Toute La Paces en QCM
Toute La Paces en QCM
Toute La Paces en QCM
com |
ISBN 978-2-10-073014- 8
François BIREMBAUX
enseignant ; co-fondateur de Nice Ecurie et Prépas Nice.
Alexandre FRADAGRADA
agrég é de biochimie, professeur de Biologie cellulaire en centre de préparation aux concours
PACES à Paris (Médisup).
Gilles FURELAUD
agrég é de Sciences de la Vie et de la Terre, professeur en classe préparatoire BCPST1 au
lycée Jacques-Pr évert (Boulogne-Billancourt).
Arnaud GÉA
enseignant ; co-fondateur de Nice Ecurie et Prépas Nice.
Maxime LACROIX
interne de spécialité.
Michel METROT
agrég é de sciences physiques, inspecteur pédagogique régional.
Nabil OTMANI
docteur en pharmacie, formateur à Prépa Paces Poitiers.
Laurence S ÉBELLIN
docteur en médecine, formatrice à Nice Écurie.
Le livre
Voici la deuxième édition, fortement enrichie, du premier livre global d’entraı̂nement pour la
PACES (Première Année Commune aux Ètudes de Santé).
Le nombre de QCM est beaucoup plus important pour un entraı̂nement plus pouss é. Il s’agit
toujours de sujets extraits d’annales r écentes, ce qui vous permet de mieux savoir ce qui vous
attend le jour du concours.
L’origine des QCM est toujours citée, ainsi que l’auteur du sujet quand son nom est connu.
Le choix a été fait en privilégiant le caractère national du QCM.
Dans chaque partie correspondant à une Unité d’Enseignement, vous allez trouver :
➣ Une table détaill ée qui vous permet d’adapter l’usage de ce livre à votre cas personnel :
retenez les QCM qui correspondent à votre enseignement.
➣ Des QCM organisés et choisis pour couvrir l’essentiel de votre programme. Sur certains
sujets (rares heureusement) il peut exister plusieurs points de vue. Pour votre concours, c’est
l’opinion de vos professeurs que vous devez retenir. Nos corrigés n’ont rien d’officiel.
➣ Des Concours Blancs pour vous tester à l’approche de vos épreuves.
➣ Des corrig és détaillés, avec parfois des compléments indiqu és en dehors du temps du
concours ou pour en savoir plus . Il s’agit d’indications pour votre formation, mais le
jour du concours, vous devez être obséd é(e) par la vitesse !
Mais vous trouverez aussi :
➣ des conseils m éthodologiques,
➣ des annexes.
Les auteurs
Notre équipe s’est enrichie de quatre nouveaux auteurs qui assurent la préparation du concours
PACES dans le cadre de Nice-écurie.
Mais nous nous permettons de vous redire cette évidence : votre réussite dépend d’abord de
votre travail personnel.
Bon courage !
Annexes 1185
1. Le code génétique 1185
2. Classification p ériodique des éléments 1186
3. Constantes physiques 1187
4. Formulaire de biostatistiques 1188
5. Formulaire de mathématiques 1189
6. Tables statistiques 1190
Méthodologie
et d’entraı̂nement
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Introduction
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1. L’entraı̂nement en fonction des phases de l’année
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1.1 Pendant la phase d’apprentissage des cours
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(première moitié du semestre)
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Apprendre puis s’entraı̂ner
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Apprendre en s’entraı̂nant
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1.2 Pendant la phase de révision (deuxième moitié du semestre)
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Un entrainement progressif
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Une réflexion sur les erreurs
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Pour finir
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2. Le QCM
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Le QCM classique
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Pour finir
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Si vous voulez être prêt pour votre concours, il faudra avoir été performant dans l’apprentis-
sage de vos cours, et réussir à r éinvestir vos connaissances dans la réponse aux QCM.
Cette transition apprentissage → r éponse n’est pas évidente : ce n’est pas parce que vous
connaissez votre cours que vous savez forcement ´ répondre à un QCM. Cela nécessite un tra-
vail spécifique, que ce livre vous aidera à accomplir. En vous fournissant un grand nombre
de QCM issus de différentes universités, vous aurez un support suffisant vous permettant un
entraı̂nement régulier, et performant.
Voyons tout d’abord comment mener l’entraı̂nement tout au long de l’année, avant de vous
proposer une méthode de r ésolution du QCM qui maximise vos chances de bonne réponse.
3
Méthodologie
des phases de l’année
Selon le moment de l’année, vous n’utiliserez pas les supports d’entraı̂nement de la même
façon 1. Nous séparerons l’année en deux phases, en fonction de votre degré de connaissance
du cours. L’entrainement sur QCM permet de favoriser le stockage de l’information sur le
long terme d’une part, et de vous assurer de votre capacit é à mobiliser vos connaissances de
façon rapide d’autre part.
1. Vous trouverez une m éthode efficace de préparation à la PACES dans l’ouvrage : Je réussis ma PACES ,
aux éditions EDISCIENCE.
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En ajustant ainsi régulièrement votre travail par rapport à ces séances d’entrainement, vous
êtes sûrs de fournir un travail toujours pertinent.
• Pour qui ?
Cette méthode est particulièrement performante pour :
➣ Les étudiants qui n’ont pas de probl ème dans l’apprentissage par cœur.
➣ Les matières des UE2, 5, 6, 7 et certaines matières de l’UE1.
Les exercices viennent alors valider votre travail sur le cours.
• Comment s’y prendre ?
L’idéal est de consacrer quelques heures par semaine à ces séances de vérification de l’ap-
prentissage. Voici quelques propositions d’organisation :
➣ Vous apprenez un cours le jour J. Au matin du jour J+1, vous r écitez par écrit ou oralement
ce que vous avez retenu de l’apprentissage de la veille, puis vous effectuez quelques QCM
pour vérifier votre capacité à utiliser vos connaissances.
➣ Vous intégrez dans votre planning g énéral des séances de QCM séparées de la phase d’ap-
prentissage du cours, dans lesquelles vous pouvez regrouper plusieurs mati ères (de façon à
ne pas perdre de temps). En moyenne, dans cette période de l’année, si vous consacrez entre
3 et 5 heures par semaine toutes matières confondues, aux exercices, c’est déjà bien.
➣ Vous enchaı̂nez apprentissage du cours + Entrainement sur QCM en ayant soin d’intro-
duire entre les deux une distraction, pour vider la mémoire à court terme.
L’important est d’éviter de consulter le cours d ès que vous rencontrez une difficulté : vous
essayez de répondre à tout ce que vous pouvez sans regarder la reponse
´ ou les él éments qui
vous manquent. C’est seulement une fois que vous avez repondu´ à tout et que vous avez mis
en place un raisonnement rigoureux sur chaque item, que vous pouvez alors globalement cor-
riger vos réponses, et consulter les cours pour ré-apprendre les parties concern ées.
☛ Apprendre en s’entraı̂nant
Cette m éthode peut s’avérer utile pour les étudiants qui sont dans l’incapacité d’apprendre
par cœur leurs cours.
fig 2 : Chronologie pour apprendre en s’entraı̂nant
5
Méthodologie
Apprendre en s’entraı̂nant permet de retenir des
À retenir : cours de façon plus ludique et vari ée, car vous al-
ternez le type de supports de travail.
• Pour qui ?
Cette méthode est adaptée :
➣ D’une part, pour les étudiants qui ont du mal à apprendre par cœur des notions rebutantes.
➣ D’autre part pour tous les étudiants, dans les matières à application numérique ou à exer-
cices concrets, comme dans l’UE3 (a et b), l’UE4, et dans une partie de l’UE1. Dans ces
matières, les comp étences demandées doivent être travaillées de manière spécifique, en même
temps que le cours, au travers d’exercices d’application.
• Comment s’y prendre ?
Vous alternez l’usage des deux types de supports :
➣ Vous lisez votre cours, et vous essayez de l’apprendre le mieux possible, sans trop vous y
attarder.
➣ Vous faites les QCM qui se rapportent à la portion de cours que vous venez de travailler.
➣ Vous revoyez le cours au fur et à mesure que les QCM mettent en lumière les points qui
n écessitent un apprentissage supplémentaire.
➣ Après plusieurs aller-retours entre le cours et les exercices, vous devriez maı̂triser votre
leçon. Vous introduisez alors une distraction (toujours dans le but de vider la m émoire à court
terme), puis vous vous entraˆınez sur des supports différents pour vérifier ce qui a été retenu.
Ainsi, le cours aura été appris en variant les supports et en y intégrant les exercices. Dans
certaines matières, cette méthode procure de très bons r ésultats car elle facilite les liens
entre le contenu du cours et les exercices d’applications, c’est-à-dire entre connaissances
et compétences.
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☛ Un entrainement progressif
À mesure que vous vous rapprochez du concours, la part de votre travail consacrée à l’entrai-
nement doit augmenter. Votre préparation sera progressive, découp ée en 2 phases :
1. Entraı̂nement sans temps limité : tout d’abord, vous prendrez le temps dont vous avez
besoin pour r épondre aux questions, sans vous soucier du temps officiellement alloué. Cela
permet de mettre en place les raisonnements justifiant vos réponses, et d’apprendre à reactiver
´
les connaissances emmagasinees.´
2. Entra ı̂nement dans le temps imparti : petit à petit, vous devrez gagner en rapidité, et être
capable de répondre aux questions dans le temps fixé au concours. Ce travail de la rapidité
est indispensable pour mener une préparation efficace.
Méthodologie
L’entraı̂nement est fondamental à tous les stades de l’ann ée, mais pas de la même façon.
Chaque étape doit être validée par une forme d’entraı̂nement adaptée. Ainsi vous mettez
toutes les chances de votre c ôté en limitant au maximum la possibilité d’accumuler des la-
cunes.
2. Le QCM
Le QCM, qui représente l’essentiel de l’évaluation en PACES, est une forme de question à
laquelle les étudiants en première année ne sont que tres
` peu habitués. En effet, il est utilis é de
façon très épisodique en lycée. Pour cette raison, le carabin devra s’entrainer et rapidement
s’habituer à la gymnastique mentale nécessaire au traitement du QCM.
Au niveau du concours, les épreuves de QCM peuvent être notées de deux manières :
1. Selon un mode binaire : Soit l’étudiant propose toutes les réponses exactes et uniquement
celles-ci (ce que l’on nomme la combinaison exacte ) et il obtient un point, soit ce n’est
pas le cas et il obtient 0.
2. Par comparaison : Le nombre de points attribués s’échelonne entre 0 et 1 en fonction du
nombre d’erreurs par rapport a` la combinaison attendue.
Avant de vous lancer dans la préparation de votre concours, renseignez vous aupr ès de votre
Universit é pour déterminer le mode de notation en vigueur. Celui-ci influence votre façon de
répondre : en effet, si votre notation intègre des points n egatifs
´ en cas d’erreur à un item, vous
aurez intérˆet à n’y répondre qu’en cas de quasi-certitude. En revanche, en l’absence de points
n égatifs, il faudra proposer une réponse, quitte à ce qu’elle soit dictée par le hasard.
C’est une forme de QCM plutôt ancienne, mais qu’on continue de retrouver aujourd’hui en-
core, de façon plus anecdotique.
Ce type de QCM présente une structure stable :
➣ Une première phrase, appelée : le fait
➣ Une seconde phrase, censée expliquer la première, appelee ´ : la raison
➣ Entre les deux, la locution parce que mat´erialise un lien de cause à effet potentiel.
8
Ici, le fait et la raison sont vrais. Donc la réponse est A ou B. Dans la mesure o ù il n’y a pas
de lien de cause à effet, la réponse attendue est B.
Ce type de QCM est avantageux pour l’étudiant car il n’a qu’à considérer 2 items, par opposi-
tion aux autres formes qui en proposent souvent 4, parfois 5. Proportionnellement, il dispose
donc de davantage de temps.
De plus, le lien de cause à effet n’est à étudier que dans le cas o ù les 2 phrases sont justes.
Dans la plupart des cas, il n’est pas utile de se pencher sur cette question, puisque vous serez
souvent confrontés à un fait et/ou une raison faux.
• Techniques de résolution du QCM de cause à effet
Il est important de respecter une certaine chronologie pour ne pas perdre un temps précieux
lors de la r éponse à ce type de QCM.
➣ Lecture indépendante de chaque item
La premi ère étape est de lire chaque phrase de façon indépendante et de considérer si elle est
vraie ou fausse.
Je vous conseille de noter directement sur votre sujet un petit V ou F sous la phrase
concernée.
➣ Détermination du lien de cause à effet potentiel
Dans le cas o ù les deux phrases sont justes, alors il faut vous pencher sur l’existence d’un
lien de cause à effet. C’est clairement la partie la plus complexe. Posez vous la question la
raison (phrase 2) apportée est-elle la cause du fait observe´ (phrase 1) ?
Si c’est le cas, cela signifie que, dans un sch éma logique, la raison est située avant le fait.
On pourrait résumer la démarche globale par la figure suivante.
fig 3 : Démarche de réponse pour le QCM de cause à effet
9
☛ Le QCM classique
Ce type de QCM est le plus frequent.
´ Il est toujours compose´ d’une m ême structure gén érale.
• Exemple 2 : Biologie du développement et de la reproduction (UE 2)
Quelles cellules poss èdent le complexe enzymatique aromatase permettant de transfor-
mer les androgènes en oestrogènes (testostérone en estradiol ou delta 4-androst énedione
en estrone) ?
Méthodologie
Il est important de disposer d’une démarche que vous appliquerez de façon automatique pour
pouvoir répondre rapidement et juste, à vos QCM. En effet, ces deux él éments doivent être
réunis pour accéder à un bon résultat : la rapidité permet de traiter un maximum de QCM, la
justesse d’y apporter la réponse attendue. Cependant, ne perdez jamais de vue qu’aller dou-
cement permet, au final, de gagner du temps. Nous allons voir comment.
La m éthode de résolution des QCM s’articule autour de 3 fondamentaux :
1. Une lecture performante, qui permet de repérer rapidement les él éments discriminants
pour fournir la bonne réponse.
2. Une étude attentive de la phrase de contexte pour en extraire les renseignements utiles
pour la résolution.
3. Un raisonnement rigoureux basé sur une connaissance du cours pour apporter la bonne
réponse aux items composant le QCM.
Parmi les propositions sui- Parmi les propositions sui- On sait qu’il ne faudra co-
vantes, une seule concerne vantes, une seule concerne cher qu’une seule r éponse.
le muscle. Laquelle ? le muscle. Laquelle ?
Méthodologie
cerveau est située : cerveau est située : concernant cette zone du
cerveau.
Lorsque vous lisez un item, il faut être capable rapidement de d´ eterminer sur quel(s) point(s)
peuvent porter les erreurs : c’est ce que j’appelle les points d’erreurs potentielles.
Par exemple, si on vous dit le taux de progestérone diminue dans la deuxi ème partie du
cycle menstruel , il faut se demander si, dans le contexte posé par l’affirmation (ici, dans la
deuxième partie du cycle menstruel), le taux de cette hormone augmente ou diminue.
Dans ce cas, c’est relativement simple, car cet item ne comporte qu’une seule erreur poten-
tielle.
Mais vous rencontrerez aussi des items plus complexes, avec plusieurs erreurs potentielles.
Par exemple : l’activation du système nerveux parasympathique, par l’intermédiaire du nerf
vague, favorise la miction 2 . Pour répondre correctement à cet item, il y a en réalité 3 ques-
tions, de complexité croissante, à se poser :
1. L’activation du parasympathique favorise-t-elle la miction ? =⇒ OUI
2. Le nerf vague appartient-il au système nerveux parasympathique ? =⇒ OUI
3. La vessie est-elle innervée par le nerf vague ? =⇒ NON
Donc cet item sera faux. Vous remarquez que les questions posées sont de plus en plus com-
plexes : si vous répondez NON à la premiere,
` inutile d’aller plus loin et de perdre du temps à
réfléchir aux suivantes !
Méthodologie
La mise en place d’un raisonnement logique passe souvent par un enchainement de questions
qui permettent de fournir une réponse argument ée, dont on sera a` peu près s ûr. C’est le cas
de l’exemple précédent à propos de la miction.
En voici quelques autres pour que vous vous habituiez à identifier rapidement les points d’am-
biguité sur un item, et à mettre en place le raisonnement adapté.
Questions pour
Item avec points d’ambi- d éterminer si l’item
Item brut
guité mis en évidence est vrai ou pas
Pour la mise en place Pour la mise en place
de la circulation fœtale, de la circulation fœtale,
on constate que les vais- on constate que les vais- O ù ces vaisseaux se
seaux allantoı̈diens se sont seaux allantoı̈diens se d éveloppent-ils ?
développ és dans le pédicule sont développés dans le
embryonnaire. pédicule embryonnaire.
La modulation de 1. La modulation de
La modulation de l’adh ésion est-elle
l’adhésion des poly-
l’adhésion des poly- d épendant ou ind épendante
nucléaires neutrophiles
nucléaires neutrophiles à de l’expression de
à l’endothélium vascu-
l’endothélium vasculaire r ecepteurs
´ ?
laire est indépendante
est indépendante de l’ex- 2. Est-ce valable sur les
de l’expression des
pression des récepteurs en- cellules endoth éliales et/ou
récepteurs endotheliaux
´ et
dothéliaux et leucocytaires sur les leucocytes ?
leucocytaires
Cette chronologie peut sembler laborieuse, surtout au regard du faible temps dont on dispose
pour répondre aux QCM. Pourtant, c’est justement cette rigueur dans la démarche et le rai-
sonnement appliqué, qui garantit une réponse rapide car argument ée et définitive. Ainsi, vous
n’avez pas besoin de revenir sur les réponses d éja` donn ées.
➣ Fournir la bonne réponse, en accord avec le contexte
A la fin de ce travail sur les items, il faudra revenir sur le contexte du QCM. C’est à ce
moment-là que vous sélectionnerez les items demandes
´ (les vrais ou les faux).
Certains étudiants en PACES choisissent d’adapter leur démarche en fonction de ce qui est
demandé dans le contexte. Par exemple, si on demande les vraies, ils entourent les items vrais,
mais si on demande les fausses, ils entourent les fausses.
Je vous déconseille fortement cette technique, car il y a de fortes chances qu’en cours de
route, vous oubliiez qu’on demandait les items faux et que vous vous retrouviez à entourer
les vrais...
Voilà pourquoi il est beaucoup plus sûr de :
− Mettre une lettre (V ou F) en regard de l’item, en fonction de votre conclusion, sans vous
soucier de ce que l’on demande.
17
Méthodologie
Vous comprenez aussi l’intér êt d’avoir mis en évidence certains mots clés dans la phrase de
contexte : cela vous permet de ne pas oublier, à la fin du QCM, de sélectionner les réponses
attendues !
Méthodologie
Exemple 1 : Biochimie (UE1)
Dans le fonctionnement de l’enzyme pyruvate désyhydrogénase, le FAD est un coenzyme
stoéchiom étrique.
Ici, il est impossible de répondre à cet item si vous ne savez pas ce qu’est un coenzyme
stoéchiométrique (notion définie en cours)
Exemple 2 : Biophysique (UE3)
Le coefficient d’atténuation lineique
´ du b éton est de 0, 14 cm−1 dans le contexte donné.
De même, il est impossible de répondre à cet item si vous ne savez pas ce qu’est le coefficient
d’atténuation linéique, et comment il se calcule.
L’essentiel est donc de réussir a` r éfléchir malgre´ un mot inconnu dans la phrase, et d’arriver
à proposer une réponse raisonnée, ayant le maximum de chances d’être celle attendue.
☛ Pour finir
N’oubliez jamais qu’un QCM réussi vous permet de valider le raisonnement que vous avez
mis en place dans sa résolution, bas é sur une bonne connaissance du cours.
fig 8 : Les deux éléments dont d écoulent la bonne réponse à un item
Au contraire, s’il est rat é, il faudra comprendre d’où vient votre erreur (probl ème d’appren-
tissage de cours ? Raisonnement erroné ? les deux ?). Si vous répondez instinctivement à un
item, sans mettre en place de raisonnement spécifique ou sans réactiver votre cours, quel sens
pouvez vous donner à sa correction ?
C’est par cette rigueur dans l’entraı̂nement que vous serez fin pr êt le jour du concours. Cet
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ouvrage, en compilant de nombreux QCM de tous horizons, constitue un formidable outil
pour votre préparation.
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UE 1
Atome, biomolécules,
génome, bioénergétique,
métabolisme
3. Biochimie 60
Glucides 60
Acides amines´ 66
Lipides 71
Peptides et protéines 78
Enzymologie 83
Métabolisme 90
4. Biologie moléculaire 92
ADN, génome et chromosomes 92
Réplication 98
Réparation, mutations 102
Transcription 106
Traduction 111
Régulation, expression génétique 115
Techniques d’analyse du genome
´ 118
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
1. Chimie générale
Atomistique
1 On s’intéresse aux quatre éléments suivants : béryllium (Be) – fluor (F) – oxygène (O) et
strontium (Sr). Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s), en
réalisant une lecture du texte de gauche à droite :
❑ a. Sr-Be-O-F sont classés par ordre d’ électronégativité croissante,
❑ b. Sr-Be-O-F sont classés par ordre de caractère oxydant croissant,
❑ c. F-O-Be-Sr sont classés par ordre de caractère métallique croissant
❑ d. Be-O-F-Sr sont classés par ordre de rayon atomique croissant,
❑ e. F-O-Sr-Be sont classés par ordre d’ énergie de 1ère ionisation croissante.
D’après concours Rouen
3 On s’intéresse au mercure 80Hg et à l’or 79 Au. Il est à noter que l’or a une configuration
en ns 1(n − 1)d10 . Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
❑ a. L’énergie de première ionisation du mercure est l’ énergie associée à la réaction :
Hg(l) → Hg+(l) + e−
❑ b. L’énergie de première ionisation de l’atome de mercure est plus elev
´ ée que celle
de l’atome d’or.
❑ c. L’énergie de deuxième ionisation de l’atome de mercure est plus faible que celle
de l’atome d’or.
❑ d. L’énergie de première ionisation de l’or consiste en l’arrachement d’un électron
appartenant à une des orbitales de type d .
❑ e. L’énergie de deuxième ionisation du mercure consiste en l’arrachement d’un
électron appartenant à une des orbitales de type s .
D’après concours Rouen
24 énoncés • UE 1
5 On considère l’Indium de symbole atomique 49In. Parmi les propositions suivantes, indi-
quez la (les) proposition(s) exacte(s).
❑ a. In a pour configuration électronique réduite [Kr] 5s 2 5d10 5p1.
❑ b. In a pour configuration électronique
1s2 2s 2 2p 6 3s2 3p6 4s 2 3d 10 4p6 5s 2 4d10 5p 1.
❑ c. In possède exactement un électron de valence.
❑ d. In3+ a pour configuration électronique réduite [Kr] 4d 10.
❑ e. In3+ a pour configuration électronique
1s2 2s 2 2p 6 3s2 3p6 4s 2 3d 10 4p6 5s 2 4d8
D’après concours Rouen
X5
X1 X4 X3
X2
Parmi les propositions suivantes, indiquez la (les) proposition(s) exacte(s) :
❑ a. X 5 a une énergie d’ionisation plus élevée que X4.
❑ b. X 2 a un rayon atomique plus élevé que X3 .
❑ c. X 3 a un rayon atomique plus élevé que X1 .
UE 1 • énoncés 25
13 L’élément rubidium existe sous deux formes isotopiques 85 Rb et 87 Rb. Sa masse mo-
laire vaut 85, 5g.mol−1 . Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. 85 et 87 sont des nombres atomiques.
❑ b. Deux isotopes n’ont pas le même nombre de neutrons.
❑ c. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 1.
❑ d. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 3.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
17 On appelle X l’élément situé dans la même colonne que l’arsenic mais dans la deuxi ème
ligne de la classification périodique. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. L’arsenic faisant partie du bloc d, X n’existe pas.
❑ b. X est le bore 5B.
❑ c. X est l’azote 7 N.
❑ d. X est le fluor 9 F.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
19 On s’intéresse à la formation des ions les plus probables pour quelques éléments :
Césium 55Cs, le Baryum 56Ba, l’iode 53 I et le cérium 58 Ce.
❑ a. Le Césium peut donner l’ion Cs 2+.
❑ b. Le Baryum peut donner l’ion Ba2+.
❑ c. L’iode peut donner l’ion I2− .
❑ d. Il y a deux cations possibles pour le cuivre 29Cu.
❑ e. Le Cérium peut donner l’ion Ce 2+.
D’après concours Nancy
28 énoncés • UE 1
21 Quel niveau d’énergie est utilisé, une fois que la sous couche 4s est pleine ?
❑ a. 3d ❑ b. 4d ❑ c. 4p ❑ d. 5s ❑ e. 6s
D’après concours Paris 13
22 Parmi les valeurs suivantes, indiquez celle qui correspond au nombre d’orbitales dans
la sous-couche 4 f :
❑ a. 7 ❑ b. 3 ❑ c. 1 ❑ d. 5 ❑ e. 8
D’après concours Paris 13
Cinétique
23 Concernant l’énergie d’une réaction chimique, quelle(s) est (sont) la (les) proposi-
tion(s) exacte(s) :
❑ a. Un état de transition est un état de haute énergie.
❑ b. La diff érence d’énergie entre l’état de transition et l’état initial est appel ée
énergie d’activation.
❑ c. Une réaction endothermique libère de la chaleur.
❑ d. Un état de transition est un état stable.
❑ e. Après l’état de transition, la reaction
´ évolue vers un état plus stable.
D’après concours Dijon
❑ a. 1 ❑ b. 2 ❑ c. 3 ❑ d. 4 ❑ e. 5
D’après concours Lille
UE 1 • énoncés 29
QCM n◦31 à 32 : Le diiode peut être préparé à partir des ions iodure en faisant intervenir
les ions peroxodisulfate dont l’équation-bilan est :
2I− + S2 O 2− 2−
8 I2 +2SO4 .
Cinq expériences sont réalisées pour étudier la cinétique de cette réaction. Les conditions
expérimentales sont décrites dans le tableau ci-dessous. [I− ]0 et [S2O 2−
8 ]0 sont les concentra-
tions initiales. Les variations de la concentration de I2 en fonction du temps sont rassemblées
sur le graphique ci-dessous.
UE 1 • énoncés 31
2
39 Soit l’équilibre : CaCO3(s) 1 CO2(g) + CaO (s)
avec K p la constante d’ équilibre.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. K p = ( pCaCO (s) × pCO2(g) ) / pCaCO 3(s) .
❑ b. K p = pCO2(g).
❑ c. D’après les règles de solubilité, CaCO3(s) est soluble dans l’eau.
❑ d. D’après les règles de solubilité, CaCO3(s) est insoluble dans l’eau.
❑ e. En augmentant la pression totale à volume et température constants, l’équilibre
est déplac é dans le sens direct 1.
D’après concours Nantes
40 On donne :
2
➣ l’équilibre (1) : acide pyruvique + NADH + H + 1 acide lactique + NAD +
➣ les potentiels standards des couples redox suivants à pH = 0 et à 298 K :
E ◦1 (acide pyruvique/acide lactique) = 0, 23 V ; E◦2 (NAD+/NADH) = −0, 11 V ;
34 énoncés • UE 1
44 Un ajout au système de 0, 500 mol de HI(g) est réalisé dans le r écipient à pression
constante. Cochez les propositions suivantes concernant l’état du système au nouvel équilibre
qui sont vraies.
❑ a. La valeur de la constante d’équilibre K c de la réaction R reste inchangée.
❑ b. L’équilibre est un équilibre homogène.
❑ c. La concentration de HI est comprise entre 1, 1330 et 1, 1340 mol.L −1.
❑ d. La concentration de I2 est égale à celle de H2.
❑ e. La concentration de I2 est comprise entre 0, 0152 et 0, 0155 mol.L−1 .
|
m
o
le substrat et le produit final.
c
t.
o
p
s
❑ c. Lors d’une réaction exothermique, l’énergie du produit final est plus basse que
g
lo
.b
l’énergie du substrat.
s
in
c
e
d
Lors d’une réaction endothermique, on observe un dégagement de chaleur.
e
❑ d.
m
s
e
rd
❑ e. Lors d’une réaction exothermique, l’énergie du produit final est plus haute que
o
s
e
tr
l’énergie du substrat.
e
/l
:/
p
tt
h
D’après concours Dijon
|
m
o
.c
s
s
re
47 On connaˆıt les variations d’enthalpie (∆rH) des deux combustions suivantes :
p
rd
o
.w
C2 H4 + 3O2 −→ 2CO2 + 2H 2O ∆r H1 = −331, 6 kcal
s
in
c
e
d
C2 H4 Cl 2 + 3O2 −→ 2CO2 + 2H 2O + Cl2 ∆ r H2 = −367, 1 kcal
e
m
s
e
rd
On donne : ∆ f H(Cl2 ) = 0
o
s
e
tr
e
/l
:/
❑ a. ❑ b. ❑ c.
s
e
rD
o
s
re
❑ d. 14, 4 kcal
m
o
.c
k
❑ e.
o
b
e
c
a
4 + H3 O ∆r G ◦1 = −34, 5 kJ.mol −1
k
o
o
b
4
.f
w
w
w
❑ b. ∆ rG◦3 = −7, 5 kJ.mol−1 et K8 = 20.
❑ c. La valeur de K3 est indépendante du pH.
❑ d. K3 = 10 7 K3.
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
50 Dans le muscle au repos, les concentrations à l’ état stationnaire des différentes espèces
sont les suivantes :
[ATP 4−] = 5, 0 × 10−3 mol.L −1 [ADP3− ] = 5, 0 × 10−4 mol.L−1
[P-CREA2− ] = 2, 0 × 10 −2 mol.L −1 [CREA]= 1, 0 × 10−2 mol.L−1
Cochez la (les) proposition(s) correcte(s) concernant l’enthalpie libre de la réaction (3) pour
le muscle au repos a` pH = 7 :
❑ a. ∆ rG3 = 0 car c’est un état d’ équilibre.
❑ b. ∆ rG3 = ∆rG◦3
❑ c. ∆rG3 = −3, 5 kJ.mol−1
❑ d. ∆rG3 = −73, 5 kJ.mol−1
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
52 En utilisant les énergies de dissociation en kJ.mol−1 présent ées dans le tableau ci-
dessous, déterminez l’enthalpie de combustion de l’acétone (CH 3 COCH3 ).
38 énoncés • UE 1
On considère ces gaz comme étant des gaz parfaits. Quelle est la variation d’enthalpie libre
standard en kJ.mol−1 à 298 K ?
❑ a. 22 ❑ b. −33 ❑ c. 44 ❑ d. −55 ❑ e. 66
D’après concours Limoges
❑ a. 1 et 5 ❑ b. 3 et 4 ❑ c. 3
❑ d. 2 et 4 ❑ e. 2 et 3
D’après concours Lille
Solutions aqueuses
55 L’acide nitreux, molécule instable, doit être préparé in situ en solution aqueuse selon la
réaction :
NO−2 + H3O + = HNO2 + H 2O (constante d’ équilibre à 298 K, K◦ = 103,3).
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Le pK a du couple HNO2/NO −2 vaut −3, 3 à 298 K.
❑ b. Le pK a du couple HNO2/NO −2 vaut 3, 3 a` 298 K.
❑ c. HNO2 est un acide fort en solution aqueuse.
❑ d. Le couple HNO 2/NO−2 est un couple acide faible/base faible en solution
aqueuse.
UE 1 • énoncés 39
56 HNO2 intervient dans de nombreux couples redox comme par exemple dans les couples
HNO2/NO(g) et NO−3 /HNO 2. On note P NO la pression partielle de NO(g) exprimée en bar.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. La demi-équation redox du couple HNO 2 /NO(g) écrite pour une mole de HNO2
et de NO(g) fait apparaı̂tre un électron, un H+(aq) (ou 1 H3 O+ ) et de l’eau.
❑ b. La demi-équation redox du couple NO−3 /HNO2 écrite pour une mole de HNO2
et une mole de NO−3 fait apparaı̂tre 2 électrons, 2 H+(aq) (ou 2 H3 O+) et de l’eau.
❑ c. L’équation de Nernst associé au couple HNO 2/NO (g) s’écrit :
E◦HNO/NO(g) + 0, 06 log PNO/[HNO2 ] .
57 L’instabilité de HNO2 vient du fait qu’il se dismute (c’est- à-dire qu’il participe à une
réaction ou il joue à la fois le r ôle d’oxydant et de réducteur). On donne les potentiels stan-
dards suivants :
E ◦(HNO2 /NO(g)) = 0, 99 V et E ◦ (NO−3 /HNO 2) = 0, 94 V
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Les valeurs de E ◦ sont en accord avec la dismutation de HNO2 en solution
aqueuse.
❑ b. Le nombre d’oxydation de l’azote dans HNO 2 vaut +V.
❑ c. Lors de la dismutation, HNO2 s’oxyde en NO −3 et se réduit en NO(g) .
❑ d. La réaction de dismutation peut s’ecrire
´ :
3 HNO 2 = NO−3 + NO(g) + H 3O +.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
60 On plonge une plaque de plomb dans une solution contenant des ions Ag+ .
Données :
Pb2+ / Pb (s) E◦1 = −0, 12 V Pb4+ / Pb2+ E2◦ = 1, 80 V
Pb4+ / Pb (s) E◦3 Ag + / Ag(s) E4◦ = 0, 80 V
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Pb2+ est l’oxydant le plus fort.
❑ b. E ◦3 = E ◦1 + E ◦2.
❑ c. E ◦3 = 0, 84 V.
❑ d. La plaque de plomb est le siège de l’oxydation.
❑ e. Des ions Pb2+ sont produits lors de la réaction spontanée.
D’après concours Nantes
63 La cocaı̈ne symbolisée par B est une base faible en solution aqueuse selon Bröensted
(pKa = 8, 7 a` 25 ◦C).
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Une solution aqueuse de cocaı̈ne à une concentration de 10 −3 mol.L−1 a un pH
acide.
❑ b. Une solution de chlorhydrate de coca¨ıne à une concentration de 10−3 M a un
pH neutre.
❑ c. Le pKb de la coca¨ıne est égale à 5, 3.
❑ d. La constante de basicité de la cocaı̈ne est K b = 10−8,7 .
❑ e. Le pH d’une solution aqueuse de cocaı̈ne depend
´ de son pK a et de sa concen-
tration.
D’après concours Nancy
Cochez les mélanges suivants qui permettent d’obtenir cette solution tampon.
❑ a. 0, 02 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de NaH2PO4 .
❑ b. 0, 03 mol de Na2 HPO4 et 0, 02 mol de NaH2PO4 .
❑ c. 0, 05 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de HCl.
❑ d. 0, 05 mol de Na2 HPO4 et 0, 03 mol de NaOH.
❑ e. 0, 025 mol de NH3 et 0, 025 mol de CH3COOH.
D’après concours Nantes
42 énoncés • UE 1
Soit une solution A contenant 135 mg d’amphétamine dans 100 mL d’eau. Cochez la(ou les)
affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. La concentration de la solution A d’amphétamine est de 10−3 mol.L−1 .
❑ b. La solution A d’amphétamine a un pH = 11.
❑ c. La solution A d’amphétamine a un pH = 6.
❑ d. Si la solution A est diluée par 10, on a la formule :
1
pH = 7 + (pKa + log C)
2
❑ e. L’amphétamine se retrouve dans l’estomac sous forme de chlorhydrate.
D’après concours Nantes
Sachant que les pKa des couples acido-basiques sont 2, 0 et 4, 5 pour le groupe phosphorique,
2, 7 pour la fonction carboxylique et 11, 0 pour le groupe guanidyle, cochez la (les) propo-
sition(s) correcte(s) concernant la forme prédominante de la phosphocreatine
´ à pH 7 dans
l’eau :
❑ a. Le zwittérion
❑ b. Le zwittérion
❑ c. Le zwittérion
44 énoncés • UE 1
73 Le diiode peut être préparé à partir d’ions iodate IO−3 selon la r éaction :
2IO−3 + 5HSO−3 + 2H 2O I 2 + 5SO2−
4 + 3H3 O
+
76 Soit la série des composés suivants de l’azote : N 2 , NO, HNO2 et NO −3 . Parmi les pro-
positions suivantes donnant respectivement les nombres (ou degrés) d’oxydation de l’azote
dans ces différentes espèces, indiquez la proposition correcte.
❑ a. +I, +II, +III, +IV ❑ b. +I, +II, +III, +V
❑ c. 0, +II, +III, +V ❑ d. 0, +II, +IV, +V
❑ e. 0, +II, +III, +IV
D’après concours Limoges
77 Parmi les quatre réactions représent ées ci-dessous, quelle(s) est(sont) la(les) réaction(s)
r édox ?
❑ a. Fe3+ + 2 H 2O −→ Fe(OH) 2+ + H 3 O+
❑ b. 2 I − + 2 Fe 3+ −→ I2 + 2 Fe2+
❑ c. NH3 + HCHO −→ H2N − CH 2 − OH
❑ d. CH4 + Cl2 −→ CH3Cl + HCl
❑ e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Dijon
2. Chimie organique
Sructure, nomenclature, isomérie et réactivité
79 D’après les règles de la nomenclature officielle, quel est le nom du compos é suivant :
HOCH2 −CHOH−CHCl−CHOH−CHO ?
❑ a. 4-chloro-3, 5, 6-trihydroxyhexanal
❑ b. 3-chloro-1, 2, 3-trihydroxypentanol
❑ c. 3-chloro-2, 4, 5-trihydroxypentanal
❑ d. 3-chloro-1, 2, 4-trihydroxypentanal
❑ e. 3-chloro-2, 4, 5-trihydroxypentanol
D’après concours Créteil
est aromatique.
❑ d. Le squelette σ du cycle de la créatinine est plan.
❑ e. Aucune de ces propositions n’est correcte.
D’après concours Paris 5
UE 1 • énoncés 47
❑ a. 3, 4, 5, 6 ❑ b. 3, 5, 6, 4 ❑ c. 3, 6, 4, 5 ❑ d. 6, 3, 5, 4
❑ e. 6, 5, 4, 3
D’après concours Lille
89 Parmi les cinq structures suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) chirale(s) ?
❑ b.
❑ a.
❑ c.
❑ d. ❑ e.
❑ d. ❑ e.
Les configurations absolues des atomes de carbone numérotés (C1), (C2) et (C4) du ribofu-
ranose de GMPc sont respectivement :
❑ a. S, S et S. ❑ b. S, S et R. ❑ c. R, S et R.
❑ d. R, R et S. ❑ e. R, R et R.
D’après concours Paris 5
97 L’action de KCN dans le DMSO sur le composé 21 permet d’obtenir le composé 25,
indiquez la (les) proposition(s) exacte(s).
❑ a. La réaction est une réaction de substitution nucléophile de type 1 (SN 1).
❑ b. La réaction a lieu en une seule étape.
UE 1 • énoncés 53
99 Quelle(s) est (sont) la (les) les propositions correcte(s) concernant les fonctions amine
et amide ?
❑ a. Les amines sont nucléophiles.
❑ b. Il existe trois classes d’amines selon le degré de substitution de l’atome d’azote.
❑ c. La fonction amide n’est pas ionisée au pH physiologique.
❑ d. La fonction amide n’est pas hydrolysable.
❑ e. La fonction amide donne lieu au phénom ène de résonance.
D’après concours Nantes
101 Soit la réaction suivante, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concer-
nant le produit obtenu ?
54 énoncés • UE 1
❑ a. ❑ b. ❑ c.
❑ d. ❑ e.
105 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant les réactions d’élimination
E1 ?
1. Elles font intervenir un intermédiaire identique à celui des réactions S N 1.
2. Elles sont stéréosélectives et donnent des dériv és soit Z, soit E.
3. Elles sont favorisées par le départ d’un bon nucléofuge.
4. Elles s’effectuent facilement sur des dérivés halogén és tertiaires.
❑ a. 1, 2, 3, 4 ❑ b. 2, 4 ❑ c. 2, 3
❑ d. 4 ❑ e. 1, 3, 4
D’après concours Lille
H2 O 32 (réaction 1)
R HBr, peroxyde
1
CH3 33 (réaction 2 : E2) 34 (réaction 3)
H3 C Cl CH3
CH3
31
109 Quel est le composé obtenu après action de l’acide 2-m éthylpropanoı̈que sur le propan-
2-ol ?
❑ a.
❑ b.
❑ c.
❑ d.
❑ e.
❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
112 Quelle est la formule de 38 ?
❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
58 énoncés • UE 1
115 Les propositions suivantes concernent les réactions ci-dessous. Laquelle (lesquelles)
est (sont) exacte(s) ?
UE 1 • énoncés 59
117 Qu’obtient-on quand on fait réagir l’époxyde ci-dessous avec de l’éthanol en milieu
acide ?
60 énoncés • UE 1
3. Biochimie
Glucides
Niveau facile
121 Le glucose et le fructose sont des hexoses. Quelle est la proposition fausse ?
❑ a. Ils ont la même formule chimique, ainsi que le même poids moléculaire.
❑ b. En solution aqueuse, ils peuvent se retrouver sous forme linéaire, pyranosique
ou furanosique.
❑ c. Ils ont le même nombre de carbone(s) asymetrique(s).
´
❑ d. Ils peuvent s’associer pour donner un disaccharide.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Niveau difficile
134 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
Acides aminés
Niveau facile
138 Parmi les acides aminés qui suivent, lequel(lesquels) poss ède(nt) une fonction alcool ?
142 Dans une chromatographie sur une résine échangeuse de cations, quels sont parmi les
acides aminés suivants ceux qui sont retenus par la colonne à pH 6 ?
❑ a. Acide glutamique.
❑ b. Histidine.
❑ c. Lysine.
❑ d. Acide aspartique.
❑ e. Arginine.
D’après concours Rouen
Niveau intermédiaire
❑ a. 1, 4, 6 ❑ b. 4, 5, 6 ❑ c. 1, 2, 4
❑ d. 1, 4, 5 ❑ e. 1, 2, 6
D’après concours Amiens
Niveau difficile
|
m
D’après concours Brest
o
c
t.
o
p
s
g
lo
.b
156 L’acide aminé ci-dessous :
s
in
c
e
d
e
m
s
e
rd
o
s
e
tr
e
/l
:/
p
tt
h
|
m
o
.c
s
s
re
p
rd
o
.w
s
in
c
e
d
e
❑ a. est le (2S)-Trp. m
s
e
rd
o
s
157 Soit le peptide VDYKHG. Seuls sont protonés les 1e , 3 e, 4e et 5 e acides aminés. Parmi
p
u
ro
les domaines de pH suivants, lequel est compatible avec cette distribution de charge ?
/g
m
o
.c
❑ e. pH superieur
´ à 11.
w
|
s
in
Lipides
rD
o
s
re
T
e
Niveau facile
/L
m
o
.c
k
o
❑ a.
w
w
périph ériques.
|
162 Chez l’homme, la formation de doubles liaisons sur les chaı̂nes carbonées des acides
gras est possible grâce aux désaturases suivantes :
❑ a. delta 5. ❑ b. delta 6. ❑ c. delta 9. ❑ d. delta 12.
❑ e. delta 15.
D’après concours Dijon
167 Le cholestérol
❑ a. Est un sphingolipide constitué de 27 atomes de carbone.
❑ b. Transporte divers ions dans les membranes cellulaires.
❑ c. Est toujours estérifi é par un acide gras.
❑ d. Agit comme co-enzyme dans la formation d’AMPc.
❑ e. Est le précurseur des androgènes.
D’après concours Paris 11
168 Parmi les acides gras suivants, lequel est utilisé par la cyclo-oxygénase pour la synthèse
de la prostaglandine E3 ?
❑ a. C20 : 5∆5,8,11,14,17 ❑ b. C18 : 3∆ 6,9,12
❑ c. C18 : 3∆9,12,15 ❑ d. C20 : 3∆ 8,11,14
❑ e. C20 : 4∆5,8,11,14
D’après concours Paris 13
74 énoncés • UE 1
178 Concernant les propriétés communes aux sphingomyélines et aux phosphati dylcho-
76 énoncés • UE 1
183 Parmi les composés suivants, cochez le composé commun aux lécithines et sphin-
gomyélines :
❑ a. Acide phosphatidique. ❑ b. Acétylcholine.
❑ c. Phosphorylcholine. ❑ d. Glycérol.
❑ e. Phosphatidyléthanolamine.
D’après concours Brest
Peptides et protéines
188 Concernant la structure tertiaire des protéines :
❑ a. Elle peut être liée à la présence de liaisons hydrog ènes, électrostatiques, de
forces hydrophobes et parfois de ponts disulfures.
❑ b. C’est une structure figée qui ne peut ni se tordre ni se déformer.
❑ c. Elle correspond à la structure tridimensionnelle de la protéine.
❑ d. Une protéine soluble va se replier de façon à ce que les r´esidus les plus polaires
soient au contact de l’eau.
❑ e. Une protéine hydrophobe va se replier de façon à ce que les résidus les plus
polaires soient au contact des lipides qui l’entourent.
D’après concours Dijon
199 L’hémoglobine est une métalloprotéine. Précisez si les propositions suivantes concer-
nant le fer dans l’hémoglobine sont vraies ou fausses.
❑ a. Le complexe formé du noyau porphine et de l’ion ferreux Fe2+ s’appelle
hématine.
❑ b. Le fer se place au centre du plan défini par les 4 noyaux imidazoles.
❑ c. Le fer est lié par des liaisons de coordinence aux atomes d’azote des
hét érocycles.
❑ d. La méth émoglobine correspond à la molécule contient du fer sous forme Fe 3+ .
❑ e. Dans la myoglobine, l’atome de fer est remplacé par un atome de cuivre.
D’après concours Nantes
201 L’analyse d’une préparation purifi ée d’hémoglobine par SDS-PAGE révèle la présence
d’une bande de 17000 Daltons. Parmi les propositions suivantes concernant la masse moléculaire
des protéines et l’électrophor èse SDS-PAGE, cochez celles qui sont vraies.
❑ a. Un Dalton correspond à la masse d’un atome de carbone.
❑ b. Un Dalton correspond à la masse d’un atome d’hydrog ène.
❑ c. Le SDS est un détergent ionique.
❑ d. La dénaturation des prot éines permet de dissocier les chaı̂nes peptidiques li ées
par des ponts disulfures.
❑ e. L’absence d’effet du traitement par un composé réducteur permet de démontrer
qu’une protéine ne contient pas de cystéine.
D’après concours Nantes
205 À propos des techniques d’analyse des protéines, le (lesquels) de ces items est (sont)
exact(s) :
❑ a. En chromatographie d’échange d’ions, l’ élution est indépendante du pHi de la
protéine.
❑ b. En ultrafiltration, les petites protéines sont ralenties par rapport aux grosses
protéines et sont éluées après celles-ci.
UE 1 • énoncés 83
Enzymologie
206 Généralités sur les enzymes :
❑ a. Les enzymes sont des catalyseurs biologiques qui apparaissent dans les produits
de la réaction.
❑ b. Elles interviennent en augmentant l’énergie d’activation ainsi que la vitesse de
la réaction.
❑ c. Les enzymes permettent aux réactions ayant un ∆G > 0 (endothermique) de
se réaliser, alors qu’elles seraient thermodynamiquement impossibles à l’état
naturel.
❑ d. Les réactions chimiques sont régies par la loi d’action de masse.
❑ e. Les enzymes sont dans plus de 90 % des protéines et pour une très faible partie
des ARN à activité catalytique.
D’après concours Dijon
❑ a. 2, 05 ❑ b. 5, 10 ❑ c. 6 ❑ d. 9, 30 ❑ e. 500
D’après concours Amiens
208 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. La vitamine C est indispensable à la formation du collag ène.
❑ b. Une carence en vitamine B6 conduit à des troubles hémorragiques.
❑ c. La vitamine B2 donne naissance à des cofacteurs nécessaires à l’action de dés-
hydrog´enases.
❑ d. Une carence en vitamine B12 peut apparaı̂tre en cas de régime végétalien total.
❑ e. La forme active de la vitamine B1 joue un rôle dans la transmission de l’influx
nerveux.
D’après concours Brest
84 énoncés • UE 1
211 Deux enzymes sont extraites de deux façons différentes. Ces deux enzymes catalysent
la même réaction chimique, toutes les deux avec une cinetique
´ micha ëlienne. On se demande
si les deux enzymes sont identiques ou si elles sont differentes.
´
Dans un même volume, on met l’une ou l’autre enzyme et on mesure leurs activités enzyma-
tiques respectives qui sont données dans le tableau suivant :
Enzyme A Enzyme B
❑ a. 1, 2, 3 ❑ b. 1, 2, 4 ❑ c. 2, 3, 4 ❑ d. 3, 4, 5 ❑ e. 1, 5, 6
D’après concours Amiens
213 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
❑ a. Les ribozymes sont des protéines douées d’une activité catalytique.
❑ b. Les enzymes sont détruits au cours des réactions qu’ils catalysent.
❑ c. Les enzymes augmentent la vitesse des réactions qu’ils catalysent.
❑ d. Les enzymes sont spécifiques d’une r éaction chimique définie réalisée sur un
type de substrat(s) donné.
❑ e. Le site actif d’un enzyme correspond à la partie de la protéine capable de re-
connaı̂tre et de transformer le(s) substrat(s).
D’après concours Paris 6
216 Les enzymes sont classées selon la réaction catalys ée. On donne 5 affirmations :
1. La classe 1 des enzymes regroupe les hydrolases.
2. La classe 2 des enzymes regroupe les transférases.
3. Parmi les ligases, on trouve des synthétases.
4. Les amı́notransférases sont des lyases.
5. Les peptidases font partie de la classe 3 des enzymes.
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.
❑ a. 1, 2, 4. ❑ b. 2, 4, 5. ❑ c. 1, 3, 4. ❑ d. 2, 3, 5. ❑ e. 3, 4, 5.
D’après concours Paris 11
218 Parmi les propositions suivantes concernant les inhibiteurs non compétitifs, indiquez
celle qui est exacte :
❑ a. Dans le graphe de Michaelis-Menten, ils diminuent la valeur de Mm.
❑ b. Dans le graphe de Lineweaver-Burk, ils augmentent la pente de la droite.
❑ c. Dans le graphe d’ Eadie-Hofstee (v0 /[S ] = f (v 0)), ils diminuent la pente de la
droite.
❑ d. Ils se lient au site actif de l’enzyme à la place du substrat.
❑ e. Le méthotrexate est un inhibiteur non competitif
´ de la dihydrofolate-réductase.
D’après concours Paris 11
219 À propos de la mesure d’une vitesse initiale, indiquez celle qui est exacte :
❑ a. Le pH doit être au point isoélectrique de l’enzyme.
❑ b. La température n’a pas d’importance.
❑ c. La concentration du substrat doit être grande devant celle de l’enzyme.
UE 1 • énoncés 87
220 Parmi les propositions suivantes concernant la vitesse de réaction d’une enzyme mi-
chaelienne, indiquez celle qui est exacte :
❑ a. La vitesse maximale est indépendante de la temp érature.
❑ b. L’expression des vitesses initiales en fonction de la concentration de substrat
donne une courbe sigmoı̈de.
❑ c. Pour une enzyme donnée, à une concentration donnée et avec un substrat donné,
la vitesse initiale dépend de la concentration de substrat.
❑ d. La vitesse est indépendante du pH de la solution dans laquelle se fait la réaction.
❑ e. Pour déterminer une vitesse initiale, on peut mesurer la disparition du produit
tant qu’elle reste linéaire en fonction du temps.
D’après concours Paris 11
221 On compare les propriétés enzymatiques de 3 enzymes, chacune vis- à-vis de son
substrat spécifique. On dispose des valeurs suivantes :
K M (M) k cat (s −1 )
Enzyme 1 1 × 10−5 15 × 106
Enzyme 2 2 × 10−5 6 × 108
Enzyme 3 5 × 10−5 1 × 104
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte :
❑ a. L’enzyme 1 possède plus d’affinit é pour son substrat que l’enzyme 3.
❑ b. L’enzyme 1 possède un nombre de turnover sup érieur à celui de l’enzyme 2.
❑ c. L’enzyme 2 possède la plus grande efficacité cataclytique.
❑ d. L’enzyme 2 possède l’affinité pour son substrat la plus élevée.
❑ e. L’efficacit é catalytique réprésenre K M /kcat.
D’après concours Paris 11
222 Parmi les propositions suivantes concernant la vitesse de réaction d’une enzyme de
type michaelien, laquelle est exacte ?
❑ a. Pour de très faibles concentrations de substrat, la vitesse est inversement pro-
portionnelle à la concentration de substrat.
❑ b. Au delà d’une température appelée température optimale, la vitesse augmente.
❑ c. Pour une enzyme donnée et un substrat donné, la vitesse maximale (v max) est
indépendante de la concentration en enzyme.
❑ d. La vitesse maximale est donnée par la relation vmax = k+2 .[Et ] dans laquelle
k+2 est la constante de vitesse de la réaction d’apparition du produit et [Et ] la
concentration totale en enzyme.
88 énoncés • UE 1
223 Sachant que la constante de Michaélis (Km ) d’une enzyme pour un substrat donné
est de 5 µM et sa vitesse maximale (vmax ) de 50 µmol.min−1 , quelle est la concentration de
substrat nécessaire pour que la vitesse initiale (vi ) soit de 25 µmol.min−1 ?
❑ a. 50 µM. ❑ b. 20 µM. ❑ c. 10 µM. ❑ d. 5 µM. ❑ e. 2 µM.
D’après concours Paris 11
´
224 Soit la réaction catalys ée par l’alanine-aminotransferase (ALAT) :
Alanine + α-cétoglutarate −→ pyruvate + glutamate
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte :
❑ a. L’ α-cétoglutarate est un donneur de groupement amin é.
❑ b. L’activité ALAT peut être déterminee
´ par dosage du pyruvate en ajoutant du
NAD et de la lactico-déshydrogénase.
+
228 La vitamine C :
❑ a. est une gamma-lactone.
❑ b. est une molécule appartenant à la série L.
❑ c. est cofacteur d’une réaction enzymatique permettant l’augmentation du Tm du
collagène.
❑ d. prévient la survenue du scorbut.
❑ e. n’est pas couplée à la vitamine E lors de la rég énération des lipides peroxydés.
D’après concours Nancy
Métabolisme
233 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. La proline peut etre
ˆ synth étisée à partir de l’acide glutamique.
❑ b. L’acide glutamique est le précurseur du GABA par désamination.
❑ c. L’acide glutamique est un précurseur de l’acide folique.
❑ d. La glutamine est synthétisée à partir de l’acide glutamique et de l’asparagine.
❑ e. L’acide glutamique est le précurseur de la β-alanine, constituant du CoASH.
D’après concours Dijon
Quels atomes de carbone, numérotés ici 3, 4, 5, 7, 8, 9 doit-on remplacer par un atome d’azote
pour obtenir la molecule
´ d’ad énine ?
❑ a. 3, 5, 9 ❑ b. 4, 5, 7, 9 ❑ c. 3, 5, 7, 9 ❑ d. 3, 7, 8, 9
❑ e. 3, 4, 7, 8
D’après concours Amiens
4. Biologie moléculaire
ADN, génome et chromosomes
Niveau facile
248 L’ATP :
❑ a. Est un ribonucléotide.
❑ b. Possède une seule liaison phosphoanhydre.
❑ c. Est indispensable pour fournir de l’énergie.
❑ d. Comporte de l’adénine.
❑ e. Comporte une liaison phosphodiester.
D’après concours Nancy
Niveau intermédiaire
256 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.
❑ a. Tous les gènes codent des polypeptides.
❑ b. Les séquences SINE sont group ées en tandem au niveau des centromères.
❑ c. Les pseudogènes codent les ARNi.
❑ d. L’ADN VNTR est localisé pres ` des télom ères.
❑ e. Certaines copies LINE sont capables de se transposer.
D’après concours Paris 11
257 Parmi les propositions suivantes concernant une molécule d’ADN double brin circu-
laire contenant 21% d’adénosine, laquelle est exacte ?
❑ a. Elle contient 10, 5% de guanosine.
❑ b. Elle contient 21% de guanosine.
❑ c. Elle contient 29% de guanosine.
❑ d. Elle contient 58% de guanosine.
❑ e. Le pourcentage de guanosine dans la molécule d’ADN ne peut être déterminé
à partir des données fournies.
D’après concours Paris 11
Niveau dificile
Réplication
Niveau facile
269 Concernant la réplication de l’ADN chez les eucaryotes, quelle est la proposition
fausse :
❑ a. Un ADN double brin sous forme d’hélice de conformation B ne peut être
réplique´ sans dénaturation préalable.
❑ b. La synthèse d’un acide désoxyribonucléique s’effectue en répliquant un ADN
matriciel qui sera lu dans le sens 5’ vers 3’.
❑ c. Deux ADN polymérases ADN-dépendantes de type distinct sont responsables
de la réplication simultanée des deux brins d’ADN d’un réplicon.
❑ d. Plusieurs origines de réplication sont regroup ées dans des foyers de réplication
stables où elles seront activées en même temps.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Niveau intermédiaire
❑ b. Les protéines SSB (Single Strand Binding protein) se lient aux r égions double
brin de l’ADN.
❑ c. Le collier coulissant clamp aide l’ADN polym érase III à se déplacer sur
l’ADN double brin.
❑ d. ´ és de façon s équentielle et sont reli és
Les fragments d’Okazaki sont synthetis
par une ADN ligase.
❑ e. La matrice du brin fils discontinu est hydrolysée avant l’action de l’ADN ligase.
D’après concours Paris 11
Niveau difficile
274 Concernant la réplication chez les procaryotes ou les eucaryotes, choisir la ou les
proposition(s) exacte(s) :
❑ a. L’ADN polymérase ε possède une activité exonucléase 5’ vers 3’.
❑ b. L’ADN polym érase III est moins rapide que la polymérase I dans son action de
polymérisation.
❑ c. Les ADN polymérases s’accrochent généralement sur un ADN simple brin.
❑ d. La fixation d’une tyrosine sur l’ADN est un év énement nécessaire à l’action de
la topoisomérase I.
❑ e. La télom érase synthétise les s´
equences t élomériques à partir d’une molécule
d’ADN matrice faisant partie de sa propre structure.
D’après concours Montpellier 1
275 À propos de la réplication et des modifications de l’ADN qui lui font suite :
❑ a. Les protéines SSB permettent de stabiliser la s éparation des 2 brins d’ADN.
❑ b. La primase synthétise une amorce d’ADN nécessaire au démarrage de l’activité
de l’ADN polymérase I.
❑ c. Les fragments d’Okazaki synthétis és par l’ADN polymérase I sont dégrad és
par l’action d’une ADN-exonucléase sur l’ADN r épliqué.
❑ d. L’ADN polymérase III corrige ses propres erreurs (proofreading).
❑ e. La méthylation de l’ADN se fait par transfert du groupement méthyle de la S-
adénosylméthionine sur la cytosine des ilots cytosine-phospho-guanine (CpG)
D’après concours Nancy
276 Concernant les mécanismes de réplication de l’ADN chez les eucaryotes, quelle est
la proposition fausse :
❑ a. La réaction de polymérisation des acides nucléiques par les ADN polymérases
ADN-dépendantes et par les ARN polym érases ADN-dépendantes est catalysée
à partir d’un groupement 3’OH.
❑ b. La synthèse d’un ADN bicaténaire à partir d’une origine de réplication est bi-
directionnelle et simultanée sur les deux brins.
❑ c. Les fragments d’Okazaki sont des fragments longs d’ADN, synthétises
´ par
l’ADN polymérase epsilon (ε).
❑ d. La réparation par correction d’épreuve (proofreading) permet de corriger les er-
reurs d’incorporation de nucléotides effectuées par l’ADN polymérase au cours
de la réplication.
102 énoncés • UE 1
Réparation - Mutations
Niveau facile
277 Une mutation ponctuelle introduit un codon TAA dans une séquence nucléique codant
pour une protéine :
❑ a. Elle conduit à un arrêt de la traduction en raison d’un codon stop prématuré.
❑ b. Elle conduit à une modification du cadre de lecture.
❑ c. Elle conduit à une mutation faux sens.
❑ d. Elle conduit à une mutation non sens.
❑ e. Elle constitue un événement rare.
D’après concours Nantes
Niveau intermédiaire
Niveau difficile
|
m
o
c
❑ c. L’excision d’une mutation C=⇒U utilise une uracile glycosylase.
t.
o
p
s
g
❑ d. Le Xeroderma pigmentosum est une maladie génétique humaine caractéris ée
lo
.b
s
par un défaut d’activité du systeme
` d’excision de nucléotides.
in
c
e
d
e
Les mutations peuvent être provoquées par des radiations ionisantes.
m
❑ e.
s
e
rd
D’après concours Lille
o
s
e
tr
e
/l
:/
p
Transcription
tt
h
|
m
o
.c
Niveau facile
s
s
re
p
rd
o
292 Concernant la transcription et la maturation des ARN :
.w
s
in
c
e
Le facteur sigma est indispensable à l’élongation de la transcription chez la
d
❑ a.
e
m
s
bactérie.
e
rd
o
s
❑ b.
tr
e
/l
:/
p
ribosomaux.
s
in
c
e
d
❑ d. Les régions introniques d’un gène sont toujours présentes dans l’ADN après
e
M
s
e
épissage.
rD
o
s
re
❑ e. Toute néosynthèse d’acide nucléique procède d’un allongement 5’P vers 3’OH.
T
e
/L
s
ARN polymérases.
w
|
s
in
❑ c. La coiffe des ARN messagers résulte de l’ajout d’un nucléotide 7-méthyl GTP.
o
s
re
T
296 Concernant les ARNm eucaryotes et les gènes qui les codent :
❑ a. Un facteur d’initiation de la traduction interagit avec la coiffe des ARN
messagers.
❑ b. Certaines protéines se liant à la séquence poly-A des ARN messagers protègent
ceux-ci de la dégradation.
❑ c. Chaque gène codant pour un ARN messager est transcrit à partir d’un promo-
teur unique.
❑ d. L’épissage alternatif ne concerne que les régions 3’ non codantes des pré-ARN
messagers.
❑ e. L’épissage alternatif ne se déclenche que dans les cellules cancéreuses.
D’après concours Strasbourg
297 Un segment de la séquence d’un gène de souris est schématisé ci-dessous. L’adénosine
A soulignée correspond au site d’initiation de la transcription :
5’-CTATAATGATCCGACGCACGTGGGACCGGCATGCC-3’
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes :
❑ a. Ce segment fait partie d’un enhancer.
❑ b. Ce segment fait partie d’un promoteur.
❑ c. La séquence contactée par la protéine TBP est présente dans le segment
schématisé.
❑ d. La séquence contactée par la protéine TBP est en aval, c’est-a-dire
` au-del à et à
droite du dernier nucléotide 3’ schématisé.
❑ e. Après transcription de 3 nucléotides, l’ARN est un trinucléotide 3’-AUG-5’.
D’après concours Strasbourg
299 Concernant les réactions d’excision des introns et d’épissage des exons :
❑ a. Le snRNA U1 s’apparie aux nucléotides du site de branchement.
❑ b. Au cours de la deuxième r éaction de transestérification, une adénosine faisant
partie du site de branchement réagit au niveau de son groupement OH en 3’.
❑ c. Le site de branchement est en général plus proche du site accepteur que du site
donneur d’épissage.
❑ d. Après les réactions de transestérification, l’ADN exonique a une structure ra-
mifiée dite en lasso.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Niveau intermédiaire
Niveau difficile
Traduction
Niveau facile
Niveau intermédiaire
318 Concernant l’étape de traduction d’un gène dont le début de la séquence codante est
représenté ci-dessous à partir du codon initiateur :
ATGAAGCTGCTCGCAGCAACTGTGCTACTCCTCACCATCTGCAGCCTTGAA
❑ a. Au cours de la traduction, le premier ARNt qui se fixera sur le site A du ribo-
some aura pour anticodon la séquence UUC.
UE 1 • énoncés 113
321 L’ARNt :
❑ a. est appelé t à cause de sa structure en feuille de trefle.
`
❑ b. ne présente que des structures hélicoı̈dales.
❑ c. possède des bases atypiques comme l’inosine ou la dihydrouridine.
❑ d. possède en moyenne 20% de nucléotides invariants.
❑ e. possède toujours une boucle de l’anticodon impliquée dans la traduction du
message gén étique.
D’après concours Nancy
Niveau difficile
324 L’ARNti-méthionine :
❑ a. Consomme 2 liaisons riches en énergie pour sa synthèse à partir de l’ARNt et
de la méthionine.
❑ b. Comporte l’anticodon UAC.
❑ c. Comporte une base flottante.
❑ d. Sa liaison à l’ARNm détermine le cadre de lecture.
❑ e. Peut occuper le site P du ribosome.
D’après concours Paris 6
325 Le code génétique a été élucidé en partie à l’aide d’expériences dans lesquelles des
polynucléotides de séquences répétées ont été utilisés comme ARNm pour diriger la synthèse
protéique.
Les expériences ont ét é menées in vitro à l’aide d’extraits acellulaires. La présence d’un
codon d’initiation de la traduction n’est pas nécessaire dans les conditions expérimentales
utilisées.
Choisissez la ou les proposition(s) exacte(s) à proposdes séquences suivantes :
(1) UUUUUUUUUUUU...
(2) AUAUAUAUAUAU...
(3) AUCAUCAUCAUC...
❑ a. L’ARN (1) permet la synthèse d’un polymère de phénylalanine.
❑ b. L’ARN (2) code pour un polymère d’isoleucine et de tyrosine alternées.
❑ c. Tous les peptides synthétisés à partir de l’ARN (2) commenceront par une
isoleucine.
❑ d. La traduction de l’ARN (3) peut conduire à un mélange de peptides qui diffèrent
par la nature des acides aminés qu’ils contiennent.
❑ e. Dans le deuxième cadre de lecture, l’ARN (3) code pour un peptide composé
de sérine.
D’après concours Montpellier 1
UE 1 • énoncés 115
328 Concernant la méthylation de l’ADN des mammifères, quelle est la proposition fausse :
Niveau intermédiaire
333 Concernant les facteurs de régulation transcriptionnelle agissant par liaison directe à
l’ADN :
❑ a. La plupart d’entre eux sont recrutés par le facteur TFIID et se lient à l’ADN du
promoteur.
❑ b. La plupart d’entre eux se lient à l’ADN des enhancers caractérisés par leur
séquence r ép étée (100 à 200 r épétitions de dinucl éotides CpG).
❑ c. Parmi eux on trouve les récepteurs à la vitamine D et aux hormones
thyro¨ıdiennes.
❑ d. Parmi eux on trouve les récepteurs à l’insuline et aux facteurs de croissance
FGF.
❑ e. Parmi eux on trouve des protéines à homéodomaines.
D’après concours Strasbourg
UE 1 • énoncés 117
Niveau difficile
336 Indiquez la famille de protéines régulatrices de l’expression des gènes qui se dimérisent
par l’intermédiaire d’interactions hydrophobes.
❑ a. Les protéines à motif à doigts de zinc.
❑ b. Les protéines à motif à rép étition de leucine.
❑ c. Les protéines à motif hélice-tour-hélice.
❑ d. Les facteurs de transcription eIF2 et eIF2B.
❑ e. Les protéines à motif hélice-boucle-hélice.
D’après concours Paris 11
339 Le gel de polyacrylamide réalisé pour d éterminer la séquence d’un fragment d’ADN
selon la méthode de Sanger est présenté ci-dessous. Chaque indication en haut du gel : G, A,
T, C correspond à l’incubation en pr ésence de l’un des 4 didésoxynucléosides triphosphate.
347 Quelle paire d’amorces permet d’amplifier par PCR la séquence d’ADN ci-dessous ?
(NB : un seul brin est représenté ; les r égions ciblées pour définir les amorces sont indiquées
en gras).
5’-GGTAAGGGCGGTCGCCTGGCGCTCCACTGTAGTGGGCGAGCCTGCA
GACGACCGCACGGCAGCTCCGGAGTCGGCGGCTCCAGGCTCCCTCCCCG
GAATCACATTCCAGAATCCCCGCACGGCTTCCCAGTGCAGATT-3’
❑ a. 5’-GGTAAGGGCG-3’ et 5’-AGTGCAGATT-3’
❑ b. 5’-CCATTCCCGC-3’ et 5’-AATCTGCACT-3’
❑ c. 5’-CGCCCTTACC-3’ et 5’-AGTGCAGATT-3’
❑ d. 5’-GGTAAGGGCG-3’ et 5’-AATCTGCACT-3’
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 1 • énoncés 121
Niveau intermédiaire
122 énoncés • UE 1
❑ a. Avant d’être pris en charge par le complexe RISC (RNA Induced Silencing
Complex), les siRNA ont une extrémité 3’-OH libre à bouts coh ésifs.
❑ b. Le segment d’ARNm ciblé par l’ARN antisens anti-obstructine décrit ci-dessus
a la séquence suivante : 5’ UCG UUA GCA GGU . . . 3’.
❑ c. Dans le gène de l’obstructine, le brin transcrit produisant le segment d’ARN
ciblé par l’ARN anti-sens anti-obstructine décrit ci-dessus a la séquence sui-
vante : 5’ ACC TGC TAA CGA. . . 3’.
❑ d. Les ARN antisens peuvent se fixer sur une r égion complémentaire dans la partie
codante de l’ARN entraı̂nant ainsi la dégradation du transcrit.
❑ e. Les ARN antisens peuvent se fixer sur une r égion complémentaire dans la partie
3’ non traduite de l’ARN et empêcher ainsi la traduction du gène.
D’après concours Nancy
Niveau difficile
356 La sequence
´ nucléotidique d’un gène X a ét é déterminée par la méthode de Sanger,
chez un individu normal et chez un malade portant un gène X d élét é.
En vous appuyant sur la figure ci-dessous montrant les gels de séquence du gène X normal
et du gène X muté, pr écisez quelle est, parmi les séquences nucleotidiques
´ propos ées, celle
correspondant à la partie du gène X présente chez le sujet normal et délet´ ée chez le malade ?
❑ a. 5’-GAGCAGGTCGAAGGGGATGGCCACCATGTCGATGAGGAA
CCAGCC-3’
❑ b. 5’-CGACCAAGGAGTAGCTGTACCACCGGTAGGGGAAGCTG
GACGAG-3’
❑ c. 5’-GAGCAGGTCGAGGAACCAGCC-3’
UE 1 • énoncés 125
QCM n◦357 à 360 : Pour étudier la structure du ou des gènes codant la carnitine-palmityl
transférase (CPT) ainsi que le profil d’expression tissulaire, des chercheurs disposent d’une
banque d’expression réalisée à partir d’un mélange de tissus (foie, muscle, muscle cardiaque)
ainsi que, pour le criblage, d’un anticorps anti CPT de lapin. Cette banque d’expression
utilise un système bactérien comme cellules hôtes.
D’après concours Paris 5
(GB globules blancs. La ligne en pointillés fins est un simple guide d’alignement.)
Les résultats observés sont compatibles avec :
❑ a. Une transcription sp écifique de tissu.
❑ b. Une réplication spécifique de tissu.
❑ c. Une utilisation de promoteurs alternatifs.
❑ d. Une maturation spécifique de tissu des ARNm.
126 énoncés • UE 1
360 L’ensemble des résultats permettent à ce stade d’affirmer que les ADNc des clones X
et Y :
❑ a. Sont les produits de deux gènes différents.
❑ b. Sont issus d’un seul et même gène.
❑ c. Correspondent à des expressions différentes au cours du développement.
❑ d. Sont les produits d’une même famille de gènes.
❑ e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
QCM n◦361 à 362 : L’isocitrate déshydrogénase (IDH) est une enzyme intervenant dans le
métabolisme du citrate et du glutamate.
Pour caractériser et mieux comprendre les effets de différentes anomalies moléculaires, on
décide de réaliser la séquence d’IDH à partir de différentes tumeurs par la technique de
pyroséquençage.
Les résultats permettent de distinguer cinq séquences différentes comme l’indiquent les tracés
des pyrogrammes (tracés 2 à 6 de la figure).
Les seules différences observées par rapport à la séquence normale (tracé 1 de la figure) se
situent sur le même exon, c’est pourquoi nous ne représentons que les codons 131, 132 et 133
parmi les 414 codons du gène.
D’après concours Paris 5
UE 1 • énoncés 127
362 Au vu des résultats présentés dans la figure, quelle est la ou quelles sont les proposi-
tion(s) exacte(s) ?
❑ a. Des résultats identiques auraient pu être observés après s équençage par la tech-
nique de Sanger.
❑ b. Les variations de séquences observées ne sont pas délétères puisqu’elles
gén èrent toutes des variations faux-sens.
❑ c. On observe sur les pyrogrammes présentés des délétions et des duplications.
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La technique de PCR seule aurait permis d’obtenir les mêmes résultats.
Aucune de ces propositions n’est exacte.
énoncés • UE 1
❑ d.
❑ e.
128
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UE 1 Concours blancs (énoncés)
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
Concours n ◦ 1 (durée 2 h)
Chimie
1 Soit l’atome 63
27 Co. Parmi les propositions suivantes, donnez la (les) proposition(s) exacte(s) :
4 Soit l’atome d’azote (Z=7) à l’état fondamental. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
13 Parmi les propositions suivantes relatives au couple MoO2 / HMoO−4 , quelle(s) est
(sont) celle(s) qui est (sont) juste(s) ?
132 Concours blancs • UE 1
le potentiel standard.
❑ a. Le nombre d’oxydation du molybdène est de +VI dans MoO2−
4 et 0 dans MoO 2 .
❑ b. Pour écrire la demi-équation de ce couple r édox on place deux électrons du côté
de MoO2 de manière à équilibrer la charge −2 de l’ion MoO 2− 4 .
❑ c. L’équation de Nernst relative à ce couple en solution aqueuse est :
E = E◦ + 0, 03 log ( [MoO2− + 4
4 ].[H3 O ] ) / [MoO 2 ]
❑ d. L’équation de Nernst relative à ce couple en solution aqueuse est :
E = E◦ + ln ( [MoO2−4 ].[H3 O ] ) / [MoO2 ]
+
17 On considère une solution aqueuse d’un acide faible HA de pKa = 3, 00. La ou (les-
quelles) de ces propositions est (sont) vraie(s) :
❑ a. Le pH d’une solution de concentration c = [HA] = 3, 0 × 10−1 mol.L−1 est
pH = 1, 76.
❑ b. Pour déterminer le pH d’ une solution de cet acide de concentration
c = [3 × 10−5 ] mol.L−1 on peut utiliser directement pH = pc.
❑ c. L’autoprotolyse de l’eau est toujours négligeable devant la r éaction
HA + H2 O = A− + H3O +.
UE 1 • Concours blancs 133
21 Soit les quatre molécules suivantes, indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s).
25 Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui est (sont) exacte(s).
❑ a. Deux composés isomères de constitutions sont toujours isomeres` de position.
❑ b. Des isomères de position sont également appelés régioisomères.
❑ c. Deux composes ´ isom ères de conformation ne peuvent être, en aucun cas,
également isomères de configuration.
❑ d. Deux composés isomères de configuration ne peuvent être en aucun cas
également isomères de conformation.
❑ e. Une molécule avec un seul carbone asym étrique dans sa structure ne peut exis-
ter que sous deux conformations, nommées R et S.
D’après concours Lyon
26 Concernant l’halogénation :
❑ a. L’halogénation d’un alcène est une réaction électrophile.
❑ b. L’halogénation d’un alcane est une syn addition.
❑ c. L’halogénation d’un alcène passe toujours par un intermédiaire ponté.
❑ d. L’halogénation d’un alcane dans un alcool peut conduire à la formation d’un
éther.
❑ e. La bromation du benzène est une SN.
D’après concours Nancy
UE 1 • Concours blancs 137
Biochimie
31 La myosine purifiée à partir du muscle squelettique est analysée :
❑ a. L’analyse par chromatographie, par filtration sur gel, met en évidence une seule
protéine de 520 kD.
❑ b. La protéine peut être retenue sur une colonne d’affinité constituée de billes sur
lesquelles ont et´ é greffées des mol écules de troponine.
❑ c. L’analyse par électrophorèse SDS PAGE après traitement par le
β-mercaptoéthanol met en évidence deux bandes protéiques.
❑ d. L’analyse en électrophorèse bidimensionnelle met en évidence six taches.
❑ e. La myosine peut être dosée en utilisant son activité ATPasique.
D’après concours Paris 6
32 Concernant l’histidine :
❑ a. Sa chaı̂ne lat érale contient un cycle.
❑ b. À pH 7, sa charge globale est positive.
❑ c. Elle peut former une liaison de coordination avec un ion Fe ++.
❑ d. Sa chaı̂ne lat érale a un caractère aromatique.
❑ e. Elle est directement impliquée dans la s électivité ionique du pore du récepteur
nicotinique de l’acétylcholine.
D’après concours Paris 6
UE 1 • Concours blancs 139
musculaire.
❑ d. La troponine se dissocie de la myosine.
❑ e. La tropomyosine se dissocie de l’actine.
D’après concours Paris 6
34 Concernant l’hélice α :
❑ a. Dans chaque liaison impliquée, c’est un atome d’oxygène qui est donneur d’hy-
drogène et un atome d’azote qui est acepteur.
❑ b. Les valeurs des angles Ψ et Φ sont les mêmes que dans les feuillets β.
❑ c. Les chaı̂nes latérales sont dirigees
´ vers l’ext érieur de l’hélice α.
❑ d. C’est la structure secondaire qui entre dans la composition des motifs
immunoglobuliniques.
❑ e. Elle résiste à la dénaturation par l’urée 8M.
D’après concours Paris 6
37 Indiquez, parmi les réponses suivantes, celle(s) qui est(sont) exacte(s) dans les deux
heures qui suivent le petit déjeuner :
140 Concours blancs • UE 1
39 Vous accélérez le rythme de votre course pour arriver hors d’haleine chez vous. La
capacité d’oxygénation de vos muscles est insuffisante. Ceci aura la(les) cons équence(s) sui-
vante(s) sur la dégradation du glucose :
❑ a. La dégradation du glucose en pyruvate sera accel´ éree.
´
❑ b. La dégradation du pyruvate en acétyl CoA sera accélérée.
❑ c. La dégradation du pyruvate en acétyl CoA sera ralentie.
❑ d. La dégradation de l’acétyl CoA dans le cycle de Krebs sera accélérée.
❑ e. Le pyruvate sera transformé en lactate.
D’après concours Paris 6
41 Concernant la méthionine :
❑ a. Sa chaı̂ne latérale est polaire.
UE 1 • Concours blancs 141
|
m
Elle contient un atome de soufre.
o
❑ e.
c
t.
o
D’après concours Paris 6
p
s
g
lo
.b
42 Cochez la(les) proposition(s) exacte(s) :
s
in
c
e
d
e
La liaison phosphate dans la molécule de glucose-6-phosphate est une liaison
m
❑ a.
s
e
rd
riche en énergie.
o
s
e
tr
e
❑ b. L’ATP possède deux liaisons phosphates riches en énergie.
/l
:/
p
tt
h
❑ c. La liaison thioester (par exemple dans l’acetyl-CoA)
´ est une liaison pauvre en
|
m
o
énergie.
.c
s
s
re
❑ d. L’hydrolyse d’une liaison riche en énergie est endergonique.
p
rd
o
.w
❑ e. Si on met en présence deux couples d’oxydoréduction AH2 /A et BH2 /B, le
s
in
c
e
transfert d’électrons et/ou de protons se fera vers celui qui a le potentiel redox
d
e
le plus élevé. m
s
e
rd
o
s
43 À l’issue d’un sprint, on observe une accumulation de lactate dans les fibres muscu-
h
|
s
❑ a.
s
e
rD
❑ b.
s
re
T
pyruvate.
o
b
e
c
a
partir de NADH, H+ .
w
|
s
in
❑ d. Un GTP est produit directement dans l’une des étapes du cycle de Krebs.
w
w
w
|
45 Un patient présente un diabète de type 1 caractérisé par la destruction ciblée des cellules
β du pancréas endocrine.
Parmi les propositions suivantes concernant l’adipocyte de ce patient, indiquez celle(s) qui
est(sont) exacte(s) en situation post-absorptive.
Biologie moléculaire
51 Concernant la double hélice de l’ADN B :
❑ a. Elle est constituée de deux chaı̂nes polynucléotidiques orientées dans la même
direction.
❑ b. Le pas de l’hélice est gauche.
❑ c. Ses bases puriques et pyrimidiques sont parallèles à l’axe de l’hélice.
❑ d. Elle porte des charges négatives à pH 7 provenant des groupements ionisés
phosphate.
❑ e. Soit la séquence nucléotidique 5’-AGCTCG-3’ sur l’un de ses deux brins, la
séquence compl émentaire de l’autre brin est 5’-TCGAGC-3’.
D’après concours Paris 11
52 Une fois liée à sa s équence cible sur l’ADN, une protéine régulatrice peut moduler le
taux de transcription d’un gene` par plusieurs mécanismes. Parmi les propositions suivantes,
laquelle est inexacte ?
❑ a. Modulation par action sur le complexe d’initiation de la transcription.
❑ b. Modulation par action sur la structure chromatinienne.
144 Concours blancs • UE 1
59 Parmi les séquences suivantes, quelle est celle qui, appariée avec son brin complémentaire,
peut former une structure ressemblant à l’ADN Z ?
❑ a. GGCCGGGCCAAGTC.
❑ b. TATAATCACTACTA.
❑ c. TGAAGTATGTAAAT.
❑ d. GCATGCCAATAGAG.
❑ e. GCGCGCGCTGCACA.
D’après concours Paris 11
64 Parmi les valeurs suivantes, indiquez celle qui correspond au nombre d’orbitales dans
la sous-couche 4 f :
❑ a. 7 ❑ b. 3 ❑ c. 1 ❑ d. 5 ❑ e. 8
UE 1 • Concours blancs 147
68 L’élément rubidium existe sous deux formes isotopiques 85 Rb et 87 Rb. Sa masse mo-
laire vaut 85, 5g.mol−1 . Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. 85 et 87 sont des nombres atomiques.
❑ b. Deux isotopes n’ont pas le même nombre de neutrons.
❑ c. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 1.
❑ d. La proportion isotopique ( 85 Rb/87 Rb) vaut 3.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
72 Un ajout au système de 0, 500 mol de HI(g) est réalisé dans le r écipient à pression
constante. Cochez les propositions suivantes concernant l’état du système au nouvel équilibre
qui sont vraies.
❑ a. La valeur de la constante d’équilibre K c de la réaction R reste inchangée.
UE 1 • Concours blancs 149
81 Après un exercice physique, un sujet absorbe une grande quantité d’eau minérale riche
en bicarbonates.
❑ a. Dans un premier temps, la PCO2 reste normale.
❑ b. Dans un premier temps, le pH sanguin diminue.
❑ c. Dans un premier temps, la concentration en H+ augmente.
❑ d. Dans un second temps, la compensation sera rénale avec diminution de la
sécrétion de protons.
❑ e. Dans un second temps, la compensation sera pulmonaire et se fera par hypo-
ventilation.
D’après concours Montpellier
84 On donne :
2
➣ l’équilibre (1) : acide pyruvique + NADH + H + 1 acide lactique + NAD +
➣ les potentiels standards des couples redox suivants à pH = 0 et à 298 K :
E ◦1 (acide pyruvique/acide lactique) = 0, 23 V ; E◦2 (NAD+/NADH) = −0, 11 V ;
➣ à 25 ◦C : pKa (acide pyruvique/pyruvate) = 2, 5 ;
pKa (acide lactique/lactate) = 3, 9 ;
➣ les formules suivantes :
Biochimie
91 Après un repas :
❑ a. La lipolyse est activée.
❑ b. Une glycogène phosphorylase permet le stockage de glucose sous forme de
glycogène.
❑ c. Une augmentation du rapport glucagon/insuline active la synthèse des lipides
et des protéines.
❑ d. Les differents
´ organes utilisent les substrats apportés par l’alimentation à l’ex-
ception du glucose qui sera réservé aux tissus gluco-dépendants.
❑ e. La glycolyse est activée, permettant la formation d’énergie sous forme d’ATP.
D’après concours Paris 11
UE 1 • Concours blancs 155
95 Peptide
Soit l’hexapeptide (a) de s équence : L A W Q P M
On donne les cinq affirmations suivantes :
1. La concentration de (a) en solution peut être obtenue par mesure de l’absorbance à 280 nm.
2. (a) peut être phosphoryle´ par une protéine kinase.
3. Le pI de (a) est égal à 3, 1 ± 1.
4. (a) a une masse de 6 kDa ± 1.
5. L’hydrolyse de (a) par HCl 6N à 110 ◦ C pendant 24 heures conduira au mélange d’acides
aminés suivant : Ala, Leu, Gln, Met, Pro
156 Concours blancs • UE 1
96 Peptide
Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte :
❑ a. La myoglobine contient un groupement prosthétique.
❑ b. Les immunoglobulines sont riches en hélices α.
❑ c. La structure secondaire du collagène est stabilisée par des liaisons hydrogène.
❑ d. La forme désoxy-hémoglobine (T) est stabilisée par des ponts disulfures.
❑ e. Le motif de structure secondaire prédominant dans la protéine PrPc normale est
le feuillet β.
D’après concours Paris 11
97 Le peptide : TERRIFICPACES
1. ne contient pas de résidu d’acide aminé aromatique.
2. absorbe la lumière dans l’UV à 210 nm.
3. a une masse de 140 ± 20 daltons.
4. peut théoriquement former un pont disulfure intrachaı̂ne.
5. interagit à pH 7, 5 avec une r ésine échangeuse d’ions de type DEAE (diéthylaminoéthyl).
Parmi les combinaisons suivantes, indiquez celle dont toutes les affirmations sont exactes.
❑ a. 1, 3, 5 ❑ b. 2, 3, 4, 5 ❑ c. 2, 3, 5 ❑ d. 2, 4 ❑ e. 3, 4, 5
D’après concours Paris 11
103
❑ a. La valeur attendue du Tm du fragment n◦ 2 sera supérieure à celle du fragment
n◦ 1.
❑ b. À la température de son Tm le fragment n◦2 sera totalement d énaturé.
❑ c. Le rapport nombre de bases puriques/ nombre de bases pyrimidiques est
constant dans les deux fragments.
❑ d. Le brin complémentaire du fragment n◦1 aura la séquence suivante :
5’- TAGGACGTCAGRCTACCTTAGCTGCCATCA
❑ e. Le nombre total de bases pyrimidiques du fragment n◦1 est 30.
104
❑ a. La séquence de l’ARNm obtenu lors de la transcription du fragment n◦1 sera :
5’- AUCCUGCAGUCAGAUGGAAUCGACGGUAGU
❑ b. La séquence de l’ARNm obtenue lors de la transcription du fragment n ◦1 sera :
5’- ACUACCGUCGAUUCCAUCUGACUGCAGGAU
❑ c. Le nombre total de liaison phospho-diester qui seront crées lors de la synthèse
de l’ARNm obtenu lors de la transcription du fragment n◦2 est 29.
❑ d. La molécule située à l’extr émité 3’ du brin d’ARN est caractérisée par la
présence de 2 groupements hydroxyle en position 2’ et 3’ du ribose.
❑ e. La présence d’un hydroxyle en position 2’ sur le ribose dans l’ARN confère
une grande stabilité a` la molécule d’ARN.
105 A propos du génome, lequel (lesquels) de ces items est (sont) exact(s) :
❑ a. Pour les gènes codant les protéines, le nombre d’exons est toujours proportion-
nel à la taille de la protéine.
❑ b. Chez l’homme, la partie du génome correspondant aux exons des gènes
représente environ 5% de la totalit é du génome.
❑ c. Chez l’homme, environ 50% du génome est constitué par des s équences
répétées.
❑ d. Les minisatellites sont des répétitions principalement concentrée au niveau des
régions télom ériques et subtélom ériques.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
UE 1 • Concours blancs 159
Biologie moléculaire
110 Parmi les propositions suivantes concernant le gel de séquence (méthode de Sanger)
représenté ci-dessous, lesquelles sont exactes ?
160 Concours blancs • UE 1
116 Les protéines de régulation génique possèdent un domaine de liaison à l’ADN. Parmi
les domaines suivants, lesquels sont des domaines d’interaction avec l’ADN ?
❑ a. Domaine en doigt de zinc.
❑ b. Domaine riche en proline.
❑ c. Domaine acide.
❑ d. Domaine hélice-boucle-hélice.
❑ e. Domaine riche en glutamine.
D’après concours Paris 11
117 L’ADN :
❑ a. Est sensible à l’action de bases qui le dénaturent par rupture des liaisons de type
hydrog`ene.
❑ b. Est sensible à l’action de bases provoquant des coupures statistiques des brins.
❑ c. Est stable à cause de l’empilement des paires de bases.
❑ d. Est stable à cause des 3 liaisons de type hydrogene ` des CG appariés.
❑ e. Est stable car l’eau est très peu présente dans la zone centrale de la mol écule.
D’après concours Nancy
118 Un ARNm est transcrit par l’ARN polymérase II à partir de la matrice d’ADN sui-
vante : 5’CCCCGTTTATTCGAATGTTCAGGGTTT 3’.
Parmi les propositions suivantes concernant les caractéristiques de cet ARNm, lesquelles sont
inexactes ?
❑ a. Il possède un site donneur d’épissage.
162 Concours blancs • UE 1
120 La synthèse d’ARN par copie (transcription) d’un ADN matriciel partage certaines
propriét és communes avec la synthèse d’ADN. Lesquelles ?
❑ a. La chaı̂ne d’acide nucléique synth étisée a une orientation antiparall èle à la
chaine d’acide nucléique matricielle.
❑ b. La chaı̂ne d’acide nucléique synth étisée comporte des groupements OH sur les
carbones 2’ des pentoses composant les nucléotides.
❑ c. Les nucléotides polymérisés sont ajoutes
´ à l’extrémit é 3’OH de la chaı̂ne
d’acide nucléique synthétisée.
❑ d. La réaction de synthèse démarre à partir d’une chaˆıne d’acide nucléique
(amorce) préexistante.
❑ e. Les enzymes impliquées (ADN et ARN polymérases) catalysent la synth èse de
liaisons phosphodiester.
D’après concours Strasbourg
Concours n ◦ 3 (durée 2 h)
Chimie
121 En considérant que l’électron célibataire est porte´ par l’atome d’azote, cochez la (les)
proposition(s) correcte(s) concernant le radical NO :
❑ a. NO peut être décrit en représentation de Lewis selon le schéma :
UE 1 • Concours blancs 163
122 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) correcte(s) concernant l’ion nitrite NO−2 ?
❑ a. L’atome d’azote est hybridé sp2 .
❑ b. La charge négative est localisée sur l’atome d’azote.
❑ c. L’ion nitrite est de geométrie
´ linéaire.
❑ d. La charge n égative est délocalisable sur l’atome d’azote.
❑ e. Aucune de ces quatre propositions n’est correcte.
D’après concours Paris 5
125 Quel niveau d’énergie est utilisé, une fois que la sous couche 4s est pleine ?
❑ a. 3d ❑ b. 4d ❑ c. 4p ❑ d. 5s ❑ e. 6s
D’après concours Paris 13
126 Soit l’équilibre (2) :
2
Pyruvate + NADH + H+ 1 Lactate + NAD+ à pH = 7 et à 298 K.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Les potentiels apparents à pH = 7 sont
E◦1(pyruvate/lactate) = −0, 19 V et E◦2 (NAD+/ NADH) = −0, 32 V.
164 Concours blancs • UE 1
128 L’arsenic est l’élément de Z = 33. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Dans son état fondamental l’arsenic a pour configuration électronique [18 Ar
] 3d10 4s 2 4p 3.
❑ b. Dans son état fondamental l’arsenic a 3 électrons de valence.
❑ c. L’arsenic appartient à la 5e colonne de la classification p ériodique.
❑ d. L’arsenic est dans la 4e période de la classification périodique.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
129 On appelle X l’élément situé dans la même colonne que l’arsenic mais dans la deuxième
ligne de la classification périodique. Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. L’arsenic faisant partie du bloc d, X n’existe pas.
❑ b. X est le bore 5B.
❑ c. X est l’azote 7 N.
❑ d. X est le fluor 9 F.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
16 32 33 34 36
130 On s’intéresse à l’élément soufre S qui possede
` 4 isotopes S, S, S et S.
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Sachant que la masse molaire atomique est de 32, 06 g.mol −1 , l’isotope le plus
abondant naturellement est le 34S.
UE 1 • Concours blancs 165
131 On s’intéresse à la formation des ions les plus probables pour quelques éléments :
Césium 55Cs, le Baryum 56Ba, l’iode 53 I et le cérium 58 Ce.
❑ a. Le Césium peut donner l’ion Cs 2+.
❑ b. Le Baryum peut donner l’ion Ba2+.
❑ c. L’iode peut donner l’ion I2− .
❑ d. Il y a deux cations possibles pour le cuivre 29Cu.
❑ e. Le Cérium peut donner l’ion Ce 2+.
D’après concours Nancy
137 Soit les molécules suivantes. Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :
138 Soit les trois équations de réaction suivantes. Cochez la (ou les) propositions(s),
exacte(s) :
139 Considérons les additions radicalaires. Cochez la (ou les) propositions(s), exacte(s) :
❑ a. Les additions radicalaires se produisent surtout avec HCl.
❑ b. Elles se produisent en solvant apolaire en présence d’initiateurs de radicaux.
❑ c. Ces réactions sont st éréosélectives et régiosélectives.
❑ d. L’initiation de ces réactions se traduit par la réaction suivante :
R−O−O−R → 2 RO•
∆
❑ e. Le peroxyde de benzoyle est un initiateur de réaction en donnant des radicaux
phényles C 6H•6 .
D’après concours Limoges
145 La cocaı̈ne symbolis ée par B est une base faible en solution aqueuse selon Bröensted
(pKa = 8, 7 à 25◦C).
Cochez la(ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. Une solution aqueuse de coca¨ıne à une concentration de 10 −3 mol.L−1 a un pH
acide.
170 Concours blancs • UE 1
146 Dans un réacteur dont l’enceinte est indilatable, on effectue la r éaction suivante :
C3 H6(g) + H 2O(l) C3H 8 O(l) ∆H r = +250 kJ
Biochimie
149 À propos de la glycolyse :
❑ a. C’est une voie métabolique qui convertit un hexose en deux trioses.
❑ b. Elle aboutit à une molécule comportant une fonction acide.
❑ c. Elle permet la production de la plus grande partie de l’ATP cellulaire.
❑ d. Elle se déroule à la fois dans le cytosol et la mitochondrie.
❑ e. Les molécules de NaDHH + produites dans la deuxième partie de la glycolyse
traversent la membrane mitochondriale.
D’après concours Nancy
150 Le saccharose :
❑ a. Est composé de D-glucose et de L-fructose.
❑ b. Est un dimère d’alpha-D-glucose.
❑ c. Est un glucide réducteur.
❑ d. Est appelé en nomenclature systématique béta-D-fructofuranosyl (1-1) alpha-
glucopyranoside .
❑ e. Existe dans les cannes à sucre.
D’après concours Nancy
172 Concours blancs • UE 1
153 L’acide linoléique est un acide carboxylique à chaine linéaire. Quelle est la proposi-
tion fausse ?
❑ a. La chaˆıne hydrocarbonée comprend 18 C.
❑ b. C’est un acide gras poly-insaturé.
❑ c. Il est aussi appelé acide octad écénoique.
❑ d. Son point de fusion est inférieur à celui de l’acide stéarique.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
155 Parmi les propositions suivantes concernant le glucose, laquelle est fausse :
❑ a. Il a le même poids moléculaire que le fructose.
UE 1 • Concours blancs 173
|
m
D’après concours Grenoble
o
c
t.
o
p
s
g
168 Parmi les oses et osides suivants, lesquels ont un pouvoir réducteur en solution aqueuse ?
lo
.b
s
in
c
❑ a. maltose ❑ b. amylopectine ❑ c. saccharose ❑ d. glucose
e
d
e
m
s
e
❑ e. cellulose
rd
o
s
e
D’après concours Grenoble
tr
e
/l
:/
p
tt
169 Dans la N-glycosylation des protéines, quelle est la nature de l’ose qui s’accroche en
h
|
m
premier sur le résidu asparagine de la séquence, Asn-X-Ser ?
o
.c
s
s
re
❑ a. mannose ❑ b. NAc-glucosamine ❑ c. Nac-galactosamine
p
rd
o
.w
s
❑ d. galactosamine ❑ e. glucoside.
in
c
e
d
D’après concours Grenoble
e
m
s
e
rd
Biologie moléculaire
o
s
e
tr
e
/l
:/
p
170 Parmi les propositions suivantes concernant les propriétés de l’ARN polym érase II
tt
h
|
❑ a.
M
s
e
❑ b. Elle est formée d’une seule chaı̂ne polypeptidique, ce qui permet à l’ADN de
T
e
/L
❑ d. Elle synthétise la chaı̂ne d’ARN dans la direction 5’ ?3’ en ajoutant les ribo-
c
a
.f
w
précurseurs nucléotidiques.
e
M
s
e
❑ b. Les amorces utilisées sont des molécules artificielles d’ADN double brin.
w
w
w
❑ d. L’ADN polym érase étend les amorces dans le sens 5’ vers 3’.
❑ e. L’ADN polymérase utilisée est thermostable.
D’après concours Rouen
172 Concernant la délétion d’un exon de 187 nucl éotides (exon présent au milieu d’un
g ène), quelle est la proposition fausse ?
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UE 1 • Concours blancs 177
177 Concernant la réplication de l’ADN chez les eucaryotes, quelle est la proposition
fausse ?
❑ a. La fourche réplicative se met en place par le recrutement au niveau de l’ori-
gine de réplication d’une enzyme helicase
´ capable de rompre les liaisons hy-
drogènes.
UE 1 • Concours blancs 179
1. Chimie générale
Atomistique
1 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
4 Beet 38 Sr appartiennent à la colonne 2 (groupe IIA) ; 8O est dans la colonne 16 (groupe
VIA) ; 9F est dans la colonne 17 (groupe VIIA).
• La proposition a. est vraie. L’electronégativité
´ croı̂t le long d’une période et d écroı̂t lors-
qu’on descend une colonne. L’él ément le plus électronégatif est le 9 F.
• La proposition b. est vraie. Le caractère oxydant varie comme l’électronégativité.
• La proposition c. est vraie. Le caractère métallique est égal au caractère réducteur.
• La proposition d. est fausse. Le rayon atomique décroı̂t le long d’une période et il augmente
avec le nombre quantique principal n des OA de valence. On a donc l’ordre : F-O-Be-Sr.
• La proposition e. est fausse. L’ordre est : Sr-Be-O-F. La première ionisation croı̂t rapide-
ment le long d’une période et décroı̂t brusquement lorsque n augmente.
2 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. La configuration est : [Ar] 3d 64s 2
• La proposition c. est fausse. La configuration est : [Ar] 3d5 4s0
• La proposition e. est fausse. Fe3+ est plus stable que Fe2+ car sa configuration électronique
ne présente que des sous-couches pleines ou à moitié pleines.
3 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. la réaction est :
Hg(g) → Hg+(g) + e −
• La proposition b. est vraie.
Au, colonne 11, a pour configuration électronique : [Xe] 4 f 14 5d10 6s 1
Hg, colonne 12, a pour configuration électronique : [Xe] 4 f 14 5d10 6s 2.
• La proposition d. est fausse. Il s’agit d’un électron d’une orbitale s.
4 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Rappel : Le symbole d’un nucléide est AZ X o ù A est le nombre de nucléons, Z nombre de protons, N
nombre de neutrons avec A = Z + N .
5 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
UE 1 • Corrigés 181
Corrigés
• La proposition c. est fausse. Il possède 3 electrons
´ de valence.
• La proposition e. est fausse. C’est : 1s 2s 2p 3s 3p 64s2 3d 104p 64d 1.
2 2 6 2
6 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. La configuration est : [Ar] 4s 1.
• La proposition b. est fausse. La configuration : [ Kr] 4d25s 2 a 2 électrons de valence.
• La proposition c. est vraie. La configuration est : [Xe] 4 f 14 5d 16s 2.
• La proposition d. est vraie : 18 électrons.
• La proposition e. est vraie : 10 électrons.
7 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition d. est fausse. X4 et X 3 appartiennent à la même période mais X3 se trouve
après X 4 , donc il est plus électronégatif.
8 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse : 21H (deutérium) et 31H (tritium).
• La proposition b. est fausse : 11H et 31H .
• La proposition c. est vraie : même nombre d’ électron (1).
• La proposition d. est fausse : pas le même nombre de nucléons.
• La proposition c. est vraie : noyaux isotopes.
9 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition b. est fausse. Pour n donné, l est compris entre et n − 1.
• La proposition c. est vraie. Avec n = 4 et l = 3, m prend 2l + 1 valeurs soit 7 OA dégénér ées
donc 14 électrons (sous-couche f ).
• La proposition d. est fausse. Le nombre d’orbitales est égal à n2 donc 16 orbitales.
• La proposition e. est vraie. On a : −l m l.
m étant indépendant de l’énergie les 2l + 1 OA sont toutes de même énergie avec des orienta-
tions spatiales différentes, elles sont dites dégénérées.
10 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Dans 25 Mn [Ar] 3d54s2 , après 3p6 on passe à 4s.
• La proposition b. est fausse. Xe est un gaz noble (colonne 18) donc structure en ns 2 np6
avec n = 5, donc : [Kr] 4d10 5s 25p 6 .
• La proposition c. est fausse : Ca appartient à la colonne II alcalinoterreux.
• La proposition d. est vraie : 18 électrons.
• La proposition e. est fausse : avoir 8 électrons sur une OA p est impossible.
11 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. 3s 1 est plus électropositif que 3s2 donc E i est inférieure.
• La proposition b. est fausse. C’est le contraire, cf. a.
182 Corrigés • UE 1
12 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Dans la 4e colonne et la 4e période, on trouve : [Ar] 3d24s 2 , donc Z = 22.
13 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Il s’agit du nombre de nucléons.
• La proposition d. est vraie. On a : (3 × 85 + 1 × 87)/4 = 85.
14 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il s’agit d’él éments alcalins : colonne 1, structure en ns 1.
• La proposition a. est fausse. On a : ........4s 24p 65s 1 , soit [Kr] 5s 1.
• La proposition b. est fausse. On a : [Xe] 6s1 .
15 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. On a une structure en ns1. Les éléments d’une même colonne
ont la même configuration électronique.
• La proposition b. est vraie. Ils sont électropositif.
• La proposition c. est fausse. Ei diminue lorsqu’on descend une colonne.
• La proposition d. est fausse. Le rayon atomique diminue lorsqu’on descend dans une co-
lonne.
16 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. As est dans la colonne 15 (groupe V A ), 4 e période.
• La proposition b. est fausse : 5 électrons de valence.
17 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
As est dans la colonne 15 (groupe V A ), 5e période.
18 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. L’isotope majoritaire est 32S.
• La proposition b. est fausse. 32
16 S possède x électrons et 16 protons.
• La proposition d. est fausse. 9 F est le plus électronégatif.
• La proposition a. est vraie : structure en 3s23p6 .
19 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. On peut obtenir : Cs? [Xe] 6s 1.
UE 1 • Corrigés 183
Corrigés
• La proposition c. est fausse. On peut obtenir : I− [Kr] 4d10 5s2 5p5 .
• La proposition d. est vraie. il s’agit de : Cu + et Cu2+ .
• La proposition e. est vraie. On peut obtenir : Ce2+ [Xe] 4 f 2 6s2, et aussi Ce3+ et Ce4+ .
20 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Il s’agit de 20Ca qui est un alcalinoterreux (colonne 2).
• La proposition b. est vraie. Il s’agit de 35 Br.
• La proposition c. est fausse. Il n’en possède aucun.
• La proposition d. est vraie. Les éléments de la colonne 2 sont électropositifs.
• La proposition e. est fausse. 35 Br− , de configuration 3p64s 2 , est électronégatif.
21 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
D’après la regle
` de Klechkowsky (principe de stabilit é), l’ordre de remplissage des niveaux
se fait selon (n + l) croissant.
Pour deux O.A de même (n + l) on remplit en premier celle qui possède la plus faible valeur
de n.
Pour la couche 4 p, on a : n = 4, l = 1 soit n + l = 5.
Pour la couche 3d, on a : n = 3, l = 2 soit n + l = 5.
La couche 3d donc est remplie avant 4 p d’ou la réponse a.
22 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Pour la sous-couche 4 f , on a : n = 4 et l = 3. Le nombre quantique magnétique orbital ml
peut prendre 2l + 1 valeurs soit 7 valeurs. Il y a donc 7 O.A, ce qui correspond à 14 électrons.
Cinétique
23 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Un profil énerg étique consiste en un graphique repr´ esentant l’ evolution
´ de l’énergie du
système en fonction de la coordonnée de réaction (ou coordonnée réactionnelle), elle-m ême
liée aux distances et aux orientations des espèces pendant la réaction chimique. Pour une
`
r éaction se faisant en une seule étape (c’est-a-dire un seul processus él émentaire), on représente
à gauche les réactifs, à droite les produits et entre les deux l’état de transition.
Ce dernier est un état d’énergie plus haute que celles des réactifs et des produits donc moins
stable qu’eux. Par conséquent, les affirmations a. et e. sont vraies alors que l’affirmation d est
fausse.
• L’énergie d’activation est l’ énergie minimale qu’il faut apporter à la réaction pour qu’elle
puisse avoir lieu. C’est donc l’énergie qu’il faut fournir pour franchir le maximum (local
dans le cas d’une réaction comportant plusieurs actes él émentaires) au niveau de l’état de
transition, soit la différence d’énergie entre l’état initial (des réactifs) et l’état de transition.
La proposition b. est donc correcte.
• Une reaction
´ est endothermique si l’énergie des produits est supérieure à celle des réactifs.
Dans ce cas-là, le syst ème absorbe globalement de l’énergie entre l’ état initial et l’état final.
Sinon, la réaction est exothermique. Ainsi, la proposition c. est fausse.
24 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
184 Corrigés • UE 1
25 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La vitesse d’une réaction (du type α R1 + β R 2 + ... γ P 1 + δ P2 + ...) se faisant
1 d[A i]
à volume constant peut se mettre sous la forme : v =
νi dt
avec Ai un réactif ou un produit et νi le coefficient stœchiom étrique algébrique (positif pour
les produits et négatif pour les réactifs).
Ainsi, l’unité de la vitesse est : mol.L−1 .s−1 (proposition c. ). Par contre, l’unité de la constante
de vitesse k d épend de l’ordre de la réaction.
26 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• On pose l’hypothèse que la réaction est d’ordre 1 (première proposition à v érifier). Dans
ce cas-la,` la loi d’évolution de la concentration avec le temps permettant d’obtenir une droite
doit être de la forme : ln[ATP] = ln [ATP] 0 − kt. La proposition a. est donc vraie.
On doit donc établir la régression linéaire de la fonction ln[ATP] = f (t) et vérifier que le
coefficient de corrélation est proche de 1 pour valider cette hypoth èse.
On trouve l’équation : ln[ATP] = −1, 46 × 10−5 t − 3, 92, avec un coefficient de corr élation
r2 = 0, 999 997. L’hypothèse est donc validée.
Par identification, on obtient directement la valeur de la constante de vitesse :
k = 1, 46 × 10 −5 s−1. La proposition f. a est donc juste alors que l’affirmation b. est fausse.
Remarque : on suppose que l’ordre par rapport au solvant H2 O est nul ou que la constante k
est en réalité une constante de vitesse apparente de la forme k = k [H2O] β .
d ln k Ea
• Pour obtenir la valeur de la constante k a` 40 ◦C, on utilise la loi d’Arrhénius =
dT RT 2
en l’intégrant entre les deux temp ératures notées T1 et T 2.
kT
2 Ea 1 1 Ea 1 1
On obtient : ln = − soit k T2 = k T1 exp −
kT R T 1 T2 R T 1 T2
1
Après application numérique (en n’oubliant pas de mettre les températures en K et l’énergie
d’activation en J.mol −1 ), on trouve : kT2 = 4, 67 × 10 −4 s−1 .
Remarque : les à 0, 01 × 10−x près signifient simplement que l’on ne garde que trois chiffres
significatifs dans les calculs.
• La constante de vitesse k d’une r éaction donnée ne dépend que de la température donc ne
d épend pas de la concentration initiale en réactif, quel que soit l’ordre de la réaction. Par
contre, le temps de demi-réaction (temps au bout duquel la moitie´ du r éactif limitant a été
consommé) dépend de cette concentration (relation qui dépend de l’ordre de la réaction).
27 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 1 • Corrigés 185
Corrigés
v = k[NO] α [O2 ] 1 .
• La deuxième série d’expériences (où [O 2] = cste) nous permet d’écrire cette loi sous la
forme : v = k app[NO] α soit ln v = ln kapp + α ln[NO] avec kapp = k[O2] 1
La régression linéaire de la fonction ln v = f (ln[NO]) nous donne :
ln v = 2, 01 ln[NO] + 5, 09 avec un coefficient de corr élation r2 = 0, 9999895.
Par identification, on en déduit que l’ordre partiel par rapport au monoxyde d’azote est :
α = 2.
• Ainsi, la loi de vitesse est : v = k[NO]2[O 2] 1. La seule proposition correcte est donc la
proposition c.
28 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
En utilisant a` nouveau la r égression lin éaire de la réponse précédente, on obtient par identifi-
cation : ln kapp = 5, 09 soit kapp = 162 L.mol−1 .s −1 (unité trouvée grâce à l’expression
de la vitesse)
En déterminant cette constante de vitesse apparente pour chaque expérience, on trouve :
kapp = 150 L.mol−1 .s −1 pour les quatre premières expériences et kapp = 144 L.mol −1 .s−1
pour la dernière.
Par conséquent, la réponse attendue était l’affirmation d.
29 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La décomposition de l’antibiotique, que l’on notera A, suit une loi de vitesse d’ordre 1.
Ainsi, la loi d’évolution de [A] en fonction du temps et l’expression du temps de demi-vie
ln 2
(ou demi-réaction) sont : [A]t = [A]0 e−kt et t 1/2 =
k
• La deuxième relation, nous permet de déterminer la valeur de la constante de vitesse :
ln 2
k= = 1, 65 an−1 = 0, 4 mois−1
t1/2
• Pour t = 3 mois, on utilise k = 0, 14 mois−1 et la premiere ` relation. On trouve :
[A] 3 mois = 3, 9.10 mol.L . Pour t = 1 an, on utilise k = 1, 65 an−1 et on trouve :
−3 −1
30 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La définition d’un catalyseur est la suivante : espèce qui augmente la vitesse d’une réaction
thermodynamiquement favorable sans en modifier l’état final prévu par la thermodynamique
et sans apparaı̂tre dans l’équation-bilan de la réaction. Par conséquent, les propositions b. et
e. sont correctes.
• Pour augmenter la vitesse de la réaction, le catalyseur joue sur la valeur de la constante
de vitesse en diminuant la valeur de l’énergie d’activation globale (loi d’Arrhénius : k =
Ea
A exp − ), sans changer les énergies des réactifs et produits. La proposition d est donc
RT
juste tandis que l’affirmation c. est fausse.
• Enfin, par définition, un(e) enzyme est un catalyseur biologique donc la proposition a. est
correcte.
31 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
186 Corrigés • UE 1
32 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La pente de la courbe (4) n’étant pas 100 fois sup érieure à celle de la courbe (1), on en
d éduit que la proposition a. est fausse.
• D’apr ès les conclusions de la question précédente, les conditions optimales sont : concen-
trations élevées, température élevée et présence d’ions Fe2+ . Par conséquent, la proposition
b. est correcte.
• Les molécules sont en mouvement perpétuel. Cette agitation est d’autant plus importante
que la température est grande. On parle d’agitation thermique. L’affirmation c. est donc vraie.
• L’effet de la temperature
´ nous montre que la r éaction est favoris ée lorsqu’elle absorbe de
l’énergie thermique donc qu’elle est endothermique. Par contre, on ne peut pas prédire que
la réaction est également endergonique à partir de l’effet de la température uniquement. La
proposition d. est donc fausse.
• Les courbes représentées nous permettent de déterminer les vitesses initiales de chaque
expérience. Or, cette vitesse initiale a pour expression :
β
v 0 = k [I −]0 [S2 O2− avec [I − ]0 = 2 [S2 O2−
α
8 ]0 8 ]0
α 2− β 2− q
d’où v0 = k 2[S 2 O2− α
8 ] 0 [S 2O 8 ]0 = k 2 [S2 O 8 ]0 avec q = α + β
α
Ainsi ln v 0 = ln k 2 + q ln [S2O 2− ] .
8 0 2−
La régression linéaire de ln v 0 = f ln [S 2 O8 ] 0 nous permet de trouver q, l’ordre global de
la réaction (celui-ci correspondra au coefficient directeur de l’équation de droite). La propo-
sition e. est donc correcte, bien que la détermination de l’ordre ne soit pas directe.
Thermochimie
33 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. L’expression est ∆rG◦ = ∆r H ◦ − T∆rS ◦.
• La proposition b. est fausse. Comme ∆ rH ◦ < 0, la reaction
´ d égage de la chaleur, elle est
exothermique.
• La proposition c. est fausse. Comme ∆r G < 0, la réaction est exergonique, elle se fait spon-
tanément.
p2(HI)
• Pour l’équilibre considéré, on a : Kp = Kc = ·
p(H2).p(I 2)
UE 1 • Corrigés 187
Corrigés
p2 (H2)
D’autre nous avons la relation : ∆rG ◦ = −RT ln K p . Compte tenu des données numériques et
après calcul nous obtenons K p = 3, soit K p = 1, 733 ce qui donne : p(HI) = 1, 73.p(H2 ) =
1, 73.p(I2).
Comme pi = P ◦ = 1 atm la proposition d. est fausse.
i
34 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
L’expression énergie libre est insuffisante. S’agit-il de l’énergie libre de Gibbs ou de Hel-
moltz ? Nous prendrons l’enthalpie libre ∆r H ◦.
• La proposition a. est fausse. Pour une reaction
´ endothermique ∆ rH ◦ > 0. La réaction chi-
mique absorbe de la chaleur.
• La proposition b. est fausse. Un réactif nucléophile (ami des noyaux) est un donneur
d’électrons. C’est soit un anion X, soit une molécule neutre possédant un doublet libre.
• La proposition c. est vraie. CH3 − CH +2 > CH3+
La stabilit é d’un carbocation est augmentée par tout ce qui lui permet de survivre avec six
électrons et une charge positive, donc favorisé par effet +I ou par effet m ésomère.
• La proposition d. est vraie. Il est électrophile, ami des électrons ; (C3 H 7)4 N + carbocation
quaternaire.
• La proposition e. est vraie : exemple : AlCl3
Un acide de Lewis est un accepteur de doublet, il présente une orbitale vacante.
35 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’équation de la réaction de combustion du glucose est :
C 6H6 O6(s) + 6 O 2(g) → 6 CO 2(g) + 6H2 O(l)
• La proposition a. est fausse. Elle produit 6 moles de dioxyde de carbone.
• La proposition b. est fausse. Elle produit 6 moles d’eau.
• La proposition c. est vraie ; voir l’équation de réaction ajustée.
• La proposition d. est fausse. On a ∆H ◦ < 0 ; la réaction est exothermique comme toute
combustion.
• La proposition e. est fausse. Dans le S.I l’unité de mesure de la chaleur est le Joule ( 1
calorie ≈ 4, 18 J).
36 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
D(’après la relation de Guldberg et Waage, la constante d’équilibre est :
i [P i,eq ]
νi
Keq = o ù P désigne les produits et R les r éactifs.
j [R j ]
νj
37 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La fusion est le passage de l’état solide ordonné vers l’état
liquide moins ordonné, il faut fournir de l’énergie ∆Hfusion > 0.
La liquéfaction est le passage de l’état gaz (désordonné) vers l’état liquide (moins désordonné)
donc ∆Hliq < 0. Le système c ède de l’énergie au milieu extérieur.
• La proposition b. est fausse. La sublimation est le passage de l’état solide à l’état gazeux ;
donc ∆Hsub = ∆H fus + ∆Hvap.
• La proposition c. est vraie. H est une fonction d’état extensive du système étudié, décrite à
l’aide des variables d’état (T , P, ni ).
• La proposition d. est fausse. ∆Hion correspond à la r éaction Xgaz → X(+g) + e− , toujours
endothermique.
• La proposition e. est fausse. Elle est toujours plus élevée pour la seconde car il faut arracher
un électron à un cation.
38 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est vraie. On a : H = U + PV où H est l’enthalpie et U l’énergie interne.
• La proposition b. est fausse. ∆rS renseigne sur l’organisation/d ésorganisation associée à
une réaction. Si ∆ rS > 0 la réaction chimique conduit a` une d ésorganisation du syst`eme, en
augmentant la quantité de matière de gaz.
• La proposition c. est fausse. Comme ∆r H > 0 la réaction est endothermique ; elle absorbe
de la chaleur.
• La proposition d. est vraie La réaction A(s) → B(l) + C(g)
➣conduit à une désorganisation du syst ème, soit : ∆rS > 0 ;
➣ est exothermique, soit : ∆r H < 0
➣ et comme ∆r G = ∆r H − T ∆rS alors ∆ rG < 0, la r éaction est exergonique, elle se fait
spontanément.
• La proposition e. est fausse. W n’est pas une fonction d’ état, il depend
´ de la nature de la
transformation, du chemin suivi pour passer de l’état initial à l’état final.
39 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
aCaCO3(s) . PCO2/P ◦
• La proposition a. est fausse. L’expression de K p est K p = ·
aCaCO3(s)
L’activité des solides purs est = 1, P ◦ la pression de référence donc K p = pCO 2(g) .
• La proposition c. est fausse. CaCO3(s) est insoluble dans l’eau.
• La proposition d. est fausse. CaO(s) est partiellement soluble dans l’eau.
• La proposition e. est fausse. D’après la loi de Le Ch âtelier (principe de modération), à V et
T constantes, une augmentation de pression déplace l’ équilibre dans le sens d’une diminution
du nombre de moles de gaz, donc dans le sens 2.
40 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Acide lactique : C 3H 6O3 ; Acide pyruvique : C3 H 4O 3 .
• La proposition a. est vraie. On a : C 3H 6O 3 = C3H4 O 3 + 2H+ + 2e− .
L’acide lactique est le réducteur du couple.
UE 1 • Corrigés 189
Corrigés
• La proposition c. est vraie. La mol écule présente deux doubles liaisons séparées par une
simple liaison.
• La proposition d. est fausse. Comme pour le Cb de la proposition b, le Ca ne change pas de
n.o.
• La proposition e. est vraie. Si l’on compare les E◦ , on constate que E ◦1 > E ◦2. L’acide pyru-
vique est donc l’oxydant le plus fort qui réagit avec le r éducteur le plus fort NADH.
41 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Considérons la demi-équation :
Pyruvate / Lactate Pyruvate + 2 H+ + 2e − = Lactate.
L’équation de Nernst s’ écrit :
0, 06 [H+ ]2[Pyruvate]
E (pyruvate/lactate) = E1◦ + log
2 [Lactate]
◦ ◦
Le potentiel apparent est E1 = E1 − 0, 06 pH et donc a` pH = 7 les potentiel standards dans
les conditions biologiques sont E◦1 = −0, 19 V et E◦2 = −0, 32 V.
• La proposition c. est vraie.
On utilise la relation ∆G ◦ = −nF ∆E ◦ avec n = 2F (Faraday) = 96 500 C.mol−1 .
On a : ∆E ◦ = E1◦ − E2◦ = 0, 13 V et on obtient : ∆G ◦2 = −25 090 J.
• La proposition d. est fausse. On a : ∆S ◦ = 0. D’autre part la température est un facteur
cinétique et non thermodynamique.
• La proposition e. est fausse. L’expression de la constante de l’equilibre
´ (2) dans le sens
direct 1 s’écrit :
[NAD +[Lactate]
Ke =
[Pyruvate][NADH][H+ ]
Pour pH=10 on a [H +] = 10 −10 mol.L −1. Pour pH=7 on a [H +] = 10−7 mol.L −1.
Donc K e(pH10) > K e(pH7).
42 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Une réaction de combustion d égage de la chaleur.
C’est une réaction exothermique : ∆r H < 0.
• La proposition d. est vraie. Ce sont des fonctions d’état, elles ne dépendent que des seules
variables du système.
• La proposition e. est fausse. La réaction chimique A(g) → A(l) conduit à une organisation
du système donc ∆ rS < 0.
43 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. On a :
[HI] 2 n(HI) n(H2) n(H2)
Kc = ; [HI] = ; [I 2 ] = ; [H ] =
[H2 ][I 2] V V V
2
n(HI)
Kc peut donc s’écrire : K c =
n(H2).n (I 2)
Les valeurs numériques du texte conduisent à 54, 76. La valeur donnée est celle de la réaction
190 Corrigés • UE 1
• La proposition c. est fausse. On ajoute un constituant inactif (qui n’intervient pas dans
l’équation de réaction) à P et T constantes. Ici faites attention ∆ν = 0, donc le système
n’évolue pas.
• La proposition d. est vraie. Par application du principe de modération, l’équilibre sera
d éplacé dans le sens1, avec consommation de H2 .
• La proposition e. est fausse. C’est dans le sens 2.
44 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. K c (T ) est inchangée, la température est constante.
• La proposition b. est vraie. Toutes les espèces chimiques sont dans la même phase (ga-
zeuse).
• La proposition c. est vraie. Consid érons un nouvel état initial :
2
H 2(g) + I 2(g) 1 2 HI(g)
état initial 0, 100 0, 100 0, 740 + 0, 500 = 1, 240
équilibre 0, 100 + xe 0, 100 + xe 1, 240 − 2xe
La constante d’équilibre s’écrit alors : Kc(T ) = (1, 240 − 2 xe) 2/(0, 100 + xe)2 = 54, 76.
La résolution conduit à xe = 0, 053 mol et donc pour le nouvel equilibre
´ :
n(HI) = 1, 24 − 2 × 0, 053 = 1, 134 mol.
• La proposition d. est vraie. n(I2 ) = n(H2 ) = 0, 153 mol.
45 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Un système ouvert permet de réaliser des échanges énergétiques et de matière avec le mi-
lieu exterieur.
´ Un syst ème fermé n’ échange que de l’énergie avec le milieu extérieur. Enfin,
un système isolé ne permet aucun échange. La proposition a. est donc correcte.
• Les grandeurs intensives sont celles qui ne sont pas proportionnelles a` la taille du syst ème
et qui ne peuvent s’additionner par réunion de deux syst èmes (exemples : température, pres-
sion). Si on a n mol de A dans un système 1 et m mol de A dans un système 2, on obtiendra
n + m mol de A en réunissant ces deux systèmes. La quantité de matière est donc une grandeur
extensive et la proposition b. est fausse.
• La pression est un paramètre d’état puisqu’il permet de décrire l’état d’un système. Ce
paramètre peut soit être une variable d’etat, ´ soit une fonction d’état, cette dernière étant
d éterminée à partir d’une équation d’état. Ainsi, la proposition c. n’est pas toujours vraie.
• Une fonction d’état (par exemple la variation d’énergie interne ou de l’enthalpie) ne dépend
UE 1 • Corrigés 191
Corrigés
intermédiaires). La réponse d. est donc juste.
• Lorsque la variation d’enthalpie d’une réaction (ou plus simplement l’enthalpie de la réaction)
est positive, la r éaction est dite endothermique. Si elle est négative, la réaction est qualifi ée
d’exothermique. L’affirmation e. est donc fausse.
46 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• Lors d’une réaction exothermique, il y a dégagement d’énergie sous forme de chaleur. Ceci
est dû au fait que l’énergie des produits est plus faible que celle des réactifs. C’est exactement
le contraire dans le cas d’une réaction endothermique. On en déduit que les affirmations a.,
d. et e. sont fausses alors que la proposition c. est juste.
• La variation d’énergie entre l’état final et l’état initial correspond à l’enthalpie de la réaction.
Par conséquent, la proposition b. est incorrecte (l’énergie d’activation correspond à la différence
d’énergie entre l’état de transition et l’état initial).
47 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La réaction C2 H4 + Cl2 −→ C2H 4Cl2 correspond à la diff érence entre la première équation
et la deuxième équation donc l’enthalpie de cette réaction est :
∆H = ∆H1 − ∆H2 = 35, 5 kcal (proposition c.)
• Pour déterminer l’enthalpie de formation de C 2 H4, on peut utiliser soit la premi ère réaction,
soit la dernière.
Dans le premier cas, on a : ∆H1 = 2∆ f HCO + 2∆ f H H2O − ∆ f HC 2H
2 4
Dans les deux cas, il nous manque des données pour déterminer ∆ f H C H . La proposition e.
2 4
est donc correcte.
48 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• On suppose que le symbole prime s’adresse aux expressions qui ne prennent pas en
compte ni pH, ni [H3O +]. Ici, sauf indication contraire, le pH est égal à 7. On rappelle que les
conditions standard biologiques sont des conditions pour lesquelles la pression est de 1 bar et
le pH est égal à 7.
• L’enthalpie libre standard de la réaction étant reliée à la constante d’équilibre (standard) K ◦
par la relation ∆rG ◦ = −RT ln K ◦, on en déduit que pour une même température, l’enthalpie
libre de réaction augmente lorsque la constante d’équilibre diminue.
Ici, d’après l’équation (1), la constante d’équilibre a pour expression :
[ADP3− ][HPO2−
4 ][H 3O ]
+
K◦1 = avec C◦ = 1 mol.L −1 la concentration standard.
[ATP 4−] C◦ 2
[ADP3− ][HPO2− 4 ]
La constante d’équilibre (standard) modifi ée K1◦ s’ écrit : K1◦ =
[ATP4− ] C ◦ 2
Les valeurs de K◦ dépendent du pH (puisque le pH varie et que la constante d’équilibre K ne
d épend que de la température donc pas du pH). On a alors, lorsque le pH augmente, [H3O +]
diminue donc K augmente, soit ∆r G ◦ diminue. La proposition a. est alors correcte.
• Les enthalpies libres standard de réaction modifi ée étant négatives pour les réactions (1)
et (2) (le pH ne pouvant modifier le signe), on en déduit qu’elles sont exergoniques (et pas
exothermiques comme proposé à la réponse b.) et qu’elles sont thermodynamiquement favo-
192 Corrigés • UE 1
49 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La réaction (3) a pour équation (par soustraction des équations (2) et (1)) :
ADP3− + H3 O+ + P − CREA2− CREA + ATP4− + H2 O.
L’enthalpie libre standard de la r éaction, modifiée à pH 7 est :
∆r G ◦3 = ∆r G◦2 − ∆ rG ◦1 soit ∆r G◦3 = −7, 5 kJ.mol−1 .
◦
◦ ∆ rG 3
La constante d’équilibre modifiée associ ée est : K 3 = exp − = 20, 3. La proposi-
RT
tion b. est donc correcte alors que l’affirmation a. est fausse.
• L’équation (3) faisant intervenir H 3 O + dans les réactifs, la constante d’ équilibre modifi ée
K3 associée dépend nécessairement du pH, ce qui n’est pas le cas de la constante d’équilibre
K3. La valeur du pH permet de déplacer plus ou moins l’équilibre d’une même réaction mais
sans changer la valeur de la constante d’équilibre. La proposition c. est donc correcte.
En supposant l’interprétation du symbole prime faite plus haut comme étant celle attendue
par l’auteur, on peut écrire :
K3 [ATP 4−][CREA]
K3 = avec K3 =
[H3 O +] [ADP 3− ][P − CREA2− ]
K3
À pH 7, on a alors : K 3 = −7 ou K 3 = K3 .10−7 (d. est fausse).
10
50 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Lorsque le muscle est au repos, la réaction qui a lieu est la réaction (3). On a donc :
K3◦
∆r G 3 = ∆r G3 + RT ln Q3 = −RT ln K 3 + RT ln Q3 = −RT ln −7 + RT ln Q 3
◦ ◦
10
◦ ◦
⇔ ∆r G 3 = −RT ln K 3 + RT ln 10 + RT ln Q 3 = ∆rG 3 + RT ln 10−7 Q 3
−7
51 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• D’après le signe de l’enthalpie de réaction, on en d éduit que le sens 1 est le sens exother-
mique tandis que le sens 2 est le sens endothermique.
• D’après la loi de modération de Le Châtelier ou d’après la loi de Van’t Hoff, une él évation
de température entraı̂ne un déplacement de l’équilibre dans le sens endothermique. La bonne
réponse est donc l’affirmation e. (évolution dans le sens endothermique 2).
UE 1 • Corrigés 193
Corrigés
L’équation de combustion de l’acétone est :
H3 C − CO − CH3 + 4O2 −→ 3CO2 + 3H2 O.
L’enthalpie de combustion est calculée par diff érence de la somme des énergies de dissocia-
tion de toutes les liaisons rompues et de la somme des énergies de dissociation de toutes les
liaisons formées, soit :
∆comb H = 2 D C−C + DC=O + 6 DC−H + 4 D O=O − 6 D C=O − 6 D O−H
⇔ ∆comb H = 2 DC−C + 6 DC−H + 4 D O=O − 5 DC=O − 6 D O−H
soit ∆comb H = −1268 kJ.mol−1 (proposition c. )
53 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La variation d’enthalpie libre standard à 298 K est : ∆rG ◦ = ∆r H ◦ − T∆ rS ◦
avec ∆rH ◦ = 2 ∆f H ◦NH − ∆ f HN◦ − 3 ∆ f H ◦H = −92, 2 kJ.mol−1
3 2 2
et ∆rS = 2
◦ ◦
S NH − S ◦N −3 S H◦ = −198, 7 J.K −1.mol−1
3 2 2
54 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• D’apr ès la loi de modération de Le Châtelier, lors d’une perturbation d’ équilibre, le système
évolue de façon à réduire cette perturbation. Ainsi, si la pression diminue, l’équilibre va avoir
tendance à se déplacer dans le sens qui permettrait une augmentation de pression (donc de
molécules gazeuses).
Par conséquent, les r éactions favorisant la formation des produits lors d’une diminution
de pression sont celles dont la somme des coefficients stœchiom étriques des produits est
supérieure à celle des coefficients stœchiométriques des réactifs. Attention : on ne prend en
compte que les molécules gazeuses !
• Réaction 1. : 2 mol de produit formé pour 1 mol de reactif ´ gazeux. Cette proposition
convient.
Réaction 2. : 2 mol de produit pour 4 mol de réactif. L’évolution spontanée a donc lieu en
sens inverse (proposition fausse).
Réaction 3. : 1 mol de produit pour 3 mol de réactif. L’évolution spontan ée a lieu en sens
inverse (proposition fausse).
Réaction 4. : il y a autant de molécules gazeuses de r éactifs que de produits. L’équilibre n’est
pas perturbé (proposition fausse).
Réaction 5. : 3 mol de produits pour 1 mol de réactif donc l’ équilibre évolue dans le sens
direct. Cette proposition convient.
Par conséquent, seules les equations
´ 1. et 5. conviennent (proposition a. ).
Solutions aqueuses
55 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse et b. est vraie. On sait que pKa = − log K a. Pour le couple
HNO2 /NO−2 , on a : K a = 1/K ◦ = 10−3,3 soit pKa = 3, 3.
La réaction entre l’acide HNO 2 et la base H2O a pour équation de r éaction :
HNO 2 + H 2O = NO −2 + H3 O+.
• La proposition c. est fausse. HNO2 est un monoacide faible en solution aqueuse, non tota-
lement associé avec la base H2O et Ka 1.
194 Corrigés • UE 1
57 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Comme E◦ (HNO2 /NO(g) ) > E◦ (NO−3 /HNO2 ) l’oxydant HNO2
peut réagir sur le réducteur HNO2 donc réaction de dismutation (règle du gamma).
• La proposition b. est fausse. Pour la molécule HNO2 la somme des n.o est 0. Comme n.o
(H) = +I et n.o (O) = -II on a donc n.o(N) = +III.
• La proposition c. est vraie. cf. demi-équations précédentes.
• La proposition d. est fausse. On a :
HNO2 + H + +e − = NO(g) + 2O (1)
− + −
HNO2 + H2 O = NO3 + 3H + 2e (2)
La combinaison 2(1) +(2) donne : 3HNO2 = NO−3 + 2NO + H 3O +.
L’équation bilan donnée n’est pas ajustée au niveau de N.
58 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est vraie. Dans la cystéine on a l’enchaı̂nement suivant −CH2 − SH alors
que pour la cystine on a −CH2 − S − S − CH2 −, d’où la présence d’un pont disulfure.
La liaison covalente −S − S− (e-équitablement partag és) remplace la liaison −S − H où S
attire à lui les électrons de la liaison étant plus électronégatif que H.
• La proposition b. est fausse. Nous avons : pKa −1 < pH < pKa +1, et pour l’acide :
5, 8 < 7, 4 < 7, 8 ; donc aucune des deux formes prédomine.
• La proposition c. est fausse. Pour le couple cystine/cyst éine noté RSSR/ RSH, la demi-
équation s’écrit :
R−S−S−R + 2 H + + 2e− = 2 RSH
donc E d épend du pH de la solution.
• La proposition d. est vraie. Relisez l’ équation de Nernst dans un QCM qui précède. La
cystéine est le réducteur du couple. Elle se trouve au dénominateur, donc le log augmente.
• La proposition e. est vraie car 0, 06 log vient de (RT /F ) ln.
59 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Pour la molécule de H2 O 2, H − O − O − H, la somme des n.o
est nulle, soit 2 n.o(H) + 2 n.o (O) = 0 avec n.o(H) = +I donc n.o (O) = -I.
• La proposition b. est vraie. En accord avec les demi-équations de réaction qui sont :
UE 1 • Corrigés 195
Corrigés
H 2O 2 = O2(g) + 2H+ + 2e− (2)
pour avoir l’équation de réaction il faut faire 2 (1) + 5(2) et on obtient :
MnO−4 + 6H+ + 5H2O 2 = 2Mn2+ + 8H 2 O + 5O2(g)
• La proposition d. est fausse. L’ écriture du couple est erronée et de plus il faut être en milieu
acide.
• La proposition e. est fausse. cf. Nernst : E = E◦ + 0, 03 log(PO 2(g) .[H+] 2)/[H2O2 ].
60 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Si l’on considère les E ◦ des deux couples Ag+ /Ag(s) et Pb2+ /
Pb(s) , on a E ◦4 > E ◦1 donc Ag + est plus oxydant que Pb2+ .
• La proposition b. est fausse. Si l’on considère le syst ème contenant les esp èces Pb4+ , Pb 2+
et Pb (s) on peutécrire les demi-équations électroniques et les formules de Nernst relatives aux
trois couples :
0, 06 [Pb 4+ ]
Pb4+ + 2e− = Pb2+ E 2 = E◦2 + log
2 [Pb 2+ ]
0, 06
Pb2+ + 2e− = Pb(s) E 1 = E◦1 + log[Pb 2+] car l’activit é aPb(s) = 1
2
0, 06
Pb4+ + 4e− = Pb(s) E 3 = E◦3 + log[Pb 4+]
4
À l’équilibre, il y a unicité des potentiels des couples présents, ce qui impose
E 1 = E 2 = E 3 soit 2E3 = E1 + E 2 et donne :
0, 06 0, 06 0, 06
2E ◦3 + log[Pb4+ ] = E ◦1 + log[Pb2+ ] + E◦2 + log[Pb4+ ]/[Pb2+ ]
4 2 2
◦ ◦ ◦ ◦ 1 ◦
puis : 2E 3 = E 1 + E 2etE 3 = (E 1 + Ev2 ) = 0, 84 V.
2
• La proposition d. est vraie : Pb(s) = Pb 2+ + 2e −.
61 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. HCl est totalement dissocié en solution aqueuse, acide fort.
• La proposition b. est fausse. Compte tenu des valeurs des E ◦(Cu2+/Cu > E ◦(H+ /H2(g) ) la réaction
(s
n’est pas thermodynamiquement possible.
• La proposition c. est fausse. La réaction ne d émarre pas.
• La proposition d. est fausse. Le Cu a un n.o = 0.
• La proposition e. est vraie. Pour la molécule HCl la somme des n.o est nulle. Comme n.o(H)
= +I et n.o(Cl) = -I, Cl est plus électronégatif que H.
62 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Pour un ion la somme des n.o est egale
´ à la charge de l’ion
donc ici n.o(N) + 3 n.o(O) = -I.
Or n.o(O) = -II, ce qui nous donne n.o(N) = -I + VI= +V.
• La proposition b. est fausse. Dans HNO 2 le n.o(N) = +III ; c’est la forme réduite.
• La proposition c. est fausse. Dans une équation de r éaction rédox les électrons n’appa-
raissent pas.
196 Corrigés • UE 1
63 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Si B désigne la cocaı̈ne, on a : B + H+ = HB+ ou B + H2 O = HB+ + HO−.
• La proposition a. est fausse. Une solution aqueuse acide à un pH 7, 0 à 25 ◦C, pour une
1
base faible pH = 7 − pKa - pC ,
2
1
soit pour la solution : pH = 7 − 8, 7 − 3 = 9, 85.
2
• La proposition b. est fausse. Pour le chlorhydrate de cocaı̈ne HB+ + Cl −, c’est l’acide
conjugué de la base B qui va imposer le pH donc pH 7, 0 à 25◦C.
• La proposition c. est vraie. À 25◦ C, on a pKa + pKb = pK e = 14 donc
pKb = 14 − 8, 7 = 5, 3.
• La proposition d. est fausse. On a Kb = 10 −pKb donc K b = 10 −5,3 .
1
• La proposition e. est vraie. Pour un monoacide faible, la relation donnant le pH est pH =
2
(pKa + pC).
64 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Tracez un diagramme de pr édominance ( le faire mentale-
ment) :
H2CO 3 HCO−3 CO2−
3
0 pK1 = 6, 4 pK2 = 10, 4 14 → pH
7, 4
À pH 7, 4, HCO−3 est pr édominant.
• La proposition c. est fausse. Voir diagramme, l’ion CO2− 3 prédomine pour pH > pKa2 + 1
soit pH > 11, 4.
1
• La proposition d. est fausse. H2 CO3 est un acide faible. Pour calculer le pH on fait pH =
2
1
(pKa + pC) = (6, 4 + 2) = 4, 2.
2
[base]
• La proposition e. est vraie. pH = pKa + log
[acide conjugu é]
avec ici [base] = [acide conjugué], donc pH = pKa = 6, 4.
65 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Il faut avoir un mélange d’un acide HA et de sa base conjuguée notée B dont le pH sera donné
UE 1 • Corrigés 197
Corrigés
• La proposition a. est vraie. On a le couple H2 PO−4 /HPO 2− 4 donc avec les données du texte
0, 02
pH = 7, 2 + log ≈ 7, 0.
0, 03
• La proposition b. est fausse. On considère le même couple mais les quantités de matière
sont inversées. Le pH du mélange vaut donc pH = 7, 2 + 0, 176 ≈ 7, 38 donc hors du domaine
souhaité.
• La proposition c. est vraie. Il se produit la réaction chimique totale suivante :
HPO2−4 + H+ → H2 PO−4
état initial 0, 05 0, 03 ε
état final 0, 02 ε 0, 03
2
La valeur du pH est pH = pK a2 + log ≈ 7, 0, on retrouve le cas a.
3
• La proposition d. est fausse. La réaction chimique totale admet pour équation de r éaction :
HPO2− 4 + HO− → PO 3− 4 + H2 O
état initial 0, 05 0, 03 ε excès
état final 0, 02 ε 0, 03 excès
Le pH est celui du couple HPO2− 3−
4 /PO4 ce qui donne :
pH = pKa HPO 2− 3−
4 / PO4 + log[PO3− 2−
4 ][HPO4 ]
soit pH = 12, 4 + 0, 176 ≈ 12, 6 donc hors du domaine.
On peut remarquer que pK a > pH voulu.
• La proposition e. est vraie. On a un m élange d’un acide faible CH3 COOH et d’une base
faible NH3 de concentrations égales.
La réaction prépond érante sera CH3 COOH + NH3 = CH3COO− + NH+4 .
1
Dans ces conditions le pH est donné par la relation pH = pKa1 + pK a2 soit
2
1
pH = (9, 2 + 4, 8) = 7, 0. C’est donc une bonne solution tampon.
2
66 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Une base est un accepteur de proton ou libère directement des ions HO −.
• La proposition a. est vraie.
Ca(OH)2 → Ca 2+ + 2 HO−
• La proposition b. est fausse. Si l’on compare K a de NH +4 = 10−pKa = 6, 3 × 10−10 et Kb de
NO −2 = 2 × 10−11, on remarque que NH +4 est un acide moins faible, alors que NO −2 est une
base plus faible, donc NH+4 impose le pH ; la solution est acide.
• La proposition c. est vraie. Na HS se dissocie pour donner Na+ ( ion indifférent) et HS− qui
est amphotère.
La réaction prépond érante sera : HS− + HS− = H2 S + S 2−.
Si la concentration est considérée comme forte alors
1 1
pH = pK(H2 S /HS − ) + pK(HS − /S 2− ) = (7, 1 + 12, 9) = 10, 5. La solution est basique.
2 2
• La proposition d. est fausse. HF est un monoacide faible.
198 Corrigés • UE 1
67 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. La concentration de l’amphétamine notée X est donnée par la
n(X ) m(X )
relation [X ] = avec n(X ) =
V M(X )
135×10 −3
135
ce qui nous donne : [X ] = = 10−2 mol.L−1 .
0, 1
• La proposition b. est vraie. Pour une monobase faible le pH est donné par la relation
1 1
pH = 7 − (pK a − pC) soit en valeur pH = 7 − (10 − 2) = 11.
2 2
• La proposition e. est vraie. Le pH de l’estomac est proche de 1 (présence de HCl) donc
l’amphétamine est sous forme de chlorhydrate.
68 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
• L’ion ammonium a pour formule NH+4 donc la réaction de dissociation de l’ammonium dans
l’eau doit faire intervenir NH +4 et H2 O en tant que réactifs. La proposition a. est donc fausse.
• La proposition b. est correcte. Notons que le terme dissociation n’est pas vraiment adapté
puisqu’il n’y a pas de rupture de liaison au sein de la molécule d’ammoniac. On devrait plutôt
parler de r éaction de protonation.
• L’ammoniac NH+3 joue le r ôle de base dans le couple
ion ammonium/ammoniac NH+4 / NH +3 (pKa = 9, 2)
et le rôle d’acide dans le couple ammoniac/ion amidure NH +3 / NH+2 (pKa ≈ 35). NH+3 est
donc une espèce amphotère (proposition c.).
Il peut donc réaliser une réaction d’autoprotolyse en tant que solvant selon la réaction :
2 NH 3 NH+4 + NH −2
Il y a rupture ou formation de liaison avec échange de protons (et sans formation de radicaux)
donc la réaction est egalement
´ h étérolytique (proposition e.).
Remarque : le terme hétérolytique est plutôt employé pour désigner la nature d’une rupture
de liaison.
• L’élément azote possède 7 électrons lorsqu’il est neutre, 6 électrons s’il possède une charge
positive et 8 électrons s’il a une charge n égative.
Un atome d’hydrogène possède 1 électron. Ainsi, on a 7 + 3 = 10 électrons dans NH+3 ,
8 + 2 = 10 électrons dans NH−2 et 6 + 4 = 10 électrons dans NH+4 . La proposition d. est donc
correcte.
69 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La réaction qui a lieu est : B + H 2 O BH+ + HO − (constante d’équilibre K )
On réalise un tableau d’avancement volumique afin de déterminer la valeur du pH :
B + H2O BH+ + HO − x2
K=
EI : 0, 05 excès 0 0 ( 0, 05 − x) C ◦
EF : 0, 05 − x excès x x
Remarque : C◦ est la concentration standard et vaut 1 mol.L−1 . On ne la notera plus explici-
tement par la suite et pour les réponses suivantes.
UE 1 • Corrigés 199
Corrigés
pH = pKe + log[HO− ] = pKe + log x
Pour trouver la valeur de x, il suffit de résoudre l’ équation :
x 2 = K (0, 05 − x) ⇐⇒ x2 + Kx − 0, 05K = 0 ⇐⇒ x = 7, 02 × 10−4 mol.L−1
Ainsi, pH = 14 + log 7, 02 × 10 −4 = 10, 8 (proposition c.).
70 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le chlorure de sodium NaCl est constitué d’ions sodium Na+, acide indiff érent dans l’eau, et
d’ions chlorure Cl− , base indifférente dans l’eau.
Par conséquent, le chlorure de sodium est une espèce indifférente dans l’eau (ni acide, ni
base) donc le pH n’est pas modifié (on a toujours pH = 10, 8, proposition c.).
71 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
À pH 7, le groupe phosphorique est sous sa forme basique (deux charges négatives à droite
car le pH est supérieur aux deux pKa), la fonction carboxylique sous sa forme basique (une
charge négative à gauche) et le groupe guanidyle sous sa forme acide (forme protonée car le
pH est inférieur au pKa). La proposition correspondante à cette description est donc la pro-
position d.
C’est une espèce ampholyte puisque la même espèce non protonéee au niveau du groupe gua-
nidyle est la base conjuguée tandis que l’acide conjugue´ est la m ême esp èce mais avec une
seule charge négative à droite). Le terme zwittérion était aussi correcte puisque dans l’espèce
il y a des charges positives et négatives port ées par des atomes non adjacents (s’ils sont adja-
cents, on parle d’ylures).
72 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Le couple rédox [Ag(NH 3 )2 ] + / Ag a un potentiel r édox plus élev é que le couple
Zn2+ / Zn donc la r éaction spontanée fait intervenir l’oxydant [Ag(NH3 )2 ]+ et le réducteur
Zn (attention les couples rédox sont not és dans l’ordre oxydant / réducteur). Ceci nous permet
d éjà d’éliminer les propositions b et d..
• L’équation de la réaction s’obtient en multipliant la première demi-équation par −1 (donc
en l’inversant) et la deuxième par 2. On obtient donc la solution e. :
2[Ag (NH 3 )2 ]+ + Zn −→ Zn2+ + 2 Ag + 4 NH3
73 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• Le diiode et l’ion iodate ne peuvent pas appartenir à un même couple acide-base puisqu’au-
cun ne comporte d’élément hydrogène (donc de protons éventuellement échangeables).
• Par contre, les couples rédox IO3 / I2 et SO2−
4 / HSO3 réagissent selon les demi-équations
−
électroniques :
I 2 + 6 H2 O 2 IO −3 + 12 H + + 10 e− ×(−1)
HSO −3 + H 2O SO 2−4 +3H +2e
+ −
×5
pour donner l’équation :
200 Corrigés • UE 1
74 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• HCl est un acide fort totalement dissocié dans l’eau en ions oxonium et chlorure tandis que
NaOH est une base forte totalement transformée dans l’eau en ions hydroxyde et sodium.
Br−CH 2COONa est une espèce ionique composée d’ions Br−CH2 COO− et d’ions sodium.
NaCl est un solide ionique totalement dissous dans l’eau en ions chlorure et sodium. Ces ions
étant des espèces indifférentes, on ne les étudiera pas par la suite.
• D’apr ès l’échelle de pKa ci-dessous, on en d éduit que la première réaction qui a lieu est :
1
HO − + H3O + −→ 2 H2 O K = = 10 14 (réaction quantitative).
Ke
La solution equivalente
´ contient alors 0, 05 mol de H 3 O+ , 0, 10 mol de Br−CH 2COO − et les
ions spectateurs.
La réaction qui a alors lieu spontanément est :
Br−CH2COO − + H3 O+ Br−CH2COOH + H2O
EI : 0, 10 0, 05 0 `
exces
EF : 0, 10 − x 0, 05 − x x exces
`
de constante d’équilibre :
1 x x
K= = 10 2,7 = =
Ka (0, 10 − x ) (0, 05 − x) 5.10 − 0, 15x + x 2
−3
Corrigés
[Br − CH2COOH] x
Ainsi pH = 2, 7 = pKa, donc les propositions justes sont a. et c.
75 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La somme algébrique des degrés d’oxydation des différents éléments composant une espèce
chimique est égale à la charge de l’espèce etudi
´ ée. Ainsi, le nombre d’oxydation d’un corps
simple (molecule
´ constitu ée d’un unique élément chimique) est nul. Les propositions a. et e.
sont donc correctes.
• Lors d’une oxydation, le reducteur
´ c ède des électrons et est oxydé. Son degré d’oxydation
augmente. L’affirmation d. est donc fausse.
• Dans la classification périodique, les éléments les plus réducteurs sont à gauche (alcalins et
alcalino-terreux) alors que les plus oxydants sont à droite (en particulier les halogènes). Le
fluor (ou plutôt le difluor) est donc un oxydant très puissant. La proposition c. est incorrecte.
• L’électrode standard à hydrogène est une électrode utilisée dans les conditions standard
donc p H = p◦ = 1 bar et [H 3O+] = C ◦ = 1 mol.L −1 . La proposition b. est donc fausse.
2
76 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
On rappelle que dans un édifice polyatomique, le degré d’oxydation d’un élément est compté
n égativement lorsque l’atome considéré est plus electron
´ égatif que l’atome auquel il est lié et
positivement s’il est moins électronégatif. En cas de liaison multiple, ce nombre est multiplié
par le nombre de liaisons constituant la liaison multiple. Si l’él ément étudi é possede
` une
charge positive, respectivement une charge négative, il faut ajouter 1, respectivement retiré 1,
au nombre d’oxydation.
Les formules de Lewis de N 2, NO, HNO2 et NO−3 sont respectivement :
donc les nombres d’oxydations de l’azote sont respectivement : 0, +II, +III et +V (proposi-
tion c.).
Autre méthode : additionner les degrés d’oxydation sachant que celui de O est -II, celui de H
est +I et celui de N est not é x. Par exemple, pour NO−3 , on a : 3 × (−2) + x = −1 donc x = 5
et pour HNO2 , on a : 2 × (−2) + 1 + x = 0 donc x = 3.
77 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Pour savoir si ces réactions sont rédox ou pas, on se propose de déterminer le nombre
d’oxydation des éléments autres que l’hydrogène et l’oxygène (dont les valeurs sont respecti-
vement de +I et -II si les corps ne sont ni simples, ni en présence de fluor ou d’élément moins
électronégatifs que l’hydrogène).
• La réaction a. est une r éaction acido-basique (le fer reste au degré d’oxydation +III durant
la réaction et Fe3+ est un acide).
• Dans la réaction b., l’iode passe du degré d’oxydation -I au degr é d’oxydation +0, il est
oxydé ; en même temps, le fer passe du degré +III au degr é +II, il est réduit. Cette réaction
est donc bien une réaction d’oxydoréduction.
• Dans la réaction c., l’azote conserve son degr é d’oxydation (-III) tandis que le carbone
conserve son nombre d’oxydation nul. Ce n’est donc pas une reaction ´ r édox. Pour informa-
tion, c’est une réaction d’addition nucl éophile.
202 Corrigés • UE 1
2. Chimie organique
79 ❑ a. ❑b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La fonction aldéhyde (−CHO) est prioritaire devant les fonctions alcools (−OH) dans la no-
menclature officielle. Cette fonction portera donc le numéro 1 (sous-entendu dans le nom)
tandis que la fonction alcool sera notée en préfixe (-hydroxy).
Ainsi la molécule étudi ée est le 3-chloro-2, 4, 5-trihydroxypentanal.
80 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La cr éatinine a pour formule de Lewis :
Pour qu’elle soit aromatique, il faut qu’il y ait 4n+ 2 électrons π délocalisés sur le cycle. Ceci
est impossible donc la proposition a. est fausse.
De plus, si le cycle était plan, on aurait des angles de 120◦ (géométrie trigonale plane et penta-
gone irrégulier) alors que la géométrie autour des atomes d’azote et d’un atome de carbone
est tétraédrique ou pyramidale (angles d’environ 109 ◦ d’après la theorie´ VSEPR). Le cycle
est donc repli é (la proposition d. est incorrecte).
On rappelle que pour connaı̂tre le type d’hybridation d’un atome dans un édifice polyato-
mique, il suffit d’additionner les deux nombres donnés dans la formule VSEPR de la structure
étudiée.
Ici, on a : N = 3 + 1 = 4 pour les atomes d’azote du cycle, N = 2 + 1 = 3 pour l’atome d’azote
UE 1 • Corrigés 203
Corrigés
sp 2 et pour N = 4, ils sont hybrid és sp3. La proposition b. est donc fausse.
La forme tautomère faisant intervenir la fonction amide a pour formule :
81 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La spongiacystéine
possède :
➣ 4 atomes de carbone asymétriques (symbolisés par des ast érisques)
➣ 2 fonctions alcool secondaire
➣ 1 fonction amide tertiaire (car l’azote est relié a` 3 atomes de carbone dont celui de l’amide)
➣ 1 fonction thioéther (atome de soufre li é à deux atomes de carbone)
➣1 fonction acide carboxylique
mais pas de fonction cétone (c’est une fonction amide puisque le C=O est lié à un atome
d’azote).
82 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Le composé 1 poss ède une fonction aldéhyde, et plus précis ément une fonction énal (alc ène
+ aldéhyde).
• 1 et 2 sont deux formes mésomères (pas des tautom ères) : on passe de l’une à l’autre en
d élocalisant lesélectrons (double liaison ou doublet non liant) d’une extrémit é à l’autre. Lors
de cette mésomérie, l’atome de chlore peut donner un doublet non liant pour former une
double liaison avec l’atome de carbone voisin. Il possède donc un effet mésomère donneur
+M.
• Le composé 1 s’appelle le 3-chloro-2-méthylbut-2-énal (la fonction aldéhyde porte le numéro
1).
83 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• Le propène possède une seule double liaison et aucun doublet non liant. Il
n’y a donc pas de phénomène de r ésonance (puisqu’il n’y a aucune conjugaison) ni d’effet
m ésomère possible dans cette molécule (propositions b. et e. fausses).
• D’après la théorie VSEPR, les 2 atomes de carbone de la double liaison poss èdent une
g éométrie trigonale plane tandis que l’autre atome de carbone a une géométrie tétraédrique.
Tous les atomes ne peuvent donc pas appartenir au meme ˆ plan (proposition a. incorrecte).
La présence d’une liaison π empêche toute rotation autour de la double liaison (proposition
204 Corrigés • UE 1
84 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Il possède deux doubles liaisons conjuguées donc pr ésente un effet mésom ère.
Les deux autres formes limites ont pour formule :
• Sachant qu’un élement´ électronégatif a tendance à attirer les électrons d’une liaison vers
lui, la densité électronique est donc plus forte du côt é de ce dernier (proposition a. fausse).
• Les halogènes sont des éléments électronégatifs donc possèdent un effet inductif attracteur
-I (proposition b. fausse).
• Un carbocation est une espèce pauvre en électron (l’atome de carbone est entouré de 6
électrons, la règle de l’octet n’est pas respectée). Il est donc stabilisé par des effets (inductifs
ou mésomères) donneurs d’électrons (proposition c. correcte).
• Il y a effet mésomère lorsqu’il y a possibilit é de déplacer des doublets non liants ou des
doubles liaisons par délocalisation. Il n’y a pas forcement ´ de mésomérie dans un di ène (il
faut en plus que les doubles liaisons soient conjuguées, c’est-à-dire séparées par une liaison
simple). La proposition d. est donc incorrecte.
85 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Un conform ère décalé est toujours plus stable qu’un conformère éclipsé.
Entre 4 et 5, les atomes d’halogène (gros atomes par rapport à l’atome d’hydrogène) sont plus
proches les uns des autres dans la forme 4 donc 4 est moins stable que 5.
Entre 3 et 6, les atomes de chlore d’une part et les atomes de brome d’autre part se trouvent
en face dans la structure 3, ce qui la d éstabilise.
Ainsi, 3 est moins stable que 6, lui-même moins stable que 4 puis que 5 (proposition c.).
86 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le D-ribose ne possède aucun plan de symétrie (la repr ésentation de Fisher ne signifie pas
que tous les atomes sont dans un même plan). Son énantiom ère, le L-ribose est son image par
un miroir plan. La proposition d. est donc correcte.
UE 1 • Corrigés 205
88 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Une molécule dextrogyre fait tourner le plan de polarisation de la lumi ère vers la droite tan-
dis qu’une molécule l évogyre le fait tourner vers la gauche. Le pouvoir rotatoire spécifique
est positif pour une molécule dextrogyre et négative pour une molécule lévogyre.
Il n’y a aucun lien entre les propriétés optiques des molécules chirales et les configurations
absolues R et S. Par conséquent, les propositions a. et b. sont fausses.
• Un composé ayant 3 atomes de carbone asym étriques possède au maximum 23 = 8 isomères
de configuration (2 possibilités par atome de carbone : R ou S). La proposition c. est donc
incorrecte.
• Une molécule possédant deux atomes de carbone asymétriques peut être achirale si elle
possède un plan de symétrie (proposition d. erronée).
• Deux isomères de position ne diffèrent que par la position des diff érentes fonctions sur le
squelette carboné. La proposition e. est donc correcte (les autres types d’isom érie de consti-
tution étant les isoméries de chaı̂ne et de fonction).
89 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• a. ne possède aucun atome de carbone asymétrique. La mol écule est donc achirale.
• b. possède 2 atomes de carbone asymétriques et la molécule ne poss ède pas de plan de
symétrie. Elle est donc chirale.
90 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• Des isomères géométriques ne diffèrent que par la position des atomes dans l’espace (pas
par l’enchaı̂nement des atomes). Les 3 compos és ne sont donc pas des isomères g éométriques.
• La nomenclature cis (du même côté) / trans (a` l’oppos é) fait référence aux positions des
groupements sur un cycle tandis que la nomenclature Z (du même côté) / E ( à l’opposé) est
utilisée pour la position des groupements sur un alcène. Ainsi, 11 est un isom ère cis, 12 un
isomère Z (Cl étant prioritaire devant COOH d’après les num éros atomiques du chlore et du
carbone) et 13 n’est ni de configuration Z, ni de configuration E (deux groupements CH3 à
gauche).
• 11 possède un plan de symétrie et aucune double liaison. La molécule est donc achirale
(malgré la présence de deux atomes de carbone asymetriques).
´
• 13
91 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• Le plus rapide est de chercher la configuration de l’atome de carbone central dans chacune
des représentations, sachant que le composé étudié est de configuration S (ordre de priorité
selon les règles de Cahn, Ingold et Prelog ou règles CIP :
S > O > C > H).
Attention, il faut toujours avoir la liaison carbone - groupement minoritaire vers l’arrière (soit
sur le schéma en tournant par exemple 3 groupements autour d’une liaison, soit en imaginant
la molécule dans l’espace).
• Les molécules a., b. et e. sont de configuration R. Ces trois repr esentations
´ correspondent
à l’énantiomère du composé étudié.
• Réécrivons les composés c. et d. en représentation de Cram en regardant de la droite :
92 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Atome de carbone C1 : regles
` CIP : O > N > C > H
C1 est de configuration R.
UE 1 • Corrigés 207
Corrigés
C2 est de configuration R (attention : H est à l’avant dans la représentation).
• Atome de carbone C4 : regles
` CIP :
C4 est de configuration R.
93 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• Pour obtenir la projection de Fisher de 14, il suffit de regarder de la droite. On trouve :
(l’énantiomère de 15).
• Le composé 14 est de configuration S (r ègles CIP) :
94 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Chaque molecule
´ poss ède deux atomes de carbone asymétriques. Dans ce cas-là, deux molécules
sont des diastéréoisomères si une seule configuration absolue est modifiée entre les deux
structures.
Commençons par écrire le composé 16 en representation
´ de Fisher apr es
` avoir modifié sa
conformation en représentation de Cram (on regarde de dessous, tête du côt é de COOH) :
Ainsi, 16 et 17 sont identiques. Les diastéréoisomères sont 16/18, 17/18, 16/20, 17/20, 18/19
et 19/20. La seule proposition satisfaisante est donc la proposition e.
208 Corrigés • UE 1
96 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• Pour savoir si les composes ´ sont des isomères de conformation, des énantiomères ou des
diastér éoisomères, on regarde l’agencement de chaque groupement sur chacun des deux
atomes de carbone asymétriques.
Pour que cela soit plus simple, on redessine le composé 24 en repr ésentation de Cram (en
regardant la projection de Newman de la droite) :
En mettant le groupement méthyle de droite vers le bas (par libre rotation) dans la structure
22, on se rend compte qu’on obtient la structure 23. Ce sont donc des conformères.
21 et 23 diffèrent d’une seule configuration. Ce sont donc des diastéréoisom ères. On a donc
la même relation entre les composés 21 et 22.
Les deux configurations sont modifiées entre les molécules 21 et 24, ce sont donc des énantiomères.
• Cherchons les configurations absolues dans la molécule 21 :
Atome de carbone de gauche (C4) : règles CIP :
97 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ ❑ d.
✘ ❑
✘e.
• Le DiMéthylSulfOxyde (DMSO) a pour formule :
C’est donc un solvant polaire aprotique dont la charge partielle δ − est localisée sur l’atome
d’oxygène tandis que la charge partielle δ + sur l’autre groupement d’atomes (bien plus gros).
UE 1 • Corrigés 209
Corrigés
rendre plus réactifs les anions (ici les ions cyanure).
• Les ions cyanure ainsi libér és vont pouvoir agir sur le composé 21 en tant que nucl éophile.
Ce n’est pas une base forte (pKa (HCN/CN− ) = 9, 3) donc on n’observera qu’une réaction
de substitution nucléophile. On obtiendra alors un composé possédant une fonction nitrile (de
type R − C ≡ N).
• Le composé 21 est un halog énoalcane secondaire. La bonne nucléophilie de l’ion cya-
nure et la présence d’un solvant polaire aprotique favorise un mécanisme S N2. Ce dernier
a lieu en une seule etape
´ avec inversion de Walden (c’est- à-dire que le nucléophile attaque
spécifiquement à l’opposé du groupe nucléofuge, ici le brome sous forme d’ion bromure).
98 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La réaction d’iodation d’un cycle benzénique est une réaction de substitution électrophile
aromatique (notée SE Ar). Elle se fait en présence d’un agent oxydant (contrairement a` la
chloration et la bromation qui utilisent un catalyseur de type acide de Lewis). Les proposi-
tions correctes sont donc a. et e.
99 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• Les amines sont des composés organiques contenant un atome d’azote porteur d’un doublet
non liant et relié à 2, 1 ou 0 atomes d’hydrogène. Les diff érentes classes d’amines possibles
sont donc respectivement primaire (une substitution sur l’atome d’azote), secondaire (deux
substitutions) et tertiaire (trois substitutions). La présence d’un doublet non liant indique que
´
les amines sont des espèces nucleophiles.
• Les amides poss édant un atome d’azote dont le doublet non liant est conjugué avec la
double liaisons C ≡ O, ils sont relativement stables (gr âce au phénomène de r ésonance) et ne
peuvent être ionis és (à pH physiologique en particulier). Par contre, ils peuvent être hydro-
lysés (comme tout dérivé d’acide carboxylique) en acide carboxylique et amine.
100 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• Le réactif est le 1-méthoxyprop-1-ène (chiffres les plus petits possibles).
L’atome d’oxygène est porteur de doublets non liants. Il y a alors conjugaison entre un dou-
blet non liant et la double liaison de ce réactif (ce qui signifie que l’atome d’oxyg ène possède
un effet mésomère donneur). L’autre forme mésomère est :
• La réaction étudi ée est une hydrochloration (ajout de HCl) sur un alcene ` donc une addi-
tion électrophile (puisque la première étape consiste à fixer l’électrophile H+ ). L’alcène étant
asymétrique, il y a deux produits possibles : le produit Markovnikov (majoritaire) et le pro-
duit anti-Markovnikov (minoritaire). On rappelle que le produit Markovnikov est celui issu
du carbocation (formé lors de la première étape) le plus stable. Ici, les deux carbocations
possibles sont :
Ils sont tous les deux substitués deux fois mais l’effet m ésomère donneur de l’atome d’oxy-
g ène stabilise le carbocation de droite.
Le produit majoritaire est donc H 3CO−CHCl−CH2 −CH3 , c’est-à-dire le 1-chloro-1-métho-
xypropane.
210 Corrigés • UE 1
La réaction présentée ici est une hydrobromation. Il s’agit donc d’une réaction d’addition
électrophile.
L’énoncé sous-entend que l’on ne s’intéresse qu’au produit majoritaire. La molécule de départ
ne présente aucun groupement ayant un effet mésomère donc le produit majoritaire est celui
issu du carbocation le plus substitué. C’est donc l’halogénoalcane de classe le plus substitué,
soit le 3-bromo-3-méthylpentane :
Cette molécule ne possède pas d’atome de carbone asym étrique (il y a deux groupements
éthyle).
102 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La réaction étudiée est une r éaction de syn-dihydroxylation c’est-à-dire que l’on forme un
diol vicinal (les deux fonctions alcools s’additionnant du même côt é de l’alcène).
Le Z but-2-ène a pour representation
´ :
soit
Le produit obtenu a donc pour représentation (proposition a.) :
103 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• Les informations de l’énoncé nous indiquent qu’il y a deux réactions etudi ´ ées : une substi-
tution nucléophile pour former 29 et une élimination pour former 30, l’ion éthanolate étant à
la fois une base forte et un bon nucléophile.
• Concernant la substitution nucléophile, la formation d’un composé optiquement actif nous
montre que le mécanisme est un mécanisme SN 2 (sinon on obtiendrait un mélange racémique
optiquement inactif). Il se fait donc en une seule étape (sans passage par un carbocation).
• Concernant l’élimination, la base utilis ée étant une base forte, on privil égie un mécanisme
bimoléculaire (E2). D’après la règle de Za¨ıtsev, l’alcène majoritairement formé est le plus
stable donc l’alcène E. En supposant que les composés donnés dans l’énoncé sont les com-
posés majoritaires, la proposition e. est correcte (en réalité, l’alcène Z est également formé).
• Avec du tertiobutylate de potassium, base forte peu nucléophile et espèce plus grosse donc
encombrée, on privilégie la réaction d’élimination. On formera alors uniquement le composé
30.
104 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
UE 1 • Corrigés 211
Corrigés
m
|
o
L’alcool est obtenu par substitution nucléophile. L’halog énoalcane étant tertiaire, le mécanisme
c
t.
o
p
favorisé est S N 1. L’alcool obtenu est donc un mélange racémique (le carbocation formé lors
s
g
lo
de la première étape étant plan, l’attaque est équiprobable de chaque côté du plan).
.b
s
in
Le carbocation susceptible d’être formé lors d’une mécanisme E1 étant tertiaire (donc stable),
c
e
d
e
le mécanisme d’élimination favoris é est donc E1.
m
s
e
rd
o
s
e
105 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
tr
e
/l
:/
p
tt
h
|
Le mécanisme E1 se déroule en deux étapes : formation d’un carbocation et d’un ion ha-
m
o
.c
logénure puis capture du proton en β par une base. On forme alors un alc ène.
s
s
re
La première étape est identique à celle rencontrée avec le mécanisme SN1. Plus le carbocation
p
rd
o
est stable (donc substitué par des groupements donneurs), plus le m écanisme E1 est favorisé.
.w
s
in
Ce mécanisme est donc plus efficace avec des dérivés halog énés tertiaires.
c
e
d
e
Plus le nucléofuge est bon, plus la réaction d’élimination (E1 ou E2) est rapide.
m
s
e
rd
Enfin, lors d’un mécanisme E1, on forme des alcènes Z ou E, l’alcène E étant majoritaire car
o
s
e
106
c
❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
e
d
e
M
s
e
rD
La réaction 1 est une réaction de substitution nucléophile (l’hydratation n’étant pas possible
o
s
re
(intermédiaire réactionnel).
o
.c
k
o
Dans cette réaction, l’eau est à la fois un réactif nucléophile (car porteur de doublet non liant)
o
b
e
portant les mêmes nombres et groupements, soient acceptees). ´ En effet, d’apr ès les règles
e
d
e
M
groupement tertiobutyle puis le méthyle. On rappelle qu’il faut prendre la chaine carbonée la
o
s
Le produit majoritairement obtenu est un mélange racemique ´ donc la formule non spatiale
m
o
107 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La réaction 2 possède un mécanisme E2 donc un mécanisme concerté (en une seule étape) et
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212 Corrigés • UE 1
108 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La réaction 3 est une réaction d’additon radicalaire (présence de peroxyde). Elle fait donc
intervenir des processus homolytiques dans le mécanisme et obéit à une règle que l’on peut
qualifier d’anti-Markovnikov : c’est l’effet Karash.
Le produit obtenu est le 1-bromo-3, 3-diméthyl-2-phénylbutane, de formule topologique :
109 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On fait réagir un acide carboxylique avec un alcool : c’est une r éaction d’estérification. Or,
les réactifs sont :
110 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Corrigés
suivie d’une hydrolyse acide. On obtient l’alcool de formule :
111 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La première réaction est une réaction d’addition électrophile de bromure d’hydrogène sur
un alcène donc une hydrobromation. L’alcene ` étant symétrique, le seul produit possible est
(proposition c.) :
112 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La deuxième réaction est une réaction de subsitution nucléophile. Sans prendre en compte
le type de mécanisme et la stér éochimie (on n’a pas d’atome de carbone asymétrique), on
obtient le cyclohexanol (proposition b.) :
113 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La troisième r éaction permet d’oxyder l’alcool secondaire obtenu en cétone par action du
permanganate de potassium.
On obtient donc la cyclohexanone (proposition e.) :
114 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• L’atome d’azote possédant un doublet non liant conjugué avec la double liaison de l’alcène,
l’autre forme mésomère de 40 est :
(l’azote donne son doublet pour former une double liaison adjacente puis la double liaison
d éjà présente se rabat sur l’atome de carbone de droite qui devient un carbanion).
• Dans la formule de 40, on remarque que, concernant la fonction alc ène, l’atome de carbone
de droite est relié à deux groupements méthyle donc 40 ne possede ` ni st éréochimie Z, ni
214 Corrigés • UE 1
115 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Par action d’un anhydride d’acide sur une amine, on obtient un amide. Dans le cas étudié, le
produit 41 a pour formule :
L’amide 41 est ensuite r éduit en amine par action du tétrahydruroaluminate de lithium (LiAlH 4 )
suivie d’une hydrolyse acide. On obtient alors :
116 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La première étape est une réaction du type acetalisation
´ (nommee ´ thioacétalisation ici du
fait de la présence de soufre). C’est donc une r éaction d’addition nucléophile.
• La deuxième étape est une réaction d’oxydation de l’hémithioacétal (en particulier la fonc-
tion alcool) par le NAD + en thioester (la fonction −OH a été oxydée en ≡ O).
Vérifions à l’aide des demi-équations électroniques :
117 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’action de l’éthanol en milieu acide permet d’ouvrir l’époxyde. Ce dernier étant dissymétrique,
l’attaque se fera préférentiellement sur l’atome de carbone de l’époxyde le moins substitué
(donc celui de gauche). L’ouverture permet de former une fonction alcool et une fonction
étheroxyde en position anti l’une par rapport à l’autre sachant que l’attaque se fait du côté
opposé à la fonction époxyde. Le produit obtenu est donc :
UE 1 • Corrigés 215
Corrigés
Glucides
118 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le glucose est un aldo-hexose qui, sous forme pyranique, possède un carbone asymétrique
de plus par rapport à la forme linéaire (le carbone anomérique).
Dans la cellulose, les molécules de glucose sont reliées par des liaisons β1-4.
119 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Des énantiomères sont des st éréoisomères pour lesquels la configuration de tous les C asymétriques
est inversée (ils sont images l’un de l’autre dans un miroir).
Pour les oses, il s’agira du même sucre en configuration D ou L.
Dans le cas des sucres (1) et (2), leur configuration différente (cyclique et linéaire) fait qu’ils
ne sont pas images donc non énantiomères.
Deux épimères ne se distinguent que par la configuration d’un carbone asymétrique (hors
carbone anomérique).
Les sucres (3) et (4) sont diastéréoisomères mais pas epim
´ ères.
(3) est le α-D-mannopyranose, absent du lactose (β-D-galactopyranosyl-(1→4)-D-glucopyranose).
(4) est le β L-glucopyranose. Ces deux sucres ne présentent pas la m ême configuration du car-
bone anomérique mais ils ne sont pas anomères pour autant. Il faudrait pour cela que (3) et
(4) soient les mêmes sucres.
120 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’amidon est le polyoside végétal le plus abondant et constitue la source principale de glu-
cides chez l’homme.
Il est composé de 2 polyholosides : l’amylose et l’amylopectine, polymeres` de glucose.
Après hydrolyse parune alpha-amylase, on peut obtenir un mélange de maltose (deux glu-
coses lies
´ en α1-4), maltotriose (trois glucoses li és en α1-4) et d’α-dextrine (deux glucoses
liés en α1-6).
121 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Glucose et fructose sont des isomères de constitution : ils ont la même formule chimique,
ainsi que le même poids moléculaire.
Le glucose est un aldose tandis que le fructose est un cétose. Ce dernier possède donc un
carbone asymétrique en moins.
122 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le glucose est un sucre comprenant 5 fonctions alcool et un groupement aldéhydique.
Le saccharose est un disaccharide non réducteur (les 2 C anom ériques sont liés par une liai-
son osidique).
L’isoamylose correspond à la partie ramifiée de l’amidon avec des liaisons oside-ose alpha-1,
4 et alpha-1, 6.
123 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
L’amidon forme des micelles dans l’eau à température ambiante.
216 Corrigés • UE 1
124 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le mannose est un aldo-hexose. Si X represente ´ bien le D-mannose ( épimère en C2 du D-
glucose), la molécule Y est une forme anomère β (le OH port é par le carbone anomérique et
le CH2OH pointent dans la même direction) d’u autre sucre.
Le mannose présente un groupement OH porté par le C2 dirigé vers le haut (ce qui est bien le
cas), un C3 vers le haut (il est ici vers le bas), un C4 vers le bas (il est ici vers le haut). C’est
donc un diastér éoisomère du mannose.
125 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le mannose et le galactose sont respectivement les épim ères en C2 et C4 du glucose.
126 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le saccharose correspond a` un glucose lié à un fructose par une liaison a1-β2.
Le lactose correspond à un galactose lié à un glucose par une liaison β1-4. Le galactose est
un épim ère du glucose.
Le glycogène est un polyholoside de glucose.
127 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. Une glycoprotéine est une protéine dont le premier motif glu-
cidique est fixé de façon covalente à la chaine polypeptidique.
• La proposition b. est exacte. Les lectines sont des glycoprotéines capables d’interagir
spécifiquement avec des saccharides par liaisons non covalentes.
• La proposition c. est exacte. Les protéines membranaires ne sont que pour partie des gly-
coprotéines.
• La proposition d. est fausse. Dans la majorité des cas, les liaisons se font par leur extrémité
réductrice.
• La proposition e. est exacte. La reconnaissance a lieu par les lectines.
128 ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La cellulose est une molécule en fibrilles, c’est une structure linéaire, étiree
´ avec des liaisons
hydrogènes intra et inter-chaines.
L’acide hyaluronique est un glycosaminoglycane, donc hydrophile.
La digestion de l’amidon nécessite l’action d’α-amylases (hydrolysent les liaisons α1-4 in-
ternes), de l’α-dextrine (coupe les liaisons a1-6) et de la maltase (hydrolyse du maltose et du
maltotriose).
129 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Au sein de l’amidon, les molécules de glucose sont reliées entre elles par des liaisons α1-4
(chaı̂ne principale). C’est cet amidon qui est source principale de glucides alimentaires.
130 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La molécule (1), le D-mannose, a une conformation 4C1 en chaise qui est la conformation
la plus stable. Le carbone anomerique
´ est en configuration b, comme pour la mol écule (2).
L’énantiomère du L-ribose est le D-ribose.
La molécule (2) ne correspond pas à ce sucre car le groupement OH porté par le carbone 3
UE 1 • Corrigés 217
Corrigés
131 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le saccharose représent é ici est un disaccharide non réducteur qui peut être hydrolysé au ni-
veau de l’intestin par une α1 glucosidase ou une β2 fructosidase.
La chitine est constituée de résidus de N-acétylglucosamines liés par des liaisons β 1-4.
132 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le sucre représenté est le β-D-galactopyranose.
C’est un épimère du glucose en C4.
La substitution d’une fonction hydroxyle par une amine permet donc d’obtenir une galacto-
samine.
Le glycogène est un polymère de glucose.
133 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Elle serait vraie s’il s’agissait des tissus v égétaux.
• La proposition b. est exacte. Un polymère ramifié diffère de l’amylose.
• La proposition c. est fausse. Les molécules de glucose du glycogene ` sont li ées par des liai-
sons glycososidique α1 → 4.
• La proposition d. est vraie. Nous ne sommes pas des escargots.
• La proposition e. est fausse. Une molécule de glucose ne possède qu’une seule extrémité
réductrice.
134 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La mutarotation correspond à l’interconversion α/β du carbone anom érique.
La chitine est un polymère de N-acétylglucosamine.
Le tréhalose est un disaccharide non réducteur composé de deux glucoses liés entre eux par
une liaison α1-a1.
Le maltose correspond à 2 glucoses reliés par une liaison α1-4 tandis que dans la cellulose,
les glucoses sont associés par des liaisons α1-4.
135 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’oligosaccharide représenté est un polymère de glucose unis par des liaisons α1-4.
Il possède une extrémité anomérique libre, il est donc réducteur.
La configuration des glucoses est une configuration 4C1 chaise. Ce pourrait être un produit
de dégradation de l’amidon mais non de la cellulose qui contient des glucoses unis par des
liaisons β1-4.
136 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le raffinose est un oside non réducteur ( -oside = non r éducteur), toutes les fonctions
réductrices étant engagées dans des liaisons osidiques.
Après hydrolyse par une β-fructosidase, on obtient du α-D-galactopyranosyl-(1-6)-α-D-
glucopyranose (le lactose est le β D-galactopyranosyl (1-4) D-glucopyranose).
Après hydrolyse par une α-galactosidase, on obtient du α-D-glucopyranosyl-(1-2)-β-D-
fructofuranoside (donc du saccharose).
Après perméthylation (m éthylation de tous les carbones d’un ose) puis hydrolyse acide (les
218 Corrigés • UE 1
137 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les hétérosides correspondent à l’association d’un ose ( glycone ) et d’une substance non
glucidique ( aglycone ou g énine).
La partie aglycone des tanins correspond aux phénols, à l’acide cyanhydrique pour l’amyg-
daline.
Acides aminés
138 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les formules développées sont :
139 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition c. est fausse. La phénylalanine est hydrophobe.
• La proposition d. est fausse. La sérine est hydrophile.
• La proposition e. est fausse. La lysine est un acide amin é dibasique puisqu’elle contient
deux groupements NH 2.
140 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. La phénylalanine possède un noyau benzénique.
• La proposition c. est exacte. L’histidine possede
` un noyau imidazole.
• La proposition d. est fausse. La tyrosine possède un noyau phénol.
141 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les acides aminés en solution sont incolores.
La leucine est un acide aminé essentiel.
La glycine est un acide aminé dépourvu de carbone asymétrique car sa chaı̂ne latérale est un
UE 1 • Corrigés 219
Corrigés
Ces deux acides aminés sont des acides amin és aliphatiques, comme le sont également la
valine, l’alanine et l’isoleucine.
La lysine possède bien deux groupement NH2 : le premier porté par le carbone alpha et le
second par la chaine latérale.
142 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Une résine échangeuse de cations retiendra les acides aminés chargés positivement. Les
acides aspartiques et glutamiques seront chargés négativement à pH6. L’arginine et la ly-
sine seront chargés positivement donc retenus.
Le cas de l’histidine est particulier. Son pI est égal à 7, 5, à pH 6 l’histidine sera donc charg ée
positivement. Attention car à pH physiologique, cet acide aminé pr ésente une charge nette
nulle.
143 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La glycine est le seul acide aminé de possédant pas de carbone asymétrique par la pr ésence
d’uns simple hydrogène en chaine latérale.
Cela en fait egalement
´ le plus petit acide aminé protéinogène, ou acide alpha aminé.
En tant qu’acide aminé aromatique, le tryptophane absorbe la lumi ère à 280 nm. L’isoleucine
est un acide aminé essentiel.
144 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les chaı̂nes latérales de la valine, de la leucine et de l’isoleucine sont effectivement non ioni-
sables.
Cependant, les groupements carboxyliques et aminés le sont. Ce sont les arginines qui peuvent
être N-glycosylées au moment de l’étape de traduction.
Les s érines peuvent subir des modifications post-traductionnelles telles qu’une phosphoryla-
tion.
Dans les protéines, les acides amin és en surface (boucles) sont des acides aminés plutôt hy-
drophiles (interaction avec le solvant).
Les hydrophobes se trouvent au cœur de la protéine.
145 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Malgré la présence de soufre, de par sa position dans la chaine latérale, la méthionine est un
acide aminé apolaire et cet acide aminé ne peut pas établir de pont disulfure.
Comme tous les acides aminés (sauf glycine), le carbone α de la m éthionine est asym étrique.
146 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le carbone alpha est asymetrique,
´ on pourra donc bien distinguer deux isomères L et D.
Les acides aminés sont des mol écules amphotères, capables de se comporter comme un acide
ou comme une base faible en fonction du pH.
Ils comportent tous au moins deux groupements ionisables : carboxylique et aminé.
147 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La formule développée de l’acétylcholine est :
220 Corrigés • UE 1
148 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les plateaux sur ce type de courbe de titration correspondent aux pKa de la molécule.
Dans cet exemple, le pK1 (point 1, autour de 2) est celui du groupement alpha carboxylique,
le pK2 (point 3, autour de 4) est celui la chaine latérale (groupement carboxylique) et le pK3
(point 5, autour de 9) est celui de la fonction amine.
Le pI se lit au niveau du point 2. Ainsi, on peut en déduire que l’acide glutamique est une
acide aminé chargé négativement à pH physiologique (pH7>pI).
Au niveau du point 5, les deux fonctions carboxyliques sont ionisées négativement (soit deux
charges négatives).
Attention, il s’agit ici de charges brutes et non de charges nettes car nous sommes ici au pKa
de la fonction amine. Elle se trouve donc à moitié sous forme NH+3 , à moitié sous forme NH2 .
149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
La glycine est la seule à être dépourvue de carbone asymétrique.
À partir de deux acides aminés, on peut synth étiser 22 peptides différents (GA, AG, GG et
AA).
À pH = 6, 1, l’alanine est à son point isoélectrique donc sous forme zwiterrion. Le pKa2=9.7
est celui de la fonction amine.
À pH = 11, nous sommes supérieurs au point isoélectrique de la glycine (pI = (9, 7 + 2, 4)/2 =
6). La glycine est donc majoritairement anionique.
150 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La thréonine est un acide aminé hydroxyle.´
Les hormones thyroı̈diennes, thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3), sont des hormones pro-
duites à partir d’iode et de la tyrosine.
La thyroglobuline apporte les tyrosines.
Le glutathion est un tripeptide constitué d’acide glutamique, de cystéine et de glycine.
La phénylcétonurie est une maladie liée à l’absence de phénylalanine hydroxylase.
151 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Du fait de l’atome de C ∗2 (porteur des groupements fonctionnels −NH2 et −COOH) sp3
asymétrique, tous les acides aminés (sauf la glycine) possèdent deux stéréoisomères.
À pH acide, les acides aminés sont sous forme de cations. Ce sont des molécules hydrophiles
grâce aux groupements carboxylique et amin é.
152 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La proline est synthétis ée à partir du glutamate.
UE 1 • Corrigés 221
Corrigés
• La proposition c. est fausse. Le PAPS (Phosphoadénosine phosphosulfate) donne du sulfate
à diff érents composés. La metionine
´ donne des chaı̂nes carbonées (acétylation).
• La proposition d. est fausse. La thréonine n’est pas ramifi ée. C’est pourtant un acide aminé
cetogène
´ et glucoformateur.
La valine est ramifiée, mais n’est pas glucoformateur.
• La proposition e. est fausse. La m élatonine est synthétisée à partir du tryptophane.
153 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition 5 est fausse. Le tryptophane ne repr ésente que 1 % de la constitution des
protéines.
154 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition 2 est fausse. La biosynth èse de la mélanine se fait à partir de la tyrosine.
• La proposition 3 est fausse. Il s’agit de la tyrosine.
155 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est exacte. Le pKb est égal à 12, 5. L’arginine est le plus basique des
α-acides aminés.
• La proposition d. est exacte. La formule brute commune est : C6H 13 O 2.
156 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
L’acide aminé ici représenté est le L-tryptophane (NH3+ à gauche). Tous les L-acides aminés
(sauf la cysteine)
´ ont une configuration 2S.
Seules la thréonine et l’isoleucine ont deux carbones asymétriques.
Le tryptophane présente un maximum d’absorption à 280 nm conféré par son noyau aroma-
tique.
L’histamine est obtenue par décarboxylation de l’histidine.
Les acides aminés favorables à une structure secondaire en hélice a sont les acides aminés
volumineux, non ou peu polaires : L, F, W.
157 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Pour répondre à ce type de question, la méthodologie consiste à numéroter les acides aminés
de la séquence proposée et de reporter leur(s) pKa(s) :
acide aminé V D Y K H G
Ordre 1 2 3 4 5 6
pKa 9 (pKa2 4 11 11 6 2
de NH +3 ) (pKr) (pKr) (pKr) (pKr) (pKa 1 de COOH)
On barre ensuite les acides amines
´ cit és dans l’énoncé : ici 1, 3, 4 et 5 :
acide aminé V D Y K H G
Ordre 1 2 3 4 5 6
pKa 9 (pKa2 4 11 11 6 2
de NH+3 ) (pKr) (pKr) (pKr) (pKr) (pKa1 de COOH)
222 Corrigés • UE 1
Lipides
158 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Les HDL transportent le cholestérol des tissus vers le foie
(transport rétrograde).
• La proposition b. est exacte. La densité des chylomicrons est inférieure à 0, 99 ; celle des
LDL est comprise entre 1, 019 et 1, 063.
• La proposition d. est exacte. Dans le sang humain, le cholestérol se répartit : 1/3 sous forme
libre, 2/3 sous forme estérifiee.
´
• La proposition e. est exacte. Le bon cholest érol est celui qui est oxydé (estérifié).
159 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est exacte. L’accumulation de sphingolipides dans le système nerveux est
lié à un d éficit enzymatique.
• La proposition d. est exacte. On utilise une analyse de la β-glucosidose dans les leucocytes,
ou en cultures fibroblastes.
• La proposition e. est exacte. La maladie de Gaucher (1854-1918) est une maladie de sur-
charge lysosomale. Elle est caractérisée par une accumulation excessive des cérébrosides, qui
sont des glycosphingolipides.
160 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. Le cœur hydrophobe est forme´ par les lipides entourés de
protéines.
• La proposition b. est fausse. Une lipoprotéine contient une surface amphipathique (phos-
pholipides, cholestérol libre . . .).
• Les propositions c. et e. sont exactes. Une lipoprotéine contient du cholest érol non estérifi é
et des phospholipides dans la monocouche périphérique.
• La proposition d. est exacte. On trouve du cholest érol estérifié dans le cœur hydrophobe.
161 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. La sphingomyéline est un constituant majeur de la gaine de
myéline des nerfs, de la cornée, du cerveau.
• La proposition b. est fausse. La sphingomyéline est un phospholipide membranaire.
• La proposition c. est exacte. à partir d’un céramide et d’une phosphatidylcholine, on obtient
de la sphingomyéline et des DAG.
• La proposition e. est exacte. Par catabolisme, la sphingomyélinase dégrade la sphingomyé-
line en céramides, phosphotylcholine.
162 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. delta 5 crée une insaturation en (n-15) sur les acides gras en
20 atomes de carbone.
• La proposition b. est exacte. delta 6 crée une insaturation en (n-12) sur les acides gras en
18 atomes de carbone.
UE 1 • Corrigés 223
Corrigés
• Les propositions d. et e. sont fausses. delta 12 et delta 15 sont pr ésents chez les végétaux.
delta 12 assure la conversion de l’acide oléı̈que en acide linéléı̈que et delta 15 de l’acide
linéléı̈que en acide dilin élé ı̈que.
163 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
La formule de l’acide eicosano¨ıque est : CH3 − (CH2 18-COOH.
La formule de l’acide arachidique est : C20 H40 O2.
La formule de l’acide oléı̈que est : C 18 H34 O 2.
La formule de l’acide linoléı̈que est : C18 H32O 2.
La formule de l’acide arachidonique est : C20 H32 O 2.
164 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les leucotriènes appartiennent à la famille des eicosanoı̈des.
• La proposition a. est fausse. La chaı̂ne carbonée est linéaire.
• La proposition b. est exacte. Il existe trois doubles liaisons conjuguées C6,8,10 .
• La proposition c. est exacte. Ils sont formés sous l’action de la 5-lipoxygénase sur l’acide
arachidonique.
• La proposition d. est exacte. Ils recrutent d’autres cellules pro-inflammatoires.
• La proposition e. est exacte. Ils sont biosynth étisés à partir de l’acide arachidonique dans
les mastocytes.
165 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Les chylomicrons et les VLDL comportent 88 % de tri-
glycérides.
• La proposition c. est exacte.
• La proposition d. est exacte. Les triglycérides sont hydrolyses´ par la lipase hormonosen-
sible, enzyme des tissus adipeux, qui hydrolyse les triglycérides de r éserve.
• La proposition e. est fausse. Les triglycérides sont neutres.
166 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Le cholest érol est une molécule amphipathique, c’est-à-dire
qu’elle possede
` à la fois un groupe hydrophile et un groupe hydrophobe.
• La proposition c. est fausse. Les acides biliaires sont libéres
´ dans le tube digestif.
• La proposition d. est exacte. Le cholestérol limite le mouvement des phospholipides.
• La proposition e. est fausse. La formule de la testostérone est C19 H28 O 2 .
167 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le cholestérol est un stérol à 27 C.
Il possède en C3 une fonction alcool pouvant être est érifié.
Il est pr ésent dans la membrane cellulaire eucaryote sous forme non estérifié où il diminue la
224 Corrigés • UE 1
168 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’oxydation de l’acide arachidonique C20 : 4∆ 5,8,11,14 conduit à la synthèse des eicosanoı̈des
(leucotriènes et prostaglandines).
169 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est exacte. La formule du cholest érol est C27 H 46 O. Le groupement hy-
droxyle est en position 3.
• La proposition b. est exacte. C’est la vitamine D3 qui intervient dans la calcification des os.
• La proposition c. est fausse. L’oestradiol est un dérivé naturel du métabolisme du cho-
lestérol. Le groupement −CH3 est sur le C 13 .
• La proposition d. est exacte. L’acide cholique possède 3 groupements −OH sur les C3,8,12 .
sa formule est C24 H 40O 5.
170 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. C’est un acide gras polyinsatur é a` cha ı̂ne linéaire.
• La proposition b. est exacte. Il a une double liaison sur le C6 à partir du CH3 terminal.
• La proposition c. est exacte. Il a des doubles liaisons s éparées par deux simples liaisons.
• La proposition d. est fausse. Son rôle n’est pas essentiel chez l’adulte. Mais il devient in-
dispensable chez les personnes âgées.
• La proposition e. est fausse. C’est le précurseur du groupe des oméga-6.
171 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition a. est exacte. Les chylomicrons contiennent de 85 à 95 % de triglycérides.
• La proposition b. est fausse. Ils acquièrent l’apo C provenant des HDL circulants.
• La proposition c. est fausse. Ils contiennent 1 % de cholestérol estérifi é.
• La proposition d. peut être considér ée comme exacte. Ils contiennent 8 % de phospholi-
pides.
• La proposition e. est exacte. L’apolipoprot éine B48 est située à la surface des chylomicrons.
172 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Ce sont des glycosphingolipides contenant au moins deux
UE 1 • Corrigés 225
Corrigés
• La proposition e. est fausse. Ils sont synthétisés à partir des c éramides :
céramide + glucose + galactose −→ globoside.
173 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition a. est exacte. L’hypertriglycéridémie favorise la survenue des maladies
cardio-vasculaires.
• La proposition b. est exacte. L’oxydation d’un gramme de glycogène fournit 4, 2 kcal, soit
la moitié de ce que fournit un gramme de triglyc´
eride.
• La proposition c. est exacte. Les molécules sont hydrophobes car elles sont apolaires.
174 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Ce sont des domaines particuliers de la membrane plasmique
correspondant à l’assemblage de glycosphingolipides et de cholestérol.
• La proposition b. est exacte. Ces microdomaines jouent un rôle important dans le fonction-
nement des cellules, surtout au niveau de la transduction des signaux par récepteur interposé.
• La proposition c. est fausse.
175 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le cholestérol fait partie de la famille des stérols.
• La proposition a. est fausse. Le cholest érol est un composant majeur des membranes cellu-
laires animales.
• La proposition b. est exacte. Le cholest érol a quatre cycles carbonés (noyau cyclo-pentano-
phénanthrénique).
• La proposition c. est exacte. Il est présent sous forme de stérides (cholestérol estérifié).
• La proposition d. est fausse. Il provient des cellules du foie et de l’intestin principalement.
• La proposition e. est exacte. Les LDL, lipoprotéines à basse densité, transportent le cho-
lestérol des lieux de sécrétion vers les cellules de l’organisme.
176 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’acide linoléique, ou acide octadécadiénoı̈que ou C18 : 2∆9,12 , appartient à la famille des
ω-6.
Le point de fusion diminuant avec le nombre d’insaturation, le sien est bien inférieur à celui
de l’acide stearique
´ (C18 :0).
L’acide palmitique possède moins de carbone (C16 :0), l’acide linoléique n’est donc pas son
précurseur.
177 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’acide palmitique est bien appelé acide hexad écano¨ıque mais ne comporte que 16 carbones
(comme son nom chimique l’indique).
178 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les sphingomyélines sont constituées d’un céramide (association d’une sphingosine et d’un
acide gras), d’un phosphate et de choline.
Les phosphatidylcholines, appartenant aux glycérophospholipides, sont constituées de glycérol,
estérifi é par deux acides gras à longue chaine et d’une choline liée au glycérol par un acide
phosphorique.
Les céramides issus des sphingomyélines peuvent servir de médiateurs chimiques, de m ême
226 Corrigés • UE 1
179 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Comme tout acide gras, l’acide arachidonique, C20 : 4∆ 5,8,11,14 est une mol écule amphiphile.
Il appartient à la famille des ω-6 et peut être produit par action de la phospholipase A2.
Les prostaglandines sont synthétisées suite à l’action de la cyclooxygénase sur l’acide ara-
chidonique.
180 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’acide palmitique est un acide gras en C16, celui qui se trouve sur la ligne 1 en possède 18
(acide stéarique).
L’acide linoléique possède deux insaturations, il s’agit sur la ligne 2 de l’acide oléique (ω-9).
Le résidu polaire lié au glycérol par un acide phosphorique en 3 est la choline.
181 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
L’acide c -linolénique ou acide tout-cis-∆ 6,9,12 octadécatriénoı̈que (C18 :3) est un acide gras
insaturé ω-6 à ne pas confondre avec l’acide α-linolénique, qui est un ω-3.
Il est précurseur de l’acide dihomo- ?-linolénique, qui mène à son tour à l’acide arachido-
nique.
182 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est exacte. La phospholipase C intervient sur la fonction ester liant le
glycérol et le phosphate.
• La proposition b. est exacte. C’est la structure de base des glycérophospholipides.
• La proposition c. est fausse. Les cérébrosides sont des glycolipides neutres. Ils comportent
une fonction acide pA-H 3PO 4 et une fonction basique pA-1’AA alcool.
• La proposition d. est fausse. Les céramides sont composés d’une base à longue chaı̂ne
(sphingosine . . . ) et d’un acide gras lié par une liaison amide à l’azote de base.
183 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les mol écules des lécithines et des sphingomy élines ont pour partie commune :
184 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. La lipoprotéine lipase est synth étisée par les cellules muscu-
laires et adipeuses.
• La proposition b. est fausse. Elle se fixe sur les cellules endothéliales des capillaires.
• La proposition c. est exacte. Elle possède le même triade catalytique que les protéases à
sérine, soit sérine-histidine-un acide carboxylique.
• La proposition d. est fausse. L’hydrolyse des triglycérides par la lipoprotéine lipase donne
2 acides gras libres et un monoglycéride, le monoacylglycérol.
UE 1 • Corrigés 227
Corrigés
185 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’éthanolamine se retrouve préférentiellement au sein des phospholipides pr ésents sur le
feuillet interne des membranes cellulaires au même titre que l’inositol ou la sérine.
Les phosphatidyl-cholines libèrent de la choline sous l’action de la phospholipase D au ni-
veau cérébral (la phospholipase C libérerait de la phosphocholine).
L’inositol 1, 4, 5-triphosphate est un médiateur d’activation cellulaire.
Un céramide correspond à l’association entre une sphingosine et un acide gras lié par une
liaison amide.
186 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Si la synthèse des acides biliaires est bien initee
´ au niveau h épatique, elle se poursuit au ni-
veau du tube digestif, en particulier grâce à l’action de la flore bactérienne commensale.
Le cholestérol est le précurseur des hormones steroı̈diennes
´ (progest érone, androgènes, oes-
trogènes) produites par différents organes et aussi de la vitamine D3 au rôle essentiel dans le
métabolisme phosphocalcique.
La quantité de cholestérol nécessaire pour la synthèse des hormones stéroı̈diennes est presque
n égligeable devant celle nécessaire pour la production des sels biliaires. Ces derniers per-
mettent une assimilation plus rapide des triglycérides alimentaires.
187 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les triglycérides ou triacylglycérols correspondent à une molécule de L-glycérol estérifiée
par 3 acides gras.
Ils ont une fonction de stockage énergétique au niveau des adipocytes.
Ils peuvent être aussi synthétisés au niveau des entérocytes pour incorporation dans les chy-
lomicrons après dégradation par des lipases et absorption intestinale.
Par leur nature hautement hydrophobe, ils sont totalement absents des membranes cellulaires
mais sont solubles dans les solvants organiques.
Peptides et protéines
188 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition a. est exacte. Quatre grands types d’interaction interviennent dans le replie-
ment de la chaı̂ne d’acides amines ´ : effet hydrophobe, liaisons ioniques, liaisons hydrog ène,
ponts disulfure.
• La proposition b. est fausse. On a bien une structure figée pour les protéines globulaires.
Une protéine fibreuse s’étire en longueur.
• La proposition d. est exacte. Dans le cas des protéines globulaires, les r ésidus polaires sont
en contact du solvant, les r ésidus hydrophobes sont tournés vers l’int érieur.
Pour les protéines solubles, le cœur hydrophobe est au centre de la structure tertiaire, les
groupes polaires restent en surface.
• La proposition e. est exacte. Elle est hydrophobe et insoluble. Cette protéine fibreuse est
ins érée dans les lipides. Des r ésidus polaires peuvent se trouver à la surface en contact avec
les milieux hydrophobes.
189 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’hélice alpha est une structure secondaire assez courante, comprenant 3, 6 acides aminés par
tour.
228 Corrigés • UE 1
190 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Le glutathion est un tripeptide, formé par la condensation
d’acide glutamique, de cystéine et de glycine.
• La proposition b. est fausse. La liaison entre l’acide glutamique et la cystéine est pseudo-
peptidique.
• La proposition c. est fausse. La liaison entre les deux derniers acides amines
´ est peptidique.
191 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. la ghréline est un peptide orexigène. Elle stimule l’appétit.
• La proposition b. est exacte. Elle joue un rôle majeur dans le contr ôle tensionnel.
• La proposition c. est fausse. Le glucagon a un très faible effet sur le tissu adipeux.
• La proposition e. est fausse. L’insuline est secr étée par le pancréas endocrine.
192 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Ce sont des glycoprotéines à majorité membranaire.
• La proposition b. est exacte. Elles possèdent deux chaı̂nes lourdes H et deux chaı̂nes lég ères
L (ponts disulfures).
• La proposition c. est fausse. La présence de ponts disulfures témoigne de la pr ésence de
cystéine.
• La proposition e. est fausse. Il faudrait enlever IgH de la liste.
193 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Il s’agit de liaisons hydrogènes.
• La proposition c. est fausse. Les acides aminés stabilisant l’hélice α sont : la leucine, la
phénylalanine et le tryptophane grâce à leurs interactions hydrophobes.
• La proposition e. est fausse. Les coudes γ résultent de la pr ésence d’une liaison hydrogène
entre le groupe −CO d’un résidu i et le groupement −NH d’un r ésidu i + 2.
194 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’hélice α caract érise la structure secondaire des protéines.
• La proposition b. est exacte. La proline est un briseur de chaˆıne .
• La proposition c. est fausse. C’est le cas des protéines intrinsèquement non structurées.
• La proposition d. est exacte. Ils relient deux structures secondaires cons écutives.
• La proposition e. est fausse. On a en général :
feuillet β - h élice α - feuillet β.
195 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. Il existe des ponts disulfures entre les r ésidus de cystéine de
deux sous-unités.
• La proposition b. est exacte. C’est une liaison covalente, donc la plus forte.
• La proposition c. est fausse. Ce sont des résidus soufrés.
UE 1 • Corrigés 229
Corrigés
• La proposition e. est fausse. Les protéases enzymes hydrolisent la liaison peptidique.
196 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition b. est exacte. Au niveau des adipocytes, l’insuline stimule la lipoprotéine
lipase.
• La proposition e. est exacte. L’insuline est nécessaire pour la lipogénèse.
197 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Il ne comporte que des sous-unités α et β.
• La proposition d. est exacte. Il y a autophosphorylation.
198 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Elle a une structure globulaire.
• La proposition b. est exacte. Il s’agit de la globine.
• La proposition d. est exacte. On a : Hb + 4 O2 −→ Hb(O2 )4 .
• La proposition e. est fausse. La myoglobine transporte de l’oxygène dans le muscle.
199 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’hématine est un hème oxydé. Elle r ésulte du passage de Fe2+
à Fe 3+ .
• La proposition b. est fausse. Fe( Fe 2+ ) est au centre du noyau porphirinique, composé
tétrapyrrolique.
• La proposition c. est exacte. Le fer est hexacoordinant. Il est lié par 4 liaisons entre les N
des cycle pyrol et 2 liaisons de coordinance libres.
200 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les protéines prions normale et infectieuse diffèrent par leur structure tertiaire, la forme in-
fectieuse contenant beaucoup plus de feuillets bêta.
Les structures primaires sont quant à elles identiques. Le changement de conformation de la
forme normale vers l’infectieuse est favorisée par cette dernière, on désigne ce phénomène
sous le terme de conversion auto-propageable .
Les protéines prions ne sont pas pour autant allostériques (terme se référant aux propriet´ és
cinétiques de certaines enzymes).
201 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition b. est exacte. Il s’agit de l’unité de masse des atomes (u.m.a.).
• La proposition d. est fausse. Il y a désorganisation de la structure spatiale sans ruptures des
liaisons.
• La proposition e. est exacte. Un agent réducteur permet d’ouvrir les ponts disulfures.
202 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. L’électrophor èse sur gel de polyacrylamide fait intervenir la
charge et le poids moléculaire.
• La proposition b. est exacte. Il existe une spécificité de liaison entre un ligand et une
protéine.
• La proposition c. est fausse. Dans la chromatographie sur r ésine échangeuse d’ions, la force
230 Corrigés • UE 1
203 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. La solubilité de la proteine
´ (b) est minimale à pH = 4 car on a
alors pH = PI, la charge nette de la protéine est nulle.
• La proposition b. est fausse. On est dans la situation où pH < pI pour la protéine (c) sa
charge nette est positive.
• La proposition c. est fausse. En chromatographie d’exclusion st érique, les grosses molécules
ne rentrent pas dans les billes et donc elles sortent en premier.
Les petites sont piégées, ralenties, elles sortent en dernier. L’ordre est le suivant en 1 la (c)
puis simultanément (a) et (b).
• La proposition d. est vraie. La protéine (c) a une charge nette positive à pH = 8, elle se
fixera à un échangeur de cation (forme anionique).
• La proposition e. est vraie. Le SDS entraˆıne la rupture des liaisons non covalentes, alors
que le β-mercatoéthanol agent réducteur a pour propri eté´ de réduire les ponts disulfure des
protéinesla non cass és par SDS.
SDS dénature les protéines et se fixe dessus avec une densité % à la masse moléculaire. (b)
et (c) ont la même masse 30 kDa : une seule bande donc au total deux bandes.
204 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les VLDL (Very Low Density Lipoprotéine) ont une densité
inférieure à celle des LDL (Low Density Lipoprotéine).
• La proposition b. est vraie. Les VLDL sont synthétis és par le foie. Ils contiennent des tri-
glycérides, du cholestérol et une apoprot eine
´ B100. Leur d égradation donne de IDL . 50%
des IDL perdent leur protéine E et leurs triglycérides pour donner les LDL.
• La proposition c. est vraie. Les LDL sont chargés d’amener le cholest érol vers le stockage.
S’ils sont trop nombreux, le cholestérol va alors se déposer sur les parois des vaisseaux san-
guin, avec risque d’arthérosclérose et d’infarctus. On dit que les LDL transportent le mauvais
cholestérol.
• La proposition d. est vraie. apo B00 est l’apolipoprotéine majoritaire dans les LDL.
205 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’élution d épend du pHi des protéines. La charge nette de la
protéine est liée à son pHi et au pH de l’éluant.
• La proposition b. est fausse. En ultrafiltration les tamis moléculaires utilisés ont des pores
très petit et ne permettent pas aux grosses protéines de passer. C’est donc uniquement les
petites protéines qui peuvent passer et les grosses sont ralenties.
• La proposition c. est vraie. exclusion = filtration sur gel : les petites mol écules pénètrent
dans les interstices du gel, elles subissent des frottements qui les retardent. Les grosses
molécules migreront plus vite vers le bas de la colonne.
• La proposition d. est vraie. Avec SDS (gel d énaturant) la migration se fait uniquement en
fonction de la masse (plus c’est gros et moins ça migre vite).
• La proposition b. est fausse. En ultrafiltration les tamis moléculaires utilisés ont des pores
très petit et ne permettent pas aux grosses protéines de passer. C’est donc uniquement les
petites protéines qui peuvent passer et les grosses sont ralenties.
UE 1 • Corrigés 231
Corrigés
206 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est exacte. Le catalyseur apparaı̂t dans les produits de réaction. Il n’est
pas consommé.
• La proposition b. est fausse. L’intervention des enzymes conduit a` diminuer l’énergie d’ac-
tivation et à augmenter la vitesse de r éaction.
• La proposition c. est fausse. La r éaction doit etre
ˆ possible sur le plan thermodynamique soit
∆G < 0.
207 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La constante de Michaelis KM de l’enzyme est égale à la moitié de la vitesse maximale, soit
14, 7
ici = 7, 35 µmole.min−1 = 7, 35 µmole.L−1.
2
208 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est fausse. Cette carence conduit à une anémie hypochrome.
• La proposition c. est exacte. la vitamine B2 (riboflavine) est un précurseur du FAD +, en-
zyme de la classe des oxydo-réducteur.
• La proposition d. est exacte. Elle est apportée par la viande, le poisson, le lait, les œufs.
209 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Le processus est irréversible.
• La proposition c. est exacte. La chymotrypsine peut accomplir la protéolyse.
210 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Le modèle a éte´ proposé par Monod, Wyman, Changeux (en
1965).
• La proposition e. est fausse. La proposition correspond à la cinétique enzymatique de Mi-
chaelis.
211 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
On sait que 1 UI = 1 µmol.min et 1 cat = 1 mol.s−1 , d’où 1 ncat = 0, 06 UI.
−1
• L’activité de A est égale à : 334 ncat = 20 UI. La proposition a. est fausse et b. est exacte.
• La proposition c. est exacte. L’activit é spécifique de l’enzyme A est :
334
= 2, 227 ncat/mg de protéines.
150
• La proposition d. est fausse. L’activité specifique
´ de l’enzyme B est de :
40
= 0, 133 UI/mg de protéines.
300
• La proposition e. est exacte. Ce sont deux molécules diff érentes qui catalysent la même
réaction.
212 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition 1. est fausse. Jusqu’à la température d’inactivation spécifique, mais avant la
température optimale, elle suit la loi d’Arrhénius.
• La proposition 5. est fausse. Par contre, un inhibiteur réversible non compétitif entraı̂ne une
232 Corrigés • UE 1
213 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Le mot ribozyme est formé à partir de acide ribonucléique
et enzyme . Les ribozymes sont des ARN (et non des protéines) qui ont une activité cata-
lytique.
• La proposition b. est fausse Une enzyme ne change pas avec la réaction.
• La proposition e. est vraie. Le site actif d’une enzyme est la partie de la protéine qui va être
impliqué intimement dans la réaction catalysée. Il peut être formé de deux sites : le site de
fixation du substrat et le site catalytique qui va agir sur le substrat et lui faire subir la réaction
chimique.
214 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition a. est vraie. v = f ([S ]) est une sigmo¨ıde, c’est-à-dire une courbe en forme
de S.
• La proposition b. est vraie. Un activeur allostérique déplace l’enzyme vers la forme R
(relâchée).
• La proposition c. est fausse. En présence d’effecteurs pour des enzymes allost ériques du
système K, on a : Vmax qui est constante et K1/2 qui varie.
• La proposition d. est vraie. L’activeur favorise sa propre fixation sur la forme R de l’en-
zyme.
• La proposition e. est vraie. L’inhibiteur favorise sa propre fixation sur la forme T de l’en-
zyme.
215 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. Une enzyme abaisse l’energie´ d’activation d’une r éaction chi-
mique.
• La proposition b. est fausse. Une enzyme n’affecte pas l’équilibre d’une réaction r éversible.
• La proposition c. est vraie. Il y a spécificité de la catalyse enzymatique.
• La proposition d. est vraie. La FAD est tr ès utilisée pour les déshydrogénases.
• La proposition e. est vraie. Elle forme une nouvelle double liaison par soustraction de
groupe.
216 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition 1. est fausse. La classe 1 regroupe les oxydo-réductases (peroxydases...)
• La proposition 2. est vraie. Les transférases sont des enzymes qui permettent le transfert
d’un radical à une autre molecule.
´
• La proposition 3. est vraie. Les synthétases appartiennent à la classe des ligases.
• La proposition 4. est fausse. Les aminotransférases sont des transférases.
• La proposition 5. est vraie. Les peptidases font partie des hydrolases, qui sont dans la classe
+3 des enzymes.
217 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Le site actif contient de la sérine 195, de l’histidine 57, et de
l’acide aspartique 102. C’est la sérine qui est active.
• La proposition b. est vraie. Le processus se fait par étapes :
➣ acylation, formation du premier intermédiaire tétraédrique ;
➣ formation de l’acyl-enzyme ;
UE 1 • Corrigés 233
Corrigés
• La proposition c. est fausse. L’oxygène carbonyle n égatif établit une liaison hydrogène avec
un groupement N−H du squelette carboné de l’enzyme dans une région appelée trou oxy-
anion .
• La proposition d. est fausse. Elle intervient dans la 4e etape.
´
• La proposition e. est fausse. Cette enzyme hydrolyse la liaison peptidique qui suit un
phénylalanine.
218 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Il n’y a pas de modification de Km .
• La proposition b. est vraie. Les inhibiteurs non-comp étitifs diminuent Vm. Dans la représentation
K
de Lineweaver-Burk, la pente égale à m est donc augmentée.
Vm
−1
• La proposition c. est fausse. Dans ce diagramme, la pente est alors que Km est constante.
Km
• La proposition d. est fausse. L’inhibiteur se fixe sur un site différent du site actif, il se fixe
aussi bien sur l’ enzyme libre E que sur le complexe enzyme-substrat ES. Ce sont des inhibi-
teurs allostériques.
• La proposition e. est fausse. C’est un inhibiteur comp étitif.
219 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. Chaque enzyme a un pH de fonction optimale.
• La proposition b. est fausse. La temp érature influence les équilibres par ∆G.
Vmax .[S ]
• La proposition c. est vraie. L’expresson de la vitesse v0 = entraı̂ne que v0 ≈ V max
[S ] + K m
si [S ] Km .
• La proposition d. est fausse. Un inhibiteur compétitif ne modifie pas V max .
• La proposition e. est vraie. v 0 = f ([S ]) est une sigmoı̈de, c’est-à-dire une courbe en forme
de S.
220 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Vmax dépend de T. Les effets de la temp érature sur une enzyme
sont complexes. Il existe une température optimale apparente. Si T < Topt , alors Vmax aug-
mente et si T > Topt la protéine est dénaturée .
• La proposition b. est fausse. La courbe v0 = f ([S ]) est une courbe hyperbolique.
• La proposition c. est vraie. Voir QCM précédent c.
• La proposition d. est fausse. Les prot éines sont sensibles au pH. Quand le pH change l’état
d’ionisation des groupes chargés (substrat et site actif de l’enzyme) varie.
• La proposition e. est fausse. Il faut considérer le réactif et non le produit pour une dispari-
tion.
221 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Kcat
L’efficacité catalytique est donnée par la relation · Plus cette valeur est grande plus
KM
l’enzyme est efficace. L’affinité enzymatique pour son substrat est donn ée par KM .Kcat . La
constante catalytique Kcat , ou turnover number est le nombre de molécules de substrat
converties en produit par unité de temps pour chaque site actif, quand l’enzyme est saturée.
234 Corrigés • UE 1
222 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Pour la température optimale la vitesse de réaction passe par
un maximum, elle decroı̂t
´ ensuite jusqu’à s’annuler pour la température d’inactivation.
• La proposition d. est vraie. Pour la réaction ES →k+2 p + E, la vitesse maximale est bien
celle de lénoncé.
• La proposition e. est fausse. Le pH peut agir à deux niveaux (enzyme, substrat) par modifi-
cation de degré d’ionisation, de structure tridimensionnelle pour l’enzyme.
223 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Vmax.[S ]
Utiliser la relation donnant la vitesse initiale vi = ·
[S ] + K M
224 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’α-cétoglutarate est un recepteur
´ de groupement aminé.
• La proposition b. est fausse. Le dosage de l’activité ALAT se traduit par les réactions sui-
vantes :
ALAT
L-alanine + α-c étoglutarate −→ pyruvate + L-glutamate
LDH
pyruvate + NADH, H +
→ lactate + NAD+
• La proposition c. est vraie. Le coenzyme indispensable est le phosphate de pyridoxal (PLP)
d érivé de la vitamine B6.
• La proposition d. est fausse. L’ALAT (transaminase) appartient au groupe 2, les tranf érases,
transfert de groupe aminé.
• La proposition e. est fausse. L’ASAT catalyse la réaction :
L-aspartate + α-cétoglutarate → oxoacelate + L-glutamate
225 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Elle est constituée de six unités catalytiques maintenues en
place par six unités régulatrices.
• La proposition b. est vraie. La coopérativité est dite positive.
• La proposition c. est fausse. Le CTP est un effecteur inhibiteur.
• La proposition d. est fausse. Elle appartient à la classe 3 des hydrolases.
• La proposition e. est fausse. L’ATP est un effecteur activeur.
226 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. Une enzyme est une protéine spécifique d’un type de substrat,
dans une réaction bien précise.
• La proposition c. est vraie. Un catalyseur est un facteur cinétique. Il augmente la vitesse
UE 1 • Corrigés 235
Corrigés
• La proposition d. est fausse. Elle diminue l’énergie d’activation d’une réaction chimique.
Il faut passer une barrière énergétique pour transformer le substrat en produit. Les enzymes
diminuent cette barrière en créant des intermédiaires.
• La proposition e. est fausse. L’enzyme n’est pas altérée par la réaction chimique.
227 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
• Les propositions a. et d. sont vraies. Elle est structur ée de façon à ne reconnaı̂tre qu’un seul
substrat, par exemple un seul diastéréoisomère.
• La proposition b. est vraie. Dans le modèle de Koshland, hypothèse de l’ajustement induit,
la liaison du substrat avec l’enzyme provoque un changement conformationnelle. Les chan-
gements de conformation s’effectuent en cascade de manière séquentielle.
• La proposition c. est vraie. Elles le sont généralement dans l’organisme.
• La proposition e. est vraie. Le site actif de la cholinest érase possède un site anionique de
liaison du substrat (résidu Asp) ainsi qu’un site catalytique ( site estérasique, résidus de l’his-
tidine et de la sérine) constitué de deux groupements fonctionnels.
228 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. C’est une gamma lactone, présence d’un ester dans un cycle.
• La proposition b est vraie. En notation Fischer elle appartient à la série L.
• La proposition c. est vraie. Elle est cofacteur d’une r éaction enzymatique permettant d’aug-
menter le Tm du cholestérol.
• La proposition d. est vraie. Le scorbut est une avitaminose C.
• La proposition e. est vraie. Il n’y a pas de couplage avec la vitamine E lors de la régénération
des lipides peroxydés.
229 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Par exemple, le couple redox FMN/ FMNH2 échange 2 H+ et 2
électrons.
• La proposition b. est vraie. Le couple FMN/FMNH 2 ne se rencontre que dans le transport
des électrons de la chaı̂ne respiratoire.
• La proposition d. est vraie. FMN est le coenzyme de la L-aminoacide déshydrogénase qui
catalyse la désamination des L-acides mono-carboxyliques.
• La proposition e. est fausse. Les électrons du NADH, H + cytoplasmique sont transfer
´ és par
une navette sur le FADH2 mitochondrial.
230 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. La vitesse initiale v0 definit
´ la vitesse de la réaction enzyma-
tique. Elle correspond à la vitesse de l’ordre 0. La phase stationnaire apparaˆıt lorsque toutes
les molécules de substrat S se sont associées avec les molécules d’enzymes. La réaction est
d’ordre zéro, [ES] est maximale et constante. C’est pendant cette phase stationnaire que l’on
mesure v0 .
• La proposition b. est fausse. La vitesse est représentée par la pente de la tangente à la courbe
236 Corrigés • UE 1
231 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Un inhibiteur est une molécule qui se fixe à l’enzyme et interfère avec son activité en empêchant
soit la formation du complexe ES, soit la d écomposition du complexe ES en E + P.
• La proposition a. est fausse. L’aspirine est un inhibiteur irréversible.
• La proposition b. est vraie. L’éthanol est un inhibiteur compétitif (il se fixe sur le centre actif
de l’enzyme uniquement) utilisé pour des patients ayant avalé du méthanol qui est transformé
dans le foie en formaldéhyde par l’alcool déshydrogénase. L’éthanol entre en compétition
avec le méthanol pour les sites actifs de l’enzyme.
• La proposition c. est fausse. Vm est constante et K m augmente.
• La proposition d. est vraie. Dans l’inhibition incomp étitive (inhibition par blocage du com-
plexe intermédiaire) on a : E + S = ES +I = ESI. L’inhibiteur I rend le complexe inactif.
• La proposition e. est fausse. Dans ce cas il y a compétition entre I et S pour la fixation au
site actif, une augmentation de la quantité de substrat peut lever l’inhibition.
232 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est fausse. Cette liaison thioacyl se fait par une réaction qui consomme
deux liaisons riches en énergie (ATP vers AMP).
• La proposition c. est vraie. L’acide pantaoı̈que est amidifié par un isomère de l’alanine (β-
alanine) pour former l’acide pantothétique ou vitamine B5.
• La proposition d. est fausse. Le coenzyme A comporte un nucléotide adénosine (3’-5’ di-
phosphate).
Métabolisme
233 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. On utilise l’acide glutamique provenant des transaminations.
• La proposition b. est exacte. C’est le principal précurseur du GABA (acide ?-aminobutyrique,
principal neurotransmetteur).
• La proposition d. est fausse. La synthèse se fait par :
acide glutamique + NH3 + ATP −→ glutamine + . . .
234 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Chez l’homme, il n’existe que cinq acides aminés à la fois glucoformateurs et c étoformateurs :
l’isoleucine, la phénylalanine, la thréonine, le tryptophane, la tyrosine.
235 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. la première étape est :
UE 1 • Corrigés 237
Corrigés
• La proposition c. est fausse. C’est une enzyme des mitochondries.
236 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. Elle a lieu uniquement dans le foie.
• La proposition b. est exacte. Les cellules hépatiques produisent et lib èrent dans le plasma
le glucose synthétisé de la nucléogenèse.
237 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le foie, le muscle squelettique et le cœur utilisent en routine des acides gras comme sub-
strat énergétique tandis qu’en p ériode post-prandiale, l’organisme utilise préférentiellement
le glucose d’origine alimentaire.
Le cerveau continue à utiliser le glucose ensuite, les acides gras ne franchissant pas la barrière
h émato-encéphalique. En cas de jeûne prolongé, il dégrade les corps cétoniques synthétis és
par le foie.
Outre le cerveau, la cétolyse peut également se faire dans le cœur, les reins et les muscles,
mais pas dans le foie.
Les globules rouges quant à eux ne peuvent utiliser que du glucose car ils sont dépourvus de
mitochondries.
La glycolyse est par conséquent qualifiée d’anaérobie.
Si les réserves énergetiques
´ glucidiques sont bien limit ées, il n’existe aucune réserve énerg étique
protéique, les protéines étant des macromolécules fonctionnelles (les protéines peuvent ce-
pendant, dans des cas particuliers, être utilisées comme substrat énergétique mais il ne s’agit
en aucun cas d’une réserve ).
238 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’insuline est une hormone hypoglycémiante. À ce titre, elle active toutes les voies entrainant
une diminution des concentrations de glucose circulant : activation de Glut4 pour le transport
du glucose, glycolyse, glycogénogénèse.
La glycogénolyse ou la néoglucogén èse sont stimulées par le glucagon.
239 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Elle intervient dans la synthèse des leucotri ènes à partir de
l’acide arachidonique.
• La proposition b. est vraie. Elle remplace un atome H par OOH.
• La proposition c. est fausse. Elle est inhibée par le zileuton, les cannabinoı̈des.
240 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les atomes de carbone à remplacer par un atome d’azote sont : 3, 5, 7, 9.
4. Biologie moléculaire
242 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La double hélice est dénaturée in vitro en 2 brins s éparés (fusion) par la chaleur, les pH
extrêmes, les solvants (urée . . .).
La densité d’un ADN, détermin ée expérimentalement par ultracentrifugation en gradient de
CsCl à l’équilibre, dépend directement de la composition en bases GC/AT. Elle est propor-
tionnelle au % GC et donc inversement proportionnelle au % AT
(% GC = 1-% AT).
Concernant les autres propriétés physico-chimiques des acides nucléiques, les bases azotées
sont responsables de l’absorption à 260 nm des ADN et des ARN (les protéines absorbent à
280 nm).
à propos des modifications de l’ADN, la méthylation est une modification epigénétique
´ essen-
tielle au développement normal et est associée à différents mécanismes molculaires physio-
logiques (régulation de la transcription, empreinte génomique, inactivation du chromosome
X, . . .).
Mais il existe aussi de nombreux agents alkylants non physiologiques (ex : moutardes azotées)
classés parmi les agents cancérig ènes. Ces substances sont par exemple susceptibles d’engen-
drer une transition GC en AT apr ès méthylation de la guanine.
Les hélicases catalysent l’ouverture de l’hélice d’ADN, ce sont les topoisomérases qui r égulent
l’état de surenroulement desADN circulaires.
243 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La molécule représent ée est un désoxyribose car elle ne possède pas de fonction hydroxyle
sur son carbone C2’.
Cette molécule est retrouvée dans l’ADN, pas dans l’ARN (présence de riboses).
La liaison osidique permettant de la relier à la base azotée fait toujours intervenir le carbone
C1’ du sucre et l’azote N1 s’il s’agit d’une base pyrimidique ou l’azote N9 s’il s’agit d’une
base purique.
244 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les deux bases puriques de l’ADN sont l’adenine ´ et la guanine ; cytosine, thymine (dans
l’ADN) et uracile (dans l’ARN) sont des bases pyrimidiques.
Le 2’désoxyribose est le pentose de l’ADN (acide désoxyribonucléique), le ribose est le pen-
tose de l’ARN (acide ribonucléique).
La traduction est le passage de la séquence d’ARNm à celle de la prot éine correspondante.
Le passage ADN =⇒ ARN est la transcription.
L’ADN est un polymère constitué d’un nombre élevé de nucl éotides, cependant chez l’homme,
le chromosome le plus grand a une taille de 247 249 719 pb (chromosome 1).
Les génomes viraux ont des tailles comprises entre approximativement 3500 nucléotides
(bacteriophages, certains virus de plantes) et 0, 6 à 1, 2 Mb (Phycodnaviridae, mimivirus),
la taille moyenne se situant de l’ordre du millier de paires de bases (à noter que le génome
viral n’est pas forcément de l’ADN, et n’est pas forcément double brin).
UE 1 • Corrigés 239
246 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les mitochondries sont des organites semi-autonomes, issus d’un évènement d’endosym-
biose entre une bactérie réalisant les voies de la respiration cellulaire et une cellule eucaryote
primitive.
Le génome présent dans ces organites est ainsi la trace de cette endosymbiose. Il s’agit du reli-
quat du génome originel de la bactérie endosymbiotée, qui a perdu l’essentiel de son matériel
g énétique. Le génome subsistant est de petite taille (16569 paires de bases chez l’homme), et
ne comportant que 13 gènes codants des sous-unités de 4 protéines de la membrane interne
mitochondriale (NADH deshydrogénase, cytochrome c reductase, cytochrome c oxydase et
ATP synthase).
Le génome comporte aussi 22 séquences transcrites non codantes, permettant la synthèse
des deux ARNr et des 22 ARNt nécessaires à l’expression des g ènes codants. Deux régions
hypervariables sont présentes, permettant un usage à fin d’études sur l’évolution de l’espèce
humaine. Ces r égions hypervariables justifient donc d’un taux de mutation non négligeable de
manière globale, memeˆ si les mutations sont rares sur les séquences gén étiques car fortement
d éfavorables (plusieurs maladies génétiques sont liées à des mutations mitochondriales).
Les gènes sont hérit és d’un génome procaryote et en présentent donc les grandes caractéris-
tiques. Toutefois certains gènes peuvent présenter des introns (ce qui n’est pas le cas chez les
eubactéries), dont l’ épissage fait intervenir pour l’essentiel des mécanismes d’auto-épissage
ne passant pas par la mise en place d’un spliceosome.
L’ADN mitochondrial est un ADN double brin circulaire chez l’Homme (comme chez la ma-
jorité des eucaryotes), présent en général en trois à cinq exemplaires par mitochondrie (mais
le nombre de copies peut aller jusqu’à environ quinze).
247 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le désoxyribose est en r éalité du 2’-désoxyribose. C’est donc le carbone 2’ qui ne comporte
pas de groupement hydroxyle. Le carbone 3’ comporte bien un hydroxyle (indispensable par
240 Corrigés • UE 1
248 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’ATP, ou adénosine tri-phosphate, est un ribonucl éotide (le désoxyribonucléotide serait noté
dATP) composé d’adénine (base azotée), d’un ribose et de trois acides phosphoriques.
Le premier est lié au ribose par une liaison phosphoester, les deux suivants sont li és par des
liaisons phosphoanhydres (ou phosphoanhydride).
Il y a donc deux liaisons phosphoanhydres dans l’ATP. L’hydrolyse de celle permettant de
lier le phosphate terminal est souvent utilisée dans le m étabolisme pour fournir de l’énergie
(réaction : ATP =⇒ ADP + Pi).
Les liaisons phosphodiester permettent de lier deux nucléotides entre eux, l’ATP n’en possède
pas sous cette forme.
249 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
L’ADN est bien le support de l’hérédit é chez les Eucaryotes, chez les Procaryotes et les
Archées.
Seuls certains virus ont un génome sous forme ARN.
Le ribose composant l’ADN est bien un 2’-désoxyribose, formant un 2’-désoxyribonucléotide
(un ribonucléoside est dépourvu de phosphate).
Il existe plusieurs formes hélicoı̈dales pour l’ADN. La forme naturelle correspond à
l’ADN B, d’enroulement droit, présentant un pas de 10 pb (l’ADN Z poss ède 12 pb/tour)
et un diamètre de 2 nm.
250 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Lorsqu’une molécule d’ARN monocaténaire contient des séquences répét ées inversées.
Ces dernières peuvent se replier sur elles-mêmes pour former localement des petits segments
en double hélice ou tiges séparées par des régions simples brin ou en boucles. On retrouve
cet arrangement dans les ARNt par exemple.
Les ARNr jouent un rôle essentiel dans la stabilisation au sein du ribosome des ARNm en
vue de leur traduction.
Certains virus ont un génome de type ARN.
Enfin, certains ARN possèdent une activit é catalytique, on les qualifie de ribozymes.
Le clivage a pour cible la liaison phosphodiester et non la liaison N-osidique.
251 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’uridine est un constituant des ARN.
La désamination de la méthylcytosine conduit à la thymine, qui est une base standard dans
les ADN.
La température de fusion est la température à laquelle la moitie´ des molecules
´ d’ADN sont
UE 1 • Corrigés 241
Corrigés
La notion ne s’applique donc pas à un ADN simple brin.
252 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les appariements de bases sont stabilisés par les liaisons hydrogènes entre bases azotées.
Il y en a deux entre l’adénine et la thymine et trois entre la guanine et la cytosine.
Il faut donc plus d’énergie pour casser les liaisons guanine-cytosine, ce sont les appariements
les plus stables.
253 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
En 2015, les données génomiques sont les suivantes :
Organisme Taille du génome haplo ı̈de Nombre de gènes
protéiques estimés
Homo sapiens 3, 4 × 109 pb 20 000 − 30 000(26 500)
Drosophilia melanogaster 1, 2 × 108 pb 6 500
9
Mus musculus 3, 4 × 10 pb 30 000
Saccharomyces cerevisiae 1, 2 × 107 pb 5 800
Zea mays 5 × 10 9 pb 55 000
254 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le pas de l’hélice d’ADN est de 3, 4 nm, avec environ 10 paires de bases par tour. Son
diamètre est de 2 nm.
L’épaisseur d’un nucléosome est de 11 nm, sa hauteur est de 5, 5 nm.
La liaison entre le sucre et la base azotée se nomme liaison osidique, la liaison phosphodiester
correspond au sein de l’ADN et de l’ARN au lien entre deux nucléotides par leurs carbones
3’ et 5’ du (désoxy)ribose.
255 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le codon AUG d’initiation de la traduction est rarement le premier codon à être transcrit. En
amont de ce codon, se trouve une zone qualifiée de 5’UTR (untranslated region, r égion non
traduite). De même, au-delà du codon stop (fin de la traduction) se trouve le 3’UTR.
La taille d’une protéine peut être réduite par création d’un codon stop avant le codon stop ori-
ginal (à noter : ce type de mutation est g énéralement detecté
´ par les systèmes de réparation,
l’ARNm est alors dégradé pour éviter la production de protéines tronquées non fonction-
nelles).
Le mécanisme peut être un décalage du cadre de lecture (délétion ou insertion), ou encore
une substitution (UGG/trp en UAG ou UGA par exemple).
Il y a en moyenne 479 gènes pour 106 pb chez la levure contre 11 gènes pour 106 pb chez
l’homme.
Le génome humain compte environ 20 000 gènes et autant de pseudogènes. Environ 50%
du génome humain est constitué de s équences répét ées, au sein desquelles on distingue les
séquences répétées en tandem et les séquences rép étées dispersées.
256 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Un gène est le support d’une information génétique mais cette information n’est pas forcément
242 Corrigés • UE 1
257 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il y a au niveau de l’ADN double brin autant de guanosine que de cytidine et autant d’adénosine
que de thymidine. Aussi, si la molécule étudiée comporte 21% d’ad énosine, elle en compor-
tera autant de thymidine.Le %AT sera donc égal à 2 × 21% = 42%.
Le reste de la molécule est alors consituée, en proportion équivalente, de GC.
Donc le %GC est de 100 − 42 = 58%, chaque nucl éoside étant présent à hauteur de 29%
(29 × 2 = 58).
258 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La séquence d’un g ène sur l’ADN comporte de très nombreuses portions non-codantes. Il
s’agit en particulier des séquences régulatrices (promoteur, s équences enhancer ou silencer)
non-transcrites, des s équences 5’ non-traduites (en amont du codon initiateur), des séquences
3’ non-traduites (en aval du codon STOP), ainsi que des introns dans le cas de gènes morcelés
(cas de la majorité des gènes dans l’espèce humaine).
Certains gènes sont int égralement non-codants. Il s’agit en particulier des gènes des ARNr et
des ARNt. Les gènes des ARNr sont répétés en tandem (les ADN correspondants étant rap-
prochés dans le noyau, au sein du compartiment nucléolaire) ce qui permet une expression
très importante de ces gènes de structures fondamentaux pour le fonctionnement cellulaire.
On trouve aussi au sein du génome humain des pseudogènes. Il s’agit de copies de gènes
rendues non fonctionnelles par une ou plusieurs mutations (sans conséquence ph énotypique
du fait de la présence par ailleurs du gène d’origine, fonctionnel).
Les transposons sont présents en très grande quantité dans le génome humain. Il s’agit d’ élé-
ments génétiques mobiles, qui peuvent être de différents types. Les transposons de classe I de
type rétrotransposons sont caractérisés par la présence de longues séquences répét ées (LTR,
Long Terminal Repeats) qui les délimitent. Leur déplacement au sein du génome implique
une transcription en ARN suivie d’une rétrotranscription en ADN (mécanisme similaire à
celui des rétrovirus).
Les microsatellites sont des séquences non codantes, dispers ées dans le génome, caractérisées
par la rép étition un très grand nombre de fois de très courtes s équences de un à quatre
nucléotides. Il ne s’agit donc pas de séquences r épét ées en tandem, ce terme correspondant à
la répétition de gènes entiers (cas par exemple des ARNr cités ci-dessus).
259 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le nucléo¨ıde bactérien correspond à une zone du cytoplasme bactérien contenant le chro-
mosome bactérien. Toutefois l’ADN double brin circulaire de ce chromosome ne repr ésente
qu’environ 40% du contenu du nucléo ı̈de, dans lequel on trouve aussi des ARN et un grand
nombre de protéines (en particulier celles permettant le surenroulement du chromosome
bactérien et ainsi une certaine forme de compaction, différente de la chromatine des euca-
ryotes).
Bien que non séparé du reste du cytosol par une membrane, on peut y distinguer une or-
UE 1 • Corrigés 243
Corrigés
expression gén étique très rapide (traduction se réalisant en m ême temps que la transcription,
ARNm polycistroniques permettant un contrôle intégré de toute une voie métabolique, etc.).
La réplication du chromosome bactérien est bidirectionnelle et semi-conservative. Elle d ébute
au niveau d’une origine de réplication OriC et s’achève a` l’oppos é du chromosome circulaire,
au niveau de séquences de terminaison (qui comportent entre autres une séquence TerC).
260 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La chromatine est l’association de l’ADN avec diverses protéines chez les eucaryotes. Cette
association permet une compaction plus ou moins poussée de l’ADN.
Le premier niveau de compaction est le nucléofilament, ou fibre de 11 nm. Il s’agit de l’as-
sociation de l’ADN avec des nucléosomes. Ces derniers sont des octamères (et non des
tétramères) formés de quatre histones différents, chacun en deux exemplaires : H2A, H2B, H3
et H4. Un cinquième type d’histone (histones H1) permet le rapprochement des nucléosomes,
et ainsi de passer à un niveau de compaction superieur
´ (fibre de 30 nm).
Au niveau d’un nucléosome, l’ADN s’enroule autour d’un octamère d’histones sur une lon-
gueur de 146 paires de bases. La longueur des fragments d’ADN s’étirant entre deux nucléo-
somes successifs est d’environ 60 paires de bases (et non de 146 paires de bases comme
proposé dans la r éponse C, qui cherche à creer ´ la confusion avec la taille des fragments
nucléosomiques).
La fibre de 11 nm forme l’euchromatine, ou forme décondensée de la chromatine. La fibre de
30 nm forme l’hétérochromatine, ou forme condensée de la chromatine. Cet état de conden-
sation intervient dans le contrôle de l’expression génétique. L’hét érochromatine ne permet
pas d’expression génétique, et les gènes actifs sont donc situés dans l’euchromatine.
261 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les SNPs (Single Nucleotide Polymorphisms) correspondent au remplacement au sein de
la séquence nucléotidique d’un nucléotide par l’un des trois autres nucléotides (substitution
nucléotidique).
Les transitions sont en moyenne deux fois plus fréquentes que les transversions. Près de 1000
allèles définissant 300 spécificités antigéniques érythrocytaires ont été caractérisés à ce jour.
La majorité des antigènes de groupes sanguins résultent du changement d’un seul nucléotide,
ce qui correspond bien à un SNP.
Un haplotype est une combinaison d’allèles tendant à être transmis ensemble (quelques di-
zaines de kb de longueur).
Les SNP sont parfaitement adaptés pour identifier les haplotypes, mais un SNP ne correspond
pas à un haplotype.
On considère généralement que 4 SNP suffisent pour repérer l’haplotype d’un patient.
La variabilité du nombre de copies d’un gène (en anglais copy number variation, CNV)
d ésigne une forme particulière de polymorphisme dans lequel le nombre de copies d’un même
g ène ou d’un segment chromosomique dans le génome est variable entre les individus de la
même espèce.
En étudiant le génome de 270 personnes aux ancêtres europ éens, asiatiques et africains, une
équipe internationale a comptabilisé très exactement 1447 r égions CNV, représentant pas
moins de 12 % du genome´ humain.
La fréquence des SNP est estimée à environ 1 tous les 300 pb. Le nombre de SNPs du génome
humain serait de l’ordre de 10 millions.
262 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
244 Corrigés • UE 1
263 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Sur la base d’expériences de dénaturation/renaturation, trois classes de sequences
´ ont été
d éfinies dans les génomes eucaryotes :
➣ Les séquences hautement r épétées : s équences CEN (ou ADN satellite), TEL (au niveau
des télom ères), VNTR (ou ADN minisatellite), STR (ou ADN microsatellite) ;
➣ Les séquences moyennement rép étées : gènes des ARNr, ARNt et histones, transposons et
retrotransposons (auxquels appartiennent les LINE et les SINE) ;
➣ Les séquences uniques, codant souvent des protéines
Réplication
264 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
L’ADN polymérase delta est l’ADN polymérase principale de la r éplication eucaryote. Elle
assure la réplication des brins directs et indirects (ou retard és) ainsi que des télom ères (en
association avec la telom
´ érase).
Comme toutes les ADN polymérases, sa matrice est constituée des deux brins d’ADN paren-
tal. L’amorce utilisée lors de la réplication eucaryote est une amorce d’ARN poursuivie par
des désoxynucléotides (ADN). C’est donc à partir d’ADN que la polymérase delta commence
sa synthèse d’ADN.
265 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Au cours de la réplication, l’ élongation est orient´ee 5’-3’ sur chacun des brins n éosynthétisés.
Cette séquence est complémentaire et anti-parall èle au brin matrice lu dans le sens 3’-5’.
Sur chaque fourche de réplication, la synthèse est continue sur le brin avancé (ou brin maitre)
et discontinue sur le brin retardé (ou fragments d’Okazaki).
La réplication est bidirectionnelle, chaque œil de réplication est formé de 2 fourches.
Ainsi, la néosynth èse est bien à la fois continue d’un c ôt é de l’œil et discontinue de l’autre
côté.
La télomérase est nécessaire pour le maintien des telomères
´ (extrémit é des chromosomes
linéaires). . . qui n’existent pas chez les bactéries (chromosome circulaire).
Au cours de la reproduction d’un retrovirus, l’étape de reverse transcription permet le passage
du génome ARN sous forme ADN.
266 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
UE 1 • Corrigés 245
Corrigés
sur une proposition volontairement ambigüe (réponse d.).
La séparation des brins d’ADN est assurée par une hélicase, les proteines ´ SSB permet-
tant ensuite la stabilisation des ADN simples brins obtenus. La primase permet la synth èse
d’une amorce ARN (indispensable car les ADN polymérases nécessitent une extrémité 3’-
OH comme substrat), qui sera retirée ensuite par l’ADN polymérase I et remplacée dans le
même temps par de l’ADN. Une ligase permet alors de relier le fragment d’Okazaki ainsi
formé au fragment pr écédent.
L’énergie nécessaire à la formation de la liaison phospho-ester entre l’extrémité 3’-OH du
brin en cours d’élongation et le phosphate porté par le carbone 5’ du nucléotide suivant est
apporté par le nouveau nucléotide lui-même. Il s’agit en effet d’un d ésoxynucléotide triphos-
phate, qui est doublement d éphosphorylé au cours de la réaction (r éaction fortement exergo-
nique, couplée à la formation –endergonique- de la nouvelle liaison covalente).
Il n’y a donc pas besoin de consommation d’ATP pour les fonctions des polymérases (pri-
mases, ADN polymerases ´ I et III). Par contre, de l’ATP est consommée par l’h élicase, ainsi
que par les topoisomérases (qui retirent les supertours induits par l’ouverture des deux brins
de l’ADN).
267 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La réplication est initi ée chez les procaryotes au niveau de la séquence OriC. Des séquences
spécifiques permettent la fixation de protéines dnaA à ce niveau, ce qui induit un phénomène
d’enroulement de l’ADN, permettant de recruter l’helicase ´ dnaB qui s épare les deux brins
d’ADN, initiant ainsi la r éplication et permettant la fixation ultérieure des diff érents acteurs
protéiques des fourches de replication.
´
L’ADN polymérase III est la principale enzyme intervenant dans la synthèse du brin complé-
mentaire d’ADN, mais pas la seule. La réponse e. suggère dans sa formulation que seule
cette enzyme intervient, ce qui est faux, et suggère de plus que cela est due à l’activité
exonucléasique de l’ADN polymérase III (or cette activité explique les propriétés d’auto-
correction de cette enzyme et pas de polymérisation). Ces deux points amènent à penser que
dans la vision des concepteurs du QCM cette réponse est visiblement fausse.
La primase est une ARN polymerase ´ permettant la synth èse de l’amorce ARN (une unique
pour le brin précoce, et une par fragment d’Okazaki sur le brin retardé). Les multiples amorces
ARN ainsi formées sont traitées par l’ADN polymérase I qui les dégrade (activité exo-
nucléasique 5’-3’) et les remplace par de l’ADN (activite´ polymérasique 5’-3’).
à la fin de l’action de cette enzyme, un espace reste entre le 3’-OH du dernier nucléotide
ajout é et le 5’-P du premier nucléotide du fragment d’Okazaki suivant. C’est une ADN ligase
qui intervient alors pour former la liaison covalente permettant de relier les deux fragments
entre eux.
268 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Lors de la réplication, la totalit é de l’ADN de la cellule est dupliqué. Au cours de ce phénomè-
ne, le brin matrice est lu dans le sens 3’ vers 5’ afin de synthétiser de manière complémentaire
et antiparallèle un nouveau brin dans le sens 5’ vers 3’.
Différentes polymérases interviennent, dont l’ADN polymérase alpha aussi appelée primase.
Cette dernière est depourvue
´ d’activit é exonucléase 3’-5’ aussi appelée correction d’épreuve.
La réplication incomplète (donc imparfaite) de l’extrémité des chromosomes est directement
liée à la sénescence des cellules humaines, on parle d’ailleurs d’ horloge telom
´ érique .
269 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La synthèse d’un acide désoxyribonucléique s’effectue toujours dans le sens 5’-3’ en r épli-
246 Corrigés • UE 1
270 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
|
Au cours de la réplication, les polymérases utiliseront principalement des désoxyribonu-
m
o
c
cléotides (ADN) mais aussi des ribonucléotides (amorces d’ARN). Elles sont plus lentes
t.
o
p
chez les eucaryotes que chez les procaryotes, mais il y a de multiples origines de réplication
s
g
lo
chez les eucaryotes.
.b
s
in
c
De nombreuses protéines sont requises. Si beaucoup ont des propriétés enzymatiques (po-
e
d
e
lymérases, ligases, topoisomérases. . .), certaines en sont dépourvues telles que les protéines
m
s
e
de liaison SSB, voire les histones incorporées à ce moment là.
rd
o
s
e
Au niveau de chaque fourche, la néosynthèse est entièrement discontinue sur un brin d’un
tr
e
/l
:/
chromosome et continue sur l’autre. Cependant, deux fourches évoluent parallèlement (répli-
p
tt
h
cation bidirectionnelle).
|
m
o
Ainsi, si la r éplication d’un brin donné est continue sur une fourche, elle sera discontinue sur
.c
s
s
re
l’autre fourche et réciproquement. Tout l’ADN, promoteurs et introns compris, sera répliqué.
p
rd
o
.w
s
in
271 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
c
e
d
e
Les protéines SSB, par définition (single strand binding protein ), se lient aux régions simple m
s
e
rd
Le clamp maintient l’ADN polymérase III sur le brin matrice. La réplication étant semi-
e
/l
:/
p
272 ❑ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
d
✘a. ✘
e
M
s
e
Le chromosome d’Escherichia coli est formé d’un unique ADN double brin circulaire. Il
rD
o
s
présente une unique séquence initiatrice de la réplication OriC. Le locus OriT est un locus
re
T
e
présent au niveau des plasmides conjugatifs et initiant le transfert d’ADN entre deux bactéries
/L
s
p
Les deux ADN polymérases I et III ont toutes les deux actions une action de polymérisation
m
o
.c
uniquement dans le sens 5’-3’. Ceci induit une réplication discontinue au niveau du brin re-
k
o
o
tardé, qui présente ainsi un grand nombre de fragments d’Okazaki (alors que le brin précoce
b
e
c
a
L’ADN gyrase est une topoismérase II qui est capable de réaliser des coupures double-brin
w
|
s
au niveau de l’ADN puis de refermer ces coupures. Ceci permet d’enlever les super-tours in-
in
c
e
duits sur l’ADN bact érien circulaire par l’ouverture de la double hélice réalisée par l’h élicase.
d
e
M
s
e
rD
o
273 ❑ ❑ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
s
✘a. ✘b.
re
T
e
/L
La polym érisation d’un brin d’ADN en cours de synthèse se fait dans le sens 5’-3’ et le brin
m
o
.c
La réparation des erreurs en cours de réplication se fait par l’interm édiaire d’une activité de
e
c
a
274 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’ADN polymérase ε, qui intervient à la fois dans la r éplication et la réparation de l’ADN,
possède une activit é polymérase 5’ vers 3’ et une activite´ exonucl éase 3’ vers 5’.
La vitesse de synthèse de l’ADN polymérase I est faible (20 nt/s) comparativement à celle de
l’ADN polymérases III (environ 1000 nt incorporés/s) qui est en outre beaucoup plus proces-
sive.
Lors de la replication,
´ tant le brin matrice que le brin en cours de synthèse sont liés par la
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UE 1 • Corrigés 247
Corrigés
La télomérase synth étise les séquences télomériques à partir d’une molécule d’ARN matrice
faisant partie de sa propre structure.
Toutes les topoisom érases identifiées utilisent un résidu tyrosine pour cliver la liaison phos-
phodiester de l’ADN (r éaction de transestérification).
275 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Après séparation des deux brins de l’hélice, des protéines SSB (Single Strand Binding Pro-
teins) vont stabiliser chaque brin sous forme monocaténaire.
L’activité proofreading de l’ADN polymérase III correspond à une activité 3’-5’ exonucléase.
La primase synthétise une amorce d’ARN nécessaire au démarrage de l’activité de l’ADN
polymérase III. Les fragments d’Okazaki sont synthétisés par l’ADN polymérase III. Les
amorces permettant de les initier sont dégradés puis les séquences correspondantes sont re-
synthétisées sous forme ADN par l’ADN polymerase ´ I qui poss ède une activité exonucléase
5’-3’ et une activité polymérase 5’-3’.
276 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les fragments d’Okazaki sont des fragments courts d’ADN (100 à 200 nt) synth étisés prin-
cipalement par l’ADN polymérase delta, même si l’ADN polymérase epsilon peut participer
à leur synthèse, en particulier au niveau des télomères.
Cette polymérase intervient aussi dans les mécanismes de réparation.
Concernant la réaction de polymérisation des acides nucléiques (proposition a), les ARN po-
lymérases ADN-dépendantes (primases synthétisant l’amorce) n’ont pas besoin d’initier à
partir d’une amorce 3’OH libre contrairement aux ADN polymérases.
Cette proposition n’est cependant pas fausse car il est question ici de la polymérisation. Or,
le polymère se forme bien par ajout d’un nouveau groupement à partir d’un 3’OH libre.
Réparation - Mutations
277 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Une mutation ponctuelle est une mutation ne touchant qu’un seul nucl éotide. Elle peut conduire
à un décalage du cadre de lecture s’il s’agit d’une insertion d’un nucléotide ou d’une délétion
d’un nucléotide.
Dans l’exemple donné ici, aucune précision n’est donn ée et il est donc impossible de savoir si
c’est le cas ou bien s’il s’agit d’une substitution (remplacement d’un nucléotide par un autre,
sans décalage du cadre de lecture).
Sans plus de précision, on ne peut donc absolument pas affirmer qu’un quelconque décalage
soit ici à l’œuvre.
Le codon UAA (TAA sur le brin codant de l’ADN conduit à la séquence UAA sur l’ARNm)
est un codon STOP. Sa présence au sein d’une séquence codante conduit à l’arrêt prématuré
de la synthèse protéique à son niveau.
Il s’agit d’un mutation non-sens (une mutation faux-sens correspond au remplacement d’un
acide aminé par un autre). Comme toute mutation il s’agit d’un évènement rare (mais pas
plus qu’une autre mutation ponctuelle).
278 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Un décalage de cadre de lecture peut être induit par une insertion ou une dél étion d’un nombre
de nucléotides non multiple de trois. En effet, la traduction fait correspondre un acide aminé
à trois nucléotides (un codon).
248 Corrigés • UE 1
279 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Une mutation non-sens, qui entraı̂ne l’apparition prématur ée d’un codon stop, mène à une
protéine tronquée (ou à l’absence de protéines suivant le système de réparation).
Elle peut donc avoir des conséquences sur l’organisme.
Les mutations faux-sens entraı̂nent la substitution d’un acide aminé par un autre.
Elles seront d’autant plus délétères pour les fonctions de la protéine que le nouvel acide aminé
sera différent de celui qui aurait du être traduit.
Elles sont impliquées dans certaines pathologies (exemple : drépanocytose).
Cependant, les mutations faux-sens permettent parfois de conserver un sens partiel, c’est-à-
dire une fonction partielle dans le cas d’une protéine. Les conséquences pathologiques ne
sont donc pas syst ématiques.
280 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Une mutation spontanée résulte d’un processus naturel, c’est le cas des erreurs de réplication.
Les autres processus de mutagénese` spontanée sont la désamination (C en U, méthyl-cytosine
en T) ou l’action des radicaux libres de l’oxygène provenant du métabolisme oxydatif (pro-
duction de 8-hydroxyguanine s’appariant avec l’adénine, d’où une transversion G-C en T-A).
On distingue parmi les substitutions :
− Les transitions : purine remplacée par une purine (A α G) ou pyrimidine par une pyrimidine
(T αC).
− Les transversions : pyrimidine remplacée par une purine ou l’inverse (ex : Aα C).
Le polymorphisme des microsatellites peut être utilisé comme marqueur génétique (ex : iden-
tifications en médecine légale, typage moléculaire de certains cancers. . .).
281 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les agents mutagènes sont souvent de nature physique (ex : UV) ou chimiques (ex : agents
alkylants).
Il existe toutefois une troisième classe d’agents mutag ènes de nature biologique. C’est le cas
par exemple de certains virus ou de transposons. Ces derniers sont présents chez les euca-
ryotes et les procaryotes.
De même, la recombinaison g énétique peut être mise en évidence chez les eucaryotes et les
procaryotes. La fréquence est d’ailleurs élevée chez les procaryotes.
Les enzymes de réparation sont très diverses : polym érases, ligases mais aussi transférases,
photolyases, glycosylases, insertases . . .
282 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les mutations faux-sens entrainent un changement dans la séquence primaire de la protéine.
Ce sont les mutations non-sens, introduisant un codon stop, qui aboutissent à une protéine
tronquée.
Certaines mutations sont silencieuses, elles n’entrainent aucun changement phénotypique.
On distinguera les transitions au cours desquelles une pyrimidine est remplac ée par une autre
UE 1 • Corrigés 249
Corrigés
283 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La réparation est un mécanisme qui peut se faire pendant la r éplication (réparation des mésap-
pariements) ou en dehors de cette phase.
Des mutations de protéines de la réparation peuvent induire des pathologies car l’ADN ne
peut plus être répar´
e correctement.
Pour reprendre l’exemple du système de réparation des mésappariements, l’absence de ce
système chez l’homme engendre une instabilite´ des s équences microsatellites de l’ADN, im-
pliquée dans certains cancers : HNPCC (Hereditary Non Polyposis Colon Carcinoma).
Parmi les systèmes de réparation qui interviennent en dehors de la phase réplicative, on dis-
tinguera le BER (réparation par excision de base) et le NER (réparation par excision de
nucléotide).
L’exposition aux UV est souvent à l’origine de la formation de dimère de pyrimidines. Les
adduits correspondent à l’addition d’une molécule sur une base azotée.
284 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le système NER r épare les dommages qui sont causés lorsqu’il y a modification de la struc-
ture de la double hélice.
Ces dommages sont gén éralement consécutifs à une exposition aux rayons UV (formation de
dimères pyrimidiques) ou à une liaison à des hydrocarbures aromatiques.
Le dommage ne concerne donc pas nécessairement le brin néosynthétis e.´
Les enzymes de NER recherchent une distorsion sur l’ADN double brin.
285 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Chacun des systèmes de réparation reconnait un type de dommage particulier par le biais de
ses propres enzymes.
Le point commun est la nécessit é d’un ADN matriciel ou homologue pour pouvoir distinguer
le brin sauvage et le brin endommagé.
Les cytochromes P450 interviennent indirectement pour la sauvegarde de l’int égrité de l’ADN :
ces enzymes permettent la détoxification (préalable à l’ élimination) des xénobiotiques.
286 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
La dépurination est une alt ération de l’ADN où se rompt le lien entre une purine (adénine ou
guanine) et le désoxyribose auquel elle est attachée. Lorsqu’elle se produit sur un désoxyri-
bonucléotide présent dans une double hélice d’ADN, la dépurination conduit donc à la for-
mation d’un site abasique.
En absence de réparation, la r éplication peut se poursuivre gr âce à une cat égorie d’ADN po-
lymérases, qualifiées de transl ésionnelles. Ainsi, la Pol δ place un nucléotide (dans 95% des
cas une adénine) en face d’un nucléotide d épuriné et ne poursuit pas la synthèse au-delà. En-
suite la Pol ζ place le nucléotide suivant et la synthèse se poursuit. Cependant, dans la mesure
o ù la dépurination enlève des bases A et G, le fait qu’un nucléotide A se mettent en face du
nucléotide dépuriné conduit à une mutation.
La désamination oxydative de la cytosine donne l’uracile et nous aurons la mutation C-G =⇒
U-A. C’est une transition.
Le 5-bromo-uracil (5-BU) est un analogue de la thymine et s’insère dans l’ADN à des sites oc-
cupés normalement par la thymine. Son groupement 5-Br ressemble de point de vue stérique
au groupement 5-CH3 de la thymine. Cependant, le 5-BU est en général sous la forme énol
et donc il va se lier à la guanine au lieu de l’adénine.
250 Corrigés • UE 1
287 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Le système de réparation des mésappariements (SRM) est un mécanisme post-réplicatif pré-
sent chez les procaryotes et les eucaryotes. Il permet la réparation des erreurs d’appariement
entre les chaı̂nes d’ADN après la réplication ainsi que les petites d életions
´ ou additions.
Le système Mut HLS n écessite la reconnaissance du brin néosynthétisé de l’ADN grâce aux
adénines méthylées du brin matrice.
Une endonucléase rompt ensuite le brin néosynthetis ´ é et la partie portant la lésion est éliminee.
´
Concernant le rôle respectif des protéines Mut, Mut S reconnaı̂t le mésappariement, Mut L se
lie et active Mut H. Mut H est une endonucléase qui coupe en aval de l’erreur. Interviennent
aussi dans le système des exonucléases, helicases,
´ polymérases et ligases.
Chez l’homme, le système comprend les gènes hMSH2, hMLH1, hPMS1, hPMS2, hMSH6.
Des mutations de ces gènes sont à l’origine du cancer colorectal familial non associé à une
polypose colique, ou syndrome HNPCC (Hereditary non Polyposis Colorectal Cancer), ou
syndrome de Lynch qui représente une des premières causes de cancer colorectal héréditaire
touchant exclusivement l’adulte.
Des défauts peuvent survenir également au sein même des gènes qui codent pour ces protéines
chez les procaryotes, provoquant l’augmentation du taux de mutation et facilitant la recom-
binaison entre séquences d’ADN non parfaitement homologues.
Cette propriét é d’hypermutabilité a un impact sur la résistance aux antibiotiques des souches.
Par exemple, la résistance aux antibiotiques du groupe des macrolides est de plus en plus
fréquente chez les souches de S. aureus isol ées lors de la mucoviscidose, et cette résistance
n’est pas due à des gènes de r ésistance port és par des plasmides ou des transposons (mécanisme
de résistance classique ) mais à des mutations de la cible ribosomale des macrolides (faci-
litée par un défaut du système SRM).
288 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les protéines MutS et MutL appartiennent bien au système de réparation des mésapparie-
ments. MutS se fixe sur la paire de base mal appariée tandis que MutL, qui est associée à
MutS, va progresser le long du brin fils a` la recherche d’une brèche proche de la paire de
bases mal appariée.
Ce systeme,
` par définition, répare les mésappariements produits lors de la r éplication alors
que le système BER reconnait les bases altérées (exemple : cytosine désaminée en uracile).
Les dimères de thymine sont pris en charge par le système NER. En cas d’ADN endommagé
(simple brin par exemple), le complexe RecA-ADNsb va lyser la protéine inhibitrice LexA,
activant alors le système SOS.
289 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le 5-bromouracile (ou 5-BU) est un analogue de la thymine et le 2-aminopurine (ou 2-AP)
est un analogue de l’adénine. Ces analogues sont incoporés à la place des bases normales
et entrainent des substitutions de nucléotides.
Lors de la réparation des mésappariments, le brin méthylé permet d’identifier le brin parental.
C’est le brin néosynthétisé, non méthylé, qui est corrigé.
Des mutations dans les systemes ` de r éparation de l’ADN sont à l’origine de différentes pa-
thologies humaines : Xeroderma pigmentosum et le HNPCC en sont des exemples.
UE 1 • Corrigés 251
Corrigés
Les agents mutagènes physiques correspondent aux rayonnements X ou γ, aux rayonnements
UV et à la chaleur.
La formation de dimères de thymine sous l’action du rayonnement UV crée des distorsions
de l’hélice d’ADN qui interfèrent avec la transcription et la réplication de l’ADN.
La photo-réactivation désigne un mode de réparation procaryote au cours duquel les photo-
lyases (enzymes activées par l’énergie lumineuse) participent à la réparation de l’ADN par
coupure des liaisons covalentes au niveau des dimères de thymine.
La réparation par excision de nucléotides (NER) est pr ésente chez les procaryotes et les eu-
caryotes et correspond au mecanisme
´ de r éparation par les UV (UVr).
Le complexe UVr A, B, C, D reconnaı̂t les distorsions de l’ADN.
291 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les dimères de thymine sont des associations covalentes entre deux thymines successives
d’un même brin d’ADN, induites en particulier par les ultraviolets. Les ultraviolets conduisent
ainsi de manière naturelle à la formation d’un très grand nombre de dimères de thymines dans
les cellules humaines (en particulier de l’épiderme) à tout instant de la journ ée, et même sans
exposition particulière au soleil.
Toutefois l’essentiel de ces mutations sont réparées par un mécanisme faisant intervenir l’ex-
cision des nucléotides reli es
´ (et de quelques nucléotides de part et d’autre de la mutation),
puis la re-synthèse du fragment de brin d’ADN correspondant (en utilisant pour cela l’autre
brin comme matrice).
Cependant un autre mécanisme, absent chez l’homme et les primates de mani ère générale,
existe chez la plupart des autres animaux ainsi que chez les procaryotes. Il s’agit de la pho-
tolyase, une enzyme capable de rompre les liaisons covalentes entre les deux thymines liées
sans nécessiter d’excision de nucléotides.
Chez les individus atteints de Xeroderma pigmentosum, une mutation est à l’origine de la non
fonctionnalité du m écanisme de réparation par excision de nucléotide. Ceci conduit à une ab-
sence de réparation des dimères de thymines (en l’absence, chez l’homme, de photolyase) et
ainsi à l’apparition de nombreuses mutations à l’origine de cancers, à la moindre exposition
au soleil même extrêmement voilé . . .
La désamination spontan ée d’une base azot´ ee cytidine dans l’ADN correspond à la formation
d’une base azotée uracile. Or cette base est absente en temps normal de l’ADN, molécule au
sein de laquelle elle conduit dans ce cas à des mésappariements (étant complémentaire de
l’adénine, et non de la guanine comme l’est la cytidine). La réparation de cette mutation fait
intervenir une ADN uracile glycosylase, qui excise l’uracile formé (il s’agit d’un mécanisme
de réparation par excision de base), prélude nécessaire a` la poursuite de la r éparation.
Les radiations ionisantes sont aussi l’origine de mutations en quantités très importantes.
Transcription
292 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le facteur sigma est indispensable à l’initiation de la transcription chez la bactérie. Son
d étachement de la polymérase marque le début de la phase d’élongation.
L’actinomycine D inhibe la transcription eucaryote et procaryote en s’intercalant entre cer-
taines bases de l’ADN pendant l’élongation. De faibles doses d’actinomycine D peuvent in-
hiber sp écifiquement l’ARN polymérase I. Cette dernière est responsable de la transcription
des ARN ribosomaux, sauf le 5S transcrit par l’ARN polymérase III.
L’épissage désigne l’élimination des introns au sein de l’ARN pré-messager en vue de son
export cytoplasmique et sa traduction.
252 Corrigés • UE 1
293 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Chez les eucaryotes, la transcription est assurée par 3 ARN polymérases (ARNpol) :
➣ L’ARN polymérase I (dans le nucl éole) transcrit les ARN ribosomaux (sauf le 5S),
➣ L’ARN polymérase II (dans le nucléoplasme) transcrit les ARNm,
➣ L’ARN polymérase III (dans le nucl éoplasme) transcrit les ARNt et l’ARN5S.
La reconnaissance du promoteur implique de nombreuses protéines. Chez les procaryotes, il
s’agit du facteur sigma. Chez les eucaryotes, il existe de nombreux facteurs de transcription
spécifiques des différentes ARN polymérases : TAFs (ARN pol I), TFIIA-H (ARN pol II),
§2 : TFIIIA-C’ARN pol III).
Contrairement à la r éplication, l’initiation de la transcription ne nécessite pas d’amorce.
La polyadénylation est une des étapes de maturation de l’ARNm.
Le motif de polyadénylation est reconnu par les protéines CstF et CPSF, entraı̂nant l’arrêt de
l’ARNpol II et le clivage de l’ARN par une endonucléase spécifique.
La queue poly-A est ajoutée par intervention de la polyA polymerase, ´ les résidus adényliques
sont integrés
´ en présence d’ATP sans avoir besoin d’une matrice.
L’extrémité 5’ est également modifiée, plus précocement, par ajout d’un 7-méthyl-GTP. Cette
coiffe participe à la migration des ARNm vers le cytoplasme, elle favorise l’initiation de la
traduction et stabilise l’extrémité 5’ des ARNm.
294 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Chez les eucaryotes, les exons sont les fragments d’un ARNm primaire qui se retrouvent dans
l’ARNm cytoplasmique apr ès épissage, par opposition aux introns.
La séquence des exons est identique sur l’ARNm et sur le brin sens des gènes (aux thymines
et uraciles près), on trouve sur le brin antisens la séquence complémentaire.
Les exons ne sont pas tous codants : l’ARNm comporte des séquences non traduites au sein
des exons (5’UTR et 3’UTR).
295 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les facteurs de transcription sont des protéines intervenant dans la mise en place du complexe
de transcription comportant l’ARN polym érase.
On distingue les facteurs gén éraux de transcription, qui interviennent au niveau du site pro-
moteur et permettent le recrutement de l’ARN polymérase à ce niveau, et les facteurs de
transcription spécifiques, qui se fixent sur des séquences régulatrices situées en général plus
en amont du gène, et qui modulent ce recrutement de l’ARN polymérase en fonction des
conditions cellulaires.
Les introns sont éliminés au cours de la maturation de l’ARN : l’ARN polym érase, qui
synthétise un ARN pré-messager, conduit donc à la formation d’un ARN comprenant aussi
bien les introns que les exons.
La maturation de l’ARN pré-messager en ARNm comporte une phase d’excision-épissage,
mais aussi des modifications chimiques aux extrémit és 3’ et 5’ de l’ARN pré-messager. En
5’, une coiffe de 7-méthylguanosine est ajoutée, et en 3’, une queue poly A est ajoutée par
polyadénylation.
296 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La liaison du complexe de pré-initiation à l’ARNm utilise le facteur eIF4.
C’est la sous-unité eIF4E qui interagit avec la coiffe de l’ARNm en 5’P. Certaines protéines
UE 1 • Corrigés 253
Corrigés
La diversité protéique chez les eucaryotes est la cons équence d’un contrôle transcriptionnel
(utilisation de promoteurs alternatifs) et post-transcriptionnel par l’épissage alternatif.
Quand plusieurs possibilités d’épissage existent au niveau de plusieurs sites différents dans
un transcrit, un gène unique peut produire des douzaines de protéines différentes.
L’épissage alternatif conduit à la production, à partir d’un gène, de protéines spécifiques à
chaque type cellulaire et n’est pas limité aux cellules cancéreuses.
297 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La boite TATA est une séquence consensus se trouvant dans le promoteur en amont du site
d’initiation de la transcription (en 5’) correspondant à TATAAA.
C’est sur cette boite TATA que se fixe le complexe de pré-initiation via la protéine TBP.
Les enhancers sont gén éralement situés en dehors du promoteur. Le trinucléotide AUG est le
codon d’initiation de la traduction, non de la transcription.
Cependant, dans le cas présent, les 3 premiers nucléotides transcrits sont AUG mais attention
au sens : il s’agit de 5’-AUG-3’.
298 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le rôle des microARN est de réguler l’expression des gènes en s’appariant avec des ARNm
cibles dont ils sont partiellement ou complètement complémentaires.
Les microARN, une fois appariés (souvent dans les régions 3’ non traduites des ARNm),
répriment la traduction des ARNm cibles.
Si l’homologie entre le miARN et l’ARNm est parfaite, l’ARNm est dégrade.´ Si l’homologie
entre le miARN et l’ARNm est partielle, l’inhibition est par blocage de la traduction.
299 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le snRNA U1 se fixe au site d’épissage en 5’ par compl émentarité.
(1mm] Au cours de la deuxième réaction de transestérification, le 2’OH de l’ad énosine du
site de branchement effectue une attaque nucléophile sur le site donneur d’ épissage en 5’.
(1mm] Après les réactions de transestérification, l’ADN intronique a une structure ramifi ée
dite en lasso.
300 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le génome humain comporte environ 23 000 gènes, d’une taille moyenne de 30 kb
(soit 30 000 paires de bases).
La majorité de ces gènes sont dits morcel és, car présentant des s équence transcrites et con-
servées au cours de la maturation (les exons) et des séquences transcrites mais éliminées lors
de la maturation de l’ARN (les introns). Ces derniers sont en géneral ´ d’assez grande taille.
En moyenne 5, 5 kb, contre une taille moyenne de seulement 171 pb (paires de bases) pour
les exons.
La synthèse des ARN est réalisée par complémentarité de bases azotées avec un brin de
l’ADN. Dans le cas de gènes chevauchants (présents en particulier chez les virus) les deux
g ènes qui se chevauchent sont en général tête-b êche , c’est-à-dire portés l’un par un brin
de l’ADN, et l’autre par le brin antiparallèle.
Les gènes peuvent être codants : ils conduisent alors à la formation d’un ARNm. Mais cer-
tains gènes sont non-codants : leurs produits ne sont pas traduits en protéines.
C’est le cas par exemple des gènes des ARNr, dont les produits constituent avec des protéines
les sous-unités ribosomiques (assemblées au sein du nucléole).
Les miRNA, ou microARN, sont des petits ARN de 21 à 24 nucléotides en général, ca-
254 Corrigés • UE 1
301 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’initiation de la transcription par l’ARN polym érase II nécessite la formation d’un complexe
de pré-initiation autour du site de démarrage de la transcription.
Parmi les facteurs présents dans ce complexe, se trouve le complexe multi-protéique TFIID
de 1, 2 MDa, composé de TBP (TATA binding protein) et de 14 TAFs (TBP-associated fac-
tors). TFIID se fixe l’ADN, en reconnaissant la boite TATA et déforme la double hélice de
façon importante en se fixant. Cet ensemble va servir de point d’ancrage pour les autres fac-
teurs d’initiation de la transcription.
Une fois tous les facteurs mis en place, la phase d’initiation est terminée, l’ARN polymérase
II peut commencer la phase d’élongation. Elle est phosphorylée et peut se détacher du com-
plexe d’initiation.
302 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’adénine est associée par 2 liaisons H à la thymine et la guanine l’est via 3 liaisons H à la
cytosine. La séquence proposée GTTACCACC s’appariera donc avec son complémentaire en
contractant 3+2+2+2+3+3+2+2+3 = 22 liaisons H.
Le premier intron du g ène est situé entre l’exon 1 et l’exon 2. Cette s équence est située en
amont (ou en 5’) du 2e exon, elle est donc située en aval (ou en 3’) du premier intron.
En outre, elle sera transcrite et donc présente non seulement dans le transcrit primaire mais
aussi dans l’ARNm car conservée après épissage.
Elle ne sera en revanche pas traduite car pr ésente avant ( en amont ) le codon initiateur de
la traduction. Elle appartient au 5’UTR (untranslated region).
303 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Cette séquence correspond aux premiers nucléotides transcrits, elle appartient donc au 5’UTR
qui s’étend du 1 er nucléotide transcrit au codon d’initiation AUG (ATG pour le brin sens).
C’est au niveau du premier nucléotide, autrement dit A (ou adénylate), que se liera la 7-
méthyl-guanosine constituant la coiffe.
La boite TATA chez les eucaryotes est située 20 a` 30 nucléotides en amont du 1er nucléotide
transcrit. La séquence est celle du brin sens identique (aux T et U près) à celle de l’ARNm,
c’est donc son complémentaire (ou brin antisens) qui sert de matrice à l’ARNpol II.
Quant au nombre de liaisons hydrogènes, l’adénine est associ ée par 2 liaisons H à la thymine
et la guanine l’est via 3 liaisons H à la cytosine.
La séquence proposée AGGCACAGAC s’appariera donc avec son complémentaire en contrac-
tant 2+3+3+3+2+3+2+3+2+3 = 26 liaisons H.
304 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les microARN sont des petits ARN non codant de petite taille (21 à 25 nucléotides), proba-
blement tous transcrits par l’ARN polymérase II.
Le rôle des microARN est de réguler l’expression des gènes en s’appariant avec des ARNm
cibles dont ils sont partiellement ou complètement complémentaires.
Dans le noyau, l’ARN polymérase II transcrit un pri-miARN et deux maturations s’effec-
tueront. La première se fait dans le noyau : maturation du pri-miARN en pré-miARN par la
ribonucléase Drosha. La seconde a lieu dans le cytoplasme : maturation du pré-miARN en
miARN par Dicer.
UE 1 • Corrigés 255
Corrigés
La maturation en 5’ de l’ARNm consiste en l’ajout de la coiffe et fait intervenir trois activités
enzymatiques :
➣ une phosphatase (sur le pré-ARNm),
➣ une guanylyl transférase, grâce à laquelle un pont 5’-5’ triphosphate se forme entre du
GMP et l’extrémité 5’ du transcrit primaire,
➣ une méthyle transférase agissant sur la guanosine en position N7 de la base et sur le ribose
en 2’ du premier nucléotide de l’ARN.
Cette maturation protège l’ARNm des nucléases (les enzymes de restriction sont des nucléases
utilisées en génie gén étique).
306 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La transcription débute par la fixation du complexe de transcription sur l’ADN. C’est la re-
connaissance du promoteur (en particulier par le facteur TFIID) qui permet d’initiation cette
fixation, qui est un phénomène progressif (les différents facteurs de transcription généraux de
l’ARN polymérase et l’ARN polymérase elle-même se fixant de manière séquentielle).
Le promoteur indique ainsi où débute la transcription, mais aussi dans quel sens elle se
d éroule. En effet, l’ARN polymérase réalise la synth èse d’un brin d’ARN complémentaire
d’un seul brin de l’ADN : le brin matrice.
L’information présente dans l’ARN néo-formé est donc complémentaire de celle présente
dans le brin matrice. Elle est toutefois identique (au remplacement des thymines par des
uraciles près) à celle présente dans le brin non-transcrit, qui est aussi nommé brin codant
(justement du fait que la séquence est la même que celle de l’ARNm, utilisée lors de la tra-
duction pour la synthèse protéique).
De manière indirecte (en passant par la complémentarité avec le brin matrice, lui-même
complémentaire du brin codant), l’ARN polymérase permet donc la synthèse d’un ARN re-
copiant la séquence du brin codant de l’ADN (à la distinction T/U près). L’ARN synthétisé
est simple brin.
307 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La plus grosse sous-unité de l’ARN polymérase II eucaryote possède un domaine remar-
quable à son extrémité C-terminale (CTD, pour carboxy-terminal domain).
L’état de phosphorylation du CTD module l’activité de l’ARN polymérase II, à la fois in vi-
tro et in vivo. Elle permet la dissociation des facteurs généraux de transcription nécessaire à
l’initiation et favorise la liaison des facteurs d’élongation.
L’ARN polymérase II porte également sur sa queue Cter phosphorylée toutes les protéines
n écessaires à la maturation de l’ARN : les facteurs d’épissage qui composent le splicéosome,
les facteurs d’adjonction de la coiffe et mes facteurs de polyad énylation (d’adjonction de la
queue polyA). Ces maturations s’effectuent dans le noyau.
La traduction de l’ARNm s’effectue dans un autre compartiment cellulaire, le cytoplasme et
ne fait pas intervenir l’ARN polymérase II.
308 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’initiation de la transcription des ARNm chez les eucaryotes est réalisée par l’assemblage
séquentiel de nombreux facteurs de transcription généraux (nommés de manière gén érale
TFII car permettant le recrutement de l’ARN polymérase II). Cet assemblage débute par la
fixation de TFIID, grâce à sa sous-unité TBP (qui ne fait donc pas partie de TFIIB . . .) qui
reconnait la boite TATA du promoteur.
La fixation des facteurs de transcription permet le recrutement de l’ARN polymérase II (qui
ne peut pas se fixer directement sur l’ADN). Ce recrutement est suivi par la fixation de nou-
veaux facteurs de transcription, dont TFIIH. Ce dernier facteur possède une activité kinase
256 Corrigés • UE 1
d ébuter la transcription.
La réponse d. est donc fausse, car elle se réfère à une ARN polymérase alpha qui n’existe
pas . . . (on trouve bien une ADN polymérase alpha chez les eucaryotes, ou une sous-unité
alpha dans l’ARN polymérase procaryote, mais il n’y a pas d’ARN polymérase alpha chez
les eucaryotes).
309 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’excision des introns et l’épissage des exons fait intervenir une structure complexe, le spli-
ceosome. Cette structure est constituée de plusieurs snRNP (small nuclear RiboNucleoParti-
cules, petites ribonucléoparticules nucl éaires).
Chaque snRNP est constitué de protéines et d’un ARNsn (ou snRNA, small nuclear RNA,
petit ARN nucléaire). La réponse a. est donc juste, mais pas la r éponse b., car les ARNsno
(petits ARN nucléolaires) interviennent dans la maturation des ARNr, d’ARNt et d’ARNsn
au sein du nucléole, mais pas dans la maturation des ARNm envisag ée ici.
Au sein du spliceosome, le snRNP U2 reconnaı̂t le site A de branchement (cette boı̂te de
branchement comporte une adénine dont le rôle est fondamental au cours du processus d’ex-
cision). Cette fixation du snRNP U2 suit celle de U1 au niveau de l’extrémit é 5’ de l’intron.
Le complexe U1-U2 permet de recruter les autres composants du spliceosome. L’action de
ces snRNP nécessite une consommation d’ATP, mais que l’on ne peut pas qualifier d’impor-
tante. La réponse e. est donc exagérée, et ainsi fausse.
Dans de nombreux cas il existe un possibilité d’épissage alternatif. Selon le type cellulaire ou
les conditions un même ARN pre-messager
´ peut être épissé de différentes manières, condui-
sant à la formation d’ARNm matures lég èrement différents et donc de protéines différentes.
310 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’épissage alternatif est un processus particulier de maturation des transcrits primaires pou-
vant mener à l’excision d’un exon.
La conséquence est la synthèse possible d’ARNm diff érents à partir d’un même gène, menant
ainsi à la synthèse de protéines diff érentes à partir d’un même gène. C’est ce qui explique que
malgré le nombre relativement faible de g ènes dans le génome humain, la diversité protéique
est beaucoup plus importante.
Comme un épissage classique, cette maturation du transcrit primaire a lieu dans le noyau.
L’épissage qui désigne la liaison de deux exons entre eux ne concerne, par définition, que les
exons.
311 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les snRNP U1 à U6 participent à l’épissage et jouent chacun un r ôle précis. Chaque propo-
sition est exacte.
Traduction
312 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La séquence codante d’un gène correspond à la séquence du transcrit ARNm après excission
des introns et épissage des exons.
Elle sera traduite selon la phase de lecture définie par le codon AUG et un codon stop.
Certains exons peuvent ne pas être présents au niveau de la séquence codante en cas d’épissage
alternatif.
313 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 1 • Corrigés 257
Corrigés
Il existe 64 codons pour 20 acides aminés, le code est qualifié de dégénéré : un acide amin é
est spécifié par plusieurs codons. C’est vrai pour 18 acides aminés, au tryptophane et à la
m éthionine ne correspondent qu’un seul codon, respectivement UGG et AUG.
à l’inverse, le code est non ambigü : à partir d’une séquence nucléotidique donnée, on ne peut
synthétiser qu’une sequence
´ peptidique.
L’initiation de la traduction fait intervenir la coiffe en 5’, les ARNm sont lus de 5’P vers 3’OH.
314 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Pour répondre à la question, on peut soit se servir du code g énétique (si disponible lors du
concours !) soit raisonner par logique. On identifie en premier lieu le codon initiateur AUG
et le codon stop définissant la phase de lecture :
5’-CCC AUG UUU AAA AGA UGA AUG UAG-3’
On obtient une séquence Met-aa1-aa2-aa3. D’après l’ énoncé, on sait que les aa1, 2 et 3 cor-
respondent respectivement à Phe, Lys et Arg. La mutation supprime le codon stop qui se
retrouve suivi d’une Méthionine (AUG) et d’un autre STOP (UAG).
La nouvelle séquence est donc allongée de 2 acides aminés, dont une méthionine en C-
terminale. La réponse est par élimination : Met-Phe-Lys-Arg-Trp-Met.
315 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Chacune des aminoacyl-ARNt synthétase reconnaı̂t un acide amin é et un ou plusieurs ARNt
isoaccepteurs.
Leur fonction est essentielle à la fidélité de la traduction du code génétique, car c’est elles qui
garantissent que l’acide aminé qui est ainsi est´ erifié à l’extrémité de l’ARNt correspond bien
au bon anticodon.
L’aminoacyl-ARNt-synthétase de l’arginine ne reconnait donc pas aussi la lysine.
La polyadénylation des ARN pr émessagers est une des etapes ´ de leur maturation, et s’effec-
tue au niveau du nucléoplasme.
Une autre étape est celle de l’épissage ; l’épissage alternatif permet la gen ´ ération d’ARNm
différents à partir d’un même pré-ARNm selon le tissu ou les conditions cellulaires.
316 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La plupart des acides amin és sont codés par plusieurs codons appelés codons synonymes. Le
code génétique est alors dit dég énéré car il contient des redondances.
En revanche, ce code est non ambig ü : un codon code un seul et unique acide aminé. Le codon
d’initiation code pour une méthionine.
317 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La reconnaissance et l’attachement de l’acide aminé appropri é sur l’ARNt se fait grâce à une
aminoacyl-ARNt synthétase. Il y a une enzyme pour chaque acide aminé.
En revanche, un même ARNt peut reconnaı̂tre plusieurs codons et un acide aminé peut être
pris en charge par plusieurs ARNt. Il y en existe 48 chez l’homme.
318 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Au cours de la traduction, le premier ARNt qui se fixera sur le site A du ribosome sera
complémentaire de la séquence 5’-AAG-3’ (l’ARNti-Met se fixant au niveau du site P). Le
complémentaire est donc 3’-UUC-5’ donc 5’-CUU-3’ d’après la nomenclature en vigueur.
D’après la table du code génétique, la séquence peptidique correspondante à ATG AAG CTG
258 Corrigés • UE 1
319 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La méthionine est codée par le codon AUG ( à connaitre, ainsi que les 3 codons stop UAA,
UAG, UGA).
La séquence de l’ARNm est donc 5’P-AUGAUGAUGAUG-3’OH. Le brin codant de l’ADN
a la même s équence que l’ARNm (avec des introns, hors cadre de l’exercice) mais T rem-
place U : 5’P- ATGATGATGATG -3’OH.
La séquence complémentaire de ce brin est donc : 3’OH- TACTACTACTAC -5’P.
La convention veut que les séquences soient données dans le sens 5’-3’ (sens de lecture).
La séquence attendue est donc 5’P- CATCATCATCAT -3’OH.
320 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le codon d’initiation de la traduction, chez les procaryotes et les eucaryotes, est le codon
AUG (méthionine).
UAG est un codon stop, au même titre que UAA et UGA (il faut connaı̂tre ces 4 codons).
Les aminoacyl-ARNt synthétases sont les enzymes qui fixent les acides amin és sur les ARNt,
et à ce titre sont responsables de l’expression correcte du code génétique.
C’est le grand ARNr (23S chez les procaryotes, 28S chez les animaux) de la grande sous-
unité du ribosome qui est impliqué dans la formation des liaisons peptidiques.
C’est un ribozyme (ARN à activité catalytique, ici peptidyltransf érase). Le code génétique
est bien dégénéré : un acide aminé donné peut être codé par plusieurs codons.
L’inverse est faux : un codon donné ne peut spécifier qu’un seul acide aminé. Tous les ARNm
sont traduits dans le cytoplasme.
Après traduction, les protéines ribosomales migrent dans le noyau, l’assemblage avec les
ARNr se fait au niveau du nucléole.
321 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La structure d’un ARNt (ARN de transfert) est une structure en feuille de trèfle pr ésentant 4
tiges qui sont de courtes hélices bicaténaires.
Trois de ces tiges stabilisées par des bases appariées se terminent par des boucles.
L’inosine ou la dihydrouridine participent à la structure de l’ARNt mais ce ne sont pas des
bases. Il s’agit de nucléosides.
Ainsi, l’inosine est formée de la base hypoxanthine.
L’ARNt possède en moyenne 20% de nucl éotides invariants ou peu variants, ceux constitués
de bases atypiques en font partie.
322 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’appariement entre ARNm et anticodon de l’ARNt est flottant en 3’ du codon et en 5’ de
l’anticodon (=pour le 1er nucl éotide de l’anticodon).
L’inosine (base hypoxanthine) est fréquemment en première position de l’anticodon des
ARNt, elle permet des appariements avec les U, A et C.
323 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
L’aminoacylation désigne l’estérification de l’acide amin é (aa) spécifique à l’extrémité 3’-
UE 1 • Corrigés 259
Corrigés
L’acide aminé est tout d’abord activé en présence d’ATP pour permettre la formation d’aa-
AMP (liaison anhydride mixte). La liaison ensuite formée entre l’ARNt et l’acide aminé est
une liaison covalente de type carboxy-ester. Si l’anticodon est 5’-CGA-3’, alors le codon re-
connu est 3’-GCU-5’ ou 5’-UCG-3’ (sérine).
La base flottante est la cytosine.
L’ARNt-Ser peut occuper le site P du ribosome en vue de l’incorporation de l’acide aminé
dans la séquence prot éique.
324 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Deux liaisons riches en énergie sont bien consommées : l’une pour l’activation de l’acide
aminé par l’aminoacyl-ARNt-synthétase et l’autre pour la réactivation de l’AMP.
Au cours de l’initiation, la grosse sous-unité rejoint le complexe d’initiation préalablement
constitué et l’ARNti-Met se retrouve alors au niveau du site P.
Il établit donc le cadre de lecture, c’est-à-dire la lecture par le ribosome des codons par bloc
de 3 nucléotides.
La lecture du code gén étique nous indique que le codon spécifiant la m éthionine est AUG
(note : selon les facultés, le code est donné ou non, les codons à connaitre étant celui de la
méthionine et les codons stop).
L’anticodon est donc UAC. Mais attention au sens de lecture ! La convention est de donner
les séquences de 5’ vers 3’.
L’appariement étant anticomplémentaire, la séquence 5’-AUG-3’ s’hybride donc avec la s é-
quence 3’-UAC-5’ et donc 5’-CAU-3’.
Si la plupart des appariements codon/anticodon présente une base flottante, ce n’est pas le
cas pour la méthionine pour laquelle le code gén étique n’est pas dégénér é.
325 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
L’ARN (1) n’est constitué que de U et le codon UUU correspond à la phénylalanine.
Concernant l’ARN (2), deux codons sont identifiables : AUA (isoleucine) et UAU (tyrosine).
Comme aucun codon d’initiation n’est là pour d éfinir le cadre de lecture, les trois possibilités
sont à envisager :
➣ premier cadre de lecture : AUA UAU AUA UAU . . . = Isoleucine-Tyrosine-Isoleucine-
Tyrosine . . .
➣ second cadre de lecture : A UAU AUA UAU AU . . . = Tyrosine-Isoleucin-Tyrosine . . .
➣ troisième cadre de lecture : AU AUA UAU AUA U . . . = Isoleucine-Tyrosine-Isoleucine . . .
Si chaque possibilit é montre une alternance tyrosine/isoleucine, tous les peptides synthétisables
ne commenceront pas par une isoleucine (second cadre de lecture). L’ARN (3) présente
également trois cadres de lecture :
➣ premier cadre de lecture : AUC AUC AUC AUC . . . = polymère d’isoleucine.
➣ deuxième cadre de lecture : A UCA UCA UCA UC . . . = polym ère de sérine.
➣ troisième cadre de lecture : AU CAU CAU CAU C . . . = polymère d’histidine.
326 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’ARNt initiateur couplé à la m éthionine s’associe avec le facteur eiF2 lié au GTP. Sa phos-
phorylation inhibe la traduction.
Le facteur d’initiation eiF4 comporte 3 sous-unités et chaque sous-unité a un rôle différent.
eiF4A a une activité ATPase et une activité hélicase.
eiF4E interagit avec la coiffe de l’ARNm en 5’P.
260 Corrigés • UE 1
327 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Par épissage alternatif, un gène peut coder plusieurs formes d’une même protéine. Sur un
chromosome, le brin sens peut correspondre à un brin ou l’autre suivant le gène consid éré.
Chez les eucaryotes, lorsque le promoteur d’un gène est méthylé, la transcription du gène
en aval est en général réprimée. L’augmentation de l’activité basale (ou sa répression) de la
transcription est sous le contr ôle de facteurs spécifiques qui vont interagir avec le complexe
d’initiation.
Ces protéines activatrices ou inhibitrices se lient à des promoteurs distaux, séquences sp éci-
fiques de l’ADN, appelées enhancers lorsqu’ils recrutent des cofacteurs activateurs, ou silen-
cers lorsqu’ils recrutent des cofacteurs inhibiteurs.
Ces promoteurs distaux peuvent être situés à des milliers de nucléotides du promoteur proxi-
mal et agissent sur le promoteur proximal par le jeu de courbures de l’ADN. Chez les euca-
ryotes, l’organisation des gènes est monocistronique : un ARNm ne codé qu’une seule chaine
polypeptidique (mais plusieurs ARNm différents donc plusieurs prot éines différentes peuvent
être produits à partir d’un meme
ˆ g ène grâce à l’épissage alternatif).
328 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La méthylation se limite aux cytosines de la sequence
´ 5’-CG-3’ exclusivement (les dimères
GC ne sont pas concernés).
Elle a lieu sur le carbone 5 des cytosines permettant l’obtention d’une 5-méthylcytosine.
329 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La régulation de l’expression procaryote passe par des op érons.
Un opéron est une unité régulée d’expression des gènes dans laquelle on trouve un ensemble
de gènes structuraux sous le contrôle d’un système régulateur unique.
Les gènes structuraux sont transcrits à partir d’une région opérateur-promoteur commune
sous la forme d’un ARNm polycistronique.
Cet opéron est contrôl é par une protéine de régulation (activateur ou répresseur) codée par un
g ène de régulation sp écifique. L’exemple classique d’opéron inductible est celui de l’opéron
lactose. En milieu pauvre en lactose, la fixation du répresseur sur l’opérateur bloque la trans-
cription.
Le lactose, substrat de la voie métabolique, agit comme un inducteur en se fixant sur le
répresseur. Il provoque alors son changement de conformation, le répresseur ne peut plus
se fixer sur l’opérateur. L’ARN polymérase peut alors transcrire l’ADN.
L’atténuation est une terminaison prématurée de la transcription. On trouve un atténuateur à
l’extrémité 5’ de l’ARNm polycistronique gén éré à partir de l’opéron tryptophane, qui est
répressible (voir questions suivantes).
330 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Comme pour les systèmes inductibles, les systèmes basés sur la répression fonctionnent aussi
via des opérons.
L’exemple d’opéron répressible souvent cité est celui de l’opéron tryptophane. En milieu
riche en tryptophane, celui-ci est fixé sur le répresseur, lui-même fix é sur l’opérateur, la
UE 1 • Corrigés 261
Corrigés
En milieu pauvre en tryptophane, le répresseur ne se fixe pas sur l’opérateur, la transcription
se fait.
331 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
En absence de lactose le répresseur LacI se fixe sur l’op érateur de l’opéron lactose, inhibant
sa transcription par l’ARN polymérase.
Le lactose, quand il est présent, se fixe sur ce represseur
´ tétramérique et l’inhibe en induisant
un changement de conformation. Ceci permet l’action de l’ARN polymérase, qui transcrit
alors un ARN polycistronique codant les trois protéines de l’opéron lactose, permettant l’uti-
lisation du lactose par la bactérie. Le lactose permet donc l’activation de l’opéron, grâce à
l’inactivation du répresseur LacI.
Cette expression reste toutefois à un niveau faible si du glucose est présent ( préférence
de la bactérie pour le glucose, par rapport au lactose). Le glucose diminue donc l’activité de
l’ARN polym érase au niveau de l’opéron lactose, mais cette action est indirecte. C’est en fait
l’absence de glucose qui induit la présence d’AMP cyclique dans le cytosol bactérien ( si-
gnal de faim ).
L’AMP peut s’associer à la protéine CAP, et c’est le complexe AMP-CAP qui active l’ARN
polymérase, augmentant de manière très importante le taux de transcription de l’op éron lac-
tose.
332 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’expression d’un gène conduit toujours à la formation d’un ARN mais cet ARN ne code pas
n écessairement une protéine (exemples : ARNr, ARNt. . .).
Un même gène peut coder des protéines distinctes par le jeu de l’épissage alternatif.
Le signal ATG correspond au codon d’initiation de la traduction et non de la transcription qui
se fait en amont de ce signal (en 5’).
La régulation de l’expression des gènes par les miRNA se fait à un niveau post-transcrip-
tionnel. Ils inhibent la traduction ou entrainent la dégradation de leur ARNm cible.
333 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La plupart des facteurs de régulation transcriptionnelle sont recrut és par le facteur TFIID
constitué de TBP se liant au promoteur.
Les él éments activateurs se fixent sur des séquences se trouvant dans la région promotrice
(boite CAT, boites CG, . . .), sur des él éments de réponse (récepteurs à la vitamine D et aux
hormones thyro¨ıdiennes) ou sur des séquences amplificatrices (enhancers).
Les ı̂lots CpG entourent le promoteur des gènes toujours exprimés ( gènes domestiques ).
Les récepteurs à l’insuline et aux facteurs de croissance sont des r écepteurs transmembra-
naires n’interagissant pas avec l’ADN.
Les protéines à homeodomaines
´ sont des prot éines contenant des motifs h élice-tour-hélice de
liaison à l’ADN. Elles sont retrouvées chez tous les Eucaryotes et impliqu ées dans le contrôle
du développement.
334 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’association des histones avec l’ADN conduit à la formation de nucl éosomes.
Les queues N-terminales des histones se prolongent a` l’ext érieur du nucléosome et peuvent
subir diverses modifications covalentes.
Les protéines à activité histone acétyl transférases acétylent ainsi les lysines des queues Nter
des histones ce qui diminue les interactions entre histones et ADN (neutralisation des charges)
et déstabilise la fibre de 30 nm.
262 Corrigés • UE 1
335 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Un promoteur est constitué d’éléments cis et de protéines régulatrices (trans). La boite TATA
est un él ément cis fixant des TFII (facteurs de transcription pour polymérase II) dont TFIID.
Les TFII sont des facteurs trans.
La boite CAAT et la boite GC sont situées en amont du promoteur (en 5’ de TATA sur le brin
sens) et contrôlent la fréquence de la transcription. Le promoteur (comprenant la boite TATA)
est lui-même placé en 5’ du site d’initiation de la transcription sur le brin sens.
336 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le seul motif reposant sur des interactions hydrophobes est le motif à répétition de leucine.
Ces r ésidus hydrophobes sont répétés tous les 7 acides aminés.
Notons que le domaine de fixation à l’ADN de ce motif correspond à une région basique.
337 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’opéron tryptophane est un exemple de r épression transcriptionnelle.
Le répresseur est une protéine régulatrice qui doit être liée à 2 molécules de tryptophane pour
se fixer sur son opérateur bloquant ainsi la transcription.
En l’absence de tryptophane, le répresseur ne peut pas se lier à l’opérateur et la transcription
a lieu.
Dans cet exercice, le répresseur se fixe constitutionnellement à l’opérateur, l’ensemble de
l’opéron est donc inhib é transcriptionnellement, quelque soient les conditions.
L’introduction d’un répresseur sauvage ne peut pas corriger cette anomalie car le muté restera
fixé, maintenant la repression.
´
338 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les différents types cellulaires d’un organisme donné partagent tous le même génome mais
diffèrent pourtant par leur morphologie et leur fonction.
Cette différenciation cellulaire dépend de la régulation de l’expression des genes,` dont le pro-
fil d’expression est propre à une cellule (un type cellulaire) donné.
L’acétylation des lysines des histones a pour effet de d écondenser la chromatine, leur désacé-
tylation condense la chromatine.
Si des travaux récents ont montre´ que certains états de méthylation de l’ADN pouvaient être
transmis de manière héréditaire, cela reste une situation exceptionnelle plutôt qu’une règle.
En effet, la machinerie cellulaire est équipée d’un système d’effacement/reprogrammation
des marques épigén étiques de méthylation qui intervient à chaque génération, très tôt dans le
d éveloppement.
Les complexes de remodelage de la chromatine changent temporairement la structure des
nucléosomes : l’ADN est lié moins étroitement aux nucléosomes, ce qui permet la fixation
des protéines régulatrices et des facteurs de transcription gén éraux.
La durée de vie d’un ARNm est un élément essentiel de la régulation de l’expression des
protéines, elle est donc régulée, que ce soit par des éléments de sa séquence (séquences riches
en AU en 3’UTR qui diminue la durée de vie) ou par des signaux extracellulaires (l’IL-4 peut
augmenter la durée de vie de l’ARNm de VCAM-1, molécule d’adherence). ´
Corrigés
la séquence du brin néosynthétisé débute par 3’-TACAAA. . .-5’. La matrice sera donc 5’-
ATGTT. . .-3’ soit la réponse c.
340 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Ce type de recherche est basé sur le principe que chacun des parents transmettra un allèle à
son enfant. Dans le cas étudié, les allèles sont des loci microsatellitaires amplifiés par PCR.
La PCR semble d’ailleurs être semi-quantitative dans la mesure o ù l’enfant E présente une
bande unique 2 fois plus épaisse.
Cela indique qu’il a reçu de sa mère et de son p ère un allèle identique, celui correspondant
à la ligne pointillée sup érieure. Cet allèle est pr ésent chez les individus a, c et d mais absent
chez b et e.
341 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La réaction d’amplification par PCR est constituée d’une succession de cycles constitués de
trois étapes :
➣ dénaturation par la chaleur de l’ADN double brin afin de générer de l’ADN simple brin,
➣ hybridation des amorces simple brin (environ 20 nucl éotides) complémentaires des séquences
encadrant la région à amplifier,
➣ élongation dans le sens 5’ vers 3’ au cours de laquelle les brins matrices sont recopiés à
partir de chacune des 2 amorces en présence de la Taq polymérase, enzyme thermostable, de
Mg2+et des dNTPs.
L’utilisation d’une enzyme thermostable, la Taq polymerase,
´ permet d’effectuer ces amplifi-
cations en chaı̂ne sans que l’enzyme soit dégradee
´ par les étapes à très haute température ce
qui rend cette technique automatisable.
342 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Dans la méthode de séquençage de l’ADN par la m éthode de Sanger, la matrice permettant
le séquençage est un ADN simple brin.
La polymérase réalise, à partir d’une amorce simple brin, la synthèse d’un nouveau brin
complémentaire en présence de dNTPs et d’une faible quantité de ddNTPs marqués.
Lorsqu’un ddNTP est incorporé au hasard dans la chaı̂ne d’ADN en croissance, la synthèse
s’arrête.
´
Le marquage des ddNTPs par 4 fluorophores différents permet de realiser le s équençage en
une seule réaction.
343 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Les enzymes de restriction sont des endonucléases habituellement d’origine bactérienne qui
coupent l’ADN double brin au niveau de séquences nucléotidiques spécifiques (sites de res-
triction de 4 à 8 bases).
Ces sites correspondent le plus souvent à des s équences palindromiques.
La reverse transcription permet de synthétiser, à partir d’une molécule d’ARNm, une molécule
d’ADNc (ADN complémentaire). Pour cela, elle utilise une (ou plusieurs) amorce(s) simple
brin.
L’ADNc ainsi synthétisé peut servir de matrice à son tour pour être amplifié par PCR. L’en-
semble s’appelle alors RT-PCR.
344 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les plasmides utilisés en biologie moléculaire sont de petites mol écules d’ADN bicaténaires
264 Corrigés • UE 1
345 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La méthode de Southern permet l’analyse d’un fragment d’ADN particulier au sein de l’en-
semble du genome.
´
Après avoir digéré l’ADN par une enzyme de restriction, on obtient un mélange de très nom-
breux fragments de restriction.
Une électrophorèse permet leur séparation puis les fragments sont transférés, après dénaturation
par la soude, sur une membrane de nylon ou de nitrocellulose en vue de leur analyse (hybri-
dation avec une sonde).
346 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les 3 étapes de chaque cycle de PCR sont dans l’ordre : dénaturation de l’ADN, hybridation
des amorces, extension des amorces.
Pour s’hybrider à la séquence cible, les amorces doivent être simple brin.
Leur extension entraine une amplification exponentielle de l’ADN.
Lors du séquençage, lorsqu’un ddNTP est incorporé au hasard dans la chaı̂ne d’ADN en
croissance, la synthèse s’arrête.
347 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
Les amorces choisies doivent être complémentaires du brin à amplifier et permettre son ex-
tension par la Taq polymérase de 5’ vers 3’.
Ainsi, concernant l’extrémit é 5’ du fragment cible : 5’-GGTAAGGGCG-3’, l’amorce devra
s’hybrider au brin complémentaire de la séquence citée pour pouvoir être orient ée correcte-
ment.
Elle aura donc la même séquence que le brin proposé soit 5’-GGTAAGGGCG-3’.
En revanche concernant l’extrémité 3’, l’amorce choisie lui sera complémentaire et antipa-
rallèle : 5’-AATCTGCACT-3’.
Brin à amplifier :
5’-GGTAAGGGCG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AGTGCAGATT-3’
3’-CCATTCCCGC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TCACGTCTAA-5’
Après la dénaturation les amorces se fixeront ainsi :
5’-GGTAAGGGCG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AGTGCAGATT-3’
amorce 2 ⇐ 3’-TCACGTCTAA-5’
5’-GGTAAGGGCG-3’ =⇒ amorce 1
3’-CCATTCCCGC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TCACGTCTAA-5’
348 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’acide nucléique inséré dans le plasmide au cours du clonage moléculaire est nécessairement
une molécule d’ADN double brin.
UE 1 • Corrigés 265
Corrigés
L’hybridation moléculaire désigne l’association qui peut avoir lieu entre deux acides nucléiques
simples brins de séquences complémentaires et antiparallèles conduisant à la formation d’un
double brin ou duplex.
Cette association s’effectue par l’établissement de liaisons hydrog ènes entre l’adénine (A) et
la thymine (T) (ou l’uracile U) et entre la cytosine (C) et la guanine (G).
La formation et la stabilité des duplex (donc la température d’hybridation) dépendent de
nombreux facteurs en plus de la composition en bases : longueur des duplex, complexité de
la séquence, force ionique du milieu d’hybridation.
350 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La Polymerase Chain Reaction ou PCR d ésigne l’amplification exponentielle d’un fragment
d’ADN (quelque soit sont origine) spécifiquement born é par des amorces choisies.
La synthèse du brin complémentaire à la matrice d’ADN, en utilisant les didesoxynucléotides
´
(ddNTP) comme substrats, est une étape de la methode
´ de s équençage de Sanger.
351 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le cadre de lecture de l’ARNm AGTR1A est défini par le codon d’initiation AUG et le co-
don de terminaison UGA 1080 pb en aval. L’ensemble de la séquence est contenue au sein de
l’exon 4. L’exon 3, absent du transcrit A, contient un autre site d’initiation. La phase ouverte
de lecture s’étend alors sur 1122 pb soit (1122-1080)/3 = 14 acides aminés de plus. La phase
ouverte de lecture du variant A et du variant C d’une part, du variant B et du variant D d’autre
part, semblent identiques. On peut donc supposer que les affinités de A et C soient compa-
rables et supérieures à celles de B et D. En outre, la différence entre les différents variants
repose sur la variabilité de leur extrémité 3’.
Le signal de polyadénylation est situé une centaine de bases en aval (en 3’) du codon stop du
dernier exon. Dans l’exemple de cet exercice, il se trouve donc bien dans la partie 3’UTR (en
blanc) de l’exon 4.
352 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Quelque soit le variant considéré, la position 1166 est située au sein de l’exon 4, dans la partie
codante. Il est donc peu probable que le site modifie un site d’épissage.
Concernant la mise en évidence moléculaire du polymorphisme, le séquençage ou la tech-
nique de RFLP (technique de choix pour la mise en évidence de SNP, basée sur l’utilisation
d’enzymes de restriction) sont adaptées.
L’énoncé du texte ne précise pas les conséquences sur le produit du gene
` de cette substitution,
la proposition d. n’est donc pas à retenir.
353 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La séquence donnée est celle du brin sens.
La substitution entraˆıne le remplacement au niveau de la protéine d’une leucine (CTC) par
une phénylalanine (TTC). Il s’agit donc d’une mutation faux-sens.
354 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La mutation ponctuelle touche le 7e codon de la s équence, TCA (sauvage) devient ACA
(muté).
L’analyse proposée est une analyse par RFLP (restriction fragment lenght polymorphism).
Il faut trouver une enzyme possédant un site seulement sur la s équence sauvage ou la séquence
266 Corrigés • UE 1
355 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Avant leur prise en charge par RISC, les siRNA sont clivés par la nucl éase Dicer en fragments
double brin de 21-22 nucléotides aux extr émités coh ésives.
Le brin d’ARNm ciblé par le siRNA lui est complémentaire et antiparallèle donc 3’- UGG
ACG AUU GCU-5’ (ou 5’-UCG UUA GCA GGU-3’).
De m ême, le brin transcrit produisant le segment d’ARN ciblé par le siRNA sera compl émen-
taire de la séquence citée précédemment. Autrement dit, ce sera la même que celle du siRNA,
aux uraciles et thymines près.
La fixation du siRNA à sa cible (partie codante ou non de l’ARNm) peut entrainer sa dégradation
ou l’inhibition de sa traduction.
356 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il s’agit ici de comparer les 2 gels. Le gel correspondant au g ène X dél ét é pr ésente moins de
bandes que le gène normal. La question est de savoir quelles bandes (et correspondant à quels
nucléotides) ont disparu.
Attention, contrairement à un exercice classique de séquençage, il n’est pas nécessaire de
retrouver la séquence de la matrice. Une portion délét ée l’est en effet sur les deux brins.
La méthodologie de résolution consiste à lire la séquence du g ène X normal par rapport à celle
du gène X délété. G ène X normal (séquence lue de bas en haut) :
5’-GAGCAGGT-3’.
Pour ces premiers nucléotides, la séquence est la même pour le gène délet´ é. Mais alors que le
prochain nucléotide lu pour le gène normal est un G, nous lisons A pour le gène d élét é. C’est
donc au niveau de ce nucléotide que la délétion commence.
Pour déterminer où cette délétion s’arrête, nous devons lire cette fois le gel muté, de haut en
bas, jusqu’au nucléotide identifié précédemment : 3’CCGACCAAGGA-5’.
Nous avons encadré la séquence délétée, il suffit à présent de lire sa nature sur le gel normal :
5’-GAAGGGGATGGCGGCCACCATGTCGAT-3’
357 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Une banque d’expression est une banque d’ADNc. Pour la construire, les populations d’ARNm
représentatives d’un tissu donné sont extraites des cellules puis retrotranscrites in vitro en
ADN bicaténaires (ADN complémentaires ou ADNc).
Ces ADNc sont ensuite clonés dans un vecteur sous contrôle d’un promoteur bactérien, les
bactéries étant utilisees
´ ici comme cellules h ôtes.
On peut donc, par exemple, utiliser le promoteur inductible de l’opéron lactose. Les protéines
ainsi exprimées sont souvent des protéines de fusion, formant une chimère avec la bêta ga-
lactosidase par exemple. Pour que la protéine soit exprimée, il faut que son ADNc soit ins éré
en phase avec le promoteur, ce qui n’est pas systematique.
´
358 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
Les populations d’ARNm accumulées dans un tissu donné sont représentatives de ce tissu, au
UE 1 • Corrigés 267
Corrigés
L’hypothèse d’une transcription spécifique de tissu est donc l’hypothèse la plus vraisemblable
pour expliquer le profil obtenu.
Les autres hypothèses compatibles sont l’usage de promoteurs alternatifs ou un épissage al-
ternatif (proposition d).
La réplication n’influence pas la taille des ARNm et est identique dans chaque tissu. L’ab-
sence de signal est du à une absence d’expression, il s’agit ici en outre de l’analyse des ARNm
par hybridation.
359 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
On observe ici des formes d’ARNm différentes avec la sonde provenant du clone Y. Cette ob-
servation est compatible avec l’utilisation de promoteurs alternatifs ou un épissage alternatif.
L’utilisation de sites de polyadénylation différents aboutirait également à une hétérogén éité
dans la taille des ARNm.
En revanche, des sites d’initiation différents conduiraient à des protéines différentes mais
n’aurait pas d’influence sur la taille de l’ARNm.
360 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
À part l’hypothèse c, peu probable du fait que les Northern blot sont r éalisés à un mo-
ment déterminé du développement, les autres hypothèses sont compatibles avec les résultats
expérimentaux. Toutefois, aucune donnée ne permet de conclure de mani ère affirmative à ce
stade de l’analyse.
361 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le pyroséquençage est une technique de séquençage basée sur la détection du pyrophosphate
relâché lors de la réaction de polymérisation de l’ADN. Elle ne dépend pas de la taille des
fragments en cours d’élongation.
Il s’agit d’un séquençage par synthèse, par opposition au séquençage par terminaison de San-
ger. Les nucléotides sont ajout és les uns après les autres dans un ordre défini.
Lorsqu’un nouveau nucléotide est ajouté, l’ATP sulfurylase (et non phosphorylase ) va
utiliser le pyrophosphate relâché lors de la polym érisation pour gén érer de l’ATP.
Cet ATP sera utilisé par la luciférase pour oxyder la luciférine en oxylucif érine et émettre
de la lumière. C’est ce signal lumineux qui est détect é par une camera
´ puis traduit en chro-
matogramme. L’intensité du signal correspond à la quantité de photons. Cette intensité est
proportionnelle au nombre de nucléotides incorporés.
362 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le pyroséquençage est une méthode plus recente
´ et plus efficace que la m éthode de Sanger,
mais l’objectif est le même, contrairement à la PCR qui sert à amplifier l’ADN.
Les mutations faux-sens peuvent être dél étères (modification de structure d’une enzyme, de
résidus catalytiques, etc. . .).
On peut lire les séquences suivantes sur les pyrogrammes.
Tissu sain Brin 1 CCA GCA GTA Brin 2 CCA GCA GTA
Une intensit é de 1 correspond à un état homozygote ; le nucléotide est le même sur les deux
brins. Si l’intensité est de 2, cela signifie que le nucléotide est répété dans la séquence.
268 Corrigés • UE 1
Corrigés
Concours n ◦ 1
1 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• Le nombre 27 représente le nombre de charge (note´ Z), soit le nombre de protons de
l’élément chimique. Si celui-ci n’est pas chargé, il possède également 27 électrons.
• Le nombre 63 est le nombre de masse ou nombre de nucl éons (noté A), c’est-à-dire le
nombre total de protons et de neutrons contenus dans le noyau. Par conséquent, l’atome
contient 63 − 27 = 36 neutrons.
2 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• n est le nombre quantique principal, c’est un nombre entier positif non nul. La proposition
a. est donc fausse.
• est le nombre quantique secondaire ou azimutal ou orbital. Sa valeur est telle que :
0 n − 1. Par conséquent, les propositions a. et c.sont fausses.
• m est le nombre quantique magnétique. Sa valeur est telle que − m . Ainsi, la
proposition e. est impossible.
• Pour information, il existe un quatri ème nombre quantique, appelé nombre quantique de
1 1
spin et noté m s, ayant deux valeurs possibles : + et − .
2 2
3 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La configuration électronique de l’atome est : 1s2 2s 22p6 3s2 3p64s 23d6 , soit [Ar]4s23d6 (car
Z(Ar) = 18).
• Lors de l’ionisation, les électrons arrachés sont ceux appartenant aux couches et sous-
couches les plus éloign ées du noyau (ici les électrons de la sous-couche 4s puis ceux de la
sous-couche 3d, meme ˆ si on remplit d’abord la sous-couche 4s lors de l’ établissement de
la structure électronique de l’atome). Ainsi, la configuration électronique de l’ion Fe2+ est
[Ar]3d6 4s0 tandis que celle de l’ion Fe3+ est [Ar]3d5 4s0.
4 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition a est vraie. L’atome 7N a pour structure électronique 1s2 2s2 2p3. On a n = 2,
donc 2e période-colonne V ou 15.
• La proposition b est fausse. Les électrons célibataires sont sur la sous-couche p donc l = 1.
• La proposition c est vraie. Le nombre quantique principal n définit la période. On a n = 2
donc 2e période du tableau périodique.
• La proposition d est vraie. 51Sb a pour structure électronique : [36 Kr] 4d 10 5s 25p3 . Il a même
structure du niveau de valence que 7N, donc même colonne (15 ou VA ) et 5e période.
• La proposition e est vraie. Le rayon atomique croı̂t quand on descend dans une colonne et
d écroı̂t de gauche à droite dans une période.
5 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Les OM sont des combinaisons linéaires des OA. Elles contien-
270 Concours blancs • UE 1
6 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a est vraie. Un carbone trigonal ou hybridé sp2 implique trois orbitales ato-
miques. Il y a possibilité de trois liaisons identiques σ et d’une liaison latérale de type π.
• La proposition b est fausse. Une triple liaison correspond à l’hybridation sp.
• La proposition c est vraie, voir Pauli.
• La proposition d est fausse. Un carbone hybridé sp peut donner 2 liaisons identiques de
type σ et deux liaisons latérales de type π.
• La proposition e est vraie. Pour un carbone tétragonal ou hybridé sp3, il y a possibilité de
4 liaisons identiques de type σ avec des atomes étrangers.
7 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Dans cette molécule CH 3 Cl, 6 C est hybridé sp3, de géométrie
moléculaire en AX4.
• La proposition c est fausse : 4 liaisons σ
• La proposition d est vraie. 7N a une g éométrie mol éculaire en AX3E 1 dans la molécule
CH3NH 2, pyramide à base triangle, l’atome N possède un doublet non liant. La géométrie
tient compte des doublets non liants éventuels.
• La proposition e est vraie. Il y a une double liaison avec O, 1 liaison σ avec −OH et 1
liaison σ avec −CH3, hybridation sp2 , géométrie en AX3.
8 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Le carbone digonal est hybridé sp.
• La proposition b est vraie. hybridation sp2, possibilit é de 3 liaisons identiques de type σ et
une liaison latérale de type π.
• La proposition c est fausse. Un carbone asymétrique est un carbone tétravalent sp 3.
• La proposition d est fausse. Un racémique n’a pas de propriété optique. Il est inactif par
compensation.
9 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Le spin ms de l’électron ne peut prendre que 2 valeurs -1/2 et
+1/2.
• La proposition b est vraie. 35 Br a pour structure électronique : [18Ar] 3d 10 4s24p 6, donc
n = 4.
• La proposition c est fausse. la sous-couche d peut être satur ée ou à demi remplie.
• La proposition d est fausse. L’ énergie de première ionisation cro ı̂t de gauche à droite dans
une période.
• La proposition e est fausse. Le rayon du cation est toujours < celui de l’atome neutre. On
passe de la période n à la période n − 1.
UE 1 • Concours blancs 271
11 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’équation de réaction est ajustée.
• La proposition b est vraie. La variation d’enthalpie est donnée par :
1
∆c H ◦ = (2n + 2)E C−H + (n − 1)EC−C + (3n + 1)EO−O − 2nEC−O − (2n + 1)EO−H
2
◦
Les calculs conduisent à : ∆c H = −615, 6n − 196, 8 kJ.mol−1 .
• La proposition d est fausse. Pour le 2-methylbutane CH3−CH(CH 3 )−CH2−CH3, on a n = 5
et le calcul donne ∆c H ◦ = 3274, 8 kJ.mol −1.
12 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
∆r S renseigne sur l’organisation/désorganisation associée à une réaction :
Si ∆rS < 0, la réaction conduit à une organisation du système ;
Si ∆rS > 0, il y a évolution vers la désorganisation du système.
• La proposition a est vraie. Dans la fusion, il y a évolution de l’ordre vers le semi-désordre.
• La proposition b est fausse. Dans la vaporisation, il y a évolution du semi-désordre vers le
d ésordre.
• La proposition c est vraie. On a S(corps pur cristallis é à 0K) = 0.
• La proposition d est fausse. H est une fonction d’état ; elle ne d épend que des seules va-
riables d’état du système ; sa variation ne d´
epend pas du chemin suivi.
• La proposition e est fausse. On a ∆ rS < 0 pour une réaction exothermique ; elle dégage de
la chaleur.
13 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Dans une réaction acide/base, il y a échange de proton. Exemple : HA + B = A − + BH+.
Dans une réaction rédox, il y a échange d’électrons. Exemple : Ox + ne− = Red.
• La proposition a est fausse. L’équation de réaction est :
MoO2 + 2 H2 O → HMoO−4 + 3H+ + 2e −.
Ce couple est un couple rédox.
• La proposition d est vraie. MoO2 cède des électrons ; c’est un réducteur.
272 Concours blancs • UE 1
15 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Une réduction est un gain d’électron(s).
• La proposition b est vraie. Un oxydant est un accepteur d’ électron(s).
• La proposition c est fausse ; c’est l’inverse.
• La proposition d est fausse. Le pouvoir oxydant augmente avec E ◦.
• La proposition e est fausse. C’est le r éducteur le plus fort associé à l’oxydant le moins fort.
16 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le brome 35 Br appartient à la 4 p ériode et à la colonne 17 ou VIIA, son n.o est égal à -I donc
e
17 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie.
1 1
La relation donnant le pH est pH = (pKa + pC) soit ici pH = (3, 00 + 0, 52) = 1, 76.
2 2
• La proposition b est vraie. Pour utiliser la relation pH = pC il faut que l’acide soit for-
tement associé avec la base H2 O ce qui impose que pH > pKa +1 soit [acide] > 10 [base
conjuguée].
Ici pH = pC = 5, 00 donc pKa +2 : on peut utiliser directement la relation.
• La proposition c est fausse. Pour de faibles concentrations il faut prendre en compte l’auto-
protolyse de l’eau :
H2 O + H 2O = H3O+ + HO−
• La proposition d est fausse La base conjuguée d’un acide faible est une base faible, ici
pKb = 11.
• La proposition e est fausse. Le pH d’une solution acide est toujours < 7, 00 à 298K. Il faut
tenir compte de l’autoprotolyse de l’eau.
18 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Le composé K est un t étrose, le 2, 3, 4-trihydroxybutanal
HO 4H2 − C3 HOH−C 2 HOH−C 1HO. Ce composé ne pr ésente pas de plan de symétrie donc
il y a 4 stéréoisom ères de configuration chiraux.
• La proposition b est vraie. Il existe des couples (3R, 2R) avec 2S, 3S) et des couples
(3R, 2S) avec (2R, 3S).
• La proposition c est fausse. Des diastér éoisomères sont des stéréoisomères de configuration
non superposables, mais dont les structures ne sont pas images l’une de l’autre dans un miroir
plan.
• La proposition d est fausse. C’est l’acide 2, 3-dihydroxybutane-1, 4-dioique.
UE 1 • Concours blancs 273
Corrigés
configuration dont un couple d’énantiomères et un composé m éso achiral.
19 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. K1 est le 2, 3, 4-trihydroxybutanal.
• La proposition b est vraie. En utilisant les règles de priorité K1 est bien de configuration
2S, 3R.
• La proposition c est fausse : mauvaise position du −OH du C 3.
• La proposition d est vraie. Dans cette projection de Fischer le groupe −OH sur le premier
C en partant du bas est à droite.
• La proposition e est fausse. Ils sont diastéréoisomères.
20 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. L1 est de configuration 2S, 3S.
• La proposition b est vraie. L2 est de configuration 2R, 3S.
• La proposition c est fausse. Le composé L2 est un composé méso achiral.
• La proposition d est vraie. L3 se déduit de L 1 par simple rotation autour de la liaison C2 −C 3 .
21 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il y a un groupement −NH 2 en α du −COOH.
• La proposition c est fausse. La glutamine présente deux fonctions amines en 2-6, une fonc-
tion acide carboxylique en 1 et une fonction cétone en 5.
• La proposition d est fausse. La glycine est achirale.
• La proposition e est vraie. À l’état naturel on a la L-tyrosine de configuration S.
22 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Le compos é F est le Z-pent-3-ènal (cis) Le compos é G est
l’isomère trans ou E-pent-3-ènal.
• La proposition c est vraie. Le composé H est le 3-m éthylbut-3-ènal.
F et H ont la même formule statistique C5 H8O.
• La proposition d est fausse. Ils ont des groupements fonctionnels différents.
• La proposition e est vraie. Entre I et J il y a une tautomérie cétoénolique.
23 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Le composé I est la cis-pent-3- ène-2-one.
• La proposition b est fausse. dans la forme de conjugaison πσπ.
• La proposition c est vraie ; effet −M de −COCH3.
24 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Elle est aussi appelée 3, 4-phénylalanine.
• La proposition c est fausse. Les deux groupements OH sont en position ortho l’un par rap-
port à l’autre.
• La proposition d est vraie. C∗ est le carbone 2 en α de −COOH, reli é à NH2 et au carbone
C3 .
La règle séquentielle de Cahn, Ingold et Prélog nous donne pour le classement des groupes
274 Concours blancs • UE 1
25 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les isomères de constitution ont même formule brute mais
des formules semi-développ´ ees planes diff érentes : isomères de chaˆıne, isomères de position,
isomères de fonction.
• La proposition c est vraie. Les conformères appartiennent tous à la m ême configuration.
• La proposition e est fausse. Il s’agit de configurations R et S.
26 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’halogénation d’un alcane CnH2n+2 est une réaction de substi-
tution nucléophile radicalaire.
hν
R−H + X 2 → R−X + HX
Trois étapes pour une SN radicalaire : initiation, propagation, terminaison.
• La proposition b est fausse. Les alcanes sont des hydrocarbures saturés, pas de réaction
d’addition possible.
• La proposition c est fausse. L’ion ponte´ ne peut se former avec Cl qui a un volume trop
petit.
• La proposition d est vraie. L’alcool ROH peut jouer le r ôle d’un réactif nucléophile par
l’interm édiaire de l’atome O possédant deux doublets non liants et se fixer sur le carbone de
l’ion ponté à la place de l’halogène. Il y a alors création d’une liaison C−O−C conduisant à
un éther-oxyde.
• La proposition e est fausse. La bromation du benz ène est une substitution électrophile, dans
le mécanisme il y a formation de E+ qui va remplacer un H.
27 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie ; présence d’une double liaison C=C avec 4 groupes substituants
différents : diastéréoisomérie géométrique.
• La proposition b est fausse ; pas de C∗ chiral.
• La proposition c est vraie. Les deux groupements prioritaires −CH 3 et −CO−CH−2OH de
chacun des atomes de carbone sont de part et d’autre de la double liaison.
28 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’effet d’un m édicament est lié à l’interaction médicament-site
d’action qui est gén éralement un récepteur.
• La proposition b est vraie. Une base de Lewis est une esp èce donneur de doublet électronique
(composé nucléophile).
• La proposition c est fausse. La solubilité d’un soluté s dans un solvant S est la concentration
maximale de s dans S. La solution est alors à saturation.
• La proposition d est vraie. La quantité de matiere
` de médicament est donn ée par n = m/M
(mol) et la concentration par [ ] par n/V en mol.dm−3 ce qui donne [C 0] == 4×10−2 mol.dm−3 .
• La proposition e est fausse. Pour une r éaction d’ordre 1, on a : [A] = [A0]e −kt . D’autre part,
la concentration d’un réactif diminue au cours du temps.
29 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse.
UE 1 • Concours blancs 275
Corrigés
n0
état equilibre
´ n0 − x x 2x ni = n0 + 2x
i
À l’état d’équilibre nw = n0 − x.
• La proposition b est fausse. On a : ∆r G = −RT LnKeq
´ .
(px .pz)2
• La proposition c est vraie. k p = ·
pw
nz
• La proposition d est vraie. La fraction molaire de z est donnée par fz = donc
i ni
2x
fz = ·
n0 + 2x
• La proposition e est vraie. La pression partielle est donnée par p z = fz .P0.
30 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il y a formation de H2 O2 : 2H2O (l) + O2(g) → 2H 2O 2(l) .
∆r H ◦ = ∆ f H 2 O2(l) − ∆ f (H 2O(l)
• La proposition b est vraie. La température est dans la plupart des cas un facteur cinétique.
• La proposition c est vraie. Si l’on suppose que la réaction est élémentaire alors l’ordre est
égal à la molécularité donc ordre 1.
Cette réaction traduit un bilan global, avec existence d’un processus en plusieurs étapes où
l’étape lente est moléculaire.
1
• La proposition d est fausse. H 2O 2(l) = H 2O (l) + O 2
2
M (H2O 2) = 34g.mol , donc 34 g de H2 O2 represente
−1
´ 1 mol. Si le rendement était de 100%
on devrait obtenir 16 g de O 2 soit 8 g pour un rendement de 50%.
• La proposition e est fausse. La catalase est un catalyseur, facteur cinétique, elle ne peut
modifier le rendement.
Biochimie
31 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La myosine purifiée à partir du muscle squelettique est constitu ée de deux chaines lourdes de
220 kDa et de deux paires de chaı̂nes légeres ` (environ 20 kDa) pour une masse moléculaire
native de 520 kDa.
Une chromatographie de filtration sur gel non dénaturante mettra en évidence une seule
protéine (car purifiée) tandis que le SDS-PAGE dénaturant et r éducteur ou l’électrophorèse
2D feront apparaı̂tre deux bandes (une pour les chaı̂nes lourdes, l’autre pour les chaı̂nes
légères).
La troponine se fixe sur les filaments d’actine, non sur la myosine qui ne serait donc pas re-
tenue sur la chromatographie d’affinit é.
L’activité ATPasique est portée par la tête de la myosine.
32 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La chaı̂ne latérale de l’histidine est un cycle imidazole dont le pKa est de 6.
àpH7, ce groupement est majoritairement neutre et non impliqué dans la sélectivité ionique
du pore du r écepteur nicotinique de l’acétylcholine (n écessité d’une charge négative).
276 Concours blancs • UE 1
34 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’hélice alpha est stabilisée par des liaisons H intracha ı̂nes entre l’α-CO d’un acide aminé n
(accepteur) et l’α-NH (donneur) de l’acide aminé n + 4.
Ces liaisons (et donc l’hélice) sont brisées par l’urée 8 M.
Les valeurs des angles dièdres sont sp écifiques à chaque motif secondaire, on retrouve ces
structures sur le diagramme de Ramachandran.
L’hélice alpha n’entre pas en jeu dans les motifs immunoglobuliniques, il s’agit des feuillets
b êta.
35 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le fragment S1 correspond à la partie motrice de la tête de la myosine obtenue par digestion
enzymatique.
La troponine possède un site de liaison pour la tropomyosine et un site de fixation pour le
calcium.
L’activité enzymatique de la myosine est une activité ATPasique.
36 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le récepteur musculaire de l’acétylcholine est form é de plusieurs sous-unités protéiques (po-
lypeptides) dont la charge globale (et donc la sélectivité du pore) d´
epend du pH.
Le changement de conformation des hélices M2 est induit par la fixation du ligand, l’acétyl-
choline.
Les auto-anticorps circulant dans le sang des malades atteints de myasthénie bloquent les
récepteurs en entrainant leur internalisation.
37 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
En période post-prandiale (dans les 2h après le petit déjeuner), les chylomicrons transportent
les triglycérides dans les vaisseaux lymphatiques.
La translocation de la lipoprotéine lipase produite par les adipocytes sur la paroi vasculaire
est stimulée.
Les concentrations hépatiques de malonyl-CoA sont elevées, ´ le malonyl-coA étant un m éta-
bolite intermédiaire de la lipogénèse synth étisé grâce à l’activité de l’acétyl-coA carboxylase.
Le foie produit des VLDL afin d’exporter les triglycérides vers le tissu adipeux.
38 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’individu est ici en métabolisme post-absorptif et en activité physique. L’exercice muscu-
laire est ressenti comme un stress.
Le cerveau est incapable d’utiliser les acides gras qui ne traversent pas la barrière hématoen-
cephalique.
´
À allure modérée, l’oxygénation reste suffisante pour permettre aux fibres oxydatives d’utili-
ser les acides gras.
L’état de stress stimule la lipase hormono-sensible, elle-même activée par la PKA, qui a fix é
l’AMPc formé suite à la sécrétion de glucagon.
UE 1 • Concours blancs 277
40 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
En cas d’épissage alternatif, certains exons peuvent être absent de la séquence codante.
41 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Bien que la chaˆıne latérale de la méthionine porte un atome de soufre, cet acide aminé est
classé avec les acides aminés apolaires. La fonction est en effet non réactive contrairement à
celle de la cystéine qui peut former des ponts disulfure.
Seule la glycine ne possède pas de carbone asymétrique.
42 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La liaison phosphate dans la molécule de glucose-6-phosphate est une liaison pauvre en
énergie tandis que la liaison thioester est une liaison riche en énergie.
L’hydrolyse d’une telle liaison libère de l’ énergie, elle est donc qualifiée d’exergonique.
43 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
L’accumulation de lactate est due à un métabolisme anaérobie.
La fermentation lactique se fait dans le cytosol.
44 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le cycle de Krebs permet la formation de coenzymes réduits : 3 NADHH+ et 1 FADH2 par
molécule d’acétylcoA.
Inhiber la chaine respiratoire où se produit la réoxydation de ces coenzymes n’accélère pas
le cycle de Krebs.
45 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
La pr ésence de Glut4 à la membrane est régulée par l’insuline, dont la production est déficiente
chez ces patients.
Le corps étant incapable de détecter les concentrations circulantes déjà élevées de glucose, la
n éoglucogénèse et la lipolyse sont activées.
46 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les érythrocytes sont dépourvus de mitochondries.
La glycolyse est en outre cytosolique.
La néoglucogen èse est un métabolisme hépatique et r énal.
Dans le foie, la cétogén èse est mitochondriale.
Les acides aminés ne sont jamais stockés, ils servent à la synthèse protéique. La β-oxydation
des acides gras saturés à chaine longue (> 12 C) est precéd
´ ée d’une étape d’activation cyto-
solique afin de pouvoir entrer dans la mitochondrie.
278 Concours blancs • UE 1
48 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
La glycolyse aérobie (glycoyse + cycle de Krebs) ne peut pas s’effectuer dans les globules
rouges dépourvus de mitochondries.
La glucokinase et l’hexokinase ont des Km différents.
L’hexokinase est présente dans tous les tissus sauf au niveau du foie et des cellules β-pan-
créatiques où la glucokinase catalysera des réactions de phosphorylation sur le glucose uni-
quement.
La pyruvate carboxylase est une enzyme mitochondriale qui permet d’augmenter le taux
d’oxaloacétate dans la matrice.
La Phospho-Fructo-Kinase est une enzyme de la glycolyse qui catalyse une reaction
´ irréversible.
La réaction inverse se fera sous l’action de l’enzyme fructose 1, 6-bisphosphatase.
49 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
La glucokinase et l’hexokinase ont des Km différents.
Le 2, 3 bisphosphoglycérate hydrolysé dans le globule rouge par la 2, 3-bisphophoglycérate
phosphatase en 3-phosphoglycérate ne permet pas de production d’ énergie, ramenant le bilan
énergétique de la glycolyse à zéro. La pyruvate kinase est inactive lorsqu’elle est phospho-
rylée sous influence du glucagon et de l’adr énaline.
Le muscle n’exprime pas, contrairement au foie, de glucose-6-phosphatase.
50 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les chylomicrons (formés au niveau intestinal) transportent les triglyc érides d’origine exogène
(alimentaires) tandis que les VLDL (hépatiques) transportent les triglyc érides d’origine exo-
g ène.
Les HDL drainent l’excès de cholestérol sous forme estérifié des tissus périphériques vers le
foie.
La composition en apoprotéines dépend de la lipoprot éine considérée : A, B, C, E pour les
chylomicrons ou uniquement B100 pour les LDL par exemple.
L’apoprotéine D n’est pas un constituant de lipoprotéine.
Biologie moléculaire
51 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ✘ ❑d. ❑ e.
La double hélice d’ADN peut se trouver sous 3 conformations : A, B et Z.
La configuration B est la forme prépond érante dans les cellules ; c’est une double h élice droite
formée de deux brins complémentaires et antiparallèles (le complémentaire de 5’-AGCTCG-
3’ est donc 3’-TCGAGC-5’).
Le plan des bases est perpendiculaire à l’axe de l’hélice.
52 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La modulation par coupure de l’ADN n’est pas un mécanisme connu de régulation de la
transcription.
53 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
Un codon code un seul acide aminé mais un acide amine´ donné peut être codé par différents
codons.
UE 1 • Concours blancs 279
Corrigés
stop, reconnus par les facteurs eRF chez les eucaryotes.
54 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La PCR permet l’amplification d’un ADN génomique en présence d’oligonucléotides amorces,
des 4 désoxyribonucléotides (dNTP) et d’une ADN polymérase thermo-résistante.
Elle peut se pratiquer avant un Southern Blot mais n’est pas une étape de cette technique de
biologie moléculaire.
55 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La reverse transcriptase est une ADN-polymérase ARN-dépendante qui synthétise le nou-
veau brin d’ADN de 5’ vers 3’ comme toutes les ADN polymérases.
Lors de la maturation des ARN, la liaison covalente qui lie deux exons successifs après l’ex-
cision de la séquence intronique est assurée par les complexes snRNP.
Les enzymes de restriction, isolées des bactéries, peuvent couper des ADN bactériens ou eu-
caryotes, elles sont utilisées lors du clonage.
Certaines d’entre elles coupent au niveau du site de restriction précisément (ce sont celles
utilisées lors du clonage), d’autres coupent au voisinage du site.
56 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les microARN sont des petits ARN non codant de petite taille (21 à 25 nucléotides), proba-
blement tous transcrits par l’ARN polymérase II.
Le rôle des microARN est de réguler l’expression des gènes en s’appariant avec des ARNm
cibles dont ils sont partiellement ou complètement complémentaires.
Si le rôle classique est d’inhiber la traduction, de récentes études montrent que certains
peuvent en effet activer la transcription mais ces exceptions demeurent à ce jour des cas
particuliers.
57 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Chez les eucaryotes, la méthylation des cytosines au sein des séquences CG constitue un ver-
rouillage de l’expression du gène.
58 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La modification de l’adénosine en inosine sur la base flottante de l’anticodon permet la re-
connaissance de trois nucléotides dans les règles du wobble : U, C et A.
L’aminoacyl-ARNt est synthétis é par l’aminoacyl-ARNt synthétase avec consommation de
deux liaisons riches en énergie.
Chez les procaryotes, l’activité peptidyl-transférase se trouve sur l’ARNr 23S de la grande
sous-unité 50S du ribosome 70S des procaryotes ; chez les eucaryotes, elle se trouve sur
l’ARNr 28S de la grande sous-unité 60S du ribosome 80S des eucaryotes.
Les ribosomes sont constitués de 82 protéines et 4 molécules d’ARNr. Les protéines sont
donc majoritaires en nombre mais les ARNr sont majoritaires en masse.
59 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’ADN Z, qui forme une double hélice gauche, est formée dans certaines régions caractérisées
par une alternance entre base purique et pyrimidique.
Souvent, ces régions sont formées de r épétitions GC, comme c’est le cas de la proposition e.
280 Concours blancs • UE 1
60 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Cet ARNt reconnait donc le codon 5’-AUG-3’, c’est celui de la méthionine, dont le codon est
unique.
Deux liaisons riches en énergie sont consommées au cours de l’activation de l’ARNt (ATP
en AMP).
Durant l’initiation de la traduction, cet ARNt se lie au facteur eIF2-GTP (complexe de pré-
initiation).
Lors de l’élongation, il peut se lier au site A du ribosome (il se lie au site P lors de l’initiation).
Concours n ◦ 2
61 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La formule électronique 1s 2s 2p 3s 3p64s 23d8 nous permet simplement de dire qu’elle
2 2 6 2
62 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• Dans une liaison polarisee, ´ l’atome le plus électronégatif a tendance àattirer les électrons
vers lui (la proposition e. est donc fausse). Il acquiert alors une charge partielle négative not ée
δ − (la proposition a. est juste) tandis que l’autre atome devient partiellement chargé positive-
ment (charge notée δ +).
• Dans l’échelle de Pauling, le fluor est l’élément le plus électronégatif (χ F = 4, 0 donc propo-
sition b. juste) tandis que le césium et le francium sont les él éments les moins électronégatifs
(χCs = χ Fr = 0, 7 donc proposition c. fausse).
• Par convention, en chimie, le moment dipolaire est dirigé de l’atome le plus électronégatif
vers l’atome le moins électronégatif (proposition d. fausse).
63 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La molécule d’ammoniac a pour représentation de Lewis :
Selon la théorie de Gillespie ou VSEPR, elle a pour géométrie AX 3 E1, c’est-à-dire une
g éométrie pyramidale (géométrie globale tétraédrique due àla répulsion électrostatique entre
les doublets, liants et non liants). La proposition a. est donc fausse tandis que la proposition
e. est juste.
• L’azote étant plus électronégatif que l’hydrogène (χ N = 3, 0 et χH = 2, 2), la liaison N−H
est polarisée donc possède un moment dipolaire de liaison. La somme vectorielle des mo-
UE 1 • Concours blancs 281
Corrigés
La structure spatiale de la molécule d’ammoniac permet d’obtenir un moment dipolaire non
nul, ce qui ne serait pas le cas avec une géométrie trigonale plane. La proposition c. est donc
fausse tandis que la r éponse d. est vraie.
|
m
• étant donné que l’ammoniac contient un atome d’azote (él ément très électronégatif et petit)
o
c
t.
lié àdes atomes d’hydrogène et possédant un doublet non liant, la molécule d’ammoniac peut
o
p
s
g
établir des liaisons hydrogène. La proposition b. est donc correcte.
lo
.b
s
in
c
e
d
64 ❑a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
e
✘
m
s
e
Dans la sous-couche 4 f , le sous- niveau f correspond à l = 3 donc, comme −l ml +l,
rd
o
s
ml a la valeur de l = 3 correspond à 7 valeurs de ml donc 7 O.A.
e
tr
e
/l
:/
p
tt
h
65 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
|
m
o
.c
• La proposition a est fausse : hybridation sp2, carbone trigonal.
s
s
re
p
• La proposition b est fausse. Un carbone asym étrique est un carbone hybridé sp3 portant 4
rd
o
.w
substituants différents.
s
in
c
e
• La proposition e est fausse. La double liaison a pour consequence
´ possible la diast éréoiso-
d
e
mérie géométrique Z et E. m
s
e
rd
o
s
e
tr
66 ❑ a. ❑ b. ❑ ❑ ❑
e
✘ c. ✘ d. ✘e.
/l
:/
p
tt
• La proposition b est fausse. Le caractère électropositif diminue de gauche à droite dans une
e
M
s
p ériode.
e
rD
o
s
• La proposition c est vraie : 9F ( période 2, colonne 17) capte plus facilement un électron
re
T
e
• La proposition e est vraie : 35Br ( période 4, colonne 17) donc moins électronégatif que 9 F.
ro
/g
67 ❑a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
e
✘
c
a
.f
w
68 ❑ a. ❑ ❑ c. ❑ ❑ e.
d
✘ b. ✘ d.
e
M
s
• La proposition b est vraie. Des noyaux isotopes ont même Z (m ême él ément chimique)
re
T
e
1
o
b
2
.f
w
69 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. 37Rb a pour configuration électronique [36Kr]5 s1 .
• La proposition b est fausse. 55 Cs → [54 Xe]5s 1 .
• Les propositions c et d sont vraies avec 11Na et 19 K.
71 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
[HI(g) ]2
• La proposition a est fausse. L’expression de K c = peut s’écrire :
[H2(g) ][I2(g) ])
n 2(HI(g) )
Kc = . Le calcul conduit à K c = 54, 76.
nI2(g) .nH 2(g)
1
Le texte donne Kd = constante de réaction dans le sens 2.
Kc
• La proposition b est vraie. La somme alg ébrique des coefficients stoéchimétriques est nulle,
donc K c = K p.
• La proposition c est fausse. L’ajout n’a aucun effet : pas de variation du nombre de moles
gazeuses.
• La proposition d est vraie D’apr ès le principe de moindre action, le système réagit a` la
perturbation en consommant le r éactif en excès.
On a Kc = const. Si nH2 augmente, alors nHI doit croı̂tre. Il y a donc déplacement dans le
sens 1.
• La proposition e est fausse. Dans le sens 2, il y a consommation de HI (g).
72 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est vraie. K c ne dépend que de la température (processus isotherme).
• La proposition b est vraie. Toutes les espèces sont en phase gazeuse.
• La proposition c est fausse.
H 2(g) + I2(g) = 2 HI (g)
état initial 0, 100 0, 100 0, 740 + 0, 500 = 1, 240
état d’équilibre 0, 100 + xe 0, 100 + x e 1, 240 − 2xe
(1, 240 − xe ) 2
Kc s’écrit alors Kc = · La r ésolution conduit à xe = 0, 053 mol
(0, 100 + xe ) 2
soit nH2, é = nI 2, é = 0, 153 mol et nHI é = 1, 134 mol.
Pour avoir les concentrations, il faut diviser par V = 10 L donc introduire 10−1 .
73 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Le diagramme de prédominance montre que c’est la forme
HCO −3 qui pr édomine.
H2CO 3 prédomine pour pH < pK 1 − 1 soit pH = 5, 4
et CO2−
3 pr édomine pour pH > pK2 + 1 soit 11, 4.
• La proposition d est fausse.
UE 1 • Concours blancs 283
Corrigés
[base]
• La proposition e est vraie ; d’après la relation pH = pK1 + log et log 1 = 0.
[acide conjugué]
74 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Pour obtenir la solution tampon demandée, il faut avoir un mélange d’un acide HA et de sa
[B]
base conjuguée not ée B dont le pH sera donné par la relation pH = pK a(B/HA) + log
[HA]
et qui sera dans le domaine de pH souhait é.
• La proposition a est vraie. On a le couple H2 PO−4 /HPO2− 4 ; donc avec les données du texte
0, 02
pH = 7, 2 + log ≈ 7, 0.
0, 03
• La proposition b est fausse. On considere ` le même couple, mais les quantités de matière
sont inversées. Le pH du mélange vaut donc pH = 7, 2 + 0, 176 ≈ 7, 38, donc hors du domaine
souhait é.
• La proposition c est vraie. Il se produit la r éaction chimique totale suivante :
HPO 2−
4 + H+ → H2 PO−4
État initial 0, 05 0, 03 ε
État final 0, 02 ε 0, 03
2
La valeur du pH est pH = pK a2 + log ≈ 7, 0 et on retrouve le a.
3
• La proposition d est fausse. La réaction chimique totale admet pour équation de r éaction :
HPO2−4 + HO − → PO 3−
4 + H2 O
État initial 0, 05 0, 03 ε exc ès
État final 0, 02 ε 0, 03 exc ès
Le pH est celui du couple HPO2−
4 /PO43- ce qui donne :
pH = pKa (HPO2− 3− 3− 2−
4 /PO4 ) + log [PO 4 ][HPO 4 ] soit pH = 12, 4 + 0, 176 ≈ 12, 6 donc hors du
domaine.
On peut remarquer que pK a > pH voulu.
• La proposition e est vraie. On a un mélange acide faible CH 3COOH et base faible NH 3 de
concentrations égales.
La réaction prépond érante sera CH3 COOH + NH3 = CH3COO− + NH+4 .
1
Dans ces conditions le pH est donné par la relation pH = ( pKa1 + pKa2)
2
1
soit pH = (9, 2 + 4, 8) = 7, 0. C’est donc une bonne solution tampon.
2
75 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le pH de l’eau pure dépend de la temp érature.
76 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La proposition d. est fausse. On a H = − log C = pC.
77 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’eau n’est pas un tampon.
• La proposition b. est vraie. On considère un tampon lorsque l’ecart
´ entre pKa et pH est
284 Concours blancs • UE 1
78 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b. est fausse : il augmente.
• La proposition c. est fausse. Une hypoventilation conduit à une augmentation de PCO 2 ,
l’équilibre est d éplacé vers la droite donc augmentation de HCO−3 .
• La proposition e. est fausse. Il s’agit de 40 nmol.L−1 .
79 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
1
• La proposition a. est fausse. On a : pH = pKa +pC) = 5, 51.
2
• La proposition b. est fausse. Il se produit la réaction suivante :
NH+4 + HO− → H 2O + NH3
avant mol 5, 52 × 10 −3
2, 76 × 10
−3
après mmol/L 5, 52 5, 52
Les deux concentrations sont identiques, ce qui est le cas d’une solution tampon.
On a donc : pH = pKa + log [base]/ [acide] pH = 9, 8 + log 1 = 9, 8.
• La proposition d. est fausse. Le pH des solutions tampons ne varient pas avec la dilution.
80 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition b. est fausse. La fraction diffusible est égale à 1, 6 fois la fraction non diffu-
sible.
• La proposition c. est fausse. La diminution du pH augmente la fraction diffusible et amplifie
l’intoxication.
• La proposition d. est vraie. On a : pH = pKa .
• La proposition e. est vraie. On a : pH = pKa + log([1 − (0, 1/0, 3)]/[(1 + 0, 1/0, 3)] = 7, 3.
81 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est vraie. C’est un trouble métabolique, la P CO2 reste à 40 mm de Hg.
• La proposition b. est fausse. On est en alcalose métabolique, le pH augmente.
• La proposition c. est fausse. [H+ ] diminue.
• La proposition d. est fausse. Ce trouble métabolique sera compense´ par les poumons par le
biais d’une hypoventilation qui augmente [HCO−3 ] et en H + ce qui ramène le pH sanguin à
7, 4.
82 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition b. est fausse. Il joue un r ôle de réducteur :
CH3CH 2OH + H2 O = CH3COOH + 4 H + + 4e−
• La proposition c. est fausse. no(Cr) = +VI.
83 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 1 • Concours blancs 285
Corrigés
• La proposition d. est vraie. On a : 2 BrO− + 4 H+ + 2e − → Br 2 + 2 H 2O.
84 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Acide lactique : C 3H 6O3 ; Acide pyruvique : C3 H 4O 3 .
• La proposition a. est vraie. Dans l’ équation :
C3 H 6O 3 = C 3H4 O3 + 2H+ + 2e−
l’acide lactique est le réducteur du couple.
• La proposition b. est vraie. Le nombre d’oxydation de Cb dans l’acide lactique est 0, dans
l’acide pyruvique +II ; il y a donc oxydation.
• La proposition c. est vraie : deux doubles liaisons séparées par une simple liaison.
• La proposition d. est fausse. cf. b pour le Cb, mais le Ca ne change pas de n.o.
• La proposition e. est vraie. Si l’on compare les E◦ on constate que E ◦1 > E◦2 ; donc l’acide
pyruvique est l’oxydant le plus fort qui réagit avec le réducteur le plus fort NADH.
85 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• Testez les formules des reactions
´ du 1 e puis du 2e ordre.
1 e ordre : k.t = ln([A 0]/[A]) on obtient une valeur de k constante k = 0, 46 h−1 .
2 e ordre : k.t = 1/[A] − 1/[A 0 ] ; k0,5 = 0, 52 ; k1 = 0, 59 L.mol−1 .h−1 .
ln 2
• La réaction est donc d’ordre 1 et on a : T 1/2 = = 1, 5 h = 90 min.
k
• Pour la proposition e : k.t = ln(1, 000/[A]) = 0, 46 × 1, 5. on obtient [A] = 0, 5 mol/L.
86 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est vraie : R−CH2 OH.
• La proposition b. est fausse. H2 SO4 n’est pas un réactif nucléophile.
• La proposition c. est fausse. F est un alcool primaire donc m écanisme E2.
• La proposition d. est vraie : F est chiral.
87 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie : N-méthyléthanamine amine monosubstitu ée.
• La proposition b. est fausse. Aucun carbone ne porte 4 groupements substituants différents.
• La proposition c. est fausse. H est une ènamine.
• La proposition d. est fausse. G se comporte comme un électrophile.
• La proposition e. est fausse. Le carbone C1 possède deux atomes H comme substituants,
pas d’isomérie géométrique.
88 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Les isomères de constitution diff èrent par l’enchaı̂nement des
atomes.
• La proposition b. est vraie. L’enthalpie libre standard est : ∆r G ◦ = ∆r H ◦ − T.∆r S◦ soit
∆r G ◦ = −810 − 300 × 160 × 10−3 = −858 kJ.mol −1.
• La proposition c. est fausse. Le calcul conduit a` −844 kJ.mol−1 .
• La proposition d. est fausse. L’acide fumarique est plus stable que l’acide mal éique car
∆r G ◦ (fum) < ∆rG ◦(mal).
286 Concours blancs • UE 1
89 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Les HDL (High Density Lipoprotéine), l’ordre des densités est
le suivant pour les lipoprotéines : chylomicron < VLDL < IDL < LDL < HDL.
• La proposition b. est fausse. Les VLDL sont synthétis ées de façon continue par les cellules
h épathiques. Elles transportent les triglycérides du foie vers les tissus périphériques.
• La proposition c. est fausse. Les VLDL sont constitu ées d’apoprotéines B100, CI, CII, CIII,
E.
• La proposition d. est fausse. Les IDL sont obtenus à partir des VLDL par hydrolyse des
triglycérides, d épart des apolipoprotéines C. Les VLDL sont très riches en triglycérides, alors
que les IDL sont riches en cholestérol ou esters de cholestérol.
• La proposition e. est vraie. B100 est la fonction protéique dominante dans les LDL.
90 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Au sein du métabolisme énergétique, on distingue les voies anaboliques (de synthèse, de
génèse ) qui consomment de l’ énergie et les voies cataboliques (de dégradation, de lyse)
91 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Après un repas, le glucose alimentaire est le substrat énergétique privilégié par la majorité
des organes, la glycolyse est activée.
Le rapport insuline/glucagon est elevé
´ en r éponseà l’augmentation de glycémie post-prandiale.
Le glucose excédentaire et les autres composés d’origine alimentaire entrent alors dans les
voies anaboliques : glycogénogénèse (foie et muscles), lipogén èse (foie et tissus adipeux),
biosynthèse protéique (muscles). La lipolyse ou la glycogénolyse (sous influence de la gly-
cogène phosphorylase) sont activées en période de jeûne.
92 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La synthèse des acides gras jusqu’à 16 carbones est entièrement cytosolique, elle devient mi-
tochondriale au-delà.
Le pouvoir réducteur n écessaire à cette synthèse est fourni sous forme de NADPH, H+. La
β-oxydation des acides gras à longue chaine (> 12C) est pr écédée d’une étape d’activation
cytosolique.
À nombre de carbone équivalent, un acide gras produira plus d’énergie qu’un glucide, car
plus réduit.
93 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
L’hélice alpha présente un pas de 5.4 Å pour 3, 6 acides amin és/tour ou 1, 5 Å entre deux
acides aminés. Sur une longueur de 7, 5 Å, l’h élice fera donc 7, 5/5, 4 = 1, 4 tours soit envi-
ron 5 acides aminés.
L’hélice alpha est une structure plus compacte que le feuillet bêta pour lequel la distance entre
deux acides aminés est de 3, 5 Å. Elle est aussi appelee´ hélice 3, 613 pour désigner qu’il y a
13 atomes au sein d’une boucle fermée par une liaison H.
94 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
UE 1 • Concours blancs 287
Corrigés
La carboxylatepeptidase A clive l’acide aminé C-terminal (sauf lysine, arginine et proline).
Le seul A.A non chiral est la glycine. D – – – – – – G
P + chymotrypsine entraı̂ne une coupure au niveau des acides aromatiques, après le résidu
aromatique.
Le seul A.A aromatique est la Tyrosine Y. Comme on obtient deux tétrapeptides avec chacun
une Thr T on peut prévoir la séquence D – T – Y –T –G.
Le bromure de cyanogène BrCN clive la méthionite M du coté C-terminal pour donner ici un
tripeptide dont le résidu N-terminal est une valine V soit D –T –Y –V –T –G.
La trypsine coupe au niveau de la lysine, on obtient deux dipeptides ; donc K est entre D et T.
La séquence du peptide est donc DKTYMVTG.
95 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
On a l’hexapeptide de séquence LAWQPM, soit LeuAlaTrpGlnProMet.
• La proposition a. est vraie. Les radicaux aromatiques de certains A.A ont la propriété d’ab-
sorber la lumière U.V c’est le cas du tryptophane W qui absorbe à 280 nm. La concentration
en (a) pourra être obtenue si l’on suppose qu’il n’existe pas d’autres molécules absorbant à
cette longueur d’onde.
• La proposition b. est fausse. La phosphorylation est une réaction d’estérification de la
chaı̂ne latérale de la sérine S, de la tyrosine Y ou de la thréonine T. (a) n’a pas ces A.A
dans sa séquence.
• La proposition c. est fausse. A, W, Q, P n’ont pas de pKr donc ici
1 1
pI = (pKb(L) + pKa(M)) = (9, 6 + 2, 3) = 6 ± 1.
2 2
• La proposition e. est vraie ( voir d ébut correction). Cette hydrolyse est non spécifique, le
tryptophane W est totalement détruit lors de cette hydrolyse.
96 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. La myoglobine, chromoprotéine globulaire, contient un groupe-
ment prosthétique hème.
• La proposition b. est fausse. La molécule d’immunoglobuline est organis ée en domaine,
chaque domaine est constitué de deux séries de feuillets β-plissés antiparalleles.
`
• La proposition c. est fausse. Contrairement a` ce qui se passe dans une h élice α, on ne re-
trouve pas de ponts hydrogène stabilisant entre les r ésidus d’une même hélice de collagène.
• La proposition d. est fausse. La forme désoxy est stabilis ée par des liaisons H spécifiques
et des liaisons ioniques.
• La proposition e. est fausse. PrPc normale est formée de trois hélices α, le passage vers
PrPsc s’accompagne d’une augmentation de feuillets β.
97 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le peptide TERRIFICPACES contient de la phenylalanine
´ (F), acide amin é aromatique. Il
possède aussi deux cystéines (C) permettant la formation d’un pont disulfure intracat énaire.
Comme tous les peptides, il absorbe dans les UV à 210 nm (longueur d’onde d’absorption
de la liaison peptidique). Sa masse moléculaire peut être évaluée à 13 × 110 Da (masse
moléculaire moyenne d’un acide aminé) soit 1430 Da.
Le diéthylaminoéthyl cellulose est une r esine
´ chargée positivement. À pH 7, 5, le peptide
présente une charge nette nulle : 2 acides amines´ chargés positivement (R) et 2 acides aminés
chargés négativement (E) ; il n’interagit donc pas avec la r ésine.
288 Concours blancs • UE 1
99 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition 1. est fausse. Il y a une très grande affinité du CO pour l’hème. Dans les
conditions standard CO a une affinité 25 000 fois plus grande que O2 . La compétition pour le
site de fixation est très en faveur de CO.
• La proposition 2. est vraie. O2 se fixe sur l’h ème alors que CO2 se fixe sur le groupement
NH 2 de certains A.A .
Une croissance de CO2 entraı̂ne une diminution de pH par formation de H 2CO 3 qui en se
dissociant libère des ions H+ qui se lient à l’hémoglobine modifiant sa conformation 3D, di-
minuant ainsi son affinité pour O2.
Une baisse de pH augmente l’ionisation des chaı̂nes de globine, ce qui a pour effet de dimi-
nuer le nombre et l’énergie des liaisons salines, stabilisant la forme T, donc une baisse de
l’affinité de l’hémoglobine pour O2.
• La proposition 3. est vraie. Hémoglobine est une protéine allostérique, la coopérativité
concerne la transconformation stérique Forme T (contrainte) désoxy = Forme R (rel âchée)
oxy.
La fixation d’une molécule de O2 sur un premier protomère modifie sa structure spatiale,
cette modification se propageant aux autres protomères facilite la fixation de la 2ème et ainsi
de suite.
La 2, 3-BPG induit le passage de la forme oxy(R) à la forme d ésoxy (T)avec libération de
O2. Elle stabilise la forme T, diminue l’affinit é de l’hémoglobine pour O 2 mais la rend phy-
siologiquement plus efficace. L’absence de 2, 3-BPG diminue la coopérativité.
• La proposition 4. est fausse. P50(HbF) < P50(HbA). L’h émoglobine maternelle a une af-
finité plus faible pour O2 que l’h émoglobine fœtale. Le sang fœtal est moins sensible à la 2,
3-BPG, donc son affinité est moins diminée.
100 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les peptides considérés sont : L-W-K-P-E Leu-Trp-Lys-Pro-Glu
et A-P-R-K-R-K-T-A Ala-Pro-Lys-Arg-Lys-Thr-Ala.
• La proposition a. est fausse. La charge de la r ésine est > 0, le peptide (1) a une charge nette
= 0 (K chargé + et E charg é - à pH = 7) et le peptide (2) +4 (2R + 2K).
• La proposition b. est fausse. Lors de la filtration sur gel les petites molécules sont retenues
dans les interstices du gel, elles éluent après les grosses. Donc (2) est élu é avant (1).
• La proposition c. est fausse. La trypsine clive après les acides amin és basiques, impliquant
le groupement carboxylique (K, R, H). La séquence de (1) n’en contient pas.
• La proposition d. est vraie. (1) contient du tryptophane, A.A aromatique hydrophobe qui
absorbe dans l’U.V à la longueur d’onde de 280nm. On applique la loi de Beer-Lambert :
A = ε.l.[Tr p].
• La proposition e. est fausse. La présence de proline (P) déstabilise une h élice α car elle ne
peut établir de liaison hydrog ène. Les A.A dibasiques K et R sont d éstabilisants par répulsion
entre chaı̂ne latérale, la threonine
´ substituee
´ sur le carbone β pr ésente un encombrement spa-
UE 1 • Concours blancs 289
Corrigés
101 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. L’équation de r éaction est :
ADP 3− + H + + Pi2− → ATP 4− + H2 O.
• La proposition b. est fausse. La réaction est endergonique car : ∆ rG = 51, 8 kJ.mol −1 .
• La proposition c. est fausse. F1 et F0 participent à la régulation, mais F0 en temps que lieu
de passage est régulateur intrinsèque du système.
• La proposition e. est vraie. L’exportation de l’ATP produit par la mitochondrie a un coût
énergétique.
102 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. Ce sont des hétérodimères (alternance de 2 oses diff érents).
• La proposition b. est fausse. Le hyaluronate est chargé negativement
´ par son groupement
carboxylate.
• La proposition c. est fausse. Les GAG retiennent l’eau.
• La proposition d. est vraie. Le hyaluronate est présent dans les cartilages.
103 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. Utilisez la relation donn ée en cours.
exemple : Tm = 69, 4 + 41, 5 Σ(G + C) − 16, 4 / nombre total.
Tm augmente avec le nombre de G+C.
• La proposition b. est fausse. En élevant la température jusqu’ à son Tm, on disjoint 50%
des liaisons hydrogène qui unissent les brins ADN, ce qui dénature partiellement la double
h élice.
• La proposition c. est vraie.
bases puriques : A(adénine) et G(guanine) ; bases pyrimidiques : C (cytosine) et T (thymine).
• La proposition d. est fausse : présence d’une base inconnue R.
104 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Lors de la transcription on remplace T par U.
• La proposition d. est vraie : pr ésence de groupement −OH en position 2’ et 3’ sur le ribose.
• La proposition e. est fausse. La présence d’un groupe hydroxyle en position 2’ sur le ribose
a des incidences multiples sur la structure de l’ARN (sensibilité à l’hydrolyse alcaline, cycli-
sation du phosphate...)
105 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Le nombre d’exons dans un gêne tend à augmenter avec la lon-
gueur de la protéine, en cohérence avec l’id ee
´ que la prot éine acquiert des fonctions multiples
par addition successives de modules appropriés.
• La proposition b. est fausse. C’est > 5%.
• La proposition c. est vraie. Pour l’ADN, les zones fortement répétitives représentent 10 à
15% du génome, les moyennement rép étitives de 20 à 40%, les séquences uniques ≈ 50%.
• La proposition d. est vraie. Les minisatellites ou VNTR sont surtout localisés dans les zones
télomériques (ou centrométriques).
106 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
290 Concours blancs • UE 1
107 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition c. est fausse. Le noyau de base des androgènes est le noyau androstane qui
comporte 19 atomes C.
• La proposition d. est fausse : une seule fonction alcool en 17.
• La proposition e. est fausse. Il n’y a pas de cycle aromatique dans la testost érone.
108 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition a. est vraie. Les animaux utilisent l’acide D-glucuronique pour éliminer des
substances toxiques (phénols, stérols...)
• La proposition b. est vraie : formation d’un double glucoside.
• La proposition c. est vraie. Une transférase est supposée transporter n’importe quel grou-
pement s’il n’est pas précisé.
• La proposition d. est vraie : groupe exocyclique acide en C6.
• La proposition e. est vraie. La plupart des animaux, sauf les primates et le cobaye, synthétisent
la vitamine C à partir de l’acide D-glucuronique.
109 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est vraie. R−COOH R est hydrophobe ; COOH est hydrophile.
• La proposition b. est vraie. acide gras saturé Cn H 2n+1 → COOH.
• La proposition c. est fausse. La double liaison peut être en position cis ou trans.
• La proposition d. est fausse. L’acide palmitoléique est un acide gras insaturé : acide cis-9-
hexadécènoique C16 H30 O2 .
• La proposition e. est vraie. Acide stéarique : C18 H 36 O2.
Biologie moléculaire
110 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La méthode de Sanger est une méthode permettant de séquencer tout ADN, y compris les
ADNc.
Une molécule d’ADN est synth étisée en présence des 4 désoxynucléotides normaux dans
chaque puits et de didésoxynucléotides (un différent dans chaque puits).
Les fragments obtenus sont séparés sur gel de polyacrylamide en fonction de leur taille. Sur
cet exemple, la séquence obtenue est (lecture de haut en bas de 3’ vers 5’) :
3’- GTGCTAGACTTGAGTACATGAT-5’.
La matrice séquencée (ou séquence analysée) est donc :
5’-CACGATCTGAACTCATGTACTA-3’.
111 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’ARN polymérase II est recrut ée au niveau du promoteur par les facteurs gen ´ éraux de trans-
cription.
Elle lit alors le brin matrice, complémentaire du brin sens, qui sera le seul transcrit.
Introns comme exons sont initialement transcrits avant que le transcrit primaire ne soit ma-
turé avec élimination des introns.
UE 1 • Concours blancs 291
Corrigés
112 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les t élomérases synthétisent les séquences télomériques à l’extr émité des chromosomes à
partir d’une molécule d’ARN matrice faisant partie de sa propre structure.
Elles n’ont pas d’activité nucléase et sont essentiellement inactives chez l’homme adulte sain.
Les ligases lient entre elles les extrémités des fragments d’Okazaki.
113 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Créer les liaisons covalentes pour construire un ADN recombinant se fait en utilisant la ligase
si les extrémités sont compatibles.
Un ADN-vecteur comporte au moins une origine de réplication et un marqueur de sélection
permettant d’identifier les cellules hôtes transformées.
Un deuxième marqueur est souvent nécessaire pour distinguer les cellules ayant reçu un vec-
teur recombinant (avec l’insert).
Un plasmide bactérien peut servir d’ADN vecteur pour cloner des fragments d’ADN euca-
ryotes dans des cellules eucaryotes seulement s’il a ét é modifié pour recevoir une deuxième
origine de réplication d’origine eucaryote permettant le maintien du plasmide dans les cel-
lules. On parle alors de vecteur navette.
114 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Une désamination oxydative de la cytosine mène à l’uracile. Ce dommage est pris en charge
par le système de réparation par excision de base (BER) qui fait intervenir une uracile ADN
glycosylase, une endonucléase AP, une phosphodiestérase, une ADN polymérase r éparatrice
et une ADN ligase.
115 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les récepteurs nucléaires sont des récepteurs à localisation cytoplasmique activés par la fixa-
tion d’une hormone lipophile.
Après liaison de leur ligand, ils transloquent dans le noyau pour activer la transcription de
leurs gènes cibles associés à des coactivateurs après fixation sur des éléments de réponse
(RE).
Le domaine de liaison à l’ADN, très conservé, présente un motif en doigt de zinc (4 cys reliés
à 2 atomes de zinc).
116 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les domaines de liaison à l’ADN comprennent le motif hélice-tour-hélice (le plus commun),
le motif en doigt de zinc, le motif à r ép étitions de leucine ( leucine zipper ) et le motif
h élice-boucle-hélice.
117 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Contrairement à l’ARN, du fait de l’absence de l’hydroxyle en 2’ du ribose, l’ADN n’est pas
sensible à l’hydrolyse alcaline.
En revanche, sa dénaturation peut se produire aux pH extrêmes (pH < 3 ou pH > 10) et en
particulier par l’action de la soude.
La stabilité de l’ADN est directement en relation avec l’empilement (ou tassement) des bases
et l’établissement de liaisons hydrophobes.
En revanche, la stabilité de la double hélice n’est que très peu d épendante des liaisons hy-
drogènes.
292 Concours blancs • UE 1
118 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Pour répondre à cette question, il faut écrire la séquence complémentaire et antiparallèle cor-
respondant à l’ARNm transcrit :
5’-AAACCCUAACAUUCGAAUAAACGGGG-3’.
On cherche ensuite si ce fragment présente un site donneur d’ épissage (5-GU-3’, réponse =
non), un site accepteur d’épissage (5’-AG-3’, r éponse = non), un signal de polyad énylation
(5’- AAUAAA-3’, souligné), un codon d’initiation de la transcription (cela n’existe pas, at-
tention a` ne pas confondre avec un codon d’initiation de la traduction AUG) et un codon stop
de terminaison de la traduction (UAG, UGA, UAA, souligné). Les réponses inexactes sont
donc a, b, d.
119 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La r épétition TTAGGG est caract éristique des t élom ères, situés aux extrémit és des chromo-
somes eucaryotes. Ces séquences sont non codantes et non transcrites.
L’extrémité saillante ( qui dépasse ) est l’extr émité 3’ du brin supérieur.
Concernant le nombre de liaisons hydrogènes, on dénombre 4 liaisons TA (2 liaisons H cha-
cune) et 3 liaisons GC (3 liaisons hydrogènes chacune) soit 17 liaisons hydrogènes au total.
120 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La chaine d’acide nucléique synthétisée comporte des groupements OH sur les carbones 2’
des pentoses composant les nucléotides dans le cas de la transcription (synthese
` d’ARN) mais
pas dans le cas de la réplication (synthèse d’ADN à partir de désoxyribonucléotides).
La réaction de synthese
` d émarreà partir d’une chaine d’acide nucléique (amorce) pr éexistante
pour les ADN polymérases tandis que les ARN polymérases peuvent démarrer leur synth èse
de novo.
Concours n ◦ 3
121 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• On détermine la formule de Lewis des atomes puis des édifices polyatomiques àpartir de
la configuration électronique des atomes et de la représentation des cases quantiques de la
couche de valence.
L’azote, de configuration 1s2 2s22p3, poss ède, au niveau de sa couche de valence (couche
n = 2), deux électrons appariés dans la sous-couche 2s et trois électrons célibataires dans la
sous-couche 2p donc la formule de Lewis suivante :
De même, l’oxygène, de configuration 1s 2 2s22p 4 , possède, au niveau de sa couche de valence
(couche n = 2), deux électrons appariés dans la sous-couche 2s, deux électrons appariés dans
la sous-couche 2p et deux électrons célibataires dans la sous-couche 2p donc la formule de
Lewis suivante :
Ainsi, la formule de Lewis du monoxyde d’azote est : et les électrons ne sont pas tous ap-
pariés (proposition a. correcte mais d. incorrecte).
• Par association de deux atomes d’oxygène, on obtient la formule de Lewis du dioxygène :
Celui-ci ne possède pas d’électrons célibataires donc n’est pas une espèce radicalaire, contrai-
rement au monoxyde d’azote NO (proposition c. fausse).
• Dans un édifice polyatomique, le degré d’oxydation d’un élément est compté négativement
lorsque l’atome considéré est plus électronégatif que l’atome auquel il est li é et positive-
ment s’il est moins électronégatif. En cas de liaison multiple, ce nombre est multiplié par
UE 1 • Concours blancs 293
Corrigés
d’oxydation -II). La proposition b. est donc fausse.
122 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La formule de Lewis de l’ion nitrite est :
` propositions b. et
Par conséquent, la charge négative est délocalis ée sur les atomes d’oxygene
d. fausses). On rappelle également que l’atome d’azote ne peut pas effectuer d’hypervalence.
• La géométrie de l’ion est de type AX2 E 1 (théorie VSEPR) donc l’ion nitrite a une géométrie
coudée (proposition c. fausse).
• Pour connaˆıtre le type d’hybridation d’un atome dans un édifice polyatomique, il suffit d’ad-
ditionner les deux nombres donnés dans la formule VSEPR de la structure étudiée. Ici, on a :
N = 2 + 1 = 3. Attention, on ne regarde pas que les électrons célibataires dans la formule de
Lewis de l’élément chargé ou non ! Si N = 2, l’atome est hybridé sp. Si N = 3, il est hybridé
sp 2. Si N = 4, il est hybrid é sp3. Pour les atomes pouvant réaliser des hypervalences, on aura
une hybridation sp3 d si N = 5 et une hybridation sp 3 d2 si N = 6. L’atome d’azote est donc
hybridé sp2.
123 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La géométrie globale du methane
´ CH 4, de l’ammoniac NH3 et de l’eau H2 O est tétraédrique.
Cependant, la présence d’un doublet non liant sur l’atome d’azote et de deux doublets non
liants sur l’atome d’oxygène, ainsi que l’ electronégativit
´ é importante de ces deux élements,
´
font que les angles de valence ne sont pas tous égaux à109◦ 28. L’angle vaudra cette valeur
pour le méthane (tétraèdre régulier) mais sera plus faible dans le cas de l’ammoniac (107 ◦ ) et
de l’eau (104, 5◦ ), les doublets non liants occupant un espace plus important que les doublets
liants. La proposition a. est donc incorrecte.
• Les liaisons σ sont des orbitales moléculaires obtenues par recouvrement axial (donc sui-
vant l’axe internucléaire) d’orbitales atomiques. Elles permettent de former le squelette de
la molécule. Les liaisons multiples sont constituées d’une liaison σ et d’une ou deux liai-
sons π, suivant que la liaison soit double ou triple. Les liaisons π sont obtenues par recou-
vrement latéral (donc perpendiculairement àl’axe internucl éaire) d’orbitales atomiques. Ce
recouvrement étant moins efficace que le recouvrement axial, la liaison π sera plus faible que
la liaison σ, donc plus facile àrompre. Pour que le recouvrement lat éral soit possible, il faut
que les atomes soient plus proches que dans le cas de la formation d’une liaison simple. Par
conséquent, une liaison double est plus courte qu’une liaison simple. Les affirmations c. et e.
sont donc fausses alors que la proposition b. est juste.
Enfin, une liaison π peut être constituée de deux orbitales atomiques p mais ce n’est pas
la seule possibilité (elle peut par exemple etreˆ form ée par recouvrement d’une orbitale p et
d’une orbitale d) donc la proposition d. est incomplète.
124 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• Les forces de Keesom s’établissent entre deux molécules polaires, les forces de Debye entre
une molécule polaire et une molécule apolaire et celles de London entre deux molécules apo-
laires. Plus les interactions de Van der Waals sont fortes, plus elles sont stabilisantes. Ainsi,
les forces les plus stabilisantes sont les forces de Keesom.
Le néon étant un gaz noble, il possède une configuration électronique se terminant en p6 et est
relativement stable sous forme monoatomique. La cohésion des atomes entre eux est assurée
par des interactions de Van der Waals de type London puisqu’une espèce monoatomique ne
peut être polaire. Les affirmations a. et b. sont donc incorrectes tandis que la proposition c.
est correcte.
• La liaison hydrogene` est une interaction moins faibles que les liaisons de Van der Waals
294 Concours blancs • UE 1
125 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On a : 3 p < 4 s < 3d.
126 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Considérons la demi-équation :
Pyruvate / Lactate Pyruvate + 2 H + + 2e− = Lactate.
0, 06 [H+ ] 2[Pyruvate]
L’équation de Nernst s’écrit : E (pyruvate/lactate) = E◦1 + log
2 [Lactate]
Le potentiel apparent est E1 = E 1 − 0, 06 pH ; et donc à pH = 7, le potentiel standard dans
◦ ◦
127 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Un système fermé peut échanger de l’énergie mais pas de mati ère
avec le milieu extérieur.
• La proposition b est fausse. On a ∆r H < 0 ; une combustion dégage de la chaleur.
• La proposition c est fausse. Elle peut être nulle.
• La proposition d est vraie. Les variations de H et S sont indépendantes du chemin suivi.
• La proposition e est fausse. Comme ∆ rS < 0 la réaction conduit à une organisation du
système.
128 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. structure du niveau de valence en 4s 24p3 , donc 5 électrons de
valence.
• La proposition c est fausse. As appartient à la colonne 15, groupe VA.
• La proposition d est vraie : niveau de valence n = 4.
UE 1 • Concours blancs 295
130 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. L’isotope le plus abondant naturellement est 32 S (≈ 95%).
• La proposition b est fausse : 16 protons et 16 neutrons et 16 protons.
• La proposition c est fausse. Le fluor 9 F est l’él ément le plus électronégatif (colonne 17- 2 e
p ériode).
• La proposition d est vraie. 16 S : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p4, 2 électrons célibataires.
• La proposition e est vraie. 16 S2− possède la même structure électronique que 18 Ar (isoélectronique).
131 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. 55Cs a une structure en 6s 1. Il peut donc donner Cs+.
• La proposition b est vraie. 56 Ba a une structure en 6s2. Il peut donc donner Ba2+ .
• La proposition c est fausse. 53 I a une structure en 5s 25p 5. Il peut donc donner I −.
• La proposition d est vraie. 29Cu a une structure en 3d 10 4s 1 . Il peut donc donner deux ca-
tions : Cu2+ et Cu +.
• La proposition e est vraie. 58Ce a une structure en 4 f 26s 2, donc il peut donner l’ion Ce 2+
mais aussi Ce 3+ et Ce4+ .
132 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Un élément de transition est un élément chimique dont la sous-
couche d est incomplète à l’´
etat él émentaire ou dans un état d’oxydation stable.
• La proposition b est vraie. Y est l’él ément 35 Br, colonne 17 des halogènes.
• La proposition c est fausse : aucun !
• La proposition d est vraie. X est 20Ca, colonne 2, donc moins électronégatif que Y.
• La proposition e est fausse. Y donnera facilement l’anion Y −.
133 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie ; avec Ca(OH)2 → Ca2+ + 2 HO− en pr ésence d’ H2O (l) .
• La proposition b est fausse. Si l’on compare Ka de NH +4 = 10−pKa = 6, 3 × 10−10 et Kb de
Ke
NO −2 = = 2 × 10−11 on remarque que NH +4 est un acide moins faible alors que NO −2 est
Ka
une base plus faible, donc NH +4 impose le pH : la solution est acide.
• La proposition c est vraie. La r éaction prédominante est HS− + HS − = H 2 S + S2− .
1 1
Si la concentration n’est pas trop faible on aura pH = (pK 1 + pK 2 ) = (7, 1 + 12, 9) = 10.
2 2
• La proposition d est fausse. HF, qui est un acide, libère des ions H +.
296 Concours blancs • UE 1
134 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. La concentration de l’amphétamine notée X est donnée par la
135×10−3
n(X ) m(X )
relation [X ] = avec n(X ) = ce qui nous donne [X ] = 135 = 10−2 mol.L−1 .
V M(X ) 0, 1
• La proposition b est vraie Pour une monobase faible le pH est donn é par la relation
1 1
pH = 7 + (pKa - pC) soit en valeur pH = 7 + (10 − 2) = 11.
2 2
• La proposition e est vraie Le pH de l’estomac est proche de 1 (présence de HCl), donc
l’amphétamine est sous forme de chlorhydrate.
135 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• Pour la réaction d’ordre 1, on a : ln[C ] = ln[C] 0 − kt.
3 C0 4
Pour t1/4, il reste : [C]0 , donc kt1/4 = ln 3C = ln
4 0 3
4
1 1
• Pour la réaction d’ordre 2, on a : = + kt.
[A] [A]0
3 1
Pour t1/4, il reste : [A] = [A]0 , donc t1/4 =
4 3kC0
136 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La vitesse de la réaction s’exprime par : v = k.[Fe3+ ] p .[Sn2+ ]q.
• La proposition a. est fausse. On a : Fe3+ + e− → Fe2+ .
• La proposition b. est fausse. Il y a dégén érescence en Fe3+ car [Fe3+] [Sn 2+ ].
• La proposition c. est vraie. On a bien v = kapp [Sn 2+] q avec q = 1 car t1/2 est indépendant
de [Sn2+ ] 0.
• La proposition d. est vraie. Il y a dég énérescence de l’ordre en Sn 2+
donc v = Kapp .[Fe3+ ] p et p = 2.
• La proposition e. est vraie car p + q = 3.
137 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Il s’ahit de C2.
• La proposition b. est fausse. C’est un noyau benzénique, pas un cyclohexane.
• La proposition c. est vraie : acide carboxylique et ester.
• La proposition d. est fausse. G a une fonction ester.
• La proposition e. est fausse : pas de relation d’isomerie.
´
138 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition b. est fausse. c’est une réaction suivant Karasch, présence de peroxyde, le
Br se fixe sur le carbone le moins substitu é.
On obtient le 1-bromo-3-méthylbutane CH3 -CH(CH3 )-CH2 -CH2Br.
• La proposition c. est fausse. La réaction est impossible à cause de la présence d’un Cl dans
la chaı̂ne carbonée.
UE 1 • Concours blancs 297
Corrigés
• La proposition a. est fausse. Les additions radicalaires se produisent surtout avec HBr ;
l’addition de HCl et HI est défavorisée.
• La proposition b. est vraie, en présence de peroxyde (initiateur).
• La proposition c. est fausse. Ces r éactions sont régiosélectives (effet Karasch) mais non
stéréosélectives.
• La proposition e. est fausse. On obtient le radical phényle C6H•5 .
140 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. A est un alcool tertiaire.
• La proposition b. est vraie. C3 est chiral.
• La proposition c. est vraie. La vitesse est ind épendante de [HI].
• La proposition d. est fausse. Il faudrait H9 C4 − au lieu de H8C4−.
• La proposition e. est vraie. La réaction est non stéréospoécifique.
141 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. On a ∆S 0 (en J.K−1 ).
• La proposition c. est fausse. Plus un système est désordonné plus son entropie est grande.
• La proposition d. est fausse. C’est au z éro absolu T = 0 K.
• La proposition e. est fausse. C’est ∆rG.
142 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. La réaction a deux étapes, non stéréosp écifique et mono-
moléculaire.
• La proposition b. est vraie. Elle facilite la rupture hétérolytique de la liaison R−X.
• La proposition c. est fausse. La réaction est ordre 1. Le carbocation est stabilisé par effet
mésomère de la double liaison.
• La proposition d. est fausse. Pour avoir inversion de Walden il faut que les ordres de
préséance soient les mêmes.
• La proposition e. est vraie. La réaction produit halogénure d’alkyl primaire.
143 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition b. est fausse. Cl est plus électronégatif que C.
144 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est fausse. C’est 2 atomes C1 et C 2.
• La proposition d. est vraie. Il s’agit de 8 O et 6C.
145 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. En solution aqueuse, le pH d’une base faible est inferieur
´ à
7, 0. Il tend vers 7, 0 pour une dilution infinie.
• La proposition b. est fausse.
Le chlorhydrate de cocaı̈ne est le sel ammonium ionique de la coca¨ıne (HB+ + Cl− ).
L’anion HB+ est l’acide conjugu é de la base B.
Cl − est une base indifférente dans l’eau.
C’est donc HB + qui impose le pH. un rapide calcul montre que
298 Concours blancs • UE 1
147 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
On utilise la loi de Hess pour déterminer le ∆Hr de la réaction précédente :
∆Hr = n i∆H f (produits) − Σn j ∆H f (réactifs)
soit : ∆H r = 2∆H f (D) + ∆H f (E ) − 2∆H f (A) − ∆H f (B) − 3∆H f (C).
Le calcul nous donne ∆Hr = 10 × 2 − 20 − 2 × 200 − 50 + 600 = +350 kJ.mol−1 .
148 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition b. est vraie. Le composé formé lors de cette réaction est le composé Y :
R−CH2 CHO + HO− → R−CH−CHO + H 2O
suivie de :
Biochimie
149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La glycolyse convertit un hexose en deux trioses phosphate lors de la première série de
UE 1 • Concours blancs 299
Corrigés
Ces deux trioses phosphates sont, dans un deuxième temps, convertis en deux acides pyru-
viques.
Ces réactions ne permettent la production que de deux ATP directement et s’effectuent exclu-
sivement dans le cytosol.
La majorité de l’ATP est produite au niveau de la chaine respiratoire par réoxydation des
coenzymes.
Ceux produits dans la deuxième partie de la glycolyse ne traversent pas la membrane, seuls
les équivalents réducteurs le font par l’intermédiaire de différentes navettes.
150 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le saccharose, ou α-D-glucopyranosyl-(1→2)-β-D-fructofuranoside, est un disaccharide non
réducteur.
151 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La charge globale d’un acide aminé dépend des pKa de ses différents groupements ionisables.
À pH acide, les groupements sont sous forme protonée, aussi l’acide aminé sera sous forme
cationique.
152 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
La méthionine est un acide aminé essentiel dont l’atome de soufre participe à une fonction
thioéther (S-CH 3).
L’activation du soufre de ce groupement dans la S-adénosylméthionine rend le transférable
sur divers substrats par des méthyltransférases. Ce type de r éaction intervient par exemple
dans la synthèse de l’adr énaline.
Les acides aminés aromatiques absorbent dans l’UV, ce n’est pas la cas de la méthionine.
153 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’acide linoléique ou C18 : 2∆9,12 est aussi appelé acide octad écadiénoı̈que.
154 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La cellulose est hydrolysée par une cellulase (β1-4 glucosidase), une enzyme que l’homme
ne peut pas synthétiser.
Le lactose est formé d’une molécule de glucose et d’une molécule de galactose.
155 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’isomérisation du glucose en fructose est une des réactions de la glycolyse.
156 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le pK1 = 1, 82 correspond au pKa de la fonction alpha-carboxylique. Sous cette valeur, tous
les groupements ionisables de l’histidine se trouvent sous forme protonée.
À un pH compris entre 6 et 9, 17, le groupement alpha-carboxylique est sous forme COO− ,
la fonction alpha-aminé est sous forme NH3+ et le noyau imidazole (NH+/N) est sous forme
N. La charge nette est nulle dans cette zone de pH.
Attention, dans certaines facultés la réponse c. pourrait être considérée comme vraie car le groupe-
ment alpha-aminé est chargé et l’histine présente donc une charge brute positive et une charge brute
négative. . .
300 Concours blancs • UE 1
157 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
9
L’acide oléique, ou C18 : 1∆ ou acide octadécénoı̈que possède une chaine hydrocarbonée à
18 atomes de carbone.
158 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le glycogène est un polymère ramifié qui adopte préférentiellement une structure en hélice.
La chitine est constituée de résidus de N-acétylglucosamines (GlcNac) liés par des liaisons
β1-4 uniquement.
L’acide hyaluronique a un faible caractère cationique du fait de l’absence de groupements
sulfates.
L’héparine est un anti-coagulant.
159 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
On distingue usuellement les ω-3, ω-6, ω-7 et ω-9.
Les s éries ω-3 et ω-6correspondent des acides gras essentiels, c’est-à-dire non synthétisé par
l’homme. Un apport alimentaire est obligatoire.
L’acide docosahexaéno¨ıque (DHA) est un long acide gras à 22 carbones, constituant courant
de la phosphatidyléthanolamine ou de la phosphatidylsérine dans le cerveau.
L’acide lignocérique, à 24 atomes de carbone, est un constituant des sphingolipides.
L’acide arachidonique appartient à la famille des ω-3 tandis que l’acide oléique appartient
aux ω-9.
160 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Sous forme estérifié, la polarité du groupement OH en C3 du cholestérol est perdue, ces esters
sont alors des composants du noyau hydrophobe des lipoprotéines.
De même, ce n’est que sous forme non estérifiée (donc amphiphile) que le cholestérol peut
s’incorporer dans les membranes biologiques.
Toutes les cellules de l’organisme (surtout le foie) accumulent du cholestérol sous forme d’es-
ters de cholestérol dans les vacuoles lipidiques grâce à l’activité d’une acyl-CoA cholesterol
´
acyl transférase (ACAT) qui a pour substrats le cholest erol
´ des membranes des organites in-
tracellulaires et l’oléyl-CoA (acide gras insaturé) du cytoplasme.
161 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Les cérébrosides sont des glycolipides formés d’une sphingosine, d’un acide gras à très
longue chaˆıne (22 a` 24 atomes de carbone) et d’un ose (galactose ou glucose) li é par une
liaison O-osidique avec la fonction alcool primaire de la sphingosine.
Ce sont les sphingomyélines qui renferment de la phosphorylcholine.
162 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Le point de fusion d’un acide gras dépend de sa longueur et de
son degré d’insaturation.
• La proposition b. est vraie. Un savon est le résultat de la saponification entre un corps gras
et une base. carboxylate associé à un cation.
• La proposition c. est fausse. La partie apolaire des A.G est la partie hydrophobe, elle ne
UE 1 • Concours blancs 301
Corrigés
• La proposition d. est fausse. Le pôle acide d’un acide gras peut r éagir avec l’eau (réaction
acide/base) mais il n’y a pas d’association au sens étymologique du verbe associer.
• La proposition e. est fausse. Les acides gras à courte chaı̂ne ne représente qu’un faible %
des A.G cellulaires.
163 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’acide arachidonique est représenté par 20 ;4 (n-6, n-9, n-12,
n-15) donc acide possédant 20 carbones et 4 liaisons éthyléniques, il est polyinsaturé.
• La proposition b. est fausse. Certaines phospholipases A1 reconnaissent des A.G satur és en
position R1.
• La proposition c. est vraie. Sous l’action de la cyclo-oxygénase l’acide arachidonique donne
de prostaglandines.
• La proposition d. est vraie.
acide arachidonique + lipo-oxygénase → leucotriène.
• La proposition e. est fausse. Ils sont impliqués dans l’inflammation, leur demi vie est
longue.
164 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. On les trouve dans le tissus nerveux (gaines de myéline) et dans
les membranes.
• La proposition d. est fausse : un seul acide gras, le plus souvent l’acide lignocérique.
165 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est vraie. La partie glucidique est ajoutée dans le Golgi sur la partie lipi-
dique.
• La proposition c. est fausse. Leur fonction lipidique les rend insolubles dans le cytosol.
• La proposition d. est fausse. Les gangliosides sont des glycolipides acides dont les chaı̂nes
olisaccharides sont terminées par des résidus d’acide sialique. À pH neutre ils ont une charge
nette négative.
166 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Toutes les réponses sont vraies.
167 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La réduction du D-fructose et du D-glucose (C 6H 12 O6 ) conduit au D-sorbitol.
Le D-mannose par action de NaBH4 conduit au mannitol C 6H14 O6 .
Le D-galactose conduit au galacticol.
Le D-ribose est un sucre en C5H 10O5 .
168 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. V le maltose est un sucre réducteur car le groupement ?OH du
carbone anomère du second glucose est libre.
• La proposition b. est fausse : constituant principal de l’amidon.
• La proposition c. est fausse. Le saccharose est le seul diholoside non réducteur trouvé à
l’état naturel.
• La proposition d. est vraie. Le glucose est un sucre r éducteur : c’est un aldohexose.
302 Concours blancs • UE 1
169 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition b. est vraie. Dans la N-glycosylation, la liaison entre la protéine et l’arbre glu-
cidique se fait entre la chaı̂ne latérale d’un r ésidu asparagine (Asp) et un N-acétylglucosamine.
c’est une liaison N-glycosidique.
Biologie moléculaire
170 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les ARN polymérases sont des très grands complexes protéiques formés de plusieurs chaines
polypeptidiques.
La synthèse de l’ARN se fait dans une bulle de transcription composée d’ADN transitoire-
ment dénaturé et d’une petite portion hybride ADN/ARN.
Son mouvement sur la molécule d’ADN provoque l’accumulation d’un surenroulement posi-
tif en 3’ du site de polymérisation (= de la bulle de transcription) qui doivent être relaxés par
des topoisomérases.
171 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La réaction d’amplification par PCR est constituée d’une succession de cycles constitués de
trois étapes :
➣ dénaturation,
➣ hybridation des amorces simple brin,
➣ élongation dans le sens 5’ vers 3’ au cours de laquelle les brins matrices sont recopiés à
partir de chacune des 2 amorces en présence de la Taq polymérase, enzyme thermostable.
172 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Un codon étant constitué de 3 nucléotides, toute délétion d’un nombre non multiple de 3 en-
traı̂ne un décalage du cadre de lecture avec apparition d’un codon stop en aval de la délétion.
La protéine, si elle est traduite, n’aura pas la partie C-terminale. Elle sera donc de taille anor-
male.
173 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le système NER r épare les dommages qui sont causés lorsqu’il y a modification de la struc-
ture de la double hélice.
En gén éral, ce sont des lésions volumineuses déformant la double hélice telles que les dimères
pyrimidiques T-T, T-C et C-C dus aux rayons UV ou les liaisons entre les bases et des hydro-
carbures aromatiques polycycliques qui sont des cancérigènes.
UE 1 • Concours blancs 303
Corrigés
La première étape de l’ épissage est une attaque nucléophile du 2’OH de l’Ad énosine du site
de branchement sur le site donneur d’épissage en 5’.
L’ARN est clivé en 5’ de l’intron et une liaison 2’-5’ s’etablit.
´
L’extrémité 3’OH libre de l’exon en amont de l’intron attaque ensuite le groupement phos-
phate 5’ de l’exon situé en aval de l’intron.
La séquence nucléotidique de la RNPsnU1 est complémentaire du site d’épissage en 5’.
L’ARN de U2 est quant à lui complémentaire de la séquence du site de branchement (à l’ex-
ception du nucléotide A).
175 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La taille des fragments d’amplification est directement reliée au nombre de r épétitions.
Plus la taille est importante, moins la migration est lointaine, plus le nombre de r épétitions
est grand. Le sujet S1 possède l’exon avec le moins de répétitions.
L’exon du sujet S2 est plus long de 120 pb soit 120/3 = 40 r épétitions par rapport à S1.
Quant à M, il possède 300 pb supplémentaires soit 100 rép etitions
´ CAG supplémentaires. Il
est donc fort probable que cela soit en relation avec la maladie.
176 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’ADN ligase intervient tant sur le brin direct que sur le brin retardé.
De même la synthèse de chacun de ces brins nécessite une amorce, synth étisée par la primase
(qui n’a elle-même pas besoin d’amorce) et l’ADN polymérase alpha.
À partir d’un brin matrice, on synthétise d’un c ôté de l’origine de réplication un brin direct et
de l’autre un brin retardé.
La réplication, quelque soit le brin consid éré, se fait toujours dans le sens 5’ vers 3’.
177 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le brin matriciel est lu dans le sens oppos é du déplacement de la fourche réplicative car la
synthèse se fait par ajout de désoxyribonucléotides de manière complémentaire et antipa-
rallèle.
178 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le complexe de pré-initiation 43S est forme´ de la petite sous-unit é ribosomale, d’eIF2-GTP,
d’eIF3, d’eIF5 et de l’ARNti-Met.
Il précède l’arrivée de la grande sous-unité sur l’ARNm simple brin. Cette arrivée fait suite
au départ des facteurs eIF.
179 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Parmi les séquences hautement r épét ées, on distinguera les séquences localisées (satellites
dans les centromères et séquences télomériques) des séquences dispersées (minisatellites ou
VNTR et microsatellites ou STR).
Les séquences LINE sont des éléments dispersés longs moyennement répétés représentant
20% du génome humain. Leur longueur est de 6000 à 7000 pb.
Ce sont les séquences SINE qui comportent typiquement environ 300 paires de bases, avec
un site de restriction reconnu par les enzymes Alu.
304 Concours blancs • UE 1
180 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les séquences rép étées peuvent être hautement répétitives (environ 15% du g énome), moyen-
nement répétitives (environ 60% du génome) ou être sous forme de séquences uniques (envi-
ron 25% du génome).
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UE 2
La cellule et les tissus
Énoncés
2. Histologie 356
Méthodes d’étude des cellules et des tissus 356
préparation des échantillons, microscopies photonique et électronique, techniques spéciales.
Tissu épithélial 360
épithélium de revêtement, épithélium glandulaire.
Tissu conjonctif 366
tissus conjonctifs gélifi és, tissus conjonctifs solides, tissus conjonctifs liquides.
Tissu nerveux 375
neurones, cellules gliales, cerveau.
Tissu musculaire 379
muscle strié cardiaque, muscle strié squelettique, muscle lisse.
UE 2 • Table 307
UE2
Diverses questions transversales. 395
4. Reproduction 396
Gén éralités sur la reproduction. 396
Méiose, gamètes et reproduction. 397
Les hormones chez la femme et l’homme. 401
Endomètre, fécondation et premières étapes du développement. 403
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
1. Biologie cellulaire
La cellule
1 Indiquez les 2 él éments rencontrés dans toutes les cellules du monde vivant :
❑ a. ADN ❑ b. ARN ❑ c. Golgi ❑ d. Mitochondries ❑ e. Noyau
D’après concours Rouen
2 Indiquez les 2 caractéristiques universelles des cellules sur terre :
❑ a. ADN comme support de l’information héréditaire.
❑ b. Source d’énergie identique.
❑ c. Trafic membranaire des protéines.
❑ d. Présence d’une membrane plasmique.
❑ e. Consommation d’oxygène.
D’après concours Rouen
3 Cochez la (ou les) affirmation(s) exacte(s) :
❑ a. La capacité d’auto-duplication est une propriét é princeps du vivant.
❑ b. Les virus ne sont pas des cellules parce qu’ils n’ont pas de noyau.
❑ c. Une molécule de glucose est environ dix fois plus petite qu’une molécule
d’hémoglobine.
❑ d. Le corps humain contient environ 10 fois plus de cellules procaryotes que de
cellules eucaryotes.
❑ e. Il existe un facteur 1000 entre la résolution d’un microscope optique et celle de
l’œil humain.
D’après concours Paris 6
UE2
❑ d. Les cellules eucaryotes contiennent des mitochondries, contrairement aux
procaryotes.
❑ e. Les cellules eucaryotes et procaryotes contiennent des peroxysomes.
D’après concours Paris 11
9 Le poliovirus est un virus à ARN simple brin à polarit é positive. C’est un virus nu dont la
capside a une structure icosaédrique. Le virus a une grande affinité pour les cellules nerveuses
motrices de la moelle épinière.
Il existe un vaccin constitué d’une suspension virale obtenue par culture sur cellule Vero,
purification et inactivation par le formol.
Concernant le poliovirus :
❑ a. C’est un virus résistant dans le milieu ext érieur.
310 Énoncés • UE 2
UE2
D’après concours Limoges
Les membranes
Structure
UE2
22 Concernant la membrane plasmique :
❑ a. Le cell-coat est un revêtement protecteur qui recouvre la face cytolique de la
membrane plasmique.
❑ b. Les rafts ou radeaux lipidiques sont des microdomaines de la membrane plas-
mique riche en sphingolipides et en GPI (Glycosyl Phosphatidyl Inositol).
❑ c. Les protéines d’ancrage des molécules d’adhérence de la membrane plasmique
sont des protéines périphériques cytosoliques.
❑ d. La fluidité de la membrane plasmique dépend de la quantité de cholestérol et
de la nature des phospholipides qu’elle contient.
❑ e. Plus la membrane plasmique est fluide, plus la diffusion latérale des phospholi-
pides est réduite.
D’après concours Limoges
24 Un radeau lipidique :
❑ a. est plus mince que la membrane environnante.
❑ b. réside exclusivement dans le Golgi.
❑ c. est appauvri en glycolipides.
❑ d. peut échanger des lipides avec la membrane externe des mitochondries.
❑ e. est enrichi en cholestérol.
D’après concours Paris 11
UE2
❑ c. Plus la concentration de cholestérol est importante dans une membrane, plus
elle est fluide.
❑ d. La diffusion latérale des prot éines dans une membrane cellulaire peut être mise
en évidence par la technique de fusion cellulaire (hétérocaryon).
❑ e. La rotation des proteines
´ sur elles-mêmes dans une membrane cellulaire peut
être mise en évidence par la technique de FRAP (rétablissement de fluorescence
après photoextinction).
D’après concours Paris 11
|
m
o
❑ c. Les glycérophospholipides.
c
t.
o
p
s
❑ d. Les protéines à ancre GPI.
g
lo
.b
s
in
❑ e. Les phosphatidylsérines.
c
e
d
D’après concours Paris 6
e
m
s
e
rd
o
Transports
s
e
tr
e
/l
:/
p
34 Concernant la perméabilit é de la membrane plasmatique :
tt
h
|
m
o
.c
❑ a. La double couche de phospholipides est imperméable aux molecules
´ charg ées
s
s
re
et aux molécules polaires.
p
rd
o
.w
❑ b. Certaines protéines transmembranaires permettent aux ions de franchir la mem-
s
in
c
brane plasmatique sans consommation d’énergie.
e
d
e
m
s
❑ c. Des co-transporteurs actifs secondaires sont impliqués dans l’absorption du glu-
e
rd
o
s
la régulation de la glycémie.
|
s
in
c
e
❑ e.
e
M
s
transporteurs actifs secondaires, est mis en place par les ATPases Na+/K+ , co-
e
rD
o
❑ b. assure un symport.
a
.f
w
w
w
❑ d. participe à la regulation
´ du pH intracellulaire.
e
d
e
M
s
❑ b.
|
intestinales.
❑ c. assure toujours une entrée de glucose dans les cellules.
❑ d. peut se présenter sous deux conformations différentes appelées in et out.
❑ e. est particulièrement abondant au niveau du domaine basolatéral de la membrane
plasmique des cellules épithéliales intestinales.
D’après concours Limoges
UE2
❑ d. a un fonctionnement dépendant du gradient électrochimique de Na + de part et
d’autre de la membrane plasmique.
❑ e. est particulièrement abondant au niveau du domaine basolatéral de la membrane
plasmique des cellules épithéliales intestinales.
D’après concours Limoges
40 Quelle(s) est(sont) les propriétés communes aux canaux ioniques ligand-d épendant et
aux transporteurs Glut ?
❑ a. Ils transportent les molécules dans le sens de leur gradient de concentration.
❑ b. Ce sont des transporteurs secondairement actifs.
❑ c. Ils comportent un site de liaison spécifique de la molécule à transporter.
318 Énoncés • UE 2
Le sytème endomembranaire
Endocytose
41 Concernant l’endocytose :
❑ a. L’endocytose nécessite la polymérisation de filaments d’actine.
❑ b. L’endocytose peut servir à la clairance des proteines
´ membranaires et donc di-
minuer leur demi-vie membranaire.
❑ c. Les protéines transmembranaires endocytées peuvent être recyclées.
❑ d. Une molécule dans une v ésicule d’endocytose ne subit aucune modification
biochimique.
❑ e. Les vésicules d’endocytose sont transportées sur des filaments d’actine et des
microtubules.
D’après concours Nantes
UE2
internalisation par endocytose.
❑ d. Les corps multivésiculaires sont caractéristiques des endosomes tardifs.
❑ e. C’est dans l’endosome précoce que les recepteurs
´ au mannose-6-phosphate
prennent en charge leurs ligands pour les adresser aux lysosomes.
D’après concours Paris 11
45 Concernant l’endocytose :
❑ a. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de clathrine.
❑ b. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de COP-II.
❑ c. Au cours de l’endocytose, l’interaction entre le récepteur endocyté et les
protéines de manteau se fait par l’intermédiaire d’une adaptine.
❑ d. La membrane des vésicules d’endocytose contient des pompes a` protons.
❑ e. Les vésicules permettant le recyclage du récepteur vers la membrane plasmique
sont recouvertes de clathrine.
D’après concours Paris 11
Réticulum endoplasmique
46 Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui désignent des fonctions du RE ?
47 La SRP :
❑ a. est une ribonucl éoprotéine.
❑ b. se lie à la partie C-terminale d’une protéine en cours de synthèse.
❑ c. fait partie des ribosomes.
❑ d. stimule la traduction d’un ARN messager .
❑ e. fait partie intégrante de la membrane du RER.
D’après concours Paris 11
48 Le RE lisse :
❑ a. forme des citernes aplaties.
320 Énoncés • UE 2
Golgi
UE2
53 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Les dictyosomes sont formés d’empilements de membranes du réticulum endo-
plasmique lisse.
❑ b. Le réseau trans-golgien interagit directement avec le réticulum endoplasmique
granulaire.
❑ c. Le pH de la lumière du réseau cis-golgien est supérieur à celui du réseau trans-
golgien.
❑ d. Les O-glycosyl-transférases sont actives dans le réticulum endoplasmique lisse.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
56 Pour être adress ée correctement dans la cellule, la protéine Bip doit :
❑ a. Posséder, au moment de sa synthèse, un peptide signal d’adressage vers le RE.
322 Énoncés • UE 2
Lysosome
57 Les lysosomes :
❑ a. Possèdent des nucl éases.
❑ b. Ont des hydrolases dont l’activité est optimale à pH 8, 5.
❑ c. Interviennent dans les processus d’h´etérophagie.
❑ d. Possèdent des glycoprot éines transmembranaires qui pr éservent l’intégrité
membranaire.
❑ e. Présentent des pompes sodiques dépendantes de l’ATP.
D’après concours Paris 5
59 La marque mannose-6-phosphate :
❑ a. Est acquise dans le RER.
❑ b. Est reconnue par un récepteur qui cycle entre le TGN et l’endosome
tardif/lysosome.
❑ c. Nécessite un pH acide pour être biosynthetis
´ ée.
❑ d. Est hydrolysée dans les lysosomes.
❑ e. Caractérise les O-glycoprotéines adressées aux lysosomes .
D’après concours Paris 11
UE2
D’après concours Rouen
61 Concernant le cytosol :
❑ a. La protéolyse cytosolique repose sur l’activité d’enzymes fonctionnant à pH
neutre.
❑ b. Les protéasomes sont des complexes enzymatiques constitués d’hydrolases
acides.
❑ c. Les protéasomes assurent la dégradation d’environ 1 % des protéines néosyn-
thétisées.
❑ d. Les protéasomes assurent la d égradation des protéines cytosoliques à dur ée de
vie courte.
❑ e. La polyubiquitinylation des protéines à détruire est assurée par les HSP 60 et
70.
D’après concours Limoges
64 Le protéasome :
❑ a. a pour autre nom le peroxysome.
❑ b. est un lieu de protéolyse à pH neutre.
❑ c. utilise de l’énergie sous forme d’ATP.
❑ d. dégrade uniquement les prot éines polyubiquitinylées.
❑ e. aucune de ces réponses n’est juste.
D’après concours Paris 5
65 L’ubiquitinylation :
❑ a. se fait par transfert direct de l’ubiquitine libre sur les protéines a` dégrader.
❑ b. repose sur l’action successive de plusieurs enzymes.
❑ c. E3 est une ligase.
❑ d. l’ubiquitine peut être recyclée.
❑ e. aucune de ces réponses n’est juste.
D’après concours Paris 5
Peroxysomes
68 Parmi les propositions qui suivent, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui designe(nt)
´ une(des)
fonction(s) peroxysomale(s) ?
❑ a. Production d’ATP.
❑ b. Participation à la synthèse des hormones steroı̈des.
´
❑ c. Participation à la synthèse de constituants importants de la my éline appelés
plasmalogènes.
UE 2 • Énoncés 325
UE2
gras.
❑ b. Il coopere
` avec la mitochondrie pour la biosynth èse des hormones stéroı̈des.
❑ c. Comme le réticulum endoplasmique lisse et la mitochondrie, il est le siège de
réactions de détoxication.
❑ d. Il coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse des hor-
mones stéroı̈des.
❑ e. Il contient des oxydases dont les mannoses sont phosphorylés.
D’après concours Paris 11
72 Concernant le peroxysome :
❑ a. Il coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la dégradation des acides
gras.
❑ b. Il coopere
` avec la mitochondrie pour la biosynth èse des hormones stéroı̈des.
326 Énoncés • UE 2
Mitochondries
74 Parmi les propositions qui suivent, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt)
une(des) fonction(s) mitochondriale(s) ?
❑ a. Production d’ATP.
❑ b. Participation à la synthèse des hormones steroı̈des.
´
❑ c. Participation à la synthèse de constituants importants de la my éline appelés
plasmalogènes.
❑ d. Détoxification des molécules toxiques.
❑ e. Stockage d’ions Ca++ .
D’après concours Limoges
76 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt) des
protéines ou des complexes protéiques de la membrane interne mitochondriale ?
UE 2 • Énoncés 327
UE2
D’après concours Limoges
77 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(ceux) qui désigne(nt) des
protéines ou des complexes protéiques de la membrane externe (ME) mitochondriale ?
❑ a. Complexes OXA. ❑ b. Complexes TOM. ❑ c. Porine.
❑ d. Ubiquinone. ❑ e. Cardiolipine.
D’après concours Limoges
78 Concernant les cytochromes :
❑ a. Ils sont présents dans tous les complexes de la chaı̂ne respiratoire.
❑ b. Leur potentiel redox varie entre −0, 1 et +0, 5 V.
❑ c. Leur atome de fer passe de l’ état ferreux a` l’état ferrique après fixation d’un
électron.
❑ d. Leur groupement hème est toujours lié de maniere
` covalente à la protéine.
❑ e. Le cytochrome c a le potentiel redox le plus élevé de tous les cytochromes de
la chaˆıne respiratoire.
D’après concours Lille
79 On inhibe le fonctionnement des mitochondries dans des cellules. On observe que les
mitochondries deviennent de petite taille au bout d’une heure, puis disparaissent au bout de
24 heures.
❑ a. Les mitochondries ont probablement fusionné avec les endosomes.
❑ b. Les mitochondries se sont fragmentées pendant la premi ère heure.
❑ c. Il doit être possible de voir une association entre les mitochondries et le
réticulum endoplasmique au bout de quelques heures.
❑ d. Les mitochondries sont élimin ées par autophagie au bout de 24 heures.
❑ e. Les mitochondries sont devenues des gouttelettes lipidiques
D’après concours Paris 7
Le cytosquelette
Généralit és
83 Concernant le cytosquelette :
❑ a. Il est composé de polymères de 7, 10 et 25 nm de diamètre.
❑ b. Les trois familles qui le constituent sont présentes dans toutes les cellules euca-
ryotes ayant conservé leur noyau.
❑ c. Un filament intermédiaire est composé de 13 protofilaments.
❑ d. L’épidermolyse bulleuse simple est due à une mutation de filaments in-
termédiaires appartenant à la classe I ou II.
❑ e. Les filaments intermédiaires sont moins adapt és que les filaments d’actine et
les microtubules pour assurer la stabilité cellulaire et tissulaire.
D’après concours Limoges
UE 2 • Énoncés 329
UE2
❑ c. Sur les microtubules des structures organisées telles que les cils, il n’y a pas de
transport de vésicule.
❑ d. Les filaments d’actine sont plus stables que les filaments intermédiaires.
❑ e. Les filaments d’actine sont reliés entre eux par des proteines
´ motrices qui leur
permettent de glisser les uns sur les autres.
D’après concours Nantes
86 Concernant le cytosquelette :
❑ a. La nucléation des microtubules fait intervenir soit Arp2/3, soit les formines.
❑ b. CapZ, tropomoduline et tropomyosine sont des protéines stabilisantes des
misrofilaments.
❑ c. La microscopie à force atomique peut permettre de visualiser des fibres de ten-
sion dans un fibroblaste en culture.
❑ d. Cytokératines, vimentine et lamines sont des proteines
´ constitutives des fila-
ments intermédiaires.
❑ e. Le centrosome est un organite membranaire situé près du noyau.
D’après concours Toulouse
Microtubules
89 Concernant le cytosquelette :
❑ a. Les microtubules sont formés par la polymerisation
´ de sous-unit és fibreuses.
❑ b. La tubuline bêta possède une activité GTPase.
❑ c. La plupart des kinésines se déplacent vers l’extrémité moins des microtubules.
❑ d. Dans une cellule en interphase, des microtubules se renouvellent en
permanence.
❑ e. La phalloı̈dine est une molécule stabilisatrice des microtubules.
D’après concours Montpellier 1
Microfilaments
92 Parmi ces protéines, une seule ne se lie pas à des filaments d’actine :
❑ a. La filamine ❑ b. L’actinine ❑ c. La β-thymosine ❑ d. La gelsoline
❑ e. Arp2/3
UE 2 • Énoncés 331
UE2
❑ c. Elle est spécifique des cellules musculaires.
❑ d. Elle favorise la liaison actine-myosine.
❑ e. Elle est liée au filament d’actine.
D’après concours Rouen
Filaments intermédiaires
96 Une cellule épithéliale d’un épithélium simple contient des filaments intermédiaires qui
ont les caractéristiques suivantes :
❑ a. Ce sont des structures polarisees.
´
❑ b. Ils sont formés de cytokératines soit acides soit basiques.
❑ c. Ils s’attachent aux hémidesmosomes.
❑ d. Leurs monomères sont formés par les ribosomes de l’enveloppe nucléaire.
❑ e. Autre r éponse.
D’après concours Strasbourg
Le noyau
332 Énoncés • UE 2
100 L’hyperchromatisme :
❑ a. est dû à l’augmentation de taille des noyaux.
❑ b. sert de critère pour le diagnostic d’un cancer.
❑ c. Cette propriété peut être révélée par le colorant de May Grunwald et Giemsa.
❑ d. correspond à un aspect anormal de la chromatine qui appara ı̂t en mottes irrégu-
lières et fortement colorée.
UE 2 • Énoncés 333
UE2
❑ b. Des protéines associees
´ à l’ADN méthylé peuvent favoriser la d éacétylation des
histones.
❑ c. Toutes les méthylations des histones nucléosomiques ne répriment pas l’activité
des gènes
❑ d. La méthylation de l’histone H3 sur la lysine 9 recrute une prot éine qui favorise
la transcription des gènes.
❑ e. La méthylation de l’ADN a lieu essentiellement sur des dinucl éotides répétitifs
CpG.
D’après concours Paris 7
Transport
104 Parmi les propriétés suivantes, quelles sont celles qui caractérisent les récepteurs
nucléaires ?
❑ a. Ils sont en gén éral activables par des ligands lipophiles.
❑ b. Ils possèdent un signal de localisation nucléaire.
334 Énoncés • UE 2
Caryotype
.
La matrice extracellulaire et les jonctions
109 Interaction cellule-matrice :
UE2
❑ a. Les glycoprotéines peuvent être reconnues par les intégrines
❑ b. Les glycoprotéines peuvent être reconnues par les protéoglycanes de la matrice.
❑ c. La liaison d’une cellule à la matrice sera affaiblie en pr ésence du calcium.
❑ d. La liaison d’une cellule à la matrice peut être affaiblie en absence du
magnésium.
❑ e. Toutes les liaisons cellule-matrice impliquent l’activation des intégrines.
D’après concours Paris 7
UE2
❑ d. Des mutations du gène codant la fibrilline sont à l’origine du syndrome de
Marfan.
❑ e. Les sérine-protéases sont des enzymes qui coupent leurs substrats protéiques au
niveau d’une sérine.
D’après concours Paris 11
Le cycle cellulaire
Phases
UE2
❑ a. permet à la cellule de passer le point R.
❑ b. régule positivement le MPF (Facteur Promoteur de la Mitose).
❑ c. bloque la cellule en phase S.
❑ d. est inhibé indirectement par la protéine p53.
❑ e. est inhibé directement par la protéine p21.
D’après concours Limoges
Cancer
133 Concernant les propriétés des cellules normales et des cellules cancéreuses :
❑ a. Les facteurs de croissance sont sécrétés par les cellules normales mais pas par
les cellules cancéreuses.
❑ b. L’arrêt de la prolifération lorsque les cellules sont confluentes caractérise les
cellules cancéreuses.
❑ c. Une seule mutation ne peut pas induire la transformation d’une cellule en cel-
lule cancéreuse.
❑ d. L’absence de la matrice extracellulaire dans la boı̂te de culture peut entraˆıner
l’augmentation de la prolifération des cellules cancéreuses et des cellules nor-
males.
❑ e. Après un marquage au BrdU, on trouvera souvent autant de cellules marquées
dans une boı̂te de Pétri contenant des cellules cancéreuses que dans une boı̂te
de cellules non canc´
ereuses.
D’après concours Paris 7
UE2
❑ d. inhibe p19 qui est codée par un gène suppresseur de tumeur
❑ e. est séquestrée par Mdm2 dans le nucléole ce qui induit son ubiquitination.
D’après concours Paris 7
Mort cellulaire
138 L’apoptose :
❑ a. concerne surtout les cellules d’un organisme âg é.
❑ b. fait intervenir des phosphatases appelées caspases.
❑ c. a comme étape finale la fragmentation de l’ADN.
❑ d. peut être déclenchée par des signaux intra ou extracellulaires.
❑ e. peut être diminuée en cas de mutation inactivatrice de p53.
D’après concours Paris 7
Signalisation cellulaire
Voies de transduction
UE2
D’après concours Montpellier 1
UE2
❑ d. Son entrée dans le réticulum endoplasmique à partir du cytosol n écessite l’ou-
verture des canaux calciques IP3 dépendants.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Paris 7
151 L’AMPc :
❑ a. Est dégradé par l’AMPc phosphodiesterase.
❑ b. Sa production dans la cellule active entre autre les CAM kinases.
❑ c. Se fixe sur les sous-unités catalytiques de la PKA.
❑ d. L’augmentation des taux intracellulaires de l’AMPc nécessite l’activation
préalable d’une proteine
´ G hétérotrimétique.
❑ e. Est un second messager dont la production nécessite l’activation d’une enzyme
cytosolique.
D’après concours Paris 7
Inhibiteurs
156 Les méthylxanthines comme la caféine sont des inhibiteurs de l’AMPc phosphodiéstérase
qui entraı̂nent au niveau intracellulaire :
❑ a. Une augmentation de la production de l’AMPc.
❑ b. Une augmentation du taux d’AMPc.
❑ c. Une inhibition de la PKA.
❑ d. Une augmentation de la concentration de glucose.
❑ e. L’arrêt du signal induit par l’AMPc.
D’après concours Limoges
157 La toxine pertussique, produite par la bactérie Bordetella pertussis, emp êche l’échange
du GDP par le GTP au niveau de la sous-unité αi de l’h étérotrimère des protéines G.
Dans les cellules cibles, cette toxine va engendrer :
❑ a. La dissociation de la protéine G trim érique en monomère αi-GDP et dimère β γ .
❑ b. La levée d’inhibition de l’adénylate cyclase.
❑ c. L’augmentation du taux d’AMPc.
❑ d. L’activation de la PKA.
❑ e. L’activation de l’AMPc phosphodiéstérase.
D’après concours Limoges
UE 2 • Énoncés 347
UE2
❑ c. La prolifération des neurones en mitose.
❑ d. L’entrée des neurones en apoptose.
❑ e. La résistance des neurones à l’apoptose.
D’après concours Limoges)
QCM n◦159 à 161 : Afin d’étudier le transport nucléocytoplasmique dans une lignée de cel-
lules humaines en culture in vitro, plusieurs constructions génétiques permettant d’exprimer
des protéines fluorescentes de 80 kDa (P-YFP) sont introduites dans les cellules.
➣ Un lot de cellules est traité avec une construction génétique qui n’exprime pas de protéine
(témoin négatif : - dans le schéma ci-dessous) ;
➣ un lot exprime la protéine P-YFP sauvage (P-YFPwt) qui ne contient aucune séquence
hydrophobe ni signal d’adressage particulier ;
➣ un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal de localisation nucléaire
classique (P-YFP-NLS),
un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal d’exportation nucléaire
(P-YFP-NES)
➣ et un lot exprime la protéine P-YFP à laquelle a été ajouté un signal de localisation
nucléaire et un signal d’exportation nucléaire (P-YFP-NES-NLS).
Les cellules vivantes sont observées en microscopie à fluorescence, les observations sont
répétées à plusieurs heures d’intervalle et les résultats représentatifs d’un état stable au
cours du temps sont résumés par la figure ci-dessous.
La membrane plasmique des cellules est représentée par un simple trait noir délimitant le
cytosol, l’enveloppe nucléaire est représentée par un double trait délimitant le nucléoplasme.
La fluorescence observée au microscope est représentée en gris.
160 Vérifiez la localisation de la fluorescence (cytosol ou nucl éoplasme) dans les condi-
tions suivantes :
❑ a. Dans les cellules exprimant P-YFP-NLS, en présence d’antiIMP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.
❑ b. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES, en présence d’antiIMP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.
❑ c. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES-NLS, en présence d’antiIMP, la fluo-
rescence est localisée dans le cytosol.
❑ d. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES-NLS, en présence d’antiEXP, la fluo-
rescence est localisée dans le cytosol.
❑ e. Dans les cellules exprimant P-YFP-NES, en présence d’antiEXP, la fluores-
cence est localisée dans le cytosol.
En utilisant le système P-YFP et cellules en culture, on vous charge d’identifier les signaux
intervenant dans le transport nucléocytoplasmique éventuellement pr ésents sur une protéine
inconnue (notée XX).
La protéine XX ne contient aucun segment hydrophobe, et on ne considérera que les signaux
NLS, NES et NRS pour expliquer les résultats obtenus.
Vous réalisez une construction g énétique permettant d’exprimer la protéine XX fusionnée à
la protéine P-YFP (not ée P-YFP-XX).
La construction génétique est introduite dans les cellules, les cellules sont incubées en présence
ou non des molécules inhibitrices précédemment utilisées (antiEXP et antiIMP) puis les cel-
lules sont observées en microscopie à fluorescence.
Les résultats représentatifs d’un état stable ( équilibre) sont r ésumés dans la figure ci-dessous.
UE 2 • Énoncés 349
QCM n◦ 162 à 166 : Dans une famille de trois enfants (G., V. et B.), l’un d’entre eux (B.)
présente une encéphalopathie sévère. On soupçonne l’existence d’une anomalie de produc-
tion d’ATP cellulaire chez ce patient.
L’analyse de l’ADN nucléaire et mitochondrial de ces trois enfants montre qu’ils présentent
tous la même mutation de l’ADN mitochondrial sur un gène codant une protéine de la chaı̂ne
respiratoire.
D’après concours Paris 6
On prél ève des lymphocytes des trois enfants et de leur père. On réalise l’analyse de l’ADN
mitochondrial (ADNm) qui permet de mesurer la proportion d’ADN muté exprimé en % de
l’ADN mitochondrial total.
On mesure en parallèle la synthèse d’ATP par les mitochondries isolées à partir des lympho-
cytes du père et des trois enfants (tableau 1).
350 Énoncés • UE 2
165 Parmi les caractéristiques de la chaine respiratoire mitochondriale mise à profit dans
cette expérience, lesquelles sont exactes ?
❑ a. L’oligomycine inhibe la sous-unité Fo de l’ATP synthase donc le fonctionne-
ment de la chaine respiratoire dans son ensemble.
UE 2 • Énoncés 351
|
m
plexes I, III et IV.
o
c
t.
o
UE2
p
❑ e. L’ATP produit dépend exclusivement du fonctionnement des complexes I, III et
s
g
lo
IV.
.b
s
in
c
e
d
e
m
s
166 Cette expérience permet de conclure que la mutation de l’ADNm observé chez B. :
e
rd
o
s
e
affecte la synthèse d’ATP sans modifier la chaine d’oxydor éduction.
tr
❑ a.
e
/l
:/
p
affecte la chaine d’oxydoréduction mitochondriale sans modifier la synthèse
tt
❑ b.
h
|
m
d’ATP.
o
.c
s
s
re
❑ c. n’affecte que le complexe I.
p
rd
o
❑ d. affecte l’inhibition de la production d’ATP par l’oligomycine.
.w
s
in
c
❑ e. n’affecte ni le complexe I ni le complexe III ni le complexe IV.
e
d
e
m
s
e
rd
o
s
167 D’après vos connaissances et les éléments apport és par cette expérience pour dépister
e
tr
e
/l
l’anomalie des mitochondries de B, laquelle (lesquelles), parmi les propositions suivantes, est
:/
p
tt
(sont) exacte(s) :
h
|
s
in
c
❑ a.
d
e
M
interne.
/L
s
p
u
❑ c.
/g
m
169 Quelle(s) hypothèse(s) peut-on raisonnablement formuler pour expliquer ces résultats ?
UE2
❑ a. Rha est une MAP de stabilisation.
❑ b. Rha est une catastrophine.
❑ c. Rha est une tubuline.
❑ d. Rha est une myosine.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Des analyses en Westem blot, réalisées à l’aide d’un anticorps anti-Rha total (ART), sont
alors réalisées sur des extraits hyaloplasmiques de cerveaux de souris contr ôles et de souris
mutantes. Les résultats sont présentés ci-dessous
173 Comment expliquer la modification de signal dans les extraits de cerveau des souris
mutantes après ce traitement ?
❑ a. Rha est un groupement phosphate.
❑ b. L’anticorps ne reconnaı̂t pas Rha quand elle est d éphosphorylée.
❑ c. Une partie des protéines Rha est phosphorylée dans les cerveaux des souris
mutantes.
❑ d. Rha est sécrétée hors de la cellule.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
Sur les mêmes extraits tissulaires, des westerns blots sont men és afin d’analyser la structure
et l’expression de plusieurs autres protéines.
MUT : souris mutantes ; CTRL : souris contrôles. L’expérimentateur a déposé la même quan-
tité de protéines dans chacun des puits.
175 Dans quel(s) mécanisme(s) cellulaire(s) est (sont) impliquée(s) les caspases ?
❑ a. Les caspases sont des kinases qui participent à la transduction du signal suite à
l’activation d’une voie de signalisation.
❑ b. Les caspases sont des protéases qui sont activées lors de l’apoptose.
❑ c. Les caspases sont des constituants du protéasome et participent à la dégradation
des protéines.
❑ d. Les caspases sont les effecteurs principaux de la mort cellulaire programm ée.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
UE 2 • Énoncés 355
UE2
❑ d. La caspase 8 est activée.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
177 Qu’indiquent ces résultats quant à la voie intracellulaire activée ?
❑ a. La voie de signalisation des MAP kinases est activée dans les cerveaux des
souris mutantes.
❑ b. La voie d’apoptose extrinsèque est initiée dans les cerveaux des souris
mutantes.
❑ c. La voie d’apoptose intrinsèque est initiée dans les cerveaux des souris mutantes.
❑ d. La voie du protéasome est activée dans les cerveaux des souris mutantes.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
178 Ces résultats peuvent-ils expliquer le profil d’expression de Rha, tel qu’observé dans
les extraits de cerveaux des souris mutantes ?
❑ a. Oui, car Rha peut être glycosylée.
❑ b. Oui, Rha peut être un substrat de la voie des caspases.
❑ c. Non, il s’agit de deux phénom ènes indépendants.
❑ d. Oui, Rha peut être d´egrad ée par le protéasome activé
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
179 Existe-t-il un lien potentiel entre les résultats décrits dans les trois dernières figures ?
❑ a. Non, ce sont des phénom ènes indépendants.
❑ b. Oui, la phosphorylation d’une partie des protéines Rha induit un changement
de conformation de la protéine qui est alors reconnue par une caspase active et
dégrad ée.
❑ c. Oui, la voie de signalisation activée induit une phosphorylation d’une partie des
protéines Rha, les rendant sensibles a` l’action des phosphatases.
❑ d. Oui, la maladie induit la sécrétion de Rha sous sa forme glycosylée.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
356 Énoncés • UE 2
180 Parmi les techniques suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) necessaire(s)
´ pour l’
obtention de populations cellulaires à partir d’un prélèvement tissulaire ?
❑ a. Dissociation à l’aide d’enzymes protéolytiques.
❑ b. Adhérence à un support.
❑ c. Centrifugation à tr ès grande vitesse.
❑ d. Utilisation nécessaire d’un cytomètre-trieur.
❑ e. Patch-clamp.
D’après concours Lille
181 On vient de découvrir une nouvelle protéine et on a pu réaliser des anticorps dirigés
contre cette protéine. On voit, gr âce à une technique d’immunocytochimie utilisant un chro-
mogène, que la protéine semble localisée dans le cytoplasme sur des coupes de 10 microns.
Si on veut avoir une idée plus exacte de sa localisation, on peut :
❑ a. Faire de l’immunofluorescence et observer au microscope confocal.
❑ b. Faire de l’hybridation in situ.
❑ c. Broyer les cellules et utiliser la technique de Western Blot.
❑ d. Utiliser une technique d’immunocytochimie avec des billes d’or colloı̈dal et
observer en microscopie électronique à transmission.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
184 On met en culture quelques fibroblastes dans une boite de Pétri. Quelles sont les deux
propositions exactes ?
UE2
❑ a. Grâce au microscope à contraste de phase, on peut suivre leur multiplication.
❑ b. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-tubuline, on peut mettre en
évidence les fibres de stress.
❑ c. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-cadhérines, on peut mettre en
évidence les points focaux.
❑ d. Si on les fixe et les marque par des anticorps anti-actine, on verra que l’actine
est en concentration importante dans le lamellipode des cellules qui étaient en
déplacement.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE2
Techniques spéciales
Tissu épithélial
Épithélium de revêtement
UE2
de l’enveloppe nucléaire.
D’après concours Nantes
205 Quelles sont les deux propositions fausses ? La membrane cytoplasmique de l’entérocyte :
UE2
❑ e. des cellules pavimenteuses.
D’après concours Paris 11
210 Quelle est la proposition exacte ? Les hémidesmosomes présents au p ôle basal des
cellules basales de l’épiderme :
❑ a. Ont pour rôle de fixer l’épithélium sur la lame basale.
❑ b. Sont un lieu de fixation de filaments de desmine.
❑ c. Comportent des cadhérines.
❑ d. Adhèrent directement au collagène IV.
364 Énoncés • UE 2
Épithélium glandulaire
UE2
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
217 Parmi les glandes suivantes, quelle est celle dont l’excrétion est de type holocrine ?
❑ a. La thyroı̈de.
❑ b. La glande mammaire chez la femme.
❑ c. Le foie.
❑ d. Les glandes sébacées.
❑ e. Les glandes sudoripares apocrines.
D’après concours Paris 5
219 La médullosurrénale :
❑ a. Représente la partie périph érique de la glande surrénale.
❑ b. Fait partie du système nerveux sympathique.
❑ c. Synthétise et lib ère uniquement l’adrénaline.
❑ d. Permet à l’adrénaline d’agir sur des tissus et organes non nécessairement in-
nervés par les terminaisons nerveuses adrénergiques.
❑ e. Est stimulée par des terminaisons nerveuses libérant de la noradrénaline.
D’après concours Paris 5
366 Énoncés • UE 2
Tissu conjonctif
Tissus conjonctifs gélifiés
UE2
D’après concours Nantes
234 Parmi les types cellulaires suivants, indiquer celui(ceux) qui est (sont) préent(s) dans
le tissu cartilagineux :
❑ a. adipocyte ❑ b. chondrocyte ❑ c. fibroblaste
❑ d. ostéoblaste ❑ e. synoviocyte
D’après concours Paris 12
UE 2 • Énoncés 369
UE2
conjonctivo-vasculaire.
❑ d. Pour aller du sang présent dans les vaisseaux du p érichondre jusqu’au chondro-
blaste, il faut traverser au moins 2 lames basales.
❑ e. Les chondrones sont délimités par des faisceaux de fibres de collagène de type
II.
D’après concours Montpellier 1
240 Quelles sont les deux propositions exactes ? Dans un tissu conjonctif dense unitendu
à prédominance collagénique, tel le tendon :
❑ a. Les molécules de procollagène I sont synth étisées par les ténocytes.
❑ b. L’assemblage des molécules de collagène en fibrilles se fait dans l’espace
extracellulaire.
❑ c. L’enzyme lysyl-oxydase intervient dans l’appareil de Golgi du ténocyte pour
auto-assembler les molécules de procollagène.
❑ d. On observe de nombreuses cellules provenant de la circulation sanguine.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
241 Quels sont, parmi les éléments suivants, celui ou ceux qui sont impliqu és dans les
fonctions de résorption de la fraction minérale de la matrice extracellulaire de l’os ?
1 : Phosphatase alcaline
2 : Cathepsine
3 : Anhydrase carbonique
4 : Hydrolase
5 : Catalase
6 : Enzymes lysosomiaux
Indiquez la bonne association de propositions exactes :
❑ a. 3, 4 ❑ b. 1 ❑ c. 3, 4, 6 ❑ d. 3 ❑ e. 2, 4, 5, 6
D’après concours Nice
242 Parmi les étapes suivantes de la min éralisation de la substance fondamentale, quelles
sont celles qui se déroulent en dehors de l’ostéoblaste :
❑ a. Fixation des particules micellaires sur les sites de nucléation.
❑ b. Stockage d’ions calcium et phosphate.
❑ c. Formation de particules micellaires.
❑ d. Grossissement du cristal de phosphate tricalcique par apposition.
❑ e. Précipitation des ions phosphate et calcium.
D’après concours Paris 7
UE2
❑ a. La durée de vie d’un ostéoclaste est de 12 jours.
❑ b. Le remodelage osseux débute à la fin de la croissance.
❑ c. Un tissu osseux ostéoporotique peut résulter d’une résorption osseuse
excessive.
❑ d. Un tissu osseux ostéoporotique peut résulter d’une inhibition de l’activité ostéo-
blastique.
❑ e. L’ostéopétrose est marqu ée par une augmentation de la densité minérale os-
seuse.
D’après concours Nantes
249 Parmi les propositions suivantes relatives aux populations cellulaires libres, lesquelles
ont une fonction dépendante d’une présentation antigenique
´ préalable :
❑ a. Lymphocyte T ❑ b. Plasmocyte
❑ c. Granulocyte neutrophile ❑ d. Macrophage
❑ e. Lymphocyte NK
D’après concours Paris 12
UE2
❑ d. Synthétise des immunoglobulines dans le réticulum endoplasmique granuleux.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE2
❑ a. Ce sont les plus nombreux des éléments figurés du sang circulant.
❑ b. Leur membrane plasmique est capable de se déformer.
❑ c. Leur noyau possède une chromatine fortement condensée.
❑ d. Leur cytoplasme est riche en mitochondries.
❑ e. Elles participent aux phénomènes de coagulation (hémostase).
D’après concours Paris 5
Tissu nerveux
Neurones
267 L’axone :
❑ a. Est dépourvu de canaux ioniques.
❑ b. Assure le transport des vésicules synaptiques.
❑ c. Conduit les potentiels d’action des boutons synaptiques vers le péricaryon.
❑ d. Est accompagné de cellules de Schwann dans le système nerveux central.
❑ e. Sont tous myélinisés.
D’après concours Paris 11
UE2
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Cellules gliales
Cerveau
UE2
❑ d. La basale névroglique entoure complètement la basale endothéliale.
❑ e. Cette barrière est sélective.
D’après concours Lille
281 Quelle est la proposition fausse ? Dans la substance blanche du cervelet, on trouve :
❑ a. Des astrocytes.
❑ b. Des capillaires comportant uniquement des fascias et des maculas.
❑ c. Les fibres moussues.
❑ d. Les axones des cellules de Purkinje.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Tissu musculaire
Muscle strié cardiaque
282 Parmi les molécules suivantes, laquelle est absente au sein des sarcomères du muscle
strié cardiaque :
❑ a. Actine. ❑ b. Troponine. ❑ c. Titine.
❑ d. Desmine. ❑ e. Nébuline.
D’après concours Paris 12
380 Énoncés • UE 2
286 Les dispositifs de jonction entre les cardiomyocytes auriculaires comportent des :
❑ a. Jonctions occludens.
❑ b. Jonctions faisant intervenir des cadhérines.
❑ c. Jonctions communicantes.
❑ d. Desmosomes reliés à des filaments intermédiaires de cytokératine.
❑ e. Complexe dystoglycane/sarcoglycane.
D’après concours Paris 6
287 Quelle est la proposition fausse concernant les fibres musculaires myocardiques :
❑ a. Elles sont habituellement mononucléées.
❑ b. Le réticulum sarcoplasmique est lisse.
UE 2 • Énoncés 381
UE2
Muscle strié squelettique
Muscle lisse
296 Parmi les cellules suivantes, indiquer celui/ceux qui correspond(ent) à un type de cel-
lule musculaire lisse :
❑ a. Cellule myoendocrine. ❑ b. Cellule myoépithéliale.
❑ c. Cellule myoépith éloı̈de. ❑ d. Myofibroblaste.
❑ e. Cellule nodale.
D’après concours Paris 12
UE 2 • Énoncés 383
UE2
❑ c. La tropomyosine contient une sous-unité capable de fixer le calcium.
❑ d. Les têtes de myosine possèdent une activité ATPasique.
❑ e. Les myofilaments d’actine sont composés de chaı̂nes lourdes et de chaı̂nes
lég ères d’actine G.
D’après concours Paris 5
3. Embryologie
Première semaine de développement
303 Concernant la cavitation et l’éclosion :
❑ a. Au stade morula, les cellules sont pluripotentes, puis deviennent progressive-
ment totipotentes lors de la cavitation.
❑ b. La formation de la cavité blastocœlique d épend uniquement de la mise en route
des pompes Na+/K+ ATPases.
❑ c. Le premier axe de polarité embryonnaire se met en place dès le troisième jour
(stade 8 cellules) de développement embryonnaire.
❑ d. Le trophectoderme (ou trophoblaste) représente environ 1/3 des cellules du
blastocyte.
❑ e. La fragilisation progressive de la zone pellucide par des phénomènes
mécaniques et enzymatiques permet l’éclosion du blastocyte.
D’après concours Nantes
UE2
❑ a. Dès les premières divisions, les cellules sont appelées blastocytes.
❑ b. Les blastomères sont retenus ensemble par un sac délimité par la membrane de
Heuser.
❑ c. La migration de l’œuf dans la trompe est facilitée par différentes s écr étions et
par le mouvement des cils locaux.
❑ d. Lorsqu’il est composé de 16 cellules, le zygote est appelé morula ; à ce moment,
il arrive dans la cavité vaginale.
❑ e. La membrane pellucide est extrêmement imperm éable et le liquide extérieur ne
peut pas pénétrer à l’intérieur.
D’après concours Dijon
|
m
309 À propos de la première semaine du développement :
o
c
t.
o
p
s
❑ a. Toutes les cellules embryonnaires sont totipotentes jusqu’à la fin de la première
g
lo
.b
s
semaine du développement.
in
c
e
d
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La compaction est liée à une modification moléculaire membranaire des cellules
m
❑ b.
s
e
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embryonnaires.
o
s
e
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e
❑ c. La molécule d’adhérence intervenant dans la compaction est la connexine 43.
/l
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p
tt
h
❑ d. À la fin de la première semaine du développement, le blastocyste est dans la
|
m
o
cavité utérine
.c
s
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re
❑ e. L’axe céphalo-caudal est mis en place dès la fin de la premiere
` semaine du
p
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o
.w
développement
s
in
c
e
d
D’après concours Caen
e
m
s
e
rd
o
310 Parmi les évènements suivants, lequel(lesquels) a(ont) lieu au cours de la 1ère se-
s
e
tr
❑ b. La segmentation.
e
M
s
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❑ c. L’implantation.
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o
s
re
❑ e. La perte de la totipotence.
m
o
.c
k
o
l’œuf humain ?
in
c
e
d
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❑ a. La fécondation.
M
s
e
rD
❑ b. La segmentation.
o
s
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T
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❑ c. La différenciation du syncytiotrophoblaste.
/L
m
o
.c
❑ d. La différenciation du cytotrophoblaste
k
o
o
b
e
❑ e. La compaction.
c
a
.f
w
w
UE2
313 Concernant le blastocyte à 13 jours :
❑ a. Le lécithocèle primaire est visible.
❑ b. On peut observer le cœlome extra-embryonnaire en formation.
❑ c. Le cytophoblaste se développe et forme des cordons de cellules.
❑ d. L’embryon est tridermique dans certaines zones.
❑ e. L’embryon est tridermique dans certaines zones.
D’après concours Nantes
Annexes embryonnaires
318 Parmi les propositions suivantes concernant le placenta, dire laquelle est inexacte :
❑ a. La croissance du placenta est permise par la prolifération du cytotrophoblaste.
❑ b. La croissance du placenta permet l’augmentation des échanges fœto-maternels.
❑ c. La maturation du placenta permet l’augmentation des échanges fœto-maternels.
❑ d. La maturation du placenta int éresse principalement les villosités crampon.
❑ e. La maturation du placenta diminue l’épaisseur de la barrière placentaire.
D’après concours Paris 7
UE2
meaux monozygotes qui se séparent le plus précocément.
D’après concours Paris 7
325 Dans quel ordre apparaissent les structures suivantes dans l’œuf humain :
1. Allantoı̈de. 2. Amnios. 3. Lécithoc èle secondaire. 4. Trophoblaste.
❑ a. 1-2-4-3. ❑ b. 2-4-1-3. ❑ c. 4-2-3-1.
❑ d. 3-4-2-1. ❑ e. 4-3-2-1.
D’après concours Brest
390 Énoncés • UE 2
UE2
❑ e. Le pédicule formera ensuite le cordon ombilical qui permet la nutrition de l’em-
bryon via le placenta maternel.
D’après concours Dijon
UE2
340 Concernant les somites :
❑ a. Leur nombre permet de déterminer l’ âge de l’embryon.
❑ b. Ils sont à l’origine des vertèbres.
❑ c. Ils sont à l’origine des muscles striés des membres.
❑ d. Ils sont à l’origine du muscle strié cardiaque.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
344 Sur la figure ci-dessous, parmi les structures suivantes, la(les)quelle(s) fait(font) par-
tie du tube neural ?
394 Énoncés • UE 2
345 Chez l’embryon de Poulet, si l’on marque les cellules du croissant de Koller avec un
marqueur fluorescent, on peut suivre leur lignage. On observe :
❑ a. qu’elles participent à la formation du nœud.
❑ b. qu’elles participent à la formation de la ligne primitive.
❑ c. qu’elles participent à la formation de l’épiblaste.
❑ d. qu’elles s’incorporent à l’aire opaque.
❑ e. qu’elles s’incorporent à l’aire pellucide.
D’après concours Paris 6
UE2
l’individu.
❑ e. L’él ément 6 donnera l’ensemble de la paroi du tube digestif.
D’après concours Caen
351 Les affirmations suivantes portent sur Shh (Sonic Hedgehog) et son rôle dans le bour-
geon de membre d’un tétrapode. Laquelle (ou lesquelles) est (sont) vraie(s) ?
396 Énoncés • UE 2
352 Parmi les propositions suivantes concernant les œufs à développement mosaı̈que,
la(es)quelle(s) est(sont) exacte(s) ?
❑ a. Le devenir et les caractéristiques des cellules sont déterminés à chaque division.
❑ b. Des déterminants cytoplasmiques sont présents dans les cellules et peuvent
réguler les déficiences.
❑ c. L’environnement régule la destinée des cellules.
❑ d. La division cellulaire peut être asym étrique.
❑ e. La spécification autonome est responsable de ce développement.
D’après concours Paris 6
4. Reproduction
Généralités sur la reproduction
353 Concernant la reproduction :
❑ a. La scissiparité produit des êtres génétiquement identiques.
❑ b. La scissiparité est un mode de reproduction agame.
❑ c. La scissiparité peut succéder a` une reproduction sexuée.
❑ d. En règle g én érale, les animaux hermaphrodites échangent leurs gamètes.
❑ e. Une reproduction sexuée implique l’union de gamètes mâle et femelle.
D’après concours Nantes
UE2
❑ a. Schizogonie et gemmiparité interne sont des termes synonymes.
❑ b. La schizogonie est un mode de reproduction caractéristique des mammiferes.
`
❑ c. Schizogonie et scissiparité sont des termes synonymes.
❑ d. L’autofécondation est un mode de reproduction sexuée.
❑ e. Après le 13e jour de développement, une scission de l’embryon aboutit à la
formation de jumeaux dits faux jumeaux.
D’après concours Nantes
UE2
❑ c. Les crossing over se produisent pendant la métaphase de la méiose.
❑ d. Le premier globule polaire est expulsé avant la fécondation.
❑ e. Un ovocyte II peut atteindre 180 µm de diamètre.
D’après concours Nantes
369 La méiose :
❑ a. est un processus de division cellulaire observé uniquement dans les gonades.
❑ b. permet d’obtenir des cellules haploı̈des à partir de cellules diplo¨ıdes.
❑ c. utilise des procéd és de division identique à ceux de la méiose.
❑ d. est identique chez le mâle et la femelle en terme de rendement de gam ètes
produits à partir des cellules diploı̈des.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE2
❑ e. se termine par une région dilatée, l’ampoule.
D’après concours Paris 6
378 Parmi les propositions suivantes concernant les œstrogènes, une seule est inexacte,
laquelle ?
❑ a. Le taux d’œstrogènes circulants augmente régulièrement chez la femme
enceinte.
❑ b. Ils sont synthétisés par l’unité fœtoplacentaire.
❑ c. Le taux d’oe striol dans le sang maternel reflète le métabolisme fœtal.
❑ d. L’œtriol permet la préparation de la glande mammaire à l’allaitement.
❑ e. L’œstradiol favorise la croissance utérine.
D’après concours Paris 7
UE2
D’après concours Grenoble
UE2
❑ e. Le pronucléus mâle apparaı̂t avant l’expulsion du deuxième globule polaire.
D’après concours Brest
391 Parmi les propositions suivantes intéressant le transfert trans-placentaire des immu-
noglobulines, une seule est inexacte, laquelle ?
❑ a. Il est maximal au troisième trimestre de la grossesse.
❑ b. Il permet une immunisation passive du fœtus.
❑ c. Il s’effectue par transport actif.
❑ d. Seules les IgM maternelles passent la barrière placentaire.
❑ e. Il peut représenter un danger pour le fœtus d’une femme rh´esus n égatif.
D’après concours Paris 7
406 Énoncés • UE 2
395 Parmi les propositions suivantes relatives à l’endomètre, laquelle (lesquelles) est (sont)
exacte(s) ?
❑ a. Son épithélium est composé d’une seule couche de cellules.
❑ b. Sa zone fonctionnelle est variable en fonction de la date du cycle.
❑ c. Son cycle comprend 3 périodes.
❑ d. Sa phase de prolifération coı̈ncide avec le développement folliculaire.
❑ e. Sa phase sécrétoire se déroule à partir du premier jour de cycle.
D’après concours Paris 6
396 Parmi les propositions suivantes relatives à l’exocol de l’utérus, laquelle (lesquelles)
est (sont) exacte(s) ?
UE 2 • Énoncés 407
UE2
❑ e. Sa muqueuse est séparée de cellule du corps de l’utérus par une r égion dite
zone de jonction .
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
QCM n◦2 à 4 : Le schéma suivant représente le transport de glucose dans les cellules intes-
tinales :
UE2
❑ c. Dans le pore représenté en 3, le Na+ sort de la cellule contre son gradient de
concentration.
❑ d. Dans le pore représenté en 3, le K+ entre dans la cellule dans le sens de son
gradient de concentration.
❑ e. Le pore représenté en 3 peut correspondre à une pompe ATPase.
D’après concours Montpellier 1
6 Concernant le cytosquelette :
❑ a. Les filaments intermédiaires sont des él éments polarisés du cytosquelette.
❑ b. Les microtubules ont une structure polarisée.
❑ c. Un microtubule est formé de 13 protofilaments organisés de façon antiparallèle.
❑ d. L’alpha-actinine est une protéine impliquée dans la formation de faisceaux
contractiles.
❑ e. Un axonème ciliaire contient nécessairement deux microtubules centraux et
neuf paires de microtubules périphériques.
D’après concours Montpellier 1
410 Concours blancs • UE 2
UE2
❑ d. Une caspase activée est composée de deux hétérodimères.
❑ e. Le complexe DISC (death induced signaling complex) inhibe la formation de
FLIP.
D’après concours Paris 11
13 Concernant le peroxysome :
❑ a. C’est le seul organite, avec la mitochondrie, fournissant l’oxygène de la cellule.
❑ b. Il est alimenté par des vésicules provenant de l’appareil de Golgi.
❑ c. Des enzymes à cytochrome P450 sont localisées sur la face cytosolique de sa
membrane.
❑ d. C’est le seul organite, avec la mitochondrie, contenant la catalase.
❑ e. Il est détruit par autophagie au niveau des phagosomes.
D’après concours Paris 11
QCM n◦17 à 25 : La maladie de Parkinson (MP) est une maladie neurodégénérative ca-
ractérisée par des troubles du mouvement, des troubles cognitifs et des dépôts de synucléine
dans les régions corticales et subcorticales du cerveau.
Des mutations du gène de la parkine, une E3 ubiquitine ligase, sont impliquées dans des
formes familiales de MP.
Une équipe de chercheurs vise à élucider le rôle éventuel de la synucléine, dont il existe deux
isoformes α et β, et de la parkine dans la dégénérescence des neurones observée dans la MP.
Un modèle de lignée neuronale immortalisée de rat est établi à cette fin. La lignée neuronale
de rat peut être infectée par différents lentivirus codant des protéines distinctes (GFP : Green
Fluorescent Protein ; Parkin : parkine humaine).
Les cellules infectées expriment alors la protéine correspondante. Les cellules sont également
transfectées par des plasmides codant l’α- ou la β-synucléine humaines (α-syn ou β-syn) ou
par le plasmide vide (Vector).
Cette approche technique permet d’exprimer soit de manière isolée, soit conjointement sy-
nucléine et parkine humaines dans des neurones hétérologues.
D’après concours Paris 5
UE2
Figure 2. Western blot des lign ées neuronales exprimant ou non l’α ou la β-nucl éine dans
différentes conditions expérimentales. À droite : Ac de r évélation. En dessous : plasmides
transfectés dans les cellules (Vector, α-syn et β-syn) et nature des lentivirus ayant infect é les
cellules (Lenti-GFP et Lenti-Parkin). MG132 inhibiteur du protéasome.
Figure 3. Western blot des fractions cellulaires solubles et insolubles des lignées neuronales
exprimant ou non l’α ou la β-synucléine dans différentes conditions exp érimentales. À droite,
Ac de révélation. En dessous : plasmides transfectés dans les cellules (Vector, α-syn et β-syn)
et nature des lentivirus ayant infectés les cellules (Lenti-GFP et Lenti-Parkin). MG132 : in-
hibiteur du protéasome.
414 Concours blancs • UE 2
21 La tubuline :
❑ a. peut exister sous forme de monomère ou de polymère.
❑ b. est un constituant des filaments intermédiaires.
❑ c. existe sous forme de monomères α ou β.
❑ d. forme les microtubules polarisés.
❑ e. Aucune de ces réponses n’est juste.
UE 2 • Concours blancs 415
Des auteurs cherchent si la synucléine et la parkine favorisent la dég énérescence des neurones
par altération du cytosquelette dans la MP.
Dans cet objectif, les microtubules des neurones sont marqués par immunofluorescence di-
recte.
L’analyse semi-quantitative de la fluorescence émise par les cellules et intégrée par un mi-
croscope confocal est présentée dans le graphe suivant ; il représente la densité des neurites
(axones ou dendrites) des neurones placés dans différentes conditions experimentales
´ (Figure
5).
Il est vérifié au préalable en microscopie que les neurones étudiés présentent bien un réseau
organisé de tubuline dans leurs prolongements (neurites), reflétant le bon état de leur cytos-
quelette.
24 D’après la Figure 5 :
❑ a. L’état du cytosquelette neuronal, évalué sur la densité relative des neurites, est
modifié significativement dans certaines conditions expérimentales.
❑ b. La densité des neurites est diminuée significativement en pr ésence d’α-
synucléine et de MG132.
❑ c. En présence de β-synucléine, de parkine et de MG132, la densit é des neurites
est significativement augmentée par rapport au témoin sans parkine.
❑ d. Il existe des altérations du cytosquelette dans les cellules accumulant la parkine
et l’α-synucléine non dégradées par le proteasome.
´
❑ e. Aucune de ces réponses n’est juste.
26 Parmi les propositions suivantes relatives aux méthodes de l’histologie classique, quel
est l’ordre exact des temps successifs de la technique de routine :
❑ a. Montage, fixation, inclusion, coupe, coloration.
❑ b. Fixation, montage, inclusion, coupe, coloration.
UE2
❑ c. Fixation, inclusion, montage, coupe, coloration.
❑ d. Fixation, inclusion, coupe, coloration, montage.
❑ e. Fixation, inclusion, coupe, montage, coloration.
D’après concours Paris 12
28 Les entérocytes :
❑ a. possèdent de nombreuses microvillosités.
❑ b. sont responsables de la synthèse de mucines.
❑ c. sont unis par des complexes de jonction.
❑ d. sont associés à la membrane basale par des intégrines.
❑ e. constituent un épithélium pseudostratifié.
D’après concours Paris 6
29 Parmi les épithéliums de revêtement suivants, quels sont ceux qui possèdent des cellules
ciliées ?
❑ a. Endothélium vasculaire.
❑ b. Épithélium respiratoire.
❑ c. Épithélium gastrique.
❑ d. Épithélium urinaire.
❑ e. Épithélium des trompes utérines.
D’après concours Paris 5
30 Concernant l’épiderme :
❑ a. C’est un épith élium pavimenteux, stratifié, kératinisé et composé.
418 Concours blancs • UE 2
31 Quelle est la proposition fausse ? Le pancréas exocrine est une glande composée multi-
lobulée, acineuse, ramifiée, séreuse, à s écrétion mérocrine, innervée par le système vég étatif ;
en microscopie électronique à transmission, on y observera les él éments suivants :
❑ a. Des cellules de Schwann.
❑ b. Des fibroblastes.
❑ c. Des complexes de jonction reliant les cellules séreuses.
❑ d. Des gouttelettes lipidiques libérées par les cellules séreuses.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
32 Les plasmocytes :
❑ a. sécrètent des immunoglobulines.
❑ b. ont un cytoplasme basophile car riche en réticulum endoplasmique granuleux.
❑ c. sont présents dans les chorions.
❑ d. correspondent à la différenciation terminale des lymphocytes T.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE2
35 Concernant la phagocytose :
❑ a. Les cellules phagocytaires peuvent changer de structure pour adhérer à un corps
étranger.
❑ b. Les cellules phagocytaires peuvent se déplacer au sein des tissus.
❑ c. Les pseudopodes des phagocytes sont dépourvus de granulations.
❑ d. Le contenu du phagosome est de meme ˆ composition que le milieu
extracellulaire.
❑ e. Le nombre de granulations contenues dans le cytoplasme des phagocytes aug-
mente après la phagocytose.
D’après concours Paris 5
39 Les cardiomyocytes :
❑ a. sont fusiformes.
❑ b. présentent des jonctions nexus.
❑ c. sont dépourvus de réticulum sarcoplasmique.
❑ d. se renouvellent.
❑ e. comportent un noyau sphérique.
D’après concours Paris 11
40 Concernant le rhabdomyocyte :
❑ a. La majeure partie du cytoplasme est occupée par des myofibrilles.
❑ b. Les myofibrilles sont des cylindres d’un diamètre voisin du nanomètre.
❑ c. Sa longueur peut atteindre plusieurs centimètres.
❑ d. L’alternance de disques clairs et sombres observables au microsope optique est
bien visible sur une coupe transversale.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Embryologie
|
m
o
c
❑ c. comporte une première différenciation des blastomères selon leur situation dans
t.
o
UE2
p
s
le bouton embryonnaire ou dans le trophectoderme.
g
lo
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❑ d. se déroule en gén éral lors du cheminement de l’embryon dans le tiers distal de
in
c
e
d
la trompe utérine.
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m
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e
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❑ e. Tous les items précédents sont faux.
o
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D’après concours Grenoble
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h
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La figure 6 ci-dessous concerne les deux QCM 44 et 45.
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44 À propos de la figure 6 :
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u
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45 À propos de la figure 6 :
o
o
b
e
c
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❑ c. La flèche 5 d ésigne une cellule associée à ses voisines par des cadhérines.
❑ d. La flèche 6 d ésigne une cellule neurectoblastique.
❑ e. À ce stade, l’ingression entoblastique est achevée.
D’après concours Nantes
48 En embryologie humaine :
❑ a. La gestation dure 39 semaines et l’accouchement intervient à la 41 e semaine
d’aménorrhée.
❑ b. Seul l’épiblaste primitif est à l’origine de tissus embryonnaires.
❑ c. Seuls le trophoblaste et l’hypoblaste sont à l’origine de tissus extra-
embryonnaires.
❑ d. L’embryogenèse s’achève avec la mise en place des 3 feuillets primitifs (donc
en fin de gastrulation).
❑ e. La morphogenèse est achevée en fin de periode
´ embryonnaire.
D’après concours Clermont-Ferrand
49 Spemann et Mangold ont greffé la l èvre dorsale d’une blastula issue d’une esp`ece non
pigmentée dans la région ventrale d’une blastula d’une espèce pigmentée. Parmi les tissus
suivants, le(s)quel(s) dérive(nt) de l’hôte ?
❑ a. plancher du tube neural.
❑ b. toit du tube neural.
❑ c. notochorde.
UE 2 • Concours blancs 423
UE2
❑ a. Le tube neural sus-jacent ne se développe pas.
❑ b. Le tube neural se développe et sa polarité est inversé.
❑ c. Le tube neural se développe et une seconde plaque du plancher du tube neural
apparait.
❑ d. Le tube neural se développe sans différenciation de sa plaque du plancher.
❑ e. Des motoneurones se développent latéralement au tube neural.
D’après concours Paris 6
Reproduction
52 Le spermatozoı̈de :
❑ a. Le centriole distal du spermatozoı̈de participe à la formation du spermaster.
❑ b. L’acrosome contient des enzymes qui seront utilisées lors de l’acquisition du
pouvoir fécondant.
❑ c. Les mitochondries de la pièce intermédiaire seront utilisées pour la synthèse
d’ATP nécessaire à la première division mitotique de l’œuf fécondé.
❑ d. Au cours de la capacitation qui se fait au contact de l’ovocyte, on assiste à des
modifications biochimiques de la membrane plasmique du spermatozoı̈de.
❑ e. Aucune réponse ne convient.
D’après concours Paris 7
53 La folliculogenèse :
❑ a. Se déroule dans la zone médullaire de l’ovaire.
❑ b. Est l’évolution du stade de follicule primaire au follicule antral.
❑ c. Est régul ée par les gonadotrophines hypophysaires
❑ d. Met en œuvre des mécanismes d’apoptose dans la dégénérescence des follicules
immatures
424 Concours blancs • UE 2
54 On observe avec un fréquence d’environ 1/1000 dans la population g énérale, des indivi-
dus mâles dont la formule chromosomique est 47, XXY et comportent donc 47 chromosomes
dont 3 chromosomes sexuels :
❑ a. Cette formule chromosomique peut etre
ˆ la cons équence de la fécondation d’un
spermatozoı̈de contenant 23 chromosomes dont un Y (23, Y) et d’un ovocyte
contenant 24 chromosomes dont deux X (24, XX).
❑ b. Cette formule chromosomique peut etre
ˆ la cons équence de la fécondation d’un
spermatozoı̈de contenant 23 chromosomes dont un X (23, X) et d’un ovocyte
contenant 24 chromosomes dont un X et un Y (24, XY).
❑ c. Quand le gamète m âle à l’origine de la f écondation contient 24 chromosomes
dont un X et un Y (24, XY), l’anomalie du gamète est due à une non disjonction
en première division de méiose.
❑ d. Quand le gamète m âle à l’origine de la f écondation contient 24 chromosomes
dont un X et un Y (24, XY), l’anomalie du gamète est due à une non disjonction
en deuxième division de méiose.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
55 Chez l’Homme :
❑ a. Les spermatocytes I subissent une division équationnelle.
❑ b. De la division d’un spermatocyte II, résultent deux spermatocytes II.
❑ c. Un spermatocyte II ne repose pas directement sur la membrane basale de
l’épithélium.
❑ d. Les spermatocytes I sont des cellules haploı̈des.
❑ e. Les spermatozoı̈des sont des cellules haplo¨ıdes.
D’après concours Caen
56 Au cours de l’ovogenèse, la cellule sexuelle sera bloqu ée à diff érents stades. Lesquels ?
UE2
58 À propos des cycles hormonal et menstruel :
❑ a. Le pic pré-ovulatoire de LH est précédé par un pic d’oestradiol nécessaire à son
apparition.
❑ b. Les menstruations entraı̂nent la destruction de la totalite´ de l’épithélium de la
muqueuse utérine.
❑ c. La progestérone est nécessaire à la phase de régénération de l’endomètre.
❑ d. La glaire cervicale est permeable
´ aux spermatozoı̈des uniquement en phase
péri-ovulatoire.
❑ e. Le point le plus bas de la courbe thermique se situe immédiatement avant
l’ovulation.
D’après concours Clermont-Ferrand
60 La capacitation :
❑ a. Correspond à des modifications structurales et fonctionnelles rendant le sper-
matozoı̈de apte a` subir la r éaction acrosomique.
❑ b. Se traduit, entre autres, par une augmentation de la fluidité membranaire du
spermatozoı̈de.
❑ c. Suppose une entree ´ massive de Na+ à l’origine des modifications
membranaires.
❑ d. Conduit à une inactivation des canaux potassiques.
❑ e. Conduit à une activation de la voie adénylcyclase/AMPc/PKa.
D’après concours Bordeaux
426 Concours blancs • UE 2
64 Concernant la mitochondrie :
❑ a. La cardiolipine est un lipide de la membrane mitochondriale interne.
❑ b. Elle coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse des
hormones stéroı̈des.
❑ c. Comme le réticulum endoplasmique lisse et le peroxysome, elle est le siège de
réactions de détoxification.
❑ d. L’ADN mitochondrial code 13 protéines mitochondriales.
❑ e. Elle est détruite par autophagie au niveau des peroxysomes.
D’après concours Paris 11
UE 2 • Concours blancs 427
UE2
membrane plasmique, est composé d’acides amin és hydrophiles.
❑ c. Dans un homogénat de tissu présentant une r éponse physiologique à la présence
d’une hormone, cette hormone peut former des liaisons spécifiques mais aussi
des liaisons non spécifiques.
❑ d. L’inactivation d’un complexe récepteur-ligand peut se faire par phosphorylation
et/ou internalisation du récepteur.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
66 Vous voulez observer la mobilité des cils des cellules de l’épithélium respiratoire d’un
enfant atteint d’infections pulmonaires à r épétition ; vous utilisez :
❑ a. un étalement de cellules fixées et color ées par la méthode de Papanicolaou.
❑ b. le microscope électronique à transmission.
❑ c. une coupe tissulaire réalisée après biopsie bronchique.
❑ d. le microscope à contraste de phase.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
70 Dans différents processus cellulaires, des prot éines peuvent être clivées par des en-
zymes. Une protéine est susceptible d’être cliv ée en peptides par :
❑ a. Une protéase.
❑ b. Une ligase.
❑ c. Une caspase.
❑ d. Une ribonucléase.
❑ e. Le protéasome.
D’après concours Paris 6
72 Anaphase de mitose :
❑ a. L’anaphase A et l’anaphase B peuvent être concomitantes.
❑ b. L’anaphase peut donner naissance à 2 cellules aneuploı̈des en cas d’anomalie
d’un kinétochore.
❑ c. L’anaphase est lancée après l’inactivation de l’APC.
❑ d. L’anaphase A, par raccourcissement des microtubules kinétochoriens, permet
l’éloignement des p ôles du fuseau.
❑ e. En fin d’anaphase le MPF est inactif.
D’après concours Paris 6
UE2
D’après concours Caen
76 La lame basale :
❑ a. Est une condensation de la matrice extracellulaire du tissu conjonctif.
❑ b. Apparaı̂t, en microscopie optique, constituée de trois couches.
❑ c. Est constituée, entre autre, de collag`ene IV.
❑ d. Est impliquée dans le développement et le fonctionnement de l’épithélium sus-
jacent.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
79 Concernant la mitochondrie :
❑ a. La mitochondrie est capable de synthétiser la totalité de ses propres protéines.
❑ b. Le transfert des électrons permet l’accumulation des ions H+ dans la matrice
mitochondriale.
❑ c. En conditions aérobie, la phosphorylation oxydative n’est pas la source d’ATP
de la cellule.
❑ d. Les maladies liées à l’ADN mitochondrial touchent les deux sexes.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
81 Parmi les propriétés suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) commune(s) aux canaux
ioniques ligand-dépendants et aux transporteurs GLUT ?
UE 2 • Concours blancs 431
UE2
D’après concours Paris 6
Histologie
UE2
❑ a. Fibrocytes.
❑ b. Fibres de collagène de type I.
❑ c. Cristaux d’hydroxyapatite.
❑ d. Ponts filamenteux.
❑ e. Aucune proposition exacte.
D’après concours Paris 11
93 Les fibroblastes :
❑ a. Présentent des dispositifs de jonction.
❑ b. Synthétisent des protéines de la matrice extracellulaire.
❑ c. Peuvent se déplacer.
❑ d. Sont incapables de se diviser.
❑ e. Sont reliés entre eux par des jonctions nexus.
D’après concours Paris 11
434 Concours blancs • UE 2
95 Concernant le pancréas :
❑ a. C’est une glande mixte.
❑ b. C’est une glande lobulée.
❑ c. Les acini pancréatiques sont des unités sécrétrices de type exocrine, à sécrétion
séreuse.
❑ d. Le parenchyme pancréatique contient des canaux excr éteurs.
❑ e. Les ilôts de Langerhans correspondent à des formations endocrines d’architec-
ture trabéculaire, dont certaines cellules élaborent de l’insuline.
D’après concours Paris 5
98 Quelle est la proposition exacte ? Le glycocalyx d’une cellule épithéliale d’un épithélium
simple :
❑ a. est renouvelé lors de l’exocytose.
❑ b. S’est formé sur la face cytosolique des membranes golgiennes.
❑ c. Est mis en évidence par le PAS en microscopie électronique.
❑ d. S’échange entre le p ôle apical et le pôle basal.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
UE 2 • Concours blancs 435
UE2
❑ d. L’objectif de cette technique est d’évaluer la fragmentation de l’ADN nucléaire.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Paris 5
100 Quelle est la proposition exacte ? On étudie la surface d’un épithélium comportant
des cellules ciliées grâce au microscope électronique à balayage :
❑ a. Pour cela il faut d’abord réaliser un immunomarquage de la surface.
❑ b. On pourra détecter les corpuscules basaux des cils vibratiles.
❑ c. On ne pourra pas observer la dynamique du battement ciliaire des cellules
ciliées.
❑ d. On pourra observer la présence des desmosomes entre les cellules.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
Embryologie
103 Parmi les gènes de Drosophile suivants, lesquels ont (lequel a) un gène homologue
qui s’exprime dans l’ectoderme du bourgeon de membre des embryons de vertébrés ?
❑ a. Hunchback. ❑ b. Wingless. ❑ c. Dorsal. ❑ d. Engrailed.
436 Concours blancs • UE 2
UE2
❑ c. Elle envoie des cloisons incomplètes délimitant les cotylédons.
❑ d. Elle est perforée par les vaisseaux spiralés maternels.
❑ e. Elle correspond au point d’ancrage des villosités crampons.
D’après concours Clermont-Ferrand
109 Quel est le bon déroulement chronologique (du plus précoce au plus tardif) ?
❑ a. Compaction – Dég én érescence de la vésicule ombilicale primaire - Nidation –
Formation de la ligne primitive - Soulèvement embryonnaire.
❑ b. Compaction – Nidation – Dégénérescence de la v ésicule ombilicale primaire –
Formation de la ligne primitive - Soulèvement embryonnaire.
❑ c. Compaction – Nidation – Soulèvement embryonnaire - Dég énérescence de la
vésicule ombilicale primaire – Formation de la ligne primitive.
❑ d. Nidation – Compaction - Dég énérescence de la vésicule ombilicale primaire -
Soulèvement embryonnaire - Formation de la ligne primitive.
❑ e. Nidation – Compaction - Dég énérescence de la vésicule ombilicale primaire -
Formation de la ligne primitive - Soulèvement embryonnaire.
D’après concours
110 Vous injectez un colorant dans une cellule du nœud de Hensen, parmi les cellules
suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) provenir de cette cellule initiale ?
❑ a. Mélanocyte.
❑ b. Cellule de la notochorde.
❑ c. Cellule des ilots bêta du pancréas.
❑ d. Motoneurones.
❑ e. Cellule de Merkel.
D’après concours Paris 6
Reproduction
111 La méiose :
❑ a. La méiose consiste dans l’ordre en une division réductionnelle et une division
équationnelle, sans duplication du centrosome entre les deux divisions.
❑ b. La méiose consiste dans l’ordre en une division équationnelle et une division
réductionnelle, avec duplication du centrosome entre les deux divisions.
❑ c. La méiose consiste dans l’ordre en une division équationnelle et une division
réductionnelle, sans duplication du centrosome entre les deux divisions.
438 Concours blancs • UE 2
UE2
116 Concernant les spermatozoı̈des :
❑ a. L’acrosome se forme à partir de l’appareil de Golgi.
❑ b. La formation de l’acrosome se produit au stade de spermatocyte I.
❑ c. La formation de l’acrosome intervient au cours de la spermiogenèse.
❑ d. L’acrosome contient des hydrolases.
❑ e. L’acrosome est moulé sur le p ôle antérieur du noyau.
D’après concours Caen
120 Selon les normes définies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2010),
l’éjaculat contient :
❑ a. Au minimum 15 millions/mL de spermatozoı̈des.
❑ b. Au minimum 1 million de leucocytes/mL.
❑ c. Au minimum 28% de spermatozoı̈des vivants.
❑ d. Au maximum 10% de spermatozoı̈des mobiles progressifs.
❑ e. Au minimum 40% de spermatozoı̈des mobiles.
D’après concours Clermont-Ferrand
QCM n◦ 121 à 137 : Cette partie, sur la biologie cellulaire, est entièrement d’après concours
Paris 5, afin de montrer comment peut être organisé un sujet axé autour d’études de docu-
ments formant un tout cohérent.
Ce type de QCM (d’après documents) est de plus en plus courant dans certaines facultés
pour la partie biologie cellulaire de l’UE2.
D’après concours Paris 5
On se propose dans cette partie d’étudier l’effet d’une nouvelle mol écule extraite d’une plante
amazonienne, appelée provisoirement TF, sur les cellules HeLa.
UE2
❑ b. une culture primaire.
❑ c. Une culture secondaire.
❑ d. Une culture organotypique.
❑ e. Une lignée cellulaire immortelle.
L’effet éventuellement cytotoxique de TF est d’abord testé en exposant les cellules HeLa à
des concentrations croissantes de TF, de 10 à 100 µg/mL, pendant 24, 48 ou 72 heures et en
mesurant la viabilité des cellules à l’aide d’une technique de coloration vitale après comp-
tage.
Figure 1. Viabilité des cellules HeLa exprimée en pourcentage ( cell viability ) par rapport
aux cellules non traitées (100%) aux trois temps de contact avec la TF selon les concentra-
tions indiquées en abscisse.
Afin de déterminer si TF est capable d’exercer une activité anti-proliférative sur les cellules
HeLa, les cellules sont exposées pendant 24 heures à des concentrations de TF de 40, 60 ou
80 µg/mL puis sont perméabilisées à l’aide d’un détergent doux et enfin, après marquage,
analysées par cytométrie de flux en même temps que des cellules non traitées ( untreated ).
126 Quelle(s) technique(s) pourrai(en)t être mise(s) en œuvre pour étudier les variations
quantitatives de l’ADN au cours du cycle cellulaire ?
❑ a. Microscopie à contraste de phase.
❑ b. Autoradiographie après incorporation de thymidine tritiée.
❑ c. Méthode TUNEL.
❑ d. Ultracentrifugation différentielle.
❑ e. Microscopie électronique apres` cryofracture.
UE 2 • Concours blancs 443
UE2
❑ e. La durée de la phase S est une constante de l’espèce.
Afin d’examiner certains acteurs du cycle cellulaire, les cellules exposées à 40, 60 et 80
µg/mL de TF pendant 24 heures sont lys ées et les extraits protéiques ainsi obtenus sont ana-
lysés par Western blot en comparaison avec des extraits cellulaires non traites
´ (-).
Sont examinées plus sp écifiquement les protéines Cdc25C, cycline B, p21 et l’actine. Les
intensités relatives des bandes par rapport aux cellules non traitées sont représentées sous
forme d’histogramme.
444 Concours blancs • UE 2
UE2
contrôle du cycle cellulaire.
❑ d. Ces résultats contredisent l’analyse en cytométrie de flux de la figure 2.
❑ e. Ces résultats ne contredisent pas l’hypoth èse d’un blocage du cycle cellulaire à
la transition G2/M.
Des cellules HeLa sont incubées pendant 48 heures avec de la TF à des concentrations de 40,
60 ou 80 µg/mL, puis, pendant la dernière heure, avec du Mito Tracker. Le Mito Tracker dif-
fuse passivement à travers la membrane plasmique de la cellule et s’accumule spécifiquement
dans les mitochondries dont la chaˆıne respiratoire est fonctionnelle. Les cellules sont ensuite
analysées par cytométrie de flux afin de mesurer leur intensité de fluorescence.
Figure 5. Les histogrammes représentent les mesures relatives des intensites ´ des bandes du
Western-blot situées immédiatement au-dessus pour les quatre prot éines étudiées. De gauche
à droite : cellules non traitées (-) puis TF = 40, 60 ou 80 µg/mL. L’intensit é des bandes en
ordonnée ( pixel density ) observées dans les cellules non traitées est considérée égale à 1,
soit 100%.
L’astérisque (*) signifie que la moyenne considér ée est statistiquement différente de celle du
témoin non traité (-).
UE2
136 Concernant les résultats présentés dans la figure 5 :
❑ a. Ces résultats ne sont pas en faveur de l’induction de l’apoptose dans les cellules
exposées au TF.
❑ b. Ces résultats sont coh érents avec ceux obtenus après incubation des cellules
avec le Mito Tracker.
❑ c. Ces résultats d émontrent que le fonctionnement de la chaı̂ne respiratoire est
altéré.
❑ d. L’augmentation de Bax est une conséquence de l’augmentation de la caspase-3.
❑ e. L’accumulation de caspase-9 suppose une activation préalable de l’apoptosome.
D’après concours
137 Concernant l’observation des cellules ayant subi le traitement décrit ci-dessus :
❑ a. L’observation des cellules doit être r éalisée avec un microscope à fond clair.
❑ b. Le nucléole apparait seul fluorescent.
❑ c. La chromatine des cellules en interphase et en mitose est fluorescente.
❑ d. Des cellules présentent un noyau fragmenté.
❑ e. Il est possible de distinguer par l’observation microscopique les cellules en G1
des cellules en cours de phase S.
Histologie
138 Quelles sont les deux propositions fausses ? Pour déterminer la nature lysosomiale
d’un organite cellulaire par rapport à un grain de sécretion,
´ on peut :
❑ a. Détecter l’activité phosphatase acide par histoenzymologie.
❑ b. Détecter les protéines membranaires spécifiques du lysosome par
immunocytochimie.
❑ c. Mettre en évidence dans l’organite, l’ARNm de la phosphatase acide par hybri-
dation in situ.
❑ d. Étudier sa structure au microscope électronique à balayage.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
448 Concours blancs • UE 2
140 L’épiderme :
❑ a. Est pseudostratifié.
❑ b. Est pavimenteux.
❑ c. Comporte des mélanocytes.
❑ d. Comporte des granulocytes.
❑ e. Se renouvelle à partir de la membrane basale.
D’après concours Paris 11
145 L’ostéoı̈de :
UE2
❑ a. Est synthétisé par les ostéoclastes.
❑ b. Est synthétisé par les ostéoblastes.
❑ c. Comporte des fibres de collagène de type I.
❑ d. Comporte des cristaux d’hydroxyapatite.
❑ e. Correspond à la matrice osseuse organique.
D’après concours Paris 11
146 Quelles sont les deux propositions fausses ? Dans un ostéoclaste actif, on peut mettre
en évidence :
❑ a. Les pompes à proton dans la membrane cytoplasmique de la bordure en brosse.
❑ b. Les noyaux par observation au microscope optique, après coloration à
l’hématoxyline-éosine.
❑ c. Des vésicules matricielles libér ées dans l’espace extracellulaire par observation
au microscope électronique à transmission.
❑ d. Le réticulum endoplasmique granuleux synthétisant le collagène I.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
148 Quelle est la proposition exacte ? Dans un ganglion sympathique observé en micro-
copie électronique à transmission :
❑ a. On ne voit pas de synapse.
❑ b. On ne voit pas de fibrilles de collagène.
❑ c. On ne voit pas d’astrocytes.
❑ d. On ne voit pas de cellules de Schwann.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
450 Concours blancs • UE 2
Embryologie
UE2
cellulaires.
❑ d. Les cellules internes de l’embryon vont donner l’épiblaste et l’hypoblaste et
sont les cellules progénitrices de l’embryon.
❑ e. Au cours de la segmentation ce sont uniquement les ARN maternels qui
s’expriment.
D’après concours Paris 7
155 Tous les éléments suivants entrent dans la constitution du cordon ombilical primitif
(à la fin de la 4e semaine du développement) sauf un, lequel ?
❑ a. amnios. ❑ b. mésoblaste extra-embryonnaire.
❑ c. coelome interne. ❑ d. canal vitellin. ❑ e. allantoı̈de.
D’après concours Paris 7
159 Parmi les évènements suivants, le(s)quel(s) survien(nen)t pendant la premi ère se-
maine du développement chez l’Homme ?
❑ a. Divisions cellulaires symétriques.
❑ b. Mise en place de l’axe céphalo-caudal.
❑ c. Mise en place de l’axe dorso-ventral.
❑ d. Éclosion.
❑ e. Cavitation.
D’après concours Caen
160 Parmi les structures suivantes, laquelle (lesquelles) peut (peuvent) induire un deuxième
axe nerveux ?
❑ a. La lèvre dorsale du blastopore chez les amphibiens.
❑ b. La zone marginale postérieure des oiseaux.
❑ c. Le centre de Spemann des amphibiens.
❑ d. Le nœud de Hensen des amniotes.
❑ e. La notochorde.
D’après concours Paris 6
161 Parmi les évènements suivants, lequel (lesquels) se déroule(nt) pendant la quatrième
semaine du développement ?
❑ a. Fusion des plis neuraux.
❑ b. Mise en place du processus notochordal.
❑ c. Somitogenèse.
❑ d. Formation de l’allanto¨ıde.
❑ e. Formation de la paroi ventrale du corps.
162 Le blastocyste :
❑ a. Correspond au stade 4 cellules.
❑ b. Comprend un seul type cellulaire
❑ c. Se présente comme une sphère creuse avec une cavité centrale remplie de
liquide.
❑ d. Assimile le glucose.
❑ e. Synthétise de nombreuses protéines
D’après concours Paris 6
UE 2 • Concours blancs 453
UE2
naisons gén étiques qui ont lieu en méiose I.
❑ c. est composée de deux divisions successives, chacune précédée d’une phase de
réplication de l’ADN (phase S).
❑ d. permet le passage de l’haploı̈die à la diploı̈die
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
164 La fécondation :
❑ a. L’entrée du spermatozo¨ıde dans l’ovocyte est suivie d’une lyse de la membrane
nucléaire du gamète mâle et de tous les organites intracellulaires.
❑ b. L’ovocyte acheve ` sa deuxième division de méiose après l’entrée du sperma-
tozo¨ıde.
❑ c. Chaque pronoyau subit une réplication de l’ADN environ 4 heures après le
début de l’activation ovocytaire.
❑ d. Il y a fusion complète des deux pronoyaux au centre de l’ovocyte humain
fécondé.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
UE2
172 Parmi les propositions suivantes concernant la période de fécondabilité, laquelle (les-
quelles) est (sont) exacte(s) ?
❑ a. Elle dépend de la date d’ovulation.
❑ b. Elle dépend de la durée de la survie des spermatozoı̈des.
❑ c. Elle dépend de la durée de la survie de l’ovocyte.
❑ d. Elle dépend de la durée des règles.
❑ e. Pour un cycle idéal de 28 jours, elle s’étend du 11e au 15e jour.
D’après concours Paris 6
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UE 2 QCM classés (corrigés)
|
1. Biologie cellulaire
m
o
c
t.
o
p
s
g
lo
La cellule
.b
s
in
c
e
d
e
1 ❑ ❑ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
m
✘a. ✘b.
s
e
rd
o
Si toutes les cellules possèdent une information gén étique sous forme d’ADN et des ARN as-
s
e
tr
surant différentes fonctions, seules les cellules eucaryotes contiennent des organites (exemple :
e
/l
:/
mitochondries) et un système endomembranaire (exemple : appareil de Golgi).
p
tt
h
|
Le noyau permet également une distinction eucaryote/procaryote.
m
o
.c
s
s
re
p
2 ❑ ❑ b. ❑ c. ❑ ❑ e.
rd
✘a. ✘d.
o
.w
Toute cellule est délimitée par sa membrane plasmique et comporte de l’ADN comme sup-
s
in
c
e
port de l’information hér éditaire.
d
e
Les sources d’énergie peuvent être variables : molécules chimiques min érales ou organiques, m
s
e
rd
lumière..
o
s
e
tr
e
trafic membranaire des protéines revêt différentes modalités chez les eucaryotes et les proca-
tt
h
|
ryotes.
s
in
c
e
d
e
M
3
s
❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑e.
✘
e
rD
o
Les virus sont des organismes acellulaires et n’ont pas de noyau mais ces deux notions ne
s
re
T
sont pas en rapport : les procaryotes sont des cellules sans noyau.
e
/L
s
p
4 ❑ a. ❑b. ❑ ❑ ❑ e.
e
✘ ✘c. ✘d.
c
a
.f
w
La région qui contient l’ADN chez les procaryotes est le nucl éoı̈de.
w
w
|
multiplient par reproduction sexuée faisant intervenir une division cellulaire par m éiose.
e
d
e
M
Dans le règne animal, certains organismes (certaines anémones de mer, certains vers marins,
e
/L
m
certaines lézards) peuvent utiliser une reproduction asexu ée sans méiose. Ces exemples étant
o
.c
Les procaryotes se multiplient par reproduction asexuée (scissiparit é). Aucune fécondation
e
c
a
.f
n’intervient.
w
w
w
|
5 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
Seules les cellules eucaryotes contiennent des organites (exemple : péroxysome) et un systeme
`
endomembranaire (exemple : appareil de Golgi).
6 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Contrairement à l’ADN des eubactéries, celui des archaebactéries peut être associé à des his-
tones et contient des introns.
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UE 2 • Corrigés 457
Corrigés
pendant, tous les extrêmophiles ne sont pas des archaebactéries et toutes les archaebact éries
ne sont pas des extrêmophiles.
Les m éthanogènes se nourrissent de matières organiques produites par les plantes et les ani-
maux dans des milieux anaérobiques. Ils vivent dans les eaux stagnantes des marais, où ils
produisent des bulles de methane
´ appelées gaz des marais . Les méthanogènes vivent aussi
dans les appareils digestifs des animaux, où ils participent à la transformation de matières
organiques en nutriments.
7 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
Un virus est un parasite obligatoire, incapable de reproduction autonome ou de transcrire son
ADN. D’ailleurs, tous les virus ne contiennent pas d’ADN, certains ne contiennent que de
l’ARN.
La proposition b. est considérée comme fausse : les procaryotes sont porteurs d’ADN ET
d’ARN tandis que les virus sont porteurs d’ADN OU d’ARN. Cela peut constituer un piège
au concours, ou être une approximation dans l’énoncé de la proposition b. (il y a chez les pro-
caryotes et les virus au moins une molécule d’acide nucléique, ARN ou ADN). Nous avons
choisi la solution la plus rigoureuse dans cette correction.
8 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules eucaryotes possèdent un noyau.
Certains eucaryotes sont pathogènes pour l’homme (ex : plasmodium). La proposition b. est
considérée fausse (les eucaryotes sont porteurs d’ADN et d’ARN, voir QCM 7).
9 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les virus nus sont constitués uniquement de protéines et d’un acide nucléique (ARN pour le
poliovirus).
Ces structures sont souvent résistantes aux conditions physico-chimiques : chaleur, pH . . . Le
virus libre peut donc persister longtemps dans le milieu extérieur.
Ne possédant pas d’enveloppe, la liaison du virus à son r écepteur (PVR, Polio virus receptor)
se fait par l’intermédiaire des protéines de la capside.
Le capsomère est l’unité morphologique de la capside, composée d’un ou plusieurs pro-
tomères (protéines).
L’ARN viral est un ARN simple brin (+), ce qui signifie qu’il a la structure d’un ARNm. D ès
son entrée dans le cytoplasme, il est traduit en protéines virales nécessaires a` la r éplication et
à la formation de nouvelles particules virales.
Le vaccin est fait à partir de virus inactivés, il constitue donc un antigène inerte qui suscite des
anticorps circulants. Ces anticorps empêchent la vir émie (pr ésence des virus dans le sang),
étape préalable à l’infection des cellules nerveuses (et donc de la réplication du virus).
10 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La nucl éocapside est l’ensemble formé de la capside du virus et du génome viral.
L’enveloppe ou péplos est une enveloppe lipoprotéique entourant la capside.
Le bacteriophage
´ est un virus infectant les bactéries.
Les rétrovirus sont des virus enveloppés à ARN.
11 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les molécules endocytées sont dégradées au niveau des lysosomes, à la suite des comparti-
ments endosomaux.
458 Corrigés • UE 2
12 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les métazoaires sont des organismes eucaryotes multicellulaires.
Une cellule humaine a un diamètre moyen de 20 µm (jusqu’ à 100 µm pour les ovules). Si on
4
assimile la cellule à une sphère, son volume est donc de πR3, soit 4, 2 × 103 µm3 environ.
3
Les compartiments internes de la cellule sont délimités par une ou deux membranes, la mem-
brane plasmique délimite la cellule.
Les structures riches en acides nucléiques (noyau, réticulum granulaire, ribosomes) sont ba-
sophiles (fixent les colorants basiques).
13 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le transport de protéines du cytosol vers le noyau ne n écessite pas de vésicule mais un signal
d’adressage, la séquence de localisation nucléaire.
De même, le transport vers le péroxysome nécessite une séquence d’adressage PTS (peroxi-
some targeting sequence) et aucune vésicule.
14 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Une lignée cellulaire est une population de cellules ayant (en théorie) une capacité illimit ée
de division. Il est exceptionnel d’obtenir une lignée après digestion enzymatique d’un tissu
(culture primaire).
La première expérience de culture cellulaire a été réalisée par Ross Harrison en 1907.
La st érilité des milieux de culture est maintenue grâce aux méthodes de travail et éventuel-
lement aux antibiotiques présents dans ces milieux, dont le pH se situe autour de 7, 4.
L’évaluation de la confluence et le repiquage des cellules grâce à la trypsine concernent les
cellules adhérentes et non les cellules en suspension pour lesquelles une simple dilution suffit.
15 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
On appelle culture cellulaire, le maintien en dehors de l’organisme, des cellules non orga-
nisées en tissu mais capable de se diviser in vitro et d’exprimer des métabolismes et des
fonctions sp écifiques.
Les cellules animales sont cultivées en milieu liquide accroch ées sur un support recouvert
de collagène, sous atmosphère humide et thermostatée à 37 ◦ C, en pression partielle en CO2
d éfinie (généralement 5%).
La croissance est augment ée par ajout de sérum de veau fœtal ou par ajout de VEGF (pour
les cellules endoth éliales vasculaires) dans le milieu de culture.
16 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les milieux de culture doivent répondre aux exigences des cellules animales : ions minéraux
pour maintenir l’osmolarité (ex : NaCl) et le pH (ex : NaHCO 3 ), source de carbone et d’énergie
en quantité ad équate (ex : glucose), source d’azote (ex : acides amin és), facteurs de croissance
(ex : acides aminés, vitamines, acides gras).
Ces facteurs de croissance peuvent être apportés sous forme de sérum (ex : sérum de veau
fœtal, sérum de veau nouveau né, sérum de cheval).
Le pH des cultures doit être maintenu constant entre 7, 2 et 7, 4.
UE 2 • Corrigés 459
18 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Une lignée cellulaire est une population de cellules provenant de la même souche et généti-
quement identiques ayant une capacité de division illimitée.
Les cellules utilisées pour établir une lign ée peuvent être prélevées sur un tissu sain adulte,
une tumeur maligne adulte ou des cellules souches.
En culture in vitro, des antibiotiques sont souvent utilis és, pas les antiviraux.
19 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les cellules utilisées en culture peuvent être pr élevées sur un tissu sain adulte, une tumeur
maligne adulte ou des cellules souches provenant alors d’un blastocyste et non d’un tissu.
Les cellules d’une culture primaire ont géneralement
´ une dur ée de vie (nombre de divisions)
limitée avant d’entrer en senescence,
´ contrairement aux lign ées cellulaires aux capacités de
division illimitées.
La confluence correspond à l’état où les cellules recouvrent toute la surface du support de
culture, il s’agit donc de la phase finale.
20 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
L’autorenouvellement de la cellule souche est notamment assuré par le maintien de son acti-
vité télomérase.
Les cellules souches hématopoı̈étiques sont à l’origine des cellules du tissu sanguin.
Les membranes
21 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La proportion de lipides dans la membrane varie selon la cellule et l’organite considéré : de
40 % (érythrocyte) à 80 % (oligodendrocyte) pour la membrane plasmique,
de 20 % (membrane interne mitochondriale) à 35 % (membrane nucléaire).
Les membranes cellulaires contiennent trois types de lipides membranaires : les phospholi-
pides, le cholestérol et les glycolipides. Tous ces lipides sont amphiphiles, les phospholipides
représentent environ 50-55 % de leur masse.
Le cholestérol n’est pas un phospholipide, c’est un stérol.
22 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le cell coat assure différentes fonctions dont celle de protection. Il recouvre la membrane
plasmique du côté extracellulaire.
La fluidité de la membrane plasmique dépend de la quantité de cholestérol et de la nature des
phospholipides qu’elle contient, mais aussi de la temp érature. Plus la membrane est fluide,
plus la mobilité latérale des phospholipides est importante.
23 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La cavéoline est un marqueur d’une voie d’endocytose particulière : l’endocytose cavéoline
460 Corrigés • UE 2
24 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Des microdomaines de type raft (radeau) réalisent une différenciation locale de la membrane
(taille 70–350 nm, épaisseur accrue).
Les lipides et les protéines des rafts sont particuliers (sphingomy éline, glycosphingolipides,
cholestérol, protéines de signalisation de type kinase). Les membranes mitochondriales ne
possèdent pas de rafts et aucune protéine mitochondriale n’est retrouvée au sein des rafts.
25 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
La membrane plasmique est environ 6 fois plus riche en cholestérol que la membrane mito-
chondriale.
Les lipides de la membrane plasmique sont associés par liaisons faibles.
La bascule d’un feuillet à l’autre de la bicouche ou flip-flop est un evénement
´ très rare, qui
peut être (relativement) accél ér é par des protéines.
Les cellules eucaryotes vivantes sont plus susceptibles de posséder ces protéines qu’un lipo-
some artificiel.
26 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les microdomaines glycosphingolipidiques (radeaux lipidiques) ont un rôle majeur dans l’ac-
complissement de différentes fonctions biologiques impliquant la membrane tels que la trans-
mission de signaux d’activation et le trafic membranaire.
Leur composition est enrichie en lipides glycolipides à chaines d’acides gras satur ées et de
longueur moyenne.
Ils créent un microenvironnement participant à l’asym étrie membranaire.
27 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le FRAP est une méthode utilisée en microscopie à fluorescence afin de mesurer la vitesse
de diffusion moléculaire, qui peut être influencée par les interactions établies entre la protéine
suivie et les lipides ou autres molécules environnantes. On peut donc étudier indirectement la
configuration de la protéine (association avec les radeaux lipidiques par exemple).
Les protéines suivies sont généralement des chimères avec la GFP ou autre fluorophore.
28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les domaines transmembranaires des protéines membranaires intrinsèques sont constitués
d’une rép étition d’acides aminés hydrophobes (au moins 20 r ésidus pour un passage trans-
membranaire).
Le cholestérol n’est pas un phospholipide.
29 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Plus les chaines d’acides gras des phospholipides qui les constituent sont longues et plus la
concentration en cholestérol est importante, moins les membranes sont fluides.
Le FRAP est une méthode utilisée en microscopie à fluorescence afin de mesurer la vitesse
de diffusion moléculaire.
30 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 461
Corrigés
Il existe differentes
´ topologies de prot éines transmembranaires, l’extrémit é N-terminale peut
être cytosolique ou extracellulaire.
31 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La spectrine forme le squelette sous-membranaire des membranes érythrocytaires.
Ce squelette est connecté à la prot éine transmembranaire glycophorine C par le biais de
protéines telles que les protéines 4.1 et p55.
32 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les propositions b. et d. se rapportent à la membrane plasmique.
33 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Les glycolipides, sphingomyéline et protéines à ancre GPI sont localisées principalement (ou
exclusivement pour les protéines à ancre GPI ou les glycolipides) sur le feuillet membranaire
externe.
34 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La membrane plasmique est imperméable aux molécules polaires chargées et aux ions (le
transport fait forcément intervenir des protéines).
Les mol écules polaires non chargées peuvent diffuser inversement proportionnellement à leur
taille.
La régulation de la glyc émie fait bien intervenir des transporteurs passifs, les GLUT, en par-
ticulier GLUT2 et GLUT4. Cependant, ces transporteurs ne sont pas spécifiques du glucose
et peuvent aussi transporter d’autres hexoses. GLUT2 peut ainsi transporter du fructose ou
du galactose.
35 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
L’échangeur HCO3-/Cl- est un antiport passif aussi appel é échangeur anionique (AE) ou
bande 3 dans les globules rouges.
Il participe à la régulation du pH intracellulaire. Dans les capillaires tissulaires, le CO 2 2 ex-
piré est converti en HCO 3− dans l’érythrocyte puis regagne le plasma en échange avec des
ions chlore (un ion bicarbonate contre un ion chlore). Le mécanisme s’inverse quand le sang
veineux traverse les capillaires pulmonaires.
36 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Les transporteurs membranaires du glucose appartiennent à deux familles distinctes : les
transporteurs réalisant un symport Na +/Glucose (SGLT) et les transporteurs réalisant un trans-
port facilité du glucose (GLUT).
À ce jour, 11 isoformes ont été caractérisées (GLUT1 à GLUT12, GLUT6 est un pseu-
dogène). Ces transporteurs diffèrent en termes de distribution cellulaire, de caractéristiques
cinétiques et de sp écificité relative aux hexoses transportés. GLUT2 est un transporteur bidi-
rectionnel, en fonction des besoins de l’organisme.
37 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
+
Le co-transporteur glucose/Na assure un transport actif secondaire du glucose au niveau
de la membrane apicale des cellules intestinales, grâce au gradient de sodium établi par la
Na + /K+ ATPase.
462 Corrigés • UE 2
39 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Les aquaporines ont été découvertes par Peter Agre (prix Nobel de Chimie 2003) en injectant
l’ARNm de la protéine dans un œuf de x énope.
Les motifs NPA établissent un goulot de 2, 8 angströms ne laissant passer que les mol écules
plus petites. Le motif NPA fixe de manière spécifique la molécule d’eau par liaison H et en-
traine sa réorientation transitoire.
Un second motif (acide aminé aromatique-arginine) casse la liaison H pour laisser passer
l’eau tout en fournissant une charge positive qui crée une r épulsion électrostatique pour les
protons.
La cataracte est une conséquence directe d’aquaporines défectueuses dans le cristallin.
Le site d’inhibition par les sels de mercure est connu pour l’aquaporine 1, il s’agit de la
cytéine 189 en position extracellulaire. Cette inhibition est réversible.
40 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les canaux ioniques ligand-dépendant et les transporteurs Glut transportent les molécules
dans le sens de leur gradient de concentration, c’est-à-dire passivement.
Les Glut sont des transporteurs passifs, les cotransporteurs sont des transporteurs actifs se-
condaires.
Concernant les canaux ioniques, ils ne sont pas classés parmi les transporteurs.
Ils comportent un site de liaison spécifique, mais la molécule li ée n’est pas transportée ; le
canal s’ouvre pour laisser passer des ions dans le sens du gradient de concentration.
Le sytème endomembranaire
41 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le transport des vésicules d’endocytose se fait le long des microtubules en direction du centre
organisateur des microtubules (MTOC) périnucléaire, où la fusion avec les endosomes de re-
cyclage se fait. Toutefois, avant d’atteindre les microtubules, les vésicules doivent traverser
l’actine corticale autour de la membrane.
La polymérisation de l’actine est bien documentée dans le cadre du remodelage membranaire
se produisant lors de l’endocytose (et de l’exocytose), mais son rôle dans les événements
post-endocytiques est moins clair.
Des travaux récents suggèrent que les vésicules pourraient être transportées sur les microfi-
laments subcorticaux grâce à la myosine pour être ensuite transloquées sur les microtubules.
Nous considérons donc la proposition e. comme vraie, m ême si le lecteur est invité à se re-
porter aux informations exposées dans son cours.
Au sein d’une vésicule d’endocytose, des modifications biochimiques peuvent avoir lieu, en
particulier sous l’effet du pH plus acide que dans le milieu extracellulaire (exemple : fusion
de l’enveloppe virale).
UE 2 • Corrigés 463
43 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Toutes les protéines effectrices du transport vésiculaire, a` l’exception des prot éines de fusion
de type SNAREs, sont solubles et spécifiquement recrutees ´ à partir du cytosol.
Le recrutement spécifique de ces protéines au niveau de chaque membrane implique des mar-
queurs moléculaires propres à chaque membrane, tels que les protéines Rab.
44 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La transferrine est une protéine soluble transportant le fer dans le sang.
´
Elle délivre le fer à la cellule apr ès endocytose mais n’est pas degrad ée.
Elle est recyclée à la membrane plasmique avec son recepteur.
´
La liaison du mannose-6-phosphate à son récepteur en vue de l’adressage au lysosome peut
se faire à deux endroits : au niveau du réseau trans-golgien pour les enzymes nouvellement
synthétisées ou au niveau de la membrane plasmique par une voie de récupération.
45 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de clathrine.
Elles perdent leur manteau de clathrine avant la fusion avec les endosomes précoces.
Ce sont donc des vésicules nues qui recyclent vers la membrane plasmique.
46 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les protéines à destination du cytoplasme (protéases du prot éasome), du noyau, de la mito-
chondrie ou du péroxysome sont synthétis ées sur des ribosomes libres du cytoplasme.
47 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La particule de reconnaissance du signal (SRP) est une ribonucléoproteine ´ qui joue un r ôle
essentiel dans la synthèse protéique. Cette particule se fixe à la fois au peptide signal présent
du côté N-terminal de la protéine et au ribosome duquel le peptide signal émerge.
L’ensemble SRP/ribosome est ensuite recruté sur la surface du réticulum endoplasmique par
un récepteur membranaire, le r écepteur du SRP, lui-même lié au canal de translocation (qui
possède un site de fixation pour le ribosome).
Au cours de cet év énement la synthèse de la protéine est suspendue car le SRP bloque l’accès
des facteurs d’élongation de la traduction.
48 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
464 Corrigés • UE 2
49 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La majeure partie des phospholipides est synthétisée sur la face cytoplasmique de la mem-
brane du RE.
La lumière du RE est plus oxydante que le cytosol, ce qui favorise la création de ponts disul-
fure par exemple.
Au cours de la translocation, c’est la grande sous-unité du ribosome qui interagit avec le canal
de translocation, afin de permettre le passage de la prot éine en cours de synthèse au travers
de la membrane du RE.
L’ARNm reste dans le cytosol.
50 ❑a. ❑
✘ ✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La liaison du complexe SRP / ribosome à la surface du r éticulum endoplasmique est suivie
par une hydrolyse du GTP, en GDP et Pi, qui lib ère la particule SRP.
Les prot éines transmembranaires possédant une séquence signal interne sont des protéines de
type II (N-terminal cytoplasmique) ou III (C-terminal cytoplasmique).
Lorsque les acides aminés chargés positivement sont situ és après le peptide signal interne
(donc du côté C-terminal), il s’agit alors d’une proteine
´ de type III. La règle du positive
inside stipule que les acides aminés positifs ont 4 fois plus de chance de se retrouver à
l’intérieur de la cellule.
La N–glycosylation, se fait sur un résidu asparagine par transfert de 14 r ésidus glucidiques
comprenant 2 acétylglucosamines, 3 glucoses et 9 mannoses et non uniquement des glucoses.
Nous écartons donc la proposition e. par manque de précision dans son énoncé.
51 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le repliement dans le RE se fait par l’action combinée de nombreuses enzymes de repliement
et de chaperonnes moléculaires.
Afin d’assurer un processus de maturation correct, la sortie du RE est régul´ ee par le syst ème
de contrôle qualité du RE qui empêche la secr´ étion des prot éines mal repliées.
Le polypeptide glycosylé avec 2 acétylglucosamines, 3 glucoses et 9 mannoses perd ses 2
glucoses terminaux, et le glucose restant est reconnu par la calnexine/calréticuline sous sa
forme liée à l’ATP.
La dissociation du polypeptide et de la calnexine/calr éticuline nécessite à la fois l’action de
la glucosidase II pour enlever le glucose terminal et un changement d’affinite´ de l’association
régulé par l’hydrolyse de l’ATP associé à la calnexine/calréticuline.
L’ATP utilisé provient de la dégradation du glucose ou des acides gras dans le cytosol et la
mitochondrie.
En cas d’échec de la conformation, la mannosidase I retire un mannose, qui est une marque
pour être reconnue par la voie de dégradation. La proteine ´ mal configurée est reconnue par
un système proche du canal de translocation, dépliée et rétrotransloquée dans cytosol, tout en
étant parallèlement polyubiquitinylée. Elle sera ensuite dégrad ée dans le protéasome cytoso-
lique.
52 ❑a. ❑ b. ✘
✘ ❑c. ❑ d. ❑ ✘e.
La N-glycosylation se fait dans la lumière du REG, le REL n’est pas directement impliqué
dans la synthèse protéique.
UE 2 • Corrigés 465
Corrigés
53 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Les dictyosomes sont formés d’empilements de membranes de l’appareil de Golgi.
Le réticulum endoplasmique est en relation avec la face cis de l’appareil de Golgi.
La O-glycosylation est une modification qui se produit au sein de l’appareil de Golgi.
Le pH de la lumière du cis-Golgi est neutre tandis que celui de la lumière du trans-golgi est
acide.
54 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Une protéine s écrétée sera synthétisée au niveau du RE puis subira co-traductionnellement
une N-glycosylation.
Elle quittera le RE via des vesicules
´ COPII.
Une fois dans le cis-golgi, la phosphorylation des mannoses ne concerne que les protéines à
destination du lysosome.
Les vésicules qui quittent le réseau trans-golgien dans des v ésicules à clathrine ont pour desti-
nation (finale) les lysosomes ou la membrane plasmique s’il s’agit d’une sécrétion contrôlée.
Dans le cas des proteoglycanes,
´ il s’agit plut ôt d’une sécrétion constitutive.
55 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
La maturation de l’insuline se fait par protéolyse (coupure du peptide signal N-terminal, cou-
pure et maturation du peptide C).
Certaines modifications biochimiques, telles que la O-glycosylation, sont effectuées dans
l’ensemble des citernes de dictyosomes. D’autres sont plus séquentielles : phosphorylations
au niveau du cis-Golgi ou sulfatation au niveau du trans-Golgi.
56 ❑a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ ✘e.
La protéine Bip est une protéine soluble de la lumière du RE.
Toutes les protéines à destination de la membrane, du milieu extracellulaire ou du système
endomembranaire doivent posséder, au moment de leur synthèse, un peptide signal d’adres-
sage vers le RE.
Elle possède aussi une séquence KDEL à son extrémit é C-terminale.
La séquence KKXX est le signal de rétention des protéines membranaires du RE, placée en
C-terminal également.
Le transport antérograde RE-Golgi implique des vésicules COPII. La protéine est en revanche
bien recyclée vers le RE via des vésicules COPI si elle arrive à s’échapper
du RE.
57 ❑a. ❑ b. ✘
✘ ❑c. ✘ ❑d. ❑ e.
L’activité optimale des hydrolases (nucléases, protéases, lipases. . .) est a` pH acide.
La membrane des lysosomes possède des pompes à protons permettant de maintenir ce pH
acide.
58 ❑a. ❑
✘ ✘b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Les propositions A et B sont communes aux protéines secr´ ét ées ou à destination du syst ème
endomembranaire.
Une phosphate transférase, la N–acétylglucosamine–1 phosphotransférase, reconnait spécifi-
quement dans le cis-golgi les protéines lysosomales.
Ce sont les N-acétylglucosamines qui sont ensuite éliminés, et non les résidus mannose.
466 Corrigés • UE 2
59 ❑ a. ❑ ✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
La marque mannose-6-phosphate est initiée au niveau du cis-Golgi par la N-acétylgluco-
samine-1 phosphotransférase qui ajoute un N-acétylglucosamin-phosphate sur le carbone 6
d’un ou plusieurs mannoses de la protéine.
Par la suite, dans le compartiment golgien médian, les groupements N-acétylglucosamine
sont éliminés par une phosphodiestérase laissant le seul groupement phosphate sur le(s) man-
nose(s).
Les enzymes sont triées au niveau du trans-Golgi (TGN) et adressées à l’endosome tardif.
L’enzyme se d étache de son récepteur (qui est recyclé vers le TGN) et perd son phosphate
avant d’atteindre le lysosome.
60 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les lysosomes contiennent une grande diversité d’hydrolases actives au pH acide maintenu
dans la lumière de cet organite (autour de 5) grâce à une pompe à protons membranaire.
Les lysosomes font partie du système endomembranaire spécifique des eucaryotes.
Les produits d’hydrolyse (exemples : acides aminés, hexoses, cholestérol) peuvent retourner
dans le cytosol par différents systèmes de transport.
Par exemple, c’est la protéine Niemann–Pick C1 qui assure l’efflux de cholestérol issu de la
d égradation des LDL.
62 ❑ a. ✘ ❑b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
La synthèse des prot éines dans le cytosol est la voie par défaut et ne nécessite pas de pep-
tide signal.
Les ribosomes sont les mêmes que ceux accroches ´ sur les membranes du RE.
La glycosylation s’effectuant dans la lumi ère du RE et du Golgi, les protéines cytosoliques
ne sont jamais glycosylées.
De même, le cytosol est un environnement réducteur, les cystéines sont donc maintenues sous
forme SH (pas de ponts disulfure).
Les protéines transmembranaires ne sont pas synthétis ees ´ dans le cytosol. En revanche cer-
taines protéines synthétisées dans le cytosol peuvent être intégrées dans la membrane plas-
mique par ajout post-traductionnel d’un groupement hydrophobe ramifié (prényl) qui peut
compter 15 C (farnésyl) ou 20 C (géranylgéranyl). C’est le cas pour Ras par exemple.
63 ❑ a. ❑ ✘ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ ✘e.
Il n’existe que deux formes d’E1 (enzyme d’activation de l’ubiquitine) mais des centaines
UE 2 • Corrigés 467
Corrigés
au cours du cycle cellulaire. Ses cibles sont la sécurine et la cycline B.
Différentes sous-unité du complexe régulateur du protéasome sont capables d’interagir avec
les chaı̂nes d’ubiquitine. C’est le cas de Rpt5, une ATPase.
La quantité précise d’ATP consommée par protéine digerée
´ est difficile a` évaluer, mais diffé-
rentes études indiquent un chiffre autour de 350 molécules d’ATP/protéine dégradée.
Responsable de la maladie de Creutzfeld-Jacob, la protéine prion existe sous deux conforma-
tions, normale Prpc ou pathologique infectieuse Prpsc.
64 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les protéasomes sont des complexes prot éiques que l’on trouve chez tous les Eucaryotes et
les Archées et chez certaines bact éries.
Chez les Eucaryotes, les protéasomes sont situés dans le noyau et dans le cytoplasme.
Le proteasome
´ 26S est la forme la plus fr équente du protéasome. Il reconnait les protéines
polyubiquitinylées et les dégrade selon un processus qui nécessite de l’´energie sous forme
d’hydrolyse de l’ATP.
65 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les protéines à dégrader sont attachées covalemment à plusieurs molécules d’ubiquitine par
un système multi-enzymatique qui contient : l’enzyme d’activation E1, l’enzyme de conju-
gaison E2 et la ligase E3.
L’ubiquitine est relargu ée avant l’hydrolyse et est recyclée.
66 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le protéasome est un système de prot éolyse.
Les protéases dégradent par définition les protéines en peptides par clivage de liaisons pepti-
diques.
Un ligase catalyse la création de liaisons covalentes avec consommation d’ATP et la ribo-
nucléase dégrade les ARN.
Les caspases sont des protéases à cystéine.
67 ❑a. ❑
✘ ✘b. ❑ c. ✘ ❑d. ❑ e.
Les peroxysomes sont constitués d’une membrane simple de type bicouche lipidique, per-
mettant de former une matrice.
Ils forment un réseau canaliculaire où chaque vésicule va être reliée à une autre par des petits
canaux, permettant ainsi la communication entre les différents peroxysomes.
Ce réseau est indépendant du RE, du Golgi (système endomembranaire) et des mitochondries.
68 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ✘ ❑d. ❑ e.
Les peroxysomes contribuent de façon capitale au métabolisme cellulaire : β-oxydation d’aci-
des gras à très longue chaı̂ne, dégradation du péroxyde d’hydrogène, dégradation de purines,
métabolisme des acides aminés, détoxification de molécules toxiques pour les activités cata-
boliques principales.
D’un point de vue anabolique, le péroxysome participe à la synthèse des plasmalogènes, du
cholestérol (pr écurseur des hormones stéroı̈des) et des acides biliaires.
La β-oxydation peut se faire dans la mitochondrie ou dans le péroxysome. Dans les mito-
chondries, les électrons provenant du FADH2 ou de NADHH + s’engagent dans la chaine res-
piratoire et permettent la production d’ATP. Les péroxysomes étant dépourvus de complexes
de transport d’électrons, la β-oxydation au niveau de ce compartiment ne produit aucun ATP.
468 Corrigés • UE 2
69 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
´
Le peroxysome coop ère avec la mitochondrie pour la degradation des acides gras.
La mitochondrie coopère avec le réticulum endoplasmique lisse pour la biosynthèse des hor-
mones stéroı̈des.
Les enzymes du péroxysomes sont synthétisées dans le cytosol (le peroxysome n’appartient
pas au système endomembranaire). Elles ne sont pas glycosylées (pas de mannose).
Le lysosome contient des hydrolases dont les mannoses sont phosphorylés.
70 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’autophagie est une activité domestique qui renouvelle et exerce un contrôle de qualité dans
le cytoplasme en éliminant les structures obsol ètes et les agrégats protéiques.
La biosynthèse des plasmalogènes débute dans les p éroxysomes grâce à l’activité d’une
protéine transmembranaire, la dihydroxyacetone phosphate (DHAP) acyltransferase et se
poursuit avec l’alkyl-DHAP synthase.
La troisième étape est catalysée par l’acyl/alkyl-DHAP réductase, qui se trouve sur la mem-
brane du péroxysome et du RE.
La suite de la synthèse se produit dans le RE.
Il existe deux signaux d’adressage au péroxysome (PTS) : PTS1 en C-terminal et PTS2 en
N-terminal.
71 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les péroxysomes sont des organites délimités par une membrane et ne poss édant pas leur
propre génome contrairement aux mitochondries.
Comme les mitochondries, ils n’appartiennent pas au système endomembranaire.
Ils jouent un rôle dans la b éta-oxydation des acides gras à très longues chaines (> 20C) et
participent aux mécanismes de détoxification (présence de cytochrome P450).
72 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Le réticulum endoplasmique lisse participe à la synth èse des acides gras et non à leur dégra-
dation (les péroxysomes jouent un rôle dans la béta-oxydation des acides gras à très longues
chaines).
La biosynthèse des hormones stéroı̈des fait intervenir une coopération mitochondrie/REL.
La phosphorylation des mannoses est un marquage utilisé pour les hydrolases lysosomales.
73 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les péroxysomes sont des organites ne possédant pas leur propre g énome contrairement aux
mitochondries.
74 ❑a. ❑
✘ ✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
La concentration en calcium libre dans la mitochondrie est, au repos, de l’ordre de celle du
cytosol, à savoir 100 nM (1 mM dans le milieu extracellulaire).
Le site principal de stockage de calcium est le RE avec une concentration de 200-500 µM.
Après une stimulation, la concentration dans le cytosol s’élève à 2 µM. Celle au sein de la
mitochondrie peut monter jusqu’à 300 µM. Elle apparait donc comme un site de stockage
transitoire, élément important dans l’homeostasie
´ de cet ion.
UE 2 • Corrigés 469
76 ❑a. ❑
✘ ✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La membrane interne (MI) mitochondriale est formée de cretes,ˆ dirig és vers l’intérieur de la
mitochondrie et dont le nombre varie selon l’activité mitochondriale (respiration cellulaire,
oxydation des acides gras. . .).
Un soixante de protéines constituent la MI : cytochromes P450, enzymes de la synthèse des
hormones stéroı̈des, protéines de transport (symports, antiports, navettes, canaux ioniques,
mégapores apoptotiques), transporteurs de la chaı̂ne respiratoire et ATP synthase.
Les enzymes du cycle de Krebs sont dans la matrice (sauf la succinate déshydrogénase, qui
appartient aussi à la chaine respiratoire), les complexes TOM appartiennent à la membrane
externe, et la cardiolipine est un lipide.
77 ❑ a. ❑ ✘ b. ❑ ✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les protéines appartenant à la membrane externe mitochondriale sont des porines, des récep-
teurs d’importation TOM, des complexes d’importation du cholestérol, et la protéine Bcl-2.
L’ubiquinone est une protéine périphérique de la MI, OXA est une protéine transmembranaire
de la MI.
La cardiolipine est un lipide de la MI. Il y représente environ 20 % des lipides totaux.
78 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les cytochromes sont des hémoprotéines transportant les électrons, passant ainsi de l’état
ferrique oxydé Fe 3+ à l’ état ferreux réduit Fe2+ après fixation d’un électron.
Dans les mitochondries de mammifères, la chaı̂ne respiratoire comprend les cytochromes :
➣ a et a3 (dans le complexe IV, potentiel redox le plus élevé : de 0, 3 à 0, 5 V) ;
➣ b (dans les complexes II et III, potentiel redox entre -0, 1 V et 0, 1 V) ;
➣ c (dans le complexe III et libre, potentiel redox de 0, 2 V environ).
Le complexe I n’a pas de cytochrome.
Il existe trois types d’h èmes : a, b et c. L’h ème de la cytochrome C-oxydase (hème a) ou celui
que l’on trouve dans la myoglobine et l’hémoglobine (hème b) ne sont pas liés par covalence
à la protéine. Celui du cytochrome C (hème c) établit des liaisons covalentes avec la protéine.
81 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La membrane externe des mitochondries contient un nombre élevé de porines autorisant le
passage passif de molécules de petit poids moléculaire.
La membrane interne est très riche en protéines.
Les lipides (dont la cardiolipine) ne représentent que 20% de la membrane.
Les mitochondries possèdent un génome qui contrôle la synth èse de 13 protéines de la chaine
respiratoire (membrane interne).
82 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les pré-protéines à destination de la matrice mitochondriale présentent une séquence signal
sous forme d’hélice alpha constituée d’acides aminés hydrophobes et d’acides amin és chargés
positivement.
Cette séquence est reconnue par des r écepteurs de la membrane externe et coupée dans la
matrice par une peptidase.
Le cytosquelette
83 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Un filament intermédiaire de 10 nm de diamètre est constitu é de 8 protofilaments, tandis que
les microtubules de 25 nm de diamètre sont généralement composés de 13 protofilaments.
L’épidermolyse bulleuse est due à une/des mutations dans les gènes des cytokératines de type
I ou II.
Une des fonctions principales des filaments intermédiaires est le maintien des intégrités cel-
lulaires et tissulaires, par l’intermédiaire notamment des desmosomes et hémidesmosomes.
84 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Une vésicule peut être prise en charge par différentes protéines motrices : kinésines, dynéines,
myosines selon le sens de transport et le support (filament) utilisé.
Les canaux ioniques, à destination de la membrane plasmique ou du sarcolemme (cardio-
myocyte) peuvent être transportés sur les microtubules, par un transport vésiculaire exclusi-
vement.
En revanche, la dynéine des cils n’intervient pas dans le cadre d’un transport vésiculaire mais
pour le mouvement de cette structure.
Les filaments intermédiaires sont de manière gen ´ érale plus stables que les microfilaments
d’actine ou les microtubules, plus dynamiques.
85 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
In vivo, l’actine se polymérise par ajout de monomère d’actine G-ATP ; après incorporation
dans le filament, l’ATP est hydrolysé ce qui favorise la d épolymérisation.
Le filament est donc dans un état dynamique (phénom ène du tapis roulant ). Notons qu’une
polymérisation à partir d’actine-ADP est possible bien qu’exceptionnelle dans la cellule.
La phalloı̈dine est une drogue stabilisant l’actine sous forme filamenteuse (F) en inhibant
l’activité ATPasique de l’actine.
Le battement ciliaire nécessite l’activité de la dynéine, une proteine
´ utilisant l’ATP.
86 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le complexe Arp2/3 est un nucléateur des microfilaments d’actine. CapZ et tropomoduline
UE 2 • Corrigés 471
Corrigés
La tropomyosine est également un stabilisateur qui augmente la force de tension des micro-
filaments.
La microscopie à force atomique est une des techniques de référence pour évaluer les pro-
priét és mécaniques des cellules et des composants cellulaires, comme les fibres de stress.
Le centrosome est proche du noyau mais n’est pas entouré d’une membrane.
87 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les microtubules cytoplasmiques sont formés à partir de dimères de tubuline alpha et tubu-
line beta.
Ce sont des structures dynamiques, les microtubules se dépolymérisant et se repolymérisant
continuellement, à vitesse variable (de l’ordre de quelques secondes ou quelques minutes).
C’est l’extrémité + qui est dirigée vers la membrane cytoplasmique : la kinésine assure ainsi
un transport antérograde (vers la membrane plasmique ou l’arborisation terminale du neu-
rone).
Au contraire, la dynéine va assurer un transport vers l’extrémit é moins, c’est-à-dire le trans-
port rétrograde.
88 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les microtubules sont gén éralement constitués de 13 protofilaments.
Lorsqu’un dimère de tubuline s’ajoute à l’extrémité d’un microtubule, la molécule de GTP
portée uniquement par la tubuline β est hydrolys ée en GDP et Pi après un certain temps (se-
condes à minutes).
L’hydrolyse du GTP affaiblit les liaisons dans le polymere.`
Les protofilaments peuvent alors se séparer et les dim ères de tubuline situés à leur extrémité
peuvent se libérer.
La tubuline α reste toujours liée à un GTP.
89 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Comme les microfilaments d’actine, les microtubules sont formés par la polymérisation de
sous-unités globulaires.
Les moteurs moléculaires de type kinésine se déplacent vers l’extrémité plus des microtu-
bules.
La phalloı̈dine se lie à l’actine, empêchant sa dépolymérisation.
90 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La majorité des microtubules s’organisent à partir de deux organites spécialisés, les centro-
somes, au niveau desquels se localise la tubuline gamma, protéine apparentée aux tubulines
alpha et bêta.
La tubuline gamma fait partie intégrante de complexes multi-prot éiques qui agissent comme
des matrices pour initier l’assemblage ordonné des tubulines alpha et beta
ˆ et permettre ainsi
la formation des microtubules.
91 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’ezrine est une protéine permettant la liaison des microfilaments d’actine à la membrane
plasmique.
L’actine se polymérise en une hélice de 7 nm de diamètre environ. Trois types d’arrangements
sont visualisables dans la cellule : en faisceaux parallèles (connexion grâce à la fimbrine), en
472 Corrigés • UE 2
92 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Toutes ces protéines sont des protéines de liaison à l’actine.
La thymosine est une protéine de séquestration, elle se fixe à l’extrémité pointue de l’actine
G et empêche l’échange de l’ADP liée à celle-ci par une molécule d’ATP (elle se lie donc au
monom ère d’actine et non au filament).
93 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
La tropomyosine est un composant des cellules musculaires et non musculaires.
Dans les microfilaments, il y a un dimère de tropomyosine tous les sept monomères d’actine.
94 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
On trouve des filaments intermédiaires à la membrane, dans le cytosol et dans le noyau.
Les protéines constituant ou associées aux filaments intermédiaires sont souvent spécifiques
d’un type cellulaire, ce qui en fait des marqueurs intéressants en cancérologie.
La GFAP se trouve dans les astrocytes, tandis que la profiline est une protéine de séquestration
de l’actine qui favorise l’échange de l’ADP par de l’ATP.
95 ❑a. ❑ b. ✘
✘ ❑c. ✘ ❑d. ❑ e.
Les protéines des neurofilaments sont localisées au niveau des neurones, ce sont les protéines
fibrillaires gliales que l’on trouve au niveau astrocytaire.
La desmine est retrouvée au niveau du muscle, l’enveloppe nucléaire est tapissée de lamines.
96 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les filaments intermédiaires sont des proteines
´ cytosoliques ou nucléoplasmiques (donc syn-
thétisées par des ribosomes libres) non polarisées.
Les cytokératines sont soit acides soit basiques soit neutres et s’attachent aux hémidesmo-
somes.
Le noyau
97 ❑ a. ✘ ❑b. ❑ c. ❑ d. ❑ ✘e.
Le noyau est délimité par une double membrane perforée appelee ´ enveloppe nucl éaire.
Le noyau occupe environ 10 % du volume total de la cellule.
La position du noyau dépend du type et de l’activite´ des cellules : centrale (lymphocytes,
cellules des glandes endocrines), périphérique (cellules musculaires, adipocytes), ou refoul ée
à la base de la cellule par le matériel de sécrétion (cellules exocrines, cellules muqueuses).
Le ribosome est une structure cytoplasmique impliquée dans la traduction, et non la trans-
cription.
Le noyau interphasique renferme les 92 molécules d’ADN correspondant aux 46 chromo-
somes sous forme décondensée.
98 ❑a. ❑ b. ✘
✘ ❑c. ✘ ❑d. ❑ e.
Dans les cellules procaryotes, le nucléoı̈de désigne le chromosome bact érien.
La microscopie électronique, qui nécessite la fixation des échantillons, n’est pas la technique
la plus adaptée à l’analyse du fonctionnement des organites.
UE 2 • Corrigés 473
Corrigés
La pycnose est le phénomène de rétraction du noyau (devient minuscule et hypercolorable),
observable en microscopie optique.
99 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le nucl éole est une structure nucléaire dont le volume est tr ès variable en fonction de l’acti-
vité de synthèse protéique et du type cellulaire (jusqu’à 25 % du volume du noyau).
Il n’est pas entouré par une membrane.
Le nucl éole est le site de transcription et de maturation de l’ARN ribosomique (ARNr) et de
son assemblage en sous-unités de ribosomes (les prot éines étant préalablement synthétisées
dans le cytoplasme).
100 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La présence d’anomalie morphologiques du noyau est un critère important pour le diagnostic
de cancer : augmentation de taille, taille irreguli
´ ère, aspect de la chromatine.
Dans l’hyperchromatisme, la chromatine peut apparaı̂tre grossiere ` repartie en mottes irr égu-
lières, dense et fortement colorée (coloration de May Grunwald et Giemsa).
Elle n’est pas la conséquence de l’augmentation de taille ou de nombre des noyaux mais peut
être due à l’aneuploı̈die qui concerne souvent les cellules cancéreuses.
101 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La lysine est un acide aminé.
La m éthylation des lysines ou des arginines concerne les histones et non l’ADN.
Selon les résidus méthyl és et le nombre de groupement ajouté, la méthylation des histones
est associée à une activation ou à une r épression de la transcription.
La lysine 9 de l’histone H3 est connue pour être associée à une répression de la chromatine
environnante lorsqu’elle est méthylée.
Cette méthylation permet le recrutement de la protéine HP1 qui favorise la méthylation de la
lysine 9 de l’histone H3 du nucléosome voisin, et ainsi de suite.
La méthylation de l’ADN se produit principalement dans des régions appelées ı̂lots CpG.
Environ 80 % de ces régions sont méthylées dans le g énome humain.
L’ADN méthylé peut fixer des protéines (Methyl-CpG-binding domain proteins) qui peuvent
recruter d’autres protéines, telles que les histones déacetylases,
´ provoquant ainsi une com-
paction de la chromatine.
102 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le volume occupé par le noyau varie en fonction du type et de l’activité cellulaire. Il est
g énéralement inférieur à 10 %.
Les laminines sont des proteines ´ extracellulaires de la lame basale, ce sont les lamines qui
forment la lamina nucléaire et dont la phosphorylation entraı̂ne la dislocation de l’enveloppe
nucléaire lors de la mitose.
On distinguera les lamines A, B et C. Seules les lamines B sont ancréesà la membrane interne
nucléaire par un groupement farnésyl.
103 ❑ ✘a. ❑ b. ❑ ✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les échanges bidirectionnels entre noyau et cytoplasme s’effectuent via le pore nucléaire.
Les ions et les molécules de poids mol éculaire inférieur à 40 kDa peuvent diffuser librement
à travers le pore nucléaire.
En revanche la translocation de molécules de poids moléculaire supérieur à 40 kDa mais
474 Corrigés • UE 2
104 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les ligands des récepteurs nucléaires sont généralement lipophiles : hormones st éroı̈diennes
et thyroı̈diennes, vitamine D3, acide rétinoı̈que.
Les récepteurs nucleaires
´ possèdent plusieurs domaines structuraux : ainsi le domaine D com-
prend la NLS et le domaine C comprend le domaine de liaison à l’ADN (qui reconnait le HRE
présent sur l’ADN des gènes cibles).
Les domaines A/B et E renferment les sites de transactivation, leur permettant de recruter
d’autres cofacteurs pour activer la transcription.
106 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ ✘ d. ❑ e.
La technique du caryotype permet de compter et de classer les chromosomes en fonction de
leur taille et de leur indice centromérique.
La résolution n’est toutefois pas suffisante pour la d étection de mutations ponctuelles.
Les chromosomes ayant deux bras de même longueur sont qualifiés de métacentriques, les
chromosomes acrocentriques ont des bras courts très petits.
On peut repérer près de 400 bandes sur un caryotype standard en bandes G ou R ; lorsque les
chromosomes sont etal ´ és en prométaphase, la résolution de la cytog énétique classique atteint
son maximum avec une visualisation d’environ 850 bandes sur le caryotype. Les bandes R
(inversées par rapport aux bandes G) marquent mieux la plupart des télomères.
107 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Le corpuscule de Barr, présent chez toutes les cellules somatiques des femelles mammifères,
correspond à l’inactivation au hasard de l’X paternel ou maternel.
Le globule rouge est une cellule sans noyau dans l’espèce humaine.
L’indice centromérique permet de définir la position du centromère par rapport aux extrémites,
´
il est égal au rapport entre la longueur du bras court sur la longueur totale du chromosome.
Une trisomie 21 chez un individu de sexe masculin s’écrit 47 XY +21.
108 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules endothéliales, amniotiques et trophoblastiques ne sont pas des cellules sanguines.
Les globules rouges sont des cellules anucléées, ils ne peuvent servir à la réalisation d’un ca-
ryotype.
109 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 475
Corrigés
Les mécanismes d’adhérence jonctionnelle cellule-matrice dépendent des int égrines, mais
l’interaction peut aussi se faire par l’intermédiaire de protéoglycanes transmembranaires.
111 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Dans les hémidesmosomes, les intégrines assurent une cohésion cellulaire via les filaments
intermédiaires.
Associées aux filaments d’actine par l’intermédiaire de diff érentes protéines, les intégrines
font partie d’un contact focal.
Des mutations dans les gènes des protéines constituant les jonctions ont des conséquences
phénotypiques lourdes.
Par exemple, pour les cadhérines, la mutation de la E-Cadhérine ou de la VE-cadhérine est
létale ou entraine de sérieux problèmes de développement, celle de la P-cadh érine bloque la
différenciation des glandes mammaires, etc. . .
112 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Les sélectines sont impliquées dans le phénom ène de roulement des leucocytes le long de
l’endothélium, la liaison est donc transitoire.
En revanche, les integrines,
´ des hét érodimères (α, β), sont impliqu ées dans les phénomènes
d’arrêt ferme et de roulement des leucocytes le long de l’endothelium.
La plupart des molécules de la MEC reconnues par les intégrines le sont par le motif RGD.
On estime toutefois que la moitie´ des int égrines sont dépourvues de site de fixation au motif
RGD.
L’adhérence via les intégrines active des voies de signalisation intracellulaires, telles que la
voie des MAPkinases.
113 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Les intégrines sont exprimees
´ à la surface des cellules et jouent un rôle de récepteurs pour la
matrice extracellulaire.
Les cadhérines sont également des protéines membranaires mais elles sont impliquées dans
des contacts intercellulaires et non des contacts cellules-matrice.
114 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les protéoglycanes sont des molécules à localisation extra-cellulaire, membranaire ou intra-
cellulaire.
Le béta glycane et le synd écane sont des protéoglycanes membranaires à ancrage hydro-
phobe.
La décorine et l’agr écane sont des protéoglycanes extracellulaires. Le hyaluronane est un
glycosaminoglycane.
476 Corrigés • UE 2
116 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Comme son nom l’indique, permet aux tissus de s’étirer et de retrouver leur état initial après
l’étirement, ce qui leur donne de la souplesse.
Elle présente une forte teneur en acides aminés hydrophobes et est principalement distribuée
au niveau des tissus élastiques : derme, artères élastiques, alvéoles pulmonaires.
117 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le collagène est une famille de protéines, le plus souvent présente sous forme fibrillaire
présente dans la matrice extracellulaire des organismes animaux.
118 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le collagène de type IV s’organise en réseau.
Les sérine-prot éases tirent leur nom de la présence d’un résidu sérine au sein de leur site actif.
119 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Dans un protéoglycane, la liaison covalente entre le glycosaminoglycane et la protéine est de
type O- ?glycosidique.
Le collagène est formé de 3 chaines alpha enroulées entre elles en une super hélice.
La fibronectine est un homodimère formée de deux sous-unités identiques reliées par deux
ponts disulfure en C-terminal.
Le collagène de type I et le collagène de type III sont fibrillaires.
120 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La synthèse de la fibre de collagène se fait a` l’int érieur de la cellule mais son assemblage est
extracellulaire.
La fibronectine est une protéine de la matrice extracellulaire. Elle peut se lier aux intégrines
qui interagissent avec le cytosquelette d’actine.
121 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les fibroblastes (ou fibrocytes) sont des cellules proviennant d’une cellule-souche mésenchy-
mateuse multipotente qui est également à l’origine des adipoblastes, des chondroblastes, des
ostéoblastes et des myoblastes.
Les fibroblastes synthétisent les macromolécules protéiques et polysaccharidiques de la MEC
du tissu conjonctif ainsi que de nombreuses autres molécules (cytokines, facteurs de crois-
sance, enzymes).
Le cycle cellulaire
UE 2 • Corrigés 477
Corrigés
Dans un cycle, les quatre phases se succèdent dans un ordre immuable : G1, S, G2 et M. G1
peut donc être considérée comme la première phase.
Quatre points contrôlent le cycle cellulaire eucaryote. Le point de restriction désigne un
moment spécifique de G1, avant lequel les cellules en culture ont besoin de facteurs de
croissance pour avancer dans le cycle (G1 précoce), et apr ès lequel elles peuvent proliferer ´
indépendamment des stimuli mitog éniques (G1 tardif).
La réplication peut s’arrêter au deuxième point de contrôle (phase S) si elle ne se déroule pas
correctement.
Le troisième point de contrôle (point de transition T en G2) interdit à la cellule d’entrer en
mitose.
Le quatrième point (A pendant M) empêche la mitose de s’achever.
En G1, les complexes de pré-réplication sont déphosphorylés et s’assemblent sur les chromo-
somes en vue de leur réplication.
Le stade G0 est un stade quiescent, que la cellule doit quitter (sous l’influence de facteurs de
croissance) pour initier un cycle cellulaire.
123 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le MPF correspond au complexe Cdk1-cycline B.
Dans ces complexes, la cycline est dégradee ´ au cours du cycle. La Cdk perd alors son activité
(jusqu’à se réassocier à nouveau à une cycline).
124 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La disjonction chromatidienne s’observe en anaphase.
Cdk1 n’est pas dégrad ée, c’est la cycline B du MPF qui l’est.
Lors de l’anaphase, la ségrégation et l’alignement des microtubules kinétochoriens resultent
´
du raccourcissement des microtubules kinétochoriens et de l’allongement des microtubules
polaires.
125 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Les cyclines sont des protéines régulant l’activité de sérine-thréonine kinases (les Cdk) mais
n’ont pas d’activité kinase elles-mêmes.
Le complexe Cdk1-cycline B, ou MPF (mitosis promoting factor), est un régulateur de l’entrée
en mitose. Son activation nécessite sa déphosphosphorylation par la phosphatase Cdc25.
Le complexe APC a une activité ubiquitine ligase et possède plusieurs cibles permettant de
réguler le cycle cellulaire. Cependant, dans le complexe cycline/Cdk, c’est la cycline qui est
d égradée et non la Cdk. Ainsi, une des cibles d’APC est la cycline B du couple Cdk1 –cycline
B.
126 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le passage S/G2 nécessite que l’ADN et les centrosomes aient et´ é dupliqués.
La phosphatase cdc25 n’agit pas sur la kinase Cdk7 mais ces deux protéines peuvent avoir
des cibles communes (exemple : Cdk1). Elles ont alors des rôles antagonistes (phosphoryla-
tion inhibitrice, déphosphorylation activatrice). En phase S, le taux de cycline E est nul.
Le taux de Cdk ne varie pas au cours du cycle cellulaire. C’est leur activité qui fluctue.
127 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le point R est franchi lorsque le complexe CdK4 -cycline D devient actif et entraı̂ne la mise
en fonction des complexes Cdk2- cycline A et Cdk2-cycline E, qui autorisent l’entrée en
478 Corrigés • UE 2
128 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les mécanismes moléculaires du cycle cellulaire sont bien conservés au cours de l’évolution.
Les modèles d’ étude eucaryotes incluent d’ailleurs les levures.
129 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le centromère correspond à la zone de contact entre chromatides.
Les télomères désignent les extrémités des chromosomes.
La réduction télomérique agit comme une horloge mitotique, lorsque cette réduction est trop
importante, la cellule rentre en sénescence et arrête de se répliquer.
130 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules sanguines sont produites à partir d’une même cellule souche totipotente ou cel-
lule souche primitive, à capacité de renouvellement importante.
Sous l’influence de facteurs stimulants une cellule souche totipotente va s’engager dans la
différenciation d’une lignée cellulaire. Elle devient alors un progéniteur (= cellule souche
différenciée ou engagée ).
Après plusieurs divisions, les progéniteurs deviennent spécifiques d’une seule lignée. Ce sont
les précurseurs, cellules identifiables morphologiquement sur un prél èvement de moelle os-
seuse.
131 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Une activité télom érase est nécessaire pour maintenir la longueur des télomères. À d éfaut, les
cellules entrent en senescence.
´ Bcl-2 est un inhibiteur d’apoptose et immortalise les cellules
tumorales.
132 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
La télomérase est une enzyme faiblement exprim ée dans les cellules somatiques normales qui
permet de préserver la taille des télomères en ajoutant des r épétitions d’ADN télomériques
(séquence TTAGGG) aux extr émités de chromosome.
En son absence, les extrémités des chromosomes sont raccourcies, ce qui induit des signaux
d’arrêt de prolifération et de sénescence.
Sa réactivation entraı̂ne une prolifération cellulaire augmentée (exemple des cellules cancé-
reuses).
133 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules cancéreuses en culture présentent d’importantes modifications de leur compor-
tement par rapport à celui de la cellule normale telles que la perte de l’inhibition de contact
ou la perte de l’adh ésivité.
Les mitoses des cellules cancéreuses sont plus nombreuses que dans un tissu normal. Le mar-
quage au BrdU peut mettre ce caractère en évidence.
Les facteurs de croissance sont, quant à eux, s écrét és par les cellules normales et les cellules
cancéreuses, souvent en plus grande quantité par ces derni` eres. L’acquisition du phénotype
cancéreux est la conséquence de nombreuses mutations.
UE 2 • Corrigés 479
135 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
En conditions normales, la protéine p53 est instable (durée de vie courte), sa quantité est donc
faible.
La localisation de p53 est essentielle à sa fonction : elle poss ède à la fois une SLN et une
SEN lui permettant d’effectuer des cycles nucléocytoplasmiques.
p53 est un activateur transcriptionnel de Mdm2 qui, en retour, réprime l’activité de P53 par
trois mécanismes :
➣ en bloquant son activité de facteur de transcription par interaction directe ;
➣ en contribuant à son export vers le cytoplasme où elle ne peut donc plus agir ;
➣ en promouvant sa dégradation par le protéasome.
En réponse à la l ésion de l’ADN, la prot éine p19 (gène suppresseur de tumeur) séquestre la
protéine Mdm2 en la transloquant vers le nucl éole. Cela contribue indirectement à l’activa-
tion de la p53 puisque cette dernière n’est plus séquestrée par Mdm2.
136 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La cellule cancéreuse est d éfinie selon différents critères dont le potentiel de réplication illi-
mitée (phase M bien présente), l’induction de l’angiogenèse ou encore l’indépendance vis-à-
vis des signaux de croissance qu’elle peut néanmoins utiliser par voies autocrine, paracrine
ou endocrine.
Elle conserve une certaine différenciation (elle peut aussi acquérir de nouveaux caractères).
Les cancers du sein ou de la protaste sont des cancers hormono-dépendants, les récepteurs
sont donc conservés sur les cellules concernées.
137 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Contrairement à la nécrose, il n’y a pas d’inflammation, d’éclatement d’organites cellulaires
ou d’atteinte de l’intégrité de la membrane plasmique au cours de l’apoptose.
138 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
L’apoptose est un mécanisme de mort cellulaire, qui ne concerne pas seulement les cel-
lules d’un organisme âg é mais intervient aussi au cours du développement embryonnaire
(exemple : suppression des espaces interdigitaux) et tout au long de la vie de l’organisme
(exemple : maturation du système immunitaire). Cette voie peut faire intervenir des protéases,
appelées caspases.
139 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Au cours de la nécrose, on observe :
➣ un gonflement de la cellule et des organites, particulièrement les mitochondries (d’o ù chute
de la production d’ATP),
480 Corrigés • UE 2
140 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’apoptose (donc la mort) des cellules pancréatiques apr ès un stress est un phénomène qui
conduit à de profonds remaniements tissulaires et cellulaires.
L’apoptose des cellules béta peut également être induite par des facteurs alimentaires : chez
le rat GK (modèle animal de diabète de type 2), une nourriture enrichie en saccharose induit
l’apoptose.
Dans des situations pathologiques, l’apoptose des cellules béta est aussi impliquée dans le
diabète de type 1. Dans ce cas, l’atteinte des cellules est due à différents facteurs alimentaires
(alimentation protidique) ou non (cytokines, acide nitrique, oxydants...)
141 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Caenorhabditis elegans est un nématode modèle de l’etude
´ de l’apoptose. Les gènes iden-
tifiés (Ced) ont leur homologue chez les mammifères.
Ainsi, Ced-3 chez le nématode correspond aux caspases chez les mammifères.
Ced-4 correspond à Apaf-1 et régule l’activation des caspases.
Ced-9 correspond à Bcl-2.
Les protéines des familles BH3-only appartiennent à la famille des protéines Bcl-2 pro-
apoptotiques.
Signalisation cellulaire
142 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Les récepteurs-enzymes associent sur une même protéine membranaire les fonctions réceptrice
(liaison du médiateur) et effectrice (activit é enzymatique à l’origine de la transduction intra-
cellulaire du message). On distingue :
➣ les récepteurs à activité tyrosine kinase : les résidus phosphorylés ne sont pas choisis au
hasard,
➣ les récepteurs à activité tyrosine phosphatase (déphosphorylation des résidus tyrosine),
➣ activité sérine/thr éonine kinase,
➣ activité guanylate-cyclase (ex : récepteur du facteur natriurétique atrial (ANF)).
143 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Le domaine intracellulaire C-terminal des récepteurs tyrosine kinase porte l’activité enzyma-
tique tandis que le domaine extracellulaire N-terminal permet la liaison du ligand.
Différentes voies peuvent être activées en cas de liaison de ce ligand, telle que la voie des
MAP kinases.
Les thérapies dites ciblées ont pour cible des récepteurs tyrosine kinase par l’emploi d’anti-
corps monoclonaux ou d’inhibiteurs de kinases. C’est le cas du récepteur de l’EGF dans le
cancer bronchopulmonaire par exemple.
144 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Les récepteurs ne sont pas toujours doués d’une activité enzymatique intrinsèque, ils peuvent
être associés à des protéines portant cette activité enzymatique. Les prot éines G ne portent
UE 2 • Corrigés 481
Corrigés
La régulation des protéines kinase est variée : elles peuvent etre
ˆ activ ées par phosphorylation
(on parle de cascade de phosphorylation ) ou par un second messager (exemple : la PKA
est activée par l’AMPc).
145 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’ouverture des canaux ionique est régulee ´ par des stimuli mécaniques, électriques ou chi-
miques, ce ne sont donc pas tous des récepteurs canaux.
Dans la signalisation endocrine, l’hormone peptidique est le premier messager vis-à-vis de la
cellule cible.
Les récepteurs à tyrosine-kinase phosphorylent la L-tyrosine (4-hydroxyphenylalanine) tan-
dis que l’ortho-tyrosine est un isomère (2-hydroxyphenylalanine).
La liaison de la noradrénaline sur le récepteur β-adrénergique active une ad ényl-cyclase de la
membrane de la cellule post-synaptique par l’intermédiaire de protéines G h étérotrimériques.
146 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La détermination du Kd va permettre de savoir avec quelle affinité un ligand va se fixer sur
un type de récepteur.
Lorsque le récepteur est la seule structure a` pouvoir lier le ligand, alors la concentration du
ligand radioactif lié correspond à la concentration en complexe ligand-récepteur.
Mais dans un homogénat cellulaire, la courbe de fixation met en évidence une fixation de tr ès
faible affinite´ (non spécifique) sur un grand nombre de sites.
Pour éliminer cette fixation non spécifique, il faut travailler avec un excès de ligand non ra-
diomarqué.
147 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Ras entraine l’activation des MAPkinases suite a` l’activation d’un r écepteur à activité tyro-
sine kinase. La production d’AMPc est consécutive à l’activation d’un récepteur couplé à des
protéines G.
La transmission de facteurs de signalisation hématopoı̈ étiques se fait par l’intermédiaire des
protéines JAK/STAT (exemple : le G-CSF active le couple JAK1/STAT5).
L’activation de récepteurs à domaine de mort participe au contrôle de la r éponse inflamma-
toire (voie NF-kB NF) et de l’apoptose (voie extrinsèque).
Le retour des récepteurs à l’état inactif par phosphorylation est appel é désensibilisation .
L’état inactif est provoqué soit par empêchement de l’interaction du récepteur avec ses protéines
G hét érotrimériques associées (recrutement de la β-arrestine) et/ou par internalisation du
récepteur.
C’est dans les endosomes que le ligand se dissocie du recepteur.
´
148 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les interactions récepteur-ligand reposent sur des liaisons faibles.
149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La spécificité de liaison entre un récepteur cellulaire et un ligand est caractérisée par une af-
finité forte et réversible.
La transmission du signal par voie paracrine est compatible avec la mise en place de gradient
de concentration du ligand dans l’environnement extracellulaire.
Les facteurs de croissance comme l’EGF activent principalement des récepteurs transmem-
branaires associés à des tyrosine kinase cytosoliques.
482 Corrigés • UE 2
151 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les CAM kinases sont activées par le complexe calmoduline-calcium.
L’AMPc active la PKA par fixation sur les sous-unités régulatrices de la PKA.
La production d’AMPc fait suite à l’activation d’une protéine G hétérotrimérique, associée à
un récepteur à 7 domaines transmembranaires.
Parmi les effecteurs de la protéine G activée se trouve l’adénylate cyclase, enzyme membra-
naire responsable de la production d’AMPc.
152 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les protéines G tirent leur nom de leur capacité de liaison du GDP/GTP, elles sont actives
lorsqu’elles sont associées au GTP.
Les protéines G monomériques ont besoin d’un facteur d’échange GEF pour se charger de
GTP.
Les protéines G hét érotrimériques sont primordiales pour la transduction des signaux, en par-
ticulier au niveau du système nerveux.
153 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Les adényl-cyclases catalysent une réaction de cyclisation de l’ATP en AMPc, qui sera inac-
tivé par des phosphodiestérases en 5’-AMP.
L’AMPc peut activer les PKA qui ont un rôle inhibiteur sur l’activité adényl-cyclase.
En revanche, les PKC peuvent activer les adényl-cyclases.
154 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La phospholipase A2 catalyse l’hydrolyse des phospholipides en lib érant l’acide gras en po-
sition 2 du glycérol et un lysophospholipide.
Le calcium est un activateur clé des PKC. Il existe cependant d’autres activateurs (DAG,
esters de phorbol, . . .). En particulier, certains acides gras libérés par la phospholipase A2
peuvent activer la PKC indépendamment du calcium.
Les protéines G monomériques intervenant dans la signalisation sont les protéines des fa-
milles Ras et Rho. Ce sont des protéines ancrées à la membrane par des lipides.
Il existe aussi des petites protéines G non ancrées intervenant dans la régulation du trafic cel-
lulaire par exemple.
155 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La phosphorylation des protéines se fait sur une fonction hydroxyl, absente des r ésidus
cystéine.
Certaines phosphorylations sont activatrices, d’autre peuvent être inhibitrices.
156 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les méthylxanthines, comme la caféine, sont des inhibiteurs de l’AMPc phosphodiest érase.
UE 2 • Corrigés 483
Corrigés
Un taux élevé d’AMPc entraı̂ne une mobilisation du glucose (effet hyperglycémiant).
157 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La toxine pertussique bloque la protéine Gαi sous forme inactive et empêche donc sa disso-
ciation des sous-unités bg, mais la découple du recepteur.
´
Par conséquent, l’inhibition exerc ée sur l’adénylate cyclase est lev ée, le taux d’AMPc aug-
mente et la PKA est activée.
158 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La formation de PIP3 par la PI3K permet la liaison de la protéine sérine-thréonine kinase
PKB/Akt.
Akt stimule la survie cellulaire par phosphorylation inhibitrice de la protéine pro-apoptotique
Bad.
L’inhibition de la PI3K par la wortmanine aura donc un effet pro-apoptotique.
160 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Dans les cellules exprimant P-YFP-NLS ou P-YFP-NES-NLS, en pr ésence d’antiIMP, la
fluorescence est localisée dans le cytosol car la protéine ne pourra pas etre
ˆ import ée dans le
noyau à cause de la présence de l’antiMP.
L’antiMP comme l’antiEXP n’ont aucune influence sur la protéine P-YFP-NES, déjà loca-
lis ée dans le cytosol d’après la figure précédente.
En présence d’antiEXP, les protéines importées se retrouvent séquestrées dans le noyau. C’est
le cas de la protéine P-YFP NES-NLS.
161 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La diffusion d’une protéine de 80 kDa n’est pas possible. Sans inhibiteur, P-YFP-XX est lo-
calisée dans le cytosol, ce qui signifie qu’elle ne possède aucun signal OU qu’elle possède un
signal NLS et un signal NES OU qu’elle ne possède qu’un signal NES.
D’après la figure de l’énncé, en présence de l’inhibiteur antiEXP ou de l’inhibiteur antiMP,
la protéine P-YFP-XX est respectivement localisée dans le noyau ou le cytosol. On peut en
d éduire qu’elle possède à la fois un NLS et un NES.
Par conséquent, sa localisation préférentielle dans le cytosol en absence d’inhibiteur s’ex-
484 Corrigés • UE 2
162 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’ADNm est localise´ et transcrit dans la matrice mitochondriale. Il contient 37 gènes dont 13
codant pour des protéines.
Les autres protéines mitochondriales sont codées par le génome nucl éaire.
163 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’ADNm provient toujours de la mère. En outre, le tableau 1 nous indique que l’ADNm du
p ère n’est pas muté.
Cet ADNm n’a pas beaucoup d’effet sur la synthèse d’ATP lorsqu’il est très minoritaire (en-
fant G. et V.) mais en diminue la synthèse lorsqu’il est majoritaire (enfant B.).
164 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La synthèse d’ATP dans la mitochondrie est réalisée par la sous unité catalytique de l’ATP
synthase qui est tournée vers la matrice mitochondriale. Elle se produit donc dans cette ma-
trice.
165 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Pour que la synthèse d’ATP se fasse, l’ADP ne suffit pas, il faut aussi du Pi et du NADHH+ .
L’oligomycine inhibe la sous-unité Fo de l’ATP synthase donc le fonctionnement de la chaine
respiratoire dans son ensemble.
Ce n’est pas un découplant (la consommation d’oxygene
` est nulle, elle augmenterait avec un
d écouplant).
L’ATP produit dépend du fonctionnement des complexes I, III et IV mais aussi de l’ATP syn-
thase.
166 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La consommation d’O 2, qui est proportionnelle au fonctionnement des complexes I, III et
IV, n’est pas affect ée. La mutation affecte donc la synthèse d’ATP sans modifier la chaine
d’oxydoréduction ou les capacités inhibitrices de l’oligomycine.
167 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les protons ne traversent pas la sous-unité F1.
168 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’expérience nous montre un signal dans les cellules cérébrales mutantes et contrôles.
En outre, on observe dans les cellules mutantes que le signal est plus intense et localisé, ce
qui laisse supposer que la protéine Rha s’agrège dans les cellules mutantes.
169 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le nocodazole empeche
ˆ la polymérisation des microtubules. L’absence de marquage laisse
donc entendre que la protéine Rha est associée à ces microtubules.
170 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
D’après la réponse précédente, Rha est associée aux microtubules et induit leur allongement,
c’est donc une MAP de stabilisation.
Elle n’est donc pas une myosine, protéine motrice des microfilaments d’actine.
UE 2 • Corrigés 485
Corrigés
Enfin une catastrophine induirait un raccourcissement du microtubule.
171 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Ce gel nous indique qu’une bande apparait dans les cellules mut ées. Cette bande étant de
poids moléculaire inférieur à celui observé dans les cellules contrôles, l’hypothèse la plus
probable est qu’une partie des protéines Rha subit une coupure protéolytique. L’autre partie
conserve sa taille originale.
On peut également noter que la quantité de protéine Rha semble supérieure chez les mutants.
172 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Si aucune nouvelle bande n’est observée, alors la coupure protéolytique n’a pas eu lieu.
173 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
En présence de phosphatase la bande de 50 kDa disparait chez les mutants.
On peut donc supposer que la phosphorylation est n écessaire pour que la coupure s’effectue
et que, par conséquent, une partie des prot éines Rha est phosphorylée dans les cerveaux des
souris mutantes.
174 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Voir réponse à la question précédente.
175 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les caspases sont des protéases qui interviennent, entre autres, en tant qu’effecteurs de l’apop-
tose.
176 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les caspases sont activées par coupure protéolytique.
Remarque : la caspase 8 a comme substrats les caspases 3 et 6, tandis que la caspase 9 a
comme substrats les caspases 3 et 7.
177 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La caspase 9 intervient au cours de la voie d’apoptose intrinsèque.
178 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Rha est une protéine et les caspases sont des protéases.
Rha peut donc être un substrat des caspases car nous avons montré précédemment qu’elle
était clivée dans les cellules mutantes.
179 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La phosphorylation d’une partie des protéines Rha induit un changement de conformation de
la protéine qui est alors reconnue par une caspase active et dégradée.
2. Histologie
486 Corrigés • UE 2
181 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’immunofluorescence au microscope confocal permettra sa colocalisation éventuelle avec
d’autres protéines, marqueurs de compartiments cellulaires.
De même la microscopie électronique à transmission, de part son grossissement et sa résolution
élevés, permettront d’affiner la localisation subcellulaire de la protéine.
En revanche, l’hybridation in situ ne permettra de mettre en evidence
´ que l’ARNm de la
protéine, pas la protéine elle-même.
Le Western-Blot ne donnera pas non plus d’information sur la localisation de la protéine car
les cellules sont au préalable broyées.
182 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le bleu de méthyl ène est un colorant basique, il mettra donc en évidence des structures acides
(et non acidophiles, qui attirent les colorants acides) telles que les acides nucléiques par
exemple.
La coloration HES est une coloration trichromique : en bleu (hémalun) les noyaux, en rose
(éosine) les cytoplasmes, en orange (safran) les fibres de collagène.
183 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La mise en évidence d’une expression spécifique de prot éine se fait par Western Blot.
Sur une électrophorèse, on observera les échantillons bruts (l’ensemble des protéines).
En électrophorèse non dénaturante, la séparation se fait selon la charge, la forme et la masse
moléculaire (dépendant du nombre d’acides aminés, donc de sa taille, et évaluée en dalton).
Une sonde d’hybridation révèle des acides nucléiques.
Des anticorps pourraient permettre de révéler des proteines
´ particulières (Western Blot). Si
ces protéines sont de petite taille, il faudra optimiser le type de gel d’ électrophorèse utilis é
(pourcentage d’acrylamide par exemple).
184 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le microscope à contraste de phase permet l’observation de cellules vivantes en culture.
Les fibres de stress sont constituées d’actine.
Les contacts focaux (ou adhérences focales ou plaques d’adh´ erence) font le lien entre les
molécules de la matrice extracellulaire et les microfilaments d’actine du cytosquelette par le
biais d’intégrines.
185 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
En microscopie photonique la résolution dépend de l’ouverture numérique (O.N.) de l’objec-
tif et de la longueur d’onde de la lumière utilisee
´ (λ) selon la relation limite de r ésolution
(distance) = 0, 61.λ / O.N.
UE 2 • Corrigés 487
Corrigés
Il est nécessaire pour observer des objets biologiques d’accentuer le contraste par l’emploi de
colorants.
En congelant en vue de faire des microcoupes, toute activité enzymatique est stoppée.
Les ovocytes de xénope sont un modèle usuel pour l’étude des complexes cycline-CDK.
Le glutaraldéhyde est un fixateur. Le froid est utilisé en tant que fixateur en vue de la cryo-
fracture.
186 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’immunohistochimie est une technique associant l’immunologie et l’histochimie, elle per-
met de mettre en évidence les antigènes (une molécule, en général une protéine) au sein d’un
tissu grâce à l’utilisation d’anticorps.
On la qualifie d’indirecte lorsque ce n’est pas l’anticorps reconnaissant la molécule qui est
marqué mais un anticorps secondaire spécifique du premier anticorps.
187 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les techniques immunocytochimiques font intervenir des anticorps spécifiques de la molécule
à mettre en évidence.
La plupart du temps, il s’agit de protéines. Il existe toutefois des anticorps dirigé contre des
glucides ou des lipides (acides gras et phospholipides).
Selon le système de r évélation utilisé, la visualisation se fera à l’aide d’un microscope pho-
tonique, à fluorescence ou électronique.
L’anticorps primaire n’est pas nécessairement marqu é, il peut être révél é à l’aide d’un second
anticorps marqué. Il s’agit alors d’immunocytochimie indirecte.
La visualisation d’ARN utilise la technique d’hybridation in situ grâce à une sonde nucléique.
188 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
En microscopie électronique, les cellules sont fix ées et l’échantillon est sous vide. Il n’est
donc pas possible de travailler avec du matériel vivant.
De même, la révélation d’une fluorescence nécessite un faisceau photonique et le microscope
électronique utilise un faisceau d’électrons.
L’utilisation d’anticorps couplés à des enzymes se fait couramment en microscopie optique
(substrat chromogène) mais reste possible en microscopie électronique (ex : péroxydase)
même si le marquage particulaire (or colloı̈dal) est souvent pr éféré.
Le microscope biphotonique est un type de microscope confocal.
Les applications de la microscopie à force atomique sont nombreuses : caractérisation d’ob-
jets biologiques à l’echelle
´ nanom étrique, observation à l’air ou en milieu liquide de molécules
uniques (ADN ou protéines) ou etude
´ de la formation de complexes ADN-ligands, protéine-
protéine . . .
189 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La microscopie en contraste de phase permet d’observer des cellules vivantes sans coloration
grâce à l’accentuation du contraste réalis ée par l’appareil.
Les marquages fluorescents sont observés grâce aux microscopes à épifluorescence ou aux
microscopes confocaux.
Les microscopes électroniques utilisent un faisceau d’électrons.
L’observation de structure nanométrique peut être réalis ée grâce au microscope à force ato-
mique.
488 Corrigés • UE 2
191 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La cytométrie en flux est une technique permettant la mesure simultan ée de plusieurs ca-
ractéristiques physiques d’une suspension cellulaire monodispersée entrainée par un flux li-
quide sous pression.
Au cours de l’analyse, la lumière diffus ée renseigne sur la morphologie et la structure de
la cellule. L’utilisation simultanée de ces deux paramètres permet de distinguer, dans un
sang périphérique par exemple, les plaquettes, les lymphocytes, les monocytes et les poly-
nucléaires.
192 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le FRET est défini comme un transfert d’énergie non radiatif (sans émission de lumière).
Cette technique n écessite que le spectre d’ émission du donneur recouvre le spectre d’absorp-
tion de l’accepteur. Elle permet d’étudier les interactions entre différentes prot éines (FRET
intermoléculaire) ou les changements de conformations d’une prot éine donnée (FRET intra-
moléculaire).
Le FLIP (fluorescence loss induced by photobleaching) est un photoblanchiment continu d’un
compartiment cellulaire visant à éteindre toutes les particules fluorescentes qui entrent dans
ce champ de rayonnement jusqu’à extinction complète de la fluorescence. Cela permet de
mesurer le volume d’un compartiment par exemple et/ou de mettre en évidence les commu-
nications entre compartiments.
Le FRAP (fluorescence recovery after photobleaching) est une autre technique de photoblan-
chiment consistant à suivre la réapparition de la fluorescence dans une zone photoblanchie
grâce à la communication cellulaire ou à la diffusion.
Le pouvoir de résolution du microscope optique est de 200 nm.
193 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Dans la technique du patch clamp, on utilise des électrodes microm étriques en verre.
La préparation n’est jamais placée dans l’eau pure qui aurait pour effet d’ éclater les cellules.
194 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les colorants vitaux (exemple : rouge neutre) ne colorent que les cellules vivantes.
L’annexine V couplée au FITC (un fluorochrome) se lie à la phosphatidylsérine.
Lors de l’apoptose, ce phospholipide localisé au niveau du feuillet interne de la membrane
UE 2 • Corrigés 489
Corrigés
Au cours de la nécrose, cette externalisation ne s’observe pas.
Cependant, il y a perte de l’intégrité membranaire et l’annexine est libre de diffuser à l’intérieur
de la cellule nécrotique et la marquer !
Lors de l’apoptose, les mitochondries voient leur perméabilité membranaire modifiée, ce qui
impacte leur fonctionnalité.
Dans la correction polyfac, la réponse b. était notée fausse. S’il y a une correction officielle locale,
c’est toujours elle que vous devez suivre.
Tissu épithélial
195 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les épithéliums de revêtement recouvrent la surface du corps et les cavités internes de l’or-
ganisme.
L’intima est la tunique interne des vaisseaux sanguins, tapissée de cellules endothéliales.
Le tube digestif est constitué de 5 tuniques concentriques qui sont à partir de la lumière :
la muqueuse, la musculaire-muqueuse, la sous-muqueuse, la musculeuse puis une tunique
conjonctive externe (adventice ou séreuse).
La classification des épithéliums prend en compte le nombre de couches cellulaires et la
forme des cellules superficielles. Ainsi, les épith éliums pavimenteux sont constitu és de cel-
lules dont la largeur est supérieure à la hauteur et le noyau est allongé.
Les tubes séminifères sont bien stratifiés mais font partie des épith éliums inclassables (avec
la capsule de Bowman et l’épithélium polymorphe des voies urinaires).
196 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les adjectifs simple ou pluristratifié se réfèrent au nombre de couches cellulaires tan-
dis que pavimenteux se réfère à la forme des cellules (largeur > hauteur).
Les épithéliums sont simples ou stratifiés, pavimenteux, cubiques ou prismatiques.
Les cytokératines sont les filaments intermédiaires des épitheliums
´ d’origine ectodermique et
endodermique.
L’épithélium de la cavité buccale est un épithélium malpighien non k ératinisé. Les st´
er éocils
augmentent les capacités d’absorption en augmentant la surface d’échange.
197 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le plateau strié situ é au pôle apical des entérocytes de l’épithélium intestinal augmente
considérablement la surface membranaire du p ôle apical de la cellule et joue un r ôle considérable
dans les phénomènes d’absorption, à la diff érence des cils, structure a` rôle moteur (exemple :
épith élium respiratoire) ou sensitif (exemple : cellules sensorielles).
À la différence des cils vibratiles, les stér éocils sont immobiles. Ce sont de longues expan-
sions cytoplasmiques s’agglutinant en touffe.
Les cellules ciliées sont généralement plus hautes que larges. À l’état indiff érencié (exemple :
régén ération de tissu), elles sont aplaties et ne possèdent pas encore de cils.
199 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
Les cytokératines présentes dans les tissus épithéliaux sont des filaments intermédiaires non
polarisés (ce sont les cellules épithéliales qui le sont) s’attachant aux hémidesmosomes.
On distingue les cytokératines de type I acides et de type II basiques ou neutres.
Leurs monom ères sont formés par les ribosomes libres du fait de leur localisation cytoplas-
mique.
200 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les jonctions adhérentes permettent d’assurer la coh érence architecturale de l’épithélium, la
liaison des cellules entre-elles ainsi que l’attachement à la lame basale.
Elles englobent les ceintures d’adhérence, les desmosomes, les hémidesmosomes et les contacts
focaux.
L’imperméabilité et la stabilisation du pôle apical de l’épithélium sont assurées par les jonc-
tions serrées, tandis que le passage des petits peptides et des ions d’une cellule à l’autre se
fait via les jonctions communicantes.
201 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les hémidesmosomes servent de point d’ancrage sur la lame basale du tissu conjonctif grâce
aux intégrines qui activent les faisceaux de kératine.
Le complexe protéique de la plaque d’attachement interagit avec les microfilaments d’actine
dans le cadre des jonctions adhérentes cellules-cellules.
202 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les protéines ZO1 et ZO2 sont bien intracytoplasmiques, mais font partie des jonctions
étanches et non des jonctions communicantes.
Un connexon résulte de l’association entre 6 connexines qui d élimitent un canal hydrophile.
Les extrémités N et C terminales sont intracellulaires, le contact se fait via des boucles.
L’extrémité C-terminale poss ède de nombreux domaines de phosphorylation.
La phosphorylation provoque un changement de conformation de la protéine, ce qui peut
amener à la fermeture du canal ou bien à sa perméabilit é spécifique.
Entre deux membranes il y a un écart d’environ 20 nm qui se réduit à 3nm au niveau des
jonctions communicantes.
La fodrine est une protéine que l’on peut trouver au niveau des jonctions serrées, elle parti-
cipe au maintien de la polarité cellulaire.
203 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les intégrines sont des hétérodimères (αβ) interagissant avec les composants de la matrice
extracellulaire et de la lame basale tels que la fibronectine, la laminine et le collagène.
L’intégrine exprimée de manière pr édominante au niveau épith éliale est l’intégrine α6β4 (au
sein d’hémi-desmosomes).
On trouve l’intégrine α4β6 sur certaines cellules immunitaires circulantes.
La spécificité de liaison dépend de la nature des intégrines. Ce ne sont donc pas les mêmes
sur les lymphocytes ou le tissu épithélial.
Les leucocytes sont porteurs d’une intégrine possédant une sous-unite´ β2 leur permettant
d’adh érer aux cellules endothéliales et de traverser la paroi des vaisseaux.
204 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 491
Corrigés
Cet épithélium est composé de deux types cellulaires : les entérocytes et les cellules calci-
formes.
Son renouvellement constant se fait à partir d’une zone germinative située en profondeur.
|
m
o
c
t.
o
p
205 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
s
g
lo
.b
Les entérocytes présentent une différenciation apicale où se trouvent des plateaux striés avec
s
in
c
des microvillosités.
e
d
e
m
Les cadhérines et les occludines sont des constituants des complexes de jonction.
s
e
rd
o
s
e
tr
206 ❑ a. ❑b. ❑c. ❑ ❑ e.
e
✘ ✘ ✘d.
/l
:/
p
tt
La zone germinative est situee ´ en profondeur, au niveau de la glande de Lieberkhun.
h
|
m
L’épithélium intestinal et le chorion sur lequel il repose constituent la muqueuse intestinale.
o
.c
s
s
re
Le chorion est fortement vascularisé car il assure la nutrition de l’épithélium.
p
rd
o
.w
s
207
in
❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
c
e
d
e
L’épithélium urinaire ou urothélium présente des variations de g éométrie (épithélium tran-
m
s
e
sitionnel), les cellules qui le constituent sont en raquette avec une base effilée et un apex
rd
o
s
arrondi.
e
tr
e
/l
208 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
M
s
e
rD
Les cellules basales de renouvellement n’établissent pas de jonction entre elles : elles glissent
o
s
re
Cet épithélium pseudostratifié non kératinisé est transitionnel, les cellules en raquette qui le
/g
m
209 ❑ a. ❑ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
a
✘ b.
.f
w
w
Il s’agit ici d’un épith élium vaginal, constitué d’une couche basale (ou couche germinative
w
|
s
Sur la couche basale se trouve la couche intermédiaire (cellules poly édriques) puis la couche
e
M
s
210 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
/L
m
o
Les hémidesmosomes permettent l’ancrage des cellules à la matrice extracellulaire, ils sont
b
e
c
a
211 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Toutes les propositions de cette question sont exactes.
212 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les cellules reliées à la membrane basale par des hémidesmosomes sont les cellules basales
de l’épith élium respiratoire.
Les mucines sont sécrétées par les cellules muqueuses calciformes.
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492 Corrigés • UE 2
214 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les cellules endocrines de l’estomac sont des cellules disséminées au sein même de l’ épith élium
glandulaire.
Les cellules responsables de la sécrétion de ghréline sont principalement localisées au niveau
du fundus.
La cardiodilatine est aussi appelée Facteur Auriculaire Natriurétique. C’est une hormone pep-
tidique synthétisée essentiellement par les cardiomyocytes de l’oreillette droite du cœur. Elle
augmente le volume des urines et induit une vasodilatation artériolaire.
La leptine est une hormone secrétée par l’adipocyte, qui diminue la consommation alimen-
taire et augmente la consommation énergétique au niveau de la mitochondrie.
Les glandes apocrines, holocrines ou mérocrines sont des glandes exocrines. Les hormones
stéroides sont synthétisées par des cellules endocrines. En revanche, la glande sébac ée est
bien une glande exocrine alvéolaire à excr étion holocrine.
215 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les cellules séreuses sont des cellules exocrines sécrétant des protéines (surtout enzyma-
tiques).
Elles se caractérisent par le développement des organites impliqués dans la synthèse et la
sécrétion des protéines (nucléole volumineux, réticulum endoplasmique granulaire et Golgi
très développés, présence de v ésicules de sécrétion).
Comme toute cellule épitheliale,
´ elles sont unies par des complexes de jonction.
216 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les glandes exocrines comportent gén éralement une portion sécrétrice et une partie excrétrice.
Les glandes exocrines peuvent être classées en fonction de la nature du produit de sécrétion
(muqueuses = mucus, séreuses = protéines, mais aussi glandes sécr étant des composés glu-
cidiques, électrolytiques ou lipidiques).
Les glandes mérocrines libèrent leur produit par exocytose. Il existe aussi des glandes apo-
crines et holocrines.
217 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le mode d’excrétion holocrine est un mode au cours duquel le cytoplasme de la cellule se
charge en produits de sécrétion, libérés par dég énérescence cellulaire.
C’est le cas des glandes sébacées, des ovaires ou des tubes séminif` eres.
Les cellules de la thyro¨ıde excrètent de façon mérocrine, celles de la glande mammaire de
façon apocrine.
Le foie possède des cellules à l’excrétion mérocrine et les glandes sudoripares sont à excrétion
apocrine.
218 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 493
Corrigés
➣ les protéines du lait sont empaquetées dans l’appareil de Golgi sous forme de grains de
sécrétion et libérées par exocytose (sécrétion mérocrine) ;
➣ les lipides du lait se déplacent sous forme d’une gouttelette volumineuse dans la région api-
cale de la cellule qui se détache enveloppée d’une partie de la membrane cellulaire (sécrétion
apocrine).
219 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La médullosurrénale est la partie interne de la glande surrénale, constituée de cellules chro-
maffines, qui synthétisent et sécrètent les catécholamines adr énaline et noradrénaline, des
neuropeptides et des granines, dans des conditions de stress physique ou psychologique.
La médullosurrénale est l’ équivalent d’un ganglion sympathique modifie.´ Elle est stimul ée
par des neurones pré-ganglionnaires sympathiques à acetylcholine.
´
220 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les glandes sébacées sont des glandes alvéolaires exocrines holocrines associées au poil.
Le produit de sécrétion est le s ébum lipidique, ces glandes ne sont donc ni muqueuses (sécrétion
de mucus) ni séreuses (sécrétions protidiques).
221 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La glande sous-maxillaire est une glande exocrine tubulo-acineuse compos ée mixte a` domi-
nance sereuse.
´
222 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les glandes utérines sont des glandes tubuleuses simples droites (en phase de proliferation)
´
ou contournees
´ (en phase de sécrétion) selon la phase du cycle.
Le glycogène est excrété pendant l’ovulation car il ne sert qu’en cas de fécondation et d’im-
plantation dans la muqueuse utérine.
Les glandes utérines ne disparaissent pas en totalité après la phase menstruelle mais leur vo-
lume est moindre.
223 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’insuline et le glucagon sont excrétés par les cellules endocrines du pancr éas des ilots de
Langerhans.
Les cellules acineuses exocrines excrètent des enzymes hydrolytiques : protéases (trypsi-
nogène, chymotrypsinogène, carbosylpolypeptidase), lipase et amylase.
Tissu conjonctif
224 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le collagène de type IV des lames basales est organisé en réseau de mailles fines.
Les laminines possèdent des sites de fixation pour le perlecan et le collagene` de type IV.
Elles sont aussi associées à l’entactine qui établit des liaisons supplémentaires entre lami-
nines et collagène de type IV.
Les intégrines sont observées au sein des points focaux et des hémidesmosomes, permettant
d’accrocher les cellules à la lame basale sous-jacente.
225 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
494 Corrigés • UE 2
226 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Comme toutes les cellules sanguines, les macrophages proviennent des cellules souches de la
moelle osseuse hématopoı̈étique (CFU-ML Colony Forming Unit of Myeloid and Lymphoid
cells).
Les adipocytes multiloculaires constituent la graisse brune. Surtout abondante chez les mam-
mifères hibernants, la graisse brune est présente chez l’homme principalement au début de la
vie.
Les polynucléaires ne se divisent pas dans les tissus conjonctifs.
227 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Les fibroblastes sont des cellules fusiformes ou étoilées capables de mobilité.
Ils ne sont pas joints les uns aux autres par des jonctions étanches, comme dans les épithéliums.
L’endonèvre comporte des fibroblastes dispersés, quelques mastocytes et de nombreuses mi-
crofibrilles de collagène orientées longitudinalement.
Ils sécrètent des m étalloprotéases, ce qui participe au remodelage des matrices extracellu-
laires.
228 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Les tissus conjonctifs denses ont une fonction essentiellement mécanique.
On distingue les tissus conjonctifs fibreux denses orientés (unitendus ou bitendus : apon évroses
´ ou non orient és (derme, périoste, capsules articulaires, dure-mère, . . .).
et stroma de la cornee)
229 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Il existe deux vari étés d’adipocytes : les adipocytes blancs (uniloculaires) et les adipocytes
bruns (multiloculaires).
On peut distinguer trois types de tissus adipeux de topographie diff érente : le tissu adipeux
gynoı̈de (de type féminin) qui predomine
´ à la partie inférieure du corps au niveau des cuisses
et des fesses, le tissu adipeux androı̈de (de type masculin) sous-cutané et viscéral.
Les adipokines ou adipocytokines sont les cytokines sécrét ées par le tissu adipeux.
230 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le tissu adipeux blanc a un rôle de réserve d’ énergie, d’isolant thermique et d’amortisseur de
chocs mécanique (orbites, paumes des mains, plantes des pieds).
La graisse brune n’est présente dans l’espèce humaine qu’au début de la vie. Son r ôle est de
produire de la chaleur (métabolisme mitochondrial des acides gras).
L’insuline stimule la lipogénèse.
Les adipocytes médullaires participent à la régulation de l’hématopoı̈èse alors que les autres
adipocytes de l’organisme participent principalement à une homéostasie énergétique.
Les adipocytes médullaires ne sont pas sensibles à l’insuline.
231 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 495
Corrigés
Ils ont aussi une fonction endocrine : la leptine se comporte comme une hormone de la satiété,
agissant par le biais d’un rétrocontrôle hypothalamique.
Les adipocytes sont groupés en petits lobules s éparés par de fines cloisons conjonctives conte-
nant des fibroblastes, des macrophages, des mastocytes et des fibrilles de collagène.
Ce sont les adipocytes bruns qui sont responsables de la production de chaleur.
232 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les adipocytes blancs sont des cellules possédant un noyau unique p ériphérique et une gout-
telette lipidique unique centrale volumineuse.
Ce sont les adipocytes bruns qui sont responsables de la production de chaleur.
233 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La matrice des cartilages est riche en glycosaminoglycanes tel que l’acide hyaluronique qui
permet l’amortissement des contraintes mécaniques au cours des mouvements articulaires.
Le périoste est la membrane de tissu conjonctif qui entoure les os.
Le périchondre est le tissu conjonctif dense qui recouvre la surface des cartilages hyalin et
élastique.
Les surfaces articulaires des os sont couvertes de cartilage articulaire hyalin et une capsule
fibreuse de ligaments et de tendons entoure l’articulation. Elle s’attache aux os au-delà des
cartilages articulaires.
Les mutations du g ène du collagène II sont très variées et touchent tous les exons sans qu’il
soit possible d’établir des corrélations génotype-phénotype.
234 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les chondrocytes sont les cellules composant le cartilage.
Les adipocytes sont les cellules du tissu adipeux.
Les fibroblastes sont pr ésents dans le tissu conjonctif.
Les ostéoblastes se trouvent au sein du tissu osseux.
Les synoviocytes forment la couche interne de la capsule articulaire, appelee
´ membrane sy-
noviale.
235 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le cartilage de l’épiglotte est de type élastique. Il se distingue par une densité cellulaire plus
importante que dans les autres types de cartilages et par la présence de fibres élastiques.
Le tissu cartilagineux s’accompagne de péricondre qui est traversé par des capillaires. Depuis
la couche superficielle du périchondre bien vascularisé à la couche profonde non vascularis ée
(couche chondrogène), une seule lame basale est travers ée.
Le chondrone, constitué par un chondrocyte et son microenvironnement, représente l’unité
structurale, fonctionnelle et métabolique des cartilages hyalins.
236 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le cartilage hyalin présente des microfibrilles de collag ène peu abondantes invisible au mi-
croscope photonique mais visibles en microscopie électronique.
L’ultrastructure des chondrocytes est observable par cet outil.
La matrice extracellulaire se trouve au niveau de la couche profonde du périchondre et est
non vascularisée.
496 Corrigés • UE 2
238 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La fonction du tendon est d’attacher le muscle à l’os et de transmettre les forces musculaires
aux pièces osseuses.
Le tendon est un tissu très peu vascularisé, ce qui va avoir des implications sur les possibilit és
de cicatrisation lors de blessures.
Les ténocytes (tendinocytes pour certains auteurs) sont aussi appelées cellules aliformes.
L’épitendon et le paratendon forment le péritendon, une gaine de tissu conjonctif lâche.
Les tendons et les ligaments appartiennent aux tissus conjonctifs fibreux unitendus, composés
de fibres parallèles en faisceaux parallèles.
239 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le tendon comprend quelques cellules (des fibroblastes appelés ténoblastes, les ténocytes
étant des ténoblastes métaboliquement moins actifs) et une abondante matrice extracellulaire
(80 % du volume total).
Cette matrice contient environ 70 % d’eau et 30 % de constituants solides dont du collagène
de type I principalement (95-99 %).
Dans les tendons, les vaisseaux ne dépassent pas les cloisons conjonctives interfasciculaires.
240 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La lysyl-oxydase est une enzyme extracellulaire qui participe à la r éticulation des fibrilles de
collagène des matrices extracellulaires.
Le tendon est un tissu conjonctif dense, très peu vascularisé. 20% du volume est occupé par
des fibroblastes tendineux ou ténocytes.
241 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La résorption du tissu osseux s’effectue en deux étapes successives : dissolution de la phase
minérale par acidification du compartiment de résorption puis dégradation de la matrice or-
ganique sous l’action d’enzymes protéolytiques lysosomales.
Au niveau du domaine apical de la membrane plasmique de l’ostéoclaste se trouve une pompe
à protons qui, grâce à l’activité de l’anhydrase carbonique, sécr ète des protons qui dissolvent
la phase minérale de la MEC du plancher de la chambre.
Les lysosomes de la cellule déversent leur contenu enzymatique (hydrolases acides et notam-
ment phosphatase acide, cathepsine . . .) destiné à digérer les constituants organiques de la
MEC osseuse.
242 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’ostéoblaste va participer à la minéralisation de la substance fondamentale en plusieurs
étapes :
➣ stockage des ions calcium et phosphates dans la mitochondrie (intracellulaire) ;
➣ précipitation sous forme de phosphate tricalcique (intracellulaire) ;
➣ excrétion du phosphate tricalcique sous forme de micelles ;
UE 2 • Corrigés 497
Corrigés
➣ phénomène de nucl éation et grossissement du cristal de phosphate tricalcique par apposi-
tion.
243 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les cellules bordantes sont des ostéoblastes au repos.
Le remodelage osseux peut être déclench é par des contraintes mécaniques perçues par les
ostéocytes (présence de cils primaires).
Le développement de l’appareil de Golgi ou le nombre de mitochondries des ostéocytes
d épend de leur état fonctionnel.
L’ostéoclaste contient quant à lui de nombreuses mitochondries fournissant de l’ATP pour les
pompes ioniques.
Lorsque la bordure en brosse de l’ostéoclaste disparait, celui-ci entre en phase de repos.
La communication entre ost éoblastes et ostéoclastes se fait par l’intermédiaire de mol écules
de surface et de facteurs paracrines.
244 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le remodelage osseux permanent ou ossification tertiaire est l’ équilibre permanent entre la
construction et la destruction de l’os, pendant toute la vie. Il commence apres ` la naissance et
permet à l’os de s’adapter a` la croissance.
La délétion génique de l’ostéoprotégérine entraı̂ne une ost éoporose sévère caractérisée par
une résorption excessive.
Les travaux réalisés en clinique humaine ont montré que dans la pathologie ostéoporotique,
le déficit de formation osseuse est lié à une diminution de la prolifération des ostéoblastes.
Chez la souris, un déficit d’activité ostéoblastique mène à une ostéoporose par déficit in-
trinsèque de la formation osseuse.
Les patients atteints d’ostéopétrose maligne infantile ont un phénotype avec une densité os-
seuse élevée et une réduction des cavités médullaires.
245 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La classification des os peut se faire selon la forme (long, court, plat, . . .) ou la maturit é. La
presque totalité des os chez l’adulte est lamellaire.
Les causes sous-jacentes à l’ost éoporose sont nombreuses mais chez les femmes des taux
faibles d’oestrogènes apr ès la ménopause ont ét é consid érés comme étant un facteur de risque
important.
La vitamine D joue un rôle important en favorisant l’absorption intestinale du calcium et sa
fixation sur l’os. Elle augmente la quantité de calcium excrétée dans le sang et agit sur les
ostéoblastes (cellules qui élaborent la substance osseuse).
La PTH stimule l’activation des ostéoclastes entraine donc une augmentation de la résorption
osseuse, mais elle se fixe sur des récepteurs membranaires situés sur des précurseurs d’ostéo-
clastes.
La PTH est hypercalcémiante à l’inverse de la calcitonine sécrét ee ´ par la thyroı̈de qui est
hypocalcémiante.
246 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il existe quatre principaux types de cellules osseuses :
➣ les cellules ostéoprogénitrices (cellules bordantes),
➣ les ostéoblastes,
➣ les ostéocytes,
498 Corrigés • UE 2
247 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les ostéoblastes composent le perioste
´ en profondeur et sont responsables de la synth èse de
l’ostéoı̈de, l’os présent à leur contact est donc plus récent que celui placé au contact des cel-
lules bordantes.
Les ostéoblastes se différencient en ostéocytes qui émettent des prolongements dans les ca-
nalicules de Holmgreen.
Les osteoblastes
´ et les cellules bordantes appartiennent au tissu conjonctif et non au tissu
épithélial.
Les ostéoclastes mobiles sont responsables de la destruction osseuse. Ils synthétisent entre
autre la phosphatase acide et différentes hydrolases.
248 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Les macrophages se distinguent des monocytes dont ils sont originaires par une plus grande
taille, le développement consid érable de l’appareil vacuolaire et des expansions cytoplas-
miques formant des microvillosités.
Les propriét és fondamentales des macrophages sont leur mobilité, leur pouvoir de phagocy-
tose et leur capacité sécrétrice.
Les macrophages font partie des cellules présentatrices d’antigènes.
Le noyau du macrophage est irrégulier réniforme (forme de haricot) avec une hétérochroma-
tine disposée en paquets le long de l’enveloppe nucléaire.
249 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les molécules de CMH de classe I associees
´ à un peptide endogene
` sont reconnus par les
lymphocytes T cytotoxiques, tandis que les molécules de classe II associées à un peptide
exogène reconnus par les lymphocytes T auxiliaires.
Les lymphocytes B effecteurs se transforment en plasmocytes qui vont produire les anticorps.
250 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les lymphocytes T peuvent être regroupés en follicules, en nappe ou être dispersés.
251 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les adipocytes blancs ou uniloculaires peuvent être isolés au sein du tissu conjonctif lâche et
dans la moelle osseuse ou etre
ˆ groupés pour constituer le tissu adipeux blanc.
Les canaux de Volkmann permettent la communication entre les canaux de Havers au sein de
l’ostéone. Ils ne contiennent pas de moelle osseuse.
La diaphyse des os longs est bordée extérieurement et intérieurement par des lamelles os-
seuses circonférentielles.
252 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le plasmocyte provient de la différenciation des lymphocytes B.
UE 2 • Corrigés 499
Corrigés
Ils apparaissent basophiles en microscopie photonique du fait des nombreux ribosomes as-
sociés au réticulum.
253 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La première phase de diff érenciation et de maturation des lymphocytes B indépendante de
l’antigène se déroule dans la moelle osseuse et aboutit à la gén ération de lymphocytes B im-
matures exprimant une immunoglobuline de surface capable de reconnaı̂tre un antigène.
La seconde phase est dépendante des antigènes et se fait au niveau des organes lymphoı̈des
secondaires.
Les polynucléaires neutrophiles représentent 60 à 70 % des globules blancs, les lymphocytes
(B et T) ne correspondent qu’à 20 à 40 % des globules blancs.
254 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les granulocytes constituent environ 70% de l’ensemble des leucocytes.
Ils pr ésentent deux caractères communs : un cytoplasme présentant des granulations spécifiques
après coloration et un noyau polylob é, ce qui entraine le qualificatif de polynucléaires
alors que le noyau est en unique exemplaire.
Ces cellules ont une forme arrondie, la forme de disque biconcave est celle des globules
rouges.
255 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les protéines sécrétees
´ par les polynucléaires neutrophiles (PNN) entraı̂nent une vasodilata-
tion et une augmentation de la perméabilit é capillaire.
Les PNN présentent :
➣ des granulations neutrophiles (60-90 % des granulations) spécifiques contenant entre autres
du lysozyme et des collagénases ;
➣ des granulations azurophiles (5-15 %) contenant entre autres du lysozyme et des hydro-
lases acides ;
➣ des granulations nucléées contenant de la gélatinase.
256 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les mastocytes et les granulocytes basophiles possèdent une origine commune à partir des
cellules souches hématopoı̈étiques, mais ont subi une diff érenciation diff érente.
Les mastocytes migrent vers les tissus où ils r ésident à proximité des vaisseaux sanguins et
des nerfs. Normalement, on ne trouve pas de mastocytes dans le sang.
Malgré leurs différences morphologiques, les deux types cellulaires possèdent bien des gra-
nulations métachromatiques dans leur cytoplasme.
257 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le plasma représente la phase totale liquidienne du sang. Le sérum est la fraction liquidienne
qui se sépare du caillot après coagulation (= plasma d épourvu de fibrine et des facteurs de
coagulation).
L’hématocrite est le pourcentage du volume sanguin occupé par les éléments figurés (leuco-
cytes, h ématies et plaquettes).
Le sang représente 7 à 8 % du poids d’un homme.
La myélopoı̈èse permet la formation des érythrocytes, des polynucléaires, des monocytes, et
des plaquettes.
500 Corrigés • UE 2
258 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’étude morphologique des cellules sanguines est le plus souvent réalisée sur sang veineux
(chez l’adulte), chez le jeune enfant. C’est le sang capillaire qui sera utilisé.
Le frottis doit être correctement étalé, afin de bien séparer les cellules. Il sera ensuite séché
mais non fixé puis coloré.
La coloration la plus utilis ée en France est celle de May-Grünwald-Giemsa.
La mesure de l’hématocrite est le plus souvent réalisée par centrifugation.
La proposition d. ne pr écise pas qu’il est nécessaire de colorer le frottis avant observation,
nous la considérons néanmoins vraie par comparaison avec la proposition c.
259 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les hématies sont des cellules anucléées, en forme de disque biconcave.
La durée de vie des globules rouges est de 120 jours.
Les réticulocytes sont des hématies immatures issus de la moelle osseuse, qui persistent dans
le sang pendant 24h à 72h avant de devenir des hématies.
L’hémoglobine est à quasi-saturation (Concentration Corpusculaire en Hémoglobine = 34
%), avec risque de précipitation en cas d’anomalies (h émoglobines S ou C, hémoglobines
instables), mais ceci permet le transport de l’oxygène dans les meilleures conditions.
260 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Les plaquettes sanguines sont des fragments cellulaires anucléés contenant de rares organites
(mitochondries), des vésicules à cœur dense et un cytosquelette riche en protéines contrac-
tiles. Leur nombre est compris entre 1, 5 × 1011 et 4, 5 × 10 11 par litre.
Les microtubules constituent le faisceau marginal sous la membrane, participant au maintien
de la forme de la plaquette.
La sérotonine est contenue dans les granules denses (contenant aussi du calcium, de l’ADP
et de l’ATP. Les granules alpha contiennent des hydrolases acides et des glycoprotéines). On
retrouve dans les plaquettes de petites quantités d’ADN et de rares ribosomes.
261 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les globules rouges (ou érythrocytes, ou hématies) sont des cellules hautement spécialisees,
´
d épourvues de noyau en forme de disque biconcave d’environ 7 a` 8 µm de diam ètre et de
0, 8 − 2µm d’épaisseur.
Elles possèdent un cytoplasme d épourvu d’organites.
Les érythrocytes sont des cellules déformables, ce qui leur permet de s’adapter à la taille va-
riable des vaisseaux qu’ils traversent.
Ce sont les thrombocytes qui interviennent dans l’hémostase.
Tissu nerveux
262 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La substance tigroı̈de correspond à des amas de réticulum endoplasmique granuleux.
La basophilie est due à la richesse en acides nucl éiques. Elle se trouve au niveau du péricaryon
et dans les dendrites, mais est totalement absente de l’axone et de son cône d’implantation.
UE 2 • Corrigés 501
Corrigés
corps cellulaire et les extrémit és axonales.
263 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’astrocyte est une cellule gliale non myélinisante, donc très différente de l’oligodendrocyte
qui synthétise la my éline du système nerveux central.
Les cellules de Schwann sont des cellules gliales du système nerveux périphérique.
La plupart des neurones possèdent un noyau central sphérique avec un gros nucléole bien
visible en microscopie optique.
La basophilie étant due aux corps de Nissl, la perte de basophilie sera un reflet d’une dimi-
nution de synthèse donc une diminution d’activité métabolique.
L’arbre somato-dendritique représente le pôle récepteur du neurone.
264 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Les dendrites sont en général courts, multiples et tr ès ramifiés alors que l’axone est unique,
avec des terminaisons souvent multiples.
L’axone est myélinisé, pas les dendrites.
Sur les tiges des dendrites, des structures en forme de bourgeon, nommées épines dendri-
tiques, permettent la connexion sous la forme de synapses au neurone pré-synaptique.
Le cytoplasme des dendrites contient des corps de Nissl, des mitochondries et d’autres orga-
nites.
265 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le transport axonal lent véhicule les substances dans une seule direction, du corps cellulaire
vers les terminaisons axonales.
Le transport axonal rapide repose sur l’action de protéines motrices et acheminent les matières
dans les deux directions à la surface des microtubules. Le transport axonal rapide déplace les
organites et matières qui forment les membranes de l’axolemme, des boutons terminaux et
des v ésicules synaptiques.
Ces transports ont pour support les microtubules et nécessite de l’énergie sous forme d’ATP.
Dans les dendrites, la polarité des microtubules est mixte (l’extr émité + peut pointer vers le
corps cellulaire ou vers l’extrémité).
Dans les axones, la polarité des microtubules est uniforme et toutes les extrémités (+) sont
orientées vers les terminaisons axonales.
266 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les neurones matures présentent un noyau unique avec un gros nucléole et une chromatine
d écondensée.
Les dendrites multiples recoivent l’influx nerveux tandis que l’axone synthétise et transporte
les neurotransmetteurs.
Le flux axonal rapide se fait sur les microtubules à l’aide des kin ésines ou de nanomoteurs.
L’endonèvre entoure les fibres nerveuses au niveau du système nerveux p ériphérique.
C’est un tissu conjonctif plus dense et plus riche en fibres de collagène.
267 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’axone assure le transport des vésicules synaptiques par transport antérograde.
Dans la membrane de l’axolème se trouve de nombreux canaux sodiques responsables de la
conduction des potentiels d’action du péricaryon vers les boutons synaptiques.
502 Corrigés • UE 2
268 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les kinesines
´ sont impliqu ées dans le transport axonal antérograde, les dynéines assurent le
transport axonal rétrograde rapide.
La myélinisation des axones (plusieurs en même temps) est assurée par les cellules gliales ou
oligodendrocytes.
Les cellules microgliales remplissent un rôle de phagocytose de débris neuronaux, de synth èse
de différentes molécules (cytokines, prot éases . . .) et de lib ération d’espèces réactives de
l’oxygène (défense cellulaire).
Elles ne participent pas à la myélinisation.
269 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le péricaryon est le lieu de synthèse des constituants neuronaux et des neuromédiateurs.
Les neurotubules des dendrites sont responsables du transport d’el´ éments de la périph érie
vers le péricaryon tandis que le transport axonal se fait dans les deux directions.
Dans une fibre myélinisée, la répartition et la nature des prot éines de l’axolemme est hétéro-
g ène le long de l’axone.
Les gaz diffusent à travers les membranes, il n’est donc ni nécessaire ni utile de le stocker
dans des vésicules synaptiques.
270 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les épines dendritiques sont de petites protubérances sur lesquelles viennent s’articuler les
synapses des autres neurones.
Les polyribosomes à la base des épines assurent la synthèse protéique.
Les neuropeptides opioı̈des sont acheminés à l’extr émité de l’axone par transport axonal
antérograde rapide.
271 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les astrocytes forment la principale population de cellules gliales du système nerveux.
De forme étoilée, les astrocytes possèdent des prolongements cytoplasmiques diversement
ramifiés. Certains prolongements cytoplasmiques (ou pieds vasculaires des astrocytes) en-
tourent complètement les capillaires sanguins et les séparent des neurones.
Les astrocytes se caractérisent par l’abondance dans le cytoplasme du corps cellulaire et des
prolongements, de filaments intermédiaires (gliofilaments) riches en GFAP (protéine glio-
fibrillaire acide).
Les astrocytes de la substance blanche ont des prolongements peu nombreux, on les appelle
astrocytes fibreux.
Les astrocytes protoplasmiques de la substance grise possèdent des prolongements courts tr ès
ramifiés.
272 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il existe 4 variétés de cellules gliales : les astrocytes, les oligodendrocytes, les cellules épen-
dymaires et les cellules microgliales.
Les oligodendrocytes possèdent un corps cellulaire de petit volume d’o ù partent quelques
prolongements cytoplasmiques, plus fins et moins nombreux que ceux des astrocytes (mais
pas rares). Cette cellule s’observe au niveau des substances grise et blanche du cerveau et de
la moelle épini ère.
Les oligodendrocytes de la substance blanche élaborent la my éline. Chaque oligodendrocyte
UE 2 • Corrigés 503
Corrigés
273 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La névroglie épith éliale tapisse les cavités cérébrales. Elle est responsable de la sécrétion du
liquide céphalo-rachidien.
Les cellules ciliées la constituant sont jointives avec des complexes de jonction qui tapissent
le canal de l’épendyme.
Elles sont dépourvues de tissu conjonctif et de membrane basale, ce sont des cellules pseudo-
épithéliales.
274 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les astrocytes sont des cellules étoilées dont le cytoplasme présente de nombreux prolonge-
ments de type pieds vasculaires et somatiques.
Les astrocytes protoplasmiques sont localisés dans la substance grise du système nerveux
central.
Parmi leurs différents rôles, ils peuvent former du tissu cicatriciel par proliferation.
´
La formation de la gaine de myeline ´ est assurée par les oligodendrocytes et la sécrétion de
liquide céphalo-rachidien par la n évroglie épithéliale.
275 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les oligodendrocytes enroulent leur propre membrane plasmique en couches superposées qui
forment une spirale serr ée autour de l’axone sur un segment de fibre nerveuse appelée inter-
node (ou segment interannulaire), séparé des internodes adjacents par les nœuds de Ranvier,
d épourvus de myéline, au niveau desquels l’axone est entouré par des prolongements astro-
cytaires.
Un oligodendrocyte myélinise en moyenne une quarantaine d’internodes situés sur des fibres
nerveuses différentes dans le système nerveux central.
Dans la matière grise les oligodendrocytes périneuraux entourent et soutiennent les corps cel-
lulaires des neurones.
276 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Les corps cellulaires des neurones, leurs dendrites, les parties initiales et terminales des
axones se trouvent au niveau de la substance grise.
La grande richesse en capillaires sanguins reflète l’intensit é du métabolisme oxydatif à ce
niveau.
Les astrocytes sont plus nombreux que les oligodendrocytes.
On trouve aussi des cellules microgliales, minoritaires au sein du systeme` nerveux central,
assurant une fonction d’épuration des déchets.
277 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La substance blanche correspond à un ensemble de fibres nerveuses myélinisées, d’où la cou-
leur.
C’est dans la substance grise que se trouvent toutes les synapses du système nerveux central.
Les capillaires sanguins y sont moindres, d’où une activité m étabolique plus faible.
La composition protéique de la myéline diffère entre SNC et SNP. Dans le SNC sont majori-
taires les protéolipides PLP et DM20. La protéine P0 est spécifique de la myéline périphérique.
Il n’y a pas de lame basale associée à la gaine de myéline dans le SNC.
504 Corrigés • UE 2
279 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les plexus choroı̈des sont des structures d’aspect villositaire appendues à la paroi des ventri-
cules cérébraux et constitu ées d’un stroma et d’un épithélium d’épendymocytes.
Leur rôle est de maintenir la composition protéique et cellulaire du liquide céphalorachidien.
280 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La couche moléculaire est la couche la plus superficielle du cervelet.
Elle contient principalement les axones des cellules granulaires et les dendrites des cellules
de Purkinje.
On y note aussi la présence de quelques interneurones : cellules en corbeille et cellules
étoilées.
281 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Sous les trois couches du cortex cérébelleux se trouve la substance blanche cérébelleuse.
Elle forme le centre médullaire du cervelet.
On y trouve les noyaux profonds, les fibres afférentes, moussues et grimpantes, et les fibres
efférentes, c’est-à-dire les axones des cellules de Purkinje.
Les capillaires ne comportent que des fascias.
Tissu musculaire
282 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Un muscle strié est composé de nombreuses myofibrilles, constituées de myofilaments (fila-
ments fins constitués d’actine associés à de la tropomyosine et de la troponine, et filaments
épais constitués de myosine).
La nébuline est une protéine (775 kDa) du muscle squelettique étroitement associée avec le
filament fin d’actine.
Au niveau du muscle strié cardiaque, on trouve une version raccourcie de la nébuline, baptis ée
n ébulette. Cette dernière est codée au niveau d’un autre locus et correspond à une protéine de
116 kDa.
283 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’unité motrice correspond à l’ensemble constitué par un motoneurone alpha et toutes les
fibres musculaires innervées par les ramifications de son axone.
Les synapses se nomment plaques motrices ou jonctions neuro-musculaires, les myofilaments
UE 2 • Corrigés 505
Corrigés
L’innervation est un él ément capital dans le maintien du phénotype musculaire et dans la
d étermination des types de fibres.
Les myocytes cardiaques sont excitables mais pas automatiques. Elles ne sont pas capables de
se dépolariser toutes seules. Leur comportement dynamique est caractéris é par une contrac-
tion rapide suivie du retour à l’état de repos.
284 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
Le muscle stri é cardiaque présente une structure comparable au muscle strié squelettique
mais on y observe des diades formées d’un tubule T et d’une citerne terminale.
Les cardiomyocytes présentent une diade par sarcomère.
285 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Il n’y a pas de renouvellement possible du muscle cardiaque. Il n’y a donc pas de cellules
satellites à ce niveau.
286 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les dispositifs de jonction assurant la cohesion
´ des cardiomyocytes comprennent des desmo-
somes (filaments interm édiaires de desmine), des zonula adherens et des jonctions communi-
cantes.
287 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les triades situées en regard de la jonction entre les disques sombres et les disques clairs des
sarcomères est une disposition que l’on trouve dans les fibres musculaires squelettiques.
288 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Un muscle squelettique est recouvert de différentes couches de tissu conjonctif.
L’endomysium entoure chaque fibre musculaire. Chaque faisceau musculaire (plusieurs fibres)
est entouré du p érimysium. L’épimysium recouvre l’ensemble du muscle. Les rhabdomyo-
cytes et les cellules satellites musculaires sont engaines
´ par une lame basale.
Les fibres rouges (car riches en myoglobine) sont de petit calibre et a` contraction lente, elles
sont riches en mitochondries. Les fibres blanches sont de grand calibre et à contraction ra-
pide, elles sont riches en glycogène et fonctionnent en anaérobiose.
289 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Les cellules satellites sont juxtaposées aux fibres musculaires sous la lame basale de ces fibres
o ù elles sont, dans le muscle squelettique adulte, dans un état de quiescence.
Il y a environ 1 cellule satellite uninucléée pour 100 noyaux d’une fibre musculaire.
Durant l’hypertrophie musculaire, ou la r égénération suite a` une blessure, les cellules satel-
lites prolifèrent, se différencient et fusionnent pour redonner de nouvelles fibres musculaires.
290 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Dans un muscle squelettique normal, chaque cellule musculaire (rhadbomyocyte) possède
une innervation unique (une seule plaque motrice).
À ce niveau, les ramifications terminales de l’axone ne sont plus entourées que par des cel-
lules de Schwann.
Le neurotransmetteur des jonctions neuromusculaires est l’ac étylcholine et les récepteurs de
l’acétylcholine sont localisés sur la membrane plasmique des fibres musculaires.
Au repos, la fixation d’un quantum d’acétylcholine provoque un potentiel de plaque minia-
506 Corrigés • UE 2
291 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le tubule T est une invagination du sarcolemme, permettant de conduire le potentiel d’action
musculaire jusqu’au cœur de la cellule.
Les tubules T sont répartis réguli èrement au sein de la cellule et sont positionnés à la jonction
bande A/bande I.
292 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les cellules satellites sont des cellules indiff érenciées localisées dans un repli de la lame ba-
sale de la fibre musculaire.
Il y a environ 1 cellule satellite pour 100 cellules musculaires.
Le tubule T est une invagination de la membrane plasmique qui forme un tube Ces tubules T
sont présents à l’extrémité des bandes A au sein du muscule strié squelettique.
Dans le muscle strié cardiaque, les tubules T sont situés au niveau des stries Z.
Le sarcomère correspond à l’unité de contraction, il est défini entre deux stries Z.
293 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le sarcomère contient des protéines de liaison permettant d’accrocher les filaments d’actine
aux stries Z délimitant cette unité fonctionnelle.
La bande A anisotrope est entourée de deux demi-bandes I isotropes.
Les sarcomères coorespondent aux myofibrilles. Les citernes terminales appartiennent aux
pieds jonctionnels présents en dehors du sarcomère.
294 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les fibres musculaires striées squelettiques sont reliées par des enveloppes conjonctives. Elles
peuvent se renouveler à partir des myoblastes de réserve.
Il n’y a en revanche pas de renouvellement possible du muscle cardiaque.
Les cavéoles s’observent au niveau du muscle lisse.
295 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Une unité motrice correspond à l’ensemble constitué d’un motoneurone alpha et des rhabdo-
myocytes qu’il innerve.
296 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les cellules musculaires lisses (CML) sont aussi appelées léiomyocytes.
Il existe de multiples variétés différentes de CML :
➣ CML vasculaires et viscérales,
➣ cellules myoépith éliales (sur les acini de certaines glandes exocrines),
➣ cellules myoépith élioı̈des (contiennent à la fois du matériel contractile myofilamentaire et
des v ésicules de sécr étion),
➣ myofibroblastes (rôle important dans les processus de cicatrisation et de réparation tissu-
laires).
Les cellules myoendocrines et nodales (ou cardionectrices) appartiennent au tissu musculaire
strié cardiaque.
UE 2 • Corrigés 507
Corrigés
Au niveau du disque I ou disque clair, les filaments fins sont seuls présents mais on les re-
trouve aussi au niveau des disques A et Z.
Chaque molécule de myosine est formée de 2 chaı̂nes lourdes identiques et de 2 paires de
chaı̂nes légères.
La tête de myosine possède une activité ATPasique activée au contact de l’actine. L’interac-
tion actine-myosine est régulée via la concentration calcique cytoplasmique.
La troponine C est la protéine capable de détecter les variations du calcium cytosolique et de
lever l’inhibition causée par la troponine I.
298 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Les myofilaments fins d’actine de la cellule musculaire lisse sont lies ´ à la tropomyosine mais
au contraire du muscle strie,´ il n’y a pas de troponine.
La calponine est une molécule apparentée à la troponine T. Elle stoppe la possibilité de glis-
sement du filament fin d’actine sur la myosine phosphorylée.
Les corps denses intracytoplasmiques correspondent à des sites d’interaction entre filaments
fins d’actine et filaments intermediaires.
´ On y trouve également de la desmine ou de la vi-
mentine.
La membrane plasmique des CML pr ésente des jonctions communicantes qui permettent la
diffusion rapide de messages. Entre deux jonctions communicantes, le sarcolemme comprend
des plaques d’adhérence dense en alternance avec des zones riches en cavéoles.
Les intégrines présentes in vivo dans les CML adultes sont par exemple les intégrines α1β1,
α3β1, α5β1 ou α8β1.
299 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les myocytes lisses sont des cellules fusiformes et allongées reliées par des jonctions nexus
pour assurer la synchronisation des contractions.
Elles ne comportent qu’un seul noyau central et synth étisent fibres élastiques, collagène et
prostaglandines.
Quelques myoblastes de réserve sont bien présents au niveau des muscles lisses pour son re-
nouvellement.
L’épimysium, tissu conjonctif rigide qui entoure l’ensemble des faisceaux musculaires, est
par définition présent à l’ext érieur du muscle.
300 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules musculaires sont toutes entourées d’une lame basale.
Les myofilament épais sont constitués de myosine. Ils sont plus longs que dans les muscles
striés et pr ésentent des têtes de myosine tout le long.
La cellule musculaire lisse possède un ensemble de faisceaux irreguliers
´ de prot éines contrac-
tiles qui s’entrecroisent dans le sarcoplasme et s’insèrent sur des points d’ancrage (corps
denses) qui s’observent en microscopie électronique.
301 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le muscle lisse est un muscle a` contraction involontaire (automatique) sous influence de
l’acétylcholine.
302 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les fibres musculaires lisses sont mononucléées et possedent
` à la fois des filaments d’actine
et de myosine. Leur organisation est toutefois différente que dans les muscles striés.
508 Corrigés • UE 2
3. Embryologie
Première semaine de développement
303 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Seules les cellules de la masse cellulaire interne sont totipotentes.
La cavitation est permise par l’entrée de sodium dans l’embryon. Ce sodium passe au tra-
vers des cellules embryonnaires externes de la morula, ce qui met en jeu l’activité de pompes
Na + /K+ au pôle basal de ces cellules, mais aussi des canaux sodiques et des échangeurs
Na + /H+ à leur pôle apical.
Le trophectoderme comporte 10 fois plus de cellules que le bouton embryonnaire.
L’éclosion est rendue possible par l’action d’enzymes hydrolytiques ainsi que par des contrac-
tions et expansions de l’embryon (donc action mécanique).
304 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La fécondation est la fusion d’un spermatozo¨ıde haploı̈de et d’un ovocyte II haploı̈de, ce der-
nier correspondant à l’ovule d’un point de vue fonctionnel (la deuxième division de méiose
s’achève suite à la fusion entre le spermatozo¨ıde).
Elle est suivie de la segmentation, qui consiste en une division du zygote : l’embryon garde un
volume constant (les cellules formées sont ainsi de plus en plus petites), et est intégralement
concerné par ces divisions (on parle de divisions totales). Elles sont synchrones dans les
premières étapes du développement.
L’implantation de l’œuf débute à la toute fin de la premiere ` semaine de d éveloppement.
Le gradient pôle animal – pôle végétatif (et non vég étal) concerne les œœufs fécondés d’Am-
phibien.
305 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le terme de blastocyte est un terme ancien, synonyme de blastomère. Il correspond bien aux
cellules obtenues lors de la segmentation de l’embryon.
Les s écrétions dans la trompe ont pour objet la nutrition de l’œuf féconde.´ Ce sont les mou-
vements de cils et des mouvements péristaltiques de la trompe qui facilitent son déplacement.
L’implantation a lieu dans l’utérus (l’œuf ne va donc pas jusqu’au vagin . . .).
L’imperméabilité de la membrane pellucide concerne les spermatozoı̈des.
306 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La fusion des gamètes a lieu dans la trompe utérine. Une des conséquences de cette féconda-
tion est la mise en place de la membrane pellucide (chorion).
Les divisions cellulaires permettent ensuite d’aboutir au stade morula (à 3 jours on observe 8
cellules, le stade morula au sens strict étant atteint le 4 e jour du développement).
L’apparition d’une cavité, le blastocœle, permet l’obtention d’un blastocyste libre qui se libère
de la membrane pellucide au 5 e jour. Il commence à s’implanter dans la muqueuse utérine au
7 e jour de d éveloppement.
307 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La protéine ZP3 de la zone pellucide est reconnue par des protéines membranaires du sper-
matozoı̈de, qui pourraient être des sélectine.
Les intégrines sont des protéines transmembranaires impliquées en particulier dans la liaison
UE 2 • Corrigés 509
Corrigés
La fusion des membranes du spermatozoı̈de et de l’ovocyte permet l’entrée de l’oscilline du
spermatozoı̈de dans le cytosol ovocytaire, qui déclenche la r éaction corticale.
Un centriole du spermatozo¨ıde pénètre aussi l’ovocyte, mais il s’agit du centriole proximal.
Les deux pronucléi (mâle issu du spermatozoı̈de et femelle issu de l’ovocyte) subissent une
réplication synchrone avant leur fusion effective (amphimixie).
308 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La compaction débute aux stades 8 à 16 cellules. Elle correspond à la mise en place de jonc-
tions entre les cellules, d’où l’apparition d’une forme lisse de l’embryon et la définition de
cellules externes (à l’origine du trophoblaste) et de cellules internes (à l’origine de la masse
cellulaire interne).
Ces jonctions sont de différents types : il s’agit en particulier de jonctions serrées, de jonc-
tions gap, ainsi que de jonctions d’adhérence.
Ces dernières font intervenir des cadh érines, protéines d’adhésion transmembranaires néces-
sitant la présence d’ions calcium.
309 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’embryon comporte à ce stade de développement la masse cellulaire interne (dont les cel-
lules sont totipotentes ; l’axe antero-post
´ érieur se met en place de maniere
` plus tardive) et le
trophoblaste.
Cette différentiation est une conséquence de la compaction, et se traduit par l’expression de
facteurs de transcriptions différents entre ces deux ensembles cellulaires : seule la masse cel-
lulaire interne reste totipotente.
La compaction implique le regroupement de molécules d’adh érence au niveau de points de
contact.
La connexine 43 permet de maintenir la compaction, qui est initiée par les protéines d’adhé-
rence : son invalidation conduit à l’absence de compaction, toutefois ce n’est pas elle qui
permet initialement la compaction, mais les molécules d’adhérence, dont en particulier la E-
Cadhérine (uvomoruline).
La fin de la première semaine voit le d ébut de l’implantation, qui sera achev ée en deuxième
semaine : à ce stade, l’embryon est sur l’endometre, ` mais il reste encore au sein de la
cavité utérine.
310 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’empreinte parentale correspond à des phénomenes ` de m éthylation de l’ADN conduisant à
l’expression soit de l’allèle paternel soit de l’allèle maternel.
Cette empreinte se met en place au cours de la gamétogenèse. La première semaine du
d éveloppement voit :
➣ la cellule œuf se diviser (c’est la segmentation),
➣ l’embryon se scinder en deux groupes de cellules (le trophoblaste et la masse cellulaire
interne : cette dernière reste totipotente),
➣ le blastocèle se développer (entrée de sodium grâce au jeu des pompes ATPasiques du
p ôle basal des cellules externes de la morula et des échangeurs sodiques du pôle apical de ces
mêmes cellules),
➣ et l’implantation débuter (mais elle ne sera achevée qu’au cours de la deuxième semaine
du développement).
311 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
510 Corrigés • UE 2
312 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Suite à la fécondation, l’embryon se déplace de la trompe vers l’ut érus grâce aux mouvements
des cils de cellules de la trompe.
Il arrive dans l’utérus vers le 3 e jour, au stade morula.
Dans le cas d’une FIVETE (Fécondation in vitro et transfert d’embryon), ce développement
peut être réalisé in vitro et les cellules étant à ce stade totipotentes il est possible d’en prélever
une afin de réaliser un diagnostic avant de tenter une implantation.
Une fois dans l’utérus, la morula subit la compaction : les cellules internes donnent le bouton
embryonnaire, alors que les cellules péripheriques ´ forment le trophoblaste.
313 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le lécitocèle primaire, ou vésicule vitelline primaire, est présent jusqu’au 13e jour.
On peut, au même moment, commencer à observer le futur cœlome extra-embryonnaire, ainsi
que le début du développement du cytotrophoblaste.
On peut observer à ce stade du m ésoderme extra-embryonnaire, mais l’embryon en lui-même
est encore didermique.
314 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
C’est le syncytiotrophoblaste qui est externe et plurinucléé, et le cytotrophoblaste qui est in-
terne.
Le disque embryonnaire est déjà didermique au 7e jour. Il s’agit d’un év ènement de la premiere
`
semaine de développement.
Le plancher de la cavité amniotique est formé par l’épiblaste.
La morphogénèse d ébute de manière plus tardive (mise en place des somites pendant la 3 e
semaine, puis différentiation au cours de la 4e semaine ; début du d éveloppement des bour-
geons de membre pendant la 4e semaine . . .).
315 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’hypoblaste ne donne aucune structure purement embryonnaire, et donc aucun dérivé définitif.
Mais il participe à la formation de structures extra-embryonnaires, dont la v ésicule vitelline
(mais pas l’allantoı̈de, issu de l’endoderme embryonnaire, ni l’amnios, issu de l’épiblaste).
Le trophoblaste est une structure existant avant la différenciation de l’embryon didermique
en épiblaste et hypoblaste.
316 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le mésoblaste extra-embryonnaire dérive de l’épiblaste de l’embryon didermique. Il s’agit
de cellules migratrices qui donnent la lame choriale du mésoderme extra-embryonnaire, ainsi
que les somatopleure et splanchnopleure extra-embryonnaire.
UE 2 • Corrigés 511
Corrigés
317 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Ce QCM présente plusieurs pièges de nature à tromper un étudiant ayant pourtant bien appris
son cours. . .
L’hypoblaste se forme bien en effet à partir de l’épiblaste, ce qui permet la diff érentiation
´
de deux couches dans la masse cellulaire interne, mais ce processus se deroule à la fin de la
première semaine du développement ! Au début de la deuxieme ` semaine, l’embryon est d éjà
didermique.
Le trophoblaste est une couche de cellules située autour de la masse cellulaire interne. Les
deux ensembles se différencient au cours de la première semaine du développement.
Deux cavités se forment au sein de la masse cellulaire interne : la cavité amniotique au sein
de l’épiblaste, puis la v ésicule ombilicale à partir de l’hypoblaste.
Annexes embryonnaires
318 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La croissance et la maturation du placenta permettent la mise en place progressive d’une
structure d’échange très efficace du fait de sa grande surface, de la finesse de la barri ère pla-
centaire (en particulier, le sang maternel n’est pas contenu dans des vaisseaux, mais libéré au
niveau de lacunes).
Ces évènements concernent l’ensemble du placenta et non certaines villosites´ uniquement.
319 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les jumeaux hétérocaryotes sont des jumeaux issus d’un même œuf fécondé, mais différents
l’un de l’autre par la survenue précoce d’une anomalie chromosomique. Il s’agit donc de ju-
meaux monozygotes et non dizygotes (issus de deux ovulations et donc deux évènements de
fécondation distincts).
De même la présence de deux placentas et de deux cavités amniotiques peut correspondre
soit à des jumeaux dizygotes, soit à des jumeaux monozygotes séparés précocement (ce qui
inclue les hétérocaryons).
La prédisposition génétique à la g émellité concerne les jumeaux dizygotes (bi-ovulaires) et
non les jumeaux monozygotes (mono-ovulaires).
320 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
L’hypoblaste est l’endoderme primitif. Il est remplacé par l’entoblaste suite à la gastrulation.
Ainsi, s’il est vrai que l’hypoblaste tapisse la vésicule vitelline avant la gastrulation (il parti-
cipe à la membrane de Heuser, par exemple), ce n’est plus vrai après la gastrulation.
La vésicule vitelline est le lieu de la première formation de cellules sanguines (l’hémato-
poı̈èse migrera ensuite vers le foie embryonnaire), mais ne participe pas à la formation des
reins.
321 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Si la séparation de jumeaux monozygotes est antérieure à l’implantation, ils poss èdent alors
chacun leur propre placenta (annexes bichoriales).
La présence d’une seule cavité amniotique (annexes monoamniotiques) correspond à des ju-
meaux monozygotes séparés postérieurement à l’implantation. Il n’y a donc dans ce cas de
figure qu’un seul placenta.
La séparation la plus précoce entre les jumeaux (au stade morula ; entre 1 et 3 jours de
512 Corrigés • UE 2
322 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La formation de la vésicule vitelline secondaire est un processus complexe et progressif.
La vésicule vitelline primaire disparait ainsi progressivement (formant une structure résiduelle
reliée au disque embryonnaire par un pédoncule, avant de disparaˆıtre totalement).
La vésicule vitelline secondaire se développe en atteignant une taille finale bien plus impor-
tante que celle de la vésicule vitelline primaire.
323 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le liquide amniotique remplie l’amnios, cavité creus ée à partir du 8e jour et connait un
d éveloppement important à la 4e semaine de développement.
Il est constitué de cellules (desquamées a` partir de l’ectoderme et de la paroi amniotique,
en début de grossesse) et de produits du métabolisme fœtal (en particulier le taux d’alpha-
fœtoprotéine et le rapport lécithine/sphingomy éline sont des indicateurs de certaines patho-
logies fœtales).
Ce liquide est renouvelé constamment (pour information, le fœus à terme degluti
´ 500 mL de
liquide amniotique par jour, qui doit donc être renouvelé).
Les jumeaux monozygotes seuls peuvent présenter une cavité amniotique unique, dans le cas
d’une séparation tardive (au stade blastocyste implanté).
324 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’allantoı̈de est une annexe embryonnaire se développant à partir de l’endoderme post érieur
de l’embryon, et s’étendant dans le pédicule de fixation.
La partie extra-embryonnaire se retrouve ainsi incluse dans le cordon ombilical, alors que
l’essentiel de la partie intra-embryonnaire dég énère et ne subsiste plus chez l’adulte que sous
la forme du ligament ombilical médian. La partie la plus proche de l’endoderme participe à
la formation de la vessie.
L’allantoı̈de du pédoncule sert de guide lors de la différentiation des vaisseaux sanguins du
futur cordon ombilical. Chez les sauropsidés ( reptiles) et les oiseaux, l’allantoı̈de permet
le stockage des déchets pendant le développement de l’organisme dans l’œuf.
Du fait de l’élimination des déchets par la mère, cette fonction n’a pas lieu d’être chez les
mammifères, et l’allanto¨ıde ne remplit donc pas ce rôle chez l’homme.
325 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le trophoblaste correspond a` un ensemble de cellules recouvrant l’embryon au stade blasto-
cyste (6e jour de développement). Il se différencie secondaire en synticiotrophoblaste (plus
externe) et en cytotrophoblaste (plus interne) et permet la mise en place des relations héma-
tochoriales avec la mère lors de l’implantation.
La cavité amniotique, ou amnios, se forme alors même que l’embryon est en train de s’im-
planter dans l’endomètre utérin, au 8 e jour du développement. Dans le même temps le blas-
tocèle se différencie en v ésicule vitelline primaire.
Le lécithocèle secondaire est la vésicule vitelline secondaire. Il se développe de mani`
ere pro-
gressive vers le 12e-13e jour de développement, en repoussant progressivement la vésicule
vitelline primaire (qui finit par se réduire à quelques vestiges, les kystes exocœlomiques, au
fond du cœlome extra-embryonnaire).
L’allantoı̈de se forme à partir de l’endoderme embryonnaire vers le 16e jour de développe-
ment.
UE 2 • Corrigés 513
Corrigés
Les vaisseaux ombilicaux sont bien au nombre de trois, mais il s’agit de deux artères et d’une
veine (et non l’inverse).
Il n’y aucune continuité directe avec les vaisseaux de la plaque basale du placenta : cette
structure est maternelle, or il n’y pas de mélange des sangs. De ce fait, ces vaisseaux ne
contiennent que du sang embryonnaire.
Ces vaisseaux se forment à partir de processus allantoı̈diens : ce sont les vaisseaux présents
dans le pédicule embryonnaire (qui contient l’allantoı̈de), dont la fusion avec le pédicule vi-
tellin permet la formation du cordon ombilical.
Au troisième mois, l’essentiel des structures ayant fusionné dégénèrent, ne laissant que celles
issues du pédicule embryonnaire pour l’essentiel.
327 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’allantoı̈de est une annexe embryonnaire qui se développe à partir d’un diverticule de l’en-
doderme. Toutefois, du mésoderme extra-embryonnaire est présent dans l’allantoı̈de humain,
ce qui fait que le mesoderme
´ peut aussi être considéré comme constitutif de l’allantoı̈de.
329 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’asymétrie (latéralisation droite/gauche) est initi ée par le nœud de Hensen, qui induit l’ex-
pression du gène Nodal sur la flanc gauche de l’embryon et du gène Snail sur son flanc droit.
C’est l’expression de Sonic Hedgehog (Shh) sur le côté gauche de la plaque embryonnaire
qui est à l’origine de cette latéralisation (Shh induit l’expression de Lefty-1, lui-même à l’ori-
gine de l’expression de Nodal).
Nodal participe à l’inhibition de Snail, mais active le gène Pitx-2 (et donc ne l’inhibe pas).
Un situs inversus est une inversion de la symétrie bilatérale droite – gauche (il y a donc bien
toujours latéralisation, mais invers ée), due à une expression initiale de Shh sur le côté droit
de la plaque embryonnaire.
330 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les réponses proposées peuvent sembler toutes justes au premier abord. En effet, cet en-
semble de propositions décrit assez bien la mise en place et le développement des villosit és
choriales de la deuxième à la quatrième semaine de developpement
´ embryonnaire.
Toutefois la réponse d. contient une formulation incorrecte : les vaisseaux pr ésents se déve-
loppant à partir de la fin de la troisième semaine de développement sont bien entendu présent
au sein des villosités (on peut donc les qualifier d’intra-villosités) et nullement entre celles-ci
(la qualification d’inter-villosités est donc erronée).
331 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Toutes les réponses propos ées sont justes.
L’aire cardiaque correspond à une zone de mésoderme en forme de fer à cheval, entourant le
514 Corrigés • UE 2
332 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les cellules de la médullosurrénale dérivent des cellules de crête neurale du tronc de l’em-
bryon.
Elles dérivent donc du neuroderme (issu de l’ectoblaste).
Le mésoblaste conduit à la formation de tout un ensemble de tissus dont en particulier : circu-
latoire (m ésoblaste ventral), reins et gonades (mésoblaste interm édiaire), muscles (mésoblaste
dorsal).
333 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’ectoblaste, tissu externe de l’embryon, est à l’origine des tissus de recouvrement de
l’organisme (épiderme et dérivés, ce qui inclue les poils et cheveux, les follicules pileux, les
ongles, et toutes les glandes épidermiques : sébacées, sudoripares et donc aussi les glandes
mammaires), d’épithéliums (nez, bouche, anus en particulier), de tous les tissus nerveux ainsi
que des d érivés des crêtes neurales (ganglions rachidiens, mélanocytes, certains os faciaux,
etc.).
334 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’épithélium du conduit auditif (ouı̈e) a bien une origine entoblastique, mais ceux d’autres
organes des sens (cavité orale – go ût- et cavité nasale – odorat) dérivent eux de l’ectoblaste.
L’entoblaste donne pour l’essentiel l’appareil digestif (épithéliums des différents segments
du tube digestif) ainsi que les organes associés, dont le foie et le pancr éas formés à partir
d’excroissances entobastiques.
L’épithélium des voies respiratoires est aussi issu de l’entoblaste. Les poumons sont ainsi le
fruit d’interactions entre un epith
´ élium endodermique et un mésenchyme mésodermique.
335 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le dermotome somitique permet la formation du derme, qui constitue la peau (avec l’épiderme
et l’hypoderme).
Le sclérotome somitique permet la formation des vert èbres (la différentiation des vertèbres
est liée à l’expression différentielle des gènes Hox au sein des somites).
Au niveau des bourgeons de membres, les os sont formés à partir de cellules issues de la
somatopleure (lames latérales), alors que les muscles proviennent de la différentiation de
masses issues des myotomes des somites.
336 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Toutes les propositions sont justes.
Le processus notochordal est formé de cellules s’invaginant dans la région du nœud primitif
à compter du 19e jour de d éveloppement.
Elles se positionnent au sommet de la vésicule vitelline secondaire, en continuité avec le
mésoblaste.
La chorde obtenue au cours de ce processus (au 25e jour de développement) présente un r ôle
inducteur important sur le neuroderme et sur les somites.
337 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
UE 2 • Corrigés 515
Corrigés
Il s’agit donc d’une étape comprenant de nombreux changements de forme des cellules du
neuroderme. Ces changements de forme impliquent une intervention du cytosquelette. La col-
chicine, qui inhibe la polym érisation des microtubules, empêchera donc le bon déroulement
de la neurulation.
Chez l’embryon humain, la neurulation débute a` l’extrémité antérieure alors que la gastru-
lation (visible en particulier par le nœud de Hensen) n’est pas encore achevée au niveau de
l’extrémité postérieure.
Bien que les évènements se déroulent de manière successive au niveau d’un ensemble donné
de cellules, neurulation et gastrulation se déroulent partiellement en même temps.
338 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les bourgeons de membre commencent leur développement au cours de la quatrième se-
maine.
C’est d’abord le bourgeon du membre supérieur qui apparaı̂t (dans la région cervicale basse,
vers le 3 e jour), puis celui du membre inférieur (dans la région lombaire basse, vers le 32 e
jour).
La mise en place de ces bourgeons implique un mésenchyme mésodermique, issu de la so-
matopleure, qui va interagir avec un épithelium
´ épidermique sus-jacent.
La cr ête apical ectodermique sécrète un facteur de croissance, le FGF-8, qui stimule les divi-
sions au sein du mésenchyme sous-jacent, et ainsi la croissance du bourgeon en longueur.
339 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le tube digestif primitif se forme grâce à la fusion de l’endoderme sur la ligne m édiane.
À ce stade du développement le mésoderme des lames lat érales est creusé d’un cœlome et la
lame interne (la splanchnopleure) est associée à l’endoderme. En ce sens, il est donc juste de
dire que les parois du tube digestif sont formées d’endoderme et de dérivés de la splanchno-
pleure.
Ce tube correspond à une structure allongée dans le plan sagittal médian, communiquant
avec la vésicule vitelline par un pédoncule qui s’affine progressivement, et fermé à ses deux
extrémités ant érieure et postérieure.
L’extrémité antérieure est fermée par la membrane bucco-pharyngienne, et l’extr émite´ post é-
rieure par la membrane cloacale. Il s’agit de structures didermiques, car dépourvues de mé-
soderme.
340 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les somites se differencient
´ à partir du 25e jour, à raison de trois à quatre par jour, depuis
l’extrémité antérieure (à l’exception des sept premiers somitomères, qui participent à la for-
mation des arcs branchiaux) jusqu’à l’extrémité postérieur. Le rythme de formation est suf-
fisamment regulier
´ pour que le nombre de somites soit utilisable pour déterminer l’âge de
l’embryon.
Les somites (mésoderme para-axial) se différencient en dermatome (à l’origine du derme), en
sclérotome (à l’origine des vertèbres) et en myotome (à l’origine de la musculature striée du
cou, du tronc, et des membres).
Au niveau des bourgeons de membre, on observe une migration d’une masse musculaire qui
se sépare en une masse dorsale et une masse ventrale.
Le muscle cardiaque est issu de la différentiation du mésoderme ventral.
341 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
516 Corrigés • UE 2
342 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’embryon débute la troisième semaine de d éveloppement à une taille d’environ 0, 3 mm
et arrive à une taille de 1, 5 à 2, 5 mm au 20e jour, à l’aube de la quatrième semaine de
d éveloppement. Cette semaine de développement est essentiellement occupée par les proces-
sus de la gastrulation.
343 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La différenciation de la plaque neurale est réalisée grâce à des facteurs inducteurs émis par le
mésoderme axial, et non par le para-axial.
Suite à cette différenciation, le tube neural se creuse et se ferme tout d’abords dans la région
occipito-cervicale ; la fermeture progresse alors vers l’avant (fermeture du neuropore crânial
le 24 e jour) et vers l’arrière (fermeture du neuropore caudal le 26e jour).
À la fin de la quatrième semaine, le tube neural antérieur s’est régionalisé en trois vésicules,
qui sont le prosencéphale, le mésencéphale et le rhombencéphale. Ce dernier est divisé en 8
neurom ères, unités de type m étamériques : l’isthme (au contact du mésenc éphale) et 7 rhom-
bomères.
Le télencéphale et le diencéphale sont les deux vésicules formées à partir du prosencéphale
dans la suite du développement, et le myélencéphale est issu de la partie postérieure du rhom-
bencéphale.
344 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le tube neural est formé de l’ensemble des structures 1 (toit), 3 (plaque alaire), 4 (plaque
basale) et 6 (plancher).
Les autres structures sont ectodermiques (2 ; ectoderme), mésodermique (5 ; notochorde) ou
endodermiques (7 ; endoderme).
345 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le croissant de Koller est un épaississement d’un des pôles de l’aire pellucide, qui représente
l’équivalent du blastopore des Amphibiens.
Il marque la région postérieur de l’embryon.
UE 2 • Corrigés 517
Corrigés
de l’arrière vers l’avant et s’achève par la mise en place du nœud de Hensen en position
antérieur.
Cette diff érenciation de ligne primitive est induite par l’hypoblaste secondaire sous-jacent
(donc les cellules issues en particulier du croissant de Koller).
Les réponses c, et e sont fausses, car le croissant de Koller fait déj à partie de l’épiblaste et se
différencie à partir de l’aire pellucide. L’aire opaque est plus périphérique que l’aire pellucide.
346 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le schéma pr ésent´e correspond à une coupe transversale d’un embryon de 22 à 23 jours,
donc on peut la considérer comme représentant l’embryon obtenu à la fin des trois premières
semaines du développement.
Le coelome intra-embryonnaire (1) se prolonge en un coelome extra-embryonnaire, mais
l’élément 2 correspond à la cavité amniotique, hors de l’embryon.
L’élément 3 correspond aux somites ; ce sont les feuillets interne et externe du coelome intra-
embryonnaire qui formeront la cavité pleurale, au niveau thoracique.
347 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le tube neural (élément 4) est formé par induction de l’ectoderme (ectoblaste) sus-jacent à la
notochorde (mésoblaste).
La fermeture du tube neural coı̈ncide avec le détachement des cellules de cr ête neurale (les
deux masses de part et d’autre de l’élément 4 sur le sch éma) : ce sont elles qui donneront les
ganglions nerveux (et d’autres structures).
Les pièces intermédiaires (élément 5) donneront les organes du système urogénital, dont les
trois appareils rénaux successifs : pron éphros (premier formé, plus ant érieur), méson éphros,
et métanéphros (les reins d éfinitifs, dans la portion la plus postérieure, caudale, de l’em-
bryon).
L’endoblaste (élément 6) ne donnera que la muqueuse du tube digestif : la sous-muqueuse,
musculeuse, etc. dérivent du mésoblaste.
348 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La troisième semaine du développement embryonnaire voit la formation de la plaque neurale :
ceci marque la séparation de l’ectoderme en deux lignages distincts, à savoir l’épiderme et le
neuroderme.
Ce dernier donnera l’intégralité du système nerveux central.
Les cellules des crêtes neurales seront, elles, dérivées du neuroderme au moment de la fer-
meture du tube neural, lors de la quatrième semaine du développement embryonnaire.
Les cellules sanguines dérivent du mésoderme, et l’allantoı̈de est une évagination de l’endo-
derme postérieur.
350 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les gènes HOX sont impliqués dans l’identité des cellules par rapport à l’axe antéro-postérieur,
ainsi que dans l’identité des cellules selon l’axe proximo-distal dans les membres.
Leur expression différentielle selon ces axes est liée à la mise en place pr éalable d’un gradient
d’acide rétinoı̈que. Un apport externe en acide rétinoı̈que (par exemple par des médicaments
pris par la mère, l’acide rétinoı̈que traversant la barrière hémato-placentaire) peut donc avoir
des effets délét ères sur le développement embryonnaire.
Ils codent pour des facteurs de transcription agissant en se fixant sur l’ADN par un motif de
type homéodomaine, constitué de deux hélices alpha.
L’asymétrie droite-gauche fait intervenir d’autres gènes que les gènes HOX (Shh, Nodal,
Snail en particulier).
351 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Shh est un gène du développement intervenant dans plusieurs processus importants du déve-
loppement embryonnaire.
Il s’exprime en particulier au niveau de la zone d’activité polarisante (ZPA), située au ni-
veau postérieur du bourgeon de membre. Il permet ainsi de d éfinir le côté postérieur du futur
membre et ainsi de mettre en place la polarité antéro-postérieure du membre, et en particulier
de l’autopode (partie terminale du membre chiridien des Tétrapodes).
L’expression de Shh peut être activée expérimentalement par l’acide rétino ı̈que, même si ce
processus ne semble pas avoir lieu in vivo.
352 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le développement mosa¨ıque correspond au processus de spécification autonome : Lors du
d éveloppement, chaque cellule hérite de déterminants cytoplasmiques qui conditionnent son
devenir ; l’embryon semble constitué d’une mosaı̈que de devenirs cellulaires séparés.
Ce développement s’oppose au développement à régulation, basé sur la spécification condi-
tionné : le devenir de la cellule depend
´ des conditions où elle se trouve ; dans ce cas de figure
les communications entre cellules, les molécules diffusibles sont des él éments importants, et
la perte (accidentelle ou expérimentale) de cellules peut éventuellement être compensée.
La plupart des invertébrés (mais pas tous) pr ésentent un développement mosaı̈que, alors que
les Vertébrés présentent un développement à régulation (ce qui n’exclue pas une certaine
dose de mosaı̈cisme à certains stades du développement et pour certains groupes de cel-
lules).
Dans un développement à mosaı̈que, les devenirs des cellules sont donc détermin és, dépendent
de déterminants cytoplasmiques (mais sans possibilit é de régulation !), sans influence de l’en-
vironnement (en première approximation).
Les divisions asymétriques, conduisant à la formation de cellules à devenirs distincts, sont
importantes dans le développement mosaı̈que.
4. Reproduction
Généralités sur la reproduction
353 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La scissiparité est une division binaire concernant les bactéries mais aussi divers eucaryotes
UE 2 • Corrigés 519
Corrigés
les eucaryotes unicellulaires, on peut observer des phases d’alternance entre reproduction
sexuée et reproduction asexu ée.
L’hermaphrodisme est le fait, pour une espèce, d’avoir des individus à la fois de sexe m âle
et de sexe femelle. Cet hermaphrodisme peut être simultané (exemple : l’escargot, etc.) ce
qui implique alors en général un échange de gamètes, mais il peut aussi être successif (ex :
la crépidule, le mérou, etc.) auquel cas l’individu d’abords m âle (protandrie) ou d’abords fe-
melle (protogynie).
La reproduction sexuée implique l’union de deux gamètes. Il s’agit en g énéral d’un gamète
mâle et d’un gamète femelle, mais certains champignons (par exemple) pr ésentent plusieurs
sexes équivalents entre eux.
354 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’empreinte parentale repose en particulier sur la méthylation de l’ADN (par exemple méthy-
lation des cytosine au sein de rép étitions de séquences cytosine-guanosine : les ı̂lots CpG).
Celle-ci a pour conséquence la formation d’hétérochromatine, inhibant la transcription et
donc l’expression des gènes concernés. Ceci conduit à l’expression d’un seul allèle (soit le
paternel, soit le maternel).
Les femmes possèdent deux chromosomes X (caryotype XX), alors que les hommes n’en
n’ont qu’un seul (caryotype XY). L’expression des deux allèles (sauf pour les région pseudo-
autosomiques, en double chez la femme comme chez l’homme) conduit à des dés équilibres
cellulaires, pathologiques.
Ainsi, un chromosome X est inactivé dans chaque noyau de cellule f éminine, de manière
aléatoire (il ne s’agit donc pas ici d’empreinte parentale).
355 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La gemmiparité est un ph énomène de bourgeonnement chez un organisme pluricellulaire,
faisant donc partie de la reproduction asexuée.
La scissiparité correspond à une division d’une cellule en deux cellules (division binaire) ou
en plusieurs cellules, par un processus différent de la mitose. Il s’agit aussi d’un ph énomène
de reproduction asexuée.
La schizogonie est un processus de multiplication cellulaire utilisé par les unicellulaires api-
complexes, assimilable à une scissiparité multiple. Dans le cas de ces organismes unicel-
lulaires parasites, les termes de schizogonie et de scissiparité peuvent donc être considérés
comme synonymes. La schizogonie est un préalable à la formation de gamètes mâles et fe-
melles chez les apicomplexes.
L’autofécondation fait intervenir la fusion entre deux cellules sexuelles issues d’un même
individu. Bien que le brassage gen ´ étique soit alors limit é, ce mode de reproduction fait bien
partie de la reproduction sexuées.
La scission de l’embryon après le 13e jour de developpement
´ conduit à la formation de ju-
meaux siamois. Il s’agit de jumeaux monozygotes ( vrais jumeaux).
356 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les individus XXX sont de phénotype féminin, fertiles et en général sans aucun signe clinique
de cette aneuploı̈die (anomalie du nombre de chromosomes). Ceci peut s’expliquer par l’in-
activation des chromosomes X chez la femme, qui ne garde qu’un seul X actif gén étiquement
par cellule.
Les individus XXY (syndrome de Klinefelter) présentent un phénotype masculin, avec en
g énéral une grande taille, une faible pilosité, parfois une gynécomastie (développement des
seins).
520 Corrigés • UE 2
357 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La méiose comprend deux divisions successives, permettant dans un premier temps de séparer
les chromosomes homologues (passage de l’état diploı̈de à l’état haploı̈de par la division
réductionnelle) puis ensuite de séparer les chromatides de chaque chromosome (division
équationnelle). Des brassages interchromosomiques et intrachromosomiques conduisent à la
formation de quatre cellules différentes entre elles.
La méiose concerne les spermatocytes (pr écurseurs des spermatozoı̈des) et les ovocytes (pré-
curseurs des ovules). Au sens strict, cette division ne concerne donc pas les gamètes, mais
elle permet la formation des gamètes.
358 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La capacitation, qui dure environ 2 heures dans l’espèce humaine, correspond à un en-
semble de reactions
´ affectant les spermatozo ı̈des dans l’utérus féminin, qui le rend apte à
la fécondation.
Un certain nombre de protéines recouvrant la membrane de la tête du spermatozoı̈de sont
éliminées, ainsi que du cholestérol. Ce dernier point a pour effet d’augmenter la fluidité de
la membrane plasmique du spermatozoı̈de d’où une hausse du taux de calcium intracellu-
laire (qui pénètre plus facilement à travers une membrane très fluide), stimulant la motilité du
gamète.
Le retrait de protéines ainsi que l’élimination de motifs glucidiques de la face externe de la
membrane plasmique du spermatozoı̈de permettent de démasquer les r écepteurs qui inter-
viendront au moment de la liaison à la zone pellucide entourant l’ovocyte.
359 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les cellules de Sertoli représentent 17 % du volume testiculaire et forment la paroi des tubes
séminiferes.
`
Elles jouent en particulier un rôle de soutien entre les cellules germinales : spermatogonie
puis cellules en cours de spermatogenèse.
Elles assurent aussi la nutrition des futurs spermatozoı̈des, et forment la barrière hémato-
testiculaire.
Elles sécrètent aussi diverses hormones, dont l’hormone anti-Müllerienne (AMH) respon-
sable de la regression
´ des canaux de M üller chez l’homme.
Ces cellules somatiques ne se multiplient qu’au cours de la première année de vie.
360 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les spermatogonies se multiplient par mitose au niveau de la partie la plus externe des tubes
séminiferes
` (ou séminipares). Elles sont alors dans le compartiment basal des cellules de Ser-
toli.
L’entrée en méiose de spermatogonies marque pour ces cellules le début de la phase d’ac-
croissement réalis ée par les spermatocytes I. Les cellules germinales passent dans le compar-
timent adluminal (par franchissement de la barrière hémato-testiculaire).
La fin de la méiose (formation des spermtocytes II puis des spermatides) correspond a` la
phase de maturation. Il s’ensuit une phase de différenciation. L’ovogenèse s’arrête au stade
UE 2 • Corrigés 521
Corrigés
Par rapport à l’ épithélium s éminal, les cellules germinales en cours de spermatogén èse passent
du compartiment interne au compartiment externe.
361 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’azoospermie, ou absence totale de spermatozoı̈des dans le sperme éjaculé peut être due à
une obstruction des voies génitales m âles (azoospermie excrétoire, ou obstructive) ou bien à
un défaut de production des spermatozoı̈des (azoospermie secr étoire, ou non obstructive).
Ces azoospermies peuvent avoir diverses origines : maladies infectieuses (comme les oreillons),
maladies congénitales (comme le syndrome de Klinefelter).
Dans le cas des azoospermies excrétoires une f écondation in vitro avec ICSI peut être envi-
sagée comme remède à la stérilité.
362 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le développement folliculaire passe par de nombreuses étapes successives.
Il commence pendant la vie embryonnaire par une phase de multiplications suivie d’une
entrée en méiose des ovocytes I. Ces derniers restent bloqués en leptot ène de prophase I de
m éiose. La division méiotique ne reprendra qu’au moment de l’ovulation.
La croissance du follicule ovarien, forme´ de l’ovocyte I et de cellules folliculaires, passe
par un stade dit de follicule plein (follicule secondaire) pendant lequel les cellules follicules
forment un ensemble cohérent.
Le creusement d’une cavité (antrum) au sein de cette masse de cellules folliculaires permet
la formation du follicule tertiaire, dont la croissance est sous la dépendance de l’hormone de
stimulation folliculaire (FSH).
Le follicule est délimité par plusieurs couches de cellules, les thèques. Les cellules de la
thèque interne sécrètent des œstrogènes, d’où le rôle hormonal de ce follicule.
363 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La folliculogénèse est un phénomène qui dure plus de trois mois chez la femme avant d’at-
teindre le stade de follicule cavitaire (follicule tertiaire, ou follicule antral). À un moment
donné il y a donc dans l’ovaire des follicules à différents stades de développement. Chaque
mois, un seul atteint le stade ultime de follicule de De Graaf conduisant à l’ovulation.
L’expulsion du premier globule polaire correspond à l’achèvement de la première division de
méiose. Le pic de LH présent à la transition entre phase folliculaire et phase lutéale induit la
reprise de la méiose I, ainsi que l’ovulation (éjection de l’ovocyte II issu de l’achèvement de
la méiose I).
L’ovulation se déroule environ 36 heures après le pic de LH. La durée entre la fin de la méiose
I et cette ovulation est donc largement inferieure
´ à 36 heures.
La taille maximale atteinte par un ovocyte II est de 120 µm de diamètre.
Les crossing-overs ( échanges équilibrés de chromatides entre chromosomes homologues) ont
lieu pendant la prophase de la première division de méiose.
364 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Lors de l’ovulation, ce n’est pas uniquement l’ovocyte qui est expulsé hors de l’ovaire, mais
il est accompagné d’un ensemble de cellules et structures. On trouve en effet contre l’ovocyte
la zone pellucide (correspondant à un ensemble de glycoprotéines), puis les cellules de la
coronna radiata (= cellules péri-ovocytaires).
Le follicule mûr comporte une lame basale au-delà de la coronna radiata : la membrane de
Slavjanski. Celle-ci sépare l’ensemble ovovyte – coronna radiata des autres cellules follicu-
522 Corrigés • UE 2
365 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Chez la femme uniquement (comme de manière très générale lors de la formation des gametes `
féminins, aussi bien pour les espèces animales que vég étales), la méiose conduit à la forma-
tion d’un unique ovule. À chacune des deux divisions m éiotiques, on observe une répartition
très inégale du cytoplasme, une cellule n’héritant que du seul matériel génetique.
´ Cette cel-
lule de très petite taille est nommée globule polaire (et ne peut, sauf cas anormal, subsister
très longtemps).
La formation du premier globule polaire marque la fin de la première division de méiose (di-
vision reductionnelle),
´ au moment de l’ovulation, alors que la formation du deuxième globule
polaire marque la fin de la deuxieme` division de méiose.
La reprise de la méiose après la fécondation (l’ovocyte est bloqué en métaphase II) a pour
conséquence qu’on ne peut observer de globule polaire 2 que si cette fécondation a eu lieu.
366 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Dans l’exemple présent é ici, on a 2n = 6. Il y a donc trois paires de chromosomes homo-
logues.
La première division de méiose permet le passage de l’état haploı̈de (6 chromosomes bichro-
matidiens) à l’état haplo ı̈de (3 chromosomes bichromatidiens).
La deuxième division de méiose permet ensuite la séparation des chromatides de chaque
chromosome.
On obtient au final 3 chromosomes monochromatidiens dans chaque cellule fille.
367 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les spermatogonies sont les cellules germinales primordiales chez l’homme.
Par vagues successives, ces cellules entrent en méiose. Les spermatocytes I sont en cours de
première division de méiose, les spermatocytes II en cours de deuxième division de méiose, et
les spermatides l’ont achevée. S’ensuit la différentiation des spermatides en spermatozoı̈des.
L’ensemble du processus dure 74 jours chez l’homme et 48 jours chez le rat, mais à un instant
donné plusieurs vagues sont en cours de méiose et/ou différentiation.
Les tubes séminifères comportent les cellules de la lignée germinale, mais aussi des cel-
lules somatiques : les cellules de Sertoli, à rôle de soutien et de nutrition, et les cellules
p éritubulaires, situées au-delà de la lame basale entourant le tube seminif
´ ere.
`
D’autres cellules somatiques sont présentes dans le testicule (cellules de Leydig en particu-
lier).
Les spermatozoı̈des produits dans les tubes séminifères (la spermiogenèse est l’ étape finale
de différentiation des spermatides) ne sont pas fécondants. Ce sont les évènements subis
lors de leur trajet dans les voies génitales féminines qui permettront l’acquisition du pouvoir
fécondant.
368 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les ovogonies se multiplient pendant la vie embryonnaire, et entrent en méiose pendant la
vie fœale (3-5 mois de grossesse). Ils donnent alors des ovocytes I, bloqués en prophase la
première division de méiose.
L’ovulation correspond à l’achèvement de cette première division et à un deuxième blocage,
cette fois-ci en métaphase de deuxi ème division de méiose.
UE 2 • Corrigés 523
Corrigés
Au final, une ovogonie produit un seul gamète, et trois globules polaires.
369 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La méiose comprend deux divisions successives : une division réductrice s éparant les chro-
mosomes homologues et permettant le passage de la diploı̈die à l’haploı̈die, puis une division
équationnelle séparant les chromatides de chaque chromosome.
Chez le mâle, une cellule diploı̈de (spermatogonie) produit quatre spermatides et donc quatre
spermatozoı̈des, alors que chez la femelle une cellule diplo ı̈de (ovogonie) produit un seul
gamète (et trois globules polaires).
La réponse c est fausse, dans le sens où la méiose I utilise des procédés similaires à ceux de la
mitose, mais avec des différences. Même si la meiose´ II utilise, elle, des proc édés identiques
à une méiose, il semblerait excessif de valider la réponse c dans la formulation proposée.
370 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La spermiogenèse est l’étape finale de la spermatogen`ese : elle correspond à la différenciation
des spermatides formées suite à la méiose en spermatozoı̈des.
Chaque spermatide se différencie en un seul spermatozoı̈de en passant par une succession
d’étapes, dont la dernière est la spermiation.
371 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le canal déférent est bordé (comme le canal épididymaire) par des stéréocils (de longues
microvillosités immobiles).
Il prend la suite du canal épididymaire, s’achève par l’ampoule et se poursuit par le canal
éjaculateur (l’ur ètre prostatique n’est située qu’après).
372 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les cellules de Sertoli sont reliées par des jonctions serrées avec cinq autres cellules, ce qui
permet la mise en place de la barrière hémato-testiculaire.
Au-delà de ce rôle physique , elles jouent un rôle physiologique en libérant des facteurs
de croissances et des nutriments (comme le lactate) indispensables à la croissance et au
métabolisme des cellules germinales, et ainsi permettre la spermatogenèse.
373 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’ovogenèse conduit à la libération d’un ovocyte II lors de l’ovulation. On peut consid erer ´
cette cellule comme étant mature, puisque fécondable, même si la méiose n’est pas achevée
(remarque importante : cette notion, piégeuse, est à rechercher dans votre cours ; le discours
tenu par les professeurs peut en effet être différent sur ce point, mais en l’absence d’une vi-
sion des choses contraire, explicitement dite en cours, l’ovocyte II peut être considéré comme
étant mature).
Les ovogonies se multiplient pendant la vie fœtale, puis les follicules débutent leur crois-
sance, par lots, à partir de la pubert é : on a donc bien une phase de multiplication pendant la
vie fœtale, puis de croissance folliculaire et maturation pendant la vie adulte.
On considère qu’un seul ovocyte I sur mille donne un ovocyte II, du fait de la très forte atresie
´
pendant la croissance folliculaire en particulier : le rendement est donc très faible.
375 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Ce sont les vésicules s éminales qui produisent l’essentiel (60 %) du liquide séminal.
Les sympexions de Robin sont des lamelles de glycoprotéines présentes dans la prostate, qui
tendent à se calcifier passée la quarantaine.
L’épithélium prostatique est hautement r éactif aux androgènes. Ces derniers stimulent aussi
le développement de l’épididyme, du canal déférent et des v ésicules séminales.
Les œstrogènes stimulent la prolifération de l’endomètre chez la femme.
376 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les gonades sont des glandes exocrines car libérant des produits à l’extérieur de l’organisme :
les gamètes.
Il s’agit aussi de glandes endocrines, car les cellules somatiques de ces glandes réalisent sou-
vent d’importantes sécrétions hormonales.
La méiose des gonocytes se déroule au niveau des tubes s éminifères (pour les spermatocytes),
de l’ovaire (pour les ovocytes I) et des trompes utérines (fin de la méiose des ovocytes II).
Le développement des cellules germinales féminines se déroule au sein de follicules. Ce
d éveloppement débute lors de la vie fœtale, jusqu’à la mise en place des follicules primor-
diaux (ovocyte bloqué en prophase I de méiose).
Parmi les sécr étions hormonales, on peut noter une importante sécrétion de testost érone par
les cellules de Leydig.
Les cellules de la theque ` interne des follicules ovariens sécrètent des androgènes (comme de
la testostérone), qui sont ensuite transformés en œstrogènes grâce à l’action d’une aromatase
sécrét ée par les cellules folliculaires.
377 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La méiose est une division cellulaire particulière permettant dans l’espèce humaine la for-
mation des gamètes. À partir d’une cellule mère initiale (spermatogonie ou ovogonie), on
obtient quatre cellules (quatre spermatides chez l’homme, un ovotide et deux ou trois glo-
bules polaires chez la femme). Il s’agit donc en réalité de l’enchaı̂nement de deux divisions
successives.
´ ée par une prophase très longue, d écoupé en
La premi ère division de méiose est caracteris
cinq stades successifs (leptotène, zygotène, pachytène, diplotène, diacinèse). Les chromo-
somes homologues sont associés au cours de cette phase (plus précisement
´ au pachyt ène) par
un complexe protéique, le complexe synaptonémal, présent entre deux chromatides de deux
chromosomes homologues (et pas entre les chromatides sœurs d’un même chromosome).
Cette première division se déroule au sein du spermatocyte I ou de l’ovocyte I et permet la
séparation des chromosomes homologues (au cours de l’anaphase I). Elle aboutit à la forma-
tion de cellules haplo¨ıdes (23 chromosomes à deux chromatides) : le spermatocyte II chez
l’homme, l’ovocyte II et le premier globule polaire (GP1) chez la femme.
La deuxième division de m éiose se réalise au sein des spermatocytes II et ovocytes II. Elle
permet la disjonction des chromatides de chaque chromosome, et ainsi la formation de cel-
lules haplo¨ıdes (23 chromosomes) à chromosomes monochromatidiens (au cours de l’ana-
UE 2 • Corrigés 525
Corrigés
378 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les œstrog ènes sont sécrét és pendant la grossesse par le placenta. Le développement de ce
dernier est concomitant d’une hausse du taux d’œstrogènes pendant toute la grossesse. Avec
la progestérone, ils prennent le relais hormonal de la HCG après le premier trimestre de
d éveloppement embryonnaire.
On distingue trois œstrogènes naturels : l’œstradiol, l’œstriol et l’œstrone.
L’œstradiol présente de nombreux rôles chez la femme, dont celui de stimuler la croissance
de l’utérus pendant la grossesse.
L’œstriol n’est produit en quantités significatives que pendant la grossesse, le placenta étant
sa seule source de production.
Le développement de la glande mammaire est stimul é pendant la grossesse par la progestérone,
autre hormone produite par le placenta. Après la grossesse, les tétées du nouveau-né induisent
des déchargent d’ocytocine et de prolactine qui permettent le maintient et la poursuite de
l’évolution de la glande mammaire.
379 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’ovocyte a une duree ´ de vie limitée suite à l’ovulation, ce qui explique que le maximum de
fertilité correspond à une p ériode de quelques jours majoritairement située avant l’ovulation.
380 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’AMH est une hormone sécrét ée par les cellules de Sertoli du testicule embryonnaire de
l’embryon mâle (les réponses b et c s’excluaient donc mutuellement).
Elle est responsable de la régression des canaux de Müller et donc du maintient des canaux
de Wolff.
La migration des testicules ainsi que l’acquisition des caractères sexuels secondaires sont
sous le contrôle de diverses hormones, mais pas directement de l’AMH.
382 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’endomètre se développe à partir du 4 jour du cycle, donc bien avant tout évènement de
e
f écondation.
La pr ésence de progestérone à partir du 14 e jour induit un fort développement de l’endomètre,
dont les cellules synthétisent des quantités importantes de collagene.` C’est la phase s écrétoire,
qui permet à l’endom ètre d’atteindre son épaisseur maximale.
En absence de fécondation, les menstruations (règles) éliminent la partie fonctionnelle de
526 Corrigés • UE 2
383 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La HCG (Human Chorionic Gonadotrophin, Gonadotrophine Chorionique Humaine) est une
hormone sécrétée par l’embryon avant son implantation, puis par les cellules du trophoblaste
|
m
o
(essentiellement du syncytiotrophoblaste).
c
t.
o
p
s
Son action mime celle de l’hormone hypophysaire LH, en maintenant le corps jaune produc-
g
lo
.b
teur de progestérone.
s
in
c
Elle est retrouvée dans le sang fœtal et dans le sang maternel (car passant la barri ère hémato-
e
d
e
m
placentaire).
s
e
rd
Sa présence dans le sang maternel induit sa présence dans les urines également (pr ésence
o
s
e
tr
d étectable par les tests de grossesse vendus en pharmacie).
e
/l
:/
p
tt
h
|
m
384 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
o
.c
s
s
La réaction acrosomique correspond à la fusion de la membrane plasmique du spermatozoı̈de
re
p
avec la membrane acrosomique externe.
rd
o
.w
La fusion d’un spermatozoı̈de avec l’ovocyte II induit la reprise de la méiose II de ce dernier
s
in
c
e
(il était en effet bloqué en métaphase II de méiose depuis l’ovulation, ses 23 chromosomes
d
e
bichromatidiens positionnés sur le plan équatorial du fuseau méiotique. m
s
e
rd
mal, qui permettra la mise en place du fuseau de division de la première mitose de l’œuf.
e
/l
:/
p
Après réplication de l’ADN des deux pronucléi, ces derniers perdent leur enveloppe et la
in
c
e
d
385 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
re
T
e
/L
Le remplacement des protamines par des histones induit une décondensation de la chromatine
s
p
u
du spermatozoı̈de lors de la différenciation du pronucleus. Il s’agit la` d’un év ènement induit
ro
/g
Cette fusion induit la reprise de la méiose ovocytaire par baisse de l’activité CSF (CytoSta-
o
o
b
tic Factor). L’achèvement de la deuxième division de méiose permet l’obtention d’un noyau
e
c
a
Cette fusion induit aussi l’exocytose des granules corticaux à l’origine du blocage de la po-
|
s
in
lyspermie.
c
e
d
e
386 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
k
o
o
b
Les spermatozoı̈des sont libérés par l’éjaculation au niveau du vagin. Tous ceux ne pénétrant
e
c
a
.f
pouvant être stockés au cours de ce processus à deux niveau : au niveau des glandes cervi-
w
|
cales et au niveau de l’isthme de la trompe (il s’agit donc de deux localisations différentes).
Plusieurs spermatozoı̈des arrivent au contact de la zone pellucide, qu’ils pénètrent suite à la
réaction acrosomiale. Un seul fusionnera avec l’ovocyte, mais leur pén étration de la zone
pellucide est d’autant plus facilitée que de nombreux gamètes mâles s’y sont fixés.
La fusion d’un premier spermatozoı̈de avec la membrane ovocytaire induit la réaction corti-
cale, dont un des effets est la modification de la zone pellucide, qui devient ainsi imperméable
aux spermatozoı̈des.
Corrigés
L’ovocyte mûr est bloqué en métaphase II de meiose.
´ C’est la f écondation qui entraı̂nera la
reprise et l’achèvement de la méiose (et l’émission du deuxième globule polaire).
La reconnaissance d’espèce est essentiellement réalisée au niveau de la zone pellucide, lors
de la réaction acrosomiale.
La spécificité de la liaison entre les membranes plasmique de l’ovocyte et du spermatozoı̈de
est moindre. Il est donc parfois possible expérimentalement de réaliser des fusions interspé-
cifiques (non viables).
Suite à la fusion des membranes, tout le contenu du spermatozoı̈de p énètre dans le cytoplasme
ovocytaire, mais seul le noyau et le centriole proximal subsistent (toutes les autres structures
sont hydrolysées), ce dernier permettant la formation du spermaster (pr éalable nécessaire au
rapprochement des noyaux).
La mise en place de deux pronucléi est simultanée.
388 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le sperme est constitué des spermatozoı̈des et du liquide seminal.´ Ce dernier est form é par
des s écrétions de la prostate, de l’ épididyme et des vésicules séminales.
La prostate sécrète ainsi de nombreuses enzymes, du cholestérol, la spermine de l’acide ci-
trique et du zinc.
Les vésicules séminales sécr ètent des protéines diverses, des prostaglandines, des carbonates
et du fructose.
La carnitine et le L-glycosidase sont sécrétées dans l’ épididyme.
389 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La triploı̈die correspond à la présence de trois ensembles complets de chromosomes homo-
logues (on parle d’une cellule à 3n chromosomes). Dans l’espèce humaine (n = 23), les
gamètes (haploı̈des) pr ésentent 23 chromosomes, les cellules diploı̈des ont 46 chromosomes
dans leur noyau cellulaire, et une cellule triplo¨ıde présente donc 69 chromosomes.
Si un seul chromosome est présent en trois exemplaires, on parle alors de trisomie (exemple :
la trisomie 21, de caryotype (47, +21)). Il peut s’agir, au niveau d’une cellule œuf :
➣ soit de la fusion d’un spermatozoı̈de diploı̈de avec un ovocyte sain,
➣ soit de la fusion d’un spermatozoı̈de sain avec un ovocyte diplo ı̈de,
➣ soit d’une double fécondation (deux spermatozoı̈des fécondant un seul ovocyte),
➣ soit encore d’une anomalie lors de la première division de mitose, conduisant à la forma-
tion d’une cellule triploı̈de et d’une cellule haploı̈de.
La majorité des embryons ou fœtus résultants d’une triploı̈die ne m ènent pas à une grossesse
à terme, les rares cas de naissance n’étant pas viable au-delà de quelques heures à quelques
semaines (de manière exceptionnelle).
La parthénogenèse consiste en la formation d’un embryon à partir d’un ovocyte non fecondé.
´
Elle n’a été observée dans l’espèce humaine que lors de manipulations in vitro.
Les jumeaux dizygotes sont dus à la fécondation de deux ovocytes au cours d’un même
cycle. Il y a donc eu de manière fortuite une double ovulation. Du fait des recombinai-
sons génétiques r éalisées pendant la méiose, les deux ovocytes f écondés ont des g énomes
différents. D’un point de vue génetique
´ deux jumeaux dizygotes sont donc comme deux fr ères
ou sœurs habituels .
390 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La contraception regroupe l’ensemble des méthodes visant à limiter la f´
econdit é, c’est-à-dire
le développement d’une grossesse. Il s’agit très souvent de méthodes réversibles (utilisation
528 Corrigés • UE 2
391 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le transfert d’immunoglobulines maternelles au niveau du placenta permet à la mère d’assu-
rer une protection immunitaire de l’embryon puis du fœtus.
Cette protection évolue tout au long de la grossesse, pour culminer au troisième trimestre. Le
nouveau-né b én éficie ainsi pendant environ six mois d’une protection en attendant le plein
d éveloppement de son propre système immunitaire.
Cette protection est réalisée par une libération d’IgG en particulier.
Les IgM sont, au contraire, les seules immunoglobulines à ne pas passer la barrière h émato-
placentaire.
392 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les échographies sont un él ément important du suivi de la grossesse.
L’utilisation d’ultrasons permet une visualisation non invasive des structures de l’embryon
ou du fœtus ainsi que du placenta, de l’endomètre.
Vers 10-12 semaines d’amenorrhée,
´ l’embryon est assez développé pour que de nombreuses
structures soient visibles. C’est en particulier le cas des cavités liquidiennes (cavité amnio-
tique et vésicule vitelline), ce qui permet par exemple de déterminer la configuration des
annexes lors de présence de jumeaux.
Le sexe ne peut par contre pas être identifié facilement, le développement des parties génitales
externes étant relativement semblable entre une fille et un garçon à ce stade de développement.
393 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Lors de la capacitation, les remaniements de la composition de la membrane plasmique du
spermatozoı̈de permettent de laisser le passage aux ions calcium, qui peuvent ainsi p énétrer
dans le cytoplasme du gamète mâle. Il participe alors à rendre la membrane du spermatozoı̈de
encore plus fluide.
La fusion des membranes ovocytaires et spermatiques lors de la fécondation induit une
libération de calcium dans le cytoplasme de l’ovocyte. Ce calcium a pour effet d’induire
l’exocytose des granules corticaux et en inactivant le MPF permet d’induire la reprise de la
méiose.
Si ce flux de calcium vers le cytoplasme ovocytaire ne peut se réaliser, alors les étapes de la
fécondation ultérieures à la fusion membranaire ne peuvent pas se dérouler.
394 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
UE 2 • Corrigés 529
Corrigés
connaissance entre le spermatozoı̈de et l’ovocyte n’est donc qu’une étape de l’interaction
gamétique.
La première interaction se déroule au niveau de la zone pellucide : la glycoprotéine ZP3 de
la zone pellucide est reconnue par un récepteur spécifique de la membrane du spermatozoı̈de
(SED1).
Chaque espèce de Mammifère est caractérisée par des motifs spécifiques au niveau de la par-
tie glucidique de ZP3, ce qui permet d’assurer la spécificité intra-sp écifique de l’interaction
gamétique.
395 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’endomètre est une tunique muqueuse, constituée d’un épithélium cylindrique simple (donc
une seule couche de cellules) uni à un épais chorion de tissu conjonctif riche en cellules.
Il suit un développement cyclique selon trois phases : phase menstruelle pendant les cinq
premiers jours du cycle, puis phase proliférative et enfin phase sécr étoire à partir du 14e jour.
On observe donc d’importantes variations au niveau de sa zone fonctionnelle pendant l’en-
semble du cycle utérin.
Le développement folliculaire se d éroule au début du cycle ovarien, et coı̈ncide donc bien en
partie avec la phase proliférative.
396 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’exocol est le segment du col de l’utérus visible à l’observation obstétrique. Il est constitu é
d’un épithélium pavimenteux pluristratifié (= type malpighien) non kératinisé, contenant du
glycogène (et non du collagène. . .).
L’exocol est séparé par la zone de jonction de l’endocol (partie interne du col), qui contient
les glandes tubulo-alvéolaires.
397 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Les granules corticaux sont exocytés suite à la fusion de l’ovocyte avec le spermatozoı̈de :
cet év ènement a donc lieu dans l’ovocyte fécondé.
Les enzymes libér és permettent la modification de la zone pellucide, ce qui participe au fait
de prévenir une deuxième fécondation.
La fusion du spermatozoı̈de avec l’ovocyte induit une dépolarisation membranaire, qui se
propage à partir du point de contact initial. Cette dépolarisation induit une entrée de calcium,
qui déclenche l’exocytose des granules.
398 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Suite à la fécondation, les deux noyaux (contenant chacun un jeu haploı̈de de chromosomes
monochromatidien) effectuent la réplication de leur ADN, et une seule plaque métaphasique
se met en place, contenant les 46 chromosomes (maternels et paternels) : c’est l’amphimixie,
qui restaure la diploı̈die. Cette mitose est rendue possible par le fuseau, qui se met en place à
partir d’un centrosome maternel et du centriole proximal paternel.
Les deux globules polaires sont issus des première (lors de l’ovulation) et deuxième (suite à
la fécondation) divisions de méiose de l’ovocyte. Ils restent au contact de la cellule œuf, et
sont dégrad és lors du développement précoce (avant le stade morula).
399 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Suite à la fécondation, l’embryon met environ cinq jour a` traverser la trompe de Fallope pour
aboutir dans l’utérus. Cette migration est en particulier permise par le mouvement des cel-
530 Corrigés • UE 2
Corrigés
Concours n ◦ 1
Biologie cellulaire
1 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
Les levures sont des eucaryotes. Les archaébactéries sont des procaryotes. Les virus sont
acellulaires.
2 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑e.
✘
Un symporteur est un cotransporteur qui implique le deplacement
´ dans une même direction
de 2 molécules différentes a` travers des membranes phospholipidiques, c’est le cas du pore 1.
À ce niveau, le glucose entre contre son gradient de concentration : la concentration intracel-
lulaire est plus élev ée que celle de la lumière intestinale.
En revanche, à ce m ême niveau, le sodium suit son gradient de concentration, établi grâce à
la molécule représent ée en 3 (avec consommation d’ATP, il s’agit de la pompe Na+ /K+). Le
pore 1 correspond par conséquent à un transport actif secondaire.
Le glucose peut ensuite quitter la cellule par le pore 2 dans le sens de son gradient de concen-
tration.
3 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑
✘
La pompe sodium-potassium ou Na -K+ ATPase permet d’échanger les ions sodium (Na +)
+
issus du milieu intracellulaire avec les ions potassium K+ issus du milieu extracellulaire dans
un rapport de 3 Na+ pour 2 K + . Ces ions sont tous deux transport és contre leur gradient de
concentration.
4 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les éléments principaux contribuant à la formation d’une jonction étanche comme celle
représentée en 4 sont les claudines et les occludines.
Ces protéines, associ ées à ZO1, ZO2 et ZO3, sont connectées aux microfilaments d’actine
par l’intermédiaire de la cinguline.
Les desmosomes assurent des contacts cellule-cellule gr âce à des cadh érines (desmoglobine
et de desmoplakine).
La structure représentée en 5 pourrait correspondre à un hémi-desmosome.
5 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La réponse cellulaire à un ligand n’est pas spécifique au récepteur mais aux voies de trans-
duction activées, qui peuvent être différentes selon le type cellulaire.
6 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les éléments polarisés du cytosquelette sont les microtubules et les microfilaments d’actine.
Les microtubules sont formés de 13 protofilaments organisés de façon parallèle.
L’axonème, structure motrice du cil, est constitué d’un cercle de 9 doublets microtubulaires
532 Concours blancs • UE 2
7 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le réticulum endoplasmique est constitué par un réseau de tubules branchés de saccules ho-
rizontaux. Il s’étend dans tout le cytosol et ses portions lisses et rugueuses sont en continuité
entre elles et avec l’enveloppe nucléaire.
La composition moléculaire de la lumière du RE est équivalente au milieu extracellulaire.
La lumière du RE constitue un milieu oxydant favorable à la formation de ponts disulfures
S−S.
8 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
La translocation dans le RE se fait de façon co-traductionnelle. Pour observer la translocation
dans la lumi ère des microsomes, il faudra ajouter l’ARNm au système de traduction in vitro
et non la protéine (proposition c).
Les modifications subies dans la lumière du microsome sont une N-glycosylation, la O-
glycosylation se fait dans la lumière de l’appareil de Golgi.
Les protéines transloquées sont protégées de l’action des protéases incapables de traverser les
membranes.
9 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
Saccharomyces cerevisiae est une levure tandis que Caenorhabditis elegans est un nématode.
10 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le complexe cycline B-Cdk1 correspond au MPF, la régulation par phosphorylation/déphos-
phorylation se fait sur Cdk1.
La phosphorylation de Thréonine 14 de Cdk1 est catalysée par la Myt1.
Les phosphorylations par Wee1 et Myt1 ont lieu en début de mitose.
Les protéines de la famille Rb sont phosphoryl ées par les complexes cycline D/Cdk4-6 et
cycline E/Cdk2.
11 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les canaux de Müller régressent chez les hommes mais pas chez les femmes au cours du
d éveloppement embryonnaire.
La caspase 7 est une caspase effectrice.
Les protéines de la famille Bcl-2 incluent des protéines pro- et anti-apoptotiques.
FLIP inhibe la formation du complexe DISC, pas l’inverse.
12 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le complexe OXA est un complexe de la membrane mitochondriale interne au niveau de la-
quelle se trouve la cardiolipine.
L’énergie nécessaire à l’entr ée des protéines dans la mitochondrie est apport ée par l’hydro-
lyse de l’ATP.
13 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La mitochondrie et le péroxysome consomment l’oxygène, ne le produisent pas.
Le lysosome est alimenté par des vésicules provenant de l’appareil de Golgi.
UE 2 • Concours blancs 533
Corrigés
14 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La protéine RAS possède une fonction GTPasique dont l’activation permet à RAS un retour
à un état inactif.
L’activation séquentielle des facteurs composant la voie de signalisation des MAPK se fait
par cascade de phosphorylation.
Les enzymes JAK sont associées à des récepteurs de cytokines.
15 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les protéines G hétérotrimériques activées sont constitu ées de trois sous-unités alpha-GTP,
beta et gamma.
Certains récepteurs à 7 domaines transmembranaires contrôlent l’activite´ de la proteine ´ ki-
nase A en modulant la concentration intracellulaire de seconds messagers produits à partir de
l’adénylcyclase (ou adénylate cyclase).
La protéine kinase A est une kinase cytosolique.
16 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le collagène de type I et le collag ène de type III sont fibrillaires. Le collagène de type IV
s’organise en réseau.
17 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le Western Blot permet la mise en évidence de protéines par utilisation d’anticorps sp éci-
fique(s).
Après électrophorèse, le plus souvent dénaturante, les protéines sont transférees
´ sur une mem-
brane en vue de la reconnaissance par l’anticorps spécifique.
18 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La GFP est un contrôle, le Western Blot ne permet pas d’analyser la fluorescence mais l’effet
spécifique de la parkine sur la quantité de synucléine.
Les anticorps révélant justement les isoformes de synucléine, l’expérience ne permet pas de
conclure quant aux effets du MG132 sur la traduction de la parkine.
Si l’inhibition du protéasome par le MG132 augmente le signal détecté sur le WB pour les sy-
nucléines α et β comparativement aux contrôles, cela signifie que ces derni ères sont dégradées
via le protéasome.
19 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’actine est un témoin de dépôt et Lenti-GFP un contrôle permettant de s’assurer de la
spécificité des effets observés pour la parkine.
Vector est un contrôle permettant de s’assurer de la spécificité des effets observés dans les
cellules exprimant α-syn et β-syn.
Le profil obtenu pour les fractions solubles et insolubles est clairement différent.
20 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La β-synucléine provoque l’accumulation anormale de parkine dans la fraction cellulaire in-
soluble de la lignée neuronale en présence de MG132.
534 Concours blancs • UE 2
21 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La tubuline est un constituant des microtubules.
22 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Dans les cellules exprimant l’α-synucléine et la parkine, l’α-tubuline s’accumule dans la frac-
tion insoluble en presence
´ de MG132 (colonne α-syn et MG132, l’α-tubuline s’accumule, les
propositions a et d sont vraies).
Le signal d’α-tubuline insoluble détecté augmente en pr ésence de MG132 dans les différentes
conditions expérimentales.
L’actine continue à être détectée dans les différentes conditions expérimentales.
23 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le neurone est une cellule bloquée en phase Go du cycle cellulaire.
24 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’état du cytosquelette neuronal, évalué sur la densit é relative des neurites, est modifié si-
gnificativement dans certaines conditions expérimentales : on peut par exemple comparer les
conditions a-syn+MG132 et a-syn+MG132+lenti-parkin.
La densité des neurites est diminuée significativement en presence ´ d’α-synucl éine et de
MG132.
En présence de β-synucléine, de parkine et de MG132, la densit´ e des neurites n’est pas signi-
ficativement modifiée par rapport au témoin sans parkine.
Il existe des alt érations du cytosquelette dans les cellules accumulant la parkine et l’α-
synucléine non dégrad ées par le protéasome, c’est ce que cherchent à démontrer les scienti-
fiques par cette expérience.
25 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’accumulation de β-synucleine
´ et de parkine non dégradées n’entraı̂ne pas d’altération des
microtubules par modification de la solubilité de la tubuline.
La figure 5 ne permet pas de mettre en évidence de differences
´ significatives de la densité du
cytosquelette avec ou sans parkine en présence ou non de MG132 pour la β-syn, contraire-
ment à l’α-syn.
Histologie
26 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La fixation a pour but la conservation des structures et le durcissement des pièces. L’inclu-
sion permet ensuite la réalisation de coupes fines et réguli ères. Les colorations accentuent
les contrastes. Les coupes colorées sont enfin montées entre lame et lamelle en vue de leur
observation.
UE 2 • Concours blancs 535
Corrigés
La classification des épithéliums repose sur 3 critères principaux qui se combinent entre eux :
forme des cellules (par convention de la couche superficielle), nombre de couches de cellules
et différenciations apicales.
Toutes les cellules épithéliales possèdent des complexes de jonction combinant les mêmes
types de jonction et reposent sur une membrane basale.
28 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les mucines sont secr´ étées par les cellules muqueuses caliciformes. Les entérocytes consti-
tuent un épithélium prismatique simple.
29 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’endothélium vasculaire est un épithélium pavimenteux simple sans cils vibratiles.
L’épithélium gastrique poss ède des cellules à pôle muqueux fermé ayant une fonction de pro-
tection chimique.
L’épithélium urinaire possède des cellules en raquette capables de se déformer.
30 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les kératinocytes, cellules les plus abondantes de l’épiderme, sont d’origine ectodermique.
Le glycolipide imperméabilisant est s écrété par les kératinocytes de la couche granuleuse.
Les cellules de Merkel ne possèdent pas des granules de Birbeck, sp écifiques des cellules de
Langherrans.
31 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Une glande séreuse produit des sécrétions protidiques, principalement de nature enzymatique.
32 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Après stimulation antigénique, les lymphocytes B se transforment en plasmocytes capables
de sécréter les immunoglobulines.
33 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les ostéoblastes reliés entre eux par des nexus et responsables de la synthèse de l’ostéoı̈de se
différencient en ostéocytes avec conservation des nexus.
34 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les plasmocytes sont des cellules B activées.
35 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La phagocytose est l’ensemble des étapes par lesquelles une cellule phagocytaire englobe
dans une vacuole lysosomale une structure figurée telle qu’un micro-organisme, un corps
étranger ou une autre cellule.
Après la phagocytose, le nombre de granulations contenues dans le cytoplasme des phago-
cytes diminue car ces granulations correspondent aux hydrolases responsables de la dégrada-
tion des particules internalisees.
´
36 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Il existe deux variétés d’adipocytes : les adipocytes blancs et les adipocytes bruns (rares chez
536 Concours blancs • UE 2
37 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La névroglie épithéliale est constituée de cellules ciliées et jointives. Elle est dépourvue de
tissu conjonctif et de membrane basale. Les cellules sont pseudo-épith éliales.
38 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’axone d’un motoneurone contient de nombreuses vésicules synaptiques de 45 nm de diamè-
tre contenant l’acétylcholine (ACh) qui est le médiateur de la transmission neuromusculaire
ainsi qu’un nombre élevé de mitochondries.
La membrane cellulaire comporte à ce niveau des zones actives où sont fixées des vésicules
synaptiques prêtes à libérer leur contenu.
Le péricaryon constitue le lieu de synthèse des constituants neuronaux et des neuromédiateurs.
39 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les cardiomyocytes ont une forme de cylindre bifurqué. Ils présentent un réticulum sarco-
plasmique plus fin et moins développé que celui des cellules striés squelettiques.
Le noyau des cardiomyocytes est central, unique et applati. Les nexus permettent aux cellules
de se synchroniser.
40 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le rhabdomyocyte a la forme d’un cylindre allongé, dont le diamètre est d’environ 10 à 100
micromètres pour une longueur allant jusqu’à 10 cm.
Son cytoplasme contient de très nombreuses myofibrilles (diamètre de 1 à 2 µm) organis ées
en sarcomères.
L’alternance de disques clairs et sombres observables au microsope optique est bien visible
sur une coupe longitudinale.
Embryologie
41 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le centre de Nieuwkoop correspond aux cellules dorso-végétatives de l’embryon d’Amphi-
bien au stade blastula.
Les molécules émises par ces cellules induisent les cellules de la zone marginale dorsale
en centre organisateur de Spemann (qui permet d’affiner la régionalisation dorso-ventrale de
l’embryon).
Ainsi, le centre de Spemann ne peut être présent que suite à l’activité des cellules du centre
de Nieuwkoop.
42 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Suite à la fécondation, les pronuclei m âle et femelle réalisent la réplication, se rapprochent,
puis les enveloppes nucléaires disparaissent, ce qui permet de mettre en place l’ensemble des
UE 2 • Concours blancs 537
Corrigés
L’amphimixie, qui correspond à la mise en commun des deux génomes gam étiques, corres-
pond donc au tout début de la première division de l’œuf.
Cette première division nécessite pour se réaliser un fuseau complet, organisé entre deux cen-
trosomes, dont un est formé à partir du centriole proximal du spermatozoı̈de.
43 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La compaction se déroule vers le cinquième jour, dans le dernier tiers de la trompe utérine.
Les cellules externes se différencient en trophectoderme, et les cellules internes en masse cel-
lulaire interne (ou bouton embryonnaire).
44 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La figure 6 est une coupe transversale au cours de la neurulation. La face dorsale, au contact
de la cavit é amniotique, est vers le haut.
L’ellipse 2 correspond aux cellules de crête neurale, formées lors de l’invagination du neu-
roderme. Certaines vont former les ganglions rachidiens, d’autres vont migrer sur une plus
longue distance (par exemple pour donner les mélanocytes).
L’ellipse 3 correspond à la chorde, qui joue un r ôle d’inducteur.
À ce stade, ces cellules ont fusionné transitoirement avec l’endoderme pour former la plaque
notochordale, mais ces cellules sont bien mésodermiques, et donc issues de l’ingression
mésoblastique.
45 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La flèche 4 désigne une cellule de l’entoblaste (ou endoderme).
La flèche 5 désigne une cellule du tube neural. Ces cellules neuroectodermiques sont reliées
entre elles par des N-CAM, mais aussi des N-Cadhérines (alors que les cellules de l’ épiblaste
–flèche 6- sont reliées entre elles par des E-Cadhérines).
La présence de la plaque notochordale permet de dater cet embryon au 20e jour de d évelop-
pement. À ce stade l’ingression entoblastique est achev ée.
46 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Les axes embryonnaires se mettent en place lors de la gastrulation, au cours de la 2 e semaine
du développement.
Les examens échographiques permettent de fournir de nombreuses informations sur le déve-
loppement de l’embryon puis du fœtus.
En particulier, il est possible lors de l’échographie dite du 1er trimestre de visualiser l’activité
cardiaque du cœur (par effet Doppler), et de dater la grossesse. Cette datation se réalise en
particulier avec la mesure de la longueur de l’embryon, avec une précision de 3 à 8 jours (la
réponse 2-3 jours semble donc trop optimiste . . .).
L’échographie dite du 2e semestre permet de déterminer le sexe de l’enfant.
47 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La fécondation s’ach ève au moment où les deux génomes (maternel et paternel) fusionnent :
ceci est réalisé au moment de la rupture des enveloppes des pronucléi, lors de la premi ère
division cellulaire.
C’est aussi à ce moment que débute la segmentation de l’œuf, qui permet la formation de la
morula.
538 Concours blancs • UE 2
48 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’épiblaste donne, suite à la gastrulation, les tissus embryonnaires, mais il donne aussi cer-
tains tissus extra-embryonnaires (comme par exemple la cavité amniotique).
Le développement embryonnaire correspond à l’ensemble du premier trimestre, conduisant
de l’œuf fécondé au plan d’organisation humain).
La morphogenèse peut correspondre à diff érentes définitions, mais dans son sens le plus clas-
sique elle correspond à la periode
´ conduisant à l’acquisition d’une forme comprenant l’en-
semble des principaux organes. Elle est alors achevée en fin de période embryonnaire (après
avoir débuté lors de la gastrulation ou à la suite de la gastrulation selon la définition choisie).
La période fœtale sera ensuite une période de croissance et de d éveloppement.
49 ❑a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’expérience de Spemann et Mangold, menée en 1924, a mis en évidence l’induction neural
(et la régionalisation dorso-ventrale) au cours de la gastrulation chez les Amphibiens.
Le tissu greffé, inducteur, donne la notochorde, le plancher du tube neural, le toit de l’endo-
derme, ainsi que la partie médiane des somites (proche du tube neural).
50 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ ✘ d. ❑ e.
La notochorde joue un rôle inducteur sur le tube neural (diff érentiation de la plaque du plan-
cher du tube neural) et les somites (induction du sclérotome, et directement ou indirectement
du myotome). Ce rôle est rempli par la sécrétion de SHH (Sonic HedgeHog) par la noto-
chorde.
Son ablation n’entrave pas le développement du tube neural, mais il ne présente pas alors de
plaque du plancher.
Le sclérotome ainsi que le myotome ne se développent pas.
Reproduction
51 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La m éiose est constituée de deux divisions successives, sans réplication entre elles. Ceci per-
met la séparation des chromosomes homologues (méiose I) puis des chromatides-sœurs de
chaque chromosome (méiose II).
Les deux divisions s’enchaı̂nent de manière presque immédiate : une très courte interphase,
sans décondensation compl ète des chromosomes, est présente, en général, entre la télophase
I et la prophase II.
52 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Aucune réponse propos ée ne convient. En effet, c’est le centriole proximal qui intervient,
les enzymes de l’acrosome permettent la traversée de la zone pellucide, les mitochondries
du spermatozoı̈de sont éliminées lors de la fécondation, et la capacitation se déroule lors du
trajet dans le tractus génital féminin.
53 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La folliculogenèse correspond au d éveloppement des follicules primaires aux follicules de De
Graaf. Elle se déroule dans le cortex de l’ovaire, et est stimul ée en particulier par l’hormone
FSH libérée par l’adénohypophyse.
UE 2 • Concours blancs 539
Corrigés
L’ovocyte étant formé par l’organisme f éminin (XX), il ne peut pas comporter de chromo-
some Y.
Par contre, le spermatozoı̈de peut comporter un chromosome X et un chromosome Y, dans
le cas où les deux chromosomes X et Y du p ère n’ont pas été séparés au cours de la méiose :
il s’agit donc d’un non disjonction en première division de méiose, puisque c’est pendant
celle-ci que se réalise la disjonction des chromosomes homologues (la deuxième division de
méiose permet, elle, la séparation des chromatides).
55 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Les spermatocytes I subissent la première division de méiose. Il s’agit de la division réduc-
tionnelle, permettant de passer de la diplo¨ıdie (spermatocyte I) à l’haploı̈die (spermatocyte II
puis cellules ultérieures, dont au final les spermatozoı̈des).
Les spermatocytes II subissent la deuxième division de méiose, et donnent ainsi, chacun,
deux spermatides.
La spermatogenèse s’effectue de manière centripète dans le tube s éminifère. Les spermato-
cytes II sont ainsi situés dans le compartiment central du tube, et ne sont donc plus au contact
de la membrane basale (cette situation ne concernant que les spermatogonies).
56 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les ovogonies se multiplient pendant la vie embryonnaire, puis rentrent en méiose : le pre-
mier blocage arrive en prophase I ; elle concerne donc l’ovocyte I.
La m éiose I s’achève à l’ovulation, puis l’ovocyte II est bloqué en métaphase II.
La formulation de ce QCM est très piégeuse (limite malhonnête. . .), car elle suggère qu’il
y a plusieurs bonnes réponses, alors que la deuxième bonne réponse (ovocyte II bloqu é en
métaphase) n’est pas proposée ! Il n’y a donc bien qu’une seule bonne réponse à ce QCM !
57 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La réaction acrosomiale implique une augmentation de la concentration intracellulaire en
calcium. Elle consiste en particulier en une fusion entre la membrane plasmique apicale et
la membrane externe de l’accrosome : la membrane plasmique apicale est remplacée par la
membrane interne de l’acrosome, et les enzymes acrosomiales sont libérées.
58 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le pic de LH est déclenché par le passage de l’oestradiol au-dessus de sa valeur-seuil.
Les menstruations correspondent à l’élimination de la couche fonctionnelle de l’endomètre,
ce qui inclus l’essentiel de son épithélium prismatique unistratifié. Toutefois, l’extrémité de
certaines glandes utérines plonge dans le myomètre et une partie de cet épith élium n’est donc
pas éliminé.
La courbe thermique montre deux paliers de température : c’est l’ensemble de la phase fol-
liculaire qui présente une température très légèrement plus basse. Le jour de l’ovulation est
théoriquement le dernier jour de ce palier bas.
59 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’inactivation d’un chromosome X est un processus qui se déroule au cours du développement
embryonnaire précoce, chez les embryons féminins.
La spermatogenèse permet d’obtenir des spermatides, qui se diff érencient en spermatozoı̈des.
540 Concours blancs • UE 2
Concours n ◦ 2
Biologie cellulaire
61 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
´ Rb est une prot éine qui séquestre le facteur E2F. Une fois lib éré ce facteur de
La proteine
transcription permet l’expression des gènes nécessaires à la réalisation de la phase S. Cette
libération de E2F est induite par la phosphorylation de pRb par un complaxe cycline-kinase,
qui peut en particulier comporter une kinase Cdk2.
P21 inhibe l’action des complexes cycline-kinase phosphorylant pRb, en cas de dommage à
l’ADN.
PCNA intervient dans des processus de réparation de l’ADN, en liaison avec P21 et non pRb.
Neuro-D est un facteur de transcription intervenant dans la différentiation de certaines cel-
lules des tissus nerveux et pancréatique.
62 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
La Particule de Reconnaissance du Signal (PRS ou SRP) reconnait une séquence signal
d’adressage au RE constituée d’une vingtaine d’acides aminés hydrophobes en N-terminal.
Elle concerne les protéines à destination du syst ème (endo)membranaire et les protéines
sécrét ées.
Le signal patch d’adressage au lysosome est reconnu au niveau de l’appareil de Golgi.
63 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La partie catalytique (enzymatique) des complexes cycline-Cdk est la Cdk.
L’entrée en mitose est contrôl ée par un de ces complexes, le MPF, de localisation cytoplas-
mique.
E2F est un facteur de transcription activateur séquestré (inhibé) par la protéine Rb.
Cdk4 intervient dans la régulation du cycle cellulaire, ce sont les Cdk 7, 8 et 9 qui inter-
viennent dans la régulation de la transcription.
64 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La mitochondrie est détruite par autophagie par les lysosomes.
65 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le domaine transmembranaire d’un récepteur, responsable de l’ancrage dans la membrane
plasmique, traverse par définition la membrane. Il est donc composé d’acides aminés hydro-
phobes.
66 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
UE 2 • Concours blancs 541
Corrigés
n écessite une fixation des tissus.
67 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
´
L’endocytose médi ée par recepteur est spécifique : la substance à endocyter est reconnue par
un récepteur membranaire, qui recrute de la clathrine. Le puits recouvert ainsi formé donne
naissance à une vésicule recouverte, qui perd rapidement son manteau de clathrine.
68 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
C’est la membrane interne qui est associ ée à la lamina. L’ARNr 5S est le seul ARNr qui
n’est pas synthétisé dans le nucléole, mais dans le nucléoplasme. Enfin, l’hétérochromatine
constitutive se réplique en fin de phase S, et non au début.
Les pores nucléaires permettent les échanges entre le cytosol et le nucleoplasme,
´ et donc en
particulier la sortie des ARNm permettant la synthèse protéique.
69 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’ADN mitochondrial est localisé dans la matrice.
La membrane externe est très perméable, grâce à la présence de porines, alors que la mem-
brane interne est elle très fortement imperméable, en particulier de par la présence de cardio-
lipines.
Cette forte imperméabilité justifie la présence de très nombreux transporteurs qui permettent
de réaliser les échanges entre la matrice et le cytosol (via l’espace intermembranaire).
La chaı̂ne respiratoire induit une accumulation de protons dans l’espace intermembranaire, et
donc un pH acide dans celui-ci.
70 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Une ligase est une enzyme capable de lier deux polymères séquencés (deux brins d’ADN
successifs pour une ADN ligase ou deux polypeptides pour une peptide ligase).
Les caspases sont des protéases spécifiques qui jouent en particulier un rôle dans l’apoptose.
Le protéasome est une structure multiprotéique qui dégrade les protéines (activité protéase)
dans le cytoplasme.
71 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La protéine RAN suit un cycle qui permet l’import nucléaire des protéines portant un signal
peptidique NLS.
Dans le noyau, RAN-GTP (et non RAN-GDP) se lie à l’importine béta, ce qui permet sa
sortie vers le cytoplasme. À ce niveau le GTP est hydrolysé, et RAN-GDP est relach ée.
C’est l’importine seule qui fait rentrer la protéine avec séquence NLS. La fixation de Ran-
GTP dans le nucléosplasme permet alors la libération de la protéine importée.
La phosphorylation de RAN-GDP en RAN-GTP a lieu dans le nucléoplasme.
72 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’anaphase est déclenchée par l’activation de l’APC.
L’anaphase A débute dans un premier temps, et permet l’éloignement des chromatides par
raccourcissement des microtubules kinétochoriens.
L’anaphase B débute ensuite, alors que l’anaphase A se poursuit (donc les deux sont bien
542 Concours blancs • UE 2
73 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’apparition des premières cellules eucaryotes est très largement antérieur à l’ ère primaire (ou
Paléozoı̈que). Elle est estimée à −1, 5 à −1, 8 milliards d’annees,
´ soit pendant le Prot érozo¨ıque.
La division cellulaire permet la transmission du génome, mais aussi du contenu cytosolique
ainsi que des organites (chez les eucaryotes possédant des organites semi-autonome, ceci in-
clus la transmission de ces génomes accessoires).
Les cellules ont toutes un génome ADN, mais certains virus possèdent eux un génome ARN.
74 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Lors de la condensation de la chromatine, les chromosomes deviennent visibles, et le nucléole
disparait.
Ran GEF permet la formation de Ran GTP dans le noyau.
L’ubiquitination de la sécurine dirige celle-ci vers le protéasome, ce qui libère la séparase,
qui peut alors hydrolyser la cohésine et permettre la separation
´ des chromatides. P53 a en ef-
fet comme action de provoquer la surexpression de P21, une CDK qui induit l’arr êt du cycle
cellulaire.
Par contre, les récepteurs Fas se trimérisent, et cet évènement est indépendant de la libération
du cytochrome C des mitochondries.
75 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Cas rare où toutes les r éponses (sauf la tout est faux ) sont justes !
La ceinture d’adhérence est présente au niveau des cellules épithéliales. Elle permet l’ancrage
cellule-cellule, est localisée sous les jonctions serrées donc juste sous le pôle apical, tout
en haut des faces latérales.
L’adhérence est assurée par des E-Cadhérine. Ces protéines nécessitent la présence de cal-
cium.
76 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La lame basale est une matrice extracellulaire présente au niveau basal des épithéliums. Elle
présente en particulier du collagène IV, qui lui est spécifique. Elle est donc moléculairement
différente de la matrice extracellulaire du tissu conjonctif.
En microscope optique, elle n’apparaı̂t au mieux que sous la forme d’une couche unique. Au
microscope électronique, on peut distinguer deux couches.
Elle est associée à une lame réticulaire.
Au total, on trouve donc à ce niveau bien trois couches, mais dont une n’est pas de la lame
basale, et dont les deux autres ne sont pas distinguables au microscope optique.
Depuis les cellules épithéliales et allant vers le conjonctif :
➣ Lamina lucida de la lame basale,
➣ Lamina densa de la lame basale,
➣ Lame réticulaire.
77 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’ADN eubact érien présente une compaction, dans laquelle les protéines h-ns (proches des
UE 2 • Concours blancs 543
Corrigés
La traduction peut démarrer avant même la fin de la transcription.
L’information contenue dans les plasmides peut être transfér ée d’une cellule à une autre lors
du processus de conjugaison.
La membrane plasmique des eubactéries ne comportent pas certains lipides eucaryotes ,
et peut posséder des lipides spécifiques (au-delà des differences
´ au niveau des prot éines. . .).
78 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La phase G0 est une phase de sortie du cycle cellulaire . Elle peut se mettre en place à
partir d’une phase G1 ou plus rarement d’une phase G2, mais elle n’est pas obligatoire.
La phase G1 est une phase de croissance cellulaire, avec synth èse de protéines, de lipides, et
expression gén étique donc synthèse d’ARN.
La phase S est marquée par la synthèse d’ADN, à partir de plusieurs origines chez les euca-
ryotes.
La phase G2 prépare la mitose, mais la condensation de la chromatine et phosphorylation des
lamines sont des évènements de la prophase ou de la fin de prophase, et donc de la mitose.
79 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La mitochondrie est un organite semi-autonome. Elle possède un ADN qui lui permet de
réaliser la synthèse d’une partie de ses proteines.
´
Les autres protéines sont codées par le génome nucléaire et importées par un mécanisme
post-traductionnel impliquant les importases TIM et TOM en particulier.
Lors de la fécondation, les mitochondries paternelles sont éliminées : l’ADN mitochondrial
est donc transmis selon une h érédité maternelle. Mais l’expression est ensuite la même quel
que soit le sexe de l’individu.
En aérobie, la mitochondrie est la principale source d’ATP de la cellule, grâce à la phospho-
rylation oxydative.
80 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
La bicouche lipidique est hydrophobe et donc imperméable aux molécules hydrophiles : c’est
le cas en particulier des ions, qui sont entourés d’une couronne d’hydratation et ne peuvent
donc pas passer la bicouche.
Toutefois, la présence de transporteurs membranaires (canaux, permeases,´ pompes, co-trans-
porteurs) permet le passage de solutés à travers une membrane biologique (= bicouche lipi-
dique + protéines).
Les transports actifs nécessitent une source d’énergie, qui peut être un co-transporteur avec
un flux ionique exergonique, ou une hydrolyse de l’ATP. Dans ce dernier cas, il peut s’agir
de transporteurs ABC (ATP Binding Cassette ; transport orienté de molécules) ou de pompes
ATPases. Ces dernières transportent des ions grâce à un changement de conformation induit
par leur auto-phosphorylation.
81 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Un exemple de canal ionique ligand-dépendant est le r écepteur canal (ou nicotinique) à
l’acétylcholine.
Dans les deux cas, le transport est passif. Mais le GLUT lie spécifiquement la molécule trans-
portée (le glucose) alors que les ions (surtout Na +) transportés par le récepteur canal passent
par un filtre de sélectivité sans liaison.
En toute rigueur, le terme de transporteur est employé dans le cas d’une protéine subissant un
changement de conformation lors du passage de la molécule transportée. C’est le cas d’une
544 Concours blancs • UE 2
82 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
✘e.
Toutes les propositions sont fausses !
La fibronectine est un homodimère (donc les deux sous-unités sont par définition codées par
le même gène).
La tenascine est une protéine de la matrice qui présente des propriétés anti-adhérentes en se
liant à la fibronectine (et donc en prévenant sa liaison aux intégrines membranaires).
Les glycoprotéines sont des proteines
´ avec des sucres, ces derniers étant minoritaires.
Enfin, les GAG ne comportent pas d’acides aminés : liés de façon covalente avec des protéines,
ils formeront les protéoglycanes.
83 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La synthèse d’ATP dans la mitochondrie est essentiellement réalisée par l’ATP synthase de
la membrane interne. Celle-ci utilise le gradient de protons produit par la chaı̂ne respiratoire
et grâce à un couplage osmo-chimique produit de l’ATP dans la matrice de la mitochondrie.
L’ATP synthase est constituée d’un grand nombre de sous-unit és, qui forment deux ensembles
morphologiques : F0 qui est transmembranaire et F1 qui est matriciel. Il n’est toutefois pas
correct d’employer le terme de sous-unité à leur sujet, car F0 comme F1 comportent de
nombreuses sous-unités protéiques, et d’un point de vue fonctionnel aussi bien F0 que F1
possèdent des sous-unités faisant partie du rotor (partie mobile : sous-unités c et tige gamma
essentiellement) et du stator (sous-unités b éta catalytiques, par exemple) ; ainsi la tige gamma
(rotor) et les sous-unités béta (stator) font partie de la partie F1 de l’ATP synthase. . .
84 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les glycosylations de la membrane plasmique peuvent être portées par des lipides ou des
protéines, et sont présentes du côté extracellulaire.
Dans le cas des protéines, les N-glycosylations sont initiées dans le réticulum, l’appareil de
Golgi permettant ensuite une modification progressive du motif initial.
85 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’immunocytochimie correspond à la détection de protéines au niveau cellulaire, par incuba-
tion de cellules préparées avec des anticorps marqués, spécifiques de la protéine recherchée.
Histologie
86 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La contraction est due au glissement des myofilaments de myosine le long des microfilaments
d’actine, qui se rapprochent du centre du sarcomère. Cela entraine un raccourcissement du
sarcomère marqué par un raccourcissement des bandes claires et de la zone H alors que la
bande A garde une longueur constante.
87 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La dépolarisation des cardiomyocytes est indépendante du système nerveux.
Le système sympathique acc élère le cœur grâce à la noradrénaline, l’acétylcholine le ralentit.
Le nœud sino-auriculaire est le pace-maker de l’excitation cardiaque.
88 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 2 • Concours blancs 545
Corrigés
ainsi que des filaments intermédiaires appelés gliofilaments.
Parmi leurs différents rôles, ils peuvent former du tissu cicatriciel par prolifération. La sécré-
tion de liquide céphalo-rachidien par la névroglie épith éliale.
89 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Une cellule de Schwann ne peut myéliniser qu’un seul axone.
90 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Entre chaque rangée d’ost éocytes du périoste, on observe une lamelle osseuse. Les fibres de
collagène de type I comportent toutes la meme
ˆ orientation au sein d’une memeˆ lamelle. Ces
lamelles comportent également des cristaux d’hydroxyapatite et des ponts filamenteux.
91 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les monocytes et les macrophages constituent le systeme ` des phagocytes mononucléés.
Les macrophages se distinguent des monocytes par une plus grande taille, le développement
considérable de l’appareil vésiculaire (dont les lysosomes) et des expansions cytoplasmiques
qui forment des pseudopodes.
Les propriét és fondamentales des macrophages sont leur mobilité, leur pouvoir de phagocy-
tose et leur capacité sécrétrice.
Les ostéoclastes plurinucléés (issus de la fusion entre pr écurseur ostéoclastique et un mono-
cyte) font aussi partie du système des phagocytes mononudéés.
92 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
Toutes les propositions sont exactes.
93 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les fibroblastes sont des cellules fusiformes ou étoilées capables de mobilité. Ils ne sont
pas dispersés donc non joints les uns aux autres par des jonctions. Ils ont pour fonction de
synthétiser les protéines constituant la matrice extracellulaire.
94 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La lame réticulaire est élabor ée par le tissu conjonctif.
Les épith éliums ne sont pas vascularisés, l’oxygénation est assur ée par le tissu conjonctif
sous-jacent.
Au niveau des épith éliums, le renouvellement cellulaire est permanent. Au niveau de l’epi- ´
derme par exemple, les kératinocytes des couches basale et épineuse se multiplient.
95 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
Toutes les propositions sont exactes.
96 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les glandes sébacées sont des glandes alvéolaires exocrines holocrines associées au poil.
Le produit de sécrétion est le sébum lipidique, ces glandes ne sont donc ni muqueuses (sécré-
tion de mucus) ni séreuses (sécr étions protidiques).
546 Concours blancs • UE 2
98 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le glycocalyx est un élément présent chez tous les types cellulaires eucaryotes compos é
d’une couche de polysaccharides liée de mani ère covalente aux lipides et aux protéines de la
membrane.
Il est formé sur la face luminale des membranes du réticulum puis du golgi.
Cette couche est visible au microscope électronique apr ès coloration au rouge de ruthénium
et en microscopie optique par la coloration PAS.
Les complexes de jonction empêchent l’échange de matériel entre les pôles apical et baso-
latéral.
99 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le principe de la méthode TUNEL (Terminal deoxynucleotidyl transferase dUTP Nick End
Labeling) est de révéler la présence de cassures dans l’ADN (dans les cellules en apoptose)
par une réaction de polymérisation mettant de nucléotides modifiés qui sont par la suite mis
en évidence via une réaction de coloration.
100 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La première étape de préparation d’un objet biologique en vue d’une observation en micro-
scopie électronique à balayage est une étape de fixation qui tue les cellules tout en conservant
les structures dans un état aussi proche que possible de l’état vivant.
On ne pourra donc pas observer de mouvements dynamiques. On pourra néanmoins observer
les él éments de surface, sans qu’il soit nécessaire de réaliser un immunomarquage.
Embryologie
101 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les implantations extopiques peuvent être utérines (placenta previa), tubaires (cas majori-
taire) ou adbominales. Ce dernier cas conduit à une grossesse péritonéale, qui en gén éral ne
permet pas de développement viable.
Cependant (et il s’agit là d’un piège assez vicieux ) des cas de grossesse p éritonéale
menées à terme ont et´ é reportés (avec césarienne pour extraire le nouveau-n é).
102 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Toutes les propositions sont justes.
103 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Wnt-7a (homologue de Wingless ; expression ventrale) et En-1 (homologue d’Engrailed ; ex-
pression dorsale) permettent de définir la polarité dorso-ventrale du bourgeon de membre.
UE 2 • Concours blancs 547
105 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les greffes de cellules de caille dans des embryons de poulet sont un technique ayant permis
de réaliser un grand nombre de découvertes, en particulier sur les migrations cellulaires dans
l’embryon d’oiseau.
Les cellules de caille présentent une morphologie différente de celles du poulet au niveau de
leur noyau, ce qui permet leur reconnaissance dans l’embryon et le poussin.
Elles peuvent subsister jusque chez le poussin (on obtient une chimère caille-poulet), mais
sont en général éliminées par le système immunitaire de l’adulte.
L’utilisation de colorants vitaux permet le suivi de cellules embryonnaires sans réaliser de
greffe. Ceci a en particulier été réalisé chez les Amphibiens.
106 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les cellules de crête neurale migrent pour former une grande diversité de tissus dans l’em-
bryon.
Elle forment en particulier le système nerveux autonome (ganglions sympathiques, syst ème
nerveux entérique. . .), la médullosurrénale (mais pas la corticosurrénale), les os dermiques
du crâne (mais pas les vertebres,
` form ées à partir du sclérotome des somites).
107 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La troisième semaine est marqu ée par la gastrulation, qui permet la mise en place de l’axe
dorso-ventral.
Les ı̂lots vasculo-sanguins primitifs se forment pendant la troisième et la quatrième semaine,
au niveau du mésenchyme extra-embryonnaire de la splanchnopleure (autour de la v ésicule
ombilicale ou vitelline), du pédicule embryonnaire et de la lame choriale.
L’allantoı̈de apparait au début de la quatrième semaine de d´
eveloppement.
108 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La plaque basale correspond au plafond de la chambre intervilleuse : c’est à ce niveau qu’ar-
rivent les vaisseaux maternels, et c’est d’elle que se développent les cloissons incomplètes,
qui délimitent les cotylédons.
Les villosités crampons se développent au niveau de la plaque choriale (plancher de la chambre
intervilleuse).
109 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
➣ Compaction : 4e jour
➣ Nidation : 6 e jour
➣ Dégén érescence de la vesicule
´ ombilicale primaire : 12 − 13 e jours
➣ Formation de la ligne primitive : 15 e jour
➣ Soulevement
` embryonnaire : 22 − 28 e jours.
548 Concours blancs • UE 2
Reproduction
111 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La première division permet la séparation des chromosomes homologues : elle est réduction-
nelle (on passe d’une cellule diploı̈de à une cellule haploı̈de).
La deuxième division permet la séparation des chromatides de chaque chromosome : elle est
équationnelle (pas de changement dans le nombre de chromosomes présents).
112 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le brassage intrachromosomique correspond au processus de crossing-over : ces échanges
équilibrés de fragments de chromatides homologues se déroulent pendant le stade pachytène
de la prophase I.
La réponse la plus proche, parmi celles proposées, était la réponse a., mais au stade diplotène
les crossing-over ont déjà eu lieu (ils deviennent visibles en microscopie, par l’obser-
vation de chiasmata, qui sont les conséquences des crossing-over, et non les crossing-over
eux-mêmes).
113 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La spermiogenèse correspond à la différenciation des spermatozoı̈des à partir des sperma-
tides. Elle fait partie de la spermatogenèse, qui a une durée constante au sein d’une espèce
puisque continue.
Au contraire l’ovogenèse n’a pas une durée constante, puisqu’elle début au stade embryon-
naire (entrée en prophase I puis blocage) et reprend lors de l’ovulation, donc après un laps de
temps variable selon les ovocytes.
Dans un représentation simplifiée, on ne montre que la croissance folliculaire se déroulant
pendant la phase folliculaire d’un cycle. Mais en réalité cette croissance s’étale sur plusieurs
ovariens (environ 85 jours chez la femme), à partir de follicules recrutés de manière continue
(environ une quinzaine par jour chez la femme).
114 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les spermatozoı̈des ne sont pas f écondants à la sortie de l’épididyme. Ils doivent pour de-
venir fécondants passer la glaire cervicale, où se déroulent les processus de capacitation. Ils
peuvent alors progresser jusqu’à l’ovocyte, qu’ils rencontrent en général au niveau du tiers
terminal de la trompe.
Plus de 99% des follicules n’achèvent pas leur d éveloppement, mais seuls 5 à 12 follicules
reprennent leur développement. Un seul (en g énéral) parvient a` maturité, donc le taux de 1
pour 10 est dans l’ordre de grandeur correct de ce phénomène.
Le pic de LH induit la fin de la méiose puis l’ovulation. La r éponse e. n’est donc pas exacte
UE 2 • Concours blancs 549
Corrigés
115 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
C’est probablement un signal issu des cellules stromales du cortex ovarien qui déclenche la
croissance folliculaire, à partir du stock de follicules primordiaux.
Cette entrée en croissance se fait de manière continue, pour aboutir au stade antral vers 60
jours avant l’ovulation.
À ce stade, les cellules de la granulosa ne présentent que des récepteurs à FSH. Les récepteurs
à LH apparaı̂tront de manière bien plus tardive. Ils permettront la réponse au pic de LH induit
par le passage de la concentration en oestradiol au-dessus de la valeur seuil de 200 micro-
grammes par litre.
116 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
L’acrosome est une vésicule d’origine Golgienne, qui se met en place au cours de la sper-
miogenese
` contre le pôle antérieur du noyau. Elle contient des hydrolases, dont en particulier
de la hyaluronidase, qui seront libérées au cours de la réaction acrosomiale, au contact du
spermatozoı̈de avec la zone pellucide entourant l’ovocyte.
117 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les él éments fléchés en II sont les mitochondries de la pièce intermédiaires. On distingue
aussi les microtubules de l’axonème ainsi que le centriole proximal : ce type d’ultrastructure
est observable en microscopie électronique à transmission.
118 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La légende I correspond à la t ête du spermatozoı̈de (ou pi èce principale), qui contient le
noyau et l’acrosome. Le centriole proximal est dans le col, qui fait la jonction avec la pièce
intermédiaire (qui contient les autres él éments proposés dans le QCM).
119 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La méiose ovocytaire débute chez la femme pendant la vie fœtale, et s’achève suite a` la
fécondation par le spermatozoı̈de. La cellule obtenue à la fin de cette méiose est un ovotide
(à part le nom de la cellule obtenue, le reste de la proposition b. était correct).
120 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’OMS a fixé en 2010 un certain nombre de normes concernant l’éjaculat. Pour ce qui est ici
faux, les normes correctes sont :
➣ Au maximum 1 millions de leucocytes/mL.
➣ Au minimum 58% de spermatozoı̈des vivants.
➣ Au minimum 32% de spermatozoı̈des mobiles progressifs.
➣ On peut citer aussi un volume d’éjaculat d’au moins 1, 5 mL.
Concours n ◦ 3
Biologie cellulaire
121 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
550 Concours blancs • UE 2
122 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Une culture primaire correspond à la mise en culture apr ès le prélèvement.
Dans le cas des cellules HeLa, de multiples repiquages sur des milieux neufs ont été réalisés :
ˆ repiqu ées un nombre infini de fois
il s’agit donc de cultures secondaires. Elles peuvent etre
et sont donc immortelles.
Une culture organotypique est une culture d’un ensemble tissulaire de manière à conserver sa
cohésion. Ce n’est bien entendu pas le cas pour une culture de cellules cancéreuses.
123 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La culture en présence d’un sérum animal embryonnaire (sérum de veau fœtal par exemple)
permet de fournir aux cellules les facteurs de croissance nécessaires. Le pH doit être main-
tenu entre 7, 2 et 7, 4.
124 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Pour une durée donnée, plus la quantité de TF est importante plus la survie cellulaire est
faible (de manière significative, du fait du non-chevauchement des barres d’erreurs).
Une mortalité de 30% correspond à une survie cellulaire de 70%. Ceci est obtenu pour un
traitement de 72 heures par 20 µg/mL de TF.
Un colorant vital permet de colorer les cellules vivantes ou des el´ éments cellulaires, sans
provoquer la mort de ces cellules (au moins à court terme).
Une concentration de TF de 60 µg/mL réduit bien d’environ 50% la viabilité cellulaire à 24h,
puisque l’on arrive à une viabilité de 50% (100% initial − 50% de mortalité).
125 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La cytométrie de flux permet d’évaluer la fluorescence (il s’agit donc bien de chimiolumines-
cence) individuelle de cellules par circulation de ces cellules dans une gaine ne les laissant
passer que l’une apr ès l’autre.
´
Un laser permet de scanner ces cellules et ainsi de déterminer le nombre de cellules scannees,
leur fluorescence, et d’autres données comme leur taille (mais cette information n’est pas
donnée dans la figure 2).
On d étermine ici la place dans le cycle en fonction de la quantité d’ADN mesur ée par l’in-
tensité de la fluorescence suite à l’intégration d’un nucl éotide fluorescent dans l’ADN (pro-
bablement une Thymidine, la Thymine étant spécifique de l’ADN, alors que l’Uracile n’est
présente que dans les ARN) : un taux initial correspond à la quantité d’ADN de l’ADN non
répliqué (chromosomes monochromatidiens, en phase G0/G1), un taux double à de l’ADN
répliqué (chromosomes bichromatidiens, en phase G2/M) et un taux interm édiaire à l’ADN
en cours de réplication (phase M).
Le cytomètre de flux peut trier les cellules, en chargeant positivement ou négativement des
gouttelettes formées à la sortie de la gaine de mesure chimioluminescente et en orientant ces
gouttelettes grâce à un champ électrique.
126 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La m éthode TUNEL permet la mesure du taux de cellules en apoptose.
L’ultracentrifugation différentielle permet la séparation des constituants cellulaires.
Les deux microscopies citées permettent d’étudier les structures cellulaires, mais sans visua-
lisation de leur ADN.
UE 2 • Concours blancs 551
Corrigés
127 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Pour les cellules HeLa, la phase G1 dure classiquement huit heures, la phase S six heures, la
phase G2 cinq heures et la phase M une heure. Au-delà des variations, la dur ée de la phase S
est constante, moins longue que la phase G1 mais plus longue que la phase G2.
Remarque : cette question est très très spécifique, correspondant visiblement à des informa-
tions précises données par l’enseignant de l’université Paris 5 lors du cours correspondant.
La connaissance des durées des différentes phases du cycle pour une cellule HeLa ne peut
pas être considérée comme étant à savoir, pour l’immense majorité des universités.
Cette question est toutefois l’occasion de signaler l’importance de se méfier des parties de
cours comportant des donn ées chiffrées très spécifiques : elles peuvent être l’occasion pour un
professeur de vérifier le bon apprentissage de son cours, et il ne faut donc pas les négliger. . .
128 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Plus la concentration de TF est importante, plus la proportion de cellules de G2/M augmente.
Ceci montre une accumulation des cellules à ce stade, et donc un blocage : les cellules ne
passent plus (avec un effet d épendant de la concentration de TF) vers la phase G0/G1.
Le moment précis du blocage n’est pas déterminable ici, le plus probable étant soit à l’entrée
en phase M, soit au point de contrôle à la transition métaphase/anaphase.
L’effet est assez net pour que le test d’une nouvelle concentration de TF ne soit pas indispen-
sable.
129 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le MPF est formé du complexe cycline B-Cdk1.
En phase G2, Cdk1 est phosphorylée sur les trois acides aminés cités, ce qui inactive le
complexe. C’est l’activation de Plk1 (grâce à la maturation chromosomique) qui permet de
d éphosphoryler Cdk1 sur deux acides aminés (via l’activation de la phosphatase 25C, ou
Cdc25C). On obtient alors un MPF actif, qui permet l’entrée en phase M.
L’entrée en phase S est sous le contrôle du complexe cycline E-Cdk2.
130 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le Western-blot permet la séparation et la détection spécifique de protéines, le Southern-blot
permet la même chose pour de l’ADN, et le Northern-blot pour de l’ARN.
Les protéines recouvertes de SDS sont chargées (−) et donc attir ées par l’anode.
L’anticorps marqué n’est pas forcément visualisable directement. C’est en particulier le cas
lors d’un marquage radioactif ou enzymatique.
L’actine est une protéine exprimee
´ dans toutes les cellules à des taux semblables, ce qui per-
met de vérifier le bon dépôt, le bon déroulement de l’ensemble de la manipulation, et de
calibrer les quantifications.
131 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
P21 intervient lors des 1er et 2ème points de contr ôle du cycle, mais pas lors du 3ème point
de contrôle (transition métaphase-anaphase).
Lors du contr ôle de l’entrée en phase S, si l’ADN est endommagé la protéine p53 stimule
p21 (en stimulant sa transcription), qui inhibe alors le complexe cycline E-Cdk2 (SPK).
Lors du contrôle de l’entr ée en mitose, si la réplication n’est pas achevée la protéine p53
552 Concours blancs • UE 2
132 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les histogrammes de la figure B permettent de vérifier que la TF induit une diminution de la
cycline B et une augmentation de la p21.
L’augmentation de la p21 correspond à la réponse classique de la p21, dont la synth èse est
stimulée par p53 lors de l’activation du 1er point de contrôle (G1/S).
En première approche, l’hypothèse de la réponse c est donc envisageable. Mais la proposi-
tion c emploi le verbe favoriser . Est-ce vraiment le cas ? N’y-a-t-il pas une autre hypothèse
possible ? En effet, p21 intervient aussi lors du 2 ème point de contr ôle (G2/M), en synergie
avec le complexe cycline B-Cdk2.
Or on observe ici une diminution de la cycline B ! De même on observe une diminution de
Cdc25C, qui intervient aussi dans le 2ème point de contrôle (G2/M).
En définitive, l’hypothèse à favoriser ici est celle d’un blocage du cycle à la transition G2/M.
Ces r ésultats précisent l’analyse ne cytométrie de flux, qui gardait au final deux possibilités :
un blocage en G2/M ou un blocage à la transition métaphase/anaphase.
L’hypothèse d’un blocage en G1/S ne peut pas être totalement éliminée, du fait d’un manque
d’informations (taux de cycline E ?), mais selon ces résultats elle n’est pas à favoriser.
133 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Pour une intensité de fluorescence de 100 FL1-H, correspondant au pic des cellules non
traitées (comptage de 120), on trouve un comptage de cellules traitées par 40 µg/mL de TF
non nul (autour de 20 à 30). Ceci montre que certaines des cellules traitées ne présentent pas
de réponse (mitochondriale) à TF, m ême si elles sont minoritaires.
Plus la concentration de TF est elev
´ ée, moins il y a de cellules non alt érées, ce qui conduit
(visible en particulier sur les histogrammes) à une diminution de la fluorescence et donc à
une diminution du nombre de mitochondries fonctionnelles.
Sans traitement la moyenne est d’environ 170 (MFI), contre une valeur d’environ 75 lors d’un
traitement par 80 µg/mL de TF : on observe bien une diminution d’environ 50%.
On observe bien un altération du fonctionnement mitochondrial causée par TF, quelle que
soit la concentration testée ici.
134 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La réplication de l’ADN mitochondrial n’est pas synchronisée avec celle de l’ADN nucléaire.
La membrane interne de la mitochondrie possède une chaı̂ne de transporteurs d’électrons, la
chaı̂ne respiratoire. le flux d’électrons (exergonique) est couplé avec le pompage (endergo-
nique) de protons de la matrice vers l’espace intermembranaire. Ce gradient est utilisé au
niveau de l’ATP synthase pour réaliser la phosphorylation de l’ADP en ATP.
Le cytochrome C est un transporteur d’électrons mobile de la chaı̂ne respiratoire, situé entre
le complexe III et le complexe IV. Il s’agit d’une protéine insérée dans la membrane interne,
du côt é de l’espace intermembranaire. La réponse c semble erron ée, dans la mesure où le
UE 2 • Concours blancs 553
Corrigés
Toutefois, selon la manière dont l’enseignant a présenté le cytochrome C, et surtout en fonc-
tion du fait qu’il ait précis é ou pas sa nature insérée, cette proposition peut être considér ée
comme bonne.
L’apoptosome est constitué d’une molécule d’ATP, du cytochrome c, de Apaf 1 et de la pro-
caspase 9.
135 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Bax et Bad sont des protéines proapoptotiques : leur stimulation (par stress cellulaire, par sti-
mulation par p53, par la voie des granzymes) conduit à l’activation de l’apoptosome
(ATP+cytochrome C+Apaf 1+pro-caspase 9). On a alors activation de la caspase 9, qui active
à son tout par clivage protéolythique les caspases effectrices (dont la caspase 3).
Ces dernières activent en particulier la CAD (Caspase activated DNAse) qui réalise la dégra-
dation de l’ADN. L’action des caspases sur l’ADN est donc indirecte.
136 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
L’exposition à la TF conduit à une augmentation de Bax et des caspases 3 et 9 : il s’agit de
protéines impliquées dans la r éalisation de l’apoptose.
Au contraire, la teneur en Bcl-2 diminue. Or cette protéine a une action anti-apoptotique.
La voie intrinsèque de l’apoptose est donc activée par la TF. Or cette voie intrins èque corres-
pond à une alt ération de la chaı̂ne respiratoire mitochondriale : c’est ce qui était observé avec
le Mito Tracker (altération du fonctionnement mitochondrial).
L’augmentation de Bax est un préalable à l’augmentation de la caspase 3 : Bax → apopto-
some → caspase 9 → caspase 3.
137 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le microscope à fond clair ne permet pas d’observation de la fluorescence : il n’est donc pas
adapté ici.
Le marquage fluorescent concerne ici toutes les molécules d’ADN : la chromatine en inter-
phase comme en mitose, ce qui incluse le nucléole.
L’intensité de fluorescence étant proportionnelle à la quantité d’ADN présent dans la cellule,
il est possible de distinguer les cellules en G1 de celles en G2 (deux fois plus de fluorescence)
et de celles en phase S (fluorescence intermédiaire).
Le traitement induit une entrée en apoptose d’après les questions précédentes, donc des
noyaux fragments sont observés.
Histologie
138 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On distingue deux types de lysosomes : les lysosomes primaires ou grains de sécrétion à as-
pect homogène contenant des hydrolases et les lysosomes à aspect h étérogènes contenant en
plus des hydrolases le substrat en cours de digestion.
La distinction des deux peut se faire sur la base de l’activité phosphatase acide ou par la
mise en évidence de protéines spécifiques par marquage immunocytochimique. Ils n’ont en
revanche pas leur propre ARNm.
En microscopie électronique, le balayage n’est pas adapté, il faudrait plutôt utiliser la micro-
scopie électronique à transmission, qui mettrait en évidence un contenu plus granuleux pour
les lysosomes secondaires.
554 Concours blancs • UE 2
140 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’épiderme est un épithélium pavimenteux stratifié kératinisé composé de plusieurs couches
de cellules. Il comporte des mélanocytes (couche basale) et se renouvelle à partir de la couche
basale (ou couche germinative).
Les granulocytes, cellules immunitaires, ne constituent pas la couche granuleuse. Ce nom
provient des grains de kératohyaline et des k ératinosomes.
141 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les cellules reliées à la membrane basale par des h émidesmosomes sont les cellules ba-
sales de l’épith élium respiratoire. Les cellules ciliées s’observent dans les voies a ériennes de
conduction : trachée mais aussi cavité nasopharyngée et bronches. Chaque cellule possède
environ 200 cils à leur pôle apical.
142 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Toutes les propositions sont exactes.
La s écrétion d’ions H+ peut être illustrée par l’activité des glandes fundiques de l’estomac.
La noradrénaline est sécr étée par les cellules neuroendocrines des épithéliums de revêtement.
143 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La glande sous-maxillaire est une glande exocrine pure.
144 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
´ ées par des mas-
Les réactions d’hypersensibilité immédiate (réactions allergiques) sont medi
tocytes et des granulocytes basophiles.
145 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’ostéoı̈de est une matrice extracellulaire organique non minéralisée dont la synthèse est as-
surée par les ost éoblastes.
146 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Chaque ostéoclaste actif se fixe à la matrice sur le lieu de résorption.
Le domaine apical de la membrane plasmique de l’ostéoclaste se différencie en une bordure
en brosse au niveau de laquelle se trouve une pompe à protons qui sécrète des ions H+ dis-
solvant la phase minérale de la matrice extracellulaire.
C’est à ce niveau également que les nombreux lysosomes de la cellule déversent leur contenu
enzymatique (hydrolases acides et notamment phosphatase acide, cathepsine, collagénases,
métalloprotéinases) destiné à digérer les constituants organiques de la matrice osseuse.
C’est lors de la minéralisation que les ostéoblastes produisent des vésicules matricielles,
réservoirs de phosphatases alcalines et d’ions déversées dans le milieu extracellulaire, et les
protéines de la matrice comme le collagène I.
UE 2 • Concours blancs 555
Corrigés
Les grandes vésicules synaptiques sphériques à centre dense sont situées à distance de la
membrane et contiennent de la chromatogranine mais pas de synaptophysine.
Certaines petites vésicules sont également sphériques à centre dense ; elles contiennent des
neurotransmetteurs aminés tels que noradrénaline, adrénaline, dopamine, sérotonine et hista-
mine.
Une synapse en passant ne concerne pas deux neurones, mais un neurone pr é-synaptique
et un organe post-synaptique (glande ou cellule musculaire lisse ou cardiaque).
L’espace entre ces deux composés se nomme bien fente synaptique .
148 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Ces ganglions, qui appartiennent au système nerveux vég étatif, contiennent le corps cellulaire
des neurones végétatifs (sympathiques ou parasympathiques) dits post-ganglionnaires.
De nombreuses synapses s’y effectuent. Chaque neurone est entouré de cellules satellites de
type cellule de Schwann associées à la lame basale.
149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les plexus choroı̈des sont localisés uniquement au niveau des ventricules cérébraux. Leur
rôle est de maintenir la composition protéique et cellulaire du liquide c éphalorachidien. Avec
les épendymocytes, ils constituent la névroglie épithéliale.
150 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La desmine est présente entre les sarcomères, qui s’attachent au sarcolemme par l’intermédiaire
des filaments unitifs.
Le sarcomère contient des prot éines contractiles (ex : myosine) et non contractiles (ex :
protéines de liaison de l’actine aux stries Z).
151 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les cardiomyocytes présentent une diade par sarcomère. Ils sont issus de myoblastes bi-
furqués. Ces derniers sont entourés d’une membrane de hyaluronan pour empêcher leur fu-
sion.
152 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La laminine est une protéine de la membrane basale des cellules. L’alphadystroglycane est
également une proteine
´ extracellulaire.
Embryologie
153 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les somites correspondent à des masses de mésoderme dorsal, se formant selon l’axe antéro-
postérieur.
Chaque somite se différencie en un sclérotome (qui donnera les vertebres),
` un dermatome (qui
donnera les cellules du derme) et un myotome (qui donnera en particulier des cellules muscu-
laires) en fonction des signaux reçus de la chorde, du tube neural et de l’ectoderme sus-jacent.
154 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Comme pour la Souris, l’œuf humain est alécithe (pas de r éserves pr ésentes), et subit une
556 Concours blancs • UE 2
155 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le cordon ombilical primitif est formé à partir de la v ésicule ombilicale (et en particulier du
canal vitellin), et de structures venant la recouvrir (amnios, mésoblaste extra-embryonnaire)
ou situées le long du canal vitellin (allantoı̈de).
Le coelome interne ne fait pas partie de ces structures.
156 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’arbre villositaire correspond à l’ensemble des ramifications du placenta au sein de la chambre
villeuse (ou intervilleuse), qui correspond à l’espace entre a plaque choriale et la plaque ba-
sale. Il comporte des villosités crampons et des villosités flottantes.
157 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La première semaine correspond à la période pr é-morphogénique : l’embryon se segmente,
se creuse d’une cavité et d ébute son implantation. A ce stade il devient didermique.
La cavité amniotique se forme au 8e jour, alors que l’implantation a déja` d ébuté.
La 3 e semaine est marqu ée par les mouvements morphogénétiques de la gastrulation : l’em-
bryon devient tridermique, suite à des mouvements se déroulant en particulier au niveau de
la ligne primitive, qui est organisé selon l’axe antéro-posterieur ´ de l’embryon, sur sa face
dorsale ; la symétrie bilat érale est bien pr ésente et définie g én étiquement.
158 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les gènes HOX interviennent dans le contr ôle de l’identité cellulaire le long de l’axe antéro-
postérieur de l’embryon.
Ils sont organisés en quatre complexes chez les Vert ébres, ´ avec une colinéarité entre leur po-
sition sur l’ADN dans chaque complexe et leur patron spatiotemporel d’expression.
Ainsi la partie ant érieure de l’embryon exprime les gènes exprimés en premier. Ce sont eux
les plus sensibles à l’acide rétinoı̈que. Toutefois, les gènes HOX ne s’expriment pas dans la
région crâniale.
159 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La première semaine du développement est marquée par la phase de segmentation : les cel-
lules se divisent, tout d’abords de manière symétrique (il s’agit donc bien d’un évènement de
la 1ère semaine, même si des divisions asymétriques sont aussi pr ésentes à partir de l’étape
de compaction).
La cavitation débute au quatrième jour de développement. On obtient, le cinquième jour, un
blastocyste qui éclot dans la cavit é de l’ut érus.
Les axes se mettent en place lors de la gastrulation (troisième semaine).
160 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La lèvre dorsale des amphibiens correspond au centre de Spemann : il s’agit du centre orga-
nisateur, dont la greffe induit un deuxième axe.
Les structures homologues chez les amniotes en général (le nœud de Hensen) ou les oiseaux
UE 2 • Concours blancs 557
Corrigés
Une greffe de notochorde induit une deuxieme ` plaque du plancher du tube neural, mais pas
un axe nerveux complet.
161 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le processus notochordal se met en place pendant la troisieme
` semaine du développement,
tout comme la somitogenèse.
162 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le blastocyste se forme au stade 32 cellules, et comprend deux types cellulaires : les cellules
du trophoblaste et les cellules de la masse cellulaire interne.
Reproduction
163 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La méiose ne concerne que les cellules de la lignée. Elle comporte deux divisions succes-
sives, sans réplication après la méiose I.
La première division de méiose permet la séparation des chromosomes homologues, ce qui
s’accompagne d’un brassage interchromosomique qui fait suite au brassage intrachromoso-
mique de la prophase de méiose I, et qui permet le passage de la diploı̈die à l’haploı̈die.
164 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La fécondation correspond à la fusion entre le spermatozoı̈de et l’ovocyte II. Seuls le noyau
et le centriole proximal subsistent du spermatozoı̈de.
L’ovocyte II achève alors sa mitose, puis l’ADN des deux pronuclei est r épliqué, environ 12
heures après le début de l’activation ovocytaire.
165 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’acrosine est une protéine de l’acrosome, dont la fonction est de lyser la zone pellucide, ce
qui permet la progression du spermatozoı̈de vers la membrane de l’ovocyte.
L’entrée du spermatozoı̈de dans l’ovocyte induit l’exocytose des granules corticaux de l’ovo-
cyte (et non l’inverse. . .).
166 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La fécondation se déroule en général dans le tiers externe de la trompe.
L’épithélium tubaire est form é de cellules diverses, dont des cellules cili ées : le battement
rythmique de ces cils ainsi que le péristaltisme de la trompe (qui possede ` une musculeuse)
permettent de créer un courant liquidien qui permet le déplacement de l’ovocyte puis de l’em-
bryon vers l’utérus.
Par d éfinition, une grossesse extra utérine localisée dans la trompe est nommée tubaire. Cela
correspond à environ 95% des grossesses extra utérines.
167 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le spermatocyte I est une cellule en train de réaliser la première division de méiose : il don-
nera deux spermatocytes II à la fin de celle-ci.
À ce stade, on est donc en présence d’une cellule qui est encore diploı̈de. Elle poss ède 46
chromosomes (qui sont divisés en deux lots de 23 chromosomes à l’Anaphase I), bichroma-
558 Concours blancs • UE 2
168 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
L’hormone folliculo-stimulante, ou FSH, est une hormone peptidique formée de deux chaı̂nes.
Elle est synthétisée par l’hypophyse et agit sur les cellules de la granulosa uniquement.
Chez la femme : elle y stimule la synthèse d’inhibine, celle de son propre récepteur, celle
du récepteur à LH et celle d’aromatase (qui intervient pour la synth èse des oestrogènes en
coopération avec les cellules de la th èque. Elle stimule aussi la croissance folliculaire.
Chez l’homme, elle stimule en particulier la synthèse d’inhibine par les cellules de Sertoli.
169 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le tube séminifère contient les cellules de Sertoli et les cellules de la lignée germinale (mais
pas les cellules de Leydig).
Les cellules de la lignée germinale sont initialement des spermatogonies Ad, qui donnent les
spermatogonies Ap. Ces dernières donnent 2 spermatogonies B qui rentrent en méiose. Une
spermatogonie Ap forme ainsi 8 spermatozoı̈des.
La spermiogenèse correspond à la différentiation des spermatides en spermatozoı̈des. Elle se
d éroule intégralement dans la lumière du tube s éminifère, même les spermatozoı̈des obtenus
ne sont pas matures et devront continuer leur différentiation dans l’épididyme.
170 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
C’est en fait la dihydrotestostérone (formée à partir de la testost érone) qui est responsable de
la masculinisation.
Le canal de Müller disparait pendant le développement embryonnaire masculin, alors que le
canal de Wolff subsiste.
Les cellules germinales primordiales n’entrent pas en méiose. Cet évènement aura lieu à par-
tir de la puberté seulement.
171 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le LIF (facteur d’inhibition de la leucémie) est sécrété par l’endomètre utérin, de même que
le CSF1 (facteur de stimulation des colonies).
La progestérone est exprimée par la mère.
172 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La période de fécondabilité s’étend, pour un cycle idéal, du 11 e au 15e jour.
Elle dépend de la date d’ovulation, ainsi que des durées de survie des deux gamètes : pour
qu’il y ait fécondation il est faut bien entendu que les deux gamètes soient présents et vivants
en même temps dans les voies génitales féminines.
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UE 3
Organisation des appareils
et des systèmes :
bases physiques des
méthodes d’exploration
9. Électrophysiologie 601
Potentiel des membranes. ECG/Électrophorèse.
10. Régulation du milieu intérieur 605
Échange à travers les membranes. Homéostasie. Thermorégulation.
document établi par Arnaud G éa et Jean Charles Tassan, enseignants Nice écurie
UE 3 • Énoncés 561
|
m
o
c
t.
o
p
s
g
lo
.b
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
s
in
c
e
d
e
m
s
e
1. Généralités
rd
o
s
e
tr
e
/l
:/
p
tt
Pour voir tout en grand
h
|
m
UE3
o
.c
s
1 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
s
re
p
rd
o
❑ a. Le Pascal est une unité de pression.
.w
s
in
c
❑ b. Le décibel est une unité de pression.
e
d
e
m
s
❑ c. Le Pascal.seconde est une unité de pression.
e
rd
o
s
2 Parmi les propositions suivantes, indiquez laquelle (ou lesquelles) corresponde(nt) à une
rD
o
s
grandeur physique :
re
T
e
/L
s
3 Parmi les propositions suivantes, indiquez laquelle (ou lesquelles) est (sont) une fonction
T
e
/L
du temps :
m
o
.c
k
o
5 On cherche à pr éparer une solution de 80 g de glucose dissous dans 1 L d’eau. Quelle est
la fraction molaire du glucose ?
On donne : Mglucose = 180 g. mol−1 et M eau = 18 g. mol−1 .
❑ a. 8 mmol.L−1 ❑ b. 80 × 10−3 mol.L−1 ❑ c. 50 × 10 −3 ❑ d. 80 mol.dm−3 .
❑ e. 8 × 10−3.
D’après concours Dijon
7 À 4000 m d’altitude, la pression atmosphérique est de 462 mmHg. Quelle est la pression
partielle en O2 ?
❑ a. 370 mmHz. ❑ b. 0, 18 mmHg. ❑ c. 2, 4 cmH2O. ❑ d. 12 900 Pa.
❑ e. 0, 5 atm.
D’après concours Dijon
UE3
11 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Les gaz sont compressibles et expansibles.
❑ b. Un fluide réel s’écoule avec un dégagement de chaleur.
❑ c. Quand un fluide réel est immobile, alors il est aussi considéré comme un fluide
parfait.
❑ d. Le débit d’un liquide dans une canalisation a pour dimension : L 2 T −1 .
❑ e. Aucune des réponses n’est exacte.
D’après concours Nantes
20 Sachant que la masse volumique de la solution est égale à 1, 048 g.cm −3, la fraction
molaire du CaCl2 vaut :
❑ a. 0, 008 ❑ b. 0, 021 ❑ c. 0, 042 ❑ d. 0, 086 ❑ e. Autre réponse.
21 Une solution aqueuse de NaCl ( M = 58, 5 g.mol−1 ) de masse volumique égale à 1, 033
g.cm −3, a un abaissement cryoscopique égal à |∆θ| = 3 ◦ C.
Sachant que la constante cryoscopique de l’eau : K = 1, 86 ◦C.kg de solvant.osmol−1, la mo-
larité de la solution est égale à :
❑ a. 0, 407 mol.L−1. ❑ b. 0, 795 mol.L −1 . ❑ c. 1, 24 mol.L−1 .
❑ d. 2, 27 mol.L−1 . ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Clermont-Ferrand 1
UE 3 • Énoncés 565
23 Une solution aqueuse renferme 83 g.L−1 d’iodure de potassium KI (M = 166 mol −1).
La pression osmotique qu’elle exerce à 0◦ C, opposée à son solvant, est egale
´ à :
❑ a. 22, 7 × 105 Pa. ❑ b. 11, 2 × 10 5 Pa. ❑ c. 5, 8 × 10 5 Pa.
❑ d. 2, 4 × 105 Pa. ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Clermont-Ferrand 1
UE3
24 Soit le diagramme de phases d’un corps pur P = f (T ) indiquant les coordonnées du
point triple P triple , Ttriple :
27 Une bouteille de 8, 00 L contient 61, 0 mol d’hélium pur à la temp érature de 20, 0◦ C.
On donne R = 8, 31 J.mol−1 .K−1 .
La pression du gaz, ici considéré comme un gaz parfait, est proche de :
❑ a. 0, 18 atm. ❑ b. 12, 5 atm. ❑ c. 12, 6 atm. ❑ d. 107 atm.
❑ e. 183 atm.
D’après concours Paris 11
UE3
❑ c. Il représente moins de 50% du volume sanguin.
❑ d. Il est moins important que le secteur interstitiel.
❑ e. Il est plus important que le volume des hématies.
D’après concours Nancy
32 Une solution d’un volume de 0, 5 litre contient 2 moles d’un sel AB2 dont seulement
60% sont totalement dissociées sous la forme A++ + 2 B− . L’osmolarité de cette solution est :
❑ a. 8, 8 osmol.L−1. ❑ b. 4, 4 osmol.L−1 . ❑ c. 6, 4 osmol.kg −1.
❑ d. 8800 osmol.m−3. ❑ e. 8800 osmol.kg −1 .
D’après concours Nancy
3. Le domaine de l’optique
Tout à l’œil
❑ a. 10 ❑ b. 6, 6 ❑ c. 17, 6 ❑ d. 13, 2 ❑ e. 20
D’après concours Lille
36 On cherche à agrandir d’un facteur 20 les lettres d’un texte grâce à une loupe. À quelle
distance doit-on tenir une loupe de puissance 30 dioptries pour obtenir ce résultat ?
❑ a. 3 mm ❑ b. 0, 032 cm ❑ c. 1, 6 cm ❑ d. 3, 2 m
❑ e. 3, 2 cm
D’après concours Dijon
37 Un objet est placé en avant du plan focal objet d’une lentille mince :
❑ a. L’objet est réel.
❑ b. L’objet est virtuel.
❑ c. L’image est réelle et droite.
❑ d. L’image est réelle et inversée.
❑ e. L’image est virtuelle et droite.
D’après concours Nantes
40 Quel est le nombre d’états énerg étiques possibles pour un noyau de nombre quantique
de spin égal à 1, une fois placé dans un champ magnétique ?
1
❑ a. ❑ b. 1 ❑ c. 2 ❑ d. 3 ❑ e. Autre réponse.
2
D’après concours Clermont-Ferrand 1
UE3
❑ a. est consécutif à l’interaction des électrons accélérés à l’intérieur du tube avec
les électrons des atomes de la cible.
❑ b. correspond à un spectre de raies.
❑ c. est caractérisé par un spectre continu.
❑ d. présente une valeur maximale en énergie directement proportionnelle à la ten-
sion appliquée au tube.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Clermont-Ferrand 1
UE3
❑ d. Suite à une capture électronique, le réarrangement du cortège électronique de
l’atome peut induire l’émission de photons gamma.
❑ e. Suite à une capture électronique, le réarrangement du cortège électronique de
l’atome peut se faire par effet Auger.
D’après concours Bordeaux, Mr T. Richard
52 Cochez la (ou les) chronologie(s) correcte(s) pour la mise en place d’un traitement par
radiothérapie externe :
572 Énoncés • UE 3
54 Soit une lentille mince convergente L dont le foyer objet est désigné par F. Consid érons
un objet placé entre F et L. Quelle est la proposition exacte ?
❑ a. L’image est réelle et droite.
❑ b. L’image est virtuelle et renversée.
❑ c. L’image est virtuelle et droite.
❑ d. L’image est réelle et renversée.
❑ e. L’image est virtuelle et projetée après la lentille.
D’après concours Rouen
UE3
❑ c. L’œil est emmetrope.
´
❑ d. L’œil est myope.
❑ e. L’œil est hypermétrope.
D’après concours Paris 11
58 Si un œil au repos est modélisé par un dioptre sphérique de rayon de courbure R = +5, 5
mm séparant l’air d’un milieu d’indice opique n = 1, 337, que la rétine est positionnée à
+22, 3 mm du sommet du dioptre et que cet œil a une amplitude d’accomodation de A = +6, 0
δ, nous pouvons dire que :
❑ a. Cet œil est hypermétrope.
❑ b. Son PR est proche de −1, 3 m.
❑ c. Son PR est proche de −0, 76 m.
❑ d. Son PR est proche de −14 cm.
❑ e. Cet œil peut voir net un objet réel situ é à une distance de 0, 50 m (en valeur
absolue).
D’après concours Paris 11
59 Méthode de Silbermann
Le montage expérimental consiste à obtenir d’un objet réel A une image réelle A au travers
d’une lentille mince convergente L de focale inconnue f en imposant que cette lentille soit à
égale distance de l’objet et de l’image. L est donc au milieu de AA .
En notant alors D la distance entre A et A , la distance focale f de la lentille vaut :
D 1+D D
❑ a. f = D ❑ b. f = ❑ c. f = ❑ d. f =
2 D2 4
D2
❑ e. f =
1−D D’après concours Paris 11
figure 5
figure 6
Connaissant la nouvelle position de l’image A , il est possible de calculer la distance focale
image de la lentille divergente inconnue f par la relation :
f2 2
f 2 f 1
f2 f 1
❑ a. f = − ❑ b. f = − ❑ c. f = −
AA A A AA
AA f2 + f1
❑ d. f = − ❑ e. f = −
4 4 D’après concours Paris 11
UE 3 • Énoncés 575
UE3
❑ e. Les électrons sont directement ionisants.
D’après concours Angers
64 Les rayons X :
❑ a. excitent la luminescence de certains corps.
❑ b. ne sont pas absorbés par la matière.
❑ c. sont des ondes électromagnétiques de courtes longueurs d’onde.
❑ d. ne sont pas ionisants.
❑ e. ne sont pas déviés par un champ magnétique.
D’après concours Lille
65 La capture électronique :
❑ a. Peut entrer en compétition avec la radioactivité β +.
❑ b. Entraı̂ne l’expulsion d’un neutrino.
❑ c. N’est jamais associée à une émission γ.
❑ d. Est associée à des émissions provenant du réarrangement du cortège
électronique.
❑ e. N’est pas une réaction isobarique.
D’après concours Nantes
66 La réaction d’annihilation :
❑ a. Se produit lors d’une interaction entre un électron positif et le noyau d’un
atome.
❑ b. Aboutit à la production de deux électrons émis a` 90 ◦ l’un de l’autre.
❑ c. Aboutit à la production de deux photons d’ énergie > 511 keV.
❑ d. Aboutit à la production de deux photons d’énergie dépendant de l’énergie de
l’électron incident.
❑ e. Constitue la base physique de la Tomographie par Emission de Positons.
D’après concours Lille
576 Énoncés • UE 3
❑ a. 0, 2 ❑ b. 0, 5 ❑ c. 1 ❑ d. 1, 5 ❑ e. 2, 1
D’après concours Lille
69 Quelle est la fréquence d’une onde électromagn étique de longueur d’onde dans le vide
de 1 cm ?
On donne la constante de Planck : h = 6, 62 × 10−34 J.s.
❑ a. 1, 986 × 10 −23 Hz. ❑ b. 0, 3 GHz.
❑ c. 30 GHz. ❑ d. 1, 986 × 10 −25 Hz.
❑ e. Autre reponse.
´
D’après concours Nantes
70 Vous écoutez prun’92FM sur 92 MHz. Quelle serait la p ériode du rayonnement de cette
radio si elle émettait dans le vide ?
On donne la constante de Planck : h = 6, 62 × 10−34 J.s.
❑ a. 92 × 106 s. ❑ b. 2, 159 × 10 −33 s.
❑ c. 3, 261 s. ❑ d. 1, 087 × 10 −8 s.
❑ e. Autre reponse.
´
D’après concours Nantes
UE3
❑ a. Radioactivité alpha (α).
❑ b. Radioactivité béta moins (β −).
❑ c. Radioactivité béta plus (β +).
❑ d. Radioactivité gamma pure (γ).
❑ e. Aucun de ces types de radioactivité.
D’après concours Lille
74 Après administration chez l’homme de 400 MBq d’un agent marqué à l’iode 131, la
répartition de cet agent se fait de la façon suivante : 85 % au niveau du foie et 15 % au niveau
des poumons. La période biologique est respectivement de 13 j et 8 j.
Quelle est la période effective de cet agent au niveau du foie ? (periode
´ physique de l’iode
131 : 8 j)
❑ a. 21, 00 j. ❑ b. 10, 50 j. ❑ c. 4, 95 j.
❑ d. 4, 05 j. ❑ e. 6, 70 j.
D’après concours Lille
75 Les particules α
❑ a. Sont des particules chargées l égères.
❑ b. Ont des trajectoires rectilignes.
❑ c. Ont des trajectoires rectilignes car elle n’interagissent qu’avec les électrons.
578 Énoncés • UE 3
QCM n◦80 et 81 : Soit une source radioactive d’activité 400 Bq ayant une constante de
UE3
décroissance radioactive λ = 1, 260 47 × 10−4 ans −1.
D’après concours Strasbourg
80 Quel est le temps nécessaire (arrondi à l’année) au bout duquel l’activité sera réduite à
100 Bq ?
❑ a. 5 499 ans. ❑ b. 10 998 ans. ❑ c. 2 749 ans. ❑ d. 1 375 ans.
❑ e. Autre réponse.
81 Quel est le temps nécessaire pour avoir une activité réduite à 300 Bq ?
❑ a. 2 282 ans. ❑ b. 4 124 ans. ❑ c. 5 499 ans. ❑ d. 1 375 ans.
❑ e. Autre réponse.
83 Soit une onde ultrasonore qui se propage dans un tissu à la vitesse de 1 580 m.s−1. La
fréquence nominale des ultrasons est de 5 MHz et l’intensité sonore de 1 W.m −2 . La masse
volumique du tissu est de 1, 04 kg.dm −3.
❑ a. La longueur d’onde des ultrasons dans ce milieu est de 3, 16 × 10 −4 m.
❑ b. La longueur d’onde des ultrasons dans ce milieu est de 3, 16 mm.
❑ c. L’impédance acoustique du milieu est égale à 1 643 kg.m−2 .s −1.
❑ d. La pression acoustique de l’onde est voisine de 1, 8 kPa.
❑ e. La pression acoustique de l’onde est voisine de 57 Pa.
D’après concours Limoges
580 Énoncés • UE 3
Os 263 1, 65 × 10 3 4 000
UE3
5. Rayonnements particulaires
Pour en remettre un couche !
88 Un patient reçoit une dose d’iode 131 (émetteur β− et γ) pour traiter une maladie de la
thyroı̈de.
❑ a. L’irradiation du patient dépend de la période physique du radioél ément et non
de la période biologique.
❑ b. L’irradiation du patient dépend de la période biologique du radioélément et non
de la période physique.
❑ c. L’irradiation du patient dépend de la période effective du radioélément.
❑ d. Plus la période effective est longue, plus l’irradiation du patient est prolongée.
❑ e. L’émission γ est à l’origine d’une irradiation de l’entourage du patient.
D’après concours Nantes
89 La masse du noyau 60 27 Co est égale à 59, 918 961 uma. Calculez son énergie de liaison
totale. On donne : masse du proton = 1, 007 276 uma ; masse du neutron = 1, 008 664 uma ;
1 uma = 931 MeV.
❑ a. 527, 53 MeV. ❑ b. 8, 74 MeV. ❑ c. 7, 80 MeV. ❑ d. 0, 56 MeV.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Limoges
582 Énoncés • UE 3
UE3
95 Lors d’une contamination externe par un él ément radioactif chez un patient :
❑ a. La source a pénétré dans l’organisme.
❑ b. La source a atteint l’organisme sans contact direct mais par rayonnement direct.
❑ c. La porte d’entrée de la contamination peut être respiratoire.
❑ d. La source est au contact direct de la peau.
❑ e. Le rayonnement alpha est le rayonnement le plus pénétrant.
D’après concours Lille
99 En arrivant sur le plomb, les photons de 511 keV du fluor interagissent avec les électrons
de la couche K du plomb (couche de demi-atténuation = 3, 5 mm).
Les valeurs absolues des énergies de liaison des couches K, L et M du plomb sont respecti-
vement : E K = 88 keV, E L = 15, 8 keV E M = 3, 8 keV.
La plus proche valeur de l’énergie du photon-électron expulsé de la couche K du plomb par
les photons du fluor sera :
❑ a. 68, 4 keV. ❑ b. 423 keV. ❑ c. 595 keV. ❑ d. 59, 9 keV.
❑ e. 507 keV.
D’après concours Nantes
100 On veut se protéger des photons de 511 keV émis par le fluor-18. Pour cela, on se
place derrière des écrans de plomb dont la couche de demi-atténuation vaut 3, 5 mm.
Quelle est la plus proche valeur de l’épaisseur de plomb qu’il faut pour diminuer d’un facteur
5000 le flux de photons émis par une source de fluor-18 ?
❑ a. 3, 3 mm. ❑ b. 4, 3 mm. ❑ c. 33 mm. ❑ d. 43 mm.
❑ e. 433 mm.
D’après concours Nantes
UE3
❑ b. Le nombre de coups détecté est proche de 400 coups.s−1.
❑ c. Le nombre de coups détecté est proche de 4 × 10 6 coups.s −1.
❑ d. L’efficacit é absolue de détection est proche de 1 %.
❑ e. L’efficacit é absolue de détection est inférieure à 0, 1 % 0.
103 Détecteur à scintillation. La sonde de détection utilis ée est un détecteur à scintillation.
La sonde est composée de plusieurs constituants :
❑ a. Le scintillateur permet de transformer le photon incident en un grand nombre
de photons beaucoup moins énerg étiques.
❑ b. Le photomultiplicateur permet de transformer le photon incident en un grand
nombre de photons beaucoup moins énergétiques.
❑ c. Le photomultiplicateur permet de transformer des photons en un flux
d’électrons.
❑ d. La photocathode transforme les photons lumineux en photo-électrons.
❑ e. Le multiplicateur d’électrons composé de plusieurs dynodes et d’une anode
permet d’amplifier le signal électrique.
106 En dosimétrie :
❑ a. La dose équivalente H tient compte de la différence de nocivité des
rayonnements.
❑ b. La dose équivalente H tient compte de la différence de sensibilité des tissus.
❑ c. La dose efficace E tient compte de la différence de sensibilité des tissus.
❑ d. Le facteur de pondération des émssions α est de 20, reflétant la très grande
dangerosité de ces rayonnements.
❑ e. Les gonades présentent un facteur de pond´ eration tissulaire élevé, reflétant la
très grande sensibilité de ces tissus aux rayonnements ionisants.
D’après concours Limoges
110 Les vagues à la surface de la mer se propagent avec une célérité egale
´ à 1, 56 fois leur
p ériode. Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
UE3
❑ a. Une vague de période 10 secondes se propagera à environ 56 km/h.
❑ b. Une vague de période 10 secondes aura une longueur d’onde de 156 m.
❑ c. S’il y a 6 vagues par minute, la fréquence vaut 0, 1 Hz.
❑ d. Une vague de fr´equence 0, 5 Hz se d éplacera avec une célérite´ d’environ 3 m/s.
❑ e. Une vague de fr équence 0, 333 Hz aura une longueur d’onde d’environ 7 m.
D’après concours Angers
112 On enregistre la voix d’une personne par un microphone dont la bande passante est
comprise entre 100 et 5000 Hz. La fréquence fondamentale de la voix du sujet est égale à 500
Hz. Le signal électrique produit par le microphone est amplifié par un amplificateur de gain
en tension de 43 dB, puis numérisé par un convertisseur analogique-numérique.
On rappelle que la vitesse de propagation des vibrations acoustiques dans l’air est de l’ordre
de 330 m.s−1 et que l’impédance acoustique de l’air est de 430 kg.m −2s−1 .
Parmi les propositions suivantes, laquelle est fausse ?
❑ a. Le microphone utilisé permet d’enregistrer la fréquence fondamentale et jus-
qu’à 9 ou 10 harmoniques.
❑ b. À la fréquence égale à 10 fois la fondamentale, l’utilisation de ce microphone
entraı̂nera une perte de la puissance acoustique d’un facteur deux.
588 Énoncés • UE 3
113 Les ondes électromagnétiques dont les photons ont une énergie de l’ordre de l’électron-
volt (1 à 10 eV) sont :
❑ a. des radiations ionisantes .
❑ b. des rayonnements X.
❑ c. des radiations allant de l’infrarouge a` l’ultraviolet.
❑ d. des rayonnements γ.
❑ e. des radiofréquences.
D’après concours Rouen
114 Parmi les modalités d’imagerie suivantes, indiquez celle(s) qui d élivre(nt) des radia-
tions ionisantes :
❑ a. L’imagerie par résonance magnétique (IRM).
❑ b. La mammographie.
❑ c. La tomographie par émission de positons (TEP).
❑ d. La scintigraphie.
❑ e. La tomodensitométrie (TDM).
D’après concours Rouen
115 Concernant la vision scotopique (ou nocturne), indiquez la (ou les) proposition(s)
exacte(s) :
❑ a. En vision scotopique, la sensibilité des bâtonnets est maximale pour des lon-
gueurs d’onde voisines de 550 nm.
❑ b. La vision scotopique est exclusivement due aux bâtonnets.
❑ c. En vision scotopique, une sensation visuelle est définie par les trois paramètres :
luminance, tonalité et saturation.
❑ d. En vision scotopique, l’acuité visuelle est faible.
❑ e. La vision scotopique est altér ée pour un sujet présentant une carence en vita-
mine A.
D’après concours Rouen
´
117 Des particules α d’energie E = 8, 2 MeV traversent une chambre d’ionisation remplie
d’un gaz. Le parcours moyen des particules α dans le gaz est R0 = 54 mm et la cr éation d’une
paire d’ions dans le gaz nécessite une énergie de 34 eV.
Nous pouvons dire que :
❑ a. Le transfert linéique d’énergie est T LE = E × R0 .
❑ b. Le transfert linéique d’énergie est T LE = E/R0 .
UE3
❑ c. La densité linéique d’ionisation DLI est proche de 4, 5 × 10 3 ionisations/mm.
❑ d. La densité linéique d’ionisation DLI est proche de 1, 5 × 10 5 ionisations/mm.
❑ e. La densité linéique d’ionisation DLI est proche de 2, 4 × 10 5 ionisations/mm.
D’après concours Paris 11
118 Pour les rayonnements ionisants, en irradiation corporelle totale, la dose létale DL 50
(qui tuerait 50 % d’une population humaine) est de l’ordre de :
❑ a. 1 Gy. ❑ b. 5 Gy. ❑ c. 100 Gy. ❑ d. 500 rad. ❑ e. 5 J/kg.
D’après concours Paris 11
119 Quelle est l’intensité énergétique I (à 3 chiffres significatifs) d’une source ponctuelle
d’un rayonnement d’une puissance de 5, 25 W ?
❑ a. 0, 418 W.sr−1. ❑ b. 0, 418 W.m−1 . ❑ c. 0, 836 W.sr−1.
❑ d. 8, 36 × 10−1 J. ❑ e. 8, 36 × 10 −1 W.sr −1 .
D’après concours Paris 11
123 Quelle est la fréquence d’une onde électromagnétique de longueur d’onde dans le
vide de 1 cm ? On donne la constante de Planck : h = 6, 62 × 10−34 J.s.
❑ a. 1, 986 × 10−23 Hz. ❑ b. 0, 3 GHz. ❑ c. 30 GHz.
❑ d. 1, 986 × 10−25 Hz. ❑ e. Autre réponse.
D’après concours Nantes
7. Biophysique cardiaque
124 À propos de la prise de tension artérielle au brassard :
❑ a. Lorsque la pression dans le brassard est superieure
´ à la tension artérielle maxi-
male, aucun son n’est audible au stéthoscope.
❑ b. Lorsque la pression dans le brassard devient inférieure à la tension artérielle, un
souffle est audible.
❑ c. Ce souffle traduit la fermeture des valves d’éjection.
❑ d. En poursuivant la diminution de la pression dans le brassard, il arrive un
moment à partir duquel ce souffle disparait, marquant la tension arterielle
´
systolique.
❑ e. La disparition du souffle est due à une diminution de la viscosit é sanguine.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE 3 • Énoncés 591
UE3
126 À propos du débit cardiaque.
On réalise une ventriculographie isotopique chez un patient. Le volume tel´ édiastolique (VTD)
du ventricule gauche est de 120 mL et la fraction d’éjection ventriculaire (FEV) est de 60%.
La fréquence cardiaque est de 60 bts/min.
Quel est le débit cardiaque (noté Q) de ce patient en L/min ?
❑ a. 2, 88 ❑ b. 3, 60 ❑ c. 4, 32 ❑ d. 5, 00 ❑ e. 7, 20
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE3
Le diamètre de la racine de l’aorte, à la sortie du ventricule gauche, est de 20 mm et la vitesse
moyenne d’écoulement du sang y est de 0, 3 m.s−1 .
La pression artérielle est de 110/65 mmHg et la fréquence cardiaque est de 60 min−1 .
Pour simplifier les calculs, on prend π = 3; η = 3 × 10 −3 kg.m−1 .s−1 ; ρ = 103 kg.m−3 ;
g = 10 m.s−2.
Calculez le volume de sang (en mL) qui regurgite
´ dans l’oreillette gauche à chaque systole.
❑ a. 10 ❑ b. 20 ❑ c. 30 ❑ d. 40 ❑ e. 50
D’après concours Nice Sophia Antipolis
134 L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une maladie rare mais grave qui
touche les petits vaisseaux des poumons et entraine une augmentation de la pression dans
l’artère pulmonaire.
Les répercussions à long terme sur le ventricule droit sont :
❑ a. Une augmentation du travail mécanique WM .
❑ b. Une augmentation du travail de mise en tension W T.
❑ c. Une augmentation de la compliance due à l’hypertrophie du myocarde.
❑ d. Une augmentation de la contractilité en r éaction à l’augmentation de la post-
charge.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE3
constants, le débit dans l’artère est inversement proportionnel à la longueur L.
❑ b. La puissance dissipée lors de l’écoulement est égale au produit : (P1 −
P2 ) Q .
❑ c. La différence de pression P 1 − P2 restant constante, le débit dans l’artère sera
diminu´ e d’un facteur 8 si le rayon diminue de moiti é.
❑ d. Le débit dans l’artère ne dépend pas de la viscosité du sang.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Paris 5 Descartes
144 Sonde de Pitot. Dans le cadre des conditions du théor ème de Bernoulli, on considère
un tube manométrique face au flux, et un autre tube manom étrique perpendiculaire au flux.
596 Énoncés • UE 3
|
m
❑ d. 2 m.s−1 ❑ e. 4 m.s −1
o
c
t.
o
p
s
g
lo
D’après concours Bordeaux, Pr JL. Barat
.b
s
in
c
e
d
e
145 Dans les conditions d’application de la loi de Poiseuille, calculez la résistance équivalente
m
s
e
entre les points A et B, à l’ensemble des trois résistances R1 , R2 , R3 .
rd
o
s
e
tr
e
/l
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p
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h
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m
o
.c
s
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.w
s
in
c
e
d
e
m
s
R 3(R 1 + R 2) R1 (R 2 + R3 )
e
rd
❑ a. R = ❑ b.
o
R=
s
e
R 1 + R 2 + R3 R1 + R2 + R 3
tr
e
/l
:/
p
tt
R 1 + R 2 + R3 R 1R2R 3
h
❑ c. ❑ d. R =
|
R=
s
in
R 1 + R 2 + R3 R1 + R2 + R 3
c
e
d
e
M
R 2(R 1 + R 3)
s
e
rD
❑ e. R=
o
s
R 1 + R 2 + R3
re
T
e
146 On considère un écoulement sanguin en régime permanent dans une artère ind éfor-
o
.c
k
o
mable. Le sang est considér é comme un fluide newtonien. Soit Q = 1 L.min−1 le débit limite
o
b
e
❑ d. Pour un débit de 1 L.min−1, la vitesse d’ écoulement est deux fois plus faible
re
T
e
147 Parmi les propriétés des vaisseaux qui suivent, laquelle est fausse ?
❑ a. L’élasticité des artères permet d’emmagasiner de l’énergie.
❑ b. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportionnelle à la
différence de pression entre l’int érieur et l’extérieur du vaisseau.
❑ c. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportionnelle au carré du
rayon du vaisseau.
148 Soit un réseau de 107 capillaires de 10 µm de diamètre, disposés en parallèle sur une
longueur de 2 mm. Le débit sanguin dans ce réseau est de 5 mL/min.
La chute de pression entre l’entrée et la sortie du réseau exprim ée en mmHg est :
❑ a. 0, 125 ❑ b. 2 ❑ c. 20 ❑ d. 271 ❑ e. 332
D’après concours Nice Sophia Antipolis
UE3
❑ b. La loi de Laplace est représentée par une droite passant par l’origine.
❑ c. Les propriétés de déformabilité des parois sont représentées par une droite pas-
sant par l’origine.
❑ d. Le point d’équilibre entre la tension pariétale et le rayon de vaisseau est donné
par l’intersection entre la courbe de déformabilité et celle de la loi de Laplace.
❑ e. Lorsque seule la pression intravasculaire augmente, le rayon du vaisseau aug-
mente.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
155 Soit un réseau de 16 × 106 vaisseaux capillaires en parallèle. Les dimensions indivi-
duelles des capillaires sont un diamètre de 20 µm et une longueur de 5 mm ; le débit sanguin
global est de 2, 4 L/min et le sang est considéré comme newtonien dans ces conditions de
circulation, avec une viscosité de 3, 14 × 10−3 Pa.s.
Quelle est, en Pascal, la chute de pression induite par ce réseau capillaire ?
❑ a. 10 000 ❑ b. 7400 ❑ c. 6250 ❑ d. 600 ❑ e. 1
D’après concours Nice Sophia Antipolis
157 Un jeune enfant est porteur d’une coarctation de l’aorte. Il s’agit d’un rétrécissement
congénital de l’aorte thoracique.
En amont du rétrécissement, le diamètre de l’aorte est de 8 mm, et la vitesse circulatoire de
0, 5 m.s −1. La vitesse circulatoire est de 2 m.s−1 en aval du rétr écissement.
La viscosité apparente du sang est de 4 × 10−3 kg.m−1 .s−1 et sa masse volumique 103 kg.m−3 .
À l’auscultation de cet enfant, on entendra au niveau de la coarctation :
❑ a. pas de souffle.
UE3
❑ b. un souffle à l’effort si le débit cardiaque augmente suffisamment.
❑ c. un souffle au repos et à l’effort.
❑ d. un souffle et une augmentation du deuxi ème bruit cardiaque.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
158 Soit une pression arterielle´ de 140/80 mmHg mesurée au bras droit chez un patient en
position couchée.
En considérant qu’il n’y a pas de perte de charge significative entre les points de mesure,
que la masse volumique du sang est de 10 3 kg.m−3 et que l’acc élération de pesanteur est de
10 m.s −2 , la pression artérielle moyenne :
❑ a. en position couchée, est égale à 110 mmHg au bras gauche.
❑ b. en position couchée, est égale à 100 mmHg à la jambe droite
❑ c. en position debout, est égale à 200 mmHg au pied droit situé 133 cm en dessous
du bras droit.
❑ d. en position couchée, est égale à 13, 3 Pa au bras droit.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
159 La maladie de Kawasaki est une affection qui se manifeste chez les les jeunes adultes
par des dilatations localisées sur les artères coronaires (anévrysmes).
Au niveau de ces dilatations, par rapport aux segments coronaires adjacents normaux (on
considère que les forces de frottement sont négligeables),
❑ a. La pression latérale augmente.
❑ b. La pression terminale est inchangée.
❑ c. La vitesse circulatoire diminue.
❑ d. La résistance à l’écoulement diminue.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
600 Énoncés • UE 3
UE3
❑ b. La dimension de la force est MLT−1.
❑ c. La dimension de l’énergie est ML2 T −2.
❑ d. Une force peut s’exprimer en kg.m.s−2.
❑ e. La force est homogène à une énergie par unité de volume.
9. Électrophysiologie
Potentiel des membranes
165 Dans l’oreille, les cellules ciliées permettent l’audition grâce à des canaux potassiques
qui s’ouvrent en fonction des vibrations sonores.
La partie de ces cellules où se trouve ces canaux potassiques baigne dans un milieu extracel-
lulaire spécifique dont la composition simplifiée est :
KCl = 150 mM, NaCl = 1 mM.
Le milieu intracellulaire simplifie´ est : KCl = 150 mM, NaCl = 20 mM.
Le potentiel d’équilibre pour le potassium à 37 ◦C est alors :
❑ a. De −91 mV.
❑ b. Proche de 0 mV.
❑ c. Ne peut pas être calculé avec ces valeurs.
❑ d. Différent du potentiel d’équilibre du potassium pour des valeurs de concentra-
tion potassiques physiologiques que l’on retrouve classiquement.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Bordeaux, Pr JF. Quignard
168 Le potentiel de repos d’une cellule vivante est maintenu par un certain nombre de
phénom ènes. Lesquels parmi les suivants ?
❑ a. Une plus grande perméabilité de la membrane plasmique au potassium qu’au
sodium.
❑ b. Une plus grande concentration de sodium dans le cytoplasme que dans le li-
quide interstitiel.
❑ c. Une plus grande concentration de potassium dans le cytoplasme que dans le
liquide interstitiel.
❑ d. Une asymétrie de concentration en Na+ et K + de part et d’autre de la membrane
plasmique.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
171 La vitesse de propagation du potentiel d’action dans le tissu nodal est variable. À quel
UE3
endroit est-elle la plus lente ?
❑ a. Dans le réseau de Purkinje.
❑ b. Dans le noeud sino-auriculaire.
❑ c. Dans le faisceau de His.
❑ d. Dans le noeud auriculo-ventriculaire.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
ECG/Électrophorèse
UE3
179 La propagation du potentiel d’action dans le cœur :
❑ a. Est initiee
´ au niveau des cellules sp écialisées du nœud sinusal.
❑ b. Se fait de myocyte à myocyte dans les oreillettes.
❑ c. Passe directement des myocytes de l’oreillette vers les myocytes des
ventricules.
❑ d. Se fait de l’épicarde vers l’endocarde des ventricules.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Grenoble
184 Un tube comportant en son milieu une membrane fixe, de nature semi-perméable (qui
ne laisse passer que le solvant), délimite 2 compartiments (1) et (2) dont les parois latérales
sont constituées de deux pistons coulissant sans frottement.
Ces pistons permettent ainsi une variation continue des volumes des compartiments qui, à
l’équilibre, sont notés V1 et V2 .
Initialement, les compartiments (1) et (2) de volumes initiaux V 1 = V2 = 10 litres, contiennent
respectivement n1 = 1 mole et n2 = 4 moles d’un soluté non dissociable.
À l’équilibre, la (ou les) valeur(s) des volumes V1 et V2 sont :
❑ a. V1 = 16 L ❑ b. V 2 = 16 L ❑ c. V1 = 4 × 10 −3 m 3
❑ d. V2 = 16 × 10−3 m3 ❑ e. V 1 = 4 L
Homéostasie
185 Le diagramme de Davenport est un modèle dont les trois variables sont contenues
UE 3 • Énoncés 607
UE3
❑ a. Par élévation de la température corporelle.
❑ b. Par une augmentation de la PCO2 et du pH.
❑ c. Par une diminution de la PCO2 et de la concentration en ions H +.
❑ d. Par une augmentation de la PCO2 et/ou de la concentration en ions H+ .
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
188 Des globules rouges sont immergés dans une solution de NaCl a` 11, 7 g/L contenant
une substance neutre à la concentration pondérale de 6 g/L qui peut diffuser dans les hématies.
On donne la masse atomique du Na = 23 et du Cl = 35, 5.
❑ a. La pompe sodium-potassium maintient une concentration de sodium plus faible
dans la cellule que dans le liquide interstitiel.
❑ b. Les globules rouges deviennent turgescents (sphérocytose).
❑ c. Les globules rouges se ratatinent (plasmolyse).
❑ d. Si l’abaissement cryoscopique de la solution est de 0, 93 ◦C, la masse
moléculaire de la substance neutre est de 30 g.
❑ e. Si l’abaissement cryoscopique de la solution est de 0, 93 ◦C, la masse
moléculaire de la substance neutre est de 60 g.
D’après concours Limoges
608 Énoncés • UE 3
191 On prendra, pour tenir compte de l’effet Donnan, la natrémie à 141 mmol/L et la
concentration en Na + du liquide interstitiel à 143 mmol/L.
❑ a. Le sodium contenu dans l’eau cellulaire ne fait pas partie du sodium
échangeable.
❑ b. Le sodium contenu dans l’eau cellulaire fait partie du sodium échangeable.
❑ c. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 16, 92 mmol/L.
❑ d. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 15, 8 mmol/L.
❑ e. La concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire est : 55 mmol/L.
UE 3 • Énoncés 609
UE3
❑ b. La quantité moyenne d’eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %.
❑ c. Plus les tissus vieillissent, plus ils se déshydratent.
❑ d. Plus une personne est maigre, plus la proportion d’eau de son organisme est
importante.
❑ e. La gaine d’hydratation des ions augmente avec la taille de l’ion.
D’après concours Nantes
199 Pour mesurer l’osmolalité du plasma, vous pouvez utiliser différentes approches.
Quelle est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
❑ a. Mesure de l’abaissement cryoscopique.
❑ b. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane perméable seulement
à l’eau.
❑ c. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane imperméable seule-
ment à l’eau.
❑ d. Mesure de la pression osmotique à travers une membrane perméable seulement
aux osmoles.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
200 Dans une atmosphère normale au niveau de la mer, pour quelles raisons l’hyperven-
tilation favorise-t-elle l’élimination du CO2 dissous dans le sang ?
❑ a. La diminution de la pression partielle du CO2 dans l’air alv éolaire.
UE 3 • Énoncés 611
201 La consommation maximale d’oxygène d’un sujet lors d’un effort physique intense
peut être mesurée. Quelles sont les informations recueillies par cette mesure ?
❑ a. La mesure de la capacité aérobie.
❑ b. L’évaluation de la capacité à soutenir un effort prolong é.
UE3
❑ c. La mesure du métabolisme de base.
❑ d. La mesure de l’activité dynamique spécifique des aliments.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
202 Un sujet présente une diarrhée depuis plusieurs semaines et il a perdu une grande
quantité de bicarbonates par voie digestive. Quel est le déséquilibre acido-basique le plus
probable ?
❑ a. Une acidose respiratoire.
❑ b. Une acidose métabolique.
❑ c. Une alcalose respiratoire.
❑ d. Une alcalose métabolique.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
205 Parmi les cinq situations suivantes, indiquez celle(s) dans laquelle(lesquelles) le débit
cardiaque augmente.
❑ a. Administration de catécholamines.
❑ b. Stimulation du nerf vague.
❑ c. Exercice physique.
❑ d. Exposition à l’altitude.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Angers
206 Parmi les substances suivantes, indiquez celle(s) qui favorise(nt) la vasodilatation.
❑ a. Le monoxyde d’azote.
❑ b. La noradrénaline.
❑ c. L’ANP (hormone atriale natriurétique).
❑ d. L’ADH (hormone anti-diurétique).
❑ e. L’endothéline 1.
D’après concours Angers
208 Après un premier prel´ èvement sanguin, on marque les hématies d’un patient in vitro
avec du Chrome-51, un radio-isotope dont la période radioactive est longue (27 jours).
Une activité de 50 MBq (mégabecquerels) d’hématies marquées est ensuite injectée par voie
intraveineuse à ce même patient.
Une heure plus tard, un nouveau prélèvement sanguin est réalis é, permettant de mesurer
l’activité du Chrome-51, qui est de 10 MBq par litre de sang, ainsi que l’hématocrite, qui
est de 40%.
❑ a. Le volume plasmatique total est de 5 litres.
UE 3 • Énoncés 613
209 Un œdème lié à une surcharge hydrique de l’interstitium peut être lié à :
❑ a. Une baisse de la pression hydrostatique capillaire.
❑ b. Une augmentation de la pression hydrostatique capillaire.
❑ c. Une baisse de la pression oncotique.
❑ d. Une augmentation de la pression oncotique.
❑ e. Une augmentation de la perméabilité capillaire.
UE3
210 À propos du secteur intracellulaire de l’eau dans l’organisme humain :
❑ a. Il représente 50% du poids du corps.
❑ b. Il se subdivise en deux compartiments : eau libre et eau interstitielle.
❑ c. Son volume peut se déterminer en utilisant des solutions radioactives.
❑ d. Son volume est égal à la différence entre le volume d’eau extracellulaire et le
volume plasmatique.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Clermont Ferrand
Thermorégulation
211 Chez un sujet exposé à la chaleur de façon durable et ne buvant pas suffisamment, la
sudation peut entraı̂ner :
11. Solutions
L’eau
213 Concernant la mobilité mécanique molaire d’une mol écule :
❑ a. Elle est proportionnelle au coefficient de friction f de la molécule.
❑ b. Elle est proportionnelle au nombre d’Avogadro.
❑ c. Elle dépend de la température par l’intermédiaire de la viscosité.
❑ d. Elle augmente quand la température augmente.
❑ e. Elle diminue quand la température augmente.
D’après concours Limoges
215 Un gaz parfait contenu dans un récipient de volume V a une pression partielle de 0, 5
atm
❑ a. Le récipient contient forcément un mélange de plusieurs gaz.
❑ b. La pression à l’intérieur du récipient est forcément inf erieure
´ à celle du milieu
extérieur.
❑ c. L’état decrit
´ peut avoir ét é obtenu en refroidisssant le gaz isolé, initialement à
pression normale, en passant de 60 ◦ C à 30 ◦ C à volume constant.
❑ d. L’état d écrit peut avoir été obtenu en doublant le volume initial du r écipient
contenant le gaz isolé et dont la pression etait
´ normale.
❑ e. La température à l’intérieur du récipient est forcément inf érieure à celle du
milieu extérieur.
D’après concours Lille
UE 3 • Énoncés 615
UE3
❑ b. Un litre d’eau correspond à 1 kilogramme à 4 ◦ C sous une pression de 1 at-
mosphère.
❑ c. Les mol écules d’eau se lient entre elles par des liaisons covalentes de très faible
durée de vie.
❑ d. Le vecteur moment dipolaire d’une molécule d’eau est dirigé vers l’atome
d’oxyg`
ene.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Angers
219 On considère une solution contenant 50 g.L−1 de glucose et 4 g.L−1 de NaCl. Quelle
est son osmolarité (en mosmol.L−1 ) ?
On donne : masse molaire du glucose = 180, du Na = 23, du Cl = 35, 5.
❑ a. 330 ❑ b. 346 ❑ c. 294
❑ d. 414 ❑ e. 960
D’après concours Dijon
616 Énoncés • UE 3
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
UE3
En supposant que l’air sec possède les propriétés d’un gaz parfait, à partir de quelle température
de l’air chauffé de façon homogène, en ◦C, la mongolfi ere ` quittera-t-elle le sol, celle-ci étant
plus lég ère que le volume correspondant d’air ambiant ?
❑ a. 55. ❑ b. 60. ❑ c. 65. ❑ d. 70. ❑ e. 80.
D’après concours Lille
QCM n◦ 3 et 4 : On fait passer une mole de gaz carbonique CO2 (M = 44 g.mol−1 ) de −15 ◦ C
à +80 ◦ C. On donne les valeurs massiques du gaz carbonique à pression constante et volume
constant : cp = 0, 35 kcal.kg−1 .K−1 . cv = 0, 30 kcal.kg −1 .K−1 .
D’après concours Clermont-Ferrand 1
6 À température ambiante :
❑ a. L’encre de chine est une émulsion.
❑ b. La gélatine alimentaire est une émulsion.
❑ c. La crème chantilly est une émulsion.
❑ d. Le lait est une émulsion.
❑ e. Un mélange d’eau et d’éthanol est une émulsion.
D’après concours Paris 11
8 Un sujet âgé de 40 ans ne peut pas voir distinctement à une distance sup érieure à 3, 45 m.
Son amplitude maximale d’accommodation est de 4 dioptries. Quelle est la position de son
punctum proximum ?
❑ a. Entre −0, 15 m et −0, 30 m.
❑ b. Entre −0, 20 m et −0, 35 m.
❑ c. Entre −0, 25 m et −0, 40 m.
❑ d. Entre −0, 30 m et −0, 45 m.
❑ e. Aucune de ces propositions n’est exacte.
D’après concours Angers
UE 3 • Concours blancs 619
❑ a. Dans un milieu transparent et homogène, la lumi ère provenant d’un point lu-
mineux se propage selon des lignes droites issues de ce point, appelées rayons
lumineux. Par convention, les rayons sont orientés de gauche à droite.
❑ b. La vergence d’une lentille s’exprime en dioptries, de dimension L−1.
❑ c. Concernant les lentilles, un rayon passant par le centre n’est pas dévié, un rayon
passant par le foyer-objet sort parallèle à l’axe et un rayon arrivant parall èle à
l’axe sort par le foyer-image.
❑ d. L’indice de réfraction d’un milieu correspond au rapport de la vitesse de la
lumière dans le milieu consid éré sur la vitesse de la lumière dans le vide.
❑ e. Les lentilles convexes sont dites convergentes alors que les lentilles concaves
UE3
sont dites divergentes.
D’après concours Dijon
10 Une fente rectangulaire de 7 µm de largeur est éclairée sous incidence normale par une
lumière monochromatique de longueur d’onde 490 nm.
La figure de diffraction est observée sur un écran plac é à l’infini (10 m).
La direction angulaire, par rapport à l’axe de symétrie de la fente, de la première frange
sombre observée est égale à :
❑ a. 2, 7◦ ❑ b. 3◦ ❑ c. 4◦ ❑ d. 5, 72◦ ❑ e. Autre r´eponse.
D’après concours Clermont-Ferrand 1
12
minerai λ (en heure−1 )
neptunium-40 0, 7
plomb-209 0, 2
actinium-228 0, 1
thorium-231 0, 05
protactinium-233 0, 025
238
14 La période est de 4, 5 × 109 ann ées.
92 U
1
Quel temps, en ann ées, faut-il pour que d’un échantillon se desintègre
´ ?
8
15 En imagerie tomographique :
❑ a. La superposition de coupes transversales jointives permet d’obtenir une recons-
truction sagittale.
❑ b. La superposition de coupes transversales jointives permet d’obtenir une recons-
truction frontale.
❑ c. La superposition de 50 coupes transversales jointives de 3 mm permet d’obtenir
une reconstruction orthogonale de 15 cm en crânio-caudal.
❑ d. Les reconstructions itératives nécessitent des puissances de calcul et des temps
de calcul importants.
UE 3 • Concours blancs 621
UE3
❑ d. L’intensité des échos de réflexion varie très vite en fonction de l’angle d’inci-
dence des ultrasons.
❑ e. La reconstruction de l’image est faite en considérant que la vitesse du son est la
même pour tous les tissus.
D’après concours Limoges
17 Soit une population de protons soumis à un champ magn étique statique de 3 T. Une
impulsion de radiofréquence de champ magnétique égal à 3, 14×10 −3 T provoque une bascule
de 180 ◦ de l’aimantation r ésultante.
Dans ce cas de figure :
❑ a. La fréquence de Larmor est environ égale à 127, 8 MHz.
❑ b. La fréquence de l’onde radiofréquence est environ égale à 63, 9 MHz.
❑ c. La fréquence de l’onde radiofréquence est environ égale à 127, 8 MHz.
❑ d. La durée de l’impulsion est égale à 6 µs.
❑ e. La durée de l’impulsion est égale à 3, 7 µs.
D’après concours Toulouse
20 Le segment de droite joignant une particule alpha a` un proton a pour longueur r. À une
distance x de ce dernier, sur ce segment, se situe un électron.
UE3
❑ a. un neutron. ❑ b. un photon γ. ❑ c. une particule α.
❑ d. un électron e −. ❑ e. un positon e + .
23 Dans le tissu osseux, le transfert d’énergie linéique (TEL) des particules issues de la
transition est de 80 keV/µm. Quelle est la longueur moyenne de la trajectoire de ces parti-
cules ?
❑ a. 75 mm. ❑ b. 7, 5 mm. ❑ c. 0, 075 mm. ❑ d. 0, 0075 mm.
❑ e. non évaluable car il manque une information.
24 Sachant qu’une ionisation est obtenue chaque fois qu’une de ces particules transfère
34 eV de son énergie, indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) concernant le nombre
d’ionisations produites, en moyenne, par l’une de ces particules :
❑ a. plus de 150 000 ionisations sur sa trajectoire.
❑ b. de l’ordre de 2500 ionisations sur sa trajectoire.
❑ c. de l’ordre d’une ionisation pour 0, 4 nm de trajectoire.
❑ d. de l’ordre de 2500 ionisations par mm de trajectoire.
❑ e. non évaluable car il manque une information.
25 Concernant les généralit és sur l’électricité, parmi les propositions qui suivent, cochez
la réponse fausse.
❑ a. Un champ magnétique de direction perpendiculaire a` la trajectoire d’un électron
ou d’un neutron incurve sa trajectoire pour former une parabole.
❑ b. Les cyclotrons combinent les effets des champs électrique et magn étique sur
les particules chargées et sont utilisés en m édecine nucléaire pour produire des
isotopes radioactifs.
❑ c. Les accélérateurs utilisent les champs magnétiques pour incurver les trajec-
toires et les champs électriques pour accélérer les électrons. Ces acc élérateurs
d’électrons sont utilisés en radiothérapie pour irradier les tumeurs cancéreuses.
❑ d. L’intensité du champ magnétique appliqu é est proportionnelle à la fréquence à
laquelle on souhaite accémérer les protons.
624 Concours blancs • UE 3
27 À l’arrivéeà New York, quels sont les volumes de gaz dissous (à pression atmosphérique
normale) ?
❑ a. 9, 9 mL/L d’azote. ❑ b. 6, 84 mL/L d’oxygène.
❑ c. 12, 6 mL/L d’azote. ❑ d. 7, 2 mL/L d’oxygène.
❑ e. Autre reponse.
´
28 Il décide de réaliser une excursion en mer pour pour admirer les poissons. Il descend
en apnée à la profondeur de 10 m. La quantité d’azote de son sang est donc de :
❑ a. 29, 7 mL/L. ❑ b. 35, 1 mL/L. ❑ c. 40, 5 mL/L.
❑ d. 43, 2 mL/L. ❑ e. Autre réponse.
30 Dans les conditions normales de pression, on veut déterminer la mase molaire d’un
soluté inconnu. On prépare une solution contenant 4, 25 g de solut é non volatil et non disso-
ciable dans 250 mL d’eau. L’abaissement du point de congélation de la solution aqueuse est
de 0, 09 ◦C. Kcong = constante cryoscopique de l’eau = 1, 80◦C.kg.osm−1 .
La proposition exacte est :
❑ a. La masse molaire du composé est de 340 g.mol −1.
❑ b. La masse molaire du composé est de 180 g.mol −1.
UE3
❑ c. En cryoscopie, on utilise les concentrations osmolales.
❑ d. En cryoscopie, on utilise les concentrations osmolaires.
❑ e. Aucune des propositions ci-dessus.
D’après concours Bordeaux, Mr J.C. Delaunay
UE3
❑ e. sin(i) = n cos(A) 1 − 2 − N sin(A).
n
38 Dans le cas où A = 90, 00◦, n = 1, 732 et i = 30, 00◦ , l’indice de r éfraction N est
proche de :
❑ a. 1, 802. ❑ b. 1, 500. ❑ c. 2, 750. ❑ d. 1, 658. ❑ e. 3, 250.
42 En imagerie tomodensitométrique :
❑ a. La cathode émet les rayons X.
❑ b. L’anode émet les électrons qui vont être accel´ érés pour bombarder la cible.
❑ c. L’anode doit avoir une taille la plus grande possible pour améliorer la résolution
de l’image.
❑ d. Malgré la perte d’énergie sous forme de chaleur, le rendement d’un tube à
rayons X est élevé, de l’ordre de 30 %.
❑ e. L’atténuation des rayons X par l’eau correspond à 0 Unité Hounsfield (UH).
D’après concours Limoges
44 Sur des images IRM, on distingue deux tissus A et B dont les temps de relaxation sont
donnés sur le tableau ci-dessous.
Tissu T 1 (ms) T 2 (ms)
A 900 100
B 500 83
UE3
dose en zone publique ne doit pas dépasser 1 milli-Sievert (1 mS) par an.
Remarque : pour les rayonnements considérés : 1 Sievert (S) = 1 Gray (Gy).
La constante de débit de dose représente la valeur du débit de dose en un point situé à 1
mètre d’une source ponctuelle d’activité égale à 1 GBq.
La période physique du fluor 18F est de 12 minutes. Par ailleurs, 15 cm de béton atténuent le
faisceau comme 1 cm de plomb.
D’après concours Lille
45 À titre expérimental, on interpose dans l’air ambiant, devant la source de référence, une
épaisseur de 0, 481 mm de plomb. Le coefficient de transmission est égal à 0, 92. Quelle est
la valeur de la CDA du plomb ?
❑ a. 0, 173 mm. ❑ b. 0, 4 mm. ❑ c. 4 mm. ❑ d. 1, 73 mm.
❑ e. 1 mm.
46 Quelle est la valeur du coefficient d’atténuation linéique du béton (en cm−1 ) ?
❑ a. 6. ❑ b. 0, 115. ❑ c. 0, 6. ❑ d. 8, 7. ❑ e. 0, 167.
47 La masse volumique du plomb est égale à 11, 3 g/cm 3 . Quelle est la valeur du coefficient
d’atténuation massique ?
❑ a. 0, 153 g/cm2. ❑ b. 0, 153 g/cm3.
❑ c. 0, 153 cm3 /g. ❑ d. 0, 153 cm 2/g.
❑ e. 0, 153 cm−1 .
50 L’énergie du photon :
❑ a. fait intervenir la constante de Planck.
❑ b. est proportionnelle à sa fréquence.
❑ c. dépend de sa masse et de sa vitesse.
`
❑ d. est proportionnelle à la vitesse de la lumiere.
❑ e. est inversement proportionnelle à la longueur d’onde du photon.
D’après concours Nantes
52 Cochez les propositions vraies concernant les courbes de pression du venricule gauche :
|
m
o
c
D’après concours Nice Sophia Antipolis
t.
o
p
s
g
lo
.b
s
53 Au sujet des dérivations de l’électrocardiogramme :
in
c
e
d
e
m
❑ a. Les dérivations unipolaires aVR, aVL, aVF sont des dérivations appartenant au
s
e
rd
plan horizontal.
o
s
e
tr
e
❑ b. D 1 correspond à la d.d.p. mesurée entre le poignet droit et le poignet gauche.
/l
:/
p
tt
h
❑ c. D 2 correspond à la d.d.p. mesurée entre le poignet droit et la cheville gauche.
|
m
UE3
o
.c
❑ d. VR correspond à la d.d.p. mesurée entre la borne commune du montage de
s
s
re
p
Wilson et le poignet droit.
rd
o
.w
s
❑ e. V1 et V 2 explorent préférentiellement le cœur droit.
in
c
e
d
e
D’après concours Limoges
m
s
e
rd
o
s
e
❑ a. Le potentiel de surface d’une fibre ventriculaire au repos est d’environ −90 mV.
|
s
in
c
❑ c. Les potentiels d’action lents se définissent par leur durée comprise entre 10 et
s
re
T
20 millisecondes.
e
/L
s
p
u
d’éjection.
w
|
s
in
c
e
d
e
❑ a.
re
T
e
concentration.
/L
m
o
.c
❑ b. Les particules ont naturellement tendance à migrer dans le sens où leur potentiel
k
o
o
b
chimique décroı̂t.
e
c
a
.f
w
58 Un adulte jeune antérieurement sain s’alite car il présente une fi èvre isolée depuis 24
heures. Dans ces conditions, il est exact que :
UE 3 • Concours blancs 633
UE3
QCM n◦59 à 61 : Les trois solutions suivantes ont un volume de 1 L et une densité de 1. La
masse molaire de l’eau est égale à 18 Da.
62 La mobilité ionique :
❑ a. est augmentée lorsque la température augmente.
❑ b. est identique pour les ions H+ et OH−.
❑ c. est sa vitesse dans un champ électrique unité.
❑ d. est proportionnelle à sa charge.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice Sophia Antipolis
68 La puissance PG est de :
❑ a. PG = 2, 15 W ❑ b. PG = 0, 56 W ❑ c. P G = 1, 56 W
❑ d. PG = 3, 67 W ❑ e. P G = 1, 15 W
69 La puissance P D est de :
❑ a. PD = 2, 51 W ❑ b. PD = 4, 66 W ❑ c. PD = 1, 56 W
❑ d. PD = 0, 75 W ❑ e. P D = 0, 19 W
70 Parmi les ions qui jouent un rôle pr épondérant dans le potentiel d’action de la cellule
cardiaque, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
❑ a. L’ion potassium.
❑ b. L’ion magnésium.
❑ c. L’ion chlore.
❑ d. L’ion calcium.
❑ e. Les ions phosphates.
D’après concours Rouen
71 Le potentiel d’action d’une cellule cardiaque est constitué de plusieurs phases. Parmi
les propositions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) r éponse(s) :
❑ a. La phase 0 est due à une augmentation de la conductance sodique.
❑ b. Pendant la phase 0 , un courant sodique entrant INa est g´
en éré.
❑ c. La phase 1 est due à un courant transitoire potassique It 0 qui est subdivisé
en deux composantes It0 1 et I t 02 .
❑ d. Le courant It 01 est responsable de la plus grande partie de la phase 1 .
❑ e. Le courant It 01 d épend de la concentration intracellulaire en calcium.
D’après concours Rouen
UE3
74 Concernant la répartition des ions de part et d’autre de la membrane cellulaire car-
diaque, cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
❑ a. À l’intérieur de la cellule, la concentration du potassium est de 140 mM.
❑ b. À l’intérieur de la cellule, la concentration du sodium est de 135 mM.
❑ c. À l’ext´
erieur de la cellule, la concentration du potassium est de 2, 5 mM.
❑ d. À l’ext´
erieur de la cellule, la concentration du sodium est de 10 mM.
❑ e. À l’ext´
erieur de la cellule, la concentration du calcium est de 12 mM.
D’après concours Rouen
78 Concernant la viscosité :
❑ a. Dans un écoulement, on peut dire que la viscosité permet de transférer trans-
versalement de la quantité de mouvement longitudinale.
❑ b. La viscosité est homogène à une pression multipliée par un temps.
❑ c. Un fluide newtonien a une viscosité nulle.
❑ d. Si la viscosité est nulle, l’écoulement s’effectue sans perte de charge.
❑ e. Pour les gaz comme pour les liquides, la viscosité diminue quand la température
augmente.
D’après concours Toulouse
UE 3 • Concours blancs 639
UE3
❑ c. Dans la loi de Poiseuille, le d ébit est proportionnel à la diff érence de pression
et inversement proportionnel au rayon mis a` la puissance 4.
❑ d. Dans la loi de Poiseuille, la résistance à l’écoulement est inversement propor-
tionnelle au débit.
❑ e. Dans la loi de Poiseuille, la résistance à l’ écoulement est proportionnelle à la
viscosité et à la longueur mise à la puissance 4.
D’après concours Dijon
82 Soit un modèle à deux compartiments intra et extra-cellulaires séparés par une mem-
brane contenant une Na +/K+ ATPase, des canaux K+ et des canaux Na+ dont on peut augmen-
ter ou diminuer le degré d’ouverture.
La concentration de Na + est de 150 mM en extracellulaire et de 15 mM en intracellulaire,
tandis que la concentration de K+ est de 5 mM en extracellulaire et de 150 mM en intracellu-
laire.
Dans ces conditions, le potentiel de membrane est stable à −70 mV.
Toutes choses égales par ailleurs, est-il exact que la difference
´ de potentiel transmembranaire
(en valeur absolue) diminue si :
❑ a. Le nombre de canaux Na + ouverts augmente.
640 Concours blancs • UE 3
83 Dans une cellule excitable typique (concentrations ioniques typiques données en cours),
lors d’un potentiel d’action, on observe :
❑ a. Un influx sodique.
❑ b. Un influx potassique.
❑ c. Des conductances potassiques supérieures à celles sodiques lors de la phase de
repolarisation.
❑ d. Les canaux sodiques doivent s’inactiver pour déclencher le potentiel d’action.
❑ e. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte.
D’après concours Bordeaux, Pr JF. Quignard
84 Concernant l’électrocardiogramme :
❑ a. L’onde P correspond à la dépolarisation des oreillettes.
❑ b. L’espace PR correspond à la conduction intra-ventriculaire.
❑ c. La durée normale du complexe QRS est sup érieure à 0, 20 seconde.
❑ d. L’onde T correspond à la repolarisation des ventricules.
❑ e. L’onde U correspond à la repolarisation des oreillettes.
D’après concours Angers
85 Dans l’électrophor èse des protéines plasmatiques, le pic correspondant aux plus faibles
mobilit és électriques est le pic :
❑ a. gamma ❑ b. bêta-2 ❑ c. alpha-2 ❑ d. alpha-1 ❑ e. de l’albumine
86 La diffusion des mol écules en milieu libre :
❑ a. Est due à l’agitation moléculaire.
❑ b. Correspond, en ce qui concerne le soluté, a` un transfert des r égions les plus
concentrées vers les régions les moins concentrees
´ en soluté.
❑ c. Ne dépend pas de la viscosité de la solution.
❑ d. Diminue lorsque la température augmente.
❑ e. Ne dépend pas de la taille des mol écules.
D’après concours Limoges
UE3
❑ e. Les bicarbonates diminuent dans le sang.
D’après concours Bordeaux, Dr G. Manier
´
95 Le tissu cardiaque est caractérisé par la presence des canaux calciques. Parmi les pro-
positions suivantes, cochez la (ou les) bonne(s) r éponse(s) :
❑ a. Les cellules ventriculaires possèdent des canaux calciques de type L.
❑ b. Les cellules auriculaires possèdent des canaux calciques de type T.
❑ c. Les cellules nodales possèdent des canaux calciques de type L.
❑ d. Les canaux calciques peuvent être bloqués par la tétrodotoxine.
❑ e. Certains canaux calciques sont des canaux voltage-dépendants.
D’après concours Rouen
UE 3 • Concours blancs 643
97 Le transport actif utilise plusieurs types d’ATPases. Parmi les propositions suivantes,
cochez la (ou les) bonne(s) réponse(s) :
UE3
❑ a. Les ATPases de type P qui englobent la H +-K+ ATPase responsable de l’acidi-
fication des vésicules intra-cyoplasmiques tels que les lysosomes.
❑ b. Les pompes Na+-K+ ATPases qui possèdent un site de liaison pour 1es stéroı̈des
cardiotoniques.
❑ c. Les ATPases de type V qui sont responsables de l’acidification du contenu de
l’estomac.
❑ d. Les ATPases de type F qui sont responsables de la conservation d’énergie dans
les mitochondries.
❑ e. Les ATPases de type F qui peuvent être inhibées par l’oligomycine et 1’azide.
D’après concours Rouen
98 Concernant le potentiel de repos d’une fibre nerveuse, indiquez la (ou les) proposi-
tion(s) exacte(s) :
❑ a. La concentration du potassium intra-cellulaire est plus importante que celle du
potassium extra-cellulaire.
❑ b. La différence de potentiel entre l’intérieur et l’ext érieur de la cellule est
négative.
❑ c. Le mécanisme de pompe à sodium ne consomme pas d’énergie.
❑ d. La concentration du sodium intra-cellulaire est plus importante que celle du
sodium extra-cellulaire.
❑ e. La pompe à sodium a pour fonction de faire rentrer le sodium dans la cellule
nerveuse.
D’après concours Rouen
100 Concernant l’hormone anti-diurétique (ADH), indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
Corrigés
1. Généralités
1 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition b. est fausse. Le décibel est un quotient d’intensit és (acoustiques ...). C’est
une grandeur sans dimension.
• La proposition c. est fausse. Le Pascal.seconde est une unit é de viscosit é dynamique. Le
symbole est h. Sa dimension est ML−1T −1 .
2 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
C’est du cours !
3 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Faites une analyse dimensionnelle des différents parametres.
`
4 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Faites une analyse dimensionnelle.
80 8 1000 × 1 1000
Donc d’après l’énoncé : n(C 5H12 O6 ) = = mol ; n(H2O) = = mol
180 18 18 18
8 1000 1008
et n(global) = + = mol.
18 18 18
8
n(C5H 12 O6) 18 8
D’où = 1008 = ≈ 8 × 10 −3
n(global) 18
1008
La réponse e. est la solution la plus proche en terme d’ordre de grandeur !
6 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
• Pour la proposition a. la réponse peut varier. Suivez toujours les choix faits dans votre fa-
culté.
• La proposition b. est fausse. Imaginez un récipient hermétique place´ sous une cloche à vide.
nRT
• La proposition c. est vraie. Comme P = ´
si la temperature diminue de 50 % alors P
V
646 Corrigés • UE 3
7 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La fraction de O 2 de varie pas avec l’altitude. Elle est toujours de 21 %.
Mais comme la pression atmosphérique diminue quand l’altitude augmente, la pression par-
tielle en O2 diminue aussi. Elle est égale à :
fraction de O2 × pression atmosphérique = 0, 21 × 462 ≈ 97 mmHg
= 97 × 133 Pa ≈ 12 900 Pa.
8 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Si m d ésigne la masse de glucose et V le volume de la solution, la concentration ponderale
´ de
glucose est :
m 36
C= = = 6 kg.L−1 = 6 × 10 6 g.m−3 .
V 6
9 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. Seules les molécules des gaz parfaits sont assimilables à des
points.
• La proposition b. est vraie. D’une manière g én érale, on a :
covolume du gaz = volume occupé − covolume des particules.
• La proposition d. est fausse. Ils s’éloignent considérablement des gaz parfaits s’ils s’ap-
prochent de leur point de liquéfaction. Il faut au contraire élever la température afin que les
molécules de gaz s’éloignent le plus possible les unes des autres afin d’approcher le modèle
des gaz parfaits.
10 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition b. est fausse. Dans un liquide, l’énergie de liaison entre les molécules est
voisine de l’énergie cinétique moyenne des molécules.
• La proposition d. est fausse. L’énergie cin étique d’agitation moléculaire d’un solide ne se
traduit que par des rotations et des vibrations autour d’une position moyenne.
11 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Tous les gaz sont compressibles et expansibles. Ils n’ont pas de
volume propre. Prenons une seringue remplie d’air que l’on bouche avec le bout du doigt. On
peut enfoncer le piston ; on a réalisé une compression. On peut tirer le piston ; on a réalisé
une expansion.
• La proposition b. est vraie. Dans un fluide réel, il existe des frottements entre les molécules.
L’écoulement d’un fluide reel
´ se fait donc avec une perte d’ énergie et un dégagement de cha-
leur.
• La proposition c. est vraie. On appelle fluide parfait, un fluide pour lequel il n’existe au-
cune force s’opposant au glissement des différentes parties du fluide. C’est pourquoi dans la
statique des fluides, on supposera que le fluide est parfait ; la viscosité n’intervient pas.
• La proposition d. est fausse. La dimension d’un débit est L3 T −1 (volume par unité de temps).
12 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
On va utiliser la loi de Raoult :
UE 3 • Corrigés 647
Corrigés
o ù ∆θ est l’abaissement cryoscopique, KC la constante cryoscopique de l’eau, Cosm l’osmo-
larité totale de l’eau.
Calculons Cosm à partir de la réaction :
NaCl −→ Na + + Cl−1
Cosmtot = Cosm(NaCl) × 2 car il y a deux esp èces formées et on sait que la dissociation du
NaCl est totale.
On obtient donc Cosm tot = 2, 8 osmol.L −1 , puis ∆θ = −1, 86 × 2, 8 = −5, 51 ◦ C.
13 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
5
On déduit directement de l’énoncé que le titre pondéral noté T p de KCl est T p = = 0, 05.
100
14 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
5
n(HCl) 74,5
Par définition de la fraction molaire on a : = ≈ 1, 25.
n(HCl) + n(H2O) 5
74,5
+ 100 −5
16+2
15 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est la définition de la variation du potentiel chimique.
16 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
m 55
Le calcul classique de la concentration massique donne : Cm = = = 220 g.L −1 .
V 0, 250
17 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
n Cm 220
Le calcul classique de la concentration molaire donne : C = = = = 2 mol.L−1 .
V M 110
18 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Comme la dissociation dans l’eau est forte le coefficient de dissociation est 1. Donc l’ionarité
totale de la solution est le nombre d’ions en solution : C = (1 + 2) × 2 = 6 ion-g.L−1 .
19 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’ionarité en ions chlorure est le nombre d’ions chlorure en solution : C = 2×2 = 4 ion-g.L −1 .
20 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
55
n(CaCl2 ) 110
Par définition de la fraction molaire on a : = ≈ 0, 008.
n(CaCl2 ) + n(H2 O) 55
110
+ 1000
16+2
21 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On utilise la loi de Raoux, |∆θ| = K.m.i avec i = p = 2 car il y a une forte dissociation de
NaCl dans l’eau.
La molalité m est confondue avec la molarité car 1 L d’eau a une masse de 1 kg ;
|∆θ| 3
d’où : m = = ≈ 0, 8 mol.L−1 .
K.i 1, 86 × 2
22 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’osmolarité plasmatique est d’environ 300 mosmol.L−1.
648 Corrigés • UE 3
24 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le graphique ci-dessous reprend le graphique de l’énoncé et le complète, notamment avec
tout le vocabulaire des changements d’états qui est à connaı̂tre.
25 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La vaporisation exprime la transformation d’un corps liquide en corps gazeux.
La sublimation est le passage de l’état solide à l’état gazeux, la condensation de l’état gazeux
à l’état solide.
26 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’eau liquide évolue dans un état condensé, donc très peu compressible mais non ordonné.
Son pouvoir de solvant lui confère une constante diélectrique elev ´ ée dans la mesure où les
charges électriques ne sont pas susceptibles de se déplacer à l’échelle macroscopique.
27 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
On utilise l’équation des gaz parfaits PV = nRT (cf. thermodynamique) et les données de
l’énonce´ (n en mol, P en Pa, V en m 3 et 1 atm ≈ 1, 013 × 10 5 Pa).
nRT 61 × 8, 31 × (20 + 273)
On obtient : P = = ≈ 1, 86 × 107 Pa
V 8 × 10−3
UE 3 • Corrigés 649
Corrigés
28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
29 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
En utilisant les données de l’énoncé, on a :
Volume sanguin total (hématies et plasma)
6 × 10 −3
Quantité (en g) du marqueur utilisé (albumine)
= = = 4 L.
Concentration massique du marqueur utilisé 1, 5 × 10−3
De plus, l’énoncé dit que : hématocrite du patient
Volume d’hématies Volume d’hématies
= = = 0, 50,
Volume sanguin total Volume d’hématies + Volume de plasma
30 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
On utilise la loi de Nernst (cf. potentiel thermodynamique et correspondance entre activité de
la solution et concentration car le cadre étudi é est la solution aqueuse) :
α
RT C(oxydant)
E − E0 = + log β ·
n(e − F ) C(réducteur)
31 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le secteur plasmatique représente 5 % du poids corporel et 58 % du volume sanguin.
32 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
D’après la relation d’osmolarité (concentration osmolaire) :
Osm = C 1 + α( p − 1) ) avec α = 0, 60 et p = 3 car 3 ions sont formes
´ lors de la dissociation
et C = 4 mol.L −1.
D’où osmolarité = 4 1 + 0, 6(3 − 1) = 8, 8 osmol.L−1 = 8800 osmol.m−3 .
3. Le domaine de l’optique
33 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. La première lunette d’approche fut inventée aux Pays-Bas en
1608.
• La proposition b. est fausse. L’indice de réfraction d’un corps est supérieur à 1. En effet, si
c
n= était inférieur à 1, cela signifierait que la lumière se d éplace dans le corps étudié plus
V
vite que dans le vide.
• La proposition c. est fausse. Les photons ultraviolets sont plus énergétiques et de plus faible
longueur d’onde.
• Le flux émis Φ se calcule en fonction de l’intensit é lumineuse I et de l’angle solide Ω (ici
tout l’espace, soit Ω = 4π par :
Φ = I × Ω = 100 × 4π = 400π.
L’efficacité lumineuse est :
650 Corrigés • UE 3
34 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
1
• La proposition c. est fausse. La vergence est égale à · Dans le cas de l’hypermétropie,
F
la distance focale augmente ; donc la vergence est plus faible.
35 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le nénuphar est repr ésent é en coupe par le segment [AB] de centre N . Son rayon R est donc
NB.
Corrigés
En effet la loupe fonctionne comme une lentille convexe mince convergente et à ce titre les
rayons de courbure sont neglig
´ és et on peut écrire que les distances focales image et objet
sont égales : OF = OF’.
De plus, comme l’image à travers la loupe ne doit pas être flout ée, elle est virtuelle et droite.
Cela signifie que l’image ne peut être projetée sur un écran.
Le théorème de Thalès appliqu é aux triangles OAB et OA’B’ permet d’écrire en valeur
algébrique :
A B OA
(i) = = 20 (cf. énoncé)
AB OA
Il s’agit du grandissement ou plus exactement du coefficient de proportionnalit é liant les côtés
du triangle OAB à ceux de OA’B’.
Comme la relation de Descartes pour les lentilles minces donne en valeur algébrique :
1 1 1
(ii) − = 30 (cf. énoncé)
OA OA OF
On obtient en associant (i) et (ii) :
1 1 1 1 1 1 −19
− = = 30 ou encore ( − 1) = ( ) = 30
20 OA OA OF OA 20 OA 20
19
donc OA = − ≈ −0, 032 m en valeur algebrique
´ soit OA ≈ 0, 032 m = 3, 2 cm.
20 × 30
D’où la réponse e.
37 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
38 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition b. est vraie. Pour un myope, l’image se forme en avant de la r étine. On la
ramène sur la rétine à l’aide d’une lentille divergente.
• La proposition c. est fausse. Pour un presbyte, l’image se forme en arrière de la rétine.
• La proposition d. est exacte. C’est la définition de la vergence.
39 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il suffit de convertir.
652 Corrigés • UE 3
41 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Seules les réponses c et d sont justes.
En effet, la réponse a est fausse dans la mesure où le rayonnement de freinage peut être issu
d’un choc frontal avec le champ électrique sans queles électrons cibles de la matière ne soient
mis en jeu.
De même la réponse b est fausse car elle correspond à des processus quantiques qui décrivent
le phénomène à une autre échelle.
42 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
c 4
En utilisant n = = avec c = 3 × 108 m.s−1 . La proposition a est donc juste.
v 3
Pour les propositions b, c et d, voir votre cours.
43 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Cas d’une lentille convergente (objet virtuel)
Comme le grandissement doit être de −2, l’image doit être inversée. Seul le deuxi ème cas est
possible, ce qui entraı̂ne la reponse
´ c.
44 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La lentille est divergente d’après le QCM précédent. La vergence est donc négative.
45 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. C’est le principe d’auto focalisation.
• les proposition b (c’est le maser et non le laser), c (uniquement les ondes monochroma-
tiques ordonnées ou cohérentes, d (le principe de l’émission stimulée) et e sont fausses.
UE 3 • Corrigés 653
Corrigés
• La proposition d est vraie. E > 13, 6 eV est l’ énergie minimale qu’il faut fournir à un
électron dans son état fondamental pour qu’il quitte l’environnement du noyau.
• Les propositions a (par définition), b (propri été des ondes vectorielles avec répartition pri-
vilégiée de l’orientation même si plusieurs orientations sont envisag ées au départ, ce qui n’est
pas le cas des ondes sonores), c (car E = H) et e sont fausses.
47 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Les propositions a et e sont vraies : questions de cours.
• Les propositions b (cours), c (c’est le signe du rapport gyroscopique) et d (l’abscisse est la
fréquence plutôt que le temps) sont fausses.
48 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Comme le solénoı̈de est considéré comme infini, on peut écrire que le champ magnétique
créé selon l’axe z est défini en ce centre et on a :
B = µ0nI = 4π × 10−7 × 50 000 × 100 = 6, 28 T.
49 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• Les propositions a, d et e sont vraies : questions de cours.
• Les propositions b et c sont fausses. En effet, la capture électronique (émission d’un neu-
trino électronique) s’exprime :
0 0
Z X + −1 e →Z−1 Y +0 ve
A A
50 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les propositions b (dans l’effet Compton, il y a conservation de l’énergie cinétique) et e sont
fausses.
51 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
À partir de la relation :
valeur en sortie de la puissance de l’onde
coefficient d’atténuation =
valeur en entrée de la puissance de l’onde
qui renvoie au coefficient d’absorption, à la notion de gain en électronique et à des connais-
sances du cours, on en déduit les réponses a, b et c.
La proposition d est fausse car le contraste dépend aussi de l’épaisseur des tissus. Il diminue
lorsque l’épaisseur de tissus traversés augmente.
52 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est du cours.
53 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La proposition c. est fausse car ce défaut visuel est dû à la presbytie.
54 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Faites un schéma comme dans votre cours. Comme la lentille est convergente et que la pro-
jection de l’objet est un point appartenant à l’intervalle ] F, L [, on obtient la réponse c.
654 Corrigés • UE 3
56 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les propositions b. et e. sont vraies d’après les relations de Newton pour les moroirs plans.
57 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est vraie. D’après la relation de Descartes pour les dioptres sphériques, et
en prenant en compte les données de l’énoncé, on a :
n2 − n1 1, 337 − 1 0, 337
= = 65 δ puis S C = ≈ 5 mm.
SC SC 65
• La proposition d. est vraie. Un œil emmétrope a en moyenne une vergence de 60 δ. Comme
65 > 60, l’œil étudié est plus convergent que l’œil normal ; il s’agit d’un œil myope.
58 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• Les propositions c. et e. sont vraies. En utilisant le QCM pr écédent, on a :
n2 − n1 0, 337
= ≈ 61, 27 δ.
SC 0, 0055
Comme un œil normal a une vergence moyenne de 60 δ, cet œil est trop convergent de 1, 27.
Le patient a un degre´ de myopie de −1, 27.
1 1
On a LPr = = ≈ −0, 76 m.
degré de myopie −1, 27
Rappelez-vous : si le degré de myopie tend vers 0, Pr tend vers l’infini.
60 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
cf. http ://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/jacques charrier/tp/optique/bessilb0.gif
61 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
cf. http ://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/jacques charrier/tp/optique/bessilb0.gif
62 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
cf. http ://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode de Badal
UE 3 • Corrigés 655
Corrigés
63 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Les rayons γ ne sont qu’indirectement ionisants.
• La proposition c. est fausse. L’atténuation par la matière dépend de l’épaisseur d selon l’ex-
pression :
I(d) = I 0 e−µd
o ù le coefficient µ dépend du tissu.
64 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. C’est pour cela que les rayons X sont utilisés dans l’imagerie
numérique.
• La proposition b. sera considérée comme fausse car les rayons x ont une tr ès grande
p énétration.
• La proposition d. est vraie car les rayons X ne sont qu’indirectement ionisants.
• La proposition e. est vraie. Ce sont des ondes électromagnétiques.
65 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition c. est fausse. La capture électronique laisse le noyau en etat
´ excité. Il y a
donc une émission gamma.
• La proposition d. est vraie. En réarrangeant le cort ège électronique, il y a émission de
rayons X.
• La proposition e. est vraie. Il y a conservation du nombre de masse.
66 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. La réaction d’annihilation se produit lors de la rencontre d’un
positon (e+ ) avec un électron (e−).
• La proposition b. est fausse. La réaction aboutit à la formation de 2 photons d’énergie égale
à 511 keV, diamétralement opposé (à 180 ◦).
• Cette radiation est caractéristique dans les réactions d’annihilation et constitue la base de
l’imagerie par Tomographie d’Emission de Positons (TEP).
67 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’énergie globale des photons émis W est égale à :
W = hν = 6, 626 × 10−34 × 2, 42 × 1020 = 1, 6035 × 10 −13 J
o ù h est la constante de Planck.
1, 6035 × 10−13
Comme 1 eV = 1, 6 × 10 −19 J, on a aussi : W = = 1.002 × 106 eV.
1, 6 × 10−19
Comme l’électron et positon avaient la même énergie, l’énergie de l’électron est égale à
W
≈ 0, 5 × 10 6 eV = 0, 5 MeV.
2
68 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La fréquence ν (en Hz) se calcule en fonction de la vitesse C (en m.s−1 ) et de la longueur
d’onde λ (en m) par :
c 3 × 10 8
ν= = = 100 × 106 Hz.
λ 3
656 Corrigés • UE 3
69 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
hc c 3 × 108
On sait que E = hν = ce qui entraˆıne : ν = = = 3 × 1010 Hz = 30 GHz.
λ λ 0, 01
70 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
λ λ
On sait que c = soit T = où T est la periode.
´
T c
c c 3 × 108
D’autre part, de ν = on tire λ = = = 3, 26 m.
λ ν 92 × 10 6
λ 3, 26
On en déduit : T = = 8
= 1, 0869 × 10−8 s.
c 3 × 10
C’est donc la proposition d. qu’il faut cocher.
71 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’activité de la source A évolue en fonction du temps selon l’expression :
AA (t) = AA(0) e−λA t
ln 2
avec λA = où T A = 4 jours est la période physique de A, et t en jours.
TA
ln 2
De même : A B(t) = A B (0) e−λ B t avec λ B = o ù TB = 16 jours .
TB
D’après l’énoncé, on a : AA(0) = A B(0) et pour comparer A A(16) et AB (16) on calcule le
quotient :
A A(16) 1
= e−λ A 16 × e λB 16 = e−4 ln 2 × eln 2 = e−3 ln 2 = 2 −3 = ·
A B(16) 8
72 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La particule α est une particule d’h élium 42He.
73 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Les réactions nucléaires sont écrites R(a; b) où a est l’esp èce qui et ajoutée et b l’esp èce re-
jetée.
On applique la loi de Soddy, soit : lors d’une transformation nucléaire, il y a conservation de
la charge électrique et du nombre de masse A.
Corrigés
Le numéro atomique Z de X est modifié.
• Dans la réaction pr écédente, on a a(Y ) = a(X ). La r éaction est donc isobarique car le
nombre de masse est inchangée.
• La proposition d. est vraie. R(γ, n) s’écrit :
0 A A+1 1
0n + Z X → Z Y + 0 γ
Z est inchangé, donc X et Y sont isotopes.
• La proposition e. est vraie. R(n, γ) s’écrit :
1 A A+1 0
0γ + m+Z X −→ Z Y + 0 n
Un photon est donc émis.
74 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
1 1 1 1 1
On sait que : = + = + = 0, 202.
TE T B T P 13 8
1
On en déduit : T E = = 4, 95 jours.
0, 202
75 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les particules α sont chargées, mais très lourdes (7300 fois
plus lourdes qu’un electron).
´
• La proposition c. est vraie. Étant donné leurs poids, leur trajectoire n’est pas déviée.
• La proposition d. est vraie. De par leur charge (He 2+ ), la quantité d’énergie déposée par
unité de longueur dans la matière est très grande.
• La proposition e. est fausse. Elles ont un parcourt extrêmement court. Une simple feuille
de papier suffit à les stopper.
76 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Plus la période est longue, plus l’activité est faible (décrois-
sance radioactive).
• La proposition b. est fausse. Elles irradiaient en superficie car les particules α ont un TEL
très élevé et p énètrent très peu.
• La proposition c. est vraie. Les particules α ne peuvent pas traverser la couche cornée. Elles
sont moins dangereuses sur une application externe qu’en cas de contact avec les muqueuses.
• La proposition d. est fausse. La demi-vie du radium est de 1600 ans. Il faut 7 demi-vies
pour que l’activité décroisse d’un facteur 0, 99.
• La proposition e. est fausse. Une partie de la médecine moderne est basée sur la radioacti-
vité : la médecine nucléaire, l’imagerie . . .
77 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Le Tl se transforme en Hg201 par capture électronique.
• La proposition b. est fausse. L’électron capturé appartient au cortège électronique du Tl :
201 0 201
81 Tl + −1e −→ 80 Hg
• L’énergie lib érée dans la transformation est :
El = ∆m × C 2 = (mHg−mTl) × C2 = 0, 48 MeV, ce qui valide la proposition d.
• La proposition e. est fausse, car cela formerait du 201
82 Pb plus lourd. La réaction est énergi-
quement impossible.
658 Corrigés • UE 3
80 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’activité radioactive est donnée en fonction du temps t par :
−λt A(t) ln(0, 25)
A(t) = A0 e ⇐⇒ ln = −λt ⇐⇒ t = = 10 998 ans.
A0 −λ
81 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
ln(0, 75)
Comme dans le QCM qui précède, on a t = = 2 282 ans.
−λ
UE 3 • Corrigés 659
Corrigés
• La proposition a. est fausse. Ce sont les photons d’annihilation qui sont détectés.
• La proposition b. est fausse. Ce sont des photons de 511 keV.
• Les propositions d. et e. sont fausses. On utilise 11 C, 13 N, 15 O, 18
F.
83 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
V 1580
• La longueur d’onde des ultrasons est : λ = VT = = = 3, 16 × 10 −4 m. La
f 5 × 10 6
proposition a. est donc vraie et la proposition b. fausse.
• La proposition c. est fausse. L’impédance acoustique Z est égale à :
Z = ρ C avec ρ (masse volumique) en kg.m−3 et C en m.s −1 ; soit ici :
Z = 1040 × 1580 = 1643, 2 × 10 3 kg.m−2 .s −1.
84 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
2 cm 3 cm
−→ −→
muscle os
distance
• On a toujours : temps = ·
vitesse
Pour recevoir l’écho d û à l’interface muscle-os, le temps nécessaire est :
0, 02 × 2
t= ≈ 2, 5 × 10 −5 s = 25 µs.
1580
La proposition b. est donc vraie.
85 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse et b. est vraie.
La fréquence de précession de l’aimantation M autour de B 1 est de
γ B0
= 42, 6 × 2 = 87, 2 MHz.
2π
• La proposition c. est vraie. La fréquence de précession de l’aimantation M autour de B1 est
γ B1
= 42, 6 × 0, 3 = 12, 78 MHz.
2π
• La proposition d. est fausse. L’angle de précession θ (π ou π/2) véfifie : θ = γ × B1 × t où t
est le temps nécessaire pour incliner l’aimantation d’un angle θ.
π/2 π/2
Ainsi tπ/2 = = = 1, 9 ns.
γ × B1 8 × 0, 3
• La proposition e. est fausse, car, de la même manière, on trouve t π = 3, 81 ns.
86 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
660 Corrigés • UE 3
5. Rayonnements particulaires
87 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On a :
1 1 1
= +
TE TB TP
o ù T E désigne la période effective, T B la période biologique et T P la p ériode physique.
1 1 1 1
On obtient donc : = + = 0, 3 puis T E = ≈ 3, 33.
T E 4 20 0, 3
88 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les propositions a et e sont exactes. C’est pour cela que le patient doit être confiné dans un
endroit protég é.
Les propositions b, c et d n’interviennent pas directement dans l’irradiation mais plut ôt dans
la temps d’élimination de la radioactivité dans le corps.
89 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le défaut de masse du 27 Co est Nmn + Zm p − M( Co 6027 Co), soit ici :
60
(60 − 27) × 1.008 664 + 27 × 1.007 276 − 59, 918 961 = 0, 563 403 uma.
Comme 1 uma = 931 MeV, on obtient El = 524 MeV (avec les erreurs de précision dues aux
deux calculs.
90 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’énergie de la particule α est égale à :
M(X ) − M (Y ) − M(α) × 931 − 0, 22 = 5, 366 meV.
91 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Il s’agit d’une énergie de fission.
• La réponse à la proposition b. peut varier entre les facultés. En effet, il y a bien production
de deux neutrons, mais un neutron est consommé au départ, donc finalement le bilan n’est
que d’un neutron formé.
92 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
C’est du cours.
93 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. La date d’apparition est variable.
• La proposition c. est vraie. Les mutations peuvent affecter la descendance si les gonades
sont touchées.
• La proposition d. est fausse. Les cancers sont peu fréquents la première année d’exposition.
• La proposition e. est fausse. la mort cellulaire peut survenir plusieurs mois ou années apr ès
l’exposition.
UE 3 • Corrigés 661
95 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. C’est la définition d’une contamination interne.
• La proposition e. est fausse. Le rayonnement α est le moins pénétrant, mais le plus irradiant.
En exposition externe, il est peu dangereux car il est stoppé par la couche cornée de la peau.
96 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les propositions a. et e. correspondent à la notion de réarrangement électronique et de stabi-
lité du cortège, phase ult érieure à l’interaction rayon-matière.
97 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition c. est fausse. La création de paire n’est possible que si l’ énergie du photon
est supérieure à : 2 × m e × c 2 = 1, 022 MeV.
• La proposition d. est fausse. L’électron est toujours dirigé vers l’avant.
• La proposition e. est fausse. Dans la diffusion Thompson-Rayleigh, l’atome absorbe toute
l’énergie du photon incident (généralement faible) et le remet dans une autre direction, sans
changement de longueur d’onde.
98 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Les particules neutres interagissent avec le noyau.
• La proposition e. est fausse. On obtient 2 photons d’annihilation de 511 keV chacun, émis
à 180 ◦.
99 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’énergie demandée est égale à : Ephoton − EK = 511 − 88 = 423 keV.
100 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le flux de photons dépend de l’épaisseur x selon l’expression N ( x) = N 0 e−µx.
ln 2 ln 2
Connaissant la couche de demi-atténuation CDA on a µ = = ≈ 0, 198.
CDA 3, 5
N ( x) 1 ln(5000)
On veut = d’où x = ≈ 43 mm.
N0 5000 µ
Variante
Chaque couche de 3, 5 mm d’épaisseur (couche de demi-att énuation) diminue le flux d’un
facteur 2.
n couches de 3.5 mm chacune, diminuent le flux d’un facteur 2 n.
On cherche n tel que :
ln(5000)
2n 5000 ⇐⇒ n
ln(2)
662 Corrigés • UE 3
101 ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est vraie car elles sont très ionisantes.
• La proposition b. est fausse. Les particules α interagissent avec les électrons car elles sont
porteuses de charges positives.
• La proposition d. est fausse. Le lien est plus faible.
• La proposition e. est vraie si les particules sont inhalées ou ingérées. Si elles n’interagissent
qu’avec les cellules de la couche cornée, elles n’ont aucune conséquence car ces cellules sont
mortes.
102 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• L’activité A(t) est le nombre moyen de d ésintégrations par seconde. Elle s’exprime en Bq
et a pour expression :
ln 2 ln 2
A(t) = A0 e −λt avec λ = = si t en h.
T0,5 13
L’examen est réalis é au bout de 4 h.
On calcule donc :
ln 2
A(4) = 0, 3 × 107 × exp − × 4 = 8, 97 MBq.
13
Le détecteur est placé à R = 50 cm de la source. Il se trouve donc sur la sph ère de rayon R
dont l’aire est 4πR 2.
La surface de détection est une calotte sphérique dont l’aire est égale à l’aide d’un disque de
rayon r = 1 cm (car dimension très petite), donc πr 2.
L’activité x reçue par le détecteur s’obtient avec un produit en croix dans le tableau de pro-
portionnalité :
4πR 2 8, 97 MBq
πr 2 x
π × 8, 97
On obtient : x = = 1, 794 × 10−3 Mbq = 897 Bq.
4π × 50 2
Mais l’activité détectée est de 20 % de l’activité reçue, soit 180 coups par seconde.
• L’efficacité absolue de détection est le rapport entre le nombre de désintégrations détectées
359
et le nombre émis par la source, soit ≈ 4 × 10 −5 .
8, 97 × 106
103 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le scintillateur est un adaptateur d’énergie (NaI) dop é au thallium pour permettre un meilleur
rendement.
104 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La proposition e. est fausse. Il faut augmenter la distance entre le patient et le travailleur.
1
Lorsque la distance double, l’exposition est divisée par 4 car elle varie en 2 ·
d
105 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. On a H = Wr × Dr o ù Wr est un facteur de pond ération des
rayonnements.
UE 3 • Corrigés 663
Corrigés
• Les propositions d. et e. sont fausses. Elles sont valables pour l’exposition efficace.
106 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition a. est vraie. On a H = W r × D en Sievert (Sv).
• La proposition d. est vraie. On a E = W t × H en Sievert (Sv).
107 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Les scintillateurs peuvent aussi être gazeux ou liquides.
• La proposition c. est fausse. Les détecteurs à scintillation solide permettent la spectroscopie
γ.
• La proposition d. est fausse. L’efficacité absolue d’un détecteur est le rapport du nombre de
particules comptées sur le nombre de particules émises par la source.
• La proposition e. est fausse. Il existe toujours un bruit de fond.
108 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est vraie. Le cristal de NaI assure la transformation de toute l’énergie
recueillie du photon incident en un flash lumineux proportionnel. Pour assurer un bon rende-
ment énerg étique, le NaI est dopé au thallium.
• La proposition b. est fausse. Les chambres sont remplies de gaz rares (Ar, Kr, Xe, ...)
• La proposition c. est vraie. L’enceinte conductrice externe joue le rôle de cathode et l’anode
est centrale.
• La proposition d. est fausse. Chaque électron est accéléré par les dunodes.
109 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
v
• On a la relation ν = où ν est la fréquence de l’onde, λ sa longueur d’onde, et v la c élérité
λ
de l’onde dans le milieu. On obtient ainsi λ = 0, 74 m. La proposition b. est donc vraie.
• La proposition c. est fausse. Le son se propage plus dans les milieux solides et liquides.
• La proposition d. est fausse. La fréquence ne varie pas selon les milieux travers ées par ne
onde.
110 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie car la vitesse de la vague est :
V = 1, 56 × 10 = 15, 6 m.s −1 = 15, 6 × 10−3 × 3600 km.h−1 ≈ 56 km.h−1 .
• La proposition b. est vraie. On sait que V = 1, 56T ; la longueur d’onde est donc égale à :
λ = VT = 1, 56T 2 = 1, 56 × 102 = 156 m.
• La proposition c. est fausse. La période est de 6 vagues par minute donc 0, 1 par seconde ;
1
et la fréquence vaut : f = = 10 Hz.
T
1
• La proposition d. est vraie. Si f = 0, 5 alors T = = 2 s
f
puis V = 1, 56T = 3, 12 ≈ 3 m.s . −1
1
• La proposition e. est fausse. Si f = 0, 333 alors T = = 3 s
f
puis V = 1, 56T = 3, 12 = 4, 68 m.s −1 .
664 Corrigés • UE 3
112 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie car la fréquence fondamentale est de 500 Hz et
10 × 500 = 5000 Hz reste dans la bande passante.
• La proposition b. est vraie. D’une façon générale, en limite de bande passante la puissance
est divisée par 2.
• La proposition c. est vraie puisque le théorème de Shannon est vérifié : la fréquence
d’échantillonnage fe = 12 kHz est bien sup érieure à deux fois la valeur maximum de la
bande passante, soit 2 × 5 = 10 kHz.
V2
• La proposition d. est vraie. Le gain en tension (en dB) est 43 = 10 log ·
V1
Sachant que V1 = 0, 5 × 10 −3 V, on en déduit V2 = 9, 98 ≈ 10 V.
113 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est du cours.
114 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
La proposition a. est fausse car l’IRM est issue de l’interaction d’aimants forts dans un envi-
ronnement de champ statique.
115 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Les propositions a. et b. sont fausses car la sensibilité maximale des bâtonnets est d’environ
500 nm (bleu). La vision scotopique dépend également de la sensibilité maximale des cônes
proche de 550 nm (jaune-vert).
116 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est du cours !
117 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
8, 2 × 10 6
Le transfert linéique d’énergie est : T LE = ≈ 1, 5 × 10 5 eV/mm.
54
On en déduit la densité linéique d’ionisation :
T LE 1, 5 × 105
DLI = =
Énergie moyenne transférée par chaque inonisation 34
3
≈ 4, 5 × 10 ionisations/mm.
118 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le Gray (Gy) a remplacé l’ancienne unité d’absorption de radiation, le rad, en 1975. Retenez
que : 1 Gy = 100 rad.
119 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La source ponctuelle rayonne dans tout l’espace, soit dans un angle solide Ω = 4π.
UE 3 • Corrigés 665
Corrigés
Ω
6. Les très basses fréquences du spectre
électromagnétique
120 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Il s’agit des neutrons et des protons.
• La proposition d. est fausse. L’atome d’hydrogène possède toujours un seul proton, mais
un nombre variable de neutrons.
121 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition c. est fausse. Une onde électromagnétique transporte de l’énergie et pas de
quantité de mouvement.
122 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
c 3 × 10 8
• La proposition a. est vraie. La fréquence est égale à : f = = = 107 Hz.
λ 30
• La proposition c. est fausse. L’ énergie est
7 6, 6 × 10−27
W = h f = 6, 6 × 10 = 6, 6 × 10 J =
−34 −27
= 4, 125 × 10 −8 eV.
1, 6 × 10−19
1
• La proposition d. est fausse. De W = kT on déduit la temp érature équivalente :
2
2W 8, 25 × 10−8
T= = = 6 × 10 15
k 1, 38 × 10 −23
123 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
c 3 × 108
On a λ = = = 3 × 1010 Hz = 30 GHz. La proposition c. est donc vraie.
f 10−2
7. Biophysique cardiaque
124 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Dans ce cas, il n’y a aucun écoulement, donc aucun son audible
à l’auscultation.
• La proposition b. est vraie. L’écoulement étant, dans ce cas, turbulent, un son est audible.
• La proposition c. est fausse. Le soufflé traduit un écoulement turbulent.
• La proposition d. est fausse. Lorsque le soufflé disparaı̂t, la pression observée correspond à
la pression artérielle diastolique.
• La proposition e. est fausse. La disparition du soufflé correspond à un écoulement laminaire.
125 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Dans ce cas, le VES augmente alors que le travail diminue.
• La proposition b. est fausse. Dans ce cas, le VES et le travail diminuent.
• La proposition c. est fausse. Dans ce cas, le VES et le travail augmentent.
• La proposition d. est fausse. Dans ce cas, le VES et le travail diminuent.
666 Corrigés • UE 3
|
Or, VES = VT D × FEV . Donc Q = FC.VT D.FEV = 60 × 0, 12 × 0, 6 = 4, 32 L.min−1 .
m
o
c
t.
o
p
s
g
127 ❑ a. ❑b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
lo
✘
.b
s
in
c
e
d
e
128 ❑ a. ❑b. ❑ c. ❑d. ❑ e.
m
✘ ✘
s
e
rd
• La proposition a. est fausse : dans ce cas, pas de bruit.
o
s
e
tr
• La proposition b. est vraie. Deux situations existent dans ce cas :
e
/l
:/
p
tt
➣ soit le son est intermittent car l’écoulement est intermittent,
h
|
m
➣ soit il l’est car l’ecoulement
´ est laminaire à un moment (son inaudible) et turbulent à un
o
.c
s
autre (son audible).
s
re
p
rd
• La proposition c. est fausse. Lorsque l’ écoulement est laminaire, aucun son n’est audible.
o
.w
s
• La proposition e. est fausse. Cette mesure sous estime la PA diastolique.
in
c
e
d
e
m
s
129
e
❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
rd
o
s
e
• La proposition a. est vraie. Les valves d’admission correspondent aux valves auriculo-
tr
e
/l
ventriculaires.
:/
p
tt
h
• La proposition b. est fausse. Les bruits correspondent toujours à la fermeture des valves.
|
s
in
c
• La proposition d. est fausse. Dans cette configuration, le souffle traduit un écoulement tur-
s
e
rD
• La proposition e. est fausse. Dans ce cas, il peut s’agir d’un rétrécissement de la valve d’ad-
e
/L
130 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
.c
✘
k
o
o
131 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
s
e
rD
• La proposition c. est fausse. La compliance reste constante (la partie basse de la courbe ne
o
s
re
132 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ ❑ e.
c
✘ d.
a
.f
w
w
133 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
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UE 3 • Corrigés 667
Corrigés
reflue vers l’OG (pathologique).
• Calculons la part de sang qui est éjectée dans l’aorte.
Le débit Q vaut : Q = S ν = πr 2 ν = 3 × (10 × 10−3) 2 × 0, 3 = 9 × 10−5 m3 .s −1 .
On convertit ce résultat : Q = 9 × 10−5 × 60 = 5400 mL/min.
• On sait que FC = 60 min−1 ; par battement, le VG éjecte donc : 5400/60 = 90 mL/battement.
• Donc, la quantité de sang qui reflue dans l’OG est 120 − 90 = 30 mL.
134 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. On a : WM = pression d’ éjection × volume éjecté. Ici, la pression
augmente, donc le travail mécanique aussi.
• La proposition b. est vraie. L’adaptation à long terme faceà une augmentation de la pression
artérielle pulmonaire sera une dilatation de la paroi du ventricule droit, ce qui occasionne une
augmentation de son travail.
• La proposition c. est fausse. Lors d’une hypertrophie myocardique, la compliance diminue
(il est plus difficile de remplir le ventricule.
135 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition d. est fausse. Le ventricule se remplit d’abord passivement, puis par la
contraction de l’oreillette.
• La proposition e. est fausse. Elle débute avec la fermeture des valves artérielles.
136 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
137 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La dimension d’une force est le produit de la dimension d’une masse (M) par la dimension
d2 x
d’une accélération 2
= M.L−2 , ce qui donne la proposition b.. Une force s’exprime en
dt
Newton (N).
138 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On complète le tableau de proportionnalit é entre les pressions en mm de mercure et en Pas-
cal :
760 mmHg = 1 atm 101 360 Pa
1 mmHg x
en égalant les produits en croix. On obtient x = 133, 37 Pa.
Cette valeur est à apprendre par cœur pour gagner du temps au concours, au même titre que :
760 mmHg = 1 atm = 101 360 Pa = 1013, 6 hPa = 1, 013 Pa.
139 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie car il y a toujours des frottements.
668 Corrigés • UE 3
140 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. En statique des fluides, on utilise la loi de Pascal. ∆P = ρ.g.∆H .
Si ∆H = 0, alors la pression est identique.
• La proposition c. est vraie. Un fluide parfait en écoulement nécessite l’application du
théorème de Bernoulli. Selon lui, si la vitesse d’écoulement est constante et que ∆H = 0
alors la pression variation de pression latérale est nulle. Étant donné qu’aucune indication
n’est ici donnée quant à un éventuel rétrécissement de la conduite et donc une variation de
vitesse d’écoulement, on la considère constante.
• La proposition d. est fausse. Dans un liquide réel, le frottements ne sont pas nuls ce qui oc-
casionne une perte de pression entre deux points éloignés, m ême s’ils sont situés à la m ême
altitude.
141 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie : il faut appliquer la loi de Poiseuille.
∆p.π.r4
• La proposition c. est fausse. D’après la loi de Poiseuille, on établit que Q =
8.π.l.n
donc si le rayon est diminué d’un facteur 2, toutes choses étant égales par ailleurs, le débit est
divisé par un facteur 2 4 , c’est-à-dire 16.
• La proposition d. est fausse : d’après la loi de Poiseuille, on voit que le debit
´ d épend de la
viscosit é du sang.
142 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Dans un régime permanent, toutes les variables sont indépendantes
du temps, ce qui est donc aussi le cas pour la vitesse.
• La proposition b. est vraie. La relation de conservation de la masse existe pour un fluide, et
elle est donnée par l’équation de continuit é.
• La proposition c. est fausse. Une pression correspond a` une force par unite´ de surface.
• La proposition d. est fausse. Elle peut varier avec la température ; cependant, dans certaines
universités, il est enseign é par soucis de simplification que la masse volumique est uniforme.
143 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Le théorème de Bernoulli s’applique pour un écoulement per-
manent d’un fluide parfait incompressible.
• La proposition b. est vraie. On suppose que la masse volumique du fluide reste constante
entre les deux points.
• La proposition c. est fausse. La vitesse moyenne est d’autant plus grande que la section est
plus faible. Si V1 et V 2 d ésignent les vitesses moyennes, S 1 et S 2 les sections, l’équation de
continuité s’écrit :
Q v = S 1V1 = S 2V2 .
• La proposition d. est vraie. L’accélération de la pesanteur est supposée constante.
• La proposition e. est vraie. La charge du fluide est compos ée de 3 termes : une compo-
sante de pression, une composante exprimant l’énergie cinétique et une composante expri-
mant l’énergie potentielle.
144 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On applique la formule suivante (qu’on peut retrouver à partir de l’équation de Bernoulli) :
UE 3 • Corrigés 669
√ √
Corrigés
145 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition a. est vraie. Il y a une analogie avec les résistances électriques associées en
série ou en parallèle.
Pour le montage en série, on a une résistance équivalente Req1 = R1 + R 2.
Pour le montage en parallèle, on a :
1 1 1 1 1 R 1 + R2 + R3
= + = + =
R Req1 R 3 R 1 + R 2 R 3 R3(R 1 + R2)
d’où on déduit R.
146 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Si Q est le d ébit limite, cela signifie que pour Q, le nombre de Reynolds vaut la valeur maxi-
ρ4Q
`
male pour laquelle l’écoulement est forc ément laminaire, c’est-a-dire 2000. Or R = ·
π dη
• La proposition a. est vraie. Si le débit triple, le nombre de Reynolds triple (Re) aussi. Or, si
Re = 6000, l’écoulement peut être turbulent ou laminaire.
• La proposition b. est fausse. Dans ce cas, Re = 8000, l’écoulement peut être turbulent ou
laminaire.
• La proposition c. est fausse. Dans ce cas, Re = 10 000, l’écoulement peut être turbulent ou
laminaire.
• La proposition d. est fausse. Si Q est le débit limite en dessous duquel l’ écoulement est
forcément laminaire, il correspond à une vitesse critique.
147 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition c. est fausse. La tension qui s’exerce sur la paroi d’une artère est proportion-
nelle au rayon du vaisseau et pas à son carr é.
148 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On a Q = 5 mL.min −1 et
ri .Q 8ηl.Q 5
∆P = = = = 8, 33 × 10−5 L.s−1 = 8, 33 × 10 −8 m3.s −1
n 4
πr n 60
271
On en déduit que ∆P = 271 Pa = ≈ 2 mmHg.
133
149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse : la tension est en ordonnée.
• La proposition c. est fausse. Les propriétés de déformabilité des parois sont donn ées par la
loi de Hooke, qui n’est pas représent ée par une courbe.
• La proposition e. est fausse. Si T est constant, l’augmentation de ∆P correspond à une di-
minution du rayon.
150 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. 1 Pa correspond à 1 N sur 1 m 2.
1 N est le poids d’un objet de 100 g, et non 1 kg (P = mg).
• La proposition c. est fausse. C’est le produit section × vitesse qui est constant.
670 Corrigés • UE 3
• La proposition a. est fausse. Une augmentation du taux d’ élastine déplace la courbe vers la
droite. On aura donc toujours un rayon d’equilibre,
´ et donc aucun risque d’occlusion.
• La proposition b. est vraie. Le tonus vasomoteur est représente´ par l’asymptote horizontale
sur la courbe d’un vaisseau à paroi musculo-élastique. Lorsque ce tonus augmente, la courbe
sera décalée vers le haut, d’où un risque de vasospasme.
• La proposition c. est fausse. Si le tonus diminue, la courbe sera déplacée vers le bas, et donc
aucun risque de vasospasme.
• La proposition d. est vraie. Si ∆P augmente, la droite repr ésentant la loi de Laplace sera de
plus en plus verticale ; un vasospasme est donc possible.
• La proposition e. est vraie. Si ∆P diminue, la droite représentant la loi de Laplace sera de
moins en moins verticale ; il y a risque de vasospasme.
152 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse : la vitesse augmente.
• La proposition b. est fausse. Elle reste constante (nulle) puisque la conduite est horizontale.
• La proposition c. est fausse. Elle diminue (Loi de Poiseuille).
• La proposition d. est fausse. Il reste constant.
153 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
1
Comme Pterminale = Platérale + ρv2 , on a :
2
2
v= Pterminale − Platérale = 3 × 10 −1 m.s−1 = 30 cm.s −1 .
ρ
154 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse.
∆P = 1000 × 10 × 5 = 4500 Pa donc P tête = Pcoeur − 4500 = 10 500 Pa.
• La proposition b. est fausse Le niveau du bras est équivalent à celui du coeur, donc la pres-
sion est la même (15 kPa).
• Les propositions c. et d. sont fausses. En position couchée, la pression est la même partout
(15 kPa).
155 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
r i.Q 8ηl.Q
On a : ∆P = =
n πr4
avec l = 5 × 10 m ; Q = 2, 4 L.min −1 = 4 × 10 −5 m 3 .s−1 ; d = 20 µm soit r = 10−5 .
−3
156 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
157 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
➣ Première étape : calculer le rayon au niveau du rétrécissement. La vitesse est multipliée
par 4, donc le rayon est diminué d’un facteur 2. Au niveau du rétrecissement,
´ le rayon est
UE 3 • Corrigés 671
Corrigés
ρ dv
➣ Deuxième étape : calculer Reynolds. Re = = 2 × 103 = 2000.
η
• La proposition a. est vraie. Si Re = 2000, l’écoulement sera laminaire, et donc inaudible.
• La proposition b. est vraie. Si le débit augmente, la vitesse augmente aussi. Re augmentera
alors, provoquant un écoulement turbulent a` l’effort.
• La proposition c. est fausse : pas de souffle au repos.
• La proposition d. est fausse. Dans ce contexte, les bruits au niveau des valves cardiaques
sont uniquement là pour vous embrouiller !
158 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. P artérielle moyenne = 100 mm Hg.
• La proposition b. est vraie. En position couchée, la pression artérielle moyenne est la m ême
partout.
• La proposition d. est fausse. 1 mmHg = 133 Pa, donc 100 mmHg = 13 300 Pa = 13, 3 kPa.
159 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. La charge d’un liquide est constante, donc la pression terminale
est constante.
• La proposition d. est vraie. Plus le diam ètre augmente, plus les résistances sont faibles.
160 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La pression artérielle moyenne est : PAM = 80 mm Hg.
• La proposition a. est fausse. En position couchee, ´ la P AM est la même partout (ici,
80 mmHg).
• La proposition c. est vraie. Le bras gauche est à peu pres` situé à la même hauteur par rapport
au coeur. Donc la PAM est la même, qu’on la mesure couché ou debout.
• La proposition d. est vraie. On calcule le ∆P li é à la différence de hauteur :
∆P = ρgh = 103 × 10 × 0, 56 = 5600 Pa ≈ 42 mmHg.
Le cerveau étant situ é au dessus du coeur, cette ∆P se retranche à celle mesurée au niveau du
coeur = 80 − 42 = 38 mmHg.
Les approximations liées aux conversions permettent de considérer cet item comme vrai.
161 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
672 Corrigés • UE 3
162 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Elle s’exprime en m 2.s −1.
163 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Rappel :
Un fluide newtonien présente une viscosité constante.
Un fluide rhéofluidifiant présente une viscosité décroissante pour des vitesses de cisaillement crois-
santes.
Un fluide rhéo épaississant présente une viscosité croissante pour des vitesses de cisaillement crois-
santes.
• La proposition a. est vraie. La viscosité apparente est plus élevée pour le liquide 1 que pour
le liquide 2 à la vitesse de cisaillement de 20 s−1 . Donc, la contrainte est supérieure pour le
liquide 1.
164 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La dimension d’une pression est ML −1 T−2 .
• La proposition b. est fausse. La dimension d’une force est MLT −2 .
UE 3 • Corrigés 673
Corrigés
9. Électrophysiologie
Potentiel des membranes
165 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le potentiel d’équilibre du K+ est proche de 0 car il se trouve de part et d’autre de la mem-
brane à la m ême concentration, et on sait que :
RT C1
∆V = C 1 − C2 = − ln .
2F C2
166 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition c. est fausse. Les récepteurs cholinergiques sont aussi perméables au K+ .
• La proposition d. est fausse. Les récepteurs s’ouvrent sous l’effet de leur activation
• La proposition e. est fausse. Dans le système orthosympathique, les effecteurs pr ésentent
des récepteurs à l’adrénaline, et non à l’acétylcholine.
167 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Une cellule excitable peut être stimulée m écaniquement.
• La proposition b. est vraie. La constante de temps est comprise entre 1 et 20 ms.
• La proposition c. est fausse. La période réfractaire est de l’ordre de 1, 5 ms.
• La proposition d. est vraie. Deux stimulations sous-liminaires peuvent d éclencher un po-
tentiel d’action à condition qu’elles surviennent en même temps. On parle de sommation
temporelle.
• La proposition e. est fausse. Le décalage de l’intensité du potentiel d’action se fait en
fréquence et non pas en amplitude.
168 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. C’est l’inverse.
• La proposition c. est vraie. Cela assure la sortie de cations, ce qui permet l’installation d’une
ddp.
169 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’intégration neuronale est une caractéristique portée par le cone axonique du neurone, loca-
lisé à la naissance de l’axone.
• La proposition a. est fausse. Cette propriét é déclanche le PA qui n’est pas une r éponse gra-
duelle.
• Les proposition b. ❑ ✘ c. et ❑
✘ d. sont vraies. Toutes ces caractéristiques s’appliquent aux po-
tentiels d’action.
170 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
171 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
172 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
674 Corrigés • UE 3
173 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse : il se trouve du côté intersticiel.
• La proposition e. est fausse : ce sont les protéines. Le Na+ peut traverser la paroi capillaire
sans problèmes.
174 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Il y a plus de K+ dedans, et plus de Na + dehors.
• La proposition c. est vraie, par exemple, la Na/K ATPase.
• La proposition e. est fausse. La perm éabilité membranaire au K + augmente lors de la phase
de repolarisation.
175 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c. ❑
✘d. ❑ e.
La proposition a. est fausse. Ils désignent des potentiels membranaires diff érents.
La proposition c. est fausse. Il vaut +70 mV.
176 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. La réponse locale n’est pas rég énérée. De plus, elle est declench
´ ée
par des canaux ligand-dépendants.
• La proposition b. est fausse. Si la stimulation est infraliminaire, il n’y a pas de dépolarisation
membranaire exponentielle.
• La proposition c. est fausse. Il s’agit d’une dépolarisation.
• La proposition d. est fausse. Cette définition correspond à celle d’un neurone efférent.
177 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La proposition d. est fausse. La p ériode réfractaire absolue dure tant que les canaux Na+
voltage-dépendants ne sont pas revenus à leur état initial.
178 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Le potentiel d’ équilibre des ions Na+ est de 70 mV, or la pointe
d’un PA monte jusqu’à environ +30 mV.
• La proposition b. est fausse. Leur potentiel d’équilibre vaut −90 mV.
• La proposition d. est fausse. Au potentiel de pointe, le Na entre dans la cellule.
• La proposition e. est fausse. Les concentrations ne sont quasiment pas modifi ées au cours
du PA.
ECG/Électrophorèse
UE 3 • Corrigés 675
180 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition d. est fausse. Il correspond à la phase de plateau du potentiel.
182 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. Le point de coupure correspond au cut-off de la membrane.
• La proposition b. est vraie. C’est la proportion des pores empruntables par le soluté.
• La proposition c. est fausse. Le coefficient de réflexion σ du solut é sur la membrane est le
rapport de l’aire totale des pores imperméables au soluté sur l’aire totale de la membrane.
• La proposition e. est vraie car les protéines ne pourront pas traverser cette membrane. Seuls
les solutés d’un poids moléculaire inférieur à 40 000 Da passent.
183 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
184 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
À l’équilibre, les concentrations doivent être égales dans les deux compartiments, sans modi-
fication du nombre de moles de solutés (puisque la membrane n’est perméable qu’au solvant).
Le plus rapide est de tester les réponses proposées, sans chercher à étudier la réponse de façon
théorique.
• La proposition a. est fausse. Si V1 = 16 L, cela signifie que les concentrations
C1 = 1/16 et C2 = 4/4 ne sont pas égales.
• La proposition b. est vraie. Si V2 = 16 L, cela signifie que les concentrations
C1 = 4/16 = 0, 25 mol.L−1 et C2 = 1/4 = 0, 25 mol.L −1 sont égales.
Homéostasie
185 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie : le pH est étroitement r égulé avec des valeurs comprises entre
676 Corrigés • UE 3
186 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. L’augmentation de pCO 2 favorise la dissociation de l’oxygène
de l’hémoglobine mais pas l’augmentation du pH. En revanche, une baisse de pH produit
bien cet effet.
• La proposition c. est fausse pour le CO2 et la concentration en ions H +.
187 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition a. est vraie. Si le bilan est positif, c’est que le sodium s’accumule dans le
secteur extracellulaire.
• La proposition b. est fausse. Le sodium ne diffuse pas à travers la membrane plasmique.
• La proposition c. est vraie. Si le bilan sodique est positif et que l’osmolarité est normale,
c’est que le sodium accumulé a été dilué, d’où une hyperhydratation globale.
188 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La substance neutre pouvant diffuser dans les hématies, elle est considérée comme étant une
osmole non-efficace, et n’influence donc pas les mouvements d’eau à travers la paroi.
• La proposition a. est vraie. Cette pompe fait sortir de la cellule 3 ions Na + , et rentrer dans
la cellule 2 K+ .
• Les propositions b. et c. sont fausses. Il faut calculer l’osmolarité efficace :
2.[Na+ ] = 400 mosm/L. Ce milieu étant hypertonique, il occasionne une sortie d’eau du
globule rouge. Celui-ci se ratatine, et ne devient pas turgescent.
• La proposition e. est vraie. D’après la loi de Raoult, on sait ∆θ = −KC osm , soit ici :
0, 93
0, 93 = −1, 86 × C osm ⇐⇒ Cosm = = 0, 5 osmol.L−1 .
1, 86
Sur l’osmolarité finale de la solution égale à 0, 5 osmol.L −1 , 0, 4 sont le fait du NaCl. L’os-
molarité due à la substance neutre est donc égale à 0, 1 osmol.L −1 .
CM 6
De C m = = = 0, 1 mol.L −1 ( 1 osmol.L−1 = 1 mol.L−1 pour les solutés neutres) on tire
M x
x = 60 g.mol−1 .
189 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
On complète le tableau de proportionnalité :
1 cm3 300 Bq
x 1, 5 × 10 6 Bq
en égalant les produits en croix. On obtient x = 5000 cm3 ; c’est-à-dire que le volume de sang
est d’environ 5 L.
UE 3 • Corrigés 677
Corrigés
Vol sang
V p = (1 − h) × Vsang = (1 − 0, 46) × 5 = 2, 7 L.
190 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Dans un premier temps, calculons le volume de distribution du sodium.
ANa + = A Na + injectée − ANa + éliminée dans urines = 2, 7 − 0, 5 × 1, 4 = 2, 0 MBq.
On peut en quelque sorte apparenter l’activité à une concentration ramenée à n Na+ . On peut
écrire :
nNa+ 2, 0 × 10 6
C Na+ = ⇐⇒ V D = = 20 000 mL = 20 L.
VD 100
Le stock de Na + échangeable est :
Nas = natrémie ×VD = 141 × 20 = 2820 mmol.
Nas 2820
Le stock échangeable par unité de masse est donc : = ≈ 40 mmol.kg−1 .
poids 70
Le volume de distribution du Na + (20 L) est supérieur au volume extracellulaire (17 L), car
une partie du Na+ diffuse en intracellulaire.
191 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le sodium en intracellulaire fait, partiellement, partie du stock échangeable. La proposition
a. est donc fausse.
Le volume d’eau cellulaire Vc est égal à :
Vc = V total − V extra = 42 − 17 = 25 L.
Le stock échangeable (2820 mmol) se décompose en compartiments cellulaire, plasmatique
et interstitiel :
2820 = Cc × V c + C p × V p + Ci × v i
d’où l’on déduit la concentration moyenne du sodium dans l’eau cellulaire :
2820 − 141 × 3 − 143 × 14
Cc = = 15, 8 mmol/L.
25
192 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On calcule la concentration en eau tritiée dans l’echantillon
´ prélev é :
nprélevé 0, 15
Cdans l’échantillon sanguin = = = 75 UI/mL
Vprélevé 2 × 10−3
On en déduit le volume du compartiment dans lequel le marqueur se répartit :
ninjecté 3000
v= = = 40 L ; donc le volume d’eau total vaut 40 L.
C 75
193 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La proportion d’eau totale est sup érieure chez un nourrisson à
celle d’un adulte.
• La proposition b. est fausse. Ce pourcentage peut varier selon les enseignements, mais il
est souvent compris entre 50% (pour les femmes) et 60% (pour les hommes) ; le pourcentage
moyen ne peut donc pas être égal à 65%.
• La proposition c. est vraie. Et elle entraı̂ne que la masse grasse augmente.
• La proposition d. est vraie car la masse maigre est plus hydratée.
• La proposition e. est fausse. La gaine d’hydratation augmente avec la charge de l’ion et
diminue avec la taille des ions.
678 Corrigés • UE 3
195 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Cette pression favorise la filtration, c’est- à-dire la sortie de
liquide hors du capillaire. Il faut donc qu’elle augmente pour favoriser les œdèmes.
• La proposition b. est vraie. Les protéines sont responsables de la pression oncotique, qui
favorise la réabsorption de liquide vers les capillaires. Si la protéin émie diminue, la pression
oncotique baisse aussi, ce qui favorise les œdèmes.
• La proposition c. est vraie. La circulation lymphatique intervient pour drainer le secteur
interstitiel (SI) vers le sang. Si ce système est entravé, les liquides s’accumulent dans le SI,
provoquant des œdèmes. C’est le cas dans l’éléphantiasis.
• La proposition d. est vraie. Cela se traduit par une baisse de la différence de pression onco-
tique entre le plasma et le SI.
196 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
197 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
4
On a VP = 0, 05 × 80 = 4 L et V sang = = 10 L et donc : V globulaire = 6 L.
0, 4
198 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
On calcule son Veau totale : 0, 6 × 80 = 48 L donc VEC = 48/3 = 16 L.
Il perd un liquide isotonique, donc le volume cellulaire ne varie pas. Le VEC passe donc de
16 à 14 L.
199 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
200 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
201 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les propositions c. d. et e. n’ont rien à voir avec la consommation maximale d’O2.
202 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
203 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. C’est le secteur intracellulaire qui représente 2/3 de l’eau to-
tale.
• La proposition c. est fausse. Si le sérum est physiologique (isotonique), son injection ne
modifiera pas le volume intracellulaire.
UE 3 • Corrigés 679
Corrigés
buer à faire entre de l’eau dans les cellules.
• La proposition e. est fausse. Il appartient au secteur transcellulaire.
À noter que dans certaines universités qui ne présentent pas ce secteur, le liquide c éphalo-rachidien
peut être considéré comme appartenant au secteur interstitiel.
204 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. L’ADH se fixe sur une protéine G, et c’est l’activation de se-
conds messagers intracellulaires qui induit la translocation des aquaporines vers la surface de
la cellule.
• La proposition d. est fausse. C’est l’inverse : c’est la réabsorption de sodium qui entraine
celle de l’eau.
• La proposition e. est fausse. Elle réalise un transport passif, sans hydrolyse d’ATP.
205 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. L’adrénaline est une catecholamine,
´ qui augmente la fréquence
cardiaque (FC), ce qui tend à augmenter le débit.
• La proposition b. est fausse. Le nerf vague est un nerf parasympathique, qui tend à ralentir
la FC.
• La proposition c. est vraie : par augmentation de la FC et du volume d’ éjection systolique
liée à la stimulation du système nerveux sympathique.
• La proposition d. est vraie : par une augmentation de la FC.
206 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
207 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. L’urée permet de déterminer le volume d’eau totale.
• La proposition b. est fausse. Il détermine le compartiment extracellulaire.
• La proposition c. est fausse. Son élimination biaise la mesure.
• La proposition d. est fausse. Il n’existe pas de marqueur sp écifique au volume intracellu-
laire, qui se calcule par différence entre l’eau totale et le volume extracellulaire.
208 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
On mesure ici la concentration en hématies dans le sang. Donc, on obtient une mesure du
ninjectée 50
compartiment sanguin. V = = = 5 L.
C mesurée 10
Avec un taux d’hématocrite de 40%, on en d éduit que : Vglobulaire = 5 × 0, 40 = 2 L.
209 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La pression hydrostatique favorise la filtration au niveau du capillaire, ce qui favorise l’appa-
rition des œdèmes. La pression oncotique au contraire, attire l’eau dans le capillaire, ce qui
s’oppose aux œdèmes interstitiels.
210 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. Il représente 2/3 de l’eau totale, qui repr ésente 60% du poids
corporel.
680 Corrigés • UE 3
Thermorégulation
211 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. La transpiration occasionne une perte d’un liquide hypoto-
nique, qui aurait donc tendance à déclencher une augmentation de l’osmolarit é.
• La proposition c. est fausse. L’osmolarit é de la sueur est inférieure à celle du plasma (com-
prise entre 85 et 185 mosm/L contre 300 mosm/L pour le plasma)
• La proposition d. est vraie. Les pertes hydriques sont supérieures aux apports.
• La proposition e. est vraie, par perte d’eau.
212 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La conductance désigne la facilit é avec laquelle des calories sont échangées avec l’extérieur.
Une vasoconstriction périph´
erique la dimine, alors qu’une vasodilatation p ériphérique l’aug-
mente.
Au chaud, l’organisme réalise une vasodilatation cutanée, et une vasoconstriction au froid.
11. Solutions
L’eau
213 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La mobilité m écanique molaire est :
1 1
b= = ·
Nf N 6π η r
• Elle est inversement proportionnelle au coefficient de friction f de la molécule et au nombre
d’Avogadro N . Les propositions a. et b. sont donc fausses.
• La proposition d. est vraie car la viscosit é diminue lorsque la température augmente. C’est
pourquoi l’huile bouillante est plus fluide que la même huile froide.
214 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Les deux milieux sont en équilibre, avec des osmolarités proches.
• La proposition b. est fausse. Cet équilibre s’établit par transfert d’eau à travers la membrane.
• La proposition c. est vraie. Ecart osmotique = osmolalité mesurée – osmolalit é calculée (il
doit être autour de 10-20 mosmol / kg d’eau)
• La proposition d. est vraie car cette intoxication va augmenter l’osmolalité mesurée, mais
ne sera pas intégrée dans le calcul de l’osmolalite.´
• La proposition e. est fausse. L’urée n’est pas osmotiquement active, par opposition au glu-
cose qui est osmotiquement actif.
215 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. On ne parle de pression partielle que s’il y a mélange de gaz.
• La proposition b. est fausse. On manque de données pour dire que la pression à l’intérieur
du récipient est forc ément inférieure à celle du milieu extérieur. Ici, c’est le forcément qui
UE 3 • Corrigés 681
Corrigés
• La proposition c. est fausse. Ce n’est pas en divisant par 2 la température en degrés Celsius
que l’on va diviser la pression par 2. Dans l’équation des gaz parfaits, la température est en
degrés Kelvin.
• La proposition d. est vraie. Si on possède un gaz à pression normale (1 atm) et que l’on
double le volume, la pression diminue de moitié. En effet :
À l’état initial on a : P0 V0 = nRT.
Après avoir doublé le volume, on a : P 1V 1 = nRT avec V 1 = 2V 0. On en déduit : P0 = 2P1.
• La proposition d. est fausse. La température à l’int érieur du récipient n’est pas forcément
inférieure à celle du milieu extérieur.
216 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Elles lient les atomes d’H et d’O.
• La proposition c. est fausse. Des liaisons H sont toujours présentes dans l’eau liquide
(lorsque la glace fond).
• La proposition c. est fausse. Ce sont les liaisons ioniques qui associent les ions dans un
cristal ionique (comme le NaCl par exemple).
217 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La masse volumique est maximale à 4 C̊, donc après la fusion,
l’eau a tendance à se rétracter. De plus, la densité de l’eau diminue lorsque la température
augmente.
• La proposition c. est fausse.Elles se lient entre elles par des liaison hydrogènes.
• La proposition d. est fausse. Il est dirigé vers les atomes d’hydrogène.
218 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
m urée 30
• La proposition a. est vraie car : nurée = = = 0, 5 mol.L−1.
M urée 60
• La proposition b. est fausse. On a MNaCl = MNa + MCl = 23 + 35, 5 = 58, 5 g.mol −1 , donc
5, 85 M
n Na = = 0, 1 mol et CNa = 0, 1 mol.L−1. Comme Z = 1 pour le Na + , la concentration
58, 5
équivalente est 0, 1 Eq.L −1 .
• La proposition c. est fausse. cf b.
• La proposition d. est vraie. Pour calculer une concentration osmolaire, il faut additionner
les concentrations molaires de chaque espèce présente en solution (sous forme dissociée) :
C0 = C Murée Na + CCl + CCa = 0, 5 + 0, 1 + 0, 7 + 0, 3 = 1, 6 osmol.L .
+ CM M M −1
Lorsque vous calculez le nombre de moles de Cl−, pensez à intégrer les ions issus de la dissociation
du NaCl et du CaCl2 .
219 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’osmolarité de la solution est la somme des osmolarités du glucose, du Na et du Cl.
concentration pondérale
L’osmolarité d’un élément est le quotient : ·
masse molaire
682 Corrigés • UE 3
220 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La pression partielle est le produit de la fraction molaire par la pression totale. On a donc
pour H2 : 0, 25 × 1 = 0, 25 atm.
De plus, il y a autant de CO2 que de H 2 . La fraction molaire de CO2 est donc la m ême, ainsi
que la pression partielle.
On sait que la pression partielle de N 2 est 0, 25 atm. On en d éduit que sa fraction molaire et
de 0, 25.
En conclusion, le mélange gazeux contient la même quantite´ de chaque entité gazeuse.
221 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
50 6
On a n glucose = = 0, 278 mol et nurée = = 0, 1 mol.
180 60
On en dédut : Masse solvant = 1000 − 50 − 6 = 944 g = 0, 944 kg
0, 1 + 0, 278
puis : molarité = = 0, 398 osm/kg d’eau.
0, 944
222 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
UE 3 • Concours blancs 683
Corrigés
Concours n ◦ 1
1 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Notons ρ la masse volumique de l’air au moment o ù la mongolfière quitte le sol. On a alors
l’équilibre des masses :
500 × (1, 2 − ρ) = 100
soit ρ = 1 kg.m−3 . À quelle temp érature va-t-on obtenir cette valeur ?
L’équation des gaz parfaits peut s’écrire :
P
T=
rρ
◦
o ù T est la température absolue (en K), p la pression (en Pa), ρ la masse volumique (en
kg.m−3) et r une constante égale à 287, 05 J.kg−1 .K−1 pour l’air.
On suppose que P = 1 atm = 101 300 Pa, ce qui permet le calcul :
101 300
T= = 352, 9 ◦ K ≈ 80◦ C.
287, 05 × 1
2 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La proposition e. est fausse. En regle
` gén érale, lors du passage de l’état solide à l’état liquide,
il y a augmentation du volume.
L’eau est dérogataire. Lors de son passage de l’etat
´ solide a` l’état liquide, il y a diminution
du volume. Pensez au passage de l’état liquide à l’état solide : une bouteille pleine d’eau qui
g èle explose.
3 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Les hypothèses permettent de considérer la fonction d’ etat
´ variation infinitésimale d’énergie
interne et d’ecrire
´ avec les donn ées de l’énoncé :
dU = m.Cv dT + m.(l − P) dV .
Comme la transformation s’effectue à volume constant, on a : dU = mC v dT ;
ce qui se traduit en variation moyenne d’énergie interne par : ∆U = mCv ∆T.
Comme ∆T = 80 − −(−15) = 95, on en deduit ´ pour une mole de gaz carbonique
∆U = 4, 4 × 10 × 0, 30 × 95 = 1, 254 kcal ; donc reponse
−2 ´ c.
4 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
D’après la différentielle d’enthalpie on peut écrire :
dU = dU + PdV + V dP.
Comme la transformation se fait à pression constante, on a : dH = dU + PdV ;
Or les énergies d’interactions microscopiques (liaisons et autres diverses) sont constantes
pour le gaz parfait étudié donc ne dépend que de la température. On a donc ∆H = ∆U .
On en déduit d’après le QCM 3, ∆U = m.C p dT
D’où ∆H = m.C p dT + PV = 4, 4 × 10−2 × 0, 35 × 95 = 1, 463 kcal ; donc r éponse c.
684 Concours blancs • UE 3
6 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Voir QCM 5.
7 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• L’indice de réfraction du cristallin est égal à 1, 437.
L’humeur aqueuse est un fluide transparent d’indice n = 1, 336, proche de celui de l’eau
(1, 33). L’indice de réfraction du cristallin est donc supérieur à celui de l’humeur aqueuse. La
proposition 1 est vraie.
• L’œil réduit de Listing permet de simuler le fonctionnement de l’œil par un schéma sim-
plifié, équivalent optiquement à un dioptre sphérique unique.
C’est dans le modèle de l’œil simplifié que l’œil est représenté par une lentille convergente.
La proposition 2 est fausse.
• La presbytie se caractérise par une perte progressive de l’accommodation, notamment parce
que le cristallin se rigidifie avec l’âge. On corrige la presbytie en accolant une lentille conver-
gente. Puisqu’il faut aider l’œil à accommoder, on permet à l’œil de raccourcir se distance
focale d’accommodation. La proposition 3 est vraie.
• La myopie est caractérisée par le fait que l’œil forme l’image d’un objet placé à l’infini
en avant de la rétine, c’est- à-dire que la focale est trop courte. L’œil myope ne peut obtenir
une vision distincte d’un objet à l’infini car l’accommodation raccourcit la distance focale.
La proposition 4 est fausse.
• L’immersion est une technique de microscopie optique qui permet d’augmenter le pouvoir
résolvant des objectifs. On place, entre la lentille frontale de l’objectif à immersion et la la-
melle couvre-objet, une goutte d’huile dont l’indice de réfraction (n = 1, 518) est proche de
celui du verre (n = 1, 515). La proposition 5 est fausse.
8 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le punctum proximum est le point le plus proche que l’on peut voir distinctement (distance d
à l’œil). Il s’éloigne avec l’âge.
Le punctum remotum est le point le plus éloigné que l’on peut voir distinctement sans accom-
modation (distance D à l’œil).
L’amplitude d’accomodation A (en dioptries) est la variation de vergence lorsque l’œil ac-
1 1
commode au maximum. On a donc : A = − ·
d D
Ici on connaı̂t A = 4 et D = 3, 45. On en déduit d ≈ 0, 23 m.
9 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 3 • Concours blancs 685
Corrigés
10 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
sin θ
Comme D est infini, alors θ tend vers 0 et on a tan θ ∼ ∼ θ.
0 1 0
λ 490 × 10−9
On a : tan θ = = ·
a 7 × 10−6
Attention, les équivalences comme sin θ ∼ θ et tan θ ∼ θ ne sont vraies que si θ est exprimé en radians.
0 0
Pour conclure en degrés, il faut donc convertir.
490 × 10 −9 180
On obtient : θ ≈ × ≈ 4 ◦.
7 × 10−6 π
11 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La réaction de désintégration de l’iode 125 en tellure 125 est majoritairement la capture (1)
électronique mais peut également, dans une moindre mesure, se faire par émission de positon
et de rayon gamma (2).
125
53 I + 0−1 e → 125 0
52 Te + 0 ve (1)
125 125 0
53 I
→ 52 Te + 1e
(2)
Déterminons l’énergie E de la r éaction (1) en considérant que l’énergie d’un neutrino élec-
tronique est environ 0, 9 MeV.
D’après les hypothèses on peut écrire en utilisant la variation de masse :
2
(124, 9044 − 124, 9046) × 1, 6 × 10 −27 − 9, 1 × 10 −31 × 3 × 108
E= + 0, 9 eV
1, 6 × 10 −9
= 0, 2 MeV.
Remarque : la fraction qui constitue le premier terme de E est bien en eV car le numérateur
est en joule (J) et le dénominateur en Coulomb (C).
12 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Comme on cherche le coefficient de radioactivité λ en heure −1, tous les calculs seront ef-
fectués en exprimant le temps en heures. Il est alors logique d’exprimer la grandeur mesurée
en coups par heure, mais cela ne modifie pas le résultat.
Le modèle de la décroissance radioactive conduit à N (t) = N 0 e−λt, soit ln N = −λt + ln N 0.
L’alignement des points tracés sur un papier semi-logarithmique confirme ce modèle. On lit
sur le graphique : N (0) = 60 000 et N (13) = 18 000. En reportant dans l’ équation, on obtient :
ln(60 000) = ln(N 0) 1 60 000
=⇒ λ = ln ≈ 0, 092
ln(18 000) = −13λ + ln(N0 ) 13 18 000
La réponse la pus proche est c.
13 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La radiorésistance est la propriété des organismes à survivre à des radiations ionisantes im-
portantes.
Le cerveau est l’organe le plus radio-résistant du corps humain. Sa dose l étale est d’environ
50 Gray.
686 Concours blancs • UE 3
14 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Dans la désintégration atomique, le nombre d’atomes évolue en fonction du temps selon l’ex-
pression : N (t) = N0 e −λt .
N0 ln 2
La demi-vie est le temps t1/2 nécessaire pour que N (t1/2 ) = soit t1/2 = ·
2 λ
Retenez par cœur cette expression de la demi-vie.
ln 2
Connaissant la demi-vie (ou période), on en déduit λ = ≈ 0, 154 × 10−9 .
4, 5 × 10 9
On demande t tel que :
7 7
N (t) = N0 ⇐⇒ e−λt =
8 8
ln 78
⇐⇒ t = − = 0, 867 × 109 = 8, 7 × 10 8 ans.
λ
15 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
✘e.
La proposition c. est vraie. On a bien : 50 × 3 = 150 mm = 15 cm.
16 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Ce sont les fréquences basses qui p énètrent le plus dans les
tissus.
• La proposition b. est fausse. Il faudrait que les impédances soient éloignées.
• La proposition c. est vraie. C’est un ph énomène analogue à la diffusion de Rayleigh des
ondes électromagnétiques.
• La proposition d. est vraie. La relation de Snell permet de le prouver par analogie avec les
relations de Descartes en optique :
sin i sin t
i=r =
C1 C2
• La proposition e. est vraie. Ceci est l’une des causes de diminution de la qualité de l’ima-
gerie aux ultrasons.
17 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
γ
On sait déjà que = 42, 6 MHz.
2π
La fréquence de Larmor est :
γ
ν0 = × B0 = 42, 6 × 3 = 127, 8 MHz.
2π
La proposition a. est vraie.
• Pour provoquer une bascule à 180 ◦ de l’aimantation resultante,
´ il faut que la fr équence de
l’onde de radiofréquence soit égale à ν 0, soit 127, 8 MHz. La proposition b. est donc fausse
et la proposition c. vraie.
• On a θ = γ × B1 × t où t est le temps de l’impulsion. On en déduit :
θ π
t= = = 3, 74 × 10 −6 ≈ 3, 7 µs.
γ B1 42, 6 × 10 × 2π × 3, 14 × 10 −3
6
UE 3 • Concours blancs 687
Corrigés
18 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
✘e.
C’est du cours.
Remarque : pour la TEP, il s’agit d’un traceur radioactif par voie vén érienne donc interne
tandis que la TDM ou Scanner est un rayonnement externe de type rayons X.
19 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• L’effet Compton est la collision d’un photon incident d’énergie élevée et d’un électron au
repos d’énergie de liaison faible.
Il produit un photon diffusé et un électron diffusé. Comme c’est l’électron au repos qui est
expulsé, le phénomène ne produit globalement pas d’électron.
• L’énergie nécessaire pour le photon incident varie suivant l’énergie de liaison de l’électron
au repos.
La borne de l’énoncé 1, 022 MeV est un seuil qui correspond à la formation de paires.
20 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La particule α est composée de deux neutrons et deux protons (He2+ ), c’est-à-dire ayant une
charge de 2e et non de e (sinon on aurait 2e2 et non e2 ).
2 1
De plus par égalité des champs on obtient 2
= 2
ce qui entra ı̂ne : x2 + 2rx − r2 = 0.
(r − x) x
Comme r est constant, il s’agit d’un polynôme de degré 2 par rapport à la variable x. Son
discriminant est ∆ = 4r2√+ 4r 2 = 8r 2 > 0. Le trinôme a deux racines r éelles, dont une seule
r
est positive : x = (−1 + 2)r = √ ·
1+ 2
21 ❑
✘ a. ❑ ✘b. ❑ ✘ c. ❑ ✘d. ❑ e.
On utilise la relation E = hν.
L’énergie d’extraction des électrons est l’énergie minimale vérifiant en J et eV :
E = hνs = 6, 6 × 10 −34 × 8 × 10 −14 = 5, 28 × 10 −19 J, c’est-à-dire par conversion :
hνs 5, 28 × 10−19
E= = = 3, 3 eV.
1, 6 × 10 −19 1, 6 × 10−19
L’énergie cinétique E c a pour valeur :
E c = hν − hνs = h(ν − νs ) = 6, 6 × 10−34 1015 − 8 × 1014 = 1, 32 × 10−19 J
1
Par ailleurs, E c = mV 2, ce qui entraˆıne :
2
2Ec 2 × 1, 32 × 10−19
V= = = 538 619 m.s−1 .
m 9, 1 × 10 −31
2h(ν − ν s )
Comme V = la proposition e. est fausse.
m
22 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Comme le nombre de nucleons
´ est modifi é, une particule α doit être émise (42 He).
23 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
688 Concours blancs • UE 3
Concours n ◦ 2
26 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On sait que : VS T PD = s × P i × V
o ù VS T PD (volume standard température et pression) est le volume dissous,
s est le coefficient de solubilit é,
Pi = %gaz × Ptot est la pression partielle, avec P tot pression totale
V est le volume de base (volume du sang ou du plasma).
Le pourcentage d’azote est donc :
VS T PD 7, 4 × 10−3
= = 0, 548 soit 55 %.
s(N 2 ) × Ptot × V 0, 018 × 0, 75 × 1
De même, le pourcentage d’oxygène est :
5, 2 × 10−3
= 0, 193 soit 19 %.
0, 036 × 0, 75 × 1
Il reste alors 100 − 55 − 19 = 26 % pour le CO2 et les gaz rares.
27 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le volume d’azote dissous est :
VS T PD = s × Pi × V = 0, 018 × 1 × 0, 55 × 1 = 9, 9 × 10 −3 L/L.
Le volume d’oxygène dissous est :
VS T PD = 0, 036 × 1 × 0, 19 × 1 = 6, 84 × 10−3 L/L.
28 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
En apnée, on garde P i = 1 atm et on a VS T PD = 9, 9 × 10−3 L/L.
29 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
UE 3 • Concours blancs 689
Corrigés
Ci = C 1 + α( p − 1)
avec C concentration molaire du solut é dans le solvant,
i facteur osmotique du soluté de Jacobus Henricus van’t Hoff égal à 1 + α(p − 1),
p le nombre de moles de particules de dissociation
et α le degré de dissociation ionique (entre 0 et 1 du peu au très dissocié).
On peut alors écrire pour les réactions de dissociation de kCl et Na2SO4 dans l’eau que
p(KCl) = 2 et p(Na2 SO4) = 3.
Comme la dissociation est totale alors α(KCl) = α(Na2 SO4 ) = 1 donc i = p dans la relation
en gras ci-dessus.
En ce qui concerne l’urée et le glucose, la dissociation étant quasi nulle i = 1 pour ces deux
solutés.
On peut alors déterminer la concentration osmolaire globale de la solution :
3, 7/74 7, 1/142 3, 6/180 0, 6/60
(2) + (3) + + (1) = 0, 23 mol ; d’o ù la réponse b.
1 1 1 1
En ce qui concerne la concentration équivalente des anions, on s’intéresse aux ions sulfates
et ions chlorure. Donc en prenant en considération les coefficients stœchiométriques de la
dissolution, on a :
3, 7/74 7, 1/142
Concentration équivalente des anions = 2. + 1. = 0, 15 meq.L−1 ; d’où la
1 1
réponse c.
30 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Ce QCM traite de la cryoscopie et s’appuie sur la loi de Raoux et l’osmolalité (équivalent à
l’osmolarité si 1 kg d’eau a un volume de 1 L).
On a d’après l’énoncé : ∆T = 0, 09◦ C = 0, 09 ◦K.
Or ∆T = K cong.m.i avec i le coefficient de Van’t Hoff égal à 1 car le soluté est non dissociable
dans l’eau et m la molalité (ou osmolalité) du soluté en mol.kg −1.
∆T 0, 09
D’où m = = = 0, 05 mol.kg−1 .
Kcong .i 1, 80 × 1
Or 1 kg d’eau représente 1 L d’où l’osmolalité se confond avec l’osmolarit é et m = 0, 05
mol.L−1 .
4, 25 Cm
De plus : Cm = = 17 g. D’où M = en utilisant les unites
´ internationales c’est-à-dire
0, 25 m
17
M= = 340 g.L −1 .
0, 05
31 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
D’après l’équation d’état de Van der Waals, on peut écrire en utilisant les donn ées de l’´
enoncé :
2
an
P + 2 V − n.b = nRT.
V
1 nRT an2 1
puis : P × 5
= − 2
×
1, 013 × 10 V − nb V 1, 013 × 105
61 × 8, 31 × (20 + 273) 3, 46 × 10−3 × (61)2 1
= − × ≈ 222 atm
8 × 10 − 61 × 23, 8 × 10
−3 −6 (8 × 10 )
−3 2 1, 013 × 105
690 Concours blancs • UE 3
32 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
D’après la loi de Beer-Lambert :
A densité optique 0, 4
ε= = = = 40 cm2.mol−1 .
c.d concentration de la solution . épaisseur 0, 01 × 1
33 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On utilise la loi de Beer-Lambert mais avec c = 0, 001 car la solution est diluée au 1/10.
Comme le coefficient d’extinction ε est égal à 40 (voir QCM pr écédent), on en déduit la frac-
tion du flux de lumi ère transmis ou transmittance : T = 10−A avec A = 40 × 0, 001 = 0, 04.
On obtient donc : T = 10−0,04 = 0, 912.
34 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On peut remarquer qu’une particule accél érée avec une tension de 1 V aura une énergie de 1
eV.
Donc, comme il s’agit d’un accélérateur linéaire, le nombre d’acc élérations exprime dans
ce cadre le coefficient de proportionnalité et on peut écrire à cet effet en r égime permanent
indépendant du temps 10000 = 20.U o ù U représente la diff érence de potentiel appliqu ée
entre les deux électrodes.
On obtient alors pour des protons à énergie de 10 keV = 10 000 eV :
10 000
U= = 500 V.
20
35 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• Les propositions c et e sont vraies : voir le domaine de stabilite´ et d’instabilit é des noyaux :
diagramme (N, Z).
• Les autres propositions sont fausses par conséquent.
36 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’activité A(t) d’un matériau radioactif est sa vitesse de d égradation. Si l’on considère un
volume V (t) de gallium en fonction du temps t en jours, on a :
ln 2
d’une part V (t) = V 0e −λt avec λ = puisque la période est de 3 jours,
3
d’autre part A(t) = −V (t) = V 0λe−λt = A 0 e−λt .
Pour avoir une activité de 120 MBq au bout d’une période, il faut donc 240 MBq à l’instant
240
0, soit mL.
60
37 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Notons θ l’angle formé par le rayon réfracté sortant du milieu d’indice N et la normale.
´
D’après les lois de Descartes sur la réfraction on peut ecrire en tenant compte des hypothèses,
N
on a : N = n sin θ soit sin θ = ·
n
De même, en notant α l’angle form é par le rayon incident dans le milieu d’indice n, on ob-
tient : n sin(α) = sin(i ).
Des considérations g éométriques (somme des angles dans un triangle) dans le prisme repré-
UE 3 • Concours blancs 691
Corrigés
π π
− θ + A + − α = π soit α = A − θ.
2 2
On en déduit :
n sin(A − θ) = sin(i ) soit n sin(A). cos(θ) − cos(A) sin(θ) = sin(i ).
N N2
En utilisant : sin θ = et cos θ = 1 − sin 2(θ) = 1 − 2
n n
N2
on obtient : sin(i ) = n. sin(A) 1 − 2 − −N. cos(A).
n
38 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Reprenons le résultat du QCM précédent. En remplaçant par les données, on a :
N2
sin(30 ◦) = 1, 732 sin(90◦) 1 − − N cos(90◦ )
(1, 732) 2
1 N2
soit : = 1, 732 1 −
2 (1, 732) 2
1 N2
puis après avoir élevé au carré : = (1, 732)2 1 − = (1, 732) 2 − N 2.
4 (1, 732) 2
1
On en déduit : N2 = (1, 732)2 − puis N ≈ 1, 658.
4
39 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le schéma de la réaction est :
201
81 Tl+0 e
−1
→ 201
80 Hg
Les réarrangements ont lieu sur l’atome de Hg formé.
• La proposition b. est vraie car : 83, 1 − 14, 2 = 68, 9 keV.
• La proposition e. est fausse car l’énergie maximale est de 58, 5 keV.
40 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les rayons X ont une origine thermoélectrique.
• La proposition b. est fausse. Elle concerne les rayons γ.
• La proposition c. est fausse. Elle concerne les rayons β−.
• La proposition e. est fausse. Les rayons X peuvent traverser le corps d’un bout à l’autre.
41 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
La réaction s’ écrit :
201
81 Tl+ 11p −→ 201 1
82 Pb + 0n.
On a une réaction de type Rn( p; n). Cette convention se note la mani ère suivante :
Rn (= réaction nucléaire) (particule incidente ; particule éjectée).
Le thalium se transforme après bombardement d’un proton (= particule incidente not ée p) en
Pb et neutron.
Cette réaction est réalis ée dans un accélérateur de particule (cyclotron le plus souvent) car le
proton est une particule chargée.
692 Concours blancs • UE 3
43 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est fausse. T 2 est le temps de relaxation transversal. Il dépend de l’envi-
ronnement moléculaire et de la mobilit é des protons.
• La proposition d. est vraie. Les inhomog énéités du champ B0 correspondent aux imperfec-
tions de construction des appareils.
44 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. En imagerie pondérée en T1, le tissu A apparaı̂t plus foncé que
le tissu B. Le T1 le plus court donne le signal le plus élevé.
−−→
• T 2 est le temps de relaxation transversal. C’est le temps au bout duquel M T est réduite d’un
facteur 0, 37.
Or ici T 2 = 0, 1 s. La proposition c. est donc fausse et la proposition d. vraie.
45 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
−µx
On sait que I ( x) = I0 e .
I(0, 481) I(0, 481)
On donne = 0, 92 ce qui entraı̂ne ln = ln(0, 92) = −µ × 0, 481 puis
I0 I0
ln(0, 92)
µ= ≈ 0, 173.
−0, 481
ln 2
On demande : CDA = ≈ 4 mm.
µ
46 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On complète le tableau de proportionnalité entre les épaisseurs de béton et de plomb :
1 cm 15 cm
0, 4 cm x
47 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le coefficient d’atténuation massique (CAM) s’exprime en cm2 .g−1 . Seule la proposition d.
est exprimée dans cette unité. Vous pouvez donc la cocher et continuer.
UE 3 • Concours blancs 693
Corrigés
µ
CAM = où µ = 0, 173mm−1 = 1.73 cm−1 et ρ = 11, 3 g.cm3 .
ρ
La réponse d. est confirm ée.
48 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La dose en zone publique ne doit pas dépasser 1 mS par an. soit pour une durée de
365 × 24 = 8760 heures.
1
La dose par heure est donc = 1, 14 × 10−4 mGy.h 1 = 0, 114 × 10 −4 µGy.h1.
8760
49 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition b. est vraie. Le vecteur d’onde indique la direction de propagation.
• La proposition c. est vraie. Une étoile est une source considérée comme ponctuelle, donc
elle émet des ondes sphériques. Mais, compte tenu de la très grande distance, on obtient une
sphère de rayon infini, donc les ondes peuvent être considérées comme planes.
50 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
• On a la relation :
hc
E=hν=
λ
o ù E est l’énergie du photon, h la constante de Planck, ν la fr équence du photon, c la vitesse
de la lumière dans le vide et λ la longueur d’onde du photon. Les propositions a., b., d. et e.
sont donc vraies.
• La proposition c. est fausse. Un photon n’a pas de masse.
Concours n ◦ 3
51 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est vraie, même s’il est possible de mesurer la pression artérielle dans des
conditions différentes.
• La proposition b. est vraie. Cela a peu d’importance, car le bras prend naissance à peu près
au niveau du cœur.
• La proposition c. est fausse. Elle correspond à la pression diastolique.
52 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
À partir des schémas et des connaisances du cours, on obtient ces réponses.
53 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
La proposition a. est fausse. Les dérivations unipolaires sont des dérivations appartenant au
plan frontal.
54 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
694 Concours blancs • UE 3
55 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La matière diffuse du milieu le plus concentré vers le moins
concentré ; or le vecteur gradient de concentration est dirigé du milieu le moins concentré
vers le plus concentré. Les deux ne sont donc pas dans le meme ˆ sens.
• La proposition b. est vraie. La migration conduit à minimiser l’enthalpie libre du système.
• La proposition c. est vraie. En général, on le donne en m 2.s −1 .
• La proposition e. est fausse. La diffusion est un transport passif, qui ne nécessite pas
d’énergie.
56 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Selon les enseignements, les outils utilisés pour les calculs des
différents volumes peuvent varier. En pratique, on considère que chez un patient normal, le
volume plasmatique (VP) représente 50mL/Kg de poids corporel. Ici, VP = 80 × 50 = 4000
mL = 4 L.
• La proposition b. est fausse. Le volume intracellulaire représente 40% du poids corporel.
Or 80 x 40% = 3, 2 L.
• La proposition c. est vraie. Le secteur interstitiel (SI) repr ésente environ 15% du poids
du corps. Donc, avant la prise de poids, V S I = 80 × 15% = 12 L. Le patient a gagné 4 L,
qu’on considère ajoutés à ce secteur exclusivement. En conséquence, après prise de poids,
VS I = 12 + 6 = 18 L. On considère donc l’item comme vrai.
• La proposition d. est fausse. Le volume du SI se mesure par différence, et ne s’obtient pas
par mesure directe.
• La proposition e. est vraie. Une insuffisance cardiaque droite provoque un encombre-
ment du sang dans la circulation générale, ce qui augmente la pression hydrostatique au
p ôle veineux du capilaire. En conséquence, la réabsorption de liquide à ce niveau diminue,
favorisant ainsi la survenue des œdèmes.
57 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. À ce niveau de dilution, les deux calculs pr ésenteraient à peu
près les mêmes résultats. C’est le cas pour tous les liquides biologiques qui sont très dilues.
´
• La proposition b. est fausse. On demande ici, une pression. Or les unités donn ées ne sont
pas des unites ´ de pression. En revanche, si on avait demandé l’osmolarit é efficace de ce pa-
tient, la réponse aurait ét é vraies car la seule osmole efficace étant le sodium, on obtient :
osmolarité efficace = 2.[Na+ ] = 2 × 125 = 250 mosm/L = 250 mosm/Kg d’eau.
• La proposition c. est fausse (cf. b.) Mais si on avait demandé l’osmolarité totale du sujet,
on obtiendrait 260 mosm/L.
• Les proposition d. et e. sont vraies. La kaliémie normale est entre 3, 5 et 4, 5 mmol/L.
Une hyperkaliémie entraı̂ne une onde T positive et symétrique, un agrandissement de l’es-
pace PR et un élargissement du QRS. On obtient donc un trouble du rythme cardiaque.
On a : T A = [Na+ ] + [K+] − [Cl −].[HCO −3 ] = 19
et le trou anionique (TA) normal est compris entre 10 et 20.
Il présente une acidose, car le pH normal du sang artériel est compris entre 7, 38 et 7, 42.
UE 3 • Concours blancs 695
Corrigés
• La proposition a. est vraie. Le m étabolisme de base augmente en cas de fièvre.
• La proposition b. est vraie. Les facteurs pyrogènes sont surtout d’origine bactérienne, et
provoquent, lorsqu’ils sont détectés, une augmentation de la température de consigne de l’hy-
pothalamus.
• La proposition d. est fausse. C’est l’inverse.
• La proposition e. est fausse. Il faut au contraire limiter les couches isolantes pour favoriser
la thermolyse.
59 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Pour la solution d’ur ée, on a :
nslt
0, 03 = où nslt désigne le nombre de moles du solut é.
1000 − nslt × 60
nslt +
18
Cette égalité est équivalente à :
30 − 1, 8 nslt
0, 03 nslt + = nslt ⇐⇒ 0, 03 nslt + 1, 67 − 0, 1 nslt = nslt
18
⇐⇒ 1, 67 = 1, 07 nslt ⇐⇒ nslt = 1, 56 mol
La masse du soluté est donc de 1, 56 × 60 = 93, 6 g.
60 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Pour la solution de glucose, on a :
C p = CM × M = 2 × 180 = 360 g/L
o ù Cp est la concentration pondérale, CM la concentration molaire et M la masse molaire.
1000 − 360
Le nombre de moles du solvant est alors : = 35, 56 mol.
18
2
On en déduit la fraction molaire du soluté : ≈ 0, 0532 soit 5, 32 %.
2 + 35, 56
61 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C p 48, 6
Pour la solution de lactate, on a : C M = = = 1, 8 mol/L.
M 27
la masse de solvant dans la solution est : 1000 − 48, 6 = 951, 4 g.
1, 8
La fraction molaire est : ≈ 0, 033 soit 3, 3 %.
1, 8 + 951
18
,4
62 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La proposition b. est fausse. Elle est supérieure pour les ions H +.
63 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie car le coefficient de dissociation d’un électrolyte faible est
constant pour une espèce donnée, et ne varie pas en fonction des solutions.
• La proposition c. est fausse. Elle dépend de son hydrophobicité car cela conditionne son
passage à travers les membranes biologiques.
• La proposition d. est vraie. La dissociation de l’eau est très faible.
64 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
696 Concours blancs • UE 3
65 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
4ρQ 4 × 1060 × 10 −4
Re = = ≈ 1348.
πdaη 3, 14 × 2 × 10 −2 × 5 × 10−3
66 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
∆P
On sait que R = · On convertit les pressions en Pascal : Paorte = 120 × 133, 3 = 15 998
Q
Pa et Pveine cave = 133 Pa.
∆P 15 998 − 133
R= = = 1, 59 × 10 8 Pa.m−3 .s.
Q 10 −4
67 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
∆P
On sait que R = · On convertit les pressions en Pascal :
Q
Partère pulmonaire = 15 × 133, 3 = 1995 Pa et P veine pulmonaire = 3 × 133, 3 = 399 Pa.
∆P 1995 − 399
R= = = 1, 60 × 107 Pa.m−3 .s.
Q 10 −4
68 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
On sait que P G = ∆P.Q. On convertit les pressions en Pascal pour les zones situées avant et
après le ventricule gauche :
Paorte = 120 × 133, 3 = 15 998 Pa et Pveine pulmonaire = 399 Pa.
R = ∆P = (15 998 − 399) × 10−4 = 1, 56 W.
69 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
On sait que P D = ∆P.Q. On convertit les pressions en Pascal pour les zones situées avant et
après le ventricule droit : P ap = 15 × 133, 3 = 1995 Pa et Pvc = 133 Pa.
R = ∆P = (1995 − 133) × 10−4 = 0, 19 W.
70 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie : pendant la phase de repolarisation.
• La proposition d. est vraie : pendant la phase de plateau.
UE 3 • Concours blancs 697
Corrigés
• La proposition e. est fausse. C’est I t02 qui est particulièrement sensible à la concentration
en Ca.
72 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La proposition c. est fausse. Il est spécifique de la substance à transporter.
73 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b. est fausse. C’est GLUT-4 qui est induit par l’insuline.
• La proposition c. est fausse. C’est GLUT-5 qui transporte le fructose. GLUT-3 se retrouve
surtout dans les neurones.
• La proposition e. est fausse. GLUT-5 est spécifique du fructose.
74 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Dans la cellule, la concentration en Na+ est faible.
• La proposition c. est fausse. Hors de la cellule, la concentration en K+ est 5 mM.
• La proposition d. est fausse. Hors de la cellule, la concentration en Na+ est forte.
• La proposition e. est fausse. Hors de la cellule, la concentration en Ca2+ est 2, 5 mM.
75 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. La graisse est un tissu hydrophobe, donc avec une proportion
d’eau faible. Si la teneur en eau augmente, l’individu présentera proportionnellement une te-
neur en eau plus faible.
• La proposition c. est vraie. La teneur en eau diminue lorsque l’âge augmente.
• La proposition d. est vraie. La teneur en eau est plus faible chez la femme (car sa proportion
de tissu adipeux est plus élevée).
• La proposition e. est fausse. Le secteur interstitiel ne représente qu’environ 15% de l’eau
totale. L’eau est surtout stockée dans le compartiment intracellulaire (40%).
Concours n ◦ 4
76 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Pour calculer, il faut lire le graphique de la pression art érielle
diastolique (P AD) et la pression artérielle systolique (P AS ), puis en d eduire
´ la pression artérielle
2PAM + PAS 2 × 11 + 17
moyenne : PAM = = = 13 kPa.
3 2
• La proposition c. est fausse puisque PAD = 11 kPa.
• La proposition d. est vraie. La fraction d’ éjection se calcule de la façon suivante :
VES 60
FE = = ·
VT D 100
77 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. Il y a diminution du volume t élédiastolique.
• La proposition b. est fausse. Elle ne varie pas.
• La proposition c. est fausse. La précharge correspond à la pression télédiastolique, qui ne
varie pas.
698 Concours blancs • UE 3
78 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Les forces de viscosité sont à l’origine d’un transfert de quantité
de mouvement des couches rapides vers les couches lentes.
• La proposition b. est vraie. L’unité de viscosité est le Poiseuille (Pl).
On a 1 Pl = 1 Pa.s. Le Poiseuille est donc le produit d’une pression et d’un temps.
• La proposition c. est fausse. Un fluide newtonien n’a pas une viscosité nulle, mais une vis-
cosité constante quelle que soit la contrainte tangentielle appliquée.
• La proposition d. est vraie. C’est la viscosité qui est a` l’origine de la perte de charge ob-
servée lors de l’écoulement régulier d’un fluide.
• La proposition e. est fausse. La viscosit é augmente quand la température augmente.
79 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Comme pour l’eau ρ = 103 , on a les égalités des pressions :
10 m d’eau = 1 bar = 10 5 Pa.
Comme à 0 m d’eau on une pression de 1 bar = 105 Pa, il faudra descendre à 27, 5 m (≈ 28
m) d’eau pour atteindre une pression de 3, 75 bar.
80 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
∆p.π.r4
Rappel : la loi de Poiseuille donne : ∆P = RQ et Q =
8.π.l
• La proposition c. est fausse. Le débit est proportionnel au rayon mis à la puissance 4.
∆P
• La proposition d. est vraie puisque R =
Q
8ηl
• La proposition e. est fausse. La loi de Poiseuille stipule que : R = 4 C’est donc le rayon
πr
de la conduite qui est élevé à la puissance 4, et non la longueur l.
81 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b. est fausse. Il faudrait ajouter les pressions cinétique, de pesanteur, et sta-
tique.
• La proposition c. est fausse : uniquement pour un fluide id éal.
• La proposition e. est fausse. Elle explique la diminution de la pression latérale si la section
de la canalisation diminue.
82 ❑
✘ a. ❑b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est vraie. Si plus de Na+ entre dans la cellule, la ddp va se rapprocher de
0, c’est à dire diminuer (en valeur absolue).
• La proposition b. est fausse. si plus de K+ sort de la cellule, la ddp va s’éloigner de 0,
c’est-à-dire augmenter (en valeur absolue).
• La proposition c. est fausse. Si le gradient de concentration en K+ augmente, cela déclenchera
une augmentation de la ddp.
• La proposition d. est vraie. Si la production d’ATP diminue, il se peut que l’énergie dispo-
nible soit insuffisante pour approvisionner la Na/K ATPase, et que la ddp diminue.
83 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
UE 3 • Concours blancs 699
Corrigés
• La proposition b. est fausse. Lors du PA (phase de repolarisation, le K+ sort de la cellule.
• La proposition c. est vraie. pendant la repolarisation, le K + sort davantage que le Na+ ne
rentre dans la cellule.
• La proposition d. est fausse.
84 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b. est fausse. L’espace PR correspond à la conduction auriculo-ventriculaire.
• La proposition c. est fausse. La durée moyenne du cycle QRS est de 80 ms.
• La proposition e. est fausse. La repolarisation des oreillettes se produit durant la d épolarisation
ventriculaire et ne correspond pas à une onde visible.
85 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
C’est du cours !
86 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Par exemple, un sucre se dissout plus rapidement dans de l’eau
chaude car l’agitation moléculaire est plus grande.
• La proposition b. est vraie. Elle signifie une tendance vers l’équilibre des concentrations
dans les differents
´ compartiments.
• Les propositions c. d. et e. sont fausses. Il suffit de se souvenir de la loi de Fick.
87 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
→
−
Le flux diffusif Jd est donné par la loi de Fick :
→
− −−−→
Jd = −D S grad(C)
avec D = RTb (relation d’Einstein) où la mobilit é m écanique molaire b est donnée par :
1 1
b= = · (N = nombre d’Avogadro, η = viscosité, r = rayon)
N f N 6π η r
Plus la température est haute, plus les flux augmentent.
Le signe − dans la formule indique le sens vectoriel du transfert.
Les flux varient en sens inverse de la taille des molécules car le rayon r des mol écules est au
d énominateur.
88 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. En anurie, le sujet bloque la production d’urine. Il cesse donc
d’éliminer les ions H+ . En conséquence, ceux –ci s’accumulent (puisqu’il continue de s’ali-
menter normalement) et le bilan se positive.
• La proposition c. est vraie. En compensation de l’augmentation de la charge acide (H+), les
poumons augmentent leur élimination de CO2 pour maintenir un pH acceptable (entre 7, 35
et 7, 54).
• La proposition d. est fausse. On aura une acidose métabolique.
• La proposition e. est vraie. Les bicarbonates vont se lier avec les ions H+ qui s’accumulent
pour former de l’acide carbonique. Leur concentration diminue donc.
H2CO 3 H+ + HCO −3
acide carbonique ion hydrogène ion bicarbonate
700 Concours blancs • UE 3
90 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est vraie. Un homéotherme presente
´ une temp érature interne constante. En
conséquence il s’est affranchi des variations de température environnantes, et son métabolisme
ne dépend pas des conditions extérieures.
• La proposition b. est vraie. Vasoconstriction et Vasodilatation cutanée pour adapter la perte
de calories au niveau du tégument (peau).
• La proposition c. est vraie. La fusion peut augmenter la production de chaleur de 500%,
mais cela uniquement pendant quelques heures car les réserves en glycogène ne sont pas
inépuisables.
• La proposition d. est fausse. Il est possible de perdre de la chaleur par évaporation au niveau
respiratoire.
• La proposition e. est vraie. On considère qu’au repos, la d épense energ
´ étique due a` l’acti-
vité musculaire obligatoire (le cœur, le diaphragme par exemple) est négligeable.
91 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse.
En altitude, la pression diminue. Or, on voit sur le graphique que lorsque la pression diminue
(si elle est inférieure à 1 atm), la température de fusion augmente légèrement.
• La proposition b. est fausse. L’addition d’un soluté a` de l’eau va abaisser son point de
congélation car ∆θ = −KC osm . Ainsi, on met du sel sur les routes l’hiver pour éviter la for-
mation de plaques de verglas.
• La proposition c. est fausse. Entre 37 et 41◦ C, la conductivité thermique de l’eau décroı̂t.
En effet, pour les conductivités thermiques on a : λ = λ 0(1 + aθ) o ù θ est la température en
◦
K et a < 0.
• La proposition d. est vraie. Un proton H+ ne peut pas demeurer en solution sous cette forme.
Il s’associe forcément avec une molécule d’eau pour former un ion oxonium H 3O+ .
UE 3 • Concours blancs 701
Corrigés
La proposition c. est fausse. La concentration molale est définie par le rapport du nombre de
moles de solutés par la masse de solvant. Elle s’exprime en mol.kg −1 .
|
93
m
❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
o
c
t.
o
• Pour le glucosé 25% (c = 250 g/L), dans 60 cm 3 (= 0, 06 L) on a :
p
s
g
lo
mglucose = 250 × 0, 06 = 15 g.
.b
s
in
c
• Pour le glucosé 10% (c = 100 g/L), dans 10 cm 3 (= 0, 01 L) on a :
e
d
e
m
mglucose = 100 × 0, 01 = 1 g.
s
e
rd
o
16
s
e
• En tout, on a : m total = 16 g dans 70 cm3. Donc cglucose = 1 = 228, 6 g/L.
tr
e
0, 07
/l
:/
p
tt
h
|
94 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ ❑
m
✘ d. ✘e.
o
.c
s
• La proposition a. est fausse.
s
re
p
Une solution à 0, 9% (m/V) de NaCl a une concentration de 9 g.L−1 .
rd
o
.w
9
s
in
Or, la molarité de cette solution sera : M = = 0, 15 mol.L −1 0, 9 M.
c
e
58, 5
d
e
m
s
• La proposition b. est fausse.
e
rd
o
M NaCl = 58, 5 g.mol −1 donc m NaCl = 0, 9 × 58, 5 = 52, 65 g dans un litre, c’est- à-dire 1 kg de
s
e
tr
e
solution.
/l
:/
p
tt
947, 35
c
e
18
M
s
e
rD
95
o
❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
b
e
c
a
• La proposition c. est fausse. Ce sont des canaux de type T (pas de phase de plateau dans le
c
e
d
96 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
m
o
.c
La proposition a. est fausse. Ils comportent aussi bien les hyperpolarisations que les dépolarisations.
k
o
o
b
e
c
a
.f
w
97 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
w
w
|
• La proposition a. est fausse : ce sont les ATPases de type V. Celles de type P ne véhiculent
qu’un seul ion à travers la membrane.
• La proposition b. est vraie. La Na/K-ATPase peut par exemple fixer l’ouabaı̈ne, molécule
dont la structure de base est le cholestérol (c’est donc un stéroı̈de).
• La proposition c. est fausse : ce sont les ATPases de type P. Les ATPases de type V se
retrouvent à la surface de certains organites.
• La proposition e. est fausse. Cet item serait vrai pour l’oligomycine, mais l’azide bloque
le complexe IV de la chaine respiratoire mitochondriale, et non sp écifiquement l’ATPase de
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702 Concours blancs • UE 3
98 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
´
• La proposition c. est fausse. Il s’agit d’une ATPase qui consomme de l’energie.
• La proposition d. est fausse : c’est l’inverse.
• La proposition e. est fausse. La pompe à sodium le fait sortir (une pompe est inutile pour le
faire rentrer, puisque ce mouvement s’effectue selon son gradient de concentration).
99 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
La proposition b. est fausse : la perméabilit é du sodium est faible, et non nulle.
100 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a. est fausse. L’ADH augmente la réabsorption intestinale de l’eau.
• La proposition b. est vraie. Si la volémie diminue, la baisse de la diur èse conduit à conser-
ver plus de liquide dans le corps, et donc à compenser la baisse de volume plasmatique.
• La proposition d. est fausse. C’est une baisse de l’osmolalit é plasmatique qui stimule la
synthèse d’ADH.
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UE 4
Évaluation des méthodes
d’analyse appliqués aux
sciences de la vie
et de la santé
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
1. Outils mathématiques
Grandeurs physiques et mesures
1 Parmi les molarités suivantes, quelle est la plus faible ?
❑ a. 10 amol.L−1 ❑ b. 10−1 fmol.dm−3 ❑ c. 10−5 pmol.mm−3
❑ d. 10−2 nmol.m−3 ❑ e. 10−18 Emol.cm −3
D’après concours Dijon
UE4
❑ c. 1.10−15 mètre = 1 picomètre.
❑ d. Le travail W a pour équation aux dimensions : [W ] = ML2T −2 .
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est correcte.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon
1 2x2
6 Concernant la valeur de la dérivée de x − e 5 :
3
2 2x 5 2x
❑ a. 2x + e 5 . ❑ b. 2x + e 5 .
5 2
2x 2 2 2x 2 5
2 2
❑ c. e 5 x + 2x − ❑ d. e 5 x + 2x −
5 15 5 6
❑ e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
D’après concours Limoges
e1+x
7 On donne la fonction g( x) = définie pour x non nul. Indiquez la (ou les) proposi-
x
tion(s) vraie(s) :
ex
❑ a. On peut mettre g sous la forme g( x) = k où k est une constante.
x
ex k
❑ b. On peut mettre g sous la forme g( x) = + o ù k est une constante.
x x
❑ c. e est négligeable devant x lorsque x tend vers +∞.
x
10 Dans une certaine maladie grave, la fonction de survie à compter du diagnostic est
divisée par deux entre deux dates quelconques différant d’un an.
❑ a. La probabilité de survivre au moins un an après la diagnostic est 0, 5.
❑ b. Les patients décèdent sûrement dans les deux ans qui suivent le diagnostic.
❑ c. La probabilité de décéder dans les deux ans suivant le diagnostic est de 0, 875.
❑ d. Si l’on a survécu un an, la probabilit´e de survivre une année supplémentaire est
0, 5.
❑ e. Chaque jour, la probabilité de survivre une année supplémentaire est 0, 5.
D’après concours Rennes
11 Les primitives de x 1 + e2x peuvent s’écrire :
1 2 2x 1 2
❑ a. x + e + Cte. ❑ b. x − e2x + Cte.
2 2
1 1 2 1
2x 2x
❑ c. 1 + e (x − 1) ❑ d. x +e x−
UE4
2 2 2
❑ e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
D’après concours Limoges
12 Pour trouver une des solutions de (3t + 2) 2 dt, nous pouvons :
❑ a. Développer (3t + 2)2 et déterminer une des solutions à partir du résultat obtenu.
❑ b. Réaliser un changement de variable en remplaçant dans l’équation de départ
(3t + 2) par une variable u et consid érer que du = 3dt.
Une de ces solutions est égale à :
3 1
❑ c. (3t + 2)3 ❑ d. (3t + 2) ❑ e. (3t + 2)3.
2 9 D’après concours Limoges
15 Pour chacune des équations différentielles avec valeur initiale qui suivent, on propose
la solution. Indiquez la (ou les) proposition(s) exacte(s) :
dm
❑ a. m(t) = m0 e−kt pour : = −km avec m(0) = m0
dt
dm
❑ b. m(t) = e−kt pour : = km avec m(0) = 1
dt
r dm
❑ c. m(t) = 1 − e−kt pour : = r − km avec m(0) = 0 et r constante.
k dt
dm
❑ d. m(t) = m0 ekt pour : + km = 0 avec m(0) = m0
dt
dm
❑ e. m(t) = m0 ekt pour : − km = 0 avec m(0) = m0
dt
D’après concours Brest
16 La solution gen
´ érale de l’équation différentielle 2y − 6y − 4y = −16x est :
x g(x) = C1e x + C 2e2x − 4x − 6.
Quand, au temps initial on a y(0) = 0 et y(0) = 24, parmi les solutions propos ées pour la
solution de l’équation y(x), quelle est l’affirmation exacte ?
❑ a. 16e x − 22e2x − 4x − 6 ❑ b. −16e x + 22e 2x − 4x − 6
❑ c. −24ex + 24e 2x − 4x − 6 ❑ d. 24e x − 24e 2x − 4x − 6
❑ e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
D’après concours Limoges
UE4
π
tangente à la courbe en ce point fait un angle avec l’axe des abscises.
2
df dx
❑ b. Si f x) = ax alors
r
= a(r − 1)
f x
❑ c. Si la fonction f d épend de deux variables a et b, alors :
df ∂f ∂f
= da + db
f ∂a ∂b
da
❑ d. La différentielle de ln a est :
a
da
❑ e. La différentielle de log a est : × ln(10)
a
D’après concours Limoges
20 La capacité d’un certain type de condensateur, dont la géométrie est définie par deux
variables h 0 et b > 0 est donn ée par :
h
C(h, b) = 2πε0 2 avec π et ε 0 constantes positives fixées.
b
710 Énoncés • UE 4
2. Statistique descriptive
Statistique à une variable
21 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. La couleur des cheveux peut être définie par une variable qualitative ordinale.
❑ b. Le taux de cholestérol sanguin est une variable quantitative continue.
❑ c. Le nombre de pièces par logement est une variable quantitative discrète.
❑ d. Discrétiser une variable consiste à transformer une variable qualitative en va-
riable quantitative.
❑ e. La couleur des cheveux peut être définie par une variable qualitative nominale.
D’après concours Toulouse
24 On mesure le taux de globules rouges sanguin chez 50 sujets, chaque sujet étant prélevés
3 fois. On obtient 150 valeurs de taux de globules rouges. Quelles composantes de la varia-
bilité participent à expliquer la dispersion ?
❑ a. La variabilité intra-individuelle et la variabilité inter-individuelle, mais pas l’er-
reur de mesure puisque le taux de globules rouges sanguin a été mesuré 3 fois.
❑ b. La variabilité inter-individuelle, la variabilité intra-individuelle et la variabilité
analytique (l’erreur de mesure).
❑ c. La variabilité analytique (l’erreur de mesure) seule.
❑ d. La variabilité intra-individuelle seule.
❑ e. La variabilité inter-individuelle seule.
D’après concours Toulouse
UE4
❑ c. Un changement d’échelle ne modifie pas la variance.
❑ d. Si l’on ajoute 33 à toutes les valeurs de la variable, la variance est modifiée.
❑ e. Si l’on multiplie par 130 toutes les valeurs de la variable, la variance est multi-
pliée par 16 900.
D’après concours Dijon
28 On recense le nombre de lits d’hospitalisation par service. L’enquête porte sur 30 ser-
vices du CHU de Toulouse. Voici le tableau des nombres observés.
lits 5 8 10 12 15 16 18 20 22 24 28 30
services 2 3 2 2 3 2 1 6 1 3 2 3
À propos de la distribution du nombre de lits, quelles sont les propositions suivantes qui sont
vraies ?
❑ a. L’étendue est de 30. ❑ b. Le mode est égal à 30.
❑ c. La médiane est égale à 19. ❑ d. La médiane est égale à 18.
❑ e. On ne peut pas calculer la moyenne car il s’agit d’une variable quantitative
discrète.
D’après concours Toulouse
taille X 82 83 82 85 84 89 85 88
poids Y 8, 5 9, 2 10, 1 8, 8 10, 8 11, 0 11, 6 12, 4
On calcule le coefficient de corrélation lin éaire ρ(X, Y ) (arrondi au centieme)
` et la covariance
Cov(X, Y ) (arrondie au dixième). On obtient :
❑ a. r(X, Y ) = 0, 73 ❑ b. r(X, Y ) = 0, 66
❑ c. Cov(X, Y ) = 2, 1 ❑ d. Cov(X, Y ) = 2, 4
❑ e. Cov(X, Y ) = 30, 2
D’après concours Strasbourg
30 On étudie l’influence de la pollution sur le développement des poumons chez les jeunes
de 10 à 18 ans. Pour cela, on mesure le volume expiratoire forcé (VEF ) et la concentration
D en dioxyde d’azote pour un grand nombre d’individus. On obtient :
➣ pour VEF une moyenne de 4400 ml, avec un écart type estimé (ou déviation standard) de
225 ml ;
UE 4 • Énoncés 713
3. Probabilités
Probabilités ; probabilités conditionnelles
31 On s’intéresse aux familles de deux enfants susceptibles d’être atteints par une maladie
g énétique qui touche 1 garçon sur 2 et non les filles.
Si f = fille ; g = garçon sain ; m = garçon malade, quel est l’ensemble fondamental qui tient
UE4
compte de l’ordre dans la fratrie,
❑ a. {gg, g f , f g, f f }
❑ b. {gg, gm, mg, g f , f g, f f }
❑ c. {mm, m f , f m, f f , gm, mg}
❑ d. {gg, mg, gm, g f , f g, m f , f m, mm, f f }
❑ e. {gg, gm, m f , mm, g f , f f } D’après concours Lille
32 Une boı̂te d’ampoules contient n 1 ampoules d’un m édicament X et, suite à une erreur,
n 2 ampoules d’un médicament Y . On s’interroge sur l’expérience qui consiste à choisir une
ampoule dans cette boı̂te et noter le produit qu’elle contient. Pour que cette expérience soit
aléatoire, il faut nécessairement :
❑ a. A et B sont indépendants.
❑ b. A peut être inclus dans B.
❑ c. B peut être inclus dans A.
❑ d. A et B ne sont pas indépendants.
❑ e. On ne peut pas dire s’ils sont indépendants ou non.
D’après concours Toulouse
35 Dans une population donnée, la prévalence d’une maladie M 1 est 5 % et celle d’une
maladie M2 est 10 %. Les deux maladies sont supposees
´ indépendantes.
❑ a. 0, 05 ❑ b. 0, 125 ❑ c. 0, 20
❑ d. 0, 25 ❑ e. 0, 50
D’après concours Paris 7
1
38 On sait que la proportion d’admis dans une faculté est de ·
6
Cependant, l’admission dépend du travail fourni. Parmi les assidus (qui représentent 1 étudiant
1
sur 4) la probabilité d’admission est de ·
3
Quelle est la probabilité d’admission des non assidus ?
1 1 1 1 2
❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
6 3 9 12 3
D’après concours Paris 7
UE4
39 Dans une population de mères de nouveau-nés pr´ematur és, 30 % allaitent encore leur
nouveau-né à 3 mois et 70 % ne fument pas.
Sachant que, parmi les fumeuses, 10 % allaitent encore à 3 mois, calculez la probabilité pour
qu’une mère allaitant encore à 3 mois soit fumeuse.
❑ a. p = 0, 90 ❑ b. p = 0, 23 ❑ c. p = 0, 77 ❑ d. p = 0, 43
❑ e. p = 0, 10
D’après concours Tours
46 Dans une population, une maladie M présente une prévalence de 1 %. On choisit au ha-
sard un échantillon de 100 personnes dans cette population. On appelle X la variable aléatoire
d éfinie par le nombre de personnes malades dans cet échantillon.
❑ a. X suit une loi de Bernoulli.
❑ b. X suit une loi binomiale.
❑ c. L’espérance de X est 0, 01.
❑ d. La variance de X dépend de la taille de l’echantillon.
´
❑ e. La fréquence observ ée de la maladie a une espérance de 0, 1.
D’après concours Toulouse
UE4
une distribution de Poisson.
Lorsque 3 malades au plus se présentent, un médecin peut assurer seul leur prise en charge.
Lorsqu’il y a au moins quatre malades, un second médecin est mobilisé.
Déterminer la valeur de k pour que f puisse être considérée comme une densit é de probabilité
d’une variable aléatoire continue X .
1 1 1
❑ a. k = 0 ❑ b. k = −2 ❑ c. k = ❑ d. k = − ❑ e. k =
4 3 2
D’après concours Nantes
718 Énoncés • UE 4
50 On a testé les durées de vie de 400 tubes électroniques de même origine. La moyenne
de cette distribution est de 650 heures et l’écart type de 175 heures.
En faisant l’hypothèse de normalité de la dur ée de vie, quelle est la probabilité pour qu’un
tube extrait de cette distribution ait une durée de vie supérieure à 1000 heures (on approche
1, 69 par 2 ?
❑ a. 0, 5548 ❑ b. 0, 025 ❑ c. 0, 945 ❑ d. 0, 4452 ❑ e. 0, 155
D’après concours Nancy
51 Dans une population, la taille des individus est décrite par une variable al éatoire X
distribu ée selon une loi normale d’espérance (ou moyennne) 1, 70 m et d’écart type 0, 10 m.
On appelle Z la variable centrée réduite obtenue à partir de X .
53 Dans un centre de vacances, on suppose que la durée de séjour X (en jours) suit une loi
exponentielle de moyenne 5. Quelle proportion de séjours ont dur é plus de 5 jours (à 0, 02
près) ?
UE 4 • Énoncés 719
54 Un échographiste recontacte 100 femmes pour lesquelles il a commis une erreur sur le
sexe de l’enfant. On suppose que le délai de réponse à son courrier (qui est en moyenne de
30 jours) suit une loi exponentielle.
❑ a. 40 % (à 1 % près) des femmes auront répondu dans les 15 jours après l’envoi.
❑ b. 40 % (`
a 5 % pr ès) des femmes n’auront pas répondu dans les 30 jours après
l’envoi.
❑ c. 40 % (à 1 % près) des femmes qui n’auront pas répondu dans les 15 jours
répondront entre 15 et 30 jours après l’envoi.
❑ d. 40 % (à 5 % près) des femmes auront répondu entre 15 et 30 jours apr ès l’envoi.
❑ e. Il manque le paramètre de la loi exponentielle pour répondre.
D’après concours Paris 7
4. Statistique inférentielle
UE4
Estimation ; intervalles de confiance
55 Une estimation ponctuelle :
❑ a. est une estimation qui arrive à l’heure.
❑ b. est obtenue à partir des données de la population entière.
❑ c. est, dans le cas d’une proportion, obtenue par le rapport de la taille d’échantillon
sur le nombre de sujets présentant le caract ère d’intérêt.
❑ d. est, dans le cas d’une moyenne, obtenue par le calcul de la moyenne de
l’échantillon.
❑ e. ne devrait jamais être associée à une estimation par intervalle de confiance.
D’après concours Tours
Le dosage étant utilisé comme test, la concentration seuil de 12 ng/mL est utilisée pour dis-
criminer entre individus négatifs et positifs. Par conséquent, un individu dont la concentra-
tion est inférieure au seuil est déclaré négatif (−) et un individu dont la concentration est
supérieure au seuil est déclaré positif (+).
60 On prévoit d’effectuer une étude prospective afin d’étudier le taux de troubles cognitifs
graves (TCG) dans les 5 années qui suivent un accident vasculaire cérébral (AVC).
Dans une étude préliminaire au cours de laquelle on a suivi, pendant 5 ann ées, 30 patients
ayant présenté un AVC, 9 avaient déclaré des TCG.
En utilisant les données de l’étude préliminaire, on voudrait savoir combien il faut inclure de
patients ayant eu un AVC afin d’estimer, par un intervalle de confiance à 95 %, le taux de
survenue de TCG avec une précision de 2 %.
Quelle est la valeur approchée du nombre de sujets ?
❑ a. 30 ❑ b. 210 ❑ c. 2100 ❑ d. 4200 ❑ e. 42
D’après concours Lille
61 Pour connaı̂tre l’ état de stress d’une population, il est possible de soumettre les per-
sonnes a` un questionnaire dont les résultats sont fournis par une échelle numérique.
UE 4 • Énoncés 721
❑ a. 3 ❑ b. 28 ❑ c. 1, 75 ❑ d. 0, 11 ❑ e. 5, 30
D’après concours Lille
UE4
❑ d. Impossible à calculer car les variances ne sont pas égales.
❑ e. Impossible à calculer car le th éorème central-limite ne peut pas être appliqué.
D’après concours Lille
64 Un même test statistique est utilisé dans deux populations ind épendantes P1 et P2 pour
évaluer l’efficacité d’un m édicament.
Dans la population P1 , on on utilise un risque de première espèce égal à α 1, alors que dans la
population P2 ce risque vaut α2 .
Quelle est la probabilité que l’hypothèse nulle soit rejet ée à tort dans les deux populations ?
❑ a. Le minimum entre α1 et α2. ❑ b. Le maximum entre α 1 et α2.
α1 + α2
❑ c. α1 + α 2 ❑ d. ❑ e. α1 α2
2
D’après concours Lille
722 Énoncés • UE 4
Laboratoire M Laboratoire L
TS H 4 TSH > 4
TS H 4 70 8
TS H > 4 2 20
❑ a. p < 0, 02 si le risque α = 0, 02
❑ b. p = 0, 001
❑ c. p = 15
❑ d. p = 2, 131 si le risque α = 0, 05
❑ e. p < 0, 01
D’après concours Tours
UE4
La statistique du test paramétrique adapté vaut 4, 5. On conclut à une r éduction significative
du volume de la tumeur au risque 5%.
QCM n◦ 75 à 76 : On souhaite comparer les variances d’une variable aléatoire dans deux
groupes A et B. Les valeurs observées sont les suivantes :
nA = 10 s2A = 10, 2 ; nB = 13 s2B = 13, 2.
Le risque α est fixé à 5 %.
D’après concours Strasbourg
75 Pour faire cette comparaison de variances :
❑ a. Il faut calculer la différence des variances estimées.
❑ b. Il faut calculer le rapport des variances estimées.
❑ c. Il faut utiliser un test de Student avant de faire la comparaison.
❑ d. La valeur seuil est définie à partir d’une loi du χ 2 .
❑ e. Aucune de ces réponses n’est exacte.
77 On veut étudier la relation entre l’épaisseur d’un mélanome et la survie des patients 5
ans après le diagnostic initial de la tumeur. L’étude porte sur 30 patients. Aucun patient n’est
perdu de vue.
Parmi les 15 patients ayant un mélanome d’épaisseur > 1, 5 mm, 10 sont d écéd és.
Parmi les 15 patients ayant un mélanome d’épaisseur < 1, 5 mm, 3 sont d écédés.
UE 4 • Énoncés 725
QCM n◦78 et 79 : Une étude est menée chez 81 sujets dont le cholestérol est supérieur à 2
g/L. Après un an de traitement par un médicament hypocholestérolémiant H, on obtient les
résultats suivants :
Avant traitement : cholestérol = 2, 27 ± 0, 13 (x ± s)
Après traitement : cholestérol = 2, 12 ± 0, 15 (x ± s)
Différence = 0, 15 ± 0, 06 (x ± s)
D’après concours Lille
UE4
❑ a. Le médicament H est efficace.
❑ b. Le médicament H est inefficace.
❑ c. Le cholestérol avant traitement est égal au cholestérol apr ès traitement, aux
fluctuations aléatoires près.
❑ d. Le cholestérol avant traitement est plus élevé que le cholestérol apr ès traite-
ment, en tenant compte des fluctuations aléatoires.
❑ e. La différence entre le cholestérol avant traitement et le cholestérol après traite-
ment est non nulle, aux fluctuations aléatoires près.
79 Pour étudier l’efficacit é du médicament H, on fait un test de l’ écart réduit. Quelle est la
valeur de z (arrondie à la première décimale) ?
❑ a. 0, 5 ❑ b. 1 ❑ c. 2, 5 ❑ d. 9 ❑ e. 22, 5
QCM n◦80 à 83 : Une étude récente a été conduite pour évaluer l’impact du tabagisme
parental sur la pression artérielle systolique d’enfants en bas âge. La pression artérielle sys-
tolique moyenne était de :
➣ 100 mmHg (écart type : 7, 7 mmHg) chez 2274 enfants non exposés au tabagisme paren-
tal ;
➣ 101 mmHg (écart type : 8, 0 mmHg) chez 1411 enfants exposés au tabagisme parental.
On pose l’hypothèse nulle H0 comme étant l’absence d’association entre le tabagisme paren-
tal et la pression artérielle systolique moyenne. On suppose les conditions de validité du test
vérifiées.
D’après concours Grenoble
❑ a. 0, 05 ❑ b. 1, 96 ❑ c. 3, 84 ❑ d. 2274 + 1411 − 2
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
83 On peut conclure :
❑ a. à l’existence d’une différence statistiquement significative de la pression
artérielle systolique moyenne entre les enfants exposés (101 mmHg) et les en-
fants non exposés (100 mmHg) au tabagisme parental.
❑ b. qu’on ne met pas en évidence de différence statistiquement significative de la
pression artérielle systolique moyenne entre les enfants exposés (101 mmHg)
et les enfants non exposés (100 mmHg) au tabagisme parental.
❑ c. à l’existence d’une relation causale entre l’exposition au tabagisme parental et
l’augmentation de la pression artérielle systolique moyenne.
❑ d. que l’âge moyen diffère significativement entre les enfants exposés et les en-
fants non exposés au tabagisme parental.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
Test du χ 2
84 Le cours de statistique commence normalement à 8 h 00. On note X la variable al éatoire
représentant le retard (en secondes) avec lequel le professeur commence le cours. On fait
l’hypothèse H 0 selon laquelle X suit une loi normale de moyenne 180s et d’écart type 45 s.
Durant 10 ans, 300 observations de la variable X ont permis d’ établir le tableau :
traitement A B C
guéris 30 25 35
non guéris 70 75 65
UE4
❑ c. La valeur de la variable de décision est 9.
❑ d. On peut rejeter l’hypothèse les trois traitements ont la même efficacit é avec
α = 0, 05.
❑ e. On ne peut pas comparer les traitements.
D’après concours Lille
86 Dans une usine de 1000 personnes, 100 sont exposées à un produit chimique. Au cours
des visites médicales, on a recens é 15 % de personnes atteintes d’asthme. Parmi elles, 25
étaient exposées à ce produit chimique. Pour savoir si l’exposition au produit chimique est un
facteur de risque d’asthme, on réalise un test statistique du χ 2 avec un seuil de 5%.
❑ a. Le résultat du test permet de conclure : on rejette l’hypothese
` nulle avec un
risque de se tromper inférieur à 5 %.
❑ b. Le résultat du test permet de conclure : on ne rejette pas l’hypothèse nulle avec
un risque β de deuxième espèce de se tromper.
❑ c. Parmi les asthmatiques de cette usine, un sur six est exposé au produit chimique.
❑ d. La fréquence d’asthme est significativement supérieure, au risque α inférieur à
5 %, chez les personnes exposées au produit que chez les non exposés.
❑ e. Le produit chimique est responsable de l’asthme de travailleurs exposés.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon
91 On étudie sur 200 personnes l’association entre surpoids et hypertension. Dans cet
échantillon, on observe 8 % de personnes hypertendues et 20 % de personnes en surpoids.
Parmi les personnes en surpoids, 8 sont hypertendues.
UE4
On utilise un test avec un seuil de 5 % pour tester l’association entre hypertension et surpoids.
❑ a. Le test permet de conclure qu’il n’y a pas d’association significative entre sur-
poids et hypertension dans cet echantillon.
´
❑ b. On rejette l’hypothèse nulle avec un risque inférieur à 1 %.
❑ c. La statistique du χ2 est supérieure à 5.
❑ d. Le test du χ2 ne peut pas être utilisé.
❑ e. L’hypothèse nulle peut être formulée la prévalence d’hypertension n’est pas
différente chez les personnes ayant un surpoids et chez les personnes n’ayant
pas de surpoids .
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon
QCM n◦92 et 93 : On recherche s’il existe une éventuelle corrélation linéaire entre le poids
et la tension artérielle systolique chez les hommes de plus de 50 ans.
Pour ce faire, on a mesuré le poids (X exprimé en kg) et la tension artérielle (Y exprimée en
mmHg) chez 50 hommes de cette tranche d’âge. On obtient les résultats suivants :
les poids sont compris entre 75 et 115 kg ;
le coefficient de corrélation entre X et Y est r = 0, 5 ;
les moyennes observées sont : x = 95 kg et y = 130 mmHg ;
les écarts type observés sont : s X = 10 kg et sY = 20 mmHg ;
D’après concours Bordeaux, Pr R.Salamon
QCM n◦ 94 à 104 : Des chercheurs ont fourni des appareils de mesure de la tension artérielle
à domicile et envoyé des messages sur les téléphones portables pour rappeler les heures
de prise des médicaments (intervention) à des patients souffrant d’hypertension artérielle
sévère.
103 patients ont été inclus aléatoirement et suivis pendant une période de 12 mois.
Au moment de l’entrée dans l’étude, 51 avaient une tension artérielle contrôlée contre 52 qui
avaient une tension artérielle au-dessus des limites acceptées sous traitement.
À la fin des 12 mois d’étude, 63 avaient une tension artérielle contrôlée. Parmi ceux-ci, 17
avaient une tension artérielle non contrôlée à l’inclusion dans l’étude.
D’après concours Caen
1. Le premier objectif était d’évaluer la liaison entre l’intervention et le contr ôle de l’hyper-
tension.
95 Les conditions de validité de ce test sont vérifiées parce que (plusieurs réponses pos-
sibles) :
❑ a. n > 30
❑ b. La différence entre les groupes est grande.
❑ c. Les effectifs calculés sous H 0 sont supérieurs à 3.
UE 4 • Énoncés 731
UE4
❑ e. Le pourcentage de patients non-contrôlés dans la population dont est issu
l’échantillon avant l’intervention est inf érieur à 60, 1 au risque de 5%.
2. Le deuxième objectif de l’étude était d’étudier la liaison entre la prise de comprimés et la
tension artérielle à la fin de l’ étude.
Dans un sous-groupe incluant 30 des 103 patients, la consommation de traitements anti-
hypertenseurs (x, correspondant au nombre de comprim és avalés divisé par le nombre de
comprimés prescrits, en pourcentage) et la tension artérielle à la fin de l’étude (y, en mm de
mercure), que l’on considère toutes deux aléatoires, ont été mesurées. On donne :
x = 2379, 5 ; x2 = 192 895, 9 ; y = 4833, 3 ; y2 = 794 887, 2 ;
xy = 377 221, 5.
Les valeurs de X et de Y étudi ées dans l’échantillon varient de 60 à 99 % et de 111 à 204 mm
de mercure, respectivement.
103 Pour une tension artérielle de 182 en mm de mercure, quel pourcentage de prise d’an-
tihypertenseur peut-on prédire ?
❑ a. 71, 4 ❑ b. 69, 9 ❑ c. 58, 3 ❑ d. 86, 7 ❑ e. Autre réponse
104 Quel est le nombre de sujets nécessaires pour obtenir une estimation de la moyenne
de la tension artérielle dans cette population, avec une précision de ±10 mm de mercure et un
risque d’erreur de 5% :
❑ a. 4 ❑ b. 22 ❑ c. 86 ❑ d. 89 ❑ e. Autre réponse
QCM n◦ 105 à 108 : Un des effets secondaires d’un traitement d’une maladie pourrait être la
modification de la concentration d’une protéine dans le sang. Pour vérifier cette hypothèse,
on dose cette protéine avant et après le traitement sur un échantillon de 7 patients. On obtient
les résultats suivants (concentrations exprimées en g.L−1 ) :
numéro du patient 1 2 3 4 5 6 7
concentration 1, 05 0, 95 0, 90 0, 95 1, 00 0, 85 0, 95
avant traitement
concentration 1, 15 0, 75 0, 70 0, 85 0, 80 0, 95 0, 75
après traitement
106 Pour savoir si la concentration de la protéine est significativement modifi ée par le
traitement, on calcule l’expression correspondant au test adéquat. On obtient le résultat :
❑ a. 1, 87 ❑ b. 4 ❑ c. 39 ❑ d. 1, 57 ❑ e. 11
107 Pour savoir si la concentration de la protéine est significativement modifiée par le
traitement, la valeur seuil pour la région critique correspondant au test adéquat, au risque 5
% et en fonction de la taille de l’effectif, est la suivante :
❑ a. 2 ❑ b. 2, 45 ❑ c. 8 ❑ d. 1, 96 ❑ e. 3, 84
108 La conclusion du test réalisé pour savoir si la concentration de la protéine est signifi-
cativement modifiée par le traitement, est :
UE4
❑ a. Au risque β, le traitement ne modifie pas la concentration de la protéine.
❑ b. Au risque α = 0, 05, le traitement ne modifie pas la concentration de la protéine.
❑ c. Au risque β, le traitement modifie significativement la concentration de la pro-
téine.
❑ d. Au risque α = 0, 05, le traitement modifie significativement la concentration de
la protéine.
❑ e. La taille des échantillons ne permet pas de répondre.
110 On cherche à évaluer les performances d’un nouveau test T pour identifier les malades
atteints d’une maladie M .
Les vrais malades identifié comme non malades par le test T :
❑ a. Sont des vrais positifs. ❑ b. Sont des vrais négatifs.
734 Énoncés • UE 4
112 Dans une population, 2 % des sujets présentent le caractère X étudié. Un test diag-
nostique de lecture simplifiée est développé pour identifier ce caractère. Ce test est positif
pour 95 % des sujets qui présentent effectivement le caract ère X et pour 3 % des sujets qui ne
présentent pas le caract ère X .
❑ a. La sensibilité de ce test est 0, 95.
❑ b. La sensibilité de ce test est 0, 019.
❑ c. La sensibilité de ce test est 0, 39.
❑ d. La proportion de faux positifs est 0, 03.
❑ e. La spécificité de ce test est 0, 97.
D’après concours Limoges
QCM n◦113 à 115 : Un scanner peut être utilisé pour détecter des lésions des artères coro-
naires. Le résultat du scanner est soit artères coronaires normales , soit artères coronaires
anormales .
La sensibilité du scanner est de 95 %, tandis que sa spécificité est de 85 %.
D’après concours Lille
113 Quelle est la probabilité que le scanner soit anormal si les artères sont saines (absence
de lésion) ?
❑ a. 0 ❑ b. 1 ❑ c. 0, 05 ❑ d. 0, 85 ❑ e. 0, 15
114 On applique ce test à une population à risque moyen où la prévalence de la maladie
est x = 0, 30. Quelle est la valeur prédictive négative du scanner ?
❑ a. 0, 73 ❑ b. 0, 98 ❑ c. 0, 85 ❑ d. 0, 27 ❑ e. 0, 78
UE 4 • Énoncés 735
116 La figure ci-dessous représente deux courbes ROC caractérisant chacune un test diag-
nostique.
UE4
❑ a. On peut représenter une courbe ROC à partir d’un test diagnostique basé sur
une variable qualitative binaire.
❑ b. Les points B et C correspondent à des seuils différents de la variable utilisée
pour le test.
❑ c. Le test représent é par la courbe 1 permet de mieux classer les patients en ma-
lades ou non malades que le test représent é par la courbe 2.
❑ d. Concernant le test de la courbe 2, la spécificité sera plus faible pour le seuil
correspondant au point C que pour le seuil correspondant au point B.
❑ e. Il n’est pas possible d’avoir un test avec une sensibilité de 100 % et une
spécificité de 0 %.
D’après concours Toulouse
736 Énoncés • UE 4
|
m
(perte jusqu’à présent non significative, qu’elle qu’en soit la cause) et on suit l’acuité auditive
o
c
t.
o
sur une période de dix ans.
p
s
g
lo
On prend aussi un groupe témoin habitant dans un coin calme d’un village environnant.
.b
s
in
c
e
On dit que la chute de l’audition et significative au-delà d’une perte de 20 % sur cette période
d
e
m
de temps.
s
e
rd
o
s
On obtient le tableau suivant :
e
tr
e
/l
:/
p
tt
chute significative absence de chute significative total
h
|
m
o
.c
exposition A=5 B = 15 20
s
s
re
p
rd
non exposition C =? D = 42 ?
o
.w
s
in
c
total 13 ? ?
e
d
e
m
s
e
rd
❑ b. Rapidité de l’enquête.
w
|
s
in
c
❑ d. Coûts.
T
e
/L
m
o
QCM n◦121 à 124 : Une étude clinique est menée dans un service de cardiologie chez 200 pa-
tients souffrant de douleurs thoraciques, pour déterminer les caractéristiques diagnostiques
de l’électrocardiogramme (ECG) d’effort utilisé pour classer les patients comme atteints ou
non atteints de sténose coronarienne.
Le tableau ci-dessous présente les effectifs de patients classés selon le résultat de l’ECG
d’effort et la présence ou l’abscence de sténose coranienne diagnostiquée par l’examen de
UE4
référence.
Sténose présente Sténose absente
ECG d’effort positif 56 8
ECG d’effort négatif 50 86
Éléments d’épidémiologie
125 Concernant les enquêtes de type exposés-non expos´es :
❑ a. Une enquête de type exposés-non exposés compare la fréquence de l’exposition
chez les malades à celle chez les non malades.
❑ b. Une enquête de type expos és-non exposés compare la fréquence de la maladie
chez les expos´
es à celle chez les non expos és.
❑ c. Une enquête de type exposés-non exposés compare la fréquence de l’exposition
et la fréquence de la maladie.
❑ d. Une enquête de type expos és-non exposés s’appelle aussi une étude cas-
témoins.
❑ e. Une enquête de type exposés-non exposés s’appelle aussi une étude de cohorte.
D’après concours Bordeaux, Dr R.Salamon
126 Sur une période d’un an, dans une population bien définie, 300 femmes ont donné
naissance à des enfants pr ésentant des malformations congénitales. Elles ont ét é comparées à
900 femmes qui ont donné naissance à des enfants normaux pendant la même période.
Sur la base d’un questionnaire, on a tenté d’établir si ces femmes avaient ét é exposées à un
facteur infectieux pouvant être associé à la malformation de l’enfant.
❑ a. Il s’agit d’une étude de cohorte.
❑ b. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés.
❑ c. Il s’agit d’une étude rétrospective.
UE 4 • Énoncés 739
QCM n◦ 127 à 131 : Pendant 20 ans, on a suivi 150 enfants ayant fait un paludisme cérébral
pendant les premières années de leur vie (groupe 1). Parmi ce groupe, 40 ont présentés des
troubles neurologiques.
Un autre groupe de 20 enfants (groupe 2), n’ayant pas fait de paludisme cérébral a aussi été
suivi pendant 20 ans. Dans ce second groupe, 8 enfants ont présenté des troubles neurolo-
giques.
D’après concours Limoges
127 Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
❑ a. Il s’agit d’une étude de cohorte.
❑ b. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés.
❑ c. Il s’agit d’une étude rétrospective.
❑ d. Il s’agit d’une étude analytique.
❑ e. Il s’agit d’une étude cas-témoins.
UE4
128 Concernant l’incidence des troubles neurologiques chez les enfants ayant fait un pa-
ludisme cérébral :
❑ a. L’incidence cumulée est de 4, 0 %.
❑ b. L’incidence cumulée est de 26, 7 %.
❑ c. L’incidence annuelle moyenne est environ de 1, 3 %.
❑ d. L’incidence annuelle moyenne est environ de 0, 2 %.
❑ e. Aucune des affirmations a, b, c ou d n’est exacte.
129 Dans le groupe 1, la moyenne d’ˆage des enfants au moment de l’apparition des
troubles neurologiques était de 15 ± 5 ans alors qu’elle était de 25 ± 8 ans dans le groupe
2. On considère que l’âge d’apparition des troubles suit une loi normale.
❑ a. Il existe une plus grande dispersion des âges dans le groupe 2 que dans le groupe
1.
❑ b. Les âges d’apparition ne veulent rien dire, il n’y a aucun int érêt à les comparer.
❑ c. Il existe une différence significative au risque α = 0, 05.
❑ d. Le test de l’écart réduit ne peut pas être appliqué.
❑ e. Il n’existe pas de différence significative au risque α = 0, 05.
130 On souhaite évaluer s’il existe un lien entre la valeur d’un nouveau dosage (jamais
étudié) et l’apparition ou non des troubles neurologiques dans le groupe 1.
❑ a. On choisira de préférence un test non param étrique.
❑ b. Deux variables seront comparées, l’une est qualitative binaire, l’autre est
quantitative.
740 Énoncés • UE 4
Essais thérapeutiques
133 On souhaite planifier un essai thérapeutique randomis é, en double-aveugle et portant
sur deux groupes parallèles, dont l’objectif est de comparer l’efficacité de deux antibiotiques
A et B sur la distance parcourue pendant 6 minutes (considérée comme une variable continue)
par des patients ayant des problèmes respiratoires importants.
On suppose que la différence entre les distances moyennes parcourues sera de 50 mètres entre
les deux groupes de traitement et que l’écart type des distances est de 80 mètres.
On souhaite évaluer si les distances moyennes parcourues diffèrent entre les deux groupes A
et B à l’issue de la période de traitement. On arrondira à l’entier supérieur.
2σ2
Formule fournie avec le sujet : n = 2 (z α + z 2β) 2.
δ
❑ a. Il faut inclure 67 patients dans chaque groupe si l’on fixe α = β = 5 %.
❑ b. Il faut inclure 45 patients dans chaque groupe si l’on fixe α = 5 % et β = 10 %.
❑ c. L’hypothèse alternative est unilatérale.
❑ d. L’hypothèse nulle est unilatérale.
❑ e. Si l’on inclut 40 patients par groupe la puissance attendue est égale à 80 % pour
α fixé à 5 %.
D’après concours Nantes
UE 4 • Énoncés 741
QCM n◦135 à 141 : On réfléchit à une mesure de prévention innovante qui pourrait réduire
le risque de complications après une intervention chirurgicale.
On sait que le taux de complications de cette intervention est de 8 %. On espère, grâce à
cette mesure, le ramener à 4 %.
Pour faire la preuve de l’intérêt de cette mesure, on s’apprête à réaliser un essai clinique
UE4
auquel participeront des patients dont une moitié bénéficiera de la mesure, l’autre moitié
n’en bénéficiant pas.
On veut assurer à cette étude une puissance de 0, 8.
138 Il a été finalement décidé de réaliser une étude randomisée en incluant 412 patients.
Les résultats obtenus sont les suivants.
Sur les 206 patients ayant bénéficié de la mesure, 14 ont présenté une complication ; cela a
été le cas chez 16 patients n’ayant pas bén éficié de la mesure.
❑ a. Les proportions observées de complications diffèrent.
❑ b. On peut conclure que les risques de complications sont différents.
❑ c. On ne peut pas conclure que les risques de complications sont différents.
❑ d. On peut conclure que la mesure prévient les risques de complications.
❑ e. On peut conclure que la mesure ne prévient pas les risques de complications.
139 En réalité, on a not é au cours de l’étude le degré de sévérité (grave ou peu grave) des
complications présentées par les patients. Les résultats plus détaill és sont présentés dans le
tableau de contingence ci-dessous :
142 Une étude est en cours sur la survie de patients atteints de cancer ORL. La date
d’inclusion des patients dans l’étude correspond au début du traitement, consid érée ici comme
date d’origine de la survie.
Le patient A a été inclus le 1e février 2011. Il décède le 1 e fevrier
´ 2012.
Le patient B a été inclus le 3 février 2011. Il a été revu en consultation le 3 d écembre 2012.
IL était toujours vivant à cette date. Il doit cependant être revu en consultation au cours du
1 e trimestre 2013. L’étude ne sera pas encore termin ée à cette date car la date de point est
prévue au 1e juillet 2013.
❑ a. Le temps de participation du sujet A est de 12 mois.
❑ b. Le recul du sujet A est de 12 mois.
UE4
❑ c. Le sujet A est un perdu de vue.
❑ d. Le sujet B est un perdu de vue.
❑ e. Le sujet B est un exclu vivant.
D’après concours Tours
QCM n◦ 143 à 145 : À la suite d’un premier infarctus du myocarde, environ 10% des patients
font une rechute. La prise d’un anticoagulant pourrait permettre de réduire ce risque.
On met en place un essai clinique randomisé, en double aveugle, contre placebo, pour tester
l’addition d’un anticoagulant oral au traitement standard dans la prévention des rechutes.
Les patients seront inclus et suivis pendant un an, au bout duquel on comparera la proportion
de rechute (critère principal) entre les deux groupes (anticoagulant ou non).
Le test sera réalisé en utilisant le risque de première espèce habituel de 5%. Avec le traitement
standard, environ 10% des patients rechutent dans l’année qui suit un premier infarctus du
myocarde. Avec le nouvel anticoagulant, on espère un taux de 8% de rechute.
Pour le calcul du nombre de sujets nécessaire, on choisit de fixer la puissance de l’essai à
95%, et d’inclure le même nombre de patients dans chaque bras de l’essai.
Formule de calcul du nombre de sujets fournie
D’après concours Paris 6
143 À partir des seules données qui pr écèdent, cochez la ou les bonne(s) réponse(s).
❑ a. Si l’anticoagulant n’est pas efficace, il y a 95 chances sur 100 que l’on ne rejette
pas l’hypothèse nulle.
❑ b. Si l’anticoagulant est efficace, il y a 5 chances sur 100 que l’on rejette l’hy-
pothèse nulle.
744 Énoncés • UE 4
144 À partir des données précédentes, calculer le nombre de sujets nécessaires pour la
réalisation de l’essai. Au total, il faudra inclure :
❑ a. moins de 100 patients.
❑ b. entre 100 et 1 000 patients.
❑ c. entre 1 00 et 10 000 patients.
❑ d. entre 10 000 et 100 000 patients.
❑ e. plus de 100 000 patients.
145 L’essai est finalement réalisé avec 10 000 patients répartis au hasard en 2 groupes de
5 000. Au bout d’un an, le pourcentage de rechute dans le groupe recevant l’anticoagulant est
9, 1% et il est 10, 7% dans le groupe recevant le placebo.
❑ a. La valeur absolue du paramètre du test est supérieure à 1, 96.
❑ b. Le degré de signification est p < 1%.
❑ c. Il y a 1 chance sur 100 pour que le nouvel anticoagulant soit inefficace.
❑ d. On n’a pas mis en évidence que le nouvel anticoagulant réduisait la fréquence
des rechutes.
❑ e. L’anticoagulant réduit la fréquence des rechutes, au risque 5%.
6. Informatique médicale
UE4
❑ a. Analyser les causes de décès.
❑ b. Réaliser des études épidémiologiques.
❑ c. Préciser le champ des recherches cliniques.
❑ d. Comparer l’espérance de vie.
❑ e. Surveiller les dépenses de santé.
D’après concours Nantes
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
Concours n ◦ 1 (durée 1 h)
1 Le pH d’une solution d’acide faible est calculé selon la formule suivante :
1 1
pH =
pKa − log[A].
2 2
Sachant que la solution a un pH égal à 4 et un pKa égal à 4, 7, parmi les solutions propos ées
pour le calcul de la concentration (en mole.L−1 ) de l’acide [A], quelle est l’affirmation exacte ?
❑ a. 0, 2. ❑ b. 5 × 10−4 . ❑ c. 5, 0. ❑ d. 0, 15.
❑ e. Aucune des affirmations précédentes n’est exacte.
D’après concours Limoges
2 La période T d’un pendule pesant simple peut s’exprimer sous la forme :
L
T = 2π ·
g
Dans le cas d’un pendule où L = 0, 20 m, une mesure sommaire de la période permet d’obte-
nir T = 0, 90 s. L’incertitude sur L est de 0, 005 m et l’incertitude relative sur g est de 0, 021.
T 1 L 1 g
❑ a. L’incertitude relative est : = − ·
T 2 L 2 g
T 1 L 1 g
❑ b. L’incertitude relative est : = 2π + ·
T 2 L 2 g
❑ c. L’incertitude relative sur L est égale à 0, 025.
❑ d. L’incertitude relative sur T est égale à 0, 023.
❑ e. L’incertitude relative sur T est égale à 0, 14.
D’après concours Limoges
UE4
6 Parmi les femmes de cette population, deux femmes sont tirées au hasard. Quelle est la
probabilité que l’une soit atteinte de PR et l’autre non atteinte de PR ?
❑ a. 7, 872 pour mille. ❑ b. 7, 936 pour mille. ❑ c. 15, 808 pour mille.
❑ d. 15, 872 pour mille. ❑ e. 15, 936 pour mille.
7 Parmi les femmes de cette population, cent femmes ont été tirées au hasard. Concernant
l’effectif observé N 0 de femmes atteintes de PR dans cet échantillon :
❑ a. La distribution de N0 suit approximativement une loi normale.
❑ b. E (N0 ) = 0, 8 ❑ c. P(N0 = 0) = 0, 448.
❑ d. écart type (N0) = 0, 89. ❑ e. P N0 E (N 0) > 0, 5.
8 Parmi les femmes de cette population, on tire un échantillon de n femmes. Pour quelle(s)
valeur(s) de n la probabilite´ de n’observer aucun cas de PR est inférieure ou égale à 5% ?
❑ a. n = 480 ❑ b. n = 460 ❑ c. n = 375 ❑ d. n = 340 ❑ e. n = 290
9 Parmi les femmes d’une autre population, on tire un échantillon de n = 90 femmes.
Aucun cas de PR n’est observé.
Concernant l’estimation de la fréquence p de la PR chez les femmes de cette population :
❑ a. La limite supérieure de l’intervalle de confiance de p, au risque α de 5% est
égale à 0.
❑ b. La longueur totale de l’intervalle de confiance de p, au risque α de 5% est égale
à 0, 04.
❑ c. La limite supérieure p s de l’intervalle de confiance de p, au risque α de 5% est
donnée par la relation : (1 − p s) n = α.
748 Concours blancs • UE 4
12 On a évalué les performances d’un test diagnostique A par une étude cas-t émoin dans
la population X . Les résultats sont fournis dans le tableau ci-dessous.
UE4
❑ a. Au risque de 5%, la valeur seuil lue dans la table de la variable normale centrée
réduite pour un test unilatéral est 1, 645.
❑ b. Au risque de 5%, la valeur seuil lue dans la table du χ2 de Pearson pour un test
bilatéral est 2, 71.
❑ c. On montre une différence significative entre les pourcentages au risque de 5%
pour un test unilatéral.
❑ d. On montre une différence significative entre les pourcentages au risque de 1%
pour un test bilatéral.
❑ e. On montre une différence significative entre les pourcentages au risque de 5%
pour un test bilatéral.
QCM n◦ 15 et 16 : Dans une étude, on a analysé l’effet d’un exercice quotidien pendant la
grossesse sur le poids de l’enfant à la naissance. L’échantillon est divisé en deux groupes :
groupe A : pas d’exercice, groupe B : 60 min d’exercice deux fois par semaine.
Les résultats sont les suivants :
groupe A : moyenne 3000 g, somme des carrés des écarts à la moyenne (SCE) 1000 g2
groupe B : effectif 11, moyenne 3200 g.
Pour comparer les variances dans les deux populations, on a calculé la statistique F à 10 et
20 degrés de liberté et obtenu F = 2, 5.
On a également réalisé un test de Mann-Whitney-Wilcoxon qui se révèle significatif.
D’après concours Nancy
17 On veut mesurer le volume V d’un morceau de fer parallélépipédique par deux méthodes :
➣ à l’aide d’une règle dont la précision maximale est de 0, 5 mm.
On trouve L = 2, 8 cm ; l = 1, 45 cm et h = 5, 75 cm. Le volume obtenu, produit de ces trois
valeurs, est donc 23, 3 cm3 . L’incertitude sur le volume sera évaluée par la méthode de la
différentielle totale exacte.
➣ en plongeant le morceau de fer dans une éprouvette graduée contenant de l’eau.
L’augmentation de volume mesurée est de 22, 5 cm3 (à 0, 5 cm 3 près).
❑ a. L’incertitude avec la première méthode est de 0, 05 cm 3.
❑ b. L’incertitude avec la première méthode est de 1, 0 cm3.
❑ c. L’incertitude avec la première méthode est de 1, 4 cm3.
❑ d. La première méthode est plus précise que la seconde.
❑ e. La seconde méthode est plus précise que la première.
D’après concours Paris 6
UE4
19 La quantité de poussière dans l’atmosphère peut être estimée à l’aide d’un ultramicroscope.
Un tr ès petit volume d’air est éclairé par un rayon lumineux et l’observateur compte le nombre
de particules vues. En répétant un grand nombre de fois l’expérience, on détermine la quan-
tité de poussière par centimètre cube.
Les résultats suivants ont ét é obtenus :
Nombre de particules 0 1 2 3 4 5 6
Effectifs observ és 38 76 89 54 20 19 4
UE4
administration est modélisée par une équation de la forme y + ky = 0 où y est la valeur de
la fonction f , y sa dérivée à tout instant t (t ∈ R) et k une constante non nulle.
D’après concours Caen
32 À la suite d’une offre d’emploi, 500 candidats se sont présentés, mais 379 n’ont pas été
acceptés parce que leur taille n’atteignait pas le minimum imposé h.
Sachant que les tailles se r épartissent normalement autour de la valeur moyenne 171, 5 avec
un écart type égal à 5 cm, quelle est la valeur de h ?
❑ a. 167, 5 cm ❑ b. 175, 0 cm ❑ c. 173, 5 cm ❑ d. 176, 5 cm ❑ e. 172, 5 cm
D’après concours Nancy
Sujet 1 2 3 4 5 6 7
Avant R 86 92 92 104 94 92 102
Après R 85 90 93 98 92 87 98
Les conditions d’utilisation d’un test paramétrique ne sont pas remplies.
D’après concours Tours
UE4
35 Le résultat obtenu pour la statistique de test est :
12, 5 12, 5 1, 5
❑ a. √ = 4, 72 ❑ b. √ = 2, 11 ❑ c. √ = 0, 57 ❑ d. 26, 5
7 35 7
❑ e. 1, 5
36 L’étude rétrospective est une étude dans laquelle :
❑ a. L’exposition est mesurée avant que la maladie ne survienne.
❑ b. La maladie est mesurée alors que l’exposition est dej´ à survenue.
❑ c. L’exposition est mesurée alors que la maladie est déjà survenue.
❑ d. La maladie est mesurée alors que l’exposition n’est pas encore survenue.
❑ e. On calcule un risque relatif (RR).
D’après concours Nancy
39 Le graphique ci-dessous représente la distribution des résultats possibles d’un test diag-
nostique chez les personnes Non-malades (courbes de gauche) et les personnes Ma-
lades (courbes de droite).
Les personnes présentant un test supérieur à une valeur seuil sont considér ées comme posi-
tives au test, tandis que celles pr ésentant un résultat inf érieur au seuil sont considérées comme
n égatives au test.
Le déplacement du seuil vers la droite conduit à sélectionner un seuil plus élevé, tandis que
le déplacement du seuil vers la gauche conduit à sélectionner un seuil plus bas.
QCM n◦ 40 à 46 : En greffe rénale, un essai clinique va être mis en place au CHU de Nantes
pour comparer la supériorité de l’ATG (Anti-Thymocyte-Globulins) par rapport à un trai-
tement de référence (anti-IL-2R, anti-interleukin-2 receptor)) pour prévenir un retard au
démarrage du greffon.
Il s’agira d’une étude en deux groupes parallèles (ATG versus anti-IL-2R) avec attribution
des traitements par tirage au sort. Le retard au démarrage du greffon est une variable binaire,
un retard étant défini, comme le besoin d’au moins une séance de dialyse après la greffe. Ce
retard est une complication post-opératoire. Ce projet de nouvelle étude nantaise est basé sur
des résultats issus d’une ancienne étude utilisant une cohorte observationnelle prospective.
Ces anciens résultats sont présentés dans le tableau suivant :
UE4
pas de retard 63 77 140
retard 51 36 87
totaux 114 113 227
40 À partir de ces résultats, quelle est la valeur du rapport de cotes (ou OR pour Odd Ra-
tio) associé à l’effet du traitement ? (une seule réponse)
❑ a. OR = 0, 56 ❑ b. OR = 0, 47 ❑ c. OR = 1, 52 ❑ d. OR = 2, 52
❑ e. Aucune réponse n’est correcte
41 Que peut-on dire à partir de l’OR calculé dans cette étude ? (une seule r éponse)
❑ a. L’OR est inférieur à 1, on observe une diminution du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
❑ b. L’OR est inférieur à 1, on observe une augmentation du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
❑ c. L’OR est supérieur à 1, on observe une augmentation du risque de retard au
démarrage du greffon pour les patients de cette étude qui reçoivent de l’ATG
par rapport à ceux qui reçoivent de l’anti-IL-2R.
❑ d. L’interprétation d’un OR n’a aucun intérêt dans ce type d’étude.
❑ e. L’OR est égal a` 1, il n’y a pas d’association.
758 Concours blancs • UE 4
45 Quel(s) argument(s) justifie(nt) la nouvelle étude proposée à Nantes par rapport à l’an-
cienne étude ? (une ou plusieurs r éponses)
❑ a. À partir de données observationnelles, il est très vraisemblable que le profil des
patients recevant de l’anti-IL-2R soit différents de celui des patients sous ATG,
ce qui peut être à l’origine de nombreux biais de confusion.
❑ b. Les données issues de cohortes ne sont pas représentatives des patients soignés
au quotidien.
❑ c. Les données prospectives ne sont pas de bonne qualité.
❑ d. Un essai dont l’attribution du traitement est réalisé par tirage au sort permet de
mieux assurer la comparabilité initiale des deux échantillons.
❑ e. Aucune réponse n’est correcte.
UE 4 • Concours blancs 759
❑ a. 215
❑ b. 356
❑ c. 30 ou que les effectifs théoriques soient supérieurs a` 5
❑ d. 74
❑ e. Aucune réponse n’est correcte.
QCM n◦ 47 à 50 : On dispose de 5 pièces de monnaie. On lance 1000 fois de suite les 5 pièces
et on s’intéresse pour chaque lancer au nombre de faces obtenu. Les résultats sont consignés
dans le tableau ci-dessous et constituent notre échantillon d’étude.
Nombre de faces 0 1 2 3 4 5
ni 38 144 342 287 164 25
D’après concours Paris 11
UE4
47 Dans l’hypothèse où, pour chaque pièce, les probabilités d’obtenir le côté pile et le côté
face à la suite d’un lancer sont identiques, quelle est la loi de probabilité associ ée à la variable
nombre de faces dans cet échantillon ? (réponse la plus pr écise)
Corrigés
1. Outils mathématiques
Grandeurs physiques et mesures
1 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Exprimons toutes les mesures dans la même unité : mol.L−1 .
Le préfixe a se lit atto et signifie 10−18. La mesure de a. s’ écrit donc : 10 −17 mol.L−1 .
Le préfixe f se lit femto et signifie 10−15 . Comme 1 dm 3 = 1 L, la mesure de b. s’écrit : 10−16
mol.L−1 .
Le préfixe p se lit pico et signifie 10−12 . Comme 1 mm −3 = 10 6 L, la mesure de c. s’écrit :
10−11 mol.L −1.
Le préfixe n se lit nano et signifie 10 −9 . Comme 1 m −3 = 10−3 L, la mesure de d. s’écrit :
10−14 mol.L −1.
Le préfixe E se lit exa et signifie 1018 . Comme 1 cm−3 = 10 3 L, la mesure de e s’écrit : 103
mol.L−1 .
2 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Dans le systeme
` international, l’unité de masse est le kg ; la r éponse a. est donc fausse.
Les 7 grandeurs fondamentales sont : masse, longueur, temps, intensité du courant électrique,
température, quantité de matière, intensité lumineuse. La réponse b. est donc fausse.
Le préfixe pico signifie 10−12 . La réponse c. est donc fausse.
Le travail W (unit é : le joule) a bien pour équation aux dimensions [W ] = M.L2 .T −2 .
3 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les unités fondamentales du syst ème international sont : le kilogramme (masse), le m ètre
(longueur), la seconde (temps), l’ampère (intensité de courant électrique), le kelvin (température),
la mole (quantité de matière) et le candela (intensité lumineuse).
1 kg−1 .m 3 = 10−3 g−1 .10 6 cm3 = 103 g−1 . cm3
1 eV ≈ 1, 6 × 10 −19 J ; 1 J = 1 kg.m2.s −2 ; 1 Pa = 1 kg.m −1 .s−2
4 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Vous devez savoir que [F ] = M.L.T −2 car une force est le produit d’une masse et d’une
accélération.
Fd 2
De G = on d éduit l’équation aux dimensions :
mm
[G] = M.L.T−2 .L2 .M−2 = M −1.L3 .T−2 .
762 Corrigés • UE 4
5 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
C’est du cours de terminale.
6 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Dans la dérivation du produit et de l’exponentielle, l’exponentielle reste en facteur. Vous pou-
vez donc éliminer immédiatement les propositions a. et b.
Le calcul donne :
2 1 2 2
2x 2x 2 2
e (2x) + x −
5 =e 5 x + 2x − , ce qui est la proposition c.
3 5 5 15
7 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
1
e ×e x
ex
On peut écrire : g(x) = = e × , ce qui valide la proposition a.
x x
ex
On sait que lim = +∞, ce qui valide les propositions d. et e.
x→+∞ x
8 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
25 2 3 25
De V (r) = (3r − r ) on déduit : V (r) = (6r − 3r 2).
π π
On a V (r) = 0 pour r = 2, ce qui permet de répondre.
En dehors du temps du concours, vous pouvez démontrer qu’il s’agit bien d’un maximum avec le
tableau de variation de V .
9 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
1 1
On cherche k tel que e −µkL = en sachant que e −µL = ·
100
10
1 1
k k
−µL k
On a donc : = e = ou encore : 10 −2 = 10−1 = 10 −k.
100 10
En écrivant l’égalité des logarithmes décimaux des deux membres, on en déduit k = 2.
10 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Si S (t) est la fonction de survie à la date t (exprimée en annees),
´ l’ énoncé dit que
1
S (t + 1) = S (t) pour tout t. Les propositions a., d. et e. sont donc exactes.
2
1 1
On a S (t + 2) = S (t + 1) = S (t). La probabilité de décéder dans les deux ans est donc de
2 4
1
1 − = 0, 75. Les propositions b. et c. sont fausses.
4
11 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Vous
pouvez
dériver les fonctions proposées pour savoir si l’une d’entre elles a pour dériv ée
2x
x 1+e .
UE 4 • Corrigés 763
Corrigés
2x
2x x2
x 1 + e dx = x dx + x e dx = + x e 2x dx.
2
En intégrant par parties :
u(x) = x ; v (x) = e2x
1 2x
u(x) = 1 ; v( x) = e
2
on obtient :
2x x 2x 1 2x x 1
x e dx = e − e dx = e2x − e 2x + Cte.
2 2 2 4
C’est donc l’affirmation d. qui est exacte.
12 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• Avec la méthode de la proposition a. :
2
(3t + 2) dt = 9t2 + 12t + 4 dt = 3t 3 + 6t2 + 4t
13 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition b. est la définition de la valeur moyenne de f sur [a; b].
On passe à la proposition c. avec deux changements de signe, ce qui donne la même valeur.
0
1 1 0
(2x − 5x4 ) dx = x 2 − x5 −2 = −18.
0 − (−2) −2 2
En dehors du temps du concours, le tableau de variation de f montre que la fonction est négative sur
[−2; 0]. Sa valeur moyenne est donc négative.
Équations différentielles
14 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La solution générale de l’équation complète est égale à la somme de la solution gén érale
de l’équation sans second membre (ou équation homog ène associée) et d’une solution parti-
culière de l’équation complète.
La solution générale de l’ équation sans second membre n’apparaı̂t pas dans les propositions
a. et b. Il faut donc les éliminer.
Pour savoir si une des propositions c. ou d., vous pouvez :
M M
➣ essayer les fonctions e−Kt et − e−Kt ,
a+K a+K
➣ rechercher une solution particulière de l’équation complète avec une éventuelle formule
de cours,
764 Corrigés • UE 4
soit solution.
On calcule : N (t) = C (t) eat + aC(t) eat . On reporte dans l’équation complète.
Comme on sait que les termes en C(t) vont disparaı̂tre, le jour du concours on écrit : C (t) =
−M e−(a+M)t.
M
En intégrant, on a : C(t) = e−(a+M)t , et enfin en revenant à N (t) = C(t) eat :
a+K
M
N ( t) = e −Kt .
a+K
15 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
dm
Si a est une constante, vous savez que la solution g énérale de = am est de la forme
dt
m(t) = K eat .
On en déduit que les propositions b. et d. sont fausses et (en utilisant la condition initiale)
que les propositions a et e sont exactes.
Pour la proposition c., l’équation différentielle homogène associée admet la solution gén érale
m(t) = K e−kt.
r
La constante est solution particulière.
k
r
La solution générale de l’équation propos ée est donc m(t) = + K e −kt .
k
r
La condition initiale m(0) = 0 conduit à K = − ce qui valide la r éponse c.
k
16 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Observez tout d’abord que toutes les fonctions proposées sont bien de la forme gén érale
(donnée) des solutions. Il reste à v érifier si elles respectent, ou non, les conditions initiales
indiquées.
La fonction proposée en a. vérifie y(0) = −12. Il faut donc l’éliminer.
La fonction proposée en c. vérifie y(0) = −6. Il faut donc l’éliminer.
La fonction proposée en d. vérifie y(0) = −6. Il faut donc l’ éliminer.
La fonction proposée en b. vérifie y(0) = 0. Sa d érivée est y (x) = −16e x + 44e 2x − 4, ce qui
donne y(0) = 24. Elle vérifie bien les conditions initiales.
UE 4 • Corrigés 765
Corrigés
l’ équation.
On résout d’abord l’equation
´ ´ : 2y − 6y + 4y = 0.
homogène associee
L’équation caractéristique 2r 2 − 6r + 4 = 0 a deux racines réelles distinctes r1 = 1 et r2 = 2. La
solution générale de l’ équation homogène est donc de la forme : C1 ex + C2 e2x .
Comme le coefficient de y n’est pas nul et que le second membre est un polynôme de degr é 1, on peut
chercher une solution particulière de l’équation complète sous la forme d’un polynôme de degré 1 :
y( x) = ax + b, y ( x) = a, y ( x) = 0. On a donc :
4a = −16
a = −4
∀ x − 6a − 4(ax + b) = −16x ⇐⇒ ⇐⇒
−6a + 4b = 0 b = −6
17 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La proposition a. est fausse. Elle serait vraie (en encombrant votre m émoire pour peu d’intér êt)
4e5t
avec u(t) = ·
2y 1 (t)
L’équation étant linéaire, la proposition b. est vraie.
−3 t
La solution g énérale de l’ équation sans second membre associée est K e 2 où K est une
constante réelle quelconque.
Pour déterminer une solution particulière de (E ), on peut introduire une fonction K (t) telle
3
que y(t) = K (t) e− 2t soit solution de (E ). Après calculs et simplifications, il reste :
3 13 4 13 t
2K (t) e− 2t = 4e 5t ⇐⇒ K (t) = 2 e 2 t ⇐⇒ K (t) = e2
13
La solution générale de (E ) est alors :
4 5t 3
e + K e − 2t
y g ( t) =
13
8
Avec la condition initiale y(0) = 0, on obtient K = − soit :
13
4 5t 3
y(t) = e − e− 2t .
13
18 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est exacte. On dit souvent que la tangente est verticale.
• La proposition b. est fausse. Sans état d’ âme sur le domaine de d éfinition, écrivez ln f =
df dx
ln a + r ln x puis =r ·
f x
• La proposition c. est fausse. Le second membre est égal à d f .
766 Corrigés • UE 4
19 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
∂f ∂f
Pour de petites variations on a toujours ∆ f ≈ ∆x + ∆y soit ici :
∂x ∂y
∆f 2
∆ f ≈ e x y2 ∆x + 2ex y ∆y puis ≈ ∆x + ∆y.
f y
∆f
Autour du point (x = 0, y = 2) on a la variation relative ≈ ∆x + ∆y.
f
Comme f (0, 2) = 4, on a aussi la variation absolue ∆ f ≈ 4 ∆x + 4 ∆y.
20 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La différentielle de C s’ écrit :
∂C ∂C 1 h
dC = dh + db = 2πε0 2 dh − 4πε0 3 db.
∂h ∂b b b
La proposition a. est donc fausse.
1
• Si b est fixée, on a db = 0 et ∆C ≈ 2πε 0 ∆h ce qui n’est pas nécessairement petit. La
b2
proposition b. est donc fausse.
• Si h = 0, on a dh = 0 et ∆C ≈ 0, ce qui est la proposition c.
1 h
• La variation ∆C ≈ 2πε 0 2
∆h − 4πε 0 3 ∆b n’est pas nécessairement petite. La proposition
b b
d. est donc fausse.
1 ∆C ∆h
• Si b est fixée, on a db = 0 et ∆C ≈ 2πε 0 2
∆h, puis ≈ ce qui est voisin de 0 pour
b C h
h très grand. La proposition e. est donc exacte.
2. Statistique descriptive
Statistique à une variable
21 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La couleur des cheveux est une variable qualitative. Elle n’est pas ordinale car il n’y a de
hiérarchie entre les couleurs.
Le taux de cholestérol sanguin est une variable quantitative puisque les observations sont des
nombres. On préfère la penser comme continue, bien que les mesures avec un appareil ne
peuvent pas être infiniment précises.
Comme l’indique le mot, discrétiser c’est rendre discrète (valeurs isolées) une variable quan-
titative continue. C’est ce qu’on pourrait faire pour le cholest érol sanguin en choisissant, par
UE 4 • Corrigés 767
Corrigés
22 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La glyc émie peut prendre n’importe quelle valeur dans un certain intervalle de valeurs posi-
tives. Elle est donc continue.
En dehors du temps du concours, si les mesures sont toutes arrondies à 10 −1 comme 0, 8, 0, 9 . . . on
peut rendre la variable discrète.
23 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les 4 modalités ne sont pas des nombres : la variable statistique est donc qualitative.
Mais ces modalités peuvent être classées de façon naturelle selon l’intensité de la douleur. Il
s’agit donc d’une variable ordinale.
24 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les fluctuations entre les 3 mesures associ ées à un m ême individu constituent la variabilité
intra-individuelle.
Les fluctuations entre les 50 sujets constituent la variabilité inter-individuelle.
La variabilite´ analytique (l’erreur de mesure) provient de l’instrument de mesure et de l’operateur.
´
Ces trois variabilités sont pr´
esentes (r éponse b.). Mais dans quelles proportions ?
25 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La proposition a. est fausse. L’unité de la variance est le carré de l’unité de la variable.
C’est pour ceci qu’on donne un nom à la racine carrée de la variance (écart type) car on retrouve alors
l’unité de la variable etudi
´ ée.
26 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Un caractère statistique discret prend des valeurs isolées, pas forcément entières.
Comme leur nom l’indique, les quartiles partagent la s érie ordonnée en 4 groupes de même
effectif.
Dans la proposition d., il faut comprendre 3 valeurs d’effectif maximal, ou 3 classes de den-
768 Corrigés • UE 4
27 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Il existe plusieurs variantes pour représenter un caract ère quantitatif par un box-plot (ou boı̂te
de dispersion, ou boı̂te à moustaches, ou diagramme de Tucker). La variante présentée dans
l’énonce´ et la plus classique. Elle comporte les valeurs extrêmes et les quartiles. mais la
moyenne n’y est pas.
28 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’étendue (différence des valeurs extrêmes) est égale à 30 − 5 = 25.
Le mode (effectif maximal) est égal à 20.
La m édiane (borne de séparation en deux effectifs égaux) est entre 18 et 20. Par convention,
on choisit le milieu 19 de l’intervalle.
On pourrait calculer la moyenne puisque le caractère étudié est quantitatif.
29 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Si vous pouvez avoir un QCM de ce type, vous avez sûrement l’autorisation d’avoir une cal-
culatrice collège. Choisissez alors un modèle qui possède les fonctions qui suivent.
Sélectionnez dans votre calculatrice le mode 2 var , ou y = ax+b , ou . . .
Rentrez les couples (82; 8, 5) . . . Demandez le coefficient de corrélation linéaire :
r(X, Y ) ≈ 0, 66147.
Cov (X, Y )
Pour obtenir la covariance, comme r(X, Y ) = faites le produit :
σ(X ) σ(Y )
Cov (X, Y ) = r(X, Y ) × σ(X ) × σ(Y ).
Attention, il s’agit des écarts type (σ x ou σn ou . . .) et pas des écarts type estimés (s x ou σn−1
ou . . .). On obtient :
Cov (X, Y ) = 2, 1.
Cov (X, Y )
Vous pouvez aussi utiliser a = mais il serait maladroit de revenir à la définition.
Var (X )
30 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Remarquez immédiatement que r est négatif, donc aussi la covariance, ainsi que le coefficient
directeur de la droite de régression. Vous pouvez donc éliminer les réponses a. et d.
Comme la doite de régression passe par le point moyen, son équation est de la forme (VEF −
4400) = a(D − 15). Vous pouvez donc aussi éliminer les réponses b. et e .
Il ne reste donc que c.
UE 4 • Corrigés 769
Corrigés
n
En introduisant la covariance corrigée (multipliée par ), on a :
n −1
Cov (X, Y ) Cov (X, Y ) sy 225
r= et a = =r = −0, 64 × = −28, 8.
sx sy 2
sx sx 5
3. Probabilités
Probabilités ; probabilités conditionnelles
31 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Dans la situation étudi ée, il y a 3 possibilités lors de la première naissance, puis 3 possibilités
lors de la seconde naissance. Il y a donc 3 × 3 = 9 possibilités, ce qui vous conduit à cocher
d., seule proposition à 9 élements.
´
32 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La réponse b. va permettre un tirage aléatoire.
En temps que condition nécessaire, la réponse c. doit aussi être cochée puisque l’énoncé dit
que les deux médicaments sont présents.
33 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
P(A ∩ B)
Par définition, on a P(A| B) = ·
P(B)
On en déduit que les propositions a. et b. sont fausses et que c. est vraie, ainsi d. puisque
A ∩ B = B ∩ A.
On a aussi P(A|A) = 0 puisque A ∩ A = Ø.
34 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
On suppose P(A) 0, P( B) 0 et A ∩ B = Ø.
On ne peut donc pas avoir P(A ∩ B) = P(A) × P(B) : les événements ne sont pas ind épendants.
Si on avait une inclusion, par exemple A ⊂ B, on aurait alors
P(A ∩ B) = P( B), ce qui contredirait les hypothèses.
35 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Notons M1 l’événement un individu pris au hasard dans la population a la maladie M 1 , et
de même pour M2 . On donne : P(M1) = 0, 05, P(M 2 ) = 0, 10.
Comme M1 et M2 sont ind épendants, on a :
P(M 1 ∩ M2) = P(M 1) × P(M2 ) = 0, 05 × 0, 1 = 0, 005.
La probabilité qu’un individu pris au hasard soit atteint de M 1 et de M2 est donc de 0, 5 %.
On a toujours P(M1 ∪ M2) = P(M1 ) + P(M2 ) − P(M1 ∩ M2),
soit ici P( M1 ∪ M2 ) = 0, 145. La probabilité qu’un individu pris au hasard soit atteint de M1
ou de M2 est donc de 14, 5 %.
770 Corrigés • UE 4
36 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il y 52 éventualités équiprobables.
4 1 13 1 1 1 1
P(A) = = ; P(B) = = ; P(A ∩ B) = = ×
52 13 52 4 52 13 4
Comme P(A ∩ B) 0, les événements A et B ne sont pas incompatibles.
Comme P(A ∩ B) = P(A) × P( B), les événements A et B sont ind épendants.
37 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Choisissez parmi les solutions qui suivent celle qui vous inspire le plus et qui vous permet d’aller le
plus vite. Tout le monde ne fait pas le même choix.
Tout d’abord, notons F le nouveau né est un fille et G c’est un garçon. Notons aussi E
l’échographiste fait une erreur.
• Avec une ecriture
´ math ématique
1
On connaı̂t P(F ) = P(G) = 0, 5, P(E |F ) = 0, P(E |G) = et on cherche P(E ). D’après la
4
formule des probabilités totales, on a :
1 1 1 1
P(E ) = P(F ) × P(E |F ) + P(G) × P(E |G) = × 0 + × = = 0, 125.
2 2 4 8
• Avec un arbre
Sur un chemin, les probabilités se multiplient et on additionne les probabilités des chemins
qui finissent par E .
• Avec un tableau d’effectifs
On considère un échantillon de référence de grande taille (par exemple 1000 naissances) et
on assimile les probabilités avec des proportions. On obtient ainsi le tableau :
F G totaux
E 0 125 125
E 500 375 875
totaux 500 500 1000
UE 4 • Corrigés 771
Corrigés
38 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
|
m
La probabilité d’admission des non assidus n’est pas nulle, mais elle est inférieure à celle des assidus.
o
c
t.
o
Vous pouvez donc éliminer immédiatement les réponses a., b. et e.
p
s
g
lo
.b
Pour arbitrer entre c. et d., choisissez parmi les solutions qui suivent celle qui vous inspire le plus.
s
in
c
e
d
e
m
Tout d’abord, notons A assidu et S succ ès .
s
e
rd
o
s
e
tr
e
/l
:/
´
p
• Avec une ecriture math ématique
tt
h
|
1 1 1
m
o
On connaˆıt P(A) = , P(S ) = , P(S |A) = et on demande P(S |A).
.c
s
4 6 3
s
re
p
rd
o
.w
Attention à ne pas écrire P(S |A) = 1 −P(S | A). C’est une erreur courante, mais ce n’est pas une raison !
s
in
c
e
d
e
Ce qui est exact est P(S |A) = 1 − P(S | A) : même conditionnement.
m
s
e
rd
o
s
e
1 1 3 1
tt
h
4 3 4 6
in
c
3 1 1
e
d
e
4 12 9
e
rD
o
s
• Avec un arbre
re
T
e
/L
s
p
u
ro
/g
m
o
.c
k
o
o
b
e
c
a
.f
w
w
w
|
s
in
c
e
d
e
M
s
e
rD
o
On considère un échantillon de r éférence de grande taille (par exemple 6000 étudiants pour
k
o
o
b
avoir des nombres entiers) et on assimile les probabilités avec des proportions. L’énoncé four-
e
c
a
nit le tableau :
.f
w
w
w
|
S S totaux
A 500 1000 1500
A 4500
totaux 1000 5000 6000
40 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
1 3 1
P(X = 0) = P(FFF ) = =
2 8
3
P(X = 1) = P(PFF) + P(FPF ) + P(FFP) =
8
Il ne reste plus que c. Inutile de continuer.
41 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
X et Y sont discrètes et à univers fini. Comme les variables sont indépendantes, on a :
3
P(X = 2|Y = 2) = P(X = 2) = ·
4
1 1 3
E (Y ) = 1 × +2× = ·
2 2 2
1 1 5 2 1
E(Y 2 ) = 1 2 × + 22 × = puis Var (Y ) = E(Y2 ) − E(Y ) = ·
2 2 2 4
42 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les résultats possibles sont les entiers de 1 à 10. L’expérience aléatoire est donc quantitative
discrète. La réponse b. est exacte.
Pour être sélectionné, l’étudiant doit :
2
➣ ou bien être sélectionné au premier tirage (probabilité ),
10
8
➣ ou bien échouer au premier tirage (probabilité ), et être sélectionné au deuxième tirage
10
2
(probabilité ).
10
2 8 2
La probabilité d’être sélectionné est donc : + × = 0, 36. C’est donc la réponse e.
10 10 10
qui est exacte.
43 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La loi uniforme sur [1; 10] est une loi continue. Dans ce cas, la probabilité d’un point est
toujours nulle. Les réponses a. et b. sont donc fausses.
Si X d ésigne le résultat du tirage, la densité de X est définie par :
UE 4 • Corrigés 773
Corrigés
f (t ) = 0 sinon
1
La probabilité d’être reçu au premier tirage est : P(9 X 10) = ·
9
8 1 8
La probabilité d’être reçu au premier tirage est : × = ·
9 9 81
1 8 17
La probabilité d’être reçu est donc : + = ≈ 0, 21.
9 81 81
La probabilité d’être s électionné est donc diminuée.
44 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Pour être sélectionné, l’étudiant doit :
➣ ou bien être sélectionné au premier tirage (probabilité x),
➣ ou bien échouer au premier tirage (probabilité 1 − x), et être sélectionné au deuxième tirage
(probabilité x).
La probabilité d’être s électionné est donc : p = x + (1 − x) x = x(2 − x). C’est donc la réponse
e. qui est exacte.
45 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Vous pouvez considérer la variable aléatoire X égale au
nombre d’accidents
aux antibiotiques
parmi les 500 prescriptions. X suit la loi binomiale B 500; 0, 01 et on cherche :
46 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les conditions sont réunies pour dire que X suit la loi binomiale de paramètres n = 100 et
π = 0, 01.
Son espérance est égale à nπ = 100 × 0, 01 = 1.
De façon générale, sur un échantillon de taille n, la variance de X est nπ(1 −π), et donc dépend
de n. 1 1
X
La proportion observée P = a pour esp érance E (P) = E X = E(X ) = π soit ici 0, 01.
n n n
47 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le nombre X de malades qui se pr ésentent au service d’urgences lors d’une journée suit une
loi de Poisson P(λ). Pour une loi de Poisson, le param ètre λ est égal à la moyenne, soit λ = 3
ici.
On a P(X = 0) = e −3 ≈ 0, 05. La proposition a. est donc fausse.
On a P(X 1) = P(X = 0) + P(X = 1) = e−3 + 3 e−3 ≈ 0, 20. La proposition b. est donc
exacte.
On mobilise 1 médecin avec une probabilite´ : P(X 3) = 13 e−3 ≈ 0, 647.
774 Corrigés • UE 4
48 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Pour que f soit une densité de probabilité, il faut qu’elle soit positive et que la surface com-
prise entre sa courbe représentative et l’axe des abscisses soit égale à 1. On doit donc avoir
k > 0, ce qui élimine les réponses a., b. et d..
À ce stade, repondez
´ au hasard entre c. et e. si vous ne savez pas faire mieux.
+∞
Il faut aussi que f ( x) dx = 1. On a :
−∞
0 0
f ( x) dx = lim ke dx = lim k(1 − e a) = k.
x
−∞ a→−∞ a a→−∞
+∞ b
f ( x) dx = lim ke −x
dx = lim k(1 − e −b ) = k.
0 b→+∞ 0 b→+∞
1
On doit donc avoir 2k = 1 soit k = ·
2
49 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Si Z suit N (0; 1), avec P(−a < Z < a) = 0, 5, on lit dans la table de l’écart r éduit z 0,50 = a =
0, 674.
Ce QCM très facile portait le numéro 12 sur 30 : allez chercher les points partout !
50 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Soit X la variable aleatoire
´ égale à la dur ée de vie en heures d’un tube pris au hasard dans la
production. X suit N (650; 175).
On demande :
1000 − 650
P(X 1000) = P Z =P Z2 où Z suit N (0; 1).
175
Avec la table de l’écart réduit, en approchant 1, 96 par 2, on obtient P Z 2 = 0, 025
UE 4 • Corrigés 775
Dans le cas d’une loi normale, il est préférable de savoir par cœur que :
l’intervalle [µ − σ; µ + σ] contient environ 68 % de la population ;
l’intervalle [µ − 2σ; µ + 2σ] contient environ 95 % de la population.
52 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La variable aléatoire X, mesure de l’hémoglobine glyquée d’un sujet atteint de diabète de
type 1, suit la loi normale N (6, 1; 0, 65).
Vous pourrez gagner beaucoup de temps en connaissant quelques propriétés d’une loi nor-
male :
➣ Comme la densite´ de la loi centr ée réduite est une fonction paire, la médiane est toujours
égale à la moyenne. Les propositions d. et e. sont donc exactes.
➣ L’intervalle [µ − 2σ; µ + 2σ] contient environ 95 % de la population.
Ici il s’agit de l’intervalle [6, 1 − 2 × 0, 65; 6, 1 + 2 × 0, 65] = [4, 8; 7, 4]. La proposition b. est
donc exacte et la proposition a. est fausse.
Il reste a` calculer :
9, 1 − 6, 1
P(9, 1 X ) = P Z = P(4, 6 Z)
0, 65
o ù Z suit la loi normale centrée réduite N (0; 1). Cette probabilit é est très proche de 0 et la
proposition c. est fausse.
53 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La variable aléatoire X est continue et admet pour densit é la fonction f définie par :
f (t) = λe−λt si t 0 ; f (t) = 0 si t < 0
1 1
avec E (λ) = = 5, soit λ = · On demande :
λ 5
5 5
1 − 1t 1 5
P(X > 5) = f (t) dt = e 5 dt = −e− 5 t = 1 − e−1 ≈ 0, 632.
0 5
−∞ 0
54 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Si le délai de réponse D (en jours) suit la loi exponentielle de paramètre λ > 0, alors D admet
pour densité de probabilité la fonction f définie par :
f (t ) = λ e si t 0
−λt
f (t ) = 0 si t < 0
1 1
• L’espérance est toujours · L’énoncé indique que la moyenne est égale à 30, soit λ = ·
λ 30
L’affirmation e. est donc fausse.
776 Corrigés • UE 4
4. Statistique inférentielle
55 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Une estimation ponctuelle (un point) utilise les données d’un échantillon pour estimer par un
nombre unique la valeur d’un paramètre (inconnu) relatif à la population (inaccessible).
La problématique d’un intervalle de confiance est diff érente : localiser le paramètre dans un
intervalle avec un risque choisi de se tromper.
La proposition c. est fausse car les termes du quotient ont été inversés.
56 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Pour la maladie étudi ée, l’énoncé nous donne une proportion de r éférence (ou théorique)
90
π = 0, 20 et une proportion observée (ou expérimentale) p = = 0, 10.
900
Les conditions d’approximation d’une loi binomiale par une loi normale sont réunies.
• Pour un intervalle de confiance, on se place après l’observation. On connaˆıt p et on veut lo-
caliser
la proportion théorique de la population dont sont issus les patients. C’est l’intervalle :
p(1 − p)
p ± zα soit :
n
0, 1 × 0, 9 0, 1 × 0, 9
[0, 10 − 1, 96 ; 0, 10 + 1, 96 ] = [0, 08; 0, 12].
900 900
Comme 0, 20 n’appartient pas à cet intervalle, la proposition a. est exacte.
• Pour un intervalle de pari, on se situe avant l’observation. On connaı̂t π et on veut localiser
la proportion attendue p sur échantillon.
π(1 − π)
C’est l’intervalle : π ± zα soit :
n
UE 4 • Corrigés 777
Corrigés
900 900
57 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’intervalle de pari à 95 % pour la concentration d’un individu atteint de la maladie est l’in-
tervalle (centré sur la moyenne µ M ) dans lequel se situe le dosage DM avec une probabilité
0, 95.
Son expression est : µ ± 1, 96σ, soit ici (en arrondissant) : [16; 24].
58 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La sensibilité Se du test est égale à :
S e = P(+|M) = P(D M > 12) où D M suit la loi normale N (20; 4).
D M − 20
= P(Z > −2) o ù Z = suit la loi normale centrée réduite.
4
Avec la table de la fonction de répartition, on obtient :
S e = 1 − Φ(−2) = Φ(2) = 0, 9772.
Avec la table de l’écart réduit, on obtient : S e ≈ 0, 9775.
59 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La spécificité S p du test est egale
´ à :
S p = P(−|S ) = P(D S < 12) où D S suit la loi normale N (8; 2).
DS − 8
= P(Z < 2) o ù Z = suit la loi normale centrée réduite.
2
Avec la table de la fonction de répartition, on obtient :
S p = Φ(2) = 0, 9772.
Avec la table de l’écart réduit, on obtient : S p ≈ 0, 9775.
60 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Si les conditions d’approximation d’une loi binomiale par une loi normale sont vérifiées, l’in-
tervalle de confiance au risque α du taux π de survenue de TCG peut s’ écrire :
p(1 − p)
p ± zα ·
n
9
Ici, on prend p = en utilisant l’étude préliminaire, α = 0, 05 et on veut que :
30
9 9
30(1 − 30 ) 1, 96 2 9 9
1, 96 0, 02 ⇐⇒ (1 − ) n ⇐⇒ 2017 n.
n 0, 02 30 30
61 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Si X suit la loi normale
Nσ(µ, σ), alors la moyenne X observé sur un échantillon de taille n
suit la loi normale N µ, √ .
n
778 Corrigés • UE 4
64 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Pour que H0 soit rejetée à tort dans les deux populations, il faut qu’elle soit rejetée à tort dans
P1 (probabilité α1 ) et qu’elle soit rejetée à tort dans P2 (probabilit é α2).
Comme les populations sont indépendantes, la probabilité demandée est le produit α1 α2.
65 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le degré de significativité (ou seuil de signification) p est la plus petite valeur du risque de
première espèce α pour laquelle on rejette H 0.
Avec l’information expérimentale disponible, il faut accepter un risque jugé trop élevé pour
prendre la décision de rejeter H0. Pour diminuer ce niveau de risque, il faut augmenter la
richesse de l’information expérimentale.
Il faut donc augmenter la taille de l’échantillon.
Tests sur les proportions
66 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On demande P(+|M ), ce qui est la définition de la sensibilit é S e = 0, 92.
67 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On connaı̂t x = P( M) = 0, 01 la pr évalence de M . On demande P( M|+), ce qui est la définition
de la valeur Prédictive Positive. On sait que :
xS e 0, 01 × 0, 92
VPP = = ≈ 0, 19.
xS e + (1 − x)(1 − S p ) 0, 01 × 0, 92 + 0, 99 × 0, 04
68 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On demande P(M|+) = 1 − P( M|+).
Avec x = 0, 001, on obtient V PP ≈ 0, 02 puis P( M|+) ≈ 0, 98.
UE 4 • Corrigés 779
56 22 78
16 6 22
72 28 100
56 + 6
Sur ce tableau, la concordance calculée est pc = = 100.
100
po − pc
La valeur du kappa est alors : k = ≈ 0, 74.
1 − pc
Tests sur les moyennes et variances
71 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le degré de signification d’un test statistique est la valeur minimum de α pour laquelle on
rejette H 0.
α n’est donc pas choisi, et on élimine a. et d.
On élimine aussi c. puisque p est une probabilité, donc inférieure à 1.
Le test est une comparaison de deux moyennes observées dans le cas d’échantillons indépendants
de petites tailles. Les conditions d’application (populations gaussiennes de même variance)
sont satisfaites. La valeur de t correspond donc à une loi de Student de ddl : 8 + 9 − 2 = 15.
On lit dans la table de Student t 0,001 = 4, 073. p est donc un peu sup érieur à 0, 001.
72 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les mesures avant et après traitement sont réalisées sur les mêmes souris. Il s’agit donc de
séries appariées et on compare les moyennes.
d
Comme il s’agit de grands échantillons, on a calculé z = s√d où d = 40 − 35 est la moyenne
n
de la variation de volume (différences des mesures) et sd l’écart type estimé de cette variation
de volume.
sd
On a donc 5 = 4, 5 × √ d’où sd = 10.
81
73 ❑
✘ a. ❑ ✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit d’une comparaison d’une moyenne observée à une norme dans le cas d’un grand
échantillon. En exprimant les durées en minutes, on a :
n = 50 ; x = 500 ; s = 50 ; µ = 450
780 Corrigés • UE 4
74 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Quand on aura les mesures, il faudra faire une comparaison de deux moyennes observées
dans le cas d’échantillons appariés.
On utilisera un test de t, ou de l’écart r éduit (car grands échantillons), pour comparer la
moyenne des différences à 0, avec une situation unilat érale.
75 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
C’est du cours.
76 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Il faut supposer que la variable aléatoire suit une loi normale.
On calcule alors le rapport dans le sens où il est plus grand que 1, soit :
s 2B 13, 2
f = = ≈ 1, 29.
s 2A 10, 2
Le seuil à 0, 05 se lit dans la table de Snedecor à 0, 025, soit f 0,05 ≈ 3, 6.
Comme f < f0,05 , l’hypothèse nulle n’est pas rejetée au seuil 5 %.
77 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les deux caractères statistiques étudiés sont :
➣ la survie (qualitatif binaire) ;
➣ l’épaisseur du m élanome (quantitatif, rendu qualitatif binaire par le choix d’une borne).
Un test de corrélation (de Pearson dans le cas paramétrique, de Spearman dans le cas non
paramétrique) s’utilise quand les deux caractères sont quantitatifs. Comme ce n’est pas le
cas, les propositions a. et b. sont à rejeter.
On peut considérer l’étude
➣ soit comme une comparaison de deux distributions binaires, donc utiliser un test du χ2 ,
➣ soit comme une comparaison de deux proportions dans le cas de petits échantillons, donc
utiliser un test exact de Fisher.
78 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Une hypothèse nulle est toujours du type pas de différence . Les propositions a., d., e. sont
donc à éliminer.
Les deux propositions b. et c. sont deux façons d’exprimer l’hypothèse nulle.
Hors du temps du concours, remarquons que le test est unilatéral puisque le médicament a pour
objectif de faire baisser le cholestérol. La proposition d. correspond à l’hypoth èse alternative.
UE 4 • Corrigés 781
Attention, les informations sur les moyennes et les écarts type avant et après traitement ne servent
à rien. Vous pouvez remarquer que la moyenne des différences peut s’obtenir par soustraction, mais
que l’écart type des différences ne peut pas s’obtenir à partir des écarts type avant et après.
80 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les échantillons ne sont pas appariés car il ne s’agit pas des mêmes enfants. Par ailleurs, si
les échantillons étaient appariés, ils seraient nécessairement de même taille, ce qui n’est pas
le cas.
81 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On va comparer deux moyennes. Si on disposait des mesures, on pourrait aussi faire un test
du coefficient de corrélation ; mais ce n’est pas le cas ici.
82 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Hors du temps du concours, comme il s’agit de grands échantillons, on calcule :
x1 − x2
z= = −3, 74.
s21 s22
+
n 1 n2
Le degré de signification p est la plus petite valeur de α pour laquelle H0 est rejetée. C’est
donc une probabilité et les propositions b, c et d sont fausses puiqu’une probabilit é est tou-
jours inférieure à 1.
Comme z0,01 = 2, 576 et |z| > z 0,01, le degr é de signification est inférieur à 0, 01.
83 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Quand on parle de différence significative en sciences du vivant, cela signifie α = 0, 05.
L’hypothèse nulle d’indépendance entre la pression artérielle et l’exposition au tabagisme est
rejetée. Mais la conclusion d’un test statistique n’est jamais causale.
Tests du χ 2
84 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les classes sont symétriques par rapport a` la moyenne 180 : il va suffire de calculer un seul
effectif th éorique.
782 Corrigés • UE 4
Tous les effectifs th éoriques sont supérieurs à 5. La loi du χ2 utilisée a 3 ddl. Elle prend pour
(7 − 6, 8)2
valeur : χ2obs = + · · · ≈ 0, 79.
6, 8
On lit χ 20,05 = 7, 81. Comme χ2obs < χ20,05 , l’hypothèse nulle n’est pas rejet ée au seuil 5 %.
85 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On teste l’hypothèse nulle H0 les trois traitements ont la même efficacit é avec un test du χ2
d’homogénéité, ou d’indépendance, dont le degre´ de liberté est :
(3 − 1)(2 − 1) = 2.
Pour réaliser le test, on calcule d’abord les effectifs th éoriques qu’on aurait si H0 était vraie.
Ils sont mis en gras dans le tableau ci-dessous.
traitement A B C totaux
guéris 30 (30) 25 (30) 35 (30) 90
non guéris 70 (70) 75 (70) 65 (70) 210
86 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Commencez par rejeter la proposition e. : la statistique peut permettre de montrer qu’il existe
un lien entre l’asthme et l’exposition au produit chimique ; mais pas de conclure à une rela-
tion causale.
Pour une personne prise au hasard, notons les événements E : elle est expos ée au produit
et A ; elle est atteinte d’asthme . Les informations de l’énoncé conduisent au tableau des
effectifs :
UE 4 • Corrigés 783
Corrigés
E 25 75 100
E 125 775 900
totaux 150 850 1000
Parmi les asthmatiques de l’usine, il y en a donc 25 sur 150 qui sont exposés au produit chi-
mique, soit 1 sur 6 : la proposition c. est exacte.
Vous pouvez aussi rejeter la proposition b. puisque le risque β correspond à la d écision H0
est déclarée vraie, et non à la phrase prudente H 0 n’est pas rejetée.
On formule l’hypothèse nulle H0 : l’asthme n’est pas liee
´ à l’exposition. On calcule alors les
effectifs attendus (en gras dans le tableau ci-dessous) :
A A totaux
E 25 (15) 75 (85) 100
E 125 (135) 775 (765) 900
totaux 150 850 1000
Les effectifs attendus sont tous 5. On peut donc calculer la valeur observée :
(25 − 15) 2
χ 2obs = + · · · ≈ 8, 71. Avec α = 0, 05 et un ddl égal a` 1, on lit dans la table
15
χ 20,05 = 3, 84.
Comme χ2obs > χ 20,05 , on rejette l’hypothèse nulle selon la formulation de la proposition a..
La proposition d. peut rendre perplexe. Elle est vraisemblable avec les calculs qui précèdent.
Mais il s’agit d’une conclusion correspondant à une version unilat érale du test, ce que ne
permet pas le test du χ2 .
En dehors du temps du concours, vous pouvez reprendre le problème en faisant une comparaison,
25
avec un test unilatéral, entre les proportions d’individus asthmatique p1 = chez les n1 = 100
100
125
exposés et p2 = chez les n2 = 900 non exposés.
900
150 p1 − p 2
On obtient π= puis z = ≈ 3, 98. Avec un seuil unilat éral à
1000
π(1 −
π) n11 + n12
5 %, on lit z0,10 = 1, 645, la proposition d. est bien confirm ée.
87 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Il faut faire un test du χ2 d’ajustement (ou de conformité) entre la distribution dans la popu-
lation et dans l’échantillon.
La conclusion se fait avec un risque α et non β : la proposition c est fausse.
La conclusion porte sur la distribution entière et non sur une modalité particulière : la propo-
sition d est fausse.
784 Corrigés • UE 4
Comme tous les effectifs calculés (ou attendus) sont sup érieurs à 5, il n’est pas nécessaire de
faire des regroupements.
(10 − 8, 5)2
χ 2cal = + · · · = 9, 96. On lit : χ 20,05 = 5, 99, χ20,01 = 9, 21.
8, 5
Comme χ2cal > χ 20,01, H 0 est rejet´
ee à α = 0, 05 et à α = 0, 01.
On peut donc dire que les deux traitements ont une efficacité différente, avec un degré de
significativité p < 0, 01.
Tests sur corrélation et régression
90 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le test du coefficient de corrélation permet de tester l’indépendance de deux variables quan-
titatives continues.
Pour deux variables qualitatives, on utilise un test du χ2 . Pour une variable continue et une
variable qualitative à k modalités, on compare k moyennes observ ées.
91 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• Le premier réflexe est de considérer le problème comme un test d’ind épendance entre deux
caractères qualitatifs, et donc de formuler l’hypothèse nulle le surpoids et l’hypertension
sont indépendants . On envisage alors un test du χ2 .
Notons les év énements : H la personne est hypertendue et S la personne est en sur-
poids .
Les informations de l’énonce´ conduisent au tableau des effectifs observ és :
H H totaux
S 8 32 40
S 8 152 160
Corrigés
que les effectifs calcul é soient tous 5. Le test du χ2 ne peut donc pas être utilisé.
• Comme les deux caractères sont dichotomiques, on peut aussi faire une comparaison de
deux proportions observées, et r´
ediger l’hypothèse nulle selon la formulation de la proposi-
8 8
tion e.. Les proportions de l’hypertension sont p1 = = 0, 2 et p 2 = = 0, 05.
40 160
Toutes les conditions d’approximation de lois binomiales par des lois normales sont satis-
faites, soit n 1 = 40 30, n2 = 60 30, n1 p1 = 8 5, n1 (1 − p 1) = 32 5, n2 p2 = 8 5,
n 2(1 − p2) = 152 5.
On calcule alors la proportion observée sur la réunion des deux échantillons
8+8
π= = 0, 08 (proportion d’hypertendus parmi les 200 personnes, fourni par l’énoncé),
40 + 160
puis :
p 1 − p2
z= ≈ 3, 13.
π(1 −
π) 1 1
n1 + n2
On lit dans la table de l’écart réduit z0,05 = 1, 96. Comme |z| > z0,05 , H0 est rejetée au seuil 5
%, et on conclut qu’l y a une association significative entre le surpoids et l’hypertension.
Comme z0,01 = 2, 576, on peut aussi rejeter H 0 avec un risque inférieur a` 1 %.
92 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Dans un test de correlation,
´ l’hypothèse nulle est l’ind épendance.
On peut comparer directement r et la valeur théorique ρ = 0 à l’aide d’une table du coeffi-
cient linéaire. En l’absence de cette table (ce qui est le cas pour la plupart d’entre vous), on
calcule :
√ √
r n−2 0, 5 48
t= √ = =4
1 − r2 1 − 0, 5 2
qui est la valeur prise par une variable de Student à n − 2 = 48 ddl.
Avec α = 0, 05, on lit t 0,05 ≈ 2, 01. Comme t > t0,05 , il y a un lien significatif enrte le poids
et la tension artérielle systolique chez les hommes de plus de 50 ans. Mais la statistique ne
donne aucune conclusion causale.
93 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
r est toujours compris entre −1 et 1.
Avec le QCM précédent, on peut modéliser la situation par Y = aX + b avec
Cov(X, Y )
a= et y = ax + b.
V(X )
Cov(X, Y ) Cov(X, Y )
De r = soit 0, 5 = on déduit Cov(X, Y ) = 100
σ(X )σ(Y ) 10 × 20
100
puis a = = 1 On a de plus 130 = a × 95 + b qui donne b = 35.
102
On obtient donc la droite de régression de Y en X : Y = X + 35.
786 Corrigés • UE 4
94 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
On peut comparer la proportion observée de patients à tension artérielle contrôlée à l’entr ée
dans l’étude et à la fin des 12 mois d’étude. Comme il s’agit des mêmes patients, les échantillons
sont appariés.
On peut aussi considérer (m ême si c’est compliqué !) qu’il s’agit d’étudier la liaison entre la
variable qualitative tension artérielle (deux modalités) et la variable qualitative à deux moda-
lités : entrée et sortie de l’étude.
95 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Notons : CC : tension artérielle contrôlée au début et tension contrôlée à la fin ;
CC : tension artérielle contrôlée au début et tension non contr ôlée à la fin ;
et de même CC et CC .
L’énoncé donne :
51 paires pour {CC, CC }, 52 paires pour {CC, CC },
63 paires pour {CC, CC }, 17 paires pour {CC }.
On en déduit :
63 − 17 = 46 paires CC , 51 − 46 = 5 paires CC , 52 − 17 = 35 paires CC .
On va retenir les paires discordantes : 5 du type CC, 17 du type CC .
5
Le test se ramène à comparer la proportion observée p = ≈ 0, 23 et la proportion th éorique
22
π = 0, 5. Il s’agit du test de Mac Nemar qui a deux variantes :
➣ test de l’écart r éduit (possible car 5 + 17 > 10),
➣ test du χ2 (possible car effectifs calculés > 5).
96 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
En retenant la version écart réduit, on calcule :
5
0, 5 − 22 − 5
22 ≈ 3, 27.
z= = √
0, 5 × 0, 5 5 + 17
5 + 17
On lit z0,01 = 2, 576 et z0,001 = 3, 291.
La seuil de signification est donc légèrement sup érieur a` 0, 001.
Si vous choisissez la version χ 2, vous obtiendrez χ2c = 10, 70 et vous observez que z2 = χ 2c , ce qui est
un résultat gén éral.
UE 4 • Corrigés 787
Corrigés
Une étude statistique peut mettre en évidence des corr élations, jamais des causalités.
Le pourcentage P de patients non-contrôles ´ dans la population dont est issu l’ échantillon
avant l’intervention suit une loi qui peut être
approximée par une loi normale N (µ, σ) avec µ
52 52 51 1
estimé par ≈ 0, 505 et σ estim é par × × ≈ 0, 049.
103 103 103 103
P(P > 0, 408) = P(Z > −2, 00) = 0, 977.
Le risque de l’affirmation est donc d’environ 2, 3 %.
P(P < 0, 601) = P(Z < 1, 95) = 0, 974.
Le risque de l’affirmation est donc d’environ 2, 6 %.
98 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
A priori, il s’agit d’un problème de corrélation.
Pour avoir un problème de r égression, par exemple Y = aX + b, il faudrait que X et Y aient
des statuts différents : X variable explicative, Y variable à expliquer. Est-ce le cas ?
La réponse attendue est oui : informations sur les plages des valeurs de x et de y (qui seraient
inutiles autrement), et dans l’enchaı̂nement des QCM, une question de régression apparaı̂t
(QCM 101).
99 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Quand le pourcentage de comprimés avalés augmente, on attend une diminution de la tension
artérielle. Cela signifie que X et Y varient en sens inverse, c’est- à-dire que la covariance est
n égative. La réponse est donc e.
Faisons quand même les calculs.
➣ covariance des valeurs :
Cov(X, Y ) = moyenne des produits − produit des moyennes
377 221, 5 2379, 5 4833, 3
= − = −204, 7
30 30 30
n
➣ covariance estimée : = Cov(X, Y ) = −211, 7.
n−1
100 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Comme ci-dessus, on sait que r < 0 : vous pouvez éliminer les affirmations a. c. et d.
variance = moyenne des carrés − carr é de la moyenne
2
192 895, 9 2379
V (X ) = − = 138, 7
30 30
794 887, 2 4833, 3 2
V (Y ) = − = 539, 8
30 30
Cov(X, Y )
r= √ √ = −0, 75.
V ( X ) V (Y )
788 Corrigés • UE 4
101 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La valeur peut se lire dans la table du coefficient de corr élation. En l’abscence de cette table,
on utilise la table de Student (ou table de T) à n − 2 ddl.
102 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
√
r n−2
On calcule t = √ = −6.
1 − r2
Comme t0,001 = 3, 674, on a |t| > t0,001 .
La liaison est significative à toutes les valeurs de p indiquée.
103 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le contexte biologique conduit à choisir une régression de Y en X, soit Y = aX + b, et d’utili-
ser ce modèle à l’envers avec une valeur de y pour prédire une valeur de x. C’est possible car
la liaison a été validee
´ et la valeur de y est dans la zone des observations.
Cov(X, Y ) −204, 7
a= = = −1, 48.
V (X ) 138, 7
De y = ax + b, on tire : b = 278, 47.
En remplaçant y par 182 dans le modèle y = −1, 48 x + 278, 47 on obtient l’estimation
x = 62, 2.
104 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
En supposant qu’on puisse utiliser une approximation par une loi normale, l’intervalle de
confiance de la moyenne de la tension artérielle à la fin de l’étude s’écrit :
s n
y ± 1.96 √ où y ≈ 161 et s = 539, 8
n n−1
La précision souhaitée conduit à :
539, 8 1, 96 2
1, 96 < 10 ⇐⇒ 539, 8 < n − 1 ⇐⇒ n 22.
n−1 10
Les calculs ont été faits en supposant n 30, ce qui n’est vérifié par le résultat. La réponse doit être
de l’ordre de 24 ou 25. Mais la réponse attendue est vraisemblablement 22.
105 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit de populations appariées puisque ce sont les mêmes patients dont on mesure la
concentration avant et après le traitement.
Si la différence de concentration suivait une loi normale, on aurait fait un test de Student.
Mais ce n’est pas le cas.
UE 4 • Corrigés 789
Corrigés
106 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le test de Wicoxon conduit une valeur entière, ou un entier +0, 5. Les réponses a. et d.
peuvent donc être éliminées.
n(n + 1)
D’autre part, la valeur obtenue doit être inférieure à = 14. La réponse c. peut donc
4
être éliminée.
Pour effectuer le test, on calcule les différences (par exemple avant − après), on élimine les
différences nulles (ici, il n’y en a pas). Il reste N différences qu’on ordonne par valeur absolue
croissante :
On calcule : w− = 4 et w + = 24.
n(N + 1)
On vérifie que w− + w+ = 2 = 28.
2
La valeur de la variable de décision est la plus petite des deux valeurs obtenues, soit : w = 4.
107 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Avec α = 0, 05 et N = 7, on lit dans la table de Wilcoxon : w0,05 = 2.
108 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Comme w > w 0,05, on ne rejette pas H 0 au risque α = 0, 05.
Le test n’a pas permis de mettre en évidence une modification de la concentration de la protéine par
le traitement. Mais cela ne veut pas dire que cette modification n’existe pas. Il est possible que ce soit
la pauvreté de l’information (seulement 7 patients) qui ne permette pas de conclure au rejet de H 0.
110 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
790 Corrigés • UE 4
111 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
On ne peut rien calculer sur une population puisqu’on n’y a pas accès. On estime la sensi-
bilité et la spécificité à partir d’un échantillon. Puis on calcule les valeurs prédictives avec
les formules du cours et on les utilise sur la population. Les affirmations a. et b. sont donc
fausses.
Les affirmations c. et d. correspondent aux d éfinitions.
L’affirmation e. est exacte car elle signifie que, plus il y a de malades, plus il est facile de les
d étecter.
En dehors du temps du concours, vous pouvez vérifier que la fonction définie par V PP( x) =
xS e
est croissante.
xS e + (1 − x)(1 − S p)
112 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Notons X l’ev ´ énement un individu pris au hasard dans la population a le caractère , et +
son test est positif. On donne : P(X ) = 0, 02, P(+|X ) = 0, 95, P(+|X ) = 0, 03.
Une des façons de repondre
´ tr ès vite est de faire un tableau d’effectifs à partir d’un échantillon
de référence comportant (par exemple) 10 000 individus :
+ − totaux
X 190 10 200
X 294 9506 9800
totaux 484 9516 10 000
On demande :
190
la sensibilité S e = P(+|X) = = 0, 95,
200
9506
la spécificité S P = P(−|X ) = = 0, 97.
9800
294
la proportion de faux positifs (dans la population) ≈ 0, 03.
10 000
294
Ne pas confondre avec la proportion de faux parmi les positifs qui serait ≈ 0, 61.
484
113 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Désignons par A l’ événement les artères sont anormales et par + le scanner d éclare les
artères anormales . On connaı̂t :
la sensibilité S e = P(+|A) = 0, 95 et la sp écificité S p = P(−|A) = 0, 85.
UE 4 • Corrigés 791
Corrigés
114 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On sait que :
(1 − x)S p 0, 7 × 0, 85
VPN = =
x(1 − S e) + (1 − x)S p 0, 3 × 0, 05 + 0, 7 × 0, 85
≈ 0, 9754 ≈ 0, 98.
115 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Comme les dépressifs sont tous repérés, la sensibilité du test est de 100 %.
Comme les non dépressifs n’entraı̂nent pas tous un résultat négatif, la spécificité n’est pas
égale à 100 %.
Comme les repérés ne sont pas tous dépressifs, la Valeur Prédictive Positive n’est pas égale à
100 %.
Comme les non repérés sont tous non d épressifs, la Valeur Predictive
´ N égative est égale à
100 %.
En dehors du temps du concours, vous pouvez dresser le tableau des effectifs ce qui confirme les
affirmations qui précèdent et permet d’obtenir en plus :
475 120
S p = = 0, 95 et V PP = ≈ 0, 83.
500 145
116 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
On utilise une courbe ROC quand on a une variable quantitative que l’on rend binaire en
choisissant un seuil de séparation.
Sur une même courbe les divers points correspondent à des seuils différents.
Pour chaque point, l’abscisse est 1 − S p et l’ordonnée S e . Comme le point C a une abscisse
plus grande que celle du point B, la spécificit é associée est donc plus faible.
Le pouvoir discriminant du test (distinction des groupes de malades et de non malades) est
d’autant meilleur que l’aire sous la courbe est plus grande. Le test représent é par la courbe 1
permet donc de mieux classer les patients en malades ou non malades.
Si un test diagnostique avait une sensibilité de 100 % et une spécificité de 0 %, cela signifie-
rait qu’il serait toujours positif que l’individu soit malade ou non malade. Il ne servirait donc
à rien.
117 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
L’enquête se fait en suivant le temps et non en s’intéressant au passé. Elle n’est donc pas
rétrospective.
On pourrait dire qu’elle est prospective. Mais comme l’exposition a débuté avant l’observa-
tion de la maladie, on dit plutôt qu’elle est historico-prospective.
Sur ce sujet, comme sur bien d’autres, adaptez votre réponse a` votre cours local.
792 Corrigés • UE 4
118 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’enquête va durer 10 ans. Elle n’est donc pas rapide !
D’une façon générale, dans le cas de maladies à long d élai d’installation, on préfère utiliser
une enquête cas-témoins.
119 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• On complète d’abord le tableau d’effectifs par soustractions.
Corrigés
La proposition b. est donc fausse et c. exacte.
La prévalence dépend à la fois de la vitesse d’entrée (incidence) et du stock initial. La propo-
sition a. est donc fausse.
La proposition e. est fausse car en pensant les taux moyens sur une p ériode sous la forme :
nombre de nouveaux cas nombre de cas
taux d’incidence = ; prévalence =
population générale population générale
l’incidence est toujours plus petite que la prévalence.
121 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La sensibilité, proportion de tests positifs parmi les malades, est estimée par
56
Se = ≈ 0, 528 soit environ 53 %.
106
122 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La spécificité, proportion de tests négatifs parmi les non-malades, est estimée par
86
Sp = ≈ 0, 915 soit environ 91, 5 %.
94
nb vrais positifs + nb vrais n égatifs 56 + 86
L’exactitude est : = = 0, 71.
nb patients 200
123 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les valeurs prédictives concernent la population. Pour les calculer, il faudrait connaı̂tre la prévalence
de la sténose coronarienne. À défaut, on suppose que les patients étudies´ sont repr ésentatifs de la
population.
56
VPP = P( M|+) = = 0, 875 soit 87, 5 %.
64
La proposition d. correspond à la VPP.
La sensibilité concerne les tests positifs et non les tests négatifs.
124 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
L’hypoth èse nulle est l’ind épendance : la proposition d est fausse, et e est vraie.
A priori, on peut faire une comparaison de proportions observées ou un test du χ 2. Mais la
proposition c correspond à un test unilatéral, ce qui n’est pas possible avec le test du χ 2.
Comparons la proportion d’ECGs d’effort positifs chez les patients atteints de sténose coro-
56
narienne p1 = ≈ 0, 528 et chez les patients ne presentant
´ pas de stenose
´ coronarienne
106
8
p2 = ≈ 0, 085.
94
Avec un tel écart entre p1 et p 2, cochez a, b et c ; et passez à la suite.
794 Corrigés • UE 4
Éléments d’épidémiologie
125 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Dans une enquête prospective (ou par cohorte), on suit les participants durant la période de
l’étude à la recherche de l’apparition de la maladie.
Pour ceci, l’expérimentateur contrôle les proportions de sujets exposés et de sujets non ex-
posés. On parle d’étude exposés-non exposés, et on compare la fréquence de la maladie chez
les exposés et les non exposés.
Dans une étude rétrospective, on aurait constitué un groupe de sujets ayant la maladie et
ˆ Il s’agirait alors d’une enquete
un groupe de t émoins n’ayant pas la maladie d’intéret. ˆ cas-
témoins.
126 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
On a un échantillon de femmes présentant le cas malformation congénitale et un échantillon
de témoins.
Les informations recherchées concernent le pass´
e. L’ étude est donc rétrospective.
Comme on veut étudier une relation entre une exposition et une maladie, l’étude est analy-
tique.
127 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le groupe 1 a été expos é (paludisme cérébral pendant les premières années) et le groupe 2
est non-exposé. Il s’agit d’une étude exposés-non exposés, ou cohorte.
L’étude a lieu après l’exposition. Elle est donc prospective.
Comme on veut étudier une relation entre une exposition et une maladie, l’étude est analy-
tique.
128 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Parmi les enfants ayant fait un paludisme cérébral, la proportion de ceux qui ont eu des
40
troubles neurologiques est ≈ 0, 267, soit 26, 7 %. Cette incidence est observée sur 20
150
ans, soit en moyenne environ 1, 3 % par an.
129 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Dans les normes internationales ISO, on note µ ± 2σ. Mais Il fallait vraisemblablement lire
µ ± σ. Comme toujours, alignez vous sur votre cours.
• On peut évaluer la dispersion d’une série statistique par son écart type. Dans ce cas, la dis-
persion est plus grande dans le groupe 2.
5
Mais il est plus pertinent de retenir le coefficient de variation : CV1 = ≈ 0, 33 et
15
UE 4 • Corrigés 795
Corrigés
• On peut comparer les deux moyennes d’âge observées.
Comme on s’intéresse à l’âge lors de l’apparition des troubles, les échantillons concernés
sont de tailles n1 = 40 et n 2 = 8.
Comme un échantillon est de petite taille, on ne peut pas utiliser le test de l’écart réduit.
Comme on a supposé que l’âge d’apparition des troubles suit une loi normale, on utilise un
test de Student (en ajoutant l’hypothèse d’égalité des variances dans les populations) :
(n 1 − 1)σ21 + (n 2 − 1)σ22 39 × 55 + 7 × 82
σ2 =
= ≈ 30, 93.
n1 + n 2 − 2 39 + 7
x1 − x 2
t= ≈ −4, 64.
σ 2 n11 +
1
n2
130 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
On va comparer une variable qualitative binaire (les symptômes apparaissent ou non) et une
variable quantitative (dosage).
On peut comparer les dosages moyens du sous-groupes avec symptômes et du sous-groupe
sans symptôme.
131 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Comme le nouveau dosage n’a jamais été étudié, on peut préférer un test non paramétrique.
Mais l’effectif étant de grande taille, ce sera inutile.
On compare deux variables quantitatives : valeur du dosage et âge d’apparition des troubles.
132 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Dans les affirmations a., b. et c., l’intervalle de confiance de RR est tel que 1, 7 > 1. Le risque
relatif est donc significativement supérieur à 1, ce qui valide les affirmations b. et c..
Dans les affirmations d. et e., l’intervalle de confiance de RR contient 1, ce qui ne permet
aucune conclusion. On peut dire que le facteur E n’est pas significativement associ é à M .
Essais thérapeutiques
133 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les réponses c. et d. sont à rejeter car, d’une part une hypoth èse nulle n’est jamais unilatérale,
et d’autre part on ne sait pas [a priori si un antibiotique est plus efficace qu’un autre.
Dans la formule fournie, on sait que σ = 80 et δ = 50 ; puis :
pour la réponse a, on connaı̂t zα = 1, 96, z2β = 1, 645 et on calcule n = 67 ;
796 Corrigés • UE 4
134 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le risque relatif d’avoir un cancer (C) suivant qu’on a une activite´ physique physique reguli
´ ère
(A) ou non ( A)est :
P(C |A) 0, 004
RR = = = 0, 80.
P(C |A) 0, 005
On peut le calculer car il s’agit d’une enquête exposés-non exposés. On a échantillonné
séparément des nombres fixés au départ d’individus exposés et d’individus non exposés.
135 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’hypothèse nulle est la mesure n’a pas d’effet .
Le risque β de deuxième espèce est la probabilité de se tromper en déclarant H 0 vraie, alors
qu’elle est fausse.
La puissance 1 − β est donc la probabilit é de déclarer H 0 fausse, alors qu’elle est fausse,
c’est-à-dire de conclure à un effet de la mesure alors qu’il y en a un, ou encore de rejeter à
juste raison l’hypothèse nulle.
Les propositions b. et d. sont donc exactes.
136 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La randomisation (tirage des patients au hasard) est une nécessité, mais n’apporte rien sur la
puissance.
Le nombre minimum n de patients à inclure dans chacun des deux groupes est donné par la
formule : √ √ 2
zα 2π(1 − π) + z2β π1 (1 − π 1 ) + π2(1 − π 2)
n =
δ
On choisit par habitude α = 0, 05, d’où z α = z0,05 = 1, 96.
On souhaite une puissance de 0, 8, soit β = 0, 2, d’où z 2β = z 0,40 = 0, 842.
Les proportions attendues sont π 1 = 0, 08 et π2 = 0, 04.
π 1 + π2
Dans la formule, on utilise π = = 0, 06 et δ = π1 − π2 = 0, 04.
2
On obtient ainsi n = 553, soit un nombre total de patients 2n = 1106. C’est donc la réponse
d. qu’il faut cocher.
137 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Dans cette question, on a n = 300. Avec la formule qui précède, on cherche z2β . On obtient
z2β = 0, 1032.
On en déduit 2β ≈ 0, 92, puis 1 − β ≈ 0, 54.
138 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 4 • Corrigés 797
Corrigés
avec comme hypothese
` nulle qu’elles ne sont pas significativement diff érentes.
´
Les conditions d’approximation des lois binomiales par des lois normales sont bien vérifiees.
On calcule donc :
14 + 16 p1 − p2
π= puis z= 1 ≈ −0, 379.
206 + 206 1
π(1 −
π) n1 + n2
Au risque habituel α = 0, 05 on sait que z0,05 = 1, 96.
Comme |z| < z0,05 , on ne rejette pas H 0 au seuil de 5 %. On ne peut donc pas conclure que les
risques de complication sont différents.
Parmi les propositions b. c. d. et e. qui correspondent à une conclusion à l’issue d’un test, la
seule qui est exacte est c..
Mais il y a un piège : la proposition a. est seulement une observation (pas une conclusion), et
elle est vraie.
139 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Avec l’hypothèse la mesure n’a pas d’action , on va r éaliser un test d’homogén éité du χ2 .
Mais on peut aussi tester l’indépendance entre les deux caractères qualitatifs : présence ou
absence de la mesure de protection (2 modalités) et gravité de la complication (3 moda-
lités).
Heureusement, ce sera le même test du χ 2.
140 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Si H 0 est vraie, les effectifs attendus sont en gras dans le tableau ci-dessous.
141 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
798 Corrigés • UE 4
142 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le temps de participation est la durée de la surveillance, c’est-à-dire la survie s’il y a eu
d écès.
Le recul est le délai entre la date d’origine et la date de point.
Un exclu vivant est vivant à la fin de l’étude.
Un perdu de vue est vivant au dernier contact qui a eu lieu avant la fin de l’étude.
143 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
On étudie des proportions de rechute, on connaı̂t :
α = 0, 05 ; π = 0, 10 ; pattendu = 0, 08 ; 1 − β = 0, 05 et l’hypoth èse nulle est que le
traitement ne modifie pas la proportion de rechute.
Si l’anticoagulant n’est pas efficace, on ne rejette pas H 0 avec la probabilit é 1 − α = 0, 95.
Si le traitement est efficace (cette formulation est en principe unilatérale, mais vu l’énoncé on
va l’oublier), on rejette l’hypothèse nulle avec la probabilité 1 − β = 0, 95.
144 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d. ❑ e.
Dans la formule disponible :
√ 2
zα 2π(1 − π) + z2β pattendu (1 − pattendu )
n =
δ
on connaı̂t : zα = 1, 96 ; π = 0, 10 ; z 2β = 1, 645 ; pattendu = 0, 08 ; δ = 0, 02,
ce qui donne n = 2675 puis 2n = 5350.
145 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
On compare deux proportions observées p1 = 0, 091 et p 2 = 0, 107 avec
n 1 = n2 = 5000, ce qui permet d’utiliser l’approximation normale des lois binomiales. On
p1 − p 2 n1 p1 + n2 p2
calcule : z = 1 avec
p= = 0, 099.
n1 + n2
p(1 − p) n1 + n12
On obtient |z| = 2, 68. Comme z0,01 = 2, 576, soit |z| > z0,01 , le degre´ de signification est
inférieur à 1%.
On peut donc rejetter l’hypothèse nulle en acceptant un risque de 1%, a fortiori avec un
risque de 10% et conclure à la réduction des fréquence des rechutes (situation unilérale) avec
un risque de 5 %.
6. Informatique médicale
146 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La signature électronique, ou numérique, permet de garantir l’intégrité du document signé et
l’identité du signataire.
UE 4 • Corrigés 799
Corrigés
La CPS est une carte d’identité professionnelle électronique. Elle permet la signature électronique
des documents.
La plateforme e-PMSI accélere
` la transmission des fichiers PMSI des établissements de sant é
vers les organismes de tutelle. L’émetteur est donc un établissement, alors que la CPS authen-
tifie un professionnel.
147 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La carte VITALE est une carte à puce permettant de justifier les droits du titulaire de la carte.
Elle est utilisable seulement en France.
Elle est distribuée par les caisses d’assurance-maladie.
Ce n’est pas une carte de paiement électronique.
148 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le PMSI permet de mesurer l’activité et les ressources des établissements de soins. Il concerne
tous les séjours hospitaliers, y compris l’hospitalisation à domicile. Dans la liste fournie, il
faut séparer les soins de courte durée sans hospitalisation.
149 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La Classification Internationale des Malades est mondialement utilisee
´ pour l’enregistrement
des causes de morbidité et de mortalité.
Les données obtenues peuvent aussi servir à
➣ réaliser des études épid émiologiques,
➣ choisir des groupes de patients relativement homog ènes pour les recherches cliniques,
➣ comparer des espérances de vie entre regions
´ du monde.
150 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La Classification Commune des Actes M édicaux est une nomenclature française destinée à
coder les gestes pratiqués par les médecins.
Elle est évolutive et sera étendue à l’ensemble des actes realis
´ és par les professionnels de
santé.
800 Concours blancs • UE 4
Concours n ◦ 1
1 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ ❑ e.
En reportant dans la formule les valeurs connues, on obtient :
1 1
4 = × 4, 7 − log[A] ⇐⇒ log[A] = −3, 3 ⇐⇒ [A] = 10−3,3 = 5 × 10−4
2 2
2 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
dT 1 dL 1 dg
En considérant ln(T ), on obtient avec des différentielles : = − ·
T 2 L 2 g
Mais une incertitude est un majorant de l’erreur, et l’incertitude est donc :
T 1 L 1 g
= + ·
T 2 L 2 g
L 0, 005
L’incertitude relative sur L est : = = 0, 025.
L 0, 2
T 1
L’incertitude relative sur T est : = (0, 025 + 0, 021) = 0, 023.
T 2
3 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
À partir d’un échantillon de taille n, on estime l’ecart
´ type de la population par :
n
s= × écart type de l’échantillon.
n−1
La proposition a. est donc fausse et d. est vraie.
Les mesures, la moyenne et l’écart type sont dans la même unit´ e.
Si Y = aX + b, l’écart type de X est multipli é par |a| et non par a. La proposition e. est donc
fausse.
4 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Vous pouvez assimiler fréquences et probabilités et utiliser le langage probabiliste. Mais il est
plus rapide d’imaginer un échantillon représentatif de 1000 personnes et remplir le tableau :
Femmes Hommes Totaux
Malades 4 1 5
Non malades 496 499 995
Totaux 500 500 1000
Le tableau permet de répondre a` toutes les questions ; par exemple, la fréquence de la PR
1
chez l’homme est de soit 0, 2%.
500
5 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
UE 4 • Concours blancs 801
7 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Chacune des n = 100 femmes a la probabilité p = 0, 008 d’être atteinte de PR. En suppo-
sant que la maladie n’est pas contagieuse (indépendance des tirages), N 0 suit la loi binomiale
B(100; 0, 008) que l’on ne peut pas approximer par une loi normale.
On a alors :
E(N 0 ) = 100 × 0, 008 = 0, 8 ; σ(N0) = 100 × 0, 008 × 0, 992 ≈ 0, 89
P(N0 = 0) = (0, 992) 100 ≈ 0, 448 ; P(N 0 0, 8) = 1 − P(N 0 = 0) ≈ 0, 552.
8 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Le nombre X de cas de PR parmi les n femmes suit alors B(n; 0, 008).
P(X = 0) = (0, 992n 0, 05 ⇐⇒ n ln(0, 992) ln(0, 05)
ln(0, 05)
⇐⇒ n ⇐⇒ n 373
ln(0, 992)
9 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La fréquence observée f = 0 ne permet pas d’utiliser la formule de l’intervalle de confiance d’une
proportion : il va falloir revenir à la définition d’un intervalle de confiance.
Le jour du concours, sautez ce QCM dans un premier temps.
10 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’événement chiffre pair et chiffre < 5 est {2, 4}. La proposition a. est donc fausse ; mais
il s’agit d’évenements indépendants.
La proposition b. est fausse car il s’agit d’événements incompatibles, mais pas indépenants.
802 Concours blancs • UE 4
12 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le tableau de l’énoncé donne :
90 80
S e = P(+|M) = = 0, 9 et S p = P(−|M ) = = 0, 8,
100 100
mais il ne donne pas les valeurs prédictives qui dépendent de la prévalence.
Pour répondre aux autres questions, on peut, soit utiliser la formule de Bayes, soit construire
un tableau représentatif de la population qui tienne compte de la prévalence :
malades non malades totaux
test + 90 180 270
test − 10 720 730
totaux 100 900 1000
90 1 720 72
On lit alors : VPP = P( M|+) = = et VPN = P(M|−) = = ·
270 3 730 73
Sur 1000 habitants, on aurait donc 180 non malades soumis au test B, soit 18 000 pour la
ville, ce qui entraı̂nerait 18 hospitalisations.
.
13 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
On peut considérer le sujet soit comme une comparaison de deux poucentages observés dans
le cas d’échantillons ind épendants, soit comme un test d’homogén éité du χ 2. La proposition
a. est donc vraie.
La proposition b. est fausse car le pourcentage dans la population n’est connu. Elle serait
vraie si la phrase s’arrêtait à population.
La proposition d. peut être considér ée comme vraie. L’hypothèse alternative, en principe
choisie au début, n’intervient que lors de la conclusion.
La proposition e. est h étérogène. La première phrase concerne le choix de la comparaison de
deux proportions ; la seconde est relative au choix du χ2.
14 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On va admettre que l’on peut utiliser la loi normale. En fait les conditions varient selon les
auteurs et, pour beaucoup, elles ne sont pas satisfaites ici.
p − p2
On obtient alors : z = 1
p(1− p) p(1− p)
n 1 + n1
15 10 15 + 10 √
avec p1 = ; p2 = ; p= ; z = 2 ≈ 1, 414
25 25 25 + 25
Dans le point de vue du χ on aurait eu un ddl=1 et on lit le seuil χ20,01 = 6, 63. La proposition
2
Corrigés
2
Notons n A, nB , x A, sA, x B , s2B
les effectifs, moyennes et variances estim ées des échantillons A
et B.
Le degré de liberté de F étant (nA − 1, n B − 1) ou (nB − 1, nA − 1) on obtient nA = 21 et
s2
F = B2 = 2, 5.
sA
D’autre part, on donne x A = 3000, x B = 3200, et on peut calculer
1
s2A = × S CE = 50.
nA − 1
On en déduit s 2B = 2, 5 × s 2A = 125.
Dans la table de Snedecor à α = 0, 025 on lit le seuil f0,05 = 2, 77. Comme f < f0,05, la
différence des variances n’est pas significative à 5 %.
Dans la table de Snedecor a` α = 0, 05 on lit le seuil f0,10 = 2, 35. Comme f > f 0,05, la
différence des variances est significative à 10 %.
16 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
´
Il s’agit de tester l’egalit é des moyennes des deux populations. Le test non paramétrique de
Mann et Whitney a eu lieu et l’hypothèse nulle a été ejét ée au risque α = 0, 05.
L’affirmation b. est exacte telle qu’elle est rédigée (dans l’ échantillon). Il n’y aurait pas de
certitude si la phrase parlait des populations.
Pour utiliser un test paramétrique il faudrait savoir (par des études antérieures) que les popu-
lations sont gaussiennes. Il faudrait alors calculer une variance commune.
17 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• V = Llh est un produit. En considérant ln V on a :
∆V ∆L ∆l ∆h
= + +
V L l h
0, 05 0, 05 0, 05
soit : ∆V = 23, 3 + + = 1, 4 cm3 .
2, 8 1, 45 5, 75
• La seconde méthode est plus précise que la premi ère puisqu’on obtient une incertitude de
0, 5 cm 3, donc inférieure à l’incertitude pr écédente.
18 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
2
Il s’agit d’un test du χ d’homogén éit é.
69 × 54
L’effectif théorique correspond au nombre de femmes du groupe 1 pr ésentant des
165
troubles du cycle menstruel.
La correction de Yates (qui fait l’objet de controverses, donc votre référence c’est votre cours)
est inutile car les effectifs attendus sont supérieurs à 5.
Le ddl étant égal à 2, on lit χ20,05 = 5, 99. La valeur proposée correspond à ν = 3.
Comme 9, 62 > 5, 99, l’hypoth èse nulle (pas de différence) est rejetée. Mais l’hypothèse
émise par l’enonc
´ é est le contraire de l’hypothèse nulle du test statistique. Elle est donc ac-
ceptée.
Belle vacherie sur le mot hypothèse.
804 Concours blancs • UE 4
20 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On peut mémoriser une formule pour r, ou une variante pour m émoire fatiguée : quotient
avec
➣ au numérateur
646, 7 126, 6 113, 6
moyenne des produits − produit des moyennes, soit −
25 25 25
➣ au dénominateur
722, 7 126, 6 2 593, 0 113, 6 2
racine carrée du produit des variances, soit − −
25 25 25 25
Dans tous les cas on obtient r ≈ 0, 94.
21 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit de tester l’hypothèse nulle d’indépendance (donc la liaison en cas de rejet) entre deux
variables quantitatives. C’est un test de corrélation linéaire.
22 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Dans vos cours, on ramène le problème à une loi de Student à n − 2 ddl, soit ici 23.
23 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
√
r n−2
On calcule t = √ ≈ 13, 2
1 − r2
24 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le mot différence est curieux puisqu’on a choisi de tester la liaison, soit l’hypothèse nulle
les valeurs des taux mesurées par les deux techniques sont indépendantes
25 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
D’après l’item précédent, on peut dire qu’il existe une liaison entre les taux. Elle est positive
puisque r > 0, ce qui signifie que les deux taux varient dans le même sens.
UE 4 • Concours blancs 805
Corrigés
pas choisi ici) : comparaison des moyennes des taux dans le cas de séries appariées.
En supposant remplies les conditions de validité, on calcule
d 13, 0 25 16, 3
t= s où d = et s2d = − (d ) 2 soit t = 4, 12
√
d 25 24 25
n
Avec ν = 25 − 1 on lit t0,001 = 3, 745 ce qui montre que la différence des taux moyenes est significative,
même avec α = 0, 0001.
Concours n ◦ 2
26 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
En utilisant la formule donnee´ pour les deux points connus, on obtient :
B0 e4K = 3218 ; B 0 e12K = 30 228
On en déduit, en faisant le quotient membre à membre :
8K 30 228 1 30 228
e = ⇐⇒ K = ln ≈ 0, 280
3218 8 3218
En reportant dans l’une des deux première égalités, on obtient : B0 ≈ 1050 qui est le nombre
initial de bactéries.
Au bout de 10 heures, le nombre de bactéries peut être estimé par
B0 e10K ≈ 17 267 ≈ 17 000.
Pour que le modèle continue à s’appliquer pour t grand, il faut que le milieu nutritif soit im-
portant et ne se dégrade pas par l’action des premières bactéries.
27 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le mot unique n’est possible qu’avec une condition initiale, ce qui élimine les réponses
a. b. et e. Entre b. et c. revoyez votre cours.
28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
1
La demi-vie est le temps T tel que f (T ) =
f (0) soit :
2
1 1 ln 2
λ e−kT = λ ⇐⇒ e−kT = ⇐⇒ kT = ln 2 ⇐⇒ T =
2 2 k
Il est recommandé de connaı̂tre cette dernière formule par cœur.
ln 2 ln(0, 5)
Comme T = 15 (en h), on a k = =− (en h −1 ).
15 15
29 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
On cherche t tel que f (t) = 0, 10 × f (0) soit :
1 ln(10)
e−kt = 0, 10 ⇐⇒ −kt = ln = − ln(10) ⇐⇒ t = ≈ 49, 8 ≈ 50 h
10 k
30 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Sachant que X suit P(2), on demande : P( 1) = 1 − P(X = 0) = 1 − e−2 ≈ 0, 86.
806 Concours blancs • UE 4
|
1 16
m
o
P(X 3) = P(X = 3) + P(X = 4) + P(X = 5) = (10 + 5 + 1) 5 =
c
t.
o
2 32
p
s
g
10
lo
.b
P(X = 2) =
s
in
32
c
e
d
6 26
e
m
P(X 2) = 1 − P(X = 0) + P(X = 1) = 1 −
s
=
e
rd
32 32
o
s
e
1 + 5 + 10 16
tr
e
P(X 2) = P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 2) =
/l
=
:/
p
32 32
tt
h
|
m
o
32
.c
❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
s
s
re
Soit X la variable aleatoire
´ égale à la taille en cm d’un individu pris au hasard dans la popu-
p
rd
o
lation. X suit N (171, 5; 5).
.w
s
in
En assimilant fréquences et probabilités, on cherche la taille h telle que :
c
e
d
e
h − 171, 5 m
379 e
s
= P(X h) = P Z = 0, 758 où Z suit N (0; 1).
rd
500 5
o
s
e
tr
e
/l
:/
p
tt
h
|
s
in
c
e
d
e
M
s
e
rD
o
s
re
T
e
/L
s
p
u
ro
/g
m
o
.c
k
o
o
b
e
c
a
h − 171, 5
.f
α
w
2 5
|
s
in
d’où h = 175, 0.
c
e
d
e
M
s
e
33 ❑ ❑ b. ❑ ❑ ❑
rD
✘ a. ✘ c. ✘ d. ✘ e.
o
s
re
63 + 20
m
100
k
o
o
b
70 × 73
e
c
100
w
w
|
34 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit de comparer deux moyennes observées dans le cas de séries appariées (ce sont les
mêmes sujets dont on mesure la masse corporelle avant et après le régime).
´
Les conditions d’utilisaton d’un test param étrique n’étant pas reunies, on utilisera un test de
Wilcoxon pour série appariées.
Le test de Wilcoxon pour séries indépendantes s’appelle aussi test de Mann et Whitney.
Corrigés
On considère les différences, avant − après par exemple :
valeurs 1 −1 2 2 4 5 6
rangs provisoires 1 2 3 4 5 6 7
rangs moyens 1, 5 1, 5 3, 5 3, 5 5 6 7
Il reste N différences non nulles.
On calcule w+ = 1, 5 + 3, 5 + 3, 5 + 5 + 6 + 7 = 26, 5 et w− = 1, 5
N (N + 1) 7 × 8
et on vérifie que w + + w− = = = 28.
2 2
La statistique de test prend donc la valeur w = min(w+ , w −) = 1, 5.
Hors du temps du concours, on lit w0,05 = 2. Comme w < w0,05 , l’hypothse nulle est rejetée à
α = 0, 05 : le régime alimentaire influence la masse corporelle.
36 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Dans une enquête rétrospective, on constitue deux groupes malades-témoins et on recherche
le niveau d’exposition antérieur.
Pour calculer un risque relatif, il faut connaˆıtre la probabilité d’être malade en présence ou
non d’un facteur d’exposition. Il faut donc que l’étude soit prospective.
37 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Utilisé en dépistage, un test doit avoir une grande sensibilité (détecter presque tous les ma-
lades). En test de confirmation, on préfère une grande spécificité (ne pas déclarer comme
malade un individu sain). La bonne pratique est donc bien l’ordre : A puis B, et la proposition
e est fausse.
La proposition c est la définition de la VPP.
Pour les propositions b et d, vous pouvez au choix :
➣ connaı̂tre par cœur la formule qui donne la VPP en fonction de la sensibilité, de la
spécificité et de la prévalence ;
➣ utiliser la formule de Bayes ;
➣ construire des tableaux d’effectifs :
− population initiale
M M Totaux
A+ 784 920 1704 784
VPP de A = ≈ 0, 46
A− 16 8280 8296 1704
Totaux 800 9200 10 000
− population sélectionnée par A positif
M M Totaux
B+ 4370 108 4478 5292
≈ 0, 96
B− 230 5292 5522 5522
Totaux 4600 5400 10 000
808 Concours blancs • UE 4
39 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Sur le graphique, les faux positifs correspondent à l’aire à droite du seuil (déclarés positifs)
et dans la surface des non-malades. La proposition a. est donc exacte.
S’il y a moins de faux positifs, la spécificité augmente. Sur le graphique, la spécificité S p =
−M ∩
P(−|M ) = est représentée par le rapport de la surface des non-malades à gauche du
P(M )
seuil et de la surface des non-malades. Quand le seuil augmente, la spécificit é augmente.
On peut observer de la même mani ère que, quand le seuil augmente, la sensibilit é diminue :
on détecte moins de malades.
Vous devez savoir que les valeurs prédictives dépendent de la prévalence, mais pas la sensi-
bilité et la spécificit é qui sont des propriétés intrinsèques du test.
40 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le caractère binaire malade-non malade devient ici retard-non retard. La réf érence est anti-
IL-2R ; c’est ATG qui joue le rôle du facteur de risque F .
Vous devez savoir calculer l’OR à partir du tableau des effectifs :
M M
n1 n4
F n1 n2 OR = ≈ 0, 58
n2 n3
F n3 n4
41 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’OR quantifie le risque d’avoir un retard avec le nouveau traitement par rapport au traite-
ment de référence.
42 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Ce sont les fluctuations d’échantillonnage (la variabilité du vivant) qui conduisent à utiliser
les tests statistiques.
43 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les échantillons sont indépendants et le caractère binaire de la variable nous conduit à com-
parer deux proportions.
Comme on veut, a priori, tester la supériorité du nouveau traitement par rapport au traitement
de référence, le test est unilatéral.
La proposition c. pourrait convenir. Mais elle comporte une information vide de sens : on ne
peut pas avoir une loi normale pour une variable binaire.
44 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Notons π1 et π 2 les proportions th éoriques de retard respectivement pour le nouveau traite-
ment et le traitement de référence. On teste :
UE 4 • Concours blancs 809
Corrigés
36 51 36 + 51
On a : n1 = 113 ; n2 = 114 ; p1 = ; p2 = ;π=
113 114 113 + 114
p1 − p 2
S’agissant de grands échantillons, on calcule : z = ≈ −2, 00
π) n1 + n1
π(1 −
1 2
Pour α = 0, 05, le seuil unilatéral est z 0,10 = 1, 645. Comme |z| > 1, 645, l’hypothèse nulle est
rejetée au risque 5% et on retient l’hypoth èse alternative H1 .
45 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Il est possible que le nouveau traitement soit proposé à des patients ayant un profil particulier.
La seule observation comporte alors un biais et le tirage au sort permet de mieux comparer
les dexu échnatilons.
46 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Attention à la lecture. Si résultats identiques voulait dire identiques entre les deux
groupes la recherche de n n’aurait pas de sens car elle a pour but de mettre en évidence
une différence. Il faut donc lire identiques aux résultats déj à obtenus .
La formule : √ √
[zα 2π(1 − π) + z 2β π 1(1 − π1 ) + π2(1 − π2 )]2
n=
δ2
est fournie. On a :
36 51
π1 = ≈ 0, 32 ; π 2 = ≈ 0, 45 ; δ = π 2 − π 1 = 0, 13 ;
113 114
π1 + π 2
π= = 0, 385 ; z0,05 = 1, 96 ; z0,40 = 0, 842
2
ce qui donne n ≈ 219, c’est- à-dire a. aux arrondis près.
47 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
On repète 5 fois, de façon indépendante, la même exp érience de Bernoulli où l’événement
étudié obtenir face a la probabilité π = 0, 5.
Le nombre X de faces suit donc B(5; 0, 5).
48 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit de comparer une distribution observée et une distribution de référence. Il y a 6 mo-
dalités avec des effectifs suffisants, et il n’y a pas de param ètre à estimer.
Le nombre de degrés de liberté est donc 6 − 1 = 5.
49 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
5
5 1
Les probabilités de la distribution théorique sont p i = P(X = i) =
i 2
1 5 10 10 5 1
soit ; ; ; ; ;
32 32 32 32 32 32
810 Concours blancs • UE 4
1. Généralités 813
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
1. Généralités
1 À propos de l’anatomie générale, de la terminologie anatomique :
❑ a. La hanche est la partie proximale du membre inférieur.
❑ b. Sur un plan de coupe frontal de la tête, on peut visualiser les deux oreilles
simultanément.
❑ c. Sur un plan de coupe axial du corps humain, les orteils du pied droit sont en bas
et à gauche de la coupe.
❑ d. Sur un plan de coupe sagittal passant par la ligne médiane, l’épaule gauche est
vue dans la partie postérieure de la coupe.
❑ e. En position anatomique, la face palmaire de la main est dirigée vers l’avant.
D’après concours Paris 6
UE5
❑ c. Le squelette appendiculaire représente l’ensemble des os présentant un appen-
dice, par exemple le sternum qui comporte l’appendice xiphoı̈de.
❑ d. Les os longs sont des os dont la longueur est prédominante par rapport aux
autres dimensions.
❑ e. Un os long est composé d’une diaphyse et de deux épiphyses.
D’après concours Dijon
UE5
11 À propos de l’anatomie générale et des articulations :
❑ a. L’articulation de l’épaule est une articulation sph éro¨ıde ou énarthrose.
❑ b. L’articulation du genou est une articulation bi-condylienne.
❑ c. L’articulation entre une dent et l’alvéole osseuse est une symphyse.
❑ d. Un labrum est un ligament qui renforce une articulation.
❑ e. La congruence d’une articulation peut être am éliorée par l’interposition d’un
fibro-cartilage.
D’après concours Paris 6
12 À propos de l’arthrologie :
❑ a. L’articulation tibio-fibulaire distale est une syndesmose.
❑ b. Les symphyses sont des articulations fibreuses.
❑ c. L’articulation zygapophysaire est une articulation synoviale plane.
❑ d. L’articulation trochoı̈de est une articulation a` deux degr és de liberté articulaire.
❑ e. L’articulation huméro-ulnaire est une articulation de type ginglyme.
D’après concours Montpellier
816 Énoncés • UE 5
17 Parmi les muscles suivants, quels sont ceux qui sont des muscles fusiformes ?
UE 5 • Énoncés 817
UE5
❑ e. Le système lymphatique se draine dans le système veineux syst émique.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier
2. Tête et cou
21 Concernant la suture coronale.
❑ a. C’est une diarthrose.
❑ b. Elle sépare l’os frontal des os pariétaux.
❑ c. Son sommet s’appelle le Bregma.
❑ d. L’absence de suture provoque une microcéphalie .
❑ e. Sa partie déclive s’appelle l’astérion.
D’après concours Paris Est Créteil
23 À propos du crâne :
❑ a. Le crâne est une cavit é close.
❑ b. L’os occipital est un os de la base du crâne.
❑ c. L’os frontal est articulé avec l’os sphénoı̈de.
❑ d. Le processus mastoı̈de appartient à l’os temporal.
❑ e. Le sphénoı̈de est le seul os pneumatisé du crâne.
D’après concours Nancy
24 À propos de l’ostéologie :
❑ a. Les os frontal, pariétal et temporal sont des os pairs du crâne.
❑ b. Tous les os de la face sont soudés entre eux.
❑ c. Le frontal et l’occipital sont des os plats.
❑ d. Le vomer, l’os palatin et l’os nasal sont des os de la face.
❑ e. Les os de la ceinture du membre supérieur sont formés par la clavicule et la
scapula.
D’après concours Montpellier
25 À propos du crâne :
❑ a. La suture fronto-pariétale sépare étage antérieur et étage moyen de la base du
crâne.
❑ b. Le processus styloı̈de est porté par le rocher (portion pétreuse de l’os temporal).
❑ c. L’os temporal appartient à l’étage moyen et à la fosse postérieure de la base du
crâne.
❑ d. Il existe une suture sphéno-pariétale.
❑ e. La glande lacrymale se positionne dans l’échancrure supra-orbitaire.
D’après concours Rouen
26 À propos du crâne :
❑ a. L’os ethmoı̈de appartient aux 3 étages de la base du crâne.
❑ b. L’épine nasale est le prolongement antérieur de l’os ethmo¨ıde.
❑ c. L’os ethmoı̈de présente des orifices livrant passage aux éléments nerveux de la
première paire de nerfs cr âniens.
❑ d. L’os ethmoı̈de est en rapport avec les fosses nasales.
❑ e. L’os ethmoı̈de est situé en avant de l’os sphénoı̈de.
D’après concours Rouen
UE 5 • Énoncés 819
28 À propos du crâne :
❑ a. Le troisième nerf crânien traverse la fissure orbitaire supérieure.
❑ b. Le sixième nerf crânien traverse la fissure orbitaire supérieure.
❑ c. Les ramifications des nerfs olfactifs traversent les lames criblées de l’ethmoı̈de.
❑ d. Le foramen rond se trouve sur la petite aile du sphéno ı̈de.
❑ e. Les crêtes exocrâniennes de l’os temporal correspondent à des structures vei-
neuses.
D’après concours Rouen
UE5
❑ c. La fontanelle astérique est située entre l’ébauche de l’os occipital, celle de l’os
pariétal et celle de l’os temporal.
❑ d. La fontanelle ptérique est située entre l’ ébauche de l’os frontal, celle de l’os
temporal et celle de l’os sphénoı̈de.
❑ e. En pratique obstétricale, seul le repérage manuel des fontanelles bregmatique
et lambdatique est utilisé.
D’après concours Lille
30 Indiquez, parmi les os suivants, celui qui ne s’articule pas directement avec le frontal
chez l’adulte :
❑ a. L’os temporal. ❑ b. Le sphénoı̈de. ❑ c. L’ethmoı̈de.
❑ d. L’os zygomatique. ❑ e. L’os maxillaire.
D’après concours Brest
31 Concernant le crâne :
❑ a. L’os frontal est en contact avec l’os nasal et l’éthmoı̈de.
❑ b. L’ethmo¨ıde et l’os frontal sont des os très minces.
❑ c. L’écaille constitue la partie verticale de l’os frontal.
820 Énoncés • UE 5
37 Concernant l’occipital :
❑ a. L’occipital correspond à l’int égration au crâne d’une ancienne vertèbre
cervicale.
❑ b. Le foramen jugulaire est un orifice suturaire.
❑ c. Le foramen jugulaire est limité par le sphénoı̈de.
❑ d. Le foramen jugulaire est limité par le basi occipital.
❑ e. Le canal hypoglosse est un orifice suturaire.
D’après concours Paris Sud
UE5
❑ c. À sa face endocrânienne, l’écaille est creusée par des gouttières médiale et
transversales correspondant aux sillons des sinus sagittal supérieur et du sinus
transverse.
❑ d. À sa face endocrânienne, la gouttière basilaire est bordée par des sillons corres-
pondant aux sinus pétreux supérieurs.
❑ e. Le foramen jugulaire est un espace ovalaire séparant lat éralement l’os occipital
de l’os pariétal.
D’après concours Limoges, Pr Mabit
43 Parmi les orifices suivants, un seul n’est pas situé au niveau de la grande aile du
sphénoı̈de, lequel ?
❑ a. Le foramen rond. ❑ b. Le foramen ovale.
❑ c. Le foramen pétreux. ❑ d. Le canal optique.
❑ e. Le foramen épineux.
D’après concours Limoges, Pr Mabit
UE5
D’après concours Strasbourg
54 Concernant la face :
❑ a. Le vomer est un os pair de la face.
❑ b. Le vomer s’articule avec l’os ethmoı̈de.
UE 5 • Énoncés 825
57 Concernant la mandibule :
❑ a. C’est un os pair et symétrique comme l’os maxillaire.
❑ b. C’est un os mobile.
UE5
❑ c. Elle est innervée par une branche du V3.
❑ d. L’artère faciale est palpable en arrière du muscle masseter.
❑ e. Les mouvements de diduction de l’articulation temporo-mandibulaire sont
transversaux.
D’après concours Paris Est Créteil
58 Concernant la mandibule :
❑ a. Chez l’adulte, la mandibule est formée de deux pièces osseuses unies par une
symphyse mentonnière.
❑ b. La fossette digastrique est située sur la face externe de la mandibule
❑ c. Les apophyses géni sup érieures donnent insertion aux muscles génio-
hyoı̈diens.
❑ d. Les apophyses géni inferieures
´ donnent insertion aux muscles génio-
glosses.
❑ e. La ligne mylo-hyo¨ıdienne est située sur la face médiale du corps de la mandi-
bule.
D’après concours Lille
826 Énoncés • UE 5
UE5
❑ c. Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien s’insère sur le processus stylo¨ıde et sur le
processus mastoı̈de.
❑ d. Le muscle scalène ventral s’insère sur la 1e côte.
❑ e. Le muscle scalène moyen s’insère sur la 1e côte.
D’après concours Rouen
UE5
❑ c.
dans la veine jugulaire interne.
❑ d. il existe une anastomose ente les veines ophtalmiques et la veine faciale à
l’angle médial de l’orbite.
❑ e. Habituellement, les veines nasales externes s’abouchent directement dans la
veine faciale.
D’après concours Lille
75 Concernant le pharynx :
❑ a. Le constricteur supérieur du pharynx s’insère sur l’aile externe du processus
ptérygoı̈de.
❑ b. Le constricteur moyen s’insère sur la mandibule.
❑ c. Le constricteur inférieur s’ins ère sur le cartilage thyroı̈de.
❑ d. Le muscle stylo-glosse renforce le constricteur supérieur du pharynx.
❑ e. Les muscles constricteurs pharyngés sont innervés par le IX et le X.
D’après concours Paris Sud
830 Énoncés • UE 5
80 Parmi les éléments suivants du bouquet stylien , enveloppés par le rideau stylien ,
lequel(lesquels) est(sont) au contact direct de la glande parotide, participant ainsi à la consti-
tution de la loge parotidienne ?
UE 5 • Énoncés 831
UE5
83 Concernant l’os hyoı̈de :
❑ a. Il est immobile.
❑ b. Il se projette sur C5.
❑ c. Il est relié embryologiquement au processus styloı̈de du temporal.
❑ d. Une grande partie des muscles de la langue s’y insère.
❑ e. Il répond, en dessous, à la région laryngée.
D’après concours Paris Est Créteil
84 Concernant la langue :
❑ a. La langue pr ésente un squelette fibreux qui s’attache à l’os hyo ı̈de.
❑ b. Le V lingual présente sa pointe dirigée vers l’avant.
❑ c. La langue présente deux portions : une fixe et une mobile.
❑ d. À la face inférieure de la langue, on peut voir des veines à travers la muqueuse.
❑ e. Les plis glosso-épiglottiques se situent en arrière et en dessous de la portion
fixe de la langue.
D’après concours Lille
832 Énoncés • UE 5
UE5
❑ d. Le ligament alvéolo-dentaire relie le cément et l’os alv éolaire.
❑ e. Le parodonte constitue l’appareil de soutien de la dent.
D’après concours Limoges, Pr Mabit
93 À propos du rachis :
❑ a. La lordose est une concavité postérieure déterminée dans le plan sagittal.
834 Énoncés • UE 5
95 Concernant C1 et C2 :
❑ a. La vertèbre C1, ou Atlas, n’a pas de processus épineux.
❑ b. La vertèbre C1, ou Atlas, possède deux trous transversaires.
❑ c. L’artère vertébrale passe en avant de la masse lat érale de C1 pour se diriger vers
le foramen magnum.
❑ d. Le triangle de Tillaux est formé des muscles : oblique supérieur, oblique
inférieur et petit droit postérieur.
❑ e. Le sommet de la dent de C2 (seconde vertèbre cervicale) ne dépasse jamais le
niveau du bord supérieur de l’arc antérieur de C1.
D’après concours Paris Sud
98 À propos du rachis :
❑ a. Sur une vue supérieure d’une vertèbre cervicale de C3 à C6, le foramen trans-
versaire est situé latéralement par rapport à la colonne zygapophysaire.
❑ b. Sur une vue de face d’une vertèbre cervicale inférieure de C3 à C6, on peut
seulement voir la surface articulaire du processus zygapohysaire inférieur.
❑ c. Au niveau des vertèbres cervicales inférieures de C3 à C6, les racines cervicales
sortent du canal vertébral et passent en arrière du foramen transversaire et de
l’artère vertébrale.
❑ d. Sur une vue antérieure de la vertèbre C2, on peut voir les surfaces cartilagi-
neuses articulées avec la vertèbre C3.
❑ e. Le processus épineux de la 4 e vertèbre cervicale est bifide.
D’après concours Paris 6
99 À propos du rachis :
❑ a. La seconde côte s’articule avec les vertèbres thoraciques T1 et T2.
❑ b. Les lames appartiennent à l’arc neural.
❑ c. Les lames limitent en arrière le foramen vertébral.
❑ d. Les pédicules des vertèbres thoraciques naissent de la paroi postérieure du
corps.
UE5
❑ e. ˆ
Les côtes r épondent aux processus transverses par leur tete.
D’après concours Rouen
103 Les éléments suivants sont des moyens d’union entre deux vertèbres cervicales basses
(C3 à C7) ?
❑ a. Le ligament supra-épineux.
❑ b. Le ligament alaire.
❑ c. Le ligament transverse de l’atlas.
❑ d. Le ligament longitudinal antérieur.
❑ e. Le ligament jaune.
D’après concours Paris Sud
105 Parmi ces muscles, quels sont ceux présentant une insertion sternale ?
❑ a. Le muscle grand pectoral.
❑ b. Le muscle droit de l’abdomen.
❑ c. Le muscle intercostal intime (interne).
❑ d. Le muscle transverse thoracique.
❑ e. Le muscle subclavier.
D’après concours Limoges, Pr Mabit
UE 5 • Énoncés 837
4. Neuroanatomie et peau
107 Le proencéphale donnera :
❑ a. La moelle spinale. ❑ b. La moelle allongée ❑ c. Le cervelet
❑ d. Le mésencéphale ❑ e. Toutes les propositions pr écédentes sont fausses.
D’après concours Nice
UE5
❑ b. Division, bascule, rotation et fusion au diencéphale caract érisent l’évolution et
la morphogénèse des vésicules télencéphaliques.
❑ c. Le troisième ventricule provient de la vésicule diencéphalique.
❑ d. Le quatrième ventricule provient des cavités du m étencéphale et du
myélencéphale.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
UE5
❑ e. La dure-mère se prolonge dans le canal vert´
ebral, autour de la moelle spinale.
D’après concours Paris 6
|
m
o
veuses principalement d’origine cervicale.
c
t.
o
p
s
❑ d. Le renflement lombaire de la moelle épiniere
` est li é à l’innervation des membres
g
lo
.b
inférieurs.
s
in
c
e
d
L’extrémité inférieure (caudale) de la moelle épinière se projette le plus souvent
e
❑ e.
m
s
e
en regard des vertèbres L2-L3.
rd
o
s
D’après concours Nancy
e
tr
e
/l
:/
p
124 À propos du système nerveux vég étatif on peut dire que :
tt
h
|
m
o
❑ a. Le corps cellulaire du neurone préganglionnaire (protoneurone) orthosympa-
.c
s
s
´
re
thique est au niveau de la corne posterieure de la moelle thoracique.
p
rd
o
Le corps cellulaire du neurone préganglionnaire parasympathique est au niveau
.w
❑ b.
s
in
de la corne intermédiaire du myélomère C8 au my élomère L2.
c
e
d
e
❑ c. Le corps cellulaire du neurone postganglionnaire (deuxième neurone) parasym- m
s
e
rd
o
❑ d. Les rameaux communicants blancs sont entre les nerfs spinaux et les nerfs
:/
p
tt
h
viscéraux
|
s
in
c
❑ a. Le système orthosympatique utilise les artères pour gagner ses organes cibles.
p
u
ro
/g
UE5
❑ b. Le système parasympatique est situé dans la moelle thoracique.
m
o
.c
k
❑ d. La formation réticulee
´ centrale a un rôle de contrôle moteur.
w
|
s
in
❑ e. La formation réticulee
´ du raphé reçoit des impressions sensitives.
c
e
d
e
M
133 À propos des cavités du système nerveux central on peut dire que :
❑ a. Sur le toit du quatrième ventricule existent de chaque côté six colonnes de
noyaux des nerfs crâniens.
❑ b. ´
Le liquide cérebro-spinal est s écrét é essentiellement par les plexus choroı̈des
des ventricules latéraux.
❑ c. Le troisième ventricule est le ventricule du mésencéphale.
❑ d. L’aqueduc de la moelle allongée conduit le liquide cérébro-spinal vers la citerne
cérébello-m édullaire.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
UE5
❑ c. Le cervelet contrôle le tonus musculaire statique du tronc.
❑ d. Le cervelet comporte un cortex à 4 couches.
❑ e. Le cortex cérébelleux qui contrôle le tonus musculaire au cours des mouve-
ments se trouve dans les hémisphères cérebelleux.
´
D’après concours Nancy
UE5
❑ d. Noyau caudé + putamen = noyau lenticulaire.
❑ e. Noyau caudé + pallidus = noyau lenticulaire.
D’après concours Nantes, Pr Robert
147 Parmi ces nerfs crâniens, un seul n’est pas somitique moteur. Lequel ?
❑ a. Le nerf hypoglosse (XII). ❑ b. Le nerf trochléaire (IV).
❑ c. Le nerf facial (VII). ❑ d. Le nerf accessoire (XI).
❑ e. Le nerf abducens (VI)
D’après concours Paris Necker
UE 5 • Énoncés 847
UE5
151 À propos de l’audition on peut dire que :
❑ a. Les organites sensoriels sont au niveau des conduits semi-circulaires.
❑ b. Le protoneurone de la voie auditive a un corps cellulaire au niveau du ganglion
semi-circulaire de l’oreille interne.
❑ c. Le nerf de l’audition est le VII.
❑ d. Le corps du deuxième neurone de la voie auditive est au niveau du thalamus.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
156 Concernant les milieux transparents du bulbe, cochez la (ou les) proposition(s) fausse(s) :
❑ a. La cornée est recouverte par la conjonctive bulbaire.
❑ b. Le cristallin, lentille biconvexe et déformable, possède une face postérieure
moins bombée que sa face antérieure.
UE 5 • Énoncés 849
UE5
❑ b. La glande lacrymale est au contact de l’os frontal.
❑ c. le canal lacrymal est situé au contact de l’os lacrymal (unguis)
❑ d. Les sécrétions lacrymales se déversent dans les fosses nasales par le méat
moyen
❑ e. La glande est innervée par une branche du V2.
D’après concours Paris Est Créteil
❑ a. Articulations métacarpo-phalangiennes.
❑ b. Articulations interphalangiennes des orteils.
❑ c. Articulation scapulo-humérale.
❑ d. Articulation coxo-fémorale.
❑ e. Articulation huméro -ulnaire.
D’après concours Rouen
UE5
os qui commence à s’ossifier et le dernier qui termine.
❑ d. Elle peut être divisée en deux parties : le 1/3 m édial concave en arrière et les
2/3 latéraux convexes en avant.
❑ e. La gouttière du muscle sub-clavier est situee
´ sur la face inf érieure de la clavi-
cule.
D’après concours Dijon
168 Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
❑ a. La clavicule est un os à double courbure.
❑ b. L’extrémité médiale de la clavicule porte la facette sternale.
❑ c. L’extrémité médiale de la clavicule porte la facette costale.
❑ d. L’extrémité distale de la clavicule porte la facette acromiale.
❑ e. L’extrémité distale de la clavicule porte le tubercule costal.
D’après concours Rouen
171 Parmi les propositions suivantes laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
❑ a. La scapula est un os plat convexe en avant.
❑ b. L’acromion prolonge l’épine de la scapula en dehors et en haut.
❑ c. La portion horizontale du processus coracoı̈de est orientée en avant.
❑ d. Le bord médial de la scapula est la portion la plus épaisse du corps de l’os.
❑ e. Le bord médial de la scapula porte l’insertion des muscles rhombo¨ıdes.
D’après concours Rouen
UE5
❑ d. Le tendon du muscle infra-épineux se termine sur le bord posterieur
´ du tuber-
cule majeur.
❑ e. Le nerf radial est au contact du col chirurgical.
D’après concours Rouen
179 Choisissez la proposition exacte parmi les suivantes. L’axe de la tête cartilagineuse
de l’humérus est orient é :
❑ a. En haut, en avant, en dedans.
❑ b. En haut, en arrière, en dedans.
❑ c. En haut, en avant, en dehors.
❑ d. En bas, en avant, en dehors.
❑ e. En bas, en avant, en dedans.
D’après concours Brest
180 Concernant les saillies de l’humérus et les muscles qui s’y insèrent :
❑ a. Le tubercule majeur de l’humérus donne insertion au muscle grand rond.
❑ b. Le tubercule mineur de l’humérus donne insertion au muscle subscapulaire.
❑ c. La crête du tubercule majeur donne insertion au muscle grand pectoral.
❑ d. L’épicondyle latéral donne insertion au muscle long extenseur radial du carpe.
❑ e. L’épicondyle médial donne insertion au muscle rond pronateur.
D’après concours Lille
181 Quels sont les nerfs qui ont un contact étroit avec l’humérus ?
❑ a. Le nerf axillaire (circonflexe). ❑ b. Le nerf ulnaire (cubital).
❑ c. Le nerf médian. ❑ d. Le nerf radial.
❑ e. Le nerf musculo-cutané.
D’après concours Paris Est Créteil
184 L’extrémit é proximale du radius s’articule avec (une ou plusieurs réponses exactes) :
❑ a. La trochlée humérale.
❑ b. La petite cavité sigmoı̈de de l’ulna (= incisure radiale de l’ulna).
❑ c. Le ligament annulaire.
❑ d. Le capitulum huméral.
❑ e. L’olécrane.
D’après concours Paris Est Créteil
UE5
❑ e. La face latérale est prolongée en bas par le processus styloı̈de, environ 1 cm
au-dessus du processus styloı̈de ulnaire.
D’après concours Dijon
❑ a. Articulation sterno-claviculaire.
❑ b. Articulation acromio-claviculaire.
❑ c. Articulation radio-ulnaire proximale.
❑ d. Articulation radio-carpienne.
❑ e. Articulation trapézo-métacarpienne.
D’après concours Lille
UE5
❑ b. Elle comporte trois vraies articulations et deux espaces de glissement
musculaire.
❑ c. L’articulation sterno-costo-claviculaire est une articulation synoviale.
❑ d. Le manubrium sternal présente une surface articulaire concave dans le sens
frontal.
❑ e. L’articulation sterno-costo-claviculaire comporte toujours un ménisque.
D’après concours Toulouse
198 Parmi les os suivants, lequel (lesquels) est (sont) en contact avec le capitatum ?
❑ a. Hamatum. ❑ b. Pisiforme. ❑ c. Scaphoı̈de. ❑ d. Trapèze.
❑ e. Troisième métacarpien. D’après concours Rouen
199 Parmi les os suivants, lequel (lesquels) appartient (appartiennent) à la rangée proxi-
male des os du carpe ?
❑ a. Lunatum. ❑ b. Scaphoı̈de carpien. ❑ c. Triquetrum.
❑ d. Os pisiforme. ❑ e. Os trapèze. D’après concours Rouen
202 Parmi les articulations suivantes, laquelle (ou lesquelles) est (sont) sphéroı̈de(s) ?
❑ a. Articulation métacarpo-phalangienne du pouce.
❑ b. Articulation trapézo-métacarpienne.
❑ c. Articulation capitulo-radiale.
❑ d. Articulation scapulo-humérale.
❑ e. Articulation métacarpo-phalangienne du 5e doigt.
D’après concours Rouen
UE5
204 Concernant le mouvement de prono-supination et ses composantes :
❑ a. L’articulation radio-ulnaire distale est stabilisée par le ligament carré de
Dénucé.
❑ b. Le nerf médian est le nerf de la supination.
❑ c. Le muscle rond pronateur est traversé par le nerf m édian qui passe entre ses
deux chefs d’insertion.
❑ d. La branche profonde du nerf radial passe entre les deux chefs (huméro-radial et
radio-ulnaire) du muscle supinateur.
❑ e. Les articulations radio-ulnaires proximale et distale sont fonctionnellement
couplées et correspondent à des trochoı̈des invers ées.
D’après concours Limoges, Pr Mabit
UE5
❑ c. Ils sont tous innervés par le nerf ulnaire.
❑ d. Les muscles interosseux permettent l’abduction des doigts.
❑ e. Les muscles interosseux étendent les articulations m étacarpo-phalangiennes et
fléchissent les interphalangiennes.
D’après concours Toulouse
215 Concernant les muscles de l’éminence th énar de la main, cochez la proposition fausse :
❑ a. Le court abducteur du pouce est le muscle superficiel.
❑ b. L’adducteur du pouce est le muscle profond.
❑ c. Le tendon du long fléchisseur du pouce passe entre les 2 chefs de l’adducteur.
❑ d. L’opposant du pouce se termine sur la diaphyse du 1er métacarpien.
❑ e. Le nerf médian innerve les muscles superficiels de l’éminence thénar.
D’après concours Brest
218 Parmi les nerfs suivants, quels sont ceux qui appartiennent au plexus brachial ?
❑ a. Phrénique. ❑ b. Axillaire.
❑ c. Ulnaire. ❑ d. Obturateur.
❑ e. Grand nerf d’Arnold.
D’après concours Paris Est Créteil
UE 5 • Énoncés 863
UE5
main.
❑ e. Le nerf ulnaire est en rapport étroit avec la face ant érieure de l’épicondyle
médial.
D’après concours Paris Est Créteil
224 Parmi les muscles suivants, quel est celui qui reçoit classiquement une double inner-
vation du nerf ulnaire et du nerf médian :
❑ a. Le muscle supinateur.
❑ b. le muscle long palmaire.
❑ c. Le muscle long abducteur du pouce.
❑ d. le muscle rond pronateur.
❑ e. Le muscle fléchisseur profond des doigts.
D’après concours Limoges, Pr Mabit
UE5
230 Quel(s) os parmi les suivants participe(nt) à la constitution de l’articulation médio-
tarsienne ?
❑ a. Premier métatarsien. ❑ b. Os talus. ❑ c. Os naviculaire.
❑ d. Os cunéiforme. ❑ e. Os calcan éus.
D’après concours Rouen
UE5
239 Parmi les muscles suivants, lequel(lesquels) s’insère(nt) sur la ligne âpre du femur
´ ?
❑ a. Grand adducteur. ❑ b. Vaste médial.
❑ c. Carré fémoral. ❑ d. Long chef du biceps f émoral.
❑ e. Court adducteur.
D’après concours Lille
UE5
antérieur.
❑ e. Sa face inférieure porte l’insertion du tendon long fibulaire.
D’après concours Lille
256 Parmi les mouvements suivants, lequel ou lesquels concerne(nt) l’articulation talo-
crurale (articulation tibio-fibulo-talienne) ?
❑ a. Flexion dorsale. ❑ b. Flexion plantaire. ❑ c. Varus. ❑ d. Valgus.
❑ e. Pronation.
D’après concours Rouen
UE5
❑ a. Le canal calcanéen (tarsien) est sur la face médiane du calcan éus.
❑ b. La tubérosité fibulaire du calcanéus est superficielle sous-cutanee.
´
❑ c. La voûte plantaire repose en arrière sur les tubercules du calcanéus.
❑ d. Le corps du talus s’articule avec l’os naviculaire.
❑ e. Le tendon d’Achille s’insère sur la tubérosit é calcanéenne.
D’après concours Paris Est Créteil
261 Le muscle semi-membraneux présente tous les caractères suivants, sauf un. Lequel ?
❑ a. Il s’insère proximalement sur la tubérosit é ischiatique.
❑ b. Il participe à la formation de la patte d’oie.
❑ c. C’est un extenseur de la hanche et flechisseur
´ du genou.
❑ d. Il est innervé par le nerf ischiatique.
❑ e. À son insertion distale, il envoie, à la face postérieure du genou, un tendon
récurrent ou ligament poplité oblique.
D’après concours Limoges, Pr Mabit
265 Concernant les muscles profonds de la loge postérieure de la jambe, cochez la propo-
sition vraie :
❑ a. Le muscle tibial postérieur s’insère sur la face postérieure du tibia, la fibula et la
membrane inter-osseuse, et se termine sur la tubérosit é du naviculaire, les trois
cunéiformes, le cuboı̈de et les métatarsiens I, II et III.
❑ b. Le muscle poplité s’insère sur la fossette poplitée sous l’épicondyle m édial et
se termine au dessus de la ligne soléaire.
❑ c. Le muscle long fléchisseur des orteils s’insère à la face antérieure de la fibula
et se termine sur P3 des quatre derniers doigts.
❑ d. Les muscles longs extenseurs de l’hallux et des orteils assurent une flexion
dorsale qui rapproche le dos du pied de la face antérieure de la jambe.
UE5
❑ e. Les muscles de la loge postérieure sont innervés par les nerfs fibulaire commun
et tibial.
D’après concours Dijon
272 Parmi les muscles suivants, quel(s) est(sont) celui(ceux) qui est(sont) innerv é(s) par
le nerf tibial :
❑ a. Triceps sural. ❑ b. Poplité.
❑ c. Tibial antérieur. ❑ d. Tibial postérieur.
❑ e. Long fléchisseur des orteils.
D’après concours Toulouse
UE5
❑ b. Le nerf médian s’enroule autour de l’humérus.
❑ c. Le nerf axillaire se projette dans le quadrant inféro interne de la fesse.
❑ d. Le pouls fémoral est régulièrement palpable au tiers moyen de la face m édiale
de la cuisse.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
6. Appareil respiratoire
|
❑ a. Les poumons droit et gauche ont en commun une face costale et une face
m
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c
médiastinale concave.
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Le cul de sac pleural se projette en regard de la 7e c ôte.
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❑ b.
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❑ c. Sur la face médiastinale du poumon gauche, l’œsophage laisse son empreinte
c
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en arrière du hile pulmonaire.
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❑ d. Le ligament pulmonaire unit le poumon au muscle diaphragme.
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❑ e. L’empreinte de l’artère subclavière gauche est clairement visible sur la face
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médiastinale du poumon droit.
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D’après concours Montpellier I
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277 À propos de l’appareil respiratoire, on peut dire que :
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La bronche pulmonaire droite est plus horizontale que la bronche pulmonaire
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❑ a.
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gauche. m
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muscle trachéal.
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jugulaire.
❑ d. Les artères pulmonaires sont des branches collat érales de l’aorte thoracique.
❑ e. L’aorte descendante est en rapport avec la face antérieure des corps vertébraux
de la première à la douzième vertèbre thoracique.
D’après concours Rouen
7. Appareil cardio-vasculaire
UE5
❑ a. Les veines pulmonaires supérieures s’abouchent dans l’atrium gauche et les
veines pulmonaires inférieures s’abouchent dans le ventricule gauche.
❑ b. Le péricarde fibreux est adhérent au myocarde.
❑ c. L’artère pulmonaire véhicule du sang oxyg en´ é.
❑ d. Le grand axe du cœur est dirigé en avant, à gauche et en bas.
❑ e. Les artères coronaires cheminent dans les sillons du cœur.
D’après concours Paris 6
UE5
❑ a. La veine cave supérieure naı̂t au niveau du confluent jugulo-sub-clavier.
❑ b. La crosse de la veine azygos enjambe le pédicule pulmonaire gauche en regard
de la quatrième vertèbre thoracique.
❑ c. La veine rénale gauche passe en avant de l’aorte et en arrière de l’artère mésen-
térique sup érieure.
❑ d. Le drainage veineux de la glande surrénale droite est assuré par la veine sur-
rénalienne droite qui se jette à la face postérieure de la veine cave inférieure.
❑ e. La veine gonadique gauche se jette dans la veine rénale gauche par un orifice
avalvulé.
D’après concours Nantes, Dr A.Hamel
8. Parois du tronc
297 Concernant les muscles supérieurs de la paroi du tronc, cochez la proposition fausse :
❑ a. Le petit rhomboı̈de s’insère sur le bord spinal de la scapula tout comme le grand
rhomboı̈de.
Le petit rhomboı̈de est plus crânial que le grand rhomboı̈de.
UE5
❑ b.
❑ c. Ces deux muscles sont innervés par le nerf dorsal de la scapula, tout comme le
muscle élévateur de la scapula.
❑ d. Le muscle élévateur de la scapula s’insère sur les épineuses de C1 à C4 ; le petit
rhomboı̈de sur les transverses de C7 et L1.
❑ e. Le grand dorsal s’insère sur la crête du tubercule mineur et le grand pectoral
sur la crête du tubercule majeur de l’humérus.
D’après concours Dijon
298 Concernant les muscles pectoraux et dentelé antérieur, cochez la proposition fausse :
❑ a. Le grand pectoral est composé de plusieurs faisceaux qui partent de la clavicule,
du sternum et des cartilages costaux ainsi que de l’aponévrose des muscles
grands droits de l’abdomen.
❑ b. Le petit pectoral s’insère sur les 3 e , 4e et 5e côtes et se termine sur l’acromion.
❑ c. Le petit pectoral et le subclavier sont recouverts par le grand pectoral.
❑ d. Le grand pectoral est innervé par les nerfs pectoraux latéral et m édial alors que
le petit pectoral n’est innervé que par le nerf pectoral médial.
882 Énoncés • UE 5
UE5
❑ c. Sa partie interne est plus profonde.
❑ d. Sa partie interne s’insère sur le rectum.
❑ e. Sa partie externe s’insère sur les organes génitaux internes.
D’après concours Brest
UE5
314 À propos de l’abdomen :
❑ a. L’artère hépatique gauche vascularise le bord gauche de l’estomac.
❑ b. L’estomac est en rapport sur sa face postérieure avec la bourse omentale.
❑ c. L’artère duodéno-pancréatique supérieure et antérieure est une branche de
l’artère mésentérique supérieure.
❑ d. Le pancréas sécrète de l’adrénaline.
❑ e. La queue du pancréas est incluse dans le cadre duodénal.
D’après concours Rouen
UE5
D’après concours Rouen
325 Concernant les organes suivants, lequel(lesquels) est(sont) en rapport avec l’ovaire
gauche chez la nullipare ?
❑ a. Le nerf obturateur. ❑ b. L’appendice vermiforme.
❑ c. Le colon sigmoı̈de. ❑ d. La vessie.
❑ e. L’uretère gauche.
D’après concours Amiens
329 Cochez la proposition exacte. L’antéversion de l’utérus est caract érisée par :
❑ a. L’angle formé par l’axe du corps utérin et celui du col ut érin.
❑ b. L’angle formé par l’axe du corps utérin et l’axe ombilico-coccygien.
❑ c. L’angle formé par l’axe du col utérin et l’axe ombilico-coccygien.
❑ d. L’angle formé par l’axe du col utérin et l’axe du vagin.
❑ e. L’angle formé par l’axe du corps utérin et l’axe du vagin.
D’après concours Brest
UE 5 • Énoncés 889
UE5
❑ e. Le muscle constricteur de la vulve.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
UE5
D’après concours Lille
3 Concernant les os :
❑ a. L’épiphyse est la partie distale d’un os long.
❑ b. Il y a deux épiphyses dans un os long.
❑ c. Le périoste assure la croissance en longueur des os longs.
❑ d. La métaphyse est située entre l’épiphyse et la diaphyse.
❑ e. Un os long est un os dont une des dimensions est nettement supérieure aux deux
autres.
D’après concours Paris Sud
6 À propos du rachis :
❑ a. Le rachis cervical présente une lordose.
❑ b. Le sommet de la cyphose thoracique est normalement au niveau de T3-T4.
❑ c. Le rachis lombaire comprend le plus souvent 6 vertèbres lombaires.
❑ d. La crête iliaque se projette horizontalement au niveau de L4.
❑ e. Le disque L5-S1 est oblique en bas et en arrière.
D’après concours Nancy
11 Parmi les formations suivantes du cerveau, laquelle (ou lesquelles) est(sont) formée(s)
de substance blanche ?
❑ a. Le corps calleux. ❑ b. Le septum pellucidum.
❑ c. Le fornix. ❑ d. Le thalamus.
❑ e. La commissure antérieure.
UE5
D’après concours Amiens
15 À propos de l’avant-bras :
❑ a. L’ulna s’articule avec l’os triquetrum.
❑ b. Le radius s’articule avec l’os trapèze.
❑ c. Le radius s’articule avec l’os lunatum.
❑ d. Le radius s’articule avec l’os scaphoı̈de.
❑ e. Le radius s’articule avec la tête ulnaire.
D’après concours Rouen
18 Parmi les propositions suivantes concernant les os du pied, lequel (ou lesquels) s’arti-
cule(nt) avec le cuboı̈de ?
❑ a. L’os cunéiforme latéral.
❑ b. L’os calcanéus.
UE 5 • Concours blancs 895
20 À propos du thorax :
❑ a. La cavité pleurale est virtuelle.
❑ b. Le muscle diaphragme est composé de muscles digastriques.
❑ c. Les tendons intermédiaires du muscle diaphragme constituent le centre
péricardique.
❑ d. Le diaphragme est innervé par des rameaux issus des nerfs vagues.
❑ e. Le diaphragme est le muscle expirateur principal.
D’après concours Rouen
UE5
21 À propos des voies aériennes et des poumons :
❑ a. Les voies aériennes inférieures commencent en regard de C6.
❑ b. La bronche souche droite est plus verticale que la bronche souche gauche.
❑ c. Le pédicule fonctionnel du poumon droit comprend la bronche souche droite,
l’artère pulmonaire droite et les veines bronchiques droites sup érieure et
inférieure.
❑ d. Le parenchyme pulmonaire est divisé en 3 segments a` droite et 2 segments à
gauche.
❑ e. Le hile pulmonaire est recouvert par la ligne de réflexion de la plèvre.
D’après concours Paris 6
26 À propos du péritoine :
❑ a. Le péritoine comporte un feuillet pariétal et un feuillet visceral.
´
❑ b. Le foie est relié à l’estomac par le petit omentum.
❑ c. La bourse omentale est située en avant du bloc duodéno-pancréatique.
❑ d. Le mésocolon transverse sépare les étages sus-mésocolique et sous-
mésocolique.
❑ e. Le mésent ère contient l’artère mésentérique supérieure.
D’après concours Rouen
27 À propos de l’abdomen :
❑ a. Le sphincter d’Oddi fixe la limite entre estomac et duodenum.
´
❑ b. Un sphincter sépare antre et canal pylorique.
UE 5 • Concours blancs 897
UE5
30 Concernant la prostate :
❑ a. Elle présente un sillon sur sa face antérieure.
❑ b. Elle est en rapport avec les lames sacro-recto-génito-vésico-pubiennes
latéralement.
❑ c. Elle est en rapport avec le rectum en avant.
❑ d. Elle est en rapport avec l’aponévrose prostato-péritonéale en arrière
❑ e. Elle est entourée par le sphincter strié de l’urètre.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier
UE5
ventricule.
❑ d. Les noyaux de l’innervation parasympathique des organes génitaux et urinaires
pelviens se trouvent au niveau de la moelle sacrée.
❑ e. Les corps cellulaires des neurones pré-ganglionnaires du système sympathique
sont dans la corne dorsale de la moelle.
D’après concours Paris 6
45 À propos du coude :
❑ a. Le mouvement de flexion du coude concerne essentiellement l’articulation
huméro-ulnaire.
UE 5 • Concours blancs 901
UE5
D’après concours Montpellier
48 À propos de la hanche :
❑ a. Le ligament rond est recouvert par la membrane synoviale.
❑ b. Le labrum acétabulaire est recouvert de cartilage sur sa face articulaire.
❑ c. Le ligament ischio-fémoral est étendu à la face postérieure de l’articulation
coxofémorale.
❑ d. La tête du fémur est entièrement recouverte de cartilage sur toute sa surface.
❑ e. L’arrière-fond de I’acétabulum est recouvert de cartilage.
D’après concours Rouen
51 À propos de la vascularisation :
❑ a. Le système veineux profond des membres suit l’organisation des artères pro-
fondes (deux veines pour une artère).
❑ b. Toutes les veines du membre supérieur se r éunissent dans le canal brachial.
❑ c. Les veines brachiales fusionnent pour donner la veine axillaire.
❑ d. Les veines sub-clavières droite et gauche participent à la constitution de la veine
cave inférieure.
❑ e. La réunion des veines m édiane basilique et médiane céphalique forme le M
veineux.
D’après concours Montpellier
54 Concernant le côlon :
❑ a. Le côlon transverse va de gauche à droite dans la cavite´ abdominale.
UE 5 • Concours blancs 903
UE5
57 Concernant le foie :
❑ a. Il existe un foie droit et un foie gauche séparés par le sillon portal.
❑ b. Le sang arrive au foie par l’artère hépatique.
❑ c. Le sang arrive au foie par la veine porte.
❑ d. Les veines hépatiques se drainent dans la veine cave caudale.
❑ e. les voies biliaires intra-hépatiques s’abouchent dans la vésicule biliaire.
D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier
58 Parmi les composants du rein qui suivent, un seul appartient au cortex. Lequel ?
❑ a. Tube droit. ❑ b. Papille. ❑ c. Glomérule.
❑ d. Calice. ❑ e. Sinus.
D’après concours Paris Necker
65 Concernant le rachis :
❑ a. Il existe habituellement huit vertèbres cervicales.
❑ b. Le rachis thoracique normal est en cyphose.
❑ c. Le rachis lombaire normal est en lordose.
❑ d. Le rachis cervical normal est en scoliose.
❑ e. Le sacrum est convexe vers l’avant.
D’après concours Paris Est Créteil
66 Le tube neural :
❑ a. Dérive de l’endoblaste :
UE5
❑ b. Deviendra exclusivement la moelle spinale.
❑ c. Reste toujours ouvert à son extrémité crâniale.
❑ d. Présente un canal central virtuel.
❑ e. Toutes les propositions précédentes sont fausses.
D’après concours Nice
74 À propos de l’épaule :
❑ a. L’articulation de l’épaule est une ellipsoı̈de.
❑ b. L’abduction de l’articulation gléno-humérale atteint 90 ◦ environ.
❑ c. L’axe de la tête humérale forme avec celui de la diaphyse hum érale un angle
d’environ 80◦.
❑ d. Le bourrelet glénoı̈dal agrandit la cavité glénoı̈de de la scapula.
UE5
❑ e. La circumduction est possible au niveau de l’articulation de l’épaule.
D’après concours Nancy
80 À propos du cœur :
❑ a. Le tissu nodal constitue l’innervation extrinsèque du cœur.
❑ b. Les 4 veines pulmonaires rejoignent le cœur droit.
❑ c. Le sinus coronaire se place dans le sillon atrio-ventriculaire.
❑ d. La valve mitrale comporte 2 cuspides.
❑ e. Les piliers sont aussi appelés muscles pectinés.
D’après concours Rouen
UE 5 • Concours blancs 909
UE5
myélentéron.
❑ b. L’intestin moyen va former la partie distale du duodénum, l’intestin grêle et le
colon jusqu’au tiers distal du colon transverse.
❑ c. L’œsophage, l’estomac et le diverticule respiratoire proviennent de l’intestin
antérieur.
❑ d. L’intestin posterieur
´ va former le tiers distal du colon transverse, le colon des-
cendant, le colon sigmoı̈de et le rectum.
❑ e. Le canal allanto¨ıde communique avec l’intestin moyen.
D’après concours Montpellier
|
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D’après concours Limoges, Dr Durand-Fontanier
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90 Concernant l’appareil génital masculin :
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❑ a. Le périnée profond est une cloison apon évrotique et musculaire qui ferme en
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bas le pelvis.
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Les bourses sont situées au niveau du périn ée superficiel.
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❑ c. Les testicules ont une fonction exocrine et endocrine.
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❑ d. Les testicules ont un grand axe de 4 à 5 cm.
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❑ e. La vaginale qui entoure les testicules joue le rôle d’une s éreuse.
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D’après concours Toulouse
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Concours n ◦ 4 (durée 45 min)
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UE5
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97 À propos de l’hypothalamus :
❑ a. L’hypothalamus est situé au-dessus du thalamus.
❑ b. L’hypothalamus contrôle la température corporelle.
❑ c. L’hypothalamus contient des amas de noyaux sécrétant des hormones
contrôlant la sécrétion de l’hypophyse.
❑ d. La fonction ergotrope de l’hypothalamus fait qu’il appartient au système
sympathique.
❑ e. Le thalamus appartient au télencéphale.
D’après concours Nancy
UE5
101 À propos du squelette du membre supérieur :
❑ a. La tête du radius s’articule avec le capitulum de l’humerus.
´
❑ b. La tête du radius s’articule avec la trochlée humérale.
❑ c. La tête radiale s’articule avec la zone capitulo-trochléaire de l’humérus.
❑ d. La tête ulnaire s’articule avec la trochlée humérale.
❑ e. La tête ulnaire est entourée par le ligament annulaire.
D’après concours Rouen
UE5
❑ a. Le réseau de Purkinje se place entre les nœuds sinusal et atrio-ventriculaire.
❑ b. Un électrocardiogramme enregistre les mouvements d’ouverture des valves
cardiaques.
❑ c. L’innervation intrinsèque du cœur est transmise par le système nerveux
sympathique.
❑ d. Le nerf phrénique gauche émet un rameau récurrent sous l’arc aortique.
❑ e. Le rythme cardiaque est physiologiquement sous la dépendance du nœud de
tissu nodal situé dans l’atrium droit.
D’après concours Rouen
UE5
❑ d. La fécondation a lieu dans la cavité périton éale au moment de l’ovulation.
❑ e. L’infundibulum fait communiquer la cavité péritonéale avec l’extérieur.
D’après concours Toulouse
122 Parmi les types articulaires suivants, lequel (lesquels) permet(tent) deux, et seulement
deux, degrés de mobilit é angulaire ?
❑ a. Condylaire (ou condylienne).
❑ b. Par emboı̂tement réciproque (ou articulation en selle).
❑ c. Sphéroı̈de.
❑ d. Trochléaire (ou trochléenne).
❑ e. Trocho¨ıde.
D’après concours Lille
UE5
❑ c. Le (grand) hypoglosse est un nerf mixte.
❑ d. Le facial est la 7e paire de nerfs crâniens.
❑ e. Le spinal (accessoire) est la 11e paire de nerfs crâniens.
D’après concours Paris Est Créteil
UE5
❑ d. Il se termine sur le talus.
❑ e. Le réflexe achilléen est son réflexe.
D’après concours Paris Est Créteil
139 Choisissez la proposition exacte parmi les suivantes. L’ostium atrio-ventriculaire droit
est équipé des cupsides :
❑ a. Septale, antérieure et postérieure.
❑ b. Septale, antérieure et pariétale.
❑ c. Antérieure, droite et gauche.
❑ d. Postérieure, droite et gauche.
❑ e. Septale et parietale.
´
D’après concours Brest
UE5
❑ e. La région sus-pubienne (hypogastrique) répond à la vessie pleine.
D’après concours Paris Est Créteil
Corrigés
1. Généralités
1 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les orteils du pied droit sont en haut et à gauche sur une coupe axiale du corps humain.
L’épaule n’est pas visible sur une coupe sagittale médiane.
2 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Le squelette appendiculaire désigne l’ensemble membre supérieur + membre inférieur et n’a
rien à voir avec la présence, ou non, d’appendices sur un os.
3 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le squelette zonal correspond aux ceintures (scapula + clavicule et bassin osseux). Le sph éno¨ıde
est un os de crâne pneumatisé. Dès lors, il n’est pas classé dans les os courts.
4 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Une apophyse est synonyme de processus.
Un muscle s’insère sur un os par l’intermédiaire d’un tendon. Avec l’âge, l’os se déminéralise
et sa morphologie peut donc changer (tassement vertébral . . .).
L’inclinaison normale du fémur est de 130◦. Si α > 130 ◦, on parle de coxa valga. Si α < 130◦ ,
on parle de coxa vara.
5 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
La corticale d’un os long est constituée d’os compact.
Le périoste tapisse la face externe de la diaphyse d’un os long.
6 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
La gomphose est une articulation fibreuse.
La synchondrose est une articulation cartilagineuse.
La trocho¨ıde met en relation deux segments de cylindre, creux et plein, complémentaires.
7 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
La schindylèse, contrairement aux autres, met en présence une crête s’encastrant dans une
rainure.
8 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Gomphose et syndesmose sont des articulations fibreuses.
Au niveau des membres on a surtout des articulations synoviales.
Les ménisques ont une certaine mobilité durant les mouvements.
9 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le liquide synovial est sécrét é par la membrane synoviale.
Le cartilage articulaire n’est pas vascularisé.
926 Corrigés • UE 5
11 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’articulation entre une dent et l’alvéole osseuse est une gomphose.
Le labrum ne renforce pas l’articulation, il améliore la congruence des pièces osseuses en
présence.
12 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Les symphyses sont des articulations cartilagineuses.
L’articulation trocho¨ıde n’a qu’un degré de liberté articulaire.
13 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le mouvement d’inclinaison droite-gauche se fait autour d’un axe antéro-post érieur, dans un
plan frontal (coronal).
L’augmentation de l’angle d’ouverture d’une articulation correspond à l’extension. Sa ferme-
ture correspond à la flexion.
14 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le muscle biceps tire son nom de ses 2 chefs.
Un muscle polygastrique a plusieurs ventres.
15 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
En cas de contraction, c’est la portion distale du muscle qui est la plus mobile.
16 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
Une fibre musculaire est séparée des autres par l’endomysium.
Plusieurs fibres sont regroupées (faisceau musculaire) et entourees
´ par le p érimysium.
Un muscle est recouvert d’épimysium.
17 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les propositions fausses correspondent à des muscles larges.
18 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les muscles lisses, par opposition aux muscles striés, se contractent indépendamment de la
volonté (exemple : muscles de la paroi de l’estomac pour malaxer les aliments).
Les muscles de l’iris règlent la quantité de lumière arrivant au niveau de la rétine. Ce réglage
du diamètre de la pupille est incontrôlable, même si on le souhaite.
Le diaphragme se contracte indépendamment de la volonté (pour éviter de penser
24 h sur 24 à respirer). Mais on peut, si on le souhaite, moduler notre fréquence respiratoire.
C’est donc un muscle strié.
19 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Seules les artères peuvent faire l’objet d’une palpation du pouls (pressions insuffisantes dans
les veines).
UE 5 • Corrigés 927
Corrigés
Les artères pulmonaires ne sont que fonctionnelles. Elles jouent un rôle dans la fonction
d’hématose du poumon.
20 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les veines peuvent se drainer, soit dans le systeme ` cave, soit dans le syst ème porte (sang
digestif et sang splénique).
Les veines caves supérieure et inférieure se drainent dans l’atrium droit.
Le système lymphatique se draine dans le système veineux périphérique au niveau du confluent
jugulo-subclavier gauche de Pirogoff o ù le canal thoracique se jette.
2. Tête et cou
21 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La suture coronale est une synarthrose (articulation immobile).
Une consolidation trop rapide des sutures crâniennes peut expliquer une microencéphalie.
L’astérion est un point anthropométrique de la partie postérieure du crâne.
22 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le nasion est le point le plus antérieur de la suture fronto-nasale ( à la jonction du frontal et
des os propres du nez).
23 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le cr âne est une cavité ouverte (nombreux orifices).
D’autres os du crâne sont aussi pneumatisés (frontal, ethmoı̈de).
24 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
L’os frontal est impair.
La mandibule n’est pas soudée mais mobile car articulée au temporal.
25 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La suture fronto-pariétale est située sur la voute crânienne et n’a rien à voir avec les étages
de la base du crâne.
La glande lacrymale est dans l’orbite, en haut et en latéral.
26 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
L’ethmoı̈de appartient à l’étage antérieur.
L’épine nasale est un prolongement de l’os frontal.
27 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le processus styloı̈de appartient à l’os temporal.
28 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le foramen rond se trouve sur la grande aile du sphénoı̈de.
928 Corrigés • UE 5
29 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
La fontanelle bregmatique est antérieure (entre frontal et pariétaux) et la fontanelle lambda-
tique postérieure (entre occipital et pariétaux).
La fontanelle astérique est aussi appelée mastoı̈dienne. La fontanelle ptérique est aussi ap-
pelée sphénoı̈dale.
30 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La sphéno¨ıde s’articule avec le frontal par sa grande aile ; l’ethmoı̈de par les cellules ethmoı̈dales
antérieures et la portion antérieure de la lame criblée ; le zygomatique et le maxillaire par leur
processus frontal.
C’est donc le temporal qui ne s’articule pas avec le frontal.
31 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’ethmoı̈de et le frontal sont pneumatis és, donc pas aussi minces que d’autres os plats comme
la scapula ou le parietal.
´
Les deux masses laterales
´ de l’ethmoı̈de sont reliées par la lame criblée.
L’orifice du méat moyen est en-dessous du cornet moyen.
32 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’ethmoı̈de s’articule avec la partie orbito-nasale du frontal et avec le corps du sphénoı̈de.
C’est la lame criblée de l’ethmoı̈de qui est traversée par les filets du nerf olfactif.
33 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Son bord postérieur s’articule avec la crête sphéno¨ıdale antérieure et non inférieure.
34 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La fossette subarquée (fossa subarcuata) se situe, comme l’ouverture de l’aqueduc du vesti-
bule, au niveau de la face postérieure de l’os temporal. Elle est au-dessus du pore acoustique
interne prolongeant le méat acoustique interne.
35 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Seule la gouttière tubaire n’est pas située sur la face postéro-inférieure du rocher, mais au
niveau de la face antéro-inférieure du rocher.
36 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La mastoı̈de donne insertion aux muscles sterno-cléı̈do-mastoı̈dien, splenius capitis, longis-
simus capitis et digastrique, mais pas aux scalènes qui sont tendus entre les processus trans-
verses des vertèbres cervicales et les deux premieres
` côtes.
37 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Une théorie vertébrale du crâne explique que les pièces osseuses constituant le crâne ne
seraient que les quatre premières vertèbres du corps qui se seraient profondément modifiées
pour former une boı̂te destin ée à protéger l’encephale.
´ Cette th éorie distingue : la vertèbre
occipitale, la vertèbre pariétale, la vertèbre frontale et la vertèbre nasale.
Le foramen jugulaire est un orifice suturaire situé entre l’os occipital (partie basilaire) et l’os
temporal (partie pétreuse).
UE 5 • Corrigés 929
Corrigés
L’orifice du canal condylien s’ouvre en arrière du condyle occipital.
Le sillon du sinus sagittal supérieur n’est pas médial mais médian.
La gouttière basilaire est bordée par les sillons des sinus pétreux inférieurs.
Le foramen jugulaire sépare os occipital et os temporal.
39 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les condyles occipitaux ne sont pas situés sur l’écaille, mais au niveau des masses latérales.
40 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le conduit auditif interne est situé au niveau de l’os temporal et le foramen magnum au ni-
veau de l’os occipital.
41 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Seules les veines ophtalmiques passent dans la fissure orbitaire supérieure.
L’artère ophtalmique passe avec le nerf optique, dans le canal optique, en médial de la fissure
orbitaire supérieure.
Les nerfs nasal (= naso-ciliaire), frontal et lacrymal sont des branches du V1.
42 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’hamulus ptérygo¨ıdien est appendu à la lame médiale.
L’orifice antérieur du canal ptérygoı̈dien (ou vidien) est situé entre les deux racines du pro-
cessus ptérygoı̈de.
43 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Contrairement aux autres, le canal optique est situé au niveau de la petite aile, entre ses deux
racines d’insertion au corps sphénoı̈dal.
44 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’orbite est formée par le frontal, le maxillaire, le zygomatique, l’ethmo ı̈de (os planum), le
palatin (processus orbitaire), le sphénoı̈de et l’unguis.
45 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On peut aussi citer le vomer, les os nasaux, l’ethmoı̈de et le sphénoı̈de.
46 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La lame perpendiculaire du palatin ne participe pas à la constitution du septum nasal, mais à
la paroi nasale latérale.
Le hiatus maxillaire est situé sous le cornet moyen.
47 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le vomer est unique et médian.
L’os lacrymal appartient à la paroi médiale de l’orbite.
Le zygomatique ne s’articule qu’avec le frontal, le maxillaire et le temporal.
930 Corrigés • UE 5
49 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le processus sphénoı̈dal est une lamelle osseuse recourbée en dedans.
50 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les sinus maxillaire et frontal s’ouvrent sous le cornet moyen, dans le m éat moyen.
Les filets olfactifs traversent la lame criblée de l’ethmoı̈de.
51 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le plancher des fosses nasales, séparant ces dernières de la cavité buccale, est formé par le
processus palatin du maxillaire et la lame horizontale du palatin.
52 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
L’os lacrymal participe à la formation de la face médiale de l’orbite et à la face latérale de la
cavité nasale.
53 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le foramen zygomatico-facial est toujours visible sur une vue latérale. Il s’ouvre en dehors
de la cavité orbitaire.
54 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le vomer, os impair très plat participant à la formation du septum de la cavité nasale, s’arti-
cule :
➣ en haut et en avant avec la lame perpendiculaire de l’ethmoı̈de et le cartilage nasal,
➣ en haut, avec la face inferieure
´ du sph énoı̈de,
➣ en bas, avec les lames horizontales des os palatins et les maxillaires.
55 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les cellules ethmoı̈dales postérieures et le sinus sphénoı̈dal s’ouvrent dans le méat supérieur.
Les cavités masto¨ıdiennes s’ouvrent dans l’oreille moyenne (cavum tympanique).
56 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
L’os maxillaire s’articule avec les os zygomatique, frontal, sphénoı̈de, ethmo¨ıde et son ho-
mologue controlatéral, mais pas avec la mandibule.
57 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La mandibule est un os impair. Elle est formée initialement de deux os mais ceux-ci fu-
sionnent au cours de la croissance.
L’artère faciale est palpable en avant du muscle masséter.
La diduction correspond au mouvement de bouche des ruminants (macheurs
ˆ de chewing-
gum).
58 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
UE 5 • Corrigés 931
Corrigés
La fossette digastrique est située en avant et en dedans de l’arcade de la mandibule.
Les apophyses géni supérieures donnent insertion aux muscles génio-glosses, contrairement
à leurs homologues inférieures qui donnent insertion aux muscles génio-hyoı̈diens.
59 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le muscle temporal s’insère au niveau du processus coronoı̈de, au-dessus du masséter.
60 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
C’est le ligament sphéno-mandibulaire qui est formé de deux faisceaux s’insérant de part et
d’autre de la lingula.
61 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Notez que : ellipsoı̈de = condylienne = condylaire.
62 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le muscle temporal est innervé par des rameaux temporaux profonds (branches du V3 : nerf
mandibulaire).
Le muscle masséter présente deux faisceaux : superficiel et profond.
C’est le muscle ptérygoı̈dien latéral qui pr ésente deux faisceaux (supérieur et inférieur).
63 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
L’axe viscéral du cou occupe la partie médiane et ventrale du cou.
Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien divise la région infra-hyo ı̈dienne latérale en 2 parties.
64 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La limite antérieure de la joue est représentée par le sillon naso-labial.
Les sillons naso-géniens sont cutanés (ce sont les plis qui partent des ailes du nez et des-
cendent obliquement vers les commissures labiales).
65 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le muscle sterno-cléido-mastoı̈dien ne s’insère pas sur le processus stylo¨ıde.
66 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Le muscle sterno-thyroı̈dien s’insère sur le sternum et le cartilage thyroı̈de.
Ne pas confondre le corps thyroı̈de (= glande) et le cartilage thyro ı̈de qui appartient au larynx.
67 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le muscle scalène antérieur s’insère sur le tubercule de Lisfranc de la 1 e c ôte en distal.
Le nerf accessoire (XI) innerve le trapèze et le sterno-cl éido-masto¨ıdien. Le scalène antérieur
est innervé par des rameaux des nerfs spinaux cervicaux.
C’est un muscle inspirateur accessoire (seulement en pathologie : paralysie du diaphragme
. . .)
68 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Il est innervé par la branche latérale du nerf accessoire.
932 Corrigés • UE 5
70 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le nerf phrénique chemine à la face antérieure du muscle scalène antérieur.
71 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le plexus cervical superficiel (qui est sensitif, par opposition au plexus cervical profond qui
est moteur) comprend :
➣ le nerf petit occipital,
➣ le nerf grand auriculaire,
➣ le nerf transverse du cou,
➣ le nerf supra-claviculaire.
72 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’artère thyro¨ıdienne inférieure contourne le paquet vasculo-nerveux du cou par l’arrière.
Le XII ne donne pas la branche descendante de l’anse cervicale.
Son satellite est le muscle sterno-cleı̈dio-mastoı̈dien.
73 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le bulbe carotidien n’est présent qu’à la portion proximale de l’artere ` carotide interne.
Initialement, la carotide interne est en arrière et latérale a` la carotide externe.
74 ❑ a. ❑b. ❑ c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le tronc thyro-linguo-pharyngo-facial de Farabeuf se jette dans la veine jugulaire interne.
La veine thyro¨ıdienne inférieure se jette dans le tronc veineux brachio-céphalique gauche.
75 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le constricteur superieur
´ s’ins ère sur l’aile interne du processus ptérygoı̈de.
76 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le carrefour aéro-digestif se situe au niveau de l’oro-pharynx.
Pendant la déglutition, le voile du palais s’élève et isole l’oropharynx du naso-pharynx. Puis
le constricteur inférieur du pharynx se rel âche pour ouvrir l’orifice œsophagien.
77 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les ventres antérieur et postérieur du muscle digastrique sont s éparés par un tendon in-
termédiaire amarré (mais pas forcément inséré) à l’os hyoı̈de par une poulie fibreuse.
Notons : épine mentonnière = processus g éni.
78 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le plan profond des muscles infra-hyoı̈diens comprend les deux sterno-thyro ı̈diens en caudal
et les deux thyro-hyoı̈diens en crânial.
UE 5 • Corrigés 933
80 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le muscle stylo-pharyngien fait aussi partie du bouquet stylien, mais est plus interne que les
autres. Il est en rapport avec le pharynx et l’artère pharyngienne ascendante.
81 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le canal de Sténon reste en dehors de la mandibule.
La glande parotide est en rapport très étroit avec l’artère carotide externe et la veine jugulaire
externe.
Elle est située en avant du muscle sterno-cle¨ıdo-mastoı̈dien.
82 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le canal de Sténon (canal parotidien) perfore le muscle buccinateur.
83 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
L’os hyoı̈de se projette en C4. Il est mobile notamment lors de la d eglutition.
´
84 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le V lingual présente sa pointe dirigée en arri ère.
Notons que les veines visibles sous la langue, de part et d’autre du frein, sont les veines ra-
nines.
85 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’artère linguale est une branche de l’artère carotide externe.
Le nerf facial (VII) est moteur des muscles peauciers de la face et du cou (muscles de la
mimique).
86 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’artère thyro¨ıdienne supérieure nait de la carotide externe.
L’artère thyroı̈dienne inférieure nait du tronc thyro-cervical (branche de l’artère subclavière).
Tous les muscles du larynx sont innervés par le nerf laryngé inférieur (nerf récurrent), sauf le
muscle crico-thyroı̈dien.
87 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les ligaments de Grüber amarrent la thyroı̈de à la trachée. Elle est bien mobile à la déglutition.
88 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le rachis cervical présente une lordose.
89 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Chez l’adulte, la 2e incisive inférieure gauche correspond à 32.
934 Corrigés • UE 5
90 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
2.3 est la canine supérieure gauche adulte. Chez l’enfant, elle est numérotée 6.3.
4.8 est une numérotation adulte. 5.5 est une num érotation déciduale.
Pour en savoir plus :
L’écriture 1.1 est équivalente à l’ écriture 11. Ce code correspond à la première incisive, soit l’incisive
médiale supérieure droite.
91 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La dentine est d’origine mésodermique.
L’émail est d’origine ectodermique.
92 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
La lame est en arrière du pédicule vertébral.
93 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le sacrum comporte 5 vertèbres fusionnées.
94 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Au niveau cervical on a une lordose (courbure à concavité tournée vers l’arrière).
95 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
C1 n’a pas de processus épineux, mais un tubercule postérieur.
L’artère vertébrale passe en arriere
` de la masse lat érale de C1 pour traverser la membrane
atlanto-occipitale postérieure, puis elle pénètre dans le foramen magnum pour fusionner avec
son homologue controlatérale (formation de l’artère basilaire).
Le triangle de Tillaux est limité par les muscles oblique inférieur, oblique supérieur, et grand
droit postérieur.
96 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le processus odonto¨ıde s’articule par sa face antérieure et postérieure, pas par son sommet.
Il n’intervient pas dans la flexion, mais dans la rotation de la tête (axe de rotation).
97 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les artères vertébrales cheminent dans les processus transversaires.
Il s’agit des masses latérales de l’atlas.
Le rachis cervical inférieur comprend les vertèbres C3 à C7, il n’y a pas de vertèbre C8.
Les processus transverses sont developp
´ és a` partir des faces lat érales des corps vertébraux et
des p édicules.
98 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
UE 5 • Corrigés 935
Corrigés
99 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les processus transverses sont articulés avec la tubérosit é costale, pas avec la tête costale.
100 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le sacrum résulte de la fusion de 5 vertèbres sacrées.
101 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La racine L5 sort entre la vertèbre L5 et le sacrum.
Le trou sacré antérieur S1 est compris entre S1 et S2.
Le muscle piriforme le borde sur son bord inférieur.
Il est situé au dessous du promontoire sacré (limite postérieure du détroit supérieur).
Il est situé sur la face antérieure du sacrum.
102 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
C’est le promontoire du sacrum qui est incliné de 45 ◦ .
Les crêtes iliaques se projettent sur L3-L4.
La moelle épinière se termine en L1-L2.
103 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le ligament alaire et transverse de l’atlas sont des él éments de l’articulation atlanto-occipitale
et atlanto-axoı̈dienne.
104 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La 1 côte ne s’articule qu’avec Th1 et la 12e côte qu’avec Th12 (un seul corps vertébral à
e
chaque fois pour les vertèbres limites Th1 et Th12).
105 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le muscle intercostal interne s’étend des angles costaux jusqu’a` environ 4-5 cm du bord ex-
terne sternal.
Le muscle subclavier s’étend de la face inférieure de la clavicule à la 1e côte et au 1e cartilage
costal.
106 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les obliquit és des muscles intercostal externe et interne sont inversées, en bas et en arrière
pour l’intercostal interne, en bas et en avant pour l’intercostal externe.
Dans le paquet vasculo-nerveux intercostal, le nerf intercostal est sous l’artère qui est elle-
même sous la veine.
À sa partie moyenne, le paquet vasculo-nerveux intercostal est situé entre les muscles inter-
costaux intime (interne) et interne (moyen).
4. Neuroanatomie et peau
107 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Il donnera le télencephale
´ et le dienc éphale.
936 Corrigés • UE 5
109 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le cervelet est relié au mésencéphale par 2 pédoncules c érébelleux supérieurs.
L’origine apparente du nerf facial est au niveau du sillon bulbo-protubérantiel.
110 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
La tente du cervelet sépare le cervelet du lobe occipital ; c’est la faux du cervelet qui sépare
les deux hémisphères c érébelleux.
111 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le bord inférieur de la faux du cerveau est au contact du corps calleux, bien au-dessus des
thalamus.
La faux du cerveau est une expansion dure-mérienne.
112 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
113 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La faux du cerveau sépare les deux hémisph ères cér ébraux.
Il y a 7 vertèbres cervicales et 8 paires de nerfs rachidiens cervicaux.
114 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
115 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’espace extra-dural est virtuel au niveau crânien.
116 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La dure-mère adhère à l’os au niveau de la boite crânienne, il n’y a donc pas d’espace extra-
dural ; en pathologie (fracture du crâne), on peut avoir un hématome extra-dural.
117 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La membrane vasculaire est la pie-mère.
C’est l’arachnoı̈de (méninge interm édiaire) qui est limitée par un mésothélium.
118 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
L’encéphale, partie la plus évoluée du systeme
` nerveux, comprend de bas en haut : le tronc
cerébral,
´ le diencéphale et les hémisphères cérébraux (t élencéphale).
Dans la moelle spinale, la substance grise est centrale, contrairement aux h émisphères cérébraux
ou cérébelleux. Elle est en rapport avec le canal central (canal de l’ épendyme).
119 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le filum terminal qui naı̂t en L1/L2 fait suite à la moelle spinale, mais ne contient pas de
neurones. C’est un tissu conjonctif fixant la moelle spinale au coccyx. Il n’innerve donc pas
de muscle.
A contrario, les racines de la queue de cheval ont une fonction d’innervation. Elles sont
constituées de cinq paires lombaires, cinq paires sacrées et de la paire coccygienne.
UE 5 • Corrigés 937
Corrigés
120 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La substance/formation réticulaire/réticulée est notamment responsable de la fonction d’éveil.
Sa lésion peut provoquer une perte de vigilance (= coma).
Le m ésencéphale est limité en crânial par les voies optiques qui le surplombent.
121 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les nerfs vagues sont parasympathiques et ralentissent la fréquence cardiaque.
Les nerfs sympathiques innervant le cœur sont issus des chaines sympathiques cervicales ou
cervico-thoraciques.
La moelle épinière fait partie du système nerveux central.
Un nerf crânien peut être seulement moteur (par exemple le XII, le IV. . .)
122 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le corps cellulaire des neurones moteurs est situé dans la corne ant érieure de la moelle
épini ère (substance grise).
Les nerfs du système nerveux autonome contiennent aussi des fibres sensitives pour la sensi-
bilité des visc ères, des fibres motrices pour la motricité viscérale, des fibres sécrétoires. . .
Les rameaux ventraux forment les plexus, les rameaux dorsaux innervent la peau et les
muscles du cou et du dos. Ils ne pénètrent pas dans la moelle.
123 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le plexus cervical est destiné à l’innervation du cou.
Il y a bien 5 plexus de chaque côté : plexus cervical, brachial, lombaire, sacré, coccygien.
Les racines nerveuses d’origine du nerf médian sont C6, C7, C8, T1.
L’extrémité caudale de la moelle épini ère se projette le plus souvent en regard des vertèbres
L1-L2.
124 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le corps cellulaire du protoneurone orthosympathique est au niveau de la colonne intermédio-
médiale ou de la colone intermédio-lat érale de la moelle.
Le corps cellulaire du neurone préganglionnaire parasympathique est au niveau du tronc
cerébral
´ ou de la moelle sacrale.
Les ganglions du tronc sympathique ne contiennent pas de neurones parasympathiques.
Les rameaux communicants blancs sont entre les nerfs spinaux et le tronc sympathique.
125 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Le système parasympathique n’est retrouv é qu’au niveau de la moelle cervicale (noyaux des
nerfs cr âniens) et de la moelle sacrée (S2, S3, S4).
La formation réticul ée du raphé, sérotoninergique a notamment un rôle d’inhibition de la
douleur et de contrôle de l’agressivité.
126 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Ce sont des fibres parasympathiques que le III donne pour contrôler la motricité pupillaire.
La parotide est annexée au IX et non au VII (autres glandes salivaires).
938 Corrigés • UE 5
128 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
L’archéocerebellum (archéocervelet) contrôle l’équilibre.
Le néocerebellum (néocervelet) contrôle la coordinations des mouvements (tonus dynamique).
Les relais archéo-cérébelleux sont majoritairement situés entre le nodule et le noyau fastigial.
129 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le noyau rouge est mésencéphalique, le noyau lenticulaire est telenc
´ éphalique.
130 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La fissure calcarine est située au niveau du cortex occipital.
La fissure latérale sépare le lobe frontal et le lobe temporal.
La fissure centrale separe
´ le lobe frontal et le lobe pari étal.
131 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La substance blanche correspond aux fibres nerveuses (prolongements cellulaires).
Le liquide céphalo-rachidien circule entre l’arachno¨ıde et la pie-mère (espace sous-arachnoı̈dien).
132 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Aire motrice du langage = aire de Broca.
La pie-mère est la couche la plus profonde des méninges.
133 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les noyaux des nerfs crâniens se trouvent au niveau du plancher du 4e ventricule.
Le 3e ventricule est le ventricule du diencephale.
´
´ ébro-spinal sort par l’orifice dorsal du 4e ventricule pour passer vers la citerne
Le liquide cer
cerébello-médullaire.
´
134 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les colonnes de noyaux dont le neuromédiateur est la sérotonine se trouvent au niveau de la
substance réticulée.
Le cervelet comporte un cortex à 3 couches.
Le tonus musculaire est contrôlé par le paleocerebellum
´ situ é surtout dans le vermis du cer-
velet.
135 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Au niveau du cortex moteur le pied est représent é sur la face médiale.
Le corps calleux est une commissure qui relie les deux hémisphères cér ébraux.
La capsule interne est limitee
´ par le thalamus m édialement et le noyau lenticulaire latéralement.
136 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La protubérance se poursuit latéralement par le pédoncule cérébelleux moyen.
Le vermis cér ébelleux et le cervelet sont dorsaux par rapport au 4e ventricule.
UE 5 • Corrigés 939
Corrigés
137 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
138 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Rameau intercostal = rameau spinal ventral au niveau thoracique.
139 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
L’hypophyse est contenue dans la selle turcique (loge osseuse de l’os sphéno¨ıde).
Elle est sous le contrôle de l’hypothalamus.
140 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Ses actions sont homolatérales et inconscientes.
Le cortico-c érébellum est le cerveau de la coordination.
Le spino-c érébellum est le cervelet du tonus musculaire.
Le vestibulo-cérébellum est le cervelet de l’équilibration.
141 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le noyau caudé est embryologiquement issu du groupe médial des noyaux télencéphaliques,
séparés par le tractus cortico-spinal.
Le noyau lenticulaire est formé par la réunion du putamen et du pallidum.
142 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est la post-hypophyse qui régule les mouvements d’eau dans l’organisme (sécrétion de
l’hormone anti-diurétique : ADH ou vasopressine).
Le tractus spino-thalamique est extérocepteur.
143 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Notons que les aires du langage sont à droite chez le gaucher.
L’aire de Broca est plus antérieure que l’aire de Wernicke.
L’aire de Broca (lobe frontal) élabore la parole. Celle de Wernicke (lobe temporal) est celle
de la compréhension de la parole.
Si l’aire de Wernicke est touchée, le sujet ne comprend pas ce qu’on lui dit, mais n’a aucun
trouble de l’élocution. Par contre, il présente des troubles du discours : jargonaphasie, rem-
placement de mots par d’autres . . .
144 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La douleur (et la chaleur) est véhiculée par la voie protopathique.
La voie proprioceptive consciente suit le même trajet que la voie épicritique.
La voie épicritique suit les faisceaux graciles (de Goll) et cunéiformes (de Burdach) et décusse
au niveau du tronc cérébral.
145 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La vision maculaire se projette sur les deux hémisphères cérébraux.
Le champ visuel temporal correspond à l’hemi-r´ etine
´ nasale. Or les fibres nasales décussent.
Elles se projettent donc sur l’hémisphère cér ébral controlatéral.
Le champ visuel nasal, lui, correspond au champ rétinien temporal qui ne decusse´ pas.
940 Corrigés • UE 5
147 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf facial est moteur branchial pour les muscles de la face.
148 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le nerf IX est le nerf du IIIe arc branchial.
Le V2 est la branche maxillaire du nerf trijumeau.
Le XI est un nerf moteur.
149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf optique est un nerf sensoriel (vision).
Le nerf crânien VI emerge
´ au niveau du sillon ponto-bulbaire comme le VII et le VIII.
Le V émerge au niveau du pont.
Le III émerge de la partie ventrale du mésencéphale ; seul le IV a une émergence dorsale.
150 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
La muqueuse olfactive est au niveau du toit des fosses nasales.
La voie olfactive est bi-neuronale, et ne décusse pas.
Les aires olfactives sont sur le lobe temporal et sur le lobe frontal.
151 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les organites sensoriels de l’audition sont au niveau de la cochlée.
Le corps cellulaire du protoneurone se trouve dans le ganglion spiral.
Le nerf de l’audition est le VIII.
Le corps du 2e neurone de la voie auditive se trouve dans le bulbe (noyaux cochléaires).
152 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
153 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le corps cellulaire du protoneurone de l’audition est dans le ganglion spiral.
Le corps cellulaire du protoneurone de l’olfaction est au niveau de la muqueuse olfactive.
Le corps cellulaire du protoneurone de la vision se trouve au niveau de la rétine.
Le corps cellulaire du protoneurone de l’équilibration se trouve au niveau du ganglion vesti-
bulaire.
154 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
UE 5 • Corrigés 941
Corrigés
L’hémianopsie latérale homonyme est due à une interruption des voies optiques en arrière du
chiasma optique.
Le muscle droit interne est innervé par le nerf III (nerf oculomoteur).
155 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La surface de la tâche jaune est < 10 cm2 .
156 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La conjonctive bulbaire ne recouvre que la sclère.
La face postérieure du cristallin est plus bombée que la face antérieure.
La chambre postérieure est limitee´ en arri ère par la face antérieure du cristallin.
157 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le II permet la vision (sensoriel).
Le V est sensitif pour la cornée.
Le I est olfactif (rien à voir avec l’œil).
➣ le réflexe cornéen (en temps normal, la cornée, innervée par le nerf ophtalmique (V1) qui assure
ce réflexe, est le tissu le plus sensible du corps humain, de telle sorte que tout contact d’un corps
étranger avec la cornée entraˆıne une fermeture réflexe des paupières.
Les autres réflexes du tronc cér ébral (r éflexe de toux assuré par le IX, réflexe oculocardiaque assur é
par le X) disparaissent ensuite chronologiquement.
L’abolition de tous ces réflexes conforte le diagnostic de mort encéphalique. c’est dans ces conditions
que le prélèvement d’organes à visée de don est possible.
158 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le muscle oblique inférieur s’ins ère sur la face orbitaire du maxillaire, près du canal lacrymo-
nasal ( sommet, ou apex, de l’orbite).
Le releveur de la paupière sup érieure est innervé par le III.
159 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La glande lacrymale laisse son empreinte sur le bord supéro-lat éral de l’orbite (au niveau de
l’os frontal).
Les s écrétions lacrymales se déversent dans les fosses nasales par le méat inf érieur.
Elle est innervée par le nerf supra-orbitaire, branche du V1 (nerf ophtalmique).
942 Corrigés • UE 5
161 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les aires corticales de l’audition sont au niveau du cortex temporal.
L’équilibration participe à la boucle de contrôle du vestibulo-cérébellum.
La caisse du tympan fait partie de l’oreille moyenne.
162 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le nerf glosso-pharyngien intervient dans l’innervation gustative (sensorielle) du 1/3 postérieur
de la langue.
163 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Les papilles dermiques sont situées entre derme et épiderme.
les récepteurs de la sensibilité extéroceptive sont très superficiels.
164 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
L’éponychium correspond au repli de peau à la base de l’ongle.
5. Système appendiculaire
165 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les articulations metacarpo-phalangiennes
´ sont ellipsoı̈des.
Les interphalangiennes (orteils ou doigts) sont des ginglymes.
L’articulation huméro-ulnaire est une ginglyme.
166 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le col du fémur est orienté en haut, en avant et en dedans.
167 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La partie laterale
´ de la clavicule est concave en avant (convexe en arrière).
168 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
169 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le muscle petit pectoral s’insère sur le versant médial de son segment horizontal.
C’est le chef court du biceps brachial qui s’insère sur le processus coracoı̈de.
170 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le corps de la scapula est triangulaire.
UE 5 • Corrigés 943
172 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
173 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’olécrâne porte l’insertion du tendon terminal du muscle triceps brachial.
174 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’échancrure coracoı̈dienne est située en dedans de la base du processus coracoı̈de.
C’est le nerf radial qui peut etre
ˆ lésé lors d’une fracture de la diaphyse hum érale.
175 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le sillon intertuberculaire sépare les tubercules majeur et mineur, il laisse passage au tendon
de la longue portion du biceps.
176 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La tête humérale est orient ée en arrière
Le nerf radial est au contact de la diaphyse humérale (sillon du nerf radial), c’est le nerf axil-
laire qui est au contact du col chirurgical.
177 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le mouvement de pronation a une amplitude de 80-90◦ , c’est la prono-supination qui a une
amplitude globale de 180◦ .
178 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’os hamatum est le plus médial de la rang ée distale des os du carpe, il s’articule avec les 4e
et 5 e métacarpiens.
Les 5 métacarpiens ont une direction divergente de proximal en distal.
179 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’angle entre tête humérale et diaphyse est de 130◦ (angle d’inclinaison). De plus, la tête est
` par rapport au plan frontal (angle de déclinaison).
orientée en arrière de 20◦ en arriere
180 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Le muscle grand rond s’insère sur le tubercule mineur de l’humérus.
Le muscle long extenseur radial du carpe s’insère principalement sur la crete
ˆ supracondylaire
latérale, mais aussi sur le versant supérieur de l’épicondyle latéral.
181 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
944 Corrigés • UE 5
182 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La tête du radius est de forme cylindrique.
La tête de l’ulna est un fragment de sphère pleine.
Le processus styloı̈de du radius est en latéral de l’épiphyse distale.
183 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La joue médiale de la trochlée descend plus bas que la joue latérale.
En vue postérieure, on voit la trochlée mais pas le capitulum hum éri.
184 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La trochlée humérale s’articule avec l’ulna (olécrane et processus coronoı̈de).
185 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le processus styloı̈de radial est plus distal que le processus styloı̈de ulnaire de 1 cm.
186 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
C’est l’epiphyse
´ proximale qui comprend l’olécrane et le processus coronoı̈de.
187 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
C’est la styloı̈de radiale (pas malléole) qui descend plus bas.
L’ulna ne s’articule pas directement avec les os du carpe.
188 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le capitatum s’articule latéralement avec le trap ézoı̈de et m édialement avec l’hamatum.
189 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Les deux ligaments de la proposition e. sont le ligament pisi-m étacarpien et le ligament pisi-
unciformen.
190 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’interligne séparant les deux rangées du carpe est convexe en bas (= en distal), dans son tiers
latéral, et concave en bas (= en distal) dans ses 2/3 mediaux.
´
191 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
UE 5 • Corrigés 945
Corrigés
L’hamatum est plus médial. Il s’articule avec le 4e et 5e m étacarpien.
192 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les articulations metacarpo-phalangiennes
´ sont de type ellipsoı̈de (condyliennes).
193 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’articulation acromio-claviculaire est de type arthrodie.
L’articulation radio-ulnaire proximale est de type trochoı̈de.
L’articulation radio-carpienne est de type ellipsoı̈de (condylienne).
194 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Au niveau de l’articulation sterno-costo-claviculaire, on rencontre un disque articulaire et pas
un ménisque.
195 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le ligament gléno-huméral inférieur est tendu en avant de la capsule articulaire entre le p ôle
inférieur de la glène et la face antéro-médiale du col chirurgical huméral.
196 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La trochlée est médiale, c’est donc l’épicondyle médial qui est situé au-dessus.
197 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Les os du carpe sont au nombre de 8.
L’os trapèze s’articule avec la base du 1e métacarpien par une articulation en selle.
La face inférieure du capitatum s’articule avec la base du 3 e m étacarpien.
198 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le capitatum est articulé avec le scaphoı̈de, le lunatum, l’hamatum, le trap ézo¨ıde et les 2e, 3 e
et 4 e métacarpiens.
199 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le trapèze appartient à la rangée distale des os du carpe.
200 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
201 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La courbure supinatrice est proximale par rapport à la courbure pronatrice.
L’axe de la prono-supination passe par la tête de l’ulna.
L’amplitude totale de la prono-supination est de 170 ◦-180 ◦.
202 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Articulations métacarpo-phalangiennes du pouce et du 5 e doigt : ellipso ı̈des.
Articulation trapézo-métacarpienne : articulation en selle.
Articulation capitulo-radiale considér ée par certains comme une ellipsoı̈de et par d’autres
comme une sphéro¨ıde. Suivez toujours les indications de votre professeur.
946 Corrigés • UE 5
|
m
o
c
Pour en savoir plus :
t.
o
p
s
g
Ces repères disparaissent en cas de luxation (perte du contact entre deux surfaces articulaires) du
lo
.b
coude, d’où l’importance de les mettre en évidence lors de l’examen clinique.
s
in
c
e
d
e
m
s
204 ❑ a. ❑ b. ❑ ❑ ❑
e
✘ c. ✘ d. ✘ e.
rd
o
s
e
Le ligament carré de Dénucé est situé au niveau de l’articulation radio-ulnaire proximale.
tr
e
/l
:/
p
Le nerf médian est le nerf de la pronation ( nerf radial qui le nerf de la supination).
tt
h
|
m
o
.c
s
205 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
s
re
p
rd
L’articulation scapho-trapézo-trap ézoı̈dienne est une partie de l’articulation inter-carpienne.
o
.w
s
in
L’articulation trapézo-métacarpienne est de type en selle (emboı̂tement réciproque).
c
e
d
e
C’est le fléchisseur superficiel qui fléchit les phalanges proximales et le fl échisseur profond e
s
m
qui fléchit P3.
rd
o
s
e
tr
e
/l
❑ ❑ e.
:/
206 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ✘ d.
p
tt
h
|
s
207 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d. ❑ e.
e
✘
rD
o
s
re
´ et adducteur du bras,
➣ le muscle petit rond qui est rotateur lateral
k
o
o
b
e
et (plus ou moins selon les auteurs) le muscle subscapulaire qui est rotateur médial du bras.
c
a
.f
w
w
w
208 ❑ a. ❑ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
|
✘ b.
s
in
c
e
d
Le quadrilatère de Velpeau (espace axillaire latéral) est limit é en dedans par le chef long du
e
M
s
209 ❑ ❑ ❑ c. ❑ d. ❑
e
✘a. ✘b. ✘ e.
/L
m
o
.c
Le nerf de Charles Bell (nerf thoracique long) innerve le muscle dentelé antérieur.
w
w
|
210 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le grand rond s’insère sur le bord médial du sillon intertuberculaire.
211 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le muscle long extenseur du pouce s’insère sur la face postérieure de la base de P2 du pouce.
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UE 5 • Corrigés 947
213 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le muscle opposant du 5e doigt fait partie de l’ éminence hypothénar.
214 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le rétinaculum des fl échisseurs du poignet (ligament annulaire antérieur du carpe) se trouve
à la face ventrale du poignet.
Le muscle opposant du pouce est innervé par le nerf médian (C8/T1).
215 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
C’est le nerf ulnaire qui passe entre les deux chefs de l’adducteur du pouce (arcade palmaire
profonde).
216 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
217 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
L’arcade palmaire superficielle résulte de l’anastomose entre l’artère ulnaire et l’artère radio-
palmaire.
218 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf phrénique est issu de C4 ± C3/C5.
Le grand nerf d’Arnold (nerf grand occipital) est la branche postérieure du 2e nerf spinal cer-
vical.
Le nerf obturateur est issu du plexus lombaire (racines L2, L3, L4).
219 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf musculo-cutané reçoit des fibres de C5/C6.
Il est issu du faisceau latéral.
Le muscle brachio-radial est innervé par le nerf radial (nerf de la supination).
Le nerf cutané m édial de l’avant-bras est issu du faisceau médial.
220 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le nerf radial passe dans l’espace axillaire inférieur, puis en arrière de la diaphyse humérale.
221 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’extension du coude est permise par le nerf radial.
Le nerf ulnaire est en rapport avec la face postérieure de l’épicondyle médial (épitrochlée).
948 Corrigés • UE 5
223 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le nerf musculo-cutané innerve les muscles de la loge antérieure du bras.
Le nerf médian passe sous l’arcade du muscle fléchisseur superficiel des doigts.
224 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ✘
❑e.
225 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le muscle droit fémoral s’insère sur l’épine iliaque antéro-inférieure, pas sur le pubis.
Le foramen obturé est traversé par le nerf obturateur.
Le muscle petit fessier s’insère en exopelvien.
226 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le tractus ilio-tibial est latéral, la patte d’oie est médiale.
227 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les deux condyles f émoraux sont séparés par l’ échancrure inter-condylaire.
L’articulation tibio-fibulaire distale est une syndesmose, l’incisure fibulaire inférieure du tibia
n’est donc pas encroutée de cartilage articulaire.
228 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
Le bord supérieur de la patella reçoit l’insertion du quadriceps de la cuisse.
229 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le cuboı̈de s’articule avec le 4e et le 5e m étatarsien.
La trochlée du talus est plus large en avant qu’en arrière.
230 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
L’articulation médio-tarsienne unit le tarse postérieur (talus, calcan éus) au tarse antérieur (na-
viculaire, cubo¨ıde).
231 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
L’hallux désigne le gros orteil dans sa globalité, le 1 e métatarsien s’articule avec la 1 e pha-
lange de l’hallux.
Le 5e orteil est constitu é de 3 phalanges, comme tous les orteils sauf l’hallux.
232 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
233 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le 1e métatarsien participe à l’arche interne du pied.
UE 5 • Corrigés 949
Corrigés
Le ligament poplité arqué entoure le corps musculaire du muscle poplité.
235 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’insertion du muscle gracile se fait au niveau de la diaphyse tibiale, en médial (muscles de
la patte d’oie) et ventralement par rapport à l’insertion du ligament collatéral tibial.
Le ligament poplité oblique constitue le tendon récurrent du muscle semi-membraneux.
C’est le muscle semi-tendineux qui se termine au niveau de la patte d’oie, pas le semi-
membraneux.
Le tractus ilio-tibial se termine en latéral de la tubérosité tibiale (tubercule de Gerdy), il ne
peut donc pas avoir d’insertion commune avec le ligament collatéral médial.
236 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
´
La face articulaire du labrum acetabulaire est une surface articulaire et donc non recouverte
par la membrane synoviale.
237 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le col du talus sépare le corps du talus en arri ère et la tete
ˆ du talus en avant.
La zone extra-capsulaire du col fémoral est plus étendue en arrière qu’en avant.
Le sustentaculum tali est situé à la face m édiale du calcanéum.
238 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le petit trochanter donne insertion au muscle ilio-posas.
La face antérieure du grand trochanter donne insertion au muscle petit fessier.
La fosse trochantérique donne insertion au muscle obturateur externe.
239 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
240 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le tubercule de Gerdy voit s’insérer la bandelette de Maissiat (tractus ilio-tibial).
241 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le ménisque médial a une forme de C et le ménisque lateral
´ a une forme de O. Ce dernier est
donc plus fermé que son homologue controlatéral.
242 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
´
Sa face posterieure pr ésente une gouttière pour les muscles fibulaires (long et court).
243 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑d. ❑ e.
La patella ne s’articule qu’avec le fémur. Son apex est distal par rapport à la base.
La patella est globalement concave en arri ère.
Le ligament patellaire se termine sur la tubérosite´ tibiale ant érieure.
244 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
950 Corrigés • UE 5
245 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le tarse comporte sept os (talus, calcanéum, trois cunéiformes, cuboı̈de et os naviculaire).
Le m étatarsien V est latéral.
L’hallux (I) n’a que deux phalanges.
246 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
247 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le naviculaire n’est pas articulé avec le calcanéum.
La tubérosite´ m édiale porte l’insertion du muscle tibial postérieur.
248 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
249 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
La tête des métatarsiens est distale. Ce sont des os longs.
250 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
On parle de bourrelet cotylo¨ıdien ( scapula avec le bourrelet glénoı̈dien).
251 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’angle cervico-diaphysaire est de l’ordre de 130◦ .
252 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les ménisques sont mal vascularisés, surtout leur partie interne.
Le ligament collatéral médial est épiphyso-diaphysaire (tendu entre l’épicondyle m édial du
fémur et la face mediale
´ du tibia). C’est le ligament collat éral latéral qui est épiphyso-
épiphysaire (entre l’épicondyle latéral du fémur et la tête de la fibula).
253 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La mall éole externe est plus postérieure que la malléole interne. Elle est aussi plus basse (dis-
tale).
254 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le système principal maintenant les surfaces en présence est représenté par les deux puissants
ligaments collatéraux.
Les entorses concernent le plus souvent l’appareil ligamentaire collatéral latéral (cf. le liga-
ment talo-fibulaire antérieur ou ligament de l’entorse de Poirier ).
Les ligaments talo-fibulaires ne stabilisent pas, contrairement au ligament calcanéo-fibulaire,
l’articulation sous-talienne.
255 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
L’articulation médio-tarsienne (transverse du tarse) est l’articulation de Chopart.
L’arche antérieure passe au niveau des têtes des 5 métatarsiens.
UE 5 • Corrigés 951
Corrigés
256 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
257 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le canal calcanéen est sur la face médiale (pas médiane) du calcan éus.
L’os naviculaire s’articule avec la tête du talus.
258 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le muscle iliaque s’insère sur la face interne de l’aile iliaque.
259 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le muscle grand fessier est innervé par le nerf glutéral inférieur ( moyen et petit fessier :
nerf glutéal supérieur).
260 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le chef vaste intermédiaire s’insère sur les 2/3 supérieurs de la face antérieure et postéro-
latérale du fémur.
La ligne âpre est le bord postérieur du fémur.
Le quadriceps fémoral est extenseur du genou, il est innervé par le nerf fémoral.
261 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La patte d’oie est constituée par :
➣ le muscle sartorius,
➣ le muscle gracile,
➣ le muscle semi-tendineux.
Moyen mnémotechnique pour mémoriser l’ordre ci-dessus :
SA (sartorius) GRA (gracile) T (semi-tendineux).
ça gratte vraiment ?
262 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les muscles ischio-jambiers s’insèrent en proximal sur la tubérosité ischiatique.
Ils participent au triangle supérieur du losange poplité.
263 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le tendon du muscle tibial postérieur passe sous le tendon (donc en avant) du long fléchisseur
des orteils.
Il passe au-dessus du sustentaculum tali calcanéen.
264 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le muscle tenseur du fascia lata s’insère sur le 1/5 antérieur de la l èvre latérale de la crête
iliaque.
952 Corrigés • UE 5
265 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le muscle tibial postérieur s’ins ère en effet sur les structures décrites, sauf pour les m étatarsiens
o ù ce sont les II, III, IV.
Le muscle poplité est le seul muscle du membre pelvien a avoir des insertions inversées .
Il se termine sur le condyle fémoral latéral.
Le muscle long fléchisseur des orteils ne s’insère pas sur la fibula, mais sur le tibia.
Les muscles de la loge postérieure sont innervés par le nerf tibial.
266 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le court fléchisseur des orteils est innervé par le nerf plantaire médial (< nerf tibial).
Le muscle carré plantaire est situé dans le plan moyen. Le court fléchisseur des orteils est
situé dans le plan superficiel.
267 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le muscle adducteur de l’hallux, contrairement aux autres muscles plantaires médiaux, est
innervé par le nerf plantaire latéral.
268 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
L’artère fémorale passe à la face médiale du fémur.
L’artère poplitée se divise en arrière du genou.
La veine grande saphène, issue de la veine marginale m édiale, passe en avant de la malléole
tibiale.
269 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’artère glutéale supérieure est une branche du tronc postérieur de l’artère iliaque interne.
L’artère fémorale devient artère poplitée après avoir traversé le hiatus du muscle grand ad-
ducteur (région proximale du genou).
L’artère fémorale est l’art ère principale de la cuisse.
270 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf cutané sural médial naı̂t du nerf tibial au niveau de la fosse poplit ée.
271 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
Le pédicule glutéal sup érieur est dans le quadrant supéro-médial.
272 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
Le muscle tibial antérieur est innervé par le nerf fibulaire profond.
273 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Il est plutôt antérieur à l’artère fémorale au niveau de la cuisse (et latéral à elle dans le triangle
de Scarpa).
Le sartorius est innervé par une branche du nerf fémoral autre que nerf saphène (nerf du sar-
torius).
UE 5 • Corrigés 953
Corrigés
Le nerf sciatique est un nerf du membre inférieur, le nerf axillaire un nerf du membre
supérieur.
Le nerf radial s’enroule autour de l’humérus.
Le pouls fémoral est palpable au niveau du triangle f émoral.
6. Appareil respiratoire
275 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Les anneaux de la trachée sont perceptibles sous la peau du cou. C’est donc une structure
très ventrale. Les arcs, en forme de fer à cheval sont ferm és en arrière par le muscle trachéal
contenu dans la paroi membranée.
276 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le cul de sac pleural se projette en regard de la 9e côte (en moyenne).
L’œsophage peut laisser parfois une empreinte en arrière du hile du poumon droit.
Le ligament pulmonaire (ou triangulaire) correspond à un épaississement de la ligne de
réflexion de la plèvre au-dessous des p édicules pulmonaires du hile.
277 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La bronche pulmonaire droite est plus verticale que la bronche pulmonaire gauche.
A gauche il n’y a pas de lobe moyen.
278 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
b. faux il est en contact avec la clavicule.
C’est l’adrénaline qui est le neuromédiateur de la bronchodilatation.
Les artères bronchiques naissent de l’aorte.
279 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Ce sont les nerfs vagues qui accompagnent l’œsophage.
Les artères pulmonaires sont issues du ventricule droit.
La crosse de l’aorte se situant au niveau C4, l’aorte thoracique n’est pas en rapport avec les
premières vertèbres thoraciques.
280 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le récessus costo-diaphragmatique (= cul-de-sac pleural) est l’espace situé entre la plèvre
viscérale appliquée sur le poumon et la pl èvre pariétale appliquee
´ sur le muscle diaphragme.
En inspiration, le diaphragme s’abaisse, le cul-de-sac pleural est donc plus grand qu’en expi-
ration o ù le diaphragme remonte dans le thorax.
Les muscles abdominaux ont aussi un rôle dans la m écanique respiratoire en maintenant une
certaine pression intra-abdominale voire pour l’expiration forcée, en l’augmentant fortement
pour faire remonter le diaphragme le plus possible et faire vider les poumons au maximum.
954 Corrigés • UE 5
281 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’existence d’une communication interventriculaire est pathologique.
Les valves atrio-ventriculaires sont formées d’un repli fibreux recouvert d’endocarde.
Les artères coronaires naissent de la portion initiale de l’aorte.
282 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Les veines pulmonaires s’abouchent toutes dans l’atrium gauche.
Le péricarde fibreux est séparé du myocarde par le p éricarde séreux.
L’artère pulmonaire véhicule du sang désoxygén é.
283 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le faisceau de His parcourt le septum interventriculaire.
Le ligament artériel unit l’aorte et l’artère pulmonaire.
La paroi anterieure
´ de l’atrium droit présente les muscles pectinés.
La valve tricuspide présente une cuspide antérieure, une postérieure et une septale.
284 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
L’artère inter-ventriculaire antérieure provient de la coronaire gauche.
285 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les artères des membres sont disposées sur la face de flexion des articulations.
286 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
C’est l’artère axillaire qui donne l’artère brachiale au niveau du bord inferieur
´ du muscle
grand pectoral.
L’artère sub-clavière se termine au niveau de la face inférieure de la clavicule.
287 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La trabécule septo-marginale est située à droite. La branche gauche du faisceau atrio-ventriculaire
innervant le ventricule gauche, elle ne peut emprunter cette structure.
Les voies de conduction entre le nœud sinusal et le nœud atrio-ventriculaire sont dans la paroi
de l’atrium gauche et de l’atrium droit.
288 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le sinus oblique se trouve en arrière de l’atrium gauche, entre les veines pulmonaires droites
et gauches.
Le sinus transverse sépare le p édicule art ériel (aorte et artère pulmonaire) du pédicule vei-
neux (veines pulmonaires).
Le récessus r étrocave se trouve derrière la veine cave supérieure.
289 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
UE 5 • Corrigés 955
Corrigés
L’orifice tricuspide est ausculté au 4e espace intercostal gauche (vers la xiphoı̈de sternale).
290 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
La veine cave supérieure nait de la fusion des 2 troncs veineux brachio-céphaliques (ou in-
ominés).
La veine azygos et sa crosse se situent à droite.
291 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Ce sont les veines rectales supérieures qui se jettent dans la veine mésent erique
´ inf érieure.
292 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La veine azygos et sa crosse se situent à droite.
La veine hémiazygos accessoire se situe à gauche, elle ne reçoit donc pas des veines du c ôté
droit.
293 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
L’aorte abdominale se termine en regard de L4-L5.
Le tronc cœliaque vascularise les viscères de l’étage sus-mésocolique.
L’artère splénique longe le bord supérieur du corps du pancr éas puis passe en avant de la
queue pour rejoindre le hile de la rate.
294 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
La veine mésentérique sup érieure contribue à la formation de la veine porte.
La veine gonadique gauche s’unit à la veine rénale gauche.
295 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le conduit thoracique traverse le hiatus aortique (Th12).
Le conduit thoracique croise la face latérale gauche de l’œsophage dans le thorax.
8. Parois du tronc
296 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le muscle grand dorsal s’ins ère en distal sur le bord m´
edial du sillon intertuberculaire huméral.
Son tendon terminal contourne le bord inférieur du muscle grand rond.
297 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Classiquement, le petit et grand rhomboı̈de s’ins èrent sur les cinq premières vertèbres thora-
ciques. La réponse d. est aberrante, L1 étant situe´ dans le bas du dos.
298 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le muscle petit pectoral s’insère sur le bord médial du processus coracoı̈de et non sur l’acro-
mion.
956 Corrigés • UE 5
300 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’anneau inguinal profond est limité par un epaississement
´ du fascia transversalis (lat éralement :
ligament inguinal, médialement : ligament inter-fovéolaire).
301 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le diaphragme a une foliole droite, une foliole gauche et une foliole antérieure.
Sa partie sternale s’insère sur la face dorsale du processus xiphoı̈de.
Le pilier gauche s’insère de L2 à L1.
Le hiatus aortique est en regard de T12.
302 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La 9e côte est une fausse c ôte, pas articulée directement avec le sternum.
La tête de la côte est postérieure et s’articule avec le corps vertébral, pas avec le sternum.
Le muscle inspirateur principal est le diaphragme.
303 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Lors de la contraction du diaphragme, le centre tendineux (centre phrénique) s’abaisse et la
pression intra-thoracique diminue (la pression intra-abdominale augmente).
304 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La tubérosite´ ischiatique est plut ôt inférieure dans la formation du bassin osseux.
Le muscle obturateur interne est endopelvien à sa partie proximale, et exopelvien à sa partie
distale.
305 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
306 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le bol alimentaire passe successivement par la bouche, le pharynx (oro puis laryngo-pharynx),
l’œsophage, l’estomac, le duodénum, le jéjunum, l’ileon,
´ le colon droit, le transverse, le co-
lon gauche le colon sigmo¨ıde, le rectum et l’anus.
307 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le voile du palais est une structure membrano-musculaire isolant les fosses nasales et la ca-
vité buccale lors de la déglutition.
Le palais osseux est constitué par l’os maxillaire et l’os palatin.
UE 5 • Corrigés 957
Corrigés
308 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
L’abdomen est divisé en neuf quadrants.
La vessie vide est complètement rétro-pubienne.
309 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le colon forme un cadre étendu de l’iléon à l’anus.
Il est vascularisé par les artères mésentériques supérieure et inférieure.
´
Le rectum debute au niveau de la vert èbre S3 (jonction recto-sigmo ı̈dienne).
310 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le canal anal est formé du plus profond vers le plus superficiel :
➣ zone des colonnes (de Morgagni) ;
➣ pecten ani (ou pecten anal) :
➣ zone ano-cutanée, lisse (épith élium malpighien mince) ;
➣ zone cutanée (ou marge anale), pigmentee, ´ k ératinisée, avec des annexes pilo-sébacées.
311 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Les veines rectales supérieures se jettent dans la veine mésent érique inférieure (système
porte).
312 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le cap anal est un angle de 110 ◦ ouvert vers l’arrière.
Le ligament de Parks est issu de la couche musculaire longitudinale.
Le sphincter lisse de l’anus est un épaississement de la couche musculaire circulaire.
313 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le muscle transverse est un muscle de la paroi abdominale.
Le colon transverse est relié à la paroi postérieure de l’abdomen par le mésocolon transverse.
314 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’artère duodéno-pancréatique supérieure et antérieure provient de l’artère gastro-duodénale
branche de l’artère hépatique commune.
Le pancréas sécrète de l’insuline.
La queue du pancréas vient au contact du hile de la rate.
315 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’artère mésentérique inférieure ne participe pas à sa vascularisation.
L’artère mésentérique sup érieure passe en avant du processus unciné.
316 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le feuillet pariétal du péritoine est en arrière en contact avec les él éments du r étro-péritoine
(gros vaisseaux, reins, uretères, surrénales . . . ).
958 Corrigés • UE 5
318 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le colon gauche est vascularisé par l’artère mésentérique inférieure.
319 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Le foie est sous-diaphragmatique.
La bile quitte le foie par les canaux hépatiques droit et gauche.
Le canal cystique est issu de la vésicule biliaire.
320 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les glandes parathyroı̈des sont postérieures (en arrière des lobes thyroı̈diens).
La surrénale droite est en partie r étro-cave, en arrière de la veine cave inf erieure.
´
L’adénohypophyse est le lobe antérieur de l’hypophyse.
Les cellules de Leydig sont interstitielles, c’est-à-dire en dehors des tubes seminifères.
´
C’est le pic de LH qui déclenche l’ovulation chez la femme.
321 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
L’axe du rein est orienté en bas et en dehors (ou en haut et en dedans).
L’artère rénale droite passe en arrière de la veine cave inférieure.
322 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
323 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La vessie vide est complètement cachée derrière la symphyse pubienne.
Chez l’homme, l’urètre antérieur parcourt le corps spongieux.
Le canal éjaculateur se termine dans l’urètre prostatique (appartient a` l’ur ètre postérieur).
324 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’artère pudendale interne vascularise la paroi antérieure de la vessie (par l’art ère v ésicale
antérieure).
325 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
L’appendice vermiforme est à droite.
Les ovaires sont plus haut et plus en arrière que la vessie.
UE 5 • Corrigés 959
Corrigés
Les rapports entre nerf obturateur et ovaire expliqueraient les douleurs projetées sur la face interne
de la cuisse (territoire cutané sensitif du nerf obturateur) chez les jeunes filles en début de puberté
(augmentation du volume des ovaires comprimant le nerf obturateur) ou chez les femmes atteintes
d’endométriose péritonéale (présence de tissu endométrial suivant les variations du cycle utérin hors
de la cavité utérine).
326 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La veine ovarique gauche (comme la testiculaire gauche) se jette dans la veine rénale gauche,
alors qu’à droite, elle se jette dans la veine cave inférieure (niveau L2).
327 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Les ligaments ronds se terminent sur le mont du pubis et sur la grand levre.
` Ils incluent une
artère en leur centre.
328 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le ligament large est formé de péritoine s’étendant de chaque côté de la paroi lat érale du
pelvis en formant, de part et d’autre, une lame transversale. Cette lame présente deux replis :
➣ un repli dû au ligament rond (aileron antérieur),
➣ un repli dû au ligament ut éro-ovarien avec latéralement la fossette ovarienne ou m ésovarium
(aileron postérieur).
329 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’angle d’antéversion de l’utérus est le plus souvent ouvert vers l’avant (utérus posé sur la
vessie = antéversé). Mais il peut être ouvert vers l’arrière (utérus rétroversé).
330 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’artère vaginale longue est habituellement une branche du tronc antérieur de l’artère iliaque
interne.
331 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La paroi antérieure du vagin mesure en moyenne 7 cm et la paroi postérieure (plus longue)
en moyenne 9 cm.
Lors de l’excitation sexuelle, la profondeur du vagin augmente (peut monter à 12 cm) et son
diamètre augmente pour permettre le coı̈t.
La muqueuse vaginale ne présente pas de glandes. Lors de l’excitation sexuelle, ce sont les
glandes vestibulaires et les glandes du col qui le lubrifient.
332 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le muscle sphincter externe de l’urètre fait partie du plan profond du périnée.
Le muscle ilio-coccygien est un chef du muscle élévateur de l’anus (chef sphinctérien).
333 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La tunique fibreuse superficielle est une expansion du muscle oblique externe.
334 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
960 Corrigés • UE 5
335 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
C’est la veine dorsale profonde qui se loge dans la gouttière supérieure menagée
´ par les deux
corps caverneux.
La veine dorsal superficielle est encore plus superficielle.
336 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Les tubercules de Morgagni correspondent à des glandes sébacées.
337 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les seins sont dépourvus de capsule fibreuse.
338 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
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UE 5 Concours blancs (corrigés)
Corrigés
Concours n ◦ 1
1 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
ana signifie : à travers, mouvement du bas vers le haut.
tomie signifie : couper, inciser.
Pour en savoir plus :
On retrouve le suffixe tomie dans beaucoup de mots :
La thoracotomie est l’incision de la paroi thoracique. Vous connaissez aussi : la lobotomie, l’appen-
dicectomie . . .
On considérait qu’un atome ne pouvait pas être coupé ; d’o ù son nom car a est un préfixe privatif.
2 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑
✘ e.
En position anatomique de référence, les coudes sont tendus. Il n’y a aucune flexion de
l’avant-bras sur le bras.
Les mouvements de flexion et d’extension se déroulent dans le plan sagittal.
3 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’épiphyse peut correspondre, soit à la partie proximale, soit à la partie distale d’un os. Il y a
deux épiphyses sur tout os long.
Le périoste assure la croissance en épaisseur des os longs. la métaphyse assure une croissance
en longueur.
4 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La croissance en longueur depend
´ de l’activité du cartilage epiphysaire.
´
Il y a des lymphatiques seulement au niveau du périoste.
5 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La veine jugulaire interne est en dehors de l’artère carotide commune et ces deux structures
sont en avant du X.
6 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le sommet de la cyphose thoracique est en T7.
Le rachis lombaire est formé de 5 vertèbres lombaires.
Le disque L5-S1 est oblique en bas et en avant.
7 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
L’uncus est situé le long du bord lat éral de la face supérieure du corps vertébral.
Le processus épineux est court et bituberculé ; la description faite en c correspond au proces-
sus épineux des vertèbres thoraciques.
962 Concours blancs • UE 5
9 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑e.
✘
La dure-mère crânienne est accolée à l’os crânien chez l’adulte. C’est entre la dure-mère spi-
nale et le canal vertébral que se situe l’espace épidural.
10 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le noyau lenticulaire est télencéphalique
Le tronc cérébral contient néanmoins des noyaux gris supérieurs (ex : locus niger, noyau
rouge).
11 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le septum pellucidum est la membrane séparant les deux ventricules droit et gauche. Elle est
tendue entre le corps calleux et la partie supérieure du fornix (trigone).
Les thalamus sont des noyaux gris centraux (centre des sensibilit és).
12 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
13 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le marteau est le malleus, pas le stapes (qui est l’étrier).
Il n’y a pas de muscle de l’incus. Les 2 muscles moteurs des osselets de l’ouı̈e sont le tenseur
du tympan (inséré sur le malleus) et le muscle du stapes.
C’est une cavité aérienne, contenant de l’air, pas du liquide.
14 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les arthrodies ont des surfaces articulaires planes.
15 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
L’ulna ne s’articule pas avec les os du carpe.
Le trapèze fait partie de la rangée distale des os du carpe, donc ne s’articule pas avec le radius.
16 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le nerf musculo-cutané est sensitivo-moteur (muscles biceps brachial, coraco-brachial et bra-
chial antérieur), donc mixte.
17 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le cartilage a une forme de Y.
Le pubis est en avant et l’ischium en arrière.
Le ligament inguinal s’insère sur l’épine iliaque antéro-sup érieure et non sur l’épine iliaque
antéro-inférieure (muscle droit fémoral).
L’acétabulum n’est pas encrouté de cartilage en son centre (arriere` fond du cotyle).
18 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
UE 5 • Concours blancs 963
20 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les tendons intermediaires
´ du muscle diaphragme constituent le centre phrénique.
Le diaphragme est innervé par les nerfs phréniques issus du plexus cervical (C4).
Le muscle diaphragme est le muscle inspirateur principal.
21 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les veines bronchiques font partie du pédicule nourricier, pas du pedicule´ fonctionnel.
Il y a 10 segments à droite et à gauche ; 3 lobes à droite et 2 lobes à gauche.
Le hile est entouré, pas recouvert par la ligne de réflexion de la plèvre.
22 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le tiers postérieur (supérieur) de la cloison inter-ventriculaire est membraneux.
La valve aortique présente 3 cuspides : antéro-latérale gauche, antéro-latérale droite et postérieure.
La trabécule septo-marginale se termine au niveau du muscle papillaire antérieur.
23 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le ventricule droit reçoit le sang de l’atrium droit.
Les veines pulmonaires apportent le sang dans l’atrium gauche.
La veine cave inférieure présente une valvule (valvule d’Eustachi) empêchant le reflux du
sang de l’atrium droit vers la veine cave inférieure.
24 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Ce sont des glandes exocrines.
Les glandes sublinguales s’ouvrent en latéral de la caroncule linguale.
25 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’œsophage cervical prend naissance en projection de C6 et mesure 6 cm environ (il continue
le laryngo-pharynx).
Il y a 15 cm entre les arcades dentaires et la bouche œsophagienne (en C6).
Il est form é, au niveau de sa musculeuse, de fibres longitudinales externes et circulaires in-
ternes.
26 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
27 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Entre estomac et duodénum on a le sphincter pylorique.
L’appendice est développé à partir du caecum.
964 Concours blancs • UE 5
29 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le rein gauche est situé entre Th11 et L3, le rein droit entre Th12 et L3/L4 (plus bas à cause
du foie).
Les gros vaisseaux sont recouverts par le péritoine pariétal posterieur
´ (car rétro péritoine).
Le hile rénal est médial pour le rein.
30 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
La prostate présente un sillon sur sa face postérieure, palpé lors du toucher rectal (donc le
rectum est un rapport postérieur).
Concours n ◦ 2
31 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La tête est formée du crâne et de la face.
´
Le tronc va de l’orifice superieur du thorax au p érinée. Le diaphragme s épare le thorax et
l’abdomen.
Il n’y a pas de séparation anatomique nette (comparable au diaphragme par exemple) entre
abdomen et pelvis (petit bassin).
Le membre supérieur est le membre thoracique. Le membre inferieur ´ est le membre pelvien.
32 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Les vertèbres sont des os irréguliers.
33 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La définition m ême d’une distribution en réseau est de présenter des anastomoses.
Si une artère se bouche en amont d’une anastomose artério-artérielle, il n’y aura pas d’hypo-
vascularisation dans le territoire en aval du fait même de l’anastomose.
Il n’y a pas d’anastomose dans les circulations de type terminal (coronaires, rétine, col
fémoral...)
Il n’y a pas forcément d’infarctus quand des vaisseaux se bouchent progressivement car une
circulation collatérale peut se mettre en place dans certains cas (angiogenèse salvatrice).
34 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La racine postérieure du nerf spinal présente un ganglion sensitif (syst ème neveux central)
mais pas sympathique (système nerveux v égétatif).
35 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
L’artère vertébrale est une branche de l’artère subclavière.
Notez que sa veine pén ètre le canal transversaire de C7.
UE 5 • Concours blancs 965
37 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les nerfs crâniens font partie du système nerveux périphérique.
38 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
L’hypothalamus se trouve au niveau des parois du 3e ventricule.
Les corps cellulaires des neurones préganglionnaires sympathiques sont dans la corne latérale
de la moelle, seulement au niveau thoracique.
39 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
L’hippocampe appartient au lobe temporal.
40 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les voies pyramidales (et extra-pyramidales) sont motrices.
La sensibilité extéroceptive renseigne sur le milieu extérieur ( interoceptif : visc ères).
La voie protopathique renseigne du tact grossier ( épicritique : tact fin).
41 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
42 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Le nerf cochléaire est un nerf encéphalique qui s’unit au nerf vestibulaire (responsable de
l’équilibre) pour former le nerf vestibulo-cochléiare (VIII).
Certains auteurs considèrent que le nerf auditif est représenté par le seul nerf cochléaire
mais, souvent, par abus de langage, les anatomistes parlent indifféremment de nerf VIII, nerf
vestibulo-cochléaire ou nerf auditif.
Pour votre concours, suivez toujours le point de vue de votre professeur.
43 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Ce sont des ginglymes (trochléennes).
L’articulation radio-carpienne est une ellipsoı̈de.
44 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le triquetum fait partie de la première rangée.
45 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le mouvement de flexion concerne les articulations huméro-ulnaire et huméro-radiale.
966 Concours blancs • UE 5
46 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le nerf ulnaire dépend des racines C8/T1.
Les racines du nerf musculo-cutané et du nerf axillaire se correspondent au niveau de la
systématisation (C5/C6).
Le nerf radial passe dans la gouttière de torsion de l’humérus (face postérieure de la dia-
physe).
47 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
La fosse acétabulaire n’est pas articulaire, c’est la surface semi-lunaire qui s’articule avec la
tête fémorale.
La ligne âpre est située sur le bord postérieur du fémur.
48 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le labrum acétabulaire est constitué de fibro-cartilage.
La tête du fémur est recouverte de cartilage sauf au niveau de la fossette du ligament rond.
L’arrière-fond de l’acétabulum n’est pas recouvert de cartilage.
49 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
À gauche il n’y a pas de lobe moyen.
50 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le muscle pectiné se trouve dans l’atrium droit.
La valve tricuspide se trouve dans les cavités droites.
Le foramen ovale peut faire communiquer les deux atriums.
51 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La veine céphalique ne rejoint pas le canal brachial.
Les veines sub-clavieres
` droite et gauche participent à la constitution de la veine cave supérieure.
Les veines médianes céphalique et basilique divergent à partir de la veine médiane de l’avant-
bras.
52 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le muscle diaphragme est innervé par le nerf phrénique issu du plexus cervical (C4).
C’est le ligament arqué médian et pas m édial.
Le centre phrénique est composé de fibres tendineuses.
53 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
L’isthme du gosier met en communication la cavité orale avec l’oro-pharynx.
Les glandes salivaires sont exocrines.
La parotide est la glande salivaire la plus volumineuse.
54 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Si on prend en compte la direction que prend le bol alimentaire, le colon transverse est tendu
UE 5 • Concours blancs 967
Corrigés
L’angle splénique est l’angle colique gauche.
55 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La dernière portion de l’intestin grêle est l’iléon.
Le sphincter d’Oddi se trouve au niveau de l’ampoule hépato-pancréatique.
56 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
L’intestin est vascularisé par les artères mésentériques.
L’artère splénique chemine au-dessus du bord supérieur pancréatique (et la veine pancréatique
en arrière du pancréas).
C’est l’artère m ésentérique inf érieure qui vascularise le colon descendant.
57 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Les vois biliaires intra-hépatiques s’abouchent dans les canaux hépatiques droit et gauche.
58 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Cette question pourrait être une question d’histologie.
Le tube droit et la papille sont médullaires.
Le sinus désigne le bassinet intra-rénal.
59 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le col vésical se poursuit par l’urètre.
La contenance normale de la vessie est estimée à 600 ml (le seuil de l’envie est d’environ 300
ml).
Le détrusor est un muscle lisse. Ce sont surtout les sphincters stri é et lisse qui jouent un rôle
fondamental dans la continence.
60 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le cordon spermatique comprend :
➣ le conduit déférent et ses vaisseaux,
➣ l’artère testiculaire,
➣ l’artère crémastérique (= funiculaire),
➣ le plexus veineux pampiniforme,
➣ les fibres nerveuses sympathiques et parasympathiques,
➣ des vaisseaux lymphatiques.
Concours n ◦ 3
61 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Dans la position anatomique de référence, les avant-bras sont en supination.
Les plans sagittaux et horizontaux sont perpendiculaires et non confondus.
L’axe de la main passe par le 3e doigt (ou 3e rayon). L’axe du pied passe par le 2e orteil (ou
2 e rayon).
Les plans horizontaux coupent transversalement le corps.
968 Concours blancs • UE 5
63 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Au niveau de la symphyse pubienne il n’y a pas de membrane synoviale car une symphyse
est une articulation cartilagineuse, pas une articulation synoviale.
Les articulations de la voute crânienne sont des sutures.
Les os de la voute crânienne ont une ossification de membrane.
64 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Il porte 2 cornets, supérieur et moyen ; le cornet inf érieur est un os distinct.
65 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Il y a 7 vertèbres cervicales (8 nerfs spinaux cervicaux).
Le rachis cervical est en lordose.
Le sacrum est concave vers l’avant.
La scoliose est une courbure non physiologique dans le plan frontal.
66 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Le tube neural dérive de l’ectoblaste.
Il deviendra l’encéphale et la moelle spinale.
Il doit se fermer à son extrémité crâniale.
67 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le nerf optique a son origine au niveau de la rétine.
Le nerf trijumeau est responsable de l’innervation sensitive de la face, pas de toute la tête.
68 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La 3e racine spinale cervicale émerge entre la 2e vert èbre cervicale au-dessus et la 3e vertèbre
cervicale au-dessous.
Le cône terminal de la moelle est au niveau de L1-L2.
69 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les artères vertébrales proviennent des artères sub-clavi` eres.
Les 2 art ères vertébrales se réunissent pour former le tronc basilaire.
Le tronc basilaire se termine en se divisant en artères c érébrales postérieures.
Les carotides internes ont 4 rameaux terminaux : artères cérébrales antérieures, cérébrales
moyennes, choroı̈diennes antérieures et communicantes postérieures.
UE 5 • Concours blancs 969
Corrigés
C’est une cavité aérienne (remplie d’air), qui communique avec le pharynx par la trompe
d’Eustache.
Les cellules sensorielles de l’audition sont situées dans l’oreille interne.
Il y a 3 osselets : malleus, incus, stapes (marteau, enclume, etrier).
´
71 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les fibres nasales s’entrecroisent dans le chiasma optique.
Les tractus optiques se terminent sur les corps génicul és latéraux.
Une compression du chiasma optique ampute la vision des champs visuels temporaux.
72 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La glande mammaire est d’origine épidermique.
La surface de la peau du membre supérieur représente 9% de la surface du corps.
La surface de la peau du tronc représente 36% de la surface du corps.
La peau des sujets âgés est plus fine que celle des sujets jeunes.
73 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les loges musculaires ne sont pas extensibles.
74 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
C’est une articulation sphéroı̈de (articulation scapulo-hum érale).
L’axe de la tête humérale forme avec celui de la diaphyse un angle d’environ 135 ◦.
75 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
L’artère humérale fait suite à l’art ère axillaire.
La veine céphalique se termine dans la veine axillaire, au niveau du sillon delto-pectoral.
Le nerf musculo-cutané assure la flexion du coude (innervation du biceps brachial), le nerf
radial assure son extension (innervation du triceps).
76 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La face médiale du tibia, en dedans de la crête tibiale, est sous-cutanée.
L’insertion du muscle tibial antérieur est en lat éral de la crête tibiale.
77 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
Le ligament collatéral médial est oblique en bas et en avant.
78 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le nerf sciatique(= ischiatique) passe dans le foramen infra-piriforme pour quitter le bassin
(limité par le muscle piriforme en haut et le muscle jumeau superieur
´ en bas).
970 Concours blancs • UE 5
79 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le lobe gauche n’a que deux lobes mais, comme le droit, dix segments.
Le tronc culmino-lingulaire, situé à gauche, correspond aux bronches lobaires supérieure et
moyenne droites.
La bronche apicale (de Nelson) ventile le segment VI (Fowler) qui est une portion apicale au
lobe inférieur. Ne confondez pas avec la portion inférieure de ce m ême lobe qui est ventil ée
par la pyramide basale.
Les veines pulmonaires se jettent dans l’atrium gauche.
80 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le tissu nodal est intrinsèque au cœur.
Les 4 veines pulmonaires rejoignent l’atrium gauche.
Les piliers sont aussi appelés muscles papillaires.
81 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
En confluant, la veine jugulaire interne droite et la veine sub-clavière droite forment le tronc
veineux brachio-céphalique droit.
Le tronc pulmonaire na ı̂t du ventricule droit.
La veine cave inférieure traverse le diaphragme en Th9, puis se jette dans le cœur, au-dessus
du muscle diaphragme.
82 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
Le canal inguinal se situe au-dessus du canal inguinal.
L’artère fémorale est en dehors de la veine (de dedans en dehors : veine/art ère/nerf fémoral).
83 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’intestin primitif est constitué du proentéron, du mésentéron et du métentéron.
Le canal allantoı̈de communique avec l’intestin postérieur.
84 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le fundus est proximal, contrairement à l’antre pylorique qui est la portion la plus distale.
L’angle de His (assez franc pour éviter les reflux gastro-œsophagiens) est formé par l’œso-
phage distal (jonction œso-cardiale) à droite et le fundus à gauche.
85 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La rate est située dans l’étage sus-méso-colique.
La rate se développe dans le mésogastre postérieur.
86 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
Le pylore fait suite à l’estomac.
UE 5 • Concours blancs 971
Corrigés
87 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
L’artère mésent érique inférieure vascularise la partie terminale du tube digestif, pas l’esto-
mac.
Le chol édoque se termine dans le 2e duod énum.
88 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’urètre est sous-péritonéal, il ne traverse pas la cavite´ péritonéale.
Le muscle détrusor est un muscle lisse.
L’urètre est en avant du vagin.
89 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
On peut se retenir volontairement d’uriner, donc il y a intervention du système nerveux vo-
lontaire (cérébro-spinal, non végétatif) dans le phénomène de miction et de continence.
Le sphincter lisse reçoit une innervation essentiellement sympathique. Ce système est inhibé
lors de la miction par le parasympathique pelvien pour permettre le relâchement sphinctérien.
Le nerf pudendal (interne) innerve le plancher périnéal et les organes génitaux externes, d’où
son ancien nom de honteux .
90 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
✘e.
Pour en savoir plus :
La fonction endocrine du testicule est représentée par la production de testostérone.
La fonction exocrine du testicule est représentée par la production de gamètes (spermatozoı̈des).
Concours n ◦ 4
91 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Médial veut dire en dedans, médian veut dire au milieu.
Collatéral veut dire sur le côté.
Dorsal veut dire postérieur.
92 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Les synarthroses sont des articulations immobiles.
Les amphiarthroses sont des articulations semi-mobiles, contrairement aux diarthroses (arti-
culations synoviales) qui sont des articulations mobiles.
La trochoı̈de réunit deux segments de cylindres, contrairement à l’ellipsoı̈de qui réunit deux
segments d’ellipsoı̈des.
Ginglyme est synonyme de trochléenne.
972 Concours blancs • UE 5
94 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La moelle cervicale présente un renflement pour le membre supérieur, son diamètre est donc
plus important que celui de la moelle thoracique.
La moelle ne descend pas au-dessous de L1-L2.
95 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le nerf viscéral a son origine dans le ganglion pré-viscéral.
C’est le système parasympathique qui ralentit le rythme cardiaque.
96 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le sillon latéral sépare le lobe frontal du lobe temporal.
Le sillon central sépare le lobe frontal et le lobe pariétal.
Le lobe occipital et le lobe pariétal sont séparés par le sillon pariéto-occipital.
97 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’hypothalamus est situé au-dessous du thalamus.
Le thalamus appartient au diencéphale.
98 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
C’est le V2 (nerf maxillaire) qui passe dans le foramen rond. Le VI passe dans la fissure
orbitaire supérieure du sph énoı̈de.
99 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le nerf crânien VII, nerf facial est moteur pour les muscles de la face, c’est le V (trijumeau)
qui est le nerf de la sensibilité de la face.
Le nerf crânien moteur de la langue est le XII (nerf hypoglosse) ; le nerf crânien IX (nerf
glossopharyngien) n’est pas moteur pour la langue.
Le nerf crânien VI (nerf abducens) est un nerf moteur oculaire ; le nerf crânien VIII est le
nerf de l’équilibre (nerf cochléo-vestibulaire).
UE 5 • Concours blancs 973
101 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La trochlée humérale s’articule avec l’ulna.
La tête ulnaire est distale et s’articule avec l’incisure ulnaire du radius.
Le ligament annulaire entoure la tête radiale au niveau de l’articulation radio-ulnaire proxi-
male.
102 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La gouttière du pouls radial est limitée lat éralement par le muscle bracho-radial et en dedans
par le fl échisseur radial du carpe.
103 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Le nerf ulnaire traverse, avec son artère, le canal de Guyon (limité par le pisiforme et le
rétinaculum des fléchisseurs).
Le canal carpien est traversé par les muscles fléchisseurs de la main.
104 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le versant externe de la trochlée fémorale est plus large et plus saillant que le versant interne.
La cavité glénoı̈de interne du tibia est concave vers le haut, la cavité gléno ı̈de externe est
convexe vers le haut.
Le talus s’articule avec le tibia, la fibula, le naviculaire et le calcanéum, pas avec le cuboı̈de.
105 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le cuboı̈de présente sur sa face inférieure une gouttière pour le muscle long fibulaire.
Le cuboı̈de ne s’articule qu’avec le cunéiforme latéral.
En distal, le muscle long fibulaire s’insère sur la tuberosit
´ é du 1 e metatarsien
´ et sur l’os
cunéiforme médial.
106 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le psoas iliaque s’insère sur le petit trochanter.
974 Concours blancs • UE 5
107 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Le nerf ischiatique est issu des nerfs spinaux L4, L5, S1, S2, S3.
Il se divise dans la partie supérieure de la fosse poplitée en nerf fibulaire commun et nerf
tibial.
108 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Seul le poumon droit est divisé en trois lobes par deux scissures. Le poumon gauche ne
présente que deux lobes divisés par une scissure.
Ce sont les artères pulmonaires qui suivent la segmentation bronchique.
La cage thoracique protège des organes abdominaux comme le foie et la rate. Le diaphragme
est donc haut placé (4e espace intercostal a` droite et 5 e à gauche). Les poumons sont donc
étendus du haut du thorax aux limites précédemment citees.
´
Les poumons sont entourés par deux feuillets de plèvre.
109 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La paroi antérieure du ventricule droit est musculaire mais recouverte de péricarde et tapissée
d’endocarde.
La valve tricuspide possède une cuspide antérieure, une cuspide postérieure et une cuspide
septale.
Pour l’orifice pulmonaire il y a une cuspide antérieure et 2 post érieures droite et gauche fix ées
sur l’anneau fibreux, mais donc pas de cuspide antérieure gauche.
110 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
Le réseau de Purkinje prolonge le faisceau de His.
L’électrocardiogramme enregistre l’activit é électrique du cœur.
L’innervation intrinsèque du cœur d épend du tissu nodal.
C’est le vague gauche qui émet un rameau récurrent sous l’arc aortique.
111 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
112 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
113 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La longueur du tube digestif est plus proche de 8 m que 10/12 m.
114 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Le rectum pelvien a une innervation purement végétative :
➣ para-sympathique par les rameaux des branches antérieures des racines S2, S3, S4 (nerfs
érecteurs),
➣ sympathique à partir du ganglion hypogastrique sup erieur,
´ des deux nerfs hypogastriques
et des plexus hypogastriques inférieurs.
Il n’a pas d’innervation somatique (= volontaire).
UE 5 • Concours blancs 975
116 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le sigmoı̈de est relativement mobile, grâce au mésosigmoı̈de.
117 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les glandes sublinguales sont des glandes exocrines car leurs sécretions
´ (salive) ne sont pas
d éversées dans le sang, mais dans une cavité (buccale) par l’intermédiaire d’un canal.
118 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Les reins sont rétro-péritonéaux.
119 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
Les ovaires sont intrapéritonéaux, mais non péritonisés.
La fécondation a lieu dans le 1/3 externe des trompes utérines.
120 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La loge prostatique est limitée en haut par la lame inter vésico-prostatique. La prostate est
donc sous la vessie.
C’est la face supérieure de la vessie qui est en contact avec le bas-péritoine .
Concours n ◦ 5
121 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le plan axial contient l’axe sagittal, il est parallèle au sol.
122 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La trochoı̈de présente un seul axe de mouvement, donc un seul degré de mobilit é angulaire
(ou degré de liberté, ddl).
La trochléenne présente également un seul ddl.
La sphéroı̈de (ou enarthrose) présente 3 ddl.
La condylienne et l’articulation par emboı̂tement réciproque présentent 2 ddl.
123 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
On peut palper les processus épineux, mais pas le corps vertébral (trop profond).
976 Concours blancs • UE 5
125 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
Le bulbe fait partie du tronc cér ébral, il se situe dans la continuité de la moelle mais n’appar-
tient pas à la moelle spinale.
La partie inférieure du bulbe se trouve dans la boite crânienne.
126 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Il y a dans la boite crânienne les 2 hémisph ères cérébraux, le diencéphale, le tronc cérébral,
et le cervelet.
Le retour veineux se fait vers le système cave supérieur par la veine jugulaire interne.
127 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le lobe de l’insula se trouve dans le fond du sillon latéral (de Sylvius).
La capsule interne est située entre le thalamus (médial) et le noyau lenticulaire (latéral).
128 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le nerf hypoglosse est moteur pur (nerf moteur principal de la langue).
129 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La cornée agit comme une lentille convergente dont l’action est complét ée par le cristallin.
130 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le malleus transmet les vibrations du tympan vers l’incus (enclume).
La trompe d’Eustache fait communiquer la caisse du tympan avec le nasopharynx.
Les corps cellulaires des 2e neurones sont situés dans les noyaux cochléaires (bulbe).
131 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
Le processus coronoı̈de appartient à l’ulna (ou à la mandibule pour la face), il ne doit pas être
confondu avec le processus coracoı̈de de la scapula.
132 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le bord biseauté de la t ête radiale répond à la zone capitulo-trochléenne.
Le ligament annulaire est tendu entre le bord antérieur et le bord postérieur de l’incisure ra-
diale de l’ulna.
Le ligament carré s’insère sur le bord médial du radius.
UE 5 • Concours blancs 977
Corrigés
Seuls les rameaux antérieurs des racines C5 à T1 participent à la constitution du plexus bra-
chial. Les rameaux postérieurs vont innerver les muscles et la peau de la nuque et du haut du
dos.
134 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La fibula ne s’articule qu’avec le tibia et le talus (astragale).
L’axe du pied passe par le 2e orteil ( de la main : 3e doigt).
Le tarse comporte sept os (talus, calcanéum, trois cunéiformes, cuboı̈de et os naviculaire).
135 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Le ligament croisé antérieur est orienté en haut, en arri ère et en dehors. Il se fixe sur la face
intercondylaire axiale du condyle latéral du fémur.
136 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Il se termine sur le calcanéum (tendon d’Achille).
137 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le cartilage thyroı̈de est à l’origine du relief de la pomme d’Adam chez les sujets de sexe
masculin. Il a une forme de bouclier plié sur son grand axe vertical, contrairement au cartilage
cricoı̈de qui a une forme de bague.
Le ligament vocal s’insère sur le processus vocal du cartilage arythénoide.
Le cartilage arythénoı̈de est mobile, pas le cartilage crico¨ıde.
L’os hyoı̈de n’est pas, à proprement parler, un cartilage du larynx.
138 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le cœur droit est destiné au sang hypooxygéné, le cœur gauche au sang hyperoxygéné.
La contraction ventriculaire est la systole.
Nœud sino-atrial, puis faisceau atrio-ventriculaire et nœud atrio-ventriculaire.
Le système nerveux sympathique est cardio accélérateur, le parasympathique freinateur.
139 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
C’est bien de la valve tricuspide dont on parle ici. Ces cuspides sont : antérieure, postérieure,
septale.
140 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
L’arcade de Riolan est une anastomose entre l’artère mésentérique supérieure et inférieure.
141 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le ligament inguinal s’insère sur l’ épine iliaque antéro-supérieure.
Le canal obturateur se situe a` la partie sup érieure du foramen obturé.
142 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
Les nerfs phréniques sont issus des plexus cervicaux.
978 Concours blancs • UE 5
143 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La plus grosse des glandes salivaires est la parotide.
Le laryngopharynx est la transition entre oropharynx et œsophage. Il est également impliqué
dans la constitution du tube digestif.
144 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
145 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La face postérieure du pancréas n’est pas recouverte de péritoine visc éral (le pancréas est
rétro-péritonéal).
Le grand omentum est tendu entre la grande courbure de l’estomac et le colon transverse.
146 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le conduit cholédoque s’abouche dans le duodénum.
L’iléon s’abouche au colon droit.
Le colon sigmoı̈de fait suite au colon gauche.
147 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le canal pancréatique se termine avec la voie biliaire principale dans D2.
L’artère mésentérique supérieure passe en arrière du corps du pancréas puis en avant du petit
pancréas et de D3.
148 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le pelvis du rein s’intercale entre les calices et les uretères.
La contraction du détrusor est involontaire.
L’urètre féminin contient les glandes urétrales dans sa paroi.
149 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La vulve est le nom donné aux organes génitaux externes de la femme.
Les grandes lèvres sont plus lat érales que les petites.
150 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
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UE 6
Initiation à la connaissance
du médicament
Énoncés
1. Cadre juridique 981
Histoire du médicament 981
Définition, description et statut des médicaments
et autres produits de santé 984
Les structures de régulation du médicament 989
Aspects sociétaux et économiques du médicament 993
2. Cycle du médicament 1078
Conception du médicament,
identification d’une molécule à visée thérapeutique 995
Développement et production du m édicament 995
Mise en forme galénique. Études pharmaco-toxicologiques.
Études cliniques du medicament.
´
|
m
o
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
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1. Cadre juridique
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Histoire du médicament
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1 Concernant la pénicilline :
s
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❑ a. La pénicilline a été découverte par Louis Pasteur à Paris en 1928.
.w
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c
❑ b. La pénicilline a été découverte par synthèse chimique.
e
d
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m
s
❑ c. La pénicilline a été découverte par Alexander Fleming.
e
rd
o
s
UE6
o
❑ b. Le sildénafil Viagra
R
a été initialement développé comme antimigraineux.
c
a
.f
w
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nilide.
❑ d. Les premiers β-bloquants ont été synthétisés par l’équipe de James Black pour
en faire des hypertenseurs.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
6 Galien :
❑ a. Est considéré comme le Père de la médecine.
❑ b. Est considéré comme un des P ères de la pharmacie.
❑ c. Introduit l’expérimentation.
❑ d. Est un chimiste grec du Moyen-âge.
❑ e. Utilise des pratiques magiques ou religieuses.
D’après concours Nancy
7 François Magendie :
❑ a. est le pere
` de la pharmacologie.
❑ b. a découvert la penicilline.
´
❑ c. prônait l’utilisation des Simples au Moyen-Âge.
❑ d. est à l’origine du vaccin antivariolique en 1796.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
10 L’écorce de quinquina :
❑ a. a permis d’obtenir la quinine, un anti-arythmique majeur.
❑ b. est efficace dans la malaria.
❑ c. est à l’origine d’un antidépresseur encore utilisé aujourd’hui
❑ d. a permis d’obtenir la quinine extraite par les Jésuites au 18e siècle.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
13 Concernant la pharmacodépendance :
❑ a. La dépendance physique est le plus grand facteur de dépendance.
❑ b. La dépendance physique est l’apanage de tous les médicaments psychotropes
et autres produits psychoactifs.
984 Énoncés • UE 6
14 Indiquez parmi les caractéristiques suivantes, les deux qui sont communes à toutes les
drogues :
❑ a. Dépendance psychique.
❑ b. Dépendance physique.
❑ c. Développement d’une tolérance.
❑ d. Neurotoxicité.
❑ e. Action primitivement cérébrale.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin
15 Indiquez parmi les caractéristiques prêt ées au tétrahydrocannabinol (THC) laquelle est
fausse :
❑ a. Agit à de très faibles doses.
❑ b. Franchit facilement la barrière hémato-enc éphalique.
❑ c. Se stocke très durablement (jours-semaines) dans le cerveau.
❑ d. A une exceptionnelle lipophilie.
❑ e. Est psychostimulant.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin
17 Concernant la cocaı̈ne :
❑ a. Elle a une origine végétale.
❑ b. Son chlorydrate est fumé.
❑ c. Sa base, le crack est prisée/sniffée
❑ d. Elle induit très rapidement une dépendance psychique.
❑ e. Elle induit une sédation.
D’après concours Rouen
19 On entend par dispositif médical tout instrument, appareil, équipement, matière, pro-
duit, destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins medicales.
´
Selon la classification des dispositifs médicaux, on peut dire :
❑ a. Classe I : risque le plus fort.
❑ b. Classe IIa : risque moyen.
❑ c. Classe IIb : risque potentiellement élevé.
❑ d. Classe III : risque faible.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
20 Une prodogue :
❑ a. Est une métabolite toxique.
❑ b. Est issue d’une réaction d’oxydation du principe actif.
❑ c. Est transformée par une réaction d’hydrolyse en un métabolite actif.
❑ d. Est un composé glucuro-conjugué.
❑ e. Est toujours un amide.
D’après concours Nantes
22 Parmi les produits suivants, lesquels relèvent de la définition du médicament par fonc-
tion ?
❑ a. Les produits de contraste. ❑ b. Les articles de pansement.
❑ c. Les produits contraceptifs. ❑ d. Les tests de dépistage.
❑ e. Les organes humains.
D’après concours Paris 5 Descartes
40 Dans quel ordre se déroulent les procédures d’enregistrement d’un nouveau médicament ?
41 Quels sont les éléments pris en compte pour décider de l’autorisation de mise sur le
marché ?
❑ a. Qualité pharmaceutique.
´
❑ b. Supériorit é par rapport aux autres medicaments ayant la même indication.
❑ c. Efficacité.
❑ d. Biodisponibilité.
❑ e. Sécurite.´
D’après concours Paris 5 Descartes
45 Parmi les produits suivants, lequel(lesquels) est(sont) réglementé(s) par l’Agence Na-
tionale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) :
❑ a. Les produits cosmétiques.
❑ b. Les compléments alimentaires.
❑ c. Les produits sanguins.
❑ d. Les produits de tatouage.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
48 L’Agence de Biomédecine :
992 Énoncés • UE 6
50 Les demandes d’autorisation de mise sur le marché des nouveaux médicaments sont
examinées par :
❑ a. la Haute autorité de santé.
❑ b. l’Agence française de sécurit é sanitaire des produits de santé.
❑ c. le Comité économique des produits de santé.
❑ d. l’Agence européenne des m édicaments.
❑ e. l’Institut national de veille sanitaire.
D’après concours Rouen
53 La Pharmacopée :
❑ a. Garantit la sécurité des m édicaments.
❑ b. Est un recueil a` caractère officiel et réglementaire.
❑ c. Est un recueil des matières premières autorisées.
❑ d. Définit les criteres
` de pureté des matières premières.
❑ e. Définit les m éthodes d’analyses pour assurer le contrôle des matières premi ères.
D’après concours Nancy
55 À propos de la pharmacovigilance :
❑ a. Les effets indésirables mineurs et modérés ne necessitent
´ pas de traitement.
❑ b. L’imputabilité apprécie le degré de causalité entre un effet ind ésirable et un
médicament.
❑ c. Les études précliniques évaluent les risques d’un médicament chez des volon-
taires sains .
❑ d. les essais cliniques de phase 4 affinent le rapport bén éfice-risque d’un
UE6
médicament.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
58 Parmi ces situations, toutes sauf une, sont des risques entraı̂nes
´ par l’autom édication.
Cochez cette proposition.
❑ a. Le retard au diagnostic.
❑ b. Le surdosage par non-respect des posologies recommandées.
❑ c. La survenue d’interactions médicamenteuses.
❑ d. Le non-respect des consignes de l’ordonnance.
❑ e. La banalisation de l’usage des médicaments.
D’après concours Nantes
60 Concernant l’automédication :
❑ a. Elle concerne plus particulièrement les m édicaments achetés sans ordonnance.
❑ b. Elle expose à un risque d’accident médicamenteux.
❑ c. Elle peut interagir avec d’autres médicaments prescrits par le médecin.
❑ d. Elle peut témoigner d’une altération de la relation médecin-malade.
❑ e. Ses risques sont moindres si elle peut bén éficier d’un conseil pharmaceutique.
D’après concours Rouen, Pr Jean Doucet
UE 6 • Énoncés 995
64 À propos des médicaments racémiques, l’administration d’un seul énantiom ère est utile
si :
❑ a. L’autre enantiom
´ ère ne possède que des effets indésirables.
❑ b. Les deux énantiomères ont des effets bénefiques
´ diff érents.
❑ c. Seul l’un des énantiomères est porteur d’un effet indésirable.
❑ d. Elle permet de réduire la posologie du médicament.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
996 Énoncés • UE 6
67 La dessication et la pulvérisation d’une matière première sont des opérations effectu ées
avec les objectifs (plusieurs bonnes propositions) :
❑ a. Entraı̂ner la dégradation du principe actif.
❑ b. Assurer la conservation du principe actif.
❑ c. Permettre d’établir une posologie.
❑ d. Permettre l’obtention d’une poudre qui pourra ensuite être présent ée sous forme
de comprimé.
❑ e. Permettre l’obtention d’une poudre qui pourra être administrée par voie intra-
veineuse.
D’après concours Nantes
73 Parmi ces propositions, laquelle correspond à la principale qualité requise d’un m édicament :
UE6
74 La dessiccation et la pulvérisation d’une mati ère premi ère sont des opérations effectuées
avec les objectifs suivants : (plusieurs bonnes propositions) :
998 Énoncés • UE 6
75 Un implant :
❑ a. Est une forme solide implantée dans une cavité osseuse.
❑ b. N’a pas l’obligation d’être stérile.
❑ c. Est maintenu sur la peau grâce à un syst ème adhésif.
❑ d. Peut être implanté sous la peau grâce à une seringue sp écialement adaptée.
❑ e. Délivre un principe actif au maximum pendant 24 heures.
D’après concours Nantes
76 Les comprimés :
❑ a. Ne sont jamais destinés à se désagréger dans la bouche.
❑ b. Sont une forme de préparation idéale pour assurer la conservation d’un principe
actif.
❑ c. Peuvent être facilement administrés chez le nourrisson.
❑ d. Doivent obligatoirement être enrobés.
❑ e. Sont la seule forme pharmaceutique administrée par voie vaginale.
D’après concours Nantes
77 Les cachets :
❑ a. Représentent actuellement la forme pharmaceutique la plus souvent prescrite
❑ b. Sont composés de gélatine et d’eau.
❑ c. Sont une dénomination impropre d’autres médicaments administrés par voie
orale.
❑ d. Se désagrègent rapidement dans l’estomac.
❑ e. Sont en vente libre dans toutes les pharmacies nantaises.
D’après concours Nantes
78 Les gélules :
❑ a. Sont composées d’une enveloppe unie et continue de gélatine.
❑ b. La fermeture des gelules
´ se fait par emboitement de la coiffe sur le corps
préalablement rempli.
❑ c. Ne peuvent contenir que des principes actifs liquides.
UE 6 • Énoncés 999
79 Les émulsions :
❑ a. Sont des mélanges de deux liquides miscibles.
❑ b. Se définissent comme étant des dispersions d’un liquide huileux dans une phase
grasse.
❑ c. Peuvent être de type eau/huile ou huile/eau.
❑ d. La couleur blanche est due à la présence d’un colorant blanc dans leur
composition.
❑ e. Sont des préparations contenant une quantite´ importante de poudre.
D’après concours Nantes
80 Concernant le médicament :
❑ a. Le médicament est composé de la forme galénique, du conditionnement pri-
maire et du conditionnement secondaire.
❑ b. Un blister est un conditionnement secondaire.
❑ c. La forme galénique est constituée par le principe actif et les excipients, parmi
lesquels se trouvent les adjuvants.
❑ d. Les adjuvants sont utilisés en grande quantit é.
❑ e. Les véhicules sont utilisés en petite quantite.´
D’après concours Nantes
82 Les collyres :
❑ a. S’appliquent sur la muqueuse nasale.
❑ b. Peuvent être présentes
´ en formes unidoses, appel ées ophtadoses .
❑ c. Peuvent être des solutions, des émulsions ou des suspensions.
❑ d. Sont conditionnes ´ dans des flacons de 15 mL maximum.
❑ e. Permettent une action locale.
D’après concours Nantes
1000 Énoncés • UE 6
84 Les suppositoires :
❑ a. Peuvent être utilisés pour exercer une action locale.
❑ b. Peuvent être utilisés pour exercer une action mécanique.
❑ c. Peuvent être utilisés pour exercer une action générale.
❑ d. Doivent avoir une température de fusion proche de 37◦.
❑ e. Sont des préparations adaptées aux enfants.
D’après concours Nantes
92 Parmi les facteurs suivants, lequel(lesquels) est(sont) susceptible(s) d’avoir une in-
fluence sur la toxicité d’un produit ?
❑ a. L’espèce animale.
❑ b. La dose administrée.
❑ c. La voie d’administration.
❑ d. Les associations avec d’autres médicaments.
❑ e. L’alimentation du sujet.
D’après concours Rouen, Pr Michel Guerbet
101 Pour que l’on puisse parler d’effet placebo dans un essai clinique, il faut :
❑ a. Pouvoir le comparer à l’effet du principe actif.
❑ b. Que l’effet observé puisse être mis en relation avec la pathologie étudiée.
❑ c. Que le malade sache qu’il a reçu le placebo.
❑ d. Que l’effet ne soit pas survenu en absence de traitement.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
103 Lors d’une étude phase III randomisée en double aveugle, évaluant l’efficacité d’un
nouveau médicament chez l’adulte :
❑ a. Le nombre de sujets à inclure doit être calculé avant de commencer l’essai.
❑ b. Une telle étude n’utilise jamais de placebo.
❑ c. L’étude comprend une randomisation entre les deux groupes.
❑ d. L’étude a une durée longue (1 an au moins).
❑ e. Il s’agit d’une étude AMM (autorisation de mise sur le marché).
D’après concours Paris 5 Descartes
107 L’attribution des traitements expérimentaux par tirage au sort (encore appelée rando-
misation) dans le cadre d’un essai clinique :
❑ a. évite que la gravité de la maladie oriente le choix du traitement prescrit à tel ou
tel patient.
est rarement appliquée.
UE6
❑ b.
❑ c. permet d’équilibrer la distribution des facteurs pronostiques entre les différents
groupes de patients recevant l’un ou l’autre des traitements à l’étude.
❑ d. doit être clairement mentionn é aux patients qui sont appelés à donner leur
consentement pour participer à un essai clinique.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
108 Dans le cadre du développement d’un nouveau médicament, les études cliniques de
phase I :
❑ a. sont habituellement réalis ées sur la base d’un plan experimental
´ en escalade de
doses.
1006 Énoncés • UE 6
3. Pharmacologie générale
117 L’acetylcholine
´ :
❑ a. est un neuro-médiateur.
❑ b. est un agoniste des récepteurs nicotiniques.
❑ c. est un agoniste des r écepteurs muscariniques.
❑ d. n’a pas d’effet au niveau central.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
125 Parmi les ligands suivants, lequel(lesquels) active(nt) un récepteur nucl éaire :
❑ a. la progestérone.
❑ b. la LH (Luteinizing Hormone).
❑ c. l’hormone antidiurétique.
1010 Énoncés • UE 6
133 À propos des récepteurs nucléaires des médiateurs, cibles des médicaments :
❑ a. Leurs ligands doivent être capables de traverser la membrane cellulaire.
UE6
❑ b. Ces récepteurs sont des facteurs de transcription.
❑ c. L’aldostérone est un antagoniste de ce type de r écepteur.
❑ d. Le cortisol active ce type de r écepteur.
❑ e. Les contraceptifs oraux sont un exemple de médicament agissant au niveau de
ce type de récepteur.
D’après concours Caen
137 L’affinité :
❑ a. représente la capacité d’une molécule à activer un récepteur.
❑ b. concerne uniquement les agonistes.
❑ c. est égale au Kd.
❑ d. est déterminée par l’emploi de récepteurs ou de ligands marqu és.
❑ e. permet de connaı̂tre la sélectivité d’une molécule par rapport à d’autres
récepteurs.
D’après concours Rouen, Dr Jérémy Bellien
140 Un neuromédiateur :
❑ a. Est libéré par une cellule nerveuse.
❑ b. A une action endocrine.
❑ c. Peut être recapté par des transporteurs membranaires pré-synaptiques.
❑ d. La noradrénaline est un exemple de neuromediateur.
´
❑ e. L’insuline est un exemple de neuromédiateur.
D’après concours Nancy
Devenir du médicament
|
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c
des médicaments.
t.
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❑ d. L’acide glucuronique est une substance endogène utilisée par les cellules dans
lo
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les réactions de conjugaison par les sulfotransf érases.
c
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Aucune des précédentes propositions n’est exacte.
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❑ e.
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D’après concours Brest
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152 Concernant l’effet du premier passage :
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❑ a. L’effet du premier passage est toujours défavorable à l’activité pharmacolo-
s
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gique du principe actif.
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❑ b. L’effet du premier passage n’existe qu’au niveau intestinal.
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❑ c. L’effet du premier passage peut exister au niveau pulmonaire.
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❑ e.
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❑ a. la voie oculaire.
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❑ b. la voie auriculaire.
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❑ c. la voie nasale.
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❑ d. la voie pulmonaire.
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❑ a.
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❑ b. Les deux énantiomères d’un mélange racémique ont toujours la même activité
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biologique.
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156 Le choix d’une voie d’administration pour la formulation d’un médicament peut êre
conditionné par :
❑ a. La vitesse d’action désirée.
❑ b. L’âge du malade.
❑ c. La durée du traitement.
❑ d. Le nombre de prises médicamenteuses journalières.
❑ e. La biodisponibilité du principe actif.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba
172 Le zolpidem :
❑ a. est un médicament anxiolytique.
❑ b. ne devrait pas être prescrit pendant plus de 28 jours.
❑ c. est le médicament faisant l’objet du plus grand nombre de falsifications
d’ordonnances.
❑ d. peut induire un effet psychostimulant dans les minutes suivant la prise.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
178 L’ibuprofène :
1022 Énoncés • UE 6
180 Substance(s) prescrite(s) dans le cadre de traitements substitutifs chez les patients
d épendants aux opiacés :
❑ a. La nicotine.
❑ b. La cocaı̈ne.
❑ c. La kétamine.
❑ d. La phencyclidine.
❑ e. La méthadone.
D’après concours Nancy
187 Lorsqu’un comprimé est administré par voie orale, le principe actif subit dans l’ordre
les étapes suivantes :
1024 Énoncés • UE 6
188 On administre 1500 mg d’un médicament par voie intraveineuse directe. On sait
qu’il diffuse de manière homogène dans l’organisme. La concentration initiale, mesur ée
immédiatement après l’injection est de 15 mg/L.
Quelle est la valeur du volume de distribution de ce médicament ?
189 Parmi ces situations, toutes sauf une, favorisent le surdosage et la toxicité m édicamenteuse.
Cochez cette proposition.
❑ a. L’insuffisance rénale.
❑ b. L’insuffisance hépatique.
❑ c. L’administration de doses infra-thérapeutiques.
❑ d. La polymédication.
❑ e. La présence d’interactions médicamenteuses.
D’après concours Nantes
191 Lors de l’administration rép étée d’un médicament de demi-vie courte (1 à 2 heures) :
198 Un médicament est administré par voie intraveineuse à la dose de 100 mg. Quelle
quantité de médicament est encore présente dans l’organisme après 2 demi-vies ?
❑ a. 75 mg ❑ b. 50 mg ❑ c. 25 mg ❑ d. 12 mg ❑ e. 0 mg
D’après concours Rouen, Dr Isabelle Dubuc
200 La pharmacocinétique :
❑ a. Évalue la relation dose - effet d’un principe actif.
❑ b. Évalue la relation dose - concentration d’un principe actif.
❑ c. Évalue la relation concentration - effet d’un principe actif.
❑ d. Permet d’adapter les doses à administrer et le rythme d’administration d’un
médicament.
❑ e. Étudie les effets de l’organisme sur le devenir du médicament.
D’après concours Nancy
205 À propos de la constante d’affinité (Kd) d’un ligand pour un récepteur donné :
❑ a. Plus elle est élevée, plus l’affinit é du ligand pour le récepteur est élevée.
❑ b. Elle correspond à la concentration de ligand nécessaire pour occuper 50% des
récepteurs.
❑ c. Elle permet de quantifier l’efficacité du ligand.
❑ d. Elle permet de quantifier la spécificité du ligand.
❑ e. Tous les items précédents sont faux.
D’après concours Grenoble
216 À propos de la prescription de produits stupéfiants, parmi les items suivants, lequel
(ou lesquels) est (sont) exact(s) :
UE 6 • Énoncés 1031
219 Parmi les substances actives faisant l’objet d’une surveillance en addictovigilance, on
retrouve :
❑ a. le zolpidem. ❑ b. le fentanyl. ❑ c. la buprénorphine.
❑ d. le paracétamol. ❑ e. Aucune des propositions précedentes
´ n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
228 Concernant l’usage des médicaments basé sur une médecine fond ée sur les faits :
❑ a. Il repose sur les connaissances physiopathologiques de la maladie traitée et sur
le mode d’action pharmacologique du/des médicament(s) utilise(s). ´
❑ b. Il est aujourd’hui validé dans tous les domaines de la thérapeutique.
❑ c. Il repose sur l’analyse et la synthèse des meilleures données cliniques dispo-
nibles pour guider les pratiques médicales.
❑ d. Il a peu de valeur car la médecine fondée sur les faits de prend pas en compte
les spécificités propres à chaque patient.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
´
229 Les médicaments peuvent donner des effets indesirables :
❑ a. Par mécanisme de type A parce qu’ils sont attendus.
❑ b. Par mécanisme de type C ou D, donc par compétition ou déplacement.
❑ c. Par toxicité d’organe lié à leur structure chimique (ex : les aminosides).
❑ d. Par toxicité, de mécanisme toujours prouvé, avant toute suspension d’AMM.
❑ e. Du fait de paramètres physiologiques particuliers (terrain) du patient.
D’après concours Caen
235 Concernant l’enquête nationale sur les événements ind ésirables liés aux soins (ENEIS) :
❑ a. Elle est limitée à des patients admis dans des établissements de santé.
UE6
❑ b. Elle ne rend pas compte des risques liés aux soins de patients suivis en ville.
❑ c. Elle estime qu’en 2009 il survient 0, 7 événement indésirable évitable lié aux
médicaments pour 100 jours d’hospitalisation.
❑ d. Elle est restreinte à l’étude d’evénements
´ indésirables graves.
❑ e. Elle estime qu’en 2009 1, 3% des séjours comportaient à l’admission un
événement indésirable évitable lié aux médicaments.
D’après concours Rouen, Pr Pierre Czernichow
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
2 Concernant le cannabis :
❑ a. L’héroı̈ne fait partie des principes actifs qu’on peut en extraire.
❑ b. Il altère la m émoire de travail et la mémoire à long terme.
❑ c. Ses effets sont réduits par la consommation d’alcool.
❑ d. Il exsite un lien entre sa consommation et la schizophrenie. ´
❑ e. Il existe chez les jeunes une relation entre l’intensité de leur consommation de
canabis et un accroissement de la suicidalité.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin
3 Parmi les éléments suivants, lesquels interviennent dans la d éfinition juridique du médicament ?
❑ a. Son inscription. ❑ b. Sa fonction. ❑ c. Sa présentation.
❑ d. Sa certification. ❑ e. Son autorisation.
D’après concours Paris 5 Descartes
UE6
4 Un médicament g énérique :
❑ a. Est un médicament sans AMM car le médicament de réference
´ a eu une AMM.
❑ b. Est un médicament d’exception.
❑ c. Est un médicament homéopathique.
❑ d. Est une préparation magistrale qui a la même composition qualitative et
quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la
bioéquivalence avec la spécialit é de référence est démontrée.
❑ e. Est une spécialité qui a la même composition qualitative et quantitative en prin-
cipes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioequivalence
´ avec la
spécialité de r éference
´ est démontr ée.
D’après concours Nantes
1040 Concours blancs • UE 6
15 Les suspensions :
❑ a. Sont des formes galéniques liquides.
❑ b. Sont des solutions aqueuses de sucre.
❑ c. Sont constituées de particules solides dispersées dans un liquide.
❑ d. Sont administrables par voie orale.
❑ e. Sont le plus souvent des formes multidoses.
D’après concours Nancy
18 Les gélules :
❑ a. Sont des capsules dures.
❑ b. Sont des capsules de gélatine.
❑ c. Permettent l’administration des poudres.
❑ d. Permettent l’administration des liquides.
UE 6 • Concours blancs 1043
19 Les émulsions :
❑ a. Sont des mélanges de deux liquides miscibles.
❑ b. Se définissent comme étant des dispersions d’un liquide huileux dans une phase
grasse.
❑ c. Peuvent être de type eau/huile ou huile/eau.
❑ d. La couleur blanche est due à la présence d’un colorant blanc dans leur
composition.
❑ e. Sont des préparations contenant une quantite´ importante de poudre.
D’après concours Nantes
20 Les études permettant d’évaluer la toxicité d’un m édicament en d éveloppement sur les
fonctions de reproduction :
❑ a. permettent d’évaluer la parturition chez les femelles.
❑ b. évaluent notamment le comportement à l’accouplement.
❑ c. sont divisées en 3 étapes : fertilit é, développement embryo-fœtal, p éri et post-
natalité.
❑ d. peuvent mettre en évidence un effet aneug ène.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
22 Un antagoniste surmontable :
❑ a. Est défini par une valeur faible de Ki.
❑ b. Est défini par une valeur de pA2.
❑ c. Est caractérisé par un déplacement à droite des courbes concentration- réponse
de l’agoniste correspondant, avec diminution de l’effet maximum et pentes non
parallèles.
❑ d. Est caractérisé par un déplacement à droite des courbes concentration- réponse
de l’agoniste correspondant, avec un même effet maximum et pentes parallèles.
❑ e. Nécessite de doubler la concentration d’agoniste pour retrouver le même effet
maximum.
D’après concours Nancy
1044 Concours blancs • UE 6
25 L’effet placebo :
❑ a. est uniquement induit par une substance inactive.
❑ b. représente l’effet pharmacologique d’un médicament.
❑ c. est à l’origine d’une partie des effets ind ésirables des médicaments.
❑ d. existe aussi pour les médicaments antihypertenseurs.
❑ e. Aucune des propositions préc édentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
26 Parmi les voies d’administration suivantes, laquelle(lesquelles) est (sont) utilisée(s) ex-
clusivement pour une action génerale
´ de la substance active :
❑ a. voie oculaire. ❑ b. voie pulmonaire
❑ c. voie nasale. ❑ d. voie rectale.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
34 Lors d’une étude cinétique, un patient recevant un médicament par voie intraveineuse
voit les concentrations circulantes de cette molécule passer de 12 ng/mL une heure apr ès la
prise, à 3 ng/mL sept heures apr ès la prise. Chez ce patient :
❑ a. la demi-vie de la molécule est de 6 heures.
❑ b. la demi-vie de la molécule est de 3 heures.
❑ c. la demi-vie de la molécule est de 2 heures.
❑ d. en doublant les doses, la demi-vie de la molécule sera doublée.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
40 Parmi ces propositions, toutes sauf une, constituent des critères de gravité des effets
indésirables d’un médicament. Cochez cette proposition.
❑ a. Il entraˆıne le décès.
❑ b. Il met en jeu le pronostic vital.
❑ c. Il retarde la disparition de la maladie initiale.
❑ d. Il entraˆıne une hospitalisation.
❑ e. Il entraˆıne une invalidité importante.
D’après concours Nantes UE6
Concours n ◦ 2 (durée 45 min)
41 Concernant la cocaı̈ne :
❑ a. C’est un dérivé hémi-synthétique de la morphine.
❑ b. C’est une drogue extraite d’un arbuste originaire des Andes, Erythroxylum
coca.
❑ c. Le crack est moins addictif que le chrorhydrate de cocaı̈ne.
❑ d. La tol érance aux effets recherchés amène le drogu é à accroı̂tre et multiplier les
prises.
❑ e. Elle est surtout produite en Extrême-Orient.
D’après concours Rouen, Pr Jean Costentin
1048 Concours blancs • UE 6
44 Définition du médicament :
❑ a. L’article R 6134-1 du Code de la santé publique définit le m édicament comme
pouvant être une substance, ou composition, présentée comme possédant
des propriétés curatives ou pr éventives à l’égard des maladies humaines ou
animales.
❑ b. L’article RL 5111-1 du Code de la santé publique définit le médicament comme
pouvant être une substance, ou composition, présentée comme possédant
des propriétés curatives ou pr éventives à l’égard des maladies humaines ou
animales.
❑ c. Les produits cosmétiques sont considérés comme des medicaments.
´
❑ d. Les produits utilisés pour la désinfection des locaux sont considér és comme des
médicaments.
❑ e. Les produits utilisés pour la prothèse dentaire sont considérés comme des médi-
caments.
D’après concours Nantes
52 Les émulsions :
❑ a. sont de type L/H si les gouttelettes d’huile sont dispersées dans de l’eau.
❑ b. sont obtenues par la dispesion de fines particules solides dans un liquide non
solvant.
❑ c. sont des solutions buvables.
❑ d. peuvent être des pâtes.
❑ e. peuvent être des crèmes.
D’après concours Caen
53 Concernant la génotoxicité :
❑ a. Les études de génotoxicité ont pour but de mettre en évidence une modification
du patrimoine gen ´ étique.
❑ b. Un effet mutag ène est un effet qui induit une modification structurale des
chromosomes.
❑ c. L’un des tests de génotoxicit é les plus couramment pratiqués est le test de mu-
tation génique sur bactérie (test d’Ames).
❑ d. Un effet clastogène est un effet qui induit une modification permanente de la
sructure d’un gène ou de ses s équences de régulation.
❑ e. Un produit positif aux tests de génotoxicité est suspecté d’être reprotoxique.
D’après concours Rouen, Pr Michel Guerbet
55 L’alprazolam :
❑ a. peut induire un phénomène de tolérance.
UE 6 • Concours blancs 1051
|
m
o
D’après concours Clermont-Ferrand
c
t.
o
p
s
g
lo
56 Concernant les agents pharmacologiques :
.b
s
in
c
e
La pénicilline est un vasodilatateur.
d
❑ a.
e
m
s
e
❑ b. L’aspirine est un antipyrétique.
rd
o
s
e
L’oméprazole est un inhibiteur de la pompe à protons des cellules pariétales de
tr
❑ c.
e
/l
:/
p
l’estomac.
tt
h
|
m
❑ d. L’imipramine est un analgésique.
o
.c
s
s
re
❑ e. La tétracaı̈ne est un anesthésique local.
p
rd
o
D’après concours Rouen, Pr Jean-Jacques Bonnet
.w
s
in
c
e
d
57 Le volume de distribution d’un principe actif :
e
m
s
e
rd
❑ e. Autre r éponse.
M
UE6
o
s
re
74 Une prescription est l’acte médical r éalisé par un professionnel de santé, consistant à
prescrire sur ordonnance :
❑ a. Des médicaments.
UE 6 • Concours blancs 1055
78 La pharmacogénétique :
❑ a. permet de mieux personnaliser les traitements médicamenteux.
❑ b. concerne par exemple la codéine.
❑ c. consiste à étudier les mutations de gènes susceptibles de modifier le rapport
bén éfice/risque des médicaments.
❑ d. peut toucher les aspects pharmacocinétiques ou pharmacodynamiques des
médicaments.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
1056 Concours blancs • UE 6
86 La HAS est une instance consultative et indépendante d’expertise scientifique. Elle est
chargée notamment d’éclairer les pouvoirs publics en matière de décision de remboursement
des médicaments en fonction du critère de service m édical rendu (SMR).
Pour ceci, elle utilise comme critère(s) d’évaluation :
❑ a. La commodité d’emploi.
❑ b. Le prix.
❑ c. L’intérêt au regard de la santé publique.
❑ d. L’intérêt clinique.
1058 Concours blancs • UE 6
88 Concernant l’ANSM :
❑ a. L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
(Afssaps) est réorganisée en Agence Nationale de Sécurité du Médicament
(ANSM).
❑ b. Elle ne peut réévaluer les bén éfices/risques d’un médicament d ès l’instant où
celui-ci est commercialisé.
❑ c. Elle délivre l’Autorisation de Mise sur le Marché (ANSM) d’un médicament.
❑ d. Elle fixe le taux de remboursement des médicaments.
❑ e. Elle fixe le prix des médicaments remboursables.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba
❑ a. Le taux d’incidence de l’événement chez les sujets exposés est défini comme
a
a+b
❑ b. Les études de cohortes nécessitent une durée de suivi de la population.
a
c+d
❑ c. Le risque relatif (RR) est = b
a+c
a+b
❑ d. La prévalence de l’événement chez les non exposés est =
c+d
❑ e. Un risque relatif < 1 signifie que la population exposée a une plus grande inci-
dence de l’événement.
D’après concours Caen
96 Les comprimés :
❑ a. Sont fabriqués par coulée dans des moules appropriés.
❑ b. Sont fabriqués par compression entre deux poinçons à l’aide de machines
automatiques.
❑ c. Sont uniquement destinés à être avalés avec un verre d’eau.
❑ d. Ne peuvent être présent és qu’en conditionnement unitaire.
❑ e. Permettent d’obtenir une biodisponibilité supérieure à la voie intraveineuse.
D’après concours Nantes
97 Les gélules :
❑ a. sont des capsules molles.
❑ b. permettent aisément l’obtention d’une biodisponibilité absolue.
❑ c. ont toujours une enveloppe faite de gélatine.
❑ d. permettent souvent l’administration d’émulsions.
❑ e. sont réalisées par arasage de la poudre.
D’après concours Caen
109 En thérapeutique :
❑ a. Les curarisants (ex : vécuronium) sont des antagonistes des récepteurs musca-
riniques de l’acétylcholine.
❑ b. Les sétrons (ex : granisétron) sont des antagonistes des r écepteurs de
l’histamine.
❑ c. Les spironolactones sont des antagonistes des récepteurs des glucocorticoı̈des.
❑ d. Le tamoxifène est un antagoniste des récepteurs périphériques des estrogènes.
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
112 Lorsqu’un comprimé est administré par voie orale, le principe actif subit dans l’ordre
les étapes suivantes :
❑ a. Absorption, dissolution, distribution, métabolisme.
❑ b. Action pharmacologique, libération, métabolisme, élimination.
1064 Concours blancs • UE 6
113 Les produits suivants sont des antidotes utilisés en cas d’intoxication :
❑ a. naloxone.
❑ b. flumazénil.
❑ c. aspirine.
❑ d. méthyl-naltrexone
❑ e. Aucune des propositions précédentes n’est exacte.
D’après concours Clermont-Ferrand
116 Les mentions qui doivent figurer en toutes lettres pour la prescription d’un médicament
stupéfiant sur une ordonnance sécurisée sont :
❑ a. Le nombre d’unités thérapeutiques par prise.
❑ b. Le dosage.
❑ c. Le nombre de prises.
❑ d. Le nombre de conditionnements
❑ e. La durée du traitement.
D’après concours Rouen, Dr Malika Skiba
UE 6 • Concours blancs 1065
118 Parmi les situations suivantes, indiquez laquelle (ou lesquelles) peut (peuvent) con-
duire à une majoration de l’effet thérapeutique d’un médicament :
❑ a. Dénutrition.
❑ b. Cirrhose du foie.
❑ c. Enfant prématuré.
❑ d. Inflammation des méninges.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
120 Les facteurs de risque dans la survenue d’un effet indésirable médicamenteux peuvent
être :
❑ a. L’insuffisance rénale.
UE6
❑ b. La polymédicamentation.
❑ c. Le coût du médicament.
❑ d. Certains facteurs génétiques.
❑ e. L’insuffisance hépatique.
D’après concours Nancy
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UE 6 QCM classés (corrigés)
1. Cadre juridique
Histoire du médicament
1 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
La pénicilline a été découverte par Alexander Fleming en observant une boˆıte de Pétri où il
faisait pousser des staphylocoques, qui ont été colonises
´ par des souches d’un champignon
microscopique Penicillium notatum.
La pénicilline est un antibiotique.
2 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’acide acétylsalicylique est la DCI de l’aspirine.
La codéı̈ne a ét é extraite de l’opium par Pierre Jean Robiquet.
Le paracétamol est un antalgique.
Le m écanisme d’action de l’aspirine a ét é découvert en 1971 par John Vane.
3 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. En 1934, l’utilisation des sulfamides en therapeutique
´ a com-
mencé par l’exploitation des propriétés antibactériennes, puis, en 1942, on remarqua que l’un
de ces sulfamides antibactériens entra ı̂nait des hypoglycémies graves chez les patients.
• La proposition b. est fausse. Le sildénafil, inhibiteur de phosphodiestérase, est connu de-
puis longtemps comme vasodilatateur. Il est donc utilisé pour son effet pro érectile et son effet
vasodilatateur des vaisseaux pulmonaires.
• La proposition c. est vraie. L’acétanilide est un analogue historique, d écouvert en 1886, du
paracétamol.
• La proposition d. est fausse. Les études de James Black étaient faites pour trouver une so-
lution à l’angine de poitrine et non pas pour en faire des hypertenseurs.
4 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. En 1904, Ehrlich d écouvre le pouvoir anti-infectieux des colo-
rants azoı̈ques.
• La proposition b. est vraie. On a découvert en 1934 l’action du prontosil sur les strepto-
coques.
• La proposition d. est fausse. Les sulfamides ont une action hypoglycémiante.
5 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
La théophylline est un alcaloı̈de du type méthylxanthine. Elle a une action bronchodilatatoire
par relaxation des muscles lisses bronchiques.
La morphine est un alcaloı̈de de l’opium.
La digitaline est un glycoside cardiotonique extrait de la digitale.
Le haschich est le nom courant de la résine de cannabis, également appele´ chanvre.
UE 6 • Corrigés 1067
Corrigés
6 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse, c’est Hippocrate qui est considéré comme le père de la medecine.
´
• La proposition b est juste, Galien est considére´ comme l’un des pères de la pharmacie
grâce aux nombreuses œuvres contenant des formules de pr éparation de remèdes.
• La proposition c est juste, Galien est le premier physiologiste à faire des expériences sur le
système nerveux faisant de lui le créateur de la médecine expérimentale.
• La proposition d est fausse, Galien était le m édecin de l’empereur Marc Aurèle vers 164
après J-C.
7 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Magnedie est à l’origine de la pharmacologie scientifique avec
la publication de son formulaire pour l’emploi et la préparation de plusieurs nouveaux
médicaments .
• La proposition b est fausse. La pénicilline a ét é découverte par Fleming en 1928.
• La proposition c est vraie, Magendie s’intéresse à l’action des substances chimiques, c’est
le premier à proposer l’injection directement dans le sang des matieres ` medicamenteuses.
• La proposition d est fausse. C’est Edward Jenner, en 1796, qui inocule le pus d’une pustule
d’une femme atteinte de Cow-pox, il est à l’origine du vaccin antivariolique.
8 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Hippocrate est considér é comme le père de la médecine.
• La proposition b est fausse. La première synthèse de morphine fut faite quand 1952.
Sertürner est le premier à avoir vu la morphine cristallisée isolée après extraction.
• La proposition c est fausse. Avicenne a rédigé le canon de la médecine vers 1020.
• La proposition d est fausse. Paracelse est né en 1493 près de Zurich et meurt 1541 à Salz-
bourg.
9 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Elle date de 1348.
• La proposition b est vraie. L’orvietan était un rem ède censé guérir tous les maux et vendu
par des charlatans. C’est Napoléon Bonaparte, avec la loi du 11 avril 1803, qui interdit tota-
lement la vente des remèdes secrets.
• La proposition c est vraie. Il est à l’origine de la médecine préventive.
• La proposition d est fausse. Le poison utilisé par la marquise de Brinvilliers, dans l’af-
faire des poisons, était à base d’arsenic et de divers produits tels que la bave de crapaud,
préparation connue sous le nom de poudre de succession.
• La proposition e est fausse, Vauquelin a d écouvert les éléments Chrome et Béryllium.
10 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La quinine est bien obtenue à partir de l’écorce de quinquina jaune, mais il est utilisé
pour ses propriétés anti-malariques. C’est la quinidine qui a des activités anti-arythmiques de
classe I.
• La quinine a été extraite de l’écorce de quinquina en 1820 par deux pharmaciens français
Pelletier et Caventou.
11 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
1068 Corrigés • UE 6
12 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La streptomycine est un antibiotique de la famille des aminoglycosides.
• L’héparine est un polymère disaccharidiques trisulfatés, extraite du poumon et de l’intestin
de porc et de boeuf.
• L’antimoine est un él ément chimique m´ etallique.
• La colchicine est un alcaloı̈de extrait de la colchique.
• La quinine est un alcaloı̈de naturel extrait du quinquina.
13 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. La pharmacodépendance se caractérise par le désir obsession-
nel de se procurer et de s’administrer une substance.
• La proposition b est fausse. On retrouve une d épendance psychique chez tous les produits
psychoactifs alors que les symptômes de dépendance physique peuvent être de quasi inexis-
tants à très forts.
• La proposition c est fausse. La tolérance désigne l’atténuation progressive de l’effet d’une
dose donnée de médicament lorsqu’elle est r épét ée.
• La proposition d est fausse. L’arrêt doit toujours être progressif, sur une durée d’une se-
maine à plusieurs mois pour éviter tout syndrome de sevrage.
14 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition e est vraie. Toutes les substances addictives agissent sur les m êmes réseaux
de neurones du système nerveux central et conduisent à une augmentation de la dopamine.
15 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Le pic de concentration (effet maximum) est atteint en 10 min
avec une concentration sanguine maximale entre 50 et 400 ng/ml.
• La proposition b est vraie. La THC est tres
` lipophile ce qui lui permet de traverser la barri ère
h émato-encéphalique.
• La proposition c est vraie. Le THC se distribue rapidement dans tous les tissus riches en
lipides comme le cerveau et le tissu adipeux. Un relargage secondaire s’effectue dans le sang
plusieurs jours après la dernière consommation.
• La proposition e est fausse, car le THC qui est la principale composante active du cannabis
est un psychodysleptique et non un psychoanaleptique.
16 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
17 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il est extrait de la feuille de l’Erythroxylon coca, arbrisseau qui
pousse dans différentes régions d’Amérique du sud, en Indonésie et dans l’Est africain.
UE 6 • Corrigés 1069
Corrigés
partie.
• La proposition c est fausse, le crack ou cocaı̈ne-base est fumée à l’aide de pipe à air.
• La proposition d est vraie. C’est un puissant stimulant du système nerveux central, et donc
conduit rapidement à une forte dépendance. Avec le crack par exemple, la d épendance psy-
chique s’installe en quelques jours.
• La proposition e est fausse, la cocaı̈ne provoque une phase d’exaltation, une stimulation des
performances physiques et intellectuelles, une grande assurance.
18 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Le m édecin a le droit de prescrire des médicaments non list és.
• La proposition b. est vraie. Les médicaments non inscrits sur liste sont libres d’accès.
´ ; exemple : spedifenR .
• La proposition c. est fausse. Ils ne sont pas tous rembourses
• La proposition d. est vraie. Il est même souvent associé à un traitement étiologique pour
diminuer les douleurs et/ou la fièvre.
19 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La classe I a un faible degré de risque.
La classe III a un potentiel très serieux
´ de risque.
20 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Une prodogue n’est pas une métabolite.
• La proposition b. est fausse. C’est le principe actif qui est issu de la prodogue.
• La proposition c. est vraie. C’est une fois métabolisée que la prodogue devient un m étabolite
actif.
• La proposition e. est fausse. Une prodogue peut être un acide, un alcool, une amide.
21 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• L’h éroı̈ne est un opioı̈de obtenu par acétylation de la morphine, elle-même tirée du latex du
pavot.
• L’héroı̈ne est un opiacé semi-synthétique.
• L’héroı̈ne n’est pas un isomère optique de la morphine, car l’h éroı̈ne est un diac étylmorphine,
c’est-à-dire une mol écule de morphine avec deux groupements acétyle en plus.
• L’héroı̈ne est la principale drogue toxicomanog ène présente sur la marché clandestin.
22 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
La définition du m édicament par fonction affirme qu’il s’agit de toute substance ou compo-
sition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal, ou pouvant être administrée, en
vue d’établir un diagnostic médical ou restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physio-
logiques, en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique .
Cette définition couvre en particulier les nouveaux produits issus de la thérapie génique ou
cellulaire. En revanche, les dispositifs médicaux, dont le mode d’action est différent, sont
explicitement exclus de cette définition.
1070 Corrigés • UE 6
24 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les pr éparations magistrales ne possèdent pas d’AMM, mais
elles suivent des règles de bonnes pratiques de fabrication .
• La proposition b. est fausse. Ce sont les spécialités qui ont une dénomination spéciale.
• La proposition d. est fausse. Ils sont pr éparés à l’officine.
• La proposition e. est fausse. Ils sont préparés de façon extemporan ément et donc pas à
l’avance.
25 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Les produits sanguins labiles ne sont pas considérés comme des médicaments. C’est ce qui
les différentient des produits sanguins stables qui sont considérés comme des médicaments.
Il s’agit du sang total, du plasma et des cellules sanguines d’origine humaine.
L’inscription d’un nouveau produit sanguin se fait à l’issue d’une évaluation menée par
l’AFSSAPS sur demande de l’EFS, du centre de transfusion sanguine des armées, de tout
établissement de transfusion sanguine des états membres de l’Union européenne, de tout fa-
bricant de dispositifs médicaux concerné.
Le demandeur communique à l’AFSSAPS des informations quant à l’efficacit é et à la sécurité
du produit afin de procéder à son enregistrement.
26 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’utilisation de concentrations croissantes de ligand radioactif
se retrouve dans les expériences de binding de type saturation.
• La proposition b est fausse. Il s’agit de la liaison sp écifique.
• La proposition c est fausse. On mesure la liaison sp écifique à l’ équilibre, d’une concentra-
tion donnée en ligand radiomarqué en présence d’une concentration variable et croissante de
ligand froid.
27 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il possède un effet placebo comme les princeps.
• La proposition b est vraie. Les principales publications scientifiques confirment l’absence
de différence en termes de résultats cliniques et d’effets secondaires entre médicaments prin-
ceps et génériques.
• La proposition c est fausse. Le placebo est un produit sans activité pharmacologique mais
présenté de façon identique au produit actif.
• La proposition d est vraie. Le dossier requis par l’ANSM pour l’enregistrement d’un
g énérique est dispensé d’études pharmaco-toxico-cliniques.
28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
UE 6 • Corrigés 1071
Corrigés
toires (non hospitalisés).
• La proposition b est vraie. Les médicaments inscrits sur la liste de rétrocession présentent
des contraintes particuli ères de distribution, de dispensation, d’administration ou n écessitent
un suivi de la prescription ou de la délivrance.
• La proposition c est fausse. La dispensation est r éservée aux pharmacies à usage int érieur
des établissements, ils sont en général classés dans cette catégorie à cause de contraintes
techniques d’utilisation ou des raisons de sécurité d’utilisation n écessitant que le traitement
s’effectue sous hospitalisation.
• La proposition d est fausse. Les médicaments à prescription hospitali ère ne peuvent pas
être prescrits en ville, ils peuvent être délivrés en officine de ville.
• La proposition e est fausse. La durée de validité de la prescription initiale hospitalière est un
an, sauf s’il y a d’indiqué sur l’ordonnance un délai au terme duquel la prescription devient
caduque.
29 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les préparations magistrales sont r éalisées pour un patient
d éterminé et selon une prescription médicale, en raison de l’absence de spécialité disponible
ou adaptée.
• La proposition b est fausse. Ce sont les préparations officinales qui sont pr éparés en phar-
macie d’officine, inscrits à la pharmacopée ou au formulaire national.
• La proposition c est vraie. La loi des semblables est également appelée la loi de si-
militude . Il s’agit du premier principe fondamental utilisé dans le choix d’un traitement
homéopathique.
• La proposition d est fausse. À tr ès forte dilution, la substance est absente.
30 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. Ce ne sont pas des dispositifs médicaux car les produits
cosmétiques ne sont jamais utilisés à des fins diagnostique ou thérapeutique. Il n’existe pas
d’autorisation préalable de mise sur le marché pour les produits cosmétiques.
• La proposition c est fausse. Un dispositif médical de diagnostic in vitro (DIV) est un pro-
duit ou instrument destiné par son fabricant à être utilisé in vitro dans l’examen d’échantillons
provenant du corps humain. Les produits réactifs appartiennent à cette catégorie.
• La proposition d est fausse. Il s’agit des médicaments dérivés du sang (MDS), comme par
exemple l’albumine, les facteurs de coagulation ou encore les immunoglobulines d’origine
humaine qui ne sont pas des dispositifs m édicaux.
31 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Sur l’étiquette, il est indiqué respecter les doses prescrites .
• La proposition b est fausse. Les substances stupéfiantes, les substances psychotropes et les
substances inscrites sur les listes I et II sont les substances dites v énéneuses . Il ne faut
confondre en plus, vénéneux (substance contenant un poison) et venimeux (pouvant injecter
un venin).
• La proposition c est vraie. Ils sont disponibles uniquement sur ordonnance comme in-
diqué sur l’étiquetage. Lorsqu’un m édicament contient plusieurs substances ou pr éparations
relevant d’un classement différent, il est soumis au régime le plus strict selon l’ordre décrois-
sant : stupéfiant, liste I, liste II.
• La proposition d est fausse. Cela ne concerne pas uniquement les produits listés c’est à
dire liste I et liste II, mais cela concerne également les produits stupéfiants.
1072 Corrigés • UE 6
32 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La proposition d est vraie. Depuis 11 juillet 2013, les produits cosmétiques vendus sur le
eglementation cosm étique n01223/2009.
marché de l’Union Européenne doivent répondre à la r´
Le texte du règlement est directement applicable dans les états membres.
33 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les m édicaments à base de plantes sont définis par l’article L
5121-1 du code de santé publique.
• La proposition b est vraie. Le Code de Sant é Publique réserve aux pharmaciens la vente de
certaines plantes medicinales
´ inscrites à la pharmacopée.
• La proposition c est vraie. Les plantes non inscrite à la pharmacopée ne rentre pas dans la
catégorie des plantes médicinales.
• La proposition d est fausse. Ils sont des médicaments par fonction.
• La proposition e est fausse. Il y a les médicaments à base de plantes dits traditionnels qui
ne sont pas soumis à l’autorisation de mise sur le marché sous réserve de remplir les critères
édictés à l’article L.5121-14-1 du CSP, comme par exemple un usage m´ edical de trente ans
doit en effet être démontré à l’aide d’éléments bibliographiques ou de rapports d’experts.
34 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les PUI ne d élivrent les médicaments qu’aux patients hospi-
talisés ou résidants dans ces établissements, elles peuvent r etroc
´ éder certaines spécialités au
public.
• La proposition b est fausse. Les spécialit és les plus vendues en valeur à l’hôpital sont prin-
cipalement les antinéoplasiques, les immunosuppresseur dans les 10 premières. En officine,
parmi les spécialités les plus vendues en ville, les sp´ecialités à base de parac étamol sont en
tête.
• La proposition c est fausse. Le marché des médicaments biosimilaires demeure modeste
puisqu’il ne représente en 2013 qu’un chiffre d’affaire de 54 millions d’euros.
• La proposition d est fausse. Les médicaments d érivés du sang, à cause des risques liés
aux problèmes de securité
´ virale, font l’objet d’une surveillance particulière, et repose sur
un système de traçabilité qui permet de retracer le cheminement du médicament depuis sa
fabrication jusqu’à son administration.
• La proposition e est fausse. Une liste par classes de médicaments à utiliser pr éférentiellement
est élaborée avec les médecins et le pharmacien chargé de la gérance de la PUI (COME-
DIMS).
35 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Les médicaments stupéfiants sont pour la plupart des agonistes
des récepteurs morphiniques, utilis és pour leur propriétés antalgiques comme la morphine
R
(Skénan ) ou encore le fentanyl (Abstral R ).
• La proposition b est fausse. Ils ne peuvent être prescrits que sur une ordonnance sécurisée.
• La proposition c est fausse. La prescription de stupéfiant est limit ée à 28 jours non renouve-
lables, sauf pour certaines molécules qui ont une durée maximale de prescription de 14 jours
ou 7 jours.
• La proposition d est fausse. Le prescripteur doit indiquer en toutes lettres le nombre d’unit és
thérapeutiques par prise, le nombre de prises et le dosage. L’ordonnance peut être rédiger ma-
nuellement ou informatiquement.
UE 6 • Corrigés 1073
Corrigés
ou suivant la fin de la fraction précédente. Sinon elle est exécutée uniquement pour la dur ée
de la prescription ou de la fraction de traitement restant a` courir.
36 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ils sont disponibles uniquement sur ordonnance.
• La proposition b est fausse. Ce sont les m édicaments stupéfiants qui sont obligatoirement
d étenus dans des armoires fermées à clef munies d’un système de s écurité. Les médicaments
sur liste I et II sont disposés en officine de façon à ne pas être directement accessibles au
public.
• La proposition c est fausse. L’ordonnance sécurisée est obligatoire pour les médicaments
stupéfiants, une ordonnance classique rédigée sur une feuille ou une ordonnance, contenant
les mentions obligatoires, suffit pour les médicaments de liste I.
• La proposition d est vraie. La délivrance peut être renouvel ée uniquement sur indication
écrite précisant le nombre de renouvellement ou la durée du traitement, sans dépasser 12
mois.
37 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Pour les patients atteints d’une affection longue durée (ALD),
l’ordonnance est rédigée sur une ordonnance bizone o ù la partie haute de l’ordonnance est
réservée aux médicaments en rapport avec l’affection de longue dur ée. L’ordonnance bizone
doit être s écurisée uniquement dans le cas de prescription de stupéfiants.
R
• La proposition b est fausse. Le Norvelo est dispens ée aux mineurs (qui justifieront de cette
qualité par simple déclaration orale) à titre anonyme et gratuit. L’ordonnance est n écessaire
pour les majeurs qui veulent une prise charge par l’assurance maladie.
• La proposition d est vraie. Les spécialites ´ de la liste I présentent les risques les plus élevés
pour la santé.
• La proposition e est vraie. Les médicaments grand public sont également les médicaments
conseils ou encore OTC, ils sont délivrés par le pharmacien sans prescription.
39 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Un médicament ne peut être mis sur la marché dans un pays de l’EEA que si une AMM lui
a ét é donnée par l’autorité compétente de ce pays. Dans le cadre d’une procédure nationale,
c’est uniquement l’AFSSAPS.
40 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Une fois l’AMM obtenue, si le laboratoire pharmaceutique souhaite que le médicament soit
remboursable par la sécurité sociale, il d épose une demande auprès de la Haute autorité de
santé pour faire examiner son dossier par la commission de transparence. Cette commission
évalue le dossier du médicament et donne un avis sur le service médical rendu (SMR), ainsi
que l’amélioration du service médical rendu (ASMR).
• C’est l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM) qui est chargée de fixer
1074 Corrigés • UE 6
41 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Le dossier de demande d’AMM rassemble l’ensemble des données exp érimentales, analy-
tiques et cliniques prouvant la qualité, la sécurité et l’efficacit é du medicament
´ propos é.
42 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le service médical rendu distingue quatre niveaux (SMR important, SMR mod éré, SMR
faible, SMR insuffisant) selon :
➣ la nature de l’affection trait ée et son degré de gravité ;
➣ le niveau d’efficacité et du rapport bénéfice/risque du médicament ;
➣ la place du médicament dans la stratégie thérapeutique ;
➣ le caractère préventif, curatif ou symptomatique du traitement propos é par le médicament ;
➣ l’intér êt pour la santé.
La commission de transparence donne un avis favorable ou non à l’inscription du médicament
sur la liste des médicaments remboursables. Le niveau SMR est une recommandation pour
fixer le niveau de remboursement.
43 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. C’est bien le Comite´ Economique des Produits de Sant é (CEPS)
qui fixe le prix des médicaments remboursable en g énéral par négociation avec l’entreprise
exploitant le médicament. Mais c’est l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie
(UNCAM) qui définit le taux de remboursement sur la base du Service Medicale
´ Rendu et de
la gravité de l’affection concernée.
• La proposition b est fausse. Il s’agit du rôle du CEPS.
• La proposition c est vraie. Pour fixer un prix, le CEPS se base sur l’ASMR, le prix des
médicaments à même visée th érapeutique, des volumes de vente envisagés, de la population
cible et des prix pratiqués à l’étranger.
• La proposition d est vraie. Une des missions de la commission de transparence est de don-
ner un avis au ministre des affaires sociales sur l’inscription d’une nouvelle spécialité sur la
liste des médicaments remboursables et le taux de remboursement.
44 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Pour une prise en charge par l’Assurance Maladie, les pr épara-
tions magistrales doivent répondre aux quatre critères de prise en charge : l’objectif thérapeu-
tique, l’efficacité therapeutique,
´ l’absence de spécialit és ou produitséquivalents, l’inscription
à la pharmacopée de toutes les matières premières.
• La proposition b est vraie. Depuis le 1er juillet 2014, la vignette de couleur apposée sur
la boite de médicament disparaı̂t, mais les informations comme le prix et le taux de prise
en charge par l’Assurance Maladie sont visibles au verso de l’ordonnance ayant servi à la
d élivrance des produits, sur le ticket caisse de la pharmacie ou sur le catalogue électronique
en ligne medicaments.gouv.fr.
Les médicaments irremplaçables pour affections graves et invalidantes sont pris en charge à
100% mais l’ancienne vignette était blanche barrée.
• La proposition d est fausse. Les anciennes vignettes étaient soit de couleur blanche barré
UE 6 • Corrigés 1075
Corrigés
a jamais eu de vignettes vertes.
Mais il est vrai que les médicaments à SMR insuffisant n’ont pas assez d’int érêt clinique pour
justifier une prise en charge par la collectivité.
45 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’ANSM encadre l’évaluation de la qualité et de la s écurité
d’emploi des produits cosmetiques.
´ L’ANSM organise un syst ème de vigilance afin de sur-
veiller les effets indésirables résultant de l’utilisation de produits cosmétiques.
• La proposition b est fausse. Les complements ´ alimentaires ne sont pas des médicaments,
ils sont évalués par l’Agence nationale de s écurité sanitaire de l’alimentation de l’environne-
ment et du travail (Anses).
• La proposition c est vraie. L’ANSM intervient dès la phase des essais cliniques, elle auto-
rise ensuite la mise sur le marché. L’ANSM poursuit son action en assurant la surveillance de
la sécurité d’emploi.
• La proposition d est vraie. L’ANSM organise un système de vigilance afin de surveiller les
risques d’effets indésirables résultant de l’utilisation de produits de tatouages. L’ANSM peut
prendre des mesures de police sanitaire en cas de risque pour la sante´ publique.
46 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il revient à la HAS de promouvoir les bonnes pratiques et le
bon usage des soins auprès des professionnels de santé. Elle réalise des évaluations, élabore
des recommandations et diffuse des documents qui couvrent tout le champ de la santé.
• La proposition b est fausse. Le prix des médicaments est fixe´ par le Comité Economique
des Produits de Santé (CEPS).
• La proposition c est vraie. Dans le cadre de la matériovigilance, l’ANSM a pour mission de
prendre toute mesure afin d’éviter que l’incident ou l’effet indésirable ne se reproduisent.
• La proposition d est vraie. La libération des lots consiste en une revue compl ète du dossier
de dossier de fabrication des lots et en un contrôle de chaque lot avant sa mise sur le marché.
Elle permet de garantir que tous les lots de vaccins ou de MDS mis sur le marché européen
ont fait l’objet d’un contrôle de qualité par une autorité nationale. C’est le rôle de l’ANSM.
47 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition c est vraie. C’est bien l’UNICAM qui fixe le taux de prise en charge du
m édicament sur avis de la Commission de Transparence.
• La proposition d est fausse. L’AMM est délivrée, au niveau national, par l’ANSM et par la
Commission européen après évaluation de l’Agence européenne des médicaments (EMA).
48 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. C’est le r ôle de l’ANSM, les r´eactifs biologiques appartiennent
aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, ce sont des produits de sante.´
• La proposition b est fausse. C’est l’ANSM qui assure la gestion et l’évaluation des re-
cherches biomédicales comme les essais cliniques.
• La proposition c est vraie. L’agence de la biom édecine exerce ses missions dans le prélève-
ment et la greffe, la procréation, l’embryologie et la génetique
´ humaines.
• La proposition d est fausse. Cest le rôle de l’institut de veille sanitaire (InVS).
49 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Il est vrai que les ATU nominatives sont demand ées par le
1076 Corrigés • UE 6
50 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition b est vraie. C’est l’ANSM (anciennement AFSSaPS) qui d élivre l’AMM au
niveau national.
• La proposition d est vraie. C’est l’Agence Européenne des M édicaments (EMA) qui délivre
l’AMM au niveau national.
51 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition a est vraie. Le protocole ne peut commencer qu’apr ès obtention de l’avis
favorable et de l’autorisation de l’ANSM, le comité donne également son avis sur les amen-
dements dits substantiels au protocole (nouvel investigateur, modification du déroulement de
l’étude. . .)
• La proposition b est fausse. Le CPP rend un avis déclaratif sur la recherche biomédicale ou
sur la recherche en soins courants. Il rend un avis consultatif sur les echantillons
´ biologiques
et sur le changement de finalité dans la recherche sur les éléments et produits du corps hu-
main.
• La proposition c est vraie. L’avis du CPP est émis dans un d élai de 35 jours, si une demande
d’information complémentaire est demandée, cela porte le délai à 60 jours.
• La proposition d est vraie. Le CPP est composée de 14 membres titulaires et 14 membres
répartis en 2 collèges à parite´ égale : le collège 1 médical et le collège 2 sociétale. Leur man-
dat est de 3 ans renouvelable.
• La proposition e est vraie. Le CPP a pour mission de veiller a` la protection des personnes
qui se prêtent à une recherche médicale, mais aussi de veiller au respect de la législation dans
le cadre de la recherche médicale.
52 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
• La proposition b est vraie. Il s’agit de son int érêt pour la santé publique.
• La proposition e est vraie, c’est-à-dire par rapport aux autres traitements existants.
53 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. La pharmacopée définit les critères de puret é des matières
premières ou des préparations entrant dans la fabrication des médicaments et les m éthodes
d’analyses nécessaires à utiliser pour en assurer leur contrôle.
• La proposition b est vraie. Il s’agit d’un recueil officiel à caractère réglementaire des
matières premières autorisées à entrer dans la composition des médicaments.
54 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
UE 6 • Corrigés 1077
Corrigés
tients et de les renseigner.
• La proposition d est vraie. Ils contribuent au progrès scientifique en am éliorant les méthodes
de pharmacovigilance. Les CRPV cherche à comprendre la nature et les mécanismes des ef-
fets indesirables.
´ Ils sont à l’origine de nombreuses publications et de veille litt érature.
55 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Ce sont les effets indésirables graves et inattendus sont de nature
à être déclarer aux centres de pharmacovigilance.
• La proposition c est fausse. Pendant les études précliniques, on teste les médicaments bre-
vetés sur des cultures de cellules (in vitro) et sur les animaux (in vivo).
• La proposition d est fausse. Les essais comparatifs visant à démontrer l’int érêt th érapeutique
du médicament et à en évaluer son rapport bén éfice/risque ont lieu durant les essais cliniques
de phase III.
57 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. L’utilisation de médicaments contrefaits peut nuire gravement
à la santé. Ils échappent à tous les contrôles permettant de garantir au consommateur leur
qualit é en termes d’efficacité et de sécurite.´
• La proposition b est vraie. Bien souvent, les contrefaçons de médicament contiennent, par
exemple, de la poudre de brique ou de la farine et parfois des insecticides ou de la mort-aux-
rats.
• La proposition c est fausse. Les contrefaçons peuvent contenir la bonne substance active
mais en quantité trop élev ée, insuffisante ou sous une forme contenant des impuretés. Des
fois elles ne contiennent aucune trace de la substance active et sont aussi dangereuses.
• La proposition e est vraie. Dans les pays industrialisés, la vente de médicament sur internet
est la principale porte ouverte aux contrefaçons de médicaments. Selon l’OMS, plus de 50%
des médicaments vendus illégalement sur internet seraient des contrefaçons.
58 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit du premier risque, par exemple des symptômes peu
spécifiques tels que des brûlures d’estomac peuvent être l’expression d’un ulcère gastrique
sous-jacent, ainsi une prise en charge adéquate d’un ulcere
` peut être retardée par la prise d’un
antiacide qui va avoir un effet masquant.
• La proposition b est vraie. Il existe un risque accru de surdosage ou d’intoxication s’il y
a non-respect des posologies recommandées, c’est pourquoi le pharmacien est son équipe
doivent impérativement rappeler systématiquement les conditions de prise et la posologie.
• La proposition c est vraie. Un autre risque possible est l’interaction m édicamenteuse avec
un traitement chronique.
1078 Corrigés • UE 6
59 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Elle concerne les médicaments en libre acc ès (sans ordon-
nance), les médicaments cardio-vasculaires sont disponibles uniquement sur ordonnance.
• La proposition b est vraie. L’augmentation et la généralisation de l’automédication s’ac-
compagneront inexorablement d’accidents iatrogènes médicamenteux (surdosage, interaction
. . .)
• La proposition c est fausse. En gén éral, l’automédication a surtout recours pour des maux
de têtes, des maux d’estomac, des maux de gorges, de la toux, des rhumes. . .
• La proposition d est fausse. Il s’agit plus d’un probl ème de disponibilite´ des m édecins (prise
de rendez vous pendant les heures d’activite´ du patients), et pour des sympt ômes bénins.
• La proposition e est fausse. L’automédication peut entraˆıner un retard de diagnostic à cause
de certains de médicaments qui vont avoir un effet masquant.
60 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a est vraie. L’autom édication consiste pour les patients à soigner certaines
maladies grâce à des m édicaments autorisés, accessibles sans ordonnance.
• La proposition b est vraie. L’augmentation et la généralisation de l’automédication s’ac-
compagneront inexorablement d’accidents iatrogènes médicamenteux (surdosage, interaction
. . .)
• La proposition c est vraie. Un risque important possible est l’interaction médicamenteuse
avec un traitement chronique.
• La proposition e est vraie. Le pharmacien et son équipe doivent impérativement rappeler
systématiquement les conditions de prise et la posologie.
2. Cycle du médicament
62 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
UE 6 • Corrigés 1079
Corrigés
d’une maladie génétique et d’observer l’effet des mol écules testées.
• La proposition d est fausse. On utilise souvent des souvent des solutions fluorescentes (ex
calcéine) qui ne p énètre que dans les cellules vivantes. L’utilisation de la radioactivité est
particulièrement délicate et inadaptée aux stratégies à haut débit qui démultiplient le nombre
d’essais et de déchets contaminés.
• La proposition e est fausse. Un réceptogramme nous renseigne sur la sélectivité d’une sub-
stance, c’est un classement des récepteurs en fonction de l’affinité du ligand pour chacun de
ses récepteurs.
63 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il y a tout d’abord l’identification, la s élection et optimisation
d’une molécule susceptible d’avoir un inter´ êt th érapeutique (étape 1), les essais précliniques
(étape 2), la phase I du développement clinique (étape 3), la phase 2 (étape 4) et la phase 3
(étape 5).
• La proposition b est vraie. Apr ès la phase de conception (phase d’essais préclinique : étape
I et II), la phase de développement cliniques prévoit des essais sur l’Homme.
• La proposition c est fausse. Cela prend entre 12 et 15 ans.
• La proposition d est fausse La recherche précède le developpement.
´
• La proposition e est vraie, mais également le contr ôle et stockage par exemple.
64 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il peut se faire que l’emploi du seul isomère actif soit plus sûr
que le racémique.
• La proposition b est vraie. Par exemple le (S, S)-propoxyphene est un anitussif alors que le
(R, R)-propoxyphene est un analgésique.
• La proposition c est fausse. On ne voit jamais un seul énantiomere
` avoir les efftes ind esirables
´
et l’autre aucun.
• La proposition d est fausse. L’emploi du seul isom ère actif peut majorer l’efficacité du
médicament par rapport au racémique.
R
Par exemple, le Tavanic 500mg (lévofloxacine) est l’énantiomère lévogyre le plus actif du
R
racémique ofloxacine (Oflocet 200mg). De même pour l’oméprazole d’abord commercia-
lisé en mélange racémique MopralR 10 ou 20mg, l’un de ses énantiomères, l’ésoméprazole, a
été mis sur le marché, InexiumR 20 ou 40mg. Dans les deux cas, la posologie n’est pas réduite.
65 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. La DCI est d écernée par l’OMS et remplace la dénomination
chimique qui est souvent trop longue.
• La proposition b. est fausse. La forme galénique d’un m édicament comprend les exci-
pients et le principe actif. Les excipients vont permettre la réalisation technique de la forme
galénique en fonction de la voie d’administration, de stabiliser le principe actif, de solubiliser
le principe actif s’il est hydrophobe, d’assurer sa dissolution ou encore de masquer un goût,
une odeur ou une couleur.
• La proposition c. est vraie. L’activité biologique de la majorité des médicaments débute
par leur liaison à des macromolécules de l’organisme, qui sont des cibles moléculantes. Ce
1080 Corrigés • UE 6
66 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. La sécurité, quelle que soit la forme, est la même.
• La proposition b. est fausse. Le médicament doit être stable, mais en respectant les condi-
tions de conservation.
• La proposition c. est fausse. Les spécialités sont fabriquees´ en usine et ne posent pas de
problèmes de sécurité.
• La proposition d. est fausse. Les excipients sont nécessaires à la forme gal énique, mais ne
possèdent pas d’activité thérapeutique.
67 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Il ne faut surtout pas que les principes actifs soient d égradés
par ces opérations.
• La proposition b. est vraie. La dessication sert à diminuer l’humidité et ainsi am éliorer la
conservation.
• La proposition c. est fausse. Ces op érations n’interviennent pas dans l’établissement d’une
posologie.
• La proposition d. est vraie. La pulvérisation est complémentaire de la dessication. Elle est
indispensable pour réduire en poudre les principes actifs.
• La proposition e. est fausse. On n’administre aucune poudre par voie intraveineuse.
68 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
La stérilisation à la chaleur humide au moyen de vapeur satur ée et sous pression constitue le
procéd é de stérilisation le plus fiable et le plus facile à contrôler.
Le temps nécessaire pour r éaliser la stérilisation dépend de la temp érature utilisée.
Les temps normaux de stérilisation sont de 20 min pour 121 ◦C et de 10 min pour 134 ◦C.
69 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ils sont inertes sur le plan thérapeutique.
• La proposition b est vraie. Les substances auxiliaires interviennent dans la formulation pour
trouver la forme galénique la mieux adaptée pour la voie d’administration souhaitée. Ils in-
terviennent également dans l’observance en masquant par exemple une odeur ou une saveur
d ésagréable.
• La proposition c est fausse. Ils peuvent être à l’origine d’effets ind ésirables.
• La proposition d est fausse. Ils peuvent intervenir dans la formation d’une forme solide (les
comprimés), mais la substance auxiliaire n’est pas solide.
• La proposition e est fausse. Il y a juste l’amidon de blé, excipient à effet notoire, qui est
contre-indiqué chez les personnes atteintes de la maladie cæliaque (intolérance au gluten).
70 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. C’est la voie orale.
• La proposition b est vraie. C’est la voie rectale.
UE 6 • Corrigés 1081
Corrigés
• La proposition e est fausse. Il s’agit d’une action locale.
71 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La proposition e est fausse. Il s’agit d’une forme multi-dose car le malade doit mesurer lui-
m ême la dose selon la prescription du médecin.
72 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. En fonction de l’âge du malade, on peut privilégier une voie
d’administration, par exemple, on va choisir des sirops ou des suppositoires.
• La proposition b est vraie. La voie d’administration va dépendre de l’action attendue, s’il
s’agit d’une situation d’urgence ou pas.
• La proposition c est vraie. Elle va d épendre des propri´
et és physico-chimiques.
• La proposition e est fausse. Les effets indésirables li és à la substance active ne dépendent
pas de la voie d’administration.
73 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Ils ne sont pas tous administrés par voie orale.
• La proposition b est fausse. Les m édicaments sont stables pour une durée limitée tant qu’ils
sont conservés dans de les bonnes conditions de conservation.
• La proposition c est fausse. Ils sont principalement fabriqués par les industriels pharmaceu-
tiques.
• La proposition d est fausse. Ils contiennent des excipients.
74 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. S’il y a degradation
´ du PA, la matière première n’a plus
d’intérêts.
• La proposition b est vraie. La dessiccation permet d’éliminer la pr ésence d’eau par évapo-
ration. L’eau est l’un des principaux facteurs d’altération car elle favorise le développement
microbien et les dégradations enzymatiques.
• La proposition d est vraie. C’est à l’état pulv érulent que les substances solides sont em-
ployées pour la réalisation de nombreuses formes pharmaceutiques comme les g élules, les
comprimés, les solutions injectables. . .
75 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’implant est placé sous la peau après une anesthésie locale.
• La proposition b est fausse. Il est obligatoirement stérile.
(2mm] • La proposition c est fausse. Il est glissé sous la peau (sous-cutanée).
• La proposition d est vraie. En général, il est implante´ après une petite incision mais il existe
R
un implant en seringue pré-remplie pour voie sous-cutanée (Zoladex indiqué dans le traite-
ment du cancer de la prostate).
• La proposition e est fausse. La durée d’utilisation des implants contraceptifs peut aller jus-
qu’à 3 ans, voire 5 ans.
76 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il existe les comprimés oro-dispersibles ou encore les com-
primés sublinguaux qui se desagr
´ ège dans la bouche.
1082 Corrigés • UE 6
77 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit d’une forme obsolète.
• La proposition b est fausse. Les cachets sont constitués de pain azyme.
• La proposition c est vraie. On utilise à tort le terme de cachet pour les comprimés.
• La proposition d est vraie. Il s’agit d’une forme orale.
• La proposition e est fausse. Ils ne sont plus en vente.
78 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. C’est la définition des capsules molles.
• La proposition b est vraie. Il s’agit de la fermeture des capsules standard.
• La proposition c est fausse. Les gélules ne peuvent contenir des PA liquides.
• La proposition d est fausse. Le remplissage des g élules peut être fait en officine.
• La proposition e est fausse. Ils doivent être avalés surtout s’il s’agit de gélules gastro-
résistantes.
79 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les émulsions sont constitu ées par la dispersion d’un liquide
sous forme de globules dans un autre liquide non miscible.
• La proposition b est fausse. Un liquide est miscible dans une phase grasse.
• La proposition d est fausse. Elles ont le plus souvent un aspect laiteux avec parfois un reflet
bleuté (effet Tyndall). Et elles sont translucides lorsque la taille des globules est très faible. Il
n’y a pas d’ajout de colorant.
• La proposition e est fausse. Il n’y a pas de poudre dans les émulsions.
80 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Le conditionnement fait partie du dossier de demande d’AMM.
• La proposition b est fausse. Le contenant immédiat du produit est le conditionnement pri-
maire. Le conditionnement secondaire concerne la boı̂te en carton.
• La proposition c est fausse. La forme galénique est le principe actif et les excipients. Si on
considère que l’adjuvant a une activité auxiliaire thérapeutique comme dans le cas des
vaccins, on ne peut pas dire que les adjuvants sont des excipients.
• La proposition d est fausse. La quantité utilisé doit etre
ˆ la plus juste possible.
81 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
82 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Ils sont utilisés par voie oculaire.
R
• La proposition c est vraie. Ikervis est un collyre en émulsion en récioent unidose, TobradexR
est un collyre en suspension.
83 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition c est fausse. Elles ne contiennent jamais de liquides mais des poudres.
UE 6 • Corrigés 1083
Corrigés
celles contenant les micro-granules) pour les patients qui des troubles de la déglutition.
• La proposition e est vraie. Ce sont les comprimés vaginaux.
84 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il peut avoir une action locale comme dans le cas des traitements
anti-hémorroı̈des.
• La proposition b est vraie. Les suppositoires à la glyc érine sont une action laxative mécanique.
• La proposition c est vraie. Le suppositoire a trois types d’actions et la derni ère est l’action
systémique comme pour les laxatifs anti-émétiques.
• La proposition d est vraie. Les suppositoires doivent fondre à température du corps humain,
soit 37◦ , pour libérer le principe actif.
• La proposition e est vraie. Les suppositoires sont tres ` utilis és chez l’enfant, ils sont tr ès
utiles chez les enfants quand ils refusent d’avaler les médicaments.
85 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit d’émulsion de type lipophile dans hydrophile, la phase
aqueuse contient toujours de l’eau.
• La proposition c est vraie. La déstabilisation de l’émulsion par coalescence consiste à
la séparation des phases par fusion de gouttes. Pour éviter la coalescence, on utilise des
molécules amphiphiles.
• La proposition d est vraie. On définit, pour un tensioactif, le HLB (balance hydrophile-
lipophile) qui est l’expression directe de son équilibre hydrophile/lipophile, c’est-à-dire le
rapport qui existe entre la proportion des groupements hydrophile et la longueur de l’en-
chaı̂nement lipophile.
86 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Les lubrifiants ont tendance à retarder le d élitement, augmenter
la friabilité et diminue la dureté.
• La proposition b est fausse. Les comprim és effervescents est une forme à libération accél érée.
• La proposition c est fausse. La réaction d’effervescence est assurée par un d égagement
de dioxyde de carbone résultant de la réaction entre un acide organique et un carbonate en
présence d’eau.
• La proposition d est fausse. Le macrogol est un lubrifiant hydrophile.
87 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. La forme pharmaceutique gastro-r ésistante est une forme à
libération différée (en g énéral, il s’agit de protéger le PA contre la dégradation à pH acide de
l’estomac) et non à libération prolongée.
• La proposition b est fausse. Dans les comprimés osmotiques, la délivrance du PA se fait à
vitesse constante, la cinétique est donc d’ordre 0.
• La proposition c est fausse. Il y a un seul micro-orifice (de 250 à 500 µm) qui lib ère le PA.
• La proposition d est fausse. L’agent d’enrobage des comprim és osmotiques permettant de
réaliser cette membrane est l’acétate de cellulose, l’hydroxypropyl méthylcellulose est aussi
appelé hypromellose.
88 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’eau PPI ne peut etre
ˆ pr éparé uniquement par distillation. Par
1084 Corrigés • UE 6
89 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit d’une émulsion Lipophile/Hydrophile.
• La proposition c est vraie. Cette séparation (coalescence) de phase est due à la fusion des
gouttes dispersées.
90 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il y a seulement un peu plus d’une quarantaine d’excipients à
effets notoires.
• La proposition b est vraie. Leur présence est indiquée sur l’étiquetage, dans la RCP et dans
la notice.
• La proposition c est fausse. Il s’agit de substances inertes.
• La proposition d est vraie. Le lactose est contre-indiqué chez les patients présentant une
intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du
glucose et du galactose.
Études pharmaco-toxicologiques
91 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse, les études in vitro concernent les récepteurs de médiateurs, les
enzymes . . . Les études sur animaux sont dit in vivo.
• La proposition c est fausse, pour les études de toxicité aigües, il y a une administration
unique de la dose et l’observation des animaux dure 14 jours.
92 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition d est vraie. On peut voir à l’association d’autres produits, on peut voir une
synergie additive, synergie renforçatrice ou encore une potentialisation des effets toxiques.
• La proposition e est vraie, la toxicité peut être influenc ée par la masse de tissus adipeux,
l’état d’hydratation . . .
93 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition b est vraie, en général on utilise la souris et le rat.
• La proposition c est vraie, on utilise la voie d’utilisation clinique et la voie offrant la
meilleure disponibilité connue comme la voie IV par exemple.
• La proposition d est fausse, l’observation des animaux dure 14 jours.
• La proposition e est vraie, les approches expérimentales des études de toxicité sont stricte-
ment définies.
94 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les études de toxicologie chronique doivent être menées sur au
moins deux espèces animales mammifères.
UE 6 • Corrigés 1085
Corrigés
• La proposition c est vraie. On détermine l’effet cumulatif, retard é et la nature de l’effet
toxique.
• La proposition d est fausse. La durée des essais peut aller de 3 mois à 12 mois.
• La proposition e est fausse, elles sont obligatoires avant tout essai chez l’Homme.
95 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. C’est le rôle des études de carcinogénicit é.
• La proposition c est fausse. C’est le rôle des études d’immunogénicit é.
• La proposition e est fausse. La recherche d’effets t ératogène est la recherche d’effets sur la
fonction de reproduction.
96 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. Ce n’est pas la concentration, mais la dose qui induit la mort
de 50% des animaux.
• La proposition c est fausse. La DL 50 permet d’évaluer la toxicite´ immédiate.
• La proposition d est fausse. Les études de toxicologie réitérée servent à pr´
eciser l’existence
d’organes cibles.
97 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit des études des effets ind ésirables potentiels sur les fonc-
tions physiologiques susceptibles de survenir au niveau attendu d’exposition thérapeutique et
au dessus. Les donn ées de sécurité non cliniques devraient être capables de prédire les effets
indésirables potentiels susceptibles de survenir chez l’homme.
• La proposition d est vraie. Il s’agit de la pharmacocin étique des doses toxiques de médicaments,
limitée aux études chez l’animal.
• La proposition e est vraie. Il s’agit de définir la toxicologie spécifique avec la génotoxicité,
la carcinogénocité et la toxicité pour la reproduction.
98 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition b est fausse. C’est un ensemble d’études visant à connaˆıtre l’effet du médicament
sur l’ensemble des grandes fonctions de l’organisme, pour déterminer les effets ind ésirables
et le mécanisme d’action.
• La proposition c est fausse. On la définit pendant les études toxicologiques.
• La proposition e est vraie. Les études pharmacodynamiques ont pour objectif d’étudier le
mécanisme d’action et de mesurer l’activité de la mol écule in vitro et in vivo.
99 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Ces études sont menées en parallèle ou conjointement.
• La proposition b est vraie. Les BPL constituent un système de garantie de la qualité du mode
d’organisation et de fonctionnement des laboratoires qui réalisent des essais de sécurité non
clinique.
• La proposition c est vraie. Les études de toxicologie ont un impact sur les pr écautions
d’emploi, sur les contre-indications, sur l’usage chez la femme enceinte (ne pas confondre
pharmacologie de sécurité et s écurité d’emploi).
100 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Toutes les installations hébergeant des animaux destinés à
1086 Corrigés • UE 6
|
m
du maintien des compétences par un formation continue tout au long de leur carrière.
o
c
t.
o
• La proposition c est fausse. Les comit és régionaux interorganisme d’ éthique en matière
p
s
g
d’expérimentation animal ont un r ôle consultatif mais non réglementaire, la consultation du
lo
.b
comité d’éthique est une d émarche volontaire de l’expérimentateur et constitue une garantie
s
in
c
e
complémentaire du respect de la vie animal et du bien-fondé de la demande scientifique.
d
e
m
s
• La proposition d est vraie. Il s’agit de la directive europ éen 86/609/CEE.
e
rd
o
s
• La proposition e est vraie. L’expérimentation animale est obligatoire dans l’évaluation de la
e
tr
e
sécurité d’emploi des médicaments, les produits de nettoyage ou encore les additifs alimen-
/l
:/
p
taires.
tt
h
|
m
o
.c
s
Études cliniques du médicament
s
re
p
rd
o
.w
101 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
s
in
c
e
• La proposition a. est vraie. Les essais cliniques sont faits placebo vs molécule active .
d
e
m
s
• La proposition b. est vraie. Il faut que l’effet observé soit une amélioration de l’état du pa-
e
rd
tient. A contrario, l’effet placebo est une altération inattendue et importante du patient alors
o
s
e
tr
• La proposition c. est fausse. Il ne faut surtout pas que le patient sache s’il a eu le principe
tt
h
|
actif ou le placebo. On parle d’essais en aveugle. On parle aussi d’essai en double aveugle
s
in
c
(ou double insu) si la personne soignante ne sait pas si elle administre le produit actif ou le
e
d
e
M
placebo.
s
e
rD
• La proposition d. est vraie. Si l’effet observé est également obtenu sans l’administration du
o
s
re
102 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
/g
m
o
• Les essais de phase I sont des essais cliniques de première administration à l’homme,
.c
k
o
o
en dose unique d’un médicament. On obtient une évaluation à court terme de sa sécurité
b
e
c
dynamique.
w
w
|
s
rimental à des doses proches de celles envisagées en thérapeutique. Elles sont gén éralement
d
e
M
menées chez le volontaire sain et portent sur de petits effectifs (inférieurs à 100 personnes).
s
e
rD
• La dose administree´ est bien unique. Elle est croissante pour déterminer la dose maximale
o
s
re
de la substance qui n’engendre pas d’effets secondaires. La première dose choisie est souvent
T
e
/L
103 ❑ ❑ b. ❑ ❑ ❑
e
✘a. ✘ c. ✘d. ✘ e.
c
a
.f
w
Les essais de phase III sont une phase de comparaison à moyen terme.
w
w
|
L’essai avec le nouveau médicament versus un traitement validé. Le traitement validé sera
soit le traitement de réf érence (gold standard), soit le placebo.
On a un nombre plus grand de patients que dans les phases précédentes, et traités plus long-
temps.
Les études de phase I, II et III constituent les études AMM, alors que les études de phase IV
constituent la phase post-AMM.
104 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
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UE 6 • Corrigés 1087
Corrigés
• La proposition b est fausse. Une AMM initiale a une durée de validité de 5 ans, à l’issue de
ce renouvellement, la durée de validité de l’AMM devient illimité.
• La proposition c est vraie. On parle de proc édure centralisée.
• La proposition d est vraie. La mise sur le marché des dispositifs médicaux est subordonnée
à un marquage CE préalable.
105 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition b est fausse. Elle dépend du médicament ; plus il est cher plus il est efficace.
• La proposition c est fausse. Elle dépend du patient, il y a les sujets placebo non répondeur ,
les sujets placebo répondeur et les patients pour qui il y a une aggravation sujet nocebo
répondeur .
• La proposition d est fausse. Tout acte th érapeutique et l’environnement médical induit un
effet placebo ( effet blouse blanche ).
106 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ils peuvent etre
ˆ issus de matières vivantes animales.
• La proposition c est vraie. Un placebo expériment e´ ou utilis é comme référence dans une
recherche biomédicale est considéré comme un médicament expérimental.
’ • La proposition d est fausse. Ils sont d épourvus d’activité pharmacologique.
107 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
´
La proposition b est fausse, car l’essai randomisé est un test réference pour établir la validité
d’un fait, on parle de gold standard. Il est très souvent utilise´ en m édecine.
108 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Une fois qu’on définit la premi ère à administrer à l’homme, il y
a progression croissante (géométrique ou arithmétique) des doses délivrées. On parle d’esca-
lade de dose.
• La proposition c est fausse, la phase I est réalisée en g énérale chez le volontaire sains sauf
en canc érologie où les nouveaux médicaments sont testés chez les malades.
• La proposition d est vraie, on utilise le placebo en phase II et III des essais cliniques car ce
sont des études comparatives o ù on est à la recherche d’efficacité ou on fait un bilan d’effica-
cité.
109 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La proposition e est vraie, le comité d’éthique v érifie l’existence d’une assurance couvrant la
responsabilité civile de l’investigateur et du promoteur.
110 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
111 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition b est fausse. La durée de conservation est de dix après la fin des essais.
• La proposition c est fausse. C’est le rôle de l’investigateur.
• La proposition e est vraie, mais l’investigateur, avec le promoteur, concourt à l’élaboration
du protocole et de ses annexes avant de les accepter par ecrit.
´
• La proposition e est vraie, même si les essais ont eu lieu à l’ étranger.
1088 Corrigés • UE 6
113 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b est vraie. L’effet placebo en expérimentation est un élément parasite dont
on cherche à se débarrasser, alors que l’effet placebo en thérapeutique est un élément positif
et utile.
• La proposition d est vraie. On parle plutôt d’effet nocebo.
3. Pharmacologie générale
114 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. Le transport actif fait intervenir des transporteurs membranaires
qui permettent le passage contre un gradient de concentration, l’énergie provenant de l’hy-
drolyse de l’ATP.
• La proposition c. est fausse. La diffusion facilitée concerne des mol écules du métabolisme
de base et des médicaments de structure proche. Le transfert a lieu dans le sens du gradient
de concentration, mais il necessite
´ un transporteur. Il est spécifique et saturable.
115 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. La glycoprotéine P appartient à la superfamille des transpor-
teurs ATP-binding cassette. Il est probablement l’un des transporteurs les plus importants
impliqués dans la biodisponibilité de xénobiotique chez l’homme.
• La proposition b. est vraie. Si elle est suractivée par hyperexpression genique,
´ elle conf ère à
la cellule tumorale une résistance aux agents cytotoxiques. On retrouve ce type de résistance
lors de traitements utilisant, par exemple, la vinblastine ou l’adiamycine.
• La proposition c. est fausse. La P-gp a principalement une activité d’efflux qui s’oppose
à la pén étration de composés à l’intérieur des cellules. La P-gp est une protéine qui module
l’absorption de nombreux médicaments.
• La proposition d. est vraie. La P-gp est exprimée dans un certain nombre de tissus normaux
tels que le colon, le jéjunum, les glandes surrénales, le foie et les reins.
116 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
UE 6 • Corrigés 1089
Corrigés
• La proposition b. est vraie. C’est le rôle des antagonistes. Les sétrons comme l’ondansétron
R
(Zophen ) sont des antagonistes de synthèse sélectifs des récepteurs 5HT3 (r écepteurs à ac-
tivité de canal ionique).
R
• La proposition c. est vraie. L’allopurinol, zyloric , inhibe la synthèse de l’acide urique.
• La proposition d. est vraie. Un antagoniste peut se lier à un transporteur membranaire et
inhiber ainsi son activité.
117 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. L’ac éthylcholine est un neurotransmetteur qui joue un rôle im-
portant dans le systeme
` nerveux central.
• Les propositions b. et c. sont vraies. Les récepteurs cholinergiques sont de deux types :
nicotinique et muscarinique.
• La proposition d. est fausse. L’acéthylcholine a un effet excitateur au sein du système ner-
veux central.
118 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les récepteurs du cœur sont des récepteurs adrénergiques (α1 et β1 ).
• La proposition c. est vraie. L’isoprotér énol provoque une activation cardiaque.
• La proposition d. est vraie. Le propanol est un béta-bloquant et va entraı̂ner une diminution
de l’excitabilité des fibres cardiaques.
119 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les autacoı̈des ont une action de rapidité et de durée variables.
• La proposition c est vraie. Ils ont une dur ée d’action rapide et brève.
• La proposition d est fausse. Les hormones stéroı̈diennes agissent sur des r écepteurs nucl éaires.
120 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
121 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’espace blanc est entour é d’un filet rouge pour les médicaments
sur liste I.
• La proposition b est fausse. On retrouve cette mention aussi sur les sp écialités de liste I, II
et stupéfiants.
• La proposition c est fausse. Pour les voies injectable, nasale, orale, rectale, vaginale et
urétrale, la mention ne pas avaler n’est pas spécifi ée.
122 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit d’un neuromédiateur provenant de la d écarboxylation
de glutamate.
• La proposition c est vraie. les récepteurs GABA-A ont une structure h étéropentamérique.
Ce sont des récepteurs-canaux perméable aux ions Cl −.
• La proposition d est vraie. Leur activation entraı̂ne une entrée de Cl− , ce qui provoque une
hyperpolarisation et une diminution du potentiel d’action.
123 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. l’augmentation de la concentration cellulaire de Na résulte du
1090 Corrigés • UE 6
124 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Un antagoniste est capable de reconnaı̂tre le même récepteur que l’agoniste, mais ne donne
pas de réponse cellulaire après liaison à ce site.
Les antagonistes α-adrénergiques provoquent un effet hypotenseur qui s’accompagne parfois
d’une hypotension orthostatique.
• C’est la stimulation (agoniste) des récepteurs α-centraux qui provoque une sédation.
La majorité des effets biologiques survenant au cours d’un processus allergique impliquent
les récepteurs H1. Les produits ayant des effets atropiniques sont aussi appel és anticholiner-
giques.
Pour rappel, les effets atropiniques centraux sont : syndrome confusionnel, troubles mnésiques,
hallucinations virtuelles. Les effets atropiniques périph ériques sont : mychiase, troules de
l’accomodation, x érostomie, dysanie. L’atropine est antagoniste compétitif des récepteurs
muxarimiques et non α-adrénergique périphériques.
• Une s édation peut être provoquée par la stimulation des récepteurs α-2 centraux.
125 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La progestérone est une hormone progestative. Son r écepteur est situé dans le cytoplasme
des cellules. Ce récepteur est lié à une protéine HSP. Une fois la liaison faite avec le pro-
gestérone, la protéine HSP se dissocie du récepteur. Ainsi la progestérone et son récepteur
rentrent dans le noyau. On parle quand même de récepteur nucl éaire dans ce cas.
• La LH est une hormone peptique fabriqu ée par l’hypophyse et son récepteur est une protéine
enchassée dans la membrane de la cellule cible.
• L’hormone antidiurétique ADH est un petit peptide de 9 acides aminés. L’ADH a deux types
de récepteurs V1 et V 2. Les récepteurs V 1 sont présents au niveau vasculaire et plaquettaire,
alors que les récepteurs V 2 sont couplés à une prot éine G située sur la membrane baso-latérale
des cellules du canal collecteur rénal.
• Les hormones thyroı̈diennes régulent la transcription des gênes en se fixant sur les récepteurs
nucléaires.
126 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• Un antagoniste inverse (ou antagoniste négatif) se lie au récepteur, s’oppose aux effets de
l’agoniste et provoque une réponse cellulaire au récepteur ; alors que l’antagoniste s’oppose
aux effets de l’agoniste sans provoquer d’effets propres.
• Un antagoniste non compétitif se lie au niveau du r écepteur sur un site distinct du site de
liaison de l’agoniste et entraı̂ne des modifications conformationnelles du recepteur
´ avec dimi-
nution de l’affinité du récepteur pour son agoniste. Dans ce cas, l’association de l’antagoniste
au récepteur est pratiquement irréversible. Il y a une diminution de l’efficacit é de l’agoniste.
Cet antagonisme est insurmontable, même avec un exc ès d’agoniste.
• Un antagoniste compétitif est en compétition avec un agoniste. Il se lie au même récepteur.
Il déplace la courbe des réponses vers la droite sans abaisser la réonse maximale. Il se lie de
manière réversible au r écepteur et la réponse tissulaire peut revenir à la normale en augmen-
tant la dose d’agoniste.
• Un antagoniste se lie à un récepteur, mais cette liaison ne déclenche pas de réponse bio-
logique. En présence de l’antagoniste, la courbe dose-réponse induite par l’agoniste est ; soit
d écalée (antagoniste comp´ etitif), soit diminuée antagoniste non compétitif).
UE 6 • Corrigés 1091
Corrigés
celui du ligand naturel entraı̂nant un changement de conformation ayant pour conséquence
une augmentation ou une diminution de l’activité du ligand naturel.
127 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. On trouve des canaux potassiques activés par l’ATP au niveau
des cellules bêta du pancréas, de neurones, du cœur ou encore au niveau de muscles lisses
vasculaires.
• La proposition d est fausse. En se liant au canal potassique pancréatique dépendant de
l’ATP, les sulfamides hypoglycémiants utilis ée dans le traitement du diabète de type II ferment
le canal K+ et stimule la sécrétion d’insuline via l’entr ée de calcium.
128 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est vraie. La nifédipine est un inhibiteur calcique de la famille des dihy-
dropyridines.
• La proposition c est vraie. L’amiodarone est un inhibiteur des canaux potassiques. Il aug-
mente la durée du potentiel d’action.
• La proposition d est fausse. Le lindane est un insecticide organochloré qui inhibe 2 en-
zymes, Mg2+ ATPase du SNC, la pompe Na+/K +ATP-dépendant et inhibe l’ouverture des
canaux potassique voltage dependant.
´
129 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. La pompe à sodium maintient les gradients de sodium et de
potassium en faisant sortir 3 Na+ contre l’entrée de 2 K +.
• La proposition d est fausse. La pompe a` sodium est présente, à des densités très variables
en fonction du rôle de la cellule, au sein de la membrane de toutes les cellules.
130 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition b est fausse. Un antagoniste est une substance qui bloque le récepteur en
se fixant soit au niveau du site d’action de la substance endogène (compétitif), soit au niveau
d’un site différent (non compétitif).
• La proposition e est vraie. Ce sont des antagonistes des récepteurs des bêta-adrénergiques.
131 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Les stimuli sensoriels exogènes peuvent être des photons, des
agents gustatifs ou encore des agents olfactifs.
• La proposition b est fausse. Ce sont des protéines monomériques comportant 7 hélices
transmembranaires mais pas hydrophile.
• La proposition c est fausse. Les protéines G mise en jeu sont trimériques (sous-unit´
e alpha,
beta, gamma).
• La proposition e est vraie. Le salbutamol est un agoniste s électif des récepteurs bêta-2
adrénergiques localisés principalement au niveau des bronches et de l’utérus.
132 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition c est vraie. La nicotine est un agoniste des r écepteurs nicotiniques de
l’acétylcholine.
• La proposition e est fausse. Les sétrons sont des antagonistes sélectifs des récepteurs 5HT3.
Ils sont indiqués pour traiter les nausées et vomissements chimio-induites.
1092 Corrigés • UE 6
134 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a est fausse. La diffusion facilitée est saturable et sa vitesse est limit ée par
l’accessibilité au transporteur. La diffusion passive n’est pas saturable.
• La proposition c est fausse. Il se fait dans le sens du gradient de concentration. Le médicament
passe du milieu le plus concentré au milieu le moins concentré.
• La proposition d est fausse. Il s’agit du passage d’une substance à travers une membrane
contre un gradient de concentration.
• La proposition e est vraie. L’énergie se trouve sous forme d’ATP.
135 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. La dose administr ée est le produit de la concentration initiale
(C0) et du volume de distribution (Vd ).
• La proposition b est fausse. Le volume du plasma représente 1/4 du liquide extracellulaire
(14 litres). la somme du liquide extracellulaire et du liquide intracellulaire (28 L) est de 42
litres.
• La proposition e est fausse. Le volume de distribution de certains m édicaments est plus
élevé chez l’enfant que chez l’adulte. L’eau totale de l’organisme repr ésente 75% du poids du
corps du nouveau-né, pour atteindre 60% chez l’adulte.
136 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Un agoniste entier produit, en g énéral, l’effet maximal.
• La proposition c est fausse. Pour un agoniste partiel, son activité intrinsèque est inférieur à
1.
• La proposition d est fausse. Un agoniste n’atteint pas l’effet maximal même s’il occupe
tous les récepteurs.
• La proposition e est vraie. Un agoniste partiel a une double potentialit é d’agoniste et d’an-
tagoniste. Quand un agoniste entier est présent, l’agoniste partiel va etre
ˆ en comp étition avec
lui, si l’agoniste partiel a une affinité suffisante pour d éplacer l’agoniste entier, alors l’ago-
niste partiel agit comme un antagoniste.
137 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. L’affinit é renseigne uniquement sur la capacité de fixation du
ligand à son récepteur, l’affinité ne renseigne ni sur la r éponse biologique ni sur la réponse
pharmacologique.
• La proposition b est fausse. L’affinité concerne tout ligand (agoniste ou antagoniste) ca-
pable de se fixer sur un récepteur.
• La proposition c est vraie. Kd est la constante de dissociation qui traduit l’affinit é du ligand.
• La proposition d est vraie. C’est le cas avec les 2 méthodes : de deplacement
´ et de satura-
tion.
• La proposition e est vraie. La sélectivité de liaison d’un ligand pour un récepteur R1 vis-à-
vis d’un récepteur R2 est le rapport de son affinit é pour R2 sur son affinit é pour R1 c’est-à-dire
KD2 /K D1.
UE 6 • Corrigés 1093
139 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Il y aurait environ 750 g ènes codant pour les récepteurs coupl és
aux protéines G.
• La proposition b est fausse. Ils comportent 7 hélices transmembranaires.
• La proposition c est vraie. Ils transmettent les signaux de l’environnement extérieur à
l’intérieur de la cellule en activant des protéines G hétérotrimériques.
• La proposition d est vraie. Il existe une sous-classe de sous-unité α des prot éines G appel és
Gi qui inhibe l’adénylate cyclase et provoque une diminution de l’AMP cyclique.
• La proposition e est vraie. La protéine G interagit avec des enzymes ou de canaux ioniques
menant à la production de messagers intracellulaires (AMP cyclique. . .).
140 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Ces cellules nerveuses peuvent être périph ériques ou centrales.
• La proposition b est fausse. L’action endocrine se fait par libération des hormones dans
la circulation sanguine, et l’action à distance. Les neuromédiateurs agissent à des distances
beaucoup plus faibles.
• La proposition c est vraie. Pour diminuer la concentration de certains neuromédiateurs dans
la fente synaptique, il y a une recapture par des transporteurs membranaires de l’él ément pré-
synaptique (transporteurs à 12 hélices transmembranaires) et une dégradation enzymatique
des neuromédiateurs.
• La proposition e est fausse. L’insuline est une hormone.
141 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition a est vraie. Selon cette theorie,
´ lorsque 100% des r écepteurs sont occupés,
on a une réponse maximale.
• La proposition c est fausse. Selon Stephenson et Furchott, la réponse est maximale pour des
faibles proportions de récepteurs occupés. (2 à 20%).
• La proposition d est vraie. Ariens propose, également, que la réponse maximale obtenue
pour une gamme de concentration est differente
´ d’un agoniste à l’autre.
• La proposition e est vraie. La notion de r écepteurs de réserve indique qu’il existerait des
récepteurs libres alors que la réponse maximale est obtenue.
142 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Son usage est répété car il procure un plaisir chimique ou pour
éviter les effets désagréables de sa suppression.
1094 Corrigés • UE 6
143 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition b est vraie. La vitesse d’association est le nombre de phénomènes de liaison
par unité de temps, V = L × R × K10.
• La proposition d est fausse. Il faut retenir que plus Kd est faible, plus l’affinité est élev ée.
144 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a est fausse. Aucun médicament n’est spécifique d’une cible biologique.
• La proposition b est vraie. Une augmentation de la dose entra ı̂ne la liaison à d’autres cibles
de l’organisme entraı̂nant l’apparition d’autres effets (secondaires, toxiques).
• La proposition d est fausse. La majorité des cibles des médicaments sont des récepteurs
alors que les pompes et canaux ioniques et les transporteurs membranaires s représente envi-
ron 15%.
145 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit le plus souvent d’une liaison réservible.
• La proposition b est vraie. Il se créait un équilibre entre médicament libre et prot éine libre
pour former un complexe médicament-prot éine.
• La proposition d est vraie. Il est caractérisé également par le nombre de sites de fixation et
le % de médicament fixé.
• La proposition e est vraie. Lors d’une insuffisance h épatique, on observe une diminution de
la synthèse des protéines plasmatiques.
146 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. La morphine est extrait de l’opium issu du pavot, c’est un ago-
niste des récepteurs opioı̈des mu localisés dans le système nerveux central.
• La proposition b est vraie. C’est un antalgique puissant.
• La proposition c est fausse. Ils sont tous coupl és à la protéine GI/0 .
• La proposition d est vraie. Ils assurent la transmission nerveuse dans la paroi intestinale, la
moelle epinière
´ et le système limbique (SNC).
147 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’accoutumance d éveloppé pour une molécule peut croiser avec
une autre molécule de la même famille chimique ou ayant les mêmes effets.
• La proposition c est fausse. Certains m édicament psychoactifs n’entraı̂nent pas de dépendance
physique alors qu’une dépendance psychique est possible.
• La proposition d est vraie. Tout m édecin, pharmacien, chirurgien-dentiste ou sage-femme
doit obligatoirement déclarer les cas d’abus graves et de pharmacodépendance graves aux
centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP) sur le territoire du-
quel ces cas ont ét é constatés du Code de la Santé Publique (article R5219-13 du CSP).
UE 6 • Corrigés 1095
Corrigés
148 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Rappelons d’abord que l’administration d’une substance au moyen d’une injection est ap-
pelée voie parentérale, en opposition à la voie entérale qui d ésigne l’administration faite par
l’intermédiaire du tube digestif. Elle peut être intraveineuse directe (seringue) ou indirecte
(perfusion), sous-cutanée, intradermique ou intramusculaire.
R
• La proposition a. est vraie. Par exemple, le Vectarion est un lyophilisant qui est disponible
en ampoules pour mettre en soluté.
• La proposition b. est fausse. Il n’y a pas uniquement une administration par voie intravei-
neuse.
149 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. L’intraveineuse est la voie d’urgence pour les patients en dan-
ger.
• La proposition b. est vraie. La voie intraveineuse a la biodisponibilité maximale.
• La proposition d. est vraie. Elle doit être absolument stérile et à pyrogène.
• La proposition e. est fausse. On peut également avoir des flacons unidose.
150 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. La voie intramusculaire fait partie des voies parent énales. La
voie transdermique est aussi appelée voie percutanée.
• La proposition b. est vraie. L’absorption se fait sous la langue. Le m édicament atteint les
veines linguales et maxillaires internes, puis les veines jugulaires externes et caves superieures.
´
• La proposition c. est vraie. Avec la voie sublinguales, il n’y a pas de dégradation intestinale,
ni d’effet de premier passage hépatique.
• La proposition d. est fausse. Dans l’administration par voie orale, lors de l’absorption di-
gestive, il y a un captage hépatique qui diminue la quantit é de médicament atteignant la
circulation gén érale. C’est ce qu’on appelle l’effet de premier passage hépatique.
151 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est vraie. Un m édicament peut subir plusieurs biotransformations abou-
tissant à la formation de plusieurs métabolites.
• La proposition b. est vraie. Ce sont des enzymes de conjugaison du métabolisme de phase
II. Les UDP-glucuronosyl transf érases favorisent la fixation de l’acide glucuronique. On ob-
tient un métabolite glucuroconjugu é.
• La proposition c. est vraie. CYP3A4 est une enzyme du m étabolisme de phase I.
• La proposition d. est fausse. La glucoroconjugaison, catalysée par les UDP-glucuronosyl
transférases, favorise la fixation de l’acide glucuronique sur un atome d’oxygène soufre ou
d’azote.
Les sulfotransférases interviennent dans la sulfoconjugaison d’un groupement sulfate.
152 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les cons équences de l’effet de premier passage ne sont pas
toujours défavorables.
Le métabolisme peut aboutir à la formation de métabolites actifs, faisant ainsi de l’étape de
premier passage un elément
´ favorable à l’activit é.
• La proposition c. est vraie. L’effet de premier passage est le phénomène de m étabolisation
d’un médicament par l’organisme, qui conduit à diminuer la fraction de substance active à
1096 Corrigés • UE 6
153 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est vraie. La voie oculaire et auriculaire sont uniquement utilis ées pour un
traitement à visée locale. C’est vrai qu’on peut avoir un diffusion dans l’organisme mais on
ne l’utilise jamais dans cette intention.
• La proposition c est fausse. La voie nasale est utilisée, classiquement, pour un traitement
R
local mais on peut aussi l’utiliser pour un traitement g énéral. Le Minirin est une solution
endonasale utilisé dans le traitement du diab ète insipide.
• La proposition d est fausse. La voie pulmonaire est également utilisé pour un traitement
g énéral comme dans l’administration d’anesthésiques généraux par inhalation.
154 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition e est vraie. La modification (biotransformation) peut être chimique ou enzy-
matique.
155 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition a est fausse. On les trouve également au niveau intestinal.
• La proposition b est fausse. Le cytochrome P450 catalyse les réactions d’oxydation de
phase I.
• La proposition d est vraie. L’inhibition du métabolisme des médicaments peut être à l’ori-
gine d’une augmentation de la concentration de produit actif et d’une augmentation de la
durée de l’effet thérapeutique avec un risque de toxicité si la formation de métabolites inac-
tifs est ralentie par l’inhibition enzymatique.
• La proposition e est vraie. les autres cytochromes importants sont les 1A2, 2C9, 2C19, 2D6.
156 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Si on cherche une action rapide voir d’urgence on va privilégier
certaines formes.
• La proposition b est vraie. Cela dépend s’il s’agit d’enfants ou de personnes âg ées. . .
• La proposition d est vraie. Il est préférable de diminuer le nombre de prises pour améliorer
le confort du patient.
• La proposition e est vraie. Il s’agit d’améliorer la biodisponibilité.
157 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les prodrogues sont inactives d’un point de vue pharmacolo-
gique, mais une fois métabolisées, leurs métabolites sont actifs.
• La proposition b est vraie. Il s’agit des études précliniques.
• La proposition c est vraie. Une métabolisation peut avoir lieu dans les reins, les poumons,
UE 6 • Corrigés 1097
Corrigés
• La proposition e est fausse. Il existe des médicaments qui peuvent avoir une action inhibi-
teur ou inducteur et ainsi modifier le métabolisme.
158 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La proposition e est fausse. Quand la marge thérapeutique est étroite, le risque de surdosage
est éleve´ avec l’apparition d’effets ind ésirables ou toxiques.
159 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition b est fausse. La résorption se définit comme le processus par lequel le
médicament passe dans la circulation génerale
´ depuis son site d’administration.
• La proposition e est vraie. On peut avoir une dégradation dans la lumière intestinale ou
encore l’effet de premier passage hépatique.
160 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition b est vraie. Elle représente la fraction de la dose qui sera éliminée par unité
de temps.
• La proposition d est vraie. Il s’agit d’un paramètre synth étique largement utilisé pour ex-
primer l’élimination d’un médicament de l’organisme.
161 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
La proposition e est fausse. Elle peut être conditionnée dans des ampoules injectables.
162 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Par exemple, le fait d’humecter le suppositoire avec de l’eau
facilite son introduction et accélère son action mais ce n’est pas une obligation.
• La proposition d est fausse. La capsule est introduite dans le rectum et commence à se
dissoudre.
• La proposition e est vraie. On cherche des excipients avec un point de fusion proche de la
température rectale.
163 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
164 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a est fausse. C’est 15 mL.
• La proposition d est fausse. Les ampoules à 2 pointes sont des ampoules buvables.
165 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Les biotransformations désignent les diverses modifications
chimiques que subissent les médicaments dans l’organisme pour donner naissance à des
métabolites.
—2mm] • La proposition c est vraie. Il s’agit des réactions de phase II.
• La proposition d est vraie. Il s’agit des réactions de phase I.
166 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La forme transdermique permet d’éviter l es effets de premier
passage hépatique.
• La proposition b est fausse. L’implant sous-cutanée contraceptif par exemple d élivre en
1098 Corrigés • UE 6
167 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les réaction d’oxydation ont lieu dans le foie.
• La proposition b est vraie. Les molécules de PA liés au prot éines plasmatiques ne passent
pas le glomérule.
• La proposition c est vraie. C’est basé sur une différence de pression.
169 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’aspirine fait partie des AINS. Il possède des propriétés anti-inflammatoires, antalgique et
antipyrétique pour des doses à partir de 100 mg.
Il possède une activité anti-agrégat plaquettaire pour une dose de 75 mg.
Il inhibe une enzyme cyclo-oxygénase qui intervient dans la synthèse des prostaglandines.
170 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit d’une association déconseillée car on observe une aug-
mentation de la lithémie (diminution de l’excrétion rénale du lithium) pouvant atteindre des
valeurs toxiques.
• La proposition b est vraie. Ils sont formellement contre-indiques,
´ m ême en prise ponctuelle,
à partir du 6e mois de grossesse à cause du risque d’insuffisance cardiaque droite fœtale, voire
de mort fœtale in utero.
• La proposition c est vraie. Les AINS bloquent la formation de prostaglandines (dont cer-
taines ont un rôle dans la protection de la muqueuse gastrique) en inhibant l’activit é des
enzymes Cyclo-oxygènases. Ce qui explique que les troubles gastro-intestinaux (ulc ération,
h émorragie. . .) sont les principaux effets indésirables.
• La proposition d est fausse. Chez les personnes âg ées, les effets indésirables sont plus
fréquents et ont des conséquences plus graves. On préférera un AINS a courte demi-vie.
171 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. Il est indiqu é dans le traitement de la dégén érescence maculaire
liée à l’age
ˆ (DMLA).
• La proposition d est fausse. C’est un fragment (Fab) d’anticorps monoclonal humanisé re-
combinant dirigé contre le facteur de croissance de l’endoth élium vasculaire humain de type
A (VEGF-A).
172 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 6 • Corrigés 1099
Corrigés
• La proposition b est vraie. La durée de prescription ne peut pas dépasser 4 semaines.
• La proposition d est vraie. D’une manière générale, les benzodiaz épines sont les substances
le plus fréquemment détournées à des fins criminelles.
173 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• L’arrêt brutal du traitement de tramadol peut provoquer un syndrome de sevrage (anxiété,
confusion, agitation).
• Le tramadol est un antalgique de palier II et appartient à la classe des opiacés. Il n’est pas
inscrit sur la liste des stupéfiants, mais sur la liste I. Il est délivré uniquement sur ordonnance.
• Avec le retrait du dextropropoxyphène, l’ANSM a renforcé la surveillance du tramadol, seul
ou associé au paracétamol. Les résultats de ce suivi ont confirmé l’augmentation du nombre
d’abus et de dépendance, et une augmentation des ventes. Selon l’enquête d’addictovigilance
de 2009, les propositions de sevrage ont concerné dans 47 % des cas la cod éine, dans 37 %
des cas le tramadol et dans 16 % des cas la poudre d’opium (LamalineR ).
174 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. Les antidépresseurs tricycliques sont d’origine synth étique.
• La proposition c est fausse. Ce sont des inhibiteurs non sélectifs de la recapture de la no-
radrénaline et de la sérotonine.
• La proposition d est vraie. On observait les effets de la chlorpromazine qui est l’un des
premiers médicaments antipsychotiques.
175 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a est fausse. La simvastatine est un lactone inactive qui une fois hydrolysé
dans le foie se transforme en métabolite actif.
• La proposition b est fausse. Il est métabolisé par le cytochrome P450 3A4.
• La proposition c est fausse. C’est un inhibiteur de l’HMG-CoA réductase.
• La proposition d est fausse. C’est un médicament hypocholestérolémiant.
176 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’imiprane Tofranil R est indiqué chez l’adulte pour les douleurs
neuropathiques.
R
• La proposition b est vraie. Le Marsilid est IMAO indiqu é dans le traitement des épisodes
d épressifs majeurs.
• La proposition c est fausse. C’est agent adr énergique et dopaminergique utilisé, comme
mesure d’urgence, pour la restauration de la pression artérielle en cas d’hypotension aiguë.
R
• La proposition d est vraie. Le salbutamol est commercialisé sous le nom de Ventoline .
• La proposition e est fausse. Les bêta-bloquants sont utilises
´ dans le traitement de l’insuffi-
R
sance cardiaque. Le Salbumol (salbutamol) est un bêta-2-mimétique aux propriétés utéro-
relaxantes.
177 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition c est fausse. L’insuline est hypoglycémiant.
178 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition c est vraie. Il diminue la synthèse de prostaglandines en inhibant l’enzyme
1100 Corrigés • UE 6
179 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’insuline est principalement administrée par voie sous-cutanée.
La voie orale n’est pas encore disponible a` cause de sa d égradation dans l’estomac.
• La proposition b est vraie. Il est utilisé dans les diabètes non-insulino-dépendant. C’est un
sulfamide hypoglycémiant.
• La proposition c est fausse. Le traitement du diabète a pour but de normaliser la glycémie.
Par d éfinition, le diabète est d éfini par une glycémie supérieure à 1, 26 g/L après un je ûne de
8h et vérifiée à 2 reprises.
• La proposition d est fausse. L’insuline est une hormone peptidique dont la fixation à son
récepteur active l’activité tyrosine kinase.
• La proposition e est fausse. Les sulfamides hypoglyc émiants stimulent la sécrétion d’insu-
line par les cellules β du pancréas en les sensibilisant à l’action du glucose, ils se lient à un
récepteur situé sur la membrane plasmique appelé SUR.
180 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a est fausse. La nicotine est indiqué dans le traitement de la dépendance
tabagique.
• La proposition b est fausse. C’est un alcaloı̈de extrait de la feuille de coca avec un fort
pouvoir addictif.
• La proposition c est fausse. La kétamine est un anesthésique.
• La proposition d est fausse. Il s’agit du PCP qui est un puissant psychotrope hallucinogène
utilisé à l’origine comme anesthésique mais aujourd’hui retiré du marché.
• La proposition e est vraie. La méthadone est un agoniste complet des r écepteurs opiacés, ce
qui lui confère des propriétés analogues à celles de la morphine. Il est utilisé comme traite-
ment substitutif des pharmacodépendances majeurs aux opiac és dans le cadre d’une prise en
charge médicale.
181 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Ce sont tous des molécules chimiques fabriquées par l’industrie
pharmaceutique.
• La proposition b est vraie. L’AdiazineR est un sulfamide utilisé comme antibiotique.
• La proposition c est vraie. Le glibenclamide est un sulfamide hypoglycémiant.
• La proposition d est vraie. Certains comme l’hydrochlorothiazide qui sont des d érivés sul-
famidés sont utilisés comme diurétique.
182 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La durée de prescription pour les BZD anxiolytiques est limit ée
à 12 semaines (3 mois).
• La proposition b est fausse. La durée maximale des BZD hypnotiques est de 4 semaines.
183 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La prednisolone est un corticoı̈de de synthèse qui active (ago-
niste) le récepteur des glucocorticoı̈des.
• La proposition b est vraie. Il est commercialisé sous le nom d’Enbrel R. C’est un immu-
nosuppresseur, inhibiteur du facteur nécrosant des tumeurs alpha (TNFalpha). C’est un anti-
TNF indiqué, par exemple, dans la polyarthrite rhumatoı̈de.
R
• La proposition c est vraie. La mémantine est commercialis ée sous le nom d’Ebixa . C’est
UE 6 • Corrigés 1101
Corrigés
• La proposition d est vraie. La digoxine est un digitalique cardiotonique qui inhibe la pompe
Na + /H+ ATPase et renforce ainsi la force de contraction.
185 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le volume de distribution traduit l’intensité de sa diffusion dans l’organisme. Il peut varier
de 3, 5 L à 35 000 L.
Quand le volume de distribution est de 3, 5 L, le médicament est confiné au seul volume plas-
matique.
• La proposition b. est fausse. S’il était capté par le tissu adipeux, le volume de distribution
serait beaucoup plus élevé.
• La proposition c. est fausse. C’est le rôle de la biodisponibilit é de renseigner sur la résorption.
• La proposition d. est fausse. C’est la clairance hépatique qui renseigne sur le métabolisme
h épatique.
186 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
Pour un organe, on a :
clairance = débit sanguin × coefficient d’extraction de l’organe.
• La proposition a. est fausse. Le coefficient hépatique reste égal à 0, 8 même si on a une
modification du débit.
• La proposition b. est vraie. Si le débit sanguin diminue, la clairance diminue. Si le d ébit
sanguin augmente, la clairance augmente.
• La proposition c. est vraie. Pour les médicaments à fort coefficients d’extraction (> 0, 7), le
d ébit sanguin est le facteur déterminant de la clairance hépatique. Des troubles de perfusion
modifient son élimination.
• La proposition d. est vraie. La biodisponibilité absolue est augmentée. C’est donc que l’aire
´
sous la courbe du medicament ´
est augmentee.
187 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Dans l’ordre, les étapes de la biopharmacie sont :
➣ la libération du principe actif de la forme pharmaceutique,
➣ la dissolution du principe actif libéré,
➣ l’absorption du principe actif,
➣ la distribution du principe actif absorbé.
188 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Par d éfinition, le volume de distribution est le rapport de la dose administr´
ee sur la concen-
1500
tration initiale, soit ici : V d = = 100 L.
15
1102 Corrigés • UE 6
190 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
La biodisponibilité absolue d’un médicament est déterminée par référence à l’administration
intra-veineuse pour laquelle la biodisponibilité est totale. Le coefficient de biodisponibilit é
est :
SSC forme étudiée
F= × 100
SSC forme IV
Cette formule est éventuellement corrigée du rapport des doses administrées si celles-ci sont
différentes :
dose IV × SSC forme étudiée
F= × 100
dose forme × SSC forme IV
191 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. L’atteinte de l’état d’équilibre se fait en 4 à 5 demi-vie (soit en
5 à 10 heures).
• La proposition b est fausse. Il faut attendre la concentration au steady state, au bout 5 demi-
vies.
• La proposition d est fausse. La vitesse d’ élimination du médicament est proportionnelle à sa
concentration dans le milieu intérieur. Juste après l’injection du médicament sa concentration
est élev ée, la vitesse d’élimination est importante. Puis au fur et à mesure que sa concentra-
tion plasmatique diminue, sa vitesse d’élimination diminue.
192 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Elle correspond à Bmax .
• La proposition b est fausse. Elle correspond à Bmax /Kd.
• La proposition c est fausse. Elle est égale à −1/K d.
• La proposition d est vraie. Plus Kd est faible, plus l’affinit é est élevée ; plus K d est élevé,
plus l’affinit é est faible.
193 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• Un volume de distribution important indique une capacité de stockage ou de fortes liaisons
dans un compartiment de l’organisme. On parle plutôt d’une distribution non homogène.
• Pour un médicament donné, la connaissance de sa concentration souhait ée dans le sang et
de son volume de distribution permet d’évaluer la dose à administrer :
quantité injectée = concentration initiale × volume de distribution.
• Le volume de distribution est, au minimum, égal au volume plasmatique (c’est- à-dire 3 à 4
litres) ce qui est different
´ du volume du corps humain.
• Il y a de tr ès grandes variations de volumes de distribution. Pour l’insuline ou l’aspirine, le
volume de distribution peut être égal à 0, 05 L/kg. Le volume de distribution de la morphine
est compris entre 3 et 4 L/kg.
Quand le volume de distribution est supérieur à 1 L/kg, la capacit é de diffusion est importante.
UE 6 • Corrigés 1103
Corrigés
• La proposition a est fausse. Un inhibiteur a pour effet d’empêcher la liaison enzyme-substrat
(inhibition compétitive), ou rend l’enzyme incapable de catalyser la r éaction (inhibition non
compétitive).
• La proposition b est vraie. C’est le rôle des inhibiteurs non comp étitives qui se fixe sur un
site tout à fait indépendant du site actif.
• La proposition c est vraie. Certain inhibiteur se combine à l’enzyme par une liaison cova-
lente et de façon irréversible.
• La proposition d est fausse. Ils inhibent les cyclo-oxyg énases (Cox).
195 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Une insuffisance rénale diminue l’élimination urinaire des
médicaments qui sont éliminés sous leur forme active par le rein, et donc une augmentation
de leurs demi-vies. De même avec l’insuffisance hépatique, à laquelle s’ajoute la diminution
de la synthèse de protéines plasmatiques.
• La proposition b est fausse. La demi-vie d’ élimination correspond au temps nécessaire pour
passer d’une concentration plasmatique à sa moitié, quel que soit le niveau de cette concen-
1 3
tration. En 3 t 1/2, on a 1 − , soit 87, 5% de la dose administrée qui a été élimin é.
2
• La proposition c est fausse. Chez le nouveau-né, par exemple avec la morphine, la demi-vie
d’élimination est augmentée et la clairance diminuée et inversement chez les personnes âgees. ´
196 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. La clairance est la capacité globale de l’organisme à éliminer
une molécule, c’est le volume de plasma totalement épuré par unité de temps.
• La proposition b est fausse. Certaines molécules sont presque exclusivement éliminées sous
leur forme active par le rein comme, par exemple, la tétracycline ou la gentamicine.
1 5
• La proposition d est vraie. Au bout de 5 demi-vies, on a 1 − , soit 97% de la dose
2
administrée qui est éliminée.
197 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. C’est la fraction de la dose administrée libér ée par la forme
pharmaceutique qui parvient sous forme inchangée dans la circulation sanguine systémique.
• La proposition b est fausse. Seule la voie IV a une biodisponibilit é de 100%.
• La proposition c est fausse. Certaine mol écule, comme la propranolol ou la digoxine, ont
un volume de distribution supérieur à 100 L.
198 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
1 2
La proposition c est vraie. Après deux demi-vies, on a 1 − , soit 75% de la dose admi-
2
nistrée qui a ét é éliminée.
199 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
La proposition a est fausse. C’est un volume virtuel.
200 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse ; il s’agit de la pharmacodynamie.
1104 Corrigés • UE 6
201 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’organisme est assimilé à un compartiment unique dont le
volume apparent est virtuel et ne co¨ıncide généralement pas au volume anatomique.
• La proposition b est fausse. Il y a une élimination rénale et métabolique.
• La proposition d est vraie. Ce modèle correspond à une cinétique d’ordre 1, caractérisé par
une vitesse d’élimination proportionnelle à la concentration plasmatique.
• La proposition e est fausse. Il y a aussi l’élimination hepatique.
´
202 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. elle est de 100% par IV.
• La proposition e est fausse. La biodisponibilité est la vitesse et l’ étendue avec lesquelles la
substance active est absorbée à partir de sa formulation pharmaceutique et devient disponible
au site d’action.
203 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il s’agit de la fraction de la dose administrée lib érée par la
forme pharmaceutique qui parvient sous forme inchangée dans la circulation systémique et
la vitesse à laquelle elle l’atteint.
• La proposition c est vraie. Une fraction de la dose absorbée est captée lors du premier
passage, par les hépatocytes, avant d’atteindre la circulation générale, alors la quantité de
médicament retrouvée dans la circulation systémique est alors diminu ée.
204 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. L’efficacite´ d’une substance est caractérisé par l’E max (effet
maximal) qu’elle induit.
• La proposition c est vraie, CE50 permet de mesurer la puissance de l’agoniste. Plus CE50
est petit, plus il sera puissant.
205 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Plus Kd est élevée, plus l’affinit é est faible.
• La proposition d est vraie. le Kd renseigne sur l’affinit é (c’est-à-dire la force de liaison) d’un
ligand pour son récepteur. Pour mesurer la spécificit é d’un anticorps, par exemple, se définit
en général par rapport à une famille d’antigène, on mesure l’affinité de l’anticorps vis-à-vis
de plusieurs antigènes.
206 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
207 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse, une sage-femme peut prescrire des antibiotiques par voie orale
dans le traitement curatif de cystites et bactériuries asymptomatique chez femme enceint, et
dans les prévention d’infections materno-fœtales chez la femme enceinte.
• La proposition d est fausse. Une sage-femme peut prescrire du paracétamol mais unique-
UE 6 • Corrigés 1105
Corrigés
208 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse, pour les maladies de longue dur ée, il s’agit des ordonnances
bizones.
• La proposition d est vraie. Sur l’ordonnance figure un num éro d’identification du lot d’or-
donnances.
209 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a est fausse, uniquement sur ordonnance sécurisée.
• La proposition b est fausse. C’est la posologie entière qui est inscrite en toute lettres c’est-
à-dire le nombre d’unités thérapeutiques de prise, nombre de prise et le dosage.
• La proposition d est fausse. L’ordonnance est exécutée dans sa totalité ou pour totalité de la
fraction du traitement si elle est présentée dans les trois jours suivant sa date d’établissement.
210 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse, il engage sa responsabilité morale, professionnelle et juridique.
• La proposition b est fausse, sa liberté de prescription est un principe fondamental qui va de
pair avec l’indépendance professionnelle et la responsabilité du médecin.
• La proposition c est fausse, l’obligation de moyen est l’obligation pour le m édecin d’appor-
ter tous ses soins et ses capacités pour exécuter l’obligation.
• La proposition d est fausse. Il existe une loi du 4 mars 2002 aussi appelée loi Kouchner,
relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.
211 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Dans la définition d’un medicament
´ par fonction on retrouve :
. . . en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonc-
tions physiologiques . . . .
• La proposition b est fausse, les médicaments conseils aussi appelés OTC sont délivrés
par le pharmacien sans prescription.
• La proposition d est fausse. Les médicaments à prescription hospitalière ont leurs prescrip-
tions réservée à un médecin exerçant dans un établissement de sant é public ou privé. Ils ne
peuvent pas être prescrits en ville, ils peuvent être délivrés en officines de ville.
212 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse ; à l’exception des femmes enceintes dans tous les cas.
• La proposition b est fausse ; une des exceptions est la premi ère injection.
213 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les infirmières ont le droit de renouveler les contraceptifs, par
exemple.
• La proposition b est fausse ; également le nombre d’unités thérapeutiques de prise.
• La proposition c est fausse. Certains ont une durée de prescription de 28 jours.
• La proposition d est vraie. Toute entrée et sortie de substances et de médicaments class és
comme stupéfiants sont inscrites par le pharmacien sur un registre papier classique ou enre-
gistrées par un système informatique.
• La proposition e est fausse, le code 01 indique un prix supérieur aux TFR et le code
00 indique un prix inférieur aux TFR.
1106 Corrigés • UE 6
216 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La proposition c est fausse. Les sages-femmes peuvent prescrire du tramadol, de la codéine
comme antalgique.
218 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
La réponse a. est fausse car le pharmacien ne peut pas substituer un m édicament princeps par
un générique si le médecin inscrit de façon manuscrite la mention non substituable .
Aujourd’hui, le patient peut s’opposer à la substitution par générique. Mais dans ce cas, l’as-
surance maladie refuse de pratiquer le tiers payant. Le patient devra régler la totalit é de son
ordonnance.
219 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
R
La proposition a est vraie. D’autres mol écules comme clonazépam (Rivotril ), tramadol
R R
(seul ou en association), flunitrazépam (Rohypnol ), tianeptine (Stablon .
font l’usage d’une surveillance à cause du risque d’usage détourné ou de d épendance.
220 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. En 2013, 2800 substances actives diff érentes ont été commer-
cialisées. Elles correspondent à plus de 11 000 spécialités.
• La proposition b est fausse. Au 1e janvier 2014, on comptait 21 915 officines libérales en
métropoles et 627 en département d’Outre-mer.
• La proposition c est fausse. La TVA des médicaments remboursables par la sécurité sociale
est de 2, 1%.
• La proposition d est vraie. En 2012, on d énombrait 254 entreprises industrielles contre 1000
UE 6 • Corrigés 1107
Corrigés
• La proposition e est fausse. Le marché hospitalier repr ésente 20%, l’officine 17%, le gros-
siste-répartiteur 63% du marché total.
221 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Le droit de substitution a été accordé aux pharmaciens en 1999
par la loi de financement de la Sécurité Sociale.
• La proposition c est fausse. La bioéquivalence du gen ´ érique avec la spécialité de référence
est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées.
• La proposition d est fausse. Les excipients peuvent être différents.
• La proposition e est fausse. Le brevet protège un médicament pour une durée de 10 ans.
222 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les médicaments dérivés du sang sont prescrits sur une ordon-
nance classique et sont portés à l’ordonnancier comme tout médicament de liste I.
• La proposition c est fausse. Même les préparations magistrales (leurs formules) sont trans-
crites sur un ordonnancier.
• La proposition e est fausse. Les m édicaments d’exception ne sont pris en charge que s’ils
sont prescrits dans le respect des indications thérapeutiques prévues par la fiche d’information
thérapeutique (FIT) et retenues lors de leur inscription sur la liste des m´
edicaments rembour-
sables, et si le traitement est en rapport avec une affection de longue durée, il sera pris en
charge à 100%.
223 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Les médicaments d’exception ne sont pas des médicaments
soumis à prescription restreinte.
• La proposition b est fausse. L’utilisation d’une ordonnance habituelle n’autorise pas la prise
en charge par l’Assurance Maladie.
• La proposition c est fausse. Ce sont bien des m édicaments dérivés du sang mais les produits
sanguins labiles sont des produits issus du sang d’un donneur (sang totale, plasma, cellules
sanguines d’origine humaine) destinés à être transfusés à un patient.
• La proposition d est vraie. Les médicaments à prescription hospitali ère ne peuvent être
prescrits en ville, ils peuvent être délivrés en officines de ville.
• La proposition e est fausse. Certains professionnels (m édecins, chirurgiens-dentistes, sages-
femmes, vétérinaires) peuvent acquérir des m édicaments stupéfiants pour un usage profes-
sionnel, la provision est de 10 unités de prise.
224 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. La fixation du prix du médicament remboursables tient compte
de l’ASMR, des prix des médicaments à même visée, des volumes de vente prévus et des
conditions d’utilisation du médicament.
• La proposition b est fausse. L’Union Nationale des Caisses d’Assurance-Maladie définit
le taux de remboursement sur la base du service médical rendu (SMR) et de la gravité de
l’affection concernée.
• La proposition c est fausse. La marge du pharmacien officinal est de 26, 1% pour les
médicaments compris entre 0 et 22, 90 euros, de 10% pour les medicaments
´ compris entre
22, 90 euros et 150 euros et de 6% pour les médicaments supérieur à 150 euros, on y ajoute
un forfait hors taxe par boı̂te de 0, 53 euros.
• La proposition d est vraie. Un brevet a une durée limit ée à 20 ans, il faut compter 10 ans
avant l’obtention de l’AMM, ainsi le médicament est protégé environ pendant 10 ans lors de
1108 Corrigés • UE 6
226 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Un traitement antibiotique ne doit pas être efficace contre toutes les bactéries de l’organisme,
mais contre les bactéries pathogènes principalement.
227 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
228 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La médecine fondée sur les faits est une intégration de trois composantes : les faits, l’expérience
clinique du médecin, les préférences du patient en matiere ` de soins.
Aujourd’hui, la pratique fondée sur les faits est très répandue dans la plupart des secteurs liés
aux soins de santé (et même dans d’autres professions).
• La médecine fondée sur les faits pr ésente un certains nombre de limites :
➣ tous les problèmes soulevés dans la pratique ne trouvent pas n écessairement de réponse
par manque d’études et de donn ées scientifiques ;
➣ certaines études ne sont pas représentatives de maladies auxquelles elles prétendent s’ap-
pliquer ;
➣ il peut être difficile d’appliquer certaines recommandations en médecine de premier se-
cours.
229 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition a est vraie. Ils sont mentionnés dans le RCP du produit, le m écanisme des
effets indésirables de type A est de type pharmacologique.
• La proposition b est fausse. Les effets ind ésirables de type C sont, en général, de mécanisme
inconnu. Ils surviennent après une prise chronique d’un médicament.
• La proposition d est vraie. Certains effets indésirables ne sont qu’une exagération de l’effet
recherché.
• La proposition e est vraie. Ils peuvent être plus important pour un sujet immunodéprimé
que pour un sujet ayant de bonnes défenses immunitaires.
230 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Ce sont les effets indésirables de type A (pharmacologique).
• La proposition b est vraie. Les patients sous anticoagulant oral (antivitamine K) ont une
posologie adaptée en fonction des résultats des analyses sanguines ( selon INR).
• La proposition d est vraie. Certaines perturbations pharmacocinétiques aboutissent à un
effet toxique du médicament en rapport avec une exag´ eration de l’effet th érapeutique (hy-
poglycémie sous hypoglycémiants oraux) ou de toxicite´ des m étabolites (ototoxicité amino-
sides, rétinopathie induite par la chloroquine).
UE 6 • Corrigés 1109
Corrigés
Tout est vrai !
232 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La proposition a est vraie. L’augmentation des dépenses de santé peut être à l’origine d’une
mauvaise observance.
233 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑e.
✘
Tout est vrai !
234 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
235 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. L’objectif principal de l’ENEIS était d’estimer la fréquence et la
part d’évitabilité des év énements indésirables graves dans les établissements de santé.
• La proposition e est vraie. L’étude montre que 1, 6% des s éjours sont causés par des EIG
évitables associés à des produits de santé et notamment aux médicaments (1, 3% des admis-
sions).
236 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
237 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit de facteurs liés à la maladie comme la gravité, le pro-
nostic, l’intensité des symptômes et la durée de la maladie et qui impactent l’observance.
• La proposition b est fausse. On doit, par contre, apprécier la capacité du patient à com-
prendre les objectifs et les modalités du traitement, d éfinir le contexte socio-économique et
physique et savoir objectiver la r éelle motivation du patient.
• La proposition c est vraie. On va chercher à connaı̂tre la fonction rénale et h épatique car on
a une modulation de posologie.
• La proposition d est vraie. Il faut prévenir le risque d’interaction médicamenteuse.
• La proposition e est fausse. La base de la décision th érapeutique est la personnalisation de
toute décision thérapeutique, c’est- à-dire l’adaptation de la thérapeutique prescrite à chaque
patient en ce que celui-ci a de particulier et d’individuel.
238 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La proposition c est fausse. Il s’agit d’effet indésirable dont la survenue ne peut être expliqu ée
par l’une des propriét és pharmacologiques du médicament.
239 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑e.
✘
La proposition b est fausse. Il s’agit de l’imputabilité extrinsèque.
240 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
241 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. On peut avoir des études de cohortes et des études cas-témoins.
• La proposition c est vraie. On peut avoir des études de sécurité d’emploi post-AMM et des
études d’utilisation.
1110 Corrigés • UE 6
242 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ils sont également considérés comme grave dès qu’ils mettent
le pronostic vital en jeu ou entraı̂nant une invalidité. . .
• La proposition b est vraie. Tout effet ind ésirable est à déclarer du moment qu’on juge qu’il
est pertinent de le déclarer.
• La proposition d est fausse. Selon l’article L.5121 du CSP, le médecin, le chirurgien-
dentiste, la sage-femme ou le pharmacien ont l’obligation de déclarer immédiatement tout
effet indésirable suspecté dû à un médicament dont ils ont connaissance au CRPV. Les autres
professionnels n’ont pas cette obligation.
243 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit par d éfinition d’un écart évitable par rapport à ce qui
aurait d û être fait.
• La proposition c est vraie. Chaque étape du circuit du médicament est source d’erreur po-
tentielle qui peut générer des risques pour le patient.
• La proposition d est fausse. La théorie de Reason est illustrée par le schéma du fromage
suisse , il décrit l’erreur comme la cons équence de défaillances successives du système et
de ses mécanismes de protection, qui coı̈ncident à la fois dans le temps et dans l’espace.
244 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. On est plutôt autour de 35 à 40%.
• La proposition b est fausse. On se situe plutôt autour de 10 millions d’euros.
• La proposition c est fausse. Le tiers des EIG lies´ aux m édicaments implique un anticoagu-
lant, ce n’est pas spécifique des personnes de plus de 65 ans.
• La proposition d est vraie. Plus de 2/3 des EIC concernent les personnes de plus de 65 ans.
245 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il faut mieux maitriser les processus et plus impliquer les pro-
fessionnels.
• La proposition b est fausse. On a une baisse de 50% des EIM sérieux non interceptes. ´
• La proposition c est vraie. L’APS r éduit le risque d’EIM et sécurise le circuit du médicament.
246 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Cela signifie : Résumé des Caractéristiques du Produit.
• La proposition b est vraie. L’UNICAM définit le taux de remboursement sur la base du
SMR et de la gravité de l’affection concern ée.
• La proposition d est vraie. Ils sont approuvés par l’ANSM, lors du dép ôt d’AMM.
247 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. RCP = résumé des caractéristiques du produit.
• La proposition b est vraie : AFSSaPS = ANSM.
• La proposition d est fausse. Le taux de remboursement est fixé en fonction du SMR et de
la gravité de l’affection concernée.
• La proposition e est vraie. En bas du RCP est indiqu é la date de la dernière mise à jour des
données.
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UE 6 Concours blancs (corrigés)
Corrigés
Concours n ◦ 1
1 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• La proposition b est fausse. Le cervelet est un centre nerveux régulateur de la fonction mo-
trice, c’est le noyau accumbens qui joue un rôle de le circuit de la récompense.
• La proposition c est fausse. Il s’agit de la dopamine.
• La proposition d est vraie. La MDMA, la coca¨ıne ou encore les amphétamines ont un effet
neurotoxique.
• La proposition e est vraie. La toxicité somatique d’une drogue est sa capacité à provoquer
des atteintes cellulaires, par exemple, les fumeurs réguliers de cannabis peuvent présenter
toute une série de lésions pulmonaires tardives.
2 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. L’héro¨ıne est un opiacé synthétisé à partir de la morphine ex-
traite du pavot.
• La proposition b est fausse. Il y a bien une altération de la mémoire travail (opérations cog-
nitives courantes sur des informations stockées temporairement), mais il a peu d’effets sur la
mémoire à long terme.
• La proposition c est fausse. On a une potentialisation de l’effet psycholeptique et l’incoor-
dination motrice. On a également un abaissement du seuil de g âchette de l’alcoolémie
lors de la prise concomitante de cannabis.
• La proposition d est vraie. Il y a un risque accru de schizophr énie chez les consommateurs
de cannabis.
• La proposition e est vraie. On a une augmentation de la suicidalit é simultanément à l’ac-
croissement de la consommation de cannabis.
3 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
L’article L 5111-1 du code de la santé publique définit le m édicament comme suit :
On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des
propriét és curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que
toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal . . .
Contrairement à une idée trop souvent répandue, le statut de médicament attribué à un produit
n’est pas lié à la détention d’une AMM délivrée par l’AFSSAPS ou l’Agence européenne du
médicament.
Il y a deux notions importantes à distinguer : le médicament par fonction et le médicament
par présentation.
4 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Pour mettre sur le marché un médicament générique, un la-
boratoire pharmaceutique doit obtenir une AMM auprès des autorités de sant é. La demande
d’AMM est basée sur un dossier allégé puisque les données de développement préclinique
et clinique du médicament original sont réputées connues, car disponibles dans le domaine
public.
• La proposition b est fausse. Le médicament d’exception est une sp écialité pharmaceutique
particulièrement coûteuse et d’indications précises. On les reconnaı̂t grâce à une vignette
blanche entourée d’un liseré vert. Comme tout princeps, le médicament d’exception, une fois
1112 Concours blancs • UE 6
5 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La définition l égale nous dit que l’on entend par produit cosmétique toute substance, ou tout
mélange, destinée à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain ou
avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les
nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les proteger, ´ de les maintenir en bon état
ou de corriger les odeurs corporelles.
• La proposition a. est fausse. Il ne peut pas être destiné à l’animal.
• La proposition b. est fausse. Il peut également être appliqué sur les dents et les muqueuses
buccales.
• La proposition c. est fausse. Il est destin é a` être mis en contact avec les parties superficielles
du corps humain.
• La proposition e. est fausse. Les cosmétiques ne sont pas indiqu és en prévention de l’acn é.
Mais ils peuvent servir à nettoyer et protéger la peau.
6 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• Pour les spécialités sur liste I et stupéfiants, il y a un espace blanc entouré d’un filet rouge
et les deux mentions suivantes : uniquement sur ordonnance ; respecter les doses prescrites.
• Pour les spécialit és sur liste II, le filet n’est pas rouge, mais vert.
• Pour les spécialit és qui ne sont pas administrées par voie nasale, orale, perlinguale, sublin-
guale, rectale, vaginale, urétrale, injectable, il y a en plus la men, tion ne pas avaler
7 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La morphine est un alcalo ı̈de de l’opium, extrait du pavot.
• La proposition b. est vraie. La cocaı̈ne a été la première substance connue pour avoir des
propriét és anesthésiques locales. Mais elle n’est plus utilisée en th érapeutique.
• La proposition c. est vraie. L’h éro¨ıne est produite à partir de la morphine. La codeı̈ne
´ est
extraite du pavot comme la morphine.
• La proposition d. est fausse. La cocaı̈ne est extraite de la feuille de coca. De papaver som-
niferum, on extrait l’opium.
8 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Avicenne est né en 980 après J-C, Galien est né en 131 après
JC.
• La proposition b est vraie, le canon de la médecine d’Avicenne a servi de manuel de
médecine dans toutes les facultés de médecine d’Europe jusqu’à la fin du XVIIe .
• La proposition c est fausse, Théophraste est consid éré comme le père de la théorie des si-
gnatures, que Paracelse a repris à la Rennaissance.
• La proposition d est fausse, Paracelse br ûle publiquement les ouvrages de Galien et d’Avi-
cenne pendant ses cours à Bale.
ˆ
9 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il y a bien 5 modules dans le CTD (Common Technical Docu-
ment), c’est un format standardisé. Il y a le module 1 régional (information administratives
UE 6 • Concours blancs 1113
Corrigés
(efficacit é).
• La proposition b est vraie. Les informations administratives contiennent une proposition de
RCP, une proposition de notice et une proposition d’étiquetage (comme le prix par exemple).
• La proposition c est fausse. Les essais cliniques font partie du module 5.
• La proposition e est fausse. Elles sont contenues dans le module 3 qualit é .
10 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition b est vraie. Il peut recevoir une sp écialité déjà commercialis ée.
• La proposition c est fausse. Un groupe reçoit le nouveau médicament, l’autre groupe reçoit
soit un placebo, soit une spécialité disponible.
• La proposition d est vraie, la formation des deux groupes de sujet se fait par tirage au sort
ainsi l’attribution du traitement est aléatoire.
11 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La proposition c est fausse, le risque de biais d’évaluation est supprimé quand l’essai est en
double aveugle.
12 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. lors de l’activation du récepteur, il y a phosphorylation du GDP
fixé à la sous-unité α-GDP qui devient α-GTP.
• La proposition b est fausse. Il s’agit d’une activité GTPase intrins èque qui lui permet d’hy-
drolyser le GTP en GDP.
• La proposition c est fausse. lors de l’activation du récepteur, il y a phosphorylation du GDP
fixé à la sous-unité α-GDP qui devient α-GTP. Ainsi activée, elle se s épare des sous-unité β
et γ.
• La proposition d est vraie. On a une activation de l’ad énylcyclase ce qui provoque une aug-
mentation de la transformation de l’ATP en AMP cyclique.
13 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
R
• La proposition a est vraie. Pegasysest un interf éron (protéine recombinante) utilisé dans
le traitement de l’hépatite C.
• La proposition b est vraie. Dans le traitement des hémophilies, il y a des facteur d’ori-
gine plasmatique (provenant de donneur) et des facteurs recombinants ( obtenu par génie
g énétique).
• La proposition c est vraie. Le fragment d’ADN qui contient l’information génétique est
d’origine humaine.
• La proposition d est fausse. Il n’y a pas, aujourd’hui, de vaccin contre l’hépatite C.
14 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. La pharmacovigilance constitue la phase post-AMM , on
parle de la phase IV des essais cliniques. C’est la surveillance du risque d’effets indésirables
des médicaments après leur commercialisation.
• La proposition b est fausse. Les activités de vigilances sont assur ées par l’ANSM.
• La proposition c est vraie. Le recueil des notifications spontanees ´ des effets indésirables par
les professionnels de santé se fait grâce à un réseau de 31 centres r égionaux de pharmacovi-
gilance (CRPV).
• La proposition d est vraie. Elle peut recevoir des notifications provenant de tout profession-
1114 Concours blancs • UE 6
15 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La proposition b est fausse. Les solutions aqueuses de sucres sont les sirops.
• La proposition e est vraie. Il s’agit d’une forme multi-dose.
16 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a. est fausse. L’excipient est inactif.
• La proposition c. est fausse. La quantité dépend de la forme pharmaceutique.
• La proposition d. est fausse. Les excipients sont inertes.
• La proposition e. est vraie. Tous les composés du produit fini doivent être dosés.
17 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b. est vraie. La compression est réalis ée par deux types de machines : alter-
natives ou rotatives.
Il y a une phase d’alimentation en poudre de la machine, puis un arasage, ensuite une phase
de compression, et enfin une phase d’éjection.
R
• La proposition c. est fausse. Les comprimés de colposeptine sont des comprimés gynéco-
logiques.
• La proposition d. est fausse. Les comprimés sont disponibles en conditionnement multidose
dans les piluliers.
• La proposition e. est fausse. La biodisponibilit é d’une forme galénique ne peut jamais être
supérieure à celle de la voie intraveineuse.
18 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition d est fausse. Les capsules molles permettent l’administration de liquides.
• La proposition e est fausse. Ils ne sont pas systématiques à libération prolongée, mais ils
peuvent l’être.
19 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Ce sont des mélanges de deux liquides non miscibles.
• La proposition b. est fausse. C’est la dispersion d’une phase huileuse dans une phase
aqueuse.
• La proposition d. est fausse. Les émulsions ne contiennent pas de colorant.
• La proposition e. est fausse. Elles ne contiennent pas de poudre.
20 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• Lors des études sur la toxicité d’un médicament en développement sur les fonctions de re-
production, on est à la recherche d’effets sur la fertilité, sur la tératogenèse (embryotoxicité et
fœtotoxicité) et d’effets péri- et post-nataux (de la fin de la gestation à la fin de la lactation).
• Parmi les effets génotoxiques, on distingue les effets aneugènes (anomalies dans le nombre
de chromosomes), clastogènes (qui provoquent des cassures de chromosomes) et mutagènes
(qui provoquent des mutations au niveau du matériel génétique).
21 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 6 • Concours blancs 1115
Corrigés
• La proposition e est fausse. L’acide gamma-aminobutyrique (GABA) est un neuromédiateur
inhibiteur des récepteurs-canaux à perméabilité anionique.
22 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Pour un ligand, on peut déterminer un Ki qui est la constante
de dissociation obtenue par inhibition de la fixation d’un ligand.
• La proposition b est vraie. Il caract érise la puissance de l’antagoniste. Il s’agit d’un anta-
goniste compétitif réversible.
• La proposition c est fausse. Il s’agit, dans ce cas là, d’un antagoniste non compétitif.
• La proposition e est vraie. Il est nécessaire d’augmenter la dose d’agoniste pour obtenir la
même réponse.
23 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• L’hémochromatose est une maladie gén étique caractérisée par une hyperabsorption du fer
par l’intestin entraı̂nant son accumulation dans l’organisme.
• L’anémie féminine, également appelée anémie par carence martiale, est une an émie due à
un déficit de fer.
• La fluorose est une pathologie liée à un exc ès de fluor. Elle est responsable de taches
blanch âtres sur les dents.
• Une hypothyro¨ıdie est due à un déficit en hormones thyroı̈diennes causé en gén éral par une
carence en iode.
• Le rachitisme, maladie de la croissance et de l’ossification, est dû en gén éral à une carence
en vitamines D, à une carence en calcium, ou encore a` une carence en magnésium.
24 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition b est fausse. Seule la fraction libre d’un m édicament est susceptible de dif-
fuser vers l’organe cible et d’exercer un effet pharmacologique.
• La proposition c est fausse. L’atteinte de l’organe cible dépendant du niveau de vasculari-
sation des tissus et des organes.
• La proposition e est vraie. L’effet barriere` est dû à la pr´
esence de jonctions serr ées, entre
les cellules endoth éliales des capillaires cérébraux, la seule voie de passage diffusionnel pos-
sible est la voie trans-cellulaire.
25 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. L’effet placebo correspond aux effets psycho-physiologiques
induits chez un patients par la prescription d’un placebo, mais tout acte thérapeutique (consul-
tation, ordonnance. . .) comporte toujours un effet placebo.
• La proposition b est fausse. Un placebo est dénué d’action spécifique sur la pathologie pour
laquelle il serait prescrit.
26 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. L’action est uniquement locale.
• La proposition b est fausse. L’action est soit locale ou générale.
• La proposition c est fausse. L’action est soit locale ou gén érale.
• La proposition d est fausse. L’action est soit locale ou générale.
27 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
1116 Concours blancs • UE 6
28 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Il peut apparaı̂tre des convulsions en cas d’arrêt brutal.
• La proposition c est vraie. Ils sont, par exemple, indiqués dans la prévention et le traitement
de délirium tremens observé dans le sevrage alcoolique.
• La proposition d est fausse. Ils ont des propriétés anticonvulsivantes.
29 ❑ a. ❑ b. ✘ ❑c. ❑ d. ❑ e.
D
On a Vd = · Le volume de distribution correspond au volume virtuel de l’organisme dans
C0
lequel le médicament devrait être dissous pour obtenir une concentration identique à celle du
plasma sanguin.
Par exemple, si on injecte par intra-veineuse 100 mg d’un médicament et que sa concentra-
tion plasmatique initiale est de 10 mg/L, alors le volume de distribution est de 10 L.
30 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La biodisponibilité est définie par la quantité de m édicament qui atteint la circulation san-
guine après administration extravasculaire, et par la vitesse de ce phénom ène.
31 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La clairance s’exprime en mL/min par exemple.
• La proposition d est fausse. La clairance d’un médicament est la somme de la clairance non
rénale et de la clairance rénale.
32 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
La naloxone est un antagoniste pur et spécifique des morphinomimétiques, sans effet ago-
niste. Il constitue l’antidote des morphinomimétiques. La naloxone se fixe sur les récepteurs
opioı̈des et empêche l’action des agonistes.
Lorsque la naloxone est injectée chez un sujet ayant reçu de la morphine, il en antagoniste
R
les effets. La naloxone est commercialisée sous le nom de Narcan et naloxone AgnettantR .
Narcan R est indiqué dans le traitement des dépressions respiratoires secondaires en fin d’in-
tervention chirurgicale à but thérapeutique ou diagnostic, dans le diagnostic différentiel des
comas toxiques et le traitement des intoxications secondaires à des morphinomimétiques.
Les diff érents morphinomimétiques sont : la morphine, le Fentanyl, la codé¨ıne, la méthadone,
l’héroı̈ne.
La naloxone a permis de renforcer la sécurité d’emploi des opioı̈des. La conduite d’urgence à
tenir est : arrêt de la morphine, stimulation-ventilation assistée avant réanimation cardiores-
piratoire en service spécialisé, puis traitement spécifique par la naloxone.
33 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ ✘ c. ❑ d. ❑ ✘e.
• La proposition a est vraie. La nicotine est un agoniste de récepteurs nicotiniques de l’acétyl-
choline.
• La proposition b est fausse. C’est un anti-inflammatoire non stéroı̈dien (AINS) ayant des
propriét és antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Il inhibe également l’agrégation
plaquettaire en bloquant la synthèse plaquettaire du thromboxane A, mécanisme utilisé dans
la prévention des accidents ischémique lié a l’athérosclerose.
´
• La proposition c est vraie. L’éthinylestradiol est un contraceptif oral qui a pour cible un
UE 6 • Concours blancs 1117
Corrigés
• La proposition d est fausse. Le docétaxel est un agent antinéoplasique utilisé dans le traite-
ment des cancers.
• La proposition e est vraie. Les diurétiques agissent principalement au niveau de la branche
ascendante de l’anse de Henlé où ils inhibent le co-transport Na+ , K+, et le Cl −.
34 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• L’arrêt brutal du traitement de tramadol peut provoquer un syndrome de sevrage (anxi été,
confusion, agitation).
• Le tramadol est un antalgique de palier II et appartient à la classe des opiacés. Il n’est pas
inscrit sur la liste des stupéfiants, mais sur la liste I. Il est délivré uniquement sur ordonnance.
• Avec le retrait du dextropropoxyphène, l’ANSM a renforcé la surveillance du tramadol, seul
ou associé au parac étamol. Les résultats de ce suivi ont confirmé l’augmentation du nombre
d’abus et de dépendance, et une augmentation des ventes. Selon l’enquête d’addictovigilance
de 2009, les propositions de sevrage ont concerné dans 47 % des cas la cod éine, dans 37 %
des cas le tramadol et dans 16 % des cas la poudre d’opium (LamalineR ).
35 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Elle est représentée par une droite sur un papier semi-logarithmique :
log(C ) = log(C 0) − −k log(e) t
o ù les coordonnées sont (t, log(C).
• La proposition b est vraie. L’évolution des concentrations plasmatiques IV d’ordre 1 décrit
une courbe de forme exponentielle : C = C0 e−kt .
36 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition c est fausse. La partie haute de l’ordonnance est r éservée aux médicaments
en rapport avec l’affection de longue durée avec une prise en charge à 100%.
• La proposition e est vraie. Ils sont inscrit alors sur la partie basse de l’ordonnance.
37 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. Un hypnotique ne peut pas avoir une durée de prescription
supérieur à 4 semaines.
• La proposition d est fausse. Le renouvellement des médicaments sur liste II est possible
sauf mention de non renouvellement par le prescripteur.
• La proposition e est fausse. En général, la quantité d élivrée de médicament correspond à un
mois de traitement, sauf lorsque le conditionnement trimestriel existe.
38 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
39 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Sont réserv ees´ aux pharmaciens la vente au détail et toute dis-
pensation au public des huiles essentielles dont la liste est fixée par décret.
• La proposition b est fausse. Est réservée aux pharmaciens la vente des plantes médicinales
inscrites à la pharmacopée.
• La proposition c est fausse. Fin 2013, les députés ont voté l’autorisation de la vente des
tests de grossesse et d’ovulation en grande surface.
• La proposition d est fausse. Dans le monopole pharmaceutique, on retrouve les aliments
lactés diététiques et aliments de r égime pour les nourrissons de moins de 4 mois atteints de
troubles métaboliques ou nutritionnels.
1118 Concours blancs • UE 6
Concours n ◦ 2
41 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. C’est l’héro¨ıne qui est un dérivé hémi-synthétique de la mor-
phine.
• La proposition c est fausse. Le crack est de la cocaı̈ne base, le crack fume´ provoque à peu
près les même effets que la coca¨ıne mais plus rapide, plus violent et plus rapide. Le crack
provoque une plus forte dépendance psychique.
• La proposition d est vraie. Le drogué augmente la dose pour maintenir l’effet recherch é.
• La proposition e est fausse. la production se fait principalement en Colombie.
42 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. On observe une dépendance psychique lors d’une consomma-
tion régulière et fréquente.
• La proposition b est fausse. La dépendance physique est très faible.
• La proposition c est vraie. Il est également appelé ∆-9-THC, c’est le principal constituant
psychoactif du cannabis.
• La proposition d est vraie. Le cannabis induit des troubles psychiatriques et somatiques.
Dans certains pays à forte consommation, il s’agit de l’un des motifs d’hospitalisation psy-
chiatrique les plus importants. Le début est brutal et la résolution sous neuroleptique est
bonne.
• La proposition e est vraie, le cocktail cannabis et alcool augmente de quinze fois plus le
risque d’accident mortel.
43 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est vraie. Cette d éfinition inclut la notion de médicament, des substances
pouvant avoir des conséquences sur la santé ou qui sont utilisées dans une finalité purement
diagnostique et non thérapeutique (ex : produits de contraste).
• La proposition d est vraie. Cette définition repose sur la revendication expresse de pro-
priét és thérapeutiques, mais aussi sur une présentation implicite résultant d’un faisceau d’in-
dices concordants.
44 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Entre les propositions a. et b., c’est le numéro de l’article qu’il faut surveiller.
46 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Ce sont les spécialités pharmaceutiques contenant des substances de liste I qui comportent un
cadre blanc délimite´ par un filet rouge.
L’étiquette rouge comporte la mention Respecter les doses prescrites .
L’étiquette verte et la croix de saint Andr é n’interviennent pas dans l’étiquetage des sub-
stances vénéneuses.
47 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La HAS a été cr éée par la loi du 13 avril 2004. Une de ses missions est de promouvoir les
bonnes pratiques et le bon usage des soins auprès des professionnels de santé et des usagers
de santé.
La HAS a pour mission de veiller à la qualité de l’information médicale diffus ée et d’infor-
mer les professionnels de santé et le grand public.
La HAS n’améliore pas la qualité des m édicaments. Elle donne, pour chaque médicament,
des avis scientifiques sur le service médical rendu, la place dans la stratégie thérapeutique, la
population cible et l’intérêt pour la santé publique.
La HAS a pour rôle de développer la concertation et la collaboration avec les acteurs du
système de santé.
48 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. L’afssaps est devenu l’ANSM depuis 2012.
• La proposition b est fausse. Ce sont des centres régionaux et non départementaux.
• La proposition c est fausse. Elle peut recevoir des notifications provenant de tout profession-
nel de santé mais également des industriels, les patients ou encore les associations agréées de
patients.
• La proposition d est fausse. Il s’agit de la phase post-AMM, lors de la commercialisation à
grande echelle,
´ sinon cela n’a aucun intér et.
ˆ
49 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’AFSSaPS est devenu l’ANSM.
´
• La proposition a est vraie. L’ANSM est une agence d’evaluation, ´
d’expertise et de decision.
• La proposition b est fausse. L’ANSM est une des nombreuses agences sanitaires qui joue
le rôle de relais et d’interlocuteurs privilégiés pour la direction générale du ministère de la
santé.
• La proposition c est vraie. Il s’agit de la matériovigilance qui assure la surveillance et
l’évaluation des incidents et effets indésirables mettant en cause les dispositifs médicaux.
• La proposition d est vraie. Une des principales missions de l’ANSM est l’autorisation de
mise sur le marché (AMM) des médicaments.
• La proposition e est fausse. Il s’agit de comité.
1120 Concours blancs • UE 6
51 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les gélules sont composees ´ de deux demi-enveloppes.
• La proposition c. est fausse. Les gélules contiennent gen ´ éralement des poudres.
• La proposition d. est fausse. Il est possible de remplir des gélules à l’officine grâce à l’uti-
lisation de piluliers.
• La proposition e. est fausse. Les g élules doivent être administrées entièrement, sans vider
le contenu.
52 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit d’émulsions dans lesquelles la phase dispersée est lipo-
phile et la phase dispersante hydrophile.
• La proposition b est faussse. Lorsqu’il s’agit de partie solide dispers ée, on parle de suspen-
sion.
• La proposition e est vraie. Il est vrai qu’il existe des émulsions formées de globules dis-
persés dans un plus ou moins consistant comme les pommades ou les crèmes.
53 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. C’est un effet clastogène qui induit une modification structu-
rale.
• La proposition c est vraie, on utilise pour ce test differentes
´ souches de Salmonella typhi-
murim portant des mutations génétiques n écessaire pour la synthèse d’histidine.
• La proposition d est fausse, c’est un effet mutag ène qui induit une modification permanente
de la structure d’un gène ou de ses séquences de régulation.
• La proposition e est fausse, ce test permet d’estimer le potentiel cancérigène d’une sub-
stance.
54 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’existence de lésions de la peau comme les brûlures augmente
l’absorption.
• La proposition b est vraie. L’urgence ou l’impossibilite´ de prise par voie buccale font utili-
ser la voie parentérale.
UE 6 • Concours blancs 1121
Corrigés
• La proposition d est fausse. C’est une voie ent érale.
• La proposition e est fausse. La fièvre et l’activité sportive peuvent augmenter l’irrigation
sanguine de la peau et accroı̂tre ainsi le taux de r ésorption du principe actif.
|
m
o
c
t.
o
p
55 ❑ ❑ b. ❑ ❑ d. ❑ e.
s
✘ a. ✘ c.
g
lo
.b
• La proposition b est fausse. C’est un agoniste du récepteur GABA-A, augmente ainsi la
s
in
c
fréquence d’ouverture du canal chlore.
e
d
e
m
• La proposition d est vraie. c’est une benzodiazépine, elle n’est pas indiquée dans le traite-
s
e
rd
ment de la dépression. Il s’agit d’un anxiolytique.
o
s
e
tr
e
/l
:/
p
tt
56 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
h
|
m
• La proposition a est fausse. C’est un antibiotique.
o
.c
s
s
re
• La proposition b est vraie. C’est un AINS avec une activité antipyrétique.
p
rd
o
• La proposition c est vraie. L’oméprazole inhibe l’enzyme H+ K+ATPase, également appel ée
.w
s
la pompe à protons.
in
c
e
d
e
• La proposition d est vraie, l’imipramine est également indiqué dans les douleurs neuropa-
m
s
thiques, il a une activité analgésique.
e
rd
o
s
e
tr
e
/l
:/
57 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
p
tt
h
|
58 ❑ a. ❑b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
o
✘
s
re
T
actif libéré par la forme pharmaceutique, qui parvient sous forme inchangée dans la circula-
p
u
ro
tion systémique.
/g
m
o
On la mesure en comparant les aires sous la courbe après administration du même médicament
.c
k
o
o
Elle ne dépend pas de la dose car c’est la fraction de la dose administrée qui nous interesse.
´
.f
w
w
w
La biodisponibilité est maximale par voie intraveineuse, car c’est la voie pour laquelle 100 %
s
e
rD
59 ❑ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
m
✘ a.
o
.c
k
• La proposition a. peut être considérée comme vraie. On consid ère généralement qu’un
o
o
b
e
de la concentration.
|
60 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition b est vraie. Il s’agit des cr èmes ou patches contenant une association de li-
docaı̈ne et de prilocaı̈ne.
62 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse, les premiers h ôpitaux ont ét é à Antioche, capitale de la province
de Syrie, par des év êques de l’église byzantine.
• La proposition b est vraie. De brillants alchimistes sont issus de la civilisation arabo-
musulmane. Rhazès aurait été alchimiste avant d’être un brillant m édecin.
• La proposition c est fausse. Il a été rédigé en 1513 par le médecin Rösslin.
• La proposition d est fausse. Trotula est une femme médecin de la petite ville de Salerne, au
sud de l’Italie.
• La proposition e est fausse. La première université a été créée à Fès au Maroc, et la première
université de m édecine a été créée à Salerne en Italie.
63 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Le prix est ind épendant du SMR.
• La proposition c est fausse. Le comit é de transparence donne un avis sur la prise en charge
par la sécurité sociale, en tenant compte du SMR et de l’AMSR.
64 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Les différentes parties d’une même plante peuvent présenter
des compositions chimiques très différentes et n’ont pas toutes la m ême action.
• La proposit2ion b est fausse. Elle est produite par g énie génétique, on utilise en général une
bactérie Escherichia coli comme cellule hôte.
• La proposition c est vraie. Le point de départ d’une hémisynthèse est un produit d’origine
naturelle accessible, abondante et chimiquement apparenté à la substance désirée. Des trans-
formations sont nécessaires pour obtenir la molécule recherchée.
• La proposition d est vraie. Par exemple un mauvais s échage avant le stockage va endom-
mager la récolte.
• La proposition e est vraie. C’est un antineoplasique
´ interagissant avec la tubuline, c’est un
stabilisant du fuseau, isolée a` l’origine, à partir d’extraits d’If.
65 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La pharmacologie clinique est la science qui étudie les effets des médicaments (ou des
substances susceptibles de le devenir) sur les êtres humains. La pharmacologie clinique com-
prend notamment la pharmacocinétique humaine, la pharmacodynamie humaine, les essais
cliniques, la pharmaco-épidémiologie, la pharmacovigilance.
• La pharmacodynamie clinique et les essais thérapeutiques font partie de la pharmaco-
logie clinique (étude des médicaments chez l’homme) par opposition à la pharmacologie
expérimentale.
• La pharmacodynamie clinique étudie les réponses aux médicaments chez l’homme par des
études cas-temoins
´ (pharmaco- épidémiologie) : comparaison entre la fr équence d’une ca-
ractéristique, exposition (ici prise d’un médicament) ou facteur de risque, chez des sujets
présentant un événement donné (cas) ou ne le presentant
´ pas (témoins).
UE 6 • Concours blancs 1123
Corrigés
• La proposition a. est vraie. Les 7 domaines transmembranaires sont organisés dans la mem-
brane plasmique. L’extrémit é amino-terminale est extracellulaire. L’extrémité carboxytermi-
nale est intracellulaire.
• La proposition b. est fausse. Dans la grande majorité des cas, l’interaction médicament-
r écepteur est une r éaction réversible gouvernée par la loi d’action de masse.
La liaison d’un médicament à sa cible est caractérisée par son affinit é, son caractère réversible
ou non, et son caractère sélectif.
• La proposition c. est vraie. Une même cible peut être visée par plusieurs médicaments. Il
peut s’agir de molécules ayant des effets identiques ou de mol écules à effets oppos és (ago-
niste/antagoniste). En plus, aucun médicament n’est compl ètement spécifique d’une seule
cible moléculaire.
• La proposition d. est fausse. Les récepteurs membranaires sont des glyco-prot éines trans-
menbranaires de la membrane plasmique.
Les récepteurs couplés aux prot éines G sont des protéines monomériques comportant 7 hélices
transmembranaires.
Les récepteurs à activité de canal ionique sont des canaux ioniques activés par la liaison d’un
médiateur.
Les récepteurs guanylate cyclases de la membrane plasmique sont des prot éines à une seule
h élice transmembranaire.
67 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a. est fausse. il y a fermeture des canaux potassiques ATP d épendants s’il y
a une augmentation de l’ATP cytosolique, et ouverture de ces canaux quand on a une faible
concentration d’ATP cytosolique.
• La proposition b. est fausse. Cela entraı̂ne une augmentation de la concentration intracellu-
laire de K+.
• La proposition c. est fausse, cela entraˆıne une dépolarisation.
68 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Le r écepteur GABA-A est un sous-type spécifique de récepteurs
du GABA situé au niveau du SNC.
• La proposition b est fausse. Le site de fixation des BZD est différent de celui du GABA.
• La proposition d est fausse. La strychnine est un inhibiteur (antagoniste) comp étitif des
récepteurs de la glycine.
69 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ce sont des pentamères.
• La proposition b est vraie. Ils sont pr ésents au niveau des muscles squelettiques o ù l’acé-
tylcholine est sécrétée par les nerfs moteurs.
• La proposition c est vraie. Ce sont des r écepteurs-canaux perméables aux cations monova-
lents et divalents.
• La proposition d est vraie. On les retrouve également sur les glandes surrénales et sur les
cellules productrices d’hormones.
70 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Les enzymes de conjugaison, qui ont pour rôle de rendre les
molécule hydrosolubles, interviennent dans les reactions
´ de conjugaison de phase II. Les en-
zymes de conjugaison sont des enzymes cytosotiques (ex : UDP-glucurocyl-transférases . . .).
1124 Concours blancs • UE 6
71 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est vraie. La filtration glomérulaire ne concerne que la fraction libre des
médicaments.
• La proposition b est vraie. Ne passe que les molécules d’un PM inf érieur à 65 000 Da.
72 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Cela concerne certaines enzymes du métabolisme (Cyp2D6. . .),
certaines protéines d’efflux (P-gp) ou encore des récepteurs nucl éaires régulateurs transcrip-
tionnels.
• La proposition c est vraie, comme par exemple avec le tacrine ou encore avec les anesthésiques
halogén és.
73 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
La proposition b est fausse. Il n’y a pas de déconditionnement des spécialit és assimil és
stupéfiants .
74 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑
✘e.
• La proposition c est vraie. Il peut également prescrire du matériel medical
´ (cannes anglaises,
fauteuils roulants, appareil aérosol. . .)
• La proposition d est vraie. Il peut également prescrire des actes paramédicaux ( séance de
kinésith érapie, soins infirmiers. . .)
• La proposition e est vraie. Une demande de prise en charge auprès de la caisse d’Assurance
Maladie, avec une prescription de médecin, peut être faite.
75 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition c est fausse. Ils sont pris en charge à 100%.
• La proposition d est fausse. Ils peuvent être délivrée en ville pour les sp écialités disponibles.
76 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. La première version du RCP est rédigée par la firme qui rédige
l’AMM.
• La proposition b est vraie. L’allopurinol est indiqué dans le traitement des hyperuricémies,
de la goutte ou encore les lithiases uriques. L’allopurinol peut provoquer des toxidermies bul-
leuses (syndrome de Lyell ou encore de Stevens-Johnson) et des syndromes de DRESS.
• La proposition c est vraie. L’AMM est accompagn ée du Résumé de Caract éristiques du
Produit (RCP), de la notice et de l’étiquetage. À la fin de l’évaluation de l’AMM, si l’AMM
UE 6 • Concours blancs 1125
Corrigés
• La proposition d est vraie. Les RCP sont mises à jour réguli èrement.
77 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition a est vraie. Le coût total de développement (clinique et préclinique) est es-
timé à environ 1 milliards.
• La proposition b est vraie. Certains essais vont durer quelques mois alors que d’autres
peuvent aller jusqu’à 10 ans.
• La proposition d est fausse. On obtient l’AMM au bout de la phase III.
78 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. L’objectif de la pharmacogén étique est de pouvoir adapter la
thérapeutique, c’est-à-dire savoir quel médicament utilisé et à quelle posologie, en fonction
du statut génétique de l’individu.
(2mm] • La proposition b est vraie. La codéine est métabolisé par CYP 2D6, il y a un
polymorphisme connu du CYP 2D6 qui a pour conséquence l’existence de métaboliseurs
lents, rapides ou intermédiaire. Par exemple, chez les métaboliseurs lents, la codéine a peu
d’effet analgésique, alors que chez les métaboliseurs rapides ont l’apparition rapide d’effets
indésirables.
• La proposition c est vraie. La pharmacogén étique analyse le statut génétique et permet
d’établir le lien entre le polymorphisme génétique et la variabilité de la r éponse à l’effet d’un
médicament.
• La proposition d est vraie. Il y a comme polymorphisme d’ordre cinétique, le polymor-
phisme d’acétylation des médicaments ou polymorphisme des CYP (variation d’expression
des gènes codant pour des enzymes impliquées dans le m étabolisme des médicaments).
Comme exemple de polymorphisme d’ordre pharmacodynamique, on peut citer le polymor-
phisme du g ène du transporteur de sérotonine, cible pharmacologique de la fluoxétine (varia-
tion d’expression de gènes codant pour des récepteurs).
79 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Un produit cosmétique est une substance ou un mélange destin é
à être mise en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain.
• La proposition b est fausse. Le produit de tatouage se definit ´ comme toute substance ou
préparation colorante destinee,
´ par effraction cutan ée, à créer une marque sur les parties su-
perficielles du corps humain. Il n’existe pas d’autorisation préalable de mise sur le march é
pour ces produits.
• La proposition c est fausse. La réglementation applicable aux produits de tatouage se rap-
proche de celle des cosmétiques.
• La proposition d est vraie. Les produits réactifs appartiennent à la categorie
´ des dispositifs
médicaux de diagnostic in vitro (DMDIV).
• La proposition e est vraie. Les produits thérapeutiques annexes (PTA) sont d éfinis comme
tout produit, à l’exclusion de DM, entrant en contact avec des organes, tissus, cellules ou
produits issus du corps humain ou d’origine animale au cours de leur conservation , de
leur préparation, de leur transformation, de leur conditionnement ou de leur transport, avant
leur utilisation thérapeutique chez l’homme.
Dans les PTA, on retrouve les milieux de conservation de greffons, les milieux utilisés dans le
cadre de la fécondation in-vitro ou les milieux utilisés au cours de la preparation
´ de produits
de thérapie cellulaire.
80 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Il s’agit d’une exclusivité commerciale temporaire.
1126 Concours blancs • UE 6
Concours n ◦ 3
81 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse, les premiers pays producteurs mondiaux de cannabis sont le
Maroc et l’Afghanistan.
• La proposition b est fausse. Le cannabis reste la substance illicite dont la consommation est
la plus répandue dans le monde.
• La proposition c est vraie. La prise de cannabis va provoquer un ralentissement du temps
de réaction, une alteration
´ de la mémoire de travail. Les troubles psychiatriques sont, par
exemple, des angoisses aig ües ou des dépressions.
• La proposition d est vraie. Il semble que la fumée de cannabis contient quatre fois plus de
goudron que celle du tabac. Cependant certains chercheurs croient que le THC de la fum ée
exercerait un effet protecteur.
82 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. La dépendance aux opiacés est tout d’abord psychologique puis
une dépendance physique apparaı̂t.
• La proposition b est fausse. Les traitements de substitution ne doivent pas passer rapide-
ment dans le cerveau. Ils doivent avoir une cinétique plus lente pour éviter l’effet flash et
l’effet de manque. C’est pourquoi un traitement de substitution n’est jamais sous forme in-
jectable.
• La proposition c est fausse. La cocaı̈ne est un alcalo¨ıde extrait de la feuille de coca.
• La proposition d est fausse. La codéine est de la m éthylmorphine, c’est un alcaloı̈de naturel
constituant de l’opium. La plus grande partie de la cod éine utilisée dans l’industrie pharma-
ceutique est obtenue à partir de la morphine.
83 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est vraie. Selon le code de Santé publique (article L.5111-1),
. . . présentée comme poss édant des propriét és . . . pr éventives à l’ égard des maladies hu-
maines ou animales . . . .
• La proposition b est vraie. . . . en vue d’établir un diagnostic médical . . . .
• La proposition c est fausse. Les compléments alimentaires sont définis comme des denrées
alimentaires dont le but est de compléter un régime alimentaire normal et qui constituent une
source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou phy-
siologique . Ils peuvent être considérés comme des m édicaments s’ils sont associés à des
indications thérapeutiques.
• La proposition d est vraie : . . . restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiolo-
giques en exerçant une action pharmacologique, immunologique . . . .
• La proposition e est vraie : . . . ou une action métabolique . . . .
UE 6 • Concours blancs 1127
85 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. La mention ne pas avaler est en noir sur fond rouge.
• La proposition b est fausse. Comme c’est une liste II, le fond blanc est entouré d’un cadre
vert.
• La proposition c est fausse. Ici il s’agit d’une liste I, le fond doit être entouré d’un cadre
rouge.
• La proposition e est vraie. La mention og ne pas avaler est également obligatoire.
86 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le service médical rendu est un critère qui prend en compte plusieurs aspects : d’une part,
la gravité de la pathologie pour laquelle le médicament est indiqu é, d’autre part, les données
propres au médicament lui-même dans une indication donnée.
` sont : l’efficacit é et les effets indésirables, sa place dans la strat égie
Les principaux criteres
thérapeutique, l’existence d’alternatives thérapeutiques, l’intér êt pour la santé publique.
87 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La publicité pour les médicaments fait l’objet d’un contrôle à
priori. Il se traduit par la délivrance d’un visa dénommé visa GP (pour le grand public) et visa
PM (pour les professionnels de santé), par l’ANSM.
• La proposition b est vraie. Elle a également la capacité de prendre toute mesure afin d’éviter
qu’ils ne se reproduisent.
• La proposition d est fausse. On compare l’efficacité thérapeutique des médicaments lors
d’essai clinique.
• La proposition e est fausse. C’est le rôle des pharmaciens inspecteurs.
88 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Le remplacement de l’AFSSaPS par l’ANSM s’est fait en
R
d écembre 2011 suite à l’affaire du Médiator .
• La proposition b est fausse. Il existe une commission de suivi du rapport bénéfice risque
des produits de santé qui peut être consultée par le directeur général de l’ANSM.
La réévaluation du bénéfice et du risque après la commercialisation des produits de santé
faisant l’objet d’une AMM est un processus récurrent tout au long de leur cycle de vie.
• La proposition d est fausse. C’est le rôle de l’Union National des Caisses d’Assurance Ma-
ladie (UNCAM).
1128 Concours blancs • UE 6
89 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Les suspensions sont des pr éparations généralement liquides
constituées par un ou plusieurs solides dispersés sous forme de fines particules dans un milieu
de dispersion liquide.
• La proposition b est vraie. Les agents épaississants vont limiter la sédimentation et avoir
ainsi une répartition uniforme de produit au moment de l’utilisation.
• La proposition c est fausse. On les retrouve plus souvent en flacon, qui est un conditionne-
ment multi-dose.
• La proposition d est fausse. Les caractères des suspensions varient en fonction de la pro-
portion des deux phases, des adjuvants et de la taille des particules dispersées. Pendant la
conservation, on peut avoir des cas de s édimentation, il suffit de les remettre en suspension
au moment de l’emploi par agitation manuelle.
• La proposition e est vraie. Une suspension uniforme est injectable après avoir agitation avec
le volume prescrit d’un liquide stérile spécifié avec la poudre.
90 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La proposition c est fausse : la proportion de certains excipients comme les diluants peut at-
teindre 70 à 90% de la masse du comprimé.
91 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est fausse. Le volume de distribution e st bien plus important au volume
au corps humain quand il est stocké ou lié spécifiquement dans certains tissus.
• La proposition d est vraie. Elle peut être, dans certains cas, supérieur a` 10 L/kg.
92 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La pharmacocinétique étudie de manière descriptive et quantitative ce que devient un médicament
dans l’organisme. Il y a quatre étapes principales du devenir du médicament, qui sont :
absorption ; distribution ; m étabolisme ; élimination.
93 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La biodisponibilité n’est jamais totale pour la voie orale.
94 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est vraie. Une diminution de l’élimination conduit à un allongement de la
demi-vie d’élimination et à une augmentation de la concentration plasmatique.
• La proposition b est vraie. Par exemple, la vieillesse induit une diminution de la masse
musculaire, de l’eau totale, des protéines et de l’elimination
´ h épatique et rénale.
95 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est vraie. Elles sont plus longues et plus coûteuses.
a
a+b
• La proposition c est fausse, RR est c ·
c+d
taux d’incidence exposés
• La proposition e est fausse. On a : RR = · Si RR est inférieur 1,
taux d’incidence non exposés
cela veut dire que taux d’incidence expose´ est inférieur au taux d’incidence non exposés. Le
UE 6 • Concours blancs 1129
Corrigés
96 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Ce sont les suppositoires ou les ovules qui sont fabriqués par
coulée dans des moules.
• La proposition c est fausse. Il existe les comprim és vaginaux.
• La proposition d est fausse. Il existe en conditionnement multi-dose comme dans les pilu-
liers.
• La proposition e est fausse. La biodisponibilité IV est la biodisponibilite´ maximale.
97 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Ce sont des capsules à enveloppes dures.
• La proposition b est fausse. Ls gélules sont administrées par voie orale, on a un risque
d’altération de la molécule active liée aux sécrétions digestif, il y a modification de l’absorp-
tion à cause, par exemple, de la pr ésence ou non de substances dans le tractus digestif.
• La proposition d est fausse. Elles contiennent en g énéral une poudre, les capsules molles
sont adapt ées à l’administration de liquides huileux.
• La proposition e est vraie. C’est une méthode qu’on retrouve en officine. On remplit les
g élules par écoulement et arasage.
98 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
• La proposition a est fausse. Il n’y a de particules solides dans les émulsions.
• La proposition b est vraie. Une émulsion L/H est une émulsion Lipophile dans Hydrophile.
• La proposition d est fausse. Ils sont géneralement
´ laiteux.
• La proposition e est vraie. Il peut y avoir une sédimentation pendant la conservation, il suffit
une agitation manuelle pour les remettre en suspension.
99 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition b est fausse. On a pas de modification structurale.
• La proposition c est fausse. On est juste à la recherche d’une potentialit é mutagène, le
critère de sécurité d’utilisation est l’objectif de la phase I des essais cliniques.
• La proposition d est fausse. C’est le rôle des études de carcinogénicité.
• La proposition e est fausse. En général, on utilise Salmonella Typhimurium.
100 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le transport passif correspond à la libre travers ée des membranes biologiques par le médica-
ment.
C’est un phenomène
´ non saturable, et non soumis à compétition, qui permet les échanges
bidirectionnels du médicament d’un milieu à l’autre.
La migration à travers la membrane d épend du gradient de concentration. Elle se fait du mi-
lieu le plus concentré vers le milieu le moins concentré.
Elle ne consomme pas d’énergie et n’est pas saturable.
Les molécules doivent être liposolubles, non ionisées et sous forme libre.
La diffusion passive dépend également du poids moléculaire de la substance médicamen-
teuse, les molécules de grande taille étant moins bien absorbées que les petites mol écules.
101 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
1130 Concours blancs • UE 6
102 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• La proposition a est vraie. C’est le cas des prodrogues.
• La proposition b est fausse. Elle a lieu au niveau du foie, des poumons, du rein, des intes-
tins. . .
• La proposition d est vraie. Ce sont les r éactions de phase II.
103 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La proposition b est fausse. Il augmente l’entrée de Cl −.
104 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. La digitale n’est pas une plante marine.
• La proposition b. est fausse. La digitale est une plante dont on extrait des hétérosides car-
diaques.
• La proposition c. est fausse. La digitale n’a pas d’effet émétisant.
• La proposition d. est vraie. On l’utilise pour traiter certains troubles du rythme supraventri-
culaire.
105 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Cette théorie est fondée sur la croyance que l’aspect et la couleur
des plantes sont en rapport avec leurs propriét és médicinales.
• La proposition b est vraie. Dans la th éorie des signatures, une similitude de forme, contour
et couleur va servir d’indicateur pour une vertu thérapeutique.
• La proposition c est fausse. Galien est à l’origine de la théorie des contraires.
• La proposition d est vraie. Par exemple le suc de carotte lutte contre la jaunisse.
106 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
107 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a est fausse. Il est post-AMM, il est d éjà commercialisé.
• La proposition c est fausse. Il s’agit de la pharmacovigilance et l’ épidémio-pharmacologie.
• La proposition d est fausse. Il ne doitb pas s’agir de volontaires mais des patients traités.
• La proposition e est vraie. C’est le r ôle de la pharmacovigilance.
108 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
• La proposition a. est fausse. Le plus souvent, il passe dans la circulation g énérale et il y a
souvent une action générale.
• La proposition b. est fausse. Le mécanisme d’action des m édicaments homéopathiques
n’est pas encore élucid é.
• La proposition c. est fausse. L’homéopathie est basée sur le principe de similitude des
symptômes et non de concentration plasmatique minimale active.
• La proposition d. est vraie. Un médicament a très souvent une liste d’indications th érapeutiques.
UE 6 • Concours blancs 1131
110 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. Il y a les neuromédiateurs purinergiques (adénosisne, AMP,
ADP et ATP), les cat écholamines qui sont des neuromédiateurs et ne sont pas de nature pep-
tidique.
• La proposition c est vraie, et leurs actions sont rapides.
• La proposition d est vraie. Le GABA est un neurom édiateur, métabolite décarboxylé du
glutamate.
111 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑e.
✘
• La proposition b est fausse. Le syndrome de manque est li é à la pharmacodépendance.
• La proposition d est fausse. L’organisme peut tol érer plus facilement une exposition plus
importante, sans qu’il y ait une dépendance pour autant.
• La proposition e est vraie. Par exemple, lors de l’administration chronique de morphine,
une tolérance à ses effets analgésiques se d éveloppe mais également pour l’effet d épresseur
respiratoire.
112 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est fausse. La dissolution précède l’absorption.
• La proposition b est fausse. L’action pharmacologique ne peut pas se faire avant la libération
du principe actif.
• La proposition c est vraie. On a la dispersion solide du PA ensuite la dispersion moléculaire
du PA et ensuite le passage dans le sang.
113 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. C’est un antagoniste pur et spécifique des morphinomim étiques
sans effet agoniste. C’est un antidote aux morphiniques.
• La proposition b est vraie. C’est un antagoniste des benzodiaz épines et des molécules ap-
parentées.
R
• La proposition d est fausse. Il s’agit de Relistor qui est indiqué dans le traitement de la
constipation liée aux opioı̈des.
114 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘ e.
• La proposition a. est fausse. La clairance représente la capacit é d’un organe à épurer tota-
lement un volume de sang d’une substance par unité de temps.
• La proposition b. est fausse. La sécrétion tubulaire est un phénomène actif avec deux fa-
milles de transporteurs différents s’il s’agit de molécules acides ou basiques.
1132 Concours blancs • UE 6
115 ❑
✘a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition a est vraie. C’est une modification de séquence stable, observée chez plus
d’1% de la population.
116 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
117 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition a est vraie. Elle est, en g énéral, réservée à certains médecins spécialistes, ou
à des médecins exerçants dans des établissements de santé ou des centres de soins d’accom-
pagnement et de prévention en addictologie.
118 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
• La proposition a est vraie. Une dénutrition modifie le volume de distribution avec un risque
de surdosage, surtout si la molécule a une fenêtre th érapeutique étroite.
Les sujets dénutris présentent une forte diminution de la capacité de synthèse protéique et
surtout celle (albumine. . .) qui est responsable du transport.
Cette diminution de protéinémie peut entra ı̂ner une augmentation de la forme libre du medi-
´
cament et donc provoquer un effet thérapeutique majoré.
• La proposition b est vraie. Une cirrhose du foie provoque une diminution de la synth èse
de protéines. Mais on a également une diminution de l’activité enzymatique du foie. Son
métabolisme est modifié.
En plus, dans le cas d’une cirrhose, la présence d’une circulation collat érale diminue l’effet
de premier passage hépatique, ce qui aboutit à une augmentation de la concentration plasma-
tique des médicaments.
• La proposition c est vraie. L’enfant prématuré présente une immaturité enzymatique. Une
des nombreuses conséquences est la diminution de la capacité d’épuration plasmatique. Et de
nombreux organes ne fonctionnent pas pleinement.
• La proposition d est fausse. Les syndromes inflammatoires provoquent de nombreuses
modifications biologiques, mais aucune ne modifierait les concentrations plasmatiques d’un
médicament.
119 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
La proposition d est vraie, il s’agit en très souvent d’une particularité génétique.
120 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
✘
• La proposition a est vraie. On peut avoir une accumulation du produit et de ses métabolites.
• La proposition b est vraie. On augmente le risque d’interaction médicamenteuse.
• La proposition d est vraie. Il s’agit du polymorphisme génétique.
• La proposition e est vraie. On peut avoir une perturbation du métabolisme du médicament
et, si on a une hypoalbuminémie, on a un risque d’augmentation de la forme libre du médicament
avec un risque de surdosage.
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UE 7
Santé, société, humanité
5. Psychologie 1154
L’enseignement de l’UE 7 est celui qui est le plus variable entre les universités. Nous avons
choisi les themes
` dont l’enseignement est le plus r épandu. Mais, comme dans toutes les UE,
c’est votre propre cours de l’annee
´ qui est votre référence.
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
3 Le galénisme :
❑ a. Est le corps de doctrines attribué à Galien.
❑ b. A inspiré le corps de doctrines hippocratique.
❑ c. Est caractérisé par sa rupture avec le modèle humoral.
❑ d. A été abandonné au Moyen-Âge.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Lille
16 Parmi les él éments suivants, constitutifs du dossier patient à l’hôpital, celui qui n’est
pas obligatoire ?
❑ a. Le compte rendu de séjour.
❑ b. Les transmissions infirmières.
❑ c. Un consentement du patient, écrit signé, obligatoire pour tout acte chirurgical.
❑ d. Les prescriptions de sortie (ordonnance délivrée à la sortie du patient).
❑ e. Le compte rendu opératoire, en cas d’intervention chirurgicale.
D’après concours Paris 5 Descartes
17 Concernant l’euthanasie :
❑ a. Elle se définit par la non-instauration ou l’arrêt d’un traitement n écessaire au
maintien de la vie.
❑ b. Le suicide assisté est une forme d’euthanasie.
❑ c. Son but est d’éviter l’obstination déraisonnable.
❑ d. Cette pratique est légalisée aux Pays-Bas depuis plus de 10 ans.
❑ e. Autre réponse.
D’après concours Strasbourg
21 Quelles sont les garanties apportées par le m édecin afin de favoriser l’établissement
d’une relation de collaboration avec le malade ?
❑ a. la fermeté.
❑ b. l’implication empathique.
❑ c. la manifestation de sa compétence.
❑ d. le secret médical.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
22 Quels sont les principes gouvernant les lois de bioéthiques adoptées à partir de 1994 ?
❑ a. protection des personnes en fin de vie.
❑ b. libre choix du patient.
❑ c. indisponibilité du corps humain.
❑ d. respect de la sécurité sanitaire.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
25 Un dossier medical
´ est structur é afin de pouvoir retrouver efficacement les informations
pertinentes. Cochez les informations qui figurent au dossier.
❑ a. les informations financières du traitement.
❑ b. le refus de suivre un traitement.
❑ c. le médecin désigné par le patient.
❑ d. les caractéristiques des autres membres de la famille.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
75 ans.
D’après concours Dijon
38 Quel est le principal facteur de risque de mortalite´ par cancer dans notre pays ?
❑ a. Alcool. ❑ b. Pollution atmospherique.
´
❑ c. Facteurs professionnels. ❑ d. Tabac.
❑ e. Sédentarit é.
D’après concours Nantes
39 Parmi les maladies infectieuses suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui relève(nt)
d’une vaccination obligatoire ?
❑ a. La fièvre jaune. ❑ b. La diphtérie.
❑ c. La grippe. ❑ d. La tuberculose.
❑ e. Le tétanos.
D’après concours Amiens
UE 7 • Énoncés 1143
❑ d. Le médecin sait quel traitement a été administré à son patient, afin d’adapter la
surveillance du patient en cas d’effets secondaires.
❑ e. Vous réalisez une étude avant-après.
D’après concours Paris 5 Descartes
1144 Énoncés • UE 7
45 Concernant la variole :
❑ a. Est la maladie la plus contagieuse connue.
❑ b. Le dernier cas de variole est observé en Ouganda en 1976.
❑ c. L’OMS déclare l’éradication de la variole en 1979 et l’inutilit é de la
vaccination.
❑ d. Le virus de la variole n’existe plus dans le monde.
❑ e. L’immunité anti-infectieuse de la population reste excellente.
D’après concours Amiens
47 Que designe
´ le paradoxe de la prévention ?
❑ a. Mieux vaut prévenir que guérir.
❑ b. Primum non nocere.
❑ c. Développement insuffisant de la prévention.
❑ d. Urgence de mesures à effets différés.
❑ e. Faible effet sur la population de mesures efficaces destinées aux individus à haut
risque.
D’après concours Nantes
UE 7 • Énoncés 1145
49 Dans l’ensemble des actions suivantes, indiquez celle(s) qui est(sont) une(des) action(s)
de prévention primaire :
❑ a. Aide aux malades du SIDA.
❑ b. Dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis cervico-vaginal.
❑ c. Les vaccinations.
❑ d. La distribution de préservatifs.
❑ e. Les lois anti-tabac (loi Evin et loi Veil).
D’après concours Amiens
50 La santé est l’absence de maladie diagnostiquée par les professionnels de santé. Quels
sont les défauts de cette définition ?
❑ a. utopique.
❑ b. limitée aux seuls facteurs médicaux.
❑ c. fourni des critères de définition simples.
❑ d. ne prend pas en compte la prévention.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
51 Les caractères de la santé selon la d éfinition de l’OMS dans la Charte d’Ottawa sont :
❑ a. La santé permet l’épanouissement personnel.
❑ b. La santé s’inscrit dans la vie quotidienne.
❑ c. La santé est un état de complet bien-être.
❑ d. La santé permet à l’individu de fonctionner aussi longtemps que possible dans
son milieu.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
52 Quels sont les él éments liés à la personne individuelle qui constituent des facteurs
UE7
d éterminants de la santé ?
❑ a. l’activité physique.
❑ b. la qualité du soutien social.
❑ c. les prédispositions g énétiques.
❑ d. l’implication dans les prises de décision publiques.
1146 Énoncés • UE 7
53 Les élements
´ cl és de la promotion de la santé sont :
❑ a. l’éducation à la santé.
❑ b. la mise en œuvre de stratégies intersectorielles.
❑ c. l’intervention sur les politiques publiques.
❑ d. la participation des populations ciblées.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
55 Quels sont les éléments propices à la mise en œuvre d’un programme de dépistage ?
❑ a. La maladie constitue une menace grave pour la santé publique.
❑ b. Le développement du programme permet d’améliorer la formation du personnel
médical.
❑ c. L’histoire naturelle de la maladie est inconnue.
❑ d. Un examen de dépistage efficace est simple à mettre en œuvre, fiable, reproduc-
tible et valide.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
56 Quels sont les défis auxquels doit faire face toute politique de santé ?
❑ a. l’indifférence des populations aux comportements nocifs.
❑ b. la dégradation de l’environnement.
❑ c. l’implication des citoyens au sein des systèmes de santé.
❑ d. le vieillissement des populations.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
57 Les élements
´ cl és de la définition de la santé publique par l’OMS sont :
❑ a. la promotion des biens et services de santé.
❑ b. les efforts par des institutions publiques.
❑ c. l’investissement dans les nouvelles technologies.
❑ d. la recherche de la restauration de la santé de la population.
UE 7 • Énoncés 1147
59 Quels sont les caractères historiques de la santé publique au début du XXe siècle ?
❑ a. Le fort impact des maladies infectieuses sur l’espérance de vie.
❑ b. La surveillance des sources d’eau potable dans un souci hygieniste.
´
❑ c. L’appréhension du rôle des styles de vie dans les déterminants de la santé.
❑ d. La santé publique a des fonctions de prévention, de protection et de
surveillance.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
❑ a. 130, 7 milliards e
❑ b. 125, 7 milliards e
❑ c. 65, 5 % de la CSBM
❑ d. 70, 5 % de la CSBM
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
66 Quel était en 2010 la portion des d écès masculins attribués aux tumeurs (chiffres arron-
dis) ?
❑ a. 25 % ❑ b. 34 % ❑ c. 32 % ❑ d. 30 %
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
67 Quels sont les niveaux de dangerosité de l’OMS ?
❑ a. danger imminent.
❑ b. menace du pronostic vital.
UE 7 • Énoncés 1149
70 Parmi les propositions qui suivent, indiquez les trois principaux régimes d’assurance
maladie obligatoire.
❑ a. Le régime gén éral (CNAMTS).
❑ b. Le régime social des indépendants (RSI).
❑ c. Le régime de la SNCF.
❑ d. La Mutualité Sociale Agricole (MSA).
❑ e. Le régime d’EDF-GDF.
D’après concours Paris 5 Descartes
71 La Sécurité Sociale :
❑ a. A été cr éée en 1945.
❑ b. Est basée sur un principe de solidarité.
❑ c. Est financée majoritairement par les impôts des citoyens.
❑ d. Est organis ée en plusieurs régimes.
UE7
75 Quel(s) élément(s) de d éfinition de la dépendance est (sont) pris en compte dans l’enquête
Handicap, Incapacite,´ D épendance ?
❑ a. La mesure porte sur les personnes de 60 ans et plus.
❑ b. La mesure porte sur l’accomplissement des actes de la vie quotidienne.
❑ c. La mesure compte les personnes en difficult é avec les drogues.
❑ d. La mesure tient compte de l’environnement matériel des personnes.
❑ e. La mesure est liee
´ à l’ état de santé des personnes.
D’après concours Nantes
76 Quelles sont les deux principaux motifs d’admission en affection de longue durée par
l’assurance maladie ?
❑ a. Maladies mentales. ❑ b. Maladies respiratoires.
❑ c. Diabète. ❑ d. Cancers.
❑ e. Maladies cardio-vasculaires.
D’après concours Nantes
79 Concernant l’ONDAM :
❑ a. L’ONDAM est un outil de cadrage.
❑ b. D’une année sur l’autre, il est possible d’évaluer l’écart entre l’ONDAM r éalisé
et l’ONDAM voté.
❑ c. L’ONDAM est fixé dans le cadre de la loi de financement sur la santé.
❑ d. Il existe une sous-enveloppe spécifiquement d´edi ée à l’accompagnement des
personnes âgées handicapées.
❑ e. Il existe une sous-enveloppe spécifiquement dédi ée à la formation continue de
médecins.
D’après concours Dijon
81 Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui fait(font partie de la
CSBM (consommation de soins et de biens médicaux) :
❑ a. Les soins en hôpital public.
❑ b. Les médicaments.
❑ c. Les indemnités journalières.
❑ d. La prévention individualisée.
❑ e. Les consultations médicales.
D’après concours Paris 5 Descartes
UE7
82 En France en 2009, quelle est part du PIB (Produit Intérieur Brut) représentée par les
d épenses de santé mesurées en CMT (consommation médicale totale) ?
❑ a. 8 % ❑ b. 10 % ❑ c. 12 % ❑ d. 9 % ❑ e. 11 %
D’après concours Paris 5 Descartes
1152 Énoncés • UE 7
88 Les secteurs de consommation au sein desquels sont déclinés les objectifs prévisionnels
de dépenses fixés selon l’objectif national des d épenses de l’assurance maladie (ONDAM)
sont :
❑ a. Les hôpitaux publics.
❑ b. Les hôpitaux privés.
❑ c. Les établissements m édico-sociaux.
❑ d. Les soins de ville.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
95 Les obligations d’une structure désirant mettre en œuvre des proc édures de télémédecine
sont :
❑ a. de s’assurer de la compétence technique des participants.
❑ b. de recruter les techniciens requis par les techniques mises en œuvre.
❑ c. de former les patients en cas de besoin.
❑ d. d’obtenir l’agrément du ministère de la sante.´
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
5. Psychologie
96 Les stades pré-génitaux de la sexualité enfantine sont :
❑ a. la phase orale.
UE 7 • Énoncés 1155
98 Les différentes phases de réaction psychologique d’un patient face au pronostic d’une
maladie :
❑ a. La régression se manifeste par le déni du diagnostic et de la gravité de la
maladie.
❑ b. La sublimation permet l’établissement d’une situation favorable de coopération
avec le soignant.
❑ c. La position de régression est fr équente au début de l’évolution du malade.
❑ d. la projection s’accompagne d’une dégradation de l’estime de soi.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Nice
Pour chaque QCM, sauf mention contraire, cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s).
|
m
o
c
t.
o
p
s
g
lo
.b
1 À propos des enjeux de sant é publique :
s
in
c
e
d
e
❑ a. L’alcoolisme et le tabagisme sont les principaux comportements à risque pour
m
s
e
rd
la santé.
o
s
e
tr
❑ b. Le tabagisme est en augmentation chez les femmes et chez les hommes.
e
/l
:/
p
tt
Les milieux les plus modestes sont les plus touchés par l’excès de poids et
h
❑ c.
|
m
l’obésité.
o
.c
s
s
re
❑ d. La polution atmosphérique favorise la survenue de maladies cardio-vasculaires.
p
rd
o
.w
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
s
in
D’après concours Grenoble
c
e
d
e
m
s
e
❑ a.
o
o
b
e
fier et de réaliser ses ambitions, satisfaire ses besoins, et évoluer avec son milieu
c
a
.f
w
ou s’y adapter.
w
w
|
s
❑ a. C’est un dispositif de prise en charge des soins de santé pour les étrangers en
w
w
|
situation irrégulière.
❑ b. Le bénéficiaire doit résider en France depuis au moins 3 ans.
❑ c. Le bénéficiaire doit disposer d’un titre de sejour
´ en France.
❑ d. Les ressources du bénéficiaire doivent être inférieures a` un plafond.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Grenoble
11 La dépendance :
❑ a. est un phénom ène exclusivement réservé au sujet âgé.
❑ b. est caractérisée par une perte d’activité pour les actes de la vie quotidienne.
❑ c. est surtout liée à la perte des télomères.
❑ d. concerne plus les hommes que les femmes.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Grenoble
14 Parmi les actions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui relève(nt) de la prévention
primaire ?
❑ a. La chimioprophylaxie du paludisme.
❑ b. L’interdiction de fumer dans les lieux publics.
❑ c. Le dépistage individuel du cancer de la prostate.
❑ d. La vaccination contre la polyomyélite.
❑ e. Les réponses a, b, c et d sont fausses.
D’après concours Grenoble
réponse).
❑ a. Il a inventé le principe de la vaccination en travaillant sur une maladie nomm ée
vaccine.
❑ b. Ses travaux sur la vaccination reposaient sur la maı̂trise de l’atténuation des
agents infectieux.
1160 Concours blanc • UE 7
1 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Vous devez savoir qu’Ambroise Paré était français. Vous éliminez donc les propositions b, c,
d et e et vous cochez a
Hors du temps du concours, Ambroise Paré (1509-1590) a d’abord été barbier chirurgien avant d’être
le chirurgien de quatre rois de France. Il inventa la méthode de ligature des artères pour remplacer la
cautérisation lors d’une amputation.
2 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
En 1895, Wilheim Rontgen découvre des rayons électromagnétiques qu’il appelle rayons X
puisque leur nature est alors inconnue. Cette découverte lui valut le premier prix Nobel de
physique en 1901.
Hors du temps du concours :
Les rayons gamma ont ét é découverts par le chimiste français Paul Villard (1860-1934).
La radioactivité a ét é découverte en 1896 par Henri Becquerel.
Les streptrocoques constituent un ensemble de microorganismes.
3 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Le galénisme est le corps de doctrines attribué au grec Galien (131 - 201). Ses théories ont eu
de l’influence pendant plus d’un millénaire, donc elles ont été abandonnées à la Renaissance.
Galien s’est beaucoup inspiré d’Hippocrate et d’Aristote dans le domaine médical. Il ne peut
pas avoir influencé Hippocrate qui lui est antérieur.
Pour lui, la physiologie humaine est basée sur les quatre éléments (air, terre, eau, feu) qui
influent sur les quatre humeurs (bile, sang, flegme, bile noire). La maladie résulte d’un
d éséquilibre entre ces éléments.
4 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Fondé en 1960 pour ce qui concerne la France, le planning familial est un mouvement pour
promouvoir le contrôle des naissance.
Ses principales priorités sont le droit à la contraception et le droit à l’avortement.
5 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
André Vésale (Andries Van Wesel en néerlandais) est né à Bruxelles en 1514 et mort en Grèce
en 1564. Avec ces dates, vous pouvez donc éliminer les propositions d et e
Il est l’un des premiers à pratiquer la dissection du corps humain jusqu’alors interdite par
l’Église. Il est considéré comme le plus grand anatomiste de la Renaissance et un fondateur
de l’anatomie moderne.
Il a ét é chirurgien de Charles Quint. Mais la formulation le fondateur de la chirurgie est
UE 7 • Corrigés 1163
Corrigés
C’est son condisciple de la faculté de Montpellier, l’espagnol Michel Servet (1511 - 1553)
qui décrit la circulation pulmonaire.
6 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑ e.
Claude Bernard (1813 - 1878) est consider ´ é comme l’un des principaux initiateurs de la
médecine expérimentale. Sa découverte la plus remarquable est la fonction glycog énique du
foie.
Il décrit le concept de milieu intérieur (liquide qui entoure les cellules) dont la stabilité est
indispensable à la vie.
Pendant ses études, Claude Bernard a rencontré Pierre Rayer et Casimir Daraine. Vous pou-
vez ne pas le savoir ! Mais vous devez savoir que le chirurgien Christian Barnard a réalisé la
première transplantation cardiaque en 1967.
L’existence du glucagon est postulé pour la première fois en 1923. Mais il n’est isol é qu’en
1953.
7 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La première thérapeutique repose essentiellement sur l’usage des plantes.
La deuxième thérapeutique est essentiellement la prière, les saints gu érisseurs sont nombreux
et spécialisés
8 ❑ a. ❑b.
✘ ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
• Le stahlisme est une école du XVIII e siècle qui conçoit la vie comme le résultat de forcdes
nerveuses.
• La iatromécanique est une école de pensée du XVIIe siècle qui fondait le savoir médical sur
les principes de la mécanique.
• L’animalculisme est une théorie du XVIIe siècle selon laquelle l’embryon est produit par
les animalcules spermatiques.
• L’école anatomo-expérimentale, liée au d éterminisme expérimental, est du XIXe siècle.
9 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑
✘d. ❑
✘ e.
• Robert Koch (1843-1910) a découvert la bactérie responsable de la tuberculose, et qui porte
son nom : bacille de Koch.
• Louis Pasteur est mort en 1895 et les premiers prix Nobel ont été attribués en 1901.
• Alexandre Yersin (1863-1943) découvre le 20 juin 1894 le bacille de la peste qui porte son
nom Yersinia pestis.
• Félix Archimède Pouchet (1800-1872) a été l’adversaire de Louis Pasteur en d éfendant la
théorie de la génération spontanée.
• C’est l’équipe de Charles Nicolle (1866-1936) qui a démontré en 1909 que le vecteur du
typhus est le pou.
1164 Corrigés • UE 7
10 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le secret professionnel est un devoir professionnel et juridique pour le médecin et un droit
protecteur de la personne pour le patient.
Le secret couvre ensemble des informations concernant la personne.
11 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il existe deux types de méthode pour interrompre une grossesse :
➣ la méthode médicamenteuse (jusqu’à 5 semaines de grossesse, soit 7 semaines d’aménor-
rhée) dans un centre spécialisé ;
➣ la méthode chirurgicale (jusqu’à 12 semaines de grossesse, soit 14 semaines d’aménor-
rhée) dans un établissement de santé.
Un délai de réflexion d’une semaine doit être respecté. Le délai de réflexion peut être rac-
courci à 2 jours si l’age
ˆ gestationnel est situ é entre 12 et 14 semaines d’aménorrhée.
Par ailleurs, un avortement pour motif médical est possible à tout moment avant l’accouche-
ment s’il existe une forte probabilité que l’enfant à naı̂tre soit atteint d’une affection grave et
incurable.
12 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
La bioéthique est fondée sur le respect de la personne, de la liberté du patient et le secret
médical. La proposition e est donc exacte.
La loi de 1994 sur le corps humain a pour principe l’indisponibilité du corps humain, c’est-
à-dire la proposition b. Ce principe entraı̂ne que la vente d’organes est interdite ; Le corps
humain n’est donc pas un patrimoine : les propositions a et d sont fausses et la proposition c
est vraie.
13 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
La loi de bioéthique de 2011 consacre l’indisponibilité du corps humain (non commerciali-
sation) pour protéger l’individu, y compris contre lui-même.
14 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ✘113 e.
❑
La loi des droits des patients de 2002 proclame :
➣ le droit fondamental à la protection, sans discrimination,
➣ le droit à l’information du patient.
15 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Une première déclaration des droits de l’enfant (dite d éclaration de Genève) a été adoptée en
1924 par la Société des Nations. Mais c’est en 1959 que l’ONU a adopté la D éclaration des
droits des enfants.
16 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le dossier patient contient l’ensemble des informations sur la santé du patient.
Le dossier de soin recueille l’information au quotidien sur la sant é d’un patient. Toutes les
informations contenues dans le dossier de soin seront par la suite rangées dans le dossier pa-
tient. S’agissant du dossier patient à l’hôpital , la prescription de sortie n’en fait pas partie.
UE 7 • Corrigés 1165
18 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Cette loi porte principalement sur la réforme des hôpitaux et la rationalisation de l’offre de
soins avec la création des Agences régionales de la santé (ARS) (proposition c). Elle com-
porte également diverses mesures de santé publique (proposition a et b)).
19 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La veille sanitaire est l’ensemble des actions visant à reconnaı̂tre la survenue d’un événement
inhabituel ou anormal pouvant présenter un risque pour la sant é humaine.
20 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Sauf opposition du patient, les informations médicales peuvent être échang´ ees entre les pro-
fessionnels de santé participant à l’acte de télém édecine. Quoi qu’il en soit ils doivent avoir
accès aux informations médicales nécessaires à la réalisation de l’acte.
Le compte-rendu de l’acte de télem´ édecine est transcrit dans le dossier médical du patient.
21 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
• Le désir de guérison requiert une coopération avec le médecin. Celui-ci doit faire face aux
besoins du malade :
➣ être écouté,
➣ être compris,
➣ être aidé,
➣ être conseillé,
➣ être accepté sans être jugé.
• Comme garanties pour l’accomplissement de ce travail de collaboration le médecin assure :
➣ Le secret professionnel,
➣ La disponibilité bienveillante,
➣ La neutralité affective.
22 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les principes fondamentaux de la bioéthique sont :
➣ le respect et l’inviolabilité du corps humain,
➣ l’absence de patrimonialité sur le corps humain (proposition c).
Les dons sont anonymes, gratuits, respectant la sécurité sanitaire (proposition d)
1166 Corrigés • UE 7
24 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Dans notre société occidentale, 4 grandes justifications à l’accompagnement des mourants :
➣ Nécessité déontologique et éthique : devoir et responsabilité du médecin et de l’entourage
du patient, d’apaiser sa souffrance physique et psychologique (proposition c).
➣ Nécessité socio-economique
´ : on meurt de plus en plus souvent à l’hôpital.
➣ Nécessité psycho-sociale (proposition a).
➣ Nécessité humanitaire et spirituelle.
25 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le dossier comporte une partie administrative et une partie médicale. Les choix du patient
quant aux traitements sont notés dans le dossier (propositions b et c).
Le dossier est personnel. Il peut comporter les coordonn ées d’autres personnes (personne de
confiance, famille, personnes à prévenir) mais il ne les concerne pas.
26 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le secret professionnel s’applique à toute personne ayant connaissance d’une information
secrète, que ce soit en vertu de son état, de ses fonctions ou de sa profession. Le personnel
administratif s’occupant des dossiers est donc astreint au secret.
28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Par convention, la mortalite´ pr ématurée en France est celle qui survient avant 65 ans.
Elle est plus élevée chez les hommes (27, 5 % en 2008) que chez les femmes (13, 6 % en
2008) en raison de comportements à risque. Mais le développement du tabagisme féminin
prépare un rattrapage !
Le niveau de mortalité prématurée en France est un des plus élevé de l’Union Européenne.
29 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 7 • Corrigés 1167
Corrigés
➣ à des comportements à risque (tabac, alcool, route, sida, suicide),
➣ à des dysfonctionnements du système de soins (par exemple, un meilleur dépistage peut
réduire le nombre de cancers du sein).
Elle est plus élevée chez les hommes que chez les femmes.
30 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑e.
✘
La transition épidémiologique, ou transition sanitaire, décrit l’évolution des maladies hu-
maines dans les pays en voie de développement.
C’est une période de baisse de la mortalité. Elle correspond à une amélioration de l’hygiène,
de l’alimentation et de l’organisation des services de santé.
Dans les causes de mortalité, les maladies infectieuses disparaissent progressivement au pro-
fit des maladies chroniques et dégénératives et des accidents.
31 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
En France, les enfants sont globalement en bonne santé.
Les maladies infectieuses bénignes constituent leur problème de sant é le plus fr équent.
Les accidents de la vie courante sont l’une des principales causes de décès.
Au début des années 2000, entre 10% et 16 % (selon l’ âge) étaient en surpoids
et 3, 5 % à 4 % étaient obèses. Depuis, ces proportions se sont stabilisées, avec même un léger
recul pour les plus jeunes. La proposition d dépend donc de la p ériode d’observation.
L’état dentaire des enfants se mesure par l’indice CAO : nombre moyen de dents cariees, ´
absentes ou obturées par enfant. Pour les enfants de moins de 12 ans, cet indice est passé
de 4, 20 en 1987 à 1, 23 en 2006. Malgré cette forte amélioration d’ensemble, les inégalités
restent marquées. En 2006, l’indice CAO était de 1.55 pour les enfants d’ouvriers et de 0, 90
pour les enfants de cadres supérieurs. Mais l’expression 5 fois plus n’a pas de sens au
regard de l’indice CAO.
32 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
En France, l’espérance de vie à la naissance augmente de 2 à 3 mois tous les ans. Elle est
passé de 2000 à 2010 de 75, 2 ans à 78, 0 ans pour les hommes et de 82, 8 ans à 84, 7 ans pour
les femmes.
Cette progression est surtout due à une baisse de la mortalite´ à tous les âges.
Dans l’avenir, des facteurs comme le développement du tabagisme féminin (proposition b.)
ou de l’obésité (proposition c.), peuvent entraı̂ner une diminution de l’espérance de vie. Ce
phénom ène est actuellement observé en Russie à cause de l’alcool.
33 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’espérance de vie à la naissance des françaises est la plus élevée d’Europe, mais pas du
monde.
En 2011, cette espérance de vie était de 78, 2 ans pour les hommes et de 84, 8 ans pour les
femmes.
L’écart entre les ouvriers et les cadres est particulièrement élevé. En 2000-2008, l’espérance
de vie à 60 ans (critère plus pertinent pour une réflexion sur les retraites) était :
cadres : 24, 0 ans pour les hommes, 27, 8 ans pour les femmes ;
ouvriers : 19, 6 ans pour les hommes, 25, 5 ans pour les femmes.
Par convention, en France la mortalité pr ématurée est celle qui survient avant 65 ans.
1168 Corrigés • UE 7
35 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’hypertension artérielle est le facteur principal pour le risque cardio-vasculaire.
Les autres facteurs évitables sont : le tabagisme, le diabète, les dyslipidémies (dont l’excès
de cholestérol), le surpoids.
Les facteurs psychologiques sont difficiles à évaluer. Et on ne peut pas agir sur les facteurs
de risque irreversibles
´ comme l’âge, le sexe, l’hérédit é.
Bien entendu, c’est le cumul des risques qui est le problème majeur.
36 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
En France, les localisations du cancer chez l’homme sont, dans l’ordre, la prostate, le poumon
et le colon-rectum.
Attention à ne pas confondre avec la mortalité car on a alors l’ordre : poumon, prostate,
colon-rectum.
37 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
En France, les localisations du cancer chez la femme sont, dans l’ordre, le sein, le colon-
rectum et le poumon.
Pour la mortalité, l’ordre est le même.
38 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Parmi la mortalité par cancer en France, la part attribuable au tabac est de 25 %. C’est, de tr ès
loin, le principal facteur de risque de mortalité par cancer en France.
39 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
En France, les vaccinations obligatoires sont : la diphtérie, le tétanos, la polyomiélite et la
fièvre jaune pour les personnes r´
esidant en Guyane.
Bien entendu, il y aussi de nombreuses vaccinations recommandées.
40 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le réseau sentinelle est un réseau de 1300 médecins généralistes, volontaires, répartis sur le
territoire métropolitain français.
Il recueille des informations, par régions, sur l’âge et le sexe des cas rapportés.
En 2010, les cas déclarés sur la grippe se partagent en deux parts égales relativement au sexe.
Pour l’âge, la valeur médiane est de 28 ans.
Actuellement, le recueil d’informations porte sur huit indicateurs de santé (sept maladies in-
fectieuses et un indicateur non infectieux) : syndromes grippaux, urétrite masculine, oreillons,
UE 7 • Corrigés 1169
Corrigés
41 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le cannabis est la drogue illicite la plus consommée en France. Parmi les 12-75 ans, on estime
qu’il y a 1, 2 million de consommateurs réguliers, dont 550 000 consommateurs quotidiens.
Les expérimentateurs, c’est-à-dire ceux qui essayé au moins une fois, sont de plus de
30 % de la tranche d’âge. L’estimation de 12, 4 millions est donc le bon ordre de grandeur.
42 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
La proposition a. est la d éfinition du risque relatif.
Pour évaluer le risque relatif, il faut observer un groupe de sujets exposés et un groupe de
sujets non exposés. Il s’agit donc d’une enqu ête par cohortes expos és-non exposés. La pro-
position b. est fausse et la proposition e. est exacte.
Le risque relatif doit être accompagné d’un intervalle de confiance.
Si cet intervalle contient la valeur de référence 1, on ne peut rien dire.
Si l’intervalle de confiance ne contient pas 1, la maladie est significativement liée au facteur
étudié.
Si les valeurs sont > 1, c’est un facteur de risque. Si les valeurs sont < 1, c’est un facteur
protecteur.
La proposition d. définit le risque attribuable au facteur, à condition de parler en pourcen-
tages.
43 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Il faut d’abord constituer deux échantillons de façon aléatoire (on parle d’essai randomisé),
donc par tirage au sort, et surtout pas par volontariat ou par commodité.
Un groupe (tir é au sort) reçoit le traitement de référence et l’autre le placebo (on parle d’essai
contrôlé).
L’expérience se conduit en double aveugle (ou double insu). La nature du traitement (principe
actif ou placebo) est inconnue aussi bien des patients que du personnel medical ´ en contact
avec eux.
44 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Il y a eu 1000 décès pour 100 000 personnes. Le taux brut de mortalité est donc de 1 %.
Parmi les décès, 60 étaient dus à la tuberculose. La mortalité due à la tuberculose est donc de
6 %.
Parmi les 300 personnes atteintes de tuberculose, il y a eu 60 decès.´ Le taux de létalit é de la
tuberculose est donc de 20 %.
Parmi les 100 femmes ayant la tuberculose, il y a eu 50 décès. Le taux de mortalité spécifique
pour la tuberculose chez les femmes est donc de 50 %.
On ne connaı̂t pas la r épartition des 100 000 personnes et des 1000 décès selon le sexe. On
ne peut donc pas calculer le taux de mortalité spécifique chez les hommes.
45 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
D’après l’OMS, la rougeole est la maladie la plus contagieuse que l’on connaisse. Elle est
1170 Corrigés • UE 7
46 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégén érative incurable du tissu cérébral qui en-
traı̂ne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la m émoire.
Elle est déjà relativement fréquente et sa fréquence augmente à cause du vieillissement de la
population.
Dans les pays développ és, c’est l’une des maladies les plus coûteuses.
47 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Dans les stratégies de prévention, on se pose la question : est-il préférable d’intervenir auprès
des personnes ou des populations ?
Le paradoxe de la prévention correspond à la position de Geoffrey Rose : prévenir une ma-
ladie en tentant de modifier la distribution d’un facteur de risque dans l’ensemble d’une po-
pulation peut s’avérer plus efficace que d’intervenir uniquement auprès des personnes dont le
risque est élevé.
Primum non nocere signifie : d’abord, ne pas nuire.
48 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La prévention universelle s’adresse à toute une population donnée. Elle cherche à modifier
l’environnement général pour améliorer la santé. Elle vise à diminuer l’incidence d’une ma-
ladie, c’est-à-dire l’apparition de nouveaux cas.
Il faut la distinguer de la pr évention ciblée qui s’adresse à un groupe d’individus soumis à
des facteurs de risque. Cette prévention vise à réduire la prévalence d’une maladie.
49 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La prévention primaire vise à réduire les risques d’apparition de nouveaux cas, comme l’in-
formation et l’éducation sanitaire d’une population.
La prévention secondaire vise diminuer la prévalence d’une maladie dans une population,
comme le repérage et le dépistage précoce.
La prévention tertiaire concerne les soins, la rééducation, la réinsertion.
50 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Cette definition
´ offre une vision objectivante avec des crit ères simples de décision (avan-
tages). Elle se limite cependant aux seuls facteurs m édicaux (proposition b), méconnaı̂t les
états latents et ignore la prévention (proposition d).
51 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
UE 7 • Corrigés 1171
Corrigés
ressource de la vie quotidienne (proposition b) (et non un but en soi) qui donne à la personne
le pouvoir d’identifier et de réaliser ses ambitions (proposition a), satisfaire ses besoins, et
52 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition d est trop indirecte pour être une r éponse valable.
La proposition b est un d éterminant de la santé mais ne répond pas au critère éléments liés
à la personne individuelle . Il faut chercher les réponses au sein des caractéristiques indivi-
duelles (physiques et historiques) et des comportements et habitudes de vie.
53 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La promotion de la santé est le produit de l’action dans deux domaines, l’education
´ à la santé
et l’intervention sur les politiques publiques.
Elle est une combinaison d’activités qui regroupe l’éducation à la santé, la mise en œuvre
de politiques publiques saines, dans une optique de participation en tant qu’acteurs des per-
sonnes et groupes concernés.
Elle est définie dans la charte d’Ottawa comme étant : le processus qui confère aux po-
pulations les moyens d’assurer un plus grand contr ôle sur leur propre santé et d’améliorer
celle-ci .
54 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La prévention est l’ensemble des mesures visant à éviter ou à r éduire le nombre et la gravité
des maladies ou des accidents.
La prévention secondaire essaie d’enrayer l’évolution d’une affection avant qu’elle n’émerge
cliniquement.
55 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
La proposition b n’est pas l’objet d’un programme de dépistage, le personnel devant être ca-
pable de le mettre en œuvre aisément.
La proposition c est fausse : l’histoire naturelle doit être connue.
56 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les politiques de santé publiques font face à plusieurs défis actuels et futurs : vieillissement de
la population (proposition d), émergence de pathogènes nouveaux ou transform és, épidémies
sociales, menaces environnementales (proposition b), efficience du syst ème de santé (propo-
sition c), nouvelles technologies, éthique en sant´e publique face à ces questions.
57 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
Selon l’OMS (2002) La santé publique représente l’ensemble des efforts par des institutions
publiques (proposition b) dans une sociét é pour :
➣ améliorer,
➣ promouvoir,
➣ protéger,
➣ et restaurer la santé de la population (proposition d) gr âce à une action collective.
1172 Corrigés • UE 7
59 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Le début du XX e siècle est une phase de transition épidémiologique marquée par la r égression
des maladies infectieuses (proposition a fausse) grâce aux progrès de la médecine et à l’amé-
lioration des conditions de vie.
Le développement de l’hygiène publique joue un r ôle important dans cette phase par différentes
mesures (proposition b).
La santé publique développe ses fonctions (proposition d).
La prise en compte de la promotion de la santé et des déterminants de la sant é apparaˆıt vers
la fin du XXe siècle (proposition c fausse)
60 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
Les fonctions de la santé publique sont : le contrôle et l’analyse de la situation sanitaire, la
surveillance épidémiologique et la lutte contre les maladies, l’élaboration de politiques et la
planification en santé publique, la gestion stratégique des systèmes et services de santé, la
prise de réglementations pour protéger la santé publique, le développement et la planification
des ressources humaines dans le domaine de la santé publique, la promotion de la sant é et
la participation des citoyens, l’assurance de la qualité des services de santé, la recherche, le
d éveloppement et la mise en œuvre de solutions innovatrices.
La proposition b n’est pas une fonction directe de la santé publique.
61 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les parts respectives de la CSBM en 2011 etaient
´ :
➣ soins hospitaliers 46, 4
➣ soins ambulatoires 25, 4
➣ médicaments 19, 3
➣ autres biens 6, 8
➣ transports 2, 2
62 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le montant etait
´ en 2009 de 132, 7 milliards d’euros, soit 75, 5 % de la CSBM.
63 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La différence de revenus n’influe pas sur la consommation de soins hospitaliers mais sur les
autres soins.
64 ❑a.
✘ ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
UE 7 • Corrigés 1173
Corrigés
➣ tumeurs : 25, 1 % notamment du sein : 4, 4 %
65 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
L’augmentation est due à l’effet du progr ès médical (proposition c), à l’évolution de l’environ-
nement (accès aux soins, conditions de vie), aux changements de comportement individuels
(hygiène, pr´
evention) proposition b.
La proposition d est trop indirecte pour être correcte.
66 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
tumeurs 33, 7%, notamment du larynx, trachée, bronches et poumon : 8, 5%
67 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
La dangerosité est d éfinie en cinq niveaux par l’OMS :
➣ décès ;
➣ menace du pronostic vital ;
➣ incapacité permanente ou importante ;
➣ nécessité d’intervention médicale ou chirurgicale ;
➣ malformation congénitale.
68 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Un risque est la probabilité qu’un effet spécifique se produise dans une période donnée ou
des circonstances d éterminées. Deux composantes sont comptabilisées :
➣ la probabilité de survenue d’un événement ;
➣ la gravité des effets de l’év énement.
69 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Dans le système bismarkien, l’assurance maladie est un droit des travailleurs. Le financement
se fait par des cotisations sociales basées sur les salaires.
Les cotisations sont gérées par les partenaires sociaux. Mais le parlement exerce un droit de
contrôle.
70 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑ e.
L’assurance maladie est constituee ´ de trois principaux r égimes : le régime g énéral, le régime
agricole, le régime social des indépendants.
À côté, il existe de nombreux autres régimes spéciaux.
71 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑e.
La Sécurité Sociale a ét é cré ée en 1945 sur le principe de la solidarité obligatoire.
Elle comporte plusieurs régimes : régime général, régime des agriculteurs, régime social des
indépendants, r égimes spéciaux.
Le financement principal est constitué par les cotisations sociales.
1174 Corrigés • UE 7
73 ❑ a. ✘
❑b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les risques couverts par la protection sociale sont :
➣ la santé (qui comporte l’invalidité) ;
➣ la vieillesse (retraite . . .) ;
➣ la famille (allocations familiales . . . )
➣ l’emploi (allocations chômage . . .)
Le décès est un risque qui peut être couvert par les assurances.
Le divorce est une d écision individuelle.
74 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Le PMSI est le Programme de Médicalisation des Syst èmes d’Information.
Il a pour but de réduire l’inégalit é des ressources entre les établissements de santé.
Depuis 2005, il entre dans la mise en place de la tarification à l’activité (T2A).
Il est devenu un outil indispensable pour la gestion d’un établissement de soins.
Mais il est aussi un outil de planification grâce aux données recueillies.
75 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’enquête Handicap Incapacité Dépendance a été réalisée d’octobre 1998 à fin 2001. Elle
donne des renseignements sur les 12 millions de personnes de plus de 60 ans.
Ses objectifs, surtout sociologiques, étaient de r épondre aux questions :
➣ qui sont les personnes handicapées ?
➣ les personnes dépendantes ?
➣ quelles sont leur condition de vie (domicile ou institution spécialisée) ?
76 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑
✘e.
Il existe 30 affections de longue durée. Les plus fr équentes sont les maladies cardio-vasculaires,
puis les cancers. Mais le diabète n’est pas loin.
Le classement pour la deuxième place peut s’inverser selon l’année d’observation. Dans ce
cas, comme toujours pour votre concours, c’est votre cours qui a raison.
77 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La sécurité sanitaire s’occupe de la sécurité et de la gestion du risque concernant la santé.
En France, le dispositif de sécurité sanitaire (loi de 1998) est fondé sur les principes :
➣ une expertise scientifique forte,
➣ une capacité d’alerte rapide,
➣ une transparence dans la décision,
➣ une indépendance par rapport aux intérêts économiques sectoriels,
UE 7 • Corrigés 1175
Corrigés
Sachant qu’il faut cocher l’unique proposition fausse, il s’agit de b.
78 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Grand concours de sigles : il ne manque que la SCNF, et sur le sujet, l’Institut de Veille Sa-
nitaire (InVS) qui réunit les missions de surveillance, de vigilance et d’alerte dans tous les
domaines de la santé publique.
Une Agence Régionale de Santé (ARS) assure le pilotage unifi´ e de la sant é dans une région
pour accroˆıtre l’efficacité du système.
L’Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du travail
(ANSES) résulte de la fusion en 2010 de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Ali-
ments et de l’Agence Française de Sécurit é Sanitaire de l’Environnement et du Travail.
Le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) est un établissement public de re-
cherche.
Le Comité National Routier (CNR) est l’observatoire économique français du marché du
transport routier de marchandises.
La Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) veille à la protection sanitaire des produc-
tions végétales et animales.
79 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑113 d.
✘ ❑ e.
L’Objectif National des Depenses
´ d’Assurance Maladie est le montant prévisionnel annuel
pour les dépenses de l’assurance-maladie. C’est un outil de cadrage et de régulation des
d épenses.
Ce montant est fixé chaque ann ée dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale.
Il est divisé en 6 sous-catégories, dont une contribution aux dépenses des etablissements
´ et
services pour personnes âgées, et une contribution aux dépenses des établissements et ser-
vices pour personnes handicapées.
Après realisation,
´ le parlement compare le montant de l’objectif et le montant de la d épense
r éalisée.
80 ❑ a. ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La Nomenclature G énérale des Actes Professionnels couvre les actes cliniques médicaux et
les actes des chirurgiens-dentistes, des sages-femmes et des auxiliaires médicaux.
Tout acte est désigné par :
➣ une lettre clé (par exemple, C pour une consultation au cabinet par un médecin généraliste,
un chirurgien-dentiste ou une sage-femme) ;
➣ un coefficient indiquant la valeur relative de chaque acte professionnel.
81 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) comprend :
➣ les soins hospitaliers,
➣ les soins ambulatoires,
➣ les transports sanitaires,
➣ les médicaments et autre biens médicaux.
Seules les d épenses qui concourent au traitement d’une perturbation provisoire de l’état de
santé sont prises en compte.
82 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
1176 Corrigés • UE 7
83 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) est devenue
l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) en 2012.
Elle est chargée d’ évaluer les risques sanitaires présentés par les médicaments et plus génera-
´
lement tous les produits de santé destinés à l’homme.
Ses principales missions sont :
➣ l’évaluation scientifique et m édico-économique ;
➣ le contrôle en laboratoire et le contr ôle de la publicité ;
➣ l’inspection sur sites ;
➣ l’information des professionnels de sante´ et du public.
84 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑
✘e.
La Couverture Maladie Universelle (CMU) est une prestation sociale française permettant
l’accès au soin, le remboursement des soins, prestations et m édicaments à toute personne
résidant en France et qui n’est pas déj à couverte par un autre régime obligatoire d’assurance
maladie.
Elle est entrée en vigueur le 1 er janvier 2000.
Elle concerne les bénéficiaires du RSA, mais pas qu’eux. La réponse à la proposition e. peut
donc varier.
85 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑
✘e.
Une participation forfaitaire de 1 e a ét é instituée à compter du 1 e janvier 2005, avec un
plafond annuel de 50 e .
Elle reste à la charge des assurés sociaux à chaque consultation et acte médical. Les mutuelles,
assurances et complementaire
´ santé ne sont pas autoris és à prendre en charge la participation
forfaitaire.
Elle ne concerne pas les mineurs de moins de 18 ans.
Il existe aussi une franchise sur les médicaments de 0, 50 e , avec un plafond annuel de 50 e .
86 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑ c. ❑d.
✘ ❑e.
✘
• La HAS (Haute Autorité de Santé) a pour missions :
− L’évaluation des produits, actes, prestations et technologies de santé, en vue de leur admis-
sion au remboursement.
− La recommandation de bonnes pratiques.
− La certification des établissements de santé.
• L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) est devenue
UE 7 • Corrigés 1177
Corrigés
L’Agence comporte neuf commissions par secteurs. Elle est dirigée par un directeur général,
un conseil d’administration et un conseil scientifique.
• Le prix des médicaments remboursables est fixe´ par le Comité Économique des Produits de
Santé (CEPS).
• La mission générale de l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) est de surveiller, en permanence,
l’état de santé de la population et son évolution.
• L’EMA (European Medecines Agency) est basée à Londres. Sa mission est l’évaluation des
médicaments.
87 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
➣ Dépense courante de santé (DCS) : ensemble des paiements effectués au cours d’une ann ée
par les divers financeurs du système de santé
➣ Dépense totale de sante´ (DTS) : concept utilisé par l’OCDE et l’OMS pour établir les
comparaisons entre leurs membres.
➣ Consommation de soins et biens médicaux (CSBM) : somme des soins et des biens
médicaux consommés sous forme marchande, remboursés ou non.
➣ La Consommation médicale totale (CMT) comprend : la CSBM et la Prévention indivi-
duelle
88 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑
✘d. ❑ e.
L’ONDAM est fixé annuellement par la loi de financement de la sécurité sociale. C’est un
objectif global décliné en quatre objectifs prévisionnels par secteur de consommation :
➣ les d épenses de soins de ville ;
➣ les d épenses des hôpitaux publics ;
➣ les d épenses des etablissements
´ d’hospitalisation priv és ;
➣ les dépenses des établissements médico-sociaux (enfance inadaptée et adultes handicapés).
89 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Elle est proche de 1 dans l’ensemble des pays de l’OCDE, évoluant en moyenne au même
rythme que le PIB.
Hors de votre programme : dire qu’un produit a une élasticité de −2 signifie que la demande diminue
de 2 % quand le prix augmente de 1 %
90 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
proposition a : 30 % ; proposition c : 1 e ; proposition d : 23 e
91 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Plusieurs logiques sont possibles :
➣ une logique d’assurance sociale pour se prémunir contre une perte de revenu (proposition
d,
➣ une logique d’assistance visant à instaurer une solidarité entre les individus (propositions
a, b et c),
➣ une logique de prestation universelle.
La Sécurité Sociale française est fondée sur la première.
1178 Corrigés • UE 7
93 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les cotisations sociales sont une part prépond érante des ressources de la protection sociale :
65, 4 %.
Il s’agit de versements obligatoires effectués, pour acquérir les droits aux prestations, par les
salariés, les employeurs, les non salariés.
94 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Les fonctions essentielles d’un système de santé sont :
➣ prestation de services de santé, à visée curative ou à visée préventive ou éducative (propo-
sitions c et d)
➣ fourniture et gestion des ressources pour le bon fonctionnement du système
➣ financement : perception des ressources et répartition (proposition b)
➣ administration : uniformisation des règles de fonctionnement
95 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Les organisateurs doivent s’assurer de la compétence technique des participants (proposition
b) et doivent former les patients si leur implication dans la procedure
´ le requiert (proposition
c), par exemple en cas de tel´ é-surveillance.
5. Psychologie
96 ❑
✘ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Il y a trois stades prégénitaux, chacun correspondant au développement des sensations puis
de leur représentation dans une zone érogene` : stade anal, stade oral (propositions a et c),
stade urétral.
Le développement œdipien apparaı̂t ensuite, constituant le stade génital. Sa liquidation s’opère
lors de la phase de latence.
97 ❑ a. ❑ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Il apparaı̂t vers 5 ou 6 ans.
98 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Face au choc de la maladie se mettent en œuvre des mécanismes de défense du moi :
régression, projection, sublimation.
La régression est une attitude d’obéissance aux aspects positifs (facilitation de l’intervention)
et négatifs (dépendance).
La projection est manifestée par un refus de la réalité et se caractérise par des réactions agres-
sives (projection de l’angoisse, refus du diagnostic et de la gravité).
La sublimation marque l’atteinte d’un équilibre et d’une situation assum ée de façon construc-
tive.
99 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
UE 7 • Corrigés 1179
Corrigés
mort ou se refugier
´ dans une attitude technique pure.
100 ❑ a. ❑b.
✘ ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le complexe d’Oedipe prend deux formes :
➣ Forme positive : hostilité et rivalité envers le parent du même sexe et une séduction du
parent du sexe opposé (proposition c).
➣ Forme négative : amour pour le parent du m ême sexe et haine jalouse du parent du sexe
opposé (proposition b).
1180 Concours blanc • UE 7
1 ❑
✘a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
Le tabagisme est en augmentation pour les femmes, mais en diminution pour les hommes.
La polution atmosphérique favorise la survenue de maladies respiratoires.
2 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Plusieurs facteurs entrent en jeu pour déterminer la santé, notamment l’environnement social
et économique, l’environnement physique, les caractéristiques et comportements personnels.
Ces déterminants de la santé fonctionnent ensembles dans un système en interaction (propo-
sition c).
L’éducation (proposition a), l’emploi et les conditions de travail (proposition b), la culture
(proposition d) font partie des d éterminants de la santé.
3 ❑ a. ❑ b. ❑
✘c. ❑ d. ❑ e.
La proposition a. est la d éfinition de l’OMS qui figure dans dans la charte d’Ottawa en 1986.
Les propositions b. et d. sont d’autres définitions.
4 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
La proposition b est fausse : c’est au moins 3 mois.
La proposition c est fausse puisqu’il s’agit d’étrangers en situation irégulière.
5 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition d n’est pas un critere` appropri é car manquant de cohérence interne. L’hétérogénéit é
des activités et des caract éristiques est trop grande pour correspondre à un groupe parti-
culièrement exposé ou à certaines tranches de la population.
6 ❑
✘a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Un test de dépistage doit reconnaı̂tre dans une population les sujets malades et les séparer des
autres. Il doit donc être :
➣ sensible, c’est-à-dire positifs chez le plus grand nombre de sujets atteints,
➣ spécifique, c’est-à-dire négatifs chez le plus grand nombre de sujets sains.
Les éléments b. et c. ne sont pas déterminants pour le test lui-m ême.
7 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘d. ❑ e.
Elle se fait à travers des mesures sur l’offre (propositions a et d) et des mesures sur la de-
mande (proposition b), à travers la recherche de la diminution des volumes de consommation
et de la diminution des coûts.
8 ❑ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑
✘e.
Le taux brut de mortalité est le quotient du nombre de décès et du nombre d’habitants. Le
nombre de décès dépend de la pyramide des âges.
UE 7 • Concours blanc 1181
Corrigés
En France, en 2013, l’espérance de vie à la naissance était de 85, 0 ans pour les femmes et de
78, 7 ans pour les hommes.
La mortalité prématurée est définie par un décès avant 65 ans.
9 ❑
✘a. ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
La proposition d releve ` de la demande.
Les facteurs liés à l’offre sont le progr ès technique, la diffusion de l’innovation (proposition
c.), la multiplication des centres de soins (proposition b), la variabilité des pratiques profes-
sionnelles (éloignement d’une strat égie optimale de soin) (proposition a).
10 ❑a.
✘ ❑ b. ❑c.
✘ ❑d.
✘ ❑ e.
L’obligation concerne les moyens, pas les résultats.
11 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
La proposition a est fausse : un jeune peut être invalide suite à un accident.
Les télomères sont relatifs à la biologie cellulaire, pas à la dépendance !
La proposition d est fausse : la d épendance concerne plus les femmes.
12 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
L’AREDIC n’existe pas.
La sécurité sociale comporte le régime général, le régime des agriculteurs, le régime social
des ind épendants et des r égimes sp éciaux. Elle est organisée en 4 branches : maladie, acci-
dents du travail, vieillesse, famille.
L’UNEDIC est chargée de la gestion de l’assurance chômage, en coopération avec Pôle Em-
ploi.
13 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
Les Agences Régionales de Santé ont été cr éées par la loi du 21 juillet 2009, portant réforme
de l’höpital et relative au patient, à la sant é et aux territoires.
Elles assurent le pilotage de la santé en région. Elles sont responsables de la sécurit é sanitaire,
des actions de prévention, de l’organisation de l’offre de soins.
Le conventionnnement est un accord entre les professionnels d’une part, la Sécurité Sociale
et les mutuelles d’autre part.
La certification des établisements de santé est réalisée par la Haute Autorit é de Santé.
14 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La prévention primaire agit sur les facteurs de risque. La pr´ evention secondaire contribue au
d épistage et la prévention tertiaire cherche à limiter les conséquences de la maladie.
Le dépistage individuel du cancer de la prostate relève de la pr évention secondaire.
15 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Pour la proposition b, c’est l’inverse qui est vrai.
Les propositions c et d sont fausses : il peut y avoir usage nocif ou mésusage sans adiction.
Dans notre société, l’usage de l’alcool est souvent accepté, mais ce n’est pas sans risque.
1182 Concours blanc • UE 7
17 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
À titre principal il s’agit de préserver ou améliorer la santé (propositions a et d).
Avec l’objectif complémentaire de fournir les services nécessaires et veiller à ce que tous
soient protégés contre les risques financiers (proposition b).
18 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le consentement du malade aux soins est une obligation. Ce consentement doit être libre et
éclairé.
Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté, il est n écessaire de consulter les proches.
Si c’est impossible, le médecin peut intervenir s’il y a urgence.
19 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Il s’agit de la réalisation de risques pouvant être un facteur significatif de mortalité ou sur-
mortalité et touchant un grand nombre de personnes et affectant la santé.
20 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Utilisez l’indication : une seule réponse.
Ses travaux sur la vaccination ont commencé par le chol éra des poules en cherchant à atténuer
une souche virulente. Cochez b.
Ses collaborateurs furent nombreux, par exemple Émile Duclaux, Émile Roux.
Pour la rage, ses deux premiers esais se soldèrent par un décès. Mais il s’agissait de cas où la
rage était déclarée et le vaccin ne pouvait rien y faire.
21 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La loi Léonetti sur la fin de vie proscrit l’obstination d éraisonnable du corps m édical et la
prolongation artificielle de la vie.
C’est un dispositif mal connu des soignants.
22 ❑
✘ a. ❑
✘b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
La bioéthique cherche à concilier :
➣ les valeurs que se donne une sociét é qui fonde le vivre ensemble ;
➣ le progrès médical et scientifique ;
➣ les attentes individuelles.
Elle est évolutive (pays, époque). Elle se fonde sur la réflexion individuelle et collective et
des règles répondant à un équilibre évolutif.
UE 7 • Concours blanc 1183
Corrigés
Les quatre principes fondamentaux de la bioéthique sont :
➣ respect de l’autonomie du sujet ;
➣ principe de bienfaisance (recherche de l’effet favorable) ;
➣ principe de non malfaisance ;
➣ recherche de l’équité (justice distributive/démocratie sanitaire : egalit
´ é face aux soins)
24 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
L’attitude dans une situation de fin de vie doit être pratique et se fonder sur ces principes :
➣ Rigueur (scientifique : diagnostique, thérapeutique...) ;
➣ Dialogue avec équipe médicale, soignante, famille, malade ;
➣Responsabilité : m édecin senior ;
➣ Information (clair nette) : proches, personnelle... Notez l’importance des staffs pour pro-
gresser ;
➣ Notification dans le dossier médical
25 ❑ a. ❑b.
✘ ❑c.
✘ ❑ d. ❑ e.
Le patient s’auto-administre la potion létale fournie par un tiers (en général soignant) (pro-
position b).
Si le suicide n’est pas un délit pénal en France, la provocation au suicide l’est (proposition c).
26 ❑a.
✘ ❑
✘b. ❑c.
✘ ❑
✘d. ❑ e.
La proposition e est fausse : c’est le tabac.
27 ❑
✘ a. ❑ b. ❑ c. ❑
✘ d. ❑ e.
Tout fichier informatif nominatif doit faire l’objet d’une déclaration à la CNIL. Cette déclaration
comprend les objectifs de la banque de données, les informations collectées, les utilisateurs,
l’organisme de conservation, l’organisme de collecte et de contrôle du fichier.
28 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Le complexe de castration est un corollaire du complexe d’Oedipe. Il advient lorsque l’enfant
d écouvre la différence anatomique des sexes.
29 ❑ a. ❑
✘ b. ❑
✘ c. ❑ d. ❑ e.
L’information doit etre
ˆ claire, loyale et appropriée (il faut s’adapter au problème multifacto-
riel pose´ et s’adapter au patient).
L’information d’accompagnement est orale mais doit être retranscrite dans le dossier médical.
La proposition d ne répond pas à la nécessité d’adaptation de l’information au patient.
C’est l’autonomie du patient qui justifie son information afin qu’il puisse décider en connais-
sance de cause. La proposition a est donc fausse.
30 ❑ a. ❑
✘ b. ❑ c. ❑ d. ❑ e.
Les quatre humeurs sont le sang, la bile jaune, la bile noire et le lymphe.
Les quatre éléments de l’univers et de l’être sont selon Empédocle la terre (os), l’eau (s écrétions
liquides du corps), l’air (respiration), le feu (thermorégulation).
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1185
Annexes
Constantes
X−µ X − X2
T= s ; Z = 1
√ s21 s 22
n +
n1 n2
Primitives usuelles
f ( x) F( x) f ( x) F ( x)
xn+1 1
x (n −1)
n
+C ln x + C
n+1 x
1 λx
eλx (λ ∈ C∗ ) + C e +C cos x sin x + C
λ
sin x − cos x + C tan x − ln | cos x| + C
1 x π 1 1 x + a
ln tan + + C ln +C
cos x 2 4 a2 − x2 2a x − a
1 √
√ ln x + x + k + C
2
x2 + k
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Annexe 6 : Tables statistiques
Annexes
1190
Annexes 1191