Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cours Tle (ECM)
Cours Tle (ECM)
Objectifs :
- Définir le concept de relations internationales ;
- Retracer l’histoire et l’évolution des relations internationales dans le monde ;
- Enumérer les types de relations internationales
Introduction :
Les RI désignent les relations entre les peuples, les Etats, les nations et les différents organismes à
travers le monde. Elles peuvent être pacifiques ou conflictuelles et peuvent prendre plusieurs formes selon
le temps et l’espace. On les désigne souvent sous le terme de coopération.
2- La coopération multilatérale
Elle désigne les rapports entre un Etat et une organisation internationale. Ex : Cameroun – Francophonie.
3- La coopération régionale et sous-régionale
Elle lie les Etats en fonction de leur situation géographique. Ex : CEMAC, CEDEAO
Depuis le 19e siècle, 2 zones de développement apparaissent délimitées par les hémisphères :
- Le Nord très développé, au capitalisme triomphant ;
- Le Sud désignant les PSD ou PVD.
De là les notions de :
- Coopération Nord – Nord ex France – Allemagne ;
- Coopération Sud – Sud ex : Cameroun – Chine
- Coopération Nord – Sud ex : Cameroun - USA
II- relations et échanges régionaux et intercontinentaux (lettre des Rois Bile et Akwa
EC TLES P. 16)
1- Dans le nord
Les relations régionales
Entre le lac Tchad et la méditerranée, il existe depuis le 1er siècle plusieurs pistes caravanières à
travers le Sahara reliant le Soudan central (auquel appartient le futur nord Cameroun) au reste du monde
(Maghreb, Egypte, Arabie, Palestine, Asie, Europe…) cet axe est le lieu du commerce des produits de
toute origine, de diffusion des idées, des valeurs et des techniques nouvelles répandant les langues
Sur le littoral
- Les portugais (1472) établissent un trafic commercial avec les peuples côtiers et en tirent
d’énormes bénéfices grâce au déséquilibre de la valeur des produits échangés.
- L’Espagne (1580), qui vient d’annexer le Portugal en crise, intensifie sa fréquentation au
Cameroun (Rio dos Camaroes devient Rio de los Camarones) ;
- Les Pays-Bas en révolte contre l’Espagne entretiennent la contrebande sur le golfe de Guinée et
établissent leur suprématie au détriment des espagnols et portugais ;
Anglais et français arrivent au XVIIe siècle. Leur présence sera déterminante pour le commerce
humain entretenu par les compagnies européennes. En 1827, les Anglais qui en 1807 avaient déclaré
la traite des noirs illégale s’installent à Fernando Pô et signet de nombreux traités avec les chefs
locaux :
- Les traités du 10 juin 1840, 07 mai 1841 et 29 avril 1852 qui abolissent la traite et interdisent les
sacrifices humains ;
- Le traité du 14 janvier 1856 qui crée un tribunal de commerce appelé « Cour d’équité » et destiné
à juger les conflits entre les populations locales et les commerçants européens.
En 1860, l’ampleur des relations des relations commerciales entre anglais, Français et Allemands
pousse les chefs Douala Akwa et Bell à inviter avec insistance l’Angleterre à annexer la région. Face au
refus de ces derniers, ils se tournent vers les Allemands qui à la suite de la signature du traité commercial
« Germano-Douala » hissent leur drapeau à Douala le 14 juillet 1884.
Conclusion
Il apparait en définitive que l’actuel Cameroun a été pendant la période précoloniale un espace
privilégié pour les échanges multiples. Ce sont ces échanges qui ont ouvert le territoire au monde
extérieur.
a) Le condominium franco-britannique
Le condominium désigne l’administration conjointe de plusieurs puissances sur un pays. Il court
au Cameroun du 26 septembre 1914 (prise de Douala) au 04 mars 1916 (signature de l’accord de partage
entre la France et l’Angleterre).
En réalité, l’essentiel de l’administration est effectué au départ par les Anglais, alors que les
français étaient mal préparés à assumer cette responsabilité.
A la fin des opérations militaires, les généraux CM Dobell (France) et Joseph G. Aymerich
(Angleterre) signent l’accord de partage sans l’avis des autochtones. Nous sommes dans une logique
coloniale. Afin de réconforter la France plus éprouvée par la guerre, la Grande Bretagne se contentera du
COURS ECM TERMINALES Bibissaya Bissaya Renaud Louis Page 6/35
1/5e du territoire le long de la frontière avec le Nigeria. Cette scission du Cameroun marque la fin du
condominium et chaque puissance installe son administration sur sa partie.
b) Les régimes internationaux : du mandat à la tutelle
Le régime de mandat (1919-1946) texte EC TLES P24 conséquences du régime de mandat
L’un des problèmes à résoudre par la SDN qui vient de voir le jour à la fin de la première guerre
mondiale à Versailles est l’avenir des anciennes colonies allemandes. Le 07 mai 1919, elles sont
redistribuées sous forme de mandat par le conseil suprême des alliés. Les puissances mandataires sous le
contrôle de la SDN sont chargées de gérer certains territoires jugés incapables de se diriger eux-mêmes.
Des trois types de mandats établis (A-indépendance proche-Afrique du nord Asie, B-indépendance
lointaine-Afrique noire, C-indépendance non envisagée-Namibie) le Cameroun devient un mandat B
confié à la France et à la Grande Bretagne. Ce statut est officiellement établi le 20 juillet 1922.
Ces deux puissances doivent rendre compte de leur gestion devant la commission permanente des
mandats. Les populations des territoires sous mandat ont le droit d’adresser des pétitions au sujet de leur
administration. La deuxième guerre mondiale qui survient en 1919 entraine avec elle le statut de mandat.
En décembre 1946, le Cameroun devient un territoire sous-tutelle de l’ONU nouvellement créée.
La tutelle (1946-1961)
Elle est conçue par l’ONU comme une solution transitoire, destinée à favoriser l’évolution de certains
territoires vers la capacité à s’administrer eux-mêmes. La France et l’Angleterre héritent naturellement de
cette nouvelle mission internationale et poursuivent l’administration séparée du Cameroun, sous le
contrôle du conseil de tutelle de l’ONU, chargé d’examiner les rapports annuels, de procéder à des visites
périodiques et recevoir des pétitions. Cette période aura des conséquences perceptibles sur l’évolution
politique du Cameroun.
Dans le Cameroun français, géré comme l’ensemble de l’empire colonial français, deux étapes
sont perceptibles :
- L’Union française (24 dec. 1946) qui fait du Cameroun un territoire associé. A ce titre il a des
représentants dans les institutions françaises (03 députés à l’assemblée nationale- Jules Ninine,
Alexandre Douala Manga bell, Louis Paul Aujoulat, 03 sénateurs au conseil de la république-J.
Grassard, Charles Okala, Arouna Njoya ; 05 conseillers à l’assemblée de l’Union). Des
assemblées loccales sont créées (Arcam qui deviendra ATCAM en 1952). Les élus camerounais
utilisent ces tribunes pour demander plus d’autonomie.
- La Loi Cadre (23 juin 1956) œuvre de Gaston Deferre Cadre, accorde l’autonomie interne au
Cameroun, institue une assemblée législative (ALCAM) et prévoit un conseil de gouvernement
dirigé par un PM. C’est ainsi que le 15 mai 1957, André Marie Mbida devient PM et Ahmadou
Ahidjo vice PM (le 1er démissionne le 18 février 1958). C’est Ahidjo qui négociera
l’indépendance du Cameroun en deux étapes (autonomie le 1er janvier 1959-fin de la présence
camerounaise dans les assemblées française, reconnaissance de la citoyenneté –fin de la tutelle le
1er janvier 1960).
Le Cameroun Britannique quant à lui est joint au Nigéria et administré comme une partie intégrante
de ce pays. Deux classes politiques s’opposent dans cette partie :
- Les anti-nigérians, favorables à l’unification avec le Cameroun français ;
- Les pro-nigérians, partisans d’une séparation définitive avec la partie francophone. Son évolution
sera parallèle à celle du Nigéria.
Cette évolution se fera à travers des réformes institutionnelles :
Conclusion
Il apparaît en définitive que le statut du Cameroun a évolué et maintes fois varié au cours de son
histoire. Il faut remarquer ici que le Cameroun n’a jamais porté le nom de colonie. Cependant, malgré son
statut particulier, le Cameroun (Douala et environs) est tout simplement « objet » des relations
internationales et non partenaire à part entière. Il s’ouvre tout de même à la coopération et à la
communauté internationale et sa diplomatie se déploie depuis lors sur tous les fronts.
Introduction
Au lendemain du mouvement de décolonisation, l’impératif de l’unité prévaut. C’est dans ce cadre
que nait l’OUA qui deviendra plus tard UA. Le Cameroun pour sa part a emprunté dès le départ le train
de l’unité africaine et reste fidèle à cette option.
C’est dans cette logique qu’en Avril 1955, la conférence afro-asiatique qui se tient à Bandoeng en
Indonésie, soutient le retour aux sources et encourage la lutte contre le colonialisme pour la liberté et
l’indépendance des peuples.
- Le « groupe de Monrovia » dit des modérés qui conçoit l’unité africaine sous la forme d’une coopération
multiforme entre pays du continent ;
- Le « groupe de Casablanca » dit des progressistes violemment anticolonialistes et soutenant la constitution
des Etats-Unis d’Afrique.
Ces deux tendances vont finalement s’accorder ur la fondation de l’OUA le 25 mai 1963 à Addis-Abeba en
Ethiopie, à cette époque dirigée par l’empereur Haïlé Sélassié.
L’instance judiciaire
C’est la cour de justice dont le statut et les pouvoirs restent à définir.
Conclusion
Membre fondateur de l’OUA actuellement UA, le Cameroun participe activement au
fonctionnement et à l’atteinte des objectifs de cette organisation panafricaine. Il a été de tous les
combats entrepris, et son appui est selon le cas, politique, financier ou humain. Il agrée aux principes
et objectifs poursuivis par ses pairs africains et applique les résolutions prises.
Introduction
En s’appuyant sur des critères géographiques, le continent africain peut être scindé en 05 régions :
l’Afrique Australe, septentrionale, centrale, orientale et occidentale. On y enregistre une pléthore
d’organismes régionaux à vocations diverses. Le Cameroun fidèle à sa politique d’intégration est engagé
dans ces organisations.
a) L’UDEAC
Elle est créée le 09 décembre 1964 sur les ruines de l’UDE (Union Douanière Equatoriale) à la quelle
le Cameroun adhère le 23 juin 1961. Elle comprend le Congo, le Gabon, le Tchad, la RCA, le Cameroun
et la Guinée Equatoriale de puis 1983. Son objectif est d’établir un régime commercial privilégié entre les
Etats membres par l’harmonisation des plans de développement, des cadres d’investissement, des tarifs
douaniers et des taxes fiscales.
Cependant l’objectif d’un marché commun ne se concrétise pas et les performances de l’UDEAC
restent en dessous de ses potentialités. C’est ainsi qu’elle cède le pas à la CEEAC.
b) La CEEAC
En plus des 06 membres de l’UDEAC, elle a connu l’adhésion du Rwanda, de Sao-Tomé et Principe,
de la RDC et du Burundi. Elle est née le 18 octobre 1983 à Libreville au Gabon. Cette organisation n’a
pas pu obtenir des résultats positifs. Elle disparait lorsqu’il y’a des conflits entre ses membres ; les leaders
ne se rencontrent pas suffisamment et les contributions financières ne sont pas versées par les Etats
membres.
Conclusion
Membre depuis longtemps des différents organismes sous-régionaux, le Cameroun par sa présence
joue un rôle déterminant car conscient que l’avenir appartient aujourd’hui à des ensembles
géographiques..
Introduction
L’ONU est mise en place dans le contexte effroyable de la 2e Guerre Mondiale avec pour mission
de préserver les générations futures d’autres conflits autant dévastateurs. Intégré au sein de cette structure
sous le statut de tutelle, le Cameroun s’est toujours révélé comme un ardent défenseur des idéaux de paix
entre les peuples d’où la fructueuse coopération multilatérale qui s’est instituée entre les deux acteurs.
I- L’ONU
1) origine et objectif
Comme la SDN, l’origine de l’ONU est une idée américaine. En effet, son initiateur est le président
Rooswelt dès 1941 lors de la signature de la charte de l’Atlantique. Le premier janvier 1942, une déclaration des
USA est adoptée à Washington. Les conférences de Téhéran, Dumbarton, et San Francisco vont entraîner la
signature de la charte de l’atlantique par 51 pays du monde. La charte de l’ONU assigne à cette structure 4
objectifs :
Le conseil économique et social est l’organe coordinateur des activités socio-économiques de l’ONU. Il a
pour mission entre autre encourager la coopération internationale afin de promouvoir le développement. Pour ce
COURS ECM TERMINALES Bibissaya Bissaya Renaud Louis Page 17/35
faire, il tient des consultations avec des ONG. Il est composé de 54 membres élus par l’assemblé général pour un
mandat de 3 ans.
La cour internationale de justice est le principal organe judiciaire des Nations Unies qui statue sur les
différents interétatiques. Elle se compose de 15 juges élus par l’assemblé général et le conseil de sécurité. Son siège
se trouve à la Haye en Hollande.
1- Genèse et missions
L'Organisation des Nations unies (ONU) est une organisation internationale, regroupant, à quelques
exceptions près, tous les États de la planète. Distincte des États qui la composent, l'organisation a pour
finalité la paix internationale. L'ONU est fondée en 1945 en remplacement de la Société des Nations
(SDN), qui n'avait pas tenu son rôle en n'évitant pas la Seconde Guerre mondiale, pour mettre fin aux
guerres entre les pays et pour fournir une plateforme de dialogue. Sa naissance est le résultat du
processus engagé à travers plusieurs conférences. Mais son texte de création sera adopté le 25 juin 1945
à San Francisco par 51 pays. Il entre en vigueur le 24 octobre de la même année. Son siège est transféré à
New York en 1948.
Conclusion
Le Cameroun doit beaucoup à l’ONU et la coopération entre le pays et l’institution internationale
ne cesse de se diversifier depuis la période de Tutelle.
Introduction
La coopération UE/ACP est une coopération multilatérale qui met en relation les pays européens
et leurs anciennes colonies d’outre-mer. Cette coopération a été créée par le traité de Rome de 1957. Le
Cameroun dès son indépendance va intégrer le groupe ACP et de là la coopération UE/ACP.
Après la deuxième guerre mondiale, les Etats européens décident de créer un organisme
interétatique européen. La CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier) est créée en 1951.
Six ans plus tard, les européens vont créer une zone de libre échange. C’est ainsi que le traité de Rome du
25/03/1957 institue la CEE qui à l’origine est composée de 06 six Etat : Belgique, RFA (République
Fédérale d’Allemagne), Italie, Luxembourg, France, Pays-Bas. Dans ce traité, il est précisé que les
anciennes colonies devraient avoir des relations particulières avec la CEE. Après plusieurs
élargissements, la CEE va devenir l’UE qui compte aujourd’hui 27 membres.
III- Les relations UE/ACP et le Cameroun (Tableau projets UE, EC Tles P47)
1- La contribution du Cameroun dans l’UE/ACP
Le Cameroun a participé activement à la naissance du groupe ACP et dans le fonctionnement de la
coopération UE/ACP. Cette participation s’est concrétisée par la signature à Yaoundé des conventions de
Yaoundé 1 et 2. Enfin, les camerounais ont participé à toutes les négociations ACP/UE
2- Les interventions de l’UE au Cameroun
L’UE dans le cadre de la coopération UE/ACP a financé de nombreux projets au Cameroun. On peut citer
entre autres :
- Le développement urbain grâce au projet « Fourmi » (Fond aux Organisations Urbaines et aux
Micro Initiatives) ;
- L’aménagement de la ville de Kousseri, le bitumage de la route Ngaoundéré-Touboro-Moundou,
le pont sur le Ntem ;
- Le programme de lutte contre le SIDA grâce aux actions de l’ONUSIDA ;
- La promotion du commerce et de l’intégration régionale grâce aux fonds du Fond Européen pour
le Développement (FED) ;
- Les prêts de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) à la SOSUCAM en 1966, à la CDC en
1967 et à ALUCAM en 1997
- L’ouverture de la Centrale d’Achats des Médicaments Essentiels (CENAME)…
Introduction
La coopération bilatérale désigne l’ensemble des relations entre deux pays. La France et la grande
Bretagne, anciennes puissances mandataires du Cameroun jouent un rôle dans les relations que le
Cameroun entretien avec les autres nations du monde..
Dès le début du 17e siècle, français et britanniques sont présents sur la côte camerounaise. Ils vont
ainsi établir des relations politiques et diplomatiques (lettres des rois Douala à la Reine Victoria, traité
d’abolition de la traite négrière entre chefs douala et anglais, traité d’amitié entre les chefs Malimba et la
France…) et des relations économiques et commerciales (ouverture des maisons de commerce.
Après des rivalités entre les différentes Nations européennes, la France et la Grande Bretagne sont
supplantées par l’Allemagne qui met fin à cette 1ere relation.
Introduction
Le Cameroun entretien avec ces trois organisations une coopération riche qui englobe les
domaines politiques, économiques, socioculturels…mais si les relations avec la francophonie et le
Commonwealth sont liées à l’héritage colonial, celles avec les pays de l’OCI gagnent depuis quelques
années en importance.
I- Le Cameroun et la Francophonie
3- Genèse et missions de la francophonie
La Francophonie est un concept créé dès 1880 par le géographe Onésime Reclus pour désigner un
espace où la langue française est parlée au quotidien et une communauté de langues fondée sur l’usage du
français. Elle nait sur les cendres de l’Organisation Commune Africaine et Malgache (OCAM) élargie
aux pays non africains autres que la France, ayant le français en partage.
Au départ, sa mission principale est la promotion de la langue française. Amis à la suite des
diverses mutations intervenues sur la scène internationale, son champ d’action s’est progressivement
élargi vers des volets politiques (promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance) et économiques
(soutien au développement).
- Le paiement régulier des contributions statutaires et volontaires à l’OIF (120 millions de FCFA
par an)
- La participation à tous les sommets et conférences
- La désignation de camerounais à d’importants postes de responsabilité. Exemple : Gaston Payom
(DG de l’éducation de 1989 à 1992), Jean Tabi manga (même poste de 1992 à 1998, Denise
Epotte Durand (Directrice de TV5 Afrique depuis 1998)…
- La visite en terre camerounaise de nombreux responsables de l’OIF (Boutros Boutros Ghali
secrétaire général en 2000)
- La tenue au Cameroun d’importantes rencontres francophones (assemblée parlementaire du 27 au
30 mai 1998,…)
- L’appui au processus de démocratisation par l’envoi d’observateurs pendant les élections
Au plan social
Conclusion
Le Cameroun entretien des relations multilatérales avec ces trois organisations qui depuis ne
cessent de s’affirmer comme acteur majeur du développement de notre pays
Introduction
Dans le cadre de sa coopération bilatérale, le Cameroun entretien un vaste réseau de relations avec
certains pays amis d’Europe, d’Amérique et d’Asie.
I- En Europe
1- La coopération Cameroun-Belgique
Elle existe depuis son indépendance à travers la création en 1962 des missions diplomatiques à
Yaoundé et à Bruxelles.
II- En Amérique
1- La coopération Cameroun – Canada
Elle prend corps en 1962 avec l’ouverture à Yaoundé d’une ambassade (la toute première en Afrique
subsaharienne). Elle couvre plusieurs aspects :
- La participation à la mise sur pied du Centre Universitaire des Sciences de la Santé (CUSS
aujourd’hui FMSB) en 1973
- L’octroi des bourses de recyclage en faveur du personnel sanitaire ;
- Des appui financiers par l’Agence canadienne pour le développement International (ACDI)
- La formation des cadres supérieurs en matière de foresterie et de cartographie des forêts…
III- En Asie
1- La coopération Cameroun - Chine
Elle est qualifiée d’exemplaire et fructueuse. Articulée autour d’une vingtaine d’accords relatifs,
cette coopération est marquée par un ensemble de réalisations :
- La présence de médecins chinois au Cameroun depuis 1975 ;
- L’inauguration de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso par le Président Paul
Biya en présence du Vice-ministre chinois de la santé
- La construction des palais des congrès et des sports de Yaoundé
- L’octroi des bourses aux étudiants Camerounais et les dons de matériel aux universités
camerounaises…
- La construction du barrage hydro-électrique de Lagdo
- Le recalibrage de la rivière Mfoundi
- La présence au Cameroun de nombreux magasins chinois…
Conclusion
Le Cameroun tire de nombreux avantages de sa coopération bilatérale avec ses partenaires
étatiques de plus en plus nombreux.
Introduction
Dans l’état actuel du monde marqué par l’interdépendance et la mondialisation, il est difficile à un
Etat de vivre en autarcie. Les différents pays sont poussés à s’ouvrir aux autres acteurs internationaux et à
s’intégrer pour former de grands ensembles avec l’intention notamment de résoudre las questions
internes.
Grâce aux appuis que lui procurent ses différents partenaires, le Cameroun a pu trouver des
solutions à certains grands problèmes :
- Les différents plans d’ajustement structurel (PAS) mis en place par le FMI pour réhabiliter
l’économie camerounaise
- Le dénouement progressif de la crise de Bakassi grâce à des actions conjuguées diverses
- Le soutien à la démocratie par la francophonie et le Commonwealth
- Une solution partielle à l’endettement avec l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE
en octobre 2000…
2- La contribution du Cameroun
Pour sa part, le Cameroun s’est illustré par des actions majeures notamment :
- Le soutien à l’ANC (African National Congress), parti anti apartheid en Afrique du Sud
- Le refuge et l’Asile offerts aux réfugiés Rwandais et Tchadiens lors de nombreux conflits qui ont
marqué leurs pays et l’envoi des émissaires pour la résolution de ces conflits…