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Bac Blanc Sujet 1
Bac Blanc Sujet 1
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Texte :
Le 28 janvier 1957, l’assemblée générale des Nations Unies entame la discussion sur la
situation en Algérie. La direction du FLN décide alors de pousser la population algérienne à
une grève générale durant huit jours afin de montrer l’unité du peuple algérien derrière le
FLN. Un succès répondra aux déclarations des forces coloniales de faire passer le FLN
comme exprimant une position minoritaire alors que, d’après elles, les Algériens seraient
attachés à la présence française.
Dans son appel, le FLN proclamait: « L’opinion publique internationale a les yeux fixés sur
nous. Démontrons au monde que notre peuple a droit à 'l’indépendance ». Le FLN fait
circuler ses mots d’ordre: cesser les actions armées pendant la grève, éviter les quartiers
européens. En même temps, les actions de solidarité avec la population algérienne, dans sa
grande majorité en situation précaire, s’organisaient.
Sur le plan diplomatique, la question algérienne est présente durant l’année 1956. Déjà, le
19 juin, un projet de résolution est présenté par treize États afro-asiatiques. Le 13 octobre,
cinq pays arabes et cinq pays asiatiques demandent l’inscription de la question algérienne à
l’assemblée générale des Nations Unies. Le 15 février 1957, une résolution sur la situation en
Algérie est adoptée.
Ce fut une importante victoire diplomatique du FLN. L’audience du FLN grandit au sein de
l’opinion publique internationale, des populations arabes, islamiques, africaines et
européennes, y compris au sein de certains milieux politiques français.
La grève des huit jours fut aussi une occasion pour les Algériens de montrer leur solidarité
avec les plus pauvres d’entre eux qui ne pouvaient pas faire des provisions. Le FLN avait
réuni, dès le 20 janvier 1957, des Moudjahidate à qui il avait demandé de convaincre la
population et de recenser les familles nécessiteuses qu’il fallait aider. Des bons d’achat furent
distribués par le FLN à toutes ces familles.
L’annonce de la grève suscita la panique au sein des autorités coloniales qui répondirent
par la répression. Le gouvernement français décide, le 7 janvier 1957, de confier à la 10e
division parachutiste dirigée par le général Massu le soin du « maintien de l’ordre » à Alger.
On déplora des centaines de meurtres et de disparitions forcées pendant la durée de la grève.
Questions :
Le mot souligné veut dire : Stable ? Simple ? Difficile ? Recopiez la bonne réponse.
3- Le FLN fait circuler ses mots d’ordre de la grève. Relevez les expressions selon
quelles renvoient aux :
Actions à éviter :
Actions à entreprendre :
Rédigez un texte d’une douzaine de mots pour présenter une de ces dates.