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Jebba
Jebba
-Cet habit ample cousu main fermé est composé d'une "jebba" ,
d'une "farmla" ou"badia"(gilet court sans manche)
ou "sadria" (gilet) des fois avec "mentane" et d'un pantalon
court "seroual".
La jebba est un vêtement ample qui constitue la pièce principale du costume traditionnel masculin deTunisie.
Fabriqué en laine, mais aussi en soie ou en lin, cet habit couvre tout le corps sans toutefois recouvrir lesavant-bras ou les mollets. La jebba peut se
porter avec un gilet (farmla, badia ou sadria), une veste(mentan), une culotte bouffante (sarouel) serrée à la taille par une ceinture de soie et une
Sa fabrication artisanale est assurée par des artisans qui coupent, cousent et brodent, dans des variations tenant aux particularismes régionaux, à
l'usage (quotidien ou cérémoniel) et au niveau de richesse (différenciation par la broderie). Il en existe plusieurs modèles : garmassoud, khamri,
khamria, sakrouta, harir (en soie), souf (en laine), chmûs et harbla.
Le burnous ou bournous, barnous ( )برنوسen arabe, aâlaw en chaoui et avidhi et a vernus en kabyle, est
un manteau en laine long avec une capuche pointu et sans manche.
Typique des populations d'Afrique du Nord, il était également porté par les spahis.
Sommaire
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• 1 Étymol
ogie
• 2 Usages
• 3 Bibliog
raphie
• 4 Voir
aussi
Étymologie
Le mot arabe est d'origine amazighe"berbère" désigne anciennement une petite calotte que l'on portait sur la tête :
le Sahîh d'Al-Boukhârî (tome II, chapitre 356, p. 167) offre un chapitre intitulé Bab al-burnous( )باب البرنسoù le terme y
est employé dans le sens de calotte,le mot burnous est d'origine amazighe a vernus du latin birus.
Dans la péninsule Ibérique, où le burnous était en usage à l'époque d'Al-Andalus, le mot a été adopté par
l'espagnol pour devenir l'albornoz décrit par Sebastián de Covarrubias (es) (Tesoro de la lengua castellana o
española édité en 1611) en ces termes : « C'est un manteau fermé, garni d'un capuchon, et qu'on porte en voyage. »
Usages
Au Maghreb, on porte un burnous blanc, rarement noir ou bleu, comme manteau lorsqu'il fait froid. Les burnous sont
tissés de laine très fine. Lorsqu'il est tissé en soie et coton, on le nomme « burnous de Meknès[réf. nécessaire] ».
En Égypte, le burnous était porté par les Mamelouks.
Le burnous marron à poils de dromadaire, dit aussi louabri (une appellation tirant sa racine du mot loubar qui signifie
« laine » de chameau en arabe), léger et d'une extrême finesse, est une spécialité exclusive de l'oasis de Messaâd,
située au sud-est de Djelfa. Il est généralement prisé dans tout l'Atlas saharien, particulièrement dans les monts des
Ouled Naïl et des Amours, considérés comme des ateliers séculaires de tissage et de confection de ce classique par
des femmes au foyer. Il s'agit d'un manteau d'homme avec capuche tissé à la main à partir de la laine brune de
dromadaire, une fibre épaisse, douce et frisée obtenue une fois par saison après la tonte. Sa production sur un métier
à tisser traditionnel obéit à un processus complexe comportant une chaîne d'opérations longues et fastidieuses :
l'extraction des impuretés, le lavage, le séchage, le démêlage et l'amollissement de la laine afin d'aboutir à une filature
propre et prête pour le tissage, selon une armature à plusieurs modes d'entrecroisement de fils. Toutes ces
opérations, exténuantes pour les femmes ouvrières, nécessitent une dextérité et une mémorisation des gestes.
Symbole du pouvoir, il a acquis ses lettres de noblesse dans les sphères de l'État et de la haute société algérienne.
En Kabylie, le burnous est réalisé à base de laine de mouton ou de brebis. Traditionnellement confectionné à la
maison par les femmes, le métier s'y transmet de mère en fille. Souvent de couleur blanche, il peut être de couleur
marron. Porté par les hommes, les femmes portent également un habit du même genre mais différent car
confectionné en coton. Lors du mariage algérien, la femme porte un burnous spécifique.
L'une des célèbres œuvres du sculpteur français Charles Cordier dépeint un Arabe portant le burnous. Réalisée
en 1856, le titre de cette sculpture exposée au Musée d'Orsay est « Arabe d'el-Aghouat en Burnous ».
Bibliographie
El Briga, « Burnous », Encyclopédie berbère, tome 11, éd. Edisud, Aix-en-Provence, 1992, pp. 1668-
1669 (ISBN 2857442017 et 2857445814)
Jean Besancenot, Costumes du Maroc, éd. Edisud, Aix-en-Provence, 2000 (ISBN 2857443579)
Reinhart Pieter Anne Dozy, Dictionnaire détaillé
Hassara
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Cet article est une ébauche concernant la Tunisie et la mode et le vêtement.
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La hassara est un habit traditionnel porté par les femmes de Djerba en Tunisie. Elle s'appelle aussi khabbaia dans
certaines localités de l'île.
Sommaire
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• 1 Description
• 2 Modèles et
usage
• 3 Aspects
économiques
• 4 Références
Description[modifier]
La hassara est une sorte de corsage décolleté, à manches larges appelées k'mam (on parle aussi de k'mamat pour
designer la hassara elle-même), qui s'arrêtent à environ dix centimètres des poignets. La longueur des manches varie d'une
localité à l'autre de l'île ; elles sont ainsi plus courtes à Houmt Souk qu'à l'intérieur de l'île (comme
à Mahboubine, Midoun ou El Mey). La hassara s'attache légèrement au-dessus de la taille et se porte sous le houli1, sur un
pantalon large en dentelle (seroual ricamou)1 ou brodé. L'hiver, une sorte de tricot léger et rayé, appelékamizouna, se porte
sous la hassara1. Des bijoux couvrent souvent la poitrine et les poignets. Il y a eu des tentatives de moderniser les manches
(bouffantes s'arrêtant à la moitié de l'avant-bras) mais celles-ci n'ont pas eu beaucoup de succès.
Le choix des matériaux pour la confection de la hassara est important car il s'agit de la pièce maîtresse de la tenue
traditionnelle de la femme djerbienne. Le tissu de base doit être élaboré, rehaussé de broderies, de paillettes, de perles et
d'autres verroteries. Le bord des manches est festonné ou garni de franges élaborées.
Modèles et usage[modifier]
Il existe plusieurs types de hassaras, les modèles dépendant de l'usage qui en est fait. La hassara portée au quotidien est
moins élaborée mais sa couleur est généralement assortie à la couleur dominante ou à l'une des couleurs du houli avec
lequel elle est portée. En hiver, un tricot adhérent appelé kamizouna est porté sous la hassara.
Les hassaras d'hiver sont confectionnées dans du velours ou du satin épais. La hassara de mariée est typique, coupée
dans du satin duchesse uni, de couleur rose ou bleu clair; elle est brodée de motifs floraux avec du fil d'argent (kountil) et
des paillettes argentées. Elle se porte sous le r'dé avec un grand foulard rectangulaire double-face, coupé dans le même
tissu mais dont une face est rose et l'autre bleu. Dans les mariages traditionnels, ce foulard brodé sur les deux faces, qui
s'appelle boundi, est retourné par le marié sur la tête de la mariée au cours d'une cérémonie qui a lieu juste après la jeloua.
La femme ibadite de Djerba porte sa hassara avec un grand foulard rectangulaire assorti, appelél'tham. Ce dernier couvre la
tête, les épaules et la partie inférieure du visage, bouche comprise. Il s'attache sans épingle.
Aspects économiques[modifier]
La confection et la broderie des hassaras et des boundis procurent une source de revenu non négligeable à plusieurs
couturières et brodeuses de l'île. Les Djerbiennes font aussi broder leurs hassaras de cérémonie dans les villes
de Nabeul et Sfax, afin d'obtenir des modèles exclusifs. Ces vêtements procurent par ailleurs un marché aux producteurs de
fil d'argent et de tissus de qualité.
Références[modifier]
Houli
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Houlis modernes de différentes couleurs
Le houli (ي
ّ )حل, aussi appelé fouta ()فوطة, melhafa ( )ملحفةou h'rem ( )حرامdans certaines localités1, est un habit traditionnel
porté principalement par les femmes de Djerba en Tunisie2. Il se présente comme un grand morceau d'étoffe rectangulaire,
généralement de 120 à 140 centimètres de longueur et de 380 à 400 centimètres de largeur.
Sommaire
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• 1 Port
• 2 Modèles
• 3 Coût
• 4 Aspects
économiques
• 5 Références
Port[modifier]
Le drapé classique du houli est exclusif de Djerba ; l'étoffe se place autour du corps, au-dessus de la hassara, en prenant
les deux extrémités supérieures passées chacune au-dessus d'une épaule sans trop serrer pour disposer de suffisamment
d'étoffe pour se couvrir la tête. Des plis d'environ cinq à six centimètres chacun sont formés avec la partie centrale de
l'étoffe qui couvre la partie antérieure du corps. Au moyen d'une grosse broche ou d'une grosse épingle (kh'lal), les plis et
les extrémités de l'étoffe sont attachés ensemble pour retenir le houli. Le houli couvre alors le corps des épaules à la moitié
des chevilles et permet de couvrir également la tête. Le houli peut être blanc — il se porte alors pour sortir dans la rue et
s'attache sur le côté avec une seule des deux extrémités supérieures épinglée aux plis3 — ou coloré et se porte à l'intérieur
en s'attachant au milieu de la poitrine, les deux extrémités supérieures étant fixées par le kh'lal sur les plis.
Le houli blanc en laine ou en coton était également porté par les hommes, surtout pendant la saison hivernale. Ils le
drapaient différemment des femmes : en bas de la poitrine et sans plis comme la wazra. Ils n'utilisaient pas non plus
de kh'lal et le retenaient à l'aide d'un nœud. Ils se couvraient aussi la tête pour s'abriter du soleil ou du froid. Cependant, il
est extrêmement rare de voir un homme porter le houli de nos jours4.
Le houli est aussi utilisé dans d'autres localités du Sud tunisien comme Médenine, Tataouine et Ben Gardane mais il se
porte alors avec deux broches sur la poitrine (une à droite et une à gauche) et se retient avec une large ceinture de tissu
nouée sur les hanches. Contrairement à Djerba, cette façon de draper le houli ne permet pas de couvrir la tête qui est alors
couverte avec un bakhnoug ou une m'harma. Dans ces régions, le houli prend d'autres appellations (fouta, melia, etc).
Cet habit permet de savoir si elle est en tenue de travail (placé sur une large ceinture autour des hanches), participe à une
fête ou effectue une visite de deuil5. Cet habit et ces couleurs changent d'une localité à l'autre6 et les motifs permettent
d'identifier les femmes selon leur localité d'origine5. Le houli est aussi porté en Libye, mais il y est un peu plus grand que le
houli djerbien.
Modèles[modifier]
Il existe plusieurs modèles de houlis, des classiques aux plus modernes. Les classiques sont tissés à la main7 et leur
couleur va du violetfoncé au bleu ciel. Quand le houli se portait systématiquement, il y existait des houlis d'hiver (en laine et
autres tissus épais) et des houlis d'été. Désormais, le houli se porte surtout pendant les cérémonies et l'on voit de moins en
moins de houlis d'hiver. Le houli blanc a presque disparu, n'étant porté que par quelques femmes âgées8 alors que son port
était autrefois généralisé9.
Le houli peut être de couleur unie, avec les bords rayés en deux ou trois couleurs, ou à rayures en deux ou plusieurs
couleurs, avec les bords plus élaborés, ou encore à carreaux avec les bords rayés (portant alors le nom de houli hamsi).
Les houlis modernes sont le plus souvent réalisés industriellement; ils ont généralement des couleurs chatoyantes et très
variées, les modèles changeant très souvent.
Le beskri est quant à lui un modèle de houli précieux dont les bords sont ornés de fils de soienaturelle, d'or et d'argent10. Il
se porte pendant les cérémonies et fait systématiquement partie du trousseau de la mariée djerbienne ; il peut aussi se
transmettre de mère en fille. Il en existe seulement en deux couleurs : le rouge bordeaux et le bleu marine. Le beskri est
utilisé lors de plusieurs cérémonies comme celle de la berboura où il sert à abriter le marié, son conseiller (ouzir) et
quelques proches parentes lors de la procession11.
Coût[modifier]
Le houli ordinaire est réalisé en matière synthétique et coûte un prix raisonnable alors que les houlis précieux, tissés à la
main, en soie naturelle et avec des motifs élaborés, ont un prix assez élevé compte tenu des matériaux utilisés et du temps
nécessaire pour le tissage et la finition.
Aspects économiques[modifier]
La fabrication du houli est une source de revenu non négligeable à Djerba, aussi bien pour de petites industries textiles
locales que pour des familles d'artisans qui tissent le houli depuis des générations12. Comme le houli se porte avec la
hassara, son utilisation permet aussi à plusieurs brodeuses d'obtenir un revenu régulier
Jebba
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La jebba est un vêtement ample qui constitue la pièce principale du costume traditionnel masculin deTunisie.
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Kadroun
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Il est souvent de couleur sombre : noire, marron ou gris foncé. Le kadroun djerbien est pour sa part réalisé en laine blanche.
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Avertissements Sefseri
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Le sefseri (arabe : )سفساري, également orthographié safsari ou sefsari, est un voile traditionnel féminin porté en Tunisie.
Il est composé d'une large pièce d'étoffe couvrant tout le corps de la femme. Il est en général de couleur crème
en coton, satin ou soie.
Selon les régions de Tunisie, il peut aussi être très coloré, notamment dans le sud du pays.
Il est porté par les femmes par pudeur et pour éviter les regards masculins. On côtoie aujourd'hui en Tunisie des femmes
portant ce vêtement avec des femmes qui ne le portent pas. Souvent, une mère le porte tandis que sa fille ne le portera pas.
Après l'indépendance de la Tunisie, le président Habib Bourguiba avait essayé, en vain, d'en faire abandonner l'emploi1.
Références[modifier]
1. ↑ (fr) « Bahia ou... ces femmes de Tunisie », Les femmes aussi, ORTF, 8 janvier 1968 [archive]
Lien externe[modifier]
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a jebba tunisienne.
• Jebba Khamri
• Jebba Kamraya
• Jebba Sakrouta
• Jebba harir(en soie blanc)
• Jebba en laine
• Jebba Chmûs
• Jebba Harbla
• Jebba Karmasoud
La broderie est le signe distinctif des différents costumes régionaux. Fils d’argent,
paillettes et cannetilles dorés sont les ornements de presque tous les vêtements
féminins : chemises ( Qmajja), gilet (Farmla), robe (Jebba et Kadrûn), foulard
(Takrita), Coiffe (Qoufiya), manches (Kmâm), et tunique de mariage (grande
Qmajja).
Le burnous vous procure une sensation de chaleur bien meilleure que les
manteaux modernes et peut même servir de couverture la nuit.pratique
non !
Il peut être brodée de couleurs vives et porté par les femmes comme tenue
de soirée "caftan"
Sources :
Le Code du Statut Personnel (promulgué le 13 août 1956) a aboli la polygamie, institué le divorce
judiciaire, fixé l'âge minimum au mariage à 17 ans pour la fille, sous réserve de son consentement et
attribué à la mère, en cas de décès du père, le droit de tutelle sur ses enfants mineurs.
Depuis le Changement du 7 Novembre 1987, un ensemble de mesures sont venues renforcer les acquis
de la femme tunisienne.
Admirez tous les costumes de mariage dans notre page dédié au mariage tunisien