Chap3 EAUCHAUDESANITAIRE
Chap3 EAUCHAUDESANITAIRE
Chap3 EAUCHAUDESANITAIRE
3.1. Les services deau chaude sanitaire 3.2. Les bilans deau chaude sanitaire 3.2.1. Combustible 3.2.2. Electricit 3.3. Les interventions sur leau chaude sanitaire 3.3.1. Combustible 3.3.2. Electricit 3.3.3. Eau chaude sanitaire solaire
La production de chaleur
La production deau chaude peut tre directe ou indirecte (par changeur). La production directe fait appel soit la combustion, soit llectricit, soit une source naturelle . Les gnrateurs combustion peuvent tre simples (ne servant qu leau chaude), ou mixtes (servant aussi au chauffage). Les gnrateurs lectriques peuvent tre soit base de rsistances, soit base de pompe chaleur. Les gnrateurs utilisant une source naturelle sont surtout solaires, les installations utilisant les autres sources de chaleur naturelles (gothermales, par exemple) tant relativement rares et trs localises. La production indirecte fait galement intervenir un changeur dont le secondaire est constitu par le circuit deau chaude, le circuit primaire tant aliment en fluide chauffant partir dune chaudire ou dune chaufferie plus ou moins importante. Parfois, il sagit de rcuprateurs de chaleur sur des circuits chauds, par exemple sur condenseur de machine frigorifique. Dans certains cas, en particulier en eau chaude solaire, il y a complmentarit de plusieurs sources. Si lon ajoute enfin que la production peut tre accumulation dans un rservoir important, ou sans accumulation (production dite instantane), avec la possibilit de solutions intermdiaires (semi-accumulations), il est manifeste que les situations que lon peut rencontrer sont en nombre considrable. Il existe toutefois beaucoup de points communs entre toutes ces solutions.
Ces points communs sont les suivants : 1. Quand il y a combustion, lune des sources dconomie consiste amliorer le rendement de combustion. 2. Dans tous les cas, une source dconomie consiste calorifuger lchangeur ou lappareil de production, intervention particulirement fondamentale si son volume est important (appareils accumulation). 3. Quand il y a plusieurs source dnergie, et que certaines dentre elles sont gratuites (chaleurs de rcupration, nergie solaire, etc.), le fonctionnement correct de basculement entre nergies est fondamental, et implique gnralement des rgulations adquates ou des dispositifs simples mais sr. Tous ces points feront lobjet dun examen plus dtaill lors de ltude des interventions (paragraphe 3.3). Ceci dit, il existe un certain nombre de phnomnes qui peuvent dtriorer le fonctionnement des services deau chaude, et qui ne peuvent tre limins que par une maintenance, et des prcautions de conception adquates. Ce sont surtout : la mauvaise limination des boues et dpts, la mauvaise limination des gaz. La purge dair en haut des changeurs et gnrateurs deau chaude (via des purgeurs avec de prfrence un vase de purge pour les installations importantes), lextraction des boues au bas des ballons (via des tubes adquats, correctement placs, et par une robinetterie adapte, avec ou sans pot de dcantation) sont des prcautions souvent essentielles, que prennent dailleurs les meilleurs gestionnaires. Il est difficile de chiffrer les conomies dnergie dues ces maintenances correctes car ces conomies portent surtout sur la durabilit et le bon fonctionnement des matriels.
Afin dviter que les circuits ne se corrodent, la plupart des installations deau chaude sont ralises selon le DTU 60.1 (Plomberie). Toute intervention un peu dtaille suppose la connaissance de ce Document Technique Unifi.
Ils sexpriment sous la forme : (3.2.1.) 1 TERECJ NJEC TEREC = TERECJ x NJEC : consommation terminale quotidienne moyenne [kWh/j], : nombre de jours de consommation deau chaude par an [j/an].
Habitat individuel NOC : nombre doccupants du logement. - quipement : 1 vier par logement : (3.2.1.) 2 TERECJ = 1,3 + 0,3 x NOC ; - quipement : 1 vier + 1 lavabo : (3.2.1.) 3 TERECJ = 2,5 + 0,9 x NOC ; - quipement ; 1 vier + 1 lavabo + 1 douche : (3.2.1.) 4 TERECJ = 3,5 + 0,9 x NOC; - quipement : 1 vier + 1 lavabo + 1 petite baignoire : (3.2.1.) 5 TERECJ = 2,0 + 1,3 x NOC; - quipement : 1 vier + 1 lavabo + 1 grande baignoire : (3.2.1.) 6 TERECJ = 3,8 + 1,3 x NOC; - quipement : 1 vier + 1 lavabo + 1 grande baignoire + 2e cabinet de toilette : (3.2.1.) 7 TERECJ = 3,8 + 1,8 x NOC; Ces valeurs sont adaptes de ltude CFE de 1975. Habitat collectif Il est essentiel de distinguer les cas o il y a comptage, de ceux o le comptage nexiste pas. Sil y a comptage, il suffit dappliquer les formules (3.2.1) 2 (3.2.1) 7 selon le type dquipement, ventuellement le type dquipement moyen. Si lquipement moyen correspond 1 vier + 1 lavabo + 1 petite baignoire : (3.2.1.) 8 TERERCJ = 2,0 x NLOG + 1,3 x NHAB NLOG : nombre de logements ; NHAB : nombre dhabitants. Sil ny a pas de comptage, il faut multiplier les chiffres prcdents par 1,45 (rsultats exprimentaux de Sander, 1963).
- restauration rapide : (3.2.1.) 12 TERECJ = 0,15 x N2 CUISINES (N2 = nombre de repas servis par jour) - cuisine collective avec prparation complte : (3.2.1.) 13 TERECJ = 0,6 x N2 - cuisine collective relais dune cuisine centrale : (3.2.1.) 14 TERECJ = 0,3 x N2 HOPITAUX (N4 = nombre de lits) : (3.2.1.) 15 TERECJ = 6,0 0,2 x N4 La valeur la plus faible correspondant aux petites cliniques, la plus leves aux grands hpitaux. BUREAUX (N = nombre doccupants) : (3.2.1.) 16 TERECJ = 0,22 x N CENTRES SPORTIFS (N3 = nombre de visiteurs par jour) : - salles de sports avec douches : (3.2.1.) 17 TERECJ = 3 x N3 - Piscines, avec douches : (3.2.1.) 20 TERECJ = 4 x N3 BUANDERIES (M = kg de linge lav par jour) : (3.2.1.)21 TERECJ = 40 x M
PERTES PAR LES BOUCLAGES Les pertes par les tuyauteries et circulation sont, au contraire, trs importantes et mritent dtre analyses en dtail. Les schmas prendre en compte sont ceux de la figure 3.2.1.1.
La formule traditionnelle de perte de chaleur dun tube est : (3.2.1.) 22 k x (Tec-Ta) x L [W] k : coefficient de transmission linique [Wm-1K-1], L : longueur du tube [m] Le coefficient k varie selon le diamtre du tube ainsi que la matire et lpaisseur disolant. Les pertes annuelles PEREC [kWh/an] peuvent scrire : (3.2.1.) 23 PEREC = PERECJ x NJEC PERECJ : pertes quotidiennes moyennes [kWh/j], NJEC : nombre de jours de fonctionnement par an [j/an]. Les pertes quotidiennes moyennes peuvent scrire : (3.2.1.) 24 PERECJ = PERUNITJ x LTUB x RATIOEC PERUNITJ : pertes au mtre (voir ci-dessous), LTUB : longueur du tube [m], RATIOEC : ratio de fonctionnement quotidien. Le ratio de fonctionnement quotidien est la dure quotidienne relative de fonctionnement du service deau chaude. Par exemple, si le service est interrompu pendant 6 heures par jour : 24 6 = 0,75 RATIOEC = 24 Pour un cart de temprature de 40 degrs entre leau chaude et lambiance, la perte unitaire est donne par les formules suivantes : Tubes nus : (3.2.1.) 25 DTUB PERUNITJ = 0,135 + 36 x DTUB : diamtre extrieur du tube, en mtres. [kWh m-1j-1]
Tubes calorifugs (ce qui est trs fortement conseill pour le bouclage)1 : (3.2.1.) 26 avec : (3.2.1.) 27 RISO =
EISO LAMBDISO
PERUNIT =
EISO : paisseur du calorifuge [m], LAMBDISO : conductivit thermique du calorifuge [Wm-1K-1], pour laquelle on pourra prendre les valeurs suivantes : - plastique expans : LAMBDISO = 0,04 ; - caoutchouc cellulaire : LAMBDISO = 0,04 ; - fibres minrales : LAMBDISO = 0,05 ; - autres matriaux ou produits plus particuliers : rechercher des donnes plus prcises. Si lcart de temprature entre leau de bouclage et lambiance est diffrent de 40 degrs, on corrigera PERUNITJ au prorata de lcart. Si linstallation comporte des tronons de diffrents diamtres, il est ncessaire de coter, au moins approximativement, les longueurs correspondantes, et dtendre la formule (3.2.1.26) tous ces diamtres.
Besoins de distribution
Les besoins de distribution sobtiendront en sommant les besoins terminaux et les pertes de distribution : (3.2.1.) 28 BEDEC = TEREC + PEREC [kWh/an]
Cette formulation avait lambition dtre trs gnrale, grce lintroduction du coefficient COPEC. En ralit, nous allons maintenant effectuer des bilans plus dtaills, qui nous conduirons dans la majorit des cas des formules utilisant des coefficients un peu diffrents. Pour tudier sainement les bilans de production, il convient, deffectuer un calcul dpendant du systme utilis.
(1) La formule (3.3.1) 26 est une formule simplifie de la formule exacte (logarithmique) qui peut tre
galement utilise.
Production indirecte
La production indirecte de chaleur (par changeur, ballon, etc.) comporte des pertes autour des appareils et rservoirs qui se calculent en rapportant les pertes unitaires la surface : (3.2.1.) 29 PERPRODEC = PERPRODECJ x NJEC NJEC : nombre de jours de fonctionnement par an, PERPRODECJ : pertes quotidiennes (kWh/j). Les pertes quotidiennes peuvent scrire : (3.2.1.) 30 PERPRODECJ = PERUNITJ x SURFEC PERUNITJ : pertes unitaires [kWh.m-2 j-1], SURFEC : surface extrieure des changeurs ou ballons [m2], cette surface tant suppose baigne par leau chaude, ou calorifuge (voir aussi paragraphe 3.3.2 : Pertes de production). On peut crire, si lcart entre leau et lambiance est de 40 degrs : Quand le rservoir nest pas calorifug : (3.2.1.) 31 PERUNITJ = 9,6 [kWh.m-2.j-1] Quand le rservoir est calorifug : 105 , (3.2.1.) 32 PERUNITJ = [kWh.m-2.j-1] 0,12 +RISO RISO : donn par la formule 3.2.1.27. Si lcart de temprature entre leau et lambiance est diffrent de 40 degrs, il faudra modifier PERUNITJ au prorata. [kWh/an]
Production directe
Si la production directe utilise des rsistances lectriques, les seules pertes sont celles des procds indirects : on appliquera donc les formules prcdentes. POMPE A CHALEUR : Si la production directe utilise une pompe chaleur, il faudra gnralement oprer de la manire suivante : a) calculer dabord les besoins de production (PRODEC) par la formule : (3.2.1.) 34 PRODEC = BEDEC + PERPRODEC Avec les calculs prcdemment indiqus, PERPRODEC correspond aux pertes superficielles des appareils.
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b) PRODEC correspondant aux besoins au condenseur, la consommation primaire se calculera par la formule : (3.2.1.) 35 COPRIMEC = COPAC x PRODEC COPAC : Coefficient saisonnier de performance de la pompe chaleur. Si la production fait appel un appareil combustion que nous supposerons dabord limit au service deau chaude il faudra gnralement oprer de la manire suivante : a) calculer dabord les besoins de production (PRODEC) par la formule (3.2.1) 34 ; b) ces besoins correspondant ce que la chaudire doit fournir leau, la consommation primaire se calculera par la formule : (3.2.1.) 36 COPRIMEC = RENDCO x PRODEC
Les coefficients COPAC (formule 3.2.1) 35 et RENDCO (3.21)36 sont tudis au chapitre 7.
RCUPRATION DE CHALEUR / EAU CHAUDE SOLAIRE : Dans ces deux cas, il faut retrancher des besoins de distribution, les chaleurs rcupres, et remplacer BEDEC dans toutes les formules du prsent paragraphe par BEDECNET, donn par la formule : (3.2.1.) 37 RECUPEC BEDECNET = BEDEC RECUPEC : Chaleur annuellement rcupre en [kWh/an]
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3.2.2 Electricit
La production d'eau chaude sanitaire lectrique et la distribution sont tudies aux paragraphes suivants. La dcomposition du bilan est donne la figure 3.2.2.1. Chacun des paramtres fait lobjet dindications prcises quant sa dtermination ou son calcul dans la suite de ce chapitre.
LIBELLE
CODE
INTERVENTION
TEREC +
PEREC +
PERPRODEC =
PRODEC x
COPAC =
sur la production
COPRIMEC x
PKWH =
sur la tarification
Consommation [FHT]
FCOPRIMEC
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Les relevs
Eau froide L'eau froide, eau potable produite partir des eaux de rivires et de nappes souterraines, est une temprature variable suivant les mois de l'anne et suivant la situation gographique. Pour la plupart des rgions de France, la temprature de l'eau froide varie de 5 6 [C] en hiver et de 14 15 [C] en t. C'est pourquoi la temprature moyenne prise en compte dans les calculs est gnralement de 10 [C]. On s'aperoit cependant que pour toute la bordure mditerranenne et la Corse, cette temprature varie de 9 10 [C] l'hiver et de 18 19 [C] l't. La moyenne annuelle est alors de 14,5 [C]. Les formules suivantes pourront donc tre corriges pour tenir compte de cet cart de temprature.
Production La production d'eau chaude sanitaire peut tre directe ou indirecte. Pour la production directe, dans le cas de l'lectricit, les gnrateurs peuvent tre soit base de rsistances, soit base de pompe chaleur. Pour la production indirecte, un changeur intervient. Il est situ entre le fluide primaire et le fluide secondaire, constitu par le circuit d'eau chaude. Le fluide primaire peut tre produit par une chaudire lectrique (production par chaudires mixtes) ou par des rcuprateurs de chaleur sur circuits chauds (condenseur de machine frigorifique) ou encore par des capteurs solaires. Si l'on ajoute que la production peut tre accumulation dans un rservoir de stockage, ou sans accumulation (production instantane), ou toute autre solution intermdiaire (semiaccumulation ou semi-instantane), les solutions que l'on peut rencontrer sont en nombre important. Nous n'examinerons que les principaux.
Distribution et bouclage Pour les installations consquentes, il existe en gnral, paralllement au circuit de distribution, un circuit de bouclage (on dit aussi recyclage). L'eau chaude venant du gnrateur parcourt le circuit de distribution au moment du puisage. S'il n'existe pas de bouclage, l'arrt du soutirage, l'eau se refroidit dans les "bras morts". Les bras morts sont acceptables si leur longueur n'est pas trop importante. Ceci explique que le bouclage soit inutile quand la production n'est pas trop loigne du puisage. La limite peut tre fixe une longueur maximale de 12 m et pour des diamtres de tube infrieurs 20 mm. Dans le cas de bouclage, la circulation permanente est videmment une source de pertes. Mais si on voulait l'abandonner, cela entranerait des temps d'arrive d'eau chaude longs, assez coteux, et surtout incompatibles avec le comptage individuel d'une part et le confort d'autre part.
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Figure 3.2.2.2. : Exemple de bouclage ECS La prsence d'un clapet anti-retour sur le bouclage, est conseille pour viter toute circulation inverse dans les circuits.
Traage lectrique Depuis quelques annes, on rencontre en remplacement du bouclage, un systme appel "traage lectrique" dont le principe est le suivant.
Un cordon chauffant constitu d'une rsistance lectrique est appliqu sur la tuyauterie de distribution ECS, entre le mtal et le calorifuge. La tuyauterie de bouclage ECS (voir figure 3.2.2.3) est alors supprime et avec elle, la pompe de circulation.
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Mitigeurs manuels Dans le cas de mitigeurs manuels et en prsence d'un circuit de bouclage, bien vrifier l'emplacement du piquage du recyclage.
A ne pas faire
Oui
Figure 3.2.2.4. : Mitigeur manuel et bouclage Dans le cas d'un branchement du bouclage en amont de l'eau froide du mitigeur, et lors de petits soutirages, l'eau chaude mitige est produite une temprature trop leve. Le rglage manuel est prvu pour mlanger un certain dbit d'eau la temprature de production, avec un certain dbit d'eau froide, 10 C. Or cette eau froide n'est plus 10 C mais varie entre 30 et 45 C, suivant la temprature mitige et le dbit soutir ! Ces problmes sont vits avec un mitigeur thermostatique sur le dpart gnral.
Piquage du bouclage Les mesures sur site que nous avons effectues ont laiss apparaitre trop de dysfonctionnements de la production d'eau chaude sanitaire lectrique avec stockage, du fait d'un mauvais raccordement de la boucle de recyclage. En effet, le stockage repose sur le principe de la stratification dans les ballons. Lorsque le ballon est totalement la temprature dsire, par exemple 65 C en fin de priode creuse, les soutirages d'eau chaude (piquage en partie haute du ballon) sont compenss par l'introduction d'eau froide, en partie basse du ballon (figure 3.2.2.5). Au cours de la journe, l'eau froide va petit petit remplacer l'eau chaude, mais sans jamais se mlanger avec celle-ci, sauf dans une petite zone intermdiaire.
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Lorsqu'un bouclage est "piqu" en bas du ballon, on rinjecte de l'eau encore chaude (la chute sur une boucle est d'environ 5 C) dans de l'eau froide, et on cr un courant qui va avoir tendance mlanger toute l'eau du ballon et donc le refroidir. Si le bouclage est "piqu" en haut du ballon, on injecte de l'eau plus froide que celle du stockage dans la partie haute, et on dtruit aussi le principe de la stratification. Il est donc prfrable de raccorder le retour du bouclage indpendamment du stockage. On installera soit un rchauffeur lectrique, soit un stockage indpendant dont le volume est en rapport avec les besoins de la boucle.
Cas de plusieurs ballons de stockage, srie ou parallle Dans le cas o il existe plusieurs ballons de stockage d'ECS, le soutirage (ou l'alimentation) en srie ou en parallle ne posera dilemme que si le volume total de stockage n'est pas utilis dans la journe. En effet, si la demande d'ECS est variable, cas des htels par exemple, avec un soutirage en srie, un seul ballon peut parfois suffire aux besoins. La puissance ncessaire au rchauffage est alors de la moiti de la puissance ECS : un seul ballon est mis en route. Cela peut tre intressant dans le cas de dlestage. La consommation lectrique est identique, que l'on rchauffe deux demis ballons ou un ballon entier, par contre la puissance lectrique ncessaire est deux fois plus importante dans le cas du rchauffage de deux demi-ballons. Si tout le volume stock est ncessaire journellement, que l'on soit en srie ou parallle ne changera ni la consommation ni la puissance lectrique.
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Avec des ballons en parallle, il est ncessaire d'quilibrer hydrauliquement les circuits pour viter qu'un ballon soit vid plus rapidement que les autres. Dans le cas contraire, on obtient de l'eau mitige ds qu'un ballon est vide. On prfrera ainsi le branchement en srie d'autant plus qu'il n'existe dans ce cas qu'une seule zone de transfert entre l'eau chaude et l'eau froide.
Pompe de brassage L'intrt d'une pompe de brassage, dans le cas de ballons de stockage multiples, est d'homoginiser la temprature en fin de chauffe. Il est important de vrifier que cette pompe fonctionne uniquement en fin de priode creuse. L'horloge de programmation doit tre parfaitement rgle.
Traitement de l'eau On parle d'adoucisseur d'eau pour le traitement de l'eau froide entrant dans les ballons d'ECS. Plusieurs systmes sont utiliss. Le plus souvent l'eau est traite par des sels adoucisseurs ou des appareils lectriques lectrolyse. Le traitement est ralis au cours du soutirage. Lorsque le soutirage est trop important on trouve des systmes d'lectrolyse dans les ballons eux-mmes. Les rsidus sont rcuprs dans un pot boues. Il faut pour cela mettre l'eau des ballons en circulation. Attention au fonctionnement de cette pompe qui doit se faire en fin de priode de rchauffage.
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Sur la production : - vrifier la prsence de l'automate tarifaire pour production en heures creuses et son fonctionnement, - relever la taille du ballon ; hauteur/diamtre, ou sa contenance sur la plaque signaltique, - relever la puissance lectrique sur la plaque signaltique galement - connatre l'ge du ballon - vrifier en "sonnant" l'enveloppe, qu'il y a bien un calorifugeage. Si c'est une jaquette rapporte noter la nature de l'isolant et son paisseur, - relever la temprature de dpart, - noter la prsence d'un compteur sur l'alimentation en eau froide du service de production ECS, - demander les consommations annuelles d'eau chaude sanitaire, ou dfaut (s'il n'y a pas de compteur) interroger sur l'utilisation de l'ECS,
Sur la distribution et le bouclage : - noter le parcours des tuyauteries ou mesurer la longueur, - relever la nature et l'paisseur du calorifuge, - relever les diamtres de la distribution et du bouclage au dpart et en fin de circuit, pour dterminer un diamtre moyen, - relever les caractristiques du circulateur de bouclage, - noter s'il existe un mitigeur manuel ou thermostatique.
Les questions se poser : - le stockage est-il adapt aux besoins ? - le tarif lectrique est-il adapt l'utilisation ? - existe-t-il un comptage lectrique spar ? - le calorifuge est-il suffisant, en bon tat ?
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Consommation dnergie
La consommation primaire d'eau chaude sanitaire COPRIMEC, se dcompose en besoins terminaux TEREC, en pertes par la distribution PEREC, et en pertes par la production PERPRODEC. (3.2.2) 1 COPRIMEC = TEREC + PEREC + PERPRODEC [kWh/an]
On verra la fin de ce paragraphe, qu'avec une production par pompe chaleur, un coefficient de rduction viendra affecter chaque poste et qu'en cas de rcupration de chaleur, une minoration affectera les besoins terminaux.
Pour les logements et les bureaux, on considrera 335 jours (tous les occupants sont absents pendant environ 1 mois d't), pour l'enseignement on considrera 255 jours. La consommation relle sera prfre chaque fois qu'elle existe (prsence d'un compteur). Exprime en mtres cube d'eau, on obtient alors TEREC par la formule suivante : (3.2.2) 3 CONSO TEC TEF TEREC = CONSO x 1,163 x (TEC - TEF) [kWh/an] : consommation annuelle d'eau chaude en m3 : temprature de production d'eau chaude en C : temprature de l'arrive d'eau froide en C
Toutes les formules utiliser pour dterminer les besoins deau chaude sanitaire sont identiques celles qui ont t donnes dans le paragraphe 3.2.1.
Le traage lectrique de la tuyauterie de distribution dECS est souvent utilis dans le cas dune production lectrique, ne serait-ce que pour viter de refroidir le ballon de stockage par un bouclage classique. Dans ce cas, le calcul des pertes est examin ci-aprs. Enfin, le stockage dECS permet de saffranchir des rseaux de distribution en caniveaux, car les productions sont ralises le lus prs possible de lutilisation.
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TRAAGE Dans le cas d'utilisation de rubans chauffants, on ne trouvera que la tuyauterie de distribution d'eau chaude (pas de tuyauterie de bouclage). Ses pertes calorifiques sont alors compenses par le ruban lectrique, sauf pendant le temps o les soutirages importants ne ncessitent pas de rchauffage. Des tests raliss par les fabricants ont montr que 70 % des pertes de la tuyauterie sont compenses par le cordon lectrique et 30 % par le systme de production d'eau chaude. S'agissant d'lectricit dans les deux cas, on simplifiera le systme en considrant que l'nergie ncessaire au traage correspond aux pertes thermiques de la tuyauterie de distribution d'eau chaude.
RESEAUX A DISTANCE Un des avantages de la production d'eau chaude sanitaire par l'lectricit est qu'elle peut tre ralise au plus prs de l'utilisation. On ne multipliera pas les productions l'infini, car les pertes par stockage deviendraient prpondrantes, mais on ne devrait pas rencontrer de rseaux de distribution entre btiments trop distants. Si le cas est rencontr malgr tout, les pertes par le bouclage en caniveau seront calcules grce la formule 3.2.1.24., o PERUNITJ sera corrig au prorata de l'cart de temprature entre l'eau de bouclage et l'ambiance si celui-ci est diffrent de 40.
Lorsquil sagit de pertes de stockage dECS, il est ncessaire de connatre la surface extrieure des ballons. La plupart du temps, le volume (utile) du chauffe-eau ou du ballon, est mieux connu que sa surface. Bien qu'il n'y ait pas une relation stricte entre les deux, on fait gnralement peu d'erreur en utilisant la formule suivante : VOLEC 1 [m3] VOLEC 2 [m3] VOLEC < 3 [m3] : SURFEC = 1 + 3 x VOLEC : SURFEC = 2 + 2 x VOLEC : SURFEC = 2 + 4 x VOLEC
(3.2.2) 33
1< 2<
SURFEC VOLEC
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TARIF JAUNE ET TARIF VERT . Logements et bureaux : (3.2.2) 37 FCOPRIMEC COPRIMEC PKHCH PKHCE FCOPRIMEC = COPRIMEC x (0,452 PKHCH + 0,548 PKHCE : consommation primaire d'eau chaude en FHT/an : consommation primaire d'eau chaude en kWh/an : prix hors taxes du kWh en heures creuses d'hiver : prix hors taxes du kWh en heures creuses d't
. Etablissements de soins et htels : (3.2.2) 39 FCOPRIMEC = COPRIMEC x (0,414 PKCHC + 0,586 PKHCE)
CAS DU TRACAGE ELECTRIQUE Dans le cas d'un traage lectrique, les pertes par la tuyauterie ne sont pas rchauffes uniquement pendant les heures creuses, mais tout au long de la journe. Dans la formule prcdente, il faut sortir de COPRIMEC, les pertes de distribution PEREC. Les formules 3.2.2.37 3.2.2.39 deviennent donc :
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TARIF JAUNE . Logements et bureaux : FCOPRIMEC = (TEREC + PERPRODEC) x (0,452 PKHCH + 0,548 PKHCE) + PEREC x (0,138 PKHCH + 0,276 PKHPH + 0,195 PKHCE + 0,391 PKHPE) TEREC : Besoins terminaux d'eau chaude en kWh/an PERPRODEC : Pertes par production en kWh/an PEREC : Pertes de distribution en kWh/an PKHPH : Prix HT du kWh en heures pleines d'hiver PKHPE : Prix HT du kWh en heures pleines d't . Enseignement : (3.2.2) 41 FCOPRIMEC = (TEREC + PERPRODEC) x (0,48 PKHCH + 0,52 PKHCE) (3.2.2) 40
. Etablissements de soins et htels : (3.2.2) 42 FCOPRIMEC = (TEREC + PERPRODEC) x (0,414 PKHCH + 0,586 PKHCE) + PEREC x (0,138 PKHCH + 0,276 PKHPH + 0,195 PKHCE + 0,391 PKHPE)
TARIF VERT . Logements et bureaux : (3.2.2) 43 FCOPRIMEC = (TEREC + PERPRODEC) x (0,452 PKHCH + 0,548 PKHCE) + PEREC x (0,036 PKP + 0,202 PKHPH + 0,176 PKHCE + 0,335 PKHPE + 0,251 PKHCE) PKP : Prix HT du kWh en pointe . Enseignement : (3.2.2) 44 FCOPRIMEC = (TEREC + PERPRODEC) x (0,48 PKHCH + 0,52 PKHCE) + PEREC x (0,036 PKP + 0,202 PKHPH + 0,176 PKHCE + 0,335 PKHPE + 0,251 PKHCE) . Etablissements de soins et htels : (3.2.2) 45 FCOPRIMEC = (TEREC + PERPRODEC) x (0,414 PKHCH + 0,586 PKHCE) + PEREC x (0,036 PKP + 0,202 PKHPH + 0,176 PKHCH + 0,335 PKHPE + 0,251 PKHCE)
CAS DU RECHAUFFEUR DE BOUCLE Dans le cas d'un bouclage quip d'un rchauffeur de boucle, on applique exactement les formules (3.2.2.40 3.2.2.45). Il faut ressortir PEREC mais dans ce cas les pertes correspondent aux deux tuyauteries : distribution et bouclage d'eau chaude.
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TARIF JAUNE . Logements et bureaux : (3.2.2) 46 FCOPRIMEC =COPRIMEC x (0,14 PKHCH + 0,341 PKHPH + 0,136 PKHCE + 0,409 PKHPE) FCOPRIMEC COPRIMEC PKHCH PKHPH PKHCE PKHPE : Consommation primaire d'eau chaude en FHT/an : Consommation primaire d'eau chaude en kWh/an : Prix hors taxes du kWh en heures creuses d'hiver : Prix hors taxes du kWh en heures pleines d'hiver : Prix hors taxes du kWh en heures creuses d't : Prix hors taxes du kWh en heures pleines d't
. Enseignement : (3.2.2) 47 FCOPRIMEC = COPRIMEC x (0,12 PKHCH + 0,36 PKHPH + 0,13 PKHCE + 0,39 PKHPE)
. Etablissements de soins et htels : 3.2.2) 48 FCOPRIMEC = COPRIMEC x (0,104 PKHCH + 0,313 PKHPH + 0,145 PKHCE + 0,438 PKHPE)
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TARIF VERT Dans ce cas il faut tenir compte du fonctionnement pendant les heures de pointe, estim 2 heures sur les 4 heures journalires. . Logements et bureaux : (3.2.2) 49 FCOPRIMEC = COPRIMEC x (0,043 PKP + 0,298 PKHPH + 0,114 PKHCH + 0,409 PKHPE + 0,136 PKHCE) PKP : Prix hors taxes du kWh pointe . Enseignement : (3.2.2) 50 FCOPRIMEC = COPRIMEC x (0,045 PKP + 0,315 PKHPH + 0,12 PKHCH + 0,39 PKHPE + 0,13 PKHCE) . Etablissements de soins et htels : (3.2.2) 51 FCOPRIMEC = COPRIMEC x (0,039 PKP + 0,274 PKHPH + 0,104 HCH + 0,438 HPE + 0,145 HCE)
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REDUCTION DES PERTES DE CHALEUR Les pertes de chaleur ont t longuement commentes au paragraphe 3.2. Le moyen essentiel de les rduire outre labaissement de temprature (voir plus haut) cest lisolation thermique des appareils et tuyauteries. Les calculs correspondants sont indiqus au paragraphe 3.2.
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AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE PRODUCTION La plupart des interventions que lon peut faire sont classes ici avec la production de chaleur, cest--dire au paragraphe 7.3 qui dtaille les moyens et rsultats de ces amliorations. Nous noterons nanmoins ici les diffrentes interventions qui consistent : a) soit changer de gnrateur : - pour un gnrateur meilleur rendement (de combustion), - pour une pompe chaleur ; b) soit sparer les productions de chaleur chauffage eau chaude : - en installant un gnrateur deau chaude indpendant pour lt, - ou en installant un gnrateur deau chaude indpendant toute lanne. Les deux catgories ci-dessus (a et b) peuvent dailleurs tre couples. Les diffrences de consommations proviendront des diffrents rendements. Ces rendements sont indiqus au chapitre 7. RECOURS AUX CHALEURS GRATUITES La rcupration de chaleur peut se faire sur de multiples sources : eaux uses (exemple : laverie), condensats de vapeur, condenseurs frigorifiques, fumes de chaudire, incinrateurs, chappement de moteurs, partir de lnergie solaire ou olienne, etc. A chaque fois, il est trs difficile de faire un bilan si lon ne procde pas une prtude ne pouvant relever de donnes simples. Dans le cas de lnergie solaire, par exemple, il faut tudier lconomie en fonction du matriel envisag. Selon les cas, et les demandes, le diagnostic pourra ou non comporter une ou plusieurs de ces tudes particulires, dont lexamen ne relve pas du prsent guide. LA REDUCTION DES PERTES DE CHALEUR En adoptant les valeurs indiques au paragraphe 3.2, il est ais de calculer les rsultats obtenus aprs calorifugeage des tuyauteries et des ballons, ou changeurs. LES AMELIORATIONS DE PRODUCTION Ces amliorations sont examines au paragraphe 7.3.
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3.3.2 Electricit
Il est ais de classer les interventions sur l'eau chaude en 7 familles essentielles : la rduction des tempratures d'eau, la rduction des dbits consomms, la rduction des pertes de chaleur, l'adaptation du tarif lectrique, l'utilisation des chaleurs gratuites ou la rcupration de chaleur, le remplacement de matriel et le comptage.
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Remplacement du matriel
Le remplacement du matriel usag est bien sr prconis, mais il s'agit galement de remplacer le matriel inadapt (stockage insuffisant par exemple). La puissance prvoir pour un chauffe-eau lectrique accumulation est denviron 12 W par litre de stockage. Il est prfrable dinstaller des appareils verticaux dont la constante de refroidissement est meilleure que celle des appareils horizontaux. Pour les appareils verticaux, prfrer des appareils de catgorie B dont les pertes sont moins importantes que celles des appareils de catgorie A. Le calorifuge est plus performant. Catgorie B vertical Economie [kWh/an] (*) 2 000 1 880
350
(*) Ces valeurs dcoulent des constantes de refroidissement dun stockage de 1000 litres. Une extrapolation peut-tre ralise pour des chauffe-eau de 500 1500 litres.
Figure 3.3.2. 1. Economie par installation dun chauffe-eau vertical de catgorie B (pour 1000 l)
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Comptage
Le comptage de l'eau chaude permet un suivi des consommations, et la dtection rapide des incidents que sont surtout les fuites. Un compteur divisionnaire lectrique peut galement tre prconis lorsque la production est importante. Si l'on connait la temprature de production, le rendement de l'installation peut ainsi tre calcul pour quantifier les pertes de stockage et de distribution.
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Sur la tarification - Autorisation de marche par horloge tarifaire - Accumulation de nuit - Fonctionnement du brassage en fin de priode nuit
Sur la production - Abaissement de la temprature de production - Dtartrage des pingles chauffantes - Calorifugeage des ballons - Adaptation du stockage aux besoins - Dcentralisation suivant les usages ou les principes - Comptage eau froide du ballon ECS - Comptage lectrique - Remplacement des appareils vtustes - Systmes de rcupration de chaleur
Sur la distribution - Calorifugeage des tuyauteries - Remplacement du bouclage par le traage - Sparation du rchauffage de la boucle - Temprature de boucle autorise pendant l'inutilisation - Pose d'un mitigeur thermostatique au dpart - Production terminale ou dcentralise
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Instrumentation
L'instrumentation est toujours utile pour vrifier le fonctionnement d'une installation, ou simplement pour "l'imaginer"! En effet, le fonctionnement "projet" n'est pas toujours le fonctionnement rel. L'instrumentation que nous proposons peut tre ralise en tout ou partie, et elle peut tre dfinitive (cas d'une Gestion Technique Centralise) ou temporaire (quelques semaines pour voir "vivre" l'installation). On parle d'enregistrements et non de mesures, car moins de rester 24 heures sur 24 devant des afficheurs, on ne connat pas, avec des mesures, l'volution des paramtres. Les valeurs enregistrer sont, dans un ordre croissant d'intrt : - consommation deau par compteur volumtrique impulsions sur l'arrive d'eau froide alimentant les ballons d'eau chaude. Il faut prendre toutes les prcautions ncessaires pour le choix de ce compteur (temprature d'utilisation, dbit nominal de soutirage,...) et pour le choix de son emplacement (longueur droite suffisante) - temprature de dpart ECS, - consommation lectrique par compteur impulsions sur l'alimentation lectrique des ballons, - temprature de stockage, - temprature du bouclage, - temprature de l'eau froide. Les trois premiers types denregistrements cits sont les plus importants. Le compteur d'eau permet de connatre les quantits d'eau consommes. Lorsqu'il est quip d'un metteur d'impulsions (1 impulsion tous les litres ou tous les 10 litres...), une scrutation suivant un pas rgulier permet de noter les pointes, les fuites d'eau, etc... Il est possible d'intervenir rapidement en cas de dfaut sur la distribution. La temprature de dpart ECS permet de noter les dysfonctionnements intervenant sur la production. Le compteur lectrique permet de vrifier la rptitivit des consommations. Lorsqu'il est quip d'un metteur d'impulsions il permet de vrifier que le fonctionnement est bien ralis en heures creuses par exemple. Pour le diagnostic, on se servira des instruments en place, mais c'est surtout l'analyseur lectrique qui va permettre l'auscultation de l'installation. Les enregistrements de la puissance transcrits en graphiques en fonction de l'heure font tat des priodes de marche et d'arrt. Le dcalage d'une priode d'heures creuses vers la priode d'heures pleines n'est pas inhabituel lorsque le compteur gnral n'est pas lectronique ou de faon gnrale lorsqu'il n'y a pas d'asservissement.
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Quelques ratios
Nous tenons prciser en introduction que l'utilisation de ratios est parfois source d'erreurs graves. L'idal est, sans aucun doute, de pouvoir raliser des mesures et des enregistrements sur les installations. Les consommations d'eau chaude sont les suivantes :
CoSTIC : (Guide Diagnostic Thermique 1987) Logement 3 P : 130 l/j. logement (avec 3 personnes) Dans le cas d'absence de comptage, majorer de 45 % Internats Casernes Htels (**) Restaurants Cuisines collectives Hpitaux Bureaux Salles de sports Piscines : 60 l/j. occupant : 40 l/j. occupant : 125 l/j. lit occup : 12 l/repas : 13 l/repas : 130 l/j. lit : 5 l/j. personne : 65 l/visiteur : 86 l/visiteur
AICVF : (Guide ECS 1991) Logement 1 P Logement 2 P Logement 3 P Logement 4 P Logement 5 P Htels (*) Htels (***) Internat Cantine Hpitaux : 75 l/j. soit 1020 kWh/an : 105 l/j. soit 1420 kWh/an : 150 l/j. soit 1930 kWh/an : 180 l/j. soit 2440 kWh/an : 240 l/j. : 75 l/j. chambre : 135 l/j. chambre : 35 l/j. lit : 9 l/j. repas : 55 l/j. lit
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Rglementation
Lors de la ralisation d'une installation de production et de distribution d'eau chaude sanitaire, les rglementations appliquer sont nombreuses. Nous allons essayer d'en faire ici un bref "inventaire". Ces rglementations peuvent se diviser en quatre familles : - installations sanitaires, - installations de plomberie, - installations nergtiques, - conomies d'nergie. Les textes cits ci-aprs tant de nature diffrente dans leur contenu et dans leurs modalits d'application, on peut distinguer : - les lois, dcrets, arrts dont l'application est obligatoire, - les textes dont l'application n'est obligatoire que s'ils sont homologus par un dcret ou un arrt ou s'ils sont explicitement cits dans le cahier des charges tels que les circulaires, les normes, les DTU (cahier des charges et rgles de calcul), les avis techniques sur les matriaux et matriels, etc... En fait, ces documents reprsentant les rgles de l'art, il est prfrable, dans tous les cas de suivre leurs prescriptions, les experts et les tribunaux se rfrant gnralement eux. Installations sanitaires La rglementation relative aux installations sanitaires peut se dcomposer de la manire suivante : - rglementation relative l'hygine qui relve du rglement sanitaire dpartemental type, - rglementation relative aux installations sanitaires par catgorie de locaux. Installations de plomberie Les normes dans ce domaine sont trs nombreuses et peut les regrouper en quatre groupes : - NFC 73 100 73 235 - NFE 29 141 21 149 - NFE 44 001 44 290 - NPE 41 201 41 204 Appareils lectrodomestiques et leurs accessoires, Robinetterie du btiment, Pompes hydrauliques, Code des conditions minimales d'excution des travaux de plomberie et installations sanitaires urbaines.
A ces normes, il faut ajouter le DTU 60-1, Cahier des charges applicables aux travaux de plomberie sanitaire pour les btiments usage d'habitation, qui est le principal document connatre pour raliser une installation de distribution d'eau chaude correcte, ainsi que le rglement dpartemental type qui dfinit les exigences relatives l'hygine. Enfin, il faut citer l'arrt du 23 juin 1978 qui fixe les puissances, les tempratures et la pression des installations fixes destines au chauffage et l'alimentation en eau chaude des btiments.
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Installations nergtiques Toutes les installations lectriques devront tre conformes la norme NF C 15-100 "Excution et entretien des installations lectriques de premire catgorie". A cette norme, vritable "bible" de l'lectricit, il faut ajouter pour les logements le DTU 70-1 "Installations lectriques des btiments usage d'habitation, le DTU 70-2 "Installations lectriques des btiments usage collectif, bureaux, assimils, bloc sanitaires et garages". Economies d'nergie Depuis le 29 octobre 1974, la rglementation demande que les installations soient conues et ralise de manire pouvoir dterminer les quantits de chaleur (dans le prsent, le volume d'eau chaude) fournies chaque local occup titre privatif. Le texte le plus rcent et reprenant quasiment l'ensemble de la lgislation est le dcret n 79-1232 du 31.12.1979.
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BIBLIOGRAPHIE
[1] Guide de Diagnostic Thermique - 1987 AFME chez EYROLLES QUALITA N 35 - Octobre 1993 Documents tarification - CFE Guides sectoriels AICVF (Bureaux) Cahier du CSTB n 205 300 questions pratiques d'lectricit dans le btiment CEGIBAT Le Moniteur 1992 DTU Avril 1982 - Rgles TH Q77. Mise jour du calcul du coefficient G des logements Consommation lectrique des auxiliaires pour le chauffage, l'eau chaude sanitaire et la ventilation - CoSTIC/EdF Chauffage et conditionnement lectriques des locaux. Roland WOLF chez EYROLLES - 1974. Guide ECS - AICVF - PYC EDITION 1991 Kit India - LC ECS (CoSTIC)
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