Etats Financiers 2019 de La BOAD Et Rapport Du Commissaire Aux Comptes Au Conseil Des Ministres Exercice Clos Le 31 Décembre 2019
Etats Financiers 2019 de La BOAD Et Rapport Du Commissaire Aux Comptes Au Conseil Des Ministres Exercice Clos Le 31 Décembre 2019
SARL d’expertise
comptable, audit et
commissariat aux comptes Capital 25 000 000 FCFA
KPMG Togo, société togolaise membre de la Coopérative de droit suisse inscrit à l’ONECCA Togo R.C.C.M. N° 2002 B 0873
KPMG Internationale sous le numéro N°011.03.A2 C.C. N° 1000116739
KPMG Togo
8ème étage immeuble BTCI Siège
169, Boulevard du 13 janvier
06 BP 6019 Lomé 06, Togo
Tél : (228) 22 21 87 69, Fax : (228) 22 21 03 55
Email : [email protected]
Mesdames, Messieurs,
1. Opinion
Nous avons effectué l'audit des états financiers ci-joints de la Banque Ouest
Africaine de Développement (BOAD), qui comprennent l’état de la situation
financière au 31 décembre 2019, l’état du résultat global, le tableau de variation
des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette
date, ainsi qu’un résumé des principales méthodes comptables et d'autres
informations explicatives.
A notre avis, les états financiers donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une
image fidèle de la situation financière de la Banque Ouest Africaine de
Développement (BOAD) au 31 décembre 2019, ainsi que de sa performance
financière et de ses flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date,
conformément aux Normes internationales d’information financière (IFRS) telles
que publiées par l’IASB (International Accounting Standards Board).
2. Fondement de l’opinion
Nous avons effectué notre audit selon les Normes internationales d'audit (ISA).
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus
amplement décrites dans la section « Responsabilités du commissaire aux
comptes relatives à l'audit des états financiers » du présent rapport.
SARL d’expertise
comptable, audit et
commissariat aux comptes Capital 25 000 000 FCFA
KPMG Togo, société togolaise membre de la Coopérative de droit suisse inscrit à l’ONECCA Togo R.C.C.M. N° 2002 B 0873
KPMG Internationale sous le numéro N°011.03.A2 C.C. N° 1000116739
Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)
Rapport du Commissaire aux comptes au Conseil des Ministres de l’UMOA
3. Observation
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention
sur :
- la note 4 « Changements de méthodes comptables significatifs-première
application de la norme IFRS 16 » de l'annexe des états financiers qui expose
les effets de la première application d'IFRS 16 « Contrats de location » ;
- la note 20 «Résultat net de la période » de l'annexe des états financiers qui
expose l’impact du transfert par le Conseil des Ministres à la BOAD, sous
forme de don, d’une partie des fonds du nouveau mécanisme de bonification
pour un montant de francs CFA 90 milliards.
Ces risques se définissent comme étant la probabilité qu’un débiteur soit dans
l’incapacité de faire face au remboursement des financements octroyés. Le
défaut d’une contrepartie peut avoir une incidence significative sur les résultats
de la BOAD.
La BOAD constitue des dépréciations sur ses expositions pour couvrir ces
risques.
La BOAD détient des actifs financiers à la juste valeur pour un montant de francs
CFA 138,7 milliards tels que détaillés dans la note 7 des notes annexes aux états
financiers. Les variations de la juste valeur d’un arrêté à l’autre sont enregistrées
soit en résultat, soit en capitaux propres conformément au classement retenu
sous IFRS 9.
Nous avons considéré la valorisation des actifs financiers à la juste valeur (niveaux
2 et 3) comme un point clé de l’audit compte tenu :
de l’incidence significative du choix de la méthode de valorisation sur les
résultats de la Banque ;
de la sensibilité des paramètres retenus aux hypothèses de la Direction ;
de leur caractère significatif.
Dans ce contexte, nos travaux sur les actifs financiers (portefeuille des
instruments des capitaux propres) ont consisté à :
mettre à jour notre connaissance puis tester l’efficacité du dispositif de
contrôle relatif à la détermination de la méthode de valorisation retenue ;
tester, sur la base de sondages, la correcte application de la méthode de
valorisation sur une sélection de titres ;
rapprocher, sur une base de sondages, la valorisation de ces instruments
avec la documentation externe la justifiant ;
vérifier le rapprochement comptabilité/gestion ;
vérifier le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la
Banque et de leur correcte application.
Nos responsabilités pour l’audit des états financiers sont décrites de façon plus
détaillée à l’annexe 1 du présent rapport du commissaire aux comptes.
KPMG Togo
Toussaint de SOUZA
Associé
Annexe 1 :
Cette annexe fait partie intégrante de notre rapport de commissariat aux comptes.
Annexe 2 :
MARS 2020
2
SOMMAIRE
Au gmentation d e capital 0 0 0
Transferts 0
Contributions et distributions
675 184
Au gmentation d e capital 0 0
Transferts 0
Contributions et distributions
4 895 690
F lux de t résorerie des ac tiv ités de financ ement 382 013 -120 657
Trésorerie et équiv alents de t rés orerie à l’ouv erture 5 270 786 302 904
Trésorerie et équiv alents de t rés orerie à la clôture 5 576 151 270 786
Etablissement public à caractère international, la BOAD a son Siège social à Lomé (TOGO)
au 68, avenue de la libération et des Missions Résidentes dans chacune des capitales des sept
autres pays de l’UEMOA.
Son actionnariat comprend, outre les Etats membres de l'UEMOA (Bénin, Burkina Faso,
Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et la Banque Centrale des Etats de
l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), trois Etats européens (Allemagne, France et Belgique), ainsi
que la Banque Africaine de Développement et la Banque Européenne d’Investissement, la
Chine populaire, Exim Bank Inde et le Royaume du Maroc.
La BOAD a pour objet, aux termes de l'article 2 de ses Statuts, de " promouvoir le
développement équilibré des Etats membres et de contribuer à la réalisation de l'intégration
économique de l'Afrique de l'Ouest" en finançant des projets prioritaires de
développement. Elle intervient dans les domaines suivants : développement rural,
infrastructures de base, infrastructures modernes, télécommunications, énergies, industries,
agro-industries, transport, tourisme et autres services.
Pour financer ses activités, la Banque, aux termes de l’article 37 de ses statuts, peut émettre
des emprunts sur le marché intérieur de l’Union ou sur les marchés financiers extérieurs et
contracter des prêts auprès des organismes internationaux ou étrangers publics ou privés,
de toutes durées d’échéance et de toutes conditions de remboursement, tant en monnaie
de l’Union qu’en devises étrangères ou en unités de compte qu’il paraîtra convenable au
Conseil d’Administration de la Banque.
Conformément à l’article 44 de ses statuts, la Banque, ses revenus, ses actifs, ainsi que les
transactions et opérations qu’elle réalise au titre de ses statuts, sont exonérés de tous les
impôts directs ou indirects. Il n’est perçu sur les obligations émises par la Banque ou les
intérêts qui en proviennent, quel que soit le détenteur de ces titres, aucun impôt par les
Etats ou les collectivités de l’Union.
spécialiste qui procède à l’évaluation des instruments de couverture mis en place pour se
prémunir contre le risque de change sur les emprunts contractés en DTS et en USD (voir
note 2.21 ).
Evaluation des obligations liées à des régimes à prestations définies : la valeur actuelle
des obligations de prestations de retraite est sensible aux hypothèses financières et
actuarielles utilisées, y compris le taux d’actualisation. À la fin de chaque exercice, la
Banque détermine le taux d’actualisation approprié qui doit être utilisé pour déterminer
la juste valeur des obligations de pension futures estimées (voir note 2.17).
2.6. Juste valeur des instruments financiers
1
Global Emerging Markets (GEMs) : base de données de notations de contreparties à laquelle ont souscrit la plupart des
banques multilatérales de développement dont la BOAD.
12
financé par la Banque, son coût augmenté des intérêts est alors incorporé au montant du
prêt et, de ce fait, constitue le premier décaissement.
Au cas où l’étude déboucherait sur un projet viable dont le financement ne serait pas
demandé à la Banque, l’avance majorée des intérêts lui est remboursée sur une période
définie et un taux donné. Dans le cas contraire (projet non viable), il constitue une
subvention accordée par la Banque et comptabilisée en consommation finale donc en
charge sur l’exercice.
2.9.8 Subventions et mécanisme de bonification
Les bonifications sur prêts sont versées par les Etats et les bailleurs pour diminuer le coût
du prêt pour les emprunteurs. Ces subventions permettent ainsi de consentir des prêts
concessionnels sur la base de ressources de marché (en abaissant le coût moyen de la
ressource affectée à chacun des prêts concernés).
2.9.9 Garanties financières et engagements de financement
Les engagements de financement donnés enregistrent les montants restant à verser au
titre des conventions de prêts signées avec la clientèle. Ces engagements de financement
sont enregistrés dans le hors-bilan pour leur montant non encore utilisé.
Certains de ces prêts sont couverts par des garanties financières reçues. Ces garanties
financières permettent à la Banque de se faire rembourser par les sociétés garantes en
cas de défaut de ses clients. La juste valeur de ces garanties correspond à leur valeur
nominale.
La Banque accorde également des garanties financières (essentiellement des
engagements par signature dans le cadre des contrats de garantie ou de contre-garantie
de facilités à court, moyen ou long terme) qui l’obligent à rembourser les souscripteurs
du bénéficiaire de la garantie en cas de défaut de ce dernier.
Les engagements de financement reçus correspondent aux tirages non encore effectués
sur les emprunts dont la Banque bénéficie.
2.10 Créances sur actionnaires
La rubrique ‘’créances sur les actionnaires’’ comprend les dotations et sommes échues non
encore versées.
2.11 Titres de placement
Avec le passage à IFRS 9, tous les titres de placement détenus par la Banque sont classés
dans les actifs financiers au coût amorti. Il s’agit de titres obligataires ayant des paiements
fixes ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif.
Le modèle de dépréciation est le même que celui appliqué aux créances à la clientèle.
Les actifs susceptibles d'amortissement sont revus chaque année pour déterminer s'ils ont
subi une perte de valeur. La valeur comptable d'un actif est immédiatement ramenée à
la valeur recouvrable dès que la valeur comptable est supérieure au montant jugé
recouvrable. La valeur recouvrable est le montant le plus élevé entre la juste valeur de
15
l'actif (déduction faite des coûts de vente) et sa valeur d’utilité. Les valeurs résiduelles et
les durées d’utilité sont revues périodiquement et ajustées en cas de nécessité.
Les charges mensuelles d’amortissement sont comptabilisées au compte de résultat dans
la rubrique « Amortissements » du poste « Charges générales d’exploitation ».
2.13.3 Immobilisations incorporelles
Seuls les logiciels sont considérés comme des immobilisations incorporelles. Ils sont
amortis sur une durée de 3 à 5 ans.
2.13.4 Immeubles de placement
a) Comptabilisation et évaluation
Les immeubles de placement sont évalués initialement au coût puis maintenus
ultérieurement au coût amorti. Les dépenses ultérieures sont comptabilisées dans la
valeur comptable de l’immeuble de placement lorsqu’elles accroissent la capacité de
l’immeuble de placement ou qu’elles sont destinées à remplacer des parties importantes
de l’immeuble de placement.
La Banque ayant retenu le modèle du coût, tous les immeubles de placement sont évalués
à leur coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur
évalués à la date de clôture.
b) Reclassement en immeubles de placement
Les transferts d’immeubles de placement à immobilisations corporelles ou inversement
sont faits seulement en cas de changement de l’utilisation du bien immobilier. Lorsqu’une
immobilisation corporelle devient un immeuble de placement du fait du changement
d’utilisation par la Banque, il n’y a pas d'incidence sur la valeur comptable du bien
immobilier transféré.
c) Décomptabilisation des immeubles de placement
Les immeubles de placement sont décomptabilisés lors de leur sortie ou lorsque leur
utilisation est arrêtée de manière permanente et qu’aucun avantage économique futur
n’est attendu de leur sortie.
d) Revenus locatifs des immeubles de placement
Les revenus locatifs provenant des immeubles de placement sont comptabilisés en
produits sur une base linéaire sur toute la durée de la location. Les avantages consentis
par la Banque au titre d’un contrat de location font partie intégrante du total net des
revenus locatifs sur toute la durée du contrat de location.
2.14 Contrats de location
A chaque signature d’un accord, la Banque apprécie si ce dernier contient ou non un
contrat de location.
Tous les contrats de location sont classés en contrats de location simple. Les paiements
correspondants sont comptabilisés dans le résultat net sur une base linéaire sur la durée
du contrat de location.
2.15 Dettes interbancaires
Les dettes interbancaires correspondent à des placements effectués par des institutions
partenaires (ROPPA, AFD, NIMAO, …) dans les livres de la BOAD.
16
Les risques actuariels relatifs au régime d’indemnité de départ à la retraite sont surtout
liés à l’effet de variation du taux d’actualisation et des augmentations des salaires. Le
taux d’actualisation appliqué n’a pas changé en 2019 et correspond au rendement moyen
17
2.19.1 Le capital
Le capital de la Banque est divisé en actions d’une valeur nominale égale à 50 000 000
FCFA. Il est réparti entre deux catégories d’actionnaires : les actionnaires de série A que
sont les pays de l’UEMOA et la BCEAO, et les actionnaires de série B (actionnaires non
régionaux). La libération du capital se fait sur la base d’un calendrier de règlement à long
terme. De ce fait, le montant appelé non encore libéré est actualisé à chaque arrêté.
Dans un souci de bonne présentation, la différence est comptabilisée dans un sous-
compte débiteur du capital (coût lié à la libération différée du capital).
Selon l’article 7 des statuts, le montant du capital sujet à appel de la Banque sert de
garantie aux emprunts contractés par celle-ci.
2.19.2 Les dotations
Les Etats membres allouent annuellement à la BOAD des dotations. Le droit à la créance
de la BOAD sur les Etats est établi avec l’adoption des Perspectives financières actualisées
de la Banque pour une période de quatre (04) ans. La demande se fait annuellement et
en conséquence, les dotations sont reconnues annuellement en compte de résultat. Les
dotations sont donc comptabilisées en créances au cours de l’exercice avec impact sur les
produits de l’année au sens de la norme IAS 20.
Elles permettent ainsi de couvrir les charges liées aux activités de développement à
savoir les études passées en consommation finale, les bonifications d’intérêts des prêts
aux Etats, etc.
2.20 Produits des placements auprès de la Banque Centrale
Les intérêts payés par la BCEAO, en rémunération des avoirs de la BOAD placés chez elle,
sont comptabilisés en ‘’Intérêts et produits assimilés’’ au cours de l'exercice où ils sont
acquis.
Les intérêts à recevoir de la BCEAO à la date de clôture de l'exercice sont enregistrés à
l’actif dans les "créances interbancaires".
2.21 Intérêts et commissions sur emprunts
Les intérêts et commissions d’engagement sur emprunts font l’objet d’un abonnement
mensuel calculé sur la base de l’encours au dernier cours connu à la date d’arrêté des
comptes. A chaque arrêté, les encours, les intérêts et commissions d’engagement courus
non échus qui se rapportent aux emprunts libellés en devises sont valorisés au dernier
cours connu.
Les intérêts courus mais non échus sur les emprunts sont comptabilisés à la clôture de
l'exercice et trouvent leur contrepartie au passif du bilan, sous la rubrique "Passifs au coût
amorti".
2.22 Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture
2.22.1 Produits dérivés
La Banque utilise des instruments dérivés à des fins de couverture du risque de change.
18
De tels actifs sont généralement comptabilisés au montant le plus faible entre la valeur
comptable et la juste valeur diminuée des coûts de la vente. Les pertes de valeur résultant
du classement d’un actif comme détenu en vue de la vente ainsi que les profits et pertes
au titre des évaluations ultérieures sont comptabilisées en résultat.
2.24 Principes du tableau des flux de trésorerie
Le tableau de flux de trésorerie (TFT) explique la variation de la trésorerie de la Banque
au cours de la période sous revue.
Les flux de trésorerie sont répartis entre les activités opérationnelles, d’investissement et
de financement. La trésorerie et les équivalents de trésorerie qui apparaissent dans le
tableau des flux de trésorerie doivent être rapprochés de ceux présentés dans la situation
financière. Les flux des activités opérationnelles sont présentés selon la méthode indirecte
suivant laquelle le résultat est ajusté des effets des transactions sans effet de trésorerie,
des décalages ou régularisations d'entrées ou de sorties de trésorerie opérationnelle
passées ou futures liés à l'exploitation et des éléments de produits ou de charges liés aux
flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement.
Les flux de trésorerie liés aux activités d'investissement et de financement sont présentés
séparément suivant les principales catégories d'entrées et de sorties de trésorerie brutes
provenant des activités d'investissement et de financement.
Les flux de trésorerie provenant de transactions en monnaie étrangère sont enregistrés
dans la monnaie fonctionnelle de la Banque par application au montant en monnaie
étrangère du cours de change entre la monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère à
la date des flux de trésorerie.
2.25 Evénements postérieurs à la clôture des comptes
La Banque procède à l’ajustement de ses états financiers pour refléter des événements
survenus entre la date de clôture et la date à laquelle lesdits états financiers sont autorisés
pour publication à condition que ces événements se rapportent à des situations existantes
à la date du Bilan.
Au cas où ces événements se rapportent à des situations apparues après la date de clôture
des comptes mais qui nécessitent une information à fournir, l’état de la situation
financière, l’état du résultat global, le tableau de flux de trésorerie et le tableau de
variation des capitaux propres ne sont pas ajustés. La nature et l’impact potentiel de ces
événements sont fournis dans la note 26 ci-dessous.
2.26 Arrêté des comptes
Les comptes individuels de la BOAD au 31 décembre 2019 sont arrêtés par le Conseil
d’Administration au cours de sa réunion du 25 mars 2020.
et amendements ci-après :
3.1 Nouveaux textes publiés par l’IASB et entrés en vigueur
Date
d’entrée Nouvelles normes ou Impact sur les états financiers de la Banque arrêtés au 31
en amendements décembre 2019
vigueur
IFRS 16 « Contrats de L’objectif de la norme IFRS 16 « Contrats de location » est
location » d’établir des principes concernant la comptabilisation,
l’évaluation et la présentation des contrats de location, ainsi
que les informations à fournir à leur sujet pour les preneurs et
les bailleurs.
L’impact de cette norme fait l’objet de la note 4 des présents
états financiers.
IFRIC 23 « Incertitude IFRIC 23 clarifie l’application des dispositions d’IAS 12 « Impôts
relative aux traitements sur le résultat » concernant la comptabilisation et l’évaluation,
fiscaux » lorsqu’une incertitude existe sur le traitement de l’impôt sur le
résultat.
En raison de son caractère d’établissement public international,
la BOAD est exonérée de l’impôt sur ses résultats.
Aucun impact résultant de cette nouvelle norme
d’interprétation n’est donc anticipé.
Date
d’entrée Nouvelles normes ou Impact sur les états financiers de la Banque arrêtés au 31
en amendements décembre 2019
vigueur
de l’exercice après la modification, réduction ou liquidation du
régime.
Pour le moment, la Banque n’envisage aucune modification,
aucune réduction ni liquidation du régime actuel. Cet
amendement n’aura donc pas d’impact sur la comptabilisation
des avantages postérieurs à l’emploi sous le régime des
prestations définies.
Etape 1 : L’existence d’un contrat de location implique que le bien loué soit identifié.
a. L’identification peut être explicite dans le contrat ou implicite lors de la remise au
client par exemple.
b. Le bien doit être physiquement identifié et distinct lorsqu’il fait partie d’un ensemble.
c. Le propriétaire ne doit pas disposer d’un véritable droit de substitution, c’est-à-dire
qu’il ne peut pas le lui substituer un autre pendant la durée du contrat. Le seul fait
que le bien soit remplacé temporairement pour les seuls besoins de réparation ou de
maintenance ne suffit pas à justifier un droit de substitution substantiel. La réalité du
droit de substitution s’apprécie sur la base de faits et circonstances existants à la date
de début du contrat tout en excluant les évènements futurs.
Le droit de substitution est substantiel seulement si les deux conditions suivantes sont
réunies :
la capacité pratique du bailleur de remplacer l’actif par un autre tout au long de
la durée d’utilisation (par exemple, le locataire ne peut pas empêcher le bailleur
de remplacer l’actif et le bailleur a aisément l’accès à un actif de remplacement ou
il peut en fournir un dans un délai raisonnable) ;
l’exercice du droit de substitution fournirait un avantage économique au bailleur
(les avantages économiques de la substitution excéderaient les coûts associés à
celle-ci).
a) Transition à IFRS 16
Par dérogation aux principes généraux de la norme IAS 8 « Méthodes comptables,
changements d'estimations comptables et erreurs », la norme IFRS 16 autorise une
première application de manière rétrospective modifiée, sans retraitement de la période
comparative de l’exercice N-1. De ce fait, il n’est pas nécessaire de retraiter les comptes
de l’exercice 2018. Cette première application de la norme IFRS 16 conduit à présenter le
bilan d’ouverture au 1er janvier 2019 comme si la norme IFRS 16 avait toujours été
appliquée.
La Banque a retenu d’appliquer la norme IFRS 16 par le biais de la méthode rétrospective
modifiée. Cependant, les analyses d’impact effectuées ont conclu qu’il n’y a aucun
ajustement à prendre en compte sur les capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2019.
24
c) Transferts
Les transferts d’immeubles de placement à immobilisations corporelles ou inversement
sont faits seulement en cas de changement de l’utilisation du bien immobilier.
L’intention de vendre un immeuble de placement sans réaménagement ne justifie pas le
reclassement d’un immeuble de placement en stock ; le bien immobilier continue à être
classé en immeuble de placement jusqu’à ce qu’il soit cédé, sauf s’il est classé comme étant
détenu en vue de la vente.
d) Informations à fournir
Les informations à fournir relatives à la juste valeur de l’ensemble des immeubles de
placement sont requises, quel que soit le modèle d’évaluation choisi (voir infra 4.2.2
Première application de la norme IAS 40 au 1er janvier 2019).
er
4.2.2 Première application de la norme IAS 40 au 1 septembre 2019
5.1 Les comptes de dépôts des Missions Résidentes se détaillent comme suit :
5.2 Le compte spécial EXIMBANK Japon est un compte courant destiné à enregistrer les
mouvements relatifs à la ligne de crédit EXIMBANK Japon.
5.3 Le compte spécial Royaume de Belgique enregistre la quote-part du capital sujet à
appel souscrite par le Royaume de Belgique et payée par anticipation.
5.4 Ce compte enregistre les ressources du Fonds de Développement Energie (FDE)
relatives au financement des projets du secteur de l’énergie dans l’UEMOA. La Banque
est le gestionnaire de ce Fonds.
5.5 Les dépôts bancaires à court terme comprennent :
Dépôts bancaires à c ourt terme 31/12/2019 31/12/2018
Les créances interbancaires regroupent les prêts interbancaires et les intérêts qui y sont
rattachés. Elles se détaillent comme suit par contrepartie au 31 décembre 2018 et au 31
décembre 2018 :
Contreparties 31/12/2019 31/12/2018
BCEAO- intérêts sur comptes ordinaires 136 46
BRM 12 500 15 000
BSIC 0 8 500
SONIBANK 0 3 000
BHS 0 5 000
BDM 10 000 10 000
ORAGROUP 20 000 20 000
BGFI 0 5 000
BDU-BF 5 000
INTERET COURUS 2 483 3 598
Les créances sur la clientèle correspondent aux prêts octroyés aux Etats (secteur non
marchand) et au secteur marchand.
(a) Les impayés techniques sont des sommes non encore recouvrées sur des appels
d’échéance du principal des créances saines datant de moins de 90 jours à la date
d’arrêté des comptes.
(b) Le montant total de dépréciation des créances en souffrance comprend 38 077 MFCFA
au titre des dépréciations sur le principal et 1 899 MFCFA au titre des intérêts et
commissions sur les créances en souffrance.
6.2.3 Tableau de variation des créances en souffrance
L’encours brut des prêts comprend des créances en souffrance ayant évolué comme suit :
So l de au Mou vem en ts de l a péri od e S ol d e c u mu l é au
Mi se en
R emb ou rsem en So l de 31/ 12/ 2019 31/ 12/ 2019
31/ 12/ 2018 (a) pl ac e/ Aug m en tati o
ts / Repri ses (c ) (d ) = (b) + (c ) (e) = (a ) + (d)
ns (b )
1. Encours brut des titres de placement 255 306 87 859 -60 887 26 972 282 278
2. Créances rattachées sur titres de placement 6 614 15 581 -15 509 72 6 686
3. Dépréciation/titres de placement (Buckets 1&2) -444 -42 19 -23 -467
4. Encours nets des titres de plac ement
261 476 103 397 -76 377 27 020 288 496
(principal et c réances rattachées) = (1) + (2) + (3)
NOTE 7. PARTICIPATIONS
7.1. Stratégie de prise de participations de la Banque
L’activité de prise de participations trouve ses fondements dans les statuts de la Banque,
qui prévoient : (i) en leur article 2, entre autres, que « … la Banque, … devra contribuer
notamment au financement par participation au capital, par octroi de prêts … » et (ii) en
leur article 32, qu’elle « peut constituer ou participer à la constitution du capital
30
Les projets relevant des Institutions 5% des FPR 15% du capital de la 20% des FPR
Financières Nationales (IFN) et société dans la limite
organismes de promotion des PME, les momentanée de
projets de privatisation, les projets 100% pour les
régionaux et ceux des secteurs des entités dans
mines et de l’énergie lesquelles la BOAD
31
Tous les projets autres que les 2,5% des FPR joue un rôle de
Institutions Financières Nationales principal promoteur.
(IFN) et organismes de promotion des Ce niveau doit être
PME, les projets de privatisation, les ramené à 51% avec
projets régionaux et ceux des secteurs une stratégie claire
des mines et de l’énergie de sortie dans les
délais raisonnables
31/12/2019 31/12/2018
La répartition des passifs dérivés par type de relation de couverture se présente comme
suit :
NOTE 9. IMMOBILISATIONS
9.1 Immobilisations corporelles
La valeur nette comptable des immobilisations corporelles au 31/12/2019 et au 31/12/2018
se présente comme suit :
Immobilisations corporelles 31/12/2019 31/12/2018
Le détail par catégorie d’immobilisations corporelles est présenté dans le tableau ci-
après :
34
Equipement s
détenus en
Pr opriét és en Installations et location-
Ter rains Bâtiment s const ruct ion Equipements financement Total
Coût d'acquis ition
Solde au 1er janv ier 2018 981 14 319 671 10 738 0 26 708
Acquisitions 0 667 0 919 0 1 586
Transferts 0 0 -172 0 0 -172
Cessions -790 0 0 -264 0 -1 054
Acquisitions de réévaluation 0 0 0 0 0
Autres réévaluations 0 0 0 0 0 0
Solde au 1er janv ier 2019 190 14 986 499 11 393 0 27 068
Acquisitions 0 2 0 1 724 0 1 726
Transferts 0 0 -105 0 0 -105
Transférées en immeuble de placment 0 -667 0 -103 -770
Cessions 0 -932 0 -685 0 -1 617
Solde au 31 décembre 2019 190 13 389 395 12 328 0 26 302
(a) Le montant total des encours sur emprunts obligataires comprend 1 406 382 MFCFA
36
Les passifs dérivés ont connu une baisse de 6 918 MFCFA entre le 31 décembre 2018 et 31
décembre 2019 induite par la hausse des cours du dollar et du DTS observée sur cette
période. Elle vient compenser l’augmentation du risque de change enregistrée dans les
emprunts au coût amorti à la clôture de l’exercice 2019.
12. 2 Com ptes de régul ari satio n passi f 31/ 12/2019 31/ 12/ 2018
Recettes à régulariser 14 415 3 445
Charges à payer 3 275 2 277
Produits constatés d'avance 690 8
Autres comptes de régularisation passif 0 0
TOTAL 18 380 5 730
Ce poste concerne le montant des passifs au titre des régimes à prestations définies pour
l’indemnité de départ à la retraite.
Le tableau ci-après rapproche les soldes d’ouverture et de clôture du passif net au titre
des prestations définies.
Charge totale
Coût des services rendus au cours de la période 520 342 437 939
Coût des services passés 389 592 0
Effet de tout règlement 0 0
Coûts des services rendus en résultat net 909 934 437 939
Les principales hypothèses actuarielles retenues à la date de clôture sont les suivantes :
Analyse de sensibilité
A la date de clôture, des modifications raisonnement possibles de l’une des hypothèses
actuarielles pertinentes auraient affecté l’obligation au titre des prestations définies des
montants suivants (autres hypothèses constantes) :
Changement de l'obligation
Taux d'actualisation 8,60% 9,00%
Taux attendus d'augmentation des salaires 8,50% 8,90%
Taux de mortalité -0,10% -0,20%
40
CAPITA L
CA PITAL nb CA PITAL CAPIT AL CAPIT AL A
ACTION NAIRES % SUJET A
SOU SCRIT d'action A PPELE LIBERE LIBERER
APPEL
(1)=(2)+(5) (2)=(3)+(4) (3) (4) (5)
CATEG ORIE A
CATEG ORIE B
(1) versement par anticipation d'un montant de 4 200MFCFA dans un compte sequestre
31/12/2019 31/12/2018
Capital à libérer hors coût lié à la
55 740 67 975
libération différée du capital (a)
Coût lié à la libération différée du
1 800 2 865
capital (b)
Capital à libérer (a+b) 57 540 70 840
15.1. Intérêts
15.2. Commissions
Commissions (produits)
Commissions (produits) 31/12/2019 31/12/2018
Commissions acquises sur frais de dossier 1 569 1 458
Commissions GARI/ Garanties 356 437
Autres commissions Flat 95 285
Commission de garantie /émissions obligataires 34 114
Commissions d'arrangement et de services financiers 1 583 1 219
Commssions FEM et FA 266 533
Quote-part de commissions reversées aux partenaires 0 -288
TOTAL 3 903 3 758
Commissions (charges)
(a) Le détail des charges de personnel se présente comme suit au 31 décembre 2019
et au 31 décembre 2018 :
45
(*) En dehors du montant présenté dans les charges de personnel, les charges de
l’exercice au titre des régimes à prestations définies comprennent un coût
financier qui ressort à 465 MFCFA, enregistré en charges financières (voir note 13).
L’exercice 2019 s’achève par un résultat bénéficiaire de 116 812 MFCFA. Le niveau
exceptionnel du résultat s’explique par la décision du Conseil des Ministres de l’UEMOA
de transférer à la BOAD, sous la forme d’un don, une partie des fonds du nouveau
mécanisme de bonification pour un montant de 90 000 M FCFA.
L’objectif de ce don est de permettre le renforcement des fonds propres de la Banque
dans le but d’augmenter sa capacité d’intervention au profit des pays de l’UEMOA.
Compte non tenu de ce don, le résultat de la Banque au 31 décembre 2019 serait de
26 812 M FCFA contre 18 173 M FCFA au 31 décembre 2018.
Encours bruts des prêts à la clientèle 1 997 201 84% 1 819 050 84%
Prêts au personnel 10 963 0% 10 751 0%
Encours bruts du portefeuille titres 282 434 12% 255 306 12%
Créances sur actionnaires à libérer 6 882 0% 6 882 0%
Actifs dérivés* 35 286 1% 1 065 0%
T OT A L 2 382 885 100% 2 163 197 100%
* Perte éventuelle que la Banque aurait subie sur les emprunts en devises en
l’absence de mise en place d’instruments de couverture.
d'organismes de promotion des PME ainsi que pour des coût total les FPR
a) Principes généraux
L’adéquation du niveau de provisionnement au niveau de risques, basé sur la norme IFRS
9 applicable depuis le 1er janvier 2018, est revue à chaque date d’arrêté.
Indépendamment du risque, toutes les contreparties concernées sont classées dans le
bucket 1 à l’entrée. Elles sont ensuite reclassées dans le bucket 2 ou dans le bucket 3 en
fonction de l’évolution de leur notation en termes de dégradation significative.
L’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit se base sur des critères
quantitatifs et qualitatifs. A titre d’exemple, le critère quantitatif retenu est la baisse d’au
moins deux crans entre la première date de notation et la notation à la date d’arrêté.
L’évaluation de la dégradation significative du risque de crédit intègre des informations
prospectives. Toutes les nouvelles relations sont soumises à un processus rigoureux
d’approbation et requièrent un minimum de notation de crédit initiale ou ex-post. Il est
procédé à l’actualisation de la notation de chaque contrepartie marchande de la Banque
afin de se prémunir, dans une certaine mesure, contre d’éventuels risques d’insolvabilité
de ses relations pour des raisons, soit de détérioration de l’environnement, soit d’absence
de bonne gouvernance qui affecteraient la situation financière des entreprises
concernées.
En particulier au niveau du bucket 3, la Banque a adopté un dispositif qui lui permet
d’analyser son portefeuille et d’appliquer des règles permettant de présenter un
portefeuille de qualité.
Le montant de la dépréciation est égal à la différence entre la valeur comptable de l’actif
51
(exposition) et la valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux d’intérêt
effectif de l’actif lors de la comptabilisation initiale.
b) Répartition des ECL par bucket et par catégorie de contrepartie
Catégo ri e d e 2019 2018
c on treparti e Buc ket 1 % Bu cket 2 % Bu cket 3 % To tal % Mo ntants %
Souverain 1 438 22% 2 019 17% 0 0% 3 458 6% 3 288 6%
Public 1 694 26% 3 007 25% 0 0% 4 701 8% 5 451 10%
Privé 3 450 52% 7 201 59% 38 077 100% 48 727 86% 44 388 78%
TOTAL PR ÊTS (A) 6 582 100% 12 227 100% 38 077 100% 56 886 100% 53 126 93%
Souverain 155 33% 0 0 0 0 155 33% 155 35%
Privé 312 67% 0 0 0 0 312 67% 288 62%
TOTAL TI TRES (B) 467 100% 0 0% 0 0% 467 100% 444 97%
TOTAL ECL (A+B) 57 353 53 570
2019 2018
S ecteurs d'acti v ité
Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Total Montants %
Agriculture et Développemnt
342 5% 356 3% 114 0% 813 1% 0 0%
rural
Energie, Eau et Technologies
de l'information et de la 2 214 31% 4 204 34% 16 426 43% 22 844 40% 9 542 18%
Communication
Finance et Assurance 1 044 15% 1 416 12% 1 583 4% 4 043 7% 10 492 20%
Hotellerie et autres services 316 4% 2 266 19% 11 769 31% 14 351 25% 9 432 18%
Industrie 545 8% 2 002 16% 8 185 21% 10 731 19% 15 083 28%
Transport, Aménagement
2 121 30% 1 984 16% - 0% 4 104 7% 8 577 16%
urbain et Environnement
ECL PRÊTS (A) 6 582 93% 12 227 100% 38 077 100% 56 886 99% 53 126 99%
Finance et Assurance
467 7% 0 0% 0% 467 1% 444 1%
ECL TITRES (B)
TOTAL ECL (A+ B) 7 049 100% 12 227 100% 38 077 100% 57 353 100% 53 570 100%
CÔTE D'IVOIRE 2 187 33% 3 308 27% 1 302 3% 6 798 12% 10 586 20%
SENEGAL 922 14% 305 2% 20 530 54% 21 757 38% 6 551 12%
TOGO 1 041 16% 305 2% 12 600 33% 13 947 25% 18 314 34%
HORS-UEMOA 0 0% 18 0% 0 0% 18 0% 74 0%
T OT A L P RÊ T S 6 582 100% 12 227 100% 38 077 100% 56 886 100% 53 126 100%
BENIN 15 3% 0 0% 0 0% 15 3% 15 3%
BURKINA FASO 204 44% 0 0% 0 0% 204 44% 40 9%
CÔTE D'IVOIRE 5 1% 0 0% 0 0% 5 1% 144 32%
MALI 42 9% 0 0% 0 0% 42 9% 75 17%
NIGER 30 7% 0 0% 0 0% 30 7% 36 8%
SENEGAL 16 3% 0 0% 0 0% 16 3% 35 8%
TOGO 154 33% 0 0% 0 0% 154 33% 99 22%
T OT A L T I T RE S 467 100% 12 245 0% 38 077 0% 467 100% 444 100%
TOTAL ECL 57 353 53 570
31/12/2019 31/12/2018
Instrume nts fina nc ie rs N ote s A c tif P a ssif N otionne l A ctif P a ssif N otionne l
Actifs dérivés à la juste valeur (FVH) 1 093 72 858 0
8
Actifs dérivés en flux de trésorérie (CFH) 34 193 880 520 1 065 41 561
Passifs dérivés à la juste valeur (FVH) 0 0 1 110 65 464
12
Passifs dérivés en flux de trésorérie (CFH) 16 868 673 775 22 675 903 795
T ota l 35 286 16 868 1 627 153 1 065 23 786 1 010 821
31/12/2019 31/12/2018
Périmètre (sans les
engagements hors bilan) Impact jusqu’à Impact jusqu’à
Variation Variation
un an un an
Il ressort du test de sensibilité que le profil du bilan de la Banque est caractérisé par un
gap de ressources sur l’activité FDC. Il convient de préciser que conformément à sa
politique de gestion du risque de taux, la Banque n’emprunte pas à taux variable.
L’impact de l’analyse de la sensibilité au taux sur les capitaux propres est nul.
Encour s cour ant s dur ant l'anné e 20 20 AU DELA (Encour s non cour ant s )
]0 m ois ; 1 mois ] ]1 m ois ;6 mois ] ]6 m ois ; 12 m ois ] ]1 an; 5 a ns ] >5 a ns Tot al
Caisse+Banque-solde départ 442 151 442 151
Dépôt à terme 8 000 98 000 28 000 134 000
Actifs destinés à être cédés 2 245 2 245
Prêts interbancaires (PIB) 17 500 32 619 50 119
Créances sur la clientèle 396 139 444 135 507 1 060 439 649 641 1 985 427
Prêts au personnel 209 1 023 1 408 5 012 3 311 10 963
Titres de placements 1 825 22 008 32 024 85 913 146 726 288 496
Participations 138 656 138 656
Actionnaires 6 882 6 882
Actifs dérivés 35 286 35 286
Comptes de régularisation actif 1 778 1 778
Autres actifs 7 406 7 406
Les détails sur les maturités de l’actif et du passif sur une base non actualisée se présentent
comme suit au 31 décembre 2018 :
Enco u rs co u ran ts d u ran t l 'an n ée 2 0 1 9 AU DELA (En co u rs n o n co u ran ts )
]0 mo i s ; 1 mo i s ] ]1 mo i s ;6 mo i s ] ]6 mo i s ; 1 2 mo i s ] ]1 an ; 5 an s ] >5 an s To tal
Caisse+Banque-solde départ 167 780 0 167 780
Dépôt à terme 25 006 78 000 103 006
Prêts interbancaires (PIB) 26 144 14 000 30 000 70 144
Créances sur la clientèle 20 059 54 221 85 615 689 379 952 247 1 801 520
Prêts au personnel 274 1 249 1 790 6 446 992 10 751
Titres de placements 8 928 24 467 15 340 149 023 63 719 261 476
Participations 126 559 126 559
Actionnaires 6 882 0 0 6 882
Actifs dérivés 1 065 1 065
Comptes de régularisation actif 2 121 2 121
Autres actifs 9 317 9 317
TO TAL BI LAN ACTI F (A) 248 191 171 937 151 065 8 45 9 1 3 1 1 43 5 1 7 2 5 60 6 2 3
Dettes interbancaires (Cauris, ROPPA, AFD) 6 625 0 6 625
Dettes sous forme de titres à long terme 25 470 67 503 22 382 661 296 477 222 1 253 872
Dettes externes à long terme 35 978 32 776 226 447 184 601 479 802
Fonds affectés 113 251 113 251
Provisions 7 539 7 539
Passifs dérivés 23 760 26 23 786
Comptes de régularisation passif 5 730 5 730
Autres passifs 2 401 2 401
Par ailleurs, la Banque dispose d’une politique de liquidité. Cette politique oblige à
s’assurer de la détention, à tout moment, d’un volant de liquidités permettant de faire
face aux décaissements sur opérations bancaires ou administratives, ainsi que pour le
service de la dette.
La norme est de détenir en avoirs liquides, au minimum, l’équivalent de neuf (09) à douze
(12) mois de décaissements nets sur prêts (décaissements sur prêts moins remboursements
obtenus) et de remboursement de la dette contractée.
21.4. Risques opérationnels
L’implémentation du suivi des risques opérationnels au sein de la BOAD est inspirée des
56
Ac tifs e t passifs
A ctifs et pa ssifs Ac tifs et passifs Ac tifs e t passifs M onta nt tota l de
financiers à la JV M ontant total
Instruments fina nciers fina nciers à la JV fina nciers à la JV financiers au la v aleur
OCI non de la JV
pa r le résultat OCI rec yc lable s coût amorti c omptable
re cyc la bles
Montant total des ac tifs fina nciers 45 721 0 128 220 2 918 038 3 091 980 3 091 980
Montant total des pa ssifs financiers 16 868 0 0 2 189 070 2 205 938 2 205 938
suit :
Acti fs e t pa ssifs
A ctifs e t pa ssi fs A cti fs e t pa ss ifs Actifs e t pa ssifs M onta nt tota l de
fina ncie rs à la JV M ontant tota l
Instrum ents fi na nci ers fi na ncie rs à la JV fi nanci e rs à l a JV Fina ncie rs a u la va le ur
OCI non de la JV
pa r le ré sul ta t OCI ré cycla bl es coût a morti com ptabl e
ré cycl a ble s
Monta nt total des actifs fina ncie rs 9 080 0 118 545 2 432 997 2 560 621 2 560 621
Monta nt total des pa ssifs fina nciers 23 786 0 0 1 869 221 1 893 006 1 893 006
31/12/2 019 31/1 2/2018 3 1/12/2019 31/12/2018 31/12/20 19 31/12/2018 31/12/2019 31 /12/2018
Montant t otal des act ifs fina ncier s 21 15 6 1 6 866 4 5 722 9 080 107 064 101 6 79 173 941 127 625
Montant t otal des pas s ifs financier s - - 1 6 868 23 786 - - 16 868 23 786
La plupart des contrats sont conclus pour une durée maximale de deux ans renouvelable
par tacite reconduction. Le non-renouvellement tacite du bail doit être notifié par l’une
des parties au moins trois mois avant la date envisagée de fin de contrat. La Banque
conserve le contrôle et les risques des locaux loués puisque les modifications substantielles
dans les lieux loués ne pourront être effectuées qu’après son autorisation préalable. Il en
est de même lorsque les preneurs souhaitent mettre en sous-location une ou plusieurs
parties des locaux loués. Aussi, la Banque a mis en place tous les dispositifs de sécurité
jugés nécessaires et toute modification doit faire l’objet d’une coopération entre les deux
parties.
Les prêts aux Etats sont soumis aux limites d’intervention présentées à la note 20.1.1 et
se caractérisent par une durée maximale de dix-huit (18) ans (durée des prêts FDC) avec
un différé de cinq (05) ans.
Les engagements de retraite sont relatifs aux indemnités de retraite à verser aux cadres
de Direction à leur départ définitif de la Banque.
Ces engagements représentent les accords de financements donnés à la Banque par les
prêteurs étrangers et les garanties reçues des Fonds régionaux pour la clientèle. Ces
engagements se répartissent comme suit :
Les engagements à tirer représentent le reliquat non encore encaissé, des emprunts
contractés auprès des bailleurs de Fonds.
Par ailleurs, la Banque reçoit sur ses prêts des garanties autres que financières
(hypothèques, gages, nantissements etc.).
(a) Les engagements de prêts donnés correspondent aux accords de financements dont la
mise en place reste liée à la réalisation de conditions suspensives ou dont le
décaissement effectif est en attente de demandes de tirage de l'emprunteur.
(b) Les engagements de prise de participations concernent les souscriptions non encore
libérées de la BOAD au capital des sociétés. Le détail se présente comme ci-après :
62
Montant en Montant en
ENGAGEMENTS DE PRISES DE PARTICIPATION AU 31 DECEMBRE 2019 M FCFA au M FCFA au
31/12/2019 31/12/2018
Fonds Cauris Croissance II 1 864 1 905
Fonds Africain pour les Energies Renouvelables (FAER) 17 -
Société d'Amethis West Africa (AWA) en Côte d'Ivoire 282 1 305
Air Côte d'Ivoire (3ème augmentation du capital) - 1 330
Fonds Investisseurs et partenaires pour le développement 2 (IPDEV2) 868 868
Fonds d'investissements dédié au développement des services financiers dans l'UEMOA 7 415 9 424
Fonds I&P Afrique Entrepreneurs 2 (IPAE2) 1 642 1 747
Fonds Cauris Croissance IV 5 000 5 000
ECP Africa Fund IV 1 193 1 589
Fonds AFIG Fund II 3 000 3 000
ADIWALE FUND I 2 500 2 500
Fonds d'amorçage 12 000 -
Fonds Infrastructures 26 238 -