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Etude de Cas ST James
Etude de Cas ST James
Louna ROLLIN
Ada CECCONE
Laura URSO
CAS SAINT JAMES
Management
1.
Opportunités Menaces
- Secteur peine à recruter (mauvaise
- Marché porteur à l’étranger image auprès des jeunes diplômés)
- Renaissance en termes d’emploi (plus - Moyenne d’âge de 50 ans et qui ne
d’emploi dans les régions, Auvergnes rajeunit pas pour le secteur du textile.
Rhône-Alpes, Haut de France, Grand de - Investissement pour recruter du
France. personnel avec des compétences
- Augmentation de 30% par an dans le précise (3000€ pour former une
secteur du textile couturière)
- Made in France (savoir-faire revient en - Peu de chômage dans la région ce qui
France, en locale) réduit l’opportunité de recruter
- Main d’ouvre à bas coût de la Chine
- Augmentation de 30% par an dans le
secteur du textile mais l’entreprise ne
peux s’adapter à la croissance du
marché
2.
Forces Faiblesses
3.
La typologie Igor Ansoff s’appuie sur trois stratégies de trois axes différents.
- La pénétration de marché qui consiste à améliorer les produits sur un marché existant.
- Le développement de marché consiste à identifier et exploiter un nouveau marché avec des
produits existants.
- Le développement de produit consiste à développer des produits nouveaux sur un /des
marchés existant.
4.
Sans tout ça l’entreprise Saint James ne pourras pas conserver sa production française et devras
se délocaliser dans un pays où le cout de la main d’œuvre est faible afin d’être rentable sur le
plan financier et pouvoir former les couturières sur une durée de 18 mois.
5.
La solution mise en œuvre par l’entreprise Saint James est de former soi-même les nouveaux
collaborateurs sur une durée de 18 mois (3 000€). Suite à cela, les employés formés obtiendront de
nouvelles compétences qui leur permettront de prétendre à un salaire plus attractif.
6.
Les solutions que pourraient être mises en œuvre pour résoudre le problème de recrutement dans
l’entreprise Saint James sont :
- Revaloriser les postes dans le textile (mettre un salaire plus élevé que le smic)
- Proposer des stages aux jeunes pour qu’ils puissent découvrir les métiers du textile et peut
être faire naitre des nouvelles vocations.
- Proposer des alternances pour former les jeunes. C’est un bon moyen pour transmettre un
métier et surtout ceux du textile car il faut de la patience et de la rigueur.
- Proposer des partenariats avec des centres de formations, écoles ou encore des lycées.
- Faire des salons pour faire découvrir les métiers du textile : salon & forum de l’emploi ou
encore faire des jobs dating.
Économie
7.
En l’espèce l’industrie textile en France a profondément évolué depuis les années 1990. Les
importations de textile ont connu une forte croissance, passant d’un montant de 15 milliards d’euros
en 1990 à 36,5 milliards d’euros en 2015, ce qui représente une hausse de plus de 50%. Quant à la
production, elle ne cesse de chuter, en 1990 la production de textile en France atteignait les 38
milliards d’euros, alors qu’en 2015 elle ne représente plus que 16,5 milliards d’euros. Et ce n’est pas
tout, la main d’œuvre et elle aussi en baisse. En effet l’effectifs de salariés dans le secteur de la
production de textile a chuté, passant de 400 000 salariés à 103 000 en 25 ans. Au vu de ces variables
économiques, l’industrie du textile en France n’est pas dans une période favorable, le marché a
perdu 10% de sa valeur en 10 ans. Cela s’explique par le fait que 44% des français déclarent avoir
achetés moins de vêtements dû à leur pouvoir d’achat qui est en baisse.
Cependant, il n’y a pas que des variables négatives. En effet l’exportation de la production de textile
est stable, elle progresse même légèrement passant de 10 milliards d’euros à 22 milliards d’euros.
8.
L’évolution de l’industrie française du textile depuis 1990 à différentes raisons. Tout d’abord elle
s’explique par la délocalisation de la production textile moyen et bas de gamme qui affecte le pouvoir
d’achat des ménages car elle entraine une perte d’emploi pour de nombreux français. Cette baisse de
pouvoir d’achat entraine un frein concernant les achats d’habits. De plus, de nombreux français
souhaite désormais consommer de manière plus éthique en achetant moins de produits, ce qui
freine les ventes.
L’explosion de la concurrence chinoise a également été un frein à l’industrie du textile en France qui
a perdu beaucoup de part de marché. Cependant, bien que la main d’œuvre chinoise offre l’avantage
d’être à très bas coût et entrainant une hausse des exportations de produits bas de gamme,
l’industrie textile française à une notoriété en matière de savoir-faire. En effet la France investie dans
la main d’œuvre française pour être compétitive par rapport à la main d’œuvre chinoise, cela
s’explique par le fait que la France offre des textiles plus techniques et plus qualitatif qui demande
aux salariés plus de compétences. Les compétences attendues sont rares, ce qui entraine une
difficulté de recrutement et la diminution des salariés dans le secteur de production de textile. Pour
pallier cela, l’industrie française boost le secteur économique afin de créer de nouveaux emplois. Les
entreprises sont à la recherche d’employés qualifiés et polyvalent. La structure de l’emploi a été
complètement modifié et cette restructuration mettant en avant des postes d’ingénieurs et de
cadres est bénéfique puisque le chiffre d’affaires des producteurs français de vêtements et de textiles
a progressé.
9.
Les spécificités de l’entreprise Saint James par rapport à ces grandes tendances sont que l’entreprise
Normande affiche sa volonté de défendre la fabrication « Made in France ». Créée depuis 1889,
l’entreprise créée des vêtements d’inspiration marine fabriqués en France qui rencontre un fort
succès à l’étranger. La marque base son succès sur la qualité et le savoir-faire de ses produits qui se
transmettent de génération en génération. De plus, des marques comme Saint James, Armo Lux ou le
slip Française viennent dynamiser le marché car elles donnent un coup de jeunes à la filière textile.
Une autre spécificité de la marque est qu’elle sait se renouveler en faisant des collaborations avec
des jeunes créateur tel que l’Afghan Sami Nouri qui réinterprété les rayures en barbelés.
Saint James est une entreprise au patrimoine vivant, elle possède le label EPV « entreprise du
patrimoine vivant » une distinction accordée par l’Etat aux entreprises françaises aux savoir-faire
artisanaux et industriels d’excellence.
L’entreprise est confrontée à un problème réel qui est la mondialisation. Les entreprises françaises
sont affaiblies par la concurrence internationale.