19 J ; 1 J = 1 kg.m2.s −2 ; 1 Pa = 1 kg.m −1 .s−2

4 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Vous devez savoir que [F ] = M.L.T −2 car une force est le produit d’une masse et d’une
accélération.
Fd 2
De G = on d éduit l’équation aux dimensions :
mm 
[G] = M.L.T−2 .L2 .M−2 = M −1.L3 .T−2 .
762 Corrigés • UE 4

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Fonctions usuelles

5 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
C’est du cours de terminale.

6 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Dans la dérivation du produit et de l’exponentielle, l’exponentielle reste en facteur. Vous pou-
vez donc éliminer immédiatement les propositions a. et b.
Le calcul donne :
  2 1 2   2 
2x 2x 2 2
e (2x) + x −
5 =e 5 x + 2x − , ce qui est la proposition c.
3 5 5 15
7 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

1
e ×e x
ex
On peut écrire : g(x) = = e × , ce qui valide la proposition a.
x x
ex
On sait que lim = +∞, ce qui valide les propositions d. et e.
x→+∞ x

8 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
25 2 3 25
De V (r) = (3r − r ) on déduit : V (r) = (6r − 3r 2).
π π
On a V (r) = 0 pour r = 2, ce qui permet de répondre.

En dehors du temps du concours, vous pouvez démontrer qu’il s’agit bien d’un maximum avec le
tableau de variation de V .

9 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
1 1
On cherche k tel que e −µkL = en sachant que e −µL = ·
100
 10
1   1
k  k
−µL k
On a donc : = e = ou encore : 10 −2 = 10−1 = 10 −k.
100 10
En écrivant l’égalité des logarithmes décimaux des deux membres, on en déduit k = 2.

10 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Si S (t) est la fonction de survie à la date t (exprimée en annees),
´ l’ énoncé dit que
1
S (t + 1) = S (t) pour tout t. Les propositions a., d. et e. sont donc exactes.
2
1 1
On a S (t + 2) = S (t + 1) = S (t). La probabilité de décéder dans les deux ans est donc de
2 4
1
1 − = 0, 75. Les propositions b. et c. sont fausses.
4
11 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Vous
 pouvez
 dériver les fonctions proposées pour savoir si l’une d’entre elles a pour dériv ée
2x
x 1+e .
UE 4 • Corrigés 763

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Mais le calcul direct est plus rapide.

Corrigés
    
2x

2x x2
x 1 + e dx = x dx + x e dx = + x e 2x dx.
2
En intégrant par parties :
u(x) = x ; v (x) = e2x
1 2x
u(x) = 1 ; v( x) = e
2
on obtient :
 
2x x 2x 1 2x x 1
x e dx = e − e dx = e2x − e 2x + Cte.
2 2 2 4
C’est donc l’affirmation d. qui est exacte.

12 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Avec la méthode de la proposition a. :
   
2
(3t + 2) dt = 9t2 + 12t + 4 dt = 3t 3 + 6t2 + 4t

• Avec la méthode de la proposition b. : u = 3t + 2 du = 3dt


 
1 1 1
(3t + 2) dt = u2 du = u3 = (3t + 2) 3.
2
3 9 9

13 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition b. est la définition de la valeur moyenne de f sur [a; b].
On passe à la proposition c. avec deux changements de signe, ce qui donne la même valeur.
 0
1 1 0
(2x − 5x4 ) dx = x 2 − x5 −2 = −18.
0 − (−2) −2 2
En dehors du temps du concours, le tableau de variation de f montre que la fonction est négative sur
[−2; 0]. Sa valeur moyenne est donc négative.

Équations différentielles

14 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La solution générale de l’équation complète est égale à la somme de la solution gén érale
de l’équation sans second membre (ou équation homog ène associée) et d’une solution parti-
culière de l’équation complète.
La solution générale de l’ équation sans second membre n’apparaı̂t pas dans les propositions
a. et b. Il faut donc les éliminer.
Pour savoir si une des propositions c. ou d., vous pouvez :
M M
➣ essayer les fonctions e−Kt et − e−Kt ,
a+K a+K
➣ rechercher une solution particulière de l’équation complète avec une éventuelle formule
de cours,
764 Corrigés • UE 4

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➣ rechercher une solution particulière de l’équation compl ète avec la méthode gén érale de
 variation de la constante  : on introduit une fonction auxiliaire C (t ) telle que N (t) = C (t )e
at

soit solution.
On calcule : N  (t) = C (t) eat + aC(t) eat . On reporte dans l’équation complète.
Comme on sait que les termes en C(t) vont disparaı̂tre, le jour du concours on écrit : C (t) =
−M e−(a+M)t.
M
En intégrant, on a : C(t) = e−(a+M)t , et enfin en revenant à N (t) = C(t) eat :
a+K
M
N ( t) = e −Kt .
a+K

15 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
dm
Si a est une constante, vous savez que la solution g énérale de = am est de la forme
dt
m(t) = K eat .
On en déduit que les propositions b. et d. sont fausses et (en utilisant la condition initiale)
que les propositions a et e sont exactes.
Pour la proposition c., l’équation différentielle homogène associée admet la solution gén érale
m(t) = K e−kt.
r
La constante est solution particulière.
k
r
La solution générale de l’équation propos ée est donc m(t) = + K e −kt .
k
r
La condition initiale m(0) = 0 conduit à K = − ce qui valide la r éponse c.
k

16 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Observez tout d’abord que toutes les fonctions proposées sont bien de la forme gén érale
(donnée) des solutions. Il reste à v érifier si elles respectent, ou non, les conditions initiales
indiquées.
La fonction proposée en a. vérifie y(0) = −12. Il faut donc l’éliminer.
La fonction proposée en c. vérifie y(0) = −6. Il faut donc l’éliminer.
La fonction proposée en d. vérifie y(0) = −6. Il faut donc l’ éliminer.
La fonction proposée en b. vérifie y(0) = 0. Sa d érivée est y (x) = −16e x + 44e 2x − 4, ce qui
donne y(0) = 24. Elle vérifie bien les conditions initiales.
UE 4 • Corrigés 765

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En dehors du temps du concours, profitons du sujet et cherchons la solution gén érale (fournie ici) de

Corrigés
l’ équation.
On résout d’abord l’equation
´ ´ : 2y  − 6y + 4y = 0.
homogène associee
L’équation caractéristique 2r 2 − 6r + 4 = 0 a deux racines réelles distinctes r1 = 1 et r2 = 2. La
solution générale de l’ équation homogène est donc de la forme : C1 ex + C2 e2x .
Comme le coefficient de y n’est pas nul et que le second membre est un polynôme de degr é 1, on peut
chercher une solution particulière de l’équation complète sous la forme d’un polynôme de degré 1 :
y( x) = ax + b, y ( x) = a, y ( x) = 0. On a donc :
 
 4a = −16
 
  a = −4

∀ x − 6a − 4(ax + b) = −16x ⇐⇒   ⇐⇒ 

 −6a + 4b = 0  b = −6

On obtient ainsi la solution particulière de l’équation complète −4 x − 6, qu’il reste à additionner à la


solution générale de l’ équation homogène.

17 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La proposition a. est fausse. Elle serait vraie (en encombrant votre m émoire pour peu d’intér êt)
4e5t
avec u(t) = ·
2y 1 (t)
L’équation étant linéaire, la proposition b. est vraie.
−3 t
La solution g énérale de l’ équation sans second membre associée est K e 2 où K est une
constante réelle quelconque.
Pour déterminer une solution particulière de (E ), on peut introduire une fonction K (t) telle
3
que y(t) = K (t) e− 2t soit solution de (E ). Après calculs et simplifications, il reste :
3 13 4 13 t
2K  (t) e− 2t = 4e 5t ⇐⇒ K  (t) = 2 e 2 t ⇐⇒ K (t) = e2
13
La solution générale de (E ) est alors :
4 5t 3
e + K e − 2t
y g ( t) =
13
8
Avec la condition initiale y(0) = 0, on obtient K = − soit :
13
4  5t 3

y(t) = e − e− 2t .
13

Fonctions de plusieurs variables

18 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. On dit souvent que la tangente est verticale.
• La proposition b. est fausse. Sans état d’ âme sur le domaine de d éfinition, écrivez ln f =
df dx
ln a + r ln x puis =r ·
f x
• La proposition c. est fausse. Le second membre est égal à d f .
766 Corrigés • UE 4

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ln a   1 da
• La proposition e. est fausse. Comme log a = , on a : d log a = × ·
ln 10 ln 10 a

19 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
∂f ∂f
Pour de petites variations on a toujours ∆ f ≈ ∆x + ∆y soit ici :
∂x ∂y
∆f 2
∆ f ≈ e x y2 ∆x + 2ex y ∆y puis ≈ ∆x + ∆y.
f y

En fait, il est préférable d’écrire ln( f ) = x + 2 ln y et d’en d éduire immédiatement le même r´


esultat.
Cherchez toujours à gagner du temps.

∆f
Autour du point (x = 0, y = 2) on a la variation relative ≈ ∆x + ∆y.
f
Comme f (0, 2) = 4, on a aussi la variation absolue ∆ f ≈ 4 ∆x + 4 ∆y.

20 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La différentielle de C s’ écrit :
∂C ∂C 1 h
dC = dh + db = 2πε0 2 dh − 4πε0 3 db.
∂h ∂b b b
La proposition a. est donc fausse.
1
• Si b est fixée, on a db = 0 et ∆C ≈ 2πε 0 ∆h ce qui n’est pas nécessairement petit. La
b2
proposition b. est donc fausse.
• Si h = 0, on a dh = 0 et ∆C ≈ 0, ce qui est la proposition c.
1 h
• La variation ∆C ≈ 2πε 0 2
∆h − 4πε 0 3 ∆b n’est pas nécessairement petite. La proposition
b b
d. est donc fausse.
1 ∆C ∆h
• Si b est fixée, on a db = 0 et ∆C ≈ 2πε 0 2
∆h, puis ≈ ce qui est voisin de 0 pour
b C h
h très grand. La proposition e. est donc exacte.

2. Statistique descriptive
Statistique à une variable

21 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La couleur des cheveux est une variable qualitative. Elle n’est pas ordinale car il n’y a de
hiérarchie entre les couleurs.
Le taux de cholestérol sanguin est une variable quantitative puisque les observations sont des
nombres. On préfère la penser comme continue, bien que les mesures avec un appareil ne
peuvent pas être infiniment précises.
Comme l’indique le mot, discrétiser c’est rendre discrète (valeurs isolées) une variable quan-
titative continue. C’est ce qu’on pourrait faire pour le cholest érol sanguin en choisissant, par
UE 4 • Corrigés 767

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exemple d’arrondir toutes les mesures à 10−1 près.

Corrigés
22 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La glyc émie peut prendre n’importe quelle valeur dans un certain intervalle de valeurs posi-
tives. Elle est donc continue.
En dehors du temps du concours, si les mesures sont toutes arrondies à 10 −1 comme 0, 8, 0, 9 . . . on
peut rendre la variable discrète.

Une variable ne peut pas être en même temps discrète et continue.


Le nombre de poils ne peut prendre que des valeurs entières, c’est donc une variable discrète.
En dehors du temps du concours, comme les valeurs possibles pour cette variable sont très nom-
breuses, il arrive souvent que l’on effectue des regroupements en utilisant des intervalles : on trans-
forme alors la variable en variable continue.
La proposition d. est vraie car il n’y a que 2 modalités (masculin, f éminin).
Dans la proposition e., il y a k modalit és (célibataire, marié, divorcé, veuf), mais la variable
est qualitative.

23 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les 4 modalités ne sont pas des nombres : la variable statistique est donc qualitative.
Mais ces modalités peuvent être classées de façon naturelle selon l’intensité de la douleur. Il
s’agit donc d’une variable ordinale.

24 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les fluctuations entre les 3 mesures associ ées à un m ême individu constituent la variabilité
intra-individuelle.
Les fluctuations entre les 50 sujets constituent la variabilité inter-individuelle.
La variabilite´ analytique (l’erreur de mesure) provient de l’instrument de mesure et de l’operateur.
´
Ces trois variabilités sont pr´
esentes (r éponse b.). Mais dans quelles proportions ?

25 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La proposition a. est fausse. L’unité de la variance est le carré de l’unité de la variable.

C’est pour ceci qu’on donne un nom à la racine carrée de la variance (écart type) car on retrouve alors
l’unité de la variable etudi
´ ée.

Un changement d’origine ne modifie pas la dispersion. La proposition b. est vraie et la pro-


position d. est fausse : il faut cocher d..
La multiplication de toutes les valeurs par λ conduit à multiplier la variance par λ2. La pro-
position c. est fausse et la proposition e. est vraie : il faut cocher c..

26 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Un caractère statistique discret prend des valeurs isolées, pas forcément entières.
Comme leur nom l’indique, les quartiles partagent la s érie ordonnée en 4 groupes de même
effectif.
Dans la proposition d., il faut comprendre 3 valeurs d’effectif maximal, ou 3 classes de den-
768 Corrigés • UE 4

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sité maximale.
Dans la proposition e., le numérateur et le dénominateur du quotient qui définit le coefficient
de variation ont ét é permutés.

27 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Il existe plusieurs variantes pour représenter un caract ère quantitatif par un box-plot (ou boı̂te
de dispersion, ou boı̂te à moustaches, ou diagramme de Tucker). La variante présentée dans
l’énonce´ et la plus classique. Elle comporte les valeurs extrêmes et les quartiles. mais la
moyenne n’y est pas.

28 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’étendue (différence des valeurs extrêmes) est égale à 30 − 5 = 25.
Le mode (effectif maximal) est égal à 20.
La m édiane (borne de séparation en deux effectifs égaux) est entre 18 et 20. Par convention,
on choisit le milieu 19 de l’intervalle.
On pourrait calculer la moyenne puisque le caractère étudié est quantitatif.

Statistique à deux variables ; régression ; corrélation

29 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Si vous pouvez avoir un QCM de ce type, vous avez sûrement l’autorisation d’avoir une cal-
culatrice collège. Choisissez alors un modèle qui possède les fonctions qui suivent.
Sélectionnez dans votre calculatrice le mode  2 var  , ou  y = ax+b , ou . . .
Rentrez les couples (82; 8, 5) . . . Demandez le coefficient de corrélation linéaire :
r(X, Y ) ≈ 0, 66147.
Cov (X, Y )
Pour obtenir la covariance, comme r(X, Y ) = faites le produit :
σ(X ) σ(Y )
Cov (X, Y ) = r(X, Y ) × σ(X ) × σ(Y ).
Attention, il s’agit des écarts type (σ x ou σn ou . . .) et pas des écarts type estimés (s x ou σn−1
ou . . .). On obtient :
Cov (X, Y ) = 2, 1.

Cov (X, Y )
Vous pouvez aussi utiliser a = mais il serait maladroit de revenir à la définition.
Var (X )

30 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Remarquez immédiatement que r est négatif, donc aussi la covariance, ainsi que le coefficient
directeur de la droite de régression. Vous pouvez donc éliminer les réponses a. et d.
Comme la doite de régression passe par le point moyen, son équation est de la forme (VEF −
4400) = a(D − 15). Vous pouvez donc aussi éliminer les réponses b. et e .
Il ne reste donc que c.
UE 4 • Corrigés 769

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En dehors du temps du concours, vous pouvez calculer a.

Corrigés
n
En introduisant la covariance corrigée (multipliée par ), on a :
n −1
Cov (X, Y ) Cov (X, Y ) sy 225
r= et a = =r = −0, 64 × = −28, 8.
sx sy 2
sx sx 5

3. Probabilités
Probabilités ; probabilités conditionnelles

31 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Dans la situation étudi ée, il y a 3 possibilités lors de la première naissance, puis 3 possibilités
lors de la seconde naissance. Il y a donc 3 × 3 = 9 possibilités, ce qui vous conduit à cocher
d., seule proposition à 9 élements.
´

32 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La réponse b. va permettre un tirage aléatoire.
En temps que condition nécessaire, la réponse c. doit aussi être cochée puisque l’énoncé dit
que les deux médicaments sont présents.

33 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
P(A ∩ B)
Par définition, on a P(A| B) = ·
P(B)
On en déduit que les propositions a. et b. sont fausses et que c. est vraie, ainsi d. puisque
A ∩ B = B ∩ A.
On a aussi P(A|A) = 0 puisque A ∩ A = Ø.

34 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
On suppose P(A)  0, P( B)  0 et A ∩ B = Ø.
On ne peut donc pas avoir P(A ∩ B) = P(A) × P(B) : les événements ne sont pas ind épendants.
Si on avait une inclusion, par exemple A ⊂ B, on aurait alors
P(A ∩ B) = P( B), ce qui contredirait les hypothèses.

35 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Notons M1 l’événement  un individu pris au hasard dans la population a la maladie M 1 , et
de même pour M2 . On donne : P(M1) = 0, 05, P(M 2 ) = 0, 10.
Comme M1 et M2 sont ind épendants, on a :
P(M 1 ∩ M2) = P(M 1) × P(M2 ) = 0, 05 × 0, 1 = 0, 005.
La probabilité qu’un individu pris au hasard soit atteint de M 1 et de M2 est donc de 0, 5 %.
On a toujours P(M1 ∪ M2) = P(M1 ) + P(M2 ) − P(M1 ∩ M2),
soit ici P( M1 ∪ M2 ) = 0, 145. La probabilité qu’un individu pris au hasard soit atteint de M1
ou de M2 est donc de 14, 5 %.
770 Corrigés • UE 4

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P(M 1 ∩ M2) 0, 005
On a : P(M 2 |M1) = = = 0, 10.
P(M1) 0, 05
En assimilant probabilités et fr équences, sur 500 sujets atteints de M1 , on peut donc s’attendre
à trouver 50 sujets atteints de M2.

36 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il y 52 éventualités équiprobables.
4 1 13 1 1 1 1
P(A) = = ; P(B) = = ; P(A ∩ B) = = ×
52 13 52 4 52 13 4
Comme P(A ∩ B)  0, les événements A et B ne sont pas incompatibles.
Comme P(A ∩ B) = P(A) × P( B), les événements A et B sont ind épendants.

37 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Choisissez parmi les solutions qui suivent celle qui vous inspire le plus et qui vous permet d’aller le
plus vite. Tout le monde ne fait pas le même choix.

Tout d’abord, notons F le nouveau né est un fille et G c’est un garçon. Notons aussi E
l’échographiste fait une erreur.
• Avec une ecriture
´ math ématique
1
On connaı̂t P(F ) = P(G) = 0, 5, P(E |F ) = 0, P(E |G) = et on cherche P(E ). D’après la
4
formule des probabilités totales, on a :
1 1 1 1
P(E ) = P(F ) × P(E |F ) + P(G) × P(E |G) = × 0 + × = = 0, 125.
2 2 4 8
• Avec un arbre

Sur un chemin, les probabilités se multiplient et on additionne les probabilités des chemins
qui finissent par E .
• Avec un tableau d’effectifs
On considère un échantillon de référence de grande taille (par exemple 1000 naissances) et
on assimile les probabilités avec des proportions. On obtient ainsi le tableau :

F G totaux
E 0 125 125
E 500 375 875
totaux 500 500 1000
UE 4 • Corrigés 771

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125
La proportion d’erreurs est donc de = 0, 125.
1000

Corrigés
38 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.

|
m
La probabilité d’admission des non assidus n’est pas nulle, mais elle est inférieure à celle des assidus.

o
c
t.
o
Vous pouvez donc éliminer immédiatement les réponses a., b. et e.

p
s
g
lo
.b
Pour arbitrer entre c. et d., choisissez parmi les solutions qui suivent celle qui vous inspire le plus.

s
in
c
e
d
e
m
Tout d’abord, notons A  assidu  et S succ ès .

s
e
rd
o
s
e
tr
e
/l
:/
´

p
• Avec une ecriture math ématique

tt
h
|
1 1 1

m
o
On connaˆıt P(A) = , P(S ) = , P(S |A) = et on demande P(S |A).

.c
s
4 6 3

s
re
p
rd
o
.w
Attention à ne pas écrire P(S |A) = 1 −P(S | A). C’est une erreur courante, mais ce n’est pas une raison !

s
in
c
e
d
e
Ce qui est exact est P(S |A) = 1 − P(S | A) : même conditionnement.
m
s
e
rd
o
s
e

Posons P(S |A) = x. D’après la formule des probabilit es


´ totales, on a :
tr
e
/l
:/
p

1 1 3 1
tt
h

P(S ) = P(A) × P(S |A) + P(A) × P(S |A) = × + × x = ·


|
s

4 3 4 6
in
c

3 1 1
e
d
e

On déduit de cette égalité : x = puis x = ·


M
s

4 12 9
e
rD
o
s

• Avec un arbre
re
T
e
/L
s
p
u
ro
/g
m
o
.c
k
o
o
b
e
c
a
.f
w
w
w
|
s
in
c
e
d
e
M
s
e
rD
o

On visualise ainsi la même égalité que celle des probabilités totales.


s
re
T
e
/L

• Avec un tableau d’effectifs


m
o
.c

On considère un échantillon de r éférence de grande taille (par exemple 6000 étudiants pour
k
o
o
b

avoir des nombres entiers) et on assimile les probabilités avec des proportions. L’énoncé four-
e
c
a

nit le tableau :
.f
w
w
w
|

S S totaux
A 500 1000 1500
A 4500
totaux 1000 5000 6000

Les effectifs manquants s’obtiennent par soustraction et on obtient :


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772 Corrigés • UE 4

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500 1
P(S |A) = = ·
4500 9
39 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Pour une mère prise au hasard, notons A  elle allaite encore à 3 mois  et F  elle fume  .
On connaˆıt P(A) = 0, 3 ; P(F ) = 0, 7 ; P(F ) = 0, 3 ; P(A|F ) = 0, 1 et on demande :
P(A ∩ F ) P(F ) × P(A|F ) 0, 3 × 0, 1
P(F |A) = = = = 0, 1.
P(A) P(A) 0, 3
Variables aléatoires discrètes

40 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
 1 3 1
P(X = 0) = P(FFF ) = =
2 8
3
P(X = 1) = P(PFF) + P(FPF ) + P(FFP) =
8
Il ne reste plus que c. Inutile de continuer.

41 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
X et Y sont discrètes et à univers fini. Comme les variables sont indépendantes, on a :
3
P(X = 2|Y = 2) = P(X = 2) = ·
4
1 1 3
E (Y ) = 1 × +2× = ·
2 2 2
1 1 5  2 1
E(Y 2 ) = 1 2 × + 22 × = puis Var (Y ) = E(Y2 ) − E(Y ) = ·
2 2 2 4
42 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les résultats possibles sont les entiers de 1 à 10. L’expérience aléatoire est donc quantitative
discrète. La réponse b. est exacte.
Pour être sélectionné, l’étudiant doit :
2
➣ ou bien être sélectionné au premier tirage (probabilité ),
10
8
➣ ou bien échouer au premier tirage (probabilité ), et être sélectionné au deuxième tirage
10
2
(probabilité ).
10
2 8 2
La probabilité d’être sélectionné est donc : + × = 0, 36. C’est donc la réponse e.
10 10 10
qui est exacte.

43 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La loi uniforme sur [1; 10] est une loi continue. Dans ce cas, la probabilité d’un point est
toujours nulle. Les réponses a. et b. sont donc fausses.
Si X d ésigne le résultat du tirage, la densité de X est définie par :
UE 4 • Corrigés 773

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 1
 f (t ) =
 si t ∈ [1; 10]
9

Corrigés



 f (t ) = 0 sinon
1
La probabilité d’être reçu au premier tirage est : P(9  X  10) = ·
9
8 1 8
La probabilité d’être reçu au premier tirage est : × = ·
9 9 81
1 8 17
La probabilité d’être reçu est donc : + = ≈ 0, 21.
9 81 81
La probabilité d’être s électionné est donc diminuée.

44 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Pour être sélectionné, l’étudiant doit :
➣ ou bien être sélectionné au premier tirage (probabilité x),
➣ ou bien échouer au premier tirage (probabilité 1 − x), et être sélectionné au deuxième tirage
(probabilité x).
La probabilité d’être s électionné est donc : p = x + (1 − x) x = x(2 − x). C’est donc la réponse
e. qui est exacte.

45 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Vous pouvez considérer la variable aléatoire X égale au
 nombre d’accidents
 aux antibiotiques
parmi les 500 prescriptions. X suit la loi binomiale B 500; 0, 01 et on cherche :

P(X = 0) = (0, 99)500 ≈ 0, 00657 ≈ 0, 007.


Vous pouvez aussi dire que, ne pas avoir d’accident, c’est ne pas avoir d’accident lors de
la première prescription (probabilité 0, 99), puis ne pas avoir d’accident lors de la deuxième
prescription (probabilité 0, 99), et ainsi de suite. Il reste à multiplier les probabilités puisque
les expériences successives sont indépendantes.

46 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les conditions sont réunies pour dire que X suit la loi binomiale de paramètres n = 100 et
π = 0, 01.
Son espérance est égale à nπ = 100 × 0, 01 = 1.
De façon générale, sur un échantillon de taille n, la variance de X est nπ(1 −π), et donc dépend
de n. 1  1
X
La proportion observée P = a pour esp érance E (P) = E X = E(X ) = π soit ici 0, 01.
n n n
47 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le nombre X de malades qui se pr ésentent au service d’urgences lors d’une journée suit une
loi de Poisson P(λ). Pour une loi de Poisson, le param ètre λ est égal à la moyenne, soit λ = 3
ici.
On a P(X = 0) = e −3 ≈ 0, 05. La proposition a. est donc fausse.
On a P(X  1) = P(X = 0) + P(X = 1) = e−3 + 3 e−3 ≈ 0, 20. La proposition b. est donc
exacte.
On mobilise 1 médecin avec une probabilite´ : P(X  3) = 13 e−3 ≈ 0, 647.
774 Corrigés • UE 4

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On mobilise 2 médecins avec une probabilité : 1 − 0, 87 = 0, 353.
Le nombre moyen de médecins mobilisés est : 1 × 0, 647 + 2 × 0, 353 ≈ 1, 35. La proposition
c. est donc exacte.

Variables aléatoires continues

48 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Pour que f soit une densité de probabilité, il faut qu’elle soit positive et que la surface com-
prise entre sa courbe représentative et l’axe des abscisses soit égale à 1. On doit donc avoir
k > 0, ce qui élimine les réponses a., b. et d..

À ce stade, repondez
´ au hasard entre c. et e. si vous ne savez pas faire mieux.
 +∞
Il faut aussi que f ( x) dx = 1. On a :
−∞
 0  0 
 
f ( x) dx = lim ke dx = lim k(1 − e a) = k.
x
−∞ a→−∞ a a→−∞

  
+∞ b  
f ( x) dx = lim ke −x
dx = lim k(1 − e −b ) = k.
0 b→+∞ 0 b→+∞

1
On doit donc avoir 2k = 1 soit k = ·
2
49 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Si Z suit N (0; 1), avec P(−a < Z < a) = 0, 5, on lit dans la table de l’écart r éduit z 0,50 = a =
0, 674.

Ce QCM très facile portait le numéro 12 sur 30 : allez chercher les points partout !

50 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Soit X la variable aleatoire
´ égale à la dur ée de vie en heures d’un tube pris au hasard dans la
production. X suit N (650; 175).
On demande :
 1000 − 650   
P(X  1000) = P Z  =P Z2 où Z suit N (0; 1).
175

 
Avec la table de l’écart réduit, en approchant 1, 96 par 2, on obtient P Z  2 = 0, 025
UE 4 • Corrigés 775

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Corrigés
51 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
X−µ
Par construction, Z = a pour espérance 0 et pour ecart
´ type 1.
σ
Si Z est dans l’intervalle [−3; 3], alors X est dans l’intervalle µ ± 3σ soit ici [1, 40; 2, 00].

Dans le cas d’une loi normale, il est préférable de savoir par cœur que :
l’intervalle [µ − σ; µ + σ] contient environ 68 % de la population ;
l’intervalle [µ − 2σ; µ + 2σ] contient environ 95 % de la population.

52 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La variable aléatoire X, mesure de l’hémoglobine glyquée d’un sujet atteint de diabète de
type 1, suit la loi normale N (6, 1; 0, 65).
Vous pourrez gagner beaucoup de temps en connaissant quelques propriétés d’une loi nor-
male :
➣ Comme la densite´ de la loi centr ée réduite est une fonction paire, la médiane est toujours
égale à la moyenne. Les propositions d. et e. sont donc exactes.
➣ L’intervalle [µ − 2σ; µ + 2σ] contient environ 95 % de la population.
Ici il s’agit de l’intervalle [6, 1 − 2 × 0, 65; 6, 1 + 2 × 0, 65] = [4, 8; 7, 4]. La proposition b. est
donc exacte et la proposition a. est fausse.
Il reste a` calculer :
 
9, 1 − 6, 1
P(9, 1  X ) = P  Z = P(4, 6  Z)
0, 65
o ù Z suit la loi normale centrée réduite N (0; 1). Cette probabilit é est très proche de 0 et la
proposition c. est fausse.

53 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La variable aléatoire X est continue et admet pour densit é la fonction f définie par :
f (t) = λe−λt si t  0 ; f (t) = 0 si t < 0
1 1
avec E (λ) = = 5, soit λ = · On demande :
λ 5
 5  5 
1 − 1t 1 5
P(X > 5) = f (t) dt = e 5 dt = −e− 5 t = 1 − e−1 ≈ 0, 632.
0 5
−∞ 0

54 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Si le délai de réponse D (en jours) suit la loi exponentielle de paramètre λ > 0, alors D admet
pour densité de probabilité la fonction f définie par :

 f (t ) = λ e si t  0

 −λt



 f (t ) = 0 si t < 0
1 1
• L’espérance est toujours · L’énoncé indique que la moyenne est égale à 30, soit λ = ·
λ 30
L’affirmation e. est donc fausse.
776 Corrigés • UE 4

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 15  15
1 − 1t 1t
• On a : P(D  15) = e 30 dt = − e− 30
= 1 − e−0,5 ≈ 0, 393. L’affirmation a. est
0 30 0
donc exacte.
 30
1 −1 t
• On a : P(D  30) = 1 − P(D < 30) = 1 − e 30 dt = e −1 ≈
0 30
0, 368.
L’affirmation b. est donc exacte.
• Comme la loi exponentielle caractérise un processus sans m émoire la probabilité de l’affir-
mation c. est la même que celle de l’affirmation a.
 30
1 − 1t
• On a P(15 < D  30) = e 30 dt = e−0,5 − e −1 ≈ 0, 239.
15 30
L’affirmation d. est donc fausse.

4. Statistique inférentielle

Estimation ; intervalle de confiance

55 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Une estimation ponctuelle (un point) utilise les données d’un échantillon pour estimer par un
nombre unique la valeur d’un paramètre (inconnu) relatif à la population (inaccessible).
La problématique d’un intervalle de confiance est diff érente : localiser le paramètre dans un
intervalle avec un risque choisi de se tromper.
La proposition c. est fausse car les termes du quotient ont été inversés.

56 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Pour la maladie étudi ée, l’énoncé nous donne une proportion de r éférence (ou théorique)
90
π = 0, 20 et une proportion observée (ou expérimentale) p = = 0, 10.
900
Les conditions d’approximation d’une loi binomiale par une loi normale sont réunies.
• Pour un intervalle de confiance, on se place après l’observation. On connaˆıt p et on veut lo-
caliser 
la proportion théorique de la population dont sont issus les patients. C’est l’intervalle :
p(1 − p)
p ± zα soit :
n
 
0, 1 × 0, 9 0, 1 × 0, 9
[0, 10 − 1, 96 ; 0, 10 + 1, 96 ] = [0, 08; 0, 12].
900 900
Comme 0, 20 n’appartient pas à cet intervalle, la proposition a. est exacte.
• Pour un intervalle de pari, on se situe avant l’observation. On connaı̂t π et on veut localiser
la proportion attendue p sur échantillon.

π(1 − π)
C’est l’intervalle : π ± zα soit :
n
UE 4 • Corrigés 777
 

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0, 2 × 0, 8 0, 2 × 0, 8
[0, 20 − 1, 96 ; 0, 20 + 1, 96 ] = [0, 17; 0, 23] ;

Corrigés
900 900

57 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’intervalle de pari à 95 % pour la concentration d’un individu atteint de la maladie est l’in-
tervalle (centré sur la moyenne µ M ) dans lequel se situe le dosage DM avec une probabilité
0, 95.
Son expression est : µ ± 1, 96σ, soit ici (en arrondissant) : [16; 24].

58 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La sensibilité Se du test est égale à :
S e = P(+|M) = P(D M > 12) où D M suit la loi normale N (20; 4).
D M − 20
= P(Z > −2) o ù Z = suit la loi normale centrée réduite.
4
Avec la table de la fonction de répartition, on obtient :
S e = 1 − Φ(−2) = Φ(2) = 0, 9772.
Avec la table de l’écart réduit, on obtient : S e ≈ 0, 9775.

59 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La spécificité S p du test est egale
´ à :
S p = P(−|S ) = P(D S < 12) où D S suit la loi normale N (8; 2).
DS − 8
= P(Z < 2) o ù Z = suit la loi normale centrée réduite.
2
Avec la table de la fonction de répartition, on obtient :
S p = Φ(2) = 0, 9772.
Avec la table de l’écart réduit, on obtient : S p ≈ 0, 9775.

60 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Si les conditions d’approximation d’une loi binomiale par une loi normale sont vérifiées, l’in-
tervalle de confiance au risque α du taux π de survenue de TCG peut s’ écrire :

p(1 − p)
p ± zα ·
n
9
Ici, on prend p = en utilisant l’étude préliminaire, α = 0, 05 et on veut que :
30

9 9  
30(1 − 30 ) 1, 96 2 9 9
1, 96  0, 02 ⇐⇒ (1 − )  n ⇐⇒ 2017  n.
n 0, 02 30 30
61 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Si X suit la loi normale
 Nσ(µ, σ), alors la moyenne X observé sur un échantillon de taille n
suit la loi normale N µ, √ .
n
778 Corrigés • UE 4

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σ 28
L’écart type de la moyenne est donc ici : √ = √ = 1, 75.
n 256
62 ❑a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.

Quand on connaı̂t σ, l’intervalle de confiance de µ à 95 % est :
 σ σ 
x − 1, 96 √ ;x − 1, 96 √ .
n n
La variabilit é d’un caractère quantitatif est mesurée par la variance σ2. Dire que la variabilit é
a augmenté signifie donc que σ a augmente.´ Si n est le même, la longueur de l’intervalle de
confiance a donc augmenté. On dit aussi que la précision a diminué.

Généralités sur les tests statistiques


63 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La réponse d. est la d éfinition du risque de première esp èce α.
Les affirmations b. et c. seraient cohérentes et donc sans risque.
Les affirmations a. et e. ne comportent pas de décision et sont donc sans risque.

64 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Pour que H0 soit rejetée à tort dans les deux populations, il faut qu’elle soit rejetée à tort dans
P1 (probabilité α1 ) et qu’elle soit rejetée à tort dans P2 (probabilit é α2).
Comme les populations sont indépendantes, la probabilité demandée est le produit α1 α2.

65 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le degré de significativité (ou seuil de signification) p est la plus petite valeur du risque de
première espèce α pour laquelle on rejette H 0.
Avec l’information expérimentale disponible, il faut accepter un risque jugé trop élevé pour
prendre la décision de rejeter H0. Pour diminuer ce niveau de risque, il faut augmenter la
richesse de l’information expérimentale.
Il faut donc augmenter la taille de l’échantillon.
Tests sur les proportions
66 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On demande P(+|M ), ce qui est la définition de la sensibilit é S e = 0, 92.

67 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On connaı̂t x = P( M) = 0, 01 la pr évalence de M . On demande P( M|+), ce qui est la définition
de la valeur Prédictive Positive. On sait que :
xS e 0, 01 × 0, 92
VPP = = ≈ 0, 19.
xS e + (1 − x)(1 − S p ) 0, 01 × 0, 92 + 0, 99 × 0, 04
68 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On demande P(M|+) = 1 − P( M|+).
Avec x = 0, 001, on obtient V PP ≈ 0, 02 puis P( M|+) ≈ 0, 98.
UE 4 • Corrigés 779

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Corrigés
69 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le taux de concordance observé est la proportion de r esultats
´ concordants dans l’ensemble
70 + 20
des résultats soit p o = = 0, 9.
100
70 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Si les deux laboratoires donnaient les m êmes résultats, on aurait le tableau des valeurs cal-
culées en gras :

56 22 78
16 6 22

72 28 100

56 + 6
Sur ce tableau, la concordance calculée est pc = = 100.
100
po − pc
La valeur du kappa est alors : k = ≈ 0, 74.
1 − pc
Tests sur les moyennes et variances

71 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le degré de signification d’un test statistique est la valeur minimum de α pour laquelle on
rejette H 0.
α n’est donc pas choisi, et on élimine a. et d.
On élimine aussi c. puisque p est une probabilité, donc inférieure à 1.
Le test est une comparaison de deux moyennes observées dans le cas d’échantillons indépendants
de petites tailles. Les conditions d’application (populations gaussiennes de même variance)
sont satisfaites. La valeur de t correspond donc à une loi de Student de ddl : 8 + 9 − 2 = 15.
On lit dans la table de Student t 0,001 = 4, 073. p est donc un peu sup érieur à 0, 001.

72 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les mesures avant et après traitement sont réalisées sur les mêmes souris. Il s’agit donc de
séries appariées et on compare les moyennes.
d
Comme il s’agit de grands échantillons, on a calculé z = s√d où d = 40 − 35 est la moyenne
n
de la variation de volume (différences des mesures) et sd l’écart type estimé de cette variation
de volume.
sd
On a donc 5 = 4, 5 × √ d’où sd = 10.
81
73 ❑
✘ a. ❑ ✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit d’une comparaison d’une moyenne observée à une norme dans le cas d’un grand
échantillon. En exprimant les durées en minutes, on a :
n = 50 ; x = 500 ; s = 50 ; µ = 450
780 Corrigés • UE 4

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x−µ √
On calcule z = = 50 ≈ 7, 07 On lit z0,01 = 2, 576. Comme |z| > z0,01 , H 0 est rejetée à
√s
n
α < 0, 01.
Une étude cas-témoin est rétrospective. Ici, il s’agit d’une étude un jour donné, c’est- à-dire
transversale.

74 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Quand on aura les mesures, il faudra faire une comparaison de deux moyennes observées
dans le cas d’échantillons appariés.
On utilisera un test de t, ou de l’écart r éduit (car grands échantillons), pour comparer la
moyenne des différences à 0, avec une situation unilat érale.

75 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
C’est du cours.

76 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Il faut supposer que la variable aléatoire suit une loi normale.
On calcule alors le rapport dans le sens où il est plus grand que 1, soit :
s 2B 13, 2
f = = ≈ 1, 29.
s 2A 10, 2
Le seuil à 0, 05 se lit dans la table de Snedecor à 0, 025, soit f 0,05 ≈ 3, 6.
Comme f < f0,05 , l’hypothèse nulle n’est pas rejetée au seuil 5 %.

77 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les deux caractères statistiques étudiés sont :
➣ la survie (qualitatif binaire) ;
➣ l’épaisseur du m élanome (quantitatif, rendu qualitatif binaire par le choix d’une borne).
Un test de corrélation (de Pearson dans le cas paramétrique, de Spearman dans le cas non
paramétrique) s’utilise quand les deux caractères sont quantitatifs. Comme ce n’est pas le
cas, les propositions a. et b. sont à rejeter.
On peut considérer l’étude
➣ soit comme une comparaison de deux distributions binaires, donc utiliser un test du χ2 ,
➣ soit comme une comparaison de deux proportions dans le cas de petits échantillons, donc
utiliser un test exact de Fisher.

78 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Une hypothèse nulle est toujours du type pas de différence . Les propositions a., d., e. sont
donc à éliminer.
Les deux propositions b. et c. sont deux façons d’exprimer l’hypothèse nulle.

Hors du temps du concours, remarquons que le test est unilatéral puisque le médicament a pour
objectif de faire baisser le cholestérol. La proposition d. correspond à l’hypoth èse alternative.
UE 4 • Corrigés 781

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Corrigés
79 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Comme il s’agit des mêmes individus à un an d’intervalle, les séries sont appariées. On com-
pare donc la moyenne des différences à sa norme qui est 0.

Attention, les informations sur les moyennes et les écarts type avant et après traitement ne servent
à rien. Vous pouvez remarquer que la moyenne des différences peut s’obtenir par soustraction, mais
que l’écart type des différences ne peut pas s’obtenir à partir des écarts type avant et après.

S’agissant de grands échantillons, on calcule :


d − 0 0, 15 √
z= sd = 0, 06 × 81 = 22, 5.

n

80 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les échantillons ne sont pas appariés car il ne s’agit pas des mêmes enfants. Par ailleurs, si
les échantillons étaient appariés, ils seraient nécessairement de même taille, ce qui n’est pas
le cas.

81 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On va comparer deux moyennes. Si on disposait des mesures, on pourrait aussi faire un test
du coefficient de corrélation ; mais ce n’est pas le cas ici.

82 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Hors du temps du concours, comme il s’agit de grands échantillons, on calcule :
x1 − x2
z=  = −3, 74.
s21 s22
+
n 1 n2

Le degré de signification p est la plus petite valeur de α pour laquelle H0 est rejetée. C’est
donc une probabilité et les propositions b, c et d sont fausses puiqu’une probabilit é est tou-
jours inférieure à 1.
Comme z0,01 = 2, 576 et |z| > z 0,01, le degr é de signification est inférieur à 0, 01.

83 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Quand on parle de  différence significative  en sciences du vivant, cela signifie α = 0, 05.
L’hypothèse nulle d’indépendance entre la pression artérielle et l’exposition au tabagisme est
rejetée. Mais la conclusion d’un test statistique n’est jamais causale.

Tests du χ 2

84 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les classes sont symétriques par rapport a` la moyenne 180 : il va suffire de calculer un seul
effectif th éorique.
782 Corrigés • UE 4
 

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90 − 180
P(X  90) = P Z  = P(Z  −2) = 0, 0228 avec la table de la fonction de
45
répartition
≈ 0, 0225 avec la table de l’ écart réduit.
En multipliant par 300, on obtient un effectif théorique de 6, 8, puis le tableau suivant (en
remarquant que l’effectif th éorique  180 est la moiti é de l’effectif total) :

X X  90 90 < X  180 180 < X  270 270 < X


effectif observé 7 140 144 9
effectif théorique 6, 8 143, 2 143, 2 6, 8

Tous les effectifs th éoriques sont supérieurs à 5. La loi du χ2 utilisée a 3 ddl. Elle prend pour
(7 − 6, 8)2
valeur : χ2obs = + · · · ≈ 0, 79.
6, 8
On lit χ 20,05 = 7, 81. Comme χ2obs < χ20,05 , l’hypothèse nulle n’est pas rejet ée au seuil 5 %.

85 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On teste l’hypothèse nulle H0 les trois traitements ont la même efficacit é avec un test du χ2
d’homogénéité, ou d’indépendance, dont le degre´ de liberté est :
(3 − 1)(2 − 1) = 2.
Pour réaliser le test, on calcule d’abord les effectifs th éoriques qu’on aurait si H0 était vraie.
Ils sont mis en gras dans le tableau ci-dessous.

traitement A B C totaux
guéris 30 (30) 25 (30) 35 (30) 90
non guéris 70 (70) 75 (70) 65 (70) 210

totaux 100 100 100 300

Les effectifs th éoriques sont > 5.


(30 − 30) 2
On calcule la valeur χ2obs = + · · · ≈ 2, 38.
30
On lit dans la table la valeur frontière χ20,05 = 5, 99.
Comme χ2obs < χ 20,05 , on ne peut pas rejeter H0 au seuil de 5 %.

86 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Commencez par rejeter la proposition e. : la statistique peut permettre de montrer qu’il existe
un lien entre l’asthme et l’exposition au produit chimique ; mais pas de conclure à une rela-
tion causale.
Pour une personne prise au hasard, notons les événements E : elle est expos ée au produit
 et A ;  elle est atteinte d’asthme . Les informations de l’énoncé conduisent au tableau des

effectifs :
UE 4 • Corrigés 783

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A A totaux

Corrigés
E 25 75 100
E 125 775 900
totaux 150 850 1000
Parmi les asthmatiques de l’usine, il y en a donc 25 sur 150 qui sont exposés au produit chi-
mique, soit 1 sur 6 : la proposition c. est exacte.
Vous pouvez aussi rejeter la proposition b. puisque le risque β correspond à la d écision H0
est déclarée vraie, et non à la phrase prudente H 0 n’est pas rejetée.
On formule l’hypothèse nulle H0 : l’asthme n’est pas liee
´ à l’exposition. On calcule alors les
effectifs attendus (en gras dans le tableau ci-dessous) :

A A totaux
E 25 (15) 75 (85) 100
E 125 (135) 775 (765) 900
totaux 150 850 1000

Les effectifs attendus sont tous  5. On peut donc calculer la valeur observée :
(25 − 15) 2
χ 2obs = + · · · ≈ 8, 71. Avec α = 0, 05 et un ddl égal a` 1, on lit dans la table
15
χ 20,05 = 3, 84.
Comme χ2obs > χ 20,05 , on rejette l’hypothèse nulle selon la formulation de la proposition a..
La proposition d. peut rendre perplexe. Elle est vraisemblable avec les calculs qui précèdent.
Mais il s’agit d’une conclusion correspondant à une version unilat érale du test, ce que ne
permet pas le test du χ2 .

En dehors du temps du concours, vous pouvez reprendre le problème en faisant une comparaison,
25
avec un test unilatéral, entre les proportions d’individus asthmatique p1 = chez les n1 = 100
100
125
exposés et p2 = chez les n2 = 900 non exposés.
900
150 p1 − p 2
On obtient π= puis z =    ≈ 3, 98. Avec un seuil unilat éral à
1000
π(1 −
 π) n11 + n12
5 %, on lit z0,10 = 1, 645, la proposition d. est bien confirm ée.

87 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Il faut faire un test du χ2 d’ajustement (ou de conformité) entre la distribution dans la popu-
lation et dans l’échantillon.
La conclusion se fait avec un risque α et non β : la proposition c est fausse.
La conclusion porte sur la distribution entière et non sur une modalité particulière : la propo-
sition d est fausse.
784 Corrigés • UE 4

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88 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
89 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Dans les QCM 88 et 89, on teste l’hypothèse nulle H0 :  il n’y a pas de différence significa-
tive entre les résultats des traitements  ou  l’efficacité et le traitement sont indépendants  .
On utilise un test du χ2 à 2 ddl, et le test est bilatéral.
Pour déterminer la valeur prise par la variable de décision (ou statistique de test), on calcule :

état du patient après 6 jours de traitement


stationnaire amélioré guéri Total
traitement T 1 10 (8, 5) 25 (32) 15 (9, 5) 50 sujets
traitement T 2 7 (8, 5) 39 (32) 4 (9, 5) 50 sujets
Total 17 64 19 100 sujets

Comme tous les effectifs calculés (ou attendus) sont sup érieurs à 5, il n’est pas nécessaire de
faire des regroupements.
(10 − 8, 5)2
χ 2cal = + · · · = 9, 96. On lit : χ 20,05 = 5, 99, χ20,01 = 9, 21.
8, 5
Comme χ2cal > χ 20,01, H 0 est rejet´
ee à α = 0, 05 et à α = 0, 01.
On peut donc dire que les deux traitements ont une efficacité différente, avec un degré de
significativité p < 0, 01.
Tests sur corrélation et régression
90 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le test du coefficient de corrélation permet de tester l’indépendance de deux variables quan-
titatives continues.
Pour deux variables qualitatives, on utilise un test du χ2 . Pour une variable continue et une
variable qualitative à k modalités, on compare k moyennes observ ées.

91 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• Le premier réflexe est de considérer le problème comme un test d’ind épendance entre deux
caractères qualitatifs, et donc de formuler l’hypothèse nulle  le surpoids et l’hypertension
sont indépendants  . On envisage alors un test du χ2 .
Notons les év énements : H  la personne est hypertendue  et S  la personne est en sur-
poids  .
Les informations de l’énonce´ conduisent au tableau des effectifs observ és :

H H totaux
S 8 32 40
S 8 152 160

totaux 16 184 200


UE 4 • Corrigés 785

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16 × 40
L’effectif calcul é correspondant à la première case est = 3, 2. Il sera donc impossible
200

Corrigés
que les effectifs calcul é soient tous  5. Le test du χ2 ne peut donc pas être utilisé.
• Comme les deux caractères sont dichotomiques, on peut aussi faire une comparaison de
deux proportions observées, et r´
ediger l’hypothèse nulle selon la formulation de la proposi-
8 8
tion e.. Les proportions de l’hypertension sont p1 = = 0, 2 et p 2 = = 0, 05.
40 160
Toutes les conditions d’approximation de lois binomiales par des lois normales sont satis-
faites, soit n 1 = 40  30, n2 = 60  30, n1 p1 = 8  5, n1 (1 − p 1) = 32  5, n2 p2 = 8  5,
n 2(1 − p2) = 152  5.
On calcule alors la proportion observée sur la réunion des deux échantillons
8+8

π= = 0, 08 (proportion d’hypertendus parmi les 200 personnes, fourni par l’énoncé),
40 + 160
puis :
p 1 − p2
z=    ≈ 3, 13.
π(1 − 
 π) 1 1
n1 + n2

On lit dans la table de l’écart réduit z0,05 = 1, 96. Comme |z| > z0,05 , H0 est rejetée au seuil 5
%, et on conclut qu’l y a une association significative entre le surpoids et l’hypertension.
Comme z0,01 = 2, 576, on peut aussi rejeter H 0 avec un risque inférieur a` 1 %.

92 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Dans un test de correlation,
´ l’hypothèse nulle est l’ind épendance.
On peut comparer directement r et la valeur théorique ρ = 0 à l’aide d’une table du coeffi-
cient linéaire. En l’absence de cette table (ce qui est le cas pour la plupart d’entre vous), on
calcule :
√ √
r n−2 0, 5 48
t= √ =  =4
1 − r2 1 − 0, 5 2
qui est la valeur prise par une variable de Student à n − 2 = 48 ddl.
Avec α = 0, 05, on lit t 0,05 ≈ 2, 01. Comme t > t0,05 , il y a un lien significatif enrte le poids
et la tension artérielle systolique chez les hommes de plus de 50 ans. Mais la statistique ne
donne aucune conclusion causale.

93 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
r est toujours compris entre −1 et 1.
Avec le QCM précédent, on peut modéliser la situation par Y = aX + b avec
Cov(X, Y )
a= et y = ax + b.
V(X )
Cov(X, Y ) Cov(X, Y )
De r = soit 0, 5 = on déduit Cov(X, Y ) = 100
σ(X )σ(Y ) 10 × 20
100
puis a = = 1 On a de plus 130 = a × 95 + b qui donne b = 35.
102
On obtient donc la droite de régression de Y en X : Y = X + 35.
786 Corrigés • UE 4

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Cette droite coupe l’axe des ordonnées en y = 35.
On peut utiliser ce modèle pour prédire une tension art érielle systolique, mais uniquement
dans la zone de validation, soit pour x compris entre 75 et 115 ; ce qui n’est pas le cas pour
x = 130.

94 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
On peut comparer la proportion observée de patients à tension artérielle contrôlée à l’entr ée
dans l’étude et à la fin des 12 mois d’étude. Comme il s’agit des mêmes patients, les échantillons
sont appariés.
On peut aussi considérer (m ême si c’est compliqué !) qu’il s’agit d’étudier la liaison entre la
variable qualitative tension artérielle (deux modalités) et la variable qualitative à deux moda-
lités : entrée et sortie de l’étude.

95 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Notons : CC : tension artérielle contrôlée au début et tension contrôlée à la fin ;
CC : tension artérielle contrôlée au début et tension non contr ôlée à la fin ;
et de même CC et CC .
L’énoncé donne :
51 paires pour {CC, CC }, 52 paires pour {CC, CC },
63 paires pour {CC, CC }, 17 paires pour {CC }.
On en déduit :
63 − 17 = 46 paires CC , 51 − 46 = 5 paires CC , 52 − 17 = 35 paires CC .
On va retenir les paires discordantes : 5 du type CC, 17 du type CC .
5
Le test se ramène à comparer la proportion observée p = ≈ 0, 23 et la proportion th éorique
22
π = 0, 5. Il s’agit du test de Mac Nemar qui a deux variantes :
➣ test de l’écart r éduit (possible car 5 + 17 > 10),
➣ test du χ2 (possible car effectifs calculés > 5).

96 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
En retenant la version écart réduit, on calcule :
5
0, 5 − 22 − 5
22 ≈ 3, 27.
z=  = √
0, 5 × 0, 5 5 + 17
5 + 17
On lit z0,01 = 2, 576 et z0,001 = 3, 291.
La seuil de signification est donc légèrement sup érieur a` 0, 001.

Si vous choisissez la version χ 2, vous obtiendrez χ2c = 10, 70 et vous observez que z2 = χ 2c , ce qui est
un résultat gén éral.
UE 4 • Corrigés 787

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97 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Corrigés
Une étude statistique peut mettre en évidence des corr élations, jamais des causalités.
Le pourcentage P de patients non-contrôles ´ dans la population dont est issu l’ échantillon
avant l’intervention suit une loi qui peut être
 approximée par une loi normale N (µ, σ) avec µ
52 52 51 1
estimé par ≈ 0, 505 et σ estim é par × × ≈ 0, 049.
103 103 103 103
P(P > 0, 408) = P(Z > −2, 00) = 0, 977.
Le risque de l’affirmation est donc d’environ 2, 3 %.
P(P < 0, 601) = P(Z < 1, 95) = 0, 974.
Le risque de l’affirmation est donc d’environ 2, 6 %.

98 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
A priori, il s’agit d’un problème de corrélation.
Pour avoir un problème de r égression, par exemple Y = aX + b, il faudrait que X et Y aient
des statuts différents : X variable explicative, Y variable à expliquer. Est-ce le cas ?
La réponse attendue est oui : informations sur les plages des valeurs de x et de y (qui seraient
inutiles autrement), et dans l’enchaı̂nement des QCM, une question de régression apparaı̂t
(QCM 101).

99 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Quand le pourcentage de comprimés avalés augmente, on attend une diminution de la tension
artérielle. Cela signifie que X et Y varient en sens inverse, c’est- à-dire que la covariance est
n égative. La réponse est donc e.
Faisons quand même les calculs.
➣ covariance des valeurs :
Cov(X, Y ) = moyenne des produits − produit des moyennes
  
377 221, 5 2379, 5 4833, 3
= − = −204, 7
30 30 30
n
➣ covariance estimée : = Cov(X, Y ) = −211, 7.
n−1

100 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Comme ci-dessus, on sait que r < 0 : vous pouvez éliminer les affirmations a. c. et d.
variance = moyenne des carrés − carr é de la moyenne
 2
192 895, 9 2379
V (X ) = − = 138, 7
30 30
 
794 887, 2 4833, 3 2
V (Y ) = − = 539, 8
30 30
Cov(X, Y )
r= √ √ = −0, 75.
V ( X ) V (Y )
788 Corrigés • UE 4

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n
Pour obtenir des valeurs estimées, le facteur rectificatif est le même pour le numérateur et le
n −1
dénominateur de r et se simplifie.

101 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La valeur peut se lire dans la table du coefficient de corr élation. En l’abscence de cette table,
on utilise la table de Student (ou table de T) à n − 2 ddl.

102 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.

r n−2
On calcule t = √ = −6.
1 − r2
Comme t0,001 = 3, 674, on a |t| > t0,001 .
La liaison est significative à toutes les valeurs de p indiquée.

103 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le contexte biologique conduit à choisir une régression de Y en X, soit Y = aX + b, et d’utili-
ser ce modèle à l’envers avec une valeur de y pour prédire une valeur de x. C’est possible car
la liaison a été validee
´ et la valeur de y est dans la zone des observations.
Cov(X, Y ) −204, 7
a= = = −1, 48.
V (X ) 138, 7
De y = ax + b, on tire : b = 278, 47.
En remplaçant y par 182 dans le modèle y = −1, 48 x + 278, 47 on obtient l’estimation
x = 62, 2.

104 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
En supposant qu’on puisse utiliser une approximation par une loi normale, l’intervalle de
confiance de la moyenne de la tension artérielle à la fin de l’étude s’écrit :

s n
y ± 1.96 √ où y ≈ 161 et s = 539, 8
n n−1
La précision souhaitée conduit à :
  
539, 8 1, 96 2
1, 96 < 10 ⇐⇒ 539, 8 < n − 1 ⇐⇒ n  22.
n−1 10
Les calculs ont été faits en supposant n  30, ce qui n’est vérifié par le résultat. La réponse doit être
de l’ordre de 24 ou 25. Mais la réponse attendue est vraisemblablement 22.

Tests non paramétriques

105 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit de populations appariées puisque ce sont les mêmes patients dont on mesure la
concentration avant et après le traitement.
Si la différence de concentration suivait une loi normale, on aurait fait un test de Student.
Mais ce n’est pas le cas.
UE 4 • Corrigés 789

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On doit donc faire un test non paramétrique : ici le test de Wilcoxon.

Corrigés
106 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le test de Wicoxon conduit une valeur entière, ou un entier +0, 5. Les réponses a. et d.
peuvent donc être éliminées.
n(n + 1)
D’autre part, la valeur obtenue doit être inférieure à = 14. La réponse c. peut donc
4
être éliminée.
Pour effectuer le test, on calcule les différences (par exemple avant − après), on élimine les
différences nulles (ici, il n’y en a pas). Il reste N différences qu’on ordonne par valeur absolue
croissante :

diff érences −0, 1 0, 1 −0, 1 0, 2 0, 2 0, 2 0, 2


rangs provisoires 1 2 3 4 5 6
rangs moyens 2 2 2 5, 5 5, 5 5, 5 5, 5

On calcule : w− = 4 et w + = 24.
n(N + 1)
On vérifie que w− + w+ = 2 = 28.
2
La valeur de la variable de décision est la plus petite des deux valeurs obtenues, soit : w = 4.

107 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Avec α = 0, 05 et N = 7, on lit dans la table de Wilcoxon : w0,05 = 2.

108 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Comme w > w 0,05, on ne rejette pas H 0 au risque α = 0, 05.

Le test n’a pas permis de mettre en évidence une modification de la concentration de la protéine par
le traitement. Mais cela ne veut pas dire que cette modification n’existe pas. Il est possible que ce soit
la pauvreté de l’information (seulement 7 patients) qui ne permette pas de conclure au rejet de H 0.

5. Applications aux sciences de la vie


Tests diagnostiques, facteurs de risque
109 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les informations :
a. il y autant de résultats positifs parmi les non malades que dans la population ;
c. il y a plus de résultats négatifs parmi les malades que dans la population ;
d. il y a moins de faux négatifs que de vrais négatifs
n’apportent rien.

110 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
790 Corrigés • UE 4

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Faites confiance au vocabulaire : un individu identifié comme non malade par le test est
n égatif ; si en fait il est malade, c’est que le résultat du test est faux. C’est donc un faux
n égatif.

111 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
On ne peut rien calculer sur une population puisqu’on n’y a pas accès. On estime la sensi-
bilité et la spécificité à partir d’un échantillon. Puis on calcule les valeurs prédictives avec
les formules du cours et on les utilise sur la population. Les affirmations a. et b. sont donc
fausses.
Les affirmations c. et d. correspondent aux d éfinitions.
L’affirmation e. est exacte car elle signifie que, plus il y a de malades, plus il est facile de les
d étecter.
En dehors du temps du concours, vous pouvez vérifier que la fonction définie par V PP( x) =
xS e
est croissante.
xS e + (1 − x)(1 − S p)

112 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Notons X l’ev ´ énement  un individu pris au hasard dans la population a le caractère , et +
son test est positif. On donne : P(X ) = 0, 02, P(+|X ) = 0, 95, P(+|X ) = 0, 03.
Une des façons de repondre
´ tr ès vite est de faire un tableau d’effectifs à partir d’un échantillon
de référence comportant (par exemple) 10 000 individus :

+ − totaux
X 190 10 200
X 294 9506 9800
totaux 484 9516 10 000

On demande :
190
la sensibilité S e = P(+|X) = = 0, 95,
200
9506
la spécificité S P = P(−|X ) = = 0, 97.
9800
294
la proportion de faux positifs (dans la population) ≈ 0, 03.
10 000

294
Ne pas confondre avec la proportion de faux parmi les positifs qui serait ≈ 0, 61.
484

113 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Désignons par A l’ événement les artères sont anormales et par + le scanner d éclare les
artères anormales  . On connaı̂t :
la sensibilité S e = P(+|A) = 0, 95 et la sp écificité S p = P(−|A) = 0, 85.
UE 4 • Corrigés 791

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On demande : P(+|A) = 1 − P(−|A) = 1 − S p = 0, 15.

Corrigés
114 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On sait que :
(1 − x)S p 0, 7 × 0, 85
VPN = =
x(1 − S e) + (1 − x)S p 0, 3 × 0, 05 + 0, 7 × 0, 85
≈ 0, 9754 ≈ 0, 98.

115 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Comme les dépressifs sont tous repérés, la sensibilité du test est de 100 %.
Comme les non dépressifs n’entraı̂nent pas tous un résultat négatif, la spécificité n’est pas
égale à 100 %.
Comme les repérés ne sont pas tous dépressifs, la Valeur Prédictive Positive n’est pas égale à
100 %.
Comme les non repérés sont tous non d épressifs, la Valeur Predictive
´ N égative est égale à
100 %.
En dehors du temps du concours, vous pouvez dresser le tableau des effectifs ce qui confirme les
affirmations qui précèdent et permet d’obtenir en plus :
475 120
S p = = 0, 95 et V PP = ≈ 0, 83.
500 145

116 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
On utilise une courbe ROC quand on a une variable quantitative que l’on rend binaire en
choisissant un seuil de séparation.
Sur une même courbe les divers points correspondent à des seuils différents.
Pour chaque point, l’abscisse est 1 − S p et l’ordonnée S e . Comme le point C a une abscisse
plus grande que celle du point B, la spécificit é associée est donc plus faible.
Le pouvoir discriminant du test (distinction des groupes de malades et de non malades) est
d’autant meilleur que l’aire sous la courbe est plus grande. Le test représent é par la courbe 1
permet donc de mieux classer les patients en malades ou non malades.
Si un test diagnostique avait une sensibilité de 100 % et une spécificité de 0 %, cela signifie-
rait qu’il serait toujours positif que l’individu soit malade ou non malade. Il ne servirait donc
à rien.

117 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

L’enquête se fait en suivant le temps et non en s’intéressant au passé. Elle n’est donc pas
rétrospective.
On pourrait dire qu’elle est prospective. Mais comme l’exposition a débuté avant l’observa-
tion de la maladie, on dit plutôt qu’elle est historico-prospective.

Sur ce sujet, comme sur bien d’autres, adaptez votre réponse a` votre cours local.
792 Corrigés • UE 4

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Dans une enquête cas-témoins, on prendrait un échantillon d’enfants atteints de chute d’au-
dition, et un échantillon d’enfants non atteints, et on enquêterait sur leur exposition passée.
Ce n’est pas le cas ici.
Les échantillons, contrôlés par l’expérimentateur, sont constitués d’enfants expos és et non-
exposés.

118 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’enquête va durer 10 ans. Elle n’est donc pas rapide !
D’une façon générale, dans le cas de maladies à long d élai d’installation, on préfère utiliser
une enquête cas-témoins.

119 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• On complète d’abord le tableau d’effectifs par soustractions.

chute significative absence de chute significative total


exposition A=5 B = 15 20
non exposition C=8 D = 42 50
total 13 57 70

• Le risque en l’absence du facteur est :


8
R0 = P(M |E) = = 0, 16.
50
• Le risque en présence du facteur est :
5
R1 = P(M |E) = = 0, 25.
20
• Le risque relatif est égal à :
P(M |E) R1 0, 25
= = ≈ 1, 56.
P(M |E) R0 0, 16
• La formulation d. exprime le sens de la différence de risque R1 − R 0 = 0, 09. Alors qu’un
risque relatif de 1, 56 signifie que les enfants exposés ont 1, 56 fois plus de risque d’avoir une
chute d’acuité auditive que les non exposés.
• Le risque attribuable au facteur est :
8
P(M |E)
1− = 1 − 50 ≈ 0, 14.
P(M ) 13
70
120 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La prévalence d’une maladie est la proportion de malades dans la population à un instant
donn é. La proposition d. est donc fausse.
Le taux d’incidence d’une maladie est la vitesse d’apparition de nouveaux cas.
Sur une courte période où l’on peut considérer le taux d’incidence comme constant, on a :
UE 4 • Corrigés 793

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prévalence = taux d’incidence × dur ée.

Corrigés
La proposition b. est donc fausse et c. exacte.
La prévalence dépend à la fois de la vitesse d’entrée (incidence) et du stock initial. La propo-
sition a. est donc fausse.
La proposition e. est fausse car en pensant les taux moyens sur une p ériode sous la forme :
nombre de nouveaux cas nombre de cas
taux d’incidence = ; prévalence =
population générale population générale
l’incidence est toujours plus petite que la prévalence.

121 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La sensibilité, proportion de tests positifs parmi les malades, est estimée par
56
Se = ≈ 0, 528 soit environ 53 %.
106

122 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La spécificité, proportion de tests négatifs parmi les non-malades, est estimée par
86
Sp = ≈ 0, 915 soit environ 91, 5 %.
94
nb vrais positifs + nb vrais n égatifs 56 + 86
L’exactitude est : = = 0, 71.
nb patients 200

123 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les valeurs prédictives concernent la population. Pour les calculer, il faudrait connaı̂tre la prévalence
de la sténose coronarienne. À défaut, on suppose que les patients étudies´ sont repr ésentatifs de la
population.

56
VPP = P( M|+) = = 0, 875 soit 87, 5 %.
64
La proposition d. correspond à la VPP.
La sensibilité concerne les tests positifs et non les tests négatifs.

124 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

L’hypoth èse nulle est l’ind épendance : la proposition d est fausse, et e est vraie.
A priori, on peut faire une comparaison de proportions observées ou un test du χ 2. Mais la
proposition c correspond à un test unilatéral, ce qui n’est pas possible avec le test du χ 2.
Comparons la proportion d’ECGs d’effort positifs chez les patients atteints de sténose coro-
56
narienne p1 = ≈ 0, 528 et chez les patients ne presentant
´ pas de stenose
´ coronarienne
106
8
p2 = ≈ 0, 085.
94
Avec un tel écart entre p1 et p 2, cochez a, b et c ; et passez à la suite.
794 Corrigés • UE 4

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56 + 8 64 p1 − p 2
On calcule 
π= = = 0, 32 puis z=    ≈ 6, 7.
106 + 94 200
π(1 −
 π) n11 + 1
n2

Comme z0,001 = 3, 291, les propositions a, b et c sont exactes.

Éléments d’épidémiologie

125 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Dans une enquête prospective (ou par cohorte), on suit les participants durant la période de
l’étude à la recherche de l’apparition de la maladie.
Pour ceci, l’expérimentateur contrôle les proportions de sujets exposés et de sujets non ex-
posés. On parle d’étude exposés-non exposés, et on compare la fréquence de la maladie chez
les exposés et les non exposés.
Dans une étude rétrospective, on aurait constitué un groupe de sujets ayant la maladie et
ˆ Il s’agirait alors d’une enquete
un groupe de t émoins n’ayant pas la maladie d’intéret. ˆ cas-
témoins.

126 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

On a un échantillon de femmes présentant le cas malformation congénitale et un échantillon
de témoins.
Les informations recherchées concernent le pass´
e. L’ étude est donc rétrospective.
Comme on veut étudier une relation entre une exposition et une maladie, l’étude est analy-
tique.

127 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le groupe 1 a été expos é (paludisme cérébral pendant les premières années) et le groupe 2
est non-exposé. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés, ou cohorte.
L’étude a lieu après l’exposition. Elle est donc prospective.
Comme on veut étudier une relation entre une exposition et une maladie, l’étude est analy-
tique.

128 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Parmi les enfants ayant fait un paludisme cérébral, la proportion de ceux qui ont eu des
40
troubles neurologiques est ≈ 0, 267, soit 26, 7 %. Cette incidence est observée sur 20
150
ans, soit en moyenne environ 1, 3 % par an.

129 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Dans les normes internationales ISO, on note µ ± 2σ. Mais Il fallait vraisemblablement lire
µ ± σ. Comme toujours, alignez vous sur votre cours.
• On peut évaluer la dispersion d’une série statistique par son écart type. Dans ce cas, la dis-
persion est plus grande dans le groupe 2.
5
Mais il est plus pertinent de retenir le coefficient de variation : CV1 = ≈ 0, 33 et
15
UE 4 • Corrigés 795

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8
CV 2 = = 0, 32 et c’est alors le groupe 1 où la dispersion est la plus grande.
25

Corrigés
• On peut comparer les deux moyennes d’âge observées.
Comme on s’intéresse à l’âge lors de l’apparition des troubles, les échantillons concernés
sont de tailles n1 = 40 et n 2 = 8.
Comme un échantillon est de petite taille, on ne peut pas utiliser le test de l’écart réduit.
Comme on a supposé que l’âge d’apparition des troubles suit une loi normale, on utilise un
test de Student (en ajoutant l’hypothèse d’égalité des variances dans les populations) :
(n 1 − 1)σ21 + (n 2 − 1)σ22 39 × 55 + 7 × 82
σ2 =
 = ≈ 30, 93.
n1 + n 2 − 2 39 + 7
x1 − x 2
t=    ≈ −4, 64.
σ 2 n11 +
 1
n2

Comme le degré de liberté est de 46, on lit t0,05 = 2, 02.


Comme |t| > 2, 02, H0 est rejetée : il existe une différence significative au risque α = 0, 05.

130 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
On va comparer une variable qualitative binaire (les symptômes apparaissent ou non) et une
variable quantitative (dosage).
On peut comparer les dosages moyens du sous-groupes avec symptômes et du sous-groupe
sans symptôme.

131 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Comme le nouveau dosage n’a jamais été étudié, on peut préférer un test non paramétrique.
Mais l’effectif étant de grande taille, ce sera inutile.
On compare deux variables quantitatives : valeur du dosage et âge d’apparition des troubles.

132 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Dans les affirmations a., b. et c., l’intervalle de confiance de RR est tel que 1, 7 > 1. Le risque
relatif est donc significativement supérieur à 1, ce qui valide les affirmations b. et c..
Dans les affirmations d. et e., l’intervalle de confiance de RR contient 1, ce qui ne permet
aucune conclusion. On peut dire que le facteur E n’est pas significativement associ é à M .

Si l’intervalle de confiance était entièrement inférieur à 1, le facteur E , significativement li é à M ,


aurait ét é un facteur protecteur.

Essais thérapeutiques

133 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les réponses c. et d. sont à rejeter car, d’une part une hypoth èse nulle n’est jamais unilatérale,
et d’autre part on ne sait pas [a priori si un antibiotique est plus efficace qu’un autre.
Dans la formule fournie, on sait que σ = 80 et δ = 50 ; puis :
pour la réponse a, on connaı̂t zα = 1, 96, z2β = 1, 645 et on calcule n = 67 ;
796 Corrigés • UE 4

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pour la réponse b, on conna ı̂t zα = 1, 96, z2β = 1, 282 et on calcule n = 54 ;
pour la réponse e, on conna ı̂t n = 40, zα = 1, 96 et on calcule z 2β = 0, 835, ce qui donne
2β ≈ 0, 40, puis la puissance 1 − β ≈ 0, 80.

134 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le risque relatif d’avoir un cancer (C) suivant qu’on a une activite´ physique physique reguli
´ ère
(A) ou non ( A)est :
P(C |A) 0, 004
RR = = = 0, 80.
P(C |A) 0, 005
On peut le calculer car il s’agit d’une enquête exposés-non exposés. On a échantillonné
séparément des nombres fixés au départ d’individus exposés et d’individus non exposés.

135 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’hypothèse nulle est la mesure n’a pas d’effet .
Le risque β de deuxième espèce est la probabilité de se tromper en déclarant H 0 vraie, alors
qu’elle est fausse.
La puissance 1 − β est donc la probabilit é de déclarer H 0 fausse, alors qu’elle est fausse,
c’est-à-dire de conclure à un effet de la mesure alors qu’il y en a un, ou encore de rejeter à
juste raison l’hypothèse nulle.
Les propositions b. et d. sont donc exactes.

136 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La randomisation (tirage des patients au hasard) est une nécessité, mais n’apporte rien sur la
puissance.
Le nombre minimum n de patients à inclure dans chacun des deux groupes est donné par la
formule :  √ √ 2
 zα 2π(1 − π) + z2β π1 (1 − π 1 ) + π2(1 − π 2) 
n =  
δ
On choisit par habitude α = 0, 05, d’où z α = z0,05 = 1, 96.
On souhaite une puissance de 0, 8, soit β = 0, 2, d’où z 2β = z 0,40 = 0, 842.
Les proportions attendues sont π 1 = 0, 08 et π2 = 0, 04.
π 1 + π2
Dans la formule, on utilise π = = 0, 06 et δ = π1 − π2 = 0, 04.
2
On obtient ainsi n = 553, soit un nombre total de patients 2n = 1106. C’est donc la réponse
d. qu’il faut cocher.

137 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Dans cette question, on a n = 300. Avec la formule qui précède, on cherche z2β . On obtient
z2β = 0, 1032.
On en déduit 2β ≈ 0, 92, puis 1 − β ≈ 0, 54.

138 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 4 • Corrigés 797

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14 16
Il s’agit de comparer les proportions p1 = et p 2 =
206 206

Corrigés
avec comme hypothese
` nulle qu’elles ne sont pas significativement diff érentes.
´
Les conditions d’approximation des lois binomiales par des lois normales sont bien vérifiees.
On calcule donc :
14 + 16 p1 − p2

π= puis z=  1  ≈ −0, 379.
206 + 206 1
π(1 − 
 π) n1 + n2
Au risque habituel α = 0, 05 on sait que z0,05 = 1, 96.
Comme |z| < z0,05 , on ne rejette pas H 0 au seuil de 5 %. On ne peut donc pas conclure que les
risques de complication sont différents.
Parmi les propositions b. c. d. et e. qui correspondent à une conclusion à l’issue d’un test, la
seule qui est exacte est c..
Mais il y a un piège : la proposition a. est seulement une observation (pas une conclusion), et
elle est vraie.

139 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Avec l’hypothèse la mesure n’a pas d’action , on va r éaliser un test d’homogén éité du χ2 .
Mais on peut aussi tester l’indépendance entre les deux caractères qualitatifs : présence ou
absence de la mesure de protection  (2 modalités) et gravité de la complication  (3 moda-
lités).
Heureusement, ce sera le même test du χ 2.

140 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Si H 0 est vraie, les effectifs attendus sont en gras dans le tableau ci-dessous.

190 (191) 4 (8) 12 (7) 206


192 (191) 12 (8) 2 (7) 206
382 16 14 412

Les effectifs attendus sont tous  5. On peut donc calculer :


(190 − 191)2
χ 2obs = + · · · ≈ 11, 15.
191
Le degré de liberté est égal à 2. On lit dans la table : χ 20,05 = 5, 99.
Comme χ2obs > χ0,05 , au risque α = 0, 05 on peut rejeter H 0 et conclure que la mesure a une
action.
On lit aussi χ20,01 = 9, 21 et χ20,001 = 13, 82.
Le degré de signification (ou de significativité) p (c’est-à-dire le plus petit α pur lequel on
rejette H 0) est donc compris entre 0, 01 et 0, 001.

141 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
798 Corrigés • UE 4

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Un essai de phase III évalue l’efficacit é en condition expérimentale par comparaison avec les
traitements de réféerence.

142 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le temps de participation est la durée de la surveillance, c’est-à-dire la survie s’il y a eu
d écès.
Le recul est le délai entre la date d’origine et la date de point.
Un exclu vivant est vivant à la fin de l’étude.
Un perdu de vue est vivant au dernier contact qui a eu lieu avant la fin de l’étude.

143 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
On étudie des proportions de rechute, on connaı̂t :
α = 0, 05 ; π = 0, 10 ; pattendu = 0, 08 ; 1 − β = 0, 05 et l’hypoth èse nulle est que le
traitement ne modifie pas la proportion de rechute.
Si l’anticoagulant n’est pas efficace, on ne rejette pas H 0 avec la probabilit é 1 − α = 0, 95.
Si le traitement est efficace (cette formulation est en principe unilatérale, mais vu l’énoncé on
va l’oublier), on rejette l’hypothèse nulle avec la probabilité 1 − β = 0, 95.

144 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d. ❑ e.
Dans la formule disponible :
 √  2
 zα 2π(1 − π) + z2β pattendu (1 − pattendu ) 
n =  
δ
on connaı̂t : zα = 1, 96 ; π = 0, 10 ; z 2β = 1, 645 ; pattendu = 0, 08 ; δ = 0, 02,
ce qui donne n = 2675 puis 2n = 5350.

145 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

On compare deux proportions observées p1 = 0, 091 et p 2 = 0, 107 avec
n 1 = n2 = 5000, ce qui permet d’utiliser l’approximation normale des lois binomiales. On
p1 − p 2 n1 p1 + n2 p2
calcule : z =  1  avec 
p= = 0, 099.
n1 + n2
p(1 − p) n1 + n12
On obtient |z| = 2, 68. Comme z0,01 = 2, 576, soit |z| > z0,01 , le degre´ de signification est
inférieur à 1%.
On peut donc rejetter l’hypothèse nulle en acceptant un risque de 1%, a fortiori avec un
risque de 10% et conclure à la réduction des fréquence des rechutes (situation unilérale) avec
un risque de 5 %.

6. Informatique médicale

146 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La signature électronique, ou numérique, permet de garantir l’intégrité du document signé et
l’identité du signataire.
UE 4 • Corrigés 799

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Dans un systyème clé publique-clé privée, le message est cod é avec une clé publique. Seul le
destinataire, en possession de la clé privée, peut le décoder.

Corrigés
La CPS est une carte d’identité professionnelle électronique. Elle permet la signature électronique
des documents.
La plateforme e-PMSI accélere
` la transmission des fichiers PMSI des établissements de sant é
vers les organismes de tutelle. L’émetteur est donc un établissement, alors que la CPS authen-
tifie un professionnel.

147 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La carte VITALE est une carte à puce permettant de justifier les droits du titulaire de la carte.
Elle est utilisable seulement en France.
Elle est distribuée par les caisses d’assurance-maladie.
Ce n’est pas une carte de paiement électronique.

148 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le PMSI permet de mesurer l’activité et les ressources des établissements de soins. Il concerne
tous les séjours hospitaliers, y compris l’hospitalisation à domicile. Dans la liste fournie, il
faut séparer les soins de courte durée sans hospitalisation.

149 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La Classification Internationale des Malades est mondialement utilisee
´ pour l’enregistrement
des causes de morbidité et de mortalité.
Les données obtenues peuvent aussi servir à
➣ réaliser des études épid émiologiques,
➣ choisir des groupes de patients relativement homog ènes pour les recherches cliniques,
➣ comparer des espérances de vie entre regions
´ du monde.

150 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La Classification Commune des Actes M édicaux est une nomenclature française destinée à
coder les gestes pratiqués par les médecins.
Elle est évolutive et sera étendue à l’ensemble des actes realis
´ és par les professionnels de
santé.
800 Concours blancs • UE 4

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UE 4 Concours blancs (corrigés)

Concours n ◦ 1
1 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ ❑ e.
En reportant dans la formule les valeurs connues, on obtient :
1 1
4 = × 4, 7 − log[A] ⇐⇒ log[A] = −3, 3 ⇐⇒ [A] = 10−3,3 = 5 × 10−4
2 2
2 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
dT 1 dL 1 dg
En considérant ln(T ), on obtient avec des différentielles : = − ·
T 2 L 2 g
Mais une incertitude est un majorant de l’erreur, et l’incertitude est donc :
T 1 L 1 g
= + ·
T 2 L 2 g
L 0, 005
L’incertitude relative sur L est : = = 0, 025.
L 0, 2
T 1
L’incertitude relative sur T est : = (0, 025 + 0, 021) = 0, 023.
T 2
3 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
À partir d’un échantillon de taille n, on estime l’ecart
´ type de la population par :

n
s= × écart type de l’échantillon.
n−1
La proposition a. est donc fausse et d. est vraie.
Les mesures, la moyenne et l’écart type sont dans la même unit´ e.
Si Y = aX + b, l’écart type de X est multipli é par |a| et non par a. La proposition e. est donc
fausse.

4 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Vous pouvez assimiler fréquences et probabilités et utiliser le langage probabiliste. Mais il est
plus rapide d’imaginer un échantillon représentatif de 1000 personnes et remplir le tableau :
Femmes Hommes Totaux
Malades 4 1 5
Non malades 496 499 995
Totaux 500 500 1000
Le tableau permet de répondre a` toutes les questions ; par exemple, la fréquence de la PR
1
chez l’homme est de soit 0, 2%.
500
5 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
UE 4 • Concours blancs 801

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Corrigés
6 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Dans les QCM 5 et 6, pour obtenir les résultats attendus dans l’énoncé, il faut assimiler le
tirage à un tirage avec remise, ce qui suppose la population de grande taille.
On a alors :
pour le 5 : 0, 008 × 0, 008 = 0, 064 × 10−3
pour le 6 : 0, 008 × 0, 992 + 0, 992 × 0, 008 = 15, 872 × 10−3 .

7 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Chacune des n = 100 femmes a la probabilité p = 0, 008 d’être atteinte de PR. En suppo-
sant que la maladie n’est pas contagieuse (indépendance des tirages), N 0 suit la loi binomiale
B(100; 0, 008) que l’on ne peut pas approximer par une loi normale.
On a alors :

E(N 0 ) = 100 × 0, 008 = 0, 8 ; σ(N0) = 100 × 0, 008 × 0, 992 ≈ 0, 89
P(N0 = 0) = (0, 992) 100 ≈ 0, 448 ; P(N 0  0, 8) = 1 − P(N 0 = 0) ≈ 0, 552.

8 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Le nombre X de cas de PR parmi les n femmes suit alors B(n; 0, 008).
P(X = 0) = (0, 992n  0, 05 ⇐⇒ n ln(0, 992)  ln(0, 05)
ln(0, 05)
⇐⇒ n  ⇐⇒ n  373
ln(0, 992)
9 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La fréquence observée f = 0 ne permet pas d’utiliser la formule de l’intervalle de confiance d’une
proportion : il va falloir revenir à la définition d’un intervalle de confiance.
Le jour du concours, sautez ce QCM dans un premier temps.

Le nombre X de cas de PR parmi 90 femmes suit B(90; 0, 008) L’intervalle de confiance de


p au risque α est du type ]0, p s[ (une fr équence ne peut pas être négative) avec :
X   
P  p s = 1 − α = P X  90 ps .
90
On va chercher la borne 90p s avec les probabilités cumulées de la loi binomiale :
P(X = 0) = 0, 485
P(X = 1) = 0, 352 soit P(X  1) = 0, 838
P(X = 2) = 0, 126 soit P(X  2) = 0, 964
P(X = 3) = 0, 030 soit P(X  3) = 0, 994
Pour α = 0, 05, on a donc 90 p s = 2 soit p s = 0, 022
et pour α = 0, 01, 90 ps = 3 soit ps = 0, 033.
Les propositions a. b. c. et d. sont donc fausses.
e. est exacte car, plus on augmente le risque α, plus l’amplitude de l’intervalle de confiance
diminue.

10 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’événement  chiffre pair  et  chiffre < 5 est {2, 4}. La proposition a. est donc fausse ; mais
il s’agit d’évenements indépendants.
La proposition b. est fausse car il s’agit d’événements incompatibles, mais pas indépenants.
802 Concours blancs • UE 4

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11 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Un test diagnostique parfait ne génère aucun faux.

12 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le tableau de l’énoncé donne :
90 80
S e = P(+|M) = = 0, 9 et S p = P(−|M ) = = 0, 8,
100 100
mais il ne donne pas les valeurs prédictives qui dépendent de la prévalence.
Pour répondre aux autres questions, on peut, soit utiliser la formule de Bayes, soit construire
un tableau représentatif de la population qui tienne compte de la prévalence :
malades non malades totaux
test + 90 180 270
test − 10 720 730
totaux 100 900 1000
90 1 720 72
On lit alors : VPP = P( M|+) = = et VPN = P(M|−) = = ·
270 3 730 73
Sur 1000 habitants, on aurait donc 180 non malades soumis au test B, soit 18 000 pour la
ville, ce qui entraı̂nerait 18 hospitalisations.
.
13 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
On peut considérer le sujet soit comme une comparaison de deux poucentages observés dans
le cas d’échantillons ind épendants, soit comme un test d’homogén éité du χ 2. La proposition
a. est donc vraie.
La proposition b. est fausse car le pourcentage dans la population n’est connu. Elle serait
vraie si la phrase s’arrêtait à population.
La proposition d. peut être considér ée comme vraie. L’hypothèse alternative, en principe
choisie au début, n’intervient que lors de la conclusion.
La proposition e. est h étérogène. La première phrase concerne le choix de la comparaison de
deux proportions ; la seconde est relative au choix du χ2.

14 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On va admettre que l’on peut utiliser la loi normale. En fait les conditions varient selon les
auteurs et, pour beaucoup, elles ne sont pas satisfaites ici.
p − p2
On obtient alors : z =  1
p(1− p) p(1− p)
n 1 + n1
15 10 15 + 10 √
avec p1 = ; p2 = ; p= ; z = 2 ≈ 1, 414
25 25 25 + 25
Dans le point de vue du χ on aurait eu un ddl=1 et on lit le seuil χ20,01 = 6, 63. La proposition
2

d. est donc fausse.


La proposition c. est fausse car |z| < 1, 645.
La proposition d. est fausse car |z| < 2, 576.
La proposition e. est fausse car |z| < 1, 96.
UE 4 • Concours blancs 803

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15 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.

Corrigés
2
Notons n A, nB , x A, sA, x B , s2B
les effectifs, moyennes et variances estim ées des échantillons A
et B.
Le degré de liberté de F étant (nA − 1, n B − 1) ou (nB − 1, nA − 1) on obtient nA = 21 et
s2
F = B2 = 2, 5.
sA
D’autre part, on donne x A = 3000, x B = 3200, et on peut calculer
1
s2A = × S CE = 50.
nA − 1
On en déduit s 2B = 2, 5 × s 2A = 125.
Dans la table de Snedecor à α = 0, 025 on lit le seuil f0,05 = 2, 77. Comme f < f0,05, la
différence des variances n’est pas significative à 5 %.
Dans la table de Snedecor a` α = 0, 05 on lit le seuil f0,10 = 2, 35. Comme f > f 0,05, la
différence des variances est significative à 10 %.

16 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
´
Il s’agit de tester l’egalit é des moyennes des deux populations. Le test non paramétrique de
Mann et Whitney a eu lieu et l’hypothèse nulle a été ejét ée au risque α = 0, 05.
L’affirmation b. est exacte telle qu’elle est rédigée (dans l’ échantillon). Il n’y aurait pas de
certitude si la phrase parlait des populations.
Pour utiliser un test paramétrique il faudrait savoir (par des études antérieures) que les popu-
lations sont gaussiennes. Il faudrait alors calculer une variance commune.

17 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• V = Llh est un produit. En considérant ln V on a :
∆V ∆L ∆l ∆h
= + +
V L l h
 0, 05 0, 05 0, 05 
soit : ∆V = 23, 3 + + = 1, 4 cm3 .
2, 8 1, 45 5, 75
• La seconde méthode est plus précise que la premi ère puisqu’on obtient une incertitude de
0, 5 cm 3, donc inférieure à l’incertitude pr écédente.

18 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
2
Il s’agit d’un test du χ d’homogén éit é.
69 × 54
L’effectif théorique correspond au nombre de femmes du groupe 1 pr ésentant des
165
troubles du cycle menstruel.
La correction de Yates (qui fait l’objet de controverses, donc votre référence c’est votre cours)
est inutile car les effectifs attendus sont supérieurs à 5.
Le ddl étant égal à 2, on lit χ20,05 = 5, 99. La valeur proposée correspond à ν = 3.
Comme 9, 62 > 5, 99, l’hypoth èse nulle (pas de différence) est rejetée. Mais l’hypothèse
émise par l’enonc
´ é est le contraire de l’hypothèse nulle du test statistique. Elle est donc ac-
ceptée.
Belle vacherie sur le mot hypothèse.
804 Concours blancs • UE 4

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19 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Soit X le nombre de particules. On va choisir un test du χ2 de conformité.
On peut penser que X suit une loi de Poisson comme nombre d’apparition d’un événement
rare.
En dehors du temps du concours, pour une loi de Poisson on a µ = E ( X ) = V (X ).
E ( X ) est estimée par x = 2, 05. V ( X ) est estimée par s 2 ≈ 1, 994.
Comme x et s2 sont proches, l’idée d’une loi de Poisson est confirmée et on ferait le test du χ 2 en
estimant µ par 2.

Dans un test du χ2 de conformit é, le nombre de degrés de libert é est :


nb d’événements −1− nb de paramètres estimés.
Ici, on estime µ et ddl = 6 − 1 − 1 = 4.
On lit dans la table χ 20,01 = 13, 28. La valeur proposée en d. correspond à α = 0, 10.

20 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On peut mémoriser une formule pour r, ou une variante pour m émoire fatiguée : quotient
avec
➣ au numérateur
646, 7 126, 6 113, 6
moyenne des produits − produit des moyennes, soit −
25 25 25
➣ au dénominateur 
722, 7  126, 6 2  593, 0 113, 6  2
racine carrée du produit des variances, soit − −
25 25 25 25
Dans tous les cas on obtient r ≈ 0, 94.

21 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit de tester l’hypothèse nulle d’indépendance (donc la liaison en cas de rejet) entre deux
variables quantitatives. C’est un test de corrélation linéaire.

22 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Dans vos cours, on ramène le problème à une loi de Student à n − 2 ddl, soit ici 23.

23 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.

r n−2
On calcule t = √ ≈ 13, 2
1 − r2
24 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Le mot différence est curieux puisqu’on a choisi de tester la liaison, soit l’hypothèse nulle
 

 les valeurs des taux mesurées par les deux techniques sont indépendantes 

On lit dans la table de Student t0,001 = 3, 767 et parfois (ça depend


´ des tables) t 0,0001 = 4, 693.
La liaison est donc significative pour toutes les valeurs de α citées.

25 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
D’après l’item précédent, on peut dire qu’il existe une liaison entre les taux. Elle est positive
puisque r > 0, ce qui signifie que les deux taux varient dans le même sens.
UE 4 • Concours blancs 805

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En dehors du temps du concours, la proposition e. correspond à un autre problème (intéressant, mais

Corrigés
pas choisi ici) : comparaison des moyennes des taux dans le cas de séries appariées.
En supposant remplies les conditions de validité, on calcule
d 13, 0 25  16, 3 
t= s où d = et s2d = − (d ) 2 soit t = 4, 12

d 25 24 25
n
Avec ν = 25 − 1 on lit t0,001 = 3, 745 ce qui montre que la différence des taux moyenes est significative,
même avec α = 0, 0001.

Concours n ◦ 2

26 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
En utilisant la formule donnee´ pour les deux points connus, on obtient :
B0 e4K = 3218 ; B 0 e12K = 30 228
On en déduit, en faisant le quotient membre à membre :
 
8K 30 228 1 30 228
e = ⇐⇒ K = ln ≈ 0, 280
3218 8 3218
En reportant dans l’une des deux première égalités, on obtient : B0 ≈ 1050 qui est le nombre
initial de bactéries.
Au bout de 10 heures, le nombre de bactéries peut être estimé par
B0 e10K ≈ 17 267 ≈ 17 000.
Pour que le modèle continue à s’appliquer pour t grand, il faut que le milieu nutritif soit im-
portant et ne se dégrade pas par l’action des premières bactéries.

27 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le mot  unique  n’est possible qu’avec une condition initiale, ce qui élimine les réponses
a. b. et e. Entre b. et c. revoyez votre cours.

28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
1
La demi-vie est le temps T tel que f (T ) =
f (0) soit :
2
1 1 ln 2
λ e−kT = λ ⇐⇒ e−kT = ⇐⇒ kT = ln 2 ⇐⇒ T =
2 2 k
Il est recommandé de connaı̂tre cette dernière formule par cœur.
ln 2 ln(0, 5)
Comme T = 15 (en h), on a k = =− (en h −1 ).
15 15
29 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
On cherche t tel que f (t) = 0, 10 × f (0) soit :
 
1 ln(10)
e−kt = 0, 10 ⇐⇒ −kt = ln = − ln(10) ⇐⇒ t = ≈ 49, 8 ≈ 50 h
10 k
30 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Sachant que X suit P(2), on demande : P( 1) = 1 − P(X = 0) = 1 − e−2 ≈ 0, 86.
806 Concours blancs • UE 4

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31 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
 1
Le nombre X de garçons dans une fratrie de 5 enfants suit B 5; .
2

|
1 16

m
o
P(X  3) = P(X = 3) + P(X = 4) + P(X = 5) = (10 + 5 + 1) 5 =

c
t.
o
2 32

p
s
g
10

lo
.b
P(X = 2) =

s
in
32

c
e
d
  6 26

e
m
P(X  2) = 1 − P(X = 0) + P(X = 1) = 1 −

s
=

e
rd
32 32

o
s
e
1 + 5 + 10 16

tr
e
P(X  2) = P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2) =

/l
=

:/
p
32 32

tt
h
|
m
o
32

.c
❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.

s
s
re
Soit X la variable aleatoire
´ égale à la taille en cm d’un individu pris au hasard dans la popu-

p
rd
o
lation. X suit N (171, 5; 5).

.w
s
in
En assimilant fréquences et probabilités, on cherche la taille h telle que :

c
e
d
e
 h − 171, 5  m
379 e
s
= P(X  h) = P Z  = 0, 758 où Z suit N (0; 1).
rd

500 5
o
s
e
tr
e
/l
:/
p
tt
h
|
s
in
c
e
d
e
M
s
e
rD
o
s
re
T
e
/L
s
p
u
ro
/g
m
o
.c
k
o
o
b
e
c
a

h − 171, 5
.f

α
w

Avec la table de l’écart réduit, à partir de


w

= 0, 242 soit α = 0, 484, on lit = 0, 70


w

2 5
|
s
in

d’où h = 175, 0.
c
e
d
e
M
s
e

33 ❑ ❑ b. ❑ ❑ ❑
rD

✘ a. ✘ c. ✘ d. ✘ e.
o
s
re

Le taux de concordance observé est la proportion de r esultats


´ concordants dans l’ensemble
T
e
/L

63 + 20
m

des résultats soit = 0, 83.


o
.c

100
k
o
o
b

70 × 73
e
c

L’effectif théorique cité est = 51, 1.


a
.f
w

100
w
w
|

34 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit de comparer deux moyennes observées dans le cas de séries appariées (ce sont les
mêmes sujets dont on mesure la masse corporelle avant et après le régime).
´
Les conditions d’utilisaton d’un test param étrique n’étant pas reunies, on utilisera un test de
Wilcoxon pour série appariées.
Le test de Wilcoxon pour séries indépendantes s’appelle aussi test de Mann et Whitney.

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UE 4 • Concours blancs 807

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35 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.

Corrigés
On considère les différences, avant − après par exemple :
valeurs 1 −1 2 2 4 5 6
rangs provisoires 1 2 3 4 5 6 7
rangs moyens 1, 5 1, 5 3, 5 3, 5 5 6 7
Il reste N différences non nulles.
On calcule w+ = 1, 5 + 3, 5 + 3, 5 + 5 + 6 + 7 = 26, 5 et w− = 1, 5
N (N + 1) 7 × 8
et on vérifie que w + + w− = = = 28.
2 2
La statistique de test prend donc la valeur w = min(w+ , w −) = 1, 5.
Hors du temps du concours, on lit w0,05 = 2. Comme w < w0,05 , l’hypothse nulle est rejetée à
α = 0, 05 : le régime alimentaire influence la masse corporelle.

36 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Dans une enquête rétrospective, on constitue deux groupes malades-témoins et on recherche
le niveau d’exposition antérieur.
Pour calculer un risque relatif, il faut connaˆıtre la probabilité d’être malade en présence ou
non d’un facteur d’exposition. Il faut donc que l’étude soit prospective.

37 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Utilisé en dépistage, un test doit avoir une grande sensibilité (détecter presque tous les ma-
lades). En test de confirmation, on préfère une grande spécificité (ne pas déclarer comme
malade un individu sain). La bonne pratique est donc bien l’ordre : A puis B, et la proposition
e est fausse.
La proposition c est la définition de la VPP.
Pour les propositions b et d, vous pouvez au choix :
➣ connaı̂tre par cœur la formule qui donne la VPP en fonction de la sensibilité, de la
spécificité et de la prévalence ;
➣ utiliser la formule de Bayes ;
➣ construire des tableaux d’effectifs :
− population initiale
M M Totaux
A+ 784 920 1704 784
VPP de A = ≈ 0, 46
A− 16 8280 8296 1704
Totaux 800 9200 10 000
− population sélectionnée par A positif
M M Totaux
B+ 4370 108 4478 5292
≈ 0, 96
B− 230 5292 5522 5522
Totaux 4600 5400 10 000
808 Concours blancs • UE 4

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38 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Quand on aura les mesures, il faudra faire une comparaison de deux moyennes observées
dans le cas d’échantillons appariés.
On utilisera un test de t, ou de l’écart r éduit (car grands échantillons), pour comparer la
moyenne des différences à 0, avec une situation unilat érale.

39 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Sur le graphique, les faux positifs correspondent à l’aire à droite du seuil (déclarés positifs)
et dans la surface des non-malades. La proposition a. est donc exacte.
S’il y a moins de faux positifs, la spécificité augmente. Sur le graphique, la spécificité S p =
−M ∩
P(−|M ) = est représentée par le rapport de la surface des non-malades à gauche du
P(M )
seuil et de la surface des non-malades. Quand le seuil augmente, la spécificit é augmente.
On peut observer de la même mani ère que, quand le seuil augmente, la sensibilit é diminue :
on détecte moins de malades.
Vous devez savoir que les valeurs prédictives dépendent de la prévalence, mais pas la sensi-
bilité et la spécificit é qui sont des propriétés intrinsèques du test.

40 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le caractère binaire malade-non malade devient ici retard-non retard. La réf érence est anti-
IL-2R ; c’est ATG qui joue le rôle du facteur de risque F .
Vous devez savoir calculer l’OR à partir du tableau des effectifs :
M M
n1 n4
F n1 n2 OR = ≈ 0, 58
n2 n3
F n3 n4

41 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’OR quantifie le risque d’avoir un retard avec le nouveau traitement par rapport au traite-
ment de référence.

42 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Ce sont les fluctuations d’échantillonnage (la variabilité du vivant) qui conduisent à utiliser
les tests statistiques.

43 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les échantillons sont indépendants et le caractère binaire de la variable nous conduit à com-
parer deux proportions.
Comme on veut, a priori, tester la supériorité du nouveau traitement par rapport au traitement
de référence, le test est unilatéral.
La proposition c. pourrait convenir. Mais elle comporte une information vide de sens : on ne
peut pas avoir une loi normale pour une variable binaire.

44 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Notons π1 et π 2 les proportions th éoriques de retard respectivement pour le nouveau traite-
ment et le traitement de référence. On teste :
UE 4 • Concours blancs 809

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H 0 : π1 = π2 contre H1 : π1 < π 2

Corrigés
36 51 36 + 51
On a : n1 = 113 ; n2 = 114 ; p1 = ; p2 = ;π=
113 114 113 + 114
p1 − p 2
S’agissant de grands échantillons, on calcule : z =    ≈ −2, 00
π) n1 + n1
π(1 −
1 2

Pour α = 0, 05, le seuil unilatéral est z 0,10 = 1, 645. Comme |z| > 1, 645, l’hypothèse nulle est
rejetée au risque 5% et on retient l’hypoth èse alternative H1 .

45 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Il est possible que le nouveau traitement soit proposé à des patients ayant un profil particulier.
La seule observation comporte alors un biais et le tirage au sort permet de mieux comparer
les dexu échnatilons.

46 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Attention à la lecture. Si  résultats identiques  voulait dire  identiques entre les deux
groupes  la recherche de n n’aurait pas de sens car elle a pour but de mettre en évidence
une différence. Il faut donc lire  identiques aux résultats déj à obtenus  .
La formule : √ √
[zα 2π(1 − π) + z 2β π 1(1 − π1 ) + π2(1 − π2 )]2
n=
δ2
est fournie. On a :
36 51
π1 = ≈ 0, 32 ; π 2 = ≈ 0, 45 ; δ = π 2 − π 1 = 0, 13 ;
113 114
π1 + π 2
π= = 0, 385 ; z0,05 = 1, 96 ; z0,40 = 0, 842
2
ce qui donne n ≈ 219, c’est- à-dire a. aux arrondis près.

47 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On repète 5 fois, de façon indépendante, la même exp érience de Bernoulli où l’événement
étudié  obtenir face  a la probabilité π = 0, 5.
Le nombre X de faces suit donc B(5; 0, 5).

48 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit de comparer une distribution observée et une distribution de référence. Il y a 6 mo-
dalités avec des effectifs suffisants, et il n’y a pas de param ètre à estimer.
Le nombre de degrés de liberté est donc 6 − 1 = 5.

49 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
   5
5 1
Les probabilités de la distribution théorique sont p i = P(X = i) =
i 2
1 5 10 10 5 1
soit ; ; ; ; ;
32 32 32 32 32 32
810 Concours blancs • UE 4

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Nombre de faces 0 1 2 3 4 5
Oi 38 144 342 287 164 25
1 5 10 10 5 1
pi
32 32 32 32 32 32
Ci 31, 25 156, 25 312, 5 312, 5 156, 25 31, 25

(38 − 31, 25) 2


χ 2obs = + · · · ≈ 8, 92 ≈ 9.
31, 25
50 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On lit dans la table du χ2 les seuils : χ20,10 = 9, 24 et χ 20,20 = 7, 29.
Le seuil de signification (ou significativité) du test, qui est la plus petite valeur de α pour
laquelle on rejette H0 , est donc compris entre 0, 10 et 0, 20.
On ne peut donc pas rejeter H0 au risque α = 0, 05.
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UE 5
Organisation des appareils
et des systèmes :
aspects morphologiques
et fonctionnels

André Vésale (Andreas Vesalius) (1514-1564),


médecin belge. Ses travaux ont fait entrer
l’anatomie dans la modernité, après une très
longue période de pensée influencée par Galien.
812 Table • UE 5

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Table de l’UE 5
Énoncés des QCM classés 813

1. Généralités 813

2. Tête et cou 817


Crâne. Cou. Dents.
3. Rachis et cage thoracique 833
Rachis. Côtes et sternum.

4. Neuroanatomie et peau 837


Névraxe. Nerfs spinaux et nerfs crâniens. Organes des sens.
5. Système appendiculaire 851
Membre supérieur : arthrologie, myologie, angiologie, innervation.
Membre inférieur : ostéologie, arthrologie, myologie, angiologie, innervation.

6. Appareil respiratoire 875

7. Appareil cardio-vasculaire 877


Cœur. Gros vaisseaux.

8. Parois du tronc 881

9. Appareil digestif et endocrinien 883

10. Appareil uro-génital et sein 887


Appareil urinaire.
Appareil génital : appareil de reproduction féminin,
appareil de reproduction masculin, sein.

Concours blancs (énoncés) 891

Corrigés des QCM classés 925

Corrigés des concours blancs 961


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UE 5 QCM classés (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Généralités
1 À propos de l’anatomie générale, de la terminologie anatomique :
❑ a. La hanche est la partie proximale du membre inférieur.
❑ b. Sur un plan de coupe frontal de la tête, on peut visualiser les deux oreilles
simultanément.
❑ c. Sur un plan de coupe axial du corps humain, les orteils du pied droit sont en bas
et à gauche de la coupe.
❑ d. Sur un plan de coupe sagittal passant par la ligne médiane, l’épaule gauche est
vue dans la partie postérieure de la coupe.
❑ e. En position anatomique, la face palmaire de la main est dirigée vers l’avant.
D’après concours Paris 6

2 Cochez la proposition fausse :


❑ a. Une partie du corps est proximale lorsqu’elle est plus proche de la racine du
membre. Elle est dite distale dans le cas contraire.
❑ b. Un élément est médial lorsqu’il est situé plus près du plan sagittal médian. Il
est dit latéral dans le cas contraire.

UE5
❑ c. Le squelette appendiculaire représente l’ensemble des os présentant un appen-
dice, par exemple le sternum qui comporte l’appendice xiphoı̈de.
❑ d. Les os longs sont des os dont la longueur est prédominante par rapport aux
autres dimensions.
❑ e. Un os long est composé d’une diaphyse et de deux épiphyses.
D’après concours Dijon

3 Choisissez la proposition fausse à propos du squelette :


❑ a. L’humérus appartient au squelette appendiculaire.
❑ b. La clavicule appartient au squelette zonal.
❑ c. Le rachis cervical appartient au squelette axial.
❑ d. La scapula est un os plat.
❑ e. Le sphénoı̈de est un os court.
D’après concours Brest
814 Énoncés • UE 5

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4 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. L’âge osseux est fonction de l’apparition des noyaux d’ossification.
❑ b. Une apophyse est un relief osseux traduisant l’insertion d’un muscle.
❑ c. Un muscle s’insère sur un os par l’intermédiaire d’un ligament.
❑ d. La morphologie osseuse peut se modifier avec l’âge.
❑ e. L’inclinaison normale du col du fémur sur la diaphyse est de 100 ◦.
D’après concours Nantes, Pr Rogez

5 À propos de l’appareil locomoteur :


❑ a. La corticale d’un os long est constituée de travées d’os spongieux.
❑ b. L’os cortical est vascularisé par des artères périostées.
❑ c. Le cartilage articulaire n’est pas innervé.
❑ d. Une atteinte du cartilage de conjugaison peut entrainer un trouble de la crois-
sance de l’os.
❑ e. L’endoste tapisse la face externe de la diaphyse d’un os long.
D’après concours Lyon

6 Concernant l’anatomie gén érale des articulations :


❑ a. La gomphose est une articulation cartilagineuse.
❑ b. La synchondrose est une articulation fibreuse.
❑ c. L’articulation ellipsoı̈de est une articulation synoviale.
❑ d. Dans l’articulation de type ginglyme hyperboloı̈de, la surface articulaire est en
forme de sablier.
❑ e. L’articulation trochoı̈de met en présence deux segments de cylindre creux.
D’après concours Lille

7 Choisissez la proposition vraie. L’articulation entre la crête sphénoı̈dale inférieure et la


rainure du bord supérieur du vomer est une :
❑ a. Synfibrose. ❑ b. Syndesmose.
❑ c. Schindylèse. ❑ d. Synchondrose.
❑ e. Gomphose.
D’après concours Brest

8 À propos des articulations :


❑ a. La gomphose et la syndesmose sont des articulations fibro-cartilagineuses avec
une mobilité r éduite.
❑ b. L’amphiarthrose et la symphyse ont une interzone occupée par du tissu cartila-
gineux et sont d´
epourvues de cavit é articulaire.
❑ c. Les articulations cartilagineuses sont retrouvées au niveau des principales arti-
culations des membres.
UE 5 • Énoncés 815

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❑ d. Les ménisques ou fibrocartilages du genou ne possèdent aucune mobilité lors
des mouvements.
❑ e. Les articulations proviennent d’une partie du mésenchyme appelée blastème
qui s’organise entre la 4e et la 7e semaine de la vie embryonnaire.
D’après concours Bordeaux

9 À propos des articulations on peut dire que :


❑ a. Le liquide synovial est sécrét é par la capsule articulaire.
❑ b. Au microscope électronique le cartilage articulaire a une structure en tôle on-
dulée.
❑ c. Le cartilage articulaire est vascularisé par des capillaires d’origine épiphysaire.
❑ d. Les ménisques sont des fibrocartilages pr ésentant des capillaires à leur surface.
❑ e. Ménisques et bourrelets sont décrits au niveau des articulations cartilagineuses.
D’après concours Nice

10 À propos des articulations on peut dire que :


❑ a. L’articulation sphéroı̈de est une articulation avec deux axes de mobilité
❑ b. L’articulation ellipsoı̈de a trois axes de mobilité.
❑ c. L’articulation en selle a un axe de mobilité.
❑ d. L’articulation trochoı̈de est l’articulation d’un cylindre plein dans un système
creux.
❑ e. Les articulations synoviales planes sont immobiles.
D’après concours Nice

UE5
11 À propos de l’anatomie générale et des articulations :
❑ a. L’articulation de l’épaule est une articulation sph éro¨ıde ou énarthrose.
❑ b. L’articulation du genou est une articulation bi-condylienne.
❑ c. L’articulation entre une dent et l’alvéole osseuse est une symphyse.
❑ d. Un labrum est un ligament qui renforce une articulation.
❑ e. La congruence d’une articulation peut être am éliorée par l’interposition d’un
fibro-cartilage.
D’après concours Paris 6

12 À propos de l’arthrologie :
❑ a. L’articulation tibio-fibulaire distale est une syndesmose.
❑ b. Les symphyses sont des articulations fibreuses.
❑ c. L’articulation zygapophysaire est une articulation synoviale plane.
❑ d. L’articulation trochoı̈de est une articulation a` deux degr és de liberté articulaire.
❑ e. L’articulation huméro-ulnaire est une articulation de type ginglyme.
D’après concours Montpellier
816 Énoncés • UE 5

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13 Concernant les mouvements :
❑ a. Le mouvement d’inclinaison droite-gauche se fait autour d’un axe vertical.
❑ b. Le mouvement de flexion augmente l’angle d’ouverture.
❑ c. La rotation est perpendiculaire à l’axe du segment qui tourne.
❑ d. L’abduction est un mouvement s’effectuant dans un plan frontal.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

14 À propos des muscles et des tendons :


❑ a. Le corps d’un muscle peut s’insérer directement sur l’os.
❑ b. Le corps d’un muscle ne peut pas s’insérer sur une apon évrose (fascia).
❑ c. Le muscle biceps tire son nom du fait qu’il a deux extrémit és : une proximale
et une distale.
❑ d. Les tendons des doigts peuvent coulisser dans des gaines séreuses.
❑ e. Un muscle polygastrique est défini comme un muscle qui a plusieurs chefs d’in-
sertion.
D’après concours Paris 6

15 Concernant les généralités sur la myologie :


❑ a. On décrit environ 600 muscles dans le corps humain.
❑ b. En cas de contraction, c’est la portion proximale du muscle qui bouge le plus.
❑ c. Un muscle qui a deux ventres successifs séparés par une aponévrose in-
termédiaire est dit digastrique.
❑ d. Le biceps brachial est un muscle bifide.
❑ e. Les muscles sphincteriens
´ sont en forme d’anneau et ferment les orifices.
D’après concours Toulouse

16 Concernant la structure musculaire :


❑ a. Les fibres musculaires se groupent en faisceaux entourés par l’épimysium.
❑ b. L’ensemble du muscle est recouvert par le périmysium.
❑ c. Un septum intermusculaire est une cloison conjonctive séparant des groupes
musculaires.
❑ d. Les faisceaux musculaires convergents vers un côté du tendon caractérisent les
muscles unipennés.
❑ e. Un muscle digastrique est caractéris é par deux ventres musculaires successifs
séparés par un tendon intermédiaire.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

17 Parmi les muscles suivants, quels sont ceux qui sont des muscles fusiformes ?
UE 5 • Énoncés 817

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❑ a. Le subscapulaire. ❑ b. Le biceps brachial.
❑ c. Le carre´ des lombes. ❑ d. Le grand pectoral.
❑ e. Le triceps sural.
D’après concours Paris Est Créteil

18 Quelle structure contient des cellules musculaires lisses ?


❑ a. Muscle de l’iris. ❑ b. Muscle diaphragme.
❑ c. Muscle deltoı̈de. ❑ d. Muscle grand fessier.
❑ e. Muscle quadriceps.
D’après concours Paris Descartes

19 Concernant l’appareil circulatoire :


❑ a. Les artères sont des conduits cylindriques à paroi épaisse.
❑ b. La palpation du pouls peut se faire sur les veines du poignet.
❑ c. Les artères sont soit nourricières, soit fonctionnelles, soit les deux.
❑ d. Les artères rénales sont uniquement fonctionnelles.
❑ e. Les artères pulmonaires sont a` la fois nourricières et fonctionnelles.
D’après concours Toulouse

20 Concernant les veines de la circulation systémique :


❑ a. L’origine des veines est périphérique.
❑ b. Les veines des membres inférieurs ont de nombreuses valvules.
❑ c. Les veines se drainent dans le système cave.
❑ d. Les veines caves supérieure et inférieure se drainent dans l’atrium gauche.

UE5
❑ e. Le système lymphatique se draine dans le système veineux syst émique.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier

2. Tête et cou
21 Concernant la suture coronale.
❑ a. C’est une diarthrose.
❑ b. Elle sépare l’os frontal des os pariétaux.
❑ c. Son sommet s’appelle le Bregma.
❑ d. L’absence de suture provoque une microcéphalie .
❑ e. Sa partie déclive s’appelle l’astérion.
D’après concours Paris Est Créteil

22 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le vertex correspond au sommet de la calvaria.
❑ b. Le gonion correspond à l’angle postérieur de la mandibule.
818 Énoncés • UE 5

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❑ c. Le nasion correspond à la pointe de l’épine nasale.
❑ d. L’inion correspond au point saillant de la protubérance occipitale externe.
❑ e. L’opisthocranion est le point le plus postérieur du crâne.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

23 À propos du crâne :
❑ a. Le crâne est une cavit é close.
❑ b. L’os occipital est un os de la base du crâne.
❑ c. L’os frontal est articulé avec l’os sphénoı̈de.
❑ d. Le processus mastoı̈de appartient à l’os temporal.
❑ e. Le sphénoı̈de est le seul os pneumatisé du crâne.
D’après concours Nancy

24 À propos de l’ostéologie :
❑ a. Les os frontal, pariétal et temporal sont des os pairs du crâne.
❑ b. Tous les os de la face sont soudés entre eux.
❑ c. Le frontal et l’occipital sont des os plats.
❑ d. Le vomer, l’os palatin et l’os nasal sont des os de la face.
❑ e. Les os de la ceinture du membre supérieur sont formés par la clavicule et la
scapula.
D’après concours Montpellier

25 À propos du crâne :
❑ a. La suture fronto-pariétale sépare étage antérieur et étage moyen de la base du
crâne.
❑ b. Le processus styloı̈de est porté par le rocher (portion pétreuse de l’os temporal).
❑ c. L’os temporal appartient à l’étage moyen et à la fosse postérieure de la base du
crâne.
❑ d. Il existe une suture sphéno-pariétale.
❑ e. La glande lacrymale se positionne dans l’échancrure supra-orbitaire.
D’après concours Rouen

26 À propos du crâne :
❑ a. L’os ethmoı̈de appartient aux 3 étages de la base du crâne.
❑ b. L’épine nasale est le prolongement antérieur de l’os ethmo¨ıde.
❑ c. L’os ethmoı̈de présente des orifices livrant passage aux éléments nerveux de la
première paire de nerfs cr âniens.
❑ d. L’os ethmoı̈de est en rapport avec les fosses nasales.
❑ e. L’os ethmoı̈de est situé en avant de l’os sphénoı̈de.
D’après concours Rouen
UE 5 • Énoncés 819

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27 À propos du crâne :
❑ a. La fontanelle antérieure est en rapport avec l’os frontal.
❑ b. Le processus styloı̈de appartient à l’os occipital.
❑ c. L’os temporal participe à l’étage moyen de la base du crane.
ˆ
❑ d. L’os temporal participe à la fosse postérieure de la base du crâne.
❑ e. Les grandes ailes de l’os sphénoı̈de participent à la limitation des cavités orbi-
taires.
D’après concours Rouen

28 À propos du crâne :
❑ a. Le troisième nerf crânien traverse la fissure orbitaire supérieure.
❑ b. Le sixième nerf crânien traverse la fissure orbitaire supérieure.
❑ c. Les ramifications des nerfs olfactifs traversent les lames criblées de l’ethmoı̈de.
❑ d. Le foramen rond se trouve sur la petite aile du sphéno ı̈de.
❑ e. Les crêtes exocrâniennes de l’os temporal correspondent à des structures vei-
neuses.
D’après concours Rouen

29 Concernant les fontanelles :


❑ a. La fontanelle bregmatique est située entre l’ébauche de l’os occipital et celles
des os pariétaux.
❑ b. La fontanelle lambdatique est située entre l’ ébauche des os frontaux et des os
pariétaux.

UE5
❑ c. La fontanelle astérique est située entre l’ébauche de l’os occipital, celle de l’os
pariétal et celle de l’os temporal.
❑ d. La fontanelle ptérique est située entre l’ ébauche de l’os frontal, celle de l’os
temporal et celle de l’os sphénoı̈de.
❑ e. En pratique obstétricale, seul le repérage manuel des fontanelles bregmatique
et lambdatique est utilisé.
D’après concours Lille

30 Indiquez, parmi les os suivants, celui qui ne s’articule pas directement avec le frontal
chez l’adulte :
❑ a. L’os temporal. ❑ b. Le sphénoı̈de. ❑ c. L’ethmoı̈de.
❑ d. L’os zygomatique. ❑ e. L’os maxillaire.
D’après concours Brest

31 Concernant le crâne :
❑ a. L’os frontal est en contact avec l’os nasal et l’éthmoı̈de.
❑ b. L’ethmo¨ıde et l’os frontal sont des os très minces.
❑ c. L’écaille constitue la partie verticale de l’os frontal.
820 Énoncés • UE 5

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❑ d. L’ethmo¨ıde est constitué de deux masses latérales reliées par le processus crista
galli.
❑ e. Au dessus du cornet moyen on trouve l’orifice du méat moyen.
D’après concours Toulouse

32 Concernant l’os ethmoı̈de :


❑ a. L’os ethmoı̈de s’articule avec la partie squameuse (ou écaille) de l’os frontal.
❑ b. L’os ethmoı̈de s’articule avec le processus ptérygoı̈de de l’os sphéno¨ıde.
❑ c. L’os ethmoı̈de s’articule avec le corps de l’os sphénoı̈de.
❑ d. L’os ethmoı̈de s’articule avec la grande aile de l’os sphénoı̈de.
❑ e. Les masses latérales de l’os ethmoı̈de sont traversées par des filets du nerf ol-
factif.
D’après concours Lille

33 Concernant la lame perpendiculaire de l’ethmoı̈de, cochez la proposition fausse :


❑ a. Son bord postérieur s’articule avec la crête sphénoı̈dale inférieure.
❑ b. Son bord antéro-inférieur s’unit au cartilage septal (= de la cloison) des fosses
nasales.
❑ c. Son bord antéro-supérieur s’articule avec l’épine nasale du frontal et les deux
os nasaux.
❑ d. Son bord postéro-inférieur s’articule avec le vomer.
❑ e. Son bord supérieur s’unit à la lame criblée.
D’après concours Brest

34 Concernant l’os temporal, cochez la proposition fausse :


❑ a. Sa portion mastoı̈dienne r ésulte de la soudure de la base de la pyramide pétreuse
et du quart postéro-inférieur de la portion squameuse.
❑ b. La face antéro-supérieure du rocher porte la fossette subarquée.
❑ c. La face supéro-supérieure du rocher est creusée de l’orifice d’entrée du méat
acoustique interne.
❑ d. La face antéro-inférieure du rocher est creus ée de la gouttière tubaire.
❑ e. La face postéro-inférieure du rocher porte l’orifice inférieur du canal carotidien.
D’après concours Brest

35 Choisissez la proposition inexacte. La face postéro-inférieure du rocher porte :


❑ a. Le processus styloı̈de. ❑ b. Le foramen stylo-mastoı̈dien.
❑ c. La gouttière tubaire. ❑ d. L’orifice inférieur du canal carotidien.
❑ e. La fosse jugulaire.
D’après concours Brest
UE 5 • Énoncés 821

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36 Concernant l’os temporal :
❑ a. Le rocher désigne la partie pétreuse de l’os temporal.
❑ b. La partie inférieure de l’os temporal comporte le processus styloı̈de.
❑ c. Le méat acoustique interne donne passage au VII, VIIbis et au VIII.
❑ d. L’os temporal abrite l’oreille moyenne, la cochlée et le vestibule entre autres.
❑ e. Le mastoı̈de est une zone de l’os temporal qui donne insertion aux scalènes.
D’après concours Toulouse

37 Concernant l’occipital :
❑ a. L’occipital correspond à l’int égration au crâne d’une ancienne vertèbre
cervicale.
❑ b. Le foramen jugulaire est un orifice suturaire.
❑ c. Le foramen jugulaire est limité par le sphénoı̈de.
❑ d. Le foramen jugulaire est limité par le basi occipital.
❑ e. Le canal hypoglosse est un orifice suturaire.
D’après concours Paris Sud

38 Concernant l’os occipital :


❑ a. À sa face exocrânienne, l’orifice du canal condylaire s’ouvre en avant du
condyle occipital.
❑ b. À sa face exocrânienne, le tubercule pharyngien donne insertion au ligament
longitudinal antérieur de la colonne vertébrale.

UE5
❑ c. À sa face endocrânienne, l’écaille est creusée par des gouttières médiale et
transversales correspondant aux sillons des sinus sagittal supérieur et du sinus
transverse.
❑ d. À sa face endocrânienne, la gouttière basilaire est bordée par des sillons corres-
pondant aux sinus pétreux supérieurs.
❑ e. Le foramen jugulaire est un espace ovalaire séparant lat éralement l’os occipital
de l’os pariétal.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

39 Choisissez la proposition inexacte. La face exocrânienne de l’ecaille


´ de l’occipital
porte :
❑ a. Les lignes nuchales supérieures.
❑ b. Les lignes nuchales inférieures.
❑ c. La crête occipitale externe.
❑ d. La protubérance occipitale externe.
❑ e. Les condyles occipitaux.
D’après concours Brest
822 Énoncés • UE 5

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40 Les orifices suivant sont limités par des éléments osseux appartenant au sphéno¨ıde ?
❑ a. La fissure orbitaire supérieure. ❑ b. Le canal optique.
❑ c. Le foramen rond. ❑ d. Le conduit auditif interne.
❑ e. Le foramen magnum.
D’après concours Paris Sud

41 Concernant la fissure orbitaire supérieure (fente sphéno¨ıdale) :


❑ a. Elle est traversée par l’artère et les veines ophtalmiques.
❑ b. Elle est traversée par les branches du V1 (nerf ophtalmique).
❑ c. Elle est située entre les deux ailes du sphénoı̈de.
❑ d. Elle est en dedans du canal optique.
❑ e. Le nerf trochléaire (IV), les nerfs frontal et lacrymal sortent en dehors de l’an-
neau fibreux supéro-latéral.
D’après concours Paris Est Créteil

42 Concernant les processus ptérygoı̈des du sphénoı̈de :


❑ a. Ils sont formés de 2 lames (médiale et latérale) soud ées en avant, divergentes
vers l’arrière.
❑ b. L’hamulus ptérygoı̈dien est appendu à la lame lat érale.
❑ c. La lame médiale présente, à sa partie haute, une apophyse recourbée (le proces-
sus vaginal) qui s’articule avec le vomer.
❑ d. Le canal ptérygoı̈dien s’ouvre au sommet de la face m édiale de la lame médiale.
❑ e. L’écartement des 2 lames délimite la fosse ptérygoı̈dienne.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

43 Parmi les orifices suivants, un seul n’est pas situé au niveau de la grande aile du
sphénoı̈de, lequel ?
❑ a. Le foramen rond. ❑ b. Le foramen ovale.
❑ c. Le foramen pétreux. ❑ d. Le canal optique.
❑ e. Le foramen épineux.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

44 Lesquels de ces os suivants participent à la constitution des parois de l’orbite ?


❑ a. Le frontal. ❑ b. Le pariétal.
❑ c. L’unguis ou os lacrymal. ❑ d. Le zygomatique
❑ e. Le sphénoı̈de.
D’après concours Paris Sud
UE 5 • Énoncés 823

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45 Parmi les os suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui rentre(nt) dans la constitution
des fosses nasales ?
❑ a. Cornet inférieur. ❑ b. Maxillaire.
❑ c. Occipital. ❑ d. Palatin.
❑ e. Temporal.
D’après concours Toulouse

46 Concernant les fosses nasales :


❑ a. Le septum nasal est constitué par le vomer, la lame perpendiculaire de
l’ethmoı̈de et la lame perpendiculaire du palatin.
❑ b. Les os pneumatisés s’ouvrent (directement ou non) dans les fosses nasales.
❑ c. Le méat supérieur recouvert par le cornet sup érieur constitue l’ouverture du
sinus ethmoı̈dal lui- même en communication avec le sinus frontal.
❑ d. Le hiatus du sinus maxillaire se situe sous le cornet inférieur.
❑ e. Il peut exister des sinusites maxillaires, frontales, sphénoı̈dales et ethmoı̈dales.
D’après concours Toulouse

47 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le vomer est un os pair et symetrique.
´
❑ b. Le maxillaire est un os pair.
❑ c. L’os lacrymal appartient à la paroi latérale de l’orbite.
❑ d. L’os zygomatique s’articule avec la mandibule.
❑ e. Autre réponse.

UE5
D’après concours Strasbourg

48 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le cornet nasal inférieur est fixé sur l’os ethmoı̈de.
❑ b. Le canal lacrymo-nasal s’ouvre dans le méat nasal inférieur.
❑ c. Le septum nasal est constitué par le maxillaire.
❑ d. L’orifice antérieur des cavités nasales est appelé choane.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

49 Concernant l’os palatin, cochez la proposition fausse :


❑ a. Son processus pyramidal s’articule avec le processus ptérygoı̈de du sphénoı̈de.
❑ b. Son processus orbitaire participe à la constitution du plancher de l’orbite.
❑ c. Sa lame verticale, ou perpendiculaire, porte deux crêtes sur sa face médiale.
❑ d. Son processus sphénoı̈dal est une lamelle osseuse recourbée en dehors.
❑ e. Son processus maxillaire s’insinue dans la fissure palatine du maxillaire.
D’après concours Brest
824 Énoncés • UE 5

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50 Concernant les sinus :
❑ a. Le sinus maxillaire est un rapport médial de l’orbite.
❑ b. Le sinus maxillaire se draine dans le fosses nasales sous le cornet moyen.
❑ c. Le sinus frontal se draine dans les fosses nasales sous le cornet inférieur.
❑ d. Le sinus frontal est un rapport supérieur de l’orbite.
❑ e. Les filets olfactifs traversent la lame criblée de l’os frontal.
D’après concours Nantes, Pr Robert

51 Lesquelles de ces structures participent à la constitution du plancher des fosses nasales ?

❑ a. L’unguis (ou os lacrymal). ❑ b. Le zygomatique.


❑ c. Le maxillaire. ❑ d. Le palatin.
❑ e. L’ethmoı̈de.
D’après concours Paris Sud

52 Concernant les cavités nasales :


❑ a. La cloison ou septum est constituée, entre autres, par l’os vomer et la lame
perpendiculaire de l’ethmoı̈de.
❑ b. L’os vomer et la lame perpendiculaire du sphénoı̈de participent à la constitution
de la cloison.
❑ c. Le cornet nasal inférieur est un os pair de la face (viscéro-crâne) articule´ avec
le maxillaire.
❑ d. L’os lacrymal fait partie du septum nasal.
❑ e. Le processus ptérygo¨ıde est en arrière des fosses nasales.
D’après concours Paris Sud

53 Concernant l’os zygomatique :


❑ a. L’os zygomatique présente une surface articulaire pour la grande aile de l’os
sphénoı̈de.
❑ b. Ni le foramen zygomatico-orbitaire, ni le foramen zygomatico-temporal ne sont
visibles sur une vue latérale.
❑ c. Le foramen zygomatico-facial s’ouvre dans la cavité orbitaire.
❑ d. L’os zygomatique présente une surface articulaire pour l’os maxillaire.
❑ e. Le processus frontal de l’os zygomatique participe à la délimitation de l’orbite
osseuse.
D’après concours Lille

54 Concernant la face :
❑ a. Le vomer est un os pair de la face.
❑ b. Le vomer s’articule avec l’os ethmoı̈de.
UE 5 • Énoncés 825

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❑ c. Le vomer s’articule avec l’os sphénoı̈de.
❑ d. Le vomer s’articule avec le palatin.
❑ e. Le vomer s’articule avec les os maxillaires.
D’après concours Lille

55 Lesquelles des structures suivantes s’ouvrent dans le méat moyen ?


❑ a. Le sinus frontal. ❑ b. Les cellules ethmoı̈dales post érieures.
❑ c. Le sinus maxillaire. ❑ d. Le sinus sphénoı̈dal.
❑ e. Les cavités masto¨ıdiennes.
D’après concours Paris Sud

56 À propos de l’os maxillaire :


❑ a. Il est l’os central de l’hémiface.
❑ b. Il est articulé avec tous les autres os de l’étage supérieur de l’hémiface.
❑ c. Il forme le palais osseux.
❑ d. Il s’articule avec la mandibule.
❑ e. Il participe à la formation des fosses nasales.
D’après concours Nancy

57 Concernant la mandibule :
❑ a. C’est un os pair et symétrique comme l’os maxillaire.
❑ b. C’est un os mobile.

UE5
❑ c. Elle est innervée par une branche du V3.
❑ d. L’artère faciale est palpable en arrière du muscle masseter.
❑ e. Les mouvements de diduction de l’articulation temporo-mandibulaire sont
transversaux.
D’après concours Paris Est Créteil

58 Concernant la mandibule :
❑ a. Chez l’adulte, la mandibule est formée de deux pièces osseuses unies par une
symphyse mentonnière.
❑ b. La fossette digastrique est située sur la face externe de la mandibule
❑ c. Les  apophyses géni  sup érieures donnent insertion aux muscles génio-
hyoı̈diens.
❑ d. Les  apophyses géni  inferieures
´ donnent insertion aux muscles génio-
glosses.
❑ e. La ligne mylo-hyo¨ıdienne est située sur la face médiale du corps de la mandi-
bule.
D’après concours Lille
826 Énoncés • UE 5

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59 Concernant l’appareil masticateur :
❑ a. Il y a quatre muscles masticateurs de chaque côté.
❑ b. Le ptérygoı̈dien interne (médial) a son insertion distale à la face interne
(médiale) de l’angle de la mandibule.
❑ c. Le temporal s’insère à la face latérale de l’angle de la mandibule.
❑ d. Le ptérygoı̈dien externe (latéral) s’attache par deux faisceaux au niveau du
condyle mandibulaire et de la capsule de l’articulation temporo-mandibulaire.
❑ e. L’insertion supérieure du muscle masséter se fait sur l’arcade zygomatique.
D’après concours Paris Sud

60 Concernant l’articulation temporo-mandibulaire, cochez la proposition fausse :


❑ a. C’est une articulation synoviale de type ellipsoı̈de.
❑ b. La surface articulaire mandibulaire est représent ée par la tête du processus
condylaire.
❑ c. Les surfaces articulaires du temporal pour cette articulation sont représentées
par la fosse mandibulaire et le tubercule articulaire.
❑ d. Les surfaces articulaires temporales et mandibulaires sont séparées par un
disque fibro-cartilagineux.
❑ e. Le ligament temporo-mandibulaire médial est épais et formé de deux faisceaux.
D’après concours Brest

61 Concernant l’articulation temporo-mandibulaire, cochez la proposition vraie :


❑ a. Synoviale de type ellipso¨ıde.
❑ b. Synoviale de type sphéro¨ıde.
❑ c. Synoviale par emboı̂tement réciproque.
❑ d. Cartilagineuse de type synchondrose.
❑ e. Fibreuse de type synfibrose.
D’après concours Brest

62 Concernant l’appareil manducateur :


❑ a. Le muscle temporal est innervé par le nerf temporal superficiel.
❑ b. Le muscle masséter est constitué de 3 faisceaux insérés sur la face médiale de
l’angle de la mandibule.
❑ c. Le muscle pterygoı̈dien
´ médial est constitué de 2 faisceaux, sup érieur et
inférieur.
❑ d. Le muscle ptérygoı̈dien médial forme avec le muscle masséter une fronde au-
tour de l’angle de la mandibule.
❑ e. Le muscle ptérygoı̈dien latéral envoie une expansion à la capsule et au ménisque
(disque articulaire) de l’articulation temporo-mandibulaire.
D’après concours Lille
UE 5 • Énoncés 827

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63 À propos de la face et du cou :
❑ a. Le palais mou est la limite entre oropharynx et nasopharynx.
❑ b. L’axe viscéral du cou occupe la partie médiane et dorsale du cou.
❑ c. Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien divise la région infra-hyoı̈dienne médiane
du cou en 2 parties.
❑ d. Le larynx fait partie des voies respiratoires.
❑ e. La langue est un organe des cavités orale et pharyngienne.
D’après concours Nancy

64 Concernant la joue, cochez la proposition fausse :


❑ a. L’élément anatomique principal du plan musculaire profond de la joue est le
buccinateur.
❑ b. Le corps adipeux de la joue remplit l’intervalle entre le buccinateur, le masséter
et le plan superficiel des muscles peauciers.
❑ c. Le corps adipeux de la joue est contourné en arri ère par le conduit parotidien.
❑ d. La limite antérieure de la joue est constituée par la commissure labiale et le
sillon naso-génien.
❑ e. La muqueuse jugale se continue par la gencive.
D’après concours Brest

65 À propos de la r égion cervicale antérieure :


❑ a. Les muscles infra-hyoı̈diens laissent libre un espace permettant la trachéotomie.
❑ b. Le muscle omo-hyoı̈dien et le muscle sterno-hyo ı̈dien appartiennent au même
plan musculaire.

UE5
❑ c. Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien s’insère sur le processus stylo¨ıde et sur le
processus mastoı̈de.
❑ d. Le muscle scalène ventral s’insère sur la 1e côte.
❑ e. Le muscle scalène moyen s’insère sur la 1e côte.
D’après concours Rouen

66 À propos de la tête et du cou :


❑ a. L’os hyo¨ıde donne insertion au muscle sterno-thyroı̈dien.
❑ b. Le corps thyroı̈de donne insertion au muscle thyro-hyoı̈dien.
❑ c. Le muscle omo-hyoı̈dien est dans un plan antérieur au paquet vasculaire jugulo-
carotidien.
❑ d. Le nerf larynge´ inf érieur gauche est en arrière du corps thyro¨ıde.
❑ e. Le nerf phrénique droit nait en région cervicale.
D’après concours Rouen

67 Concernant le muscle scalène antérieur :


❑ a. Il s’insère sur C3, C4, C5, C6.
828 Énoncés • UE 5

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❑ b. Il s’insère sur le tubercule de Lisfranc de la 2e côte.
❑ c. Il est innervé par le nerf accessoire.
❑ d. C’est un muscle inspirateur.
❑ e. Il est en rapport direct avec le nerf phrénique.
D’après concours Limoges, Pr Valleix

68 Concernant le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien, cochez la proposition fausse :


❑ a. Il est inspirateur accessoire.
❑ b. il est innervé par la branche médiale du nerf accessoire (XI).
❑ c. Il est formé de quatre chefs.
❑ d. Il reçoit des filets du plexus cervical.
❑ e. Il fléchit la tête et l’incline de son côt é.
D’après concours Brest

69 Concernant les muscles céphalogyres :


❑ a. Le muscle trapèze en fait partie.
❑ b. Le muscle temporal en fait partie.
❑ c. Le muscle sterno-cléı̈do-mastoı̈dien en fait partie.
❑ d. Ils sont innerves
´ par les nerfs cervicaux.
❑ e. Tous ces muscles appartiennent à la région de la nuque.
D’après concours Paris Est Créteil

70 Concernant le nerf phrénique :


❑ a. Sa racine principale est C4.
❑ b. Il chemine à la face antérieure du muscle sterno-cl éido-mastoı̈dien.
❑ c. Il passe entre artère et veine subclavière.
❑ d. Il reçoit un filet nerveux du ganglion sympathique cervicothoracique (ganglion
stellaire).
❑ e. Il est moteur du diaphragme.
D’après concours Limoges, Pr Valleix

71 Lequel de ces nerfs n’appartient pas au plexus cervical superficiel ?


❑ a. Nerf grand auriculaire. ❑ b. Nerf grand occipital.
❑ c. Nerf supra-claviculaire. ❑ d. Nerf transverse du cou.
❑ e. Nerf petit occipital.
D’après concours Brest

72 Concernant la paquet vasculo-nerveux du cou :


❑ a. Il contient l’artère carotide commune (primitive), la veine jugulaire interne et
le nerf vague (= Xe nerf cr ânien).
UE 5 • Énoncés 829

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❑ b. Il est situé en arrière du lobe latéral de la glande thyroı̈de.
❑ c. L’artère thyro¨ıdienne inférieure le contourne par l’avant.
❑ d. La branche descendante de l’anse cervicale, issue notamment du nerf hypo-
glosse (= XIIe nerf crânien), est appliqu ée sur sa face antérieure.
❑ e. Le muscle sterno-cléido-hyoı̈dien est son muscle satellite.
D’après concours Lille

73 Concernant la bifurcation carotidienne cervicale :


❑ a. Elle se fait à hauteur de la quatrième vertebre
` cervicale.
❑ b. Elle présente une dilatation, le sinus ou bulbe carotidien, qui intéresse constam-
ment les artères carotides interne et externe.
❑ c. Elle peut se produire au-dessus du bord supérieur du cartilage thyroı̈de, mais
jamais en dessous.
❑ d. Le glomus carotidien reçoit des rameaux nerveux des nerfs glosso-pharyngien
(IX), vague (X) et du sympathique cervical.
❑ e. L’artère carotide interne se situe, à son origine, en arrière et en dedans, de
l’artère carotide externe. D’après concours Brest

74 Concernant les veines de la région cervicale :


❑ a. Habituellement, le tronc thyro-linguo-(pharyngo)-facial s’abouche directement
dans la veine jugulaire externe.
❑ b. Le tronc thyro-linguo-(pharyngo)-facial contribue à la formation du triangle de
Farabeuf.
Habituellement, les veines thyroı̈diennes inférieures s’abouchent directement

UE5
❑ c.
dans la veine jugulaire interne.
❑ d. il existe une anastomose ente les veines ophtalmiques et la veine faciale à
l’angle médial de l’orbite.
❑ e. Habituellement, les veines nasales externes s’abouchent directement dans la
veine faciale.
D’après concours Lille

75 Concernant le pharynx :
❑ a. Le constricteur supérieur du pharynx s’insère sur l’aile externe du processus
ptérygoı̈de.
❑ b. Le constricteur moyen s’insère sur la mandibule.
❑ c. Le constricteur inférieur s’ins ère sur le cartilage thyroı̈de.
❑ d. Le muscle stylo-glosse renforce le constricteur supérieur du pharynx.
❑ e. Les muscles constricteurs pharyngés sont innervés par le IX et le X.
D’après concours Paris Sud
830 Énoncés • UE 5

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76 Concernant la déglutition :
❑ a. Le carrefour aéro-digestif se situe au niveau du naso-pharynx.
❑ b. Pendant la déglutition, le larynx s’éleve.
`
❑ c. Pendant la déglutition, la langue en reculant pousse le cartilage épiglottique
vers l’arrière.
❑ d. Pendant la déglutition, le voile du palais vient se coller contre la langue.
❑ e. Pendant la déglutition, la contraction du constricteur inf érieur du pharynx ferme
l’orifice œsophagien.
D’après concours Paris Sud

77 Concernant les muscles hyoı̈diens, cochez la proposition fausse :


❑ a. Le muscle mylo-hyoı̈dien s’insère sur le sillon mylo-hyoı̈dien de la mandibule.
❑ b. Le muscle génio-hyoı̈dien s’insère sur l’épine mentonnière inférieure.
❑ c. Le muscle stylo-hyoı̈dien s’ins`ere sur le processus styloı̈de du temporal.
❑ d. Le muscle digastrique s’insère en partie sur l’os hyoı̈de.
❑ e. Le ventre postérieur du digastrique et le stylo-hyoı̈dien sont élévateurs de l’os
hyoı̈de.
D’après concours Brest

78 Concernant les muscles infra-hyoı̈diens, cochez la proposition fausse :


❑ a. Le plan superficiel comprend les 2 sterno-hyoı̈diens ( = sterno-cléido-hyoı̈di-
ens) et les 2 omo-hyoı̈diens.
❑ b. Le plan profond comprend les 2 sterno-hyoı̈diens et les 2 thyro-hyoı̈diens.
❑ c. Les muscles infra-hyoı̈diens sont abaisseurs de l’os hyoı̈de.
❑ d. Les bords médiaux des 2 sterno-thyroı̈diens délimitent le losange de la
trachéotomie.
❑ e. Le muscle omo-hyoı̈dien s’attache par son ventre post érieur au bord supérieur
de la scapula.
D’après concours Brest

79 Concernant l’espace rétro-stylien :


❑ a. Il est traversé par le nerf facial (VII).
❑ b. Il est traversé par le nerf glossopharyngien (IX).
❑ c. Il est traversé par le nerf hypoglosse (XII).
❑ d. Il est traversé par l’artère carotide commune.
❑ e. Il est traversé par la veine jugulaire postérieure.
D’après concours Limoges, Pr Valleix

80 Parmi les éléments suivants du  bouquet stylien  , enveloppés par le  rideau stylien  ,
lequel(lesquels) est(sont) au contact direct de la glande parotide, participant ainsi à la consti-
tution de la loge parotidienne ?
UE 5 • Énoncés 831

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❑ a. Muscle stylo-pharyngien. ❑ b. Muscle stylo-hyoı̈dien.
❑ c. Ligament stylo-hyoı̈dien. ❑ d. Ligament stylo-mandibulaire.
❑ e. Muscle stylo-glosse.
D’après concours Lille

81 Concernant la glande parotide :


❑ a. Elle se draine dans la cavité buccale par le canal de Stenon ou conduit
parotidien.
❑ b. Le canal de Stenon passe en dedans de la mandibule.
❑ c. La glande parotide est en rapport très proche avec la carotide primitive.
❑ d. La glande parotide est traversée par le nerf facial.
❑ e. La glande parotide est située en arrière du muscle sterno-cléido-mastoı̈dien
D’après concours Paris Sud

82 Concernant le canal parotidien, cochez la proposition fausse :


❑ a. Il sort de la parotide, accompagné par le prolongement mass étérin de la glande.
❑ b. Il glisse contre la face superficielle du muscle masséter.
❑ c. Il décrit un trajet en ba¨ıonnette dans le plan horizontal en passant successive-
ment en dehors, puis en avant, du corps adipeux de la joue.
❑ d. Il perfore le muscle constricteur supérieur du pharynx.
❑ e. Il se termine au niveau de la muqueuse de la joue, en avant du collet de la 1re
ou 2e molaire supérieure.
D’après concours Brest

UE5
83 Concernant l’os hyoı̈de :
❑ a. Il est immobile.
❑ b. Il se projette sur C5.
❑ c. Il est relié embryologiquement au processus styloı̈de du temporal.
❑ d. Une grande partie des muscles de la langue s’y insère.
❑ e. Il répond, en dessous, à la région laryngée.
D’après concours Paris Est Créteil

84 Concernant la langue :
❑ a. La langue pr ésente un squelette fibreux qui s’attache à l’os hyo ı̈de.
❑ b. Le V lingual présente sa pointe dirigée vers l’avant.
❑ c. La langue présente deux portions : une fixe et une mobile.
❑ d. À la face inférieure de la langue, on peut voir des veines à travers la muqueuse.
❑ e. Les plis glosso-épiglottiques se situent en arrière et en dessous de la portion
fixe de la langue.
D’après concours Lille
832 Énoncés • UE 5

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85 Concernant la langue :
❑ a. L’artère linguale naı̂t de l’artère carotide interne.
❑ b. L’innervation sensorielle (gustation) en avant du  V  lingual appartient au nerf
lingual.
❑ c. L’innervation sensorielle (gustation) en arrière du  V  lingual appartient au
nerf glosso-pharyngien.
❑ d. L’innervation motrice appartient en majorité au nerf hypoglosse (XII).
❑ e. Le nerf facial (VII) a une fonction motrice de la langue.
D’après concours Limoges, Pr Valleix

86 Concernant la glande thyroı̈de :


❑ a. L’isthme de la glande est normalement situé a` hauteur du troisi ème anneau
trachéal.
❑ b. L’artère thyro¨ıdienne supérieure naı̂t de la carotide interne.
❑ c. Le nerf récurrent gauche est une branche du pneumogastrique, il passe sous la
crosse de l’aorte avant de remonter en direction de la thyroı̈de.
❑ d. Le nerf récurrent innerve tous les muscles du larynx à l’exception des muscles
crico-arythénoı̈diens latéraux.
❑ e. L’artère thyro¨ıdienne inférieure gauche naı̂t de la carotide primitive gauche.
D’après concours Paris Sud

87 Concernant la glande thyroı̈de :


❑ a. On peut retrouver des thyroı̈des accessoires jusque dans le mediastin.
´
❑ b. La loge fibreuse thyroı̈dienne est principalement constituée par la gaine
viscérale du cou et la lame pretrachéale
´ du fascia cervical.
❑ c. Les ligaments de Grüber amarrent la thyroı̈de à l’œsophage, ce qui explique
que cette glande est mobile à la déglutition.
❑ d. Les glandes parathyroı̈des sup érieures se situent plus volontiers en regard du
tiers moyen de la face postérieure des lobes thyroı̈diens.
❑ e. L’artère thyroı̈dienne moyenne (= artère de Neubauer) naı̂t le plus souvent de
la crosse aortique.
D’après concours Brest

88 Concernant la région de la nuque :


❑ a. C’est une région essentiellement musculaire.
❑ b. C’est la région postérieure (dorsale) du cou.
❑ c. Elle est recouverte par le muscle trapèze.
❑ d. Le rachis cervical présente une cyphose.
❑ e. Le grand nerf d’Arnold (= nerf grand occipital) innerve le cou.
D’après concours Paris Est Créteil
UE 5 • Énoncés 833

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89 Concernant les dents :
❑ a. Chez l’adulte, la première molaire supérieure droite correspond à la 16.
❑ b. Chez l’adulte, la deuxième incisive inférieure gauche correspond à la 42.
❑ c. Chez l’adulte, la canine supérieure droite correspond à la 13.
❑ d. Chez l’enfant, la deuxième molaire inférieure gauche correspond à la 75.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

90 Concernant les dents et leur numérotation selon l’OMS :


❑ a. La canine dite  de lait  (denture déciduale ou lactéale) sup érieure du côté
gauche est désignée par : 2.3.
❑ b. La deuxième molaire inférieure du côté droit est désignée par : 4.7.
❑ c. L’incisive latérale inférieure gauche dite  de lait  (denture d éciduale ou
lactéale) est désignée par : 7.2.
❑ d. La face mésiale de la dent 1.1 regarde la face m ésiale de la dent 2.1.
❑ e. La face distale de la dent 4.8 regarde la face mésiale de la dent 5.5.
D’après concours Lille

91 Concernant l’anatomie dentaire :


❑ a. La dentine entoure et limite la cavité pulpaire.
❑ b. La dentine et l’émail sont d’origine mésodermique.
❑ c. Le collet de la dent correspond à la jonction amélo-cémentaire.

UE5
❑ d. Le ligament alvéolo-dentaire relie le cément et l’os alv éolaire.
❑ e. Le parodonte constitue l’appareil de soutien de la dent.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

3. Rachis et cage thoracique


92 Concernant les vertèbres :
❑ a. Le pédicule vert ébral appartient à l’arc postérieur (arc neural).
❑ b. La lame vertébrale est en avant du pédicule.
❑ c. L’apophyse épineuse est palpable sous la peau.
❑ d. L’extrémité supérieure du processus odontoı̈de se projette au niveau de C1.
❑ e. L’extrémité postérieure d’une c ôte s’articule, en règle générale avec 2 corps
vertébraux.
D’après concours Paris Est Créteil

93 À propos du rachis :
❑ a. La lordose est une concavité postérieure déterminée dans le plan sagittal.
834 Énoncés • UE 5

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❑ b. Le segment fonctionnel thoracique supérieur s’étend de la 1e a` la 6 e vertèbre
thoracique.
❑ c. Les lames vertébrales entrent dans la constitution du foramen vertébral.
❑ d. Le sacrum comporte 4 vertèbres fusionnées
❑ e. Le rachis est capable de mouvements de rotation.
D’après concours Rouen

94 À propos de la colonne vertébrale :


❑ a. Le processus odontoı̈de est situé entre la face postérieure de l’arc antérieur de
l’atlas et le ligament transverse.
❑ b. La cyphose cervicale est une courbure à concavit é tourn´ee vers l’avant.
❑ c. Le nucleus pulposus est un résidu embryologique de la chorde.
❑ d. Les processus épineux des vertèbres lombaires ont une extrémit é bi-
tuberculaire.
❑ e. Le ligament jaune ferme l’espace situé entre 2 lames.
D’après concours Paris 6

95 Concernant C1 et C2 :
❑ a. La vertèbre C1, ou Atlas, n’a pas de processus épineux.
❑ b. La vertèbre C1, ou Atlas, possède deux trous transversaires.
❑ c. L’artère vertébrale passe en avant de la masse lat érale de C1 pour se diriger vers
le foramen magnum.
❑ d. Le triangle de Tillaux est formé des muscles : oblique supérieur, oblique
inférieur et petit droit postérieur.
❑ e. Le sommet de la dent de C2 (seconde vertèbre cervicale) ne dépasse jamais le
niveau du bord supérieur de l’arc antérieur de C1.
D’après concours Paris Sud

96 Concernant le processus odontoı̈de :


❑ a. Il appartient à la vertèbre C2.
❑ b. Il fait saillie dans le foramen vertébral au niveau de C1.
❑ c. Il s’articule par son sommet avec le ligament transverse et l’arc antérieur de
l’atlas.
❑ d. Il intervient dans la flexion de la tête.
❑ e. Son col est fragile.
D’après concours Paris Est Créteil

97 À propos du segment cervical rachidien :


❑ a. Le foramen vertébral livre passage à l’art ère vertébrale.
❑ b. Les masses latérales de l’axis répondent aux condyles occipitaux.
UE 5 • Énoncés 835

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❑ c. Le rachis cervical inférieur comprend les vert èbres C3 à C8.
❑ d. Le processus épineux de la 2 e vertèbre est très souvent bituberculé.
❑ e. Les processus transverses sont développés a` partir des faces latérales des corps
vertébraux.
D’après concours Rouen

98 À propos du rachis :
❑ a. Sur une vue supérieure d’une vertèbre cervicale de C3 à C6, le foramen trans-
versaire est situé latéralement par rapport à la colonne zygapophysaire.
❑ b. Sur une vue de face d’une vertèbre cervicale inférieure de C3 à C6, on peut
seulement voir la surface articulaire du processus zygapohysaire inférieur.
❑ c. Au niveau des vertèbres cervicales inférieures de C3 à C6, les racines cervicales
sortent du canal vertébral et passent en arrière du foramen transversaire et de
l’artère vertébrale.
❑ d. Sur une vue antérieure de la vertèbre C2, on peut voir les surfaces cartilagi-
neuses articulées avec la vertèbre C3.
❑ e. Le processus épineux de la 4 e vertèbre cervicale est bifide.
D’après concours Paris 6

99 À propos du rachis :
❑ a. La seconde côte s’articule avec les vertèbres thoraciques T1 et T2.
❑ b. Les lames appartiennent à l’arc neural.
❑ c. Les lames limitent en arrière le foramen vertébral.
❑ d. Les pédicules des vertèbres thoraciques naissent de la paroi postérieure du
corps.

UE5
❑ e. ˆ
Les côtes r épondent aux processus transverses par leur tete.
D’après concours Rouen

100 À propos du rachis :


❑ a. Le sacrum résulte le plus souvent de la fusion de 6 pièces osseuses.
❑ b. Le sacrum correspond au socle fixe du rachis.
❑ c. La face postérieure du sacrum comprend une crête m édiane résultant de la fu-
sion des processus épineux.
❑ d. Les processus articulaires supérieurs de la premi ère vertèbre sacrale répondent
aux processus articulaires inférieurs de la cinquième vertèbre lombale.
❑ e. Le promontoire limite en arrière le détroit pelvien supérieur.
D’après concours Rouen

101 Concernant le trou sacré antérieur S1 :


❑ a. Il est en rapport avec le nerf L5 (branche antérieure).
❑ b. Il est compris entre L5 et S1.
❑ c. Il est au contact du muscle piriforme.
836 Énoncés • UE 5

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❑ d. Il est situé au-dessus du détroit supérieur.
❑ e. Il est situé sur le bord latéral du sacrum.
D’après concours Paris Est Créteil

102 Concernant le disque L4-L5 :


❑ a. Il est fragile.
❑ b. Il se projette sur les crêtes iliaques.
❑ c. Il est incliné à 45◦ par rapport à l’horizontale.
❑ d. Il est en rapport avec la fin de la moelle épinière (cône)
❑ e. Il est au contact des plateaux vertébraux correspondants.
D’après concours Paris Est Créteil

103 Les éléments suivants sont des moyens d’union entre deux vertèbres cervicales basses
(C3 à C7) ?
❑ a. Le ligament supra-épineux.
❑ b. Le ligament alaire.
❑ c. Le ligament transverse de l’atlas.
❑ d. Le ligament longitudinal antérieur.
❑ e. Le ligament jaune.
D’après concours Paris Sud

104 Concernant les articulations entre côtes et vert èbres :


❑ a. Pour les côtes 1 et 12, l’articulation entre côte et processus transverse se fait
respectivement avec les processus transverses des vertèbres C7 et L1.
❑ b. L’articulation d’une côte n se fait avec la transverse de la vertèbre n.
❑ c. Au niveau des vertèbres thoraciques limites (Th1 et Th12), la côte correspon-
dante s’articule avec deux corps vertébraux.
❑ d. Au niveau des vertèbres thoraciques limites (Th1 et Th12), il n’y a pas d’arti-
culation avec les processus transverses.
❑ e. Le mouvement d’une côte sur l’axe cervical se fait autour d’un axe matérialisé
par l’articulation costo-transversaire et l’articulation costo-vertébrale ; cet axe
est oblique de dedans en dehors et d’avant en arrière.
D’après concours Paris Sud

105 Parmi ces muscles, quels sont ceux présentant une insertion sternale ?
❑ a. Le muscle grand pectoral.
❑ b. Le muscle droit de l’abdomen.
❑ c. Le muscle intercostal intime (interne).
❑ d. Le muscle transverse thoracique.
❑ e. Le muscle subclavier.
D’après concours Limoges, Pr Mabit
UE 5 • Énoncés 837

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106 Concernant l’anatomie de l’espace intercostal :
❑ a. Les muscles intercostal externe et intercostal interne (muscle intercostal moyen)
ont une obliquité inversée de leurs faisceaux musculaires : en bas et en avant
pour l’intercostal interne, en bas et en arrière pour l’intercostal externe.
❑ b. Dans l’espace intercostal, le paquet vasculo-nerveux intercostal voit le nerf in-
tercostal situé à sa partie supérieure.
❑ c. Dans l’espace intercostal, le paquet vasculo-nerveux intercostal voit le nerf in-
tercostal situé à sa partie inférieure.
❑ d. Le 2e nerf intercostal donne une branche perforante latérale qui s’anastomose
avec le nerf cutané médial du bras (anastomose de Hyrtl).
❑ e. Sur une coupe verticale de l’espace intercostal, à sa partie moyenne, le paquet
vasculo-nerveux intercostal est situé entre les muscles intercostal externe et in-
tercostal interne (muscle intercostal moyen).
D’après concours Limoges, Pr Mabit

4. Neuroanatomie et peau
107 Le proencéphale donnera :
❑ a. La moelle spinale. ❑ b. La moelle allongée ❑ c. Le cervelet
❑ d. Le mésencéphale ❑ e. Toutes les propositions pr écédentes sont fausses.
D’après concours Nice

108 À propos de l’origine et de la morphogénèse du système nerveux central :


❑ a. Le cerveau provient du diencéphale et des deux vésicules télencéphaliques.

UE5
❑ b. Division, bascule, rotation et fusion au diencéphale caract érisent l’évolution et
la morphogénèse des vésicules télencéphaliques.
❑ c. Le troisième ventricule provient de la vésicule diencéphalique.
❑ d. Le quatrième ventricule provient des cavités du m étencéphale et du
myélencéphale.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

109 Concernant le tronc cérébral :


❑ a. Le pédoncule cérébral relie le cervelet au mesenc
´ éphale.
❑ b. L’origine réelle du nerf facial (VIIe paire) est au niveau du sillon bulbo-
protubérantiel.
❑ c. Le nerf trochléaire (IVe paire) prend son origine à la face postérieure du tronc
cérébral.
❑ d. Le nerf vague (Xe paire, nerf pneumogastrique) est un nerf mixte (moteur, sen-
sitif, végétatif).
❑ e. Le nerf trijumeau (Ve paire) est le grand nerf sensitif de la face.
D’après concours Paris 6
838 Énoncés • UE 5

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110 À propos du tronc cérébral :
❑ a. Le vermis est la partie centrale du cervelet.
❑ b. La tente du cervelet sépare les deux hémisphères cérébelleux.
❑ c. La substance reticul
´ ée du tronc cér ébral participe aux mécanismes du sommeil.
❑ d. Le voile médullaire inférieur présente le foramen (trou) de Magendie.
❑ e. Il existe un pédoncule cérébelleux supérieur, moyen, et inférieur de chaque
côté.
D’après concours Paris 6

111 À propos de l’encéphale :


❑ a. Le liquide cérébro-spinal (céphalo-rachidien) est résorbé (réabsorbé) au niveau
des sinus veineux.
❑ b. L’arachno¨ıde est le feuillet méning é situé entre la dure-mère et la pie-m ère.
❑ c. La faux du cerveau s’insinue entre les deux thalamus.
❑ d. L’hippocampe est une structure située à la face m édiale du lobe temporal.
❑ e. La toile choro¨ıdienne est la structure tissulaire formant la faux du cerveau.
D’après concours Paris 6

112 À propos des noyaux du cerveau on peut dire que :


❑ a. Le thalamus est un noyau diencéphalique.
❑ b. L’hypothalamus est une formation diencéphalique.
❑ c. Le claustrum (avant-mur) est un noyau télencéphalique.
❑ d. La neurohypophyse est dans la selle turcique.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

113 À propos des méninges :


❑ a. La faux du cerveau sépare l’hémisphere
` cérebelleux
´ du lobe occipital de chaque
côté.
❑ b. La pie-mère s’insinue dans le sillon longitudinal (inter-hémisphérique).
❑ c. Au niveau de la boite crânienne, la dure-mère est plaquée contre l’os, délimitant
ainsi un espace virtuel : l’espace extra-dural.
❑ d. Il y a huit vertèbres cervicales et seulement sept paires de nerfs rachidiens
cervicaux.
❑ e. Le cône terminal de la moelle spinale est en regard des vert èbres L1 ou L2.
D’après concours Paris 6

114 À propos des méninges, on peut dire que :


❑ a. La dure-mère est la méninge la plus superficielle, au niveau du crâne elle adhère
à la boite crânienne.
UE 5 • Énoncés 839

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❑ b. La faux du cerveau et la tente du cervelet sont des expansions de la dure-mère.
❑ c. Le cul de sac dural se projette au niveau de la deuxième vertèbre sacr ée.
❑ d. Le liquide cérébro-spinal est  eau de roche  .
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

115 À propos des méninges :


❑ a. Les méninges, les structures osseuses et le liquide céphalo-spinal protègent le
cerveau.
❑ b. Les méninges comprennent la pachyméninge (dure mère) et les leptoméninges
(arachno¨ıde et pie mère).
❑ c. Les espaces extra-dural, sub-dural et sub-arachno¨ıdien existent au niveau spinal
et au niveau cérébral.
❑ d. Le liquide céphalo-spinal est considéré comme le système lymphatique du
système nerveux central.
❑ e. La tente du cervelet est formée exclusivement par la dure mère
D’après concours Montpellier

116 À propos du système nerveux :


❑ a. La faux du cerveau s’insère sur la tente du cervelet.
❑ b. L’espace sous-arachnoı̈dien est entre l’arachnoı̈de et la pie-mère.
❑ c. L’espace extra-dural est au contact de l’os de la boite crânienne.
❑ d. Les sinus veineux de la dure-mère contribuent à la réabsorption du liquide
céphalo-spinal.

UE5
❑ e. La dure-mère se prolonge dans le canal vert´
ebral, autour de la moelle spinale.
D’après concours Paris 6

117 Concernant les méninges :


❑ a. La dure-mère est une membrane vasculaire.
❑ b. La dure-mère est une membrane fibreuse.
❑ c. La dure-mère est un élément de protection.
❑ d. La pie-mère est limitée par un mésothélium.
❑ e. La pie-mère est un élément de nutrition.
D’après concours Limoges, Pr Valleix

118 Concernant la moelle épinière :


❑ a. Elle possède, entre autres, deux sillons lat éraux antérieurs et deux sillons
latéraux postérieurs.
❑ b. La fissure médiane et le sillon médian sont impairs.
❑ c. La moelle spinale entre dans la composition de l’encéphale.
840 Énoncés • UE 5

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❑ d. Comme dans le cerveau, la substance grise est périphérique.
❑ e. La fissure médiane est antérieure.
D’après concours Toulouse

119 Concernant la moelle épinière :


❑ a. Le cône terminal de la moelle spinale prend en charge les muscles du périnée.
❑ b. Le filum terminal de la moelle spinale prend en charge les muscles du périn ée.
❑ c. Les racines de la queue de cheval n’ont pas de fonction neurologique.
❑ d. Le filum terminal naı̂t habituellement au niveau vertébral L 1 − L 2.
❑ e. La section du filum terminal entraı̂ne une paralysie des membres inférieurs
(parapl´
egie).
D’après concours Nantes, Pr Robert

120 Concernant le tronc cérébral :


❑ a. La substance grise est centrale.
❑ b. Sa lésion (notamment au niveau de la formation réticulaire) peut provoquer un
coma.
❑ c. L’olive est plus proche du sillon antéro-latéral.
❑ d. Le mésenc éphale est limité en caudal par les voies optiques
❑ e. Le tronc cérébral est oblique en haut et en avant.
D’après concours Toulouse

121 À propos du système nerveux :


❑ a. Les nerfs vagues accélèrent la fréquence cardiaque.
❑ b. Les nerfs sympathiques innervant le cœur sont issus des chaines sympathiques
thoraciques.
❑ c. La moelle épinière est une partie du système nerveux périphérique.
❑ d. Un nerf spinal est par définition un nerf mixte.
❑ e. Un nerf crânien comporte toujours des fibres sensitives et des fibres motrices.
D’après concours Nancy

122 À propos du système nerveux :


❑ a. La racine ventrale d’un nerf spinal est formée par des axones moteurs.
❑ b. Le corps cellulaire des neurones moteurs est situé dans le ganglion spinal.
❑ c. Les nerfs du système nerveux autonome comportent uniquement des fibres
vasomotrices.
❑ d. Chaque nerf spinal se divise en rameaux ventral et dorsal qui pen
´ ètrent dans la
moelle épinière.
❑ e. La réunion des rameaux ventraux entre eux forme un plexus.
D’après concours Nancy
UE 5 • Énoncés 841

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123 À propos du système nerveux :
❑ a. Le plexus cervical est destiné à l’innervation du membre supérieur.
❑ b. Le système nerveux périphérique comporte 5 plexus de chaque côté.
❑ c. Le nerf médian innervant le membre supérieur est formé par des fibres ner-

|
m
o
veuses principalement d’origine cervicale.

c
t.
o
p
s
❑ d. Le renflement lombaire de la moelle épiniere
` est li é à l’innervation des membres

g
lo
.b
inférieurs.

s
in
c
e
d
L’extrémité inférieure (caudale) de la moelle épinière se projette le plus souvent

e
❑ e.

m
s
e
en regard des vertèbres L2-L3.

rd
o
s
D’après concours Nancy

e
tr
e
/l
:/
p
124 À propos du système nerveux vég étatif on peut dire que :

tt
h
|
m
o
❑ a. Le corps cellulaire du neurone préganglionnaire (protoneurone) orthosympa-

.c
s
s
´

re
thique est au niveau de la corne posterieure de la moelle thoracique.

p
rd
o
Le corps cellulaire du neurone préganglionnaire parasympathique est au niveau

.w
❑ b.

s
in
de la corne intermédiaire du myélomère C8 au my élomère L2.

c
e
d
e
❑ c. Le corps cellulaire du neurone postganglionnaire (deuxième neurone) parasym- m
s
e
rd
o

pathique est au niveau des ganglions du tronc sympathique.


s
e
tr
e
/l

❑ d. Les rameaux communicants blancs sont entre les nerfs spinaux et les nerfs
:/
p
tt
h

viscéraux
|
s
in
c

❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.


e
d
e
M

D’après concours Nice


s
e
rD
o
s
re

125 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


T
e
/L
s

❑ a. Le système orthosympatique utilise les artères pour gagner ses organes cibles.
p
u
ro
/g

UE5
❑ b. Le système parasympatique est situé dans la moelle thoracique.
m
o
.c
k

❑ c. Le noyau mnémotrope de l’hypothalamus appartient au diencéphale et joue un


o
o
b
e

rôle dans la mémorisation.


c
a
.f
w
w

❑ d. La formation réticulee
´ centrale a un rôle de contrôle moteur.
w
|
s
in

❑ e. La formation réticulee
´ du raphé reçoit des impressions sensitives.
c
e
d
e
M

D’après concours Nantes, Pr Robert


s
e
rD
o
s
re

126 Concernant le système nerveux organo–végétatif :


T
e
/L
m

❑ a. Le noyau orthosympathique qui contrôle la motricit é de la pupille est annexé à


o
.c
k
o

la troisième paire des nerfs cr âniens.


o
b
e
c
a

❑ b. Le noyau parasympathique qui contrôle la secrétion


´ de la parotide est annexé à
.f
w
w
w

la septième paire des nerfs crâniens.


|

❑ c. Le noyau parasympathique qui contrôle l’innervation cardiaque est annex é à la


dixième paire des nerfs crâniens.
❑ d. Le relais ganglionnaire sur la voie efférente parasympathique de la s écrétion
lacrymale est le ganglion ptérygo–palatin.
❑ e. Le relais ganglionnaire sur la voie efférente parasympathique de la s écrétion
parotidienne est le ganglion otique.
D’après concours Toulouse
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127 À propos du système nerveux :
❑ a. La capsule interne se place entre thalamus et pallidum.
❑ b. Substance grise et substance blanche sont présentes dans le cordon médullaire.
❑ c. Le lobe frontal est visible sur une vue inf érieure de l’encéphale.
❑ d. Le corps calleux unit les deux lobes temporaux.
❑ e. La scissure centrale sépare le lobe frontal du lobe temporal.
D’après concours Rouen

128 Concernant le cervelet :


❑ a. L’archéocerebellum contrôle le tonus statique.
❑ b. Le paléocerebellum contrôle le tonus statique.
❑ c. Le néocerebellum contrôle le tonus statique.
❑ d. Le noyau fastigial correspond à l’archéocerebellum.
❑ e. Le néocerebellum contrôle le tonus dynamique.
D’après concours Nantes, Pr Robert

129 Concernant le diencéphale :


❑ a. Il est creusé du 3e ventricule.
❑ b. Il contient le thalamus.
❑ c. Il contient le noyau rouge.
❑ d. Il contient le noyau lenticulaire
❑ e. Il contient les corps genouillés.
D’après concours Limoges, Pr Valleix

130 À propos de l’encéphale :


❑ a. Le corps calleux est une structure de substance blanche.
❑ b. La fissure calcarine est située dans le cortex temporal.
❑ c. La fissure latérale limite le lobe frontal.
❑ d. La fissure centrale sépare le lobe frontal du lobe temporal.
❑ e. L’hippocampe appartient au lobe temporal.
D’après concours Nancy

131 À propos du système nerveux :


❑ a. Le syst`eme nerveux périph érique est constitué par les nerfs cr âniens et les nerfs
rachidiens (spinaux).
❑ b. La substance blanche correspond aux corps cellulaires des neurones.
❑ c. La substance grise correspond aux corps cellulaires des neurones.
❑ d. Un hématome extra-dural se situe entre l’os et la dure-mère.
❑ e. Le liquide céphalo-rachidien circule entre la dure-mère et la pie-mère.
D’après concours Lyon
UE 5 • Énoncés 843

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132 À propos du système nerveux central :
❑ a. Les aires motrices du langage sont placées dans le lobe frontal.
❑ b. Le noyau caudé appartient aux noyaux gris centraux.
❑ c. La commissure antérieure est un faisceau de substance blanche qui réunit des
aires situées dans les 2 hémisphères.
❑ d. Le faisceau cortico-spinal est un faisceau moteur.
❑ e. L’arachno¨ıde est la couche la plus profonde des méninges.
D’après concours Nancy

133 À propos des cavités du système nerveux central on peut dire que :
❑ a. Sur le toit du quatrième ventricule existent de chaque côté six colonnes de
noyaux des nerfs crâniens.
❑ b. ´
Le liquide cérebro-spinal est s écrét é essentiellement par les plexus choroı̈des
des ventricules latéraux.
❑ c. Le troisième ventricule est le ventricule du mésencéphale.
❑ d. L’aqueduc de la moelle allongée conduit le liquide cérébro-spinal vers la citerne
cérébello-m édullaire.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

134 À propos du système nerveux central :


❑ a. La fosse crânienne postérieure abrite le cervelet.
❑ b. Le tronc cérébral comporte des colonnes de noyaux dont le neuromédiateur est
la sérotonine.

UE5
❑ c. Le cervelet contrôle le tonus musculaire statique du tronc.
❑ d. Le cervelet comporte un cortex à 4 couches.
❑ e. Le cortex cérébelleux qui contrôle le tonus musculaire au cours des mouve-
ments se trouve dans les hémisphères cérebelleux.
´
D’après concours Nancy

135 À propos des hémisphères cérébraux :


❑ a. Les ventricules latéraux ont un prolongement dans le lobe temporal.
❑ b. Au niveau du cortex moteur, le pied est représenté sur la face latérale de
l’hémisphère.
❑ c. Le corps calleux est une commissure qui relie les deux thalamus.
❑ d. Une coupe sagittale médiane de l’enc éphale coupe le 4e ventricule.
❑ e. La capsule interne est délimitée par le noyau lenticulaire médialement et l’in-
sula latéralement.
D’après concours Paris 6
844 Énoncés • UE 5

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136 À propos du tronc cérébral et du cervelet :
❑ a. La protubérance se poursuit latéralement par le p édoncule cér ébelleux
supérieur.
❑ b. Les colliculi supérieur et inférieur sont situés en arrière du mésencéphale
(pédoncules cérébraux).
❑ c. Le vermis cérébelleux contribue à former le plancher du 4e ventricule.
❑ d. Le voile médullaire inférieur contient un orifice d’évacuation du liquide
cérébro-spinal (liquide c éphalo-rachidien).
❑ e. La moelle allongée (bulbe) se prolonge par la moelle spinale au niveau du sillon
bulbo-protubérantiel.
D’après concours Paris 6

137 À propos de la moelle épinière et des nerfs spinaux :


❑ a. Les centres de la motricité viscérale (autonome) sont localis és dans la zone ou
corne intermédiaire de la moelle épinière.
❑ b. Les cornes dorsales sont en rapport entre autres avec la sensibilité extéroceptive
et la sensibilité proprioceptive inconsciente.
❑ c. La corne ventrale de la motricité somatique (volontaire) reçoit les fibres ner-
veuses du faisceau cortico-spinal.
❑ d. Le faisceau cortico-spinal est localisé dans le cordon ventro-latéral (antéro-
latéral) de la moelle épinière.
❑ e. Le faisceau spino-thalamique est localisé dans le cordon ventro-lat éral (antéro-
latéral) de la moelle épinière.
D’après concours Montpellier

138 À propos des nerfs spinaux :


❑ a. Le nerf spinal thoracique (dorsal), après son émergence du foramen inter-
vertébral, se divise en un rameau spinal dorsal et un rameau spinal ventral.
❑ b. Le nerf spinal thoracique (dorsal), après son émergence du foramen inter-
vertébral, se divise en un rameau spinal dorsal et un rameau intercostal en rela-
tion avec la chaine sympathique latéro-vert ébrale.
❑ c. Chaque rameau spinal dorsal au niveau thoracique, est accompagné d’une artère
spinale dorsale, celle-ciétant une branche de l’une des artères intercostales dont
l’origine est l’aorte thoracique.
❑ d. Le nerf spinal thoracique (dorsal), après son émergence du foramen inter-
vertébral, se divise en un rameau intercostal et un rameau spinal ventral.
❑ e. Chaque rameau spinal dorsal au niveau thoracique, est accompagné d’une veine
spinale dorsale qui se draine dans la veine azygos.
D’après concours Montpellier
UE 5 • Énoncés 845

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139 Concernant la glande hypophysaire :
❑ a. Elle est située en dessous du 3e ventricule cer
´ ébral.
❑ b. Elle est contenue dans une loge osseuse de l’os temporal.
❑ c. Sa partie antérieure (antéhypophyse) provient d’une évagination du toit de la
bouche primitive (stomodeum)
❑ d. Elle est formée en arrière par la post-hypophyse d’origine diencéphalique.
❑ e. Elle est sous le contrôle du thalamus.
D’après concours Amiens

140 À propos du cervelet, on peut dire que :


❑ a. Ses actions sont croisées et conscientes.
❑ b. Le cortico cérébellum est le cervelet de l’équilibration.
❑ c. Le spino c érébellum est le cervelet de la coordination.
❑ d. Le vestibulo cérébellum est le cervelet de la coordination musculaire.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

141 Concernant les noyaux gris centraux :


❑ a. Le putamen est issu du groupe latéral des noyaux gris centraux
télenc éphaliques.
❑ b. Le thalamus est issu du groupe latéral des noyaux gris centraux di-
encéphaliques.
❑ c. Le noyau caudé est issu de la partie latérale des noyaux gris centraux télencé-
phaliques.

UE5
❑ d. Noyau caudé + putamen = noyau lenticulaire.
❑ e. Noyau caudé + pallidus = noyau lenticulaire.
D’après concours Nantes, Pr Robert

142 Concernant le système nerveux central :


❑ a. La somatotopie motrice du néocortex télencéphalique place la face
latéralement.
❑ b. La somatotopie motrice du néocortex télencéphalique place le membre pelvien
médialement.
❑ c. L’épiphyse est en position postérieure par rapport au thalamus.
❑ d. L’anté-hypophyse r égule les mouvements de l’eau dans l’organisme.
❑ e. Le tractus spino-thalamique joue un rôle propriocepteur.
D’après concours Nantes, Pr Robert

143 Concernant les aires du langage :


❑ a. Elles sont situées dans l’hémisphère gauche chez le droitier.
❑ b. L’aire de Wernicke est celle de l’élaboration de la parole.
846 Énoncés • UE 5

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❑ c. L’aire de Broca est située en postérieur par rapport à l’aire de Wernicke.
❑ d. L’aire de la lecture est proche de l’aire visuelle ; l’aire de l’écriture est proche
du gyrus pré-central.
❑ e. Si l’aire de Broca est atteinte le sujet comprend ce qu’on lui dit mais ne peut
s’exprimer correctement.
D’après concours Toulouse

144 Concernant les voies afférentes cérébro-spinales :


❑ a. Il existe 4 types d’afférences : protopathique, épicritique, proprioceptive
consciente et proprioceptive inconsciente.
❑ b. La douleur est véhiculée par la voie epicritique.
´
❑ c. La voie proprioceptive consciente suit le même trajet que la voie protopathique.
❑ d. La voie épicritique est dite lemniscale.
❑ e. La voie épicritique décusse dans la moelle epini
´ ère.
D’après concours Toulouse

145 Concernant le champ visuel périphérique :


❑ a. La vision maculaire droite se projette uniquement sur le cerveau droit.
❑ b. La vision maculaire gauche se projette sur les deux hémisphères cérébraux.
❑ c. Le champ visuel temporal gauche se projette sur le cerveau gauche.
❑ d. Le champ visuel temporal gauche se projette sur le cerveau droit.
❑ e. Le champ nasal droit se projette sur le cerveau gauche.
D’après concours Amiens

146 Concernant le nerf spinal :


❑ a. La racine antérieure du nerf spinal vehicule
´ des neurofibres motrices.
❑ b. La racine postérieure du nerf spinal véhicule des neurofibres sensitives.
❑ c. La racine postérieure du nerf spinal est munie d’un ganglion sympathique.
❑ d. Les plexus nerveux qui innervent les membres résultent du mélange des neu-
rofibres cheminant dans les rameaux ventraux des nerfs spinaux des niveaux
correspondants.
❑ e. Le rameau postérieur du nerf spinal est responsable de l’innervation des
muscles des gouttières paravert ébrales.
D’après concours Lille

147 Parmi ces nerfs crâniens, un seul n’est pas somitique moteur. Lequel ?
❑ a. Le nerf hypoglosse (XII). ❑ b. Le nerf trochléaire (IV).
❑ c. Le nerf facial (VII). ❑ d. Le nerf accessoire (XI).
❑ e. Le nerf abducens (VI)
D’après concours Paris Necker
UE 5 • Énoncés 847

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148 À propos des nerfs crâniens :
❑ a. Le nerf IX est le nerf du IVe arc branchial.
❑ b. Le nerf V2 est la branche de division mandibulaire du nerf trijumeau.
❑ c. Le nerf trijumeau innerve les muscles masticateurs homolatéraux.
❑ d. Le nerf VII est le nerf du IIe arc branchial.
❑ e. Le nerf XI est moteur et sensitif.
D’après concours Nancy

149 À propos des nerfs crâniens :


❑ a. Le nerf optique participe à la motricité des globes oculaires.
❑ b. Le nerf crânien IV participe à la motricité des globes oculaires.
❑ c. Le nerf crânien VI émerge du sillon entre le pont et le mésencéphale.
❑ d. Le nerf crânien V émerge du tronc cer´ ébral au niveau du mésenc éphale.
❑ e. Le nerf crânien III émerge de la face postérieure du mésencéphale.
D’après concours Nancy

150 À propos de l’olfaction on peut dire que :


❑ a. La muqueuse olfactive est au niveau du cornet inférieur des fosses nasales.
❑ b. La voie olfactive est tri-neuronale.
❑ c. La voie olfactive décusse au niveau du tractus olfactif.
❑ d. Les aires olfactives sont sur le lobe pariétal.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

UE5
151 À propos de l’audition on peut dire que :
❑ a. Les organites sensoriels sont au niveau des conduits semi-circulaires.
❑ b. Le protoneurone de la voie auditive a un corps cellulaire au niveau du ganglion
semi-circulaire de l’oreille interne.
❑ c. Le nerf de l’audition est le VII.
❑ d. Le corps du deuxième neurone de la voie auditive est au niveau du thalamus.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

152 À propos de la vision, on peut dire :


❑ a. Les deux premiers neurones de la voie visuelle ont leur corps cellulaire dans la
rétine
❑ b. Les organites sensoriels sont les cônes et les bâtonnets.
❑ c. Les fibres issues des rétines nasales décussent au niveau du chiasma optique.
❑ d. Chaque tractus optique aboutit au corps géniculé latéral du thalamus.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
848 Énoncés • UE 5

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153 À propos des organes des sens on peut dire que :
❑ a. Le corps cellulaire du protoneurone de l’audition est au niveau du ganglion
trigémin é.
❑ b. Le corps cellulaire du protoneurone de l’olfaction est dans le bulbe olfactif.
❑ c. Le corps cellulaire du protoneurone de la vision est dans le ganglion
ophtalmique.
❑ d. Le corps cellulaire du protoneurone de l’équilibration est dans le ganglion spiral
(de Corti).
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

154 À propos de l’appareil de la vision et des voies visuelles :


❑ a. L’uvée recouvre la corn ée et la prot ège des traumatismes.
❑ b. Les fibres nerveuses qui transitent par le nerf optique (nerf II) correspondent
aux axones des cellules ganglionnaires (2e neurone des voies visuelles).
❑ c. L’hémianopsie lat érale homonyme peut être due à une interruption des voies
visuelles qui croisent au niveau du chiasma optique.
❑ d. Le muscle oculomoteur droit interne est innervé par le nerf trochl éaire (IVe
paire de nerfs crâniens).
❑ e. Le muscle dilatateur de la pupille de l’iris est innervé par des nerfs ciliaires qui
véhiculent des fibres nerveuses végétatives orthosympathiques.
D’après concours Paris 6

155 À propos des organes de l’olfaction et du goût :


❑ a. L’innervation sensorielle (goût) des 2/3 antérieurs de la langue apprécie plutôt
les goûts acide, sucré et salé ; elle est véhicul ée par le nerf interm édiaire (VII
bis).
❑ b. La surface de la tache jaune olfactive est située sur le plancher des fosses nasales
et occupe une surface d’environ 150 cm2 .
❑ c. Le nerf olfactif correspond à un ensemble de filets nerveux issus de la tache
jaune olfactive et qui traversent la lame criblée de l’os ethmoı̈de pour rejoindre
le bulbe olfactif à la face inférieure du lobe frontal du cerveau.
❑ d. Les corps cellulaires des 2e neurones des voies gustatives sont situ és au niveau
du noyau gustatif dans le tronc cérébral.
❑ e. Le cortex gustatif est situé dans la partie basse de la circonvolution pari étale
ascendante du cerveau.
D’après concours Paris 6

156 Concernant les milieux transparents du bulbe, cochez la (ou les) proposition(s) fausse(s) :
❑ a. La cornée est recouverte par la conjonctive bulbaire.
❑ b. Le cristallin, lentille biconvexe et déformable, possède une face postérieure
moins bombée que sa face antérieure.
UE 5 • Énoncés 849

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❑ c. Le corps vitré est traversé par le canal hyaloı̈dien, contenant les vestiges de
l’artère hyalo ı̈dienne qui, chez l’embryon, vascularise le cristallin.
❑ d. La chambre postérieure du bulbe est limitée en avant par l’iris et en arrière par
la fosse hyaloı̈de.
❑ e. La membrane vitrée adhère peu à la rétine, sauf au niveau du disque optique,
du corps ciliaire et de la zone ciliaire.
D’après concours Brest

157 Cochez les nerfs moteurs de l’œil :


❑ a. I. ❑ b. II. ❑ c. III. ❑ d. IV. ❑ e. V.
D’après concours Paris Est Créteil
158 Concernant les muscles de l’œil :
❑ a. Le corps du muscle oblique supérieur passe entre le globe oculaire et le muscle
droit supérieur.
❑ b. Le muscle oblique inférieur s’insère au niveau de l’apex orbitaire.
❑ c. Le releveur de la paupière est innervé par le VII.
❑ d. Le droit latéral est innervé par le nerf abducens.
❑ e. Le muscle pupillaire est innervé par le III.
D’après concours Paris Sud

159 Concernant la glande lacrymale :


❑ a. L’empreinte osseuse de cette glande est située dans la partie médiale du toit
orbitaire.

UE5
❑ b. La glande lacrymale est au contact de l’os frontal.
❑ c. le canal lacrymal est situé au contact de l’os lacrymal (unguis)
❑ d. Les sécrétions lacrymales se déversent dans les fosses nasales par le méat
moyen
❑ e. La glande est innervée par une branche du V2.
D’après concours Paris Est Créteil

160 Concernant l’oreille interne :


❑ a. Les cavités de l’oreille osseuse et membraneuse sont strictement identiques.
❑ b. Utricule et saccule sont contenus dans la cochlée osseuse.
❑ c. Le nerf facial traverse l’oreille interne.
❑ d. Les macules de l’utricule sont des zones contenant des cellules sensorielles
intervenant dans l’équilibre.
❑ e. Le stapès (étrier) transmet des vibrations aeriennes
´ à la fenêtre tympanique de
l’oreille interne.
D’après concours Amiens
850 Énoncés • UE 5

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161 À propos de l’audition et de l’équilibration on peut dire que :
❑ a. Les aires corticales de l’audition sont au niveau du cortex pariétal.
❑ b. L’équilibration participe à la boucle de contrôle du spinocér ébellum.
❑ c. Le conduit cochléaire est le conduit du labyrinthe membraneux qui contient les
organites sensoriels de l’audition.
❑ d. La caisse du tympan fait partie de l’oreille interne.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

162 Parmi les suivantes, choisissez la proposition inexacte concernant l’innervation de la


muqueuse linguale :
❑ a. La sensibilité générale des deux tiers antérieurs est assurée par le nerf lingual.
❑ b. La sensibilité gén érale du tiers postérieur est essentiellement assurée par le nerf
glosso-pharyngien.
❑ c. L’innervation sensorielle gustative des deux tiers antérieurs est assurée par le
nerf intermédiaire.
❑ d. La corde du tympan est empruntée par des fibres du nerf intermédiaire pour
rejoindre le nerf lingual.
❑ e. Le nerf glosso-pharyngien n’intervient pas dans l’innervation gustative de la
langue.
D’après concours Brest

163 Concernant la peau (tégument externe) :


❑ a. L’épiderme est un épithélium pavimenteux kératinisé.
❑ b. Les papilles dermiques correspondent à l’interface entre chorion et toile sous-
cutanée.
❑ c. Dans la toile sous-cutanée, le fascia superficialis sépare le pannicule adipeux
du tissu celluleux sous-cutané.
❑ d. Les mélanocytes se concentrent dans la couche basale de l’épiderme.
❑ e. Les récepteurs de la sensibilit é extéroceptive se concentrent dans la toile sous-
cutanée.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

164 Concernant les phanères :


❑ a. La tige du poil correspond au scapus.
❑ b. Le poil est formé de trois gaines : la medulla, le cortex et la cuticule.
❑ c. La lectule correspond à la face de l’épiderme adh érente à la face profonde de
l’ongle.
❑ d. La racine unguéale est recouverte par le vallum postérieur.
❑ e. l’éponychium correspond à la jonction du bord libre unguéal avec l’épiderme
sous-jacent.
D’après concours Limoges, Pr Mabit
UE 5 • Énoncés 851

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5. Système appendiculaire
165 Quelle(s) articulation(s) parmi les suivantes est (sont) de type sphéroı̈de ( énarthrose) ?

❑ a. Articulations métacarpo-phalangiennes.
❑ b. Articulations interphalangiennes des orteils.
❑ c. Articulation scapulo-humérale.
❑ d. Articulation coxo-fémorale.
❑ e. Articulation huméro -ulnaire.
D’après concours Rouen

166 À propos des os on peut dire que :


❑ a. Le capitatum (grand os) est un os de la deuxième rang ée du carpe.
❑ b. Le capitulum de l’humérus est un fragment de sph ère.
❑ c. La tête du talus (astragale) est un fragment de sphère.
❑ d. Le col du fémur est orienté en haut, en arrière et en dedans.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

167 Concernant la clavicule, cochez la proposition fausse :


❑ a. La clavicule est un os sous cutané (du coup, si on ne se rappelle plus de ses
courbures, on peut s’aider en se la palpant).
❑ b. Elle s’articule avec l’acromion et le manubrium sternal.
❑ c. Elle ouvre et ferme la marche de l’ossification, c’est-à-dire que c’est le premier

UE5
os qui commence à s’ossifier et le dernier qui termine.
❑ d. Elle peut être divisée en deux parties : le 1/3 m édial concave en arrière et les
2/3 latéraux convexes en avant.
❑ e. La gouttière du muscle sub-clavier est situee
´ sur la face inf érieure de la clavi-
cule.
D’après concours Dijon

168 Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
❑ a. La clavicule est un os à double courbure.
❑ b. L’extrémité médiale de la clavicule porte la facette sternale.
❑ c. L’extrémité médiale de la clavicule porte la facette costale.
❑ d. L’extrémité distale de la clavicule porte la facette acromiale.
❑ e. L’extrémité distale de la clavicule porte le tubercule costal.
D’après concours Rouen

169 Concernant les insertions que porte le processus coracoı̈de de la scapula :


❑ a. Le ligament coraco-huméral s’insère sur le versant latéral de son segment
vertical.
852 Énoncés • UE 5

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❑ b. Le ligament coraco-acromial s’insère sur le versant latéral de son segment
horizontal.
❑ c. Le muscle petit pectoral s’ins ère sur le versant médial de son segment vertical.
❑ d. Le tendon du chef long du muscle biceps brachial s’insère sur son apex (pointe).
❑ e. Le muscle coraco-brachial s’insère sur son apex (pointe).
D’après concours Lille

170 À propos de la scapula :


❑ a. Le corps de la scapula a une forme losangique.
❑ b. Le muscle dentelé antérieur s’insère le long du bord médial sur la face ventrale.
❑ c. L’acromion prolonge l’épine de la scapula latéralement et en haut.
❑ d. Le corps de la scapula est concave en avant.
❑ e. Le muscle omo-hyoı̈dien s’insère sur l’angle supéromédial.
D’après concours Rouen

171 Parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
❑ a. La scapula est un os plat convexe en avant.
❑ b. L’acromion prolonge l’épine de la scapula en dehors et en haut.
❑ c. La portion horizontale du processus coracoı̈de est orientée en avant.
❑ d. Le bord médial de la scapula est la portion la plus épaisse du corps de l’os.
❑ e. Le bord médial de la scapula porte l’insertion des muscles rhombo¨ıdes.
D’après concours Rouen

172 À propos du processus coracoı̈de :


❑ a. Sa portion verticale est implantée sur le bord supérieur de la scapula.
❑ b. Sa portion horizontale se dirige en avant.
❑ c. Il porte l’insertion du ligament trapézoı̈de.
❑ d. Il porte l’insertion du tendon du muscle coraco-brachial.
❑ e. Il porte l’insertion du muscle petit pectoral.
D’après concours Rouen

173 À propos de l’olécrâne :


❑ a. Il s’agit d’un relief osseux postérieur du coude palpable sous la peau.
❑ b. Il porte l’insertion du tendon terminal du muscle biceps brachial.
❑ c. Il porte l’insertion du muscle anconé sur sa face latérale.
❑ d. Il porte l’insertion du muscle supinateur sur sa face laterale.´
❑ e. Le bec olécrânien se place dans la fosse situ éeà la face postérieure de l’humérus
au-dessus de la trochlée.
D’après concours Rouen
UE 5 • Énoncés 853

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174 À propos de l’ostéologie du membre superieur
´ :
❑ a. L’échancrure coracoı̈dienne est situee
´ en dehors de la base du processus co-
raco¨ıde.
❑ b. Une fracture du col anatomique de l’humérus est intra-articulaire.
❑ c. Une fracture du col chirurgical de l’humérus est extra-articulaire.
❑ d. Une fracture de la diaphyse humérale peut se compliquer de paralysie du nerf
ulnaire par atteinte du nerf ulnaire dans la gouttière de torsion.
❑ e. La tête de l’humérus est orientée en arrière.
D’après concours Lyon

175 À propos de l’hum´erus :


❑ a. La diaphyse humérale comporte 3 faces.
❑ b. La diaphyse humérale comporte 3 bords.
❑ c. L’extrémité distale s’élargit en 2 piliers, l’un latéral, l’autre médial.
❑ d. Le sillon intertuberculaire sépare la tête humerale ´ des tubercules majeur et
mineur.
❑ e. Le sillon du nerf radial est oblique en bas et en dehors.
D’après concours Rouen

176 À propos de l’hum´erus :


❑ a. Le col anatomique de l’humérus sépare la t ête humérale du tubercule majeur et
du tubercule mineur.
❑ b. La tête humérale est orientée en avant.
❑ c. Le sillon bicipital est fermé par le ligament transverse de l’humérus.

UE5
❑ d. Le tendon du muscle infra-épineux se termine sur le bord posterieur
´ du tuber-
cule majeur.
❑ e. Le nerf radial est au contact du col chirurgical.
D’après concours Rouen

177 À propos de l’avant-bras, du poignet et de la main :


❑ a. Le mouvement de supination oriente la paume de la main en avant.
❑ b. Le mouvement de pronation a une amplitude globale de 180◦ .
❑ c. L’articulation radio-ulnaire proximale est de type cylindrique.
❑ d. Au cours de la pronation, le radius s’enroule en avant de l’ulna.
❑ e. Le ligament triangulaire unit l’extrémité distale du radius au processus styloı̈de
de l’ulna.
D’après concours Rouen

178 À propos du squelette du poignet et de la main :


❑ a. L’os hamatum est le plus latéral de la rangée distale du carpe.
❑ b. L’os hamatum s’articule avec le 1e métacarpien.
854 Énoncés • UE 5

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❑ c. L’os lunatum s’interpose entre l’os scaphoı̈de et l’os triquetrum.
❑ d. Les 5 métacarpiens sont strictement parallèles.
❑ e. Les phalanges digitales distales ont une face dorsale plane.
D’après concours Rouen

179 Choisissez la proposition exacte parmi les suivantes. L’axe de la tête cartilagineuse
de l’humérus est orient é :
❑ a. En haut, en avant, en dedans.
❑ b. En haut, en arrière, en dedans.
❑ c. En haut, en avant, en dehors.
❑ d. En bas, en avant, en dehors.
❑ e. En bas, en avant, en dedans.
D’après concours Brest

180 Concernant les saillies de l’humérus et les muscles qui s’y insèrent :
❑ a. Le tubercule majeur de l’humérus donne insertion au muscle grand rond.
❑ b. Le tubercule mineur de l’humérus donne insertion au muscle subscapulaire.
❑ c. La crête du tubercule majeur donne insertion au muscle grand pectoral.
❑ d. L’épicondyle latéral donne insertion au muscle long extenseur radial du carpe.
❑ e. L’épicondyle médial donne insertion au muscle rond pronateur.
D’après concours Lille

181 Quels sont les nerfs qui ont un contact étroit avec l’humérus ?
❑ a. Le nerf axillaire (circonflexe). ❑ b. Le nerf ulnaire (cubital).
❑ c. Le nerf médian. ❑ d. Le nerf radial.
❑ e. Le nerf musculo-cutané.
D’après concours Paris Est Créteil

182 À propos du squelette de l’avant-bras, on peut dire que :


❑ a. La courbure supinatrice du radius est la courbure supérieure de cet os.
❑ b. La tête du radius est un fragment de sphère pleine.
❑ c. La tête de l’ulna est un fragment de sphère creuse.
❑ d. Le processus styloı̈de du radius est en dedans de l’ épiphyse distale de cet os.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses
D’après concours Nice

183 Concernant la disposition habituelle de l’extrémité distale de l’humérus :


❑ a. Le capitulum est visible sur une vue postérieure.
❑ b. La zone de transition capitulo-trochléaire s’articule avec le bord biseauté situé à
l’union de la fovéa radiale et de la circonférence articulaire de la t ête du radius.
UE 5 • Énoncés 855

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❑ c. La trochlée humérale a une joue lat érale qui descend plus que bas que la joue
médiale.
❑ d. La trochlée humérale a une gorge configurée en pas de vis.
❑ e. La face postérieure de l’épicondyle médial présente le sillon du nerf ulnaire.
D’après concours Lille

184 L’extrémit é proximale du radius s’articule avec (une ou plusieurs réponses exactes) :
❑ a. La trochlée humérale.
❑ b. La petite cavité sigmoı̈de de l’ulna (= incisure radiale de l’ulna).
❑ c. Le ligament annulaire.
❑ d. Le capitulum huméral.
❑ e. L’olécrane.
D’après concours Paris Est Créteil

185 Concernant le radius, cochez la proposition fausse :


❑ a. Le radius est l’os latéral de l’avant-bras. Il présente trois bords : antérieur, in-
terosseux, postérieur.
❑ b. Son épiphyse proximale est composée d’une t ête (cylindre imparfait à grosse
extrémité m édiale), d’un col (donne insertion au supinateur sauf sur la face
médiale) et d’une tubérosité radiale (permet l’insertion du biceps).
❑ c. Le bord interosseux du radius est concave médialement ; il donne insertion à la
membrane interosseuse.
❑ d. L’épiphyse distale du radius, volumineuse et quadrilatere,
` présente 5 faces :
antérieure, latérale, dorsale, inférieure, médiale.

UE5
❑ e. La face latérale est prolongée en bas par le processus styloı̈de, environ 1 cm
au-dessus du processus styloı̈de ulnaire.
D’après concours Dijon

186 Concernant l’ulna, cochez la proposition fausse :


❑ a. L’ulna est l’os médial de l’avant-bras. Il poss ède une diaphyse prismatique tri-
angulaire avec 3 faces et 3 bords.
❑ b. Les 3 faces sont : face antérieure, face posterieure,
´ face médiale.
❑ c. L’épiphyse distale, volumineuse, comprend l’ol écrâne et le processus co-
ronoı̈de. Elle s’articule avec le radius et l’humérus.
❑ d. La tête ulnaire se trouve à l’épiphyse distale. Sa partie latérale répond à l’inci-
sure ulnaire du radius.
❑ e. Lors de la pronation, le radius croise l’ulna en avant, et l’extrémité distale du
radius vient alors se placer en-dedans de la tête ulnaire.
D’après concours Dijon

187 Concernant l’ulna :


❑ a. L’articulation radio-ulnaire supérieure est une trochoı̈de.
856 Énoncés • UE 5

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❑ b. Cette articulation intervient dans les mouvements de prono-supination.
❑ c. La tête de l’os ulnaire est en bas.
❑ d. Sa malléole descend plus bas que celle du radius.
❑ e. Il s’articule avec la partie médiale de la première rangée du carpe.
D’après concours Paris Est Créteil

188 Concernant l’os capitatum :


❑ a. Il appartient à la deuxième rangée des os du carpe.
❑ b. Il s’articule avec le trapèze.
❑ c. Il donne insertion au ligament palmaire (ligament radié du carpe).
❑ d. Il s’articule avec l’os hamatum.
❑ e. Il reçoit des insertions du ligament ulno-carpien palmaire et du ligament radio-
carpien palmaire
D’après concours Limoges, Pr Mabit

189 Concernant l’os pisiforme :


❑ a. Il n’est articulé qu’avec le triquetrum.
❑ b. Il prend part à la constitution du canal carpien.
❑ c. Il donne insertion au tendon du muscle fléchisseur ulnaire du carpe.
❑ d. Il donne insertion au muscle abducteur du petit doigt.
❑ e. Il donne insertion à deux ligaments qui le relient à l’hamulus de l’hamatum et
au cinquième métacarpien.
D’après concours Lille

190 Concernant la main, cochez la proposition fausse :


❑ a. La main comporte 27 os, tandis que le pied en comporte 26.
❑ b. Les métacarpiens présentent tous sans exception une tête, un corps et une base.
❑ c. En flexion, l’axe des doigts converge vers le scaphoı̈de.
❑ d. Le 1er m étacarpien est le plus court et le plus volumineux. Sa base ne presente
´
qu’une surface articulaire supérieure conformée en selle sagittalement.
❑ e. L’interligne séparant les 2 rangées est concave en bas dans son tiers latéral, et
convexe en bas dans ses 2/3 médiaux.
D’après concours Dijon

191 Concernant la base du second métacarpien :


❑ a. Elle est articulaire avec l’os trapèze.
❑ b. Elle est articulaire avec l’os trapézoı̈de.
❑ c. Elle est articulaire avec le grand os (= capitatum).
❑ d. Elle est articulaire avec les premier et troisième métacarpiens.
❑ e. Elle est articulaire avec l’os crochu (= hamatum).
D’après concours Brest
UE 5 • Énoncés 857

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192 Concernant les types géométriques des articulations du membre supérieur :
❑ a. L’articulation sterno-claviculaire est une articulation en selle (par emboı̂tement
réciproque).
❑ b. L’articulation huméro-radiale est une articulation ellipsoı̈de (condylienne).
❑ c. L’articulation radio-ulnaire proximale est une articulation trochoı̈de (ginglyme
latérale).
❑ d. L’articulation radio-carpienne est une articulation ellipsoı̈de (condylienne).
❑ e. Les articulations métacarpo-phalangiennes sont des articulations trochléennes
(trochléaires, ginglymes angulaires).
D’après concours Lille

193 Parmi les articulations suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) une(des) articulation(s)


en selle, ou par emboˆıtement réciproque ?

❑ a. Articulation sterno-claviculaire.
❑ b. Articulation acromio-claviculaire.
❑ c. Articulation radio-ulnaire proximale.
❑ d. Articulation radio-carpienne.
❑ e. Articulation trapézo-métacarpienne.
D’après concours Lille

194 Concernant l’épaule :


❑ a. Les articulations de l’épaule servent à orienter la main dans l’espace.

UE5
❑ b. Elle comporte trois vraies articulations et deux espaces de glissement
musculaire.
❑ c. L’articulation sterno-costo-claviculaire est une articulation synoviale.
❑ d. Le manubrium sternal présente une surface articulaire concave dans le sens
frontal.
❑ e. L’articulation sterno-costo-claviculaire comporte toujours un ménisque.
D’après concours Toulouse

195 Concernant l’articulation de l’épaule, cochez la proposition fausse :


❑ a. Le ligament coraco-huméral se divise en 2 faisceaux pour chaque tubercule de
l’humérus.
❑ b. Le ligament gleno-huméral
´ inférieur, très solide, est tendu entre le pôle inférieur
de la glène et la face postéro-latérale du col chirurgical de l’humérus.
❑ c. Les ligaments gléno-huméraux sont au nombre de 3 : un supérieur, un moyen
et un inférieur et renforcent la capsule articulaire en avant.
❑ d. Les ligaments gléno-huméraux déterminent des espaces de faiblesses : celui par
lequel se font la plupart des luxations est d´elimit é par les ligaments moyen et
inférieur et est appelé foramen de Rouvière.
858 Énoncés • UE 5

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❑ e. La capsule articulaire est entourée par les muscles de la coiffe des rotateurs
composee´ des muscles supra- épineux, infra-épineux, petit rond (et subscapu-
laire).
D’après concours Dijon

196 À propos du coude :


❑ a. L’articulation huméro-ulnaire est une trochléenne.
❑ b. L’épicondyle latéral est situé au-dessus de la trochlée.
❑ c. La tête radiale s’articule avec le capitulum.
❑ d. L’extension du coude est à 0◦.
❑ e. L’olécr âne est palpable. D’après concours Nancy

197 À propos du poignet :


❑ a. Les os du carpe sont au nombre de 7.
❑ b. L’os trapézoı̈de s’articule avec la base du 1e métacarpien par une articulation
en selle.
❑ c. Le rétinaculum des fléchisseurs s’ins ère sur le tubercule du scaphoı̈de et sur l’os
pisiforme.
❑ d. La face inférieure du capitatum s’articule avec la tête du 3e métacarpien.
❑ e. Les os scapho¨ıde, lunatum et triquetrum constituent le condyle carpien de l’ar-
ticulation radio-carpienne.
D’après concours Paris 6

198 Parmi les os suivants, lequel (lesquels) est (sont) en contact avec le capitatum ?
❑ a. Hamatum. ❑ b. Pisiforme. ❑ c. Scaphoı̈de. ❑ d. Trapèze.
❑ e. Troisième métacarpien. D’après concours Rouen

199 Parmi les os suivants, lequel (lesquels) appartient (appartiennent) à la rangée proxi-
male des os du carpe ?
❑ a. Lunatum. ❑ b. Scaphoı̈de carpien. ❑ c. Triquetrum.
❑ d. Os pisiforme. ❑ e. Os trapèze. D’après concours Rouen

200 À propos du squelette de l’avant-bras :


❑ a. Le bord latéral de l’ulna porte l’insertion du ligament interosseux.
❑ b. Le bord médial du radius porte l’insertion du ligament interosseux.
❑ c. La tête du radius constitue l’extrémité proximale du radius.
❑ d. La tête de l’ulna constitue l’extrémité distale de l’os.
❑ e. La crête de l’ulna constitue le bord post érieur de l’os.
D’après concours Rouen

201 À propos de la prono-supination :


❑ a. Le cylindre plein de l’articulation radio-ulnaire proximale est ovale.
UE 5 • Énoncés 859

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❑ b. La courbure pronatrice est proximale par rapport à la courbure supinatrice.
❑ c. L’incisure ulnaire du radius se situe dans la bifurcation du bord interosseux.
❑ d. L’axe de la prono-supination passe par le scaphoı̈de.
❑ e. L’amplitude totale de la prono-supination est de 150◦ maximum.
D’après concours Bordeaux

202 Parmi les articulations suivantes, laquelle (ou lesquelles) est (sont) sphéroı̈de(s) ?
❑ a. Articulation métacarpo-phalangienne du pouce.
❑ b. Articulation trapézo-métacarpienne.
❑ c. Articulation capitulo-radiale.
❑ d. Articulation scapulo-humérale.
❑ e. Articulation métacarpo-phalangienne du 5e doigt.
D’après concours Rouen

203 Concernant l’articulation du coude :


❑ a. Le ligament annulaire s’insère sur les bords ventral et dorsal de l’incisure ra-
diale de l’ulna.
❑ b. La circonférence de la tête radiale s’articule avec l’ulna et le ligament annulaire.
❑ c. Lors de la flexion, la fossette coronoı̈dienne reçoit la tête radiale.
❑ d. Lors de l’extension, l’olécr âne se place dans la fossette olécranienne.
❑ e. En flexion, les 2 épicondyles et l’olécrane sont alignés.
D’après concours Toulouse

UE5
204 Concernant le mouvement de prono-supination et ses composantes :
❑ a. L’articulation radio-ulnaire distale est stabilisée par le ligament carré de
Dénucé.
❑ b. Le nerf médian est le nerf de la supination.
❑ c. Le muscle rond pronateur est traversé par le nerf m édian qui passe entre ses
deux chefs d’insertion.
❑ d. La branche profonde du nerf radial passe entre les deux chefs (huméro-radial et
radio-ulnaire) du muscle supinateur.
❑ e. Les articulations radio-ulnaires proximale et distale sont fonctionnellement
couplées et correspondent à des trochoı̈des invers ées.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

205 Concernant les articulations de la main et des doigts :


❑ a. L’articulation scapho-trapézo-trapézoı̈dienne est une partie de l’articulation
radio-carpienne.
❑ b. La première articulation carpo-métacarpienne (articulation trap ézo-
métacarpienne) est une articulation ellipsoı̈de (condylienne).
860 Énoncés • UE 5

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❑ c. L’articulation métacarpo-phalangienne du pouce est habituellement munie de
deux os sésamoı̈des.
❑ d. Le fléchisseur principal des articulations interphalangiennes proximales de la
main est le fléchisseur profond des doigts.
❑ e. L’articulation interphalangienne distale est une articulation ginglyme (tro-
chléaire).
D’après concours Lille

206 Concernant le muscle deltoı̈de, cochez la proposition fausse :


❑ a. Il s’insère proximalement sur la clavicule, l’acromion et l’épine de la scapula.
❑ b. Il forme le galbe de l’épaule.
❑ c. Son corps est divisé en 3 faisceaux : claviculaire, acromial et épineux.
❑ d. Il est innervé par le nerf accessoire (XI).
❑ e. Il est principalement abducteur de l’epaule.
´
D’après concours Dijon

207 Quel muscle appartient à la coiffe des rotateurs ?


❑ a. Le deltoı̈de. ❑ b. Le triceps brachial.
❑ c. Le grand rond. ❑ d. L’infra-épineux.
❑ e. Le trapeze.
`
D’après concours Dijon

208 Concernant les espaces axillaires, cochez la proposition fausse :


❑ a. L’espace axillaire médial (ou triangle scapulo-tricipital) laisse passer l’artère
circonflexe de la scapula.
❑ b. L’espace axillaire latéral (ou trou carré de Velpeau) est d élimité latéralement
par l’humérus, m édialement par le pilier de la scapula, en haut par le muscle
petit rond et en bas par le muscle grand rond.
❑ c. Le nerf axillaire passe dans l’espace axillaire latéral.
❑ d. Le nerf radial passe dans l’espace axillaire inférieur (ou fente huméro-
tricipitale).
❑ e. L’artère circonflexe humérale postérieure passe dans l’espace axillaire latéral.
D’après concours Dijon

209 Concernant la paroi de la fosse axillaire et les muscles :


❑ a. Le muscle subscapulaire se termine sur le tubercule mineur de l’humérus.
❑ b. Le muscle petit rond est innervé par le nerf axillaire.
❑ c. L’espace axillaire medial
´ est traversé par le nerf suprascapulaire.
❑ d. Le muscle dentelé antérieur est innervé par le nerf thoraco-dorsal.
❑ e. Le muscle petit pectoral est engainé par le fascia clavi-pectoro-axillaire.
D’après concours Lille
UE 5 • Énoncés 861

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210 Concernant le muscle grand rond (teres major) :
❑ a. Il s’insère du bord axillaire de la scapula au bord latéral du sillon
intertuberculaire.
❑ b. Il est innervé par une branche collatérale du plexus brachial issue du faisceau
postérieur.
❑ c. Il délimite avec le muscle petit rond (teres minor) un espace traversé par le chef
long du triceps brachial.
❑ d. Il a une fonction d’adduction.
❑ e. Il délimite à sa partie inférieure l’espace axillaire lat éral (trou carré de Velpeau).
D’après concours Limoges, Pr Mabit

211 Concernant les muscles de l’avant-bras, cochez la proposition fausse :


❑ a. Le court extenseur radial du carpe est un extenseur pur du poignet.
❑ b. Le fléchisseur ulnaire du carpe se termine sur l’os pisiforme.
❑ c. Le fléchisseur radial du carpe est s épar é des autres tendons dans le canal
carpien.
❑ d. Le fléchisseur commun superficiel des doigts se termine sur la deuxième
phalange.
❑ e. Le long extenseur du pouce se termine sur la troisième phalange.
D’après concours Brest

212 Concernant les muscles interosseux de la main :


❑ a. On en dénombre 4 en palmaire, 3 en dorsal.
`
❑ b. Ils s’inserent sur les m étacarpiens et les phalanges distales.

UE5
❑ c. Ils sont tous innervés par le nerf ulnaire.
❑ d. Les muscles interosseux permettent l’abduction des doigts.
❑ e. Les muscles interosseux étendent les articulations m étacarpo-phalangiennes et
fléchissent les interphalangiennes.
D’après concours Toulouse

213 Concernant les muscles de la main, cochez la proposition fausse :


❑ a. Il n’existe pas d’opposant du cinquième doigt.
❑ b. La masse musculaire de l’éminence thénar est traversée par un seul tendon :
celui du long fléchisseur propre du pouce.
❑ c. Les lombricaux sont annexés aux tendons du fléchisseur commun profond.
❑ d. Les interosseux dorsaux permettent l’écartement des doigts.
❑ e. Il n’existe pas d’extenseur propre du quatri ème doigt.
D’après concours Brest

214 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le retinaculum des fléchisseurs de la main se trouve à la face dorsale du poignet.
862 Énoncés • UE 5

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❑ b. Le muscle fléchisseur commun profond des doigts se termine sur la face pal-
maire de la base de la phalange distale des 4 derniers doigts de la main.
❑ c. Le mouvement d’opposition du pollex est spécifique à l’homme et aux grands
primates.
❑ d. Le muscle opposant du pollex est innervé par le nerf ulnaire.
❑ e. L’extension du poignet et des doigts dépend du nerf radial.
D’après concours Nantes, Pr Rogez

215 Concernant les muscles de l’éminence th énar de la main, cochez la proposition fausse :
❑ a. Le court abducteur du pouce est le muscle superficiel.
❑ b. L’adducteur du pouce est le muscle profond.
❑ c. Le tendon du long fléchisseur du pouce passe entre les 2 chefs de l’adducteur.
❑ d. L’opposant du pouce se termine sur la diaphyse du 1er métacarpien.
❑ e. Le nerf médian innerve les muscles superficiels de l’éminence thénar.
D’après concours Brest

216 Concernant le petit doigt :


❑ a. Le muscle abducteur du petit doigt prend une insertion sur l’os pisiforme.
❑ b. Le muscle opposant du petit doigt prend une insertion sur l’hamulus de
l’hamatum.
❑ c. Le quatrième muscle lombrical contourne le bord radial du petit doigt.
❑ d. Le petit doigt n’a pas de muscle interosseux palmaire.
❑ e. la totalité de l’innervation sensitive du petit doigt est assurée par le nerf ulnaire.
D’après concours Lille

217 Concernant la vascularisation artérielle du membre supérieur, cochez la proposition


fausse :
❑ a. L’artère axillaire est en dehors de la veine axillaire.
❑ b. L’artère brachiale passe dans la gouttière bicipitale interne.
❑ c. L’artère circonflexe postérieure traverse l’espace axillaire latéral (= trou carr é
de Velpeau).
❑ d. L’artère ulnaire passe en dehors du pisiforme.
❑ e. L’arcade palmaire superficielle de la main r ésulte de l’anastomose entre l’artère
radiale et l’artère cubito-palmaire.
D’après concours Brest

218 Parmi les nerfs suivants, quels sont ceux qui appartiennent au plexus brachial ?
❑ a. Phrénique. ❑ b. Axillaire.
❑ c. Ulnaire. ❑ d. Obturateur.
❑ e. Grand nerf d’Arnold.
D’après concours Paris Est Créteil
UE 5 • Énoncés 863

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219 Concernant le nerf musculo-cutan é :
❑ a. Le nerf musculo-cutané reçoit ses neurofibres des racines C8 et T1.
❑ b. Le nerf musculo-cutané est une branche terminale du faisceau médial.
❑ c. Le nerf musculo-cutané traverse le muscle coraco-brachial.
❑ d. Le nerf musculo-cutané innerve le muscle brachio-radial.
❑ e. Le nerf musculo-cutané devient le nerf cutané médial de l’avant–bras lorsqu’il
traverse le fascia brachial.
D’après concours Lille

220 Concernant le nerf radial :


❑ a. Le nerf radial reçoit des neurofibres des racines C6, C7, C8 et T1.
❑ b. Le nerf radial est une branche terminale du faisceau postérieur.
❑ c. Le nerf radial traverse l’espace axillaire latéral.
❑ d. Le nerf radial croise la face postérieure de l’hum érus.
❑ e. Le nerf radial innerve les muscles responsables de l’extension du coude, du
poignet et des doigts.
D’après concours Lille

221 Concernant le nerf médian et le nerf ulnaire :


❑ a. Le nerf médian traverse le canal carpien.
❑ b. Le nerf médian est entouré d’une gaine synoviale.
❑ c. Le nerf ulnaire est le nerf principal de l’extension du coude.
❑ d. Le nerf ulnaire comporte un territoire sensitif sur les deux derniers doigts de la

UE5
main.
❑ e. Le nerf ulnaire est en rapport étroit avec la face ant érieure de l’épicondyle
médial.
D’après concours Paris Est Créteil

222 Concernant le nerf axillaire :


❑ a. Il reçoit ses neurofibres des rameaux ventraux du 5e nerf cervical C5 et du 6 e
nerf cervical C6.
❑ b. C’est l’une des branches terminales du faisceau latéral.
❑ c. Il quitte la fosse axillaire par l’espace axillaire latéral.
❑ d. Il innerve le muscle grand rond.
❑ e. Il donne la sensibilité des téguments du moignon de l’épaule par le nerf cutané
latéral supérieur du bras.
D’après concours Lille

223 À propos de l’innervation du membre supérieur :


❑ a. Le nerf musculo-cutané innerve les muscles de la loge antérieure de l’avant-
bras.
864 Énoncés • UE 5

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❑ b. Le nerf médian passe sous l’arcade du muscle fléchisseur profond des doigts.
❑ c. Les 1e et 2e lombricaux sont innervés par le nerf médian.
❑ d. Le nerf thoracique long innerve le muscle dentelé antérieur.
❑ e. Le nerf ulnaire innerve le muscle adducteur du pouce.
D’après concours Paris 6

224 Parmi les muscles suivants, quel est celui qui reçoit classiquement une double inner-
vation du nerf ulnaire et du nerf médian :
❑ a. Le muscle supinateur.
❑ b. le muscle long palmaire.
❑ c. Le muscle long abducteur du pouce.
❑ d. le muscle rond pronateur.
❑ e. Le muscle fléchisseur profond des doigts.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

225 À propos du squelette du membre inférieur :


❑ a. L’épine du pubis porte les insertions du tendon du muscle droit fémoral.
❑ b. Le foramen obturé est traverse´ par le nerf ischiatique.
❑ c. Le muscle petit fessier (petit glutéal) s’insère sur la face endopelvienne de
l’ilium.
❑ d. La crête iliaque s’étend d’arrière en avant entre les épines iliaques postéro-
supérieure et antéro-supérieure.
❑ e. La crête iliaque donne insertion à des muscles de la paroi abdominale.
D’après concours Rouen

226 À propos du squelette du membre inférieur :


❑ a. Le squelette de la cuisse est formé d’un os unique.
❑ b. Le tarse postérieur est formé de l’os calcan éus et de l’os talus.
❑ c. La face latérale du condyle fémoral latéral porte l’insertion du rétinaculum pa-
tellaire latéral.
❑ d. La face latérale du condyle f émoral latéral porte l’insertion du ligament col-
latéral fibulaire du genou.
❑ e. Le tractus ilio-tibial se termine en s’insérant sur le relief de la patte d’oie du
tibia.
D’après concours Rouen

227 À propos du tibia on peut dire que :


❑ a. Les deux condyles sont sépares ´ par l’échancrure inter-condylaire.
❑ b. La tête de la fibula s’articule avec l’épicondyle latéral.
❑ c. La malléole interne fait un angle d’inclinaison avec la verticale de 130 ◦.
UE 5 • Énoncés 865

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❑ d. L’incisure fibulaire inférieure du tibia est encroûtée de cartilage hyalin.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

228 À propos de la patella :


❑ a. La patella transmet les contractions de l’appareil extenseur du genou.
❑ b. La face postérieure de la patella est totalement recouverte de cartilage.
❑ c. Le bord supérieur de la patella reçoit l’insertion du muscle Sartorius.
❑ d. Les bords latéral et médial de la patella portent les insertions des rétinaculums
patellaires.
❑ e. La face antérieure de la patella est palpable sous la peau.
D’après concours Rouen

229 À propos de l’ostéologie du membre inférieur :


❑ a. Le tubercule du muscle grand adducteur est situé au niveau de l’épicondyle
médial du fémur.
❑ b. Le deuxième métatarsien s’articule avec l’os cubo¨ıde.
❑ c. La surface articulaire postérieure de la face supérieure du calcaneum
´ est appel ée
thalamus du tarse.
❑ d. La trochlée du talus est plus large dorsalement (en arrière) que ventralement (en
avant).
❑ e. La facette latérale de la patella est plus large que la facette mediale.
´
D’après concours Paris 6

UE5
230 Quel(s) os parmi les suivants participe(nt) à la constitution de l’articulation médio-
tarsienne ?
❑ a. Premier métatarsien. ❑ b. Os talus. ❑ c. Os naviculaire.
❑ d. Os cunéiforme. ❑ e. Os calcan éus.
D’après concours Rouen

231 À propos de l’ostéologie du pied :


❑ a. Le premier métatarsien s’articule avec l’hallux.
❑ b. Le cinquième orteil est constitué de deux phalanges.
❑ c. L’os cuboı̈de se situe en dehors de l’os naviculaire.
❑ d. Le second métatarsien est situé dans l’axe de l’os cunéiforme intermédiaire.
❑ e. Le thalamus est situé à la face supérieure de l’os calcanéus.
D’après concours Rouen

232 À propos de l’ostéologie de la jambe :


❑ a. Le tibia s’articule avec le fémur.
866 Énoncés • UE 5

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❑ b. Le tibia s’articule avec la fibula.
❑ c. Le tibia s’articule avec l’os talus.
❑ d. La fibula s’articule avec l’os talus.
❑ e. La fibula s’articule avec le fémur.
D’après concours Rouen

233 À propos de l’ostéologie du membre inférieur :


❑ a. Le premier métatarsien participe à l’arche externe du pied.
❑ b. L’os talus appartient au tarse postérieur.
❑ c. La jambe est le segment compris entre le genou et la cheville.
❑ d. Le fémur porte de nombreuses insertions sur son bord postérieur.
❑ e. La grande incisure ischiatique est située entre l’épine ischiatique (sciatique) et
l’épine iliaque postéro-inférieure de l’os coxal.
D’après concours Rouen

234 À propos du genou :


❑ a. Les ligaments croisés du genou constituent le pivot central de la stabilité
articulaire.
❑ b. Le ligament croisé antérieur est oblique en bas et en avant.
❑ c. Le ligament croisé postérieur s’insère sur la surface r étrospinale de l’extrémité
proximale du tibia.
❑ d. Le ligament poplité arqué entoure le passage du tendon du muscle poplite.´
❑ e. Le ligament collatéral fibulaire du genou se termine sur l’extrémit é supérieure
de la fibula.
D’après concours Rouen

235 A propos de l’articulation du genou :


❑ a. L’insertion du muscle gracile est située dorsalement par rapport à celle du liga-
ment collatéral médial.
❑ b. Le ligament croisé antérieur du genou est oblique en haut en arrière et en dehors.
❑ c. Le ligament poplité arqu é constitue le tendon récurrent du muscle semi-
membraneux.
❑ d. Le muscle semi-membraneux se termine au niveau de la patte d’oie.
❑ e. Le tractus ilio-tibial se termine distalement par une insertion commune avec le
ligament collatéral médial.
D’après concours Paris 6

236 À propos de l’articulation coxo-fémorale :


❑ a. La surface articulaire de l’acétabulum a une forme en croissant.
UE 5 • Énoncés 867

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❑ b. Le labrum acétabulaire forme le ligament transverse de l’ac étabulum dans sa
partie inférieure.
❑ c. Le labrum acétabulaire est recouvert par la membrane synoviale sur toute sa
face articulaire.
❑ d. L’arrière-fond de l’acétabulum porte l’insertion du ligament rond.
❑ e. La face postérieure de la tête fémorale presente
´ l’insertion du ligament rond.
D’après concours Rouen

237 A propos de l’ostéologie et de l’arthrologie du membre inférieur :


❑ a. Le col du talus sépare le corps du talus en avant et la tête du talus en arrière.
❑ b. La trochlée du talus est plus large en avant qu’en arrière.
❑ c. La zone extra-capsulaire du col fémoral est plus étendue en avant qu’en arrière.
❑ d. Le sustentaculum tali est situé sur la face lat érale du calcaneum.
´
❑ e. L’os cunéiforme intermédiaire est le plus petit.
D’après concours Paris 6

238 Concernant l’extrémité proximale du fémur :


❑ a. La tête fémorale regarde en haut, en avant et en dedans (médialement).
❑ b. Le petit trochanter donne insertion au muscle carré fémoral.
❑ c. La face antérieure du grand trochanter donne insertion au muscle moyen fessier.
❑ d. La face postérieure du grand trochanter donne insertion au muscle grand fessier.
❑ e. La fosse trochantérique donne insertion au muscle piriforme.
D’après concours Lille

UE5
239 Parmi les muscles suivants, lequel(lesquels) s’insère(nt) sur la ligne âpre du femur
´ ?
❑ a. Grand adducteur. ❑ b. Vaste médial.
❑ c. Carré fémoral. ❑ d. Long chef du biceps f émoral.
❑ e. Court adducteur.
D’après concours Lille

240 Concernant le tibia, cochez la proposition fausse :


❑ a. Le tibia est l’os le plus volumineux de la jambe.
❑ b. Le tubercule sous condylaire tibial, ou tubercule de Gerdy, est le siège de l’in-
sertion du ligament patellaire.
❑ c. La face postérieure du tibia est marquée par la ligne du sol éaire (un des chefs
du triceps sural) qui est oblique en bas et médialement.
❑ d. Le plateau tibial comporte deux surfaces articulaires pour le fémur et une sur-
face non articulaire : l’aire intercondylaire séparée en deux par une éminence
tibiale à deux tubercules.
868 Énoncés • UE 5

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❑ e. La face médiale du tibia est sous cutanée, alors que la face lat érale est une zone
d’insertion musculaire importante.
D’après concours Dijon

241 Concernant le tibia et la fibula, cochez la proposition fausse :


❑ a. L’extrémité proximale du tibia est volumineuse ; sa face supérieure présente les
condyles tibiaux.
❑ b. Les ménisques sont au nombre de deux. Le ménisque médial est plus fermé que
le ménisque lat éral. Ils sont rattach és aux condyles tibiaux par l’intermédiaire
des ligaments méniscaux.
❑ c. Le tubercule de Gerdy se situe sur la partie latérale de l’extrémité proximale du
tibia et est le lieu d’insertion du tractus ilio-tibial.
❑ d. La diaphyse fibulaire présente une légère torsion antéro-latérale de 20 ◦ .
❑ e. Le tibia se termine distalement par la malléole médiale. La fibula se termine en
bas par la malléole latérale, qui descend plus bas que la malléole médiale.
D’après concours Dijon

242 Concernant l’extrémité distale de la fibula :


❑ a. Sa face postérieure possède une gouttière verticale occupée par le tendon long
fléchisseur de l’hallux.
❑ b. Sa face latérale est immédiatement située sous les teguments
´ de la face externe
de la cheville.
❑ c. Sa face médiale porte la surface articulaire avec la face latérale de la trochlée
talaire (poulie astragalienne).
❑ d. La fosse malléolaire est située en arrière de la surface articulaire malléolaire.
❑ e. Son sommet, ou pointe de malléole latérale, est plus postérieur que la pointe de
la malléole tibiale.
D’après concours Lille

243 Concernant la patella, cochez la proposition vraie :


❑ a. La patella est un os sous cutané dans la région antérieure du genou qui s’articule
avec le fémur et le tibia.
❑ b. La patella possède deux bords : latéral et médial, deux faces : ant érieure et
postérieure, une base et un sommet (= apex) situé proximalement à la base.
❑ c. La face postérieure de la patella est une surface articulaire à deux versants
séparés par une crête.
❑ d. La patella est globalement convexe en arrière.
❑ e. Sur la base de la patella se termine le tendon quadricipital ; il se poursuit par le
ligament patellaire qui se termine sur la fibula.
D’après concours Dijon

244 Parmi les os suivants, lequel(lesquels) participe(nt) à la constitution du bord médial


du squelette du pied :
❑ a. Calcanéus. ❑ b. Talus.
UE 5 • Énoncés 869

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❑ c. Os naviculaire. ❑ d. Os cunéiforme latéral.
❑ e. Cunéiforme intermédiaire.
D’après concours Toulouse

245 Concernant le tarse, cochez la proposition vraie :


❑ a. Le tarse est constitué de 6 os.
❑ b. Le métatarsien V est m édial.
❑ c. Le tarse postérieur comprend le talus et le calcanéus.
❑ d. Tous les doigts de pied ont 3 phalanges
❑ e. Les métatarses et les phalanges ne sont pas tous constitués d’un corps, d’une
base, et d’une tête.
D’après concours Dijon

246 Le talus s’articule avec :


❑ a. Le tibia. ❑ b. La fibula.
❑ c. Le calcanéum. ❑ d. L’os naviculaire.
❑ e. Le cuboı̈de.
D’après concours Paris Est Créteil

247 Concernant l’os naviculaire :


❑ a. L’os naviculaire est articulé avec le cuboı̈de.
❑ b. Il est articulé avec le calcanéum.
❑ c. Il est situé au sommet de l’arche médiale de la voûte plantaire.
❑ d. La tubérosité développ ée sur sa face médiale porte l’insertion du tendon tibial

UE5
antérieur.
❑ e. Sa face inférieure porte l’insertion du tendon long fibulaire.
D’après concours Lille

248 À propos de l’avant-pied :


❑ a. L’os cunéiforme médial s’articule avec les deux premiers métatarsiens.
❑ b. L’os cuboı̈de s’articule avec les 4e et 5e m étatarsiens.
❑ c. La base du 2e métatarsien est encastrée entre les trois cunéiformes.
❑ d. L’articulation métatarso-phalangienne est de type ellipsoı̈de.
❑ e. L’os naviculaire s’articule avec l’os cuboı̈de.
D’après concours Nancy

249 Concernant le deuxième métatarsien :


❑ a. Sa tête est proximale.
❑ b. C’est un os court.
❑ c. Il participe à l’arche antérieure du pied.
❑ d. Il représente l’axe du pied, à son niveau
870 Énoncés • UE 5

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❑ e. Il culmine à près de un centimètre du sol.
D’après concours Paris Est Créteil

250 Concernant l’articulation coxo-fémorale :


❑ a. C’est une enarthrose.
❑ b. Elle est mobile et solide.
❑ c. Elle est renforcée du bourrelet glénoı̈dien.
❑ d. Le ligament ilio-fémoral est le plus puissant des ligaments.
❑ e. La capsule est lâche en arrière sur le col du fémur.
D’après concours Paris Est Créteil

251 Concernant l’articulation de la hanche, cochez la proposition fausse :


❑ a. Le col femoral
´ est orienté en avant, en dedans, en haut.
❑ b. L’acetabulum (= cotyle) est orienté en avant, en bas, en dehors.
❑ c. L’angle cervico-diaphysaire est de l’ordre de 90 ◦.
❑ d. L’échancrure ischio-pubienne est située entre les deux cornes de l’acetabulum.
❑ e. L’arrière-fond de l’acetabulum n’est pas recouvert de cartilage articulaire.
D’après concours Brest

252 Concernant l’articulation du genou :


❑ a. La trochlée f émorale est asymétrique.
❑ b. Les ménisques sont des fibro-cartilages tr ès vascularisés.
❑ c. Les ligaments croisés sont intra-capsulaires, extra-synoviaux.
❑ d. Le ligament collatéral médial (LCI) est épiphyso- épiphysaire.
❑ e. L’articulation fémoro-tibiale n’autorise, en pratique, que des mouvements de
flexion/extension.
D’après concours Paris Est Créteil

253 Concernant l’articulation de la cheville ou talo-crurale, cochez la proposition fausse :

❑ a. La malléole externe est plus bas situee


´ que la mall éole interne.
❑ b. La malléole externe est située plus en avant que la malléole interne.
❑ c. La malléole externe est aussi appelée malléole fibulaire.
❑ d. La malléole interne est aussi appelée malléole tibiale.
❑ e. La face supérieure articulaire du corps du talus revêt la forme d’un trap èze à
grande base antérieure.
D’après concours Brest

254 Concernant les ligaments de la cheville, cochez la proposition vraie :


❑ a. Le système ligamentaire principal est le système ligamentaire antérieur.
UE 5 • Énoncés 871

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❑ b. Le ligament deltoı̈de (collatéral médial) est appelé tibio-naviculo-calcanéen.
❑ c. Le ligament médial (deltoı̈de) poss ède 2 faisceaux alors que les ligaments
latéraux possèdent 3 faisceaux, donc moins sujets aux entorses.
❑ d. Le ligament calcanéo-fibulaire s’ins ère, entre autre, sur l’os naviculaire.
❑ e. Les ligaments talo-fibulaires stabilisent les articulations talocrurale et sous-
talienne.
D’après concours Dijon

255 Concernant l’avant-pied :


❑ a. L’articulation de Lisfranc est l’articulation médiotarsienne.
❑ b. L’arche antérieure s’étend du 1 er au 5e métatarsien au niveau de leurs bases.
❑ c. Le sommet de l’arche interne (médiale) culmine à environ 1 cm.
❑ d. L’axe du pied passe par le 2e orteil.
❑ e. Le point culminant de l’arche externe (latérale) appartient à l’os cuboı̈de.
D’après concours Paris Est Créteil

256 Parmi les mouvements suivants, lequel ou lesquels concerne(nt) l’articulation talo-
crurale (articulation tibio-fibulo-talienne) ?
❑ a. Flexion dorsale. ❑ b. Flexion plantaire. ❑ c. Varus. ❑ d. Valgus.
❑ e. Pronation.
D’après concours Rouen

257 Concernant l’arrière-pied :

UE5
❑ a. Le canal calcanéen (tarsien) est sur la face médiane du calcan éus.
❑ b. La tubérosité fibulaire du calcanéus est superficielle sous-cutanee.
´
❑ c. La voûte plantaire repose en arrière sur les tubercules du calcanéus.
❑ d. Le corps du talus s’articule avec l’os naviculaire.
❑ e. Le tendon d’Achille s’insère sur la tubérosit é calcanéenne.
D’après concours Paris Est Créteil

258 Concernant le muscle ilio-psoas, cochez la proposition fausse :


❑ a. Le muscle grand psoas s’insère sur les corps et les processus transverses des
vertèbres Th12 à L4 (ou L5).
❑ b. Le muscle iliaque s’insère par un tendon sur la crête iliaque.
❑ c. Le muscle ilio-psoas se termine sur le petit trochanter du fémur.
❑ d. Il est innervé par des rameaux du plexus lombaire.
❑ e. Il est fléchisseur de la cuisse.
D’après concours Dijon

259 Concernant le muscle grand fessier :


872 Énoncés • UE 5

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❑ a. Il s’insère sur la face latérale de l’ilium, entre autres.
❑ b. Il s’insère sur un élément de la face postérieure du sacrum.
❑ c. Il s’insère sur la tubérosité glutéale du fémur.
❑ d. Il est extenseur et rotateur latéral de la cuisse.
❑ e. Il est innervé par le nerf glutéal sup érieur.
D’après concours Toulouse

260 Concernant le muscle quadriceps fémoral, cochez la proposition vraie :


❑ a. Le chef vaste intermédiaire na ı̂t des 2/3 supérieurs des faces antérieure et
postéro-médiale du fémur.
❑ b. Les chefs vastes médial et latéral s’insèrent de part et d’autre de la ligne âpre,
sur la face antérieure du f émur.
❑ c. Le chef droit femoral
´ naı̂t de l’epine
´ iliaque antero-inf
´ érieure (tendon direct) et
du sillon supra-acétabulaire (tendon réfléchi).
❑ d. Le quadriceps fémoral est innervé par le nerf sciatique.
❑ e. Les quatre chefs se terminent par un tendon conjoint sur la patella et permettent
ainsi à ce muscle d’être un puissant fléchisseur du genou.
D’après concours Dijon

261 Le muscle semi-membraneux présente tous les caractères suivants, sauf un. Lequel ?
❑ a. Il s’insère proximalement sur la tubérosit é ischiatique.
❑ b. Il participe à la formation de la patte d’oie.
❑ c. C’est un extenseur de la hanche et flechisseur
´ du genou.
❑ d. Il est innervé par le nerf ischiatique.
❑ e. À son insertion distale, il envoie, à la face postérieure du genou, un tendon
récurrent ou ligament poplité oblique.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

262 Concernant les muscles ischio-jambiers :


❑ a. Ils sont extenseurs de la cuisse sur le bassin et fléchisseurs de la jambe sur la
cuisse.
❑ b. Ils s’inserent
` essentiellement sur l’ épine ischiatique.
❑ c. Seule la courte portion du biceps fémoral s’insère sur la ligne âpre du fémur.
❑ d. Ils se terminent tous sur l’extrémité proximale du tibia et de la fibula.
❑ e. Ils participent à la constitution du triangle inférieur du losange poplité.
D’après concours Paris Est Créteil

263 Concernant le muscle tibial postérieur :


❑ a. Il s’insere
` sur la face postérieure du tibia, sur la membrane interosseuse et sur
la fibula.
UE 5 • Énoncés 873

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❑ b. Son tendon passe en arrière du tendon long fléchisseur des orteils.
❑ c. Il passe au dessous du sustentaculum tali.
❑ d. Il se termine sur la tubérosité de l’os naviculaire.
❑ e. Il est innervé par le nerf tibial.
D’après concours Lille.

264 Concernant le muscle tenseur du fascia lata, cochez la proposition vraie :


❑ a. Il s’insère sur la lèvre interne de la cr ête iliaque.
❑ b. Il est extenseur de la cuisse.
❑ c. Il est extenseur de la jambe.
❑ d. Il est fléchisseur de la jambe.
❑ e. Il est innervé par le nerf glutéal inf érieur.
D’après concours Dijon

265 Concernant les muscles profonds de la loge postérieure de la jambe, cochez la propo-
sition vraie :
❑ a. Le muscle tibial postérieur s’insère sur la face postérieure du tibia, la fibula et la
membrane inter-osseuse, et se termine sur la tubérosit é du naviculaire, les trois
cunéiformes, le cuboı̈de et les métatarsiens I, II et III.
❑ b. Le muscle poplité s’insère sur la fossette poplitée sous l’épicondyle m édial et
se termine au dessus de la ligne soléaire.
❑ c. Le muscle long fléchisseur des orteils s’insère à la face antérieure de la fibula
et se termine sur P3 des quatre derniers doigts.
❑ d. Les muscles longs extenseurs de l’hallux et des orteils assurent une flexion
dorsale qui rapproche le dos du pied de la face antérieure de la jambe.

UE5
❑ e. Les muscles de la loge postérieure sont innervés par les nerfs fibulaire commun
et tibial.
D’après concours Dijon

266 Concernant le court fléchisseur des orteils :


❑ a. Il se termine par quatre tendons se terminant sur les phalanges intermédiaires.
❑ b. Il possède une double innervation : nerf plantaire médial et lat éral.
❑ c. Ce muscle est le plus superficiel de sa loge.
❑ d. Il prend insertion sur la tubérosit é calcanéenne.
❑ e. Il est plus profond que le carr é plantaire.
D’après concours Toulouse

267 Concernant les muscles du pied, cochez la proposition fausse :


❑ a. Il existe deux loges musculaires au niveau du pied : les muscles du dos du pied
et les muscles plantaires divisés en trois groupes.
❑ b. Les muscles du dos du pied s’insèrent sur le calcanéus et sont innervés par le
nerf fibulaire profond.
874 Énoncés • UE 5

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❑ c. Les muscles plantaires latéraux sont tous innerv és par le nerf plantaire lat éral,
dont l’abducteur du petit orteil et le court fléchisseur du petit orteil.
❑ d. Les muscles plantaires médiaux sont tous innervés par le nerf plantaire
médial ; on retrouve l’abducteur de l’hallux, l’adducteur de l’hallux et le court
fléchisseur de l’hallux.
❑ e. Les muscles plantaires intermédiaires comprennent, entre autres, le carré plan-
taire et les inter-osseux.
D’après concours Dijon

268 Concernant la vascularisation du membre inférieur :


❑ a. Dans le triangle fémoral, l’artère fémorale passe en dehors de la veine fémorale.
❑ b. L’artère fémorale passe à la face lat érale du fémur.
❑ c. L’artère poplitée se divise en artère tibiale et en artère fibulaire à la face ventrale
du genou.
❑ d. La veine grande saphène passe en arrière de la malléole tibiale.
❑ e. Les nœuds lymphatiques de l’aine drainent la marge de l’anus.
D’après concours Nantes, Pr Rogez

269 Concernant la vascularisation du membre inférieur, cochez la réponse vraie :


❑ a. L’artère glutéale supérieure naˆıt directement de l’aorte.
❑ b. L’artère iliaque externe donne naissance à l’artère f émorale qui est l’artère prin-
cipale de la jambe.
❑ c. L’artère fémorale se termine dans la région distale du genou.
❑ d. Les artères qui vascularisent la tête fémorale sont, entre autres, les deux artères
circonflexes.
❑ e. Il n’existe aucune variation interindividuelle dans la disposition des artères de
la cuisse.
D’après concours Dijon

270 Concernant l’innervation sensitive du membre inférieur, cochez la proposition fausse :

❑ a. Le nerf cutané latéral de la cuisse est un nerf purement sensitif.


❑ b. Le nerf cutané sural médial naˆıt du nerf fibulaire commun.
❑ c. Le nerf cutané sural médial donne le nerf cutané postéro-latéral.
❑ d. Le nerf fibulaire superficiel est extra-aponévrotique dans son trajet terminal.
❑ e. Le nerf fibulaire superficiel donne le nerf cutané postéro-médial.
D’après concours Brest

271 Concernant la région glutéale :


❑ a. Elle est divisée, anatomiquement, en 4 quadrants.
❑ b. L’articulation coxo-fémorale est dans le quadrant inféro-latéral.
UE 5 • Énoncés 875

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❑ c. Le pédicule vasculo-nerveux glutéal sup érieur est dans le quadrant supéro-
latéral
❑ d. Le nerf sciatique est dans le quadrant inféro-médial.
❑ e. Elle correspond à une partie de la région exopelvienne du bassin.
D’après concours Paris Est Créteil

272 Parmi les muscles suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui est(sont) innerv é(s) par
le nerf tibial :
❑ a. Triceps sural. ❑ b. Poplité.
❑ c. Tibial antérieur. ❑ d. Tibial postérieur.
❑ e. Long fléchisseur des orteils.
D’après concours Toulouse

273 Concernant le nerf saphène :


❑ a. C’est une branche terminale du nerf fémoral.
❑ b. À la cuisse, il se place en arri`ere de l’artère fémorale.
❑ c. Il abandonne un rameau infrapatellaire.
❑ d. Il donne l’innervation motrice du muscle sartorius.
❑ e. Il donne les nerfs cutanés médiaux de la jambe.
D’après concours Lille

274 À propos des membres, on peut dire que :


❑ a. Le nerf sciatique se projette à 4 travers de doigts au dessous du bord supérieur
de l’acromion.

UE5
❑ b. Le nerf médian s’enroule autour de l’humérus.
❑ c. Le nerf axillaire se projette dans le quadrant inféro interne de la fesse.
❑ d. Le pouls fémoral est régulièrement palpable au tiers moyen de la face m édiale
de la cuisse.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

6. Appareil respiratoire

275 Concernant la trachée :


❑ a. La trachée suit un trajet très ventral dans le cou, ce qui permet les trach éotomies.
❑ b. La trachée est constituée d’un empilement de pièces cartilagineuses en forme
d’arc ouvert en ventral.
❑ c. La trachée divise l’espace médiastinal en un mediastin
´ ventral et un médiastin
dorsal.
❑ d. La trachée est un conduit semi rigide qui se déforme lors des mouvements d’ins-
piration et d’expiration.
876 Énoncés • UE 5

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❑ e. La carène est située en regard de Th5.
D’après concours Toulouse

276 Concernant les poumons :

|
❑ a. Les poumons droit et gauche ont en commun une face costale et une face

m
o
c
médiastinale concave.

t.
o
p
s
Le cul de sac pleural se projette en regard de la 7e c ôte.

g
lo
❑ b.

.b
s
in
❑ c. Sur la face médiastinale du poumon gauche, l’œsophage laisse son empreinte

c
e
d
e
en arrière du hile pulmonaire.

m
s
e
rd
o
❑ d. Le ligament pulmonaire unit le poumon au muscle diaphragme.

s
e
tr
e
/l
❑ e. L’empreinte de l’artère subclavière gauche est clairement visible sur la face

:/
p
tt
h
médiastinale du poumon droit.

|
m
D’après concours Montpellier I

o
.c
s
s
re
p
rd
277 À propos de l’appareil respiratoire, on peut dire que :

o
.w
s
in
c
La bronche pulmonaire droite est plus horizontale que la bronche pulmonaire

e
❑ a.
d
e
gauche. m
s
e
rd
o

La tunique fibreuse entourant les cartilages trachéaux constitue en arrière le


s

❑ b.
e
tr
e
/l

muscle trachéal.
:/
p
tt
h

❑ c. La scissure oblique sépare le lobe supérieur gauche du lobe moyen gauche.


|
s
in
c
e

❑ d. La petite scissure sépare le lobe moyen droit du lobe supérieur droit.


d
e
M
s
e

❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses


rD
o

D’après concours Nice


s
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T
e
/L
s
p
u

278 À propos de l’appareil respiratoire :


ro
/g
m

❑ a. Le dôme pleural est au contact avec les vaisseaux sub-claviers.


o
.c
k
o
o

❑ b. Le dôme pleural est au contact imm édiat avec la 1e c ôte.


b
e
c
a
.f

❑ c. Un épanchement pleural droit peut remplir la grande scissure du poumon droit.


w
w
w
|

❑ d. L’acétylcholine est le neuromédiateur de la broncho-dilatation.


s
in
c
e
d

❑ e. Les artères bronchiques naissent de l’artère pulmonaire.


e
M
s
e

D’après concours Nancy


rD
o
s
re
T
e
/L

279 À propos du thorax :


m
o
.c
k
o

❑ a. La plèvre comporte un feuillet pari étal et un feuillet visc éral.


o
b
e
c
a

❑ b. Le nerf phrénique gauche accompagne l’œsophage sur sa face antérieure.


.f
w
w
w

❑ c. L’incisure jugulaire du sternum est la zone d’accès chirurgical de la veine


|

jugulaire.
❑ d. Les artères pulmonaires sont des branches collat érales de l’aorte thoracique.
❑ e. L’aorte descendante est en rapport avec la face antérieure des corps vertébraux
de la première à la douzième vertèbre thoracique.
D’après concours Rouen

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UE 5 • Énoncés 877

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280 Concernant les poumons et la mécanique ventilatoire :
❑ a. Sur une radiographie du thorax, le récessus costo-diaphragmatique occupera un
volume différent selon que le patient soit en inspiration ou en expiration.
❑ b. En expiration, les muscles abdominaux se contractent, ce qui fait remonter le
diaphragme.
❑ c. En inspiration, la partie supérieure du diaphragme est située sous la 12e côte.
❑ d. Le diaphragme est le seul muscle impliqué dans la mécanique ventilatoire.
❑ e. La trachée est un tuyau élastique.
D’après concours Paris Descartes

7. Appareil cardio-vasculaire

281 À propos du cœur :


❑ a. Le cœur se projette généralement du 3e au 6e espace intercostal, en regard des
vertèbres T6 à T8.
❑ b. La face inférieure du cœur répond au diaphragme.
❑ c. Chez l’adulte, le cœur droit et le cœur gauche communiquent par l’orifice inter-
ventriculaire.
❑ d. Les valves atrio-ventriculaires emanent
´ d’un repli du p éricarde.
❑ e. Les artères coronaires naissent de la portion initiale de l’art ère pulmonaire.
D’après concours Paris 6

282 À propos du cœur :

UE5
❑ a. Les veines pulmonaires supérieures s’abouchent dans l’atrium gauche et les
veines pulmonaires inférieures s’abouchent dans le ventricule gauche.
❑ b. Le péricarde fibreux est adhérent au myocarde.
❑ c. L’artère pulmonaire véhicule du sang oxyg en´ é.
❑ d. Le grand axe du cœur est dirigé en avant, à gauche et en bas.
❑ e. Les artères coronaires cheminent dans les sillons du cœur.
D’après concours Paris 6

283 À propos du cœur :


❑ a. Le faisceau de His parcourt la paroi de l’atrium droit.
❑ b. Le ligament artériel fixe la base du cœur au diaphragme.
❑ c. La paroi postérieure de l’atrium droit présente des reliefs musculaires : les
muscles pectinés.
❑ d. La fosse ovale est perméable pendant la vie embryonnaire.
❑ e. La valve tricuspide présente une cuspide droite et une cuspide gauche.
D’après concours Rouen
878 Énoncés • UE 5

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284 À propos du cœur :
❑ a. Le cœur possède 4 cavités sépar ées deux par deux par une cloison étanche.
❑ b. La cavité cardiaque située en arrière du sternum est le ventricule droit.
❑ c. L’artère coronaire droite passe dans le sillon inter-ventriculaire antérieur.
❑ d. La paroi antérieure du ventricule droit est vascularisée par les deux artères co-
ronaires droite et gauche.
❑ e. La veine inter-ventriculaire antérieure est placée dans le sillon homonyme.
D’après concours Nancy

285 À propos de l’appareil circulatoire :


❑ a. Le liquide lymphatique assure également le transport de gaz dissous.
❑ b. Les artères sont des canaux à disposition centrifuge.
❑ c. Le calibre des artères varie en fonction de l’activité physiologique de l’organe
vascularisé.
❑ d. Les artères des membres sont disposées sur la face d’extension des articulations.
❑ e. La média art érielle est innervee
´ par des fibres nerveuses végétatives
D’après concours Nancy

286 À propos de la vascularisation :


❑ a. L’artère sub-clavière gauche provient directement de la crosse aortique.
❑ b. L’artère sub-clavière droite provient directement du tronc artériel brachio-
céphalique.
❑ c. L’artère brachiale donne l’artère axillaire au niveau du bord inférieur du muscle
grand pectoral.
❑ d. L’artère sub-clavière se termine au niveau de la face postérieure de la clavicule.
❑ e. L’artère sub-clavière se trouve en regard de la première vertèbre thoracique.
D’après concours Montpellier

287 Concernant l’innervation intrinsèque du cœur :


❑ a. L’innervation intrinsèque du cœur est constituée par le tissu nodal.
❑ b. Le nœud sinusal (Keith et Flack) est situé dans la paroi de l’atrium droit.
❑ c. Le nœud atrio-ventriculaire (Aschoff-Tawara) est situé dans la paroi de l’atrium
droit entre la valve septale de l’appareil tricuspidien et l’ostium du sinus
coronaire.
❑ d. La branche gauche du faisceau atrio-ventriculaire (His) emprunte la trab écule
septo-marginale.
❑ e. Il existe trois voies de conduction préférentielles entre le nœud sinusal (Keith et
Flack) et le nœud atrio-ventriculaire (Aschoff-Tawara) dans la paroi de l’atrium
gauche.
D’après concours Nantes, Dr A.Hamel
UE 5 • Énoncés 879

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288 Concernant le péricarde et les ligaments du cœur :
❑ a. Le sinus transverse du péricarde fait le tour de la veine cave inferieure.
´
❑ b. Le sinus oblique du péricarde s’insinue entre l’aorte et la veine cave supérieure.
❑ c. Un appareil fibreux (les ligaments vertébro-péricardiques) suspend le sac
péricardique à la colonne vert ébrale.
❑ d. Le péricarde pr ésente deux feuillets qui sont en continuité le long d’une ligne
de réflexion.
❑ e. Le récessus rétrocave du péricarde entoure l’art ère pulmonaire droite.
D’après concours Lille

289 Concernant les bases anatomiques de l’examen clinique du cœur :


❑ a. Le site d’auscultation de l’orifice aortique est au deuxieme
` espace intercostal
gauche, près du sternum.
❑ b. Le site d’auscultation de l’orifice pulmonaire est au deuxième espace intercostal
droit, près du sternum.
❑ c. Le site d’auscultation de l’orifice atrio-ventriculaire droit (tricuspide) est au
sixième cartilage costal droit.
❑ d. Le site d’auscultation de l’orifice atrio-ventriculaire gauche (mitral) est au cin-
quième espace intercostal gauche.
❑ e. Le site d’auscultation de l’orifice atrio-ventriculaire gauche (mitral) est à 8 cm
du sternum chez l’adulte.
D’après concours Lille

290 Concernant le retour veineux :

UE5
❑ a. La veine cave supérieure naı̂t au niveau du confluent jugulo-sub-clavier.
❑ b. La crosse de la veine azygos enjambe le pédicule pulmonaire gauche en regard
de la quatrième vertèbre thoracique.
❑ c. La veine rénale gauche passe en avant de l’aorte et en arrière de l’artère mésen-
térique sup érieure.
❑ d. Le drainage veineux de la glande surrénale droite est assuré par la veine sur-
rénalienne droite qui se jette à la face postérieure de la veine cave inférieure.
❑ e. La veine gonadique gauche se jette dans la veine rénale gauche par un orifice
avalvulé.
D’après concours Nantes, Dr A.Hamel

291 Concernant le retour veineux digestif :


❑ a. Le tronc de la veine porte est constitué par la réunion de la veine mésenterique
´
supérieure et du tronc splénomesara
´ ı̈que.
❑ b. La veine paramédiane droite (de la veine porte) alimente les segments V et VIII
du foie.
❑ c. Le canal cholédoque est un rapport antérieur de la veine porte.
880 Énoncés • UE 5

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❑ d. Les veines de l’œsophage abdominal constituent une zone d’anastomoses
porto-caves naturelles.
❑ e. Les veines rectales inférieures se jettent dans la veine mesent
´ érique inférieure.
D’après concours Nantes, Dr A.Hamel

292 Concernant le système veineux azygos :


❑ a. Le système azygos réalise une anastomose entre la veine cave inférieure et la
veine cave supérieure.
❑ b. La veine azygos remonte dans le thorax sur le flanc latéral gauche de la colonne
thoracique.
❑ c. La veine hémi-azygos accessoire poursuit dans le thorax le trajet de la veine
lombaire ascendante droite.
❑ d. La veine hémi-azygos accessoire reçoit à son origine la veine subcostale droite.
❑ e. La crosse de la veine azygos passe au-dessus du pédicule pulmonaire gauche.
D’après concours Lille

293 À propos de l’aorte abdominale et de ses branches :


❑ a. L’aorte abdominale se termine par bifurcation en regard de l’espace entre la
deuxième et la troisième vertèbres lombales.
❑ b. Le tronc cœliaque contribue à la vascularisation des deux tiers du colon
ascendant.
❑ c. L’artère splénique traverse la tête, le corps et la queue du pancréas.
❑ d. L’artère mésent érique supérieure vascularise la jonction iléo-caecale.
❑ e. L’artère mésentérique inférieure nait en regard de la troisième vert èbre lombale.
D’après concours Rouen

294 À propos du système veineux :


❑ a. La veine mésentérique supérieure se draine directement dans la veine cave
inférieure.
❑ b. Les conduits hépatiques biliaires se placent en avant et à droite du tronc porte.
❑ c. Les veines lombales drainent la paroi abdominale posterieure.
´
❑ d. La veine gonadique droite s’unit à la veine rénale droite.
❑ e. Le tronc porte réunit les veines mésentérique inférieure, mésenterique
´
supérieure et la veine spl énique.
D’après concours Rouen

295 Concernant l’anatomie du conduit thoracique :


❑ a. La totalité de la lymphe de l’étage sous-diaphragmatique est drainée par le
conduit thoracique.
❑ b. Le conduit thoracique reçoit, entre autres, le tronc broncho-médiastinal gauche.
❑ c. Le conduit thoracique traverse le hiatus œsophagien.
UE 5 • Énoncés 881

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❑ d. Le conduit thoracique croise la face antérieure de l’œsophage.
❑ e. Le conduit thoracique s’abouche habituellement dans le confluent jugulo-
subclavier gauche.
D’après concours Lille

8. Parois du tronc

296 Concernant l’anatomie du muscle grand dorsal (latissimus dorsi) :


❑ a. C’est une vaste nappe musculo-aponévrotique s’étendant du rachis cervico-
thoracique jusqu’à la partie postérieure du tubercule majeur de l’humérus.
❑ b. Son tendon terminal (crânial) contourne le bord inférieur du muscle petit rond
pour lui devenir antérieur.
❑ c. Son tendon terminal (crânial) s’ins ère sur le bord latéral du sillon intertubercu-
laire de l’humérus.
❑ d. Son aponévrose participe à la formation du fascia thoraco-lombaire (feuillet
postérieur).
❑ e. Fonctionnellement, c’est un rotateur médial du bras, ainsi qu’un adducteur et
rétropulseur.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

297 Concernant les muscles supérieurs de la paroi du tronc, cochez la proposition fausse :

❑ a. Le petit rhomboı̈de s’insère sur le bord spinal de la scapula tout comme le grand
rhomboı̈de.
Le petit rhomboı̈de est plus crânial que le grand rhomboı̈de.

UE5
❑ b.
❑ c. Ces deux muscles sont innervés par le nerf dorsal de la scapula, tout comme le
muscle élévateur de la scapula.
❑ d. Le muscle élévateur de la scapula s’insère sur les épineuses de C1 à C4 ; le petit
rhomboı̈de sur les transverses de C7 et L1.
❑ e. Le grand dorsal s’insère sur la crête du tubercule mineur et le grand pectoral
sur la crête du tubercule majeur de l’humérus.
D’après concours Dijon

298 Concernant les muscles pectoraux et dentelé antérieur, cochez la proposition fausse :
❑ a. Le grand pectoral est composé de plusieurs faisceaux qui partent de la clavicule,
du sternum et des cartilages costaux ainsi que de l’aponévrose des muscles
grands droits de l’abdomen.
❑ b. Le petit pectoral s’insère sur les 3 e , 4e et 5e côtes et se termine sur l’acromion.
❑ c. Le petit pectoral et le subclavier sont recouverts par le grand pectoral.
❑ d. Le grand pectoral est innervé par les nerfs pectoraux latéral et m édial alors que
le petit pectoral n’est innervé que par le nerf pectoral médial.
882 Énoncés • UE 5

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❑ e. Le muscle dentelé antérieur s’insère sur les côtes de 1 à 10 par trois faisceaux
et est innervé par le nerf thoracique long.
D’après concours Dijon

299 Concernant le muscle oblique externe de l’abdomen :


❑ a. C’est un muscle inspiratoire.
❑ b. Ses digitations d’insertion sur les 10e, 11e et 12e côtes sont imbriqu ées avec
celles du muscle dentelé antérieur.
❑ c. Sa contraction unilatérale provoque une rotation homolatérale (= ipsilat érale)
du thorax.
❑ d. Il forme un cylindre contractile qui augmente la pression abdominale.
❑ e. Il contribue à la formation des piliers du canal inguinal.
D’après concours Lille

300 Concernant le canal inguinal :


❑ a. Sa paroi ventrale est formée par le muscle oblique externe et ses trois piliers.
❑ b. Le tendon conjoint correspond à la terminaison tendineuse commune des
muscles oblique interne et transverse.
❑ c. Le fascia transversalis correspond à la paroi profonde du canal inguinal.
❑ d. Le ligament inguinal correspond à la limite inférieure (au  plancher  ) du canal
inguinal.
❑ e. L’anneau inguinal profond est délimité par les piliers du muscle oblique interne.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

301 À propos du diaphragme :


❑ a. Sa partie centrale tendineuse comporte une foliole droite, une foliole gauche et
une foliole dorsale (postérieure).
❑ b. Sa partie sternale s’insère sur la face dorsale (post érieure) du manubrium
sternal.
❑ c. Sa partie costale s’insère sur la face interne des cartilages costaux et sur le
ligament arqué latéral.
❑ d. Le pilier gauche de la partie vertébrale s’ins ère sur les corps vertébraux de L3
à L1.
❑ e. Le hiatus aortique est en regard de T11.
D’après concours Paris 6

302 À propos du thorax :


❑ a. Le manubrium sternal s’articule avec la première paire de c ôtes.
❑ b. Le sternum s’articule directement avec la neuvième paire de côtes.
❑ c. Le pédicule intercostal est positionné sous la c ôte supérieure de l’espace auquel
il est destiné.
❑ d. La tête de la troisième côte s’articule avec le corps du sternum.
UE 5 • Énoncés 883

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❑ e. Les muscles intercostaux sont les muscles inspirateurs principaux.
D’après concours Rouen

303 Concernant le diaphragme thoraco-abdominal :


❑ a. La foliole antérieure du centre phrénique est en rapport avec le péricarde
fibreux.
❑ b. Le hiatus diaphragmatique médial livre passage au nerf grand splanchnique.
❑ c. Le centre phrénique s’élève lors de la contraction du diaphragmme.
❑ d. La contraction du diaphragme diminue la pression intra-abdominale.
❑ e. Les piliers principaux, par des extensions musculaires, renforcent l’incisure
œso-gastrique.
D’après concours Lille

304 Concernant le bassin osseux :


❑ a. La crête iliaque est en haut.
❑ b. La tubérosité ischiatique est latérale.
❑ c. L’épine pubienne est en avant.
❑ d. Le muscle iliaque est dans la fosse iliaque interne.
❑ e. Le muscle obturateur interne est endo-pelvien.
D’après concours Paris Est Créteil

305 Concernant l’élévateur de l’anus, indiquez la proposition fausse :


❑ a. Sa partie externe est sphinctérienne.
❑ b. Sa partie externe s’insère sur le raph é ano-coccygien.

UE5
❑ c. Sa partie interne est plus profonde.
❑ d. Sa partie interne s’insère sur le rectum.
❑ e. Sa partie externe s’insère sur les organes génitaux internes.
D’après concours Brest

9. Appareil digestif et endocrinien

306 Le bol alimentaire passe successivement par :


❑ a. La bouche, le rhinopharynx, l’œsophage, l’estomac, l’iléum, le duodénum.
❑ b. L’estomac, le duodénum, le jéjunum, l’iléum, le colon descendant, le colon
transverse.
❑ c. L’œsophage, l’estomac, le jéjunum, l’iléum, le duodénum.
❑ d. L’œsophage, l’estomac, le duodénum, le jéjunum, l’ileon,
´ le colon ascendant,
le colon transverse, le colon pelvien (sigmoı̈de), le colon descendant, le rectum.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
884 Énoncés • UE 5

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307 Concernant l’appareil digestif :
❑ a. La cavité buccale est limitée en cr ânial, entre autres, par une structure osseuse,
le voile du palais.
❑ b. Le plancher de la bouche est essentiellement constitué par la langue.
´ par l’os maxillaire.
❑ c. Les arcades dentaires sont portees
❑ d. Il y a 32 dents chez l’adulte.
❑ e. L’enfant n’a pas de prémolaires.
D’après concours Toulouse

308 Concernant l’abdomen :


❑ a. Il est divisé, anatomiquement, en huit quadrants.
❑ b. La rate se projette dans l’hypochondre gauche .
❑ c. Le côlon ascendant se projette sur le flanc droit.
❑ d. La vessie vide se projette dans la région sus-pubienne.
❑ e. l’estomac se projette dans la région épigastrique.
D’après concours Paris Est Créteil

309 Concernant le côlon :


❑ a. Il forme un cadre étendu du jéjunum à l’anus.
❑ b. L’appendice vermiculaire se situe au niveau du cæcum.
❑ c. Le rectum débute au niveau de la vertèbre L3.
❑ d. Le côlon est vascularisé par des branches du tronc cœliaque.
❑ e. Le côlon intra-péritonéal se draine dans le système porte.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier

310 Concernant la zone ano-cutanée du rectum, indiquez la proposition vraie :


❑ a. Elle sépare la zone cutanée lisse et glabre de la zone cutan ée plissée et pileuse
du canal anal.
❑ b. Elle sépare la zone cutanée lisse et glabre du pecten anal.
❑ c. Elle sépare la zone cutanée plissée et pileuse du pecten anal.
❑ d. Elle sépare la zone muqueuse de l’ampoule rectale du pecten anal.
❑ e. Elle sépare la zone muqueuse du haut rectum de celle du bas rectum.
D’après concours Brest

311 Concernant les veines du rectum :


❑ a. Les veines rectales supérieures se jettent dans la veine mésent érique supérieure.
❑ b. Les veines rectales moyennes se jettent dans les veines pudentales internes.
❑ c. Les veines rectales inférieures se jettent dans les veines pudentales internes.
❑ d. Le sang des veines rectales inf érieures et moyennes aboutit finalement dans la
veine cave inférieure.
UE 5 • Énoncés 885

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❑ e. Le plexus veineux de la paroi rectale réalise une véritable anastomose porto-
cave naturelle.
D’après concours Brest

312 À propos du rectum, on peut dire que :


❑ a. Le cap anal est l’angle de 110◦ ouvert vers l’avant, entre le rectum pelvien et le
rectum périnéal.
❑ b. Le sang des plexus hémorroı̈daux supérieurs se draine vers le système porte.
❑ c. Le ligament de Parks (corrugator cutis ani) est issu de la couche sous-muqueuse
du rectum.
❑ d. Le sphincter lisse de l’anus est un épaississement de la couche muqueuse du
rectum.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

313 À propos de l’abdomen :


❑ a. Le muscle transverse est le muscle qui fixe le colon transverse.
❑ b. Le colon transverse est accolé à la paroi postérieure de l’abdomen.
❑ c. Le colon ascendant est aussi appelé colon droit.
❑ d. La vascularisation du colon droit dépend de l’artère mésentérique supérieure.
❑ e. La vascularisation du colon transverse dépend de l’artere ` mésenterique
´
supérieure et de l’art ère mésent érique inferieure.
´
D’après concours Rouen

UE5
314 À propos de l’abdomen :
❑ a. L’artère hépatique gauche vascularise le bord gauche de l’estomac.
❑ b. L’estomac est en rapport sur sa face postérieure avec la bourse omentale.
❑ c. L’artère duodéno-pancréatique supérieure et antérieure est une branche de
l’artère mésentérique supérieure.
❑ d. Le pancréas sécrète de l’adrénaline.
❑ e. La queue du pancréas est incluse dans le cadre duodénal.
D’après concours Rouen

315 À propos du bloc duodéno-pancréatique :


❑ a. Le pancréas et le duodénum ont la même origine embryonnaire.
❑ b. L’ampoule hépato-pancréatique s’abouche sur le bord médial du 2e duod énum.
❑ c. Le 2e duodénum est en rapport en arrière avec le rein droit.
❑ d. L’artère gastro-duodénale et l’artère mésentérique inférieure participent à sa
vascularisation.
❑ e. La veine mésentérique supérieure passe en arrière du processus unciné.
D’après concours Montpellier
886 Énoncés • UE 5

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316 Concernant le péritoine et le duod énum :
❑ a. Les sécrétions pancréatiques et hépatiques ont une même destination : l’am-
poule hépato-pancréatique puis le duodénum.
❑ b. Le péritoine, au même titre que le péricarde ou les plèvres, est une séreuse.
❑ c. Le feuillet pariétal du péritoine est en contact avec la paroi postérieure de
l’abdomen.
❑ d. La ligne de réflexion du p éritoine est au niveau des gros vaisseaux, en
postérieur.
❑ e. Le feuillet viscéral du péritoine recouvre les vaisseaux des viscères digestifs en
formant un méso.
D’après concours Toulouse

317 Concernant l’ampoule bilio-pancr éatique :


❑ a. Est un canal commun entre les voies biliaires et pancréatiques.
❑ b. Se jette habituellement dans la deuxième portion du duodénum.
❑ c. Se situe dans la tête du pancréas.
❑ d. Reçoit la bile venant de la vésicule biliaire.
❑ e. Reçoit la sécrétion endocrine du pancréas.
D’après concours Paris Descartes

318 À propos du tube digestif :


❑ a. L’appendice est situé le plus souvent dans la fosse iliaque droite.
❑ b. L’angle colique droit est situé sous le foie.
❑ c. Le colon droit porte des franges épiploı̈ques à sa surface.
❑ d. Le colon descendant est fixé en arrière par un fascia.
❑ e. Le colon gauche est vascularisé par l’artère mésentérique supérieure.
D’après concours Nancy

319 Concernant le foie :


❑ a. Le foie est un organe supra-diaphragmatique présentant trois faces.
❑ b. Le hile hépatique se situe sur la face inférieure du foie.
❑ c. La veine porte est l’élément le plus postérieur du p édicule hépatique.
❑ d. Le canal hépatique chemine en avant et à droite de la veine porte.
❑ e. La bile, fabriquée par le foie, le quitte par le canal cystique.
D’après concours Toulouse

320 Concernant les glandes endocrines :


❑ a. Les glandes parathyro¨ıdes sont situées à la face antérieure des lobes thyroı̈diens.
❑ b. La glande surr énale droite est au sommet du rein droit.
UE 5 • Énoncés 887

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❑ c. L’adénohypophyse est le lobe postérieur.
❑ d. Les tubes séminifères contiennent les cellules de Leydig.
❑ e. Chez la femme, la sécrétion de progestérone par le follicule ovarien déclenche
l’ovulation.
D’après concours Paris Descartes

10. Appareil uro-génital et sein

321 Concernant le rein et les voies urinaires :


❑ a. L’axe du rein est globalement orienté en haut et en dehors.
❑ b. Les veines rénales sont en avant des artères rénales.
❑ c. L’artère rénale droite passe en avant de la veine cave inferieure.
´
❑ d. La veine rénale gauche passe en avant de l’aorte.
❑ e. L’uretère, dans le pelvis, est sous-péritonéal.
D’après concours Nantes, Pr Armstrong

322 À propos de l’espace rétro-périton éal :


❑ a. Le hile rénal droit se situe à la face médiale du rein droit.
❑ b. Les pyramides rénales appartiennent à la médullaire rénale.
❑ c. Le pelvis rénal est la confluence des grands calices.
❑ d. La glande surr énale sécrète l’adrénaline.
❑ e. L’uretère droit surcroise l’artère iliaque externe droite.

UE5
D’après concours Rouen

323 Concernant la vessie et l’urètre :


❑ a. La vessie vide est située dans le petit bassin en arrière et au-dessus de la sym-
physe pubienne.
❑ b. Chez l’homme, l’urètre postérieur est divisé en ur ètre prostatique et en urètre
membraneux.
❑ c. Chez l’homme, l’urètre ant érieur parcourt le corps caverneux.
❑ d. C’est dans l’urètre antérieur que se termine le canal éjaculateur.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

324 Choisissez la proposition inexacte. Le pédicule artériel inférieur et postérieur de la


vessie peut provenir :
❑ a. D’une artère v ésicale inférieure spécifique, branche de l’iliaque interne.
❑ b. De l’artère prostatique chez l’homme.
❑ c. De l’artère utérine chez la femme.
❑ d. De l’artère pudentale interne.
888 Énoncés • UE 5

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❑ e. De l’artère rectale moyenne.
D’après concours Brest

325 Concernant les organes suivants, lequel(lesquels) est(sont) en rapport avec l’ovaire
gauche chez la nullipare ?
❑ a. Le nerf obturateur. ❑ b. L’appendice vermiforme.
❑ c. Le colon sigmoı̈de. ❑ d. La vessie.
❑ e. L’uretère gauche.
D’après concours Amiens

326 Concernant la vascularisation de l’ovaire, indiquez la proposition fausse :


❑ a. Les deux artères ovariques proviennent de l’aorte abdominale.
❑ b. Les deux veines ovariques se jettent dans la veine cave inférieure.
❑ c. L’artère ovarique participe à la vascularisation de la trompe utérine.
❑ d. L’artère utérine participe à la vascularisation de l’ovaire.
❑ e. Les lymphatiques ovariens se drainent vers les nœuds lombaux.
D’après concours Brest

327 Concernant le ligament rond de l’utérus :


❑ a. Il correspond au vestige embryonnaire du gubernaculum ovari.
❑ b. Il constitue l’aileron antérieur de l’utérus.
❑ c. Il se termine au niveau des petites lèvres.
❑ d. Il inclut une artère et une veine en son centre.
❑ e. Il passe dans le canal inguinal.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier

328 Cochez la proposition exacte. L’aileron postérieur du ligament large correspond :


❑ a. Au mésosalpinx.
❑ b. Au mésovarium.
❑ c. Au mésofuniculaire.
❑ d. Au mésométrium ( ou mésomètre).
❑ e. Au repli soulevé par le ligament utéro-sacral.
D’après concours Brest

329 Cochez la proposition exacte. L’antéversion de l’utérus est caract érisée par :
❑ a. L’angle formé par l’axe du corps utérin et celui du col ut érin.
❑ b. L’angle formé par l’axe du corps utérin et l’axe ombilico-coccygien.
❑ c. L’angle formé par l’axe du col utérin et l’axe ombilico-coccygien.
❑ d. L’angle formé par l’axe du col utérin et l’axe du vagin.
❑ e. L’angle formé par l’axe du corps utérin et l’axe du vagin.
D’après concours Brest
UE 5 • Énoncés 889

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330 Indiquez, parmi les artères suivantes, celle qui ne provient pas habituellement de
l’artère utérine :
❑ a. Artère cervico-vaginale.
❑ b. Artère vaginale longue.
❑ c. Artère ovarique médiale.
❑ d. Artère tubaire médiale.
❑ e. Artère recurrente
´ du fond (= fundus) ut érin.
D’après concours Brest

331 Concernant le vagin :


❑ a. Son extrémit é supérieure forme une vo ûte au sommet de laquelle pend le col de
l’utérus.
❑ b. Sa profondeur est habituellement de 15 à 18 cm.
❑ c. Son diamètre peut se dilater notamment dans ses 2/3 inferieurs.
´
❑ d. Les glandes de sa muqueuse sont responsables de la lubrification vaginale au
cours de l’excitation sexuelle.
❑ e. L’hymen est habituellement perforé au cours du premier rapport sexuel.
D’après concours Amiens

332 Le plan périnéal superficiel est constitué par :


❑ a. Le muscle transverse superficiel.
❑ b. Le muscle sphincter externe de l’urètre.
❑ c. Le muscle ischio-caverneux.
❑ d. Le muscle ilio-coccygien.

UE5
❑ e. Le muscle constricteur de la vulve.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier

333 Concernant les enveloppes des bourses, indiquez la proposition fausse :


❑ a. La vaginale est une séreuse provenant du p eritoine.
´
❑ b. La fibreuse superficielle provient de l’évagination du fascia transversalis.
❑ c. Le crémaster est un muscle provenant du tendon conjoint de l’oblique interne
et du transverse de l’abdomen.
❑ d. Le dartos est un muscle peaucier des bourses.
❑ e. Il existe une fibreuse profonde.
D’après concours Brest

334 À propos des testicules :


❑ a. Les testicules n’ont qu’une fonction exocrine.
❑ b. L’albuginée est la tunique externe du testicule.
❑ c. Les tubes séminifères droits forment le réseau de Haller.
❑ d. L’épididyme est situé au bord antérieur du testicule.
890 Énoncés • UE 5

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❑ e. La tête de l’épididyme se poursuit par le canal déférent.
D’après concours Nancy

335 Concernant les formations érectiles du pénis, indiquez la proposition fausse :


❑ a. Le corps spongieux présente une dilatation de son extrémité post érieure appel ée
bulbe.
❑ b. Les piliers des corps caverneux s’insèrent sur les branches ischio-pubiennes.
❑ c. Le corps spongieux se loge dans la gouttière inférieure ménagée par les corps
caverneux.
❑ d. La veine dorsale superficielle du pénis se loge dans la gouttière supérieure
ménagée par les corps caverneux.
❑ e. Les artères profondes des formations érectiles du pénis proviennent des artères
pudentales.
D’après concours Brest

336 Concernant l’anatomie de la glande mammaire :


❑ a. La glande mammaire est une glande exocrine.
❑ b. La glande mammaire présente un prolongement axillaire.
❑ c. La glande mammaire est séparée du muscle grand pectoral par un espace
cellulo-graisseux.
❑ d. Les tubercules de Morgagni de l’aréole correspondent à l’abouchement des
conduits lactifères (canaux galactophores).
❑ e. La glande mammaire présente une voie de drainage lymphatique thoracique
interne.
D’après concours Lille

337 Concernant le sein, indiquez la proposition fausse :


❑ a. Le mamelon contient les sinus lactiferes
` (= ampoules galactophores).
❑ b. La couche adipeuse pré-glandulaire est partag ée en logettes par les crêtes
fibreuses.
❑ c. La couche adipeuse pré-glandulaire fait défaut en regard de l’aréole.
❑ d. Le muscle sphincter de la papille double le revêtement cutané en regard de
l’aréole et du mamelon.
❑ e. La masse glandulaire est entourée d’une capsule fibreuse et d écoupée en 10 à
20 lobes.
D’après concours Brest

338 La vascularisation du sein est assurée par :


❑ a. Des branches de l’artère thoracique interne.
❑ b. Des branches de l’artère thoracique lat érale.
❑ c. Des branches de l’artère pulmonaire
❑ d. Des branches de l’artère sub-scapulaire.
❑ e. Des branches de l’artère axillaire.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier
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UE 5 Concours blancs (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

Concours n ◦ 1 (durée 45 min)


1 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Le mot anatomie signifie : voir de face.
❑ b. Le mot anatomie signifie : voir de profil.
❑ c. Le mot anatomie signifie : voir de dessous.
❑ d. Le mot anatomie signifie : couper à travers.
❑ e. Le mot anatomie signifie : couper à moitié.
D’après concours Nantes, Pr Rogez

2 Concernant l’orientation et les mouvements du corps humain dans l’espace :


❑ a. En position anatomique de référence, les coudes sont fléchis.
❑ b. Les plans transversaux sont perpendiculaires à l’axe longitudinal.
❑ c. Les plans parasagittaux sont parallèles au plan sagittal.
❑ d. Les mouvements de flexion et d’extension se déroulent dans le plan frontal.
❑ e. Les mouvements de rotation se déroulent autour de l’axe longitudinal du seg-
ment de membre considéré.

UE5
D’après concours Lille

3 Concernant les os :
❑ a. L’épiphyse est la partie distale d’un os long.
❑ b. Il y a deux épiphyses dans un os long.
❑ c. Le périoste assure la croissance en longueur des os longs.
❑ d. La métaphyse est située entre l’épiphyse et la diaphyse.
❑ e. Un os long est un os dont une des dimensions est nettement supérieure aux deux
autres.
D’après concours Paris Sud

4 À propos du syst ème squelettique :


❑ a. Les artères épiphysaires sont responsables du d éveloppement du noyau osseux
épiphysaire.
❑ b. Les arteres
` périostées pénètrent à la surface de l’os par la corticale externe et
vascularisent le 1/3 externe de la diaphyse.
❑ c. Les nerfs sont vasomoteurs pour les vaisseaux intra-osseux et sensitifs, ainsi
que régulateurs de l’hématopo¨ıèse.
892 Concours blancs • UE 5

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❑ d. La croissance en longueur dépend de l’activité du périoste.
❑ e. Les lymphatiques sont disposés en un réseau intra-osseux.
D’après concours Bordeaux

5 Concernant les vaisseaux du cou :


❑ a. L’artère carotide commune gauche naı̂t directement de la crosse de l’aorte.
❑ b. La veine jugulaire interne gauche constitue avec la veine subclavière gauche le
tronc veineux brachio-céphalique gauche.
❑ c. L’artère carotide commune monte sans donner de branche collatérale.
❑ d. La veine jugulaire interne est située en dedans de l’artère carotide commune.
❑ e. Carotide commune et jugulaire interne sont dans un gaine commune avec le
nerf pneumogastrique (dixième paire de nerfs crâniens) qui est situé en avant
des deux vaisseaux.
D’après concours Paris Sud

6 À propos du rachis :
❑ a. Le rachis cervical présente une lordose.
❑ b. Le sommet de la cyphose thoracique est normalement au niveau de T3-T4.
❑ c. Le rachis lombaire comprend le plus souvent 6 vertèbres lombaires.
❑ d. La crête iliaque se projette horizontalement au niveau de L4.
❑ e. Le disque L5-S1 est oblique en bas et en arrière.
D’après concours Nancy

7 À propos des vertèbres cervicales de C3 à C7 :


❑ a. Le corps vertébral est rectangulaire.
❑ b. Le crochet du corps vertébral ou uncus est un relief pair, situ é le long du bord
latéral de la face inférieure du corps vertébral.
❑ c. Le processus épineux est long et dirigé fortement en bas et en arri ère.
❑ d. Le processus transverse est bituberculé.
❑ e. Le processus transverse est perforé par le foramen transversaire.
D’après concours Montpellier

8 À propos de la moelle spinale (moelle épinière) :


❑ a. Elle fait suite au tronc cérébral.
❑ b. Les nerfs rachidiens naissent de la moelle spinale (épinière).
❑ c. Elle se termine habituellement au niveau de la 4e vertèbre lombale.
❑ d. Le liquide cérébrospinal (céphalo-rachidien) l’entoure dans un espace m éningé.
❑ e. Elle est contenue dans le canal rachidien.
D’après concours Rouen
UE 5 • Concours blancs 893

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9 Concernant les méninges :
❑ a. L’espace sous-dural est situé entre la dure-mère et l’arachnoı̈de.
❑ b. L’espace épidural est situé entre l’os crânien et la dure-mère.
❑ c. Les plexus choroı̈des sécrètent du liquide cérébro-spinal qui filtre dans les 3e et
4e ventricules, ainsi que dans les ventricules lat éraux.
❑ d. La faux du cerveau et la tente du cervelet sont des expansions de la dure-mère.
❑ e. La résorption du liquide cérébro-spinal se fait dans le sinus longitudinal (sagit-
tal) supérieur qui est situé au niveau de la faux du cerveau.
D’après concours Paris Necker

10 Concernant le tronc cérébral :


❑ a. Sa cavité est le 3e ventricule.
❑ b. Sa cavité est le 4e ventricule.
❑ c. Il contient les noyaux des nerfs crâniens.
❑ d. Il contient la décussation des voies motrices volontaires.
❑ e. Il contient le noyau lenticulaire.
D’après concours Limoges, Pr Valleix

11 Parmi les formations suivantes du cerveau, laquelle (ou lesquelles) est(sont) formée(s)
de substance blanche ?
❑ a. Le corps calleux. ❑ b. Le septum pellucidum.
❑ c. Le fornix. ❑ d. Le thalamus.
❑ e. La commissure antérieure.

UE5
D’après concours Amiens

12 À propos des nerfs crâniens on peut dire que :


❑ a. Le III est le nerf oculo-moteur et il est moteur.
❑ b. Le IV est le nerf trochléaire et il est moteur.
❑ c. Le V est le nerf trijumeau et il est mixte et branchial.
❑ d. Le X est le nerf vague et il est mixte.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

13 Concernant la caisse du tympan :


❑ a. Elle appartient à l’oreille moyenne.
❑ b. Elle contient le stapes (marteau).
❑ c. Elle contient le muscle de l’incus (enclume).
❑ d. Elle contient à l’état normal du liquide.
❑ e. Elle communique avec le pharynx.
D’après concours Amiens
894 Concours blancs • UE 5

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14 À propos des articulations synoviales, on peut dire que :
❑ a. Elles présentent une cavité virtuelle dans laquelle circule le liquide synovial.
❑ b. Les articulations sphéroı̈des ont 3 axes de mobilit é et les articulations el-
lipsoı̈des ont 2 axes de mobilité.
❑ c. Les articulations en selle sont formées par un segment de tore plein s’articulant
avec un segment de tore creux.
❑ d. Les arthrodies sont formées par un fragment de cupule pleine s’articulant avec
un fragment de cupule creuse.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

15 À propos de l’avant-bras :
❑ a. L’ulna s’articule avec l’os triquetrum.
❑ b. Le radius s’articule avec l’os trapèze.
❑ c. Le radius s’articule avec l’os lunatum.
❑ d. Le radius s’articule avec l’os scaphoı̈de.
❑ e. Le radius s’articule avec la tête ulnaire.
D’après concours Rouen

16 Concernant l’innervation du membre supérieur, cochez la proposition fausse :


❑ a. Le nerf axillaire assure l’innervation motrice du deltoı̈de.
❑ b. Le nerf radial assure l’innervation de toute la loge postérieure de l’avant-bras.
❑ c. Le nerf médian participe à l’innervation de la loge thénar.
❑ d. Le nerf ulnaire (= cubital) assure l’innervation de la loge hypothénar.
❑ e. Le nerf musculo-cutané n’est pas un nerf mixte.
D’après concours Brest

17 Concernant l’os coxal, cochez la proposition vraie :


❑ a. L’aile iliaque, l’ischion et le pubis forment les 3 sites d’ossification primaire de
l’os coxal, reli´
es entre eux par un cartilage en forme de X.
❑ b. La partie inférieure de l’os coxal est centr ée sur le trou obturé avec l’ischion en
avant et le pubis en arrière.
❑ c. Le ligament inguinal est tendu entre l’épine ischiatique antéro-inférieure et le
tubercule pubien.
❑ d. La ligne arquée, ou innominée, est la limite th éorique entre la cavité abdominale
crânialement et le petit bassin, ou pelvis, caudalement.
❑ e. L’acétabulum est une surface articulaire totalement encroûtee
´ de cartilage.
D’après concours Dijon

18 Parmi les propositions suivantes concernant les os du pied, lequel (ou lesquels) s’arti-
cule(nt) avec le cuboı̈de ?
❑ a. L’os cunéiforme latéral.
❑ b. L’os calcanéus.
UE 5 • Concours blancs 895

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❑ c. L’os talus.
❑ d. Le quatrième metatarsien.
´
❑ e. Le cinquième métatarsien.
D’après concours Rouen

19 À propos de l’articulation de la hanche :


❑ a. L’articulation de la hanche est une trochoı̈de.
❑ b. Le ligament rond s’insère sur la fovéa capitis.
❑ c. Le ligament transverse de l’acétabulum se situe à la partie supérieure de
l’acétabulum.
❑ d. La fosse acétabulaire est recouverte de cartilage articulaire.
❑ e. L’acétabulum est antéversé de 45 ◦.
D’après concours Nancy

20 À propos du thorax :
❑ a. La cavité pleurale est virtuelle.
❑ b. Le muscle diaphragme est composé de muscles digastriques.
❑ c. Les tendons intermédiaires du muscle diaphragme constituent le centre
péricardique.
❑ d. Le diaphragme est innervé par des rameaux issus des nerfs vagues.
❑ e. Le diaphragme est le muscle expirateur principal.
D’après concours Rouen

UE5
21 À propos des voies aériennes et des poumons :
❑ a. Les voies aériennes inférieures commencent en regard de C6.
❑ b. La bronche souche droite est plus verticale que la bronche souche gauche.
❑ c. Le pédicule fonctionnel du poumon droit comprend la bronche souche droite,
l’artère pulmonaire droite et les veines bronchiques droites sup érieure et
inférieure.
❑ d. Le parenchyme pulmonaire est divisé en 3 segments a` droite et 2 segments à
gauche.
❑ e. Le hile pulmonaire est recouvert par la ligne de réflexion de la plèvre.
D’après concours Paris 6

22 Concernant l’anatomie du cœur :


❑ a. La valve atrio-ventriculaire gauche possède deux cuspides.
❑ b. Le tiers inférieur de la cloison (septum) interventriculaire est membraneux.
❑ c. La valve aortique possède une valvule semi-lunaire en position antérieure.
❑ d. La trabécule septo-marginale se termine au niveau du muscle papillaire
inférieur.
896 Concours blancs • UE 5

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❑ e. Les parois du ventricule droit sont plus minces que celles du ventricule gauche.
D’après concours Lille

23 Concernant la circulation sanguine :


❑ a. Le ventricule droit reçoit le sang des veines pulmonaires.
❑ b. Le ventricule gauche éjecte le sang dans l’aorte.
❑ c. Les artères pulmonaires apportent le sang dans l’atrium gauche.
❑ d. La veine cave supérieure apporte le sang dans l’atrium droit.
❑ e. L’atrium droit éjecte le sang dans la veine cave inférieure.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier

24 À propos des glandes salivaires :


❑ a. Ce sont des glandes endocrines.
❑ b. Elles participent à la digestion.
❑ c. Le conduit sub-mandibulaire s’ouvre au niveau de la caroncule linguale.
❑ d. Les glandes sub-linguales s’ouvrent dans la muqueuse jugale.
❑ e. Les glandes salivaires produisent environ 1, 5 litre de salive par jour.
D’après concours Bordeaux

25 Concernant l’œsophage cervical :


❑ a. L’œsophage cervical mesure environ 15 cm de hauteur.
❑ b. L’œsophage cervical prend son origine en projection de C2-C3.
❑ c. L’œsophage cervical est la continuité du larynx.
❑ d. Les fibres musculaires longitudinales de l’œsophage prennent insertion sur la
face postérieure du chaton (plaque) du cartilage crico¨ıde.
❑ e. Les fibres musculaires longitudinales de l’œsophage sont plus internes que les
fibres circulaires.
D’après concours Lille

26 À propos du péritoine :
❑ a. Le péritoine comporte un feuillet pariétal et un feuillet visceral.
´
❑ b. Le foie est relié à l’estomac par le petit omentum.
❑ c. La bourse omentale est située en avant du bloc duodéno-pancréatique.
❑ d. Le mésocolon transverse sépare les étages sus-mésocolique et sous-
mésocolique.
❑ e. Le mésent ère contient l’artère mésentérique supérieure.
D’après concours Rouen

27 À propos de l’abdomen :
❑ a. Le sphincter d’Oddi fixe la limite entre estomac et duodenum.
´
❑ b. Un sphincter sépare antre et canal pylorique.
UE 5 • Concours blancs 897

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❑ c. Le jejunum fait suite au duodenum.
´
❑ d. L’iléon rejoint le colon droit.
❑ e. L’appendice est développé à partir de l’iléon.
D’après concours Rouen

28 À propos de la cavité abdominale :


❑ a. Les taenia coli sont au nombre de trois.
❑ b. L’inflammation de l’appendice donne lieu à une douleur de l’hypochondre droit.
❑ c. Le colon sigmo¨ıde est accolé à la partie postérieure de l’abdomen.
❑ d. Le colon gauche est aussi nommé colon ascendant.
❑ e. Le diverticule de Meckel est développé aux d épens du caecum.
D’après concours Rouen

29 Concernant l’appareil urinaire :


❑ a. Il est composé d’une portion sécrétrice (glandes surrénales) et d’une portion
excrétrice (reins).
❑ b. Les organes situés dans la région r étro péritonéale sont recouverts en partie par
le péritoine parietal.
´
❑ c. Les gros vaisseaux de l’appareil urinaire sont recouverts par le péritoine
viscéral.
❑ d. Les reins occupent la région comprise entre L1 et L3.
❑ e. Le hile rénal se situe sur le bord latéral du rein.
D’après concours Toulouse

UE5
30 Concernant la prostate :
❑ a. Elle présente un sillon sur sa face antérieure.
❑ b. Elle est en rapport avec les lames sacro-recto-génito-vésico-pubiennes
latéralement.
❑ c. Elle est en rapport avec le rectum en avant.
❑ d. Elle est en rapport avec l’aponévrose prostato-péritonéale en arrière
❑ e. Elle est entourée par le sphincter strié de l’urètre.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier

Concours n ◦ 2 (durée 45 min)

31 Concernant les généralités en anatomie :


❑ a. Sur une coupe scanner, on regarde la face inférieure du segment supérieur.
❑ b. Le crâne d ésigne l’ensemble tête + face.
❑ c. Le tronc est limité en crânial par le diaphragme et en caudal par le périnée.
898 Concours blancs • UE 5

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❑ d. La limite entre abdomen et pelvis n’est pas nette.
❑ e. Le membre supérieur est appel´e membre pelvien.
D’après concours Toulouse

32 À propos de l’appareil locomoteur :


❑ a. Un os long comprend 2 épiphyses.
❑ b. La clavicule est un os plat.
❑ c. Les vertèbres sont des os courts.
❑ d. Un os sésamoı̈de est situé dans un tendon ou un ligament.
❑ e. Une synarthrose est une articulation immobile.
D’après concours Nancy

33 Concernant l’appareil circulatoire :


❑ a. Dans une distribution en réseau, il n’y a pas d’anastomose.
❑ b. Si une artère se bouche en amont d’une anastomose artério-artérielle, le terri-
toire vascularisé sera en état d’hypo-vascularisation.
❑ c. La distribution de type terminal présente de nombreuses anastomoses.
❑ d. Au niveau du cœur, il y a une anastomose anatomiquement présente mais non
fonctionnelle.
❑ e. Si les artères du cœur se bouchent progressivement, il y a toujours infarctus du
myocarde.
D’après concours Toulouse

34 Concernant le nerf spinal :


❑ a. La racine antérieure du nerf spinal vehicule
´ des neurofibres motrices.
❑ b. La racine postérieure du nerf spinal véhicule des neurofibres sensitives.
❑ c. La racine postérieure du nerf spinal est munie d’un ganglion sympathique.
❑ d. Les plexus nerveux qui innervent les membres résultent du mélange des neu-
rofibres cheminant dans les rameaux ventraux des nerfs spinaux des niveaux
correspondants.
❑ e. Le rameau postérieur du nerf spinal est responsable de l’innervation des
muscles des gouttières paravert ébrales.
D’après concours Lille

35 Concernant l’artère vertébrale :


❑ a. Elle naı̂t de l’artère carotide commune.
❑ b. Elle naı̂t de l’artère subclavière.
❑ c. Elle naı̂t de l’artère carotide interne.
❑ d. Elle traverse la région cervicothoracique (stellaire).
❑ e. Elle pénètre le canal transversaire au niveau de C6.
D’après concours Limoges, Pr Valleix
UE 5 • Concours blancs 899

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36 À propos du rachis :
❑ a. Les 3 premières vertèbres cervicales forment un groupe fonctionnellement
différent appel é rachis cervical supérieur.
❑ b. La première vertèbre cervicale présente un processus épineux développé et
palpable.
❑ c. Le plateau supérieur du corps de C2 est en rapport avec le plateau inférieur de
C1.
❑ d. Les foramens transversaires de l’axis livrent passage aux artères vertébrales.
❑ e. Les processus transverses cervicaux donnent insertion aux muscles scalènes.
D’après concours Rouen

37 À propos du système nerveux central on peut dire que :


❑ a. L’encéphale comprend le tronc cér ébral, le cervelet et le cerveau.
❑ b. La moelle spinale fait partie du système nerveux central.
❑ c. Les nerfs crâniens font partie du système nerveux central.
❑ d. Les nerfs spinaux sont issus de la moelle spinale.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

38 À propos de la moelle et du système nerveux v ég étatif :


❑ a. L’hypothalamus est un centre de contrôle du système nerveux végétatif.
❑ b. L’hypothalamus est situé dans la paroi du 4e ventricule.
❑ c. Le système parasympathique possède des noyaux au niveau du plancher du 4e

UE5
ventricule.
❑ d. Les noyaux de l’innervation parasympathique des organes génitaux et urinaires
pelviens se trouvent au niveau de la moelle sacrée.
❑ e. Les corps cellulaires des neurones pré-ganglionnaires du système sympathique
sont dans la corne dorsale de la moelle.
D’après concours Paris 6

39 À propos des hémisphères cérébraux :


❑ a. Le noyau lenticulaire est latéral par rapport au thalamus.
❑ b. Le troisième ventricule est en position médiane.
❑ c. L’aqueduc de Sylvius est en position médiane.
❑ d. L’hippocampe est une structure enroulée à la face médiane du lobe frontal et
qui s’occupe de la mémoire.
❑ e. Le corps calleux est bien visible sur une coupe sagittale médiane.
D’après concours Paris 6

40 Concernant les grandes voies de conduction :


❑ a. L’aire motrice primaire est située dans le gyrus pré-central.
900 Concours blancs • UE 5

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❑ b. La partie médiale et inférieure de l’aire motrice primaire est la zone correspon-
dant au pied.
❑ c. Les voies pyramidales sont sensitives.
❑ d. La sensibilité ext éroceptive renseigne sur le milieu intérieur.
❑ e. La voie protopathique est celle du tact fin.
D’après concours Toulouse

41 À propos des nerfs crâniens on peut dire que :


❑ a. Le VI est le nerf abducens et il est moteur somitique.
❑ b. Le VII est le nerf facial et il est mixte, c’est le nerf du 2e arc branchial.
❑ c. Le VIII est le nerf vestibulo-cochléaire.
❑ d. Le IX est le nerf glosso-pharyngien et il est mixte.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

42 L’audition est assurée par :


❑ a. Le nerf cochléaire qui est un nerf spinal.
❑ b. Le nerf vestibulaire qui est un nerf encéphalique.
❑ c. Le nerf auditif qui est le nerf VIII.
❑ d. Le nerf cochléaire, branche du VII.
❑ e. Le nerf cochléaire qui est un nerf encéphalique.
D’après concours Montpellier I

43 Parmi les articulations suivantes, laquelle (lesquelles) ne possède(nt) qu’un degré de


liberté de mouvement ?
❑ a. Articulation tibio-talienne. ❑ b. Articulation fémoro-patellaire.
❑ c. Articulation huméro-ulnaire. ❑ d. Articulation radio-carpienne.
❑ e. Articulation interphalangienne
proximale d’un doigt.
D’après concours Rouen

44 Choisissez la proposition inexacte parmi les suivantes. Font partie de la deuxième (=


distale) rangée des os du carpe les os suivants :
❑ a. Trapèze. ❑ b. Triquetum (= pyramidal).
❑ c. Capitatum (= grand os). ❑ d. Trapézoı̈de.
❑ e. Hamatum (= os crochu).
D’après concours Brest

45 À propos du coude :
❑ a. Le mouvement de flexion du coude concerne essentiellement l’articulation
huméro-ulnaire.
UE 5 • Concours blancs 901

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❑ b. Le mouvement d’extension du coude concerne essentiellement l’articulation
huméro-ulnaire.
❑ c. La capsule articulaire est unique pour les trois articulations du coude.
❑ d. Le ligament annulaire entoure la tête ulnaire.
❑ e. La zone capitulo-trochléaire de l’humérus est en rapport avec la pointe du pro-
cessus coronoı̈de de l’ulna.
D’après concours Rouen

46 Concernant le plexus brachial :


❑ a. Le plexus brachial est composé de 5 racines rachidiennes.
❑ b. Le nerf ulnaire dépend des racines C6 C7
❑ c. Le nerf musculo-cutané innerve le muscle biceps brachial.
❑ d. Le nerf musculo-cutané dépend des mêmes racines que le nerf axillaire.
❑ e. Le nerf radial passe en avant de la diaphyse de l’humérus.
D’après concours Nantes, Pr Rogez

47 À propos du membre inférieur :


❑ a. La fosse acétabulaire correspond à la portion articulaire de l’acétabulum.
❑ b. L’incisure ischiatique majeure est située au niveau du bord postérieur de l’os
coxal.
❑ c. La fosse iliaque est limitée en bas par la ligne arquée.
❑ d. La ligne âpre est située sur le bord antérieur du f émur.
❑ e. Le cuboı̈de est situé sur le bord latéral du pied.

UE5
D’après concours Montpellier

48 À propos de la hanche :
❑ a. Le ligament rond est recouvert par la membrane synoviale.
❑ b. Le labrum acétabulaire est recouvert de cartilage sur sa face articulaire.
❑ c. Le ligament ischio-fémoral est étendu à la face postérieure de l’articulation
coxofémorale.
❑ d. La tête du fémur est entièrement recouverte de cartilage sur toute sa surface.
❑ e. L’arrière-fond de I’acétabulum est recouvert de cartilage.
D’après concours Rouen

49 À propos des poumons :


❑ a. Le lobe inférieur droit comprend 5 segments.
❑ b. Le lobe moyen droit comprend 2 segments.
❑ c. Le lobe moyen gauche comprend 2 segments.
❑ d. La scissure oblique sépare lobe supérieur et lobe inférieur droits.
❑ e. La plèvre s’insinue dans les scissures.
D’après concours Rouen
902 Concours blancs • UE 5

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50 À propos des cavités cardiaques on peut dire que :
❑ a. Le muscle pectiné se trouve dans l’atrium gauche.
❑ b. La valve tricuspide se trouve dans les cavités gauches.
❑ c. Les cordages s’implantent sur les muscles papillaires.
❑ d. Le foramen ovale peut faire communiquer les deux ventricules.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses
D’après concours Nice

51 À propos de la vascularisation :
❑ a. Le système veineux profond des membres suit l’organisation des artères pro-
fondes (deux veines pour une artère).
❑ b. Toutes les veines du membre supérieur se r éunissent dans le canal brachial.
❑ c. Les veines brachiales fusionnent pour donner la veine axillaire.
❑ d. Les veines sub-clavières droite et gauche participent à la constitution de la veine
cave inférieure.
❑ e. La réunion des veines m édiane basilique et médiane céphalique forme le M
veineux.
D’après concours Montpellier

52 À propos du muscle diaphragme :


❑ a. Le muscle diaphragme est traversé par l’œsophage au niveau de T10 (10e
vertèbre thoracique).
❑ b. Le muscle diaphragme est innervé par des nerfs thoraciques.
❑ c. Le ligament arqué médial passe au-dessus de l’aorte.
❑ d. Le centre phrénique est composé de fibres musculaires.
❑ e. L’orifice de la veine cave inférieure est situ é plutôt à droite.
D’après concours Nancy

53 À propos de l’appareil digestif :


❑ a. La cavité orale communique avec le laryngo-pharynx à travers l’isthme du
gosier.
❑ b. Les cavités nasales communiquent avec le naso-pharynx à travers les choanes.
❑ c. Les glandes salivaires sont des glandes endocrines produisant 1, 5 litre de salive
par jour.
❑ d. La glande sub-maxillaire est la plus volumineuse des glandes salivaires.
❑ e. La salive permet la lubrification du bol alimentaire.
D’après concours Paris 6

54 Concernant le côlon :
❑ a. Le côlon transverse va de gauche à droite dans la cavite´ abdominale.
UE 5 • Concours blancs 903

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❑ b. L’angle colique droit est appelé angle splenique.
´
❑ c. Le côlon descendant est plus long que le colon ascendant.
❑ d. L’angle hépatique est moins haut que l’angle splénique.
❑ e. Le côlon sigmo¨ıde est décrit comme l’une des structures pouvant marquer la
séparation abdomen/pelvis.
D’après concours Toulouse

55 À propos de la cavité abdominale :


❑ a. Le bord droit de l’estomac est aussi appelé petite courbure de l’estomac.
❑ b. Le cardia est la zone d’abouchement de l’œsophage abdominal à l’estomac.
❑ c. Le pancréas est une glande endocrine.
❑ d. Le jéjunum est la dernière portion de l’intestin grêle.
❑ e. Le sphincter d’Oddi se situe à la jonction iléo-caecale.
D’après concours Rouen

56 Concernant la vascularisation de l’appareil digestif :


❑ a. Le tronc cœliaque assure toute la vascularisation artérielle du tube digestif.
❑ b. L’artère splénique chemine en avant du pancr éas.
❑ c. L’artère mésent érique supérieure vascularise tout le colon ascendant.
❑ d. L’artère mésent érique supérieure vascularise tout le colon descendant.
❑ e. L’artère mésentérique inférieure vascularise les 2/3 distaux du colon transverse.
D’après concours Toulouse

UE5
57 Concernant le foie :
❑ a. Il existe un foie droit et un foie gauche séparés par le sillon portal.
❑ b. Le sang arrive au foie par l’artère hépatique.
❑ c. Le sang arrive au foie par la veine porte.
❑ d. Les veines hépatiques se drainent dans la veine cave caudale.
❑ e. les voies biliaires intra-hépatiques s’abouchent dans la vésicule biliaire.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier

58 Parmi les composants du rein qui suivent, un seul appartient au cortex. Lequel ?
❑ a. Tube droit. ❑ b. Papille. ❑ c. Glomérule.
❑ d. Calice. ❑ e. Sinus.
D’après concours Paris Necker

59 Concernant l’appareil urinaire :


❑ a. La vessie présente toujours une face supérieure.
❑ b. Le col vésical se poursuit par l’uretère.
904 Concours blancs • UE 5

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❑ c. Une vessie a une contenance normale de 900 mL.
❑ d. Le trigone vésical est situé entre trois ostiums.
❑ e. Le détrusor est un muscle strié qui joue un rôle très important dans les
mécanismes de continence.
D’après concours Toulouse

60 Concernant le cordon spermatique, il comprend :


❑ a. L’artère testiculaire. ❑ b. L’épididyme et son art ère.
❑ c. L’artère crémastérique. ❑ d. Le nerf pudendal interne.
❑ e. Le canal éjaculateur.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier

Concours n ◦ 3 (durée 45 min)

61 Cochez la proposition vraie :


❑ a. La position anatomique de référence est : debout, les membres supérieurs le
long du corps et l’avant bras en pronation.
❑ b. Les plans sagittaux sont des plans horizontaux orientés dans le sens antéro-
postérieur.
❑ c. Les plans frontaux sont perpendiculaires aux plans sagittaux. Le plan coronal
est le plan frontal qui passe par l’axe du corps définissant ainsi les faces ven-
trales et dorsales du corps.
❑ d. L’axe de la main passe par le 2 e doigt tandis que l’axe du pied passe par le 3 e
doigt.
❑ e. Les plans horizontaux coupent longitudinalement le corps.
D’après concours Dijon

62 À propos des os longs on peut dire que :


❑ a. Ils sont entoures´ en tout point par le périoste.
❑ b. Le canal médullaire contient du tissu osseux spongieux.
❑ c. Le cartilage articulaire est de couleur rosée.
❑ d. Le tissu spongieux des extrémités est form é de travées organisées en colonnes
verticales.
❑ e. Le cartilage épiphysaire est le cartilage de croissance entre l’ épiphyse et la
métaphyse.
D’après concours Nice

63 À propos de l’appareil ostéo-articulaire on peut dire que :


❑ a. Les articulations synoviales sont des articulations cartilagineuses.
❑ b. Au niveau de la symphyse pubienne on trouve un fibro-cartilage avec une cavité
articulaire tapissée par une membrane synoviale.
UE 5 • Concours blancs 905

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❑ c. Les articulations de la voute cranienne
ˆ sont des syndesmoses.
❑ d. Les os de la voute crânienne ont une ossification enchondrale.
❑ e. Les fontanelles sont dues à la persistance de la membrane ostéo¨ıde des os du
crâne à la naissance.
D’après concours Nice

64 À propos de l’ethmo ı̈de :


❑ a. C’est un os de la base du crâne.
❑ b. Il participe à la constitution des fosses nasales.
❑ c. C’est un os pneumatisé.
❑ d. Il porte 3 cornets.
❑ e. Il abrite la muqueuse olfactive.
D’après concours Nancy

65 Concernant le rachis :
❑ a. Il existe habituellement huit vertèbres cervicales.
❑ b. Le rachis thoracique normal est en cyphose.
❑ c. Le rachis lombaire normal est en lordose.
❑ d. Le rachis cervical normal est en scoliose.
❑ e. Le sacrum est convexe vers l’avant.
D’après concours Paris Est Créteil

66 Le tube neural :
❑ a. Dérive de l’endoblaste :

UE5
❑ b. Deviendra exclusivement la moelle spinale.
❑ c. Reste toujours ouvert à son extrémité crâniale.
❑ d. Présente un canal central virtuel.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

67 À propos du tronc cérébral et des nerfs crâniens :


❑ a. La 2e paire (nerf optique) prend son origine dans le lobe occipital.
❑ b. Le nerf trijumeau (V) est responsable de l’innervation sensitive de toute la tête.
❑ c. Le nerf facial émerge du tronc cérébral au niveau du sillon bulbo-protubérantiel.
❑ d. Les nerfs : oculomoteur (III), trochléaire (IV), abducens (VI) sont tous des nerfs
qui s’occupent de l’oculomotricité.
❑ e. Le nerf vague (X) apporte l’innervation parasympathique des viscères thoraco-
abdominaux.
D’après concours Paris 6

68 À propos de la moelle spinale :


❑ a. La moelle spinale présente deux renflements cervical et lombo-sacré.
906 Concours blancs • UE 5

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❑ b. La 3e racine cervicale émerge entre la 3e vertèbre cervicale au-dessus et la 4 e
vertèbre cervicale au-dessous.
❑ c. Le cône terminal de la moelle est au niveau des vertèbres L5 et S1.
❑ d. Le ganglion spinal contient des neurones chargés de véhiculer des informations
sensitives.
❑ e. La queue de cheval contient des nerfs rachidiens responsables des sphincters
pelviens.
D’après concours Paris 6

69 À propos de la vascularisation artérielle de l’encéphale, on peut dire que :


❑ a. Les artères vertébrales proviennent des artères carotides externes.
❑ b. Les 2 artères carotides externes se réunissent pour former le tronc basilaire.
❑ c. Le tronc basilaire se termine en se divisant en artères c érebelleuses
´ postérieures
droite et gauche.
❑ d. Les 2 artères carotides internes ont chacune 2 rameaux terminaux qui sont
l’artère cérébrale antérieure et l’artère cérébrale postérieure.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

70 À propos de l’oreille moyenne :


❑ a. Elle communique avec le pharynx.
❑ b. C’est une cavité remplie de liquide.
❑ c. Elle abrite les cellules sensorielles de l’audition.
❑ d. Elle contient 4 osselets.
❑ e. Elle est située dans l’os temporal.
D’après concours Nancy

71 À propos des voies visuelles :


❑ a. Dans le nerf optique, on retrouve des fibres nasales et temporales.
❑ b. Les fibres temporales s’entrecroisent dans le chiasma optique.
❑ c. Les tractus optiques se terminent dans le lobe occipital.
❑ d. Une compression du chiasma optique ampute la vision des champs visuels
nasaux.
❑ e. Une lésion du nerf optique entraine une c écité.
D’après concours Bordeaux

72 À propos de la peau et des organes de recouvrement on peut dire que :


❑ a. La glande mammaire est une glande d’origine dermique.
❑ b. La surface de la peau du membre supérieur de l’adulte correspond à 18% de la
surface du corps.
UE 5 • Concours blancs 907

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❑ c. La surface de la peau du tronc de l’adulte correspond à 18% de la surface du
corps.
❑ d. La peau des sujets âgés est plus épaisse que la peau des sujets jeunes.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

73 À propos de l’architecture des membres, on peut dire que :


❑ a. Les muscles sont dans des loges musculaires.
❑ b. Les loges musculaires sont limitées par des fascias et des septums.
❑ c. Les loges musculaires sont très extensibles et permettent l’augmentation de
volume des muscles sans augmentation de la pression à l’intérieur des loges
musculaires.
❑ d. Si la pression à l’intérieur des loges dépasse la pression de perfusion capillaire,
il y a constitution d’un syndrome de loge qui est une isch´
emie de la loge sur
artère battante.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

74 À propos de l’épaule :
❑ a. L’articulation de l’épaule est une ellipsoı̈de.
❑ b. L’abduction de l’articulation gléno-humérale atteint 90 ◦ environ.
❑ c. L’axe de la tête humérale forme avec celui de la diaphyse hum érale un angle
d’environ 80◦.
❑ d. Le bourrelet glénoı̈dal agrandit la cavité glénoı̈de de la scapula.

UE5
❑ e. La circumduction est possible au niveau de l’articulation de l’épaule.
D’après concours Nancy

75 À propos de l’anatomie du membre supérieur :


❑ a. L’artère humérale est une branche de l’artère axillaire.
❑ b. La veine céphalique se termine au pli du coude.
❑ c. Le plexus brachial assure l’innervation sensitivo-motrice de la totalité du
membre supérieur.
❑ d. Le nerf musculo-cutané assure l’extension du coude.
❑ e. Le nerf radial est le nerf de l’extension du poignet et des doigts.
D’après concours Nancy

76 À propos du squelette de la jambe :


❑ a. Le tibia transmet le poids du corps entre le fémur et le squelette du pied.
❑ b. La fibula transmet le poids du corps entre le fémur et le squelette du pied.
❑ c. Le bord antérieur du tibia est palpable sous la peau sur toute sa longueur.
908 Concours blancs • UE 5

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❑ d. Le ligament interosseux de la jambe unit le bord médial de la fibula et le bord
latéral du tibia.
❑ e. Le muscle tibial antérieur s’insère en dedans de la crête tibiale.
D’après concours Rouen

77 Concernant l’articulation du genou :


❑ a. Le ligament croisé antérieur est oblique en haut, en arri ère et en dehors.
❑ b. Le ligament collatéral médial est oblique en bas et en arrière.
❑ c. La surface articulaire du condyle tibial latéral est lég èrement concave
transversalement.
❑ d. Les ligaments croisés du genou s’enroulent l’un autour de l’autre en rotation
médiale.
❑ e. Le ménisque lat éral est plus fermé que le ménisque médial.
D’après concours Lille

78 Concernant le plexus sacré, cochez la proposition fausse :


❑ a. Le plexus sacré est constitué du tronc lombo-sacr é et des branches ant érieures
de S1, S2, S3.
❑ b. Les racines sacrées émergent des trous sacrés antérieurs.
❑ c. Le tronc lombo-sacr´
e est constitu é de la branche antérieure de L5 et d’une ana-
stomose provenant de L4.
❑ d. Le nerf sciatique sort du bassin par le foramen supra-piriforme.
❑ e. Le nerf petit sciatique est une branche collatérale du plexus sacré.
D’après concours Brest

79 Concernant les poumons :


❑ a. Le poumon droit se subdivise en 3 lobes et en 10 segments.
❑ b. Le poumon gauche se subdivise en 3 lobes et en 10 segments.
❑ c. Le tronc culmino-lingulaire aere
` le lobe sup érieur du poumon droit.
❑ d. La bronche apicale (Nelson) du segment VI (Fowler) fait partie de la pyramide
basale.
❑ e. Les veines pulmonaires se jettent dans l’atrium droit.
D’après concours Nantes, Dr A.Hamel

80 À propos du cœur :
❑ a. Le tissu nodal constitue l’innervation extrinsèque du cœur.
❑ b. Les 4 veines pulmonaires rejoignent le cœur droit.
❑ c. Le sinus coronaire se place dans le sillon atrio-ventriculaire.
❑ d. La valve mitrale comporte 2 cuspides.
❑ e. Les piliers sont aussi appelés muscles pectinés.
D’après concours Rouen
UE 5 • Concours blancs 909

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81 Concernant les gros vaisseaux du cœur :
❑ a. La veine cave inférieure résulte de la réunion de la veine jugulaire interne droite
et de la veine sub-clavière droite.
❑ b. Le tronc pulmonaire naı̂t de l’atrium gauche.
❑ c. La veine cave inférieure s’abouche dans le cœur juste en-dessous du dia-
phragme thoraco-abdominal.
❑ d. L’aorte ascendante est rétro-sternale.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

82 À propos de la paroi abdominale :


❑ a. Le canal inguinal se situe au-dessous du ligament inguinal.
❑ b. L’aponevrose
´ du muscle oblique externe forme les limites de l’orifice superfi-
ciel du canal inguinal.
❑ c. Dans la lacune fémorale, l’artère fémorale se situe en dedans de la veine
fémorale.
❑ d. La hernie inguinale est plus fréquente chez l’homme que chez la femme.
❑ e. La région ombilicale est un point faible de la paroi abdominale avec possibilité
de hernie.
D’après concours Nancy

83 À propos de l’organogénèse du tube digestif :


❑ a. L’intestin primitif est constitué du proentéron, du mésentéron et du

UE5
myélentéron.
❑ b. L’intestin moyen va former la partie distale du duodénum, l’intestin grêle et le
colon jusqu’au tiers distal du colon transverse.
❑ c. L’œsophage, l’estomac et le diverticule respiratoire proviennent de l’intestin
antérieur.
❑ d. L’intestin posterieur
´ va former le tiers distal du colon transverse, le colon des-
cendant, le colon sigmoı̈de et le rectum.
❑ e. Le canal allanto¨ıde communique avec l’intestin moyen.
D’après concours Montpellier

84 Concernant l’appareil digestif :


❑ a. L’estomac n’est en fait qu’une portion dilatée du tube digestif.
❑ b. Le fundus est la partie la plus caudale de l’estomac.
❑ c. L’estomac communique avec l’œsophage au niveau du cardia.
❑ d. L’angle formé entre l’estomac et le duodénum est appelé angle de His.
❑ e. Le pylore présente un sphincter qui s’ouvre par intermittence.
D’après concours Toulouse
910 Concours blancs • UE 5

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85 À propos de la cavité abdominale :
❑ a. Un épiploon est une formation péritonéale qui relie deux organes abdominaux.
❑ b. Un méso contient des artères, des veines et des lymphatiques.
❑ c. Un fascia contient des artères des veines et des lymphatiques.
❑ d. La rate est située dans l’étage sous-mésocolique.
❑ e. La rate se développe dans le mesogastre
´ anterieur.
´
D’après concours Nancy

86 À propos de la cavité abdominale :


❑ a. Le pylore fait suite au duodénum après un rétrécissement pourvu d’un sphincter.
❑ b. La quatrième portion du duod énum est ascendante.
❑ c. Le pancréas adhère à la paroi postérieure de l’abdomen au travers du muscle de
Treitz.
´
❑ d. Le genu inferius se situe entre les portions D2 et D3 du duodenum.
❑ e. La papille mineure est en amont de la papille majeure.
D’après concours Rouen

87 À propos de l’appareil digestif :


❑ a. L’estomac est vascularisé par l’artère mésentérique inferieure.
´
❑ b. À sa partie inférieure le cholédoque a un trajet intra-pancréatique.
❑ c. Le cholédoque se termine dans le 3e duod énum.
❑ d. L’intestin grêle est vascularisé par l’artère mésentérique supérieure.
❑ e. Le caeco-appendice se situe dans la fosse iliaque interne droite.
D’après concours Lyon

88 À propos des voies excrétrices urinaires :


❑ a. L’uretère possède 3 portions (lombo-iliaque, pelvienne, intramurale) et traverse
la cavité péritonéale au niveau de la portion lombo-iliaque.
❑ b. La couche musculeuse de la vessie est très épaisse et forme le muscle détrusor
qui est un muscle strié à contraction volontaire pour la miction.
❑ c. La vessie possède une face sup érieure mobile, une face postérieure, une face
antéro-inf érieure et un apex d’où part le ligament ombilical médian.
❑ d. La portion prostatique de l’urètre reçoit à ce niveau les conduits excréteurs de
la prostate et les conduits éjaculateurs.
❑ e. Chez la femme l’urètre, 5 fois moins long que chez l’homme, traverse le p érinée
en arrière du vagin, entouré du sphincter strié urétral volontaire.
D’après concours Bordeaux

89 Concernant les phénomènes de miction et de continence vésicale :


❑ a. Ils dépendent uniquement du système nerveux végétatif.
UE 5 • Concours blancs 911

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❑ b. Le sphincter lisse de l’urètre est innerv é par le nerf pudendal interne.
❑ c. Le relâchement du sphincter strié est sous commande volontaire.
❑ d. Les récepteurs β sont situ és au niveau de la calotte vésicale.
❑ e. Le muscle élévateur de l’anus participe à la continence vésicale.

|
m
o
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier

c
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o
p
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.b
90 Concernant l’appareil génital masculin :

s
in
c
e
❑ a. Le périnée profond est une cloison apon évrotique et musculaire qui ferme en

d
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m
s
bas le pelvis.

e
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o
s
Les bourses sont situées au niveau du périn ée superficiel.

e
❑ b.

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p
❑ c. Les testicules ont une fonction exocrine et endocrine.

tt
h
|
m
❑ d. Les testicules ont un grand axe de 4 à 5 cm.

o
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re
❑ e. La vaginale qui entoure les testicules joue le rôle d’une s éreuse.

p
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D’après concours Toulouse

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Concours n ◦ 4 (durée 45 min)
e
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91 Un langage spécifique existe en anatomie, on peut dire que :


tt
h
|
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❑ a. Latéral veut dire en dehors.


c
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M

❑ b. Médial veut dire au milieu.


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o

❑ c. Collatéral veut dire en dehors.


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T
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❑ d. Dorsal veut dire thoracique.


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❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.


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UE5
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D’après concours Nice


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92 Concernant la classification des articulations :


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❑ a. Les synarthroses appartiennent au groupe des articulations semi-mobiles.


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❑ b. Une enarthrose réunit deux segments de sph ère.


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M
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❑ c. Les amphiarthroses appartiennent au groupe des diarthroses.


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❑ d. Une trochoı̈de réunit deux segments d’ellipsoı̈des.


re
T
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/L

❑ e. L’articulation huméro-ulnaire est le type-m ême d’une ginglyme.


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D’après concours Limoges, Pr Mabit


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b
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c
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93 Concernant le rachis lombaire :


w
w
|

❑ a. Il présente une courbure de type cyphose.


❑ b. Le sommet de cette courbure correspond à L3.
❑ c. Les crêtes iliaques se projettent sur L3/L4.
❑ d. Il compte 5 vertebres.
`
❑ e. Il s’articule avec une partie de la base du sacrum.
D’après concours Paris Est Créteil
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94 À propos de la moelle spinale :
❑ a. La corne ventrale (antérieure) de la substance grise est la partie motrice de la
moelle.
❑ b. La corne postérieure reçoit les messages sensitifs et douloureux
❑ c. Le renflement cervical correspond à la commande du membre supérieur.
❑ d. La moelle dorsale est plus volumineuse (en diamètre) que la moelle cervicale.
❑ e. Le renflement lombaire de la moelle est situé au niveau des vertèbres L1-L5.
D’après concours Paris 6

95 À propos du système nerveux autonome :


❑ a. Le système sympathique est adrénergique.
❑ b. Les centres spinaux parasympathiques se situent entre S2 et S4.
❑ c. Le nerf viscéral a son origine dans la chaine latéro-vertébrale.
❑ d. Le syst ème sympathique ralentit le rythme cardiaque.
❑ e. Le système parasympathique stimule la salivation.
D’après concours Bordeaux

96 À propos du système nerveux et des hémisph ères cérébraux :


❑ a. Le sillon (scissure) latéral(e) sépare le lobe temporal du lobe occipital.
❑ b. Le sillon central sépare les deux lobes pari étaux.
❑ c. Le gyrus (circonvolution) cingulaire est situé entre corps calleux et sillon
cingulaire.
❑ d. Au niveau du lobe frontal, la zone de cortex qui commande la face est située
juste au-dessus de la scissure latérale.
❑ e. Le lobe occipital et le lobe pariétal sont s éparés par la scissure calcarine.
D’après concours Paris 6

97 À propos de l’hypothalamus :
❑ a. L’hypothalamus est situé au-dessus du thalamus.
❑ b. L’hypothalamus contrôle la température corporelle.
❑ c. L’hypothalamus contient des amas de noyaux sécrétant des hormones
contrôlant la sécrétion de l’hypophyse.
❑ d. La fonction ergotrope de l’hypothalamus fait qu’il appartient au système
sympathique.
❑ e. Le thalamus appartient au télencéphale.
D’après concours Nancy

98 Concernant les nerfs crâniens :


❑ a. Le IV, nerf trochléaire, naı̂t à la face post érieure du tronc cérébral.
UE 5 • Concours blancs 913

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❑ b. Le VI passe par le foramen rond du sphénoı̈de.
❑ c. Le VII passe par le conduit auditif interne.
❑ d. Le VIII passe par le conduit auditif interne.
❑ e. Le IX passe par le foramen magnum.
D’après concours Paris Sud

99 À propos des nerfs crâniens :


❑ a. Le nerf crânien VII est le nerf de la sensibilité de la face.
❑ b. Le nerf crânien VII est le nerf facial.
❑ c. Le nerf crânien IX est le nerf moteur de la langue.
❑ d. Le nerf crânien IX est le nerf hypoglosse.
❑ e. Le nerf crânien VI est un nerf de la voie de l’équilibre.
D’après concours Nancy

100 À propos du globe oculaire :


❑ a. L’iris régule la luminosité qui arrive à la r étine.
❑ b. Les cellules à cônes assurent la vision des formes.
❑ c. Le muscle ciliaire participe à l’accommodation.
❑ d. Le muscle droit supérieur dirige le globe oculaire vers le haut et légèrement en
dehors.
❑ e. La macula assure la vision centrale.
D’après concours Nancy

UE5
101 À propos du squelette du membre supérieur :
❑ a. La tête du radius s’articule avec le capitulum de l’humerus.
´
❑ b. La tête du radius s’articule avec la trochlée humérale.
❑ c. La tête radiale s’articule avec la zone capitulo-trochléaire de l’humérus.
❑ d. La tête ulnaire s’articule avec la trochlée humérale.
❑ e. La tête ulnaire est entourée par le ligament annulaire.
D’après concours Rouen

102 Concernant la vascularisation artérielle du membre supérieur, cochez la proposition


fausse :
❑ a. L’artère axillaire a une direction oblique en bas et en dehors.
❑ b. L’artère brachiale passe en dedans du muscle biceps brachial.
❑ c. La gouttière du pouls radial est limitée en dedans par le brachio-radial et en
dehors par le fléchisseur radial du carpe.
❑ d. L’artère ulnaire descend en dehors du muscle fléchisseur ulnaire du carpe.
❑ e. L’artère radiale passe dans la tabatière anatomique.
D’après concours Brest
914 Concours blancs • UE 5

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103 Le canal carpien :
❑ a. Répond à la face ventrale du poignet.
❑ b. Est une loge osteo-fibreuse.
´
❑ c. Est traversé par le nerf ulnaire.
❑ d. Est traversé par les muscles extenseurs de la main.
❑ e. Est traversé par le nerf médian.
D’après concours Paris Est Créteil

104 À propos de l’ostéologie du membre inférieur :


❑ a. La ligne âpre du fémur correspond à son bord post érieur au niveau de la
diaphyse.
❑ b. Le versant interne de la trochlée fémorale est plus large et plus saillant que le
versant externe.
❑ c. La crête tibiale est sous-cutan ée.
❑ d. La cavité glénoı̈de interne du tibia est convexe vers le haut.
❑ e. Le talus s’articule avec le cuboı̈de.
D’après concours Lyon

105 Concernant l’os cuboı̈de :


❑ a. Il donne insertion au tendon du muscle long fibulaire.
❑ b. Il est en rapport, à sa face plantaire avec le tendon du muscle court fibulaire.
❑ c. Il participe à l’interligne articulaire de Lisfranc.
❑ d. Il participe à l’interligne articulaire de Chopart.
❑ e. Il s’articule directement avec les 3 os cunéiformes.
D’après concours Limoges, Pr Mabit

106 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Le muscle psoas-iliaque s’ins ère sur le grand trochanter.
❑ b. Le muscle psoas-iliaque est flechisseur
´ et rotateur latéral de l’articulation coxo-
fémorale.
❑ c. Les muscles adducteurs de la cuisse sont innervés par le nerf obturateur.
❑ d. Le muscle gluteus maximus (grand fessier) est extenseur de la coxo-fémorale.
❑ e. Les muscles ischio-jambiers sont innervés par le nerf fémoral.
D’après concours Nantes, Pr Rogez

107 Concernant le nerf ischiatique :


❑ a. Il tire ses origines des rameaux ventraux des nerfs spinaux lombaires L1, L2,
L3, L4 et L5.
❑ b. Il emprunte le canal infrapiriforme.
❑ c. Il est croisé en arrière par le chef long du muscle biceps fémoral.
UE 5 • Concours blancs 915

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❑ d. Il se divise au niveau de l’angle inférieur de la fosse poplitée en nerf tibial et
nerf fibulaire commun.
❑ e. Il innerve tous les muscles ischio-jambiers.
D’après concours Lille

108 Concernant les poumons :


❑ a. Ils sont divisés en 3 lobes par 2 scissures.
❑ b. Dans le poumon, la division des veines pulmonaires suit la division de l’arbre
bronchique.
❑ c. Le hile pulmonaire se situe sur la face médiastinale des poumons.
❑ d. Les poumons s’etendent
´ en hauteur de la 1 re à la 12 e c ôte.
❑ e. Les poumons sont entourés par 2 feuillets de péricarde.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier

109 À propos du cœur :


❑ a. Le septum cardiaque forme la paroi antérieure du ventricule gauche.
❑ b. La paroi antérieure du ventricule droit est musculaire dans sa totalité.
❑ c. La paroi inférieure du ventricule droit est la paroi diaphragmatique.
❑ d. La valve tricuspide possède une cuspide inférieure.
❑ e. La cuspide pulmonaire antérieure gauche est fixée sur l’anneau fibreux pulmo-
naire.
D’après concours Nancy

110 À propos du cœur :

UE5
❑ a. Le réseau de Purkinje se place entre les nœuds sinusal et atrio-ventriculaire.
❑ b. Un électrocardiogramme enregistre les mouvements d’ouverture des valves
cardiaques.
❑ c. L’innervation intrinsèque du cœur est transmise par le système nerveux
sympathique.
❑ d. Le nerf phrénique gauche émet un rameau récurrent sous l’arc aortique.
❑ e. Le rythme cardiaque est physiologiquement sous la dépendance du nœud de
tissu nodal situé dans l’atrium droit.
D’après concours Rouen

111 L’aorte abdominale :


❑ a. Se divise en artères iliaques communes droite et gauche en regard de L2.
❑ b. Se divise en artères iliaques externe et interne en regard de L3.
❑ c. Se divise en artères iliaques communes droite et gauche en regard de L4.
❑ d. Se divise en artères iliaques externe et interne en regard de L4.
❑ e. Se divise en artères iliaques internes droite et gauche en regard de L3.
D’après concours Montpellier
916 Concours blancs • UE 5

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112 Le détroit supérieur du bassin est limité par :
❑ a. Le promontoire.
❑ b. Les ailerons du sacrum.
❑ c. Les lignes innominées (arquées).
❑ d. Les branches ischio-pubiennes.
❑ e. La symphyse pubienne.
D’après concours Paris Est Créteil

113 Concernant l’appareil digestif :


❑ a. C’est l’ensemble des organes dont la fonction principale est la transformation
et l’assimilation des aliments.
❑ b. Il est formé d’un conduit qui s’étend de l’œsophage à l’anus : le tube digestif.
❑ c. Le tube digestif dans sa totalité mesure 10 à 12 m.
❑ d. L’appareil digestif possède de nombreuses formations annexes.
❑ e. Le pancréas est une des glandes majeures de cet appareil.
D’après concours Toulouse

114 Concernant le rectum pelvien :


❑ a. Il a une double innervation végétative et somatique.
❑ b. Son innervation végétative est exclusivement parasympathique.
❑ c. L’innervation parasympathique provient des nerfs érecteurs.
❑ d. Les racines des nerfs érecteurs sont de niveau S2 S3 S4.
❑ e. Son innervation somatique provient du nerf anal.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier

115 Concernant la vascularisation de l’appareil digestif :


❑ a. On peut retrouver des anastomoses artério-veineuses par inosculation au niveau
intestinal.
❑ b. La veine porte est formée par la réunion de deux branches veineuses princi-
pales : les veines mésentériques supérieure et inférieure.
❑ c. Le sang de la veine porte se draine vers le pancréas.
❑ d. Les veines hépatiques naissent du foie à l’union face inf érieure/face post érieure.
❑ e. L’intestin grêle est vascularisé dans sa totalité par l’art ère mésenterique´
supérieure.
D’après concours Toulouse

116 À propos de la morphologie du tube digestif :


❑ a. Le colon transverse est un segment mobile du tube digestif.
❑ b. Le colon descendant est un segment fixe du tube digestif.
UE 5 • Concours blancs 917

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❑ c. Le colon sigmo¨ıde est un segment fixe du tube digestif.
❑ d. Le duodénum est un segment fixe du tube digestif.
❑ e. Le jéjunum est un segment mobile du tube digestif.
D’après concours Paris 6

117 Laquelle de ces glandes n’est pas endocrine ?


❑ a. Glande sublinguale. ❑ b. Glande thyroı̈de.
❑ c. Glande surrénale. ❑ d. Glande pancréas.
❑ e. Glande parathyroı̈de.
D’après concours Paris Necker

118 À propos de l’appareil uro-génital :


❑ a. Les reins sont intra-péritonéaux.
❑ b. Les uretères croisent par en avant les vaisseaux iliaques.
❑ c. La vessie se situe en arrière de la symphyse pubienne.
❑ d. La vessie pleine dépasse le bord sup´erieur du pubis.
❑ e. On peut explorer la prostate par le toucher rectal.
D’après concours Lyon

119 Concernant l’appareil génital féminin :


❑ a. Les ovaires ont une taille variable selon le moment du cycle menstruel.
❑ b. Les ovaires sont des organes intra-péritonéaux, ce qui fait que les ovocytes sont
émis dans la cavité péritonéale.
❑ c. Les trompes utérines sont des conduits musculaires.

UE5
❑ d. La fécondation a lieu dans la cavité périton éale au moment de l’ovulation.
❑ e. L’infundibulum fait communiquer la cavité péritonéale avec l’extérieur.
D’après concours Toulouse

120 Choisissez la proposition inexacte. La loge prostatique est limitée :


❑ a. En arrière, par le fascia prostato-péritonéal.
❑ b. En avant, par la lame pré-prostatique.
❑ c. Latéralement, par les lames sacro-recto-génito-pubiennes.
❑ d. En bas, par le feuillet supérieur du fascia périnéal moyen.
❑ e. En haut, par le péritoine pelvien.
D’après concours Brest

Concours n ◦ 5 (durée 45 min)


121 À propos des généralités en anatomie :
❑ a. Le plan sagittal est un plan vertical allant de l’avant vers l’arrière.
918 Concours blancs • UE 5

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❑ b. Le plan sagittal contient l’axe longitudinal et l’axe sagittal.
❑ c. Le plan sagittal sépare le corps en deux parties : une partie droite et une partie
gauche.
❑ d. Le plan axial est perpendiculaire à l’axe sagittal.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Montpellier

122 Parmi les types articulaires suivants, lequel (lesquels) permet(tent) deux, et seulement
deux, degrés de mobilit é angulaire ?
❑ a. Condylaire (ou condylienne).
❑ b. Par emboı̂tement réciproque (ou articulation en selle).
❑ c. Sphéroı̈de.
❑ d. Trochléaire (ou trochléenne).
❑ e. Trocho¨ıde.
D’après concours Lille

123 Concernant le corps vertébral, il est :


❑ a. Postérieur. ❑ b. Ventral.
❑ c. Palpable. ❑ d. Massif.
❑ e. Aucune de ces propositions.
D’après concours Paris Descartes

124 À propos de la moelle spinale :


❑ a. La moelle spinale ne descend pas au dessous de la vertèbre L2.
❑ b. Les radicelles forment la racine postérieure émergeant par le sillon médian
postérieur.
❑ c. Le ganglion spinal est situé sur la racine postérieure avant sa réunion avec la
racine antérieure du nerf rachidien.
❑ d. Il y a autant de nerfs rachidiens que de vert èbres cervicales.
❑ e. La queue de cheval contient des racines et des nerfs provenant du renflement
cervical.
D’après concours Paris 6

125 À propos du tronc cérébral :


❑ a. Le tronc cérébral est formé par le bulbe, le pont (protubérance annulaire) et les
pédoncules c érébraux (mésencéphale).
❑ b. Le bulbe est un renflement de la moelle.
❑ c. La partie inférieure du bulbe siège dans la partie haute du canal vertébral.
❑ d. Le bulbe est relié au cervelet par les pédoncules cérébelleux.
❑ e. Dans le plancher du 4e ventricule on trouve la plupart des noyaux des nerfs
crâniens.
D’après concours Lyon
UE 5 • Concours blancs 919

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126 À propos des hémisphères cérébraux :
❑ a. Les hémisph ères cér ébraux sont séparés par la faux du cerveau.
❑ b. Il y a un pôle frontal, un pôle occipital et un pôle temporal, soit trois p ôles par
hémisph ère cérébral.
❑ c. Chaque hémisph ère présente un sillon central qui s épare le lobe frontal du lobe
pariétal.
❑ d. Les deux hémisphères cérébraux occupent la totalit é de la boite crânienne.
❑ e. Le retour veineux des hémisphères cér ébraux se fait vers le système cave
supérieur par l’interm édiaire de la veine jugulaire externe.
D’après concours Montpellier

127 Concernant le cerveau :


❑ a. Sur la face latérale on trouve les sillons latéral et central.
❑ b. Le lobe de l’insula se situe dans le fond du sillon central.
❑ c. Le sillon central sépare les lobes frontal et pariétal.
❑ d. Tous les sillons primaires délimitent des lobes.
❑ e. La capsule interne se situe entre le noyau lenticulaire (en médial) et le thalamus
(en latéral).
D’après concours Toulouse

128 Concernant les nerfs crâniens :


❑ a. Le trijumeau est un nerf mixte.
❑ b. Le trochléaire (path étique) est moteur pur.

UE5
❑ c. Le (grand) hypoglosse est un nerf mixte.
❑ d. Le facial est la 7e paire de nerfs crâniens.
❑ e. Le spinal (accessoire) est la 11e paire de nerfs crâniens.
D’après concours Paris Est Créteil

129 Concernant l’oeil :


❑ a. L’œil est une expansion de la vésicule primitive cérébrale antérieure.
❑ b. La cornée est une lentille transparente qui agit comme une lentille convergente.
❑ c. La rétine est composée de cônes et de b âtonnets.
❑ d. L’intérieur du bulbe oculaire renferme 3 milieux transparents : l’humeur
aqueuse, le cristallin, le corps vitré.
❑ e. Autre r éponse.
D’après concours Strasbourg

130 À propos de l’organe et des voies de l’audition :


❑ a. L’osselet de l’ouı̈e appelé stapes (étrier) est appliqué sur la fenêtre vestibulaire
(ovale) en regard de la rampe vestibulaire de la cochlée.
920 Concours blancs • UE 5

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❑ b. L’osselet de l’ouı̈e appelé malleus (marteau) transmet les vibrations sonores du
tympan vers le stapes (étrier).
❑ c. L’axe du conduit auditif externe est orient é vers le dedans (médialement) et vers
l’avant.
❑ d. La trompe auditive (d’Eustache) fait communiquer le conduit auditif externe et
le nasopharynx.
❑ e. Les corps cellulaires des 2e neurones (deutoneurones) des voies auditives sont
´
situés au niveau des corps génicul és m édiaux du diencephale.
D’après concours Paris 6

131 Concernant la scapula :


❑ a. La cavité glénoı̈dale est orientée en avant, latéralement et en haut.
❑ b. Sur le tubercule infra-glénoı̈dal s’insère le chef long du triceps brachial.
❑ c. Le processus coronoı̈de est médial par rapport à l’incisure sub-scapulaire.
❑ d. L’épine de la scapula divise la scapula en une fosse supra-épineuse et une fosse
intra-épineuse.
❑ e. La cavité glénoı̈dale a une forme de poire très peu échancrée et se prolonge par
le col de la scapula.
D’après concours Dijon

132 Concernant l’articulation du coude :


❑ a. L’articulation radio-ulnaire proximale est une articulation trochoı̈de.
❑ b. La fovéa radiale s’articule avec le capitulum.
❑ c. Le bord biseauté de la tête radiale s’articule avec la joue m édiale de la trochl ée
humérale.
❑ d. Le ligament annulaire est tendu entre le bord antérieur et le bord postérieur de
l’incisure trochl´
eaire de l’ulna.
❑ e. Le ligament carré s’insère sur le bord latéral du radius.
D’après concours Lille

133 Concernant le plexus brachial, cochez la proposition fausse :


❑ a. Il provient des 5e , 6e , 7 e, 8e nerfs cervicaux et du 1 er nerf thoracique.
❑ b. Seule la branche postérieure de ces nerfs entre dans la constitution du plexus
brachial.
❑ c. Le tronc primaire supérieur naı̂t habituellement des racines C5 et C6.
❑ d. Le faisceau postérieur donne les nerfs radial et axillaire.
❑ e. Le plexus brachial passe par la fente costo-claviculaire.
D’après concours Brest

134 Concernant le membre pelvien :


❑ a. L’os coxal fait partie du squelette du pelvis.
UE 5 • Concours blancs 921

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❑ b. Le fémur s’articule avec le tibia et la fibula.
❑ c. L’axe du pied passe par le troisième orteil.
❑ d. Le tarse comporte dix os.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

135 Concernant les ligaments croisés du genou :


❑ a. Ils forment le  pivot ligamentaire central  du genou situé dans l’échancrure
intercondylaire.
❑ b. Le ligament croisé antérieur, de son insertion tibiale pré-spinale, se dirige
en haut, en dedans et en arrière pour s’ins´
erer sur la face intercondylaire du
condyle médial.
❑ c. Le ligament croisé antérieur contr ôle le déplacement antérieur du tibia sous le
fémur (tiroir antérieur).
❑ d. Le ligament croisé postérieur peut être renforcé par 2 faisceaux accessoires (les
ligaments ménisco-f émoraux).
❑ e. La rotation interne du genou  enroule  les ligaments croisés et coapte les
surfaces articulaires.
D’après concours Limoges

136 Concernant le triceps sural :


❑ a. C’est un muscle superficiel et palpable.
❑ b. Il autorise la flexion plantaire.
❑ c. C’est un muscle de type penniforme.

UE5
❑ d. Il se termine sur le talus.
❑ e. Le réflexe achilléen est son réflexe.
D’après concours Paris Est Créteil

137 Concernant le larynx :


❑ a. Le cartilage thyroı̈de est en forme d’anneau circulaire.
❑ b. Le cartilage arythéno¨ıde s’articule avec le cartilage cricoı̈de.
❑ c. Le ligament vocal s’insère sur le tubercule latéral (ou musculaire) du cartilage
arythéno¨ıde.
❑ d. Le cartilage cricoı̈de est un cartilage mobile du larynx.
❑ e. L’os hyo¨ıde est un constituant du larynx.
D’après concours Paris Sud

138 A propos du cœur :


❑ a. Le cœur droit est destiné au sang hyperoxygéné et le cœur gauche au sang
hypooxygén é.
❑ b. Le cœur présente des valves atrio-ventriculaires : tricuspide à 3 valvules au
niveau de l’ostium droit et mitrale à 2 valvules au niveau de l’ostium gauche.
922 Concours blancs • UE 5

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❑ c. Les valves atrio-ventriculaires empêchent le reflux vers l’atrium lors de la
contraction ventriculaire ou diastole sans g êner le remplissage ventriculaire ou
systole.
❑ d. Le cœur possède une innervation autonome par le tissu nodal ou cardio-necteur
avec à l’origine des contractions, le nœud sino-atrial qui présente 70 battements
par minute chez l’adulte, suivi du nœud atrio-ventriculaire et du faisceau atrio-
ventriculaire.
❑ e. La régulation du rythme cardiaque dépend des nerfs extrins èques cardiaques
modulateurs formés à partir des systèmes autonomes sympathique freinateur et
parasympathique accélérateur.
D’après concours Bordeaux

139 Choisissez la proposition exacte parmi les suivantes. L’ostium atrio-ventriculaire droit
est équipé des cupsides :
❑ a. Septale, antérieure et postérieure.
❑ b. Septale, antérieure et pariétale.
❑ c. Antérieure, droite et gauche.
❑ d. Postérieure, droite et gauche.
❑ e. Septale et parietale.
´
D’après concours Brest

140 Concernant l’aorte et ses branches :


❑ a. Le segment abdominal de l’aorte débute au niveau du ligament arqué médian du
diaphragme thoraco-abdominal, en regard de la douzième vertèbre thoracique.
❑ b. L’aorte se divise en artères iliaques communes en regard de la quatrième
vertèbre lombaire.
❑ c. L’aorte thoracique descendante chemine sur le flanc antérieur gauche du rachis
thoracique.
❑ d. Les branches digestives de l’aorte abdominale sont : le tronc cœliaque, l’artère
mésent´
erique sup érieure et l’artère mésentérique inférieure.
❑ e. Le tronc cœliaque et l’artère mésentérique inférieure sont anastomosés par l’ar-
cade intermésent érique (Riolan).
D’après concours Nantes, Dr A.Hamel

141 À propos du ligament inguinal :


❑ a. Il s’insère sur l’épine iliaque antéro-inférieure.
❑ b. L’arcade ilio-pectinée limite en dehors la lacune vasculaire.
❑ c. La lacune musculaire contient le nerf fémoral.
❑ d. Le foramen obturé se situe au-dessus de la branche ischio-pubienne.
❑ e. Le canal obturateur se situe à la partie inf érieure du foramen obturé.
D’après concours Nancy
UE 5 • Concours blancs 923

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142 À propos du diaphragme :
❑ a. Le muscle diaphragme comporte deux piliers constituant ses insertions
lombales.
❑ b. Les nerfs phréniques sont des nerfs crâniens.
❑ c. Les artères phréniques inférieures sont des collat érales de l’aorte thoracique.
❑ d. Le centre phrénique est traverse´ par la veine cave inf érieure et par l’œsophage.
❑ e. La coupole diaphragmatique droite est plus haute que la gauche.
D’après concours Rouen

143 Concernant l’appareil digestif :


❑ a. La sécr étion des glandes salivaires favorise la transformation des aliments.
❑ b. La glande sub-mandibulaire est la plus grosse des glandes salivaires.
❑ c. La glande sub-linguale est située au sein m ême du plancher de la bouche.
❑ d. Une personne atteinte des oreillons a les glandes parotides qui augmentent de
volume.
❑ e. L’oropharynx est la seule partie du pharynx qui intervient dans la constitution
du tube digestif.
D’après concours Toulouse

144 Concernant les quadrants de l’abdomen :


❑ a. La région de l’hypochondre droit répond à la vésicule biliaire.
❑ b. Le creux épigastrique répond à l’estomac.
❑ c. La fosse iliaque droite répond à l’appendice.
❑ d. La fosse iliaque gauche appartient au grand bassin.

UE5
❑ e. La région sus-pubienne (hypogastrique) répond à la vessie pleine.
D’après concours Paris Est Créteil

145 À propos du péritoine :


❑ a. Le péritoine viscéral recouvre la face postérieure du pancréas.
❑ b. Le péritoine tendu entre la grande courbure de l’estomac et le foie forme le
grand omentum.
❑ c. Le mésocolon transverse sépare la cavité péritonéale en 2 étages.
❑ d. La bourse omentale appartient à l’étage sus-mésocolique.
❑ e. Le ligament falciforme du foie s’est formé à partir de la réflexion des feuillets
péritoneaux.
´
D’après concours Rouen

146 À propos du tube digestif, on peut dire que :


❑ a. Le duodénum fait suite à l’estomac.
❑ b. Le conduit cholédoque (canal cholédoque) s’abouche dans le jéjunum.
924 Concours blancs • UE 5

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❑ c. L’iléon s’abouche au colon pelvien.
❑ d. Le colon gauche ou descendant est le dernier segment du colon.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

147 À propos du tube digestif :


❑ a. La voie biliaire principale se termine dans le 2e duodénum (D2).
❑ b. Le canal pancréatique principal se termine dans le 3e duodénum (D3).
❑ c. La queue du pancréas est au contact de la rate.
❑ d. Le corps du pancréas est pseudo-rétro-péritonéal.
❑ e. L’artère mésent érique supérieure passe en arrière du petit pancréas.
D’après concours Nancy

148 A propos de l’appareil uro-génital on peut dire que :


❑ a. L’urine sécrétée par les pyramides du rein est déversée dans les calices.
❑ b. Le trajet de l’urine, de la sécrétion à la miction, est successivement calices,
uretères, vessie, pelvis du rein, urètre.
❑ c. Le détrusor est le muscle de la miction, sa contraction est volontaire.
❑ d. L’urètre de la femme ne contient pas de glandes dans sa paroi
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice

149 Concernant la vulve :


❑ a. La vulve est le nom donné aux organes génitaux internes.
❑ b. Le vestibule est une cavité où l’on retrouve le méat urétéral.
❑ c. L’orifice vaginal est partiellement obstrué par l’hymen.
❑ d. Les grandes lèvres sont plus mediales
´ que les petites.
❑ e. Le clitoris est une formation érectile, qui se termine par le gland du clitoris.
D’après concours Toulouse

150 Concernant l’appareil génital masculin :


❑ a. Le conduit déférent est très long et traverse de nombreuses régions.
❑ b. Le conduit déférent longe la face latérale de la vessie.
❑ c. L’ampoule du déférent est la portion terminale du conduit déférent.
❑ d. Le canal éjaculateur résulte de l’union de la v ésicule s éminale et de l’ampoule
du déférent.
❑ e. Le canal éjaculateur se termine dans l’urètre prostatique.
D’après concours Toulouse
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UE 5 QCM classés (corrigés)

Corrigés
1. Généralités

1 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les orteils du pied droit sont en haut et à gauche sur une coupe axiale du corps humain.
L’épaule n’est pas visible sur une coupe sagittale médiane.

2 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Le squelette appendiculaire désigne l’ensemble membre supérieur + membre inférieur et n’a
rien à voir avec la présence, ou non, d’appendices sur un os.

3 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le squelette zonal correspond aux ceintures (scapula + clavicule et bassin osseux). Le sph éno¨ıde
est un os de crâne pneumatisé. Dès lors, il n’est pas classé dans les os courts.

4 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Une apophyse est synonyme de processus.
Un muscle s’insère sur un os par l’intermédiaire d’un tendon. Avec l’âge, l’os se déminéralise
et sa morphologie peut donc changer (tassement vertébral . . .).
L’inclinaison normale du fémur est de 130◦. Si α > 130 ◦, on parle de coxa valga. Si α < 130◦ ,
on parle de coxa vara.

5 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
La corticale d’un os long est constituée d’os compact.
Le périoste tapisse la face externe de la diaphyse d’un os long.

6 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
La gomphose est une articulation fibreuse.
La synchondrose est une articulation cartilagineuse.
La trocho¨ıde met en relation deux segments de cylindre, creux et plein, complémentaires.

7 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
La schindylèse, contrairement aux autres, met en présence une crête s’encastrant dans une
rainure.

8 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Gomphose et syndesmose sont des articulations fibreuses.
Au niveau des membres on a surtout des articulations synoviales.
Les ménisques ont une certaine mobilité durant les mouvements.

9 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le liquide synovial est sécrét é par la membrane synoviale.
Le cartilage articulaire n’est pas vascularisé.
926 Corrigés • UE 5

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10 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’articulation sphéroı̈de a 3 axes de mobilité, l’articulation ellipsoı̈de en a 2, l’articulation en
selle en a 2.

11 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’articulation entre une dent et l’alvéole osseuse est une gomphose.
Le labrum ne renforce pas l’articulation, il améliore la congruence des pièces osseuses en
présence.

12 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Les symphyses sont des articulations cartilagineuses.
L’articulation trocho¨ıde n’a qu’un degré de liberté articulaire.

13 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le mouvement d’inclinaison droite-gauche se fait autour d’un axe antéro-post érieur, dans un
plan frontal (coronal).
L’augmentation de l’angle d’ouverture d’une articulation correspond à l’extension. Sa ferme-
ture correspond à la flexion.

14 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le muscle biceps tire son nom de ses 2 chefs.
Un muscle polygastrique a plusieurs ventres.

15 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
En cas de contraction, c’est la portion distale du muscle qui est la plus mobile.

16 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
Une fibre musculaire est séparée des autres par l’endomysium.
Plusieurs fibres sont regroupées (faisceau musculaire) et entourees
´ par le p érimysium.
Un muscle est recouvert d’épimysium.

17 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les propositions fausses correspondent à des muscles larges.

18 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les muscles lisses, par opposition aux muscles striés, se contractent indépendamment de la
volonté (exemple : muscles de la paroi de l’estomac pour malaxer les aliments).
Les muscles de l’iris règlent la quantité de lumière arrivant au niveau de la rétine. Ce réglage
du diamètre de la pupille est incontrôlable, même si on le souhaite.
Le diaphragme se contracte indépendamment de la volonté (pour éviter de penser
24 h sur 24 à respirer). Mais on peut, si on le souhaite, moduler notre fréquence respiratoire.
C’est donc un muscle strié.

19 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Seules les artères peuvent faire l’objet d’une palpation du pouls (pressions insuffisantes dans
les veines).
UE 5 • Corrigés 927

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Les artères rénales sont fonctionnelles et nourricières.

Corrigés
Les artères pulmonaires ne sont que fonctionnelles. Elles jouent un rôle dans la fonction
d’hématose du poumon.

20 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les veines peuvent se drainer, soit dans le systeme ` cave, soit dans le syst ème porte (sang
digestif et sang splénique).
Les veines caves supérieure et inférieure se drainent dans l’atrium droit.
Le système lymphatique se draine dans le système veineux périphérique au niveau du confluent
jugulo-subclavier gauche de Pirogoff o ù le canal thoracique se jette.

2. Tête et cou

21 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La suture coronale est une synarthrose (articulation immobile).
Une consolidation trop rapide des sutures crâniennes peut expliquer une microencéphalie.
L’astérion est un point anthropométrique de la partie postérieure du crâne.

22 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Le nasion est le point le plus antérieur de la suture fronto-nasale ( à la jonction du frontal et
des os propres du nez).

23 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le cr âne est une cavité ouverte (nombreux orifices).
D’autres os du crâne sont aussi pneumatisés (frontal, ethmoı̈de).

24 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
L’os frontal est impair.
La mandibule n’est pas soudée mais mobile car articulée au temporal.

25 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La suture fronto-pariétale est située sur la voute crânienne et n’a rien à voir avec les étages
de la base du crâne.
La glande lacrymale est dans l’orbite, en haut et en latéral.

26 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
L’ethmoı̈de appartient à l’étage antérieur.
L’épine nasale est un prolongement de l’os frontal.

27 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Le processus styloı̈de appartient à l’os temporal.

28 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le foramen rond se trouve sur la grande aile du sphénoı̈de.
928 Corrigés • UE 5

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On voit des sillons artériels sur la face endocrânienne de l’écaille du temporal.

29 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
La fontanelle bregmatique est antérieure (entre frontal et pariétaux) et la fontanelle lambda-
tique postérieure (entre occipital et pariétaux).
La fontanelle astérique est aussi appelée mastoı̈dienne. La fontanelle ptérique est aussi ap-
pelée sphénoı̈dale.

30 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La sphéno¨ıde s’articule avec le frontal par sa grande aile ; l’ethmoı̈de par les cellules ethmoı̈dales
antérieures et la portion antérieure de la lame criblée ; le zygomatique et le maxillaire par leur
processus frontal.
C’est donc le temporal qui ne s’articule pas avec le frontal.

31 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’ethmoı̈de et le frontal sont pneumatis és, donc pas aussi minces que d’autres os plats comme
la scapula ou le parietal.
´
Les deux masses laterales
´ de l’ethmoı̈de sont reliées par la lame criblée.
L’orifice du méat moyen est en-dessous du cornet moyen.

32 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’ethmoı̈de s’articule avec la partie orbito-nasale du frontal et avec le corps du sphénoı̈de.
C’est la lame criblée de l’ethmoı̈de qui est traversée par les filets du nerf olfactif.

33 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Son bord postérieur s’articule avec la crête sphéno¨ıdale antérieure et non inférieure.

34 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La fossette subarquée (fossa subarcuata) se situe, comme l’ouverture de l’aqueduc du vesti-
bule, au niveau de la face postérieure de l’os temporal. Elle est au-dessus du pore acoustique
interne prolongeant le méat acoustique interne.

35 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Seule la gouttière tubaire n’est pas située sur la face postéro-inférieure du rocher, mais au
niveau de la face antéro-inférieure du rocher.

36 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La mastoı̈de donne insertion aux muscles sterno-cléı̈do-mastoı̈dien, splenius capitis, longis-
simus capitis et digastrique, mais pas aux scalènes qui sont tendus entre les processus trans-
verses des vertèbres cervicales et les deux premieres
` côtes.

37 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Une  théorie vertébrale du crâne  explique que les pièces osseuses constituant le crâne ne
seraient que les quatre premières vertèbres du corps qui se seraient profondément modifiées
pour former une boı̂te destin ée à protéger l’encephale.
´ Cette th éorie distingue : la vertèbre
occipitale, la vertèbre pariétale, la vertèbre frontale et la vertèbre nasale.
Le foramen jugulaire est un orifice suturaire situé entre l’os occipital (partie basilaire) et l’os
temporal (partie pétreuse).
UE 5 • Corrigés 929

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38 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.

Corrigés
L’orifice du canal condylien s’ouvre en arrière du condyle occipital.
Le sillon du sinus sagittal supérieur n’est pas médial mais médian.
La gouttière basilaire est bordée par les sillons des sinus pétreux inférieurs.
Le foramen jugulaire sépare os occipital et os temporal.

39 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les condyles occipitaux ne sont pas situés sur l’écaille, mais au niveau des masses latérales.

40 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le conduit auditif interne est situé au niveau de l’os temporal et le foramen magnum au ni-
veau de l’os occipital.

41 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Seules les veines ophtalmiques passent dans la fissure orbitaire supérieure.
L’artère ophtalmique passe avec le nerf optique, dans le canal optique, en médial de la fissure
orbitaire supérieure.
Les nerfs nasal (= naso-ciliaire), frontal et lacrymal sont des branches du V1.

42 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’hamulus ptérygo¨ıdien est appendu à la lame médiale.
L’orifice antérieur du canal ptérygoı̈dien (ou vidien) est situé entre les deux racines du pro-
cessus ptérygoı̈de.

43 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Contrairement aux autres, le canal optique est situé au niveau de la petite aile, entre ses deux
racines d’insertion au corps sphénoı̈dal.

44 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’orbite est formée par le frontal, le maxillaire, le zygomatique, l’ethmo ı̈de (os planum), le
palatin (processus orbitaire), le sphénoı̈de et l’unguis.

45 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On peut aussi citer le vomer, les os nasaux, l’ethmoı̈de et le sphénoı̈de.

46 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La lame perpendiculaire du palatin ne participe pas à la constitution du septum nasal, mais à
la paroi nasale latérale.
Le hiatus maxillaire est situé sous le cornet moyen.

47 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le vomer est unique et médian.
L’os lacrymal appartient à la paroi médiale de l’orbite.
Le zygomatique ne s’articule qu’avec le frontal, le maxillaire et le temporal.
930 Corrigés • UE 5

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48 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le cornet nasal inférieur, contrairement aux cornets supérieur et moyen, est un os distinct de
l’ethmoı̈de.
Les choanes correspondent à l’orifice postérieur des fosses nasales.

49 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le processus sphénoı̈dal est une lamelle osseuse recourbée en dedans.

50 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les sinus maxillaire et frontal s’ouvrent sous le cornet moyen, dans le m éat moyen.
Les filets olfactifs traversent la lame criblée de l’ethmoı̈de.

51 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le plancher des fosses nasales, séparant ces dernières de la cavité buccale, est formé par le
processus palatin du maxillaire et la lame horizontale du palatin.

52 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
L’os lacrymal participe à la formation de la face médiale de l’orbite et à la face latérale de la
cavité nasale.

53 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le foramen zygomatico-facial est toujours visible sur une vue latérale. Il s’ouvre en dehors
de la cavité orbitaire.

54 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le vomer, os impair très plat participant à la formation du septum de la cavité nasale, s’arti-
cule :
➣ en haut et en avant avec la lame perpendiculaire de l’ethmoı̈de et le cartilage nasal,
➣ en haut, avec la face inferieure
´ du sph énoı̈de,
➣ en bas, avec les lames horizontales des os palatins et les maxillaires.

55 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les cellules ethmoı̈dales postérieures et le sinus sphénoı̈dal s’ouvrent dans le méat supérieur.
Les cavités masto¨ıdiennes s’ouvrent dans l’oreille moyenne (cavum tympanique).

56 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

L’os maxillaire s’articule avec les os zygomatique, frontal, sphénoı̈de, ethmo¨ıde et son ho-
mologue controlatéral, mais pas avec la mandibule.

57 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La mandibule est un os impair. Elle est formée initialement de deux os mais ceux-ci fu-
sionnent au cours de la croissance.
L’artère faciale est palpable en avant du muscle masséter.
La diduction correspond au mouvement de bouche des ruminants (macheurs
ˆ de chewing-
gum).

58 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
UE 5 • Corrigés 931

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On ne peut pas dire qu’il y ait deux os chez l’adulte. C’est une pièce unique et médiane.

Corrigés
La fossette digastrique est située en avant et en dedans de l’arcade de la mandibule.
Les apophyses géni supérieures donnent insertion aux muscles génio-glosses, contrairement
à leurs homologues inférieures qui donnent insertion aux muscles génio-hyoı̈diens.

59 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Le muscle temporal s’insère au niveau du processus coronoı̈de, au-dessus du masséter.

60 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
C’est le ligament sphéno-mandibulaire qui est formé de deux faisceaux s’insérant de part et
d’autre de la lingula.

61 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Notez que : ellipsoı̈de = condylienne = condylaire.

62 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le muscle temporal est innervé par des rameaux temporaux profonds (branches du V3 : nerf
mandibulaire).
Le muscle masséter présente deux faisceaux : superficiel et profond.
C’est le muscle ptérygoı̈dien latéral qui pr ésente deux faisceaux (supérieur et inférieur).

63 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
L’axe viscéral du cou occupe la partie médiane et ventrale du cou.
Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien divise la région infra-hyo ı̈dienne latérale en 2 parties.

64 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La limite antérieure de la joue est représentée par le sillon naso-labial.
Les sillons naso-géniens sont cutanés (ce sont les plis qui partent des ailes du nez et des-
cendent obliquement vers les commissures labiales).

65 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien ne s’insère pas sur le processus stylo¨ıde.

66 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Le muscle sterno-thyroı̈dien s’insère sur le sternum et le cartilage thyroı̈de.
Ne pas confondre le corps thyroı̈de (= glande) et le cartilage thyro ı̈de qui appartient au larynx.

67 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le muscle scalène antérieur s’insère sur le tubercule de Lisfranc de la 1 e c ôte en distal.
Le nerf accessoire (XI) innerve le trapèze et le sterno-cl éido-masto¨ıdien. Le scalène antérieur
est innervé par des rameaux des nerfs spinaux cervicaux.
C’est un muscle inspirateur accessoire (seulement en pathologie : paralysie du diaphragme
. . .)

68 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Il est innervé par la branche latérale du nerf accessoire.
932 Corrigés • UE 5

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69 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le muscle temporal est masticateur.
Trapèze et sterno-cléido-mastoı̈dien sont innerv és par le nerf accessoire (XI).
Le muscle sterno-cleido-mastoı̈dien
´ n’appartient pas à la nuque mais à la r égion latérale du
cou.

70 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Le nerf phrénique chemine à la face antérieure du muscle scalène antérieur.

71 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le plexus cervical superficiel (qui est sensitif, par opposition au plexus cervical profond qui
est moteur) comprend :
➣ le nerf petit occipital,
➣ le nerf grand auriculaire,
➣ le nerf transverse du cou,
➣ le nerf supra-claviculaire.

72 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’artère thyro¨ıdienne inférieure contourne le paquet vasculo-nerveux du cou par l’arrière.
Le XII ne donne pas la branche descendante de l’anse cervicale.
Son satellite est le muscle sterno-cleı̈dio-mastoı̈dien.

73 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le bulbe carotidien n’est présent qu’à la portion proximale de l’artere ` carotide interne.
Initialement, la carotide interne est en arrière et latérale a` la carotide externe.

74 ❑ a. ❑b. ❑ c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Le tronc thyro-linguo-pharyngo-facial de Farabeuf se jette dans la veine jugulaire interne.
La veine thyro¨ıdienne inférieure se jette dans le tronc veineux brachio-céphalique gauche.

75 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le constricteur superieur
´ s’ins ère sur l’aile interne du processus ptérygoı̈de.

76 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le carrefour aéro-digestif se situe au niveau de l’oro-pharynx.
Pendant la déglutition, le voile du palais s’élève et isole l’oropharynx du naso-pharynx. Puis
le constricteur inférieur du pharynx se rel âche pour ouvrir l’orifice œsophagien.

77 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les ventres antérieur et postérieur du muscle digastrique sont s éparés par un tendon in-
termédiaire amarré (mais pas forcément inséré) à l’os hyoı̈de par une poulie fibreuse.
Notons : épine mentonnière = processus g éni.

78 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le plan profond des muscles infra-hyoı̈diens comprend les deux sterno-thyro ı̈diens en caudal
et les deux thyro-hyoı̈diens en crânial.
UE 5 • Corrigés 933

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Corrigés
79 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’espace rétro-stylien contient l’artère carotide interne, la veine jugulaire interne, les nerfs
IX, X, XI, XII et le ganglion cervical supérieur.
Le nerf facial (VII) passe dans l’espace pré-stylien (loge parotidienne).

80 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le muscle stylo-pharyngien fait aussi partie du bouquet stylien, mais est plus interne que les
autres. Il est en rapport avec le pharynx et l’artère pharyngienne ascendante.

81 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le canal de Sténon reste en dehors de la mandibule.
La glande parotide est en rapport très étroit avec l’artère carotide externe et la veine jugulaire
externe.
Elle est située en avant du muscle sterno-cle¨ıdo-mastoı̈dien.

82 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le canal de Sténon (canal parotidien) perfore le muscle buccinateur.

83 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
L’os hyoı̈de se projette en C4. Il est mobile notamment lors de la d eglutition.
´

84 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le V lingual présente sa pointe dirigée en arri ère.
Notons que les veines visibles sous la langue, de part et d’autre du frein, sont les veines ra-
nines.

85 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’artère linguale est une branche de l’artère carotide externe.
Le nerf facial (VII) est moteur des muscles peauciers de la face et du cou (muscles de la
mimique).

86 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’artère thyro¨ıdienne supérieure nait de la carotide externe.
L’artère thyroı̈dienne inférieure nait du tronc thyro-cervical (branche de l’artère subclavière).
Tous les muscles du larynx sont innervés par le nerf laryngé inférieur (nerf récurrent), sauf le
muscle crico-thyroı̈dien.

87 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les ligaments de Grüber amarrent la thyroı̈de à la trachée. Elle est bien mobile à la déglutition.

88 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le rachis cervical présente une lordose.

89 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Chez l’adulte, la 2e incisive inférieure gauche correspond à 32.
934 Corrigés • UE 5

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42 correspond à la 2e incisive inférieure droite.

90 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
2.3 est la canine supérieure gauche adulte. Chez l’enfant, elle est numérotée 6.3.
4.8 est une numérotation adulte. 5.5 est une num érotation déciduale.
Pour en savoir plus :
L’écriture 1.1 est équivalente à l’ écriture 11. Ce code correspond à la première incisive, soit l’incisive
médiale supérieure droite.

91 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La dentine est d’origine mésodermique.
L’émail est d’origine ectodermique.

3. Rachis et cage thoracique

92 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

La lame est en arrière du pédicule vertébral.

93 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le sacrum comporte 5 vertèbres fusionnées.

94 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Au niveau cervical on a une lordose (courbure à concavité tournée vers l’arrière).

95 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
C1 n’a pas de processus épineux, mais un tubercule postérieur.
L’artère vertébrale passe en arriere
` de la masse lat érale de C1 pour traverser la membrane
atlanto-occipitale postérieure, puis elle pénètre dans le foramen magnum pour fusionner avec
son homologue controlatérale (formation de l’artère basilaire).
Le triangle de Tillaux est limité par les muscles oblique inférieur, oblique supérieur, et grand
droit postérieur.

96 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le processus odonto¨ıde s’articule par sa face antérieure et postérieure, pas par son sommet.
Il n’intervient pas dans la flexion, mais dans la rotation de la tête (axe de rotation).

97 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les artères vertébrales cheminent dans les processus transversaires.
Il s’agit des masses latérales de l’atlas.
Le rachis cervical inférieur comprend les vertèbres C3 à C7, il n’y a pas de vertèbre C8.
Les processus transverses sont developp
´ és a` partir des faces lat érales des corps vertébraux et
des p édicules.

98 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
UE 5 • Corrigés 935

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Le foramen transversaire est situé en avant de la colonne zygapophysaire.

Corrigés
99 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les processus transverses sont articulés avec la tubérosit é costale, pas avec la tête costale.

100 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le sacrum résulte de la fusion de 5 vertèbres sacrées.

101 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La racine L5 sort entre la vertèbre L5 et le sacrum.
Le trou sacré antérieur S1 est compris entre S1 et S2.
Le muscle piriforme le borde sur son bord inférieur.
Il est situé au dessous du promontoire sacré (limite postérieure du détroit supérieur).
Il est situé sur la face antérieure du sacrum.

102 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

C’est le promontoire du sacrum qui est incliné de 45 ◦ .
Les crêtes iliaques se projettent sur L3-L4.
La moelle épinière se termine en L1-L2.

103 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Le ligament alaire et transverse de l’atlas sont des él éments de l’articulation atlanto-occipitale
et atlanto-axoı̈dienne.

104 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La 1 côte ne s’articule qu’avec Th1 et la 12e côte qu’avec Th12 (un seul corps vertébral à
e
chaque fois pour les vertèbres limites Th1 et Th12).

105 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le muscle intercostal interne s’étend des angles costaux jusqu’a` environ 4-5 cm du bord ex-
terne sternal.
Le muscle subclavier s’étend de la face inférieure de la clavicule à la 1e côte et au 1e cartilage
costal.

106 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les obliquit és des muscles intercostal externe et interne sont inversées, en bas et en arrière
pour l’intercostal interne, en bas et en avant pour l’intercostal externe.
Dans le paquet vasculo-nerveux intercostal, le nerf intercostal est sous l’artère qui est elle-
même sous la veine.
À sa partie moyenne, le paquet vasculo-nerveux intercostal est situé entre les muscles inter-
costaux intime (interne) et interne (moyen).

4. Neuroanatomie et peau

107 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Il donnera le télencephale
´ et le dienc éphale.
936 Corrigés • UE 5

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108 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.

109 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Le cervelet est relié au mésencéphale par 2 pédoncules c érébelleux supérieurs.
L’origine apparente du nerf facial est au niveau du sillon bulbo-protubérantiel.

110 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

La tente du cervelet sépare le cervelet du lobe occipital ; c’est la faux du cervelet qui sépare
les deux hémisphères c érébelleux.

111 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le bord inférieur de la faux du cerveau est au contact du corps calleux, bien au-dessus des
thalamus.
La faux du cerveau est une expansion dure-mérienne.

112 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.

113 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La faux du cerveau sépare les deux hémisph ères cér ébraux.
Il y a 7 vertèbres cervicales et 8 paires de nerfs rachidiens cervicaux.

114 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.

115 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’espace extra-dural est virtuel au niveau crânien.

116 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La dure-mère adhère à l’os au niveau de la boite crânienne, il n’y a donc pas d’espace extra-
dural ; en pathologie (fracture du crâne), on peut avoir un hématome extra-dural.

117 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La membrane vasculaire est la pie-mère.
C’est l’arachnoı̈de (méninge interm édiaire) qui est limitée par un mésothélium.

118 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

L’encéphale, partie la plus évoluée du systeme
` nerveux, comprend de bas en haut : le tronc
cerébral,
´ le diencéphale et les hémisphères cérébraux (t élencéphale).
Dans la moelle spinale, la substance grise est centrale, contrairement aux h émisphères cérébraux
ou cérébelleux. Elle est en rapport avec le canal central (canal de l’ épendyme).

119 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le filum terminal qui naı̂t en L1/L2 fait suite à la moelle spinale, mais ne contient pas de
neurones. C’est un tissu conjonctif fixant la moelle spinale au coccyx. Il n’innerve donc pas
de muscle.
A contrario, les racines de la queue de cheval ont une fonction d’innervation. Elles sont
constituées de cinq paires lombaires, cinq paires sacrées et de la paire coccygienne.
UE 5 • Corrigés 937

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La section du cône terminal, ou de racines de queue de cheval, entraˆınera donc des séquelles
neurologiques (motrices, sensitives, réflexes . . .) mais pas celle du filum terminal.

Corrigés
120 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La substance/formation réticulaire/réticulée est notamment responsable de la fonction d’éveil.
Sa lésion peut provoquer une perte de vigilance (= coma).
Le m ésencéphale est limité en crânial par les voies optiques qui le surplombent.

121 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les nerfs vagues sont parasympathiques et ralentissent la fréquence cardiaque.
Les nerfs sympathiques innervant le cœur sont issus des chaines sympathiques cervicales ou
cervico-thoraciques.
La moelle épinière fait partie du système nerveux central.
Un nerf crânien peut être seulement moteur (par exemple le XII, le IV. . .)

122 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le corps cellulaire des neurones moteurs est situé dans la corne ant érieure de la moelle
épini ère (substance grise).
Les nerfs du système nerveux autonome contiennent aussi des fibres sensitives pour la sensi-
bilité des visc ères, des fibres motrices pour la motricité viscérale, des fibres sécrétoires. . .
Les rameaux ventraux forment les plexus, les rameaux dorsaux innervent la peau et les
muscles du cou et du dos. Ils ne pénètrent pas dans la moelle.

123 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le plexus cervical est destiné à l’innervation du cou.
Il y a bien 5 plexus de chaque côté : plexus cervical, brachial, lombaire, sacré, coccygien.
Les racines nerveuses d’origine du nerf médian sont C6, C7, C8, T1.
L’extrémité caudale de la moelle épini ère se projette le plus souvent en regard des vertèbres
L1-L2.

124 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le corps cellulaire du protoneurone orthosympathique est au niveau de la colonne intermédio-
médiale ou de la colone intermédio-lat érale de la moelle.
Le corps cellulaire du neurone préganglionnaire parasympathique est au niveau du tronc
cerébral
´ ou de la moelle sacrale.
Les ganglions du tronc sympathique ne contiennent pas de neurones parasympathiques.
Les rameaux communicants blancs sont entre les nerfs spinaux et le tronc sympathique.

125 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Le système parasympathique n’est retrouv é qu’au niveau de la moelle cervicale (noyaux des
nerfs cr âniens) et de la moelle sacrée (S2, S3, S4).
La formation réticul ée du raphé, sérotoninergique a notamment un rôle d’inhibition de la
douleur et de contrôle de l’agressivité.

126 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Ce sont des fibres parasympathiques que le III donne pour contrôler la motricité pupillaire.
La parotide est annexée au IX et non au VII (autres glandes salivaires).
938 Corrigés • UE 5

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127 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le corps calleux unit tous les lobes avec leur homologue controlatéral.
La scissure centrale sépare le lobe frontal et le lobe pariétal.

128 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

L’archéocerebellum (archéocervelet) contrôle l’équilibre.
Le néocerebellum (néocervelet) contrôle la coordinations des mouvements (tonus dynamique).
Les relais archéo-cérébelleux sont majoritairement situés entre le nodule et le noyau fastigial.

129 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le noyau rouge est mésencéphalique, le noyau lenticulaire est telenc
´ éphalique.

130 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La fissure calcarine est située au niveau du cortex occipital.
La fissure latérale sépare le lobe frontal et le lobe temporal.
La fissure centrale separe
´ le lobe frontal et le lobe pari étal.

131 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La substance blanche correspond aux fibres nerveuses (prolongements cellulaires).
Le liquide céphalo-rachidien circule entre l’arachno¨ıde et la pie-mère (espace sous-arachnoı̈dien).

132 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Aire motrice du langage = aire de Broca.
La pie-mère est la couche la plus profonde des méninges.

133 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les noyaux des nerfs crâniens se trouvent au niveau du plancher du 4e ventricule.
Le 3e ventricule est le ventricule du diencephale.
´
´ ébro-spinal sort par l’orifice dorsal du 4e ventricule pour passer vers la citerne
Le liquide cer
cerébello-médullaire.
´

134 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les colonnes de noyaux dont le neuromédiateur est la sérotonine se trouvent au niveau de la
substance réticulée.
Le cervelet comporte un cortex à 3 couches.
Le tonus musculaire est contrôlé par le paleocerebellum
´ situ é surtout dans le vermis du cer-
velet.

135 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Au niveau du cortex moteur le pied est représent é sur la face médiale.
Le corps calleux est une commissure qui relie les deux hémisphères cér ébraux.
La capsule interne est limitee
´ par le thalamus m édialement et le noyau lenticulaire latéralement.

136 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La protubérance se poursuit latéralement par le pédoncule cérébelleux moyen.
Le vermis cér ébelleux et le cervelet sont dorsaux par rapport au 4e ventricule.
UE 5 • Corrigés 939

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Le sillon bulbo-protubérantiel sépare le bulbe et la protubérance.

Corrigés
137 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

138 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Rameau intercostal = rameau spinal ventral au niveau thoracique.

139 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
L’hypophyse est contenue dans la selle turcique (loge osseuse de l’os sphéno¨ıde).
Elle est sous le contrôle de l’hypothalamus.

140 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Ses actions sont homolatérales et inconscientes.
Le cortico-c érébellum est le cerveau de la coordination.
Le spino-c érébellum est le cervelet du tonus musculaire.
Le vestibulo-cérébellum est le cervelet de l’équilibration.

141 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le noyau caudé est embryologiquement issu du groupe médial des noyaux télencéphaliques,
séparés par le tractus cortico-spinal.
Le noyau lenticulaire est formé par la réunion du putamen et du pallidum.

142 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est la post-hypophyse qui régule les mouvements d’eau dans l’organisme (sécrétion de
l’hormone anti-diurétique : ADH ou vasopressine).
Le tractus spino-thalamique est extérocepteur.

143 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Notons que les aires du langage sont à droite chez le gaucher.
L’aire de Broca est plus antérieure que l’aire de Wernicke.
L’aire de Broca (lobe frontal) élabore la parole. Celle de Wernicke (lobe temporal) est celle
de la compréhension de la parole.
Si l’aire de Wernicke est touchée, le sujet ne comprend pas ce qu’on lui dit, mais n’a aucun
trouble de l’élocution. Par contre, il présente des troubles du discours : jargonaphasie, rem-
placement de mots par d’autres . . .

144 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La douleur (et la chaleur) est véhiculée par la voie protopathique.
La voie proprioceptive consciente suit le même trajet que la voie épicritique.
La voie épicritique suit les faisceaux graciles (de Goll) et cunéiformes (de Burdach) et décusse
au niveau du tronc cérébral.

145 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La vision maculaire se projette sur les deux hémisphères cérébraux.
Le champ visuel temporal correspond à l’hemi-r´ etine
´ nasale. Or les fibres nasales décussent.
Elles se projettent donc sur l’hémisphère cér ébral controlatéral.
Le champ visuel nasal, lui, correspond au champ rétinien temporal qui ne decusse´ pas.
940 Corrigés • UE 5

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146 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La racine postérieure, sensitive, est munie d’un ganglion sensitif (lieu du premier relais de la
voie afferente).
´ Il n’y a pas de rapport avec les ganglions de la chaı̂ne sympathique.
Pour en savoir plus :
Ne pas confondre racine et rameau.
Issues de la moelle, les deux racines fusionnent pour former le nerf spinal, qui se divise à nouveau
en deux : rameau postérieur pour les muscles du dos (moteur et sensitif) et rameau antérieur pour le
reste du corps (moteur et sensitif).

147 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf facial est moteur branchial pour les muscles de la face.

148 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le nerf IX est le nerf du IIIe arc branchial.
Le V2 est la branche maxillaire du nerf trijumeau.
Le XI est un nerf moteur.

149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf optique est un nerf sensoriel (vision).
Le nerf crânien VI emerge
´ au niveau du sillon ponto-bulbaire comme le VII et le VIII.
Le V émerge au niveau du pont.
Le III émerge de la partie ventrale du mésencéphale ; seul le IV a une émergence dorsale.

150 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

La muqueuse olfactive est au niveau du toit des fosses nasales.
La voie olfactive est bi-neuronale, et ne décusse pas.
Les aires olfactives sont sur le lobe temporal et sur le lobe frontal.

151 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les organites sensoriels de l’audition sont au niveau de la cochlée.
Le corps cellulaire du protoneurone se trouve dans le ganglion spiral.
Le nerf de l’audition est le VIII.
Le corps du 2e neurone de la voie auditive se trouve dans le bulbe (noyaux cochléaires).

152 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.

153 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le corps cellulaire du protoneurone de l’audition est dans le ganglion spiral.
Le corps cellulaire du protoneurone de l’olfaction est au niveau de la muqueuse olfactive.
Le corps cellulaire du protoneurone de la vision se trouve au niveau de la rétine.
Le corps cellulaire du protoneurone de l’équilibration se trouve au niveau du ganglion vesti-
bulaire.

154 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
UE 5 • Corrigés 941

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L’uvée ne recouvre pas la cornée, c’est la tunique vasculaire de l’œil.

Corrigés
L’hémianopsie latérale homonyme est due à une interruption des voies optiques en arrière du
chiasma optique.
Le muscle droit interne est innervé par le nerf III (nerf oculomoteur).

155 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La surface de la tâche jaune est < 10 cm2 .

156 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La conjonctive bulbaire ne recouvre que la sclère.
La face postérieure du cristallin est plus bombée que la face antérieure.
La chambre postérieure est limitee´ en arri ère par la face antérieure du cristallin.

157 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le II permet la vision (sensoriel).
Le V est sensitif pour la cornée.
Le I est olfactif (rien à voir avec l’œil).

Pour en savoir plus :


La mort encéphalique correspond à l’arrêt complet et irr éversible de toute activité c érébrale. Le cœur
continue néanmoins à battre et donc à faire circuler le sang dans tout l’organisme car il poss ède son
propre système de conduction nerveuse.
Le diagnostic repose notamment sur la mise en evidence
´ de la cessation des r éflexes du tronc cérébral.
Les deux premiers à disparaı̂tre sont :
➣ le réflexe photomoteur (en temps normal, une lumière vive placée en regard de la pupille conduit
à une diminution de diamètre de la pupille par contraction de l’iris qui est réflexe et que l’on appelle
 myosis  ) ;

➣ le réflexe cornéen (en temps normal, la cornée, innervée par le nerf ophtalmique (V1) qui assure
ce réflexe, est le tissu le plus sensible du corps humain, de telle sorte que tout contact d’un corps
étranger avec la cornée entraˆıne une fermeture réflexe des paupières.
Les autres réflexes du tronc cér ébral (r éflexe de toux assuré par le IX, réflexe oculocardiaque assur é
par le X) disparaissent ensuite chronologiquement.
L’abolition de tous ces réflexes conforte le diagnostic de mort encéphalique. c’est dans ces conditions
que le prélèvement d’organes à visée de don est possible.

158 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Le muscle oblique inférieur s’ins ère sur la face orbitaire du maxillaire, près du canal lacrymo-
nasal ( sommet, ou apex, de l’orbite).
Le releveur de la paupière sup érieure est innervé par le III.

159 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La glande lacrymale laisse son empreinte sur le bord supéro-lat éral de l’orbite (au niveau de
l’os frontal).
Les s écrétions lacrymales se déversent dans les fosses nasales par le méat inf érieur.
Elle est innervée par le nerf supra-orbitaire, branche du V1 (nerf ophtalmique).
942 Corrigés • UE 5

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160 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les cavités de l’oreille interne osseuses et membraneuses ne sont pas strictement identiques.
Par exemple le vestibule p étreux est unique, mais contient 2 structures membraneuses (sac-
cule et utricule).
Le nerf facial passe dans le canal facial à proximité de l’oreille interne mais ne traverse pas
l’oreille interne.
Le stapes transmet des vibrations mécaniques à l’oreille interne via la fenêtre vestibulaire.

161 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les aires corticales de l’audition sont au niveau du cortex temporal.
L’équilibration participe à la boucle de contrôle du vestibulo-cérébellum.
La caisse du tympan fait partie de l’oreille moyenne.

162 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le nerf glosso-pharyngien intervient dans l’innervation gustative (sensorielle) du 1/3 postérieur
de la langue.

163 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les papilles dermiques sont situées entre derme et épiderme.
les récepteurs de la sensibilité extéroceptive sont très superficiels.

164 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
L’éponychium correspond au repli de peau à la base de l’ongle.

5. Système appendiculaire

165 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les articulations metacarpo-phalangiennes
´ sont ellipsoı̈des.
Les interphalangiennes (orteils ou doigts) sont des ginglymes.
L’articulation huméro-ulnaire est une ginglyme.

166 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le col du fémur est orienté en haut, en avant et en dedans.

167 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La partie laterale
´ de la clavicule est concave en avant (convexe en arrière).

168 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.

169 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le muscle petit pectoral s’insère sur le versant médial de son segment horizontal.
C’est le chef court du biceps brachial qui s’insère sur le processus coracoı̈de.

170 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le corps de la scapula est triangulaire.
UE 5 • Corrigés 943

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Corrigés
171 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La scapula est concave en avant.
La portion la plus épaisse de la scapula se situe au niveau de son bord latéral.

172 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

173 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’olécrâne porte l’insertion du tendon terminal du muscle triceps brachial.

174 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’échancrure coracoı̈dienne est située en dedans de la base du processus coracoı̈de.
C’est le nerf radial qui peut etre
ˆ lésé lors d’une fracture de la diaphyse hum érale.

175 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le sillon intertuberculaire sépare les tubercules majeur et mineur, il laisse passage au tendon
de la longue portion du biceps.

176 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La tête humérale est orient ée en arrière
Le nerf radial est au contact de la diaphyse humérale (sillon du nerf radial), c’est le nerf axil-
laire qui est au contact du col chirurgical.

177 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le mouvement de pronation a une amplitude de 80-90◦ , c’est la prono-supination qui a une
amplitude globale de 180◦ .

178 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’os hamatum est le plus médial de la rang ée distale des os du carpe, il s’articule avec les 4e
et 5 e métacarpiens.
Les 5 métacarpiens ont une direction divergente de proximal en distal.

179 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’angle entre tête humérale et diaphyse est de 130◦ (angle d’inclinaison). De plus, la tête est
` par rapport au plan frontal (angle de déclinaison).
orientée en arrière de 20◦ en arriere

180 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Le muscle grand rond s’insère sur le tubercule mineur de l’humérus.
Le muscle long extenseur radial du carpe s’insère principalement sur la crete
ˆ supracondylaire
latérale, mais aussi sur le versant supérieur de l’épicondyle latéral.

181 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
944 Corrigés • UE 5

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Pour en savoir plus :
En traumatologie de l’humérus, il faudra toujours suspecter :
➣ une atteinte du nerf axillaire en cas de fracture du col chirurgical,
➣ une atteinte du nerf radial en cas de fracture de la diaphyse,
➣ une atteinte du nerf ulnaire en cas de fracture de l’épicondyle médial (epitrochl
´ ée).

182 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La tête du radius est de forme cylindrique.
La tête de l’ulna est un fragment de sphère pleine.
Le processus styloı̈de du radius est en latéral de l’épiphyse distale.

183 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La joue médiale de la trochlée descend plus bas que la joue latérale.
En vue postérieure, on voit la trochlée mais pas le capitulum hum éri.

184 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La trochlée humérale s’articule avec l’ulna (olécrane et processus coronoı̈de).

185 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le processus styloı̈de radial est plus distal que le processus styloı̈de ulnaire de 1 cm.

Pour en savoir plus :


En cas de fracture de l’épiphyse distale du radius, le segment distal fracturé bascule en haut et en
arrière (fracture de Pouteau-Colles) ou en haut et en avant (fracture de Goyrand-Smith).
Il y a horizontalisation de la ligne bistyloı̈dienne, c’est-à-dire perte de ce décalage de 1 cm, sur la
radiographie de poignet de face.

186 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est l’epiphyse
´ proximale qui comprend l’olécrane et le processus coronoı̈de.

187 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
C’est la styloı̈de radiale (pas malléole) qui descend plus bas.
L’ulna ne s’articule pas directement avec les os du carpe.

188 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le capitatum s’articule latéralement avec le trap ézoı̈de et m édialement avec l’hamatum.

189 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Les deux ligaments de la proposition e. sont le ligament pisi-m étacarpien et le ligament pisi-
unciformen.

190 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’interligne séparant les deux rangées du carpe est convexe en bas (= en distal), dans son tiers
latéral, et concave en bas (= en distal) dans ses 2/3 mediaux.
´

191 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 5 • Corrigés 945

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Le 2e métacarpien ne s’articule pas avec le 1 ermétacarpien, mais avec le 3e .

Corrigés
L’hamatum est plus médial. Il s’articule avec le 4e et 5e m étacarpien.

192 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les articulations metacarpo-phalangiennes
´ sont de type ellipsoı̈de (condyliennes).

193 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’articulation acromio-claviculaire est de type arthrodie.
L’articulation radio-ulnaire proximale est de type trochoı̈de.
L’articulation radio-carpienne est de type ellipsoı̈de (condylienne).

194 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Au niveau de l’articulation sterno-costo-claviculaire, on rencontre un disque articulaire et pas
un ménisque.

195 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le ligament gléno-huméral inférieur est tendu en avant de la capsule articulaire entre le p ôle
inférieur de la glène et la face antéro-médiale du col chirurgical huméral.

196 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La trochlée est médiale, c’est donc l’épicondyle médial qui est situé au-dessus.

197 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Les os du carpe sont au nombre de 8.
L’os trapèze s’articule avec la base du 1e métacarpien par une articulation en selle.
La face inférieure du capitatum s’articule avec la base du 3 e m étacarpien.

198 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le capitatum est articulé avec le scaphoı̈de, le lunatum, l’hamatum, le trap ézo¨ıde et les 2e, 3 e
et 4 e métacarpiens.

199 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le trapèze appartient à la rangée distale des os du carpe.
200 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

201 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La courbure supinatrice est proximale par rapport à la courbure pronatrice.
L’axe de la prono-supination passe par la tête de l’ulna.
L’amplitude totale de la prono-supination est de 170 ◦-180 ◦.

202 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Articulations métacarpo-phalangiennes du pouce et du 5 e doigt : ellipso ı̈des.
Articulation trapézo-métacarpienne : articulation en selle.
Articulation capitulo-radiale considér ée par certains comme une ellipsoı̈de et par d’autres
comme une sphéro¨ıde. Suivez toujours les indications de votre professeur.
946 Corrigés • UE 5

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203 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Lors de la flexion, la fosse (ou fossette) coronoı̈diene reçoit le processus coronoı̈de.
Les deux épicondyles et l’olécrane sont alignés seulement en extension. En flexion, ils forment
un triangle, le triangle de Nélaton.

|
m
o
c
Pour en savoir plus :

t.
o
p
s
g
Ces repères disparaissent en cas de luxation (perte du contact entre deux surfaces articulaires) du

lo
.b
coude, d’où l’importance de les mettre en évidence lors de l’examen clinique.

s
in
c
e
d
e
m
s
204 ❑ a. ❑ b. ❑ ❑ ❑

e
✘ c. ✘ d. ✘ e.

rd
o
s
e
Le ligament carré de Dénucé est situé au niveau de l’articulation radio-ulnaire proximale.

tr
e
/l
:/
p
Le nerf médian est le nerf de la pronation ( nerf radial qui le nerf de la supination).

tt
h
|
m
o
.c
s
205 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.

s
re
p
rd
L’articulation scapho-trapézo-trap ézoı̈dienne est une partie de l’articulation inter-carpienne.

o
.w
s
in
L’articulation trapézo-métacarpienne est de type en selle (emboı̂tement réciproque).

c
e
d
e
C’est le fléchisseur superficiel qui fléchit les phalanges proximales et le fl échisseur profond e
s
m
qui fléchit P3.
rd
o
s
e
tr
e
/l

❑ ❑ e.
:/

206 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ✘ d.
p
tt
h
|
s

Le muscle deltoı̈de est innerv é par le nerf axillaire (circonflexe).


in
c
e
d
e
M
s

207 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d. ❑ e.
e


rD
o
s
re

La coiffe des rotateurs est formée par :


T
e
/L
s

➣ le muscle supra- épineux qui est abducteur du bras,


p
u
ro
/g

➣ le muscle infra-épineux qui est rotateur latéral et abducteur du bras,


m
o
.c

´ et adducteur du bras,
➣ le muscle petit rond qui est rotateur lateral
k
o
o
b
e

et (plus ou moins selon les auteurs) le muscle subscapulaire qui est rotateur médial du bras.
c
a
.f
w
w
w

208 ❑ a. ❑ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
|

✘ b.
s
in
c
e
d

Le quadrilatère de Velpeau (espace axillaire latéral) est limit é en dedans par le chef long du
e
M
s

muscle triceps brachial.


e
rD
o
s
re
T

209 ❑ ❑ ❑ c. ❑ d. ❑
e

✘a. ✘b. ✘ e.
/L
m
o
.c

L’espace axillaire médial contient l’artère circonflexe de la scapula.


k
o
o
b

Le nerf thoraco-dorsal innerve le muscle grand dorsal.


e
c
a
.f
w

Le nerf de Charles Bell (nerf thoracique long) innerve le muscle dentelé antérieur.
w
w
|

Les deux sont des collatérales du plexus brachial.

210 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le grand rond s’insère sur le bord médial du sillon intertuberculaire.

211 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le muscle long extenseur du pouce s’insère sur la face postérieure de la base de P2 du pouce.
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UE 5 • Corrigés 947

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Corrigés
212 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Il y a 4 muscles interosseux palmaires et 4 dorsaux. Ils s’insèrent sur les metacarpiens
´ et les
phalanges proximales.
Ce sont les interosseux dorsaux qui permettent l’abduction des doigts.
Ils fléchissent les métacarpo-phalangiennes et étendent les interphalangiennes dans un plan
sagittal.

213 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le muscle opposant du 5e doigt fait partie de l’ éminence hypothénar.

214 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le rétinaculum des fl échisseurs du poignet (ligament annulaire antérieur du carpe) se trouve
à la face ventrale du poignet.
Le muscle opposant du pouce est innervé par le nerf médian (C8/T1).

215 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
C’est le nerf ulnaire qui passe entre les deux chefs de l’adducteur du pouce (arcade palmaire
profonde).

216 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
217 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’arcade palmaire superficielle résulte de l’anastomose entre l’artère ulnaire et l’artère radio-
palmaire.

218 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf phrénique est issu de C4 ± C3/C5.
Le grand nerf d’Arnold (nerf grand occipital) est la branche postérieure du 2e nerf spinal cer-
vical.
Le nerf obturateur est issu du plexus lombaire (racines L2, L3, L4).

219 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf musculo-cutané reçoit des fibres de C5/C6.
Il est issu du faisceau latéral.
Le muscle brachio-radial est innervé par le nerf radial (nerf de la supination).
Le nerf cutané m édial de l’avant-bras est issu du faisceau médial.

220 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le nerf radial passe dans l’espace axillaire inférieur, puis en arrière de la diaphyse humérale.

221 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’extension du coude est permise par le nerf radial.
Le nerf ulnaire est en rapport avec la face postérieure de l’épicondyle médial (épitrochlée).
948 Corrigés • UE 5

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222 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le nerf axillaire est une branche du faisceau postérieur.
Il innerve le muscle petit rond.

223 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Le nerf musculo-cutané innerve les muscles de la loge antérieure du bras.
Le nerf médian passe sous l’arcade du muscle fléchisseur superficiel des doigts.

224 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ✘
❑e.
225 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le muscle droit fémoral s’insère sur l’épine iliaque antéro-inférieure, pas sur le pubis.
Le foramen obturé est traversé par le nerf obturateur.
Le muscle petit fessier s’insère en exopelvien.

226 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le tractus ilio-tibial est latéral, la patte d’oie est médiale.

227 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les deux condyles f émoraux sont séparés par l’ échancrure inter-condylaire.
L’articulation tibio-fibulaire distale est une syndesmose, l’incisure fibulaire inférieure du tibia
n’est donc pas encroutée de cartilage articulaire.

228 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

Le bord supérieur de la patella reçoit l’insertion du quadriceps de la cuisse.

229 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le cuboı̈de s’articule avec le 4e et le 5e m étatarsien.
La trochlée du talus est plus large en avant qu’en arrière.

230 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

L’articulation médio-tarsienne unit le tarse postérieur (talus, calcan éus) au tarse antérieur (na-
viculaire, cubo¨ıde).

231 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

L’hallux désigne le gros orteil dans sa globalité, le 1 e métatarsien s’articule avec la 1 e pha-
lange de l’hallux.
Le 5e orteil est constitu é de 3 phalanges, comme tous les orteils sauf l’hallux.

232 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.

233 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le 1e métatarsien participe à l’arche interne du pied.
UE 5 • Corrigés 949

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234 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Corrigés
Le ligament poplité arqué entoure le corps musculaire du muscle poplité.

235 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’insertion du muscle gracile se fait au niveau de la diaphyse tibiale, en médial (muscles de
la patte d’oie) et ventralement par rapport à l’insertion du ligament collatéral tibial.
Le ligament poplité oblique constitue le tendon récurrent du muscle semi-membraneux.
C’est le muscle semi-tendineux qui se termine au niveau de la patte d’oie, pas le semi-
membraneux.
Le tractus ilio-tibial se termine en latéral de la tubérosité tibiale (tubercule de Gerdy), il ne
peut donc pas avoir d’insertion commune avec le ligament collatéral médial.

236 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

´
La face articulaire du labrum acetabulaire est une surface articulaire et donc non recouverte
par la membrane synoviale.

237 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le col du talus sépare le corps du talus en arri ère et la tete
ˆ du talus en avant.
La zone extra-capsulaire du col fémoral est plus étendue en arrière qu’en avant.
Le sustentaculum tali est situé à la face m édiale du calcanéum.

238 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le petit trochanter donne insertion au muscle ilio-posas.
La face antérieure du grand trochanter donne insertion au muscle petit fessier.
La fosse trochantérique donne insertion au muscle obturateur externe.

239 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

240 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le tubercule de Gerdy voit s’insérer la bandelette de Maissiat (tractus ilio-tibial).

241 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le ménisque médial a une forme de C et le ménisque lateral
´ a une forme de O. Ce dernier est
donc plus fermé que son homologue controlatéral.

242 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
´
Sa face posterieure pr ésente une gouttière pour les muscles fibulaires (long et court).

243 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑d. ❑ e.
La patella ne s’articule qu’avec le fémur. Son apex est distal par rapport à la base.
La patella est globalement concave en arri ère.
Le ligament patellaire se termine sur la tubérosite´ tibiale ant érieure.

244 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
950 Corrigés • UE 5

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C’est le cunéiforme médial qui participe au bord médial (interne).

245 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le tarse comporte sept os (talus, calcanéum, trois cunéiformes, cuboı̈de et os naviculaire).
Le m étatarsien V est latéral.
L’hallux (I) n’a que deux phalanges.

246 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
247 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le naviculaire n’est pas articulé avec le calcanéum.
La tubérosite´ m édiale porte l’insertion du muscle tibial postérieur.

248 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.

249 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

La tête des métatarsiens est distale. Ce sont des os longs.

250 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
On parle de bourrelet cotylo¨ıdien ( scapula avec le bourrelet glénoı̈dien).

251 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’angle cervico-diaphysaire est de l’ordre de 130◦ .

252 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les ménisques sont mal vascularisés, surtout leur partie interne.
Le ligament collatéral médial est épiphyso-diaphysaire (tendu entre l’épicondyle m édial du
fémur et la face mediale
´ du tibia). C’est le ligament collat éral latéral qui est épiphyso-
épiphysaire (entre l’épicondyle latéral du fémur et la tête de la fibula).

253 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La mall éole externe est plus postérieure que la malléole interne. Elle est aussi plus basse (dis-
tale).

254 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le système principal maintenant les surfaces en présence est représenté par les deux puissants
ligaments collatéraux.
Les entorses concernent le plus souvent l’appareil ligamentaire collatéral latéral (cf. le liga-
ment talo-fibulaire antérieur ou  ligament de l’entorse de Poirier  ).
Les ligaments talo-fibulaires ne stabilisent pas, contrairement au ligament calcanéo-fibulaire,
l’articulation sous-talienne.

255 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’articulation médio-tarsienne (transverse du tarse) est l’articulation de Chopart.
L’arche antérieure passe au niveau des têtes des 5 métatarsiens.
UE 5 • Corrigés 951

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Le sommet de l’arche interne culmine à 1, 5 − 1, 8 cm environ.

Corrigés
256 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.

257 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le canal calcanéen est sur la face médiale (pas médiane) du calcan éus.
L’os naviculaire s’articule avec la tête du talus.

258 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le muscle iliaque s’insère sur la face interne de l’aile iliaque.

259 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le muscle grand fessier est innervé par le nerf glutéral inférieur ( moyen et petit fessier :
nerf glutéal supérieur).

260 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le chef vaste intermédiaire s’insère sur les 2/3 supérieurs de la face antérieure et postéro-
latérale du fémur.
La ligne âpre est le bord postérieur du fémur.
Le quadriceps fémoral est extenseur du genou, il est innervé par le nerf fémoral.

261 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La patte d’oie est constituée par :
➣ le muscle sartorius,
➣ le muscle gracile,
➣ le muscle semi-tendineux.
Moyen mnémotechnique pour mémoriser l’ordre ci-dessus :
SA (sartorius) GRA (gracile) T (semi-tendineux).
ça gratte vraiment ?

262 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les muscles ischio-jambiers s’insèrent en proximal sur la tubérosité ischiatique.
Ils participent au triangle supérieur du losange poplité.

263 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Le tendon du muscle tibial postérieur passe sous le tendon (donc en avant) du long fléchisseur
des orteils.
Il passe au-dessus du sustentaculum tali calcanéen.

264 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le muscle tenseur du fascia lata s’insère sur le 1/5 antérieur de la l èvre latérale de la crête
iliaque.
952 Corrigés • UE 5

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Il est extenseur de la jambe et fléchisseur de la cuisse accessoire. Il permet surtout de stabili-
ser le genou et de réguler les contraintes en varus. Il est innervé par le nerf glutéal supérieur.

265 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le muscle tibial postérieur s’ins ère en effet sur les structures décrites, sauf pour les m étatarsiens
o ù ce sont les II, III, IV.
Le muscle poplité est le seul muscle du membre pelvien a avoir des insertions  inversées  .
Il se termine sur le condyle fémoral latéral.
Le muscle long fléchisseur des orteils ne s’insère pas sur la fibula, mais sur le tibia.
Les muscles de la loge postérieure sont innervés par le nerf tibial.

266 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le court fléchisseur des orteils est innervé par le nerf plantaire médial (< nerf tibial).
Le muscle carré plantaire est situé dans le plan moyen. Le court fléchisseur des orteils est
situé dans le plan superficiel.

267 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le muscle adducteur de l’hallux, contrairement aux autres muscles plantaires médiaux, est
innervé par le nerf plantaire latéral.

268 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

L’artère fémorale passe à la face médiale du fémur.
L’artère poplitée se divise en arrière du genou.
La veine grande saphène, issue de la veine marginale m édiale, passe en avant de la malléole
tibiale.

269 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’artère glutéale supérieure est une branche du tronc postérieur de l’artère iliaque interne.
L’artère fémorale devient artère poplitée après avoir traversé le hiatus du muscle grand ad-
ducteur (région proximale du genou).
L’artère fémorale est l’art ère principale de la cuisse.

270 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf cutané sural médial naı̂t du nerf tibial au niveau de la fosse poplit ée.

271 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

Le pédicule glutéal sup érieur est dans le quadrant supéro-médial.

272 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

Le muscle tibial antérieur est innervé par le nerf fibulaire profond.

273 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Il est plutôt antérieur à l’artère fémorale au niveau de la cuisse (et latéral à elle dans le triangle
de Scarpa).
Le sartorius est innervé par une branche du nerf fémoral autre que nerf saphène (nerf du sar-
torius).
UE 5 • Corrigés 953

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274 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Corrigés
Le nerf sciatique est un nerf du membre inférieur, le nerf axillaire un nerf du membre
supérieur.
Le nerf radial s’enroule autour de l’humérus.
Le pouls fémoral est palpable au niveau du triangle f émoral.

6. Appareil respiratoire

275 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les anneaux de la trachée sont perceptibles sous la peau du cou. C’est donc une structure
très ventrale. Les arcs, en forme de fer à cheval sont ferm és en arrière par le muscle trachéal
contenu dans la paroi membranée.

276 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le cul de sac pleural se projette en regard de la 9e côte (en moyenne).
L’œsophage peut laisser parfois une empreinte en arrière du hile du poumon droit.
Le ligament pulmonaire (ou triangulaire) correspond à un épaississement de la ligne de
réflexion de la plèvre au-dessous des p édicules pulmonaires du hile.

277 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La bronche pulmonaire droite est plus verticale que la bronche pulmonaire gauche.
A gauche il n’y a pas de lobe moyen.

278 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
b. faux il est en contact avec la clavicule.
C’est l’adrénaline qui est le neuromédiateur de la bronchodilatation.
Les artères bronchiques naissent de l’aorte.

279 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Ce sont les nerfs vagues qui accompagnent l’œsophage.
Les artères pulmonaires sont issues du ventricule droit.
La crosse de l’aorte se situant au niveau C4, l’aorte thoracique n’est pas en rapport avec les
premières vertèbres thoraciques.

280 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le récessus costo-diaphragmatique (= cul-de-sac pleural) est l’espace situé entre la plèvre
viscérale appliquée sur le poumon et la pl èvre pariétale appliquee
´ sur le muscle diaphragme.
En inspiration, le diaphragme s’abaisse, le cul-de-sac pleural est donc plus grand qu’en expi-
ration o ù le diaphragme remonte dans le thorax.
Les muscles abdominaux ont aussi un rôle dans la m écanique respiratoire en maintenant une
certaine pression intra-abdominale voire pour l’expiration forcée, en l’augmentant fortement
pour faire remonter le diaphragme le plus possible et faire vider les poumons au maximum.
954 Corrigés • UE 5

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7. Appareil cardio-vasculaire

281 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’existence d’une communication interventriculaire est pathologique.
Les valves atrio-ventriculaires sont formées d’un repli fibreux recouvert d’endocarde.
Les artères coronaires naissent de la portion initiale de l’aorte.

282 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les veines pulmonaires s’abouchent toutes dans l’atrium gauche.
Le péricarde fibreux est séparé du myocarde par le p éricarde séreux.
L’artère pulmonaire véhicule du sang désoxygén é.

283 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le faisceau de His parcourt le septum interventriculaire.
Le ligament artériel unit l’aorte et l’artère pulmonaire.
La paroi anterieure
´ de l’atrium droit présente les muscles pectinés.
La valve tricuspide présente une cuspide antérieure, une postérieure et une septale.

284 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

L’artère inter-ventriculaire antérieure provient de la coronaire gauche.

285 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les artères des membres sont disposées sur la face de flexion des articulations.

286 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
C’est l’artère axillaire qui donne l’artère brachiale au niveau du bord inferieur
´ du muscle
grand pectoral.
L’artère sub-clavière se termine au niveau de la face inférieure de la clavicule.

287 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La trabécule septo-marginale est située à droite. La branche gauche du faisceau atrio-ventriculaire
innervant le ventricule gauche, elle ne peut emprunter cette structure.
Les voies de conduction entre le nœud sinusal et le nœud atrio-ventriculaire sont dans la paroi
de l’atrium gauche et de l’atrium droit.

288 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le sinus oblique se trouve en arrière de l’atrium gauche, entre les veines pulmonaires droites
et gauches.
Le sinus transverse sépare le p édicule art ériel (aorte et artère pulmonaire) du pédicule vei-
neux (veines pulmonaires).
Le récessus r étrocave se trouve derrière la veine cave supérieure.

289 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

UE 5 • Corrigés 955

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L’orifice aortique est ausculté au niveau du 2e espace inter-costal droit. L’orifice pulmonaire
au même niveau, mais à gauche.

Corrigés
L’orifice tricuspide est ausculté au 4e espace intercostal gauche (vers la xiphoı̈de sternale).

290 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

La veine cave supérieure nait de la fusion des 2 troncs veineux brachio-céphaliques (ou in-
ominés).
La veine azygos et sa crosse se situent à droite.

291 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Ce sont les veines rectales supérieures qui se jettent dans la veine mésent erique
´ inf érieure.

292 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La veine azygos et sa crosse se situent à droite.
La veine hémiazygos accessoire se situe à gauche, elle ne reçoit donc pas des veines du c ôté
droit.

293 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

L’aorte abdominale se termine en regard de L4-L5.
Le tronc cœliaque vascularise les viscères de l’étage sus-mésocolique.
L’artère splénique longe le bord supérieur du corps du pancr éas puis passe en avant de la
queue pour rejoindre le hile de la rate.

294 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

La veine mésentérique sup érieure contribue à la formation de la veine porte.
La veine gonadique gauche s’unit à la veine rénale gauche.

295 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le conduit thoracique traverse le hiatus aortique (Th12).
Le conduit thoracique croise la face latérale gauche de l’œsophage dans le thorax.

8. Parois du tronc

296 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le muscle grand dorsal s’ins ère en distal sur le bord m´
edial du sillon intertuberculaire huméral.
Son tendon terminal contourne le bord inférieur du muscle grand rond.

297 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Classiquement, le petit et grand rhomboı̈de s’ins èrent sur les cinq premières vertèbres thora-
ciques. La réponse d. est aberrante, L1 étant situe´ dans le bas du dos.

298 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le muscle petit pectoral s’insère sur le bord médial du processus coracoı̈de et non sur l’acro-
mion.
956 Corrigés • UE 5

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299 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Le muscle dentelé antérieur s’insère sur les 9 premières côtes, il ne s’imbrique donc pas avec
le muscle oblique externe sur les 10e , 11e et 12 e c ôtes
Les muscles larges de l’abdomen (dont l’oblique externe fait partie) sont expiratoires (seule-
ment en expiration forcée).

300 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’anneau inguinal profond est limité par un epaississement
´ du fascia transversalis (lat éralement :
ligament inguinal, médialement : ligament inter-fovéolaire).

301 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le diaphragme a une foliole droite, une foliole gauche et une foliole antérieure.
Sa partie sternale s’insère sur la face dorsale du processus xiphoı̈de.
Le pilier gauche s’insère de L2 à L1.
Le hiatus aortique est en regard de T12.

302 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La 9e côte est une fausse c ôte, pas articulée directement avec le sternum.
La tête de la côte est postérieure et s’articule avec le corps vertébral, pas avec le sternum.
Le muscle inspirateur principal est le diaphragme.

303 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Lors de la contraction du diaphragme, le centre tendineux (centre phrénique) s’abaisse et la
pression intra-thoracique diminue (la pression intra-abdominale augmente).

304 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La tubérosite´ ischiatique est plut ôt inférieure dans la formation du bassin osseux.
Le muscle obturateur interne est endopelvien à sa partie proximale, et exopelvien à sa partie
distale.

305 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.

9. Appareil digestif et endocrinien

306 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le bol alimentaire passe successivement par la bouche, le pharynx (oro puis laryngo-pharynx),
l’œsophage, l’estomac, le duodénum, le jéjunum, l’ileon,
´ le colon droit, le transverse, le co-
lon gauche le colon sigmo¨ıde, le rectum et l’anus.

307 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le voile du palais est une structure membrano-musculaire isolant les fosses nasales et la ca-
vité buccale lors de la déglutition.
Le palais osseux est constitué par l’os maxillaire et l’os palatin.
UE 5 • Corrigés 957

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Les arcades dentaires sont portées par l’os maxillaire en haut et la mandibule en bas.

Corrigés
308 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

L’abdomen est divisé en neuf quadrants.
La vessie vide est complètement rétro-pubienne.

309 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le colon forme un cadre étendu de l’iléon à l’anus.
Il est vascularisé par les artères mésentériques supérieure et inférieure.
´
Le rectum debute au niveau de la vert èbre S3 (jonction recto-sigmo ı̈dienne).

310 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le canal anal est formé du plus profond vers le plus superficiel :
➣ zone des colonnes (de Morgagni) ;
➣ pecten ani (ou pecten anal) :
➣ zone ano-cutanée, lisse (épith élium malpighien mince) ;
➣ zone cutanée (ou marge anale), pigmentee, ´ k ératinisée, avec des annexes pilo-sébacées.

311 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Les veines rectales supérieures se jettent dans la veine mésent érique inférieure (système
porte).

312 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le cap anal est un angle de 110 ◦ ouvert vers l’arrière.
Le ligament de Parks est issu de la couche musculaire longitudinale.
Le sphincter lisse de l’anus est un épaississement de la couche musculaire circulaire.

313 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le muscle transverse est un muscle de la paroi abdominale.
Le colon transverse est relié à la paroi postérieure de l’abdomen par le mésocolon transverse.

314 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’artère duodéno-pancréatique supérieure et antérieure provient de l’artère gastro-duodénale
branche de l’artère hépatique commune.
Le pancréas sécrète de l’insuline.
La queue du pancréas vient au contact du hile de la rate.

315 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’artère mésentérique inférieure ne participe pas à sa vascularisation.
L’artère mésentérique sup érieure passe en avant du processus unciné.

316 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le feuillet pariétal du péritoine est en arrière en contact avec les él éments du r étro-péritoine
(gros vaisseaux, reins, uretères, surrénales . . . ).
958 Corrigés • UE 5

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317 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La sécrétion endocrine du pancréas est rejetée dans le sang (régulation de la glyc émie).
Ce sont les sécrétions exocrines à visée digestive (assimilation des lipides) qui sont libér ées
dans le duodénum via l’ampoule bilio-pancréatique (ampoule de Vater).

318 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le colon gauche est vascularisé par l’artère mésentérique inférieure.

319 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le foie est sous-diaphragmatique.
La bile quitte le foie par les canaux hépatiques droit et gauche.
Le canal cystique est issu de la vésicule biliaire.

320 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les glandes parathyroı̈des sont postérieures (en arrière des lobes thyroı̈diens).
La surrénale droite est en partie r étro-cave, en arrière de la veine cave inf erieure.
´
L’adénohypophyse est le lobe antérieur de l’hypophyse.
Les cellules de Leydig sont interstitielles, c’est-à-dire en dehors des tubes seminifères.
´
C’est le pic de LH qui déclenche l’ovulation chez la femme.

10. Appareil uro-génital et sein

321 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

L’axe du rein est orienté en bas et en dehors (ou en haut et en dedans).
L’artère rénale droite passe en arrière de la veine cave inférieure.

322 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.

323 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La vessie vide est complètement  cachée  derrière la symphyse pubienne.
Chez l’homme, l’urètre antérieur parcourt le corps spongieux.
Le canal éjaculateur se termine dans l’urètre prostatique (appartient a` l’ur ètre postérieur).

324 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’artère pudendale interne vascularise la paroi antérieure de la vessie (par l’art ère v ésicale
antérieure).

325 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

L’appendice vermiforme est à droite.
Les ovaires sont plus haut et plus en arrière que la vessie.
UE 5 • Corrigés 959

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Pour en savoir plus :

Corrigés
Les rapports entre nerf obturateur et ovaire expliqueraient les douleurs projetées sur la face interne
de la cuisse (territoire cutané sensitif du nerf obturateur) chez les jeunes filles en début de puberté
(augmentation du volume des ovaires comprimant le nerf obturateur) ou chez les femmes atteintes
d’endométriose péritonéale (présence de tissu endométrial suivant les variations du cycle utérin hors
de la cavité utérine).

326 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La veine ovarique gauche (comme la testiculaire gauche) se jette dans la veine rénale gauche,
alors qu’à droite, elle se jette dans la veine cave inférieure (niveau L2).

327 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Les ligaments ronds se terminent sur le mont du pubis et sur la grand levre.
` Ils incluent une
artère en leur centre.

328 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le ligament large est formé de péritoine s’étendant de chaque côté de la paroi lat érale du
pelvis en formant, de part et d’autre, une lame transversale. Cette lame présente deux replis :
➣ un repli dû au ligament rond (aileron antérieur),
➣ un repli dû au ligament ut éro-ovarien avec latéralement la fossette ovarienne ou m ésovarium
(aileron postérieur).

329 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’angle d’antéversion de l’utérus est le plus souvent ouvert vers l’avant (utérus posé sur la
vessie = antéversé). Mais il peut être ouvert vers l’arrière (utérus rétroversé).

330 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’artère vaginale longue est habituellement une branche du tronc antérieur de l’artère iliaque
interne.

331 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La paroi antérieure du vagin mesure en moyenne 7 cm et la paroi postérieure (plus longue)
en moyenne 9 cm.
Lors de l’excitation sexuelle, la profondeur du vagin augmente (peut monter à 12 cm) et son
diamètre augmente pour permettre le coı̈t.
La muqueuse vaginale ne présente pas de glandes. Lors de l’excitation sexuelle, ce sont les
glandes vestibulaires et les glandes du col qui le lubrifient.

332 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le muscle sphincter externe de l’urètre fait partie du plan profond du périnée.
Le muscle ilio-coccygien est un chef du muscle élévateur de l’anus (chef sphinctérien).

333 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La tunique fibreuse superficielle est une expansion du muscle oblique externe.

334 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
960 Corrigés • UE 5

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Les testicules ont une fonction exocrine et endocrine.
L’épididyme est situé au bord postérieur du testicule.
C’est la queue de l’épididyme qui se poursuit par le canal déférent.

335 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
C’est la veine dorsale profonde qui se loge dans la gouttière supérieure menagée
´ par les deux
corps caverneux.
La veine dorsal superficielle est encore plus superficielle.

336 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Les tubercules de Morgagni correspondent à des glandes sébacées.

337 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les seins sont dépourvus de capsule fibreuse.

338 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

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UE 5 Concours blancs (corrigés)

Corrigés
Concours n ◦ 1
1 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
ana signifie : à travers, mouvement du bas vers le haut.
tomie signifie : couper, inciser.
Pour en savoir plus :
On retrouve le suffixe tomie dans beaucoup de mots :
La thoracotomie est l’incision de la paroi thoracique. Vous connaissez aussi : la lobotomie, l’appen-
dicectomie . . .
On considérait qu’un atome ne pouvait pas être coupé ; d’o ù son nom car  a  est un préfixe privatif.

2 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑
✘ e.
En position anatomique de référence, les coudes sont tendus. Il n’y a aucune flexion de
l’avant-bras sur le bras.
Les mouvements de flexion et d’extension se déroulent dans le plan sagittal.

3 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’épiphyse peut correspondre, soit à la partie proximale, soit à la partie distale d’un os. Il y a
deux épiphyses sur tout os long.
Le périoste assure la croissance en épaisseur des os longs. la métaphyse assure une croissance
en longueur.

4 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La croissance en longueur depend
´ de l’activité du cartilage epiphysaire.
´
Il y a des lymphatiques seulement au niveau du périoste.

5 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La veine jugulaire interne est en dehors de l’artère carotide commune et ces deux structures
sont en avant du X.

6 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le sommet de la cyphose thoracique est en T7.
Le rachis lombaire est formé de 5 vertèbres lombaires.
Le disque L5-S1 est oblique en bas et en avant.

7 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’uncus est situé le long du bord lat éral de la face supérieure du corps vertébral.
Le processus épineux est court et bituberculé ; la description faite en c correspond au proces-
sus épineux des vertèbres thoraciques.
962 Concours blancs • UE 5

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8 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

Elle se termine au niveau de la 1 e − 2 e vertèbre lombale.

9 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑e.

La dure-mère crânienne est accolée à l’os crânien chez l’adulte. C’est entre la dure-mère spi-
nale et le canal vertébral que se situe l’espace épidural.

10 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le noyau lenticulaire est télencéphalique
Le tronc cérébral contient néanmoins des noyaux gris supérieurs (ex : locus niger, noyau
rouge).

11 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le septum pellucidum est la membrane séparant les deux ventricules droit et gauche. Elle est
tendue entre le corps calleux et la partie supérieure du fornix (trigone).
Les thalamus sont des noyaux gris centraux (centre des sensibilit és).

12 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.

13 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le marteau est le malleus, pas le stapes (qui est l’étrier).
Il n’y a pas de muscle de l’incus. Les 2 muscles moteurs des osselets de l’ouı̈e sont le tenseur
du tympan (inséré sur le malleus) et le muscle du stapes.
C’est une cavité aérienne, contenant de l’air, pas du liquide.

14 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les arthrodies ont des surfaces articulaires planes.

15 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
L’ulna ne s’articule pas avec les os du carpe.
Le trapèze fait partie de la rangée distale des os du carpe, donc ne s’articule pas avec le radius.

16 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le nerf musculo-cutané est sensitivo-moteur (muscles biceps brachial, coraco-brachial et bra-
chial antérieur), donc mixte.

17 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le cartilage a une forme de Y.
Le pubis est en avant et l’ischium en arrière.
Le ligament inguinal s’insère sur l’épine iliaque antéro-sup érieure et non sur l’épine iliaque
antéro-inférieure (muscle droit fémoral).
L’acétabulum n’est pas encrouté de cartilage en son centre (arriere` fond du cotyle).

18 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
UE 5 • Concours blancs 963

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Corrigés
19 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’articulation de la hanche est une articulation sphéroı̈de.
Le ligament transverse de l’acétabulum se situe à la partie inférieure de l’acétabulum.
La fosse acétabulaire n’est pas articulaire, elle n’est donc pas recouverte de cartilage articu-
laire.
L’acétabulum est antéversé de 15 à 20 ◦.

20 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les tendons intermediaires
´ du muscle diaphragme constituent le centre phrénique.
Le diaphragme est innervé par les nerfs phréniques issus du plexus cervical (C4).
Le muscle diaphragme est le muscle inspirateur principal.

21 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les veines bronchiques font partie du pédicule nourricier, pas du pedicule´ fonctionnel.
Il y a 10 segments à droite et à gauche ; 3 lobes à droite et 2 lobes à gauche.
Le hile est entouré, pas recouvert par la ligne de réflexion de la plèvre.

22 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le tiers postérieur (supérieur) de la cloison inter-ventriculaire est membraneux.
La valve aortique présente 3 cuspides : antéro-latérale gauche, antéro-latérale droite et postérieure.
La trabécule septo-marginale se termine au niveau du muscle papillaire antérieur.

23 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le ventricule droit reçoit le sang de l’atrium droit.
Les veines pulmonaires apportent le sang dans l’atrium gauche.
La veine cave inférieure présente une valvule (valvule d’Eustachi) empêchant le reflux du
sang de l’atrium droit vers la veine cave inférieure.

24 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Ce sont des glandes exocrines.
Les glandes sublinguales s’ouvrent en latéral de la caroncule linguale.

25 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’œsophage cervical prend naissance en projection de C6 et mesure 6 cm environ (il continue
le laryngo-pharynx).
Il y a 15 cm entre les arcades dentaires et la bouche œsophagienne (en C6).
Il est form é, au niveau de sa musculeuse, de fibres longitudinales externes et circulaires in-
ternes.

26 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.

27 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Entre estomac et duodénum on a le sphincter pylorique.
L’appendice est développé à partir du caecum.
964 Concours blancs • UE 5

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28 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’inflammation de l’appendice donne en général une douleur de la fosse iliaque droite.
Le colon sigmoı̈de est relié à la paroi postérieure par le méso-sigmoı̈de.
Le colon gauche est le colon descendant.
Le diverticule de Meckel est en amont de la valvule iléo-caecale.

29 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le rein gauche est situé entre Th11 et L3, le rein droit entre Th12 et L3/L4 (plus bas à cause
du foie).
Les gros vaisseaux sont recouverts par le péritoine pariétal posterieur
´ (car rétro péritoine).
Le hile rénal est médial pour le rein.

30 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
La prostate présente un sillon sur sa face postérieure, palpé lors du toucher rectal (donc le
rectum est un rapport postérieur).

Concours n ◦ 2

31 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La tête est formée du crâne et de la face.
´
Le tronc va de l’orifice superieur du thorax au p érinée. Le diaphragme s épare le thorax et
l’abdomen.
Il n’y a pas de séparation anatomique nette (comparable au diaphragme par exemple) entre
abdomen et pelvis (petit bassin).
Le membre supérieur est le membre thoracique. Le membre inferieur ´ est le membre pelvien.

32 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Les vertèbres sont des os irréguliers.

33 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La définition m ême d’une distribution en réseau est de présenter des anastomoses.
Si une artère se bouche en amont d’une anastomose artério-artérielle, il n’y aura pas d’hypo-
vascularisation dans le territoire en aval du fait même de l’anastomose.
Il n’y a pas d’anastomose dans les circulations de type terminal (coronaires, rétine, col
fémoral...)
Il n’y a pas forcément d’infarctus quand des vaisseaux se bouchent progressivement car une
circulation collatérale peut se mettre en place dans certains cas (angiogenèse salvatrice).

34 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La racine postérieure du nerf spinal présente un ganglion sensitif (syst ème neveux central)
mais pas sympathique (système nerveux v égétatif).

35 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
L’artère vertébrale est une branche de l’artère subclavière.
Notez que sa veine pén ètre le canal transversaire de C7.
UE 5 • Concours blancs 965

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Corrigés
36 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
C1 et C2 constituent le rachis cervical supérieur.
La première vertèbre cervicale n’a pas de processus épineux palpable, seulement un tubercule
postérieur.
C1 n’a pas de corps vertébral, donc pas de plateau inf érieur.

37 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les nerfs crâniens font partie du système nerveux périphérique.

38 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
L’hypothalamus se trouve au niveau des parois du 3e ventricule.
Les corps cellulaires des neurones préganglionnaires sympathiques sont dans la corne latérale
de la moelle, seulement au niveau thoracique.

39 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

L’hippocampe appartient au lobe temporal.

40 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les voies pyramidales (et extra-pyramidales) sont motrices.
La sensibilité extéroceptive renseigne sur le milieu extérieur ( interoceptif : visc ères).
La voie protopathique renseigne du tact grossier ( épicritique : tact fin).

41 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.

42 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Le nerf cochléaire est un nerf encéphalique qui s’unit au nerf vestibulaire (responsable de
l’équilibre) pour former le nerf vestibulo-cochléiare (VIII).
Certains auteurs considèrent que le nerf auditif est représenté par le seul nerf cochléaire
mais, souvent, par abus de langage, les anatomistes parlent indifféremment de nerf VIII, nerf
vestibulo-cochléaire ou nerf auditif.
Pour votre concours, suivez toujours le point de vue de votre professeur.

Le nerf VII est le nerf facial.

43 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Ce sont des ginglymes (trochléennes).
L’articulation radio-carpienne est une ellipsoı̈de.

44 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le triquetum fait partie de la première rangée.

45 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le mouvement de flexion concerne les articulations huméro-ulnaire et huméro-radiale.
966 Concours blancs • UE 5

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Le ligament annulaire entoure la tête radiale.
La zone capitulo-trochléaire est en rapport avec le biseau de la tête radiale.

46 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le nerf ulnaire dépend des racines C8/T1.
Les racines du nerf musculo-cutané et du nerf axillaire se correspondent au niveau de la
systématisation (C5/C6).
Le nerf radial passe dans la gouttière de torsion de l’humérus (face postérieure de la dia-
physe).

47 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La fosse acétabulaire n’est pas articulaire, c’est la surface semi-lunaire qui s’articule avec la
tête fémorale.
La ligne âpre est située sur le bord postérieur du fémur.

48 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le labrum acétabulaire est constitué de fibro-cartilage.
La tête du fémur est recouverte de cartilage sauf au niveau de la fossette du ligament rond.
L’arrière-fond de l’acétabulum n’est pas recouvert de cartilage.

49 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

À gauche il n’y a pas de lobe moyen.

50 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le muscle pectiné se trouve dans l’atrium droit.
La valve tricuspide se trouve dans les cavités droites.
Le foramen ovale peut faire communiquer les deux atriums.

51 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La veine céphalique ne rejoint pas le canal brachial.
Les veines sub-clavieres
` droite et gauche participent à la constitution de la veine cave supérieure.
Les veines médianes céphalique et basilique divergent à partir de la veine médiane de l’avant-
bras.

52 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le muscle diaphragme est innervé par le nerf phrénique issu du plexus cervical (C4).
C’est le ligament arqué médian et pas m édial.
Le centre phrénique est composé de fibres tendineuses.

53 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’isthme du gosier met en communication la cavité orale avec l’oro-pharynx.
Les glandes salivaires sont exocrines.
La parotide est la glande salivaire la plus volumineuse.

54 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Si on prend en compte la direction que prend le bol alimentaire, le colon transverse est tendu
UE 5 • Concours blancs 967

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de droite à gauche dans la cavité abdominale.

Corrigés
L’angle splénique est l’angle colique gauche.

55 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La dernière portion de l’intestin grêle est l’iléon.
Le sphincter d’Oddi se trouve au niveau de l’ampoule hépato-pancréatique.

56 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
L’intestin est vascularisé par les artères mésentériques.
L’artère splénique chemine au-dessus du bord supérieur pancréatique (et la veine pancréatique
en arrière du pancréas).
C’est l’artère m ésentérique inf érieure qui vascularise le colon descendant.

57 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les vois biliaires intra-hépatiques s’abouchent dans les canaux hépatiques droit et gauche.

58 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Cette question pourrait être une question d’histologie.
Le tube droit et la papille sont médullaires.
Le sinus désigne le bassinet intra-rénal.

59 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le col vésical se poursuit par l’urètre.
La contenance normale de la vessie est estimée à 600 ml (le seuil de l’envie est d’environ 300
ml).
Le détrusor est un muscle lisse. Ce sont surtout les sphincters stri é et lisse qui jouent un rôle
fondamental dans la continence.

60 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le cordon spermatique comprend :
➣ le conduit déférent et ses vaisseaux,
➣ l’artère testiculaire,
➣ l’artère crémastérique (= funiculaire),
➣ le plexus veineux pampiniforme,
➣ les fibres nerveuses sympathiques et parasympathiques,
➣ des vaisseaux lymphatiques.

Concours n ◦ 3

61 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Dans la position anatomique de référence, les avant-bras sont en supination.
Les plans sagittaux et horizontaux sont perpendiculaires et non confondus.
L’axe de la main passe par le 3e doigt (ou 3e rayon). L’axe du pied passe par le 2e orteil (ou
2 e rayon).
Les plans horizontaux coupent transversalement le corps.
968 Concours blancs • UE 5

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62 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Au niveau des surfaces articulaires recouvertes de cartilage, les os longs ne sont pas entourés
de périoste.
Le canal médullaire contient de la moelle jaune.
Le cartilage articulaire est de couleur blanc-bleuté.
Les travées d’os spongieux des extrémités sont organis ées en travées le plus souvent ogivales.

63 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Au niveau de la symphyse pubienne il n’y a pas de membrane synoviale car une symphyse
est une articulation cartilagineuse, pas une articulation synoviale.
Les articulations de la voute crânienne sont des sutures.
Les os de la voute crânienne ont une ossification de membrane.

64 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Il porte 2 cornets, supérieur et moyen ; le cornet inf érieur est un os distinct.

65 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Il y a 7 vertèbres cervicales (8 nerfs spinaux cervicaux).
Le rachis cervical est en lordose.
Le sacrum est concave vers l’avant.
La scoliose est une courbure non physiologique dans le plan frontal.

66 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le tube neural dérive de l’ectoblaste.
Il deviendra l’encéphale et la moelle spinale.
Il doit se fermer à son extrémité crâniale.

67 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le nerf optique a son origine au niveau de la rétine.
Le nerf trijumeau est responsable de l’innervation sensitive de la face, pas de toute la tête.

68 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La 3e racine spinale cervicale émerge entre la 2e vert èbre cervicale au-dessus et la 3e vertèbre
cervicale au-dessous.
Le cône terminal de la moelle est au niveau de L1-L2.

69 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les artères vertébrales proviennent des artères sub-clavi` eres.
Les 2 art ères vertébrales se réunissent pour former le tronc basilaire.
Le tronc basilaire se termine en se divisant en artères c érébrales postérieures.
Les carotides internes ont 4 rameaux terminaux : artères cérébrales antérieures, cérébrales
moyennes, choroı̈diennes antérieures et communicantes postérieures.
UE 5 • Concours blancs 969

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70 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.

Corrigés
C’est une cavité aérienne (remplie d’air), qui communique avec le pharynx par la trompe
d’Eustache.
Les cellules sensorielles de l’audition sont situées dans l’oreille interne.
Il y a 3 osselets : malleus, incus, stapes (marteau, enclume, etrier).
´

71 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les fibres nasales s’entrecroisent dans le chiasma optique.
Les tractus optiques se terminent sur les corps génicul és latéraux.
Une compression du chiasma optique ampute la vision des champs visuels temporaux.

72 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La glande mammaire est d’origine épidermique.
La surface de la peau du membre supérieur représente 9% de la surface du corps.
La surface de la peau du tronc représente 36% de la surface du corps.
La peau des sujets âgés est plus fine que celle des sujets jeunes.

73 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les loges musculaires ne sont pas extensibles.

74 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
C’est une articulation sphéroı̈de (articulation scapulo-hum érale).
L’axe de la tête humérale forme avec celui de la diaphyse un angle d’environ 135 ◦.

75 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
L’artère humérale fait suite à l’art ère axillaire.
La veine céphalique se termine dans la veine axillaire, au niveau du sillon delto-pectoral.
Le nerf musculo-cutané assure la flexion du coude (innervation du biceps brachial), le nerf
radial assure son extension (innervation du triceps).

76 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La face médiale du tibia, en dedans de la crête tibiale, est sous-cutanée.
L’insertion du muscle tibial antérieur est en lat éral de la crête tibiale.

77 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le ligament collatéral médial est oblique en bas et en avant.

78 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le nerf sciatique(= ischiatique) passe dans le foramen infra-piriforme pour quitter le bassin
(limité par le muscle piriforme en haut et le muscle jumeau superieur
´ en bas).
970 Concours blancs • UE 5

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Pour en savoir plus :
Chez les sportifs, le nerf peut finir par être irrité (pression exercée par les rotateurs externes de la
cuisse dont fait partie le muscle piriforme) entraı̂nant des douleurs fessières voire des sciatiques
(douleurs partant de la fesse vers le pied) également appelées  sciatalgies  (algo = douleur en
grec).

79 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le lobe gauche n’a que deux lobes mais, comme le droit, dix segments.
Le tronc culmino-lingulaire, situé à gauche, correspond aux bronches lobaires supérieure et
moyenne droites.
La bronche apicale (de Nelson) ventile le segment VI (Fowler) qui est une portion apicale au
lobe inférieur. Ne confondez pas avec la portion inférieure de ce m ême lobe qui est ventil ée
par la pyramide basale.
Les veines pulmonaires se jettent dans l’atrium gauche.

80 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le tissu nodal est intrinsèque au cœur.
Les 4 veines pulmonaires rejoignent l’atrium gauche.
Les piliers sont aussi appelés muscles papillaires.

81 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
En confluant, la veine jugulaire interne droite et la veine sub-clavière droite forment le tronc
veineux brachio-céphalique droit.
Le tronc pulmonaire na ı̂t du ventricule droit.
La veine cave inférieure traverse le diaphragme en Th9, puis se jette dans le cœur, au-dessus
du muscle diaphragme.

82 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le canal inguinal se situe au-dessus du canal inguinal.
L’artère fémorale est en dehors de la veine (de dedans en dehors : veine/art ère/nerf fémoral).

83 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’intestin primitif est constitué du proentéron, du mésentéron et du métentéron.
Le canal allantoı̈de communique avec l’intestin postérieur.

84 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le fundus est proximal, contrairement à l’antre pylorique qui est la portion la plus distale.
L’angle de His (assez franc pour éviter les reflux gastro-œsophagiens) est formé par l’œso-
phage distal (jonction œso-cardiale) à droite et le fundus à gauche.

85 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La rate est située dans l’étage sus-méso-colique.
La rate se développe dans le mésogastre postérieur.

86 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Le pylore fait suite à l’estomac.
UE 5 • Concours blancs 971

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Le muscle de Treiz est le muscle suspenseur du duodénum, au niveau de l’angle duodéno-
jejunal.

Corrigés
87 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
L’artère mésent érique inférieure vascularise la partie terminale du tube digestif, pas l’esto-
mac.
Le chol édoque se termine dans le 2e duod énum.

88 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’urètre est sous-péritonéal, il ne traverse pas la cavite´ péritonéale.
Le muscle détrusor est un muscle lisse.
L’urètre est en avant du vagin.

89 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
On peut se retenir volontairement d’uriner, donc il y a intervention du système nerveux vo-
lontaire (cérébro-spinal, non végétatif) dans le phénomène de miction et de continence.
Le sphincter lisse reçoit une innervation essentiellement sympathique. Ce système est inhibé
lors de la miction par le parasympathique pelvien pour permettre le relâchement sphinctérien.
Le nerf pudendal (interne) innerve le plancher périnéal et les organes génitaux externes, d’où
son ancien nom de  honteux  .

90 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
✘e.
Pour en savoir plus :
La fonction endocrine du testicule est représentée par la production de testostérone.
La fonction exocrine du testicule est représentée par la production de gamètes (spermatozoı̈des).

Concours n ◦ 4

91 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Médial veut dire en dedans, médian veut dire au milieu.
Collatéral veut dire sur le côté.
Dorsal veut dire postérieur.

92 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les synarthroses sont des articulations immobiles.
Les amphiarthroses sont des articulations semi-mobiles, contrairement aux diarthroses (arti-
culations synoviales) qui sont des articulations mobiles.
La trochoı̈de réunit deux segments de cylindres, contrairement à l’ellipsoı̈de qui réunit deux
segments d’ellipsoı̈des.
Ginglyme est synonyme de trochléenne.
972 Concours blancs • UE 5

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93 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

Le rachis lombaire est en lordose.

94 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La moelle cervicale présente un renflement pour le membre supérieur, son diamètre est donc
plus important que celui de la moelle thoracique.
La moelle ne descend pas au-dessous de L1-L2.

95 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le nerf viscéral a son origine dans le ganglion pré-viscéral.
C’est le système parasympathique qui ralentit le rythme cardiaque.

96 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le sillon latéral sépare le lobe frontal du lobe temporal.
Le sillon central sépare le lobe frontal et le lobe pariétal.
Le lobe occipital et le lobe pariétal sont séparés par le sillon pariéto-occipital.

97 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’hypothalamus est situé au-dessous du thalamus.
Le thalamus appartient au diencéphale.

98 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
C’est le V2 (nerf maxillaire) qui passe dans le foramen rond. Le VI passe dans la fissure
orbitaire supérieure du sph énoı̈de.

Pour en savoir plus :


Le VII, VII bis et VIII sont ensemble dans le conduit auditif interne de l’os temporal (conduit inex-
tensible).
Si une tumeur nerveuse survient sur l’un de ces nerfs (souvent neurinome du VIII), ce dernier va mal
fonctionner. Le neurinome est une tumeur bénigne développée à partir des cellules de Schwann qui
synthétisent la gaine de myéline.
On observe des troubles de l’audition, des acouphènes (sensation auditive non liée à un son ext érieur
et seulement ressentie par le patient).
Si elle grossit trop, la tumeur va comprimer les autres éléments du conduit inextensible. Ceci explique
la possible paralysie faciale (VII) associée aux neurinomes du VIII.

Le XI passe dans le foramen jugulaire.

99 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf crânien VII, nerf facial est moteur pour les muscles de la face, c’est le V (trijumeau)
qui est le nerf de la sensibilité de la face.
Le nerf crânien moteur de la langue est le XII (nerf hypoglosse) ; le nerf crânien IX (nerf
glossopharyngien) n’est pas moteur pour la langue.
Le nerf crânien VI (nerf abducens) est un nerf moteur oculaire ; le nerf crânien VIII est le
nerf de l’équilibre (nerf cochléo-vestibulaire).
UE 5 • Concours blancs 973

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Corrigés
100 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Les cônes sont destinés à la vision pr écise et colorée, les bâtonnets sont destinés à la vision
des formes.

101 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La trochlée humérale s’articule avec l’ulna.
La tête ulnaire est distale et s’articule avec l’incisure ulnaire du radius.
Le ligament annulaire entoure la tête radiale au niveau de l’articulation radio-ulnaire proxi-
male.

102 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La gouttière du pouls radial est limitée lat éralement par le muscle bracho-radial et en dedans
par le fl échisseur radial du carpe.

103 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le nerf ulnaire traverse, avec son artère, le canal de Guyon (limité par le pisiforme et le
rétinaculum des fléchisseurs).
Le canal carpien est traversé par les muscles fléchisseurs de la main.

Pour en savoir plus :


Le canal carpien constitue un d éfilé ost éofibreux inextensible et étroit o ù passe le nerf m édian et les
neuf tendons fléchisseurs des doigts.
Le syndrome du canal carpien est un ensemble de signes témoignant de la souffrance du nerf médian
comprimé par les autres structures.
Par exemple, en cas de tendinite des tendons fléchisseurs (inflammation et donc augmentation de
volume des tendons), le nerf médian peut être comprimé et donner une symptomatologie chez le
patient : fourmillements dans les trois premiers doigts au niveau de la face palmaire, ou encore dimi-
nution de volume de l’éminence Thénar car les muscles court abducteur du pouce, opposant du pouce
et court fléchisseur sont innervés par le nerf médian.

104 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le versant externe de la trochlée fémorale est plus large et plus saillant que le versant interne.
La cavité glénoı̈de interne du tibia est concave vers le haut, la cavité gléno ı̈de externe est
convexe vers le haut.
Le talus s’articule avec le tibia, la fibula, le naviculaire et le calcanéum, pas avec le cuboı̈de.

105 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le cuboı̈de présente sur sa face inférieure une gouttière pour le muscle long fibulaire.
Le cuboı̈de ne s’articule qu’avec le cunéiforme latéral.
En distal, le muscle long fibulaire s’insère sur la tuberosit
´ é du 1 e metatarsien
´ et sur l’os
cunéiforme médial.

106 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le psoas iliaque s’insère sur le petit trochanter.
974 Concours blancs • UE 5

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Notez que le grand adducteur reçoit par ailleurs un rameau moteur du nerf grand sciatique.
Les muscles ischio-jambiers (muscle semi-membraneux, semi-tendineux, biceps femoral) ´
sont tous innervés par le nerf sciatique.

107 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Le nerf ischiatique est issu des nerfs spinaux L4, L5, S1, S2, S3.
Il se divise dans la partie supérieure de la fosse poplitée en nerf fibulaire commun et nerf
tibial.

108 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Seul le poumon droit est divisé en trois lobes par deux scissures. Le poumon gauche ne
présente que deux lobes divisés par une scissure.
Ce sont les artères pulmonaires qui suivent la segmentation bronchique.
La cage thoracique protège des organes abdominaux comme le foie et la rate. Le diaphragme
est donc haut placé (4e espace intercostal a` droite et 5 e à gauche). Les poumons sont donc
étendus du haut du thorax aux limites précédemment citees.
´
Les poumons sont entourés par deux feuillets de plèvre.

109 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La paroi antérieure du ventricule droit est musculaire mais recouverte de péricarde et tapissée
d’endocarde.
La valve tricuspide possède une cuspide antérieure, une cuspide postérieure et une cuspide
septale.
Pour l’orifice pulmonaire il y a une cuspide antérieure et 2 post érieures droite et gauche fix ées
sur l’anneau fibreux, mais donc pas de cuspide antérieure gauche.

110 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

Le réseau de Purkinje prolonge le faisceau de His.
L’électrocardiogramme enregistre l’activit é électrique du cœur.
L’innervation intrinsèque du cœur d épend du tissu nodal.
C’est le vague gauche qui émet un rameau récurrent sous l’arc aortique.

111 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

112 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
113 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La longueur du tube digestif est plus proche de 8 m que 10/12 m.

114 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le rectum pelvien a une innervation purement végétative :
➣ para-sympathique par les rameaux des branches antérieures des racines S2, S3, S4 (nerfs
érecteurs),
➣ sympathique à partir du ganglion hypogastrique sup erieur,
´ des deux nerfs hypogastriques
et des plexus hypogastriques inférieurs.
Il n’a pas d’innervation somatique (= volontaire).
UE 5 • Concours blancs 975

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Corrigés
115 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
On retrouve des anastomoses art ério-artérielles (et pas art ério-veineuses) par inosculation au
niveau intestinal, par exemple l’arcade de Riolan.
La veine porte reçoit aussi l’afférence de la veine splénique formant, avec la veine mésentérique
inférieure, le tronc spléno-mésaraı̈que. En confluant avec la veine mésent érique supérieure,
ce tronc forme la veine porte. Donc le sang du pancréas se draine vers la veine porte.

116 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le sigmoı̈de est relativement mobile, grâce au mésosigmoı̈de.

117 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les glandes sublinguales sont des glandes exocrines car leurs sécretions
´ (salive) ne sont pas
d éversées dans le sang, mais dans une cavité (buccale) par l’intermédiaire d’un canal.

118 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Les reins sont rétro-péritonéaux.

119 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

Les ovaires sont intrapéritonéaux, mais non péritonisés.
La fécondation a lieu dans le 1/3 externe des trompes utérines.

120 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La loge prostatique est limitée en haut par la lame inter vésico-prostatique. La prostate est
donc sous la vessie.
C’est la face supérieure de la vessie qui est en contact avec le  bas-péritoine  .

Concours n ◦ 5

121 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le plan axial contient l’axe sagittal, il est parallèle au sol.

122 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La trochoı̈de présente un seul axe de mouvement, donc un seul degré de mobilit é angulaire
(ou degré de liberté, ddl).
La trochléenne présente également un seul ddl.
La sphéroı̈de (ou enarthrose) présente 3 ddl.
La condylienne et l’articulation par emboı̂tement réciproque présentent 2 ddl.

123 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On peut palper les processus épineux, mais pas le corps vertébral (trop profond).
976 Concours blancs • UE 5

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124 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les radicelles de la racine postérieure émergent par le sillon collatéral dorsal.
Au niveau cervical et coccygien, il n’y a pas le même nombre de vertèbres que de nerfs ra-
chidiens.
Les racines de la queue de cheval sont d’origine lombaire ou sacrée.

125 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

Le bulbe fait partie du tronc cér ébral, il se situe dans la continuité de la moelle mais n’appar-
tient pas à la moelle spinale.
La partie inférieure du bulbe se trouve dans la boite crânienne.

126 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Il y a dans la boite crânienne les 2 hémisph ères cérébraux, le diencéphale, le tronc cérébral,
et le cervelet.
Le retour veineux se fait vers le système cave supérieur par la veine jugulaire interne.

127 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le lobe de l’insula se trouve dans le fond du sillon latéral (de Sylvius).
La capsule interne est située entre le thalamus (médial) et le noyau lenticulaire (latéral).

128 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le nerf hypoglosse est moteur pur (nerf moteur principal de la langue).

129 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La cornée agit comme une lentille convergente dont l’action est complét ée par le cristallin.

Pour en savoir plus :


Elle est trop convergente chez les les myopes et pas assez chez les hypermétropes.

130 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le malleus transmet les vibrations du tympan vers l’incus (enclume).
La trompe d’Eustache fait communiquer la caisse du tympan avec le nasopharynx.
Les corps cellulaires des 2e neurones sont situés dans les noyaux cochléaires (bulbe).

131 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le processus coronoı̈de appartient à l’ulna (ou à la mandibule pour la face), il ne doit pas être
confondu avec le processus coracoı̈de de la scapula.

132 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le bord biseauté de la t ête radiale répond à la zone capitulo-trochléenne.
Le ligament annulaire est tendu entre le bord antérieur et le bord postérieur de l’incisure ra-
diale de l’ulna.
Le ligament carré s’insère sur le bord médial du radius.
UE 5 • Concours blancs 977

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133 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.

Corrigés
Seuls les rameaux antérieurs des racines C5 à T1 participent à la constitution du plexus bra-
chial. Les rameaux postérieurs vont innerver les muscles et la peau de la nuque et du haut du
dos.

134 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La fibula ne s’articule qu’avec le tibia et le talus (astragale).
L’axe du pied passe par le 2e orteil ( de la main : 3e doigt).
Le tarse comporte sept os (talus, calcanéum, trois cunéiformes, cuboı̈de et os naviculaire).

135 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Le ligament croisé antérieur est orienté en haut, en arri ère et en dehors. Il se fixe sur la face
intercondylaire axiale du condyle latéral du fémur.

136 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Il se termine sur le calcanéum (tendon d’Achille).

137 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le cartilage thyroı̈de est à l’origine du relief de la pomme d’Adam chez les sujets de sexe
masculin. Il a une forme de bouclier plié sur son grand axe vertical, contrairement au cartilage
cricoı̈de qui a une forme de bague.
Le ligament vocal s’insère sur le processus vocal du cartilage arythénoide.
Le cartilage arythénoı̈de est mobile, pas le cartilage crico¨ıde.
L’os hyoı̈de n’est pas, à proprement parler, un cartilage du larynx.

138 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le cœur droit est destiné au sang hypooxygéné, le cœur gauche au sang hyperoxygéné.
La contraction ventriculaire est la systole.
Nœud sino-atrial, puis faisceau atrio-ventriculaire et nœud atrio-ventriculaire.
Le système nerveux sympathique est cardio accélérateur, le parasympathique freinateur.

139 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
C’est bien de la valve tricuspide dont on parle ici. Ces cuspides sont : antérieure, postérieure,
septale.

140 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
L’arcade de Riolan est une anastomose entre l’artère mésentérique supérieure et inférieure.

141 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le ligament inguinal s’insère sur l’ épine iliaque antéro-supérieure.
Le canal obturateur se situe a` la partie sup érieure du foramen obturé.

142 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les nerfs phréniques sont issus des plexus cervicaux.
978 Concours blancs • UE 5

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Les artères phr éniques inférieures sont des collatérales de l’aorte abdominale.
Seule la veine cave inférieure traverse le centre phrénique.

143 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La plus grosse des glandes salivaires est la parotide.
Le laryngopharynx est la transition entre oropharynx et œsophage. Il est également impliqué
dans la constitution du tube digestif.

Pour en savoir plus :


Les oreillons (ou parotidite virale) constituent une infection virale infantile due au virus ourlien Myxo-
virus parotidis qui infecte notamment la glande parotide. Celle-ci, tuméfi ée, augmente de volume et
est bien visible en avant des oreilles.
Dans les pays développés, la vaccination a permis de supprimer quasi completement
` le nombre de
cas chez l’enfant.
Les complications à craindre etaient
´ notamment la possible stérilité future des garçons atteints par
atrophie testiculaire due au virus ourlien.

144 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
145 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La face postérieure du pancréas n’est pas recouverte de péritoine visc éral (le pancréas est
rétro-péritonéal).
Le grand omentum est tendu entre la grande courbure de l’estomac et le colon transverse.

146 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le conduit cholédoque s’abouche dans le duodénum.
L’iléon s’abouche au colon droit.
Le colon sigmoı̈de fait suite au colon gauche.

147 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le canal pancréatique se termine avec la voie biliaire principale dans D2.
L’artère mésentérique supérieure passe en arrière du corps du pancréas puis en avant du petit
pancréas et de D3.

148 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le pelvis du rein s’intercale entre les calices et les uretères.
La contraction du détrusor est involontaire.
L’urètre féminin contient les glandes urétrales dans sa paroi.

149 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La vulve est le nom donné aux organes génitaux externes de la femme.
Les grandes lèvres sont plus lat érales que les petites.

150 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

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UE 6
Initiation à la connaissance
du médicament

Claude Galien (131-201),


médecin grec. Il est considéré comme l’un des
pères de la pharmacie. Le serment de Galien
est un texte prononcé à la fin de la soutenance
d’une thèse de pharmacie.
978 Concours blancs • UE 5

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Table de l’UE 6

Énoncés
1. Cadre juridique 981
Histoire du médicament 981
Définition, description et statut des médicaments
et autres produits de santé 984
Les structures de régulation du médicament 989
Aspects sociétaux et économiques du médicament 993
2. Cycle du médicament 1078
Conception du médicament,
identification d’une molécule à visée thérapeutique 995
Développement et production du m édicament 995
Mise en forme galénique. Études pharmaco-toxicologiques.
Études cliniques du medicament.
´

3. Pharmacologie générale 1007


Cibles, mécanisme d’action et devenir du médicament 1007
Cibles et mécanisme d’action du médicament. Devenir du médicament.
Molécules actives et médicaments 1019
Définition des principaux paramètres pharmacodynamiques
et pharmacocinétiques 1023
Règles de prescription, Rapport bénéfice/ risque 1028
Pharmacovigilance, pharmaco-épidémiologie, pharmaco-économie 1031
Bon usage du médicament, iatrogénèse 1033

Énoncés des concours blancs 1039

Corrigés des QCM classés 1066

Corrigés des concours blancs 1111

document établi par Nabil Otmani, docteur en pharmacie


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UE 6 QCM classés (énoncés)

|
m
o
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

c
t.
o
p
s
g
lo
.b
s
in
c
e
d
e
m
1. Cadre juridique

s
e
rd
o
s
e
tr
e
/l
:/
p
Histoire du médicament

tt
h
|
m
o
.c
s
1 Concernant la pénicilline :

s
re
p
rd
o
❑ a. La pénicilline a été découverte par Louis Pasteur à Paris en 1928.

.w
s
in
c
❑ b. La pénicilline a été découverte par synthèse chimique.

e
d
e
m
s
❑ c. La pénicilline a été découverte par Alexander Fleming.
e
rd
o
s

❑ d. La pénicilline est un antidépresseur.


e
tr
e
/l
:/

❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.


p
tt
h
|
s

D’après concours Brest


in
c
e
d
e
M
s
e

2 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


rD
o
s
re
T

❑ a. L’acide acétylsalicylique et l’aspirine désignent la même molécule.


e
/L
s
p

❑ b. La codéine a été extraite initialement de l’opium.


u
ro
/g
m

❑ c. Le paracétamol est un antibiotique.


o
.c
k
o
o

❑ d. Le mécanisme d’action de l’aspirine a été découvert bien avant son autorisation


b
e
c
a

de mise sur le marché.


.f
w
w
w

❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.


|
s
in
c

D’après concours Brest


e
d
e
M
s
e
rD

UE6
o

3 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


s
re
T
e
/L

❑ a. Les premiers sulfamides étaient utilisés comme antibiotiques et avaient pour


m
o
.c

propriét é de faire baisser la glycémie.


k
o
o
b
e

❑ b. Le sildénafil Viagra 
R
a été initialement développé comme antimigraineux.
c
a
.f
w
w

❑ c. Le paracétamol est un analogue structural d’un produit hépatotoxique, l’acéta-


w
|

nilide.
❑ d. Les premiers β-bloquants ont été synthétisés par l’équipe de James Black pour
en faire des hypertenseurs.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

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982 Énoncés • UE 6

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4 Concernant les sulfamides :
❑ a. C’est un chimiste travaillant sur des colorants qui a découvert l’action
bactéricide des sulfamides.
❑ b. C’est initialement l’activité bactéricide sur des spectrocoques qui a été ob-
servée.
❑ c. C’est initialement sur des staphylocoques que l’activité bactéricide des sulfa-
mides a ét é observée.
❑ d. Certains sulfamides ont un effet hyperglycémiant, utilisé pour traiter les hypo-
glycémies sévères.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

5 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La théophylline est un hétéroside.
❑ b. La morphine est un alcaloı̈de.
❑ c. La digitaline est un alcaloı̈de.
❑ d. Le haschisch est une résine extraite du chanvre indien.
❑ e. La ciclosporine est extraite d’un champignon.
D’après concours Paris 5 Descartes

6 Galien :
❑ a. Est considéré comme le  Père  de la médecine.
❑ b. Est considéré comme un des  P ères  de la pharmacie.
❑ c. Introduit l’expérimentation.
❑ d. Est un chimiste grec du Moyen-âge.
❑ e. Utilise des pratiques magiques ou religieuses.
D’après concours Nancy

7 François Magendie :
❑ a. est le pere
` de la pharmacologie.
❑ b. a découvert la penicilline.
´
❑ c. prônait l’utilisation des Simples au Moyen-Âge.
❑ d. est à l’origine du vaccin antivariolique en 1796.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

8 Concernant les personnages qui ont marqué l’histoire du médicament :


❑ a. Hippocrate est le père de la pharmacologie.
❑ b. Galien a participé à la synthèse de la morphine.
UE 6 • Énoncés 983

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❑ c. Avicenne a écrit  le Canon de la M édecine  au dix-neuvième siècle.
❑ d. Paracelse était un médecin réputé de l’Antiqité grecque.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

9 À propos de l’histoire du m édicament :


❑ a. La dernière épidémie de peste à Paris date de 1789.
❑ b. L’Orvietan était un remède secret interdit.
❑ c. Antoine Augustin Parmentier a écrit de nombreux ouvrages traitant de santé
publique.
❑ d. L’eau de la reine de Hongrie a été utilisée dans la cél èbre  affaire des poisons .
❑ e. Louis Nicolas Vauquelin est l’inventeur de la chimie pneumatique.
D’après concours Caen

10 L’écorce de quinquina :
❑ a. a permis d’obtenir la quinine, un anti-arythmique majeur.
❑ b. est efficace dans la malaria.
❑ c. est à l’origine d’un antidépresseur encore utilisé aujourd’hui
❑ d. a permis d’obtenir la quinine extraite par les Jésuites au 18e siècle.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

11 Concernant les médicaments :


❑ a. L’aspirine a été extraite à partir d’une plante nomm ée herbularius.
❑ b. L’opium a été extrait chimiquement dès l’antiquité.
❑ c. La chlorpromazine est exraite du saule.
❑ d. La morphine a été découverte par hasard par Snyder.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
UE6
D’après concours Clermont-Ferrand

12 Parmi les substances suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) un(des) alcaloı̈de(s) ?


❑ a. Streptomycine ❑ b. Héparine ❑ c. Antimoine ❑ d. Colchicine
❑ e. Quinine
D’après concours Rouen

13 Concernant la pharmacodépendance :
❑ a. La dépendance physique est le plus grand facteur de dépendance.
❑ b. La dépendance physique est l’apanage de tous les médicaments psychotropes
et autres produits psychoactifs.
984 Énoncés • UE 6

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❑ c. La tolérance necessite
´ de baisser les doses pour retrouver l’effet initial.
❑ d. Une benzodiazépine prise chroniquement peut être arrêtee
´ brutalement.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

14 Indiquez parmi les caractéristiques suivantes, les deux qui sont communes à toutes les
drogues :
❑ a. Dépendance psychique.
❑ b. Dépendance physique.
❑ c. Développement d’une tolérance.
❑ d. Neurotoxicité.
❑ e. Action primitivement cérébrale.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

15 Indiquez parmi les caractéristiques prêt ées au tétrahydrocannabinol (THC) laquelle est
fausse :
❑ a. Agit à de très faibles doses.
❑ b. Franchit facilement la barrière hémato-enc éphalique.
❑ c. Se stocke très durablement (jours-semaines) dans le cerveau.
❑ d. A une exceptionnelle lipophilie.
❑ e. Est psychostimulant.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

16 Parmi les substances ou produits suivants, lequel(lesquels) peut(peuvent) donner lieu à


un usage toxicomaniaque ?
❑ a. Tabac ❑ b. Alcool ❑ c. Cannabis ❑ d. Cocaı̈ne ❑ e. Héroı̈ne
D’après concours Rouen

17 Concernant la cocaı̈ne :
❑ a. Elle a une origine végétale.
❑ b. Son chlorydrate est fumé.
❑ c. Sa base, le  crack  est prisée/sniffée 
❑ d. Elle induit très rapidement une dépendance psychique.
❑ e. Elle induit une sédation.
D’après concours Rouen

Définition, description et statut des médicaments et autres produits


de santé
18 Un médicament antalgique non inscrit sur liste :
❑ a. Peut être utilis é après une prescription médicale.
UE 6 • Énoncés 985

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❑ b. Peut être utilis é en automédication.
❑ c. Est toujours remboursé.
❑ d. Peut être utilis é en association avec un traitement étiologique.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

19 On entend par dispositif médical tout instrument, appareil, équipement, matière, pro-
duit, destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins medicales.
´
Selon la classification des dispositifs médicaux, on peut dire :
❑ a. Classe I : risque le plus fort.
❑ b. Classe IIa : risque moyen.
❑ c. Classe IIb : risque potentiellement élevé.
❑ d. Classe III : risque faible.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

20 Une prodogue :
❑ a. Est une métabolite toxique.
❑ b. Est issue d’une réaction d’oxydation du principe actif.
❑ c. Est transformée par une réaction d’hydrolyse en un métabolite actif.
❑ d. Est un composé glucuro-conjugué.
❑ e. Est toujours un amide.
D’après concours Nantes

21 Concernant l’héroı̈ne (diacétylmorphine) :


❑ a. C’est un alcaloı̈de naturel de l’opium.
❑ b. C’est une préparation galénique à base d’opium.
❑ c. C’est une substance d’hémisynthèse pr éparée à partir de la morphine.
❑ d. C’est un isomère optique de la morphine.
❑ e. C’est une substance hautement toxicomanogène.
UE6
D’après concours Paris 5 Descartes

22 Parmi les produits suivants, lesquels relèvent de la définition du médicament par fonc-
tion ?
❑ a. Les produits de contraste. ❑ b. Les articles de pansement.
❑ c. Les produits contraceptifs. ❑ d. Les tests de dépistage.
❑ e. Les organes humains.
D’après concours Paris 5 Descartes

23 Concernant la prescription des médicaments dits stupéfiants :


❑ a. On les appelle également médicaments  hors liste  .
986 Énoncés • UE 6

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❑ b. Certains appartiennent également à la liste III.
❑ c. La durée de la prescription est limitée au maximum à 15 jours.
❑ d. Ils sont prescrits sur une ordonnance sécurisée comportant deux secteurs, dite
ordonnance bizone.
❑ e. La quantité délivrée par le pharmacien ne peut pas excéder la dose nécessaire
pour 28 jours.
D’après concours Paris 5 Descartes

24 Une préparation magistrale :


❑ a. Est un médicament préparé extemporanément en pharmacie et poss édant une
AMM.
❑ b. Est un médicament caractérise´ par une dénomination spéciale.
❑ c. Est un médicament préparé extemporanément en pharmacie selon une prescrip-
tion médicale destinee
´ à un malade détermin é.
❑ d. Est un médicament préparé industriellement.
❑ e. Est un médicament préparé à l’avance à l’officine.
D’après concours Nantes

25 Les produits sanguins labiles (PSL) :


❑ a. Sont des médicaments à base de sang ou de composants de sang préparés
industriellement.
❑ b. Sont des produits à base de sang ou de composants de sang préparés
industriellement.
❑ c. Sont des médicaments issus du sang d’un donneur et destinés à être transfusés
à un patient.
❑ d. Sont des produits issus du sang d’un donneur et destinés à être transfusés à un
patient.
❑ e. Sont soumis à un dépôt d’AMM.
D’après concours Nantes

26 Concernant les expériences de binding de type déplacement/compétition :


❑ a. La liaison totale est déterminée en présence de concentrations croissantes de
ligand radioactif.
❑ b. La liaison totale est détermin ée en présence de concentrations constantes de
ligand radioactif.
❑ c. La liaison spécifique est d éterminée à l’aide d’une concentration en excès de
ligand froid.
❑ d. La liaison spécifique est déterminée à l’aide d’une concentration constante en
ligand radioactif.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE 6 • Énoncés 987

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27 Le transport actif nécessite de l’énergie. Le générique d’un médicament :
❑ a. est dénu é d’un effet placebo.
❑ b. n’est pas différent d’une copie thérapeutique en termes d’effets indésirables.
❑ c. sert souvent de placebo dans les études cliniques randomisées en double
aveugle.
❑ d. doit faire l’objet de nouvelles études pré-cliniques avant d’obtenir une autorisa-
tion de mise sur le marché.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

28 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Les médicaments rétrocédables ne sont vendus au public que dans les officines
de ville.
❑ b. Les médicaments rétrocédables ont un suivi particulier de prescription ou de
délivrance.
❑ c. Les médicaments r éservés à l’usage hospitalier peuvent être rétrocéd és.
❑ d. Les médicaments à prescription hospitalière ne sont dispensés que dans les
pharmacies à usage intérieur des établissements de santé (PUI).
❑ e. La prescription initiale hospitalière d’un médicament a une validité maximale
limitée à 3 mois de traitement.
D’après concours Rouen

29 À propos des diff érents types de médicaments :


❑ a. Les préparations magistrales sont des médicaments pr éparés à l’avance et soi-
gneusement conservées à l’officine.
❑ b. Les préparations magistrales sont préparées selon une formule et un procédé
consign´es dans le Formulaire National.
❑ c. La loi des semblables est un des principes des médicaments homéopathiques.
❑ d. Les doses infinitésimales des médicaments hom éopathiques sont mesurables
par la spectrophotométrie ultra-violet/visible.
UE6

❑ e. Tous les items précédents sont faux.


D’après concours Grenoble

30 Parmi les produits suivants, lesquels sont des dispositifs médicaux :


❑ a. les produits cosmétiques.
❑ b. les consommables (aiguilles, pansements).
❑ c. les dispositifs de diagnostic in vitro.
❑ d. les produits preparés
´ à partir du sang et de ses composants.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
988 Énoncés • UE 6

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31 Les médicaments classés  v énéneux  :
❑ a. sont identifiés par l’étiquette  ne pas d épasser la dose prescrite  .
❑ b. sont uniquement les médicaments du traitement des morsures de reptile.
❑ c. ne sont délivrés que sur prescription médicale.
❑ d. sont les médicaments  listés  .
❑ e. sont identifiés par un losange bordé d’un filet noir.
D’après concours Caen

32 À partir du 11 janvier 2013, la réglementation des cosmétiques relèvera (une seule


réponse) :
❑ a. de la Directive 76/768/CEE.
❑ b. de la Directive 76/768/CEE modifi ée.
❑ c. de la Directive 93/35/CEE.
❑ d. du Règlement (CE) N1̊223/2009.
❑ e. de la Cosmetic valley.
D’après concours Nantes

33 Les médicaments à base de plantes :


❑ a. Sont définis par l’article L 5111-1 du Code de la Santé Publique.
❑ b. Ne doivent être vendus que par les pharmaciens d’officine.
❑ c. Ne peuvent renfermer que des plantes de la Pharmacopée Française.
❑ d. Sont des médicaments par présentation.
❑ e. Doivent avoir nécessairement une Autorisation de Mise sur le March é (AMM).
D’après concours Caen

34 Dans les Pharmacies à Usage Intérieur (PUI) :


❑ a. Les médicaments sont au même prix qu’en officine de ville.
❑ b. Le palmarès des médicaments en valeur est le même qu’en officine de ville.
❑ c. La part des biosimilaires est croissante parmi les medicaments.
´
❑ d. Les médicaments dérivés du sang font l’objet d’une traçabilité spécifique.
❑ e. Toutes les références des médicaments doivent etre
ˆ pr ésentes.
D’après concours Caen

35 Concernant les médicaments classés dans la cat égorie des stupéfiants :


❑ a. La morphine appartient à cette catégorie de m édicaments.
❑ b. Ils peuvent être prescrits sur n’importe quelle ordonnance.
❑ c. Leur prescription est limitée à 3 jours.
❑ d. Sur l’ordonnance, les doses et nombres d’unités doivent être indiqués en
chiffres.
UE 6 • Énoncés 989

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❑ e. La délivrance doit être effectu ée dans les 24 heures suivant la date de prescrip-
tion.
D’après concours Caen

36 Les médicaments de la liste I :


❑ a. ne nécessitent pas obligatoirement une ordonnance.
❑ b. doivent être conserves
´ dans des armoires fermées à clé et sécurisées.
❑ c. doivent être obligatoirement inscrits sur une ordonnance sécurisée.
❑ d. sont non renouvelables sauf si le rescripteur indique  renouvelable n fois .
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

37 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Les prescriptions relatives au traitement d’une affection de longue durée recon-
nue figurent obligatoirement sur une ordonnance sécurisée.
❑ b. La contraception d’urgence Norlevo R
(levonorgestrel) est dispensée aux mi-
neures à titre anonyme mais nécessite une ordonnance pour le remboursement
du médicament.
❑ c. Un médicament soumis au régime de la liste II administr é par voie sublinguale
comporte sur l’étiquetage un cadre vert sous la dénomination commerciale.
❑ d. Un médicament soumis au régime de la liste II présente des risques moins
élevés pour la santé comparativement au m édicament soumis au régime de la
liste I.
❑ e. Les médicaments  grand public  sont toujours des m édicaments non listés.
D’après concours Rouen

Les structures de régulation du médicament


38 Parmi les médicaments suivants, quels sont ceux qui nécessitent une autorisation de
mise sur le marché (AMM) ?
❑ a. La préparation magistrale. ❑ b. La préparation hospitalière.
UE6

❑ c. La spécificité générique. ❑ d. La tisane.


❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

39 Parmi les principaux acteurs institutionnels intervenant dans la délivrance de l’auto-


risation de mise sur le marché, quels sont, au niveau français, la (ou les) agence(s) et(ou)
ministère(s) impliqué(s) ?
❑ a. Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS).
❑ b. Agence française de sécurité des aliments (AFSSA).
❑ c. Haute autorité de santé (HAS).
❑ d. Institut national de veille sanitaire (InVS).
990 Énoncés • UE 6

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❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

40 Dans quel ordre se déroulent les procédures d’enregistrement d’un nouveau médicament ?

❑ a. Autorisation de mise sur le marché, puis fixation du prix, puis taux de


remboursement.
❑ b. Taux de remboursement, puis autorisation de mise sur le marché, puis fixation
du prix.
❑ c. Fixation du prix, puis taux de remboursement, puis autorisation de mise sur le
marché.
❑ d. Autorisation de mise sur le marché, puis taux de remboursement, puis fixation
du prix.
❑ e. Taux de remboursement, puis fixation du prix, puis autorisation de mise sur le
marché.
D’après concours Paris 5 Descartes

41 Quels sont les éléments pris en compte pour décider de l’autorisation de mise sur le
marché ?
❑ a. Qualité pharmaceutique.
´
❑ b. Supériorit é par rapport aux autres medicaments ayant la même indication.
❑ c. Efficacité.
❑ d. Biodisponibilité.
❑ e. Sécurite.´
D’après concours Paris 5 Descartes

42 Parmi les criteres


` suivants, lesquels permettent de déterminer le service médical rendu ?

❑ a. La date de commercialisation. ❑ b. La gravité de la maladie.


❑ c. Le plan de gestion du risque. ❑ d. Le rapport bénéfice/risque.
❑ e. Le taux de remboursement.
D’après concours Paris 5 Descartes

43 Concernant le prix des médicaments remboursables :


❑ a. Le CEPS fixe le prix des médicaments et le taux de remboursement.
❑ b. La fixation du prix des médicaments remboursables relève de la compétence
des ministres chargés de la Santé et de la Sécurité Sociale.
❑ c. Le critère ASMR sert à fixer le prix du m édicament remboursable.
❑ d. L’avis de remboursement est rendu par la Commission de Transparence de la
Haute Autorité de Santé.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE 6 • Énoncés 991

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44 Concernant le taux de remboursement :
❑ a. Les préparations magistrales ne sont jamais remboursées.
❑ b. Les médicaments irremplaçables pour affections graves et invalidantes ont une
vignette blanche et un taux de remboursement de 100%.
❑ c. Les médicaments à SMR modéré ont une vignette bleu clair et un taux de rem-
boursement de 30%.
❑ d. Les médicaments à SMR insuffisant ont une vignette verte et ne sont pas rem-
boursés.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

45 Parmi les produits suivants, lequel(lesquels) est(sont) réglementé(s) par l’Agence Na-
tionale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) :
❑ a. Les produits cosmétiques.
❑ b. Les compléments alimentaires.
❑ c. Les produits sanguins.
❑ d. Les produits de tatouage.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

46 Parmi ces actions, laquelle(lesquelles) est(sont) effectué par l’Agence de Sécurité du


M édicament et des Produits de Santé (ANSM) :
❑ a. la promotion des pratiques et du bon usage des soins.
❑ b. la fixation du prix des médicaments.
❑ c. l’interdiction des dispositifs médicaux.
❑ d. la libération des lots de vaccins.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand UE6
47 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Le prix des médicaments non remboursables est déterminé librement par le
pharmacien d’officine.
❑ b. La Haute Autorité de Santé est chargée, entre autres, de veiller à la qualité de
´
l’information medicale ´
diffus ee.
❑ c. L’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie intervient dans la fixation
du taux de remboursement des médicaments.
❑ d. La Haute Autorité de Santé est chargée de l’autorisation de mise sur le marché.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

48 L’Agence de Biomédecine :
992 Énoncés • UE 6

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❑ a. Assure la qualité et la sécurité des réactifs biologiques.
❑ b. Gère l’organisation des essais cliniques de phase III.
❑ c. Est chargée d’assurer le suivi des patients en attente de greffe.
❑ d. Suit les épidémies de grippe.
❑ e. Est responsable des recherches en génétique humaine.
D’après concours Caen

49 Concernant l’Autorisation Temporaire d’Utilisation (ATU) d’un médicament :


❑ a. Elle est délivrée de façon courante sur simple demande d’un médecin
gén éraliste.
❑ b. Elle ne peut être délivrée pour un patient donné.
❑ c. Elle peut concerner une cohorte de patients.
❑ d. Elle peut être délivrée à la demande du titulaire des droits d’exploitation du
médicament.
❑ e. Elle peut être d élivrée dans le cadre de la mise en place d’un protocole d’utili-
sation thérapeutique.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

50 Les demandes d’autorisation de mise sur le marché des nouveaux médicaments sont
examinées par :
❑ a. la Haute autorité de santé.
❑ b. l’Agence française de sécurit é sanitaire des produits de santé.
❑ c. le Comité économique des produits de santé.
❑ d. l’Agence européenne des m édicaments.
❑ e. l’Institut national de veille sanitaire.
D’après concours Rouen

51 Le Comité de Protection des Personnes (CPP) :


❑ a. Se prononce sur le protocole initial d’un essai clinique et sur toute modification
substantielle ultérieure.
❑ b. Rend un avis consultatif sur la recherche.
❑ c. Se prononce dans un délai de 35 jours.
❑ d. Est composé de 2 collèges dont les membres exercent par mandats de 3 ans.
❑ e. Examine la protection des personnes se prêtant à la recherche, la pertinence du
protocole et les moyens utilis´
es.
D’après concours Nancy

52 Le Service Médical Rendu (SMR) d’un médicament :


❑ a. Tient compte de données relatives à la gravité de la maladie.
❑ b. Tient compte de l’incidence de la maladie.
UE 6 • Énoncés 993

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❑ c. Tient compte de son efficacité.
❑ d. Tient compte de ses effets indésirables.
❑ e. Tient compte de sa place dans la stratégie thérapeutique.
D’après concours Nancy

53 La Pharmacopée :
❑ a. Garantit la sécurité des m édicaments.
❑ b. Est un recueil a` caractère officiel et réglementaire.
❑ c. Est un recueil des matières premières autorisées.
❑ d. Définit les criteres
` de pureté des matières premières.
❑ e. Définit les m éthodes d’analyses pour assurer le contrôle des matières premi ères.
D’après concours Nancy

54 Les centres régionaux de Pharmacovigilance (CRPV) ont pour missions :


❑ a. De recueillir et d’évaluer les déclarations adressées par les professionnels de
santé.
❑ b. D’examiner les ordonnances prescrites et évaluer leur conformité.
❑ c. De participer à l’information du médicament.
❑ d. De contribuer au progrès scientifique.
❑ e. De contrôler l’activité des officines dispensant les m édicaments de la région.
D’après concours Nancy

55 À propos de la pharmacovigilance :
❑ a. Les effets indésirables mineurs et modérés ne necessitent
´ pas de traitement.
❑ b. L’imputabilité apprécie le degré de causalité entre un effet ind ésirable et un
médicament.
❑ c. Les études précliniques évaluent les risques d’un médicament chez des volon-
taires sains .
❑ d. les essais cliniques de phase 4 affinent le rapport bén éfice-risque d’un
UE6
médicament.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

Aspects sociétaux et économiques du médicament


56 Concernant la consommation de médicaments exprimée en parité de pouvoir d’achat :
❑ a. Les USA ont la consommation la plus élevée au monde.
❑ b. La France a la consommation la plus élevée au monde, si on excepte les USA.
❑ c. La consommation moyenne de l’OCDE est de 40% supérieure à celle de la
France.
994 Énoncés • UE 6

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❑ d. La consommation moyenne de la France est de 20 supérieure à celle de
l’OCDE.
❑ e. Il n’y a pas de données comparatives.
D’après concours Nancy

57 Les médicaments contrefaits :


❑ a. Peuvent être préjudiciables à la sant é des patients.
❑ b. Peuvent contenir des impuretés dangereuses.
❑ c. Ont la même composition qualitative et quantitative que les m édicaments ori-
ginaux de marque.
❑ d. Ont une production réglementée.
❑ e. Sont vendus sur des sites Internet dont certains ont été fermés par Interpol.
D’après concours Nancy

58 Parmi ces situations, toutes sauf une, sont des risques entraı̂nes
´ par l’autom édication.
Cochez cette proposition.
❑ a. Le retard au diagnostic.
❑ b. Le surdosage par non-respect des posologies recommandées.
❑ c. La survenue d’interactions médicamenteuses.
❑ d. Le non-respect des consignes de l’ordonnance.
❑ e. La banalisation de l’usage des médicaments.
D’après concours Nantes

59 Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant l’automedication


´ :
❑ a. Elle concerne plus particulièrement les m édicaments cardio-vasculaires.
❑ b. Elle expose à des accidents médicamenteux.
❑ c. Elle est plus importante en cas de douleurs et/ou de troubles du sommeil.
❑ d. Elle peut témoigner d’un manque de confiance envers le médecin.
❑ e. Elle peut faciliter le diagnostic d’une maladie.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet

60 Concernant l’automédication :
❑ a. Elle concerne plus particulièrement les m édicaments achetés sans ordonnance.
❑ b. Elle expose à un risque d’accident médicamenteux.
❑ c. Elle peut interagir avec d’autres médicaments prescrits par le médecin.
❑ d. Elle peut témoigner d’une altération de la relation médecin-malade.
❑ e. Ses risques sont moindres si elle peut bén éficier d’un conseil pharmaceutique.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet
UE 6 • Énoncés 995

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2. Cycle du médicament

Conception du médicament, identification d’une molécule à visée


thérapeutique
61 Parmi les syst`emes de production suivants, lequel(lesquels) est(sont) actuellement uti-
lisé(s) pour produire des protéines recombinantes :
❑ a. Les cellules de mammifères.
❑ b. La synthèse chimique totale.
❑ c. Les lapins transgéniques.
❑ d. Les levures et bactéries.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

62 Indiquez la proposition fausse :


❑ a. Le criblage à haut débit se traduit en anglais par high throughput screening.
❑ b. Il informe sur l’affinité de la mol écule à tester pour une cible définie.
❑ c. Il informe sur l’activité intrinsèque de la molécule à tester sur cette cible.
❑ d. Il fait le plus fréquemment appel à des ligands radioactifs ou fluorescents.
❑ e. Il permet d’établir le  réceptogramme  d’une molécule.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

63 De la conception à la mise sur le marché d’un médicament :


❑ a. Il y a 5 étapes principales.
❑ b. L’étape de développement comprend les essais sur l’Homme.
❑ c. La conception d’un médicament prend entre 5 et 7 ans.
❑ d. Dans l’ordre, les deux premières étapes sont le développement puis la
recherche.
❑ e. La production d’un médicament comprend aussi les étapes de logistique, d’or-
UE6
ganisation de production et de maintenance industrielle.
D’après concours Nancy

64 À propos des médicaments racémiques, l’administration d’un seul énantiom ère est utile
si :
❑ a. L’autre enantiom
´ ère ne possède que des effets indésirables.
❑ b. Les deux énantiomères ont des effets bénefiques
´ diff érents.
❑ c. Seul l’un des énantiomères est porteur d’un effet indésirable.
❑ d. Elle permet de réduire la posologie du médicament.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
996 Énoncés • UE 6

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Développement et production du médicament
Mise en forme galénique

65 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La dénomination commune internationale (DCI) de la substance active est un
nom scientifique qui désigne une mol écule.
❑ b. Les excipients sont les seuls composants actifs du médicament.
❑ c. Un principe actif exerce, en général, son action en se fixant à une cible
moléculaire.
❑ d. La condition principale de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) d’un
médicament est son prix.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

66 La principale qualité requise d’un médicament est :


❑ a. Qu’il soit dégradé rapidement dans l’estomac.
❑ b. Qu’il soit stable quelles que soient les conditions de conservation.
❑ c. Qu’il puisse être fabriqué dans une pharmacie d’officine.
❑ d. Qu’il soit exempt de substances n’ayant pas d’activité thérapeutique.
❑ e. Qu’il contienne la quantité de principe actif exerçant effectivement l’action
thérapeutique souhaitée.
D’après concours Nantes

67 La dessication et la pulvérisation d’une matière première sont des opérations effectu ées
avec les objectifs (plusieurs bonnes propositions) :
❑ a. Entraı̂ner la dégradation du principe actif.
❑ b. Assurer la conservation du principe actif.
❑ c. Permettre d’établir une posologie.
❑ d. Permettre l’obtention d’une poudre qui pourra ensuite être présent ée sous forme
de comprimé.
❑ e. Permettre l’obtention d’une poudre qui pourra être administrée par voie intra-
veineuse.
D’après concours Nantes

68 La stérilisation par la vapeur :


❑ a. S’effectue à 100 ◦ Celsius.
❑ b. A une durée minimale de 15 minutes.
❑ c. A une dur ée maximale de 10 minutes.
❑ d. S’effectue à 121 ◦ Celsius.
❑ e. S’effectue par la vapeur saturée.
D’après concours Paris 5 Descartes
UE 6 • Énoncés 997

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69 Les substances auxiliaires :
❑ a. présentent une activité thérapeutique.
❑ b. facilitent l’administration des substances actives.
❑ c. sont toujours inertes.
❑ d. peuvent être solides.
❑ e. sont toujours contre-indiquées chez les sujets atteints de maladie cœliaque.
D’après concours Caen

70 Peuvent être des formes galéniques à visée syst émique :


❑ a. les comprimés.
❑ b. les suppositoires.
❑ c. les patchs.
❑ d. les solutions administrées par voie intra-veineuse.
❑ e. les bâtons pour usage nasal.
D’après concours Caen

71 Les formes unitaires orales solides sont :


❑ a. Les comprimés. ❑ b. Les capsules molles. ❑ c. Les sirops.
❑ d. Les gélules. ❑ e. Les granul és.
D’après concours Nancy
72 Le choix de la voie d’administration d’un médicament dépend :
❑ a. Du type de malade.
❑ b. Des symptômes du malade.
❑ c. De la solubilité de la substance active.
❑ d. De la situation du malade.
❑ e. Des effets secondaires de la substance active.
D’après concours Nancy

73 Parmi ces propositions, laquelle correspond à la principale qualité requise d’un m édicament :
UE6

❑ a. Qu’il soit dégradé rapidement dans l’estomac.


❑ b. Qu’il soit stable quelles que soient les conditions de conservation.
❑ c. Qu’il puisse être fabriqué dans une pharmacie d’officine.
❑ d. Qu’il soit exempt de substances n’ayant pas d’activité thérapeutique.
❑ e. Qu’il contienne la quantité de principe actif exerçant effectivement l’action
thérapeutique souhaitée.
D’après concours Nantes

74 La dessiccation et la pulvérisation d’une mati ère premi ère sont des opérations effectuées
avec les objectifs suivants : (plusieurs bonnes propositions) :
998 Énoncés • UE 6

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❑ a. Entraı̂ner la dégradation du principe actif.
❑ b. Assurer la conservation du principe actif.
❑ c. Permettre d’établir une posologie.
❑ d. Permettre l’obtention d’une poudre qui pourra ensuite être présent ée sous forme
de comprimé.
❑ e. Permettre l’obtention d’une poudre qui pourra être administrée par voie intra-
veineuse.
D’après concours Nantes

75 Un implant :
❑ a. Est une forme solide implantée dans une cavité osseuse.
❑ b. N’a pas l’obligation d’être stérile.
❑ c. Est maintenu sur la peau grâce à un syst ème adhésif.
❑ d. Peut être implanté sous la peau grâce à une seringue sp écialement adaptée.
❑ e. Délivre un principe actif au maximum pendant 24 heures.
D’après concours Nantes

76 Les comprimés :
❑ a. Ne sont jamais destinés à se désagréger dans la bouche.
❑ b. Sont une forme de préparation idéale pour assurer la conservation d’un principe
actif.
❑ c. Peuvent être facilement administrés chez le nourrisson.
❑ d. Doivent obligatoirement être enrobés.
❑ e. Sont la seule forme pharmaceutique administrée par voie vaginale.
D’après concours Nantes

77 Les cachets :
❑ a. Représentent actuellement la forme pharmaceutique la plus souvent prescrite
❑ b. Sont composés de gélatine et d’eau.
❑ c. Sont une dénomination impropre d’autres médicaments administrés par voie
orale.
❑ d. Se désagrègent rapidement dans l’estomac.
❑ e. Sont en vente libre dans toutes les pharmacies nantaises.
D’après concours Nantes

78 Les gélules :
❑ a. Sont composées d’une enveloppe unie et continue de gélatine.
❑ b. La fermeture des gelules
´ se fait par emboitement de la coiffe sur le corps
préalablement rempli.
❑ c. Ne peuvent contenir que des principes actifs liquides.
UE 6 • Énoncés 999

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❑ d. Ne peuvent être remplies que par des entreprises spécialisées.
❑ e. Le contenu doit être préalablement vidé dans un verre d’eau avant administra-
tion.
D’après concours Nantes

79 Les émulsions :
❑ a. Sont des mélanges de deux liquides miscibles.
❑ b. Se définissent comme étant des dispersions d’un liquide huileux dans une phase
grasse.
❑ c. Peuvent être de type eau/huile ou huile/eau.
❑ d. La couleur blanche est due à la présence d’un colorant blanc dans leur
composition.
❑ e. Sont des préparations contenant une quantite´ importante de poudre.
D’après concours Nantes

80 Concernant le médicament :
❑ a. Le médicament est composé de la forme galénique, du conditionnement pri-
maire et du conditionnement secondaire.
❑ b. Un blister est un conditionnement secondaire.
❑ c. La forme galénique est constituée par le principe actif et les excipients, parmi
lesquels se trouvent les adjuvants.
❑ d. Les adjuvants sont utilisés en grande quantit é.
❑ e. Les véhicules sont utilisés en petite quantite.´
D’après concours Nantes

81 Quelles sont les formes obligatoirement stériles ?


❑ a. Les collyres.
❑ b. Les implants.
❑ c. Les ovules.
UE6
❑ d. Les solutions nasales.
❑ e. Les solutions pour lavage ophtalmique.
D’après concours Nantes

82 Les collyres :
❑ a. S’appliquent sur la muqueuse nasale.
❑ b. Peuvent être présentes
´ en formes unidoses, appel ées  ophtadoses  .
❑ c. Peuvent être des solutions, des émulsions ou des suspensions.
❑ d. Sont conditionnes ´ dans des flacons de 15 mL maximum.
❑ e. Permettent une action locale.
D’après concours Nantes
1000 Énoncés • UE 6

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83 Concernant les gélules :
❑ a. Leur enveloppe contient de la gélatine.
❑ b. Leur enveloppe est constituée du corps et de la t ête.
❑ c. Elles contiennent généralement des liquides.
❑ d. Elles peuvent être ouvertes avant administration pour adapter la posologie.
❑ e. Certaines sont administrées par voie vaginale.
D’après concours Nantes

84 Les suppositoires :
❑ a. Peuvent être utilisés pour exercer une action locale.
❑ b. Peuvent être utilisés pour exercer une action mécanique.
❑ c. Peuvent être utilisés pour exercer une action générale.
❑ d. Doivent avoir une température de fusion proche de 37◦.
❑ e. Sont des préparations adaptées aux enfants.
D’après concours Nantes

85 À propos des formes galéniques de type émulsion :


❑ a. Les émulsions administrées par voie intraveineuse sont de type
hydrophile/lipophile.
❑ b. La diminution de la taille des globules dispersés et l’augmentation de la visco-
sité de la phase continue permet de stabiliser une émulsion.
❑ c. La fusion des globules d’une emulsion
´ conduit à une émulsion coalescée ou
cassée.
❑ d. La balance hydrophile/-lipophile est une propriété physique des tensioactifs qui
indique l’importance de la partie hydrophile de la molécule par rapport à sa
partie lipophile.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

86 À propos des formes galéniques conventionnelles :


❑ a. La désagrégation ou le délitement de comprim és à libération immédiate est
favorisée par la présence de proportions importantes de lubrifiants hydrophobes.
❑ b. La réaction d’effervescence ralentit la désagrégation ou le d élitement des com-
primés.
❑ c. La réaction d’effervescence est une réaction chimique entre un agent alcalin et
un acide minéral en présence d’eau.
❑ d. Le Macrogol 6000 est un lubrifiant hydrophobe utilisé dans les comprimés
effervescents.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE 6 • Énoncés 1001

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87 À propos des formes pharmaceutiques particuli ères à libération modifiée :
❑ a. Les formes pharmaceutiques gastro-résistantes prolongent la lib ération du prin-
cipe actif dans le tractus gastro-intestinal.
❑ b. Le comprimé osmotique push-pull libère le principe actif selon une cin étique
d’ordre 1.
❑ c. La membrane polymère semi-perméable qui recouvre le comprim é osmotique
est percée de plusieurs orifices.
❑ d. Le polymère hydroxy propyl méthyl cellulose permet de réaliser la membrane
perméable.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

88 À propos de la purification de l’eau :


❑ a. L’eau pour préparations injectables (eau PPI) peut être préparée par osmose
inverse, par ultrafiltration ou par distillation.
❑ b. La distillation permet d’éliminer la totalit é des gaz présents dans l’eau.
❑ c. Le passage d’une eau salée (NaCl) sur une r ésine échangeuse d’ions de type
cationique produit une eau acide.
❑ d. La Pharmacopée Européenne ne fixe pas de normes du taux maximal en endo-
toxines pour l’eau PPI.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

89 À propos des formes galéniques émulsions et crèmes :


❑ a. Une émulsion constituée de globules huileux dispersés dans une phase continue
aqueuse est appelée émulsion Hydrophile/Lipophile (H/L).
❑ b. Une crème est une préparation monophase épaissie.
❑ c. La coalescence des globules d’une émulsion peut conduire à la séparation des
deux phases hydrophile et lipophile.
❑ d. Dans la formule de la loi de Stockes, la vitesse de sédimentation des globules
d’une émulsion est inversement proportionnelle à la viscosité de la phase conti-
UE6
nue de cette émulsion.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

90 Concernant les excipients a` effet notoire :


❑ a. Tous les excipients sont des excipients à effet notoire.
❑ b. Leur présence est indiquée sur l’étiquetage des spécialités pharmaceutiques.
❑ c. Ils sont considérés comme des substances actives.
❑ d. Le lactose est un excipient à effet notoire.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
1002 Énoncés • UE 6

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Études pharmaco-toxicologiques

91 Concernant les études toxicologiques :


❑ a. Les études in vitro sont r éalisées sur des animaux de laboratoire.
❑ b. Elles permettent de caractériser les effets toxiques d’une nouvelle mol écule.
❑ c. Les études de toxicit é aigües se font par administration du produit à tester pen-
dant 14 jours.
❑ d. Les rongeurs (ras, souris) sont les animaux les plus utilisés.
❑ e. La dose létale 50 (DL50) d’un produit est la dose entraı̂nant la mort de 50% des
animaux traités par ce produit.
D’après concours Rouen, Pr Michel Guerbet

92 Parmi les facteurs suivants, lequel(lesquels) est(sont) susceptible(s) d’avoir une in-
fluence sur la toxicité d’un produit ?
❑ a. L’espèce animale.
❑ b. La dose administrée.
❑ c. La voie d’administration.
❑ d. Les associations avec d’autres médicaments.
❑ e. L’alimentation du sujet.
D’après concours Rouen, Pr Michel Guerbet

93 Concernant les études de toxicité aigüe d’un médicament :


❑ a. L’administration du produit se fait en une seule fois.
❑ b. Deux espèces animales de mammifères sont utilisées.
❑ c. Le produit est administré selon deux voies différentes d’administration.
❑ d. Les animaux sont observés pendant 7 jours après l’administration.
❑ e. Les conditons expérimentales doivent être parfaitement définies.
D’après concours Rouen, Pr Michel Guerbet

94 Concernant les études de toxicité chronique :


❑ a. Elles sont souvent réalisées in vitro sur des cultures cellulaires.
❑ b. Elles ont pour but d’évaluer les éventuels effets toxiques pouvant intervenir
après une administration rép étée du produit pendant une période plus ou moins
longue.
❑ c. Elles donnent des informations sur les effets cumulatifs ou retardés du produit.
❑ d. La durée des essais est fonction de la durée d’utilisation du produit chez
l’Homme.
❑ e. Elles ne sont pas nécessaires pour un produit qui doit être administré de façon
unique chez l’Homme.
D’après concours Rouen
UE 6 • Énoncés 1003

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95 Quel(s) type(s) d’effet est(sont) susceptible(s) d’être détecté(s) par les études de géno-
toxicité ?
❑ a. Effet cancérogène ❑ b. Effet mutag ène ❑ c. Effet immunogene
`
❑ d. Effet clastogène ❑ e. Effet tératogène
D’après concours Rouen
96 La dose létale 50 d’un principe actif :
❑ a. est détermin ée chez l’animal lors des études pré-cliniques.
❑ b. correspond à la concentration de principe actif qui induit la mort de 50% des
animaux.
❑ c. permet d’évaluer l’efficacit é thérapeutique de ce principe actif.
❑ d. permet d’étudier les voies de métabolisation de ce principe actif.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

97 Les études de pharmacologie-toxicologie précliniques comprennent :


❑ a. La pharmacologie de sécurité non clinique.
❑ b. La pharmacocinétique clinique.
❑ c. La toxicité g énérale clinique.
❑ d. La toxicocinétique non clinique.
❑ e. La toxicité pour la reproduction et la g énotoxicité.
D’après concours Nancy

98 Lors de la phase préclinique, les études pharmacodynamiques :


❑ a. Permettent de définir l’effet thérapeutique.
❑ b. Permettent d’étudier l’effet de l’organisme sur le principe actif.
❑ c. Permettent de déterminer la Dose Efficace 50 (DE50).
❑ d. Permettent la mise en évidence d’une relation Dose – Effet.
❑ e. Permettent la détermination du m écanisme d’action.
D’après concours Nancy
UE6
99 Les études toxicologiques réalisées chez l’animal dans la préclinique :
❑ a. Sont toujours postérieures aux études pharmacologiques.
❑ b. Sont réalisées dans le respect des  Bonnes Pratiques de Laboratoire  .
❑ c. Permettent de déterminer la securité
´ d’utilisation d’un médicament.
❑ d. Permettent de déterminer la toxicité du médicament.
❑ e. Permettent de déterminer une posologie pour les études ultérieures.
D’après concours Nancy

100 À propos de l’expérimentation animale en France :


❑ a. Les locaux ne nécessitent pas un agr ément du service vétérinaire de la
préfecture.
1004 Énoncés • UE 6

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❑ b. Les expérimentateurs doivent avoir un agrément du service vétérinaire de la
préfecture.
❑ c. Les protocoles expérimentaux doivent recevoir un agrément d’un comit é
d’éthique.
❑ d. Elle est encadrée suite à une directive européenne.
❑ e. La directive européenne ne s’applique pas à l’utilisation d’animaux pour des
études sur les denrées alimentaires.
D’après concours Nancy

Études cliniques du médicament

101 Pour que l’on puisse parler d’effet placebo dans un essai clinique, il faut :
❑ a. Pouvoir le comparer à l’effet du principe actif.
❑ b. Que l’effet observé puisse être mis en relation avec la pathologie étudiée.
❑ c. Que le malade sache qu’il a reçu le placebo.
❑ d. Que l’effet ne soit pas survenu en absence de traitement.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

102 Au cours du développement d’un médicament, une étude de phase I :


❑ a. Correspond à la première administration du médicament à l’homme.
❑ b. Est une étude dont l’objectif principal est de déterminer la tolérance.
❑ c. Débute par l’administration d’une dose unique par sujet.
❑ d. Est toujours réalisée chez des sujets malades.
❑ e. Est conduite sur au moins 100 patients.
D’après concours Paris 5 Descartes

103 Lors d’une étude phase III randomisée en double aveugle, évaluant l’efficacité d’un
nouveau médicament chez l’adulte :
❑ a. Le nombre de sujets à inclure doit être calculé avant de commencer l’essai.
❑ b. Une telle étude n’utilise jamais de placebo.
❑ c. L’étude comprend une randomisation entre les deux groupes.
❑ d. L’étude a une durée longue (1 an au moins).
❑ e. Il s’agit d’une étude AMM (autorisation de mise sur le marché).
D’après concours Paris 5 Descartes

104 Concernant l’Autorisation de Mise sur le Marché :


❑ a. Une procédure nationale est suffisante pour les mol écules issues de
biotechnologies.
❑ b. Elle est valable 10 ans puis réévaluée.
UE 6 • Énoncés 1005

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❑ c. Une demande d’autorisation acceptée par l’agence europ éenne est valable pour
tous les pays membres.
❑ d. Elle est remplacée par un marquage CE pour les dispositifs médicaux.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

105 L’effet placebo


❑ a. est consécutif a` l’activation spécifique de récepteurs couplés aux prot éines G.
❑ b. est identique pour un même patient, quel que soit le médicament.
❑ c. est identique pour un même médicament, quel que soit le patient traité.
❑ d. est indépendant de l’environnement médical.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

106 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les médicaments homoépathiques sont obtenus à partir de substances ou com-
positions exclusivement d’origine végétale.
❑ b. Les  Bonnes Pratiques de Fabrication  sont un référentiel de l’industrie phar-
maceutique qui définit des exigences en termes de qualité du produit.
❑ c. Le placebo est un medicament
´ expérimental.
❑ d. Les excipients ont toujours une action pharmacologique complémentaire de
celle de la substance active.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

107 L’attribution des traitements expérimentaux par tirage au sort (encore appelée rando-
misation) dans le cadre d’un essai clinique :
❑ a. évite que la gravité de la maladie oriente le choix du traitement prescrit à tel ou
tel patient.
est rarement appliquée.
UE6
❑ b.
❑ c. permet d’équilibrer la distribution des facteurs pronostiques entre les différents
groupes de patients recevant l’un ou l’autre des traitements à l’étude.
❑ d. doit être clairement mentionn é aux patients qui sont appelés à donner leur
consentement pour participer à un essai clinique.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

108 Dans le cadre du développement d’un nouveau médicament, les études cliniques de
phase I :
❑ a. sont habituellement réalis ées sur la base d’un plan experimental
´ en escalade de
doses.
1006 Énoncés • UE 6

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❑ b. comportent des prélèvements biologiques destinés a` d éterminer les paramètres
pharmacocinétiques du médicament.
❑ c. sont systématiqement r éalisés sur des sujets volontaires sains.
❑ d. ne prévoient en principe, jamais l’utilisation d’un placebo.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

109 Concernant le développement clinique du médicament ; avant de pouvoir débuter la


réalisation d’un essai clinique, les investigateurs responsables de la recherche doivent avoir :
❑ a. L’autorisation d’un Comité de Protection des Personnes (CPP).
❑ b. L’autorisation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
❑ c. L’autorisation du Ministère de la Santé.
❑ d. L’autorisation de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).
❑ e. Une assurance couvrant les risques liés à cet essai.
D’après concours Rouen, Pr Jérémy Bellien

110 Concernant les études de pharmaco-épidémiologie cherchant à établir un lien entre


un effet indésirable et un médicament :
❑ a. Les enquêtes cas-témoins sont toujours rétrospectives.
❑ b. Les enquêtes cas-témoins comparent l’utilisation passée d’un m édicament chez
les personnes touchées par un év énement indésirable et chez les personnes
indemnes.
❑ c. Les études de cohortes estiment l’incidence des effets ind ésirables.
❑ d. Les études de cohortes estiment la fréquence d’utilisation pass ée d’un médi-
cament.
❑ e. Les études post-inscription se déroulent dans des conditions similaires à celles
des essais de phase I.
D’après concours Rouen, Pr Pierre Czernichow

111 Le promoteur d’un essai clinique :


❑ a. Est la personne physique ou morale qui prend l’initiative de la recherche.
❑ b. Doit conserver les données et documents relatifs à l’essai pendant 30 ans.
❑ c. Doit recueillir le consentement de chaque patient inclus.
❑ d. Est responsable de la rédaction du protocole de l’essai.
❑ e. Doit transmettre aux investigateurs toute information susceptible d’affecter la
sécurité des personnes.
D’après concours Nancy

112 La personne se prêtant à la recherche :


❑ a. Peut-être, selon le type d’essai, un volontaire malade ou sain.
❑ b. Doit obligatoirement être majeure.
UE 6 • Énoncés 1007

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❑ c. Doit être affili ée à une mutuelle de santé.
❑ d. Peut retirer son consentement à tout moment sans justification.
❑ e. Peut-être, selon le type d’essai, indemnisée en compensation des contraintes
subies.
D’après concours Nancy

113 L’effet placebo :


❑ a. Est un effet bén éfique du traitement apporté en dehors de tout effet biologique.
❑ b. Est un él ément parasite en expérimentation.
❑ c. Peut-être contrôlé en expérimentation par l’utilisation d’un traitement placebo
de même apparence que le traitement de l’étude.
❑ d. Peut conduire à des effets secondaires.
❑ e. Peut-être contrôlé par la randomisation.
D’après concours Nancy

3. Pharmacologie générale

Cibles, mécanisme d’action et devenir du médicament


Cibles et mécanisme d’action du m édicament

114 Concernant le transport :


❑ a. Le transport actif permet le passage d’un principe actif à travers la membrane
biologique contre un gradient de concentration.
❑ b. Le transport actif nécessite de l’énergie.
❑ c. La diffusion facilitée n’a pas besoin de transporteur.
❑ d. La diffusion facilitée est saturable.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest
UE6
115 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. La glycoprotéine P (P-gp) est un transporteur membranaire.
❑ b. La P-gp est impliquée dans la r ésistance des cellules tumorales à la chi-
miothérapie.
❑ c. La P-gp n’intervient pas dans le mécanisme de l’efflux des m édicaments hors
de la cellule.
❑ d. La P-gp n’existe pas dans le cerveau.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

116 Un principe actif peut presenter


´ les effets biologiques suivants :
1008 Énoncés • UE 6

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❑ a. Remplacer une molécule endogène déficitaire.
❑ b. Bloquer un canal ionique.
❑ c. Inhiber la synthèse d’une molécule endogène.
❑ d. Inhiber un transporteur membranaire.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

117 L’acetylcholine
´ :
❑ a. est un neuro-médiateur.
❑ b. est un agoniste des récepteurs nicotiniques.
❑ c. est un agoniste des r écepteurs muscariniques.
❑ d. n’a pas d’effet au niveau central.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

118 Le rythme cardiaque peut être modifié (augment é ou diminué) par :


❑ a. Un agoniste muscarinique.
❑ b. Un antagoniste muscarinique.
❑ c. Un agoniste des récepteurs béta adrénergiques.
❑ d. Un antagoniste des récepteurs béta adrénergiques.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

119 Concernant les médiateurs des récepteurs membranaires :


❑ a. Les autacoı̈des ont une dur ée d’action courte.
❑ b. Les hormones locales ont une action à courte distance du lieu de sécrétion.
❑ c. Les neuromédiateurs ont une durée d’action courte.
❑ d. Les hormones stéroı̈diennes en font partie.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

120 Les effets suivants sont de nature atropinique :


❑ a. constipation.
❑ b. hypotension orthostatique
❑ c. sécheresse buccale
❑ d. rétention urinaire
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE 6 • Énoncés 1009

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121 Concernant l’étiquetage des médicaments :
❑ a. Il comprend pour les spécialit és relevant de la Liste I un espace blanc, entouré
d’un filet vert.
❑ b. La mention  uniquement sur ordonnance  est réservée aux produits de la liste
I.
❑ c. La mention  ne pas avaler  est réservée excusivement pour la voie injectable.
❑ d. Il comprend pour les spécialit és relevant de la liste II un espace blanc, entouré
d’un filet vert.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

122 Concernant le GABA (acide gamma aminobutyrique) :


❑ a. C’est un neuromédiateur peptidique.
❑ b. Il peut se fixer sur des récepteurs couplé aux protéines G de type GABA-B.
❑ c. Il peut se fixer sur des récepteurs-canaux de type GABA-A.
❑ d. L’activation du récepteur GABA-A entraı̂ne une hyperpolarisation de la cellule.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

123 Les glucosides cardiotoniques


❑ a. entraı̂nent une accumulation d’ions Na+ à l’intérieur de la cellule.
❑ b. entraı̂nent indirectement une diminution d’ions Ca2+ dans la cellule.
❑ c. possèdent un effet inotrope positif.
❑ d. sont utilisés en cas d’insuffisance cardiaque.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

124 Le fait d’antagoniser les récepteurs alpha-adrénergiques périphériques :


UE6
❑ a. explique les réactions allergiques aux médicaments.
❑ b. peut conduire a` une sédation.
❑ c. est responsable d’effets atropiniques.
❑ d. peut exposer à un risque d’hypotension orthostatique.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

125 Parmi les ligands suivants, lequel(lesquels) active(nt) un récepteur nucl éaire :
❑ a. la progestérone.
❑ b. la LH (Luteinizing Hormone).
❑ c. l’hormone antidiurétique.
1010 Énoncés • UE 6

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❑ d. les hormones thyroı̈diennes.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

126 Concernant les propriétés des ligands des récepteurs :


❑ a. Un antagoniste inverse entraı̂ne une stimulation du récepteur.
❑ b. Un antagoniste non compétitif peut être déplacé par un excès d’agoniste.
❑ c. Un antagoniste ne modifie pas la réponse induite par l’agoniste.
❑ d. Un antagoniste compétitif se lie sur un site orthostérique.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

127 Concernant les canaux potassiques activés par l’ATP :


❑ a. Ils sont localis és sur les cellules bêta des ilots de Langerhans.
❑ b. Ils se forment lorsqu’ils sont activés par l’ATP.
❑ c. Leur fermeture entraı̂ne l’ouverture des canaux sodiques.
❑ d. Les sulfamides hypoglycémiants permettent leur ouverture.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

128 Concernant le mécanisme d’action des molécules suivantes :


❑ a. Les anesthésiques locaux bloquent les canaux potassiques voltage-dépendants.
❑ b. La nifédipine bloque les canaux calciques voltage-dépendants.
❑ c. L’amiodarone bloque les canaux potassiques dépendants de l’ATP.
❑ d. Les insecticides comme le lindane permettent l’ouverture des canaux sodiques
voltage-dépendants.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

129 La pompe à sodium :


❑ a. permet la sortie de trois ions sodium à l’ext érieur de la cellule.
❑ b. permet l’entrée de deux protons dans le milieu cellulaire.
❑ c. est régulée par des phosphorylations intracellulaires.
❑ d. est localisée uniquement au niveau du tubule rénal.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

130 À propos d’un antagoniste d’un récepteur membranaire :


❑ a. C’est un ligand de ce récepteur.
UE 6 • Énoncés 1011

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❑ b. Il augmente l’effet physiologique de l’agoniste endogène de ce récepteur.
❑ c. Il bloque ou diminue l’effet physiologique de l’agoniste endogène de ce
récepteur.
❑ d. Il active ce récepteur.
❑ e. Un bêta-bloquant appartient à cette catégorie d’antagoniste.
D’après concours Caen

131 À propos des récepteurs couplés aux protéines G :


❑ a. Plus de 50% de ces récepteurs sont activés par des stimuli sensoriels exogènes.
❑ b. Ils comportent 7 hélices transmembranaires hydrophiles.
❑ c. Leur activation entraı̂ne une interaction avec des protéines G dimériques.
❑ d. Leur activation peut entraı̂ner la modulation de la concentration intracellulaire
en AMPc.
❑ e. Le salbutamol active ce type de récepteur.
D’après concours Caen

132 À propos des récepteurs à activité ionique :


❑ a. Leur activation augmente toujours la perméabilité membranaire ionique.
❑ b. Les récepteurs 5-HT3 de la sérotonine appartiennent à cette catégorie de
récepteurs.
❑ c. La nicotine est un agoniste de ce tyoe de récepteur.
❑ d. La nicotine est un antagoniste de ce type de récepteur.
❑ e. Les sétrons sont des agonistes de synth èse de ce type de récepteurs, utilisés
comme médicaments dans la prise en charge des nausées et vomissements
chimio-induits.
D’après concours Caen

133 À propos des récepteurs nucléaires des médiateurs, cibles des médicaments :
❑ a. Leurs ligands doivent être capables de traverser la membrane cellulaire.
UE6
❑ b. Ces récepteurs sont des facteurs de transcription.
❑ c. L’aldostérone est un antagoniste de ce type de r écepteur.
❑ d. Le cortisol active ce type de r écepteur.
❑ e. Les contraceptifs oraux sont un exemple de médicament agissant au niveau de
ce type de récepteur.
D’après concours Caen

134 À propos du transfert transmembranaire :


❑ a. La diffusion facilitée est non saturable.
❑ b. La difusion passive concerne les molécules non-ionisées et non liées aux
protéines.
1012 Énoncés • UE 6

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❑ c. Le transport passif s’effectue contre un gradient de concentration.
❑ d. Le transport actif se fait du milieu le plus concentré vers le milieu le moins
concentré.
❑ e. Le transport actif nécessite de l’énergie.
D’après concours Caen

135 À propos du volume de distribution :


❑ a. Le volume de distribution est un facteur de proportionnalité entre la dose admi-
nistrée et la concentration extrapolée au temps 0.
❑ b. Le volume de distribution peut être exprimé en litres.
❑ c. Un volume de distribution, proche de 55% du volume total des liquides de l’or-
ganisme, peut correspondre au volume plasmatique.
❑ d. Une valeur du volume de distribution très supérieure au volume total du
sujet implique une accumulation du médicament dans certaines parties de
l’organisme.
❑ e. Le volume de distribution des médicaments chez le nouveau-né est identique à
celui de l’adulte s’il est exprimé en L/kg.
D’après concours Caen

136 Un agoniste partiel :


❑ a. a une efficacité supérieure à un agoniste entier.
❑ b. a une efficacité supérieure à un antagoniste.
❑ c. a une activité intrins èque supérieure à 1.
❑ d. permet d’induire la réponse maximale quand il occupe tous les récepteurs.
❑ e. se comporte comme un antagoniste vis à vis d’un agoniste entier.
D’après concours Rouen, Dr Jérémy Bellien

137 L’affinité :
❑ a. représente la capacité d’une molécule à activer un récepteur.
❑ b. concerne uniquement les agonistes.
❑ c. est égale au Kd.
❑ d. est déterminée par l’emploi de récepteurs ou de ligands marqu és.
❑ e. permet de connaı̂tre la sélectivité d’une molécule par rapport à d’autres
récepteurs.
D’après concours Rouen, Dr Jérémy Bellien

138 Concernant les cibles des médicaments :


❑ a. Les diurétiques antihypertenseurs bloquent des transporteurs d’ions au niveau
du rein.
❑ b. Les bêta-bloquants antihypertenseurs se lient à des récepteurs couplés aux
protéines G.
UE 6 • Énoncés 1013

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❑ c. La nicotine agit en reconnaissant des récepteurs nucléaires.
❑ d. Les contraceptifs (œtro)progestatifs se lient à des canaux ioniques.
❑ e. La pénicilline est un antibiotique qui agit en bloquant une enzyme bact érienne.
D’après concours Rouen

139 Concernant les récepteurs Couplés aux prot éines G :


❑ a. Ils proviennent d’une famille de plus de 8000 genes `
❑ b. Ils présentent 12 h élices transmembranaires.
❑ c. Ils sont couplés à des protéines G hétérotrimériques.
❑ d. Leur activation peut aboutir à l’inhibition d’un effecteur.
❑ e. Leur activation peut se traduire par la synthèse de messagers secondaires.
D’après concours Rouen

140 Un neuromédiateur :
❑ a. Est libéré par une cellule nerveuse.
❑ b. A une action endocrine.
❑ c. Peut être recapté par des transporteurs membranaires pré-synaptiques.
❑ d. La noradrénaline est un exemple de neuromediateur.
´
❑ e. L’insuline est un exemple de neuromédiateur.
D’après concours Nancy

141 La théorie d’occupation des récepteurs et ses evolutions


´ :
❑ a. Selon Clark, la théorie d’occupation des récepteurs suppose une réponse pro-
portionnelle au pourcentage de récepteurs occupés.
❑ b. Selon Clark, la réponse maximale peut être obtenue pour moins de 100% de
récepteurs occupés.
❑ c. Selon Stephenson et Furchott, la réponse maximale est toujours obtenue pour
une occupation de 100% des récepteurs.
❑ d. Ariens propose un facteur de proportionnalité, l’activit é intrinsèque, reflétant
UE6
une différence dans la réponse maximale d’un agoniste à l’autre.
❑ e. La théorie d’occupation des récepteurs complét ée par Stephenson et Furchott a
abouti à la notion de récepteurs de réserve.
D’après concours Nancy

142 La dépendance à un médicament :


❑ a. Correspond à une disparition totale de la réponse de l’organisme au cours du
traitement.
❑ b. Peut induire un syndrome de sevrage en cas d’arrêt brutal du traitement.
❑ c. Est due à une désensibilisation des récepteurs.
❑ d. Met en jeu la stimulation du circuit de récompense.
1014 Énoncés • UE 6

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❑ e. Met en jeu une libération de dopamine au niveau cérébral.
D’après concours Nancy

143 Loi d’action de masse et affinité :


❑ a. La loi d’action de masse s’applique à un équilibre entre les formes libres et
associées du ligand au récepteur.
❑ b. La vitesse d’association correspond au nombre de formations du complexe
ligand-récepteur par unité de temps.
❑ c. ´
L’affinit é est definie par la constante de dissociation.
❑ d. Plus la constante de dissociation à l’ équilibre est faible, plus l’affinité est faible.
❑ e. La constante de dissociation à l’équilibre correspond à la concentration de li-
gand nécessaire pour occuper 50% des récepteurs à l’équilibre.
D’après concours Nancy

144 Notion de cible de médicament :


❑ a. Un médicament est toujours spécifique d’une seule cible pharmacologique.
❑ b. Une augmentation de la dose peut entraı̂ner l’apparition d’effets secondaires
voire toxiques.
❑ c. Une enzyme de synthèse d’un médiateur endogène peut etre
ˆ une cible d’un
médicament.
❑ d. La majorité des cibles des médicaments actuels correspond à des canaux et
pompes ioniques.
❑ e. La reconnaissance mutuelle entre le médicament et sa cible détermine l’affinit é.
D’après concours Nancy

145 La fixation aux protéines plasmatiques d’un principe actif :


❑ a. Est irréversible.
❑ b. Dépend de la concentration molaire du principe actif.
❑ c. Est independante
´ de la concentration molaire de protéines.
❑ d. Dépend de la constante d’affinité (Ka).
❑ e. Peut être modifi ée par une pathologie.
D’après concours Nancy

146 À propos des récepteurs des opioı̈des :


❑ a. Ils sont inhibés par la morphine.
❑ b. Ils jouent un rôle dans la perception douloureuse
❑ c. Ils sont tous couplés à la protéine Gs .
❑ d. Ils sont exprimés par la paroi de l’intestin.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE 6 • Énoncés 1015

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147 À propos de la dépendance à un médicament ou à une drogue :
❑ a. Il existe une dépendance et une tolérance croisées entre benzodiazépines et
alcool.
❑ b. Le phénomène de tolérance disparaı̂t après une période d’abstinence.
❑ c. La dépendance physique existe avec tous les médicaments ou produits
psychoactifs.
❑ d. Une sage-femme a l’obligation de declarer
´ les cas d’abus graves aux
médicaments psychoactifs.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

Devenir du médicament

148 Une préparation pour usage parentéral :


❑ a. Peut se présenter sous forme de lyophilisat.
❑ b. Nécessite toujours un système de perfusion intraveineuse pour être administrée.
❑ c. Doit être obligatoirement conditionnée dans des récipients de verre.
❑ d. Utilise l’éthanol comme excipient principal.
❑ e. Ne peut jamais être administr ée par voie sous-cutanée.
D’après concours Nantes

149 Concernant l’administration par voie intraveineuse :


❑ a. Elle n’est en aucun cas une voie d’urgence.
❑ b. Elle a une biodisponibilité accél érée par rapport aux autres voies d’administra-
tion.
❑ c. On peut administrer des solutions et des suspensions injectables.
❑ d. Une préparation administrée par voie intraveineuse doit être obligatoirement
stérile.
❑ e. Une préparation administrée par voie intraveineuse doit être conditionnée uni-
quement dans des flacons type pénicilline.
D’après concours Nantes
UE6

150 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les voies d’administration transdermique et intramusculaire permettent
d’éviter les effets du premier passage hépatique.
❑ b. L’administration des médicaments par voie sublinguale permet l’absorption de
ces médicaments par la muqueuse buccale.
❑ c. La voie sublinguale est une voie d’administration permettant une action rapide
du principe actif.
❑ d. La voie orale est une voie d’administration permettant d’éviter totalement les
effets du premier passage hépatique.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest
1016 Énoncés • UE 6

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151 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Un médicament peut être métabolis é par des enzymes différentes.
❑ b. Les UDP-glucuronosyl transf érases sont des enzymes de conjugaison.
❑ c. Chez l’homme, le CYP3A4 est une enzyme intervenant dans le métabolisme

|
m
o
c
des médicaments.

t.
o
p
s
g
❑ d. L’acide glucuronique est une substance endogène utilisée par les cellules dans

lo
.b
s
in
les réactions de conjugaison par les sulfotransf érases.

c
e
d
e
Aucune des précédentes propositions n’est exacte.

m
❑ e.

s
e
rd
D’après concours Brest

o
s
e
tr
e
/l
:/
p
tt
152 Concernant l’effet du premier passage :

h
|
m
o
.c
❑ a. L’effet du premier passage est toujours défavorable à l’activité pharmacolo-

s
s
re
p
gique du principe actif.

rd
o
.w
❑ b. L’effet du premier passage n’existe qu’au niveau intestinal.

s
in
c
e
d
❑ c. L’effet du premier passage peut exister au niveau pulmonaire.
e
m
s
e
rd

❑ d. Les médicaments qui subissent un effet de premier passage hépathique impor-


o
s
e

tant ont une biodisponibilité orale faible


tr
e
/l
:/
p

Aucune des précédentes propositions n’est exacte.


tt

❑ e.
h
|
s
in

D’après concours Brest


c
e
d
e
M
s
e
rD

153 Parmi les voies d’administration suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) utilisée(s)


o
s
re

exclusivement pour une action locale de la substance active :


T
e
/L
s
p

❑ a. la voie oculaire.
u
ro
/g
m

❑ b. la voie auriculaire.
o
.c
k
o

❑ c. la voie nasale.
o
b
e
c
a

❑ d. la voie pulmonaire.
.f
w
w
w

❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.


|
s
in
c
e

D’après concours Clermont-Ferrand


d
e
M
s
e
rD
o

154 Indiquez les deux propositions fausses :


s
re
T
e
/L

Un agent pharmacologique ne peut affecter qu’une seule cible biologique.


m

❑ a.
o
.c
k
o

❑ b. Les deux énantiomères d’un mélange racémique ont toujours la même activité
o
b
e
c

biologique.
a
.f
w
w

❑ c. De légères modifications de la formule chimique d’une molécule peuvent mo-


w
|

difier considérablement ses effets pharmacodynamiques.


❑ d. De légères modifications de la formule chimique d’une molécule peuvent mo-
difier considérablement ses effets pharmacocinétiques.
❑ e. Un promédicament (prodrug) est une molécule inactive ou peu active qui de-
vient active après avoir subi une modification opérée par l’organisme.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

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UE 6 • Énoncés 1017

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155 Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les cytochromes P450 :
❑ a. Ils sont localis és uniquement dans le foie.
❑ b. Ils catalysent des réactions de conjugaison.
❑ c. Leur activité conduit à la formation de metabolites
´ toujours inactifs.
❑ d. Leur inhibition peut être à l’origine d’interactions ayant des conséquences cli-
niques graves.
❑ e. Le principal cytochrome impliqué dans le m étabolisme des médicaments est le
CYP3A4.
D’après concours Rouen, Dr Isabelle Dubuc

156 Le choix d’une voie d’administration pour la formulation d’un médicament peut êre
conditionné par :
❑ a. La vitesse d’action désirée.
❑ b. L’âge du malade.
❑ c. La durée du traitement.
❑ d. Le nombre de prises médicamenteuses journalières.
❑ e. La biodisponibilité du principe actif.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

157 Concernant le métabolisme des m édicaments :


❑ a. Il conduit toujours à la formation d’une molécule inactive.
❑ b. Son étude fait partie du dossier d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).
❑ c. Il est réalisé communément dans le foie.
❑ d. Il peut varier en fonction du polymorphisme génétique de l’individu.
❑ e. Il n’est pas influencé par la co-administration de m édicaments.
D’après concours Rouen

158 La marge thérapeutique d’un médicament :


❑ a. Correspond à l’ écartement entre les courbes concentration- ou dose- réponse
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d’un effet thérapeutique versus un effet indésirable ou toxique.
❑ b. Permet de prédire la puissance du m´edicament.
❑ c. Permet de prédire la sécurité du médicament.
❑ d. Doit être la plus large possible pour que le médicament soit s ûr.
❑ e. Doit être la plus étroite possible pour que le médicament soit sûr.
D’après concours Nancy

159 Lors de l’administration d’un médicament par voie orale :


❑ a. La phase de résorption précède celle de libération du principe actif de sa forme
galénique.
❑ b. La forme non solubilisée d’un principe actif traverse la barrière digestive.
1018 Énoncés • UE 6

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❑ c. L’effet de premier passage hépatique peut diminuer la quantit é de principe actif
qui atteint la circulation générale
❑ d. Les propriétés physico-chimiques du principe actif influenceront sa r ésorption.
❑ e. Le PA peut subir une métabolisation pré-systémique.
D’après concours Nancy

160 L’élimination d’un médicament peut être caract érisée par :


❑ a. Sa clairance corporelle totale.
❑ b. Sa constante de vitesse d’élimination.
❑ c. Son volume de distribution.
❑ d. Sa demi-vie d’élimination plasmatique.
❑ e. Le temps correspondant à sa concentration plasmatique maximale.
D’après concours Nancy

161 L’administration par voie intraveineuse : (plusieurs bonnes propositions)


❑ a. N’est en aucun cas une voie d’urgence.
❑ b. A une biodisponibilité accélér ée par rapport aux autres voies d’administration.
❑ c. On peut administrer des solutions et des suspensions injectables.
❑ d. Une préparation administrée par voie intraveineuse doit être obligatoirement
stérile.
❑ e. Une préparation administrée par voie intraveineuse doit être conditionnée uni-
quement dans des flacons de type pénicilline.
D’après concours Nantes

162 Les médicaments administrés par voie rectale :


❑ a. Doivent être humect és préalablement à leur administration.
❑ b. La libération du principe actif à partir des suppositoires se fait toujours par
fusion des excipients dans l’ampoule rectale.
❑ c. Ne sont pas destinés aux nourrissons.
❑ d. Lorsqu’on utilise des capsules molles, seul le contenu et introduit dans l’am-
poule rectale.
❑ e. Pour les suppositoires, la libération du principe actif est obtenue par dissolution
ou fusion des excipients.
D’après concours Nantes

163 La voie parentérale comprend l’administration par :


❑ a. La voie intraveineuse. ❑ b. La voie cutanée.
❑ c. La voie sous-cutanée. ❑ d. La voie intramusculaire.
❑ e. La voie intradermique. D’après concours Nantes

164 Mode d’administration des formes liquides pour la voie orale :


UE 6 • Énoncés 1019

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❑ a. Une cuillère à soupe contient 10 mL.
❑ b. Une cuillère à café contient 5 mL.
❑ c. Il existe des pipettes graduées en kg.
❑ d. Les ampoules buvables sont uniquement des ampoules bouteille.
❑ e. Les solutions peuvent être conditionnées en flacons compte-gouttes.
D’après concours Nantes

165 À propos de la biotransformation d’un principe actif :


❑ a. Elle peut avoir lieu au niveau du foie.
❑ b. Elle peut avoir lieu au niveau des poumons.
❑ c. Elle peut consister en des réactions de glucuroconjugaison.
❑ d. Elle peut consister en des réactions d’oxydation.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

166 À propos des voies d’administration des médicaments :


❑ a. L’administration des médicaments à l’aide des dispositifs transdermiques (ou
patchs) n’empêche pas les effets de premier passage hépatique du principe actif.
❑ b. Les implants sous-cutanés de médicaments sont des préparations destinées à
libérer le principe actif pendant 24 heures.
❑ c. L’absorption perlinguale d’un principe actif à partir des formes galéniques de
type glossette permet de retarder l’action de ce principe actif.
❑ d. L’administration rectale de certains médicaments permet d’avoir une action
systémique de leurs principes actifs.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

167 La filtration glomérulaire d’un principe actif :


❑ a. correspond à une réaction d’oxydation.
UE6
❑ b. ne concerne que la fraction libre du principe actif.
❑ c. s’effectue par un phénomène passif.
❑ d. conduit à la synthèse de métabolites actifs.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

Molécules actives et médicaments


168 Parmi les substances suivantes, toutes sont des médicaments, sauf une :
❑ a. Le salbutamol. ❑ b. Les benzodiazépines. ❑ c. L’insuline.
❑ d. La phospholipase a2. ❑ e. Les statines.
D’après concours Nantes
1020 Énoncés • UE 6

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169 L’aspirine présente les effets b énéfiques suivants :
❑ a. Un effet anti-inflammatoire.
❑ b. Un effet antipyrétique.
❑ c. Une inhibition de la sécrétion d’acide chlorhydrique au niveau de l’estomac.
❑ d. Un effet pr éventif des accidents thrombotiques.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

170 Un médicament de la famille des anti-inflammatoires non stéroı̈diens :


❑ a. peut sans problème être associé au lithium.
❑ b. peut poser problème en fin de grossesse.
❑ c. induit des effets indésirables en lien avec son m écanisme d’action.
❑ d. peut être utilise´ sans risque majoré chez le sujet âgé.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

171 Le ranibizumab (LucentisR ) est :


❑ a. une protéine recombinante.
❑ b. indiqué dans le traitement de la dégénérescence pupillaire liée à l’âge.
❑ c. une molécule de faible originalité.
❑ d. un anticorps anti-VNFα.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

172 Le zolpidem :
❑ a. est un médicament anxiolytique.
❑ b. ne devrait pas être prescrit pendant plus de 28 jours.
❑ c. est le médicament faisant l’objet du plus grand nombre de falsifications
d’ordonnances.
❑ d. peut induire un effet psychostimulant dans les minutes suivant la prise.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

173 Concernant le tramadol :


❑ a. Il peut entraı̂ner à l’arrêt du traitement un syndrome de sevrage.
❑ b. Il répond aux règles de prescription des stup éfiants.
❑ c. 37% des notifications d’addictovigilance de cette substance concernent les as-
sociations avec le paracétamol.
UE 6 • Énoncés 1021

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❑ d. On note une hausse de 91% des cas d’abus ou dépendance en 2012 pour cette
substance active.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

174 Les antidépresseurs tricycliques :


❑ a. sont issus des procédés de criblage systématique.
❑ b. ont ét é découverts grâce aux biotechnologies.
❑ c. sont des inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la m élatonine.
❑ d. ont ét é découverts dans le cadre d’observations des effets des premières
molécules neuroleptiques.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

175 À propos de la simvastatine :


❑ a. Elle permet la production anormale d’un métabolite.
❑ b. Elle doit être transformée par des kinases pour être active.
❑ c. Elle inhibe l’acétyl-CoA réductase.
❑ d. Elle est utilisée comme hypercholestérol émiant.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

176 À propos des médicaments :


❑ a. Certains imipraminiques sont utilisés dans les douleurs neuropathiques.
❑ b. Les IMAO ont été utilisés comme antidépresseurs.
❑ c. La NORadrénaline est utilisée comme bronchodilatateur.
❑ d. Le salbutamol est utilisé dans le traitement de l’asthme.
❑ e. Les bêta-bloquants sont utilises
´ comme ut éro-relaxants.
D’après concours Caen
UE6

177 Indiquez la proposition fausse :


❑ a. La colchicine est utilisée dans le traitement de la goutte.
❑ b. L’héparine est utilisée pour ses propriétés anticoagulantes.
❑ c. L’insuline est utilisée pour ses activités hyperglyc émiantes.
❑ d. L’éphédrine a des efets bronchodilatateurs, antiasthmatiques.
❑ e. La quinine est antipaludéenne.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

178 L’ibuprofène :
1022 Énoncés • UE 6

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❑ a. Est un anti-inflammatoire non stéroidien.
❑ b. Est un glucocorticoı̈de anti-inflammatoire.
❑ c. Est inhibiteur des cyclo-oxygenases.
´
❑ d. Est agoniste de récepteurs nucl éaires.
❑ e. Est inhibiteur des canaux potassiques ATP-dépendants.
D’après concours Nancy

179 Le traitement du diabète :


❑ a. Utilise l’insuline par voie orale.
❑ b. Utilise le glibenclamide.
❑ c. Vise à augmenter le taux de glucose dans le sang.
❑ d. L’insuline est antagoniste d’un récepteur à activité enzymatique tyrosine kinase.
❑ e. Le glibenclamide est un inhibiteur de tyrosine kinase.
D’après concours Nancy

180 Substance(s) prescrite(s) dans le cadre de traitements substitutifs chez les patients
d épendants aux opiacés :
❑ a. La nicotine.
❑ b. La cocaı̈ne.
❑ c. La kétamine.
❑ d. La phencyclidine.
❑ e. La méthadone.
D’après concours Nancy

181 Les sulfamides :


❑ a. Sont des principes actifs issus de la synthèse chimique.
❑ b. Possèdent des propri étés antimicrobiennes.
❑ c. Possèdent des propri étés antidiabétiques.
❑ d. Possèdent des propri étés antidiurétiques.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

182 Les benzodiazépines :


❑ a. anxiolytiques, ne devraient pas être prescrites pendant plus de 6 semaines.
❑ b. hypnotiques, ne devraient pas être prescrites pendant plus de 3 semaines.
❑ c. sont des médicaments placebo.
❑ d. ont des propriétés amnésiantes.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE 6 • Énoncés 1023

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183 Concernant les mécanismes d’action des molécules ci-dessous :
❑ a. La prednisolone est un antagoniste des récepteurs des glucocorticoı̈des.
❑ b. L’étanercept est un anticorps dirigé conre le TNFα (Tumor Necrosis Factor
alpha).
❑ c. La mémantine est un antagoniste du récepteur NMDA (N-PMéthyl-D-
Aspartate).
❑ d. La digoxine bloque la pompe Na+/H + ATPase.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

Définition des principaux paramètres pharmacodynamiques et phar-


macocinétiques
184 La pharmacocinétique :
❑ a. Étudie l’effet du principe actif sur sa cible moléculaire.
❑ b. Étudie l’effet de l’organisme sur le devenir d’un principe actif.
❑ c. Étudie les voies d’élimination du principe actif.
❑ d. Étudie la nature du récepteur du principe actif.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

185 Pour un médicament, on a identifi é un volume apparent de distribution de 3, 5 L.kg−1 .


Cela peut vouloir dire :
❑ a. Qu’il est fixé sur les protéines plasmatiques.
❑ b. Qu’il est capté par le tissu adipeux.
❑ c. Qu’il est très mal résorbé.
❑ d. Qu’il subit un intense effet de premier passage h épathique.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE6
186 Un médicament a un coefficient d’extraction h épathique de 0, 80. Lors d’une diminu-
tion du débit sanguin hépathique :
❑ a. Le coefficient d’extraction hépathique diminue.
❑ b. La clairance hépathique diminue.
❑ c. La biodisponibilité absolue augmente.
❑ d. La surface sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps
augmente.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

187 Lorsqu’un comprimé est administré par voie orale, le principe actif subit dans l’ordre
les étapes suivantes :
1024 Énoncés • UE 6

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❑ a. Absorption, dissolution, distribution, métabolisme.
❑ b. Action pharmacologique, libération, métabolisme, élimination.
❑ c. Libération, dissolution, absorption, distribution.
❑ d. Libération, absorption au niveau de la muqueuse perlinguale, distribution.
❑ e. Mastication, libération, absorption, distribution.
D’après concours Nantes

188 On administre 1500 mg d’un médicament par voie intraveineuse directe. On sait
qu’il diffuse de manière homogène dans l’organisme. La concentration initiale, mesur ée
immédiatement après l’injection est de 15 mg/L.
Quelle est la valeur du volume de distribution de ce médicament ?

❑ a. 15 millilitres. ❑ b. 15 litres. ❑ c. 100 litres.


❑ d. 100 millilitres. ❑ e. 1000 litres.
D’après concours Nantes

189 Parmi ces situations, toutes sauf une, favorisent le surdosage et la toxicité m édicamenteuse.
Cochez cette proposition.
❑ a. L’insuffisance rénale.
❑ b. L’insuffisance hépatique.
❑ c. L’administration de doses infra-thérapeutiques.
❑ d. La polymédication.
❑ e. La présence d’interactions médicamenteuses.
D’après concours Nantes

190 Les paramètres pharmacocinétiques qui interviennent dans le calcul du facteur de


biodisponibilité F d’un médicament sont :

❑ a. La demi-vie du médicament. ❑ b. L’aire sous la courbe.


❑ c. La Cmax . ❑ d. Le Tmax .
❑ e. La dose.
D’après concours Paris 5 Descartes

191 Lors de l’administration rép étée d’un médicament de demi-vie courte (1 à 2 heures) :

❑ a. l’atteinte de l’état d’équilibre prendra quelques semaines.


❑ b. l’effet est maximal dès la première administration.
❑ c. leur cinétique permet de ne les prendre que tous les 2 à 3 jours.
❑ d. doubler la dose administrée permettra de diminuer la vitesse d’élimination de
la substance active.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
UE 6 • Énoncés 1025

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192 Concernant la représentation de Scatchard ci-dessous :

❑ a. L’intersection de la droite avec l’axe des abscisses correspond à la valeur du


KD .
❑ b. L’intersection de la droite avec l’axe des ordonnées corresond à la valeur du
KD /Bmax .
❑ c. La valeur de la pente de la droite est égale à KD .
❑ d. L’affinit é du radioligand pour le récepteur est déterminée par la valeur du KD .
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

193 Concernant le volume de distribution :


❑ a. Si ce volume est élevé (180 litres), la distribution est homogène dans
l’organisme.
❑ b. Il peut permettre de prévoir la dose à administrer si l’on connaı̂t la concentration
cible de la molécule.
❑ c. Il est au minimum égal au volume du corps humain.
❑ d. Il peut dépasser un litre par kilogramme.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

194 Concernant les inhibiteurs enzymatiques :


UE6

❑ a. Ils favorisent la liaison du substrat naturel.


❑ b. Ils peuvent se lier sur un site différent du site de fixation de l’enzyme.
❑ c. Ils peuvent se lier de façon irréversible à l’enzyme.
❑ d. Les anti-inflammatoires non stéro¨ıdiens inhibent la lipo-oxygénase.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

195 À propos de la demi-vie d’élimination :


❑ a. L’insuffisance hepathique
´ et l’insuffisance r énale ne modifient pas la demi-vie
d’élimination des médicaments.
1026 Énoncés • UE 6

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❑ b. Après prise unique d’un médicament, il faut 3 demi-vies d’elimination
´ pour en
assurer l’élimination à plus de 95%.
❑ c. L’âge n’a aucun effet sur la demi-vie d’élimination des médicaments.
❑ d. La demi-vie d’élimination peut être modifiée en cas d’association à un autre
médicament.
❑ e. Lorsque le médicament est administr é en perfusion, les concentrationssan-
guines atteignent 97% de l’état stable au bout de 5, 5 T.
D’après concours Caen

196 Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les paramètres pharmacocinétiques :

❑ a. La clairance est un paramètre qui évalue la capacit é de l’organisme à éliminer


un médicament.
❑ b. L’élimination rénale des médicaments ne concerne que leurs métabolites
inactifs.
❑ c. Le volume de distribution peut prendre des valeurs largement supérieures au
volume des compartiments physiologiques.
❑ d. Au bout de 5 demi-vies, il ne reste dans l’organisme que moins de 5% de la
dose administrée.
❑ e. La biodisponibilité d’un médicament administrée par voie intraveineuse est par
définition égale à 100%.
D’après concours Rouen, Dr Isabelle Dubuc

197 Concernant les paramètres pharmacocinétiques des médicaments :


❑ a. La biodisponibilité du médicament dans l’organisme correspond au pourcen-
tage de dose administrée qui parvient dans le sang.
❑ b. Après administration du médicament par voie sous-cutanée, la biodisponibilité
est égale par definition
´ à 100%.
❑ c. Le volume apparent de distribution du médicament est compris entre 4 et 60 L.
❑ d. La clairance est un paramètre qui évalue la capacit é de l’organisme à éliminer
le médicament.
❑ e. Après 2 demi-vies, 75% de la dose administrée a été éliminée.
D’après concours Rouen, Dr Isabelle Dubuc

198 Un médicament est administré par voie intraveineuse à la dose de 100 mg. Quelle
quantité de médicament est encore présente dans l’organisme après 2 demi-vies ?

❑ a. 75 mg ❑ b. 50 mg ❑ c. 25 mg ❑ d. 12 mg ❑ e. 0 mg
D’après concours Rouen, Dr Isabelle Dubuc

199 Le volume de distribution :


❑ a. est un espace physiologique dans lequel le médicament est pr ésent.
❑ b. est un espace purement virtuel.
UE 6 • Énoncés 1027

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❑ c. est obtenu par calcul, selon une loi de répartition statistique.
❑ d. est le résultat du rapport entre la quantit é de médicament administré et sa
concentration plasmatique initiale.
❑ e. peut s’exprimer en L/kg.
D’après concours Nancy

200 La pharmacocinétique :
❑ a. Évalue la relation dose - effet d’un principe actif.
❑ b. Évalue la relation dose - concentration d’un principe actif.
❑ c. Évalue la relation concentration - effet d’un principe actif.
❑ d. Permet d’adapter les doses à administrer et le rythme d’administration d’un
médicament.
❑ e. Étudie les effets de l’organisme sur le devenir du médicament.
D’après concours Nancy

201 Un modèle pharmacocinetique


´ à un compartiment suppose que :
❑ a. Tout le médicament est présent exclusivement dans le sang.
❑ b. Le médicament s’ élimine dans les urines à vitesse constante.
❑ c. Le médicament est r éparti de façon homogène dans l’organisme.
❑ d. Le médicament est éliminé à une vitesse proportionnelle à sa quantit é pr´esente
dans l’organisme.
❑ e. Le médicament est éliminé exclusivement dans les urines.
D’après concours Nancy

202 La biodisponibilité d’un médicament :


❑ a. est de 0% après administration par voie intraveineuse.
❑ b. est de 100% après administration par voie orale.
❑ c. est strictement dose-dépendante.
❑ d. dépend de la voie d’administration.
❑ e. est augmentée par le métabolisme du principe actif.
UE6
D’après concours Nancy

203 À propos de la biodisponibilité d’un principe actif :


❑ a. Elle correspond à la concentration de principe actif qui est passé dans la circu-
lation gén érale.
❑ b. Elle est égale à 100% lorsque le principe actif est administré par voie
intraveineuse.
❑ c. Elle peut être réduite par un effet de premier passage h épatique.
´
❑ d. Elle permet de quantifier la phase d’elimination du principe actif.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
1028 Énoncés • UE 6

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204 À propos de la concentration efficace 50 d’un principe actif :
❑ a. Elle correspond à la concentration de principe actif qui induit 50% de l’effet
dans le cadre d’une courbe dose-réponse quantitative.
❑ b. Elle permet de quantifier l’efficacité du principe actif.
❑ c. Elle permet de quantifier la puissance du principe actif.
❑ d. Elle permet de déterminer la sélectivité du principe actif.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

205 À propos de la constante d’affinité (Kd) d’un ligand pour un récepteur donné :
❑ a. Plus elle est élevée, plus l’affinit é du ligand pour le récepteur est élevée.
❑ b. Elle correspond à la concentration de ligand nécessaire pour occuper 50% des
récepteurs.
❑ c. Elle permet de quantifier l’efficacité du ligand.
❑ d. Elle permet de quantifier la spécificité du ligand.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

Règles de prescription, Rapport bénéfice/ risque


206 Le transport actif nécessite de l’énergie. Pour optimiser le rapport bén éfice/risque
d’un traitement prescrit à un patient donné, il faut prendre en compte :
❑ a. ses caractéristiques physiologistes (sexe, poids, âge, . . .)
❑ b. son niveau de revenus.
❑ c. les co-morbidités (insuffisance rénale, hépatique ou cardiaque, état inflamma-
toire . . .)
❑ d. les co-prescriptions.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

207 Une sage-femme peut prescrire :


❑ a. des anesthésiques locaux et antiseptiques locaux à la patiente et au nouveau-né.
❑ b. tout antibiotique.
❑ c. de l’adrénaline dans l’urgence et dans l’attente du médecin.
❑ d. du paracétamol par voie intra-veineuse au nouveau-né
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

208 L’ordonnance sécurisée :


❑ a. concerne les médicaments prescrits pour les maladies de longue durée.
UE 6 • Énoncés 1029

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❑ b. est obligatoire pour les médicaments des Listes officielles I et II.
❑ c. est conseillée, mais facultative, pour les stupéfiants.
❑ d. est caractérisée par un numéro de lot.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

209 Concernant la prescription des stup´efiants :


❑ a. Elle peut se faire sur une ordonnance simple.
❑ b. C’est seulement le nombre de prises qui doit être écrit en toutes lettres.
❑ c. L’ordonnance a une validité d’exécution de 12 mois.
❑ d. Le patient dispose seulement de 2 jours pour obtenir la totalité de son
traitement.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

210 En signant son ordonnance, le prescripteur :


❑ a. engage seulement sa responsabilité professionnelle.
❑ b. n’est pas libre des prescriptions qu’il estime appropriées pour son patient.
❑ c. n’a pas l’obligation de moyens vis à vis de son patient.
❑ d. doit respecter la loi du 4 mars 1992.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

211 Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Un médicament par fonction peut modifier les fonctions physiologiques d’un
patient mais ne peut pas les corriger.
❑ b. Un médicament  conseil  n écessite une prescription médicale et ne peut être
délivr é sans les conseils d’un pharmacien.
❑ c. La prescription des médicaments assimil és aux stupéfiants se fait obligatoire-
UE6
ment sur une ordonnance sécurisée.
❑ d. Les médicaments à prescription hospitalière suivent un régime de prescription
simplifiée.
❑ e. Les médicaments de médication officinale sont utilisés par les patients dans le
cadre d’une automédication.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

212 Indiquez la (les) propositions(s) exacte(s).


Les infirmier(e)s peuvent délivrer un vaccin antigripal sans prescription médicales :
❑ a. Aux femmes enceintes.
1030 Énoncés • UE 6

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❑ b. Aux personnes adultes primo-vaccinantes et atteintes de certaines pathologies
(liste fixée par arr êté).
❑ c. Aux personnes de plus de 18 ans déj à vaccinées une fois et recevant un coupon
nominatif.
❑ d. Aux personnes atteintes par le VIH et déjà vaccinées une fois.
❑ e. Aux enfants âgés de moins de 12 ans et d éjà vaccinés une fois.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

213 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Les infirmiers ont un droit de prescription limité aux dispositifs médicaux.
❑ b. La prescription d’un médicament stupéfiant ne n écessite l’inscription en toutes
lettres que pour le dosage et le nombre de prises.
❑ c. La durée de prescription est r éduite à 7 ou 14 jours pour tous les médicaments
stupéfiants.
❑ d. La gestion des médicaments stupéfiants à l’officine n écessite un rfegistre
 entrée-sortie .

❑ e. Le code  01  sur le code barre de la vignette concerne une spécialité rem-


boursée sur la base du tarif forfaitaire de responsabilité (TFR).
D’après concours Rouen

214 Les professionnels de santé habilités à rédiger une ordonnance sont :


❑ a. L’infirmière.
❑ b. Le directeur de laboratoire d’analyses médicales.
❑ c. La sage-femme.
❑ d. Le chirurgien dentiste.
❑ e. Le pharmacien.
D’après concours Nancy

215 À propos de prescription et délivrance des médicaments :


❑ a. Les médicaments réservés à l’usage hospitalier peuvent être prescrits par un
médecin de ville.
❑ b. Sur l’ordonnance d’une prescription d’un médicament  Hors AMM  doit fi-
gurer NR (non renouvelable).
❑ c. Une ordonnance non signée par le médecin peut être delivrée.
´
❑ d. Les médicaments d’exception sont particulièrement innovants et peu coûteux.
❑ e. Sur une ordonnance prescrivant des stupéfiants, le nombre de prises doit être
écrit en toutes lettres.
D’après concours Caen

216 À propos de la prescription de produits stupéfiants, parmi les items suivants, lequel
(ou lesquels) est (sont) exact(s) :
UE 6 • Énoncés 1031

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❑ a. Elle ne concerne que les médecins.
❑ b. Elle ne concerne pas les infirmiers.
❑ c. Elle peut concerner les sages-femmes.
❑ d. Elle peut concerner les dentistes.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

Pharmacovigilance, pharmaco-épidémiologie, pharmaco-économie


217 Le droit de substitution :
❑ a. Consiste à remplacer une spécialité g énérique par un princeps.
❑ b. ´
Consiste à remplacer une specialit é de r éférence prescrite par une sp écialit é
gén érique.
❑ c. Est un droit qui n’existe plus.
❑ d. Se fait exclusivement avec l’accord du prescripteur.
❑ e. Se fait à condition que la spécialité princeps coûte moins cher que la spécialité
gén érique.
D’après concours Nantes

218 Concernant la délivrance des médicaments par le pharmacien :


❑ a. Il peut toujours substituer un médicament princeps par un générique.
❑ b. Il peut substituer un médicament princeps par un gen
´ érique si le patient ne s’y
oppose pas.
❑ c. Il peut substituer un médicament princeps par un générique si le prescripteur ne
s’y oppose pas.
❑ d. Il peut proposer un générique lors d’une demande de médicament sans
ordonnance.
❑ e. Il peut renouveler un traitement par un gén érique si la premiere
` dispensation a
été faite par le princeps.
D’après concours Paris 5 Descartes
UE6

219 Parmi les substances actives faisant l’objet d’une surveillance en addictovigilance, on
retrouve :
❑ a. le zolpidem. ❑ b. le fentanyl. ❑ c. la buprénorphine.
❑ d. le paracétamol. ❑ e. Aucune des propositions précedentes
´ n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

220 Concernant le marché français du médicament :


❑ a. ´
Il représente environ 1200 substances actives et 5200 specialit és.
❑ b. Il est constitué de 13 000 pharmacies d’officine.
❑ c. Le taux de TVA des médicaments remboursables est de 5%.
1032 Énoncés • UE 6

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❑ d. La production française est assurée par environ 300 entreprises.
❑ e. Le marché hospitalier représente 60% du marché total.
D’après concours Caen

221 Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. La substitution d’un médicament princeps par une spécialité g énérique est un
droit reconnu pour le pharmacien d’officine.
❑ b. La mention  Non substituable  apposée par un prescripteur sur l’ordon-
nance d’un patient n’autorise pas le pharmacien à substituer par une sp écialit é
gén érique le médicament princeps concerné.
❑ c. La spécialité g énérique peut avoir une biodisponibilité non équivalente à celle
du médicament princeps.
❑ d. Une spécialité g énérique a la m ême composition qualitative et quantitative en
principe(s) actif(s) et en excipient(s) que le médicament princeps.
❑ e. Un médicament princeps peut être copi é au bout de 5 ans car le brevet qui le
protégeait tombe alors dans le domaine public.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

222 Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s)


❑ a. La prescription des médicaments dérivés du sang nécessite une ordonnance de
médicaments d’exception.
❑ b. L’ordonnance d’une affection longue durée (ALD) peut être sécurisée ou non.
❑ c. Tout médicament listé prescrit sur une ordonnance, à l’exception des
préparations magistrales, fait l’objet d’une transcription sur un ordonnancier
lors de sa dispensation par le pharmacien.
❑ d. La dispensation d’un médicament stupéfiant peut être non fractionnée par le
pharmacien si la mention  délivrance en une seule fois  est apposée par le
prescripteur sur l’ordonnance.
❑ e. Un médicament d’exception ne pourra être rembours é a` 100% que s’il est pres-
crit sur une ordonnance sécurisée et pour une indication figurant dans la Fiche
d’Information Thérapeutique (FIT) en vigueur.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

223 Cochez la(les) propositions(s) exacte(s) :


❑ a. Un médicament d’exception ne peut être prescrit que par un médecin
spécialiste.
❑ b. Un médicament d’exception prescrit sur une ordonnance sécurisée est rem-
boursé à un taux de 100%.
❑ c. Les immunoglobulines font partie des médicaments dérivés du sang en tant que
produits labiles.
❑ d. Les médicaments à prescription hospitalière (PH) peuvent avoir une dispensa-
tion à double circuit : officine de ville et Pharmacie à Usage Interieur
´ (PUI).
UE 6 • Énoncés 1033

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❑ e. Les médicaments classés comme stupéfiants ne peuvent être délivrés pour un
usage profesionnel.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skida

224 Concernant les médicaments en France actuellement :


❑ a. Le prix des médicaments remboursables vendus en officine peut varier en fonc-
tion du volume des ventes au niveau national.
❑ b. L’amélioration du service médical rendu intervient à la fois dans la fixation du
taux de remboursement et dans celle du prix.
❑ c. Environ 10% du prix des médicaments remboursables vendus en officine revient
au pharmacien.
❑ d. Les brevets protégeant les nouveaux médicaments ont une dur ee
´ de 20 ans en
principe.
❑ e. Environ 1/3 du chiffre d’affaires des industriels du médicament concerne les
grossistes répartiteurs.
D’après concours Rouen, Pr Pierre Czernichow

Bon usage du médicament, iatrogénèse


225 Les problèmes de surdosage peuvent survenir (plusieurs bonnes propositions) :
❑ a. Lorsque le nombre d’unités par prise est inférieur à celui indiqué sur
l’ordonnance.
❑ b. Lorsqu’une posologie adulte est prescrite pour un enfant.
❑ c. Lorsque les prises médicamenteuses sont plus espacées que celles indiquées sur
l’ordonnance.
❑ d. Lorsque les prises médicamenteuses sont plus rapprochées que celles indiquées
sur l’ordonnance.
❑ e. En cas d’observance fidèle du médicament.
D’après concours Nantes

226 Pour lutter contre la résistance bacterienne,


´ la seule proposition fausse est :
❑ a. Un traitement antibiotique doit être efficace contre toutes les bact éries de
UE6
l’organisme.
❑ b. Il faut utiliser les antibiotiques seulement quand ils sont nécessaires.
❑ c. Il faut éviter d’utiliser les antibiotiques dans les infections virales.
❑ d. Il faut éviter les traitements antibiotiques inutilement prolong és.
❑ e. Il faut r éserver les nouveaux antibiotiques dans les indications où ils sont n éces-
saires.
D’après concours Nantes

227 Le Bon Usage du Medicament


´ suppose :
❑ a. une bonne connaissance de la pharmacologie et du rapport bén éfice/risque du
médicament que l’on prescrit.
1034 Énoncés • UE 6

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❑ b. une attention particulière au risque d’interactions médicamenteuses.
❑ c. une remise en question périodique des médicaments prescrits.
❑ d. que l’on prescrive les derniers produits introduits sur le marché.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont Ferrand

228 Concernant l’usage des médicaments basé sur une médecine  fond ée sur les faits  :
❑ a. Il repose sur les connaissances physiopathologiques de la maladie traitée et sur
le mode d’action pharmacologique du/des médicament(s) utilise(s). ´
❑ b. Il est aujourd’hui validé dans tous les domaines de la thérapeutique.
❑ c. Il repose sur l’analyse et la synthèse des meilleures données cliniques dispo-
nibles pour guider les pratiques médicales.
❑ d. Il a peu de valeur car la médecine  fondée sur les faits  de prend pas en compte
les spécificités propres à chaque patient.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

´
229 Les médicaments peuvent donner des effets indesirables :
❑ a. Par mécanisme de type A parce qu’ils sont attendus.
❑ b. Par mécanisme de type C ou D, donc par compétition ou déplacement.
❑ c. Par toxicité d’organe lié à leur structure chimique (ex : les aminosides).
❑ d. Par toxicité, de mécanisme toujours prouvé, avant toute suspension d’AMM.
❑ e. Du fait de paramètres physiologiques particuliers (terrain) du patient.
D’après concours Caen

230 Certaines catégories d’effets indésirables graves :


❑ a. sont directement liés à la dose.
❑ b. sont prévenues par une surveillance biologique adaptée.
❑ c. peuvent survenir plusieurs années après l’arrêt du médicament suspecté.
❑ d. sont liées à des interactions pharmacocinétiques.
❑ e. sont liées à des interactions pharmacodynamiques.
D’après concours Caen

231 Indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s).


Parmi les facteurs favorisant les accidents médicamenteux, on peut retrouver :
❑ a. Une dose excessive de médicament.
❑ b. Un épisode de déshydratation.
❑ c. Une erreur de prise de médicament par le patient.
❑ d. Une insuffisance rénale.
❑ e. Un terrain à risque comme les personnes âgées.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet
UE 6 • Énoncés 1035

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232 Indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) concernant la mauvaise observance :
❑ a. Elle dépend du niveau socio-culturel.
❑ b. Elle peut être favorisée par la survenue d’un effet indésirable lors d’une pres-
cription antérieure du même m´ edicament.
❑ c. Elle peut résulter d’explications insuffisantes du médecin.
❑ d. Elle peut résulter d’avis divergents entre deux médecins.
❑ e. Elle survient généralement pour des traitements de courte durée.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet

233 Certaines situations favorisent les accidents médicamentaux comme :


❑ a. les médicaments à marge thérapeutique étroite.
❑ b. une déshydratation.
❑ c. l’insuffisance hépatique.
❑ d. l’insuffisans rénale.
❑ e. un nombre important de médicaments prescrits.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet

234 Concernant les accidents médicamenteux :


❑ a. Ils sont toujours dus à une erreur de prescription médicale.
❑ b. Peu d’accidents médicamenteux sont évitables.
❑ c. Ils doivent être déclarés au centre de pharmacovigilance.
❑ d. Ils surviennent généralement dans les jours suivant l’introduction d’un nouveau
médicament.
❑ e. Ils peuvent conduire à une hospitalisation.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet

235 Concernant l’enquête nationale sur les événements ind ésirables liés aux soins (ENEIS) :

❑ a. Elle est limitée à des patients admis dans des établissements de santé.
UE6
❑ b. Elle ne rend pas compte des risques liés aux soins de patients suivis en ville.
❑ c. Elle estime qu’en 2009 il survient 0, 7 événement indésirable évitable lié aux
médicaments pour 100 jours d’hospitalisation.
❑ d. Elle est restreinte à l’étude d’evénements
´ indésirables graves.
❑ e. Elle estime qu’en 2009 1, 3% des séjours comportaient à l’admission un
événement indésirable évitable lié aux médicaments.
D’après concours Rouen, Pr Pierre Czernichow

236 Parmi les facteurs favorisant les accidents médicamenteux, on retrouve :


❑ a. Une erreur d’observance thérapeutique.
❑ b. Un trouble intercurrent (par exemple une desydratation).
´
1036 Énoncés • UE 6

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❑ c. Un changement de domicile.
❑ d. Une insuffisance rénale.
❑ e. Un terrain atopique (allergique).
D’après concours Rouen

237 Une décision thérapeutique et une prescription appropriées :


❑ a. doivent intégrer le degré de gravité de la maladie.
❑ b. doivent intégrer le souhait du patient.
❑ c. doivent intégrer l’ état somatique (poids, fonction rénale . . .)
❑ d. doivent intégrer tous les autres médicaments déjà pris par le patient.
❑ e. sont toujours les mêmes pour une maladie donnée.
D’après concours Rouen

238 Un effet indésirable médicamenteux grave est par définition un effet :


❑ a. Provoquant ou prolongeant une hospitalisation.
❑ b. Lié à l’imputabilité extrinsèque.
❑ c. Indésirable médicamenteux inattendu.
❑ d. A déclarer obligatoirement au Centre Régional de Pharmacovigilance.
❑ e. Susceptible de mettre la vie en danger.
D’après concours Nancy

239 L’imputabilité intrins èque d’un effet indésirable m édicamenteux en pharmacovigi-


lance repose sur :
❑ a. Les critères chronologiques.
❑ b. Les critères bibliographiques.
❑ c. Son signalement dans un dictionnaire du médicament.
❑ d. La forme galénique du médicament.
❑ e. Les critères sémiologiques.
D’après concours Nancy

240 Un effet indésirable médicamenteux inattendu est par définition un effet :


❑ a. Uniquement observé chez les patients hospitalis és.
❑ b. Dont la nature ne correspond pas aux informations du RCP (Résum é des Ca-
ractéristiques du Produit).
❑ c. Lié à l’erreur thérapeutique.
❑ d. Dont la sévérité ne correspond pas aux informations du RCP.
❑ e. Dont l’évolution ne correspond pas aux informations du RCP.
D’après concours Nancy
UE 6 • Énoncés 1037

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241 Les plans de gestion des risques comportent :
❑ a. Des études pharmaco-épidémiologiques.
❑ b. Des études observationnelles.
❑ c. Des études post-AMM (Autorisation de Mise sur le Marché).
❑ d. Des activités renforcées de notification des effets ind ésirables.
❑ e. Des activités de minimisation du risque.
D’après concours Nancy

242 À propos des effets indésirables graves d’un médicament :


❑ a. Ils sont considérés graves lorsqu’ils entrainent syst ématiquement la mort d’un
patient.
❑ b. Ils peuvent être notifiés même si le lien avec un médicament n’est pas certain.
❑ c. Un médecin ne doit déclarer que les effets indesirables
´ liés aux médicaments
qu’il a prescrits.
❑ d. Comme le pharmacien, l’infirmière a obligation de déclarer un effet indésirable
grave.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

243 À propos des erreurs médicamenteuses :


❑ a. Elles sont toujours évitables.
❑ b. Elles sont parfois associés à un préjudice.
❑ c. Elles se développent tout au long des 4 étapes du circuit du médicament.
❑ d. Un certain nombre d’entre elles peut etre ˆ pr évenu en appliquant une
modélisation du risque sur la base des théories de Reason.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

244 À propos de l’épidémiologie du risque iatrogène médicamenteux, selon l’enquête


UE6
nationale sur les évenements
´ ind ésirables liés aux soins (ENEIS) :
❑ a. 50% des événements indésirables médicamenteux sont liés à une erreur
médicamenteuse.
❑ b. Le coût annuel des événements indésirables médicamenteux graves varie de
200 millions à 400 millions d’euros.
❑ c. les patients de plus de 65 ans sont à risque élevé en ce qui concerne l’usage des
anticoagulants.
❑ d. Les patients de plus de 65 ans sont à risque élevé pour des raisons strictement
physiophatologiques.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
1038 Énoncés • UE 6

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245 À propos de la prévention du risque iatrogène m édicamenteux :
❑ a. Il faut cibler les hommes et les processus.
❑ b. Au stade de la prescription l’informatique résout d´efinitivement les probl èmes
de iatrogénie.
❑ c. Les Armoires à Pharmacie Sécurisées (APS) permettent de sécuriser l’adminis-
tration du médicament.
❑ d. Au sein d’un hôpital, les processus de Pharmacotechnie centralisés à la phar-
macie peuvent permettre de protéger les professionnels de santé eux-m êmes.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

246 À propos des RCP


❑ a. RCP est un terme thérapeutique qui veut dire  Réunion Clinique Pluridispli-
naire  .
❑ b. Les RCP ne présument pas du taux de remboursement.
❑ c. Ils doivent être consultés périodiquement par les prescripteurs car ils évoluent
avec les connaissances médicales.
❑ d. Ils sont établis par les firmes pharmaceutiques et approuvés par l’Afssaps.
❑ e. Ce ne sera qu’à partir de l’année 2020 que les médicaments autoris és dans la
Communauté Europ´ eenne auront des RCP similaires.
D’après concours Caen

247 Concernant l’information sur les médicaments, on parle de RCP :


❑ a. Cet acronyme signifie Rationnel des Concentrations Pharmaceutiques.
❑ b. Ils sont établis par l’AFSSAPS et approuvés par les firmes pharmaceutiques.
❑ c. Pour les médicaments autorisés depuis 2000, les RCP sont similaires dans la
Communauté Europ´eenne.
❑ d. Les RCP permettent de fixer le taux de remboursement.
❑ e. Ils doivent ête relus périodiquement par les prescripteurs car ils évoluent avec
les connaissances m´
edicales.
D’après concours Caen
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UE 6 Concours blancs (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

Concours n ◦ 1 (durée 45 min)


1 Concernant les effets des drogues :
❑ a. Elles sollicitent les circuits centraux de récompense.
❑ b. Elles mobilisent des centres cérébraux de plaisir tels que le cervelet.
❑ c. Leurs effets passent par un neuromédiateur commun, l’acétylcholine.
❑ d. Elles peuvent être neurotoxiques.
❑ e. Leur consommation chronique peut se traduire par une toxicité somatique.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

2 Concernant le cannabis :
❑ a. L’héroı̈ne fait partie des principes actifs qu’on peut en extraire.
❑ b. Il altère la m émoire de travail et la mémoire à long terme.
❑ c. Ses effets sont réduits par la consommation d’alcool.
❑ d. Il exsite un lien entre sa consommation et la schizophrenie. ´
❑ e. Il existe chez les jeunes une relation entre l’intensité de leur consommation de
canabis et un accroissement de la suicidalité.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin

3 Parmi les éléments suivants, lesquels interviennent dans la d éfinition juridique du médicament ?
❑ a. Son inscription. ❑ b. Sa fonction. ❑ c. Sa présentation.
❑ d. Sa certification. ❑ e. Son autorisation.
D’après concours Paris 5 Descartes
UE6
4 Un médicament g énérique :
❑ a. Est un médicament sans AMM car le médicament de réference
´ a eu une AMM.
❑ b. Est un médicament d’exception.
❑ c. Est un médicament homéopathique.
❑ d. Est une préparation magistrale qui a la même composition qualitative et
quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la
bioéquivalence avec la spécialit é de référence est démontrée.
❑ e. Est une spécialité qui a la même composition qualitative et quantitative en prin-
cipes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioequivalence
´ avec la
spécialité de r éference
´ est démontr ée.
D’après concours Nantes
1040 Concours blancs • UE 6

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5 La définition légale du cosmétique nous dit que celui-ci :
❑ a. Peut être destiné à l’homme ou à l’animal.
❑ b. Peut être appliqué uniquement sur la peau.
❑ c. Peut être ing éré en cas de finalité esthétique.
❑ d. Peut être mis en contact avec les dents.
❑ e. Peut prévenir l’acné.
D’après concours Nantes

6 L’étiquetage d’une sp écialité de la liste I destinée à la voie injectable comprend les


éléments suivants :
❑ a. Un espace blanc entouré d’un filet rouge ; la mention uniquement sur ordon-
nance ; la mention respecter les doses prescrites
❑ b. Un espace blanc entouré d’un filet vert ; la mention uniquement sur ordon-
nance ; la mention respecter les doses prescrites
❑ c. Un espace blanc entouré d’un filet vert ; la mention uniquement sur ordon-
nance ; la mention agiter avant l’usage.
❑ d. Un espace blanc entouré de deux filets rouges ; la mention uniquement sur or-
donnance ; la mention respecter les doses prescrites
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

7 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La morphine est un produit extrait de l’ergot du seigle.
❑ b. La cocaı̈ne est un produit anesth ésique local.
❑ c. La codéı̈ne est un analogue chimique de l’héroı̈ne.
❑ d. La cocaı̈ne est extraite du pavot, appel é papaver somniferum.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

8 Les travaux d’Avicenne :


❑ a. sont contemporains de ceux de Claude Gallien.
❑ b. ont ét é enseignés à la faculté de médecine de Montpellier jusqu’en 1650.
❑ c. sont à l’origine de la théorie des signatures.
❑ d. ont ét é fortément encouragés par Paracelse.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

9 À propos du document technique commun CTD :


❑ a. Le CTD est organisé en 5 modules qui réunissent l’intégralité des informations
que la firme peut apporter pour l’évaluation scientifique de la demande.
❑ b. Le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP), la notice et le prix du
médicament sont présentés dans le module 1.
UE 6 • Concours blancs 1041

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❑ c. Les essais cliniques de phase I font partie du module 3.
❑ d. Le module 2 regroupe les résumés du contrôle qualité et des essais cliniques et
précliniques.
❑ e. Le CTD ne comprend pas d’informations sur les études de stabilité du
médicament.
D’après concours Nancy

10 Indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) concernant le développement clinique du


médicament.
Lors d’un essai clinique randomisé :
❑ a. Les participants peuvent recevoir un placebo.
❑ b. Les participants peuvent recevoir un traitement contrôle.
❑ c. Les participants reçoivent uniquement le nouveau médicament testé.
❑ d. L’attribution des traitements est réalis ée au hasard.
❑ e. Les groupes sont généralement homog ènes au départ.
D’après concours Rouen, Pr Jérémy Bellien

11 Lors d’un essai clinique, le double aveugle :


❑ a. Participe au caractère contrôlé de l’essai.
❑ b. Concerne le médecin investigateur et le patient participant à l’essai.
❑ c. Peut induire un biais d’évaluation.
❑ d. Est un facteur confondant.
❑ e. Est favorisé par l’utilisation d’un placebo de même apparence que le traitement
de l’étude.
D’après concours Nancy

12 Concernant le cycle d’activation d’un récepteur couplé à une proteine


´ G de type Gs :
❑ a. À l’état activé, la sous-unité alpha est liée au GTP.
❑ b. La sous-unité alpha possède une propriété intrinsèque ATPasique.
❑ c. À l’état activé, la sous-unité alpha est associée au dimère bêta-gamma.
UE6
❑ d. L’activation de l’effecteur entraˆıne la transformation de l’ATP en AMPc.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

13 Les protéines recombinantes sont :


❑ a. utilisées dans le traitement de l’hépatite C.
❑ b. utilisées dans le traitement de l’hémophilie.
❑ c. produites à partir de gènes humains.
❑ d. utilisées dans la vaccination contre l’hépatite C.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
1042 Concours blancs • UE 6

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14 La pharmacovigilance est une structure qui :
❑ a. n’est applicable qu’après l’obtention de l’AMM.
❑ b. est organisée par l’OMS (Organisation Mondiale de la Sant é) avec accès direct
des prescripteurs aux fichiers centraux de déclaration.
❑ c. est organisée par un réseau de centres régionaux de pharmacovigilance.
❑ d. peut recevoir des déclarations de tout professionnel de santé.
❑ e. repose sur un recueil d’év énements indésirables contrôlé par un médecin
spécialiste.
D’après concours Caen

15 Les suspensions :
❑ a. Sont des formes galéniques liquides.
❑ b. Sont des solutions aqueuses de sucre.
❑ c. Sont constituées de particules solides dispersées dans un liquide.
❑ d. Sont administrables par voie orale.
❑ e. Sont le plus souvent des formes multidoses.
D’après concours Nancy

16 Un excipient se définit comme :


❑ a. Une substance physiologiquement active accompagnant le principe actif.
❑ b. Une substance inactive utilisée pour la mise en forme pharmaceutique.
❑ c. Une substance ne pouvant être ajoutee
´ qu’en très faible quantité dans un médi-
cament.
❑ d. Une matière première dont on n’a pas encore extrait le principe actif.
❑ e. Une matière première qui doit etre
ˆ obligatoirement dos ée dans le produit fini.
D’après concours Nantes

17 Les comprim és :


❑ a. Sont fabriqués par coulées dans des moules appropriés.
❑ b. Sont fabriqués par compression entre deux poinçons à l’aide de machines
automatiques.
❑ c. Sont uniquement destinés à être avalés avec un verre d’eau.
❑ d. Ne peuvent être présent és qu’en conditionnement unitaire.
❑ e. Permettent d’obtenir une biodisponibilité supérieure à la voie intraveineuse.
D’après concours Nantes

18 Les gélules :
❑ a. Sont des capsules dures.
❑ b. Sont des capsules de gélatine.
❑ c. Permettent l’administration des poudres.
❑ d. Permettent l’administration des liquides.
UE 6 • Concours blancs 1043

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❑ e. Sont toujours à libération prolongée.
D’après concours Nancy

19 Les émulsions :
❑ a. Sont des mélanges de deux liquides miscibles.
❑ b. Se définissent comme étant des dispersions d’un liquide huileux dans une phase
grasse.
❑ c. Peuvent être de type eau/huile ou huile/eau.
❑ d. La couleur blanche est due à la présence d’un colorant blanc dans leur
composition.
❑ e. Sont des préparations contenant une quantite´ importante de poudre.
D’après concours Nantes

20 Les études permettant d’évaluer la toxicité d’un m édicament en d éveloppement sur les
fonctions de reproduction :
❑ a. permettent d’évaluer la parturition chez les femelles.
❑ b. évaluent notamment le comportement à l’accouplement.
❑ c. sont divisées en 3 étapes : fertilit é, développement embryo-fœtal, p éri et post-
natalité.
❑ d. peuvent mettre en évidence un effet aneug ène.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

21 Concernant les récepteurs canaux :


❑ a. Ils sont formés par plusieurs sous-unités.
❑ b. Ils sont activés par une enzyme.
❑ c. Leur activation induit un changement de conformation et l’ouverture du canal
qui laisse passer des ions.
❑ d. Les antagonistes calciques agissent sur ce type de recepteurs.
´
❑ e. L’acide gamma-aminobutyrique est un agoniste de ce type de canal.
D’après concours Caen
UE6

22 Un antagoniste surmontable :
❑ a. Est défini par une valeur faible de Ki.
❑ b. Est défini par une valeur de pA2.
❑ c. Est caractérisé par un déplacement à droite des courbes concentration- réponse
de l’agoniste correspondant, avec diminution de l’effet maximum et pentes non
parallèles.
❑ d. Est caractérisé par un déplacement à droite des courbes concentration- réponse
de l’agoniste correspondant, avec un même effet maximum et pentes parallèles.
❑ e. Nécessite de doubler la concentration d’agoniste pour retrouver le même effet
maximum.
D’après concours Nancy
1044 Concours blancs • UE 6

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23 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. L’hémochromatose est due à un excès en chrome.
❑ b. L’anémie peut être liée à un déficit en fer.
❑ c. Une fluorose est un déficit en fluor.
❑ d. Une hypothyroı̈die peut être li ée à un exc ès en fluor.
❑ e. Un déficit en calcium est observé dans le rachitisme.
D’après concours Paris 5 Descartes

24 Concernant l’étape de distribution des médicaments :


❑ a. Dans le sang, les médicaments peuvent être liés à l’albumine.
❑ b. La forme liée est la forme pharmacologiquement active.
❑ c. La distribution tissulaire est indépendante de l’irrigation des organes.
❑ d. La distribution tissulaire dépend des caracteristiques
´ physico-chimiques de la
molécule.
❑ e. Le passage de la barrière h émato-encéphalique implique un transfert transcel-
lulaire.
D’après concours Rouen

25 L’effet placebo :
❑ a. est uniquement induit par une substance inactive.
❑ b. représente l’effet pharmacologique d’un médicament.
❑ c. est à l’origine d’une partie des effets ind ésirables des médicaments.
❑ d. existe aussi pour les médicaments antihypertenseurs.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

26 Parmi les voies d’administration suivantes, laquelle(lesquelles) est (sont) utilisée(s) ex-
clusivement pour une action génerale
´ de la substance active :
❑ a. voie oculaire. ❑ b. voie pulmonaire
❑ c. voie nasale. ❑ d. voie rectale.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

27 L’élimination de l’organisme d’un principe actif :


❑ a. S’effectue uniquement sous forme de métabolites.
❑ b. Peut s’effectuer par filtration passive glomérulaire.
❑ c. Peut s’effectuer par voies urinaire, hepatique,
´ pulmonaire et autres voies.
❑ d. Peut être à l’origine d’une transmission de ce principe actif à un nouveau-né
par l’intermédiaire du lait maternel.
❑ e. S’effectue uniquement par voie digestive.
D’après concours Nancy
UE 6 • Concours blancs 1045

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28 Les benzodiazépines :
❑ a. peuvent induire une crise d’épilepsie lors d’un sevrage brural.
❑ b. sont contre-indiquées en cas de syndrome d’apnée du sommeil.
❑ c. sont parfois indiquées dans la pr évention du syndrome de sevrage à l’alcool.
❑ d. ont des propriétés pharmacologiques epileptogènes.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

29 En système monocompartimental, le volume de distribution (V d) d’un m édicament peut


être obtenu à partir de l’ équation :
❑ a. Vd = C 0 × D (où C0 est la concentration initiale mesur ée immédiatement après
injection intraveineuse de la dose D).
C0
❑ b. Vd = ·
D
D
❑ c. Vd = ·
C0
❑ d. Vd = D × t 0,5 où t0,5 est la demi-vie plasmatique du médicament.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

30 La biodisponibilité d’un principe actif correspond :


❑ a. À la vitesse à laquelle le principe actif est m étabolisé.
❑ b. À la vitesse à laquelle le principe actif est distribué.
❑ c. À la quantité du principe actif libéré de la forme galénique qui est r éellement
absorbée et qui se trouve dans la circulation générale.
❑ d. À la quantité du principe actif qui est dans la forme galénique.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

31 La clairance d’un médicament représente :


UE6
❑ a. La quantité de médicament éliminé exprimee´ en gramme par minute.
❑ b. La quantité de médicament éliminé pendant 5 demi-vies.
❑ c. Le volume de sang épuré d’un médicament par unité de temps.
❑ d. La quantité de médicament éliminé exclusivement par le rein.
❑ e. La quantité de médicament éliminé pendant l’intervalle entre deux administra-
tions. D’après concours Nancy

32 Laquelle de ces propositions concernant la naloxone est fausse ?


❑ a. Elle interagit avec les récepteurs opioı̈des.
❑ b. C’est un antagoniste des opio¨ıdes.
❑ c. Elle renforce les effets cliniques de la morphine.
1046 Concours blancs • UE 6

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❑ d. Elle est utilisée en cas d’overdose d’héroı̈ne.
❑ e. Elle a permis de renforcer la sécurité d’emploi des opioı̈des.
D’après concours Paris 5 Descartes

33 Concernant les agents pharmacologiques :


❑ a. La nicotine a pour cible un récepteur de l’acétylcholine.
❑ b. L’aspirine est un antihypertenseur.
❑ c. Les contraceptifs œstroprogestatifs ont pour cible des récepteurs nucl éaires.
❑ d. Le docétaxel est un antidépresseur.
❑ e. Les diurétiques ont pour cibles des transporteurs rénaux d’ions.
D’après concours Rouen, Pr Jean-Jacques Bonnet

34 Lors d’une étude cinétique, un patient recevant un médicament par voie intraveineuse
voit les concentrations circulantes de cette molécule passer de 12 ng/mL une heure apr ès la
prise, à 3 ng/mL sept heures apr ès la prise. Chez ce patient :
❑ a. la demi-vie de la molécule est de 6 heures.
❑ b. la demi-vie de la molécule est de 3 heures.
❑ c. la demi-vie de la molécule est de 2 heures.
❑ d. en doublant les doses, la demi-vie de la molécule sera doublée.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

35 Dans un modèle pharmacocinétique d’ordre 1, l’evolution


´ des concentrations plasma-
tiques en fonction du temps peut être repr ésentée par :
❑ a. une droite (sur un quadrillage adapté).
❑ b. une exponentielle. ❑ c. une hyperbole.
❑ d. une sinusoı̈de. ❑ e. une sigmo¨ıde.
D’après concours Nancy
36 Les ordonnances bi-zone :
❑ a. concernent des médicaments delivr
´ és obligatoirement dans deux départements
différents.
❑ b. concernent des médicaments prescrits à des patients atteints d’une affection
longue durée.
❑ c. ne comportent que des médicaments remboursés à 100%.
❑ d. peuvent concerner des médicaments inscrits sur la liste I des substances
vén éneuses.
❑ e. peuvent concerner des médicaments sans rapport avec l’affection longue durée.
D’après concours Caen

37 Concernant les règles de prescription :


❑ a. Une ordonnance non signée par le médecin peut être délivrée par le pharmacien.
UE 6 • Concours blancs 1047

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❑ b. La durée maximale de prescription d’un hypnotique est egale
´ à 6 semaines.
❑ c. Une ordonnance de morphine est non renouvelable.
❑ d. Une ordonnance comportant un médicament inscrit sur la liste II des substances
vén éneuses ne peut jamais être renouvelée.
❑ e. En règle g én érale, la quantité délivrée de médicament correspond à 12 mois de
traitement.
D’après concours Caen

38 En signant une ordonnance, le prescripteur engage sa responsabilité :


❑ a. Morale. ❑ b. Juridique. ❑ c. Professionnelle. ❑ d. Limitée.
❑ e. Personnelle.
D’après concours Nancy

39 Font partie exclusivement du monopole pharmaceutique :


❑ a. Toutes les huiles essentielles.
❑ b. Toutes les plantes médicinales.
❑ c. Les tests de grossesse.
❑ d. Les aliments lactés diététiques pour nourrissons.
❑ e. Les objets de pansement conformes à la Pharmacopée.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skida

40 Parmi ces propositions, toutes sauf une, constituent des critères de gravité des effets
indésirables d’un médicament. Cochez cette proposition.
❑ a. Il entraˆıne le décès.
❑ b. Il met en jeu le pronostic vital.
❑ c. Il retarde la disparition de la maladie initiale.
❑ d. Il entraˆıne une hospitalisation.
❑ e. Il entraˆıne une invalidité importante.
D’après concours Nantes UE6
Concours n ◦ 2 (durée 45 min)
41 Concernant la cocaı̈ne :
❑ a. C’est un dérivé hémi-synthétique de la morphine.
❑ b. C’est une drogue extraite d’un arbuste originaire des Andes, Erythroxylum
coca.
❑ c. Le crack est moins addictif que le chrorhydrate de cocaı̈ne.
❑ d. La tol érance aux effets recherchés amène le drogu é à accroı̂tre et multiplier les
prises.
❑ e. Elle est surtout produite en Extrême-Orient.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin
1048 Concours blancs • UE 6

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42 Concernant le cannabis (chanvre indien) :
❑ a. Il n’induit pas de dépendance psychique.
❑ b. Il induit une dépendance physique.
❑ c. Il a pour principe actif majeur le tétrahydrocannabinol.
❑ d. Il peut déclencher ou aggraver une psychose.
❑ e. Associé à l’alcool, il décuple le risque d’accident mortel de la route.
D’après concours Rouen

43 La définition juridique du médicament comprend :


❑ a. La définition par fonction.
❑ b. La définition par détermination.
❑ c. La définition par fusion.
❑ d. La définition par présentation.
❑ e. La définition par classification.
D’après concours Rouen

44 Définition du médicament :
❑ a. L’article R 6134-1 du Code de la santé publique définit le m édicament comme
pouvant être une substance, ou composition, présentée comme possédant
des propriétés curatives ou pr éventives à l’égard des maladies humaines ou
animales.
❑ b. L’article RL 5111-1 du Code de la santé publique définit le médicament comme
pouvant être une substance, ou composition, présentée comme possédant
des propriétés curatives ou pr éventives à l’égard des maladies humaines ou
animales.
❑ c. Les produits cosmétiques sont considérés comme des medicaments.
´
❑ d. Les produits utilisés pour la désinfection des locaux sont considér és comme des
médicaments.
❑ e. Les produits utilisés pour la prothèse dentaire sont considérés comme des médi-
caments.
D’après concours Nantes

45 Un médicament gén érique :


❑ a. Est une copie d’un médicament princeps.
❑ b. A la même composition qualitative en principes actifs que le princeps.
❑ c. A la même composition quantitative en principes actifs que le princeps.
❑ d. Est bioequivalent
´ au princeps
❑ e. A la même forme pharmaceutique que le princeps.
D’après concours Nancy

46 Les spécialités pharmaceutiques contenant des substances de liste II :


❑ a. Comportent un cadre blanc délimit é par un filet rouge.
UE 6 • Concours blancs 1049

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❑ b. Comportent un cadre blanc délimit é par un filet vert.
❑ c. Comportent une étiquette rouge.
❑ d. Comportent une étiquette verte.
❑ e. Comportent une croix de saint André.
D’après concours Nantes

47 La Haute autorité de santé (HAS) est chargée :


❑ a. De promouvoir les bonnes pratiques et le bon usage des soins auprès des pro-
fessionnels de santé et des usagers de sant é.
❑ b. D’informer les professionnels de santé et le grand public.
❑ c. D’améliorer la qualité des médicaments.
❑ d. De développer les médicaments.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

48 La pharmacovigilance est une structure qui :


❑ a. En France est organisée et contrôl ée par l’Agence Française de S écurité sani-
taire des Produits de Santé (AFSSAPS).
❑ b. Est organisée par un réseau de centres d épartementaux de pharmacovigilance.
❑ c. Ne reçoit ses déclarations que grâce à des médecins sp écialistes.
❑ d. N’a d’intérêt qu’avant l’obtention de l’Autorisation de Mise sur le Marché
(AMM).
❑ e. repose sur un recueil spontané de cas d’événements indésirables.
D’après concours Caen

49 L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) :


❑ a. Est un organisme d’expertise des médicaments.
❑ b. Est une direction du Ministère de la Santé.
❑ c. Est responsable des dispositifs médicaux.
❑ d. Délivre l’AMM.
UE6
❑ e. Établit le référentiel d’un traitement. D’après concours Caen

50 Les comprimés enrobés :


❑ a. L’enrobage empêche la désagr égation du comprimé dans l’intestin.
❑ b. L’enrobage d’un comprimé permet de distinguer par la coloration les différents
dosages pour un même principe actif.
❑ c. L’enrobage accélère la désagrégation du comprimé dans l’estomac.
❑ d. L’enrobage des comprimés est réalis é uniquement dans un but esthétique.
❑ e. Les comprimés pelliculés sont des comprimés dont l’enrobage est composé de
plusieurs couches de saccharose.
D’après concours Nantes
1050 Concours blancs • UE 6

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51 Les gélules :
❑ a. Sont composées d’une enveloppe unique et continue de gélatine.
❑ b. La fermeture des gélules se fait par emboı̂tement de la coiffe sur le corps préa-
lablement rempli.
❑ c. Ne peuvent contenir que des principes actifs liquides.
❑ d. Ne peuvent être remplies que par des entreprises spécialisées.
❑ e. Le contenu doit être préalablement vidé dans un verre d’eau avant administra-
tion.
D’après concours Nantes

52 Les émulsions :
❑ a. sont de type L/H si les gouttelettes d’huile sont dispersées dans de l’eau.
❑ b. sont obtenues par la dispesion de fines particules solides dans un liquide non
solvant.
❑ c. sont des solutions buvables.
❑ d. peuvent être des pâtes.
❑ e. peuvent être des crèmes.
D’après concours Caen

53 Concernant la génotoxicité :
❑ a. Les études de génotoxicité ont pour but de mettre en évidence une modification
du patrimoine gen ´ étique.
❑ b. Un effet mutag ène est un effet qui induit une modification structurale des
chromosomes.
❑ c. L’un des tests de génotoxicit é les plus couramment pratiqués est le test de mu-
tation génique sur bactérie (test d’Ames).
❑ d. Un effet clastogène est un effet qui induit une modification permanente de la
sructure d’un gène ou de ses s équences de régulation.
❑ e. Un produit positif aux tests de génotoxicité est suspecté d’être reprotoxique.
D’après concours Rouen, Pr Michel Guerbet

54 À propos des voies d’administration des médicaments :


❑ a. Une lésion cutanée facilite le passage des médicaments à travers la peau.
❑ b. La voie intra-veineuse est la meilleure pour administrer en urgence un
médicament.
❑ c. La voie sublinguale permet d’éviter l’effet de premier passage hépahique.
❑ d. La voie rectale est une voie parentérale.
❑ e. La fièvre ne modifie pas la résorption cutanée d’une molécule médicamenteuse.
D’après concours Caen

55 L’alprazolam :
❑ a. peut induire un phénomène de tolérance.
UE 6 • Concours blancs 1051

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❑ b. est un antagoniste des récepteurs GABA-B.
❑ c. est indiqué pour traiter les cas anxieux.
❑ d. était en 2012 l’antidépresseur le plus prescrit.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.

|
m
o
D’après concours Clermont-Ferrand

c
t.
o
p
s
g
lo
56 Concernant les agents pharmacologiques :

.b
s
in
c
e
La pénicilline est un vasodilatateur.

d
❑ a.

e
m
s
e
❑ b. L’aspirine est un antipyrétique.

rd
o
s
e
L’oméprazole est un inhibiteur de la pompe à protons des cellules pariétales de

tr
❑ c.

e
/l
:/
p
l’estomac.

tt
h
|
m
❑ d. L’imipramine est un analgésique.

o
.c
s
s
re
❑ e. La tétracaı̈ne est un anesthésique local.

p
rd
o
D’après concours Rouen, Pr Jean-Jacques Bonnet

.w
s
in
c
e
d
57 Le volume de distribution d’un principe actif :
e
m
s
e
rd

❑ a. Apprécie la phase d’absorption du principe actif.


o
s
e
tr
e

❑ b. Caractérise le métabolisme du principe actif.


/l
:/
p
tt
h

❑ c. Détermine la demi-vie du principe actif.


|
s
in
c
e

❑ d. Quantifie la distribution du principe actif.


d
e
M
s
e

❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.


rD
o
s
re

D’après concours Brest


T
e
/L
s
p
u

58 Concernant la biodisponibilité absolue d’un médicament :


ro
/g
m
o

❑ a. Elle est strictement dépendante de la dose.


.c
k
o
o
b

❑ b. Elle dépend de la voie d’administration.


e
c
a
.f
w

❑ c. Elle est augmentée par les effets du premier passage.


w
w
|
s

❑ d. Elle est maximale par voie orale.


in
c
e
d
e

❑ e. Autre r éponse.
M

D’après concours Strasbourg


s
e
rD

UE6
o
s
re

59 Le temps de demi-vie d’élimination d’un médicament :


T
e
/L
m
o

❑ a. Est une mesure de la durée de son action pharmacologique.


.c
k
o
o
b

❑ b. Est calculé à partir de la vitesse d’ascension des concentrations plasmatiques


e
c
a
.f

après administration par voie orale.


w
w
w
|

❑ c. Est directement fonction de la biodisponibilité relative du médicament


considéré.
❑ d. Est caractéristique d’un médicament donn é.
❑ e. Autre réponse. D’après concours Strasbourg

60 Les sage-femmes peuvent prescrire aux nouveaux-nés :

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1052 Concours blancs • UE 6

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❑ a. les antiseptiques locaux.
❑ b. les anesthésiques locaux.
❑ c. les anti-acides gastriques.
❑ d. le paracetamol
´ par voie intraveineuse.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

61 À propos des alcalo¨ıdes :


❑ a. Un alcaloı̈de est une substance organique azotée.
❑ b. Un alcaloı̈de est une substance basique.
❑ c. Un alcaloı̈de est une substance d’origine naturelle pouvant avoir une activité
pharmacologique.
❑ d. Par définition, tous les alcoloı̈des ont des propriet´ és analgésiques (antidouleur).
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

62 À propos de l’histoire de la santé :


❑ a. Les premiers hôpitaux furent créés en Grèce.
❑ b. Les médecins arabes furent les premiers à s’intéresser a` la chimie.
❑ c. Le premier traité d’obstétrique a ét é rédigé par une femme du nom de Matula.
❑ d. La trotula était un vase destinéà recueillir les urines.
❑ e. La première universit é a été créée à Padoue en Italie.
D’après concours Caen

63 À propos des médicaments non remboursables vendus en officine :


❑ a. Le prix est en rapport avec le Service Médical Rendu (SMR).
❑ b. Le pharmacien fixe librement le prix.
❑ c. Le prix est fixé par la commission de transparence.
❑ d. Le prix ne tient pas compte des symptômes de la maladie.
❑ e. Le prix ne tient pas compte d’alternatives thérapeutiques.
D’après concours Nancy

64 Concernant les remèdes d’origine v égétale :


❑ a. Toutes les parties d’une plante contiennent la même concentration de molécule
active.
❑ b. L’insuline est extraite à partir d’un v égétal.
❑ c. L’hemisynthèse permet d’optimiser l’activité d’une substance pure isolée à par-
tir d’un végétal.
❑ d. Un extrait végétal voit sa composition varier en fonction de paramètres tels que
le climat ou les conditions de culture ou de conservation.
❑ e. Le taxol est d’origine vég étale.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin
UE 6 • Concours blancs 1053

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65 La pharmacologie clinique étudie l’action des médicaments en faisant :
❑ a. Des essais cliniques de phase II qui se font contre placebo.
❑ b. Des études d’interactions m édicamenteuses à des phases de plus en plus
précoces.
❑ c. La recherche d’antagonistes d’un effet pharmacologique sur organe ou cellules
isolés.
❑ d. Des études cas-t émoins, post AMM (Autorisation de Mise sur le Marché).
❑ e. Des relations effet/dose pour déterminer la dose minimale mortelle (DMM).
D’après concours Caen

66 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les récepteurs à 7 domaines transmembranaires, couples
´ à une prot éine G, sont
exprim´ es au niveau de la membrane plasmique.
❑ b. La liaison d’un médicament à sa cible est toujours irréversible.
❑ c. Plusieurs médicaments peuvent se fixer sur un même recepteur.
´
❑ d. Les récepteurs de la membrane plasmique ont une structure mol éculaire
identique.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

67 Concernant les canaux potassiques activés par l’ATP :


❑ a. Une augmentation de la concentration en ATP entraı̂ne l’ouverture des canaux.
❑ b. Leur blocage entraı̂ne la sortie de potassium à l’exterieur
´ de la cellule.
❑ c. Leur blocage entraı̂ne une hyperpolarisation.
❑ d. Leur blocage a pour conséquence une augmentation de la concentration en cal-
cium extracellulaire.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

68 À propos des benzodiazépines :


UE6
❑ a. Elles se fixent sur le récepteur de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) de
type A.
❑ b. Elles se lient sur le même site de liaison que le GABA.
❑ c. Elles ont des propiét és amnésiantes.
❑ d. La strychnine est un antagoniste du site de liaison des benzodiazépines.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

69 Les récepteurs nicotiniques :


❑ a. ont une structure héxamérique.
❑ b. sont présents sur le muscle squelelettique.
1054 Concours blancs • UE 6

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❑ c. ont une perméabilité anionique.
❑ d. sont présents sur les glandes surrénales.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

70 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. Les cytochromes P450 sont des enzymes de conjugaison.
❑ b. Au niveau subcellulaire, les enzymes du métabolisme des médicaments sont
localisés principalement dans le réticulum endoplasmatique.
❑ c. Le cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) est retrouvé dans le foie humain.
❑ d. Les réactions de fonctionnalisation (dites de phase I) permettent la création d’un
groupement fonctionnel rendant la molécule plus hydrosoluble.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

71 La distribution tissulaire d’un principe actif :


❑ a. dépend du pourcentage de liaison du principe actif aux prot éines plasmatiques.
❑ b. est influencée par le poids moléculaire du principe actif.
❑ c. est quantifiée par la biodisponibilité du principe actif.
❑ d. eut être limitée par la présence de transporteurs.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

72 Le polymorphisme génétique peut influer sur :


❑ a. Les paramètres pharmacocinétiques.
❑ b. Les paramètres galéniques.
❑ c. Les paramètres pharmacodynamiques.
❑ d. Les facteurs de compliance.
❑ e. Aucune de ces propositions.
D’après concours Nancy

73 Concernant les médicaments assimilés aux stupéfiants :


❑ a. Certains médicaments ont ce statut pour des raisons de santé pubique.
❑ b. Ils sont soumis à l’ensemble de la réglementation des médicaments stup éfiants.
❑ c. Ils doivent être prescrits sur une ordonnance sécurisée.
❑ d. Leur dispensation par le pharmacien, ne peut être fractionnée.
❑ e. Ils peuvent être prescrits sur une ordonnance bizone d’une Affection Longue
Durée (ALD).
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

74 Une prescription est l’acte médical r éalisé par un professionnel de santé, consistant à
prescrire sur ordonnance :
❑ a. Des médicaments.
UE 6 • Concours blancs 1055

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❑ b. Des examens biologiques.
❑ c. Des examens radiologiques.
❑ d. Des règles hygiéno-diététiques.
❑ e. Des cures thermales.
D’après concours Nancy

75 Concernant une affection de longue durée (ALD) :


❑ a. Les médicaments sont prescrits sur une ordonnance à 4 volets.
❑ b. L’ordonnance peut ne pas être s écurisée.
❑ c. Les prescriptions relatives à l’ALD sont remboursées à un taux de 65%.
❑ d. Les médicaments prescrits sur une ordonnance ALD ne peuvent être dispensés
que dans une PUI.
❑ e. L’ordonnance ALD est bizone.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skida

76 Le Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)


❑ a. est conçu par la Haute Autorité de Santé.
❑ b. inclut pour l’allopurinol le risque de toxidermie bulleuse.
❑ c. est intégré au dossier d’Autorisation de Mise sur le Marché.
❑ d. est évolutif.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

77 Les essais cliniques pour un médicament :


❑ a. Ont un coût total estim é entre 450 et 500 millions de dollars.
❑ b. Durent en moyenne 2 à 3 ans.
❑ c. Comportent 4 phases.
❑ d. Aboutissent à l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) à l’issue des 4
phases.
❑ e. Incluent des individus sains et des individus atteints de la maladie pour laquelle
le médicament est en développement.
UE6
D’après concours Nancy

78 La pharmacogénétique :
❑ a. permet de mieux personnaliser les traitements médicamenteux.
❑ b. concerne par exemple la codéine.
❑ c. consiste à étudier les mutations de gènes susceptibles de modifier le rapport
bén éfice/risque des médicaments.
❑ d. peut toucher les aspects pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques des
médicaments.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
1056 Concours blancs • UE 6

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79 A propos des  autres produits de santé  :
❑ a. Les produits cosmétiques peuvent être injectés.
❑ b. Les produits de tatouage nécessitent une autorisation préalable de mise sur le
marché.
❑ c. Les produits de tatouage sont des médicaments.
❑ d. Les réactifs utilisés pour les tests in vitro sont des produits de santé.
❑ e. Les solutions de conservation d’organes sont des produits thérapeutiques an-
nexes.
D’après concours Nancy

80 À propos d’un brevet :


❑ a. Un brevet est une exclusivité commerciale.
❑ b. L’exclusivité d’un brevet n’a pas de contre partie.
❑ c. La durée de protection ne peut pas être prolongée.
❑ d. La durée de protection d’un brevet peut être prolong ée par un certificat
complémentaire.
❑ e. La durée de protection apportée par un brevet comprend la durée des phases
d’études préalables nécessaires à la mise sur le marché d’un médicament.
D’après concours Nancy

Concours n ◦ 3 (durée 45 min)


81 À propos du cannabis :
❑ a. L’Amérique du Sud est le premier producteur mondial de cannabis.
❑ b. La consommation mondiale d’héroı̈ne est supérieure à celle de cannabis.
❑ c. Fumer du cannabis peut générer des troubles cognitifs et psychiatriques.
❑ d. Fumer du cannabis est un facteur de risque du cancer.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

82 À propos des drogues :


❑ a. Les opiacés gén èrent exclusivement une dépendance physique.
❑ b. Les traitements de substitution ont une pharmacocinétique identique à celle du
produit substitué.
❑ c. La cocaı̈ne est un d érivé morphinique psychostimulant.
❑ d. La cocaı̈ne est un m étabolite de la codéine.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

83 Concernant la définition juridique du médicament :


UE 6 • Concours blancs 1057

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❑ a. Un médicament par présentation peut posséder des propriétés préventives à
l’égard des maladies humaines ou animales.
❑ b. Un médicament par fonction peut permettre d’établir un diagnostic médical.
❑ c. Les compléments alimentaires ont un statut de médicament.
❑ d. Un médicament par fonction peut agir en exerçant une action immunologique.
❑ e. Un médicament par fonction peut agir en exerçant une action métabolique.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skida

84 La définition l égale du cosmétique nous dit que celui-ci :


❑ a. Peut être destiné à l’homme ou à l’animal.
❑ b. Peut être appliqué uniquement sur la peau.
❑ c. Peut être ing éré en cas de finalité esthétique.
❑ d. Peut être mis en contact avec les dents.
❑ e. Peut prévenir l’acné.
D’après concours Nantes

85 Cochez la (les) proposition(s) exacte(s) :


❑ a. Pour une spécialit é pharmaceutique sous forme d’un collyre relevant du régime
de la liste I, la mention  Ne pas avaler  en rouge sur fond noir doit figurer
obligatoirement sur le conditionnement secondaire.
❑ b. Pour une spécialité pharmaceutique sous forme d’un sirop relevant du régime de
la liste II, un fond blanc entouré d’un cadre rouge doit figurer obligatoirement
sur le conditionnement secondaire.
❑ c. Pour une spécialité pharmaceutique sous forme de suppositoires relevant du
régime de la liste I, un fond blanc entouré d’un cadre vert doit figurer obliga-
toirement sur le conditionnement secondaire.
❑ d. Pour une spécialit é pharmaceutique sous forme d’une solution injectable rele-
vant du régime de la liste des stupéfiants, un fond blanc entouré d’un cadre
rouge doit figurer obligatoirement sur le conditionnement secondaire.
❑ e. Pour une spécialité pharmaceutique sous forme d’une pommade relevant du
régime de la liste II, un fond blanc entouré d’un cadre vert doit figurer obliga-
UE6
toirement sur le conditionnement secondaire.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

86 La HAS est une instance consultative et indépendante d’expertise scientifique. Elle est
chargée notamment d’éclairer les pouvoirs publics en matière de décision de remboursement
des médicaments en fonction du critère de service m édical rendu (SMR).
Pour ceci, elle utilise comme critère(s) d’évaluation :
❑ a. La commodité d’emploi.
❑ b. Le prix.
❑ c. L’intérêt au regard de la santé publique.
❑ d. L’intérêt clinique.
1058 Concours blancs • UE 6

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❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

87 En France, la Pharmacovigilance a principalement pour vocation de :


❑ a. Contrôler la publicit é des médicaments.
❑ b. Recueillir, évaluer et enregistrer les effets indésirables des médicaments.
❑ c. Comparer l’efficacité thérapeutique des médicaments.
❑ d. Contrôler le prix des médicaments.
❑ e. Surveiller la dispensation des médicaments par les pharmacies.
D’après concours Nancy

88 Concernant l’ANSM :
❑ a. L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
(Afssaps) est réorganisée en Agence Nationale de Sécurité du Médicament
(ANSM).
❑ b. Elle ne peut réévaluer les bén éfices/risques d’un médicament d ès l’instant où
celui-ci est commercialisé.
❑ c. Elle délivre l’Autorisation de Mise sur le Marché (ANSM) d’un médicament.
❑ d. Elle fixe le taux de remboursement des médicaments.
❑ e. Elle fixe le prix des médicaments remboursables.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba

89 Les suspensions (une seule réponse) :


❑ a. Elles sont constituées d’une phase dispers ée liquide et d’une phase dispersante
solide.
❑ b. Leur stabilité est assurée par l’utilisation d’agents épaississants.
❑ c. Elles sont souvent présentées en conditionnement unidose.
❑ d. Elles doivent être limpides et homog ènes.
❑ e. Elles peuvent être utilisées par voie intraveineuse.
D’après concours Nantes

90 Un excipient se définit comme :


❑ a. Une substance physiologiquement active accompagnant le principe actif.
❑ b. Une substance inactive utilisée pour la mise en forme pharmaceutique.
❑ c. Une substance ne pouvant être ajoutée qu’en très faible quantité dans un
médicament.
❑ d. Une matière première dont on n’a pas encore extrait le principe actif.
❑ e. Une matière première qui doit obligatoirement être dosée dans le produit fini.
D’après concours Nantes
UE 6 • Concours blancs 1059

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91 Concernant le volume de distribution :
❑ a. Il est au maximum égal au volume du corps humain.
❑ b. Il peut permettre de prévoir la dose à administrer si l’on connaı̂t la concentration
cible de la molécule.
❑ c. S’il est élevé (180 litres), il y a concentration dans certains tissus de
l’organisme.
❑ d. Il peut dépasser 1 litre par kilogramme.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

92 La pharmacocinétique du principe actif dans l’organisme comprend :


❑ a. La préparation du principe actif.
❑ b. L’absorption du principe actif.
❑ c. La distribution du principe actif.
❑ d. Le métabolisme et l’ élimination du principe actif.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

93 Concernant la biodisponibilité absolue d’un médicament, la seule proposition fausse


est :
❑ a. Elle est importante à connaı̂tre pour un médicament administré par voie intra-
veineuse.
❑ b. Elle varie selon la voie d’administration du médicament.
❑ c. Elle varie selon la forme galénique pour une même voie d’administration.
❑ d. Elle peut être totale par voie orale.
❑ e. Elle est déterminée expérimentalement par comparaison à la voie intra-
veineuse.
D’après concours Nantes UE6
94 La demi-vie d’élimination d’un médicament :
❑ a. Peut augmenter lorsque le patient est atteint d’une insuffisance rénale.
❑ b. Peut varier avec l’âge du patient.
❑ c. Est independante
´ des variations de sa fixation prot éique.
❑ d. Est independante
´ de sa fixation tissulaire.
❑ e. Est augmentée lorsque son metabolisme
´ est inhib é.
D’après concours Nancy

95 À propos de la notion de risque relatif en pharmacoépidémiologie


L’analyse des cohortes permet de répartir les sujets de la façon suivante :
1060 Concours blancs • UE 6

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ayant présenté n’ayant pas présenté Total
l’év énement l’ événement
sujet expos é a b a+b
sujet non exposé c d c+d

❑ a. Le taux d’incidence de l’événement chez les sujets exposés est défini comme
a
a+b
❑ b. Les études de cohortes nécessitent une durée de suivi de la population.
a
c+d
❑ c. Le risque relatif (RR) est = b
a+c
a+b
❑ d. La prévalence de l’événement chez les non exposés est =
c+d
❑ e. Un risque relatif < 1 signifie que la population exposée a une plus grande inci-
dence de l’événement.
D’après concours Caen

96 Les comprimés :
❑ a. Sont fabriqués par coulée dans des moules appropriés.
❑ b. Sont fabriqués par compression entre deux poinçons à l’aide de machines
automatiques.
❑ c. Sont uniquement destinés à être avalés avec un verre d’eau.
❑ d. Ne peuvent être présent és qu’en conditionnement unitaire.
❑ e. Permettent d’obtenir une biodisponibilité supérieure à la voie intraveineuse.
D’après concours Nantes

97 Les gélules :
❑ a. sont des capsules molles.
❑ b. permettent aisément l’obtention d’une biodisponibilité absolue.
❑ c. ont toujours une enveloppe faite de gélatine.
❑ d. permettent souvent l’administration d’émulsions.
❑ e. sont réalisées par arasage de la poudre.
D’après concours Caen

98 Concernant les émulsions :


❑ a. Ce sont des systèmes biphasiques formés de particules solides en suspension.
❑ b. Une émulsion de type L/H est constituée de gouttelettes d’huile dispers ées dans
de l’eau.
❑ c. Dans une émulsion L/H, la phase continue est aqueuse.
❑ d. Ce sont des liquides transparents.
❑ e. Elles doivent être agit ées avant utilisation.
D’après concours Nantes
UE 6 • Concours blancs 1061

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99 À propos de la mutagenèse :
❑ a. Elle se définit comme toute modification brusque et permanente des caractères
hér éditaires.
❑ b. Elle correspond à un changement de la qualité des gènes.
❑ c. Les études de mutagénèse ont pour objectif l’évaluation du risque potentiel pour
les populations futures.
❑ d. Les études de mutagénèse ne permettent pas d’évaluer le risque potentiel de
cancer pour la génération actuelle.
❑ e. Les tests de mutations géniques E. coli, d’aberrations chromosomiques in vitro
et in vivo sont obligatoires.
D’après concours Nancy

100 Le passage membranaire d’un médicament par diffusion passive :


❑ a. Dépend du gradient de concentration.
❑ b. Est saturable.
❑ c. Intéresse la forme libre.
❑ d. Dépend du poids moléculaire du principe actif.
❑ e. Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
D’après concours Brest

101 À propos des voies d’administration des médicaments :


❑ a. La vasoconstriction cutanée augmente la résorption cutanée d’une mol écule
médicamenteuse.
❑ b. La voie sublinguale permet d’éviter l’effet de premier passage hépatique.
❑ c. La voie rectale est une voie parentérale.
❑ d. Une lésion cutanée ralentit le passage des médicaments a` travers la peau.
❑ e. La voie sous-cutanée est la meilleure pour administrer en urgence un
médicament.
D’après concours Caen
UE6

102 La biotransformation des principes actifs :


❑ a. peut conduire a` la synthèse de métabolites actifs.
❑ b. a lieu exclusivement au niveau du foie.
❑ c. est quantifiée par la demi-vie d’élimination.
❑ d. peut consister en des réactions de glucuroconjugaison.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

103 Les benzodiazépines :


❑ a. sont à l’origine d’une hyperpolarisation neuronale.
1062 Concours blancs • UE 6

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´ de Na + dans les cellules neuronales.
❑ b. favorisent l’entree
❑ c. sont à l’origine de conduites addictives.
❑ d. ont des propriétés myorelaxantes.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

104 À propos des digitaliques :


❑ a. La digitale est une plante marine dont on extrait la digitaline, efficace contre
l’hydropisie (œdème d’origine cardiaque).
❑ b. Une décoction de digitale a un effet bradycardisant.
❑ c. Une décoction de digitale a un effet emétisant.
´
❑ d. Les digitaliques sont utilisées pour traiter certains troubles du rythme cardiaque.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

105 Dans l’antiquité, la théorie des signatures :


❑ a. Est associée au pouvoir guérisseur de la nature.
❑ b. Repose sur la th éorie des similitudes.
❑ c. Repose sur la théorie des contraires.
❑ d. Est utilisée pour préparer des remèdes.
❑ e. Correspond à la synthèse des molécules.
D’après concours Nancy

106 L’identification de la substance active peut être effectuée par :


❑ a. Des méthodes physico-chimiques.
❑ b. Des méthodes épidémiologiques.
❑ c. Des méthodes statistiques.
❑ d. Des méthodes chromatographiques.
❑ e. Des méthodes spectroscopiques.
D’après concours Nancy

107 L’essai clinique médicamenteux de phase IV :


❑ a. Aboutit, si les resultats
´ sont concluants, a` la demande d’Autorisation de Mise
sur le Marché (AMM).
❑ b. Porte sur un médicament tel qu’il est utilisé dans les conditions réelles.
❑ c. Peut-être comparatif ou non comparatif.
❑ d. Porte sur plusieurs centaines de volontaires sains ou malades.
❑ e. Permet d’identifier les év énements indésirables rares du médicament.
D’après concours Nancy
UE 6 • Concours blancs 1063

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108 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Tout principe actif agit sur une cible spcécifique de l’organisme.
❑ b. Tout medicament
´ est d éfini par un mécanisme d’action mol éculaire.
❑ c. Un médicament homéopathique peut être caractérisé par une concentration
plasmatique active minimale.
❑ d. Un médicament peut présenter plusieurs indications therapeutiques.
´
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

109 En thérapeutique :
❑ a. Les curarisants (ex : vécuronium) sont des antagonistes des récepteurs musca-
riniques de l’acétylcholine.
❑ b. Les sétrons (ex : granisétron) sont des antagonistes des r écepteurs de
l’histamine.
❑ c. Les spironolactones sont des antagonistes des récepteurs des glucocorticoı̈des.
❑ d. Le tamoxifène est un antagoniste des récepteurs périphériques des estrogènes.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

110 Concernant les neuromédiateurs :


❑ a. Leur structure est toujours de nature peptidique.
❑ b. Leur durée d’action est courte.
❑ c. Ils agissent à courte distance du lieu de sécretion.
´
❑ d. L’acide gamma-aminobutyrique (GABA) fait partie de cette famille.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

111 La tolérance à une substance :


UE6
❑ a. Se traduit par une diminution de l’effet malgré le maintien des doses.
❑ b. Peut induire un syndrome de manque.
❑ c. Peut mettre en jeu une désensibilisation des récepteurs.
❑ d. Est toujours associée à une dépendance.
❑ e. Se traduit par une diminution des effets ind ésirables.
D’après concours Nancy

112 Lorsqu’un comprimé est administré par voie orale, le principe actif subit dans l’ordre
les étapes suivantes :
❑ a. Absorption, dissolution, distribution, métabolisme.
❑ b. Action pharmacologique, libération, métabolisme, élimination.
1064 Concours blancs • UE 6

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❑ c. Libération, dissolution, absorption, distribution.
❑ d. Libération, absorption au niveau de la muqueuse perlinguale, distribution.
❑ e. Mastication, libération, absorption, distribution.
D’après concours Nantes

113 Les produits suivants sont des antidotes utilisés en cas d’intoxication :
❑ a. naloxone.
❑ b. flumazénil.
❑ c. aspirine.
❑ d. méthyl-naltrexone
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand

114 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La clairance rénale traduit la capacité d’un organe à épurer le m édicament par
voie digestive.
❑ b. La sécr étion tubulaire se fait par l’intermédiaire de deux systèmes de transport,
l’un actif pour les acides faibles et l’autre passif pour les bases faibles.
❑ c. La clairance rénale est la somme de la clairance de filtration glom érulaire, de la
clairance de sécrétion tubulaire et de la clairance de la réabsorption tubulaire.
❑ d. La clairance hepatique
´ résulte seulement de l’activité métabolique des h´
epato-
cytes.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

115 On parle de polymorphisme génétique lorsque la fr équence de l’allèle muté est :


❑ a. Supérieure à 1%.
❑ b. Inférieure à 0, 5%.
❑ c. Comprise entre 1 et 50 %.
❑ d. Supérieure à 50 %.
❑ e. Supérieure à 80 %.
D’après concours Nancy

116 Les mentions qui doivent figurer en toutes lettres pour la prescription d’un médicament
stupéfiant sur une ordonnance sécurisée sont :
❑ a. Le nombre d’unités thérapeutiques par prise.
❑ b. Le dosage.
❑ c. Le nombre de prises.
❑ d. Le nombre de conditionnements
❑ e. La durée du traitement.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba
UE 6 • Concours blancs 1065

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117 À propos de la primo-prescription médicamenteuse, parmi les items suivants, lequel
(ou lesquels) est (sont) exact(s) :
❑ a. Elle ne concerne que les médecins.
❑ b. Elle peut concerner les infirmiers.
❑ c. Elle peut concerner les kinésithérapeutes.
❑ d. Elle peut concerner les pédicures-podologues.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble

118 Parmi les situations suivantes, indiquez laquelle (ou lesquelles) peut (peuvent) con-
duire à une majoration de l’effet thérapeutique d’un médicament :
❑ a. Dénutrition.
❑ b. Cirrhose du foie.
❑ c. Enfant prématuré.
❑ d. Inflammation des méninges.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

119 À propos de effets indésirables (EI) des médicaments de type idiosyncratique.


❑ a. Ce sont les EI les plus fréquents.
❑ b. Ils sont généralement bien décrits dans les dossiers d’AMM.
❑ c. La mise au point d’un test de dépistage peut réduire leur incidence.
❑ d. Ils peuvent concerner des populations particulières telles les enfants.
❑ e. Ils peuvent inclure des cancers inattendus.
D’après concours Caen

120 Les facteurs de risque dans la survenue d’un effet indésirable médicamenteux peuvent
être :
❑ a. L’insuffisance rénale.
UE6
❑ b. La polymédicamentation.
❑ c. Le coût du médicament.
❑ d. Certains facteurs génétiques.
❑ e. L’insuffisance hépatique.
D’après concours Nancy
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UE 6 QCM classés (corrigés)

1. Cadre juridique

Histoire du médicament
1 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
La pénicilline a été découverte par Alexander Fleming en observant une boˆıte de Pétri où il
faisait pousser des staphylocoques, qui ont été colonises
´ par des souches d’un champignon
microscopique Penicillium notatum.
La pénicilline est un antibiotique.

2 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’acide acétylsalicylique est la DCI de l’aspirine.
La codéı̈ne a ét é extraite de l’opium par Pierre Jean Robiquet.
Le paracétamol est un antalgique.
Le m écanisme d’action de l’aspirine a ét é découvert en 1971 par John Vane.

3 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. En 1934, l’utilisation des sulfamides en therapeutique
´ a com-
mencé par l’exploitation des propriétés antibactériennes, puis, en 1942, on remarqua que l’un
de ces sulfamides antibactériens entra ı̂nait des hypoglycémies graves chez les patients.
• La proposition b. est fausse. Le sildénafil, inhibiteur de phosphodiestérase, est connu de-
puis longtemps comme vasodilatateur. Il est donc utilisé pour son effet pro érectile et son effet
vasodilatateur des vaisseaux pulmonaires.
• La proposition c. est vraie. L’acétanilide est un analogue historique, d écouvert en 1886, du
paracétamol.
• La proposition d. est fausse. Les études de James Black étaient faites pour trouver une so-
lution à l’angine de poitrine et non pas pour en faire des hypertenseurs.

4 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. En 1904, Ehrlich d écouvre le pouvoir anti-infectieux des colo-
rants azoı̈ques.
• La proposition b. est vraie. On a découvert en 1934 l’action du prontosil sur les strepto-
coques.
• La proposition d. est fausse. Les sulfamides ont une action hypoglycémiante.

5 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La théophylline est un alcaloı̈de du type méthylxanthine. Elle a une action bronchodilatatoire
par relaxation des muscles lisses bronchiques.
La morphine est un alcaloı̈de de l’opium.
La digitaline est un glycoside cardiotonique extrait de la digitale.
Le haschich est le nom courant de la résine de cannabis, également appele´ chanvre.
UE 6 • Corrigés 1067

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La ciclosporine est un peptide cyclique synthétise´ initialement par un champignon microsco-
pique Tolypocladium inflatum.

Corrigés
6 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse, c’est Hippocrate qui est considéré comme le père de la medecine.
´
• La proposition b est juste, Galien est considére´ comme l’un des  pères de la pharmacie 
grâce aux nombreuses œuvres contenant des formules de pr éparation de remèdes.
• La proposition c est juste, Galien est le premier physiologiste à faire des expériences sur le
système nerveux faisant de lui le créateur de la médecine expérimentale.
• La proposition d est fausse, Galien était le m édecin de l’empereur Marc Aurèle vers 164
après J-C.

7 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Magnedie est à l’origine de la pharmacologie scientifique avec
la publication de son  formulaire pour l’emploi et la préparation de plusieurs nouveaux
médicaments  .
• La proposition b est fausse. La pénicilline a ét é découverte par Fleming en 1928.
• La proposition c est vraie, Magendie s’intéresse à l’action des substances chimiques, c’est
le premier à proposer l’injection directement dans le sang des matieres ` medicamenteuses.
• La proposition d est fausse. C’est Edward Jenner, en 1796, qui inocule le pus d’une pustule
d’une femme atteinte de Cow-pox, il est à l’origine du vaccin antivariolique.

8 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Hippocrate est considér é comme le père de la médecine.
• La proposition b est fausse. La première synthèse de morphine fut faite quand 1952.
Sertürner est le premier à avoir vu la morphine cristallisée isolée après extraction.
• La proposition c est fausse. Avicenne a rédigé  le canon de la médecine  vers 1020.
• La proposition d est fausse. Paracelse est né en 1493 près de Zurich et meurt 1541 à Salz-
bourg.

9 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Elle date de 1348.
• La proposition b est vraie. L’orvietan était un rem ède censé guérir tous les maux et vendu
par des charlatans. C’est Napoléon Bonaparte, avec la loi du 11 avril 1803, qui interdit tota-
lement la vente des remèdes secrets.
• La proposition c est vraie. Il est à l’origine de la médecine préventive.
• La proposition d est fausse. Le poison utilisé par la marquise de Brinvilliers, dans l’af-
faire des poisons, était à base d’arsenic et de divers produits tels que la bave de crapaud,
préparation connue sous le nom de poudre de succession.
• La proposition e est fausse, Vauquelin a d écouvert les éléments Chrome et Béryllium.

10 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La quinine est bien obtenue à partir de l’écorce de quinquina jaune, mais il est utilisé
pour ses propriétés anti-malariques. C’est la quinidine qui a des activités anti-arythmiques de
classe I.
• La quinine a été extraite de l’écorce de quinquina en 1820 par deux pharmaciens français
Pelletier et Caventou.

11 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
1068 Corrigés • UE 6

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• L’aspirine se trouve à l’état naturel dans un certain nombre de plantes comme le saule (salix
alba) ou le reine-des-près (filipendula ulmaria), anciennement appel ée ulmaire.
• L’opium est une drogue narcotique extraite du pavot. Le fruit de la plante est une capsule
ovoı̈de qui exsude, après incision, un latex blanc riche en alcaloı̈des. Ce latex est séch é et
bruini au soleil.
• La chlorpromazine est isue de recherches menées par le laboratoire Rhône-Poulenc dans le
d ébut des années 1950.
• La morphine a ét é découverte en 1804 par Seguin, Courtois et Derosne. Mais c’est Sert ürner
qui a montré que c’ était un alcaloı̈de (le premier connu)

12 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La streptomycine est un antibiotique de la famille des aminoglycosides.
• L’héparine est un polymère disaccharidiques trisulfatés, extraite du poumon et de l’intestin
de porc et de boeuf.
• L’antimoine est un él ément chimique m´ etallique.
• La colchicine est un alcaloı̈de extrait de la colchique.
• La quinine est un alcaloı̈de naturel extrait du quinquina.

13 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. La pharmacodépendance se caractérise par le désir obsession-
nel de se procurer et de s’administrer une substance.
• La proposition b est fausse. On retrouve une d épendance psychique chez tous les produits
psychoactifs alors que les symptômes de dépendance physique peuvent être de quasi inexis-
tants à très forts.
• La proposition c est fausse. La tolérance désigne l’atténuation progressive de l’effet d’une
dose donnée de médicament lorsqu’elle est r épét ée.
• La proposition d est fausse. L’arrêt doit toujours être progressif, sur une durée d’une se-
maine à plusieurs mois pour éviter tout syndrome de sevrage.

14 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition e est vraie. Toutes les substances addictives agissent sur les m êmes réseaux
de neurones du système nerveux central et conduisent à une augmentation de la dopamine.

15 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Le pic de concentration (effet maximum) est atteint en 10 min
avec une concentration sanguine maximale entre 50 et 400 ng/ml.
• La proposition b est vraie. La THC est tres
` lipophile ce qui lui permet de traverser la barri ère
h émato-encéphalique.
• La proposition c est vraie. Le THC se distribue rapidement dans tous les tissus riches en
lipides comme le cerveau et le tissu adipeux. Un relargage secondaire s’effectue dans le sang
plusieurs jours après la dernière consommation.
• La proposition e est fausse, car le THC qui est la principale composante active du cannabis
est un psychodysleptique et non un psychoanaleptique.

16 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.

17 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il est extrait de la feuille de l’Erythroxylon coca, arbrisseau qui
pousse dans différentes régions d’Amérique du sud, en Indonésie et dans l’Est africain.
UE 6 • Corrigés 1069

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• La proposition b est fausse. Le chlorydrate de cocaı̈ne est une poudre blanche qui peut être
ingér ée, injectée ou  sniffée  . Elle ne peut pas être fumée car la chaleur la détruit en grande

Corrigés
partie.
• La proposition c est fausse, le crack ou cocaı̈ne-base est fumée à l’aide de pipe à air.
• La proposition d est vraie. C’est un puissant stimulant du système nerveux central, et donc
conduit rapidement à une forte dépendance. Avec le crack par exemple, la d épendance psy-
chique s’installe en quelques jours.
• La proposition e est fausse, la cocaı̈ne provoque une phase d’exaltation, une stimulation des
performances physiques et intellectuelles, une grande assurance.

Définition, description et statut des médicaments et autres produits


de santé

18 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Le m édecin a le droit de prescrire des médicaments non list és.
• La proposition b. est vraie. Les médicaments non inscrits sur liste sont libres d’accès.
´ ; exemple : spedifenR .
• La proposition c. est fausse. Ils ne sont pas tous rembourses
• La proposition d. est vraie. Il est même souvent associé à un traitement étiologique pour
diminuer les douleurs et/ou la fièvre.

19 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La classe I a un faible degré de risque.
La classe III a un potentiel très serieux
´ de risque.

20 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Une prodogue n’est pas une métabolite.
• La proposition b. est fausse. C’est le principe actif qui est issu de la prodogue.
• La proposition c. est vraie. C’est une fois métabolisée que la prodogue devient un m étabolite
actif.
• La proposition e. est fausse. Une prodogue peut être un acide, un alcool, une amide.

21 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• L’h éroı̈ne est un opioı̈de obtenu par acétylation de la morphine, elle-même tirée du latex du
pavot.
• L’héroı̈ne est un opiacé semi-synthétique.
• L’héroı̈ne n’est pas un isomère optique de la morphine, car l’h éroı̈ne est un diac étylmorphine,
c’est-à-dire une mol écule de morphine avec deux groupements acétyle en plus.
• L’héroı̈ne est la principale drogue toxicomanog ène présente sur la marché clandestin.

22 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

La définition du m édicament par fonction affirme qu’il s’agit de  toute substance ou compo-
sition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal, ou pouvant être administrée, en
vue d’établir un diagnostic médical ou restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physio-
logiques, en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique  .
Cette définition couvre en particulier les nouveaux produits issus de la thérapie génique ou
cellulaire. En revanche, les dispositifs médicaux, dont le mode d’action est différent, sont
explicitement exclus de cette définition.
1070 Corrigés • UE 6

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23 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les médicaments dits stupéfiants sont des médicaments listés. Il y a les médicaments de liste
I, de liste II et de la liste des stupéfiants.
La prescription des stupéfiants se fait sur une ordonnance dite sécurisée. Elle comporte en bas
à droite un carré composé de micro-lettres formant les mots  ordonnance sécurisée . L’encre
avec laquelle sont écrites les coordonnées du m édecin est bleue et le duplicata possède un ca-
ducée en filigrane.
La durée maximale de prescription est de 28 jours. Pour certaines substances stupéfiantes,
cette durée peut être réduite à 7 ou 14 jours.
Les ordonnances sécurisées bizone sont réservées aux affections de longue durée (ALD).

24 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les pr éparations magistrales ne possèdent pas d’AMM, mais
elles suivent des règles de  bonnes pratiques de fabrication .
• La proposition b. est fausse. Ce sont les spécialités qui ont une dénomination spéciale.
• La proposition d. est fausse. Ils sont pr éparés à l’officine.
• La proposition e. est fausse. Ils sont préparés de façon extemporan ément et donc pas à
l’avance.

25 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les produits sanguins labiles ne sont pas considérés comme des médicaments. C’est ce qui
les différentient des produits sanguins stables qui sont considérés comme des médicaments.
Il s’agit du sang total, du plasma et des cellules sanguines d’origine humaine.
L’inscription d’un nouveau produit sanguin se fait à l’issue d’une évaluation menée par
l’AFSSAPS sur demande de l’EFS, du centre de transfusion sanguine des armées, de tout
établissement de transfusion sanguine des états membres de l’Union européenne, de tout fa-
bricant de dispositifs médicaux concerné.
Le demandeur communique à l’AFSSAPS des informations quant à l’efficacit é et à la sécurité
du produit afin de procéder à son enregistrement.

26 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’utilisation de concentrations croissantes de ligand radioactif
se retrouve dans les expériences de binding de type saturation.
• La proposition b est fausse. Il s’agit de la liaison sp écifique.
• La proposition c est fausse. On mesure la liaison sp écifique à l’ équilibre, d’une concentra-
tion donnée en ligand radiomarqué en présence d’une concentration variable et croissante de
ligand froid.

27 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il possède un effet placebo comme les princeps.
• La proposition b est vraie. Les principales publications scientifiques confirment l’absence
de différence en termes de résultats cliniques et d’effets secondaires entre médicaments prin-
ceps et génériques.
• La proposition c est fausse. Le placebo est un produit sans activité pharmacologique mais
présenté de façon identique au produit actif.
• La proposition d est vraie. Le dossier requis par l’ANSM pour l’enregistrement d’un
g énérique est dispensé d’études pharmaco-toxico-cliniques.

28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
UE 6 • Corrigés 1071

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• La proposition a est fausse. Il s’agit en fait des PUI hospitali ère qui peuvent être autorisée
par l’agence régionale d’hospitalisation à rétrocéder des médicaments à des patients ambula-

Corrigés
toires (non hospitalisés).
• La proposition b est vraie. Les médicaments inscrits sur la liste de rétrocession présentent
des contraintes particuli ères de distribution, de dispensation, d’administration ou n écessitent
un suivi de la prescription ou de la délivrance.
• La proposition c est fausse. La dispensation est r éservée aux pharmacies à usage int érieur
des établissements, ils sont en général classés dans cette catégorie à cause de contraintes
techniques d’utilisation ou des raisons de sécurité d’utilisation n écessitant que le traitement
s’effectue sous hospitalisation.
• La proposition d est fausse. Les médicaments à prescription hospitali ère ne peuvent pas
être prescrits en ville, ils peuvent être délivrés en officine de ville.
• La proposition e est fausse. La durée de validité de la prescription initiale hospitalière est un
an, sauf s’il y a d’indiqué sur l’ordonnance un délai au terme duquel la prescription devient
caduque.

29 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les préparations magistrales sont r éalisées pour un patient
d éterminé et selon une prescription médicale, en raison de l’absence de spécialité disponible
ou adaptée.
• La proposition b est fausse. Ce sont les préparations officinales qui sont pr éparés en phar-
macie d’officine, inscrits à la pharmacopée ou au formulaire national.
• La proposition c est vraie. La  loi des semblables  est également appelée la  loi de si-
militude  . Il s’agit du premier principe fondamental utilisé dans le choix d’un traitement
homéopathique.
• La proposition d est fausse. À tr ès forte dilution, la substance est absente.

30 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. Ce ne sont pas des dispositifs médicaux car les produits
cosmétiques ne sont jamais utilisés à des fins diagnostique ou thérapeutique. Il n’existe pas
d’autorisation préalable de mise sur le marché pour les produits cosmétiques.
• La proposition c est fausse. Un dispositif médical de diagnostic in vitro (DIV) est un pro-
duit ou instrument destiné par son fabricant à être utilisé in vitro dans l’examen d’échantillons
provenant du corps humain. Les produits  réactifs  appartiennent à cette catégorie.
• La proposition d est fausse. Il s’agit des médicaments dérivés du sang (MDS), comme par
exemple l’albumine, les facteurs de coagulation ou encore les immunoglobulines d’origine
humaine qui ne sont pas des dispositifs m édicaux.

31 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Sur l’étiquette, il est indiqué  respecter les doses prescrites  .
• La proposition b est fausse. Les substances stupéfiantes, les substances psychotropes et les
substances inscrites sur les listes I et II sont les substances dites  v énéneuses  . Il ne faut
confondre en plus, vénéneux (substance contenant un poison) et venimeux (pouvant injecter
un venin).
• La proposition c est vraie. Ils sont disponibles  uniquement sur ordonnance  comme in-
diqué sur l’étiquetage. Lorsqu’un m édicament contient plusieurs substances ou pr éparations
relevant d’un classement différent, il est soumis au régime le plus strict selon l’ordre décrois-
sant : stupéfiant, liste I, liste II.
• La proposition d est fausse. Cela ne concerne pas uniquement les produits  listés  c’est à
dire liste I et liste II, mais cela concerne également les produits stupéfiants.
1072 Corrigés • UE 6

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• La proposition e est faussse. Ils sont identifiables gr âce à un rectangle vert pour les produits
de liste II et un rectangle rouge pour les produits de la liste I et les stupéfiants.

32 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La proposition d est vraie. Depuis 11 juillet 2013, les produits cosmétiques vendus sur le
eglementation cosm étique n01223/2009.
marché de l’Union Européenne doivent répondre à la r´
Le texte du règlement est directement applicable dans les états membres.

33 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les m édicaments à base de plantes sont définis par l’article L
5121-1 du code de santé publique.
• La proposition b est vraie. Le Code de Sant é Publique réserve aux pharmaciens la vente de
certaines plantes medicinales
´ inscrites à la pharmacopée.
• La proposition c est vraie. Les plantes non inscrite à la pharmacopée ne rentre pas dans la
catégorie des plantes médicinales.
• La proposition d est fausse. Ils sont des médicaments par fonction.
• La proposition e est fausse. Il y a les médicaments à base de plantes dits  traditionnels  qui
ne sont pas soumis à l’autorisation de mise sur le marché sous réserve de remplir les critères
édictés à l’article L.5121-14-1 du CSP, comme par exemple un usage m´ edical de trente ans
doit en effet être démontré à l’aide d’éléments bibliographiques ou de rapports d’experts.

34 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les PUI ne d élivrent les médicaments qu’aux patients hospi-
talisés ou résidants dans ces établissements, elles peuvent r etroc
´ éder certaines spécialités au
public.
• La proposition b est fausse. Les spécialit és les plus vendues en valeur à l’hôpital sont prin-
cipalement les antinéoplasiques, les immunosuppresseur dans les 10 premières. En officine,
parmi les spécialités les plus vendues en ville, les sp´ecialités à base de parac étamol sont en
tête.
• La proposition c est fausse. Le marché des médicaments biosimilaires demeure modeste
puisqu’il ne représente en 2013 qu’un chiffre d’affaire de 54 millions d’euros.
• La proposition d est fausse. Les médicaments d érivés du sang, à cause des risques liés
aux problèmes de securité
´ virale, font l’objet d’une surveillance particulière, et repose sur
un système de traçabilité qui permet de retracer le cheminement du médicament depuis sa
fabrication jusqu’à son administration.
• La proposition e est fausse. Une liste par classes de médicaments à utiliser pr éférentiellement
est élaborée avec les médecins et le pharmacien chargé de la gérance de la PUI (COME-
DIMS).

35 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Les médicaments stupéfiants sont pour la plupart des agonistes
des récepteurs morphiniques, utilis és pour leur propriétés antalgiques comme la morphine
R
(Skénan  ) ou encore le fentanyl (Abstral R ).
• La proposition b est fausse. Ils ne peuvent être prescrits que sur une ordonnance sécurisée.
• La proposition c est fausse. La prescription de stupéfiant est limit ée à 28 jours non renouve-
lables, sauf pour certaines molécules qui ont une durée maximale de prescription de 14 jours
ou 7 jours.
• La proposition d est fausse. Le prescripteur doit indiquer en toutes lettres le nombre d’unit és
thérapeutiques par prise, le nombre de prises et le dosage. L’ordonnance peut être rédiger ma-
nuellement ou informatiquement.
UE 6 • Corrigés 1073

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• La proposition e est fausse. L’ordonnance est exécut ée dans sa totalité ou pour totalité de la
fraction du traitement si elle est présentée dans les trois jours suivant sa date d’établissement

Corrigés
ou suivant la fin de la fraction précédente. Sinon elle est exécutée uniquement pour la dur ée
de la prescription ou de la fraction de traitement restant a` courir.

36 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ils sont disponibles uniquement sur ordonnance.
• La proposition b est fausse. Ce sont les m édicaments stupéfiants qui sont obligatoirement
d étenus dans des armoires fermées à clef munies d’un système de s écurité. Les médicaments
sur liste I et II sont disposés en officine de façon à ne pas être directement accessibles au
public.
• La proposition c est fausse. L’ordonnance sécurisée est obligatoire pour les médicaments
stupéfiants, une ordonnance classique rédigée sur une feuille ou une ordonnance, contenant
les mentions obligatoires, suffit pour les médicaments de liste I.
• La proposition d est vraie. La délivrance peut être renouvel ée uniquement sur indication
écrite précisant le nombre de renouvellement ou la durée du traitement, sans dépasser 12
mois.

37 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Pour les patients atteints d’une affection longue durée (ALD),
l’ordonnance est rédigée sur une ordonnance bizone o ù la partie haute de l’ordonnance est
réservée aux médicaments en rapport avec l’affection de longue dur ée. L’ordonnance bizone
doit être s écurisée uniquement dans le cas de prescription de stupéfiants.
R
• La proposition b est fausse. Le Norvelo est dispens ée aux mineurs (qui justifieront de cette
qualité par simple déclaration orale) à titre anonyme et gratuit. L’ordonnance est n écessaire
pour les majeurs qui veulent une prise charge par l’assurance maladie.
• La proposition d est vraie. Les spécialites ´ de la liste I présentent les risques les plus élevés
pour la santé.
• La proposition e est vraie. Les médicaments  grand public  sont également les médicaments
 conseils  ou encore OTC, ils sont délivrés par le pharmacien sans prescription.

Les structures de régulation du médicament


38 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
C’est pour les molécules chimiques commercialisés comme spécialités pharmaceutiques qu’il
faut obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM).
Les préparations doivent être préparées selon les indications de la pharmacopée. Les spécialités
g énériques suivent une  procédure d’AMM à dossier allégé  .

39 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Un médicament ne peut être mis sur la marché dans un pays de l’EEA que si une AMM lui
a ét é donnée par l’autorité compétente de ce pays. Dans le cadre d’une procédure nationale,
c’est uniquement l’AFSSAPS.

40 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Une fois l’AMM obtenue, si le laboratoire pharmaceutique souhaite que le médicament soit
remboursable par la sécurité sociale, il d épose une demande auprès de la Haute autorité de
santé pour faire examiner son dossier par la commission de transparence. Cette commission
évalue le dossier du médicament et donne un avis sur le service médical rendu (SMR), ainsi
que l’amélioration du service médical rendu (ASMR).
• C’est l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) qui est chargée de fixer
1074 Corrigés • UE 6

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le taux de prise en charge des soins. L’UNCAM est une instance cr éée par la loi de l’assu-
rance maladie d’août 2004. Elle regroupe les trois principaux régimes d’assurance maladie :
le régime général, le régime agricole et le regime
´ social des independants.
´
• Ensuite, le prix du médicament est fixé par le Comite´ économique des produits de santé
(CEPS) en convention avec les entreprises pharmaceutiques. À ce stade, le niveau d’ASMR
est un él ément très important des négociations.

41 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Le dossier de demande d’AMM rassemble l’ensemble des données exp érimentales, analy-
tiques et cliniques prouvant la qualité, la sécurité et l’efficacit é du medicament
´ propos é.

42 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le service médical rendu distingue quatre niveaux (SMR important, SMR mod éré, SMR
faible, SMR insuffisant) selon :
➣ la nature de l’affection trait ée et son degré de gravité ;
➣ le niveau d’efficacité et du rapport bénéfice/risque du médicament ;
➣ la place du médicament dans la stratégie thérapeutique ;
➣ le caractère préventif, curatif ou symptomatique du traitement propos é par le médicament ;
➣ l’intér êt pour la santé.
La commission de transparence donne un avis favorable ou non à l’inscription du médicament
sur la liste des médicaments remboursables. Le niveau SMR est une recommandation pour
fixer le niveau de remboursement.

43 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. C’est bien le Comite´ Economique des Produits de Sant é (CEPS)
qui fixe le prix des médicaments remboursable en g énéral par négociation avec l’entreprise
exploitant le médicament. Mais c’est l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie
(UNCAM) qui définit le taux de remboursement sur la base du Service Medicale
´ Rendu et de
la gravité de l’affection concernée.
• La proposition b est fausse. Il s’agit du rôle du CEPS.
• La proposition c est vraie. Pour fixer un prix, le CEPS se base sur l’ASMR, le prix des
médicaments à même visée th érapeutique, des volumes de vente envisagés, de la population
cible et des prix pratiqués à l’étranger.
• La proposition d est vraie. Une des missions de la commission de transparence est de don-
ner un avis au ministre des affaires sociales sur l’inscription d’une nouvelle spécialité sur la
liste des médicaments remboursables et le taux de remboursement.

44 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Pour une prise en charge par l’Assurance Maladie, les pr épara-
tions magistrales doivent répondre aux quatre critères de prise en charge : l’objectif thérapeu-
tique, l’efficacité therapeutique,
´ l’absence de spécialit és ou produitséquivalents, l’inscription
à la pharmacopée de toutes les matières premières.
• La proposition b est vraie. Depuis le 1er juillet 2014, la vignette de couleur apposée sur
la boite de médicament disparaı̂t, mais les informations comme le prix et le taux de prise
en charge par l’Assurance Maladie sont visibles au verso de l’ordonnance ayant servi à la
d élivrance des produits, sur le ticket caisse de la pharmacie ou sur le catalogue électronique
en ligne medicaments.gouv.fr.
Les médicaments irremplaçables pour affections graves et invalidantes sont pris en charge à
100% mais l’ancienne vignette était blanche barrée.
• La proposition d est fausse. Les anciennes vignettes étaient soit de couleur blanche barré
UE 6 • Corrigés 1075

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(prise en charge à 100%), blanche (prise en charge à 65%, SMR majeur ou important), bleu
(prise en charge à 30%, SMR modéré) ou orange (prise en charge à 15%, SMR faible). Il n’y

Corrigés
a jamais eu de vignettes vertes.
Mais il est vrai que les médicaments à SMR insuffisant n’ont pas assez d’int érêt clinique pour
justifier une prise en charge par la collectivité.

45 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’ANSM encadre l’évaluation de la qualité et de la s écurité
d’emploi des produits cosmetiques.
´ L’ANSM organise un syst ème de vigilance afin de sur-
veiller les effets indésirables résultant de l’utilisation de produits cosmétiques.
• La proposition b est fausse. Les complements ´ alimentaires ne sont pas des médicaments,
ils sont évalués par l’Agence nationale de s écurité sanitaire de l’alimentation de l’environne-
ment et du travail (Anses).
• La proposition c est vraie. L’ANSM intervient dès la phase des essais cliniques, elle auto-
rise ensuite la mise sur le marché. L’ANSM poursuit son action en assurant la surveillance de
la sécurité d’emploi.
• La proposition d est vraie. L’ANSM organise un système de vigilance afin de surveiller les
risques d’effets indésirables résultant de l’utilisation de produits de tatouages. L’ANSM peut
prendre des mesures de police sanitaire en cas de risque pour la sante´ publique.

46 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il revient à la HAS de promouvoir les bonnes pratiques et le
bon usage des soins auprès des professionnels de santé. Elle réalise des évaluations, élabore
des recommandations et diffuse des documents qui couvrent tout le champ de la santé.
• La proposition b est fausse. Le prix des médicaments est fixe´ par le Comité Economique
des Produits de Santé (CEPS).
• La proposition c est vraie. Dans le cadre de la matériovigilance, l’ANSM a pour mission de
prendre toute mesure afin d’éviter que l’incident ou l’effet indésirable ne se reproduisent.
• La proposition d est vraie. La libération des lots consiste en une revue compl ète du dossier
de dossier de fabrication des lots et en un contrôle de chaque lot avant sa mise sur le marché.
Elle permet de garantir que tous les lots de vaccins ou de MDS mis sur le marché européen
ont fait l’objet d’un contrôle de qualité par une autorité nationale. C’est le rôle de l’ANSM.

47 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition c est vraie. C’est bien l’UNICAM qui fixe le taux de prise en charge du
m édicament sur avis de la Commission de Transparence.
• La proposition d est fausse. L’AMM est délivrée, au niveau national, par l’ANSM et par la
Commission européen après évaluation de l’Agence européenne des médicaments (EMA).

48 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. C’est le r ôle de l’ANSM, les r´eactifs biologiques appartiennent
aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, ce sont des produits de sante.´
• La proposition b est fausse. C’est l’ANSM qui assure la gestion et l’évaluation des re-
cherches biomédicales comme les essais cliniques.
• La proposition c est vraie. L’agence de la biom édecine exerce ses missions dans le prélève-
ment et la greffe, la procréation, l’embryologie et la génetique
´ humaines.
• La proposition d est fausse. Cest le rôle de l’institut de veille sanitaire (InVS).

49 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Il est vrai que les ATU nominatives sont demand ées par le
1076 Corrigés • UE 6

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médecin prescripteur au bén éfice d’un patient nommément désigné. Mais cette demande doit
être accompagnée d’un dossier comprenant la dénomination du médicament, ses indications
thérapeutiques et toutes les informations utiles pour son utilisation.
• La proposition b est fausse. Il s’agit des ATU nominatives qui sont au bénéfice d’un patient
nommément désigné.
• La proposition c est vraie. Il s’agit des ATU de cohorte c’est-à-dire d’un groupe de patients.
• La proposition d est vraie. L’ATU de cohorte est sollicitée par le laboratoire exploitant le
médicament.
• La proposition e est vraie. L’ATU nominative est autoris ée par l’ANSM à la demande d’un
médecin prescripteur et est subordonnée par l’ANSM à la mise en place d’un protocole d’uti-
lisation thérapeutique et de recueil d’informations. L’ATU, à la différence d’un essai clinique,
n’a pas pour objectif d’apporter une réponse sur l’efficacité du médicament mais bien de trai-
ter des patients.

50 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b est vraie. C’est l’ANSM (anciennement AFSSaPS) qui d élivre l’AMM au
niveau national.
• La proposition d est vraie. C’est l’Agence Européenne des M édicaments (EMA) qui délivre
l’AMM au niveau national.

51 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition a est vraie. Le protocole ne peut commencer qu’apr ès obtention de l’avis
favorable et de l’autorisation de l’ANSM, le comité donne également son avis sur les amen-
dements dits substantiels au protocole (nouvel investigateur, modification du déroulement de
l’étude. . .)
• La proposition b est fausse. Le CPP rend un avis déclaratif sur la recherche biomédicale ou
sur la recherche en soins courants. Il rend un avis consultatif sur les echantillons
´ biologiques
et sur le changement de finalité dans la recherche sur les éléments et produits du corps hu-
main.
• La proposition c est vraie. L’avis du CPP est émis dans un d élai de 35 jours, si une demande
d’information complémentaire est demandée, cela porte le délai à 60 jours.
• La proposition d est vraie. Le CPP est composée de 14 membres titulaires et 14 membres
répartis en 2 collèges à parite´ égale : le collège 1 médical et le collège 2 sociétale. Leur man-
dat est de 3 ans renouvelable.
• La proposition e est vraie. Le CPP a pour mission de veiller a` la protection des personnes
qui se prêtent à une recherche médicale, mais aussi de veiller au respect de la législation dans
le cadre de la recherche médicale.

52 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
• La proposition b est vraie. Il s’agit de son int érêt pour la santé publique.
• La proposition e est vraie, c’est-à-dire par rapport aux autres traitements existants.

53 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. La pharmacopée définit les critères de puret é des matières
premières ou des préparations entrant dans la fabrication des médicaments et les m éthodes
d’analyses nécessaires à utiliser pour en assurer leur contrôle.
• La proposition b est vraie. Il s’agit d’un recueil officiel à caractère réglementaire des
matières premières autorisées à entrer dans la composition des médicaments.

54 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
UE 6 • Corrigés 1077

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• La proposition a est vraie. Les CRPV sont chargés de recueillir les déclarations d’effet
indésirable que leur adresse les professionnels de sant é, les patients ou associations de pa-

Corrigés
tients et de les renseigner.
• La proposition d est vraie. Ils contribuent au progrès scientifique en am éliorant les méthodes
de pharmacovigilance. Les CRPV cherche à comprendre la nature et les mécanismes des ef-
fets indesirables.
´ Ils sont à l’origine de nombreuses publications et de veille litt érature.

55 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Ce sont les effets indésirables graves et inattendus sont de nature
à être déclarer aux centres de pharmacovigilance.
• La proposition c est fausse. Pendant les études précliniques, on teste les médicaments bre-
vetés sur des cultures de cellules (in vitro) et sur les animaux (in vivo).
• La proposition d est fausse. Les essais comparatifs visant à démontrer l’int érêt th érapeutique
du médicament et à en évaluer son rapport bén éfice/risque ont lieu durant les essais cliniques
de phase III.

Aspects sociétaux et économique du médicament


56 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Avec une dépense totale de 17, 7% du PIB, les Etats-Unis sont
les premiers.
• La proposition b est fausse. Il s’agit des Pays-Bas (11, 9%) qui sont les deuxièmes et en-
suite, il y a la France avec 11, 6 % du PIB, en 2012.
• La proposition c est fausse. La moyenne des pays de l’OCDE est de 9, 3%.
• La proposition d est vraie. La consommation moyenne de la France est superieure
´ de 20, 8%
à celle de l’OCDE.

57 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. L’utilisation de médicaments contrefaits peut nuire gravement
à la santé. Ils échappent à tous les contrôles permettant de garantir au consommateur leur
qualit é en termes d’efficacité et de sécurite.´
• La proposition b est vraie. Bien souvent, les contrefaçons de médicament contiennent, par
exemple, de la poudre de brique ou de la farine et parfois des insecticides ou de la mort-aux-
rats.
• La proposition c est fausse. Les contrefaçons peuvent contenir la bonne substance active
mais en quantité trop élev ée, insuffisante ou sous une forme contenant des impuretés. Des
fois elles ne contiennent aucune trace de la substance active et sont aussi dangereuses.
• La proposition e est vraie. Dans les pays industrialisés, la vente de médicament sur internet
est la principale porte ouverte aux contrefaçons de médicaments. Selon l’OMS, plus de 50%
des médicaments vendus illégalement sur internet seraient des contrefaçons.

58 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit du premier risque, par exemple des symptômes peu
spécifiques tels que des brûlures d’estomac peuvent être l’expression d’un ulcère gastrique
sous-jacent, ainsi une prise en charge adéquate d’un ulcere
` peut être retardée par la prise d’un
antiacide qui va avoir un effet masquant.
• La proposition b est vraie. Il existe un risque accru de surdosage ou d’intoxication s’il y
a non-respect des posologies recommandées, c’est pourquoi le pharmacien est son équipe
doivent impérativement rappeler systématiquement les conditions de prise et la posologie.
• La proposition c est vraie. Un autre risque possible est l’interaction m édicamenteuse avec
un traitement chronique.
1078 Corrigés • UE 6

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• La proposition d est fausse. L’automédication consiste pour les patients à soigner certaines
maladies grâce à des m édicaments autorisés, accessibles sans ordonnance.
• La proposition e est vraie. L’arrivée de certains médicaments en libre accès peut entraı̂ner
une banalisation de la prise médicamenteuse.

59 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Elle concerne les médicaments en libre acc ès (sans ordon-
nance), les médicaments cardio-vasculaires sont disponibles uniquement sur ordonnance.
• La proposition b est vraie. L’augmentation et la généralisation de l’automédication s’ac-
compagneront inexorablement d’accidents iatrogènes médicamenteux (surdosage, interaction
. . .)
• La proposition c est fausse. En gén éral, l’automédication a surtout recours pour des maux
de têtes, des maux d’estomac, des maux de gorges, de la toux, des rhumes. . .
• La proposition d est fausse. Il s’agit plus d’un probl ème de disponibilite´ des m édecins (prise
de rendez vous pendant les heures d’activite´ du patients), et pour des sympt ômes bénins.
• La proposition e est fausse. L’automédication peut entraˆıner un retard de diagnostic à cause
de certains de médicaments qui vont avoir un effet masquant.

60 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition a est vraie. L’autom édication consiste pour les patients à soigner certaines
maladies grâce à des m édicaments autorisés, accessibles sans ordonnance.
• La proposition b est vraie. L’augmentation et la généralisation de l’automédication s’ac-
compagneront inexorablement d’accidents iatrogènes médicamenteux (surdosage, interaction
. . .)
• La proposition c est vraie. Un risque important possible est l’interaction médicamenteuse
avec un traitement chronique.
• La proposition e est vraie. Le pharmacien et son équipe doivent impérativement rappeler
systématiquement les conditions de prise et la posologie.

2. Cycle du médicament

Conception du médicament, identification d’une molécule à visée


thérapeutique
61 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il y a les cellules CHO (Chinese Hamster Ovary) qui sont des
cellules de mammiferes
` qui sont utilis ées pour la production de grosses prot éines recombi-
nantes complexes, comme par exemple hormones de croissance humaine.
• La proposition b est fausse. Les protéines recombinantes sont produites par des cellules
dont l’ADN a été modifié par recombinaison génétique. Il s’agit d’un process biotechnolo-
gique.
• La proposition c est vraie. Le lapin, la souris, le porc et le mouton peuvent être utilisés pour
la production de protéines recombinantes, après modification de leur patrimoine gén étique.
Une des principales techniques de transg én èse utilisées est la micro-injection dans un pronu-
cleus.
• La proposition d est vraie. Des bact éries comme Escherichia coli et des levures comme
Saccharomyces cerevisiae sont très souvent utilisées.

62 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
UE 6 • Corrigés 1079

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• La proposition b est fausse. Le criblage à haut débit (HTS) consiste à confronter des cen-
taines de milliers de molécules sur des cellules constituant un modèle pathologique pertinent

Corrigés
d’une maladie génétique et d’observer l’effet des mol écules testées.
• La proposition d est fausse. On utilise souvent des souvent des solutions fluorescentes (ex
calcéine) qui ne p énètre que dans les cellules vivantes. L’utilisation de la radioactivité est
particulièrement délicate et inadaptée aux stratégies à haut débit qui démultiplient le nombre
d’essais et de déchets contaminés.
• La proposition e est fausse. Un réceptogramme nous renseigne sur la sélectivité d’une sub-
stance, c’est un classement des récepteurs en fonction de l’affinité du ligand pour chacun de
ses récepteurs.

63 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il y a tout d’abord l’identification, la s élection et optimisation
d’une molécule susceptible d’avoir un inter´ êt th érapeutique (étape 1), les essais précliniques
(étape 2), la phase I du développement clinique (étape 3), la phase 2 (étape 4) et la phase 3
(étape 5).
• La proposition b est vraie. Apr ès la phase de conception (phase d’essais préclinique : étape
I et II), la phase de développement cliniques prévoit des essais sur l’Homme.
• La proposition c est fausse. Cela prend entre 12 et 15 ans.
• La proposition d est fausse La recherche précède le developpement.
´
• La proposition e est vraie, mais également le contr ôle et stockage par exemple.

64 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il peut se faire que l’emploi du seul isomère actif soit plus sûr
que le racémique.
• La proposition b est vraie. Par exemple le (S, S)-propoxyphene est un anitussif alors que le
(R, R)-propoxyphene est un analgésique.
• La proposition c est fausse. On ne voit jamais un seul énantiomere
` avoir les efftes ind esirables
´
et l’autre aucun.
• La proposition d est fausse. L’emploi du seul isom ère actif peut majorer l’efficacité du
médicament par rapport au racémique.
R
Par exemple, le Tavanic  500mg (lévofloxacine) est l’énantiomère lévogyre le plus actif du
R
racémique ofloxacine (Oflocet 200mg). De même pour l’oméprazole d’abord commercia-
lisé en mélange racémique MopralR 10 ou 20mg, l’un de ses énantiomères, l’ésoméprazole, a
été mis sur le marché, InexiumR 20 ou 40mg. Dans les deux cas, la posologie n’est pas réduite.

Développement et production du médicament


Mise en forme gal énique

65 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. La DCI est d écernée par l’OMS et remplace la dénomination
chimique qui est souvent trop longue.
• La proposition b. est fausse. La forme galénique d’un m édicament comprend les exci-
pients et le principe actif. Les excipients vont permettre la réalisation technique de la forme
galénique en fonction de la voie d’administration, de stabiliser le principe actif, de solubiliser
le principe actif s’il est hydrophobe, d’assurer sa dissolution ou encore de masquer un goût,
une odeur ou une couleur.
• La proposition c. est vraie. L’activité biologique de la majorité des médicaments débute
par leur liaison à des macromolécules de l’organisme, qui sont des cibles moléculantes. Ce
1080 Corrigés • UE 6

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sont ces interactions qui peuvent déclencher une cascade d’év énements aboutissant à un effet
pharmacologique.
• La proposition d. est fausse. L’évaluation du dossier d’AMM est fondée sur des critères de
qualité, de sécurité et d’efficacit é. Le prix de vente des médicaments remboursables relève de
la compétence du CEPS (Comité économique des produits de santé). La fixation du prix tient
compte principalement de l’ASMR.

66 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. La sécurité, quelle que soit la forme, est la même.
• La proposition b. est fausse. Le médicament doit être stable, mais en respectant les condi-
tions de conservation.
• La proposition c. est fausse. Les spécialités sont fabriquees´ en usine et ne posent pas de
problèmes de sécurité.
• La proposition d. est fausse. Les excipients sont nécessaires à la forme gal énique, mais ne
possèdent pas d’activité thérapeutique.

67 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Il ne faut surtout pas que les principes actifs soient d égradés
par ces opérations.
• La proposition b. est vraie. La dessication sert à diminuer l’humidité et ainsi am éliorer la
conservation.
• La proposition c. est fausse. Ces op érations n’interviennent pas dans l’établissement d’une
posologie.
• La proposition d. est vraie. La pulvérisation est complémentaire de la dessication. Elle est
indispensable pour réduire en poudre les principes actifs.
• La proposition e. est fausse. On n’administre aucune poudre par voie intraveineuse.

68 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
La stérilisation à la chaleur humide au moyen de vapeur satur ée et sous pression constitue le
procéd é de stérilisation le plus fiable et le plus facile à contrôler.
Le temps nécessaire pour r éaliser la stérilisation dépend de la temp érature utilisée.
Les temps normaux de stérilisation sont de 20 min pour 121 ◦C et de 10 min pour 134 ◦C.

69 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ils sont inertes sur le plan thérapeutique.
• La proposition b est vraie. Les substances auxiliaires interviennent dans la formulation pour
trouver la forme galénique la mieux adaptée pour la voie d’administration souhaitée. Ils in-
terviennent également dans l’observance en masquant par exemple une odeur ou une saveur
d ésagréable.
• La proposition c est fausse. Ils peuvent être à l’origine d’effets ind ésirables.
• La proposition d est fausse. Ils peuvent intervenir dans la formation d’une forme solide (les
comprimés), mais la substance auxiliaire n’est pas solide.
• La proposition e est fausse. Il y a juste l’amidon de blé, excipient à effet notoire, qui est
contre-indiqué chez les personnes atteintes de la maladie cæliaque (intolérance au gluten).

70 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. C’est la voie orale.
• La proposition b est vraie. C’est la voie rectale.
UE 6 • Corrigés 1081

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• La proposition c est vraie. Certains patchs à base de trinitrine ou de nicotine ont une action
systémique, c’est la voie percutanée.

Corrigés
• La proposition e est fausse. Il s’agit d’une action locale.

71 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La proposition e est fausse. Il s’agit d’une forme multi-dose car le malade doit mesurer lui-
m ême la dose selon la prescription du médecin.

72 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. En fonction de l’âge du malade, on peut privilégier une voie
d’administration, par exemple, on va choisir des sirops ou des suppositoires.
• La proposition b est vraie. La voie d’administration va dépendre de l’action attendue, s’il
s’agit d’une situation d’urgence ou pas.
• La proposition c est vraie. Elle va d épendre des propri´
et és physico-chimiques.
• La proposition e est fausse. Les effets indésirables li és à la substance active ne dépendent
pas de la voie d’administration.

73 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Ils ne sont pas tous administrés par voie orale.
• La proposition b est fausse. Les m édicaments sont stables pour une durée limitée tant qu’ils
sont conservés dans de les bonnes conditions de conservation.
• La proposition c est fausse. Ils sont principalement fabriqués par les industriels pharmaceu-
tiques.
• La proposition d est fausse. Ils contiennent des excipients.

74 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. S’il y a degradation
´ du PA, la matière première n’a plus
d’intérêts.
• La proposition b est vraie. La dessiccation permet d’éliminer la pr ésence d’eau par évapo-
ration. L’eau est l’un des principaux facteurs d’altération car elle favorise le développement
microbien et les dégradations enzymatiques.
• La proposition d est vraie. C’est à l’état pulv érulent que les substances solides sont em-
ployées pour la réalisation de nombreuses formes pharmaceutiques comme les g élules, les
comprimés, les solutions injectables. . .

75 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’implant est placé sous la peau après une anesthésie locale.
• La proposition b est fausse. Il est obligatoirement stérile.
(2mm] • La proposition c est fausse. Il est glissé sous la peau (sous-cutanée).
• La proposition d est vraie. En général, il est implante´ après une petite incision mais il existe
R
un implant en seringue pré-remplie pour voie sous-cutanée (Zoladex indiqué dans le traite-
ment du cancer de la prostate).
• La proposition e est fausse. La durée d’utilisation des implants contraceptifs peut aller jus-
qu’à 3 ans, voire 5 ans.

76 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il existe les comprimés oro-dispersibles ou encore les com-
primés sublinguaux qui se desagr
´ ège dans la bouche.
1082 Corrigés • UE 6

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• La proposition c est fausse. On ne donne jamais de comprimés au nourrisson.
• La proposition d est fausse. Ils ne sont pas toujours enrobés.
• La proposition e est fausse. Il existe aussi les ovules.

77 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit d’une forme obsolète.
• La proposition b est fausse. Les cachets sont constitués de pain azyme.
• La proposition c est vraie. On utilise à tort le terme de cachet pour les comprimés.
• La proposition d est vraie. Il s’agit d’une forme orale.
• La proposition e est fausse. Ils ne sont plus en vente.

78 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. C’est la définition des capsules molles.
• La proposition b est vraie. Il s’agit de la fermeture des capsules standard.
• La proposition c est fausse. Les gélules ne peuvent contenir des PA liquides.
• La proposition d est fausse. Le remplissage des g élules peut être fait en officine.
• La proposition e est fausse. Ils doivent être avalés surtout s’il s’agit de gélules gastro-
résistantes.

79 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les émulsions sont constitu ées par la dispersion d’un liquide
sous forme de globules dans un autre liquide non miscible.
• La proposition b est fausse. Un liquide est miscible dans une phase grasse.
• La proposition d est fausse. Elles ont le plus souvent un aspect laiteux avec parfois un reflet
bleuté (effet Tyndall). Et elles sont translucides lorsque la taille des globules est très faible. Il
n’y a pas d’ajout de colorant.
• La proposition e est fausse. Il n’y a pas de poudre dans les émulsions.

80 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Le conditionnement fait partie du dossier de demande d’AMM.
• La proposition b est fausse. Le contenant immédiat du produit est le conditionnement pri-
maire. Le conditionnement secondaire concerne la boı̂te en carton.
• La proposition c est fausse. La forme galénique est le principe actif et les excipients. Si on
considère que l’adjuvant a une activité  auxiliaire thérapeutique  comme dans le cas des
vaccins, on ne peut pas dire que les adjuvants sont des excipients.
• La proposition d est fausse. La quantité utilisé doit etre
ˆ la plus juste possible.

81 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.

82 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Ils sont utilisés par voie oculaire.
R
• La proposition c est vraie. Ikervis est un collyre en émulsion en récioent unidose, TobradexR
est un collyre en suspension.

83 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition c est fausse. Elles ne contiennent jamais de liquides mais des poudres.
UE 6 • Corrigés 1083

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• La proposition d est fausse. Les gélules ne sont jamais ouvertes pour une adaptation po-
sologique, on peut ouvrir certaines gélules (gélules à lib ération prolongé mais uniquement

Corrigés
celles contenant les micro-granules) pour les patients qui des troubles de la déglutition.
• La proposition e est vraie. Ce sont les comprimés vaginaux.

84 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il peut avoir une action locale comme dans le cas des traitements
anti-hémorroı̈des.
• La proposition b est vraie. Les suppositoires à la glyc érine sont une action laxative mécanique.
• La proposition c est vraie. Le suppositoire a trois types d’actions et la derni ère est l’action
systémique comme pour les laxatifs anti-émétiques.
• La proposition d est vraie. Les suppositoires doivent fondre à température du corps humain,
soit 37◦ , pour libérer le principe actif.
• La proposition e est vraie. Les suppositoires sont tres ` utilis és chez l’enfant, ils sont tr ès
utiles chez les enfants quand ils refusent d’avaler les médicaments.

85 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit d’émulsion de type lipophile dans hydrophile, la phase
aqueuse contient toujours de l’eau.
• La proposition c est vraie. La déstabilisation de l’émulsion par coalescence consiste à
la séparation des phases par fusion de gouttes. Pour éviter la coalescence, on utilise des
molécules amphiphiles.
• La proposition d est vraie. On définit, pour un tensioactif, le HLB (balance hydrophile-
lipophile) qui est l’expression directe de son équilibre hydrophile/lipophile, c’est-à-dire le
rapport qui existe entre la proportion des groupements hydrophile et la longueur de l’en-
chaı̂nement lipophile.

86 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Les lubrifiants ont tendance à retarder le d élitement, augmenter
la friabilité et diminue la dureté.
• La proposition b est fausse. Les comprim és effervescents est une forme à libération accél érée.
• La proposition c est fausse. La réaction d’effervescence est assurée par un d égagement
de dioxyde de carbone résultant de la réaction entre un acide organique et un carbonate en
présence d’eau.
• La proposition d est fausse. Le macrogol est un lubrifiant hydrophile.

87 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. La forme pharmaceutique gastro-r ésistante est une forme à
libération différée (en g énéral, il s’agit de protéger le PA contre la dégradation à pH acide de
l’estomac) et non à libération prolongée.
• La proposition b est fausse. Dans les comprimés osmotiques, la délivrance du PA se fait à
vitesse constante, la cinétique est donc d’ordre 0.
• La proposition c est fausse. Il y a un seul micro-orifice (de 250 à 500 µm) qui lib ère le PA.
• La proposition d est fausse. L’agent d’enrobage des comprim és osmotiques permettant de
réaliser cette membrane est l’acétate de cellulose, l’hydroxypropyl méthylcellulose est aussi
appelé hypromellose.

88 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’eau PPI ne peut etre
ˆ pr éparé uniquement par distillation. Par
1084 Corrigés • UE 6

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osmose inverse, on obtient une eau purifiée. Par ultrafiltration, on a une purification partielle
(présence d’ions).
• La proposition b est fausse. L’eau distill ée est exempte de certains sels minéraux et de
certains organismes, mais elle contient toujours des gaz dissous (oxygène et dioxyde de car-
bone).
• La proposition c est vraie. Quand on fait passer l’eau sur une résine échangeuse d’ions, la
résine dite cationique fixe les cations de l’eau et les remplace par des ion H+.
• La proposition d est fausse. Elle fixe la teneur en endotoxines bactériennes (< 0, 25 UE/ml).

89 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit d’une émulsion Lipophile/Hydrophile.
• La proposition c est vraie. Cette séparation (coalescence) de phase est due à la fusion des
gouttes dispersées.

90 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il y a seulement un peu plus d’une quarantaine d’excipients à
effets notoires.
• La proposition b est vraie. Leur présence est indiquée sur l’étiquetage, dans la RCP et dans
la notice.
• La proposition c est fausse. Il s’agit de substances inertes.
• La proposition d est vraie. Le lactose est contre-indiqué chez les patients présentant une
intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du
glucose et du galactose.

Études pharmaco-toxicologiques

91 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse, les études in vitro concernent les récepteurs de médiateurs, les
enzymes . . . Les études sur animaux sont dit in vivo.
• La proposition c est fausse, pour les études de toxicité aigües, il y a une administration
unique de la dose et l’observation des animaux dure 14 jours.

92 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition d est vraie. On peut voir à l’association d’autres produits, on peut voir une
synergie additive, synergie renforçatrice ou encore une potentialisation des effets toxiques.
• La proposition e est vraie, la toxicité peut être influenc ée par la masse de tissus adipeux,
l’état d’hydratation . . .

93 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition b est vraie, en général on utilise la souris et le rat.
• La proposition c est vraie, on utilise la voie d’utilisation clinique et la voie offrant la
meilleure disponibilité connue comme la voie IV par exemple.
• La proposition d est fausse, l’observation des animaux dure 14 jours.
• La proposition e est vraie, les approches expérimentales des études de toxicité sont stricte-
ment définies.

94 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les études de toxicologie chronique doivent être menées sur au
moins deux espèces animales mammifères.
UE 6 • Corrigés 1085

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• La proposition b est vraie. Ces études peuvent servir à mettre en évidence altération fonc-
tionnelle ou anatomo-pathologique.

Corrigés
• La proposition c est vraie. On détermine l’effet cumulatif, retard é et la nature de l’effet
toxique.
• La proposition d est fausse. La durée des essais peut aller de 3 mois à 12 mois.
• La proposition e est fausse, elles sont obligatoires avant tout essai chez l’Homme.

95 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. C’est le rôle des études de carcinogénicit é.
• La proposition c est fausse. C’est le rôle des études d’immunogénicit é.
• La proposition e est fausse. La recherche d’effets t ératogène est la recherche d’effets sur la
fonction de reproduction.

96 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. Ce n’est pas la concentration, mais la dose qui induit la mort
de 50% des animaux.
• La proposition c est fausse. La DL 50 permet d’évaluer la toxicite´ immédiate.
• La proposition d est fausse. Les études de toxicologie réitérée servent à pr´
eciser l’existence
d’organes cibles.

97 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit des études des effets ind ésirables potentiels sur les fonc-
tions physiologiques susceptibles de survenir au niveau attendu d’exposition thérapeutique et
au dessus. Les donn ées de sécurité non cliniques devraient être capables de prédire les effets
indésirables potentiels susceptibles de survenir chez l’homme.
• La proposition d est vraie. Il s’agit de la pharmacocin étique des doses toxiques de médicaments,
limitée aux études chez l’animal.
• La proposition e est vraie. Il s’agit de définir la toxicologie spécifique avec la génotoxicité,
la carcinogénocité et la toxicité pour la reproduction.

98 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition b est fausse. C’est un ensemble d’études visant à connaˆıtre l’effet du médicament
sur l’ensemble des grandes fonctions de l’organisme, pour déterminer les effets ind ésirables
et le mécanisme d’action.
• La proposition c est fausse. On la définit pendant les études toxicologiques.
• La proposition e est vraie. Les études pharmacodynamiques ont pour objectif d’étudier le
mécanisme d’action et de mesurer l’activité de la mol écule in vitro et in vivo.

99 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Ces études sont menées en parallèle ou conjointement.
• La proposition b est vraie. Les BPL constituent un système de garantie de la qualité du mode
d’organisation et de fonctionnement des laboratoires qui réalisent des essais de sécurité non
clinique.
• La proposition c est vraie. Les études de toxicologie ont un impact sur les pr écautions
d’emploi, sur les contre-indications, sur l’usage chez la femme enceinte (ne pas confondre
pharmacologie de sécurité et s écurité d’emploi).

100 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Toutes les installations hébergeant des animaux destinés à
1086 Corrigés • UE 6

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être utilisés à des fins scientifiques doivent avoir un agrément accordé par arrêté préfectoral,
précisant les espèces animales h ébergées, le domaine d’activite´ et la nature des procédures
expérimentales pouvant être mis en œuvre.
• La proposition b est fausse. Depuis 2013, il n’est plus d élivré d’autorisation nominative
d’expérimenter, mais les personnels doivent avoir une qualification appropri ée et l’obligation

|
m
du maintien des compétences par un formation continue tout au long de leur carrière.

o
c
t.
o
• La proposition c est fausse. Les comit és régionaux interorganisme d’ éthique en matière

p
s
g
d’expérimentation animal ont un r ôle consultatif mais non réglementaire, la consultation du

lo
.b
comité d’éthique est une d émarche volontaire de l’expérimentateur et constitue une garantie

s
in
c
e
complémentaire du respect de la vie animal et du bien-fondé de la demande scientifique.

d
e
m
s
• La proposition d est vraie. Il s’agit de la directive europ éen 86/609/CEE.

e
rd
o
s
• La proposition e est vraie. L’expérimentation animale est obligatoire dans l’évaluation de la

e
tr
e
sécurité d’emploi des médicaments, les produits de nettoyage ou encore les additifs alimen-

/l
:/
p
taires.

tt
h
|
m
o
.c
s
Études cliniques du médicament

s
re
p
rd
o
.w
101 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.

s
in
c
e
• La proposition a. est vraie. Les essais cliniques sont faits  placebo vs molécule active  .
d
e
m
s
• La proposition b. est vraie. Il faut que l’effet observé soit une amélioration de l’état du pa-
e
rd

tient. A contrario, l’effet placebo est une altération inattendue et importante du patient alors
o
s
e
tr

que la substance administree ´ est inactive.


e
/l
:/
p

• La proposition c. est fausse. Il ne faut surtout pas que le patient sache s’il a eu le principe
tt
h
|

actif ou le placebo. On parle d’essais en aveugle. On parle aussi d’essai en double aveugle
s
in
c

(ou double insu) si la personne soignante ne sait pas si elle administre le produit actif ou le
e
d
e
M

placebo.
s
e
rD

• La proposition d. est vraie. Si l’effet observé est également obtenu sans l’administration du
o
s
re

placebo, celle-ci n’a plus d’intérêt.


T
e
/L
s
p
u
ro

102 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
/g
m
o

• Les essais de phase I sont des essais cliniques de première administration à l’homme,
.c
k
o
o

en dose unique d’un médicament. On obtient une évaluation à court terme de sa sécurité
b
e
c

d’emploi en fonction de sa dose. On établit un premier profil pharmacocinétique/pharmaco-


a
.f
w

dynamique.
w
w
|
s

• Les études de phase I portent sur la tolerance


´ et la pharmacocin étique d’un produit expé-
in
c
e

rimental à des doses proches de celles envisagées en thérapeutique. Elles sont gén éralement
d
e
M

menées chez le volontaire sain et portent sur de petits effectifs (inférieurs à 100 personnes).
s
e
rD

• La dose administree´ est bien unique. Elle est croissante pour déterminer la dose maximale
o
s
re

de la substance qui n’engendre pas d’effets secondaires. La première dose choisie est souvent
T
e
/L

le dixième de la dose active chez l’animal.


m
o
.c
k
o
o
b

103 ❑ ❑ b. ❑ ❑ ❑
e

✘a. ✘ c. ✘d. ✘ e.
c
a
.f
w

Les essais de phase III sont une phase de comparaison à moyen terme.
w
w
|

L’essai avec le nouveau médicament versus un traitement validé. Le traitement validé sera
soit le traitement de réf érence (gold standard), soit le placebo.
On a un nombre plus grand de patients que dans les phases précédentes, et traités plus long-
temps.
Les études de phase I, II et III constituent les études AMM, alors que les études de phase IV
constituent la phase post-AMM.

104 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
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UE 6 • Corrigés 1087

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• La proposition a est fausse. Une proc édure centralis ée est optionnelle pour les nouveaux
médicaments et obligatoire pour les médicaments issus de la biotechnologie.

Corrigés
• La proposition b est fausse. Une AMM initiale a une durée de validité de 5 ans, à l’issue de
ce renouvellement, la durée de validité de l’AMM devient illimité.
• La proposition c est vraie. On parle de proc édure centralisée.
• La proposition d est vraie. La mise sur le marché des dispositifs médicaux est subordonnée
à un marquage CE préalable.

105 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

• La proposition b est fausse. Elle dépend du médicament ; plus il est cher plus il est efficace.
• La proposition c est fausse. Elle dépend du patient, il y a les  sujets placebo non répondeur  ,
les  sujets placebo répondeur  et les patients pour qui il y a une aggravation  sujet nocebo
répondeur  .
• La proposition d est fausse. Tout acte th érapeutique et l’environnement médical induit un
effet placebo ( effet blouse blanche  ).

106 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ils peuvent etre
ˆ issus de matières vivantes animales.
• La proposition c est vraie. Un placebo expériment e´ ou utilis é comme référence dans une
recherche biomédicale est considéré comme un médicament expérimental.
’ • La proposition d est fausse. Ils sont d épourvus d’activité pharmacologique.

107 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
´
La proposition b est fausse, car l’essai randomisé est un test réference pour établir la validité
d’un fait, on parle de gold standard. Il est très souvent utilise´ en m édecine.

108 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Une fois qu’on définit la premi ère à administrer à l’homme, il y
a progression croissante (géométrique ou arithmétique) des doses délivrées. On parle d’esca-
lade de dose.
• La proposition c est fausse, la phase I est réalisée en g énérale chez le volontaire sains sauf
en canc érologie où les nouveaux médicaments sont testés chez les malades.
• La proposition d est vraie, on utilise le placebo en phase II et III des essais cliniques car ce
sont des études comparatives o ù on est à la recherche d’efficacité ou on fait un bilan d’effica-
cité.

109 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La proposition e est vraie, le comité d’éthique v érifie l’existence d’une assurance couvrant la
responsabilité civile de l’investigateur et du promoteur.

110 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.

111 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition b est fausse. La durée de conservation est de dix après la fin des essais.
• La proposition c est fausse. C’est le rôle de l’investigateur.
• La proposition e est vraie, mais l’investigateur, avec le promoteur, concourt à l’élaboration
du protocole et de ses annexes avant de les accepter par ecrit.
´
• La proposition e est vraie, même si les essais ont eu lieu à l’ étranger.
1088 Corrigés • UE 6

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112 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition a est vraie :  préalablement à la r éalisation d’une recherche biomédicale sur
une personne, le consentement libre, éclairé et exprès de celle-ci doit être recueilli . . .  .
• La proposition b est fausse. Les enfants peuvent être sollicités pour des essais cliniques
mais uniquement si une recherche d’une efficacité comparable ne peut être effectuée sur les
personnes majeures. L’autorisation des deux parents est nécessaire.
• La proposition c est fausse. Le traitement et les soins mises en œuvre dans le cadre de l’es-
sai sont intégralement pris en charge par le promoteur de l’essai clinique.
• La proposition d est vraie. Elle a la possibilité de retrait du consentement à tout moment
sans encourir aucune responsabilité, ni aucun préjudice.
• La proposition e est vraie. L’indemnit é est versée par le promoteur, le montant annuel
de l’indemnité est plafonné par arrêté minist ériel à 4500 euros sur 12 mois. Ceci n’est pas
considér é comme une r émunération.

113 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b est vraie. L’effet placebo en expérimentation est un élément parasite dont
on cherche à se débarrasser, alors que l’effet placebo en thérapeutique est un élément positif
et utile.
• La proposition d est vraie. On parle plutôt d’effet nocebo.

3. Pharmacologie générale

Cibles, mécanisme d’action et devenir du médicament


Cible et mécanisme d’action du médicament

114 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. Le transport actif fait intervenir des transporteurs membranaires
qui permettent le passage contre un gradient de concentration, l’énergie provenant de l’hy-
drolyse de l’ATP.
• La proposition c. est fausse. La diffusion facilitée concerne des mol écules du métabolisme
de base et des médicaments de structure proche. Le transfert a lieu dans le sens du gradient
de concentration, mais il necessite
´ un transporteur. Il est spécifique et saturable.

115 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. La glycoprotéine P appartient à la superfamille des transpor-
teurs ATP-binding cassette. Il est probablement l’un des transporteurs les plus importants
impliqués dans la biodisponibilité de xénobiotique chez l’homme.
• La proposition b. est vraie. Si elle est suractivée par hyperexpression genique,
´ elle conf ère à
la cellule tumorale une résistance aux agents cytotoxiques. On retrouve ce type de résistance
lors de traitements utilisant, par exemple, la vinblastine ou l’adiamycine.
• La proposition c. est fausse. La P-gp a principalement une activité d’efflux qui s’oppose
à la pén étration de composés à l’intérieur des cellules. La P-gp est une protéine qui module
l’absorption de nombreux médicaments.
• La proposition d. est vraie. La P-gp est exprimée dans un certain nombre de tissus normaux
tels que le colon, le jéjunum, les glandes surrénales, le foie et les reins.

116 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
UE 6 • Corrigés 1089

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• La proposition a. est vraie. C’est le rôle des agonistes de synthese ` qui ont le même effet
qualitatif que les mediateurs
´ (agonistes endogènes).

Corrigés
• La proposition b. est vraie. C’est le rôle des antagonistes. Les sétrons comme l’ondansétron
R
(Zophen ) sont des antagonistes de synthèse sélectifs des récepteurs 5HT3 (r écepteurs à ac-
tivité de canal ionique).
R
• La proposition c. est vraie. L’allopurinol, zyloric , inhibe la synthèse de l’acide urique.
• La proposition d. est vraie. Un antagoniste peut se lier à un transporteur membranaire et
inhiber ainsi son activité.

117 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. L’ac éthylcholine est un neurotransmetteur qui joue un rôle im-
portant dans le systeme
` nerveux central.
• Les propositions b. et c. sont vraies. Les récepteurs cholinergiques sont de deux types :
nicotinique et muscarinique.
• La proposition d. est fausse. L’acéthylcholine a un effet excitateur au sein du système ner-
veux central.

118 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les récepteurs du cœur sont des récepteurs adrénergiques (α1 et β1 ).
• La proposition c. est vraie. L’isoprotér énol provoque une activation cardiaque.
• La proposition d. est vraie. Le propanol est un béta-bloquant et va entraı̂ner une diminution
de l’excitabilité des fibres cardiaques.

119 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les autacoı̈des ont une action de rapidité et de durée variables.
• La proposition c est vraie. Ils ont une dur ée d’action rapide et brève.
• La proposition d est fausse. Les hormones stéroı̈diennes agissent sur des r écepteurs nucl éaires.

120 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.

121 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’espace blanc est entour é d’un filet rouge pour les médicaments
sur liste I.
• La proposition b est fausse. On retrouve cette mention aussi sur les sp écialités de liste I, II
et stupéfiants.
• La proposition c est fausse. Pour les voies injectable, nasale, orale, rectale, vaginale et
urétrale, la mention  ne pas avaler  n’est pas spécifi ée.

122 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit d’un neuromédiateur provenant de la d écarboxylation
de glutamate.
• La proposition c est vraie. les récepteurs GABA-A ont une structure h étéropentamérique.
Ce sont des récepteurs-canaux perméable aux ions Cl −.
• La proposition d est vraie. Leur activation entraı̂ne une entrée de Cl− , ce qui provoque une
hyperpolarisation et une diminution du potentiel d’action.

123 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. l’augmentation de la concentration cellulaire de Na résulte du
1090 Corrigés • UE 6

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blocage de la pompe sodium/potassium-ATPase dépendante.

• La proposition b est fausse. On a une augmentation indirecte du calcium.


• La proposition c est vraie. Il s’agit d’une augmentation de la contractilit é cardiaque.

124 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Un antagoniste est capable de reconnaı̂tre le même récepteur que l’agoniste, mais ne donne
pas de réponse cellulaire après liaison à ce site.
Les antagonistes α-adrénergiques provoquent un effet hypotenseur qui s’accompagne parfois
d’une hypotension orthostatique.
• C’est la stimulation (agoniste) des récepteurs α-centraux qui provoque une sédation.
La majorité des effets biologiques survenant au cours d’un processus allergique impliquent
les récepteurs H1. Les produits ayant des effets atropiniques sont aussi appel és anticholiner-
giques.
Pour rappel, les effets atropiniques centraux sont : syndrome confusionnel, troubles mnésiques,
hallucinations virtuelles. Les effets atropiniques périph ériques sont : mychiase, troules de
l’accomodation, x érostomie, dysanie. L’atropine est antagoniste compétitif des récepteurs
muxarimiques et non α-adrénergique périphériques.
• Une s édation peut être provoquée par la stimulation des récepteurs α-2 centraux.

125 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La progestérone est une hormone progestative. Son r écepteur est situé dans le cytoplasme
des cellules. Ce récepteur est lié à une protéine HSP. Une fois la liaison faite avec le pro-
gestérone, la protéine HSP se dissocie du récepteur. Ainsi la progestérone et son récepteur
rentrent dans le noyau. On parle quand même de récepteur nucl éaire dans ce cas.
• La LH est une hormone peptique fabriqu ée par l’hypophyse et son récepteur est une protéine
enchassée dans la membrane de la cellule cible.
• L’hormone antidiurétique ADH est un petit peptide de 9 acides aminés. L’ADH a deux types
de récepteurs V1 et V 2. Les récepteurs V 1 sont présents au niveau vasculaire et plaquettaire,
alors que les récepteurs V 2 sont couplés à une prot éine G située sur la membrane baso-latérale
des cellules du canal collecteur rénal.
• Les hormones thyroı̈diennes régulent la transcription des gênes en se fixant sur les récepteurs
nucléaires.

126 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• Un antagoniste inverse (ou antagoniste négatif) se lie au récepteur, s’oppose aux effets de
l’agoniste et provoque une réponse cellulaire au récepteur ; alors que l’antagoniste s’oppose
aux effets de l’agoniste sans provoquer d’effets propres.
• Un antagoniste non compétitif se lie au niveau du r écepteur sur un site distinct du site de
liaison de l’agoniste et entraı̂ne des modifications conformationnelles du recepteur
´ avec dimi-
nution de l’affinité du récepteur pour son agoniste. Dans ce cas, l’association de l’antagoniste
au récepteur est pratiquement irréversible. Il y a une diminution de l’efficacit é de l’agoniste.
Cet antagonisme est insurmontable, même avec un exc ès d’agoniste.
• Un antagoniste compétitif est en compétition avec un agoniste. Il se lie au même récepteur.
Il déplace la courbe des réponses vers la droite sans abaisser la réonse maximale. Il se lie de
manière réversible au r écepteur et la réponse tissulaire peut revenir à la normale en augmen-
tant la dose d’agoniste.
• Un antagoniste se lie à un récepteur, mais cette liaison ne déclenche pas de réponse bio-
logique. En présence de l’antagoniste, la courbe dose-réponse induite par l’agoniste est ; soit
d écalée (antagoniste comp´ etitif), soit diminuée antagoniste non compétitif).
UE 6 • Corrigés 1091

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• Un ligand orthostérique peut se comporter comme agoniste ou antagoniste en se fixant au
site de liaison du ligand (agoniste) naturel. Un ligand orthostérique se fixe à un site autre que

Corrigés
celui du ligand naturel entraı̂nant un changement de conformation ayant pour conséquence
une augmentation ou une diminution de l’activité du ligand naturel.

127 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. On trouve des canaux potassiques activés par l’ATP au niveau
des cellules bêta du pancréas, de neurones, du cœur ou encore au niveau de muscles lisses
vasculaires.
• La proposition d est fausse. En se liant au canal potassique pancréatique dépendant de
l’ATP, les sulfamides hypoglycémiants utilis ée dans le traitement du diabète de type II ferment
le canal K+ et stimule la sécrétion d’insuline via l’entr ée de calcium.

128 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est vraie. La nifédipine est un inhibiteur calcique de la famille des dihy-
dropyridines.
• La proposition c est vraie. L’amiodarone est un inhibiteur des canaux potassiques. Il aug-
mente la durée du potentiel d’action.
• La proposition d est fausse. Le lindane est un insecticide organochloré qui inhibe 2 en-
zymes, Mg2+ ATPase du SNC, la pompe Na+/K +ATP-dépendant et inhibe l’ouverture des
canaux potassique voltage dependant.
´

129 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. La pompe à sodium maintient les gradients de sodium et de
potassium en faisant sortir 3 Na+ contre l’entrée de 2 K +.
• La proposition d est fausse. La pompe a` sodium est présente, à des densités très variables
en fonction du rôle de la cellule, au sein de la membrane de toutes les cellules.

130 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition b est fausse. Un antagoniste est une substance qui bloque le récepteur en
se fixant soit au niveau du site d’action de la substance endogène (compétitif), soit au niveau
d’un site différent (non compétitif).
• La proposition e est vraie. Ce sont des antagonistes des récepteurs des bêta-adrénergiques.

131 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Les stimuli sensoriels exogènes peuvent être des photons, des
agents gustatifs ou encore des agents olfactifs.
• La proposition b est fausse. Ce sont des protéines monomériques comportant 7 hélices
transmembranaires mais pas hydrophile.
• La proposition c est fausse. Les protéines G mise en jeu sont trimériques (sous-unit´
e alpha,
beta, gamma).
• La proposition e est vraie. Le salbutamol est un agoniste s électif des récepteurs bêta-2
adrénergiques localisés principalement au niveau des bronches et de l’utérus.

132 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition c est vraie. La nicotine est un agoniste des r écepteurs nicotiniques de
l’acétylcholine.
• La proposition e est fausse. Les sétrons sont des antagonistes sélectifs des récepteurs 5HT3.
Ils sont indiqués pour traiter les nausées et vomissements chimio-induites.
1092 Corrigés • UE 6

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133 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

• La proposition a est vraie. Leurs ligands doivent être lipophiles pour pouvoir traverser la
membrane plasmatique et la membrane nucléaire.
• La proposition c est fausse. L’aldostérone est un agoniste des r écepteurs minéralo-cortico¨ıdes.
• La proposition d est vraie. Le cortisol est un agoniste des r écepteurs des glucocorticoı̈des.
• La proposition e est vraie. Les contraceptifs oraux agissent sur les récepteurs des estrogènes.

134 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.

• La proposition a est fausse. La diffusion facilitée est saturable et sa vitesse est limit ée par
l’accessibilité au transporteur. La diffusion passive n’est pas saturable.
• La proposition c est fausse. Il se fait dans le sens du gradient de concentration. Le médicament
passe du milieu le plus concentré au milieu le moins concentré.
• La proposition d est fausse. Il s’agit du passage d’une substance à travers une membrane
contre un gradient de concentration.
• La proposition e est vraie. L’énergie se trouve sous forme d’ATP.

135 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. La dose administr ée est le produit de la concentration initiale
(C0) et du volume de distribution (Vd ).
• La proposition b est fausse. Le volume du plasma représente 1/4 du liquide extracellulaire
(14 litres). la somme du liquide extracellulaire et du liquide intracellulaire (28 L) est de 42
litres.
• La proposition e est fausse. Le volume de distribution de certains m édicaments est plus
élevé chez l’enfant que chez l’adulte. L’eau totale de l’organisme repr ésente 75% du poids du
corps du nouveau-né, pour atteindre 60% chez l’adulte.

136 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Un agoniste entier produit, en g énéral, l’effet maximal.
• La proposition c est fausse. Pour un agoniste partiel, son activité intrinsèque est inférieur à
1.
• La proposition d est fausse. Un agoniste n’atteint pas l’effet maximal même s’il occupe
tous les récepteurs.
• La proposition e est vraie. Un agoniste partiel a une double potentialit é d’agoniste et d’an-
tagoniste. Quand un agoniste entier est présent, l’agoniste partiel va etre
ˆ en comp étition avec
lui, si l’agoniste partiel a une affinité suffisante pour d éplacer l’agoniste entier, alors l’ago-
niste partiel agit comme un antagoniste.

137 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. L’affinit é renseigne uniquement sur la capacité de fixation du
ligand à son récepteur, l’affinité ne renseigne ni sur la r éponse biologique ni sur la réponse
pharmacologique.
• La proposition b est fausse. L’affinité concerne tout ligand (agoniste ou antagoniste) ca-
pable de se fixer sur un récepteur.
• La proposition c est vraie. Kd est la constante de dissociation qui traduit l’affinit é du ligand.
• La proposition d est vraie. C’est le cas avec les 2 méthodes : de deplacement
´ et de satura-
tion.
• La proposition e est vraie. La sélectivité de liaison d’un ligand pour un récepteur R1 vis-à-
vis d’un récepteur R2 est le rapport de son affinit é pour R2 sur son affinit é pour R1 c’est-à-dire
KD2 /K D1.
UE 6 • Corrigés 1093

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Corrigés
138 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Un diurétique est une substance qui entraı̂ne une augmentation
de l’élimination urinaire de sodium et par conséquent une augmentation de l’élimination de
l’eau. Certains, comme les diurétiques de l’anse, inhibe le co-transport de Na+/Cl −.
• La proposition b est vraie. Les b êta-bloquants sont des antagonistes des récepteurs bêta-
adrénergiques qui ont une structure de récepteurs couplés aux protéines G.
• La proposition c est fausse. La nicotine est un agoniste de divers récepteurs nicotiniques ;
ce sont des récepteurs-canaux pr ésents membranaires.
• La proposition d est fausse. Ils se lient à des récepteurs nucl éaires.
• La proposition e est vraie. Elles se lient sur les transpeptidases et les carboxypeptidases,
rendant ainsi ces enzymes inactives, ce qui aboutit à l’inhibition de la synthèse du peptido-
glycane, polymère majeur de la paroi des bactéries.

139 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Il y aurait environ 750 g ènes codant pour les récepteurs coupl és
aux protéines G.
• La proposition b est fausse. Ils comportent 7 hélices transmembranaires.
• La proposition c est vraie. Ils transmettent les signaux de l’environnement extérieur à
l’intérieur de la cellule en activant des protéines G hétérotrimériques.
• La proposition d est vraie. Il existe une sous-classe de sous-unité α des prot éines G appel és
Gi qui inhibe l’adénylate cyclase et provoque une diminution de l’AMP cyclique.
• La proposition e est vraie. La protéine G interagit avec des enzymes ou de canaux ioniques
menant à la production de messagers intracellulaires (AMP cyclique. . .).

140 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Ces cellules nerveuses peuvent être périph ériques ou centrales.
• La proposition b est fausse. L’action endocrine se fait par libération des hormones dans
la circulation sanguine, et l’action à distance. Les neuromédiateurs agissent à des distances
beaucoup plus faibles.
• La proposition c est vraie. Pour diminuer la concentration de certains neuromédiateurs dans
la fente synaptique, il y a une recapture par des transporteurs membranaires de l’él ément pré-
synaptique (transporteurs à 12 hélices transmembranaires) et une dégradation enzymatique
des neuromédiateurs.
• La proposition e est fausse. L’insuline est une hormone.

141 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition a est vraie. Selon cette theorie,
´ lorsque 100% des r écepteurs sont occupés,
on a une réponse maximale.
• La proposition c est fausse. Selon Stephenson et Furchott, la réponse est maximale pour des
faibles proportions de récepteurs occupés. (2 à 20%).
• La proposition d est vraie. Ariens propose, également, que la réponse maximale obtenue
pour une gamme de concentration est differente
´ d’un agoniste à l’autre.
• La proposition e est vraie. La notion de r écepteurs de réserve indique qu’il existerait des
récepteurs libres alors que la réponse maximale est obtenue.

142 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Son usage est répété car il procure un plaisir chimique ou pour
éviter les effets désagréables de sa suppression.
1094 Corrigés • UE 6

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• La proposition b est vraie. Un syndrome de sevrage peut également apparaı̂tre après l’ad-
ministration d’un antagoniste.
• La proposition c est fausse. La désensibilisation des r écepteurs soit par une  down regula-
tion  des récepteurs soit par un découplage entre le récepteur et son système effecteur) est le
m écanisme le plus souvent impliqué dans la survenue du phénom ène de tolérance.
• La proposition e est vraie. Les substances addictives agissent directement ou indirectement
sur le réseaux de neurones du syst ème m ésocorticolimbique et conduisent à une augmenta-
tion extracellulaire de Dopamine.

143 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition b est vraie. La vitesse d’association est le nombre de phénomènes de liaison
par unité de temps, V = L × R × K10.
• La proposition d est fausse. Il faut retenir que plus Kd est faible, plus l’affinité est élev ée.

144 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition a est fausse. Aucun médicament n’est spécifique d’une cible biologique.
• La proposition b est vraie. Une augmentation de la dose entra ı̂ne la liaison à d’autres cibles
de l’organisme entraı̂nant l’apparition d’autres effets (secondaires, toxiques).
• La proposition d est fausse. La majorité des cibles des médicaments sont des récepteurs
alors que les pompes et canaux ioniques et les transporteurs membranaires s représente envi-
ron 15%.

145 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit le plus souvent d’une liaison réservible.
• La proposition b est vraie. Il se créait un équilibre entre médicament libre et prot éine libre
pour former un complexe médicament-prot éine.
• La proposition d est vraie. Il est caractérisé également par le nombre de sites de fixation et
le % de médicament fixé.
• La proposition e est vraie. Lors d’une insuffisance h épatique, on observe une diminution de
la synthèse des protéines plasmatiques.

146 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. La morphine est extrait de l’opium issu du pavot, c’est un ago-
niste des récepteurs opioı̈des mu localisés dans le système nerveux central.
• La proposition b est vraie. C’est un antalgique puissant.
• La proposition c est fausse. Ils sont tous coupl és à la protéine GI/0 .
• La proposition d est vraie. Ils assurent la transmission nerveuse dans la paroi intestinale, la
moelle epinière
´ et le système limbique (SNC).

147 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’accoutumance d éveloppé pour une molécule peut croiser avec
une autre molécule de la même famille chimique ou ayant les mêmes effets.
• La proposition c est fausse. Certains m édicament psychoactifs n’entraı̂nent pas de dépendance
physique alors qu’une dépendance psychique est possible.
• La proposition d est vraie. Tout m édecin, pharmacien, chirurgien-dentiste ou sage-femme
doit obligatoirement déclarer les cas d’abus graves et de pharmacodépendance graves aux
centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP) sur le territoire du-
quel ces cas ont ét é constatés du Code de la Santé Publique (article R5219-13 du CSP).
UE 6 • Corrigés 1095

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Devenir du médicament

Corrigés
148 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Rappelons d’abord que l’administration d’une substance au moyen d’une injection est ap-
pelée voie parentérale, en opposition à la voie entérale qui d ésigne l’administration faite par
l’intermédiaire du tube digestif. Elle peut être intraveineuse directe (seringue) ou indirecte
(perfusion), sous-cutanée, intradermique ou intramusculaire.
R
• La proposition a. est vraie. Par exemple, le Vectarion est un lyophilisant qui est disponible
en ampoules pour mettre en soluté.
• La proposition b. est fausse. Il n’y a pas uniquement une administration par voie intravei-
neuse.

149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’intraveineuse est la voie d’urgence pour les patients en dan-
ger.
• La proposition b. est vraie. La voie intraveineuse a la biodisponibilité maximale.
• La proposition d. est vraie. Elle doit être absolument stérile et à pyrogène.
• La proposition e. est fausse. On peut également avoir des flacons unidose.

150 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. La voie intramusculaire fait partie des voies parent énales. La
voie transdermique est aussi appelée voie percutanée.
• La proposition b. est vraie. L’absorption se fait sous la langue. Le m édicament atteint les
veines linguales et maxillaires internes, puis les veines jugulaires externes et caves superieures.
´
• La proposition c. est vraie. Avec la voie sublinguales, il n’y a pas de dégradation intestinale,
ni d’effet de premier passage hépatique.
• La proposition d. est fausse. Dans l’administration par voie orale, lors de l’absorption di-
gestive, il y a un captage hépatique qui diminue la quantit é de médicament atteignant la
circulation gén érale. C’est ce qu’on appelle l’effet de premier passage hépatique.

151 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Un m édicament peut subir plusieurs biotransformations abou-
tissant à la formation de plusieurs métabolites.
• La proposition b. est vraie. Ce sont des enzymes de conjugaison du métabolisme de phase
II. Les UDP-glucuronosyl transf érases favorisent la fixation de l’acide glucuronique. On ob-
tient un métabolite glucuroconjugu é.
• La proposition c. est vraie. CYP3A4 est une enzyme du m étabolisme de phase I.
• La proposition d. est fausse. La glucoroconjugaison, catalysée par les UDP-glucuronosyl
transférases, favorise la fixation de l’acide glucuronique sur un atome d’oxygène soufre ou
d’azote.
Les sulfotransférases interviennent dans la sulfoconjugaison d’un groupement sulfate.

152 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les cons équences de l’effet de premier passage ne sont pas
toujours défavorables.
Le métabolisme peut aboutir à la formation de métabolites actifs, faisant ainsi de l’étape de
premier passage un elément
´ favorable à l’activit é.
• La proposition c. est vraie. L’effet de premier passage est le phénomène de m étabolisation
d’un médicament par l’organisme, qui conduit à diminuer la fraction de substance active à
1096 Corrigés • UE 6

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atteindre la circulation gén érale et donc la circulation sanguine générale et donc le site d’ac-
tion au niveau des organes.
De nombreux organes sont capables de métaboliser les médicaments lors du premier passage
(foie, poumon, estomac et intestin). Mais le foie est quantitativement le plus important.
• La proposition d. est vraie. L’effet de premier passage hépatique peut conduire à une perte
importante de médicament et entraı̂ner ainsi une diminution de l’effet th érapeutique. Cet effet
de premier passage est surtout marqué pour les médicaments liposolubles. La conséquence
est la diminution de la biodisponibilité.
Les posologies utilisées en thérapeutique en tiennent compte ; exemple : la trinitrine, qui a
une forte liposolubilité, n’a pas d’effet th érapeutique si elle est administrée par voie orale.
C’est pourquoi, on l’administre par voie sublinguale ou par voie transcutanée.

153 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est vraie. La voie oculaire et auriculaire sont uniquement utilis ées pour un
traitement à visée locale. C’est vrai qu’on peut avoir un diffusion dans l’organisme mais on
ne l’utilise jamais dans cette intention.
• La proposition c est fausse. La voie nasale est utilisée, classiquement, pour un traitement
R
local mais on peut aussi l’utiliser pour un traitement g énéral. Le Minirin est une solution
endonasale utilisé dans le traitement du diab ète insipide.
• La proposition d est fausse. La voie pulmonaire est également utilisé pour un traitement
g énéral comme dans l’administration d’anesthésiques généraux par inhalation.

154 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition e est vraie. La modification (biotransformation) peut être chimique ou enzy-
matique.

155 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition a est fausse. On les trouve également au niveau intestinal.
• La proposition b est fausse. Le cytochrome P450 catalyse les réactions d’oxydation de
phase I.
• La proposition d est vraie. L’inhibition du métabolisme des médicaments peut être à l’ori-
gine d’une augmentation de la concentration de produit actif et d’une augmentation de la
durée de l’effet thérapeutique avec un risque de toxicité si la formation de métabolites inac-
tifs est ralentie par l’inhibition enzymatique.
• La proposition e est vraie. les autres cytochromes importants sont les 1A2, 2C9, 2C19, 2D6.

156 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Si on cherche une action rapide voir d’urgence on va privilégier
certaines formes.
• La proposition b est vraie. Cela dépend s’il s’agit d’enfants ou de personnes âg ées. . .
• La proposition d est vraie. Il est préférable de diminuer le nombre de prises pour améliorer
le confort du patient.
• La proposition e est vraie. Il s’agit d’améliorer la biodisponibilité.

157 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les prodrogues sont inactives d’un point de vue pharmacolo-
gique, mais une fois métabolisées, leurs métabolites sont actifs.
• La proposition b est vraie. Il s’agit des études précliniques.
• La proposition c est vraie. Une métabolisation peut avoir lieu dans les reins, les poumons,
UE 6 • Corrigés 1097

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les intestins. . . mais le principale site de métabolisme des médicaments est le foie.

Corrigés
• La proposition e est fausse. Il existe des médicaments qui peuvent avoir une action inhibi-
teur ou inducteur et ainsi modifier le métabolisme.

158 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La proposition e est fausse. Quand la marge thérapeutique est étroite, le risque de surdosage
est éleve´ avec l’apparition d’effets ind ésirables ou toxiques.

159 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition b est fausse. La résorption se définit comme le processus par lequel le
médicament passe dans la circulation génerale
´ depuis son site d’administration.
• La proposition e est vraie. On peut avoir une dégradation dans la lumière intestinale ou
encore l’effet de premier passage hépatique.

160 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b est vraie. Elle représente la fraction de la dose qui sera éliminée par unité
de temps.
• La proposition d est vraie. Il s’agit d’un paramètre synth étique largement utilisé pour ex-
primer l’élimination d’un médicament de l’organisme.

161 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La proposition e est fausse. Elle peut être conditionnée dans des ampoules injectables.

162 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Par exemple, le fait d’humecter le suppositoire avec de l’eau
facilite son introduction et accélère son action mais ce n’est pas une obligation.
• La proposition d est fausse. La capsule est introduite dans le rectum et commence à se
dissoudre.
• La proposition e est vraie. On cherche des excipients avec un point de fusion proche de la
température rectale.

163 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

164 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition a est fausse. C’est 15 mL.
• La proposition d est fausse. Les ampoules à 2 pointes sont des ampoules buvables.

165 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Les biotransformations désignent les diverses modifications
chimiques que subissent les médicaments dans l’organisme pour donner naissance à des
métabolites.
—2mm] • La proposition c est vraie. Il s’agit des réactions de phase II.
• La proposition d est vraie. Il s’agit des réactions de phase I.

166 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La forme transdermique permet d’éviter l es effets de premier
passage hépatique.
• La proposition b est fausse. L’implant sous-cutanée contraceptif par exemple d élivre en
1098 Corrigés • UE 6

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continu une faible dose de PA pendant trois ans.
• La proposition c est fausse. L’administration perlinguale permet une absorption rapide et
permet d’éviter le premier passage hépatique.

167 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les réaction d’oxydation ont lieu dans le foie.
• La proposition b est vraie. Les molécules de PA liés au prot éines plasmatiques ne passent
pas le glomérule.
• La proposition c est vraie. C’est basé sur une différence de pression.

Molécules actives et médicaments


168 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• Le salbutamol est un agoniste béta-adrénergique qui a une activité bronchodilatatrice.
• Les benzodiazépines constituent une classe de médicaments anxiolytiques.
• L’insuline est indiqué dans le traitement du diabète.
• La phospholipase a2 est une enzyme qui hydrolyse les phospholipides. Ce n’est donc pas
un médicament.
• Les statines sont des inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase. Ils sont indiqués dans les hy-
percholest érolémies.

169 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’aspirine fait partie des AINS. Il possède des propriétés anti-inflammatoires, antalgique et
antipyrétique pour des doses à partir de 100 mg.
Il possède une activité anti-agrégat plaquettaire pour une dose de 75 mg.
Il inhibe une enzyme cyclo-oxygénase qui intervient dans la synthèse des prostaglandines.

170 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit d’une association déconseillée car on observe une aug-
mentation de la lithémie (diminution de l’excrétion rénale du lithium) pouvant atteindre des
valeurs toxiques.
• La proposition b est vraie. Ils sont formellement contre-indiques,
´ m ême en prise ponctuelle,
à partir du 6e mois de grossesse à cause du risque d’insuffisance cardiaque droite fœtale, voire
de mort fœtale in utero.
• La proposition c est vraie. Les AINS bloquent la formation de prostaglandines (dont cer-
taines ont un rôle dans la protection de la muqueuse gastrique) en inhibant l’activit é des
enzymes Cyclo-oxygènases. Ce qui explique que les troubles gastro-intestinaux (ulc ération,
h émorragie. . .) sont les principaux effets indésirables.
• La proposition d est fausse. Chez les personnes âg ées, les effets indésirables sont plus
fréquents et ont des conséquences plus graves. On préférera un AINS a courte demi-vie.

171 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. Il est indiqu é dans le traitement de la dégén érescence maculaire
liée à l’age
ˆ (DMLA).
• La proposition d est fausse. C’est un fragment (Fab) d’anticorps monoclonal humanisé re-
combinant dirigé contre le facteur de croissance de l’endoth élium vasculaire humain de type
A (VEGF-A).

172 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 6 • Corrigés 1099

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• La proposition a est fausse. C’est un m édicament hypnotique indiqué dans les insomnies.
Il a une faible activité anxiolytique.

Corrigés
• La proposition b est vraie. La durée de prescription ne peut pas dépasser 4 semaines.
• La proposition d est vraie. D’une manière générale, les benzodiaz épines sont les substances
le plus fréquemment détournées à des fins criminelles.

173 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• L’arrêt brutal du traitement de tramadol peut provoquer un syndrome de sevrage (anxiété,
confusion, agitation).
• Le tramadol est un antalgique de palier II et appartient à la classe des opiacés. Il n’est pas
inscrit sur la liste des stupéfiants, mais sur la liste I. Il est délivré uniquement sur ordonnance.
• Avec le retrait du dextropropoxyphène, l’ANSM a renforcé la surveillance du tramadol, seul
ou associé au paracétamol. Les résultats de ce suivi ont confirmé l’augmentation du nombre
d’abus et de dépendance, et une augmentation des ventes. Selon l’enquête d’addictovigilance
de 2009, les propositions de sevrage ont concerné dans 47 % des cas la cod éine, dans 37 %
des cas le tramadol et dans 16 % des cas la poudre d’opium (LamalineR ).

174 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. Les antidépresseurs tricycliques sont d’origine synth étique.
• La proposition c est fausse. Ce sont des inhibiteurs non sélectifs de la recapture de la no-
radrénaline et de la sérotonine.
• La proposition d est vraie. On observait les effets de la chlorpromazine qui est l’un des
premiers médicaments antipsychotiques.

175 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

• La proposition a est fausse. La simvastatine est un lactone inactive qui une fois hydrolysé
dans le foie se transforme en métabolite actif.
• La proposition b est fausse. Il est métabolisé par le cytochrome P450 3A4.
• La proposition c est fausse. C’est un inhibiteur de l’HMG-CoA réductase.
• La proposition d est fausse. C’est un médicament hypocholestérolémiant.

176 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’imiprane Tofranil R est indiqué chez l’adulte pour les douleurs
neuropathiques.
R
• La proposition b est vraie. Le Marsilid est IMAO indiqu é dans le traitement des épisodes
d épressifs majeurs.
• La proposition c est fausse. C’est agent adr énergique et dopaminergique utilisé, comme
mesure d’urgence, pour la restauration de la pression artérielle en cas d’hypotension aiguë.
R
• La proposition d est vraie. Le salbutamol est commercialisé sous le nom de Ventoline .
• La proposition e est fausse. Les bêta-bloquants sont utilises
´ dans le traitement de l’insuffi-
R

sance cardiaque. Le Salbumol (salbutamol) est un bêta-2-mimétique aux propriétés utéro-
relaxantes.

177 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition c est fausse. L’insuline est hypoglycémiant.

178 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition c est vraie. Il diminue la synthèse de prostaglandines en inhibant l’enzyme
1100 Corrigés • UE 6

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cyclo-oxygénase (Cox).

179 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’insuline est principalement administrée par voie sous-cutanée.
La voie orale n’est pas encore disponible a` cause de sa d égradation dans l’estomac.
• La proposition b est vraie. Il est utilisé dans les diabètes non-insulino-dépendant. C’est un
sulfamide hypoglycémiant.
• La proposition c est fausse. Le traitement du diabète a pour but de normaliser la glycémie.
Par d éfinition, le diabète est d éfini par une glycémie supérieure à 1, 26 g/L après un je ûne de
8h et vérifiée à 2 reprises.
• La proposition d est fausse. L’insuline est une hormone peptidique dont la fixation à son
récepteur active l’activité tyrosine kinase.
• La proposition e est fausse. Les sulfamides hypoglyc émiants stimulent la sécrétion d’insu-
line par les cellules β du pancréas en les sensibilisant à l’action du glucose, ils se lient à un
récepteur situé sur la membrane plasmique appelé SUR.

180 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

• La proposition a est fausse. La nicotine est indiqué dans le traitement de la dépendance
tabagique.
• La proposition b est fausse. C’est un alcaloı̈de extrait de la feuille de coca avec un fort
pouvoir addictif.
• La proposition c est fausse. La kétamine est un anesthésique.
• La proposition d est fausse. Il s’agit du PCP qui est un puissant psychotrope hallucinogène
utilisé à l’origine comme anesthésique mais aujourd’hui retiré du marché.
• La proposition e est vraie. La méthadone est un agoniste complet des r écepteurs opiacés, ce
qui lui confère des propriétés analogues à celles de la morphine. Il est utilisé comme traite-
ment substitutif des pharmacodépendances majeurs aux opiac és dans le cadre d’une prise en
charge médicale.

181 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Ce sont tous des molécules chimiques fabriquées par l’industrie
pharmaceutique.
• La proposition b est vraie. L’AdiazineR est un sulfamide utilisé comme antibiotique.
• La proposition c est vraie. Le glibenclamide est un sulfamide hypoglycémiant.
• La proposition d est vraie. Certains comme l’hydrochlorothiazide qui sont des d érivés sul-
famidés sont utilisés comme diurétique.

182 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La durée de prescription pour les BZD anxiolytiques est limit ée
à 12 semaines (3 mois).
• La proposition b est fausse. La durée maximale des BZD hypnotiques est de 4 semaines.

183 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La prednisolone est un corticoı̈de de synthèse qui active (ago-
niste) le récepteur des glucocorticoı̈des.
• La proposition b est vraie. Il est commercialisé sous le nom d’Enbrel R. C’est un immu-
nosuppresseur, inhibiteur du facteur nécrosant des tumeurs alpha (TNFalpha). C’est un anti-
TNF indiqué, par exemple, dans la polyarthrite rhumatoı̈de.
R
• La proposition c est vraie. La mémantine est commercialis ée sous le nom d’Ebixa . C’est
UE 6 • Corrigés 1101

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un antagoniste voltage-dépendant non compétitif des recepteurs
´ NMDA d’affinit é modérée.
Il est indiqué dans la maladie d’Alzheimer.

Corrigés
• La proposition d est vraie. La digoxine est un digitalique cardiotonique qui inhibe la pompe
Na + /H+ ATPase et renforce ainsi la force de contraction.

Définition des principaux paramètres pharmacodynamiques et phar-


macocinétiques
184 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La pharmacocinétique correspond à l’étude du devenir du médicament dans l’organisme par
la mesure des concentrations obtenues à la suite de l’administration d’une dose de m édicament.
Les autres items se rapportent à la pharmacodynamique.

185 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le volume de distribution traduit l’intensité de sa diffusion dans l’organisme. Il peut varier
de 3, 5 L à 35 000 L.
Quand le volume de distribution est de 3, 5 L, le médicament est confiné au seul volume plas-
matique.
• La proposition b. est fausse. S’il était capté par le tissu adipeux, le volume de distribution
serait beaucoup plus élevé.
• La proposition c. est fausse. C’est le rôle de la biodisponibilit é de renseigner sur la résorption.
• La proposition d. est fausse. C’est la clairance hépatique qui renseigne sur le métabolisme
h épatique.

186 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Pour un organe, on a :
clairance = débit sanguin × coefficient d’extraction de l’organe.
• La proposition a. est fausse. Le coefficient hépatique reste égal à 0, 8 même si on a une
modification du débit.
• La proposition b. est vraie. Si le débit sanguin diminue, la clairance diminue. Si le d ébit
sanguin augmente, la clairance augmente.
• La proposition c. est vraie. Pour les médicaments à fort coefficients d’extraction (> 0, 7), le
d ébit sanguin est le facteur déterminant de la clairance hépatique. Des troubles de perfusion
modifient son élimination.
• La proposition d. est vraie. La biodisponibilité absolue est augmentée. C’est donc que l’aire
´
sous la courbe du medicament ´
est augmentee.

187 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Dans l’ordre, les étapes de la biopharmacie sont :
➣ la libération du principe actif de la forme pharmaceutique,
➣ la dissolution du principe actif libéré,
➣ l’absorption du principe actif,
➣ la distribution du principe actif absorbé.

188 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Par d éfinition, le volume de distribution est le rapport de la dose administr´
ee sur la concen-
1500
tration initiale, soit ici : V d = = 100 L.
15
1102 Corrigés • UE 6

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189 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• L’administration de doses infra-thérapeutiques ne permet pas d’obtenir des concentrations
toxiques.
• L’insuffisance r énale ou hépatique peut provoquer une diminution du métabolisme des
médicaments, et donc provoquer une intoxication.
• Une polymédicalisation et la présence d’interactions médicamenteuses sont des situations
favorisant un surdosage et une intoxication médicamenteuse.

190 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La biodisponibilité absolue d’un médicament est déterminée par référence à l’administration
intra-veineuse pour laquelle la biodisponibilité est totale. Le coefficient de biodisponibilit é
est :
SSC forme étudiée
F= × 100
SSC forme IV
Cette formule est éventuellement corrigée du rapport des doses administrées si celles-ci sont
différentes :
dose IV × SSC forme étudiée
F= × 100
dose forme × SSC forme IV
191 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. L’atteinte de l’état d’équilibre se fait en 4 à 5 demi-vie (soit en
5 à 10 heures).
• La proposition b est fausse. Il faut attendre la concentration au steady state, au bout 5 demi-
vies.
• La proposition d est fausse. La vitesse d’ élimination du médicament est proportionnelle à sa
concentration dans le milieu intérieur. Juste après l’injection du médicament sa concentration
est élev ée, la vitesse d’élimination est importante. Puis au fur et à mesure que sa concentra-
tion plasmatique diminue, sa vitesse d’élimination diminue.

192 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Elle correspond à Bmax .
• La proposition b est fausse. Elle correspond à Bmax /Kd.
• La proposition c est fausse. Elle est égale à −1/K d.
• La proposition d est vraie. Plus Kd est faible, plus l’affinit é est élevée ; plus K d est élevé,
plus l’affinit é est faible.

193 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Un volume de distribution important indique une capacité de stockage ou de fortes liaisons
dans un compartiment de l’organisme. On parle plutôt d’une distribution non homogène.
• Pour un médicament donné, la connaissance de sa concentration souhait ée dans le sang et
de son volume de distribution permet d’évaluer la dose à administrer :
quantité injectée = concentration initiale × volume de distribution.
• Le volume de distribution est, au minimum, égal au volume plasmatique (c’est- à-dire 3 à 4
litres) ce qui est different
´ du volume du corps humain.
• Il y a de tr ès grandes variations de volumes de distribution. Pour l’insuline ou l’aspirine, le
volume de distribution peut être égal à 0, 05 L/kg. Le volume de distribution de la morphine
est compris entre 3 et 4 L/kg.
Quand le volume de distribution est supérieur à 1 L/kg, la capacit é de diffusion est importante.
UE 6 • Corrigés 1103

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194 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

Corrigés
• La proposition a est fausse. Un inhibiteur a pour effet d’empêcher la liaison enzyme-substrat
(inhibition compétitive), ou rend l’enzyme incapable de catalyser la r éaction (inhibition non
compétitive).
• La proposition b est vraie. C’est le rôle des inhibiteurs non comp étitives qui se fixe sur un
site tout à fait indépendant du site actif.
• La proposition c est vraie. Certain inhibiteur se combine à l’enzyme par une liaison cova-
lente et de façon irréversible.
• La proposition d est fausse. Ils inhibent les cyclo-oxyg énases (Cox).

195 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Une insuffisance rénale diminue l’élimination urinaire des
médicaments qui sont éliminés sous leur forme active par le rein, et donc une augmentation
de leurs demi-vies. De même avec l’insuffisance hépatique, à laquelle s’ajoute la diminution
de la synthèse de protéines plasmatiques.
• La proposition b est fausse. La demi-vie d’ élimination correspond au temps nécessaire pour
passer d’une concentration plasmatique à sa moitié, quel que soit le niveau de cette concen-
 1 3
tration. En 3 t 1/2, on a 1 − , soit 87, 5% de la dose administrée qui a été élimin é.
2
• La proposition c est fausse. Chez le nouveau-né, par exemple avec la morphine, la demi-vie
d’élimination est augmentée et la clairance diminuée et inversement chez les personnes âgees. ´

196 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. La clairance est la capacité globale de l’organisme à éliminer
une molécule, c’est le volume de plasma totalement épuré par unité de temps.
• La proposition b est fausse. Certaines molécules sont presque exclusivement éliminées sous
leur forme active par le rein comme, par exemple, la tétracycline ou la gentamicine.
 1 5
• La proposition d est vraie. Au bout de 5 demi-vies, on a 1 − , soit 97% de la dose
2
administrée qui est éliminée.

197 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. C’est la fraction de la dose administrée libér ée par la forme
pharmaceutique qui parvient sous forme inchangée dans la circulation sanguine systémique.
• La proposition b est fausse. Seule la voie IV a une biodisponibilit é de 100%.
• La proposition c est fausse. Certaine mol écule, comme la propranolol ou la digoxine, ont
un volume de distribution supérieur à 100 L.

198 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
 1 2
La proposition c est vraie. Après deux demi-vies, on a 1 − , soit 75% de la dose admi-
2
nistrée qui a ét é éliminée.

199 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La proposition a est fausse. C’est un volume virtuel.

200 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse ; il s’agit de la pharmacodynamie.
1104 Corrigés • UE 6

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• La proposition c est fausse ; c’est la pharmacodynamie.
• La proposition e est vraie. On dit que la pharmacocin étique est ce que le corps  fait  au
médicament, à la différence de la pharmacodynamie est ce que le médicament  fait  au
corps.

201 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’organisme est assimilé à un compartiment unique dont le
volume apparent est virtuel et ne co¨ıncide généralement pas au volume anatomique.
• La proposition b est fausse. Il y a une élimination rénale et métabolique.
• La proposition d est vraie. Ce modèle correspond à une cinétique d’ordre 1, caractérisé par
une vitesse d’élimination proportionnelle à la concentration plasmatique.
• La proposition e est fausse. Il y a aussi l’élimination hepatique.
´

202 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. elle est de 100% par IV.
• La proposition e est fausse. La biodisponibilité est la vitesse et l’ étendue avec lesquelles la
substance active est absorbée à partir de sa formulation pharmaceutique et devient disponible
au site d’action.

203 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit de la fraction de la dose administrée lib érée par la
forme pharmaceutique qui parvient sous forme inchangée dans la circulation systémique et
la vitesse à laquelle elle l’atteint.
• La proposition c est vraie. Une fraction de la dose absorbée est captée lors du premier
passage, par les hépatocytes, avant d’atteindre la circulation générale, alors la quantité de
médicament retrouvée dans la circulation systémique est alors diminu ée.

204 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. L’efficacite´ d’une substance est caractérisé par l’E max (effet
maximal) qu’elle induit.
• La proposition c est vraie, CE50 permet de mesurer la puissance de l’agoniste. Plus CE50
est petit, plus il sera puissant.

205 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Plus Kd est élevée, plus l’affinit é est faible.
• La proposition d est vraie. le Kd renseigne sur l’affinit é (c’est-à-dire la force de liaison) d’un
ligand pour son récepteur. Pour mesurer la spécificit é d’un anticorps, par exemple, se définit
en général par rapport à une famille d’antigène, on mesure l’affinité de l’anticorps vis-à-vis
de plusieurs antigènes.

Règles de prescription, Rapport bénéfice/ risque

206 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.

207 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse, une sage-femme peut prescrire des antibiotiques par voie orale
dans le traitement curatif de cystites et bactériuries asymptomatique chez femme enceint, et
dans les prévention d’infections materno-fœtales chez la femme enceinte.
• La proposition d est fausse. Une sage-femme peut prescrire du paracétamol mais unique-
UE 6 • Corrigés 1105

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ment par voie orale ou rectale.

Corrigés
208 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse, pour les maladies de longue dur ée, il s’agit des ordonnances
bizones.
• La proposition d est vraie. Sur l’ordonnance figure un num éro d’identification du lot d’or-
donnances.

209 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

• La proposition a est fausse, uniquement sur ordonnance sécurisée.
• La proposition b est fausse. C’est la posologie entière qui est inscrite en toute lettres c’est-
à-dire le nombre d’unités thérapeutiques de prise, nombre de prise et le dosage.
• La proposition d est fausse. L’ordonnance est exécutée dans sa totalité ou pour totalité de la
fraction du traitement si elle est présentée dans les trois jours suivant sa date d’établissement.

210 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse, il engage sa responsabilité morale, professionnelle et juridique.
• La proposition b est fausse, sa liberté de prescription est un principe fondamental qui va de
pair avec l’indépendance professionnelle et la responsabilité du médecin.
• La proposition c est fausse, l’obligation de moyen est l’obligation pour le m édecin d’appor-
ter tous ses soins et ses capacités pour exécuter l’obligation.
• La proposition d est fausse. Il existe une loi du 4 mars 2002 aussi appelée loi Kouchner,
relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.

211 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Dans la définition d’un medicament
´ par fonction on retrouve :
 . . . en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonc-

tions physiologiques . . .  .
• La proposition b est fausse, les médicaments conseils aussi appelés  OTC  sont délivrés
par le pharmacien sans prescription.
• La proposition d est fausse. Les médicaments à prescription hospitalière ont leurs prescrip-
tions réservée à un médecin exerçant dans un établissement de sant é public ou privé. Ils ne
peuvent pas être prescrits en ville, ils peuvent être délivrés en officines de ville.

212 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse ; à l’exception des femmes enceintes dans tous les cas.
• La proposition b est fausse ; une des exceptions est la premi ère injection.

213 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les infirmières ont le droit de renouveler les contraceptifs, par
exemple.
• La proposition b est fausse ; également le nombre d’unités thérapeutiques de prise.
• La proposition c est fausse. Certains ont une durée de prescription de 28 jours.
• La proposition d est vraie. Toute entrée et sortie de substances et de médicaments class és
comme stupéfiants sont inscrites par le pharmacien sur un registre papier classique ou enre-
gistrées par un système informatique.
• La proposition e est fausse, le code  01  indique un prix supérieur aux TFR et le code
 00  indique un prix inférieur aux TFR.
1106 Corrigés • UE 6

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214 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
-
215 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition a est fausse. Ils ne sont prescrits, dispens és et administrés uniquement au
cours d’une hospitalisation en établissement de santé, ils ne sont pas rétrocédables.
• La proposition b est vraie. La prise en charge par l’assurance maladie est limitée au cadre
AMM, le praticien est tenu de signaler sur l’ordonnance, support de sa prescription hors
AMM ou hors indications thérapeutiques remboursables, la mention  NR  .
• La proposition c est fausse. Une ordonnance non sign ée ne peut être délivrée par la phar-
macie. La présence de la signature est obligatoire et apposée immédiatement en dessous de
la derni ère ligne, de façon à ne pas laisser d’espace résiduel.

216 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La proposition c est fausse. Les sages-femmes peuvent prescrire du tramadol, de la codéine
comme antalgique.

Pharmacovigilance, pharmaco-épidémiologie, pharmaco-économie


217 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le droit de substitution permet au pharmacien de délivrer un autre m édicament que celui qui
a ét é prescrit par le médecin, dans le cadre exclusif du groupe gén érique mentionné dans le
répertoire de l’AFSSAPS. Il y a trois conditions à respecter :
➣ qu’il n’y ait pas la mention manuscrite  non substituable sur l’ordonnance du prescrip-
teur,
➣ que l’on substitue uniquement les sp écialités inscrites au r épertoire des groupes gén ériques,
➣ que la substitution n’entraı̂ne pas, pour l’assurance maladie, une dépense supérieure à celle
qu’aurait entraı̂née la délivrance de la spécialité générique la plus chère du même groupe.

218 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

La réponse a. est fausse car le pharmacien ne peut pas substituer un m édicament princeps par
un générique si le médecin inscrit de façon manuscrite la mention  non substituable  .
Aujourd’hui, le patient peut s’opposer à la substitution par générique. Mais dans ce cas, l’as-
surance maladie refuse de pratiquer le tiers payant. Le patient devra régler la totalit é de son
ordonnance.

219 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
R
La proposition a est vraie. D’autres mol écules comme clonazépam (Rivotril ), tramadol
R R
(seul ou en association), flunitrazépam (Rohypnol ), tianeptine (Stablon .
font l’usage d’une surveillance à cause du risque d’usage détourné ou de d épendance.

220 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. En 2013, 2800 substances actives diff érentes ont été commer-
cialisées. Elles correspondent à plus de 11 000 spécialités.
• La proposition b est fausse. Au 1e janvier 2014, on comptait 21 915 officines libérales en
métropoles et 627 en département d’Outre-mer.
• La proposition c est fausse. La TVA des médicaments remboursables par la sécurité sociale
est de 2, 1%.
• La proposition d est vraie. En 2012, on d énombrait 254 entreprises industrielles contre 1000
UE 6 • Corrigés 1107

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dans les années 1950.

Corrigés
• La proposition e est fausse. Le marché hospitalier repr ésente 20%, l’officine 17%, le gros-
siste-répartiteur 63% du marché total.

221 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Le droit de substitution a été accordé aux pharmaciens en 1999
par la loi de financement de la Sécurité Sociale.
• La proposition c est fausse. La bioéquivalence du gen ´ érique avec la spécialité de référence
est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées.
• La proposition d est fausse. Les excipients peuvent être différents.
• La proposition e est fausse. Le brevet protège un médicament pour une durée de 10 ans.

222 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les médicaments dérivés du sang sont prescrits sur une ordon-
nance classique et sont portés à l’ordonnancier comme tout médicament de liste I.
• La proposition c est fausse. Même les préparations magistrales (leurs formules) sont trans-
crites sur un ordonnancier.
• La proposition e est fausse. Les m édicaments d’exception ne sont pris en charge que s’ils
sont prescrits dans le respect des indications thérapeutiques prévues par la fiche d’information
thérapeutique (FIT) et retenues lors de leur inscription sur la liste des m´
edicaments rembour-
sables, et si le traitement est en rapport avec une affection de longue durée, il sera pris en
charge à 100%.

223 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les médicaments d’exception ne sont pas des médicaments
soumis à prescription restreinte.
• La proposition b est fausse. L’utilisation d’une ordonnance habituelle n’autorise pas la prise
en charge par l’Assurance Maladie.
• La proposition c est fausse. Ce sont bien des m édicaments dérivés du sang mais les produits
sanguins labiles sont des produits issus du sang d’un donneur (sang totale, plasma, cellules
sanguines d’origine humaine) destinés à être transfusés à un patient.
• La proposition d est vraie. Les médicaments à prescription hospitali ère ne peuvent être
prescrits en ville, ils peuvent être délivrés en officines de ville.
• La proposition e est fausse. Certains professionnels (m édecins, chirurgiens-dentistes, sages-
femmes, vétérinaires) peuvent acquérir des m édicaments stupéfiants pour un usage profes-
sionnel, la provision est de 10 unités de prise.

224 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. La fixation du prix du médicament remboursables tient compte
de l’ASMR, des prix des médicaments à même visée, des volumes de vente prévus et des
conditions d’utilisation du médicament.
• La proposition b est fausse. L’Union Nationale des Caisses d’Assurance-Maladie définit
le taux de remboursement sur la base du service médical rendu (SMR) et de la gravité de
l’affection concernée.
• La proposition c est fausse. La marge du pharmacien officinal est de 26, 1% pour les
médicaments compris entre 0 et 22, 90 euros, de 10% pour les medicaments
´ compris entre
22, 90 euros et 150 euros et de 6% pour les médicaments supérieur à 150 euros, on y ajoute
un forfait hors taxe par boı̂te de 0, 53 euros.
• La proposition d est vraie. Un brevet a une durée limit ée à 20 ans, il faut compter 10 ans
avant l’obtention de l’AMM, ainsi le médicament est protégé environ pendant 10 ans lors de
1108 Corrigés • UE 6

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la commercialisation.
• La proposition e est fausse. C’est de l’ordre de 60%.

Bon usage du médicament, iatrogénèse


225 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Un surdosage peut survenir si la posologie adulte est administree´ à un enfant car la dose est
alors plus importante que souhaitée.
Si on diminue le temps entre les prises, on peut, par exemple avec les médicaments à message
thérapeutique étroit, se trouver en surdosage.

226 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Un traitement antibiotique ne doit pas être efficace contre toutes les bactéries de l’organisme,
mais contre les bactéries pathogènes principalement.

227 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

228 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La médecine fondée sur les faits est une intégration de trois composantes : les faits, l’expérience
clinique du médecin, les préférences du patient en matiere ` de soins.
Aujourd’hui, la pratique fondée sur les faits est très répandue dans la plupart des secteurs liés
aux soins de santé (et même dans d’autres professions).
• La médecine  fondée sur les faits  pr ésente un certains nombre de limites :
➣ tous les problèmes soulevés dans la pratique ne trouvent pas n écessairement de réponse
par manque d’études et de donn ées scientifiques ;
➣ certaines études ne sont pas représentatives de maladies auxquelles elles prétendent s’ap-
pliquer ;
➣ il peut être difficile d’appliquer certaines recommandations en médecine de premier se-
cours.

229 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

• La proposition a est vraie. Ils sont mentionnés dans le RCP du produit, le m écanisme des
effets indésirables de type A est de type pharmacologique.
• La proposition b est fausse. Les effets ind ésirables de type C sont, en général, de mécanisme
inconnu. Ils surviennent après une prise chronique d’un médicament.
• La proposition d est vraie. Certains effets indésirables ne sont qu’une exagération de l’effet
recherché.
• La proposition e est vraie. Ils peuvent être plus important pour un sujet immunodéprimé
que pour un sujet ayant de bonnes défenses immunitaires.

230 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Ce sont les effets indésirables de type A (pharmacologique).
• La proposition b est vraie. Les patients sous anticoagulant oral (antivitamine K) ont une
posologie adaptée en fonction des résultats des analyses sanguines ( selon INR).
• La proposition d est vraie. Certaines perturbations pharmacocinétiques aboutissent à un
effet toxique du médicament en rapport avec une exag´ eration de l’effet th érapeutique (hy-
poglycémie sous hypoglycémiants oraux) ou de toxicite´ des m étabolites (ototoxicité amino-
sides, rétinopathie induite par la chloroquine).
UE 6 • Corrigés 1109

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231 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Corrigés
Tout est vrai !

232 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La proposition a est vraie. L’augmentation des dépenses de santé peut être à l’origine d’une
mauvaise observance.

233 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.

Tout est vrai !

234 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

235 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. L’objectif principal de l’ENEIS était d’estimer la fréquence et la
part d’évitabilité des év énements indésirables graves dans les établissements de santé.
• La proposition e est vraie. L’étude montre que 1, 6% des s éjours sont causés par des EIG
évitables associés à des produits de santé et notamment aux médicaments (1, 3% des admis-
sions).

236 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

237 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit de facteurs liés à la maladie comme la gravité, le pro-
nostic, l’intensité des symptômes et la durée de la maladie et qui impactent l’observance.
• La proposition b est fausse. On doit, par contre, apprécier la capacité du patient à com-
prendre les objectifs et les modalités du traitement, d éfinir le contexte socio-économique et
physique et savoir objectiver la r éelle motivation du patient.
• La proposition c est vraie. On va chercher à connaı̂tre la fonction rénale et h épatique car on
a une modulation de posologie.
• La proposition d est vraie. Il faut prévenir le risque d’interaction médicamenteuse.
• La proposition e est fausse. La base de la décision th érapeutique est la personnalisation de
toute décision thérapeutique, c’est- à-dire l’adaptation de la thérapeutique prescrite à chaque
patient en ce que celui-ci a de particulier et d’individuel.

238 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La proposition c est fausse. Il s’agit d’effet indésirable dont la survenue ne peut être expliqu ée
par l’une des propriét és pharmacologiques du médicament.

239 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.

La proposition b est fausse. Il s’agit de l’imputabilité extrinsèque.

240 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

241 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. On peut avoir des études de cohortes et des études cas-témoins.
• La proposition c est vraie. On peut avoir des études de sécurité d’emploi post-AMM et des
études d’utilisation.
1110 Corrigés • UE 6

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• La proposition d est vraie. On peut avoir un suivi renforcé de pharmacovigilance.
• La proposition e est vraie. Un plan de gestion des risques est l’ensemble des dispositions
mises en œuvres pour minimiser les risques potentiels dans l’usage des médicaments.

242 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ils sont également considérés comme grave dès qu’ils mettent
le pronostic vital en jeu ou entraı̂nant une invalidité. . .
• La proposition b est vraie. Tout effet ind ésirable est à déclarer du moment qu’on juge qu’il
est pertinent de le déclarer.
• La proposition d est fausse. Selon l’article L.5121 du CSP, le médecin, le chirurgien-
dentiste, la sage-femme ou le pharmacien ont l’obligation de déclarer immédiatement tout
effet indésirable suspecté dû à un médicament dont ils ont connaissance au CRPV. Les autres
professionnels n’ont pas cette obligation.

243 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit par d éfinition d’un écart évitable par rapport à ce qui
aurait d û être fait.
• La proposition c est vraie. Chaque étape du circuit du médicament est source d’erreur po-
tentielle qui peut générer des risques pour le patient.
• La proposition d est fausse. La théorie de Reason est illustrée par le schéma du  fromage
suisse  , il décrit l’erreur comme la cons équence de défaillances successives du système et
de ses mécanismes de protection, qui coı̈ncident à la fois dans le temps et dans l’espace.
244 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. On est plutôt autour de 35 à 40%.
• La proposition b est fausse. On se situe plutôt autour de 10 millions d’euros.
• La proposition c est fausse. Le tiers des EIG lies´ aux m édicaments implique un anticoagu-
lant, ce n’est pas spécifique des personnes de plus de 65 ans.
• La proposition d est vraie. Plus de 2/3 des EIC concernent les personnes de plus de 65 ans.

245 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il faut mieux maitriser les processus et plus impliquer les pro-
fessionnels.
• La proposition b est fausse. On a une baisse de 50% des EIM sérieux non interceptes. ´
• La proposition c est vraie. L’APS r éduit le risque d’EIM et sécurise le circuit du médicament.
246 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Cela signifie : Résumé des Caractéristiques du Produit.
• La proposition b est vraie. L’UNICAM définit le taux de remboursement sur la base du
SMR et de la gravité de l’affection concern ée.
• La proposition d est vraie. Ils sont approuvés par l’ANSM, lors du dép ôt d’AMM.

247 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. RCP = résumé des caractéristiques du produit.
• La proposition b est vraie : AFSSaPS = ANSM.
• La proposition d est fausse. Le taux de remboursement est fixé en fonction du SMR et de
la gravité de l’affection concernée.
• La proposition e est vraie. En bas du RCP est indiqu é la date de la dernière mise à jour des
données.
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UE 6 Concours blancs (corrigés)

Corrigés
Concours n ◦ 1

1 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition b est fausse. Le cervelet est un centre nerveux régulateur de la fonction mo-
trice, c’est le noyau accumbens qui joue un rôle de le circuit de la récompense.
• La proposition c est fausse. Il s’agit de la dopamine.
• La proposition d est vraie. La MDMA, la coca¨ıne ou encore les amphétamines ont un effet
neurotoxique.
• La proposition e est vraie. La toxicité somatique d’une drogue est sa capacité à provoquer
des atteintes cellulaires, par exemple, les fumeurs réguliers de cannabis peuvent présenter
toute une série de lésions pulmonaires tardives.

2 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. L’héro¨ıne est un opiacé synthétisé à partir de la morphine ex-
traite du pavot.
• La proposition b est fausse. Il y a bien une altération de la mémoire travail (opérations cog-
nitives courantes sur des informations stockées temporairement), mais il a peu d’effets sur la
mémoire à long terme.
• La proposition c est fausse. On a une potentialisation de l’effet psycholeptique et l’incoor-
dination motrice. On a également un abaissement du  seuil de g âchette  de l’alcoolémie
lors de la prise concomitante de cannabis.
• La proposition d est vraie. Il y a un risque accru de schizophr énie chez les consommateurs
de cannabis.
• La proposition e est vraie. On a une augmentation de la suicidalit é simultanément à l’ac-
croissement de la consommation de cannabis.

3 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
L’article L 5111-1 du code de la santé publique définit le m édicament comme suit :
 On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des

propriét és curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que
toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal . . . 
Contrairement à une idée trop souvent répandue, le statut de médicament attribué à un produit
n’est pas lié à la détention d’une AMM délivrée par l’AFSSAPS ou l’Agence européenne du
médicament.
Il y a deux notions importantes à distinguer : le médicament par fonction et le médicament
par présentation.

4 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Pour mettre sur le marché un médicament générique, un la-
boratoire pharmaceutique doit obtenir une AMM auprès des autorités de sant é. La demande
d’AMM est basée sur un dossier allégé puisque les données de développement préclinique
et clinique du médicament original sont réputées connues, car disponibles dans le domaine
public.
• La proposition b est fausse. Le médicament d’exception est une sp écialité pharmaceutique
particulièrement coûteuse et d’indications précises. On les reconnaı̂t grâce à une vignette
blanche entourée d’un liseré vert. Comme tout princeps, le médicament d’exception, une fois
1112 Concours blancs • UE 6

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tombé dans le domaine public, peut être copié par tout laboratoire. Un médicament gén érique
peut être la copie d’un médicament d’exception. Mais le médicament gén érique n’est pas un
médicament d’exception.
• Les propositions c et d sont fausses. Un médicament homéopathique et une préparation
magistrale ne peuvent pas avoir de gén érique car ce ne sont pas des princeps.

5 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La définition l égale nous dit que l’on entend par produit cosmétique toute substance, ou tout
mélange, destinée à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain ou
avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les
nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les proteger, ´ de les maintenir en bon état
ou de corriger les odeurs corporelles.
• La proposition a. est fausse. Il ne peut pas être destiné à l’animal.
• La proposition b. est fausse. Il peut également être appliqué sur les dents et les muqueuses
buccales.
• La proposition c. est fausse. Il est destin é a` être mis en contact avec les parties superficielles
du corps humain.
• La proposition e. est fausse. Les cosmétiques ne sont pas indiqu és en prévention de l’acn é.
Mais ils peuvent servir à nettoyer et protéger la peau.

6 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• Pour les spécialités sur liste I et stupéfiants, il y a un espace blanc entouré d’un filet rouge
et les deux mentions suivantes : uniquement sur ordonnance ; respecter les doses prescrites.
• Pour les spécialit és sur liste II, le filet n’est pas rouge, mais vert.
• Pour les spécialit és qui ne sont pas administrées par voie nasale, orale, perlinguale, sublin-
guale, rectale, vaginale, urétrale, injectable, il y a en plus la men, tion  ne pas avaler 

7 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La morphine est un alcalo ı̈de de l’opium, extrait du pavot.
• La proposition b. est vraie. La cocaı̈ne a été la première substance connue pour avoir des
propriét és anesthésiques locales. Mais elle n’est plus utilisée en th érapeutique.
• La proposition c. est vraie. L’h éro¨ıne est produite à partir de la morphine. La codeı̈ne
´ est
extraite du pavot comme la morphine.
• La proposition d. est fausse. La cocaı̈ne est extraite de la feuille de coca. De papaver som-
niferum, on extrait l’opium.

8 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Avicenne est né en 980 après J-C, Galien est né en 131 après
JC.
• La proposition b est vraie, le canon de la médecine d’Avicenne a servi de manuel de
médecine dans toutes les facultés de médecine d’Europe jusqu’à la fin du XVIIe .
• La proposition c est fausse, Théophraste est consid éré comme le père de la théorie des si-
gnatures, que Paracelse a repris à la Rennaissance.
• La proposition d est fausse, Paracelse br ûle publiquement les ouvrages de Galien et d’Avi-
cenne pendant ses cours à Bale.
ˆ

9 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il y a bien 5 modules dans le CTD (Common Technical Docu-
ment), c’est un format standardisé. Il y a le module 1 régional (information administratives
UE 6 • Concours blancs 1113

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régionales), le module 2 est le résumé du dossier, le module 3 de fabrication et contr ôle (qua-
lité), le module 4  essais chez l’animal  (sécurité), le module 5  essais chez l’Homme 

Corrigés
(efficacit é).
• La proposition b est vraie. Les informations administratives contiennent une proposition de
RCP, une proposition de notice et une proposition d’étiquetage (comme le prix par exemple).
• La proposition c est fausse. Les essais cliniques font partie du module 5.
• La proposition e est fausse. Elles sont contenues dans le module 3  qualit é  .

10 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition b est vraie. Il peut recevoir une sp écialité déjà commercialis ée.
• La proposition c est fausse. Un groupe reçoit le nouveau médicament, l’autre groupe reçoit
soit un placebo, soit une spécialité disponible.
• La proposition d est vraie, la formation des deux groupes de sujet se fait par tirage au sort
ainsi l’attribution du traitement est aléatoire.

11 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La proposition c est fausse, le risque de biais d’évaluation est supprimé quand l’essai est en
double aveugle.

12 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. lors de l’activation du récepteur, il y a phosphorylation du GDP
fixé à la sous-unité α-GDP qui devient α-GTP.
• La proposition b est fausse. Il s’agit d’une activité GTPase intrins èque qui lui permet d’hy-
drolyser le GTP en GDP.
• La proposition c est fausse. lors de l’activation du récepteur, il y a phosphorylation du GDP
fixé à la sous-unité α-GDP qui devient α-GTP. Ainsi activée, elle se s épare des sous-unité β
et γ.
• La proposition d est vraie. On a une activation de l’ad énylcyclase ce qui provoque une aug-
mentation de la transformation de l’ATP en AMP cyclique.

13 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
R
• La proposition a est vraie. Pegasysest un interf éron (protéine recombinante) utilisé dans
le traitement de l’hépatite C.
• La proposition b est vraie. Dans le traitement des hémophilies, il y a des facteur d’ori-
gine plasmatique (provenant de donneur) et des facteurs recombinants ( obtenu par génie
g énétique).
• La proposition c est vraie. Le fragment d’ADN qui contient l’information génétique est
d’origine humaine.
• La proposition d est fausse. Il n’y a pas, aujourd’hui, de vaccin contre l’hépatite C.

14 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. La pharmacovigilance constitue la phase  post-AMM  , on
parle de la phase IV des essais cliniques. C’est la surveillance du risque d’effets indésirables
des médicaments après leur commercialisation.
• La proposition b est fausse. Les activités de vigilances sont assur ées par l’ANSM.
• La proposition c est vraie. Le recueil des notifications spontanees ´ des effets indésirables par
les professionnels de santé se fait grâce à un réseau de 31 centres r égionaux de pharmacovi-
gilance (CRPV).
• La proposition d est vraie. Elle peut recevoir des notifications provenant de tout profession-
1114 Concours blancs • UE 6

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nel de santé mais également des industriels, les patients ou encore les associations agréées de
patients.
• La proposition e est fausse. La notification se fait directement à un CRPV à l’aide d’une
fiche de pharmacovigilance par courrier postale ou électronique.

15 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

• La proposition b est fausse. Les solutions aqueuses de sucres sont les sirops.
• La proposition e est vraie. Il s’agit d’une forme multi-dose.

16 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. L’excipient est inactif.
• La proposition c. est fausse. La quantité dépend de la forme pharmaceutique.
• La proposition d. est fausse. Les excipients sont inertes.
• La proposition e. est vraie. Tous les composés du produit fini doivent être dosés.

17 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. La compression est réalis ée par deux types de machines : alter-
natives ou rotatives.
Il y a une phase d’alimentation en poudre de la machine, puis un arasage, ensuite une phase
de compression, et enfin une phase d’éjection.
R
• La proposition c. est fausse. Les comprimés de colposeptine  sont des comprimés gynéco-
logiques.
• La proposition d. est fausse. Les comprimés sont disponibles en conditionnement multidose
dans les piluliers.
• La proposition e. est fausse. La biodisponibilit é d’une forme galénique ne peut jamais être
supérieure à celle de la voie intraveineuse.

18 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition d est fausse. Les capsules molles permettent l’administration de liquides.
• La proposition e est fausse. Ils ne sont pas systématiques à libération prolongée, mais ils
peuvent l’être.

19 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Ce sont des mélanges de deux liquides non miscibles.
• La proposition b. est fausse. C’est la dispersion d’une phase huileuse dans une phase
aqueuse.
• La proposition d. est fausse. Les émulsions ne contiennent pas de colorant.
• La proposition e. est fausse. Elles ne contiennent pas de poudre.

20 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• Lors des études sur la toxicité d’un médicament en développement sur les fonctions de re-
production, on est à la recherche d’effets sur la fertilité, sur la tératogenèse (embryotoxicité et
fœtotoxicité) et d’effets péri- et post-nataux (de la fin de la gestation à la fin de la lactation).
• Parmi les effets génotoxiques, on distingue les effets aneugènes (anomalies dans le nombre
de chromosomes), clastogènes (qui provoquent des cassures de chromosomes) et mutagènes
(qui provoquent des mutations au niveau du matériel génétique).

21 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 6 • Concours blancs 1115

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• La proposition b est fausse. Ils sont activés par un ligand.

Corrigés
• La proposition e est fausse. L’acide gamma-aminobutyrique (GABA) est un neuromédiateur
inhibiteur des récepteurs-canaux à perméabilité anionique.

22 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Pour un ligand, on peut déterminer un Ki qui est la constante
de dissociation obtenue par inhibition de la fixation d’un ligand.
• La proposition b est vraie. Il caract érise la puissance de l’antagoniste. Il s’agit d’un anta-
goniste compétitif réversible.
• La proposition c est fausse. Il s’agit, dans ce cas là, d’un antagoniste non compétitif.
• La proposition e est vraie. Il est nécessaire d’augmenter la dose d’agoniste pour obtenir la
même réponse.

23 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• L’hémochromatose est une maladie gén étique caractérisée par une hyperabsorption du fer
par l’intestin entraı̂nant son accumulation dans l’organisme.
• L’anémie féminine, également appelée anémie par carence martiale, est une an émie due à
un déficit de fer.
• La fluorose est une pathologie liée à un exc ès de fluor. Elle est responsable de taches
blanch âtres sur les dents.
• Une hypothyro¨ıdie est due à un déficit en hormones thyroı̈diennes causé en gén éral par une
carence en iode.
• Le rachitisme, maladie de la croissance et de l’ossification, est dû en gén éral à une carence
en vitamines D, à une carence en calcium, ou encore a` une carence en magnésium.

24 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition b est fausse. Seule la fraction libre d’un m édicament est susceptible de dif-
fuser vers l’organe cible et d’exercer un effet pharmacologique.
• La proposition c est fausse. L’atteinte de l’organe cible dépendant du niveau de vasculari-
sation des tissus et des organes.
• La proposition e est vraie. L’effet  barriere`  est dû à la pr´
esence de jonctions serr ées, entre
les cellules endoth éliales des capillaires cérébraux, la seule voie de passage diffusionnel pos-
sible est la voie trans-cellulaire.

25 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’effet placebo correspond aux effets psycho-physiologiques
induits chez un patients par la prescription d’un placebo, mais tout acte thérapeutique (consul-
tation, ordonnance. . .) comporte toujours un effet placebo.
• La proposition b est fausse. Un placebo est dénué d’action spécifique sur la pathologie pour
laquelle il serait prescrit.

26 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. L’action est uniquement locale.
• La proposition b est fausse. L’action est soit locale ou générale.
• La proposition c est fausse. L’action est soit locale ou gén érale.
• La proposition d est fausse. L’action est soit locale ou générale.

27 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
1116 Concours blancs • UE 6

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La proposition d est vraie. C’est une voie accessoire d’élimination pour la femme, mais peut
être à l’origine d’un danger pour le nouveau-né.

28 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il peut apparaı̂tre des convulsions en cas d’arrêt brutal.
• La proposition c est vraie. Ils sont, par exemple, indiqués dans la prévention et le traitement
de délirium tremens observé dans le sevrage alcoolique.
• La proposition d est fausse. Ils ont des propriétés anticonvulsivantes.

29 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
D
On a Vd = · Le volume de distribution correspond au volume virtuel de l’organisme dans
C0
lequel le médicament devrait être dissous pour obtenir une concentration identique à celle du
plasma sanguin.
Par exemple, si on injecte par intra-veineuse 100 mg d’un médicament et que sa concentra-
tion plasmatique initiale est de 10 mg/L, alors le volume de distribution est de 10 L.

30 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La biodisponibilité est définie par la quantité de m édicament qui atteint la circulation san-
guine après administration extravasculaire, et par la vitesse de ce phénom ène.

31 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La clairance s’exprime en mL/min par exemple.
• La proposition d est fausse. La clairance d’un médicament est la somme de la clairance non
rénale et de la clairance rénale.

32 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

La naloxone est un antagoniste pur et spécifique des morphinomimétiques, sans effet ago-
niste. Il constitue l’antidote des morphinomimétiques. La naloxone se fixe sur les récepteurs
opioı̈des et empêche l’action des agonistes.
Lorsque la naloxone est injectée chez un sujet ayant reçu de la morphine, il en antagoniste
R
les effets. La naloxone est commercialisée sous le nom de Narcan  et naloxone AgnettantR .
Narcan R est indiqué dans le traitement des dépressions respiratoires secondaires en fin d’in-
tervention chirurgicale à but thérapeutique ou diagnostic, dans le diagnostic différentiel des
comas toxiques et le traitement des intoxications secondaires à des morphinomimétiques.
Les diff érents morphinomimétiques sont : la morphine, le Fentanyl, la codé¨ıne, la méthadone,
l’héroı̈ne.
La naloxone a permis de renforcer la sécurité d’emploi des opioı̈des. La conduite d’urgence à
tenir est : arrêt de la morphine, stimulation-ventilation assistée avant réanimation cardiores-
piratoire en service spécialisé, puis traitement spécifique par la naloxone.

33 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ ✘ c. ❑ d. ❑ ✘e.
• La proposition a est vraie. La nicotine est un agoniste de récepteurs nicotiniques de l’acétyl-
choline.
• La proposition b est fausse. C’est un anti-inflammatoire non stéroı̈dien (AINS) ayant des
propriét és antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Il inhibe également l’agrégation
plaquettaire en bloquant la synthèse plaquettaire du thromboxane A, mécanisme utilisé dans
la prévention des accidents ischémique lié a l’athérosclerose.
´
• La proposition c est vraie. L’éthinylestradiol est un contraceptif oral qui a pour cible un
UE 6 • Concours blancs 1117

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récepteur nucléaire des estrogènes.

Corrigés
• La proposition d est fausse. Le docétaxel est un agent antinéoplasique utilisé dans le traite-
ment des cancers.
• La proposition e est vraie. Les diurétiques agissent principalement au niveau de la branche
ascendante de l’anse de Henlé où ils inhibent le co-transport Na+ , K+, et le Cl −.

34 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• L’arrêt brutal du traitement de tramadol peut provoquer un syndrome de sevrage (anxi été,
confusion, agitation).
• Le tramadol est un antalgique de palier II et appartient à la classe des opiacés. Il n’est pas
inscrit sur la liste des stupéfiants, mais sur la liste I. Il est délivré uniquement sur ordonnance.
• Avec le retrait du dextropropoxyphène, l’ANSM a renforcé la surveillance du tramadol, seul
ou associé au parac étamol. Les résultats de ce suivi ont confirmé l’augmentation du nombre
d’abus et de dépendance, et une augmentation des ventes. Selon l’enquête d’addictovigilance
de 2009, les propositions de sevrage ont concerné dans 47 % des cas la cod éine, dans 37 %
des cas le tramadol et dans 16 % des cas la poudre d’opium (LamalineR ).

35 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Elle est représentée par une droite sur un papier semi-logarithmique :
log(C ) = log(C 0) − −k log(e) t
o ù les coordonnées sont (t, log(C).
• La proposition b est vraie. L’évolution des concentrations plasmatiques IV d’ordre 1 décrit
une courbe de forme exponentielle : C = C0 e−kt .

36 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition c est fausse. La partie haute de l’ordonnance est r éservée aux médicaments
en rapport avec l’affection de longue durée avec une prise en charge à 100%.
• La proposition e est vraie. Ils sont inscrit alors sur la partie basse de l’ordonnance.

37 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. Un hypnotique ne peut pas avoir une durée de prescription
supérieur à 4 semaines.
• La proposition d est fausse. Le renouvellement des médicaments sur liste II est possible
sauf mention de non renouvellement par le prescripteur.
• La proposition e est fausse. En général, la quantité d élivrée de médicament correspond à un
mois de traitement, sauf lorsque le conditionnement trimestriel existe.

38 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
39 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Sont réserv ees´ aux pharmaciens la vente au détail et toute dis-
pensation au public des huiles essentielles dont la liste est fixée par décret.
• La proposition b est fausse. Est réservée aux pharmaciens la vente des plantes médicinales
inscrites à la pharmacopée.
• La proposition c est fausse. Fin 2013, les députés ont voté l’autorisation de la vente des
tests de grossesse et d’ovulation en grande surface.
• La proposition d est fausse. Dans le monopole pharmaceutique, on retrouve les aliments
lactés diététiques et aliments de r égime pour les nourrissons de moins de 4 mois atteints de
troubles métaboliques ou nutritionnels.
1118 Concours blancs • UE 6

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40 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le d écès, le pronostic vital engagé, une hospitalisation ou une invalidit é sont des critères de
gravité des effets indésirables d’un médicament.

Concours n ◦ 2

41 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. C’est l’héro¨ıne qui est un dérivé hémi-synthétique de la mor-
phine.
• La proposition c est fausse. Le crack est de la cocaı̈ne base, le crack fume´ provoque à peu
près les même effets que la coca¨ıne mais plus rapide, plus violent et plus rapide. Le crack
provoque une plus forte dépendance psychique.
• La proposition d est vraie. Le drogué augmente la dose pour maintenir l’effet recherch é.
• La proposition e est fausse. la production se fait principalement en Colombie.

42 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. On observe une dépendance psychique lors d’une consomma-
tion régulière et fréquente.
• La proposition b est fausse. La dépendance physique est très faible.
• La proposition c est vraie. Il est également appelé ∆-9-THC, c’est le principal constituant
psychoactif du cannabis.
• La proposition d est vraie. Le cannabis induit des troubles psychiatriques et somatiques.
Dans certains pays à forte consommation, il s’agit de l’un des motifs d’hospitalisation psy-
chiatrique les plus importants. Le début est brutal et la résolution sous neuroleptique est
bonne.
• La proposition e est vraie, le cocktail cannabis et alcool augmente de quinze fois plus le
risque d’accident mortel.

43 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est vraie. Cette d éfinition inclut la notion de médicament, des substances
pouvant avoir des conséquences sur la santé ou qui sont utilisées dans une finalité purement
diagnostique et non thérapeutique (ex : produits de contraste).
• La proposition d est vraie. Cette définition repose sur la revendication expresse de pro-
priét és thérapeutiques, mais aussi sur une présentation implicite résultant d’un faisceau d’in-
dices concordants.

44 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Entre les propositions a. et b., c’est le numéro de l’article qu’il faut surveiller.

Pour les plus curieux : Voici l’article R 6134-1 de la proposition a. :


Dans le cadre des missions definies
´ à l’article L. 6112-1 et sous réserve de garantir la continuit é
du service public hospitalier, les établissements publics de sant é peuvent engager des actions de
coopération internationale, avec des personnes de droit public et de droit privé intervenant dans le
même domaine que le leur. En application de l’article L. 6134-1, chaque action de coop ération fait
l’objet d’une convention de coopération qui respecte le contrat d’objectifs et de moyens mentionne´ à
l’article L. 6114-2. Cette convention précise notamment les modalités d’échange et de formation des
personnels médicaux et non m édicaux.
UE 6 • Concours blancs 1119

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Corrigés
45 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Les médicaments g én ériques sont des copies de médicaments
originaux qui ne bénéficient plus d’une exclusivité commerciale.
• Les propositions b, c, d et e sont vraies. Le Code de la Sant é publique indique que le
médicament générique doit avoir la même composition qualitative et quantitative en PA, la
m ême forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialit é de réf érence est
d émontrée par des études de biodisponibilité.

46 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Ce sont les spécialités pharmaceutiques contenant des substances de liste I qui comportent un
cadre blanc délimite´ par un filet rouge.
L’étiquette rouge comporte la mention  Respecter les doses prescrites  .
L’étiquette verte et la croix de saint Andr é n’interviennent pas dans l’étiquetage des sub-
stances vénéneuses.

47 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La HAS a été cr éée par la loi du 13 avril 2004. Une de ses missions est de promouvoir les
bonnes pratiques et le bon usage des soins auprès des professionnels de santé et des usagers
de santé.
La HAS a pour mission de veiller à la qualité de l’information médicale diffus ée et d’infor-
mer les professionnels de santé et le grand public.
La HAS n’améliore pas la qualité des m édicaments. Elle donne, pour chaque médicament,
des avis scientifiques sur le service médical rendu, la place dans la stratégie thérapeutique, la
population cible et l’intérêt pour la santé publique.
La HAS a pour rôle de développer la concertation et la collaboration avec les acteurs du
système de santé.

48 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. L’afssaps est devenu l’ANSM depuis 2012.
• La proposition b est fausse. Ce sont des centres régionaux et non départementaux.
• La proposition c est fausse. Elle peut recevoir des notifications provenant de tout profession-
nel de santé mais également des industriels, les patients ou encore les associations agréées de
patients.
• La proposition d est fausse. Il s’agit de la phase post-AMM, lors de la commercialisation à
grande echelle,
´ sinon cela n’a aucun intér et.
ˆ

49 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’AFSSaPS est devenu l’ANSM.
´
• La proposition a est vraie. L’ANSM est une agence d’evaluation, ´
d’expertise et de decision.
• La proposition b est fausse. L’ANSM est une des nombreuses agences sanitaires qui joue
le rôle de relais et d’interlocuteurs privilégiés pour la direction générale du ministère de la
santé.
• La proposition c est vraie. Il s’agit de la matériovigilance qui assure la surveillance et
l’évaluation des incidents et effets indésirables mettant en cause les dispositifs médicaux.
• La proposition d est vraie. Une des principales missions de l’ANSM est l’autorisation de
mise sur le marché (AMM) des médicaments.
• La proposition e est fausse. Il s’agit de comité.
1120 Concours blancs • UE 6

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50 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’enrobage peut servir à modifier la libération de certains prin-
cipes actifs. En général, les comprimés se désagrègent dans l’estomac ou dans l’intestin. Un
comprimé ne se désagr égeant ni dans l’estomac, ni dans l’intestin, n’aurait pas grand intér et.
ˆ
• La proposition b. est vraie. L’enrobage peut être utile lors de la prise du m édicament. Une
coloration diff érente en fonction des dosages peut servir à faciliter l’utilisation du médicament
en évitant les confusions.
• La proposition c. est fausse. Les modifications lors de la lib ération de certains produits ac-
tifs par enrobage ne sont jamais du type  libération acc él érée  . L’enrobage permet d’obtenir
un effet retard.
• La proposition d. est fausse. L’enrobage n’a pas uniquement un but esth étique. Il peut servir
à masquer une odeur ou une saveur désagréable. Il peut également à protéger les principes
actifs des agents extérieurs (humidité, oxygène, lumière . . .) ou encore éviter la destruction
du principe actif par les sucs gastriques.
• La proposition e. est fausse. Les comprim és pelliculés sont recouverts d’une fine pellicule
pouvant être constitu ée d’agents filmogènes, d’agents plastifiants et de poudre de charge.
Ce sont les comprimés enrobés par dragéification qui ont une couche de saccharose.

51 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les gélules sont composees ´ de deux demi-enveloppes.
• La proposition c. est fausse. Les gélules contiennent gen ´ éralement des poudres.
• La proposition d. est fausse. Il est possible de remplir des gélules à l’officine grâce à l’uti-
lisation de piluliers.
• La proposition e. est fausse. Les g élules doivent être administrées entièrement, sans vider
le contenu.

52 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit d’émulsions dans lesquelles la phase dispersée est lipo-
phile et la phase dispersante hydrophile.
• La proposition b est faussse. Lorsqu’il s’agit de partie solide dispers ée, on parle de suspen-
sion.
• La proposition e est vraie. Il est vrai qu’il existe des émulsions formées de globules dis-
persés dans un plus ou moins consistant comme les pommades ou les crèmes.

53 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. C’est un effet clastogène qui induit une modification structu-
rale.
• La proposition c est vraie, on utilise pour ce test differentes
´ souches de Salmonella typhi-
murim portant des mutations génétiques n écessaire pour la synthèse d’histidine.
• La proposition d est fausse, c’est un effet mutag ène qui induit une modification permanente
de la structure d’un gène ou de ses séquences de régulation.
• La proposition e est fausse, ce test permet d’estimer le potentiel cancérigène d’une sub-
stance.

54 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’existence de lésions de la peau comme les brûlures augmente
l’absorption.
• La proposition b est vraie. L’urgence ou l’impossibilite´ de prise par voie buccale font utili-
ser la voie parentérale.
UE 6 • Concours blancs 1121

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• La proposition c est vraie. Les vaisseaux de la muqueuse sublinguale se jettent dans la veine
jugulaire et on évite ainsi un premier passage hépatique.

Corrigés
• La proposition d est fausse. C’est une voie ent érale.
• La proposition e est fausse. La fièvre et l’activité sportive peuvent augmenter l’irrigation
sanguine de la peau et accroı̂tre ainsi le taux de r ésorption du principe actif.

|
m
o
c
t.
o
p
55 ❑ ❑ b. ❑ ❑ d. ❑ e.

s
✘ a. ✘ c.

g
lo
.b
• La proposition b est fausse. C’est un agoniste du récepteur GABA-A, augmente ainsi la

s
in
c
fréquence d’ouverture du canal chlore.

e
d
e
m
• La proposition d est vraie. c’est une benzodiazépine, elle n’est pas indiquée dans le traite-

s
e
rd
ment de la dépression. Il s’agit d’un anxiolytique.

o
s
e
tr
e
/l
:/
p
tt
56 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

h
|
m
• La proposition a est fausse. C’est un antibiotique.

o
.c
s
s
re
• La proposition b est vraie. C’est un AINS avec une activité antipyrétique.

p
rd
o
• La proposition c est vraie. L’oméprazole inhibe l’enzyme H+ K+ATPase, également appel ée

.w
s
la pompe à protons.

in
c
e
d
e
• La proposition d est vraie, l’imipramine est également indiqué dans les douleurs neuropa-
m
s
thiques, il a une activité analgésique.
e
rd
o
s
e
tr
e
/l
:/

57 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
p
tt
h
|

Le volume de distribution est un paramètre caractérisant la distribution de la substance active.


s
in
c

Il traduit également l’intensité de sa diffusion dans l’organisme.


e
d
e
M
s
e
rD

58 ❑ a. ❑b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
o


s
re
T

La biodisponibilité d’un médicament est la fonction de la dose administrée, ou du principe


e
/L
s

actif libéré par la forme pharmaceutique, qui parvient sous forme inchangée dans la circula-
p
u
ro

tion systémique.
/g
m
o

On la mesure en comparant les aires sous la courbe après administration du même médicament
.c
k
o
o

par voie intraveineuse et par une autre voie.


b
e
c
a

Elle ne dépend pas de la dose car c’est la fraction de la dose administrée qui nous interesse.
´
.f
w
w
w

Elle dépend bien de la voie d’administration.


|
s
in

L’effet du premier passage diminue la force inchangée et donc diminue la biodisponibilite.´


c
e
d
e
M

La biodisponibilité est maximale par voie intraveineuse, car c’est la voie pour laquelle 100 %
s
e
rD

de la dose administr ée se retrouve dans la circulation générale.


o
s
re
T
e
/L

59 ❑ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
m

✘ a.
o
.c
k

• La proposition a. peut être considérée comme vraie. On consid ère généralement qu’un
o
o
b
e

m édicament n’a plus d’effet pharmacologique après cinq à sept demi-vies.


c
a
.f
w

• La proposition b. est fausse. La demi-vie d’élimination correspond à la diminution de moitié


w
w

de la concentration.
|

• La proposition d. est fausse. La demi-vie d épend aussi de la vitesse de distribution et de la


clairance.

60 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition b est vraie. Il s’agit des cr èmes ou patches contenant une association de li-
docaı̈ne et de prilocaı̈ne.

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1122 Concours blancs • UE 6

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61 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Les alcaloı̈des sont des molécules organiques hétérocycliques
azotées basiques pouvant avoir une activité pharmacologique.
• La proposition c. est vraie. On les trouve principalement chez les v égétaux.
• La proposition d. est fausse. Certains sont des agents antipaludiens (quinine), ou anti-
cancéreux (taxol).

62 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse, les premiers h ôpitaux ont ét é à Antioche, capitale de la province
de Syrie, par des év êques de l’église byzantine.
• La proposition b est vraie. De brillants alchimistes sont issus de la civilisation arabo-
musulmane. Rhazès aurait été alchimiste avant d’être un brillant m édecin.
• La proposition c est fausse. Il a été rédigé en 1513 par le médecin Rösslin.
• La proposition d est fausse. Trotula est une femme médecin de la petite ville de Salerne, au
sud de l’Italie.
• La proposition e est fausse. La première université a été créée à Fès au Maroc, et la première
université de m édecine a été créée à Salerne en Italie.

63 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Le prix est ind épendant du SMR.
• La proposition c est fausse. Le comit é de transparence donne un avis sur la prise en charge
par la sécurité sociale, en tenant compte du SMR et de l’AMSR.

64 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Les différentes parties d’une même plante peuvent présenter
des compositions chimiques très différentes et n’ont pas toutes la m ême action.
• La proposit2ion b est fausse. Elle est produite par g énie génétique, on utilise en général une
bactérie Escherichia coli comme cellule hôte.
• La proposition c est vraie. Le point de départ d’une hémisynthèse est un produit d’origine
naturelle accessible, abondante et chimiquement apparenté à la substance désirée. Des trans-
formations sont nécessaires pour obtenir la molécule recherchée.
• La proposition d est vraie. Par exemple un mauvais s échage avant le stockage va endom-
mager la récolte.
• La proposition e est vraie. C’est un antineoplasique
´ interagissant avec la tubuline, c’est un
stabilisant du fuseau, isolée a` l’origine, à partir d’extraits d’If.

65 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La pharmacologie clinique est la science qui étudie les effets des médicaments (ou des
substances susceptibles de le devenir) sur les êtres humains. La pharmacologie clinique com-
prend notamment la pharmacocinétique humaine, la pharmacodynamie humaine, les essais
cliniques, la pharmaco-épidémiologie, la pharmacovigilance.
• La pharmacodynamie clinique et les essais thérapeutiques font partie de la pharmaco-
logie clinique (étude des médicaments chez l’homme) par opposition à la pharmacologie
expérimentale.
• La pharmacodynamie clinique étudie les réponses aux médicaments chez l’homme par des
études cas-temoins
´ (pharmaco- épidémiologie) : comparaison entre la fr équence d’une ca-
ractéristique, exposition (ici prise d’un médicament) ou facteur de risque, chez des sujets
présentant un événement donné (cas) ou ne le presentant
´ pas (témoins).
UE 6 • Concours blancs 1123

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66 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

Corrigés
• La proposition a. est vraie. Les 7 domaines transmembranaires sont organisés dans la mem-
brane plasmique. L’extrémit é amino-terminale est extracellulaire. L’extrémité carboxytermi-
nale est intracellulaire.
• La proposition b. est fausse. Dans la grande majorité des cas, l’interaction médicament-
r écepteur est une r éaction réversible gouvernée par la loi d’action de masse.
La liaison d’un médicament à sa cible est caractérisée par son affinit é, son caractère réversible
ou non, et son caractère sélectif.
• La proposition c. est vraie. Une même cible peut être visée par plusieurs médicaments. Il
peut s’agir de molécules ayant des effets identiques ou de mol écules à effets oppos és (ago-
niste/antagoniste). En plus, aucun médicament n’est compl ètement spécifique d’une seule
cible moléculaire.
• La proposition d. est fausse. Les récepteurs membranaires sont des glyco-prot éines trans-
menbranaires de la membrane plasmique.
Les récepteurs couplés aux prot éines G sont des protéines monomériques comportant 7 hélices
transmembranaires.
Les récepteurs à activité de canal ionique sont des canaux ioniques activés par la liaison d’un
médiateur.
Les récepteurs guanylate cyclases de la membrane plasmique sont des prot éines à une seule
h élice transmembranaire.

67 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. il y a fermeture des canaux potassiques ATP d épendants s’il y
a une augmentation de l’ATP cytosolique, et ouverture de ces canaux quand on a une faible
concentration d’ATP cytosolique.
• La proposition b. est fausse. Cela entraı̂ne une augmentation de la concentration intracellu-
laire de K+.
• La proposition c. est fausse, cela entraˆıne une dépolarisation.

68 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Le r écepteur GABA-A est un sous-type spécifique de récepteurs
du GABA situé au niveau du SNC.
• La proposition b est fausse. Le site de fixation des BZD est différent de celui du GABA.
• La proposition d est fausse. La strychnine est un inhibiteur (antagoniste) comp étitif des
récepteurs de la glycine.

69 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ce sont des pentamères.
• La proposition b est vraie. Ils sont pr ésents au niveau des muscles squelettiques o ù l’acé-
tylcholine est sécrétée par les nerfs moteurs.
• La proposition c est vraie. Ce sont des r écepteurs-canaux perméables aux cations monova-
lents et divalents.
• La proposition d est vraie. On les retrouve également sur les glandes surrénales et sur les
cellules productrices d’hormones.

70 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les enzymes de conjugaison, qui ont pour rôle de rendre les
molécule hydrosolubles, interviennent dans les reactions
´ de conjugaison de phase II. Les en-
zymes de conjugaison sont des enzymes cytosotiques (ex : UDP-glucurocyl-transférases . . .).
1124 Concours blancs • UE 6

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Les cytochromes P450 interviennent dans le métabolisme de phase I. Ce sont principalement
des réactions d’oxydation et d’hydrolyse, c’est-à-dire les réactions de fonctionnalisation.
• La proposition b. est fausse. Les réactions d’oxydation sont catalysées par le cytochrome
P450, composant des mono-oxygénases à fonction mixte, enzymes du réticulum endoplas-
mique.
Les enzymes responsables de la glucuronoconjugaison sont situées sur le réticulum. Mais les
autres enzymes de la réaction de phase II sont toutes dans le cytoplasme cellulaire.
• La proposition c. est vraie. Le CYP2A4 intervient dans plus de 50 % du m étabolisme des
médicaments. Il est principalement exprimé dans le foie.
• La proposition d. est fausse. Les réactions de fonctionnalisation permettent de transformer
un m édicament lipophile en un métabolite hydrophile. Ce sont les r éactions de conjugaison
(phase II) qui ont pour rôle de les rendre hydrosolubles et donc éliminables par le rein.

71 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est vraie. La filtration glomérulaire ne concerne que la fraction libre des
médicaments.
• La proposition b est vraie. Ne passe que les molécules d’un PM inf érieur à 65 000 Da.

72 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Cela concerne certaines enzymes du métabolisme (Cyp2D6. . .),
certaines protéines d’efflux (P-gp) ou encore des récepteurs nucl éaires régulateurs transcrip-
tionnels.
• La proposition c est vraie, comme par exemple avec le tacrine ou encore avec les anesthésiques
halogén és.

73 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

La proposition b est fausse. Il n’y a pas de déconditionnement des spécialit és  assimil és
stupéfiants  .

74 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
✘e.
• La proposition c est vraie. Il peut également prescrire du matériel medical
´ (cannes anglaises,
fauteuils roulants, appareil aérosol. . .)
• La proposition d est vraie. Il peut également prescrire des actes paramédicaux ( séance de
kinésith érapie, soins infirmiers. . .)
• La proposition e est vraie. Une demande de prise en charge auprès de la caisse d’Assurance
Maladie, avec une prescription de médecin, peut être faite.

75 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition c est fausse. Ils sont pris en charge à 100%.
• La proposition d est fausse. Ils peuvent être délivrée en ville pour les sp écialités disponibles.

76 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. La première version du RCP est rédigée par la firme qui rédige
l’AMM.
• La proposition b est vraie. L’allopurinol est indiqué dans le traitement des hyperuricémies,
de la goutte ou encore les lithiases uriques. L’allopurinol peut provoquer des toxidermies bul-
leuses (syndrome de Lyell ou encore de Stevens-Johnson) et des syndromes de DRESS.
• La proposition c est vraie. L’AMM est accompagn ée du Résumé de Caract éristiques du
Produit (RCP), de la notice et de l’étiquetage. À la fin de l’évaluation de l’AMM, si l’AMM
UE 6 • Concours blancs 1125

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est recommandée par une agence du médicament, une RCP est annexée.

Corrigés
• La proposition d est vraie. Les RCP sont mises à jour réguli èrement.

77 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition a est vraie. Le coût total de développement (clinique et préclinique) est es-
timé à environ 1 milliards.
• La proposition b est vraie. Certains essais vont durer quelques mois alors que d’autres
peuvent aller jusqu’à 10 ans.
• La proposition d est fausse. On obtient l’AMM au bout de la phase III.

78 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’objectif de la pharmacogén étique est de pouvoir adapter la
thérapeutique, c’est-à-dire savoir quel médicament utilisé et à quelle posologie, en fonction
du statut génétique de l’individu.
(2mm] • La proposition b est vraie. La codéine est métabolisé par CYP 2D6, il y a un
polymorphisme connu du CYP 2D6 qui a pour conséquence l’existence de métaboliseurs
lents, rapides ou intermédiaire. Par exemple, chez les métaboliseurs lents, la codéine a peu
d’effet analgésique, alors que chez les métaboliseurs rapides ont l’apparition rapide d’effets
indésirables.
• La proposition c est vraie. La pharmacogén étique analyse le statut génétique et permet
d’établir le lien entre le polymorphisme génétique et la variabilité de la r éponse à l’effet d’un
médicament.
• La proposition d est vraie. Il y a comme polymorphisme d’ordre cinétique, le polymor-
phisme d’acétylation des médicaments ou polymorphisme des CYP (variation d’expression
des gènes codant pour des enzymes impliquées dans le m étabolisme des médicaments).
Comme exemple de polymorphisme d’ordre pharmacodynamique, on peut citer le polymor-
phisme du g ène du transporteur de sérotonine, cible pharmacologique de la fluoxétine (varia-
tion d’expression de gènes codant pour des récepteurs).

79 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Un produit cosmétique est une substance ou un mélange destin é
à être mise en contact avec les  diverses parties superficielles du corps humain.
• La proposition b est fausse. Le produit de tatouage se definit ´ comme toute substance ou
préparation colorante destinee,
´ par effraction cutan ée, à créer une marque sur les parties su-
perficielles du corps humain. Il n’existe pas d’autorisation préalable de mise sur le march é
pour ces produits.
• La proposition c est fausse. La réglementation applicable aux produits de tatouage se rap-
proche de celle des cosmétiques.
• La proposition d est vraie. Les produits réactifs appartiennent à la categorie
´ des dispositifs
médicaux de diagnostic in vitro (DMDIV).
• La proposition e est vraie. Les produits thérapeutiques annexes (PTA) sont d éfinis comme
tout produit, à l’exclusion de DM, entrant en contact avec des organes, tissus, cellules ou
produits issus du corps humain ou d’origine animale au cours de leur  conservation  , de
leur préparation, de leur transformation, de leur conditionnement ou de leur transport, avant
leur utilisation thérapeutique chez l’homme.
Dans les PTA, on retrouve les milieux de conservation de greffons, les milieux utilisés dans le
cadre de la fécondation in-vitro ou les milieux utilisés au cours de la preparation
´ de produits
de thérapie cellulaire.

80 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit d’une exclusivité commerciale temporaire.
1126 Concours blancs • UE 6

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• La proposition b est fausse. La contrepartie d’une exclusivité est la publication de l’inno-
vation.
• La proposition c est fausse. Le médicament bénéficie d’un certificat complémentaire de
protection  CCP  qui prolonge la durée du brevet de 5 ans complémentaires au maximum.
Il s’agit de compenser la longue durée de recherche.
• La proposition e est vraie. Un brevet a une durée de 20 ans à compter du jour de dépôt
de la demande. Une nouvelle molécule, dont le brevet vient d’être dépos é, fera encore l’ob-
jet d’études complémentaire( étude physico-chimique, analytique, pharmaco-toxicologique
et clinique) qui vont durer entre 10 et 15 ans avant l’obtention de l’autorisation de mise sur
le marché. Le médicament ne sera donc protégé que pendant environ 10 ans.

Concours n ◦ 3

81 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse, les premiers pays producteurs mondiaux de cannabis sont le
Maroc et l’Afghanistan.
• La proposition b est fausse. Le cannabis reste la substance illicite dont la consommation est
la plus répandue dans le monde.
• La proposition c est vraie. La prise de cannabis va provoquer un ralentissement du temps
de réaction, une alteration
´ de la mémoire de travail. Les troubles psychiatriques sont, par
exemple, des angoisses aig ües ou des dépressions.
• La proposition d est vraie. Il semble que la fumée de cannabis contient quatre fois plus de
goudron que celle du tabac. Cependant certains chercheurs croient que le THC de la fum ée
exercerait un effet protecteur.

82 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. La dépendance aux opiacés est tout d’abord psychologique puis
une dépendance physique apparaı̂t.
• La proposition b est fausse. Les traitements de substitution ne doivent pas passer rapide-
ment dans le cerveau. Ils doivent avoir une cinétique plus lente pour éviter l’effet  flash  et
l’effet de manque. C’est pourquoi un traitement de substitution n’est jamais sous forme in-
jectable.
• La proposition c est fausse. La cocaı̈ne est un alcalo¨ıde extrait de la feuille de coca.
• La proposition d est fausse. La codéine est de la m éthylmorphine, c’est un alcaloı̈de naturel
constituant de l’opium. La plus grande partie de la cod éine utilisée dans l’industrie pharma-
ceutique est obtenue à partir de la morphine.

83 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Selon le code de Santé publique (article L.5111-1),
 . . . présentée comme poss édant des propriét és . . . pr éventives à l’ égard des maladies hu-

maines ou animales . . .  .
• La proposition b est vraie.  . . . en vue d’établir un diagnostic médical . . .  .
• La proposition c est fausse. Les compléments alimentaires sont définis comme  des denrées
alimentaires dont le but est de compléter un régime alimentaire normal et qui constituent une
source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou phy-
siologique  . Ils peuvent être considérés comme des m édicaments s’ils sont associés à des
indications thérapeutiques.
• La proposition d est vraie :  . . . restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiolo-
giques en exerçant une action pharmacologique, immunologique . . .  .
• La proposition e est vraie :  . . . ou une action métabolique . . .  .
UE 6 • Concours blancs 1127

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Corrigés
84 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il est indiqué dans la définition  . . . mise en contact avec les
diverses parties superficielles du corps humain . . .  .
• La proposition b est fausse. On peut lire dans la d éfinition  . . . la peau, les cheveux, les
ongles, les lèvres ou encore les dents . . .  .
• La proposition c est fausse. On parle de  mise en contact . . . avec . . . parties superfi-
cielles  et pas d’ingestion sinon cela pour être considéré comme un complément alimentaire
ou comme un médicament.
• La proposition d est vraie :  . . . ou encore les dents . . .  .
• La proposition a est fausse. D’un point de vue légal, un produit cosmétique ne peut pas
être présenté comme ayant des propriét és curatives ou pr éventives à l’égard des maladies hu-
maines (l’acné est considérée comme une maladie de peau), le produit relevant dans ce cas
de la définition du médicament par présentation.

85 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. La mention  ne pas avaler  est en noir sur fond rouge.
• La proposition b est fausse. Comme c’est une liste II, le fond blanc est entouré d’un cadre
vert.
• La proposition c est fausse. Ici il s’agit d’une liste I, le fond doit être entouré d’un cadre
rouge.
• La proposition e est vraie. La mention og ne pas avaler  est également obligatoire.

86 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le service médical rendu est un critère qui prend en compte plusieurs aspects : d’une part,
la gravité de la pathologie pour laquelle le médicament est indiqu é, d’autre part, les données
propres au médicament lui-même dans une indication donnée.
` sont : l’efficacit é et les effets indésirables, sa place dans la strat égie
Les principaux criteres
thérapeutique, l’existence d’alternatives thérapeutiques, l’intér êt pour la santé publique.

87 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La publicité pour les médicaments fait l’objet d’un contrôle à
priori. Il se traduit par la délivrance d’un visa dénommé visa GP (pour le grand public) et visa
PM (pour les professionnels de santé), par l’ANSM.
• La proposition b est vraie. Elle a également la capacité de prendre toute mesure afin d’éviter
qu’ils ne se reproduisent.
• La proposition d est fausse. On compare l’efficacité thérapeutique des médicaments lors
d’essai clinique.
• La proposition e est fausse. C’est le rôle des pharmaciens inspecteurs.

88 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Le remplacement de l’AFSSaPS par l’ANSM s’est fait en
R
d écembre 2011 suite à l’affaire du Médiator  .
• La proposition b est fausse. Il existe une commission de suivi du rapport bénéfice risque
des produits de santé qui peut être consultée par le directeur général de l’ANSM.
La réévaluation du bénéfice et du risque après la commercialisation des produits de santé
faisant l’objet d’une AMM est un processus récurrent tout au long de leur cycle de vie.
• La proposition d est fausse. C’est le rôle de l’Union National des Caisses d’Assurance Ma-
ladie (UNCAM).
1128 Concours blancs • UE 6

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• La proposition e est fausse. C’est le rôle du Comité Economique des Produits de Santé
(CEPS).

89 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Les suspensions sont des pr éparations généralement liquides
constituées par un ou plusieurs solides dispersés sous forme de fines particules dans un milieu
de dispersion liquide.
• La proposition b est vraie. Les agents épaississants vont limiter la sédimentation et avoir
ainsi une répartition uniforme de produit au moment de l’utilisation.
• La proposition c est fausse. On les retrouve plus souvent en flacon, qui est un conditionne-
ment multi-dose.
• La proposition d est fausse. Les caractères des suspensions varient en fonction de la pro-
portion des deux phases, des adjuvants et de la taille des particules dispersées. Pendant la
conservation, on peut avoir des cas de s édimentation, il suffit de les remettre en suspension
au moment de l’emploi par agitation manuelle.
• La proposition e est vraie. Une suspension uniforme est injectable après avoir agitation avec
le volume prescrit d’un liquide stérile spécifié avec la poudre.

90 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La proposition c est fausse : la proportion de certains excipients comme les diluants peut at-
teindre 70 à 90% de la masse du comprimé.

91 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Le volume de distribution e st bien plus important au volume
au corps humain quand il est stocké ou lié spécifiquement dans certains tissus.
• La proposition d est vraie. Elle peut être, dans certains cas, supérieur a` 10 L/kg.

92 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La pharmacocinétique étudie de manière descriptive et quantitative ce que devient un médicament
dans l’organisme. Il y a quatre étapes principales du devenir du médicament, qui sont :
absorption ; distribution ; m étabolisme ; élimination.

93 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La biodisponibilité n’est jamais totale pour la voie orale.

94 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Une diminution de l’élimination conduit à un allongement de la
demi-vie d’élimination et à une augmentation de la concentration plasmatique.
• La proposition b est vraie. Par exemple, la vieillesse induit une diminution de la masse
musculaire, de l’eau totale, des protéines et de l’elimination
´ h épatique et rénale.

95 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est vraie. Elles sont plus longues et plus coûteuses.
a
a+b
• La proposition c est fausse, RR est c ·
c+d
taux d’incidence exposés
• La proposition e est fausse. On a : RR = · Si RR est inférieur 1,
taux d’incidence non exposés
cela veut dire que taux d’incidence expose´ est inférieur au taux d’incidence non exposés. Le
UE 6 • Concours blancs 1129

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facteur de risque est alors un facteur protecteur.

Corrigés
96 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ce sont les suppositoires ou les ovules qui sont fabriqués par
coulée dans des moules.
• La proposition c est fausse. Il existe les comprim és vaginaux.
• La proposition d est fausse. Il existe en conditionnement multi-dose comme dans les pilu-
liers.
• La proposition e est fausse. La biodisponibilité IV est la biodisponibilite´ maximale.

97 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Ce sont des capsules à enveloppes dures.
• La proposition b est fausse. Ls gélules sont administrées par voie orale, on a un risque
d’altération de la molécule active liée aux sécrétions digestif, il y a modification de l’absorp-
tion à cause, par exemple, de la pr ésence ou non de substances dans le tractus digestif.
• La proposition d est fausse. Elles contiennent en g énéral une poudre, les capsules molles
sont adapt ées à l’administration de liquides huileux.
• La proposition e est vraie. C’est une méthode qu’on retrouve en officine. On remplit les
g élules par écoulement et arasage.

98 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Il n’y a de particules solides dans les émulsions.
• La proposition b est vraie. Une émulsion L/H est une émulsion Lipophile dans Hydrophile.
• La proposition d est fausse. Ils sont géneralement
´ laiteux.
• La proposition e est vraie. Il peut y avoir une sédimentation pendant la conservation, il suffit
une agitation manuelle pour les remettre en suspension.

99 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. On a pas de modification structurale.
• La proposition c est fausse. On est juste à la recherche d’une potentialit é mutagène, le
critère de sécurité d’utilisation est l’objectif de la phase I des essais cliniques.
• La proposition d est fausse. C’est le rôle des études de carcinogénicité.
• La proposition e est fausse. En général, on utilise Salmonella Typhimurium.

100 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le transport passif correspond à la libre travers ée des membranes biologiques par le médica-
ment.
C’est un phenomène
´ non saturable, et non soumis à compétition, qui permet les échanges
bidirectionnels du médicament d’un milieu à l’autre.
La migration à travers la membrane d épend du gradient de concentration. Elle se fait du mi-
lieu le plus concentré vers le milieu le moins concentré.
Elle ne consomme pas d’énergie et n’est pas saturable.
Les molécules doivent être liposolubles, non ionisées et sous forme libre.
La diffusion passive dépend également du poids moléculaire de la substance médicamen-
teuse, les molécules de grande taille étant moins bien absorbées que les petites mol écules.

101 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
1130 Concours blancs • UE 6

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• La proposition b est vraie. Les vaisseaux de la muqueuse sublinguale se jettent dans la veine
jugulaire et on évite ainsi un premier passage hépatique.
• La proposition c est fausse. C’est une voie entérale.
• La proposition d est fausse. L’existence de lésions de la peau augmente l’absorption.
• La proposition e est fausse. La voie d’urgence est la voie intra-veineuse.

102 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est vraie. C’est le cas des prodrogues.
• La proposition b est fausse. Elle a lieu au niveau du foie, des poumons, du rein, des intes-
tins. . .
• La proposition d est vraie. Ce sont les r éactions de phase II.

103 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La proposition b est fausse. Il augmente l’entrée de Cl −.

104 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La digitale n’est pas une plante marine.
• La proposition b. est fausse. La digitale est une plante dont on extrait des hétérosides car-
diaques.
• La proposition c. est fausse. La digitale n’a pas d’effet émétisant.
• La proposition d. est vraie. On l’utilise pour traiter certains troubles du rythme supraventri-
culaire.

105 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Cette théorie est fondée sur la croyance que l’aspect et la couleur
des plantes sont en rapport avec leurs propriét és médicinales.
• La proposition b est vraie. Dans la th éorie des signatures, une similitude de forme, contour
et couleur va servir d’indicateur pour une vertu thérapeutique.
• La proposition c est fausse. Galien est à l’origine de la théorie des contraires.
• La proposition d est vraie. Par exemple le suc de carotte lutte contre la jaunisse.

106 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

107 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Il est post-AMM, il est d éjà commercialisé.
• La proposition c est fausse. Il s’agit de la pharmacovigilance et l’ épidémio-pharmacologie.
• La proposition d est fausse. Il ne doitb pas s’agir de volontaires mais des patients traités.
• La proposition e est vraie. C’est le r ôle de la pharmacovigilance.

108 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Le plus souvent, il passe dans la circulation g énérale et il y a
souvent une action générale.
• La proposition b. est fausse. Le mécanisme d’action des m édicaments homéopathiques
n’est pas encore élucid é.
• La proposition c. est fausse. L’homéopathie est basée sur le principe de  similitude  des
symptômes et non de concentration plasmatique minimale active.
• La proposition d. est vraie. Un médicament a très souvent une liste d’indications th érapeutiques.
UE 6 • Concours blancs 1131

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Corrigés
109 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Les curarisants bloquent la transmission entre l’extrémité du nerf moteur et le muscle strié
squelettique en entrant en compétition avec l’acétylcholine pour se fixer aux récepteurs nico-
tiniques de la plaque motrice.
• Les sétons sont des antagonistes des récepteurs serotoninenergiques
´ SHT 3 impliqués dans
les phénomènes de réflexe émétique consécutifs aux traitements cyclotoniques.
• Les spironolactones sont des antagonistes compétitifs de l’aldostérone, au niveau des récep-
teurs de l’hormone minéralo-corticoı̈de.
• Le tamoxifène est un anti-estrogène par inhibition compétitive de la liaison de l’estradiol
avec ses récepteurs.

110 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il y a les neuromédiateurs purinergiques (adénosisne, AMP,
ADP et ATP), les cat écholamines qui sont des neuromédiateurs et ne sont pas de nature pep-
tidique.
• La proposition c est vraie, et leurs actions sont rapides.
• La proposition d est vraie. Le GABA est un neurom édiateur, métabolite décarboxylé du
glutamate.

111 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.

• La proposition b est fausse. Le syndrome de manque est li é à la pharmacodépendance.
• La proposition d est fausse. L’organisme peut tol érer plus facilement une exposition plus
importante, sans qu’il y ait une dépendance pour autant.
• La proposition e est vraie. Par exemple, lors de l’administration chronique de morphine,
une tolérance à ses effets analgésiques se d éveloppe mais également pour l’effet d épresseur
respiratoire.

112 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La dissolution précède l’absorption.
• La proposition b est fausse. L’action pharmacologique ne peut pas se faire avant la libération
du principe actif.
• La proposition c est vraie. On a la dispersion solide du PA ensuite la dispersion moléculaire
du PA et ensuite le passage dans le sang.

113 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. C’est un antagoniste pur et spécifique des morphinomim étiques
sans effet agoniste. C’est un antidote aux morphiniques.
• La proposition b est vraie. C’est un antagoniste des benzodiaz épines et des molécules ap-
parentées.
R
• La proposition d est fausse. Il s’agit de Relistor qui est indiqué dans le traitement de la
constipation liée aux opioı̈des.

114 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. La clairance représente la capacit é d’un organe à épurer tota-
lement un volume de sang d’une substance par unité de temps.
• La proposition b. est fausse. La sécrétion tubulaire est un phénomène actif avec deux fa-
milles de transporteurs différents s’il s’agit de molécules acides ou basiques.
1132 Concours blancs • UE 6

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• La proposition c. est fausse. La clairance r énale est égale à :
clairance rénale = clairance filtration + clairance sécr étion - clairance réabsorption.
• La proposition d. est fausse. La clairance hépatique se compose de la clairance métabolique
et de la clairance biliaire.

115 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition a est vraie. C’est une modification de séquence stable, observée chez plus
d’1% de la population.

116 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

117 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition a est vraie. Elle est, en g énéral, réservée à certains médecins spécialistes, ou
à des médecins exerçants dans des établissements de santé ou des centres de soins d’accom-
pagnement et de prévention en addictologie.

118 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Une dénutrition modifie le volume de distribution avec un risque
de surdosage, surtout si la molécule a une fenêtre th érapeutique étroite.
Les sujets dénutris présentent une forte diminution de la capacité de synthèse protéique et
surtout celle (albumine. . .) qui est responsable du transport.
Cette diminution de protéinémie peut entra ı̂ner une augmentation de la forme libre du medi-
´
cament et donc provoquer un effet thérapeutique majoré.
• La proposition b est vraie. Une cirrhose du foie provoque une diminution de la synth èse
de protéines. Mais on a également une diminution de l’activité enzymatique du foie. Son
métabolisme est modifié.
En plus, dans le cas d’une cirrhose, la présence d’une circulation collat érale diminue l’effet
de premier passage hépatique, ce qui aboutit à une augmentation de la concentration plasma-
tique des médicaments.
• La proposition c est vraie. L’enfant prématuré présente une immaturité enzymatique. Une
des nombreuses conséquences est la diminution de la capacité d’épuration plasmatique. Et de
nombreux organes ne fonctionnent pas pleinement.
• La proposition d est fausse. Les syndromes inflammatoires provoquent de nombreuses
modifications biologiques, mais aucune ne modifierait les concentrations plasmatiques d’un
médicament.

119 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

La proposition d est vraie, il s’agit en très souvent d’une particularité génétique.

120 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.

• La proposition a est vraie. On peut avoir une accumulation du produit et de ses métabolites.
• La proposition b est vraie. On augmente le risque d’interaction médicamenteuse.
• La proposition d est vraie. Il s’agit du polymorphisme génétique.
• La proposition e est vraie. On peut avoir une perturbation du métabolisme du médicament
et, si on a une hypoalbuminémie, on a un risque d’augmentation de la forme libre du médicament
avec un risque de surdosage.
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UE 7
Santé, société, humanité

Otto von Bismarck (1815-1898),


homme politique allemand. Pour des raisons
de politique intérieure, il créée la première
législation sociale en Europe : caisses
d’assurances contre la maladie (1883),
les accidents (1884), la vieillesse (1889).
On parle aujourd’hui de « système bismarckien ».
1134 Concours blancs • UE 6

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Table de l’UE 7
Énoncés des QCM classés 1135

1. Histoire de la médecine et de la pharmacie 1135

2. Droit et éthique 1137


3. Facteurs de risque et société 1140

4. Organisation des systèmes de soins 1149

5. Psychologie 1154

Concours blanc (énoncé) 1156

Corrigés des QCM classés 1162

Corrigés du concours blanc 1180

L’enseignement de l’UE 7 est celui qui est le plus variable entre les universités. Nous avons
choisi les themes
` dont l’enseignement est le plus r épandu. Mais, comme dans toutes les UE,
c’est votre propre cours de l’annee
´ qui est votre référence.

document établi par François Birembaux, Savoir Contemporain.


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UE 7 QCM classés (énoncés)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

1. Histoire de la médecine et de la pharmacie


1 Ambroise Paré est un célèbre médecin :
❑ a. Autodidacte. `
❑ b. Grec du 19e siecle.
❑ c. Italien du 19e siècle. ❑ d. Arabe du 5 siecle.
e
`
❑ e. Espagnol du 19e siècle.
D’après concours Dijon

2 Le scientifique allemand Wilheim Rontgen a découvert :


❑ a. Les rayons X. ❑ b. Les rayons gamma.
❑ c. La radioactivité. ❑ d. Le streptocoque.
❑ e. Aucune de ces réponses n’est
exacte.
D’après concours Dijon

3 Le galénisme :
❑ a. Est le corps de doctrines attribué à Galien.
❑ b. A inspiré le corps de doctrines hippocratique.
❑ c. Est caractérisé par sa rupture avec le modèle humoral.
❑ d. A été abandonné au Moyen-Âge.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Lille

4 À quoi sert le planning familial à sa création, à la fin des années 1950 ?


❑ a. Renforcer la natalité.
❑ b. Accompagner et informer les femmes au cours de leur grossesse.
❑ c. Autoriser une interruption volontaire de grossesse.
❑ d. Distribuer des ressources financières aux familles de plus de trois enfants.
❑ e. Produire des brochures sur l’hygiène du mariage.
D’après concours Paris 5 Descartes
UE7

5 Qu’est-ce qui caractérise André V ésale ?


❑ a. La découverte de la circulation pulmonaire.
❑ b. Une des figures fondatrice de l’anatomie moderne.
1136 Énoncés • UE 7

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❑ c. Le fondateur de la chirurgie.
❑ d. Le médecin de Napol éon 1 er.
❑ e. L’opposant français au développement de la bactériologie.
D’après concours Paris 5 Descartes

6 Concernant Claude Bernard :


❑ a. Claude Bernard a d’abord ét é pharmacien, puis il s’est dirigé vers des études
médicales.
❑ b. Durant ses études medicales,
´ Claude Bernard rencontre Pierre Rayer, dermato-
logue, Casimir Daraine, bactériologiste, et Christian Barnard, chirurgien.
❑ c. Claude Bernard prépare sa thèse sur le suc gastrique, qu’il soutient en 1843.
❑ d. Claude Bernard crée le concept de milieu int érieur dont la stabilit é est indis-
pensable à la vie.
❑ e. Claude Bernard extrait du foie une substance qu’il nomma glucagon.
D’après concours Amiens

7 Quelles sont les principales thérapeutiques du Moyen-Age, particulierement


` dans le cadre
de la médecine monastique :
❑ a. la prière
❑ b. les plantes
❑ c. l’hydrothérapie
❑ d. l’alimentation
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

8 Les systèmes médico-philosophiques du XVIIe siècle sont :


❑ a. le stahlisme
❑ b. iatromécanique
❑ c. l’animalculisme
❑ d. école anatomo-expérimentale
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

9 Concernant la révolution microbiologique :


❑ a. Koch a identifié le microbe de la tuberculose.
❑ b. Pasteur a reçu le prix Nobel pour sa découverte des vaccins.
❑ c. Yersin a découvert le microbe de la peste.
❑ d. Pouchet a défendu la théorie de la génération spontan ée.
❑ e. Charles Nicolle a démontr é le rôle du pou dans la transmission du typhus.
D’après concours Rouen
UE 7 • Énoncés 1137

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2. Droit et éthique
10 Le secret professionnel :
❑ a. Est une obligation uniquement morale pour le médecin.
❑ b. Est dû à tout patient.
❑ c. Est opposable à tout patient.
❑ d. Ne concerne que certaines informations.
❑ e. Est un des aspects du respect du patient.
D’après concours Dijon

11 Une IVG est illégale si :


❑ a. Elle est réalisée au delà du délai de 14 semaines d’am énorrhée.
❑ b. Elle est réalisée en dehors d’un hôpital.
❑ c. Elle se fait après un diagnostic prénatal.
❑ d. On n’a pas respecté le délai de réflexion d’une semaine.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Lille

12 Les principes fondamentaux de la bioéthique sont :


❑ a. La libre disponibilité du corps humain.
❑ b. L’indisponibilité du corps humain.
❑ c. La non patrimonialité du corps humain.
❑ d. Le libre accès au corps humain.
❑ e. La nécessit é du consentement avant tout geste sur le corps humain.
D’après concours Dijon

13 La loi de bioéthique encadre :


❑ a. La pratique médicale quotidienne.
❑ b. Les droits des patients.
❑ c. L’accès au corps humain.
❑ d. Des pratiques qui mettent en jeu l’intégrité du corps humain.
❑ e. Des pratiques qui portent atteinte aux libertés.
D’après concours Dijon

14 La loi dite des droits des patients :


❑ a. Défend l’autonomie du patient.
UE7

❑ b. Renforce le pouvoir des médecins.


❑ c. Renforce la liberté du patient vis à vis du medecin.
´
❑ d. Ne concerne que certaines catégories de patients.
❑ e. S’oppose au modèle paternaliste de l’exercice de la m édecine.
D’après concours Dijon
1138 Énoncés • UE 7

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15 La Déclaration des droits de l’enfant :
❑ a. A été édictée durant la révolution française.
❑ b. A fait l’objet de l’ordonnance du 2 fevrier
´ 1945.
❑ c. Stipule que l’enfant doit b énéficier d’une protection et d’une assistance
éducative particulière.
❑ d. Est la conséquence de la loi du 4 juin 1970 instaurant l’autorite´ parentale par-
tagée.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

16 Parmi les él éments suivants, constitutifs du dossier patient à l’hôpital, celui qui n’est
pas obligatoire ?
❑ a. Le compte rendu de séjour.
❑ b. Les transmissions infirmières.
❑ c. Un consentement du patient, écrit signé, obligatoire pour tout acte chirurgical.
❑ d. Les prescriptions de sortie (ordonnance délivrée à la sortie du patient).
❑ e. Le compte rendu opératoire, en cas d’intervention chirurgicale.
D’après concours Paris 5 Descartes

17 Concernant l’euthanasie :
❑ a. Elle se définit par la non-instauration ou l’arrêt d’un traitement n écessaire au
maintien de la vie.
❑ b. Le suicide assisté est une forme d’euthanasie.
❑ c. Son but est d’éviter l’obstination déraisonnable.
❑ d. Cette pratique est légalisée aux Pays-Bas depuis plus de 10 ans.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg

18 La loi du 21 juillet 2009 HPST porte notamment sur :


❑ a. l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs.
❑ b. l’accès facilité à la contraception.
❑ c. la réorganisation de la gouvernance des hôpitaux.
❑ d. le renforcement des droits des malades.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

19 La veille sanitaire est :


❑ a. l’ensemble des actions visant à reconnaı̂tre la survenue d’un événement anor-
mal présentant un risque pour la santé humaine.
❑ b. l’édiction de normes et de recommandations visant à assurer l’innocuité sani-
taire des produits destinés à l’usage humain.
UE 7 • Énoncés 1139

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❑ c. l’analyse épidémiologique de l’émergence et de la propagation d’un agent pa-
thogène.
❑ d. la surveillance, le traitement et l’investigation des événements lies
´ à l’utilisation
de produits de santé.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

20 Dans le cadre d’une procédure de télémédecine les informations médicales du patient :

❑ a. sont connues des professionnels de santé intervenant sauf opposition du patient.


❑ b. ne peuvent être ecrites.
´
❑ c. sont retranscrites dans son dossier.
❑ d. peuvent être échangées entre les participants à l’acte.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

21 Quelles sont les garanties apportées par le m édecin afin de favoriser l’établissement
d’une relation de collaboration avec le malade ?
❑ a. la fermeté.
❑ b. l’implication empathique.
❑ c. la manifestation de sa compétence.
❑ d. le secret médical.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

22 Quels sont les principes gouvernant les lois de bioéthiques adoptées à partir de 1994 ?
❑ a. protection des personnes en fin de vie.
❑ b. libre choix du patient.
❑ c. indisponibilité du corps humain.
❑ d. respect de la sécurité sanitaire.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

23 Quelles sont les fondements de l’éthique médicale ?


❑ a. Le respect de l’alt érité.
❑ b. la non malfaisance.
❑ c. la recherche de l’équité.
❑ d. l’obligation de compétence.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
UE7

24 Les justifications à l’accompagnement du mourant dans la société occidentale :


❑ a. le rituel social.
❑ b. la tradition.
❑ c. la déontologie médicale.
1140 Énoncés • UE 7

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❑ d. la lourdeur des pathologies.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

25 Un dossier medical
´ est structur é afin de pouvoir retrouver efficacement les informations
pertinentes. Cochez les informations qui figurent au dossier.
❑ a. les informations financières du traitement.
❑ b. le refus de suivre un traitement.
❑ c. le médecin désigné par le patient.
❑ d. les caractéristiques des autres membres de la famille.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

26 Les obligations du secret médical concernent :


❑ a. le personnel administratif d’un cabinet m édical ou établissement hospitalier.
❑ b. les patients.
❑ c. les médecins.
❑ d. toutes personnes.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

3. Facteurs de risque et société

27 En France, le nombre annuel de décès attribuables au tabac est de :


❑ a. 90 000 ❑ b. 60 000 ❑ c. 30 000 ❑ d. 20 000 ❑ e. 10 000
D’après concours Dijon

28 Concernant la mortalité prematurée


´ dans notre pays :
❑ a. Par convention, c’est celle qui survient avant 75 ans.
❑ b. Elle est plus élevée chez les hommes.
❑ c. La mortalité des hommes français est une des plus faibles d’Europe.
❑ d. La mortalité pr ématurée s’explique en partie par des conditions de vie et de
travail défavorables.
❑ e. La mortalité prématurée est responsable d’années potentielles de vie perdues.
D’après concours Nantes

29 Concernant la mortalité évitable dans notre pays :


❑ a. C’est une part de la mortalité prématurée.
❑ b. Elle survient avant 55 ans.
❑ c. Elle est liée pour partie à des dysfonctionnements du système de soins.
❑ d. Elle est liée pour partie à des comportements à risque.
❑ e. Elle est plus élevée chez les femmes.
D’après concours Nantes
UE 7 • Énoncés 1141

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30 La santé des Français traduit la  transition épidémiologique  qu’ont connu les pays
occidentaux au siècle dernier. Que traduit cette expression ?
❑ a. L’effet du vieillissement sur la santé de la population.
❑ b. L’effet de l’amélioration des conditions de vie sur la santé de la population.
❑ c. Une prédominance des maladies chroniques et des cancers.
❑ d. Un poids important des accidents et des traumatismes.
❑ e. Un recul relatif des maladies infectieuses.
D’après concours Nantes

31 Concernant la santé des enfants en France :


❑ a. Ils sont globalement en bonne santé.
❑ b. Les accidents représentent une de leurs principales causes de déc ès.
❑ c. Leurs problèmes de santé les plus fréquents sont les maladies infectieuses
bénignes ORL et respiratoires.
❑ d. Le surpoids et l’obésité ont connu une progression importante.
❑ e. L’état dentaire s’est amélioré mais les enfants d’ouvriers sont cinq fois plus
touchés que les enfants de cadres.
D’après concours Nantes)

32 Concernant l’espérance de vie (EV) en France :


❑ a. L’EV augmente de 2 à 3 mois tous les ans.
❑ b. L’EV des femmes risque de diminuer si leur tabagisme augmente.
❑ c. L’EV des hommes et des femmes risque de diminuer si l’épidémie d’ob ésit é
progresse.
❑ d. L’EV des hommes est inférieure à celle des femmes.
❑ e. L’EV des hommes est supérieure à celle des femmes.
D’après concours Nantes

33 Concernant les indicateurs de santé en France :


❑ a. L’espérance de vie à la naissance des femmes est la plus élevee
´ du monde.
❑ b. L’espérance de vie à la naissance des hommes est de 81 ans en moyenne.
❑ c. Il existe un écart de 7 ans entre l’espérance de vie à la naissance des hommes et
des femmes.
❑ d. L’écart d’espérance de vie a` la naissance entre les ouvriers et les cadres
supérieurs figure parmi les plus grands des pays industrialisés.
❑ e. La mortalité pr ématurée est d éfinie comme l’ensemble des d écès survenus avant
UE7

75 ans.
D’après concours Dijon

34 Concernant le suicide dans notre pays :


❑ a. Il est responsable de 10 000 décès environ chaque année.
1142 Énoncés • UE 7

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❑ b. Son incidence a baissé depuis 25 ans.
❑ c. C’est la premiere
` cause de mortalité chez les hommes et la deuxième chez les
femmes dans la tranche d’âge 25-34 ans.
❑ d. L’incidence augmente avec l’age. ˆ
❑ e. Il existe de fortes disparités régionales avec une situation plus favorable dans
l’Ouest et le Nord.
D’après concours Nantes

35 Quel est le facteur le plus dangereux pour le risque cardio-vasculaire collectif ?


❑ a. Tabac.
❑ b. Diabète.
❑ c. Hypertension artérielle.
❑ d. Facteurs de risque psycho-sociaux.
❑ e. Hyperlipidémie.
D’après concours Nantes

36 Quelle est la localisation du cancer la plus fréquente chez l’homme ?


❑ a. Prostate. ❑ b. Poumon.
❑ c. Colon, rectum. ❑ d. Bronches, larynx, pharynx.
❑ e. Rein, vessie
D’après concours Nantes

37 Quelle est la localisation du cancer la plus fréquente chez la femme ?


❑ a. Col de l’utérus. ❑ b. Sein.
❑ c. Poumon. ❑ d. Colon, rectum.
❑ e. Ovaire.
D’après concours Nantes

38 Quel est le principal facteur de risque de mortalite´ par cancer dans notre pays ?
❑ a. Alcool. ❑ b. Pollution atmospherique.
´
❑ c. Facteurs professionnels. ❑ d. Tabac.
❑ e. Sédentarit é.
D’après concours Nantes

39 Parmi les maladies infectieuses suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui relève(nt)
d’une vaccination obligatoire ?
❑ a. La fièvre jaune. ❑ b. La diphtérie.
❑ c. La grippe. ❑ d. La tuberculose.
❑ e. Le tétanos.
D’après concours Amiens
UE 7 • Énoncés 1143

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40 Quelles informations peut-on tirer de la base de données d’un réseau sentinelle sur la
grippe ?
❑ a. L’âge moyen des malades atteints par une épidémie.
❑ b. La durée moyenne de la maladie.
❑ c. Le sexe des malades.
❑ d. La répartition géographique des cas.
❑ e. La mortalité.
D’après concours Paris 5 Descartes

41 Concernant l’estimation du nombre de consommateurs de cannabis, âgés de 12 à 75


ans, en France métropolitaine :
❑ a. Le nombre d’expérimentateurs est estimé à 12, 4 millions.
❑ b. Le nombre d’expérimentateurs est estimé à 1, 24 millions.
❑ c. Le nombre de consommateurs réguliers est estimé à 1, 2 millions.
❑ d. Le nombre de consommateurs réguliers est estimé à 120 000.
❑ e. Toutes ces estimations sont fausses.
D’après concours Dijon

42 Concernant le risque relatif de maladie :


❑ a. C’est le rapport de l’incidence de la maladie chez les sujets exposés à un facteur
de risque et de l’incidence chez les sujets non exposés à ce facteur.
❑ b. On le calcule dans les enquêtes cas-témoins.
❑ c. Il doit s’accompagner d’un intervalle de confiance.
❑ d. C’est l’excès de cas de maladies imputables a` l’exposition à un facteur de risque
dans la population.
❑ e. On le calcule dans les enquêtes de cohorte.
D’après concours Nantes

43 Vous cherchez à calculer l’efficacit é d’un nouveau traitement antihypertenseur pour


prévenir la rechute des accidents vasculaires cérébraux. Pour cela, vous voulez monter une
étude ayant le meilleur niveau de preuve.
Concernant les paramètres de votre étude qui vous permettront de répondre au mieux à la
question, indiquez la(les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Les patients sont répartis par tirage au sort entre deux groupes.
❑ b. L’un des groupes reçoit le traitement de ref´ érence ou le placebo.
❑ c. Les patients savent quel traitement ils reçoivent par souci éthique.
UE7

❑ d. Le médecin sait quel traitement a été administré à son patient, afin d’adapter la
surveillance du patient en cas d’effets secondaires.
❑ e. Vous réalisez une étude avant-après.
D’après concours Paris 5 Descartes
1144 Énoncés • UE 7

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44 Dans une population de 100 000 personnes, il y eu en 2009, 1000 décès. Cette même
année, il a ét é dépist´
e 300 tuberculoses dont 200 chez les hommes. Il a ét é enregistré 60 décès
par tuberculose, dont 50 chez les femmes pour cette année.
❑ a. Le taux brut de mortalité est de 60 sur 100 000.
❑ b. La mortalité proportionnelle due à la tuberculose est de 6 %.
❑ c. Le taux de létalité pour la tuberculose est de 20 %.
❑ d. Le taux de mortalité spécifique pour la tuberculose chez les femmes est proche
de 85 %.
❑ e. Le taux de mortalité spécifique chez les hommes est de 1 sur 10 000.
D’après concours Amiens

45 Concernant la variole :
❑ a. Est la maladie la plus contagieuse connue.
❑ b. Le dernier cas de variole est observé en Ouganda en 1976.
❑ c. L’OMS déclare l’éradication de la variole en 1979 et l’inutilit é de la
vaccination.
❑ d. Le virus de la variole n’existe plus dans le monde.
❑ e. L’immunité anti-infectieuse de la population reste excellente.
D’après concours Amiens

46 La maladie d’Alzheimer est devenue une priorité de santé publique :


❑ a. Parce que la maladie est fréquente.
❑ b. Parce que la fréquence de la maladie augmente.
❑ c. Parce que la maladie est grave.
❑ d. Parce que la maladie est peu coûteuse.
❑ e. Parce que le diagnostic est difficile.
D’après concours Amiens

47 Que designe
´ le  paradoxe de la prévention  ?
❑ a. Mieux vaut prévenir que guérir.
❑ b. Primum non nocere.
❑ c. Développement insuffisant de la prévention.
❑ d. Urgence de mesures à effets différés.
❑ e. Faible effet sur la population de mesures efficaces destinées aux individus à haut
risque.
D’après concours Nantes
UE 7 • Énoncés 1145

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48 Parmi ces propriétés, quelle(s) est(sont) celle(s) qui s’applique(nt) à la stratégie de
prévention dite universelle ou en population ?
❑ a. Elle s’adresse uniquement aux individus a` haut risque.
❑ b. Son but est de faire baisser le niveau moyen d’exposition à un risque pour la
santé dans la population.
❑ c. Elle vise à réduire l’incidence de la maladie dans la population.
❑ d. Elle suscite facilement l’adhésion des professionnels de santé et de la
population.
❑ e. Elle confère un bénéfice individuel élevé.
D’après concours Nantes

49 Dans l’ensemble des actions suivantes, indiquez celle(s) qui est(sont) une(des) action(s)
de prévention primaire :
❑ a. Aide aux malades du SIDA.
❑ b. Dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis cervico-vaginal.
❑ c. Les vaccinations.
❑ d. La distribution de préservatifs.
❑ e. Les lois anti-tabac (loi Evin et loi Veil).
D’après concours Amiens

50 La santé est l’absence de maladie diagnostiquée par les professionnels de santé. Quels
sont les défauts de cette définition ?
❑ a. utopique.
❑ b. limitée aux seuls facteurs médicaux.
❑ c. fourni des critères de définition simples.
❑ d. ne prend pas en compte la prévention.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

51 Les caractères de la santé selon la d éfinition de l’OMS dans la Charte d’Ottawa sont :
❑ a. La santé permet l’épanouissement personnel.
❑ b. La santé s’inscrit dans la vie quotidienne.
❑ c. La santé est un état de complet bien-être.
❑ d. La santé permet à l’individu de fonctionner aussi longtemps que possible dans
son milieu.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

52 Quels sont les él éments liés à la personne individuelle qui constituent des facteurs
UE7

d éterminants de la santé ?
❑ a. l’activité physique.
❑ b. la qualité du soutien social.
❑ c. les prédispositions g énétiques.
❑ d. l’implication dans les prises de décision publiques.
1146 Énoncés • UE 7

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❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

53 Les élements
´ cl és de la promotion de la santé sont :
❑ a. l’éducation à la santé.
❑ b. la mise en œuvre de stratégies intersectorielles.
❑ c. l’intervention sur les politiques publiques.
❑ d. la participation des populations ciblées.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

54 Quelles sont les réponses justes au sujet de la prévention ?


❑ a. L’objectif de la prévention est d’éliminer les causes d éclenchantes d’une affec-
tion et de mettre en œuvre une thérapie en cas d’ échec.
❑ b. La prévention tertiaire tente de réduire les conséquences d’une affection
déclar ée.
❑ c. La vaccination fait partie de la prévention primaire.
❑ d. La prévention secondaire vise à empêcher l’apparition d’une affection.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

55 Quels sont les éléments propices à la mise en œuvre d’un programme de dépistage ?
❑ a. La maladie constitue une menace grave pour la santé publique.
❑ b. Le développement du programme permet d’améliorer la formation du personnel
médical.
❑ c. L’histoire naturelle de la maladie est inconnue.
❑ d. Un examen de dépistage efficace est simple à mettre en œuvre, fiable, reproduc-
tible et valide.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

56 Quels sont les défis auxquels doit faire face toute politique de santé ?
❑ a. l’indifférence des populations aux comportements nocifs.
❑ b. la dégradation de l’environnement.
❑ c. l’implication des citoyens au sein des systèmes de santé.
❑ d. le vieillissement des populations.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

57 Les élements
´ cl és de la définition de la santé publique par l’OMS sont :
❑ a. la promotion des biens et services de santé.
❑ b. les efforts par des institutions publiques.
❑ c. l’investissement dans les nouvelles technologies.
❑ d. la recherche de la restauration de la santé de la population.
UE 7 • Énoncés 1147

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❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

58 Quels sont les axes d’intervention orientant les politiques de santé ?


❑ a. L’élaboration de programmes visant à modifier les milieux de vie et les
comportements.
❑ b. La recherche de la rationalisation des industries pharmaceutiques.
❑ c. L’élaboration de programmes visant à réduire la consommation de biens et ser-
vices médicaux.
❑ d. L’identification épid´
emiologique des facteurs de risques pour la santé.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

59 Quels sont les caractères historiques de la santé publique au début du XXe siècle ?
❑ a. Le fort impact des maladies infectieuses sur l’espérance de vie.
❑ b. La surveillance des sources d’eau potable dans un souci hygieniste.
´
❑ c. L’appréhension du rôle des styles de vie dans les déterminants de la santé.
❑ d. La santé publique a des fonctions de prévention, de protection et de
surveillance.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

60 Quelles sont les fonctions de la santé publique ?


❑ a. La création d’environnements privilégiant les comportements propices à la
santé.
❑ b. La maı̂trise des coûts de santé.
❑ c. La surveillance epid
´ emiologique.
´
❑ d. S’assurer de la bonne qualité de la formation des personnels sanitaires.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

61 Quel est le bon classement de ces différents postes de la consommation de biens et


services médicaux (du plus important au moins important, selon les chiffres de 2011) ?
❑ a. soins ambulatoires – soins hospitaliers - médicaments – autres biens -
transports.
❑ b. médicaments - soins hospitaliers – soins ambulatoires - autres biens - transports.
❑ c. soins hospitaliers – soins ambulatoires - médicaments – autres biens -
transports.
❑ d. soins hospitaliers – soins ambulatoires – autres biens - médicaments - transports
UE7

❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.


1148 Énoncés • UE 7

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62 Le montant des dépenses prises en charge par l’assurance-maladie en 2009 s’élevait a` :

❑ a. 130, 7 milliards e
❑ b. 125, 7 milliards e
❑ c. 65, 5 % de la CSBM
❑ d. 70, 5 % de la CSBM
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

63 Les facteurs socio-économiques jouent un rôle dans le cadre de la demande de soins.


Quels en sont les él éments saillants ?
❑ a. À âge et sexe identiques, les ouvriers consomment moins de soins que les
cadres.
❑ b. La différence de revenus influe sur la consommation de soins hospitaliers.
❑ c. La consommation médicale est plus importante en ville.
❑ d. Les cadres dépensent plus en soins dentaires.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

64 La principale cause de décès des femmes était en 2010 :


❑ a. maladies de l’appareil circulatoire.
❑ b. tumeurs.
❑ c. maladies de l’appareil digestif.
❑ d. maladies de l’appareil respiratoire.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

65 La hausse de l’espérance de vie depuis 1950 est due à :


❑ a. l’élaboration et la diffusion des alicaments.
❑ b. l’évolution des comportements individuels.
❑ c. les progrès de la science médicale.
❑ d. l’amélioration des conditions économiques.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

66 Quel était en 2010 la portion des d écès masculins attribués aux tumeurs (chiffres arron-
dis) ?
❑ a. 25 % ❑ b. 34 % ❑ c. 32 % ❑ d. 30 %
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
67 Quels sont les niveaux de dangerosité de l’OMS ?
❑ a. danger imminent.
❑ b. menace du pronostic vital.
UE 7 • Énoncés 1149

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❑ c. incapacité importante.
❑ d. incapacité probable.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

68 Quelles sont les composantes d’un risque ?


❑ a. la gravité des effets.
❑ b. les circonstances de réalisation.
❑ c. la probabilité de survenue.
❑ d. l’éventail des réactions possibles.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

4. Organisation des systèmes de soins


69 Concernant le modèle bismarckien
❑ a. Il est financé essentiellement par l’impôt.
❑ b. Il est totalement dépendant de l’action de l’État.
❑ c. C’est un système d’assurances sociales.
❑ d. Il est financé principalement par cotisations sociales.
❑ e. Il est totalement indépendant de l’action de l’État.
D’après concours Dijon

70 Parmi les propositions qui suivent, indiquez les trois principaux régimes d’assurance
maladie obligatoire.
❑ a. Le régime gén éral (CNAMTS).
❑ b. Le régime social des indépendants (RSI).
❑ c. Le régime de la SNCF.
❑ d. La Mutualité Sociale Agricole (MSA).
❑ e. Le régime d’EDF-GDF.
D’après concours Paris 5 Descartes

71 La Sécurité Sociale :
❑ a. A été cr éée en 1945.
❑ b. Est basée sur un principe de solidarité.
❑ c. Est financée majoritairement par les impôts des citoyens.
❑ d. Est organis ée en plusieurs régimes.
UE7

❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.


D’après concours Strasbourg

72 Concernant une définition de la santé :


❑ a. La sant é est l’absence de maladie.
1150 Énoncés • UE 7

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❑ b. La santé est l’absence d’infirmité.
❑ c. La santé est un état de bien-être physique.
❑ d. La santé est un état de bien-être mental.
❑ e. La santé est un état de bien-être social.
D’après concours Nantes

73 Lequel de ces risques n’est pas un risque social ?


❑ a. La famille. ❑ b. Le divorce. ❑ c. La vieillesse.
❑ d. Le décès. ❑ e. L’invalidité.
D’après concours Dijon

74 Concernant le PMSI, cochez la proposition vraie :


❑ a. C’est le Programme de Médicalisation du Système d’Information.
❑ b. C’est une base médicale.
❑ c. C’est une base administrative.
❑ d. Il est utilisé pour définir le co ût des actes pratiqués en ambulatoire.
❑ e. Aucune de ces réponses n’est exacte.
D’après concours Dijon

75 Quel(s) élément(s) de d éfinition de la dépendance est (sont) pris en compte dans l’enquête
Handicap, Incapacite,´ D épendance ?
❑ a. La mesure porte sur les personnes de 60 ans et plus.
❑ b. La mesure porte sur l’accomplissement des actes de la vie quotidienne.
❑ c. La mesure compte les personnes en difficult é avec les drogues.
❑ d. La mesure tient compte de l’environnement matériel des personnes.
❑ e. La mesure est liee
´ à l’ état de santé des personnes.
D’après concours Nantes

76 Quelles sont les deux principaux motifs d’admission en affection de longue durée par
l’assurance maladie ?
❑ a. Maladies mentales. ❑ b. Maladies respiratoires.
❑ c. Diabète. ❑ d. Cancers.
❑ e. Maladies cardio-vasculaires.
D’après concours Nantes

77 Un de ces principes ne sert pas à caractériser la s écurité sanitaire. Lequel ?


❑ a. Évaluation. ❑ b. Secret. ❑ c. Précaution.
❑ d. Transparence. ❑ e. Impartialité.
D’après concours Nantes
UE 7 • Énoncés 1151

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78 Quelle(s) est(sont) la(les) structure(s) impliquée(s) dans la surveillance sanitaire ?
❑ a. L’ARS. ❑ b. L’ANSES. ❑ c. Les CNR.
❑ d. Le CNRS. ❑ e. La DGAL.
D’après concours Dijon

79 Concernant l’ONDAM :
❑ a. L’ONDAM est un outil de cadrage.
❑ b. D’une année sur l’autre, il est possible d’évaluer l’écart entre l’ONDAM r éalisé
et l’ONDAM voté.
❑ c. L’ONDAM est fixé dans le cadre de la loi de financement sur la santé.
❑ d. Il existe une sous-enveloppe spécifiquement d´edi ée à l’accompagnement des
personnes âgées handicapées.
❑ e. Il existe une sous-enveloppe spécifiquement dédi ée à la formation continue de
médecins.
D’après concours Dijon

80 Cochez la(ou les) réponse(s) exacte(s) :


❑ a. La NGAP est la Nomenclature Globale des Applications Pratiques.
❑ b. La NGAP couvre uniquement les actes pratiqués par les médecins.
❑ c. La NGAP couvre, entre autres, les actes pratiqués par les infirmières, les sages
femmes et les masseurs-kinésithérapeutes.
❑ d. La NGAP s’appuie sur un système de lettres.
❑ e. La NGAP liste les produits et prestations remboursables par l’assurance mala-
die.
D’après concours Dijon

81 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui fait(font partie de la
CSBM (consommation de soins et de biens médicaux) :
❑ a. Les soins en hôpital public.
❑ b. Les médicaments.
❑ c. Les indemnités journalières.
❑ d. La prévention individualisée.
❑ e. Les consultations médicales.
D’après concours Paris 5 Descartes
UE7

82 En France en 2009, quelle est part du PIB (Produit Intérieur Brut) représentée par les
d épenses de santé mesurées en CMT (consommation médicale totale) ?

❑ a. 8 % ❑ b. 10 % ❑ c. 12 % ❑ d. 9 % ❑ e. 11 %
D’après concours Paris 5 Descartes
1152 Énoncés • UE 7

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83 Concernant les missions de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de
Santé (AFSSaPS) :
❑ a. Assurer la mise en œuvre des systèmes de vigilance et préparer la pharmacopée.
❑ b. Avoir une compétence qui s’applique à tous les produits de santé destinés à
l’homme.
❑ c. Surveiller et observer de façon permanente l’état de santé de la population.
❑ d. Mettre en œuvre la certification des établissements de santé.
❑ e. Promouvoir les bonnes pratiques et le bon usage des soins.
D’après concours Paris 5 Descartes

84 Concernant la Couverture Maladie Universelle (CMU) :


❑ a. Elle existe depuis la création de la Securit
´ é Sociale.
❑ b. Elle concerne l’ensemble des assurés sociaux.
❑ c. Elle est entrée en vigueur en 2004.
❑ d. Elle permet aux plus démunis de bénéficier de la protection maladie de la
Sécurite´ Sociale.
❑ e. Elle concerne les bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active).
D’après concours Paris 5 Descartes

85 Concernant les participations forfaitaires et franchises :


❑ a. Les participations forfaitaires concernent tous les assurés sociaux.
❑ b. Les participations forfaitaires sont à la charge des assurés sociaux.
❑ c. Les participations forfaitaires s’élèvent à 1 e par consultation m édicale, en am-
bulatoire comme en hospitalier, dans la limite de 50 e par an.
❑ d. Les mineurs de moins de 18 ans ne sont pas concernés par la participation
forfaitaire.
❑ e. 0, 50 e par boˆıte de médicament reste à la charge des patients, dans la limite de
50 e par an.
D’après concours Amiens

86 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).


❑ a. La HAS (Haute Autorité de Santé) est en charge de l’évaluation toxico-
pharmacologique et pharmaceutique du médicament.
❑ b. L’AFSSAPS (Agence Française de Sécurit é Sanitaire des Produits de Santé)
est une autorité sanitaire déléguée qui fonctionne avec un directeur général, un
conseil d’administration et un conseil scientifique.
❑ c. L’AFSSAPS est chargée de la fixation du prix des médicaments.
❑ d. Une des missions de l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) est d’effectuer la sur-
veillance et l’observation permanente de l’état de santé de la population.
❑ e. La principale mission de l’EMA (European Medecines Agency) est l’ évaluation
des médicaments à usage humain et vétérinaire.
D’après concours Strasbourg
UE 7 • Énoncés 1153

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87 À propos des agrégats des comptes de la santé ?
❑ a. La CSBM regroupe l’ensemble des soins et biens médicaux consommés sous
forme marchande.
❑ b. La dépense totale de santé comprend l’ensemble des paiements effectués au
cours d’une année par les financeurs du système de santé.
❑ c. La dépense courante de santé comprend l’ensemble des paiements effectués au
cours d’une année par les financeurs du système de santé.
❑ d. La consommation médicale totale comprend la CSBM et les co ûts de gestion
de la santé.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

88 Les secteurs de consommation au sein desquels sont déclinés les objectifs prévisionnels
de dépenses fixés selon l’objectif national des d épenses de l’assurance maladie (ONDAM)
sont :
❑ a. Les hôpitaux publics.
❑ b. Les hôpitaux privés.
❑ c. Les établissements m édico-sociaux.
❑ d. Les soins de ville.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

89 Qu’est-ce que l’élasticité des dépenses de sant é ?


❑ a. la mesure de la variation du pourcentage des dépenses par rapport à la variation
du PIB.
❑ b. la mesure comparative des dépenses de santé entre les pays membres de
l’OCDE.
❑ c. la mesure de la répartition des dépenses de santé entre les différents agrégats de
mesure.
❑ d. l’évolution du montant des paiements effectu és par les financeurs du système
de sant´e.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

90 À propos du tarif de consultation des médecins généralistes :


❑ a. La part de la sécurité sociale pour un médecin non traitant est de 25 %.
❑ b. Le tarif de la consultation est de 23 e.
❑ c. La participation forfaitaire à la charge du patient est de 2 e.
UE7

❑ d. La base de remboursement est de 22 e.


❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

91 La logique d’assurance des mécanismes de protection sociale vise à :


❑ a. assurer un revenu minimal pour tous.
1154 Énoncés • UE 7

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❑ b. instaurer une solidarité entre les individus.
❑ c. apporter un complément de revenu aux plus fragiles.
❑ d. prémunir les cotisants contre une perte de revenu.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

92 Que signifie l’expression  Etat-providence  ?


❑ a. la part prépondérante de l’ État au sein du système économique.
❑ b. l’interventionnisme de l’État dans le domaine social.
❑ c. l’appropriation publique des moyens de production.
❑ d. la mise en place de systèmes de solidarité sociale par l’ État.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

93 Qu’est-ce qu’une cotisation sociale ?


❑ a. une des sources de financement de la sécurité sociale.
❑ b. une prestation de la sécurit é sociale.
❑ c. un versement obligatoire pour bén éficier des prestations sociales.
❑ d. un impôt finançant les prestations sociales.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

94 Un système de santé doit assurer un certain nombre de fonctions, lesquelles ?


❑ a. le maintien des revenus médicaux.
❑ b. le financement du système médical.
❑ c. la prestation de services de santé à visée éducative.
❑ d. la fourniture de services de santé à visée curative.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

95 Les obligations d’une structure désirant mettre en œuvre des proc édures de télémédecine
sont :
❑ a. de s’assurer de la compétence technique des participants.
❑ b. de recruter les techniciens requis par les techniques mises en œuvre.
❑ c. de former les patients en cas de besoin.
❑ d. d’obtenir l’agrément du ministère de la sante.´
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

5. Psychologie
96 Les stades pré-génitaux de la sexualité enfantine sont :
❑ a. la phase orale.
UE 7 • Énoncés 1155

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❑ b. la période de latence.
❑ c. la phase anale.
❑ d. le stade oedipien.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Nice

97 Durant le développement de l’enfant le bonhomme apparaˆıt dans le dessin vers l’âge


de :
❑ a. 2 ans. ❑ b. 8 ans. ❑ c. 5 ans. ❑ d. 6 ans.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Nice

98 Les différentes phases de réaction psychologique d’un patient face au pronostic d’une
maladie :
❑ a. La régression se manifeste par le déni du diagnostic et de la gravité de la
maladie.
❑ b. La sublimation permet l’établissement d’une situation favorable de coopération
avec le soignant.
❑ c. La position de régression est fr équente au début de l’évolution du malade.
❑ d. la projection s’accompagne d’une dégradation de l’estime de soi.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Nice

99 En cas de maladie difficile, notamment de maladie incurable, le travail psychologique


du médecin doit emprunter certaines attitudes :
❑ a. prêter une attention particulière à l’explication technique de la maladie au
patient.
❑ b. veiller a` ne pas projeter sa propre angoisse de la mort sur le patient.
❑ c. permettre au patient de se projeter comme étant un être à part.
❑ d. expliquer clairement dès la première consultation l’ensemble de la démarche
thérapeutique à suivre et les conséquences probables de la maladie.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Nice

100 La forme négative du complexe d’Oedipe est :


❑ a. la peur d’être castré par le père considér é comme un rival.
❑ b. le sentiment d’amour du parent du même sexe et de haine du parent du sexe
opposé.
UE7

❑ c. le sentiment de rivalité envers le parent du même sexe et de séduction du parent


de sexe opposé.
❑ d. Il n’existe pas de forme négative du complexe d’Oedipe.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Nice
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UE 7 Concours blanc (énoncé) (1h)

Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).

|
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1 À propos des enjeux de sant é publique :

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❑ a. L’alcoolisme et le tabagisme sont les principaux comportements à risque pour

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la santé.

o
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❑ b. Le tabagisme est en augmentation chez les femmes et chez les hommes.

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Les milieux les plus modestes sont les plus touchés par l’excès de poids et

h
❑ c.

|
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l’obésité.

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❑ d. La polution atmosphérique favorise la survenue de maladies cardio-vasculaires.

p
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❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

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D’après concours Grenoble

c
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2 À propos des déterminants de la santé :


rd
o
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❑ a. Il existe un lien entre l’alphabétisation et la sant é.


e
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tt

❑ b. Le contrôle sur ses conditions de travail favorise une meilleure santé.


h
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❑ c. Les déterminants de la santé constituent un système complexe.


e
d
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❑ d. Les traditions culturelles n’ont pas d’impact visible sur la santé.


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❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.


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3 La première définition de la santé élaborée par l’OMS en 1946 est :


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Une ressource de la vie quotidienne qui donne à la personne le pouvoir d’identi-


k

❑ a.
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b
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fier et de réaliser ses ambitions, satisfaire ses besoins, et évoluer avec son milieu
c
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w

ou s’y adapter.
w
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|
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❑ b. Un état physique et mental, relativement exempt de gêne et de souffrance.


in
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❑ c. Un état de complet bien-être physique, mental et social.


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❑ d. L’absence de maladie diagnostiquée par les professionnels de santé.


o
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❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.


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4 À propos de l’aide médicale d’état :


b
e
c
a
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w

❑ a. C’est un dispositif de prise en charge des soins de santé pour les étrangers en
w
w
|

situation irrégulière.
❑ b. Le bénéficiaire doit résider en France depuis au moins 3 ans.
❑ c. Le bénéficiaire doit disposer d’un titre de sejour
´ en France.
❑ d. Les ressources du bénéficiaire doivent être inférieures a` un plafond.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Grenoble

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UE 7 • Concours blanc 1157

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5 Qui est visé par une opération de dépistage ?
❑ a. des groupes particulièrement exposés.
❑ b. la totalité de la population.
❑ c. certaines tranches de la population.
❑ d. la population active.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
6 Quels sont les él éments déterminants du fonctionnement des tests de dépistage ?
❑ a. la spécificit é.
❑ b. la praticité.
❑ c. la polyvalence.
❑ d. la sensibilité.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
7 La recherche de la maı̂trise des d épenses de santé fait notamment appel à :
❑ a. La responsabilisation des professionnels de santé à travers l’évaluation des pra-
tiques professionnelles, la certification des établissements de santé et les recom-
mandations de bonne pratique.
❑ b. Le déremboursement de médicaments peu efficaces.
❑ c. l’absence de d épassement des sommes fixées par l’objectif national des
dépenses de l’assurance maladie.
❑ d. La rationalisation de l’offre de soins hospitaliers par le biais des SROS.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
8 À propos des indicateurs de mortalité :
❑ a. Le taux brut de mortalité d’un pays est indépendant de la forme de la pyramide
des âges de la population.
❑ b. La mortalité infantile est définie par les décès des enfants avant l’âge de 28
jours.
❑ c. La mortalité prématurée est définie par les d écès survenus avant l’âge de 18 ans.
❑ d. L’espérance de vie est, en France, plus élevée chez les hommes que chez les
femmes.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Grenoble

9 Les facteurs des dépenses de santé liés à l’offre sont :


UE7

❑ a. la variabilité des pratiques professionnelles.


❑ b. la densité médicale.
❑ c. la diffusion des nouveaux traitements et thérapies
❑ d. le montant du remboursement de la sécurit é sociale
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
1158 Concours blanc • UE 7

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10 Les soignants sont soumis :
❑ a. à une obligation de moyens.
❑ b. à une obligation de guérison.
❑ c. à une obligation de formation continue.
❑ d. à une obligation de prudence.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Grenoble

11 La dépendance :
❑ a. est un phénom ène exclusivement réservé au sujet âgé.
❑ b. est caractérisée par une perte d’activité pour les actes de la vie quotidienne.
❑ c. est surtout liée à la perte des télomères.
❑ d. concerne plus les hommes que les femmes.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Grenoble

12 Les différents régimes de la sécurité sociale sont :


❑ a. l’AREDIC. ❑ b. le régime général. ❑ c. l’UNEDIC.
❑ d. l’aide sociale. ❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
13 Concernant les Agences Régionales de Santé :
❑ a. Elles ont été créées par la loi de santé publique de 2004.
❑ b. Elles ont en charge l’élaboration d’un schéma régional d’organisation des soins.
❑ c. Elles ont en charge l’élaboration d’un schéma régional de prévention.
❑ d. Elles organisent le conventionnement des profesionnels libéraux de leur r égion.
❑ e. Elles organisent la certification des établissements de santé de leur région.
D’après concours Rouen/Nancy

14 Parmi les actions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui relève(nt) de la prévention
primaire ?
❑ a. La chimioprophylaxie du paludisme.
❑ b. L’interdiction de fumer dans les lieux publics.
❑ c. Le dépistage individuel du cancer de la prostate.
❑ d. La vaccination contre la polyomyélite.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Grenoble

15 Cochez la(ou les) réponse(s) exacte(s) :


❑ a. La dépendance physique est plus forte pour l’alcool que pour la coca ı̈ne.
❑ b. La dépendance psychique est plus forte pour le cannabis que pour les benzo-
diazépines.
UE 7 • Concours blanc 1159

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❑ c. Usage nocif et addiction peuvent être considérés comme synonymes.
❑ d. Mésusage et addiction peuvent être considér és comme synonymes.
❑ e. L’usage social de l’alcool n’est pas à risque.
D’après concours Nancy

16 Les objectifs de pilotage du système de santé français sont actuellement :


❑ a. la réduction des déficits.
❑ b. le développement de l’offre de soins.
❑ c. le soutien à l’innovation thérapeutique.
❑ d. l’évaluation des performances.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
17 Quels sont les objectifs d’un système de santé ?
❑ a. préserver la santé.
❑ b. protéger contre les risques financiers.
❑ c. soutenir l’innovation médicale.
❑ d. améliorer la santé.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
18 On peut soigner un malade sans son consentement :
❑ a. S’il est mineur émancipé.
❑ b. S’il y a urgence.
❑ c. S’il est contagieux pour autrui (tuberculeux).
❑ d. S’il est sourd-muet.
❑ e. S’il est sous tutelle.
D’après concours Nantes

19 Qu’est-ce qu’une crise sanitaire ?


❑ a. une cause significative de mortalité ou de surmortalité.
❑ b. la réalisation d’un risque affectant la sant é et touchant un grand nombre de
personnes.
❑ c. une situation d’infection endémique.
❑ d. une situation où la probabilité de réalisation d’un risque sanitaire est parti-
culièrement élevée.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

20 Louis Pasteur a largement participé au développement de la vacination (une seule


UE7

réponse).
❑ a. Il a inventé le principe de la vaccination en travaillant sur une maladie nomm ée
vaccine.
❑ b. Ses travaux sur la vaccination reposaient sur la maı̂trise de l’atténuation des
agents infectieux.
1160 Concours blanc • UE 7

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❑ c. il entama ses travaux sur la vaccination en se consacrant à l’étude de la rage.
❑ d. Très controversé, il travailla seul, sans l’aide d’aucun de ses collaborateurs.
❑ e. Ses premiers essais sur des humains se soldèrent par plusieurs décès.
D’après concours Nantes

21 La loi Léonetti sur la fin de vie :


❑ a. permet de pratiquer des actes d’euthanasie.
❑ b. autorise l’utilisation des substances soulageant la douleur au risque d’abréger
la vie chez un malade au stade avancé d’une maladie grave et incurable.
❑ c. permet d’arrêter des soins déraisonnables.
❑ d. permet de demander l’avis de la personne de confiance si le malade est
inconscient.
❑ e. est un dispositif réglementaire très connu des soignants.
D’après concours Nantes

22 Quels sont les caractères de la bioéthique ?


❑ a. Elle est évolutive.
❑ b. Elle est fondé sur la réflexion individuelle.
❑ c. Elle est intangible.
❑ d. Elle cherche à conjuguer valeurs collectives, attentes individuelles et progrès
scientifique.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.

23 Les principes fondamentaux de la bioéthique :


❑ a. non malfaisance. ❑ b. précaution. ❑ c. bienfaisance. ❑ d. égalité.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
24 Les principes qui doivent guider le médecin dans une situation de fin de vie du patient
sont :
❑ a. la rigueur scientifique.
❑ b. la rapidité de prise de décision.
❑ c. la recherche de la performance technique.
❑ d. l’information claire et nette des proches
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
25 Le suicide assisté :
❑ a. est légal en France depuis la loi de bioéthique de 2011.
❑ b. emploie une solution létale fournie par un soignant.
❑ c. peut être constitutif d’un délit pénal en France.
❑ d. est effectué par l’administration de médicaments à effet sédatif et analgésique.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
UE 7 • Concours blanc 1161

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26 À propos des facteurs de risque du cancer :
❑ a. Ils peuvent être d’origine génetique.
´
❑ b. Ils peuvent être d’origine infectieuse.
❑ c. Ils peuvent être d’origine environnementale.
❑ d. Les facteurs de risque comportementaux sont souvent qualifiés de facteurs
évitables.
❑ e. L’alcool est le principal facteur de risque évitable du cancer.
D’après concours Nancy

27 La loi  Informatique et libertés  prévoit une obligation de déclaration des fichiers


informatiques. Quels en sont les dispositions ?
❑ a. Les objectifs de la base de donnée doivent être déclarés.
❑ b. Les fichiers font l’objet d’une déclaration en préfecture.
❑ c. La déclaration ne concerne pas les fichiers contenant des informations
nominatives.
❑ d. Les utilisateurs du fichier doivent être déclarés.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Nice

28 Un corollaire du complexe d’Oedipe est :


❑ a. le complexe de séparation.
❑ b. le complexe de castration.
❑ c. le complexe du Sphinx.
❑ d. le complexe de négation.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Nice

29 L’information délivrée au patient doit être :


❑ a. justifiée par les nécessités médicales.
❑ b. transcrite au dossier médical.
❑ c. adaptée à la capacité de compréhension du patient.
❑ d. comporter toutes les informations scientifiques relatives à la situation et aux
risques encourus y compris les plus complexes.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Nice

30 Selon la théorie humorale :


UE7

❑ a. Les humeurs comprennent la bile noire et la bile rouge.


❑ b. La bonne santé résulte de l’harmonie des humeurs.
❑ c. se fonde sur cinq humeurs.
❑ d. est développ ée par Empédocle.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Nice
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UE 7 Corrigés

1. Histoire de la médecine et de la pharmacie

1 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Vous devez savoir qu’Ambroise Paré était français. Vous éliminez donc les propositions b, c,
d et e et vous cochez a
Hors du temps du concours, Ambroise Paré (1509-1590) a d’abord été barbier chirurgien avant d’être
le chirurgien de quatre rois de France. Il inventa la méthode de ligature des artères pour remplacer la
cautérisation lors d’une amputation.

2 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
En 1895, Wilheim Rontgen découvre des rayons électromagnétiques qu’il appelle rayons X
puisque leur nature est alors inconnue. Cette découverte lui valut le premier prix Nobel de
physique en 1901.
Hors du temps du concours :
Les rayons gamma ont ét é découverts par le chimiste français Paul Villard (1860-1934).
La radioactivité a ét é découverte en 1896 par Henri Becquerel.
Les streptrocoques constituent un ensemble de microorganismes.

3 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le galénisme est le corps de doctrines attribué au grec Galien (131 - 201). Ses théories ont eu
de l’influence pendant plus d’un millénaire, donc elles ont été abandonnées à la Renaissance.
Galien s’est beaucoup inspiré d’Hippocrate et d’Aristote dans le domaine médical. Il ne peut
pas avoir influencé Hippocrate qui lui est antérieur.
Pour lui, la physiologie humaine est basée sur les quatre éléments (air, terre, eau, feu) qui
influent sur les quatre humeurs (bile, sang, flegme, bile noire). La maladie résulte d’un
d éséquilibre entre ces éléments.

4 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Fondé en 1960 pour ce qui concerne la France, le planning familial est un mouvement pour
promouvoir le contrôle des naissance.
Ses principales priorités sont le droit à la contraception et le droit à l’avortement.

5 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
André Vésale (Andries Van Wesel en néerlandais) est né à Bruxelles en 1514 et mort en Grèce
en 1564. Avec ces dates, vous pouvez donc éliminer les propositions d et e
Il est l’un des premiers à pratiquer la dissection du corps humain jusqu’alors interdite par
l’Église. Il est considéré comme le plus grand anatomiste de la Renaissance et un fondateur
de l’anatomie moderne.
Il a ét é chirurgien de Charles Quint. Mais la formulation  le fondateur de la chirurgie  est
UE 7 • Corrigés 1163

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exagéré. il serait préférable de l’attribuer à Ambroise Paré.

Corrigés
C’est son condisciple de la faculté de Montpellier, l’espagnol Michel Servet (1511 - 1553)
qui décrit la circulation pulmonaire.

6 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
Claude Bernard (1813 - 1878) est consider ´ é comme l’un des principaux initiateurs de la
médecine expérimentale. Sa découverte la plus remarquable est la fonction glycog énique du
foie.
Il décrit le concept de milieu intérieur (liquide qui entoure les cellules) dont la stabilité est
indispensable à la vie.
Pendant ses études, Claude Bernard a rencontré Pierre Rayer et Casimir Daraine. Vous pou-
vez ne pas le savoir ! Mais vous devez savoir que le chirurgien Christian Barnard a réalisé la
première transplantation cardiaque en 1967.
L’existence du glucagon est postulé pour la première fois en 1923. Mais il n’est isol é qu’en
1953.

7 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La première thérapeutique repose essentiellement sur l’usage des plantes.
La deuxième thérapeutique est essentiellement la prière, les saints gu érisseurs sont nombreux
et spécialisés

8 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• Le stahlisme est une école du XVIII e siècle qui conçoit la vie comme le résultat de forcdes
nerveuses.
• La iatromécanique est une école de pensée du XVIIe siècle qui fondait le savoir médical sur
les principes de la mécanique.
• L’animalculisme est une théorie du XVIIe siècle selon laquelle l’embryon est produit par
les animalcules spermatiques.
• L’école anatomo-expérimentale, liée au d éterminisme expérimental, est du XIXe siècle.

9 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• Robert Koch (1843-1910) a découvert la bactérie responsable de la tuberculose, et qui porte
son nom : bacille de Koch.
• Louis Pasteur est mort en 1895 et les premiers prix Nobel ont été attribués en 1901.
• Alexandre Yersin (1863-1943) découvre le 20 juin 1894 le bacille de la peste qui porte son
nom Yersinia pestis.
• Félix Archimède Pouchet (1800-1872) a été l’adversaire de Louis Pasteur en d éfendant la
théorie de la génération spontanée.
• C’est l’équipe de Charles Nicolle (1866-1936) qui a démontré en 1909 que le vecteur du
typhus est le pou.
1164 Corrigés • UE 7

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2. Droit et éthique

10 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le secret professionnel est un devoir professionnel et juridique pour le médecin et un droit
protecteur de la personne pour le patient.
Le secret couvre ensemble des informations concernant la personne.

11 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il existe deux types de méthode pour interrompre une grossesse :
➣ la méthode médicamenteuse (jusqu’à 5 semaines de grossesse, soit 7 semaines d’aménor-
rhée) dans un centre spécialisé ;
➣ la méthode chirurgicale (jusqu’à 12 semaines de grossesse, soit 14 semaines d’aménor-
rhée) dans un établissement de santé.
Un délai de réflexion d’une semaine doit être respecté. Le délai de réflexion peut être rac-
courci à 2 jours si l’age
ˆ gestationnel est situ é entre 12 et 14 semaines d’aménorrhée.
Par ailleurs, un avortement pour motif médical est possible à tout moment avant l’accouche-
ment s’il existe une forte probabilité que l’enfant à naı̂tre soit atteint d’une affection grave et
incurable.

12 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
La bioéthique est fondée sur le respect de la personne, de la liberté du patient et le secret
médical. La proposition e est donc exacte.
La loi de 1994 sur le corps humain a pour principe l’indisponibilité du corps humain, c’est-
à-dire la proposition b. Ce principe entraı̂ne que la vente d’organes est interdite ; Le corps
humain n’est donc pas un patrimoine : les propositions a et d sont fausses et la proposition c
est vraie.

13 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La loi de bioéthique de 2011 consacre l’indisponibilité du corps humain (non commerciali-
sation) pour protéger l’individu, y compris contre lui-même.

14 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ✘113 e.

La loi des droits des patients de 2002 proclame :
➣ le droit fondamental à la protection, sans discrimination,
➣ le droit à l’information du patient.

15 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Une première déclaration des droits de l’enfant (dite d éclaration de Genève) a été adoptée en
1924 par la Société des Nations. Mais c’est en 1959 que l’ONU a adopté la D éclaration des
droits des enfants.

16 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le dossier patient contient l’ensemble des informations sur la santé du patient.
Le dossier de soin recueille l’information au quotidien sur la sant é d’un patient. Toutes les
informations contenues dans le dossier de soin seront par la suite rangées dans le dossier pa-
tient. S’agissant du dossier patient  à l’hôpital  , la prescription de sortie n’en fait pas partie.
UE 7 • Corrigés 1165

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Corrigés
17 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il existe trois formes d’euthanasie :
➣ l’euthanasie passive (arrêt des soins) ;
➣ l’euthanasie active (injection létale) ;
➣ le suicide assisté (fournir des moyens pour se donner la mort).
Les propositions a et c correspondent à l’euthanasie passive, et on peut les accepter.
Aux Pays-Bas, depuis 2002, les médecins qui participent à un suicide assisté ne sont plus
poursuivis. Mais l’euthanasie active reste un délit. La proposition d n’est donc pas assez
précise.

18 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Cette loi porte principalement sur la réforme des hôpitaux et la rationalisation de l’offre de
soins avec la création des Agences régionales de la santé (ARS) (proposition c). Elle com-
porte également diverses mesures de santé publique (proposition a et b)).

19 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La veille sanitaire est l’ensemble des actions visant à reconnaı̂tre la survenue d’un événement
inhabituel ou anormal pouvant présenter un risque pour la sant é humaine.

20 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Sauf opposition du patient, les informations médicales peuvent être échang´ ees entre les pro-
fessionnels de santé participant à l’acte de télém édecine. Quoi qu’il en soit ils doivent avoir
accès aux informations médicales nécessaires à la réalisation de l’acte.
Le compte-rendu de l’acte de télem´ édecine est transcrit dans le dossier médical du patient.

21 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• Le désir de guérison requiert une coopération avec le médecin. Celui-ci doit faire face aux
besoins du malade :
➣ être écouté,
➣ être compris,
➣ être aidé,
➣ être conseillé,
➣ être accepté sans être jugé.
• Comme garanties pour l’accomplissement de ce travail de collaboration le médecin assure :
➣ Le secret professionnel,
➣ La disponibilité bienveillante,
➣ La neutralité affective.

22 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les principes fondamentaux de la bioéthique sont :
➣ le respect et l’inviolabilité du corps humain,
➣ l’absence de patrimonialité sur le corps humain (proposition c).
Les dons sont anonymes, gratuits, respectant la sécurité sanitaire (proposition d)
1166 Corrigés • UE 7

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23 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Ce sont :
➣ connaissance approfondie des faits, obligation de compétence et connaissance optimale,
➣ respect de la dignité humaine, intégrité physique et psychique, égalité des chances, confi-
dentialité,
➣ altérité, respect de l’existence de l’autre, reconnaı̂tre sa diff érence, soit le service au
b énéfice du malade,
➣ compétence scientifique et technique, compétence et actualisation,  tout ce qui n’est pas
scientifique n’est pas éthique  .
➣ attention à l’autre.

24 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Dans notre société occidentale, 4 grandes justifications à l’accompagnement des mourants :
➣ Nécessité déontologique et éthique : devoir et responsabilité du médecin et de l’entourage
du patient, d’apaiser sa souffrance physique et psychologique (proposition c).
➣ Nécessité socio-economique
´ : on meurt de plus en plus souvent à l’hôpital.
➣ Nécessité psycho-sociale (proposition a).
➣ Nécessité humanitaire et spirituelle.

25 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le dossier comporte une partie administrative et une partie médicale. Les choix du patient
quant aux traitements sont notés dans le dossier (propositions b et c).
Le dossier est personnel. Il peut comporter les coordonn ées d’autres personnes (personne de
confiance, famille, personnes à prévenir) mais il ne les concerne pas.

26 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le secret professionnel s’applique à toute personne ayant connaissance d’une information
secrète, que ce soit en vertu de son état, de ses fonctions ou de sa profession. Le personnel
administratif s’occupant des dossiers est donc astreint au secret.

3. Facteurs de risque et société


27 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
En France, le tabac est la première cause de mortalité évitable. Un fumeur sur deux meurt
prématurément des suites de son tabagisme.
66000 morts par an sont attribuables au tabac, et certaines estimations annuelles sont à 73000
morts. Cochez b qui est l’ordre de grandeur le plus proche.

28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Par convention, la mortalite´ pr ématurée en France est celle qui survient avant 65 ans.
Elle est plus élevée chez les hommes (27, 5 % en 2008) que chez les femmes (13, 6 % en
2008) en raison de comportements à risque. Mais le développement du tabagisme féminin
prépare un rattrapage !
Le niveau de mortalité prématurée en France est un des plus élevé de l’Union Européenne.

29 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 7 • Corrigés 1167

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La mortalité évitable est la mortalité prématurée (avant 65 ans) due aux comportements qui
pourraient être modifiés. Elle est liée :

Corrigés
➣ à des comportements à risque (tabac, alcool, route, sida, suicide),
➣ à des dysfonctionnements du système de soins (par exemple, un meilleur dépistage peut
réduire le nombre de cancers du sein).
Elle est plus élevée chez les hommes que chez les femmes.

30 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.

La transition épidémiologique, ou transition sanitaire, décrit l’évolution des maladies hu-
maines dans les pays en voie de développement.
C’est une période de baisse de la mortalité. Elle correspond à une amélioration de l’hygiène,
de l’alimentation et de l’organisation des services de santé.
Dans les causes de mortalité, les maladies infectieuses disparaissent progressivement au pro-
fit des maladies chroniques et dégénératives et des accidents.

31 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
En France, les enfants sont globalement en bonne santé.
Les maladies infectieuses bénignes constituent leur problème de sant é le plus fr équent.
Les accidents de la vie courante sont l’une des principales causes de décès.
Au début des années 2000, entre 10% et 16 % (selon l’ âge) étaient en surpoids
et 3, 5 % à 4 % étaient obèses. Depuis, ces proportions se sont stabilisées, avec même un léger
recul pour les plus jeunes. La proposition d dépend donc de la p ériode d’observation.
L’état dentaire des enfants se mesure par l’indice CAO : nombre moyen de dents cariees, ´
absentes ou obturées par enfant. Pour les enfants de moins de 12 ans, cet indice est passé
de 4, 20 en 1987 à 1, 23 en 2006. Malgré cette forte amélioration d’ensemble, les inégalités
restent marquées. En 2006, l’indice CAO était de 1.55 pour les enfants d’ouvriers et de 0, 90
pour les enfants de cadres supérieurs. Mais l’expression  5 fois plus  n’a pas de sens au
regard de l’indice CAO.

32 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
En France, l’espérance de vie à la naissance augmente de 2 à 3 mois tous les ans. Elle est
passé de 2000 à 2010 de 75, 2 ans à 78, 0 ans pour les hommes et de 82, 8 ans à 84, 7 ans pour
les femmes.
Cette progression est surtout due à une baisse de la mortalite´ à tous les âges.
Dans l’avenir, des facteurs comme le développement du tabagisme féminin (proposition b.)
ou de l’obésité (proposition c.), peuvent entraı̂ner une diminution de l’espérance de vie. Ce
phénom ène est actuellement observé en Russie à cause de l’alcool.

33 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’espérance de vie à la naissance des françaises est la plus élevée d’Europe, mais pas du
monde.
En 2011, cette espérance de vie était de 78, 2 ans pour les hommes et de 84, 8 ans pour les
femmes.
L’écart entre les ouvriers et les cadres est particulièrement élevé. En 2000-2008, l’espérance
de vie à 60 ans (critère plus pertinent pour une réflexion sur les retraites) était :
cadres : 24, 0 ans pour les hommes, 27, 8 ans pour les femmes ;
ouvriers : 19, 6 ans pour les hommes, 25, 5 ans pour les femmes.
Par convention, en France la mortalité pr ématurée est celle qui survient avant 65 ans.
1168 Corrigés • UE 7

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34 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Chaque ann ée, plus de 10 000 personnes se suicident en France. Apr` es une augmentation
importante, le nombre de décès par suicide diminue depuis 25 ans (plus de 12 000 en 1993).
Dans la tranche d’âge 25-34 ans, c’est la première cause de mortalité chez les hommes et la
deuxième chez les femmes (après les tumeurs).
Le nombre de suicides atteint un pic pour les 45-54 ans et diminue après 55 ans.
Il existe de fortes disparités r égionales. Les régions de l’ouest, et dans une moindre mesure
du nord et du centre, sont au-dessus de la moyenne nationale.

35 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’hypertension artérielle est le facteur principal pour le risque cardio-vasculaire.
Les autres facteurs évitables sont : le tabagisme, le diabète, les dyslipidémies (dont l’excès
de cholestérol), le surpoids.
Les facteurs psychologiques sont difficiles à évaluer. Et on ne peut pas agir sur les facteurs
de risque irreversibles
´ comme l’âge, le sexe, l’hérédit é.
Bien entendu, c’est le cumul des risques qui est le problème majeur.

36 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
En France, les localisations du cancer chez l’homme sont, dans l’ordre, la prostate, le poumon
et le colon-rectum.
Attention à ne pas confondre avec la mortalité car on a alors l’ordre : poumon, prostate,
colon-rectum.

37 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
En France, les localisations du cancer chez la femme sont, dans l’ordre, le sein, le colon-
rectum et le poumon.
Pour la mortalité, l’ordre est le même.

38 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Parmi la mortalité par cancer en France, la part attribuable au tabac est de 25 %. C’est, de tr ès
loin, le principal facteur de risque de mortalité par cancer en France.

39 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
En France, les vaccinations obligatoires sont : la diphtérie, le tétanos, la polyomiélite et la
fièvre jaune pour les personnes r´
esidant en Guyane.
Bien entendu, il y aussi de nombreuses vaccinations recommandées.

40 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le réseau sentinelle est un réseau de 1300 médecins généralistes, volontaires, répartis sur le
territoire métropolitain français.
Il recueille des informations, par régions, sur l’âge et le sexe des cas rapportés.
En 2010, les cas déclarés sur la grippe se partagent en deux parts égales relativement au sexe.
Pour l’âge, la valeur médiane est de 28 ans.
Actuellement, le recueil d’informations porte sur huit indicateurs de santé (sept maladies in-
fectieuses et un indicateur non infectieux) : syndromes grippaux, urétrite masculine, oreillons,
UE 7 • Corrigés 1169

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varicelle, gastroentérite, suicide et tentative de suicide, borréliose de Lyme.

Corrigés
41 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le cannabis est la drogue illicite la plus consommée en France. Parmi les 12-75 ans, on estime
qu’il y a 1, 2 million de consommateurs réguliers, dont 550 000 consommateurs quotidiens.
Les expérimentateurs, c’est-à-dire ceux qui essayé au moins une fois, sont de plus de
30 % de la tranche d’âge. L’estimation de 12, 4 millions est donc le bon ordre de grandeur.

42 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
La proposition a. est la d éfinition du risque relatif.
Pour évaluer le risque relatif, il faut observer un groupe de sujets exposés et un groupe de
sujets non exposés. Il s’agit donc d’une enqu ête par cohortes expos és-non exposés. La pro-
position b. est fausse et la proposition e. est exacte.
Le risque relatif doit être accompagné d’un intervalle de confiance.
Si cet intervalle contient la valeur de référence 1, on ne peut rien dire.
Si l’intervalle de confiance ne contient pas 1, la maladie est significativement liée au facteur
étudié.
Si les valeurs sont > 1, c’est un facteur de risque. Si les valeurs sont < 1, c’est un facteur
protecteur.
La proposition d. définit le risque attribuable au facteur, à condition de parler en pourcen-
tages.

Attention, certaines facultés utilisent une autre définition du risque attribuable.


Conformez vous toujours à votre cours pour passer votre concours.

43 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Il faut d’abord constituer deux échantillons de façon aléatoire (on parle d’essai randomisé),
donc par tirage au sort, et surtout pas par volontariat ou par commodité.
Un groupe (tir é au sort) reçoit le traitement de référence et l’autre le placebo (on parle d’essai
contrôlé).
L’expérience se conduit en double aveugle (ou double insu). La nature du traitement (principe
actif ou placebo) est inconnue aussi bien des patients que du personnel medical ´ en contact
avec eux.

44 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Il y a eu 1000 décès pour 100 000 personnes. Le taux brut de mortalité est donc de 1 %.
Parmi les décès, 60 étaient dus à la tuberculose. La mortalité due à la tuberculose est donc de
6 %.
Parmi les 300 personnes atteintes de tuberculose, il y a eu 60 decès.´ Le taux de létalit é de la
tuberculose est donc de 20 %.
Parmi les 100 femmes ayant la tuberculose, il y a eu 50 décès. Le taux de mortalité spécifique
pour la tuberculose chez les femmes est donc de 50 %.
On ne connaı̂t pas la r épartition des 100 000 personnes et des 1000 décès selon le sexe. On
ne peut donc pas calculer le taux de mortalité spécifique chez les hommes.

45 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
D’après l’OMS, la rougeole est la maladie la plus contagieuse que l’on connaisse. Elle est
1170 Corrigés • UE 7

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très meurtrière dans les pays en développement où elle est responsable d’environ 900 000
d écès chaque année.
En fin de compte, le virus rougeoleux est probablement à l’origine de plus de décès d’enfants
que tout autre germe pathogène du fait des complications en cas de pneumonie, diarrhée et
malnutrition.
L’éradication globale de la variole fut certifiée par une commission d’experts le
9 décembre 1979 et déclarée officiellement par l’OMS le 8 mai 1980. La proposition c est
acceptable.
Le dernier cas de variole contracté de manière naturelle fut diagnostiqué en Somalie en 1977.
Il existe des stocks de virus dans deux laboratoires choisis par l’OMS.
Le virus reste très dangereux et des stocks de vaccins existent en cas d’action terroriste.

46 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégén érative incurable du tissu cérébral qui en-
traı̂ne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la m émoire.
Elle est déjà relativement fréquente et sa fréquence augmente à cause du vieillissement de la
population.
Dans les pays développ és, c’est l’une des maladies les plus coûteuses.

47 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Dans les stratégies de prévention, on se pose la question : est-il préférable d’intervenir auprès
des personnes ou des populations ?
Le paradoxe de la prévention correspond à la position de Geoffrey Rose : prévenir une ma-
ladie en tentant de modifier la distribution d’un facteur de risque dans l’ensemble d’une po-
pulation peut s’avérer plus efficace que d’intervenir uniquement auprès des personnes dont le
risque est élevé.
Primum non nocere signifie : d’abord, ne pas nuire.

48 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La prévention universelle s’adresse à toute une population donnée. Elle cherche à modifier
l’environnement général pour améliorer la santé. Elle vise à diminuer l’incidence d’une ma-
ladie, c’est-à-dire l’apparition de nouveaux cas.
Il faut la distinguer de la pr évention ciblée qui s’adresse à un groupe d’individus soumis à
des facteurs de risque. Cette prévention vise à réduire la prévalence d’une maladie.

49 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La prévention primaire vise à réduire les risques d’apparition de nouveaux cas, comme l’in-
formation et l’éducation sanitaire d’une population.
La prévention secondaire vise diminuer la prévalence d’une maladie dans une population,
comme le repérage et le dépistage précoce.
La prévention tertiaire concerne les soins, la rééducation, la réinsertion.

50 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Cette definition
´ offre une vision objectivante avec des crit ères simples de décision (avan-
tages). Elle se limite cependant aux seuls facteurs m édicaux (proposition b), méconnaı̂t les
états latents et ignore la prévention (proposition d).

51 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
UE 7 • Corrigés 1171

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Santé (définition d’Ottawa 1986) :

Corrigés
ressource de la vie quotidienne (proposition b) (et non un but en soi) qui donne à la personne
 le pouvoir d’identifier et de réaliser ses ambitions (proposition a), satisfaire ses besoins, et

évoluer avec son milieu ou s’y adapter  .


La proposition c correspond à la définition de l’OMS en 1946 ; la proposition d à une autre
d éfinition de la santé.

52 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition d est trop indirecte pour être une r éponse valable.
La proposition b est un d éterminant de la santé mais ne répond pas au critère  éléments liés
à la personne individuelle . Il faut chercher les réponses au sein des caractéristiques indivi-
duelles (physiques et historiques) et des comportements et habitudes de vie.

53 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La promotion de la santé est le produit de l’action dans deux domaines, l’education
´ à la santé
et l’intervention sur les politiques publiques.
Elle est une combinaison d’activités qui regroupe l’éducation à la santé, la mise en œuvre
de politiques publiques saines, dans une optique de participation en tant qu’acteurs des per-
sonnes et groupes concernés.
Elle est définie dans la charte d’Ottawa comme étant :  le processus qui confère aux po-
pulations les moyens d’assurer un plus grand contr ôle sur leur propre santé et d’améliorer
celle-ci  .

54 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La prévention est l’ensemble des mesures visant à éviter ou à r éduire le nombre et la gravité
des maladies ou des accidents.
La prévention secondaire essaie d’enrayer l’évolution d’une affection avant qu’elle n’émerge
cliniquement.

55 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La proposition b n’est pas l’objet d’un programme de dépistage, le personnel devant être ca-
pable de le mettre en œuvre aisément.
La proposition c est fausse : l’histoire naturelle doit être connue.

56 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les politiques de santé publiques font face à plusieurs défis actuels et futurs : vieillissement de
la population (proposition d), émergence de pathogènes nouveaux ou transform és, épidémies
sociales, menaces environnementales (proposition b), efficience du syst ème de santé (propo-
sition c), nouvelles technologies, éthique en sant´e publique face à ces questions.

57 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Selon l’OMS (2002) La santé publique représente l’ensemble des efforts par des institutions
publiques (proposition b) dans une sociét é pour :
➣ améliorer,
➣ promouvoir,
➣ protéger,
➣ et restaurer la santé de la population (proposition d) gr âce à une action collective.
1172 Corrigés • UE 7

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58 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
➣ L’action sur les problèmes : identification et réduction des facteurs de risque (proposition
d) par la prévention et l’éducation à la sante.´
➣ L’action sur les populations à risque : ciblage des populations vulnérables et identification
des comportements a` risque.
➣ L’action sur les milieux de vie : soutien des changements de comportement par l’action sur
les conditions environnementales (proposition a), activité physique, alimentation, promotion
de la santé . . .

59 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le début du XX e siècle est une phase de transition épidémiologique marquée par la r égression
des maladies infectieuses (proposition a fausse) grâce aux progrès de la médecine et à l’amé-
lioration des conditions de vie.
Le développement de l’hygiène publique joue un r ôle important dans cette phase par différentes
mesures (proposition b).
La santé publique développe ses fonctions (proposition d).
La prise en compte de la promotion de la santé et des déterminants de la sant é apparaˆıt vers
la fin du XXe siècle (proposition c fausse)

60 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les fonctions de la santé publique sont : le contrôle et l’analyse de la situation sanitaire, la
surveillance épidémiologique et la lutte contre les maladies, l’élaboration de politiques et la
planification en santé publique, la gestion stratégique des systèmes et services de santé, la
prise de réglementations pour protéger la santé publique, le développement et la planification
des ressources humaines dans le domaine de la santé publique, la promotion de la sant é et
la participation des citoyens, l’assurance de la qualité des services de santé, la recherche, le
d éveloppement et la mise en œuvre de solutions innovatrices.
La proposition b n’est pas une fonction directe de la santé publique.

61 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les parts respectives de la CSBM en 2011 etaient
´ :
➣ soins hospitaliers 46, 4
➣ soins ambulatoires 25, 4
➣ médicaments 19, 3
➣ autres biens 6, 8
➣ transports 2, 2

62 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le montant etait
´ en 2009 de 132, 7 milliards d’euros, soit 75, 5 % de la CSBM.

63 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La différence de revenus n’influe pas sur la consommation de soins hospitaliers mais sur les
autres soins.

64 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
UE 7 • Corrigés 1173

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➣ maladies de l’appareil circulatoire : 28, 8 %

Corrigés
➣ tumeurs : 25, 1 % notamment du sein : 4, 4 %

65 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’augmentation est due à l’effet du progr ès médical (proposition c), à l’évolution de l’environ-
nement (accès aux soins, conditions de vie), aux changements de comportement individuels
(hygiène, pr´
evention) proposition b.
La proposition d est trop indirecte pour être correcte.

66 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
tumeurs 33, 7%, notamment du larynx, trachée, bronches et poumon : 8, 5%

67 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La dangerosité est d éfinie en cinq niveaux par l’OMS :
➣ décès ;
➣ menace du pronostic vital ;
➣ incapacité permanente ou importante ;
➣ nécessité d’intervention médicale ou chirurgicale ;
➣ malformation congénitale.

68 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Un risque est la probabilité qu’un effet spécifique se produise dans une période donnée ou
des circonstances d éterminées. Deux composantes sont comptabilisées :
➣ la probabilité de survenue d’un événement ;
➣ la gravité des effets de l’év énement.

4. Organisation des systèmes de soins

69 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Dans le système bismarkien, l’assurance maladie est un droit des travailleurs. Le financement
se fait par des cotisations sociales basées sur les salaires.
Les cotisations sont gérées par les partenaires sociaux. Mais le parlement exerce un droit de
contrôle.

70 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’assurance maladie est constituee ´ de trois principaux r égimes : le régime g énéral, le régime
agricole, le régime social des indépendants.
À côté, il existe de nombreux autres régimes spéciaux.

71 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
La Sécurité Sociale a ét é cré ée en 1945 sur le principe de la solidarité obligatoire.
Elle comporte plusieurs régimes : régime général, régime des agriculteurs, régime social des
indépendants, r égimes spéciaux.
Le financement principal est constitué par les cotisations sociales.
1174 Corrigés • UE 7

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72 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
✘e.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Sante) ´ d éfinit la santé dans le pr éambule de sa consti-
tution (1946). C’est un état de bien-être physique, mental et social, et pas seulement une
absence de maladie ou d’infirmité.
Il faut donc cumuler toutes les propositions pour aboutir a` cette définition qui apparaı̂t comme
un objectif utopique.

73 ❑ a. ✘
❑b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les risques couverts par la protection sociale sont :
➣ la santé (qui comporte l’invalidité) ;
➣ la vieillesse (retraite . . .) ;
➣ la famille (allocations familiales . . . )
➣ l’emploi (allocations chômage . . .)
Le décès est un risque qui peut être couvert par les assurances.
Le divorce est une d écision individuelle.

74 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le PMSI est le Programme de Médicalisation des Syst èmes d’Information.
Il a pour but de réduire l’inégalit é des ressources entre les établissements de santé.
Depuis 2005, il entre dans la mise en place de la tarification à l’activité (T2A).
Il est devenu un outil indispensable pour la gestion d’un établissement de soins.
Mais il est aussi un outil de planification grâce aux données recueillies.

75 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’enquête Handicap Incapacité Dépendance a été réalisée d’octobre 1998 à fin 2001. Elle
donne des renseignements sur les 12 millions de personnes de plus de 60 ans.
Ses objectifs, surtout sociologiques, étaient de r épondre aux questions :
➣ qui sont les personnes handicapées ?
➣ les personnes dépendantes ?
➣ quelles sont leur condition de vie (domicile ou institution spécialisée) ?

76 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Il existe 30 affections de longue durée. Les plus fr équentes sont les maladies cardio-vasculaires,
puis les cancers. Mais le diabète n’est pas loin.
Le classement pour la deuxième place peut s’inverser selon l’année d’observation. Dans ce
cas, comme toujours pour votre concours, c’est votre cours qui a raison.

77 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La sécurité sanitaire s’occupe de la sécurité et de la gestion du risque concernant la santé.
En France, le dispositif de sécurité sanitaire (loi de 1998) est fondé sur les principes :
➣ une expertise scientifique forte,
➣ une capacité d’alerte rapide,
➣ une transparence dans la décision,
➣ une indépendance par rapport aux intérêts économiques sectoriels,
UE 7 • Corrigés 1175

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➣ une autonomie juridique et financière des agences.

Corrigés
Sachant qu’il faut cocher l’unique proposition fausse, il s’agit de b.

78 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Grand concours de sigles : il ne manque que la SCNF, et sur le sujet, l’Institut de Veille Sa-
nitaire (InVS) qui réunit les missions de surveillance, de vigilance et d’alerte dans tous les
domaines de la santé publique.
Une Agence Régionale de Santé (ARS) assure le pilotage unifi´ e de la sant é dans une région
pour accroˆıtre l’efficacité du système.
L’Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du travail
(ANSES) résulte de la fusion en 2010 de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Ali-
ments et de l’Agence Française de Sécurit é Sanitaire de l’Environnement et du Travail.
Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) est un établissement public de re-
cherche.
Le Comité National Routier (CNR) est l’observatoire économique français du marché du
transport routier de marchandises.
La Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) veille à la protection sanitaire des produc-
tions végétales et animales.

79 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑113 d.
✘ ❑ e.
L’Objectif National des Depenses
´ d’Assurance Maladie est le montant prévisionnel annuel
pour les dépenses de l’assurance-maladie. C’est un outil de cadrage et de régulation des
d épenses.
Ce montant est fixé chaque ann ée dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale.
Il est divisé en 6 sous-catégories, dont une contribution aux dépenses des etablissements
´ et
services pour personnes âgées, et une contribution aux dépenses des établissements et ser-
vices pour personnes handicapées.
Après realisation,
´ le parlement compare le montant de l’objectif et le montant de la d épense
r éalisée.

80 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La Nomenclature G énérale des Actes Professionnels couvre les actes cliniques médicaux et
les actes des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes et des auxiliaires médicaux.
Tout acte est désigné par :
➣ une lettre clé (par exemple, C pour une consultation au cabinet par un médecin généraliste,
un chirurgien-dentiste ou une sage-femme) ;
➣ un coefficient indiquant la valeur relative de chaque acte professionnel.

81 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) comprend :
➣ les soins hospitaliers,
➣ les soins ambulatoires,
➣ les transports sanitaires,
➣ les médicaments et autre biens médicaux.
Seules les d épenses qui concourent au traitement d’une perturbation provisoire de l’état de
santé sont prises en compte.

82 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
1176 Corrigés • UE 7

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La consommation médicale totale (CMT) comprend la consommation de soins et de biens
médicaux (CSBM) et la consommation de services de médecine préventive qui ne se rap-
portent qu’à des interventions individualis ées.
En France en 2009, et aussi en 2010, la CMT (consommation médicale totale) est de 9 % du
PIB.
Ne confondez pas avec l’autre agrégat des comptes de santé, les dépenses courantes de santé
(DPS) qui représente environ 12 % du PIB.
Les DPS couvrent un champ plus vaste que la CMT. Elles comportent en plus : les indemnités
journalières, la prévention collective, le fonctionnement de la recherche, de l’enseignement
et de l’administration sanitaire . . .

83 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) est devenue
l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012.
Elle est chargée d’ évaluer les risques sanitaires présentés par les médicaments et plus génera-
´
lement tous les produits de santé destinés à l’homme.
Ses principales missions sont :
➣ l’évaluation scientifique et m édico-économique ;
➣ le contrôle en laboratoire et le contr ôle de la publicité ;
➣ l’inspection sur sites ;
➣ l’information des professionnels de sante´ et du public.

84 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La Couverture Maladie Universelle (CMU) est une prestation sociale française permettant
l’accès au soin, le remboursement des soins, prestations et m édicaments à toute personne
résidant en France et qui n’est pas déj à couverte par un autre régime obligatoire d’assurance
maladie.
Elle est entrée en vigueur le 1 er janvier 2000.
Elle concerne les bénéficiaires du RSA, mais pas qu’eux. La réponse à la proposition e. peut
donc varier.

85 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
Une participation forfaitaire de 1 e a ét é instituée à compter du 1 e janvier 2005, avec un
plafond annuel de 50 e .
Elle reste à la charge des assurés sociaux à chaque consultation et acte médical. Les mutuelles,
assurances et complementaire
´ santé ne sont pas autoris és à prendre en charge la participation
forfaitaire.
Elle ne concerne pas les mineurs de moins de 18 ans.
Il existe aussi une franchise sur les médicaments de 0, 50 e , avec un plafond annuel de 50 e .

86 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.

• La HAS (Haute Autorité de Santé) a pour missions :
− L’évaluation des produits, actes, prestations et technologies de santé, en vue de leur admis-
sion au remboursement.
− La recommandation de bonnes pratiques.
− La certification des établissements de santé.
• L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) est devenue
UE 7 • Corrigés 1177

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l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012 (cf.
Corrigé 83 ).

Corrigés
L’Agence comporte neuf commissions par secteurs. Elle est dirigée par un directeur général,
un conseil d’administration et un conseil scientifique.
• Le prix des médicaments remboursables est fixe´ par le Comité Économique des Produits de
Santé (CEPS).
• La mission générale de l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) est de surveiller, en permanence,
l’état de santé de la population et son évolution.
• L’EMA (European Medecines Agency) est basée à Londres. Sa mission est l’évaluation des
médicaments.

87 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
➣ Dépense courante de santé (DCS) : ensemble des paiements effectués au cours d’une ann ée
par les divers financeurs du système de santé
➣ Dépense totale de sante´ (DTS) : concept utilisé par l’OCDE et l’OMS pour établir les
comparaisons entre leurs membres.
➣ Consommation de soins et biens médicaux (CSBM) : somme des soins et des biens
médicaux consommés sous forme marchande, remboursés ou non.
➣ La Consommation médicale totale (CMT) comprend : la CSBM et la Prévention indivi-
duelle

88 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’ONDAM est fixé annuellement par la loi de financement de la sécurité sociale. C’est un
objectif global décliné en quatre objectifs prévisionnels par secteur de consommation :
➣ les d épenses de soins de ville ;
➣ les d épenses des hôpitaux publics ;
➣ les d épenses des etablissements
´ d’hospitalisation priv és ;
➣ les dépenses des établissements médico-sociaux (enfance inadaptée et adultes handicapés).

89 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Elle est proche de 1 dans l’ensemble des pays de l’OCDE, évoluant en moyenne au même
rythme que le PIB.
Hors de votre programme : dire qu’un produit a une élasticité de −2 signifie que la demande diminue
de 2 % quand le prix augmente de 1 %

90 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
proposition a : 30 % ; proposition c : 1 e ; proposition d : 23 e

91 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Plusieurs logiques sont possibles :
➣ une logique d’assurance sociale pour se prémunir contre une perte de revenu (proposition
d,
➣ une logique d’assistance visant à instaurer une solidarité entre les individus (propositions
a, b et c),
➣ une logique de prestation universelle.
La Sécurité Sociale française est fondée sur la première.
1178 Corrigés • UE 7

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92 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
C’est une expression qui désigne l’ensemble des interventions économiques et sociales de
l’État et, plus spécialement, l’intervention de l’État dans le domaine social.

93 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les cotisations sociales sont une part prépond érante des ressources de la protection sociale :
65, 4 %.
Il s’agit de versements obligatoires effectués, pour acquérir les droits aux prestations, par les
salariés, les employeurs, les non salariés.

94 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les fonctions essentielles d’un système de santé sont :
➣ prestation de services de santé, à visée curative ou à visée préventive ou éducative (propo-
sitions c et d)
➣ fourniture et gestion des ressources pour le bon fonctionnement du système
➣ financement : perception des ressources et répartition (proposition b)
➣ administration : uniformisation des règles de fonctionnement

95 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les organisateurs doivent s’assurer de la compétence technique des participants (proposition
b) et doivent former les patients si leur implication dans la procedure
´ le requiert (proposition
c), par exemple en cas de tel´ é-surveillance.

5. Psychologie
96 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il y a trois stades prégénitaux, chacun correspondant au développement des sensations puis
de leur représentation dans une zone érogene` : stade anal, stade oral (propositions a et c),
stade urétral.
Le développement œdipien apparaı̂t ensuite, constituant le stade génital. Sa liquidation s’opère
lors de la phase de latence.

97 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il apparaı̂t vers 5 ou 6 ans.

98 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Face au choc de la maladie se mettent en œuvre des mécanismes de défense du  moi  :
régression, projection, sublimation.
La régression est une attitude d’obéissance aux aspects positifs (facilitation de l’intervention)
et négatifs (dépendance).
La projection est manifestée par un refus de la réalité et se caractérise par des réactions agres-
sives (projection de l’angoisse, refus du diagnostic et de la gravité).
La sublimation marque l’atteinte d’un équilibre et d’une situation assum ée de façon construc-
tive.

99 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 7 • Corrigés 1179

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Il faut dire au malade ce qui est supportable et utile à la coopération, sans lui nuire. Cela passe
également par un travail propre au médecin qui ne doit pas projeter sa propre angoisse de la

Corrigés
mort ou se refugier
´ dans une attitude technique pure.

100 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le complexe d’Oedipe prend deux formes :
➣ Forme positive : hostilité et rivalité envers le parent du même sexe et une séduction du
parent du sexe opposé (proposition c).
➣ Forme négative : amour pour le parent du m ême sexe et haine jalouse du parent du sexe
opposé (proposition b).
1180 Concours blanc • UE 7

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UE 7 Concours blanc (corrigés)

1 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Le tabagisme est en augmentation pour les femmes, mais en diminution pour les hommes.
La polution atmosphérique favorise la survenue de maladies respiratoires.

2 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Plusieurs facteurs entrent en jeu pour déterminer la santé, notamment l’environnement social
et économique, l’environnement physique, les caractéristiques et comportements personnels.
Ces déterminants de la santé fonctionnent ensembles dans un système en interaction (propo-
sition c).
L’éducation (proposition a), l’emploi et les conditions de travail (proposition b), la culture
(proposition d) font partie des d éterminants de la santé.

3 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
La proposition a. est la d éfinition de l’OMS qui figure dans dans la charte d’Ottawa en 1986.
Les propositions b. et d. sont d’autres définitions.

4 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La proposition b est fausse : c’est au moins 3 mois.
La proposition c est fausse puisqu’il s’agit d’étrangers en situation irégulière.

5 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition d n’est pas un critere` appropri é car manquant de cohérence interne. L’hétérogénéit é
des activités et des caract éristiques est trop grande pour correspondre à un groupe parti-
culièrement exposé ou à certaines tranches de la population.

6 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Un test de dépistage doit reconnaı̂tre dans une population les sujets malades et les séparer des
autres. Il doit donc être :
➣ sensible, c’est-à-dire positifs chez le plus grand nombre de sujets atteints,
➣ spécifique, c’est-à-dire négatifs chez le plus grand nombre de sujets sains.
Les éléments b. et c. ne sont pas déterminants pour le test lui-m ême.

7 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Elle se fait à travers des mesures sur l’offre (propositions a et d) et des mesures sur la de-
mande (proposition b), à travers la recherche de la diminution des volumes de consommation
et de la diminution des coûts.

8 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le taux brut de mortalité est le quotient du nombre de décès et du nombre d’habitants. Le
nombre de décès dépend de la pyramide des âges.
UE 7 • Concours blanc 1181

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La mortalité infantile est le rapport entre le nombre d’enfants morts avant l’âge d’un an sur
le nombre total d’enfants nés vivants.

Corrigés
En France, en 2013, l’espérance de vie à la naissance était de 85, 0 ans pour les femmes et de
78, 7 ans pour les hommes.
La mortalité prématurée est définie par un décès avant 65 ans.

9 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition d releve ` de la demande.
Les facteurs liés à l’offre sont le progr ès technique, la diffusion de l’innovation (proposition
c.), la multiplication des centres de soins (proposition b), la variabilité des pratiques profes-
sionnelles (éloignement d’une strat égie optimale de soin) (proposition a).

10 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’obligation concerne les moyens, pas les résultats.

11 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition a est fausse : un jeune peut être invalide suite à un accident.
Les télomères sont relatifs à la biologie cellulaire, pas à la dépendance !
La proposition d est fausse : la d épendance concerne plus les femmes.

12 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’AREDIC n’existe pas.
La sécurité sociale comporte le régime général, le régime des agriculteurs, le régime social
des ind épendants et des r égimes sp éciaux. Elle est organisée en 4 branches : maladie, acci-
dents du travail, vieillesse, famille.
L’UNEDIC est chargée de la gestion de l’assurance chômage, en coopération avec Pôle Em-
ploi.

13 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les Agences Régionales de Santé ont été cr éées par la loi du 21 juillet 2009, portant réforme
de l’höpital et relative au patient, à la sant é et aux territoires.
Elles assurent le pilotage de la santé en région. Elles sont responsables de la sécurit é sanitaire,
des actions de prévention, de l’organisation de l’offre de soins.
Le conventionnnement est un accord entre les professionnels d’une part, la Sécurité Sociale
et les mutuelles d’autre part.
La certification des établisements de santé est réalisée par la Haute Autorit é de Santé.

14 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La prévention primaire agit sur les facteurs de risque. La pr´ evention secondaire contribue au
d épistage et la prévention tertiaire cherche à limiter les conséquences de la maladie.
Le dépistage individuel du cancer de la prostate relève de la pr évention secondaire.

15 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Pour la proposition b, c’est l’inverse qui est vrai.
Les propositions c et d sont fausses : il peut y avoir usage nocif ou mésusage sans adiction.
Dans notre société, l’usage de l’alcool est souvent accepté, mais ce n’est pas sans risque.
1182 Concours blanc • UE 7

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16 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Voici, suivant la période, les objectifs de pilotage du système de santé français :
➣ années 1960 : développement de l’offre de soins
➣ années 1970 : ma ı̂trise de l’offre
➣ années 1980 : maı̂trise des dépenses
➣ années 1990 : démarche qualité et sécurit é
➣ années 2000 : évaluation du service médical rendu
➣ années 2010 : r éduction des déficits, évaluation des performances.

17 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
À titre principal il s’agit de préserver ou améliorer la santé (propositions a et d).
Avec l’objectif complémentaire de fournir les services nécessaires et veiller à ce que tous
soient protégés contre les risques financiers (proposition b).

18 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le consentement du malade aux soins est une obligation. Ce consentement doit être libre et
éclairé.
Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté, il est n écessaire de consulter les proches.
Si c’est impossible, le médecin peut intervenir s’il y a urgence.

19 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit de la réalisation de risques pouvant être un facteur significatif de mortalité ou sur-
mortalité et touchant un grand nombre de personnes et affectant la santé.

20 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Utilisez l’indication : une seule réponse.
Ses travaux sur la vaccination ont commencé par le chol éra des poules en cherchant à atténuer
une souche virulente. Cochez b.
Ses collaborateurs furent nombreux, par exemple Émile Duclaux, Émile Roux.
Pour la rage, ses deux premiers esais se soldèrent par un décès. Mais il s’agissait de cas où la
rage était déclarée et le vaccin ne pouvait rien y faire.

21 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La loi Léonetti sur la fin de vie proscrit l’obstination d éraisonnable du corps m édical et la
prolongation artificielle de la vie.
C’est un dispositif mal connu des soignants.

22 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La bioéthique cherche à concilier :
➣ les valeurs que se donne une sociét é qui fonde le  vivre ensemble  ;
➣ le progrès médical et scientifique ;
➣ les attentes individuelles.
Elle est évolutive (pays, époque). Elle se fonde sur la réflexion individuelle et collective et
des règles répondant à un équilibre évolutif.
UE 7 • Concours blanc 1183

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23 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.

Corrigés
Les quatre principes fondamentaux de la bioéthique sont :
➣ respect de l’autonomie du sujet ;
➣ principe de bienfaisance (recherche de l’effet favorable) ;
➣ principe de non malfaisance ;
➣ recherche de l’équité (justice distributive/démocratie sanitaire : egalit
´ é face aux soins)

24 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’attitude dans une situation de fin de vie doit être pratique et se fonder sur ces principes :
➣ Rigueur (scientifique : diagnostique, thérapeutique...) ;
➣ Dialogue avec équipe médicale, soignante, famille, malade ;
➣Responsabilité : m édecin senior ;
➣ Information (clair nette) : proches, personnelle... Notez l’importance des staffs pour pro-
gresser ;
➣ Notification dans le dossier médical

25 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le patient s’auto-administre la potion létale fournie par un tiers (en général soignant) (pro-
position b).
Si le suicide n’est pas un délit pénal en France, la provocation au suicide l’est (proposition c).

26 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La proposition e est fausse : c’est le tabac.

27 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Tout fichier informatif nominatif doit faire l’objet d’une déclaration à la CNIL. Cette déclaration
comprend les objectifs de la banque de données, les informations collectées, les utilisateurs,
l’organisme de conservation, l’organisme de collecte et de contrôle du fichier.

28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le complexe de castration est un corollaire du complexe d’Oedipe. Il advient lorsque l’enfant
d écouvre la différence anatomique des sexes.

29 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’information doit etre
ˆ claire, loyale et appropriée (il faut s’adapter au problème multifacto-
riel pose´ et s’adapter au patient).
L’information d’accompagnement est orale mais doit être retranscrite dans le dossier médical.
La proposition d ne répond pas à la nécessité d’adaptation de l’information au patient.
C’est l’autonomie du patient qui justifie son information afin qu’il puisse décider en connais-
sance de cause. La proposition a est donc fausse.

30 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les quatre humeurs sont le sang, la bile jaune, la bile noire et le lymphe.
Les quatre éléments de l’univers et de l’être sont selon Empédocle la terre (os), l’eau (s écrétions
liquides du corps), l’air (respiration), le feu (thermorégulation).
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1185
Annexes

Annexe 1 : Le code génétique


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Annexe 2 : Classification périodique des éléments
Annexes
1186
Annexes 1187

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Annexe 3 : Constantes physiques

Unités principales du système international

grandeur physique unité symbole dimension


longueur mètre m L
masse kilogramme kg M
temps seconde s T
intensité du courant électrique ampère A I
temp érature kelvin K Θ
quantité de matiere` mole mol N
intensité lumineuse candela cd J

Constantes

cel´ érité de la lumière dans le vide : c ≈ 3 × 108 m.s−1


masse de l’électron : me ≈ 9, 1 × 10 −31 kg
charge de l’électron : e ≈ 1, 6 × 10 −19 C
équivalent énergétique de la masse d’un électron : 511 keV
masse du proton et du neutron au repos :
constante de Planck : h ≈ 6, 62 × 10−34 J.s
constante de Rydbeg : ≈ 1, 10 × 107 m−1
constante de Boltzman : k = 1, 38 × 10 −23 J.K −1
nombre d’Avogadro : NA ≈ 6, 02 × 1023 mol−1
unité de masse atomique : 1 u.m.a. ≈ 1, 66 × 10−27 kg ≈ 931, 5 MeV.c−2
perméabilité magnétique du vide : µ0 = 4π × 10−7 H.m−1 ≈ 1, 26 × 10−6 H.m−1
rapport gyro-magnétique du noyau d’hydrogène : ‘gH = 267, 34 × 106 rad.s −1 .T−1
constante des gaz parfaits : R = 8, 31 J.mol−1 .K−1
constante cryométrique de l’eau : 1, 86 ◦ C.kg.mol−1
chaleur latente molaire de vaporisation de l’eau : 2250 kJ.mol−1
accélération de la pesanteur : g = 9, 81 m.s−2
masses chimiques :
C :12 ; N :14 ; O :16 ; Na :23 ; Mg :24 ; S :32 ; Cl :35, 5 ; K :39 ; ca :40 ; Cu :64
poids moléculaire du glucose : 180 ; poids moléculaire de l’ur ée : 60
1188 Annexes

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Annexe 4 : Formulaire de biostatistiques
Estimations sur échantillon
 
1 n 1 2
x= xi ; s2 = xi − ( x )2 ;
n i n−1 n i
1
xi yi − (x)(y)
n i
rxy =    
1 2 2 1 2 2
x − (x) y − (y)
n i i n i i
Intervalles de confiance
 
p(1 − p)   s 
IC α (π) = p ± z α ; ICα (µ) = x ± tα √
n n
Statistiques de tests
P−π P1 − P2 n1 p1 + n2 p2
Z=  ; Z=  avec 
π=
π(1 − π) 1 1 n1 + n2
π(1 − π) +
n n1 n2

X−µ X − X2
T= s ; Z = 1
√ s21 s 22
n +
n1 n2

X 1 − X2 (n1 − 1)s21 + (n2 − 1)s22


Z=  σ2 =
avec 
1 1 n1 + n 2 − 2
σ2 +
n1 n2

D R n−2  (O1 − Ci )2
T= s ; T = √ ; χ2 =

d
1 − R2 i
Ci
n

Nombre de sujets nécessaires

Comparaison de deux proportions


 √ √ 2
 zα 2π(1 − π) + z2β π1 (1 − π 1 ) + π2(1 − π 2) 
n =  
δ
Comparaison de deux moyennes
2σ 2
n= (z α + z2β )2
δ2
Annexes 1189

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Annexe 5 : Formulaire de mathématiques
Formules de trigonométrie
cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b ; sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b
tan a + tan b 1 
tan(a + b) = ; cos a cos b = cos(a + b) + cos(a − b)
1 − tan a tan b 2
1   1 
sin a sin b = cos(a − b) − cos(a + b) ; sin a cos b = sin(a + b) + sin(a − b)
2 2
1 − cos 2a 1 + cos 2a
sin 2 a = ; cos 2 a =
2 2
   
a+b a−b
cos a + cos b = 2 cos cos
2 2
a + b a − b 
cos a − cos b = −2 sin sin
2 2
 a + b  a − b
sin a + sin b = 2 sin cos
2 2
   
a+b a−b
sin a − sin b = 2 cos sin
2 2
2t 1 − t2 2t a
sin a = ; cos a = ; tan a = où t = tan
1+t 2 1+t 2 1−t 2 2

Primitives usuelles

f ( x) F( x) f ( x) F ( x)

xn+1 1
x (n  −1)
n
+C ln x + C
n+1 x
1 λx
eλx (λ ∈ C∗ ) + C e +C cos x sin x + C
λ
sin x − cos x + C tan x − ln | cos x| + C
    
1  x π  1 1  x + a 
ln tan +  + C ln  +C
cos x 2 4 a2 − x2 2a  x − a 
1  √ 
√ ln x + x + k + C
 2
x2 + k
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Annexe 6 : Tables statistiques
Annexes
1190
Annexes 1191

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Annexes
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