Cours Audit Légal Complet
Cours Audit Légal Complet
D finition de l audit :
Il est défini comme l e amen d ne info ma ion par un professionnel indépendant
utilisant une méthodologie scientifique d investigation mise en uvre par r f rence des
normes de travail dans le but d mettre une opinion sur cette information.
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Il est destin qu aux actionnaires.
La mission est confi e par l assembl e g n rale ordinaire.
L obliga ion de mo en :
Le CAC a une obligation de moyen et non de résultat. Il donne une assurance
raisonnable.
La responsabilit de l auditeur est disciplinaire, civile et p nale.
Types de certification :
1) Certification sans réserve sans obligation.
2) Certification avec réserve : compte présente des anomalies significatives.
3) Refus de certification : anomalies tellement significatives que les états financiers ne
pr sentent pas l image fid le des op rations r alis es par l E/se.
Le diff en e mi ion d a di :
1. Audit légal (commissariat aux comptes) ou contractuel : ASSURANCE ELEVE
MAIS PAS ABSOLUE.
2. Travaux additionnels spécifiques au commissariat aux comptes.
3. Missions connexes au commissariat aux comptes.
4. Examen limité : ASSURANCE MODERE, FAIBLE.
5. Examen sur la base des procédures convenues : PAS D ASSURANCE.
6. Compilation. : rapprochement entre les états financiers et la balance ; PAS
D ASSURANCE.
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Notes importantes :
- CAC sont désignées par les associés dans le cadre de l AG ou dans les statuts
- CAC sont désignés pour un mandat de 3 ans (AGO) et 1 an si statut.
- Obligation pour les SA de nommer a ou plusieurs CAC ; au mois 2 pour Sté faisant appels publics à
l épargne
- Campagnes d assurances et banques 2 CAC obligatoirement/ SARL si CAHT > 50 MDHS.
- Les CAC ne peuvent être révoqués sauf sur une décision motivée du président du tribunal.
- Le COC certifie les comptes l assemblée générale approuve les comptes
D - ma che g n ale de l a di :
Rédaction du Rapport
Orientation et planification
Acceptation du mandat
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Acceptation des missions
Ethique et indépendance
de l'auditeur
Responsabilité de
l'auditeur
Acceptation des missions
Diligeance d'acceptation
ou de maintien d'une
mission
Lettre de mission
I. E hi e e ind endance de l a di e :
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Il ne peut aussi même après expiration des 5 ans, être membre du directoire si
la Sté en question détient 10% ou plus du capital de la Sté dont il contrôle les
comptes.
Contraintes de
l'indépendance
3. La qualité du travail
L auditeur ne doit pas d l guer tous ses travaux et exerce un contr le appropri des
travaux délégués.
Le commissaire aux comptes exerce ses fonctions avec conscience professionnelle et
avec la diligence permettant ses travaux d atteindre un degr de qualité suffisant
compatible avec son éthique et ses responsabilités.
Le commissaire aux comptes s assure que ses collaborateurs respectent les m mes
crit res de qualit dans l ex cution des travaux qui leur sont délégués.
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5. Intégrité et objectivité :
Intégrité : professionnel et honnête dans ses relations professionnelles, équitable et
sincères.
Objectivité : éviter les partis-pris, influence sur son jugement pro
II. Re on abili de l a di e :
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Démarche d acceptation du mandat d une nouvelle mission :
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Planification et orientation de la mission d a di
Revue Evaluation de
Connaissances Identifier les
analytique l'environnement
de l'E/se risques
préliminaire de controle
Documentation
Déterminer le Identifier les de la stratégie Préparation
d'audit et
seuil de composants préparat des du plan de
signification significatifs programmes de mission
Travail
Puisque l auditeur ne peut pas contr ler le tout, donc il va se baser sur une approche
par les risques : essayer d identifier les ventuelles anomalies qui vont toucher les
comptes en se basant sur les risques.
Dans la phase d orientation, l auditeur d termine son plan de travail ie : la manière
avec laquelle il va auditer l E/se.
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I. Com hen ion de l en e i e :
Permet d identifier les risques li s l E/se et d terminer la strat gie d audit.
Risques liés à l activit de l E/se et son secteur.
Risques li s l organisation et la structure.
Risques li s la politique g n rale de l E/se.
Risques liés aux perspectives de développement.
La performance de l E/se : comprendre les attentes des tiers ; r cup rer les rapports d analyse
faite par l E/se.
Principes et pratiques comptables : il s agit de comprendre :
Le référentiel applicable aux états financiers audités : CGNC ; Plans sectoriels
Les changements de principes et d estimations comptables : FIFO ; CMUP
Les principales règles et méthodes comptables de la société auditée.
L impact de la structure de la soci t sur les tats financiers.
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IV. Identifier les risques :
En oi con i en le P oc d e d al a ion de i e ?
ISA 315
Proc dures d audit mises en uvre pour acqu rir la connaissance de l entit et de son
environnement, y compris de son contr le interne, dans le but d identifier et d valuer les
risques d anomalies significatives provenant de fraudes ou r sultant d erreurs, au niveau
des états financiers et des assertions.
Niveaux de risques
Risques potentiels et Risque de contrôle Risque de non-détection
inhérent
Lié à l activit de l E/se. Système de Contrôle interne Risque que les procédures
Ex : E/se industrielle de l E/se contient certaines mises en uvre par
évaluat° des stocks défaillances. l auditeur ne permettent pas
Eviter l impact sur les de d tecter d autres erreurs
états de synthèses. significatives.
Seuil de
signification
Seuil de
signification Seuil de travail Erreur tolérable
préliminaire
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a) Seuil de signification préliminaire :
b) Seuil de travail :
ST = SSP x 75%
Son rôle :
Planification : permet de choisir les domaines (comptes) significatifs dans les états
financiers (tous les groupes de comptes qui > ST sont des comptes significatifs).
Au moment de pr paration du rapport d audit/opinion, toutes les anomalies qui
d passent le seuil de travail seront consid r es comme des r serves qu on va porter
dans le rapport.
On doit détecter uniquement les anomalies individuelles significatives ; ignorance que le
cumul d anomalies individuelles peut erron les tats financiers de façon significatives.
c) Erreur tolérable :
Montant en dessous duquel les anomalies individuelles sont jugées non significatives et ne
n cessitent pas d tre agr g es, car leur cumul n a pas d incidence sur les tats financiers.
Exemple :
Facture comptabilisée doublement : Si mt < ET donc on ne va pas la relever.
Si mt > ET mentionner dans une synth se d ajustement.
Rapport de recommandation (management lettre) : l auditeur peut mettre toutes les
anomalies < ST et défaillances du contrôle interne.
Pour déterminer le SS, on prend les 3 dernières années.
Les seuils de signification peuvent avoir besoin d tre modifi s dans les situations suivantes :
- Changements de circonstances survenant au cours de l audit (cession d une branche
d activit importante ).
- Informations nouvelles.
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- Changements dans notre connaissance de l entit et de son environnement résultant de
la réalisation des procédures d audit.
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Approche substantif= controle
Approche controle
des comptes
Quand les comptes sont alimentés par des opérations multiples et complexes approche
contrôle.
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Evaluation du Contrôle interne :
Objectifs du controle
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7. P inci e d ha monie : contr le qu on pr voit doit être en harmonie avec la taille de
l E/se, son CA, l importance de ses risques
8. Principe de la qualité du personnel : Tout contrôle interne est, sans un personnel
compétent est voué à échec.
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Environnement applicatif
Traitement manuel
Transmission de données
Les zones de risques significatives : sont des zones où il est plus que probable qu une erreur se produise.
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2. Identification des risques au niveau de chaque processus :
Ex : ne pas comptabiliser une partie du CA probl me d exhaustivit .
Les assertions/objectifs d audit : ce qu on cherche dans chaque compte comptable
1) Exhaustivité : enregistrement de toutes les opérations.
2) Réalité : est-ce-que les opérations sont réelles ?
3) L exactitude : Les transactions sont comptabilisées pour un montant correct
4) La valorisation : les opérations qui ont été enregistrées sont valorisées avec les bonnes
méthodes.
5) Obligations et droits : est ce que les comptes ont un caract re l gal afin d enregistrer
un actif ?
6) Présentation : comptabiliser l op ration dans le compte ad quat.
On d termine le risque travers ces objectifs d audit.
3. Identification des contr les mises en place par l E/se :
Préventif
Les commandes et les bons de
livraison sont rapprochés et
approuvés afin de s assurer du
correct enregistrement des
ventes et des sorties de stocks.
Types de controle
Détéctif
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Controle manuel
Controle semi-automatisé
Controle automatisé
Méthode HORNET :
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4. Les catégories de contrôle suivant seront utiles pour tester les contrôles :
1) Traitement de l information :
Configuration des systèmes et des plans de comptes
Rapport d exception/d anomalies : rapport dit la fin d un processus et qui
est paramétré. Objectif : détecter les anomalies sur un processus.
Interface : passage entre 2 systèmes. Exemple : compte marocain et compte
IFRS.
Accès aux systèmes
2) Revue des performances : revue périodique faite par le management pour contrôler les
activit s de l entreprise et son fonctionnement.
Indicateurs clés de performance : assurance au niveau du résultat.
Revue effectuée par le management : la réunion
Réconciliation/rapprochement.
3) Contrôle physique
4) Contrôle des estimations comptables et des infos données en annexes (provisions)
5) Séparation des taches : il y a des taches qui sont incompatible
Enregistrement/traitement
Détention physique
Contrôle
Exécution
Grille de séparation des taches : facilite l auditeur d identifier les contr les que
l E/se doit mettre en place.
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Contrôle des comptes ou procédures substantives
Procédures Fraudes et
analytique Tests de détails ajustement
substantives d'audit
Procédures Etablissement
présumées des états Synthèse
obligatoire financiers
Ex : Je vais prendre une op ration d achat qui a t enregistr dans le compte 612 je vais
la contr ler avec la pi ce justificative de cette op ration d achat.
Utilité de la phase de l évaluation du contrôle interne :
Si en faisant l é aluation du CI il s a ère efficace alors on s oriente dans la phase contrôle
des comptes à une réduction de l étendu ou du scope des contrôle qu on a faire dans la
phase contrôle des comptes (ne pas faire de sur contrôle).
Cette phase de contrôle des comptes est traitée par les normes ISA suivantes :
- ISA 500 : Traite le caractère probant des éléments collectés ie : les justificatifs qu on
va contrôler est-ce qu ils permettent l auditeur de conclure sur les comptes.
- ISA501 : Opérations spécifiques
- ISA 505 : Demande de confirmation des tiers (lettre de circularisation : lettre qu on va
envoyer aux tiers qui travaillent avec l E/se o qui ont des op rations avec l E/se
comme les fournisseurs, les clients, l tat, les banques , le but est de leur demander
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de confirmer leurs soldes chez cette entreprise. Ex : entreprise a dans son compte frs A
2MDHS en cr ance, si le solde che l entreprise est de 3MDHS ajustement de
2MDHS).
- ISA 520 : Procédures analytiques
- ISA 530 : Sélection des l ments contr ler ie le sondage ou chantillon qu on va
retenir sur les comptes qu on va contr ler.
- ISA 540 : Appr ciation des estimations comptables (c est les provisions).
Donc le contrôle des comptes consiste à comparer les chiffres des comptes annuels
avec divers justificatifs qui vont servir de preuves (ex pour achat Immos : factures et
cartes grise).
3) L examen des documents re ues par l entreprise : (ex de doc : factures achats, bons de
livraison frs, relev bancaires, actes notari s )
4) L examen des documents cr es par l entreprise : (ex de doc : factures ventes, fiche de
paie et bulletin de paie, bon de commande qu'on envoie au frs).
5) Les contrôles arithmétiques : par exemple lorsqu on re oit une facture qui comprend
plusieurs articles, dans la facture il y a des Qté et des prix unitaire pour chaque article,
et à la fin on a le total. Donc pour s assurer que le montant comptabilis est exact et
correspond exactement ce qui a t achet par l entreprise, on va faire ce contrôle
arithmétique sur les éléments que comporte la facture.
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6) Les analyses, vérification des estimations comptables : c est lorsqu on v rifie le calcul
de la provision.
Exemple : provision pour dépréciation des comptes clients, on va vérifier sur la base
de la balance g e est ce que l entreprise a provisionn e les anciennes cr ances.
Exemple2 : provision pour litige avec un fournisseur, on v rifie si l entreprise
comptabiliser le montant du jugement du tribunal ou montant inférieur (comprendre
les hypoth ses de pk l entreprise a retenu ce montant).
Rapprochement recoupements effectués entre information :
Exemple : rapprocher le CA comptabilis par l entreprise avec le livre des ventes ou la
situation de facturation qui est détenu par le service commercial.
7) L examen analytique.
8) Les informations verbales obtenues des dirigeants et salariés.
Lettre de circularisation
Signé par le directeur G de l'entreprise. Adresse au frs
Modalité de circularisation
Sélectionner la liste des tiers à circulariser
L a di e a e le le e le gérant signe
Le le e on en o e a F e l i demande d en o e
la on e l a di e o confi ma ion de olde.
L a di e a e loi er les réponses en rapprochant le
olde confi m a ec la com abili de l en e i e.
Si le rapprochement ne donne pas un écart validé
S il donne un écart écart constitue un ajustement d audit
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II. Tests de détails
« Etapes de contrôle des comptes »
Procédures
substantives
(analytique)
Types de
procédures
Tests de
détails
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Analyse par ratio :
Exemple : entreprise qui distribue à ses commerciaux une commission
de 10% du CA.
On valide le compte commission (qui est une charge) en utilisant le ratio de
la commission : com/ca si 10% alors il est exact
Test de cohérence ou de vraisemblance : il permet de reconstituer un solde
comptable partir de d autres soldes comptables.
Exemple : compte Stock
On reconstitue LE SOLDE du compte stock qui figure au niveau du bilan en
fin d ann e en : solde du stock final (N-1) + achat ventes
Si le calcule colle avec le ce qui figure dans la compta validé sinon
réajustement.
Exemple 2 : le prometteur immobilier.
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III. Procédures présumées obligatoires :
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Finalisation de la mission
I. S n h e d aj emen :
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Synth se d ajustement : c est une transition entre de la phase de contr le
des comptes et le rapport d audit.
Travaux qui sont spécifiques à la mission du CAC, ils ont un caractère légal.
2) Conventions réglementées :
Conventions qui sont tablies entre l E/se et ses actionnaires, filiales, l un de ses
administrateurs.
Rapport spécial : labor dans les missions d audit l gal. Il est destin aux actionnaires
de l E/se.
Son contenu :
Les modalités du contrat.
Un suivi des conventions.
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L auditeur le pr pare en plus du rapport g n ral.
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