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KPMG Togo

8ème étage immeuble BTCI Siège


169, Boulevard du 13 janvier
06 BP 6019 Lomé 06, Togo
Tél : (228) 22 21 87 69, Fax : (228) 22 21 03 55
Email : [email protected]

Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)

Rapport du Commissaire aux comptes


au Conseil des Ministres de l’Union Monétaire
Ouest Africaine (UMOA)

Exercice clos le 31 décembre 2019


Banque Ouest Africaine de Développement
68, avenue de la libération
BP 1172 Lomé (Togo)
Ce rapport contient 7 pages
Les annexes contiennent 68 pages

SARL d’expertise
comptable, audit et
commissariat aux comptes Capital 25 000 000 FCFA
KPMG Togo, société togolaise membre de la Coopérative de droit suisse inscrit à l’ONECCA Togo R.C.C.M. N° 2002 B 0873
KPMG Internationale sous le numéro N°011.03.A2 C.C. N° 1000116739
KPMG Togo
8ème étage immeuble BTCI Siège
169, Boulevard du 13 janvier
06 BP 6019 Lomé 06, Togo
Tél : (228) 22 21 87 69, Fax : (228) 22 21 03 55
Email : [email protected]

Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)

Siège social : 68, avenue de la libération, BP 1172 Lomé, Togo


Capital social : 1 155 milliards de francs CFA

Rapport du Commissaire aux comptes au Conseil des


Ministres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA)

Exercice clos le 31 décembre 2019

Mesdames, Messieurs,

1. Opinion
Nous avons effectué l'audit des états financiers ci-joints de la Banque Ouest
Africaine de Développement (BOAD), qui comprennent l’état de la situation
financière au 31 décembre 2019, l’état du résultat global, le tableau de variation
des capitaux propres et le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette
date, ainsi qu’un résumé des principales méthodes comptables et d'autres
informations explicatives.

A notre avis, les états financiers donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une
image fidèle de la situation financière de la Banque Ouest Africaine de
Développement (BOAD) au 31 décembre 2019, ainsi que de sa performance
financière et de ses flux de trésorerie pour l'exercice clos à cette date,
conformément aux Normes internationales d’information financière (IFRS) telles
que publiées par l’IASB (International Accounting Standards Board).

2. Fondement de l’opinion
Nous avons effectué notre audit selon les Normes internationales d'audit (ISA).
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont plus
amplement décrites dans la section « Responsabilités du commissaire aux
comptes relatives à l'audit des états financiers » du présent rapport.

SARL d’expertise
comptable, audit et
commissariat aux comptes Capital 25 000 000 FCFA
KPMG Togo, société togolaise membre de la Coopérative de droit suisse inscrit à l’ONECCA Togo R.C.C.M. N° 2002 B 0873
KPMG Internationale sous le numéro N°011.03.A2 C.C. N° 1000116739
Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)
Rapport du Commissaire aux comptes au Conseil des Ministres de l’UMOA

Nous sommes indépendants de la société conformément au Code d’éthique et de


déontologie des professionnels comptables du Conseil des normes internationales
de déontologie comptable (IESBA–International Ethics Standards Board for
Accountants) et nous nous sommes acquittés des autres responsabilités
déontologiques qui nous incombent selon ces règles et le code de l’IESBA. Nous
estimons que les éléments probants que nous avons recueillis sont suffisants et
appropriés pour fonder notre opinion d’audit.

3. Observation
Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention
sur :
- la note 4 « Changements de méthodes comptables significatifs-première
application de la norme IFRS 16 » de l'annexe des états financiers qui expose
les effets de la première application d'IFRS 16 « Contrats de location » ;
- la note 20 «Résultat net de la période » de l'annexe des états financiers qui
expose l’impact du transfert par le Conseil des Ministres à la BOAD, sous
forme de don, d’une partie des fonds du nouveau mécanisme de bonification
pour un montant de francs CFA 90 milliards.

4. Points clés d’audit


Les points clés de l’audit sont les points qui, selon notre jugement professionnel,
ont été les plus importants lors de l’audit des états financiers de l’exercice clos le
31 décembre 2019. Ces points ont été traités dans le contexte de notre audit des
états financiers pris dans leur ensemble et lors de la formation de notre opinion
sur ceux-ci. Nous n’exprimons pas une opinion distincte sur ces points.

4.1. Identification et évaluation du risque de crédit

4.1.1. Risques identifiés

La BOAD est exposée au risque de crédit et de contrepartie.

Ces risques se définissent comme étant la probabilité qu’un débiteur soit dans
l’incapacité de faire face au remboursement des financements octroyés. Le
défaut d’une contrepartie peut avoir une incidence significative sur les résultats
de la BOAD.

La BOAD constitue des dépréciations sur ses expositions pour couvrir ces
risques.

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Rapport du Commissaire aux comptes au Conseil des Ministres de l’UMOA

Les dépréciations/provisions sur les expositions saines et dégradées reposent sur


un modèle en pertes attendues, prenant en compte, outre les encours, les
engagements approuvés par le Conseil d’administration, les reste-à-verser sur les
concours correspondants via des facteurs de conversion. Cette méthode repose
sur un modèle de calcul des pertes attendues en fonction de l’évolution depuis
l’origine du risque de crédit et selon un modèle intégrant les différents
paramètres (probabilités de défaut, taux de pertes en cas de défaut, exposition au
défaut, notation).

Nous avons considéré que l’appréciation du risque de crédit et l’évaluation des


dépréciations/provisions, constituent un domaine d’estimation comptable
significatif, puisqu’il fait un recours important au jugement de la Direction dans les
hypothèses retenues et le classement des expositions.

Au 31 décembre 2019, les créances sur la clientèle s'élèvent à un montant brut


de francs CFA 2 056 milliards et font l'objet d'une provision pour dépréciation
d'un montant total de francs CFA 59 milliards dont 25 milliards de dotations de
dépréciations constituées au cours de l’exercice tels que détaillés dans les notes
6 et 18 des notes annexes aux états financiers.

Compte tenu de l'importance significative des crédits à la clientèle ainsi que du


recours important au jugement pour la détermination des provisions pour
dépréciation, ce sujet a été considéré comme un point clé d'audit.

4.1.2. Procédures d’audit mises en œuvre face aux risques identifiés

Pour apprécier le caractère raisonnable des dépréciations/provisions constituées,


nous avons :
 pris connaissance du processus d’évaluation de ces provisions et du
dispositif de contrôle interne l’encadrant ;
 examiné la gouvernance des processus de provisionnement/dépréciation ;
 vérifié la cohérence des données issues des systèmes de gestion des
risques avec les données comptables ;
 effectué un calcul indépendant des pertes attendues sur une sélection de
portefeuilles au 31 décembre 2019 ;
 apprécié la cohérence de l’évolution des provisions, des créances et de la
charge du risque ;
 vérifié la cohérence des paramètres appliqués dans le moteur de calcul
conformément aux principes méthodologiques validés ;
 et nous sommes assurés que les règles de déclassement et de dépréciation
des créances en souffrance n’ont pas été modifiées par rapport à l’exercice
précédent et sont correctement appliquées au cours de l’exercice.

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Rapport du Commissaire aux comptes au Conseil des Ministres de l’UMOA

4.2. Valorisation des instruments de couverture des emprunts

4.2.1. Risques identifiés

Au 31 décembre 2019, l'encours des emprunts de la Banque, comprend des bons


et des obligations qui s'élèvent à francs CFA 1 641 milliards comme précisé à la
note 10 des notes annexes aux états financiers. Ce montant comprend francs
CFA 1 406 milliards d'eurobonds mobilisés en 2016, 2017 et 2019 ayant fait
l'objet de swap et de contrats à terme.

Nous avons considéré la valorisation de ces instruments de couverture d’emprunt


comme un point clé de l’audit compte tenu :
 de l’incidence significative de la technique complexe de valorisation sur les
résultats de la Banque ;
 du caractère significatif de ces montants dans les comptes.

4.2.2. Procédures d’audit mises en œuvre face aux risques identifiés

Dans ce contexte, nos travaux ont consisté à :


 mettre à jour notre connaissance puis tester l’efficacité du dispositif de
contrôle relatif à la détermination des paramètres de valorisation ;
 faire une analyse détaillée des contrats de couverture de la Banque ;
 tester, sur la base de sondages, la correcte application de la méthode de
valorisation sur une sélection d’instruments de couverture ;
 examiner les informations relatives à la valorisation des instruments
financiers publiées dans les notes aux états financiers.

4.3. Valorisation des actifs financiers

4.3.1. Risques identifiés

La BOAD détient des actifs financiers à la juste valeur pour un montant de francs
CFA 138,7 milliards tels que détaillés dans la note 7 des notes annexes aux états
financiers. Les variations de la juste valeur d’un arrêté à l’autre sont enregistrées
soit en résultat, soit en capitaux propres conformément au classement retenu
sous IFRS 9.

En raison de la disponibilité limitée des données de marché, la valorisation des


instruments financiers de niveaux 2 et 3 fait recours au jugement de la Direction
pour la sélection de la méthode d’évaluation à retenir et des paramètres à utiliser.

Exercice clos le 31 décembre 2019 5


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Nous avons considéré la valorisation des actifs financiers à la juste valeur (niveaux
2 et 3) comme un point clé de l’audit compte tenu :
 de l’incidence significative du choix de la méthode de valorisation sur les
résultats de la Banque ;
 de la sensibilité des paramètres retenus aux hypothèses de la Direction ;
 de leur caractère significatif.

4.3.2. Procédures d’audit mises en œuvre face aux risques identifiés

Dans ce contexte, nos travaux sur les actifs financiers (portefeuille des
instruments des capitaux propres) ont consisté à :
 mettre à jour notre connaissance puis tester l’efficacité du dispositif de
contrôle relatif à la détermination de la méthode de valorisation retenue ;
 tester, sur la base de sondages, la correcte application de la méthode de
valorisation sur une sélection de titres ;
 rapprocher, sur une base de sondages, la valorisation de ces instruments
avec la documentation externe la justifiant ;
 vérifier le rapprochement comptabilité/gestion ;
 vérifier le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la
Banque et de leur correcte application.

5. Responsabilité de la direction dans l’établissement et la


présentation des états financiers
La direction est responsable de la préparation et de la présentation sincère des
états financiers conformément aux Normes internationales d’informations
financière (IFRS) telles que publiées par l’IASB (International Accounting Standards
Board), ainsi que du contrôle interne qu’elle estime nécessaire pour permettre la
préparation d’états financiers ne comportant pas d’anomalies significatives, que
celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.

Lors de la préparation des états financiers, il incombe à la direction d’évaluer la


capacité de la BOAD à poursuivre son exploitation, de fournir, le cas échéant, des
informations relatives à la continuité de l’exploitation et d’appliquer la base de
continuité d’exploitation, sauf si la direction a l’intention de mettre la BOAD en
liquidation ou de cesser ses activités ou s’il n’existe aucune autre solution
alternative réaliste qui s’offre à elle.

Il incombe aux responsables de la gouvernance de surveiller le processus


d’élaboration de l’information financière de la BOAD.

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Rapport du Commissaire aux comptes au Conseil des Ministres de l’UMOA

6. Responsabilités du Commissaire aux comptes pour


l’audit des états financiers
Nos objectifs sont d’obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers pris
dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives, que celles-ci
proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, et d’émettre un rapport d’audit
contenant notre opinion. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé
d’assurance, qui ne garantit toutefois pas qu’un audit réalisé conformément aux
normes « ISA » permettra de toujours détecter toute anomalie significative
existante. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont
considérées comme significatives lorsqu'il est raisonnable de s'attendre à ce que,
prises individuellement ou en cumulé, elles puissent influencer les décisions
économiques que les utilisateurs des états financiers prennent en se fondant sur
ceux-ci.

Nos responsabilités pour l’audit des états financiers sont décrites de façon plus
détaillée à l’annexe 1 du présent rapport du commissaire aux comptes.

Lomé, le 30 mars 2020

Le Commissaire aux comptes

KPMG Togo

Toussaint de SOUZA
Associé

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Rapport du Commissaire aux comptes au Conseil des Ministres de l’UMOA

Annexe 1 :

Responsabilités du commissaire aux comptes

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Rapport du Commissaire aux comptes au Conseil des Ministres de l’UMOA

Cette annexe fait partie intégrante de notre rapport de commissariat aux comptes.

Dans le cadre de nos diligences, nous nous conformons successivement :


 aux exigences des normes Internationales d’Audit (ISA) et ;
De manière plus détaillée,
 Nous nous conformons aux règles d’éthique relatives à l’audit des états
financiers édictées par au Code d’éthique et de déontologie des
professionnels comptables du Conseil des normes internationales de
déontologie comptable (IESBA–International Ethics Standards Board for
Accountants).
 nous faisons preuve d’esprit critique qui implique d’être attentifs aux
éléments probants qui contredisent d’autres éléments probants recueillis,
aux informations qui remettent en cause la fiabilité de documents et de
réponses apportées aux demandes de renseignements à utiliser en tant
qu’éléments probants, aux situations qui peuvent révéler une fraude
possible, aux circonstances qui suggèrent le besoin de mettre en œuvre des
procédures d’audit en supplément de celles requises par les normes ISA ;
 nous faisons preuve de jugement professionnel lors de la conduite de l’audit
en particulier pour les décisions portant sur le caractère significatif et le
risque d’audit, la nature, le calendrier et l’étendue des procédures d’audit à
mettre en œuvre pour satisfaire les diligences requises par les normes ISA et
pour recueillir des éléments probants, le fait de déterminer si des éléments
probants suffisants et appropriés ont été recueillis, et si des travaux
supplémentaires sont nécessaires pour atteindre les objectifs des normes
ISA et, par voie de conséquence, les objectifs généraux de l’auditeur,
l’évaluation des jugements de la direction portant sur le suivi du référentiel
comptable applicable, le fondement des conclusions tirées des éléments
probants recueillis, par exemple l’appréciation du caractère raisonnable des
évaluations faites par la direction lors de l’établissement des états financiers ;
 nous préparons tout au long de l’audit une documentation qui fournisse une
trace suffisante et appropriée des travaux, fondements de notre rapport
d’audit et des éléments démontrant que l’audit a été planifié et réalisé selon
les normes ISA et dans le respect des exigences législatives et
réglementaires applicables;
 nous identifions et évaluons les risques que les états financiers comportent
des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs,
concevons et mettons en œuvre des procédures d’audit en réponse à ces
risques, et réunissons des éléments probants suffisants et appropriés pour
fonder notre opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative
résultant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative
résultant d’une erreur car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification,
les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du
contrôle interne ;

Exercice clos le 31 décembre 2019


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 nous recueillons, le cas échéant, des éléments probants suffisants et


appropriés concernant le respect des dispositions des textes législatifs et
réglementaires dont il est admis qu’elles ont une incidence directe sur la
détermination des données chiffrées significatives enregistrées et
l’information fournie dans les états financiers, mettons en œuvre des
procédures d’audit spécifiques visant à identifier les cas de non-respect
d’autres textes législatifs et réglementaires qui peuvent avoir une incidence
significative sur les états financiers, et apporter une réponse appropriée aux
cas avérés ou suspectés de non-respect des textes législatifs et
réglementaires identifiés au cours de l’audit ;
 nous fournissons également à la direction une déclaration précisant que nous
nous sommes conformés aux règles de déontologie pertinentes concernant
l’indépendance, et leur communiquons, le cas échéant, toutes les relations
et les autres facteurs qui peuvent raisonnablement être considérés comme
susceptibles d’avoir une incidence sur notre indépendance ainsi que les
sauvegardes connexes. Parmi les points communiqués à la direction, nous
déterminons quels ont été les plus importants lors de l’audit des états
financiers de la période considérée : ce sont les points clés de l’audit. Nous
décrivons ces points dans notre rapport, sauf si la loi ou la réglementation en
empêchent la communication ou si, dans des circonstances extrêmement
rares, nous déterminons que nous ne devrions pas communiquer un point
dans notre rapport parce que l’on peut raisonnablement s’attendre à ce que
les conséquences néfastes de la communication de ce point dépassent les
avantages qu’elle aurait au regard de l’intérêt public ;
 nous prenons connaissance du contrôle interne de la société afin de définir
des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but
d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de la société.
Lorsque des faiblesses significatives sont identifiées, nous les
communiquons à la direction, le cas échéant, à la direction;
 nous évaluons l’incidence sur l’audit des anomalies relevées et l’incidence
sur les états financiers des anomalies non corrigées, s’il en existe. Nous les
communiquons au niveau approprié de la direction, à moins que ceci ne lui
soit interdit par la loi ou la réglementation ;
 nous apprécions le caractère approprié des méthodes comptables retenues
et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction,
de même que des informations y afférentes fournies par cette dernière ;
 nous apprécions la présentation d’ensemble, la structure et le contenu des
états financiers, y compris les informations fournies dans les notes, et
apprécions si les états financiers reflètent les opérations et événements
sous-jacents d’une manière propre à donner une image fidèle ;
 nous identifions les relations et les transactions avec les parties liées, que le
référentiel comptable applicable établisse ou non des règles en la matière,
pour être en mesure de relever des facteurs de risque de fraudes, s’il en

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existe, découlant de relations et de transactions avec les parties liées, qui


sont pertinents pour l’identification et l’évaluation des risques d’anomalies
significatives provenant de fraudes, et conclure, sur la base des éléments
probants recueillis, si les états financiers, pour autant qu’ils soient affectés
par ces relations et ces transactions sont présentés sincèrement ou ne sont
pas trompeurs.
En outre, lorsque le référentiel comptable applicable contient des règles
concernant les parties liées, nous recueillons les éléments probants
suffisants et appropriés pour déterminer si les relations et les transactions
avec les parties liées ont été correctement identifiées et comptabilisées dans
les états financiers et si une information pertinente les concernant a été
fournie dans ceux-ci ;
 nous recueillons les éléments probants suffisants et appropriés montrant
que les événements survenus entre la date des états financiers et la date de
notre rapport, nécessitant un ajustement des états financiers ou une
information à fournir dans ceux-ci, ont fait l’objet d’un traitement approprié
dans les états financiers conformément au référentiel comptable applicable ;
 nous concluons quant au caractère approprié de l’utilisation par la direction
du principe comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments
probants recueillis, quant à l’existence ou non d’une incertitude significative
liée à des événements ou situations susceptibles de jeter un doute important
sur la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Si nous concluons
à l’existence d’une incertitude significative, nous sommes tenus d’attirer
l’attention des lecteurs de notre rapport sur les informations fournies dans
les états financiers au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne
sont pas adéquates, d’exprimer une opinion modifiée. Nos conclusions
s’appuient sur les éléments recueillis jusqu’à la date de notre rapport;
 nous obtenons des déclarations écrites de la Direction Générale et, le cas
échéant, du Conseil d’administration, confirmant que celle-ci considère avoir
satisfait à ses responsabilités relatives à l’établissement des états financiers
ainsi qu’à l’exhaustivité des informations qui nous ont été fournies. En outre,
nous confortons d’autres éléments probants relatifs aux états financiers ou à
des assertions spécifiques contenues dans ceux-ci au moyen de ces
déclarations écrites si nous estimons nécessaire ou si celles-ci sont requises
par d’autres normes ISA ;
 nous nous assurons, tout au long de l’audit, que l’égalité entre les associés
est respectée, notamment que toutes les actions d’une même catégorie
bénéficient des mêmes droits ;
 nous devons signaler au Conseil des ministres le plus proche, les
irrégularités et les inexactitudes relevées lors de l’audit. En outre, nous
devons signaler au ministère public les faits délictueux dont nous avons eu
connaissance au cours de l’audit, sans que notre responsabilité puisse être
engagée par cette révélation ;

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 nous avons l’obligation du respect du secret professionnel pour les faits,


actes et renseignements dont nous avons eu connaissance.

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Annexe 2 :

Etats financiers de l’exercice clos


le 31 décembre 2019

Exercice clos le 31 décembre 2019


ETATS FINANCIERS INDIVIDUELS DE LA BOAD AU 31
DECEMBRE 2019

MARS 2020
2

SOMMAIRE

ETAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE .............................................................................. 3


ETAT DU RESULTAT GLOBAL ......................................................................................... 4
TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES......................................................... 5
TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE .............................................................................. 6
NOTE 1. ACTIVITE DE LA BOAD ..................................................................................... 7
NOTE 2. RESUME DES PRINCIPES ET PRATIQUES COMPTABLES ESSENTIELS ..................... 7
NOTE 3. EFFETS DES NORMES INTERNATIONALES D’INFORMATION FINANCIERE
NOUVELLES OU REVISEES ............................................................................................ 19
NOTE 4. CHANGEMENTS DE METHODES COMPTABLES SIGNIFICATIFS .......................... 22
NOTE 5. TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE ................................................ 25
NOTE 6. PRÊTS ET CREANCES AU COÛT AMORTI .......................................................... 27
NOTE 7. PARTICIPATIONS ............................................................................................ 29
NOTE 8. COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS .......................................... 32
NOTE 9. IMMOBILISATIONS ......................................................................................... 33
NOTE 10. PASSIFS AU COÛT AMORTI ........................................................................... 35
NOTE 11. FONDS AFFECTÉS ......................................................................................... 37
NOTE 12. COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS ....................................... 37
NOTE 13. PROVISIONS ................................................................................................. 38
NOTE 14. CAPITAUX PROPRES ..................................................................................... 40
NOTE 15. MARGE SUR INTERETS ET COMMISSIONS ...................................................... 42
NOTE 16. RISQUE DE CHANGE ET INSTRUMENTS DE COUVERTURE ............................... 43
NOTE 17. DIVIDENDES REÇUS ...................................................................................... 43
NOTE 18. COÛT DU RISQUE ......................................................................................... 43
NOTE 19. AUTRES RESULTATS D’EXPLOITATION........................................................... 44
NOTE 20. RESULTAT NET DE LA PERIODE ..................................................................... 45
NOTE 21. GESTION DES RISQUES ................................................................................. 45
NOTE 22. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS ............................................. 56
NOTE 23. CONTRATS DE LOCATION ............................................................................. 58
NOTE 24. TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIEES...................................................... 60
NOTE 25. ENGAGEMENTS HORS BILAN ........................................................................ 61
NOTE 26. EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLÔTURE .................................................. 62
3

ETAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE


ACTIF Note 31/12/2019 31/12/2018

Trésorerie et équivalents de trésorerie 5 576 151 270 786

Prêts et créances au coût amorti 6 2 341 887 2 150 773


- Créances interbancaires 50 119 70 144
- Créances sur la clientèle 1 985 427 1 801 520
- Prêts au personnel 10 963 10 751
- Portefeuille titres de dettes 288 496 261 476
- Créances sur actionnaires à libérer 6 882 6 882

Participations 7 138 656 126 559


- Instruments de capitaux propres comptabilisés à la
juste valeur par le résultat 10 436 8 014
- Instruments de capitaux propres comptabilisés à la
juste valeur par capitaux propres non recyclables 128 220 118 545

Comptes de régularisation et actifs divers 8 44 470 12 503


- Actifs dérivés 35 286 1 065
- Comptes de régularisation actif 1 778 2 121
- Autres actifs 7 406 9 317

Immobilisations corporelles 9 5 897 7 237

Immeubles de placement 9 728 0

Immobilisations incorporelles 9 412 333

Actifs non courants détenus en vue de la vente 9 2 245 0

TO TAL ACTIF 3 110 447 2 568 191

PAS S IF Note 31/12/2019 31/12/2018

Passifs au coût amorti 10 2 189 070 1 740 300


- Dettes interbancaires 2 463 6 625
- Dettes représentées par un titre 1 668 868 1 253 872
- Autres emprunts 517 738 479 802

Fonds affectés 11 42 739 113 251

Comptes de régularisation et passifs divers 12 38 680 31 917


- Passifs dérivés 16 868 23 786
- Comptes de régularisation passif 18 380 5 730
- Autres passifs 3 432 2 401

Provisions 13 8 231 7 539

TO TAL Passifs 2 278 720 1 893 006

Capital 219 881 206 580


- Capital souscrit 1 103 650 1 103 650
- Capital sujet à appel -826 230 -826 230
- Capital à libérer -55 740 -67 975
- Coût lié à la libération différée du capital -1 800 -2 865

Primes d'émission 2 622 2 622

Réserves 609 224 465 982


- Réserves affectées aux activités de dévelop. 76 050 76 050
- Réserves de juste valeur sur instruments de capitaux
44 041 40 689
propres
- Réserves de couverture de flux de trésorerie -20 546 -39 429
- Autres réserves 26 26
- Résultats non distribués 392 007 369 229
- Réévaluation du passif au titre des régimes de
834 1 245
retraites
- Résultat de l'exercice 116 812 18 173

TO TAL Capit aux pr opres 14 831 727 675 184

TO TAL PASS IF S et CAPITAUX PROPRES 3 110 447 2 568 191


4

ETAT DU RESULTAT GLOBAL

Compte de résultat Note 31/12/2019 31/12/2018

Intérêts et produits assimilés 128 359 121 411

Intérêts et charges assimilées -78 302 -84 911

Soustotal (Marge sur Intérêts) 50 057 36 500

Commissions (produits) 3 903 3 758

Commissions (charges) -1 144 -1 127

Soustotal (Marge sur Intérêts et commissions) 15 52 816 39 131

Gains de change (a) 58 50

Pertes de change (b) -9 704 -42 479

Gains/pertes sur intruments de couverture ( c ) 22 255 53 470

Gains/pertes nets sur devises (a+b+c) 16 12 610 11 041

Soustotal 65 426 50 172

Gains/pertes sur instruments de capitaux propres à la JV/R 421 433

Dividendes reçus 17 3 891 3 703

Produit net bancaire 69 739 54 308

Coût du risque 18 -19 489 -9 778

Dotations des Etats 3 200 3 200

Autres produits d'exploitation 90 457 343

Charges liées aux activités de développement -2 682 -5 174

Charges générales d'exploitation -24 046 -24 653


- Frais de personnel -15 156 -15 730
- Amortissements -1 389 -1 234
- Autres -7 501 -7 689

Autres charges d'exploitation -367 -73

Autres résultats d'exploitation 19 66 562 -26 357

Résultat de la période 20 116 812 18 173


A utres éléments du résultat global 31/12/2019 31/12/2018
Eléments susceptibles de reclassement ultérieur en résultat (a) 18 883 -717
Couverture de flux de trésorerie 18 883 -717
Eléments non susceptibles de reclassement ultérieur en résultat (b) 2 941 23 782
Variation de juste valeur des instruments de capitaux propres 3 352 24 702
Réévaluation du passif net au titre des régimes à prestations définies -410 -920

Autres éléments du résultat global (a+b) 21 824 23 064

Résultat global 138 636 41 237


5

TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES


Capit al Réserv es
Réév aluat ion Per tes ou gains Per tes ou gains
Rés er v es du pass if net au résult ant de résult ant de Valoris at ion
Pr imes
Capit al s ujet à af f ec t ées aux t it re des l'év aluat ion des l'év aluat ion des des Résult at s non Tot al
Capit al sous c rit Capit al à libér er Coût lié à la d'émiss ion Aut res r és er v es
appel libér at ion ac tiv it és de régimes à tit res c lass és en ins tr ument s de inst r uments dis tr ibués
dif férée du dév eloppement pr es tations AF S par O CI c apit aux pr opr es à de c ouv er tur e
c apit al déf inies (IA S 39) la J VO CI (IF RS 9)
Cap itaux p ropres au 1er janvier 2018 1 103 650 -826 230 -4 046 2 622 76 050 26 2 165 15 987 0 -38 711 388 235 719 749
0

Au gmentation d e capital 0 0 0

Capital à libérer -67 975 -67 975

Modifications d e la 1ère ap plication


d'IF RS 9 -15 987 15 987 -21 529 -21 529

Résultat au 31 d écembre 2018 avant


affectatio n 18 173 18 173

A utres éléments du résultat glob al -920 0 24 702 -717 5 522 28 586


Variation de juste valeur sur instruments
de capitaux propres (IFRS 9) 0 24 702 -7 090 17 611
Reclassement des plus values sur
instruments de capitaux propres en
reserves 12 612
Réévaluation du passif net au titre des
régimes à prestations définies -920 0 -920
Variation en OCI des instruments de
couverture -717 -717

Au tres v ariation s 1 180 1 180

Affectatio n du résultat de l'ex ercice


2017 -3 000 -3 000

Transferts 0

Contributions et distributions

Total des transaction s avec les


actionnaires
Cap itaux p ropres au 31 décembre
2018 et 1er jan vier 2019 1 103 650 -826 230 -67 975 -2 865 2 622 76 050 26 1 245 0 40 689 -39 429 387 402 675 184

675 184

Au gmentation d e capital 0 0

Résultat au 31 d écembre 2019 116 812 116 812


Au tres v ariation s 1 066 1 066
Affectatio n du résultat de l'ex ercice
2018 -3 000 -3 000
A utres éléments du résultat glob al

Libération de capital de l'exercice 2019 12 235 12 235


Ajustements résultats non distribués 6 702 6 702
Variation de juste valeur sur instruments
de capitaux propres (IFRS 9) 3 352 903 4 255
Reclassement des plus values sur
instruments de capitaux propres en
reserves 0 0
Réévaluation du passif net au titre des
régimes à prestations définies -410 -410
Variation en OCI des instruments de
couverture 18 883 18 883
Sous-total autres éléments du
Résultat global -410 0 3 352 18 883 21 825

Transferts 0

Contributions et distributions

Total des transaction s avec les actionnaires


Solde au 31 décemb re 2019 1 103 650 -826 230 -55 740 -1 800 2 622 76 050 26 834 0 44 041 -20 546 508 819 831 727
6

TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE


F lux de t résorerie des ac tiv ités opérationnelles Notes 31/12/2019 31/12/2018

Résultat de la période 116 812 18 173

Ajustements liés à des éléments non-monétaires et autres éléments


Gains/pertes non réalisés -12 704 -11 063
Gains de change -58 -50
Perte de change 153 72
Amortissements 1 389 1 234
Dépréciations 0 0
Coût du risque 19 489 9 778
Gains/pertes sur instruments de capitaux propres évalués à la JV/R -421 -433
Autres éléments -2 952 1 152

4 895 690

Variations des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles


Créances interbancaires 20 025 52 530
Décaissement sur créances sur la clientèle -396 226 -296 268
Remboursement sur créances sur la clientèle 290 899 267 213
Autres créances sur la clièntèle -91 107 -52 365
Prêts au personnel -212 -4 587
Portefeuille titres -27 043 1 363
Autres créances 0 0
Autres actifs -210 7 978
Dettes interbancaires -4 162 2 072
Autres dettes 78 099 80 897
Autres passifs -59 831 18 861

-189 768 77 693

F lux de t résorerie des ac tiv ités opérationnelles -68 061 96 556


F lux de trésor er ie des activ ités d'inv estissement 31/12/2019 31/12/2018

Acquisitions d'immobilisations corporelles -772 -1 413


Ventes d'immobilisations corporelles 13 814
Acquisitions d'immobilisations incorporelles -353 -79
Ventes d'immobilisations incorporelles 0 0
Acquisitions de participations -8 971 -8 471
Ventes de participations 1 496 1 133

F lux de t résorerie des ac tiv ités d'inv estissement -8 587 -8 017

F lux de t résorerie des ac tiv ités de financ ement

Ressources provenant des actionnaires 16 731 16 416


Rachat d'actions 0 0
Émission de dettes 599 749 106 872
Remboursement/Dettes représentées par un titre -148 937 -135 732
Remboursement/Autres emprunts -85 530 -108 214

F lux de t résorerie des ac tiv ités de financ ement 382 013 -120 657

Augmentation / (diminution) net te de la tr és orerie et des


305 365 -32 118
équiv alents de trésorerie

Trésorerie et équiv alents de t rés orerie à l’ouv erture 5 270 786 302 904

Trésorerie et équiv alents de t rés orerie à la clôture 5 576 151 270 786

INFORMATIONS S UPPL EMENTAIRES


Flux de trésorerie opérationnels provenant des intérêts et dividendes :
Intérêts payés 74 033 80 237
Intérêts reçus 108 229 55 575
Dividendes reçus 3 891 3 703
7

NOTE 1. ACTIVITE DE LA BOAD

La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l'institution commune de


financement du développement des Etats de l'Union Economique et Monétaire Ouest
Africaine (UEMOA) créée par un traité signé le 14 novembre 1973.

La BOAD est devenue opérationnelle en 1976.

Etablissement public à caractère international, la BOAD a son Siège social à Lomé (TOGO)
au 68, avenue de la libération et des Missions Résidentes dans chacune des capitales des sept
autres pays de l’UEMOA.

Son actionnariat comprend, outre les Etats membres de l'UEMOA (Bénin, Burkina Faso,
Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et la Banque Centrale des Etats de
l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), trois Etats européens (Allemagne, France et Belgique), ainsi
que la Banque Africaine de Développement et la Banque Européenne d’Investissement, la
Chine populaire, Exim Bank Inde et le Royaume du Maroc.
La BOAD a pour objet, aux termes de l'article 2 de ses Statuts, de " promouvoir le
développement équilibré des Etats membres et de contribuer à la réalisation de l'intégration
économique de l'Afrique de l'Ouest" en finançant des projets prioritaires de
développement. Elle intervient dans les domaines suivants : développement rural,
infrastructures de base, infrastructures modernes, télécommunications, énergies, industries,
agro-industries, transport, tourisme et autres services.

Pour financer ses activités, la Banque, aux termes de l’article 37 de ses statuts, peut émettre
des emprunts sur le marché intérieur de l’Union ou sur les marchés financiers extérieurs et
contracter des prêts auprès des organismes internationaux ou étrangers publics ou privés,
de toutes durées d’échéance et de toutes conditions de remboursement, tant en monnaie
de l’Union qu’en devises étrangères ou en unités de compte qu’il paraîtra convenable au
Conseil d’Administration de la Banque.

Conformément à l’article 44 de ses statuts, la Banque, ses revenus, ses actifs, ainsi que les
transactions et opérations qu’elle réalise au titre de ses statuts, sont exonérés de tous les
impôts directs ou indirects. Il n’est perçu sur les obligations émises par la Banque ou les
intérêts qui en proviennent, quel que soit le détenteur de ces titres, aucun impôt par les
Etats ou les collectivités de l’Union.

NOTE 2. RESUME DES PRINCIPES ET PRATIQUES COMPTABLES ESSENTIELS


En dehors des changements de méthodes comptables expliqués dans la note 4 des états
financiers, les principes comptables fondamentaux appliqués par la Banque sont résumés
ci-dessous.
2.1 Déclaration de conformité
Les états financiers individuels de la Banque Ouest Africaine de Développement (« la
Banque ») au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2019 et les chiffres comparatifs de
l’exercice 2018 ont été établis conformément au référentiel IFRS (International Financial
Reporting Standards) de l’IASB (International Accounting Standards Board).
8

2.2 Monnaie fonctionnelle et monnaie de présentation


La monnaie fonctionnelle de la Banque est le Franc de la Communauté Financière
Africaine (FCFA/XOF). C’est également sa monnaie de présentation.
Tous les chiffres des états financiers de la BOAD sont présentés en millions de FCFA
(M FCFA) sauf précision contraire.
2.3 Principes de base de présentation des informations financières
Les principes ayant servi de base à la présentation des informations financières sont les
suivantes :
Continuité d’exploitation
Les états financiers individuels pour l’exercice clos le 31 décembre 2019 ont été préparés
selon le principe de la continuité d’exploitation dans la mesure où la Banque n’a ni
l’intention, ni la nécessité de mettre fin à ses activités ou de réduire de façon significative
la taille de ses activités.
Non compensation des actifs et passifs financiers
Les états financiers de la Banque sont présentés suivant le principe de la non
compensation des actifs et des passifs financiers.
2.4 Principales bases d’évaluation
Les états financiers sont présentés sur la base du coût historique à l’exception des
éléments évalués à la juste valeur.
Les présents états financiers de la Banque sont les premiers états financiers annuels tenant
compte des normes IFRS 16 et IAS 40. Les changements de méthodes comptables ayant
eu des effets significatifs sont décrits à la note 4.
2.5 Jugements comptables cruciaux et principales sources d’incertitude pour les estimations
L’établissement des états financiers, conformément aux normes IFRS, nécessite de la part
de la Direction de la Banque, des estimations, des hypothèses et jugements qui affectent
la valeur des actifs, passifs, produits et charges. Les estimations et jugements sont évalués
continuellement et tiennent compte de l’expérience et d’autres facteurs comme les
événements futurs jugés raisonnables dans les circonstances du moment. Les principaux
jugements et estimations sont résumés ci-après :
2.5.1 Les principaux jugements
La politique comptable de la Banque exige que les actifs et les passifs soient comptabilisés
à leur acquisition dans les différentes catégories comptables. Cette décision exige un
jugement significatif portant sur le classement et l’évaluation des actifs financiers
conformément à IFRS 9 (prêts et créances, titres de participations et portefeuille de
placements).
2.5.2 Les principales estimations
La Banque utilise aussi des estimations pour ses états financiers individuels qui se
présentent comme suit :
Evaluation de la juste valeur des participations : A chaque arrêté, la Banque passe en
revue son portefeuille de participations afin d’évaluer sa juste valeur en fonction des
informations financières disponibles ou des cours boursiers et procède à l’estimation des
variations de juste valeur (voir note 2.6).
Evaluation de la juste valeur des dérivés : A chaque arrêté, la Banque recourt à un
9

spécialiste qui procède à l’évaluation des instruments de couverture mis en place pour se
prémunir contre le risque de change sur les emprunts contractés en DTS et en USD (voir
note 2.21 ).
Evaluation des obligations liées à des régimes à prestations définies : la valeur actuelle
des obligations de prestations de retraite est sensible aux hypothèses financières et
actuarielles utilisées, y compris le taux d’actualisation. À la fin de chaque exercice, la
Banque détermine le taux d’actualisation approprié qui doit être utilisé pour déterminer
la juste valeur des obligations de pension futures estimées (voir note 2.17).
2.6. Juste valeur des instruments financiers

2.6.1 Définition et hiérarchie de la juste valeur


La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert
d’un passif lors d’une transaction normale entre participants de marché à la date
d’évaluation.
Les évaluations de juste valeur sont classées selon une hiérarchie comptant trois niveaux,
en fonction des données utilisées dans la technique d’évaluation.
Niveau 1 : juste valeur sur la base de cours (non ajustés) observés sur des marchés actifs
pour des actifs ou passifs identiques.
Niveau 2 : juste valeur évaluée à l’aide de données, autres que les prix cotés inclus dans
le niveau 1, qui sont observables pour l’actif ou le passif, soit directement (sous forme de
prix) ou indirectement (déterminées à partir de prix).
Niveau 3 : juste valeur pour l’actif ou le passif évaluée à l’aide de données qui ne sont pas
fondées sur des données de marché observables (données non observables).
Dans la mesure du possible, lors de l’évaluation de la juste valeur d’un actif ou d’un passif
financier, la Banque s’appuie sur des données de marché observables.
2.6.2 Méthodes de valorisation
La juste valeur des instruments financiers est déterminée prioritairement en fonction de
prix cotés sur un marché actif. Ces prix peuvent être ajustés, le cas échéant, s’ils ne sont
pas disponibles à la date de clôture ou si la valeur de compensation ne reflète pas les prix
de transaction.
Cependant, du fait notamment de la multiplicité des caractéristiques des instruments
financiers négociés de gré à gré sur les marchés financiers, un grand nombre de produits
financiers traités par la BOAD ne fait pas l’objet d’une cotation directe sur les marchés.
Pour ces produits, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de
valorisation utilisant des données observables ou non observables.
2.7 Trésorerie et équivalents de trésorerie
La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.
Les dépôts bancaires de plus de trois (3) mois sont classés en trésorerie et équivalents de
trésorerie du fait de la clause spécifiant qu'ils peuvent être dénoués à tout moment.
Aucun dépôt bancaire à court terme n'excède une année.
Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très liquides qui sont
facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque
négligeable de changement de valeur. Ils sont détenus dans le but de faire face aux
10

engagements (opérationnels et fonctionnels) de trésorerie à court terme.


2.8 Créances interbancaires
Les créances interbancaires regroupent les prêts interbancaires et les intérêts qui y sont
rattachés. Au 31 décembre 2019, toutes ces créances sont à échéance à un an au plus.
2.9 Créances à la clientèle
Le portefeuille de prêts de la Banque comprend les prêts accordés dans les secteurs public
(non marchand et marchand) et privé.
2.9.1 Principes généraux
Les prêts consentis par la BOAD sont libellés en Francs CFA et sont octroyés à taux fixes.
Tous les prêts sont comptabilisés en fonction du taux du contrat qui correspond au taux
de marché. Les emprunteurs ont la possibilité de procéder à des remboursements
anticipés de ces montants sous réserves des conditions prévues dans les accords et
conventions de prêts.
Les conditions de taux de la BOAD au titre du secteur de l’énergie non marchand sont
équivalentes à celles appliquées par le Fonds de Développement Energie (FDE), lesquelles
correspondent aux conditions du marché.
2.9.2 Intérêts et commissions sur créances à la clientèle
Les intérêts et commissions d’engagement sur prêts accordés à la clientèle sont enregistrés
au taux d’intérêt effectif (TIE) au cours de l'exercice au titre duquel ils sont acquis. Les
intérêts courus mais non encore échus à la date de clôture de l'exercice sont enregistrés
en intérêts sur prêts à recevoir.
Les intérêts de retard sont décomptés sur les échéances impayées après un délai de grâce
d'un mois.
Les commissions flat (frais de dossier) sont des commissions perçues une seule fois à
l’évaluation du projet. Leur comptabilisation au compte de résultat se fait par étalement.
Les commissions d’arrangement de financement quant à elles sont comptabilisées en
résultat dès leur réalisation.
2.9.3 Prêts aux Etats
Les prêts aux Etats sont enregistrés initialement à leur juste valeur au bilan puis mesurés
au coût amorti. Ces prêts bénéficient d’une bonification qui est cohérente avec la
pratique de marché.
La Banque détient dans son portefeuille des prêts consentis aux Etats et intégrant une
clause d’indexation. Etant donné qu’elle a mis en œuvre une couverture de change sur
ses dettes en devises hors euros, l’activation de l’indexation des prêts aux états n’est pas
nécessaire sur la base de la structure de financement actuel. Par ailleurs, la politique de
gestion du risque de change décidée par la Banque prévoit une couverture systématique
des financements en devises. De ce fait, la mise en place de cette clause d’indexation est
davantage une mesure de sauvegarde qu’une politique de gestion de risque. L’activation
de l’indexation n’est pas envisagée.
En conséquence, l’existence de l’indexation ne remet pas en cause la comptabilisation de
ces prêts au coût amorti.
2.9.4 Dépréciation des créances à la clientèle
Le portefeuille est segmenté en trois buckets en utilisant la notion de dégradation
11

significative depuis l’origine (comptabilisation initiale) :


- le bucket 1 correspond aux actifs financiers considérés comme totalement sains ou
ayant subi une dégradation d’un cran de leur risque de crédit depuis la
comptabilisation initiale ;
- le bucket 2 comprend les actifs financiers ayant subi une dégradation de deux crans
de leur risque de crédit depuis la comptabilisation initiale ou dont la notation est
inférieure au seuil de sensibilité retenu par la BOAD (note GS5). Les prêts restructurés
représentent une particularité au sein du bucket 2. Ils y sont classés avec une note de
GS6 et font l’objet d’une observation sur la période de 18 mois qui suit leur
restructuration ;
- le bucket 3 englobe tous les actifs financiers ayant enregistré un impayé de plus de 90
jours ou dont le risque de crédit a subi une détérioration avérée. Aucun changement
n’est noté dans le modèle de dépréciation, ce dernier étant le même sous IFRS 9 et
sous IAS 39.

a) Modèle de provisionnement pour pertes attendues au niveau des buckets 1 et 2


Les pertes attendues représentent une estimation établie par pondération probabiliste
des pertes de crédit. Cette pondération doit intégrer les évènements passés, les conditions
actuelles ainsi que la prévision des conditions économiques futures.
Elles sont déterminées de façon collective par actualisation aux taux d’intérêt effectif
suivant la formule ECL = PD x LGD x EAD où PD (Probability of Default) représente la
probabilité de défaut, LGD (Loss Given Default) correspond à la perte en cas de défaut et
EAD (Exposure at Default) est l’exposition de la Banque en cas de défaut.
La détermination de la PD et de la LGD tient compte de la calibration des modèles de
1
rating de la Banque avec un « masterscale » mappé sur GEM’s . Ce mappage a permis
d’élaborer une matrice de sinistralité des prêts par catégorie d’emprunteurs (Souverain,
Entreprises publiques et privées).
Pour le calcul de l’EAD, tous les encours ainsi que les engagements de financement sont
pris en compte. Un coefficient de facteur de conversion en équivalent de crédit du solde
à décaisser est appliqué aux parts non encore décaissées des engagements de
financement.
Les manques à gagner en flux de trésorerie sont actualisées sur une période d’une année
pour le bucket 1 alors que l’actualisation est effectuée sur la maturité résiduelle pour le
bucket 2. Elles sont comptabilisées en coût du risque dans l’état du résultat net.
Par ailleurs, il faut souligner que les produits d’intérêts sont calculés sur la base de la
valeur brute des créances.
b) Modèle de provisionnement pour pertes attendues au niveau du bucket 3
Le calcul des pertes attendues s’effectue instrument par instrument. Elles correspondent
à la différence entre les sommes actualisées des flux de trésorerie futurs (attendus de

1
Global Emerging Markets (GEMs) : base de données de notations de contreparties à laquelle ont souscrit la plupart des
banques multilatérales de développement dont la BOAD.
12

l’emprunteur, des garanties financières, etc.) et la valeur comptable à la date d’arrêté.


Les flux de trésorerie font l’objet d’une actualisation au taux d’intérêt effectif du prêt.
Cette différence est comptabilisée en coût du risque dans l’état du résultat net.
Les produits d’intérêts sont calculés sur la base de la valeur nette comptable. La différence
entre les produits d’intérêts calculés sur la base de la valeur brute et ceux calculés sur la
base de la valeur nette comptable est portée en coût du risque dans l’état du résultat net.
2.9.5 Prêts restructurés, renégociés ou réaménagés
Lorsque les contrats des prêts sont modifiés, la Banque analyse les raisons (renégociation,
réaménagement ou restructuration) des modifications et apprécie au cas par cas le
caractère substantiel des modifications intervenues.
a) Modifications ne présentant pas un caractère substantiel
En cas de modification ayant pour origine des difficultés financières, le prêt est considéré
comme un encours déprécié (bucket 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à
l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation
des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux
d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au
résultat net dans le poste « coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours
correspondant. Elle est rapportée au résultat sur la durée du prêt. Ce prêt est réinscrit en
encours sain lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer
ses engagements.
En cas de modifications non justifiées par des difficultés financières, le prêt est inscrit en
bucket 2. La valeur comptable brute du prêt est recalculée de manière à ce qu’elle soit
égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au
taux d’intérêt effectif initial. La différence constatée (profit-surcote ou perte-décote) est
inscrite au résultat net dans le poste « coût du risque » puis rapportée au résultat sur la
durée du prêt.
b) Modifications présentant un caractère substantiel
Lorsque la modification est substantielle, les droits contractuels sur les flux de trésorerie
du prêt d’origine sont réputés avoir expiré. Dans ce cas, un nouveau prêt est comptabilisé
à la juste valeur, tandis que le prêt d’origine est décomptabilisé. La différence entre la
valeur comptable du prêt décomptabilisé et la juste valeur du nouveau prêt est inscrite
au résultat net dans le poste « coût du risque ». La dépréciation éventuelle
précédemment constituée sur le prêt est ajustée ou entièrement reprise.
2.9.6 Prêts au personnel
Les prêts au personnel sont accordés aux conditions de marché des prêts au personnel. Ils
sont en conséquence comptabilisés à leur valeur nominale.
2.9.7 Préfinancement d’études
Un préfinancement d’études représente une avance accordée par la Banque pour le
financement du coût d’une étude de faisabilité d’un projet.
Les préfinancements d’études consentis par la BOAD sont à la charge de l’emprunteur
dans le cas où les études concluent à la viabilité des projets. Si l’étude aboutit à un projet
13

financé par la Banque, son coût augmenté des intérêts est alors incorporé au montant du
prêt et, de ce fait, constitue le premier décaissement.
Au cas où l’étude déboucherait sur un projet viable dont le financement ne serait pas
demandé à la Banque, l’avance majorée des intérêts lui est remboursée sur une période
définie et un taux donné. Dans le cas contraire (projet non viable), il constitue une
subvention accordée par la Banque et comptabilisée en consommation finale donc en
charge sur l’exercice.
2.9.8 Subventions et mécanisme de bonification
Les bonifications sur prêts sont versées par les Etats et les bailleurs pour diminuer le coût
du prêt pour les emprunteurs. Ces subventions permettent ainsi de consentir des prêts
concessionnels sur la base de ressources de marché (en abaissant le coût moyen de la
ressource affectée à chacun des prêts concernés).
2.9.9 Garanties financières et engagements de financement
Les engagements de financement donnés enregistrent les montants restant à verser au
titre des conventions de prêts signées avec la clientèle. Ces engagements de financement
sont enregistrés dans le hors-bilan pour leur montant non encore utilisé.
Certains de ces prêts sont couverts par des garanties financières reçues. Ces garanties
financières permettent à la Banque de se faire rembourser par les sociétés garantes en
cas de défaut de ses clients. La juste valeur de ces garanties correspond à leur valeur
nominale.
La Banque accorde également des garanties financières (essentiellement des
engagements par signature dans le cadre des contrats de garantie ou de contre-garantie
de facilités à court, moyen ou long terme) qui l’obligent à rembourser les souscripteurs
du bénéficiaire de la garantie en cas de défaut de ce dernier.
Les engagements de financement reçus correspondent aux tirages non encore effectués
sur les emprunts dont la Banque bénéficie.
2.10 Créances sur actionnaires
La rubrique ‘’créances sur les actionnaires’’ comprend les dotations et sommes échues non
encore versées.
2.11 Titres de placement
Avec le passage à IFRS 9, tous les titres de placement détenus par la Banque sont classés
dans les actifs financiers au coût amorti. Il s’agit de titres obligataires ayant des paiements
fixes ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif.
Le modèle de dépréciation est le même que celui appliqué aux créances à la clientèle.

2.12 Titres de participation


Les titres de participation représentent des instruments de capitaux propres. Ils se
rapportent aux intérêts détenus par la Banque dans d’autres entités de différents secteurs
d’activité conformément à sa stratégie de prise de participations (voir note 7.1). Ces
instruments sont comptabilisés à la juste valeur en deux catégories distinctes (juste valeur
par résultat et juste valeur par autres éléments du résultat global non recyclable). Les
nouvelles participations sont analysées individuellement en vue de leur classement dans
14

l’une des catégories présentées ci-dessous.


a) Juste valeur par résultat
Il s’agit du classement par défaut prévu par la norme pour les instruments de capitaux
propres détenus à des fins de transactions. Ce classement a été retenu par la Banque pour
les participations détenues et représentant un organisme de placement collectif en
valeurs mobilières (OPCVM). Les SICAV (Sociétés d'Investissement à Capital Variable) et
les FCP (Fonds Communs de Placement) de la Banque entrent dans cette catégorie. Les
dividendes ainsi que les plus ou moins-values sur ces instruments sont comptabilisés en
résultat net. Ils ne font pas l’objet de dépréciation.
b) Juste valeur par autres éléments du résultat global (OCI) non recyclable
Il s’agit d’un option irrévocable retenue par la Banque pour les participations considérées
comme stratégiques en lien avec sa mission de développement. Les dividendes sont portés
en résultat net alors que les plus ou moins-values sont enregistrées dans les autres
éléments du résultat global sans aucune possibilité d’être recyclées dans le résultat net de
façon ultérieure.
2.13 Immobilisations et amortissements

2.13.1 Comptabilisation et évaluation


Les immobilisations sont comptabilisées à leur coût d'acquisition. Lorsque des composants
significatifs des immobilisations ont des durées d’utilité différentes, ils sont comptabilisés
en tant qu’immobilisations distinctes (composants majeurs).
Le coût d’acquisition des immobilisations est ajusté du montant des dépenses ultérieures
uniquement s’il est probable qu’il y aura des avantages économiques associés qui iront à
la Banque. Le profit ou la perte sur cessions d’immobilisations est comptabilisé en résultat
net.
2.13.2 Amortissements et test de dépréciation
Les immobilisations font l'objet d'un amortissement suivant la méthode linéaire sur leur
durée d’utilité estimée. Les valeurs résiduelles prévisionnelles sont considérées comme
nulles. Les durées d’utilité suivantes ont été retenues :
1. Constructions amortissement par composants sur les durées
suivantes
a. Terrain Non amortissable
b. Gros œuvre 40 ans
c. Clos et couvert 20 ans
d. Lots techniques, Agencements et aménagements 15 ans
e. Aménagements divers 10 ans
2. Matériel et mobilier de bureau 3 à 10 ans
3. Matériel et mobilier d’habitation 3 à 10 ans
4. Matériel de transport 3 ans
5. Agencements et aménagements 3 à 10 ans

Les actifs susceptibles d'amortissement sont revus chaque année pour déterminer s'ils ont
subi une perte de valeur. La valeur comptable d'un actif est immédiatement ramenée à
la valeur recouvrable dès que la valeur comptable est supérieure au montant jugé
recouvrable. La valeur recouvrable est le montant le plus élevé entre la juste valeur de
15

l'actif (déduction faite des coûts de vente) et sa valeur d’utilité. Les valeurs résiduelles et
les durées d’utilité sont revues périodiquement et ajustées en cas de nécessité.
Les charges mensuelles d’amortissement sont comptabilisées au compte de résultat dans
la rubrique « Amortissements » du poste « Charges générales d’exploitation ».
2.13.3 Immobilisations incorporelles
Seuls les logiciels sont considérés comme des immobilisations incorporelles. Ils sont
amortis sur une durée de 3 à 5 ans.
2.13.4 Immeubles de placement
a) Comptabilisation et évaluation
Les immeubles de placement sont évalués initialement au coût puis maintenus
ultérieurement au coût amorti. Les dépenses ultérieures sont comptabilisées dans la
valeur comptable de l’immeuble de placement lorsqu’elles accroissent la capacité de
l’immeuble de placement ou qu’elles sont destinées à remplacer des parties importantes
de l’immeuble de placement.
La Banque ayant retenu le modèle du coût, tous les immeubles de placement sont évalués
à leur coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur
évalués à la date de clôture.
b) Reclassement en immeubles de placement
Les transferts d’immeubles de placement à immobilisations corporelles ou inversement
sont faits seulement en cas de changement de l’utilisation du bien immobilier. Lorsqu’une
immobilisation corporelle devient un immeuble de placement du fait du changement
d’utilisation par la Banque, il n’y a pas d'incidence sur la valeur comptable du bien
immobilier transféré.
c) Décomptabilisation des immeubles de placement
Les immeubles de placement sont décomptabilisés lors de leur sortie ou lorsque leur
utilisation est arrêtée de manière permanente et qu’aucun avantage économique futur
n’est attendu de leur sortie.
d) Revenus locatifs des immeubles de placement
Les revenus locatifs provenant des immeubles de placement sont comptabilisés en
produits sur une base linéaire sur toute la durée de la location. Les avantages consentis
par la Banque au titre d’un contrat de location font partie intégrante du total net des
revenus locatifs sur toute la durée du contrat de location.
2.14 Contrats de location
A chaque signature d’un accord, la Banque apprécie si ce dernier contient ou non un
contrat de location.
Tous les contrats de location sont classés en contrats de location simple. Les paiements
correspondants sont comptabilisés dans le résultat net sur une base linéaire sur la durée
du contrat de location.
2.15 Dettes interbancaires
Les dettes interbancaires correspondent à des placements effectués par des institutions
partenaires (ROPPA, AFD, NIMAO, …) dans les livres de la BOAD.
16

2.16 Dettes représentées par un titre et dettes auprès des bailleurs


Les dettes représentées par un titre correspondent à l’encours des bons et obligations
émis par la BOAD.
Les autres dettes récapitulent les emprunts de la BOAD auprès de ses partenaires
institutionnels tels que l’AFD, la BEI, le PROPARCO, la BAD, l’IDA, etc. Tous ces emprunts
sont à taux fixes.
2.17 Fonds extérieurs affectés
Il s’agit des fonds avec contributions extérieures tels que AFD, IDA, Fonds d’Assistance
Belge, Fonds chinois, etc.
Les dépenses engagées sont comptabilisées directement au débit du Fonds créé. Aucune
charge ni aucun produit n’est comptabilisé dans l’état de résultat global de la Banque au
titre de ces fonds.
2.18 Engagements de retraite
2.18.1 Régime retenu par la Banque : Régime à prestations définies
Le régime utilisé par la Banque est celui dit de « prestations définies » dans lequel
l’employeur s’engage à verser des prestations définies sous forme de pensions ou
d’indemnités de départ à la retraite, en fonction de l’ancienneté de l’employé et de son
salaire. Lesdites prestations sont payées directement par la Banque au bénéficiaire.
Le régime est entièrement financé par la Banque. Les employés n’ont aucune obligation
de verser des cotisations au régime.
2.18.2 Détermination du passif net au titre des régimes à prestations définies
L’obligation nette de la Banque au titre du régime à prestations définies est évaluée en
estimant le montant des avantages futurs acquis par le personnel au cours de la période
actuelle et des périodes antérieures. Ce montant est ensuite actualisé et la juste valeur
des actifs de couverture du régime est déduite.
La Banque ne dispose pas d’actifs de couverture pour son régime de retraite.
Les calculs de l’obligation au titre des prestations définies sont effectués tous les ans par
un actuaire qualifié en utilisant la méthode des unités de crédit projetées.
Les réévaluations du passif net au titre des prestations définies qui comprennent les écarts
actuariels sont comptabilisées immédiatement en autres éléments du résultat global.
2.18.3 Hypothèses actuarielles
Les hypothèses actuarielles retenues à la date de clôture sont les suivantes
Hypothèses actuarielles 2019 2018
Taux d’actualisation 6,18% 6,18%
Taux d’augmentation des salaires 6% 6%
Taux de rotation du personnel 1% 1%
Age de la retraite 60 ans 60 ans
Table Table
Table de mortalité
CIMA CIMA

Les risques actuariels relatifs au régime d’indemnité de départ à la retraite sont surtout
liés à l’effet de variation du taux d’actualisation et des augmentations des salaires. Le
taux d’actualisation appliqué n’a pas changé en 2019 et correspond au rendement moyen
17

des obligations acquises par la Banque en 2018.


2.19 Opérations sur capital social et dotations

2.19.1 Le capital
Le capital de la Banque est divisé en actions d’une valeur nominale égale à 50 000 000
FCFA. Il est réparti entre deux catégories d’actionnaires : les actionnaires de série A que
sont les pays de l’UEMOA et la BCEAO, et les actionnaires de série B (actionnaires non
régionaux). La libération du capital se fait sur la base d’un calendrier de règlement à long
terme. De ce fait, le montant appelé non encore libéré est actualisé à chaque arrêté.
Dans un souci de bonne présentation, la différence est comptabilisée dans un sous-
compte débiteur du capital (coût lié à la libération différée du capital).
Selon l’article 7 des statuts, le montant du capital sujet à appel de la Banque sert de
garantie aux emprunts contractés par celle-ci.
2.19.2 Les dotations
Les Etats membres allouent annuellement à la BOAD des dotations. Le droit à la créance
de la BOAD sur les Etats est établi avec l’adoption des Perspectives financières actualisées
de la Banque pour une période de quatre (04) ans. La demande se fait annuellement et
en conséquence, les dotations sont reconnues annuellement en compte de résultat. Les
dotations sont donc comptabilisées en créances au cours de l’exercice avec impact sur les
produits de l’année au sens de la norme IAS 20.
Elles permettent ainsi de couvrir les charges liées aux activités de développement à
savoir les études passées en consommation finale, les bonifications d’intérêts des prêts
aux Etats, etc.
2.20 Produits des placements auprès de la Banque Centrale

Les intérêts payés par la BCEAO, en rémunération des avoirs de la BOAD placés chez elle,
sont comptabilisés en ‘’Intérêts et produits assimilés’’ au cours de l'exercice où ils sont
acquis.
Les intérêts à recevoir de la BCEAO à la date de clôture de l'exercice sont enregistrés à
l’actif dans les "créances interbancaires".
2.21 Intérêts et commissions sur emprunts
Les intérêts et commissions d’engagement sur emprunts font l’objet d’un abonnement
mensuel calculé sur la base de l’encours au dernier cours connu à la date d’arrêté des
comptes. A chaque arrêté, les encours, les intérêts et commissions d’engagement courus
non échus qui se rapportent aux emprunts libellés en devises sont valorisés au dernier
cours connu.
Les intérêts courus mais non échus sur les emprunts sont comptabilisés à la clôture de
l'exercice et trouvent leur contrepartie au passif du bilan, sous la rubrique "Passifs au coût
amorti".
2.22 Instruments financiers dérivés et comptabilité de couverture
2.22.1 Produits dérivés
La Banque utilise des instruments dérivés à des fins de couverture du risque de change.
18

Ces instruments sont principalement un cross currency swap de devises spécifiquement


sur l’émission eurobond 1 et des contrats de change à terme spécifiquement sur les
émissions eurobond 2 et 3 ainsi que les autres emprunts. Ces produits dérivés servent à
couvrir les variations des cours de change liées au portefeuille d’emprunts en monnaie
étrangère (principalement DTS et USD). Cette relation économique est établie à la date
d’émission de l’emprunt et maintenue tout au long des termes des contrats.
La Banque évalue tous ses produits dérivés à la juste valeur et les documente, soit dans
une relation de couverture de juste valeur, soit dans une relation de couverture de flux
de trésorerie.
2.22.2 Couverture de juste valeur
La Banque applique la comptabilité de couverture de juste valeur aux produits dérivés
pour couvrir l’exposition au risque de change associé aux emprunts en devises. Selon la
comptabilité de couverture de juste valeur, la variation de juste valeur de l’instrument de
couverture et la variation de juste valeur de l’élément couvert attribuable au risque
couvert sont comptabilisées en résultat net.
Dès la mise en place, la Banque documente la relation entre l’instrument de couverture
et l’élément couvert, ainsi que ses objectifs de gestion des risques et sa stratégie pour
entreprendre les opérations de couverture. La comptabilité de couverture cesse d’être
appliquée lorsque l’objectif de la gestion des risques de la Banque pour la relation de
couverture a changé, lorsque l’instrument de couverture arrive à échéance ou est vendu,
résilié ou exercé, ou quand il ne répond plus aux conditions requises pour la comptabilité
de couverture.
2.22.3 Couverture de flux de trésorerie
Lorsqu’un dérivé est désigné comme instrument de couverture de flux de trésorerie, la
partie efficace des variations de la juste valeur du dérivé est comptabilisée dans les autres
éléments du résultat global et accumulée dans la réserve de couverture de flux de
trésorerie. Toute partie inefficace dans les variations de juste valeur du dérivé est
comptabilisée immédiatement en résultat net.
Le montant accumulé dans les capitaux propres est conservé dans les autres éléments du
résultat global et reclassé au compte de résultat de la période ou des mêmes périodes
que celles au cours desquelles les flux de trésorerie anticipés couverts ou l’élément couvert
affectent le résultat net.
Si l’on ne s’attend plus à ce que la transaction prévue se réalise et que la couverture ne
satisfait plus aux critères d’une comptabilité de couverture, que l’instrument de
couverture arrive à maturité, est vendu, résilié, exercé ou que sa désignation est annulée,
la Banque cesse de pratiquer la comptabilité de couverture à titre prospectif. Si l’on ne
s’attend plus à ce que la transaction prévue se réalise, le solde figurant en capitaux
propres est reclassé en résultat net.
2.23 Actifs non courants détenus en vue de la vente
Les actifs non courants sont classés comme détenus en vue de la vente s’il est hautement
probable qu’ils soient recouvrés principalement par le biais d’une vente plutôt que par
l’utilisation continue.
19

De tels actifs sont généralement comptabilisés au montant le plus faible entre la valeur
comptable et la juste valeur diminuée des coûts de la vente. Les pertes de valeur résultant
du classement d’un actif comme détenu en vue de la vente ainsi que les profits et pertes
au titre des évaluations ultérieures sont comptabilisées en résultat.
2.24 Principes du tableau des flux de trésorerie
Le tableau de flux de trésorerie (TFT) explique la variation de la trésorerie de la Banque
au cours de la période sous revue.
Les flux de trésorerie sont répartis entre les activités opérationnelles, d’investissement et
de financement. La trésorerie et les équivalents de trésorerie qui apparaissent dans le
tableau des flux de trésorerie doivent être rapprochés de ceux présentés dans la situation
financière. Les flux des activités opérationnelles sont présentés selon la méthode indirecte
suivant laquelle le résultat est ajusté des effets des transactions sans effet de trésorerie,
des décalages ou régularisations d'entrées ou de sorties de trésorerie opérationnelle
passées ou futures liés à l'exploitation et des éléments de produits ou de charges liés aux
flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement.
Les flux de trésorerie liés aux activités d'investissement et de financement sont présentés
séparément suivant les principales catégories d'entrées et de sorties de trésorerie brutes
provenant des activités d'investissement et de financement.
Les flux de trésorerie provenant de transactions en monnaie étrangère sont enregistrés
dans la monnaie fonctionnelle de la Banque par application au montant en monnaie
étrangère du cours de change entre la monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère à
la date des flux de trésorerie.
2.25 Evénements postérieurs à la clôture des comptes
La Banque procède à l’ajustement de ses états financiers pour refléter des événements
survenus entre la date de clôture et la date à laquelle lesdits états financiers sont autorisés
pour publication à condition que ces événements se rapportent à des situations existantes
à la date du Bilan.
Au cas où ces événements se rapportent à des situations apparues après la date de clôture
des comptes mais qui nécessitent une information à fournir, l’état de la situation
financière, l’état du résultat global, le tableau de flux de trésorerie et le tableau de
variation des capitaux propres ne sont pas ajustés. La nature et l’impact potentiel de ces
événements sont fournis dans la note 26 ci-dessous.
2.26 Arrêté des comptes
Les comptes individuels de la BOAD au 31 décembre 2019 sont arrêtés par le Conseil
d’Administration au cours de sa réunion du 25 mars 2020.

NOTE 3. EFFETS DES NORMES INTERNATIONALES D’INFORMATION FINANCIERE


NOUVELLES OU REVISEES

Les normes et interprétations décrites dans les états financiers de la Banque au


31 décembre 2018 ont été complétées par les dispositions des nouvelles normes et
interprétations entrées en vigueur pour compter de l’exercice 2019. Il s’agit des normes
20

et amendements ci-après :
3.1 Nouveaux textes publiés par l’IASB et entrés en vigueur

Date
d’entrée Nouvelles normes ou Impact sur les états financiers de la Banque arrêtés au 31
en amendements décembre 2019
vigueur
IFRS 16 « Contrats de L’objectif de la norme IFRS 16 « Contrats de location » est
location » d’établir des principes concernant la comptabilisation,
l’évaluation et la présentation des contrats de location, ainsi
que les informations à fournir à leur sujet pour les preneurs et
les bailleurs.
L’impact de cette norme fait l’objet de la note 4 des présents
états financiers.
IFRIC 23 « Incertitude IFRIC 23 clarifie l’application des dispositions d’IAS 12 « Impôts
relative aux traitements sur le résultat » concernant la comptabilisation et l’évaluation,
fiscaux » lorsqu’une incertitude existe sur le traitement de l’impôt sur le
résultat.
En raison de son caractère d’établissement public international,
la BOAD est exonérée de l’impôt sur ses résultats.
Aucun impact résultant de cette nouvelle norme
d’interprétation n’est donc anticipé.

Amendements à la norme L’exercice d’une clause de remboursement anticipé peut


IFRS 9 intitulés « Clauses entraîner un remboursement inférieur à la somme du principal
de remboursement et des intérêts sur le principal restant dû. Dans ce cas,
anticipé prévoyant une l’amendement autorise la comptabilisation de l’instrument
compensation négative » financier au coût amorti bien que le critère SPPI (Seulement
Paiement du Principal et des Intérêts) ne soit plus respecté à
condition que cette compensation soit raisonnable et que
l’instrument soit détenu aux fins d’obtenir le paiement des
intérêts et du principal.
1er janvier
Les prêts de la Banque intègrent bien des clauses de
2019 remboursement anticipé mais depuis le démarrage des activités
de la Banque, l’exercice de cette clause n’a entraîné que le
paiement, par les contreparties de montants totaux (principal
restant dû, intérêts et pénalités) légèrement supérieurs à ceux
prévus par les tableaux d’amortissement. Sur cette base, il faut
conclure que les clauses figurant dans les conventions de prêts
signées par la BOAD avec ses contreparties ne prévoient pas de
compensation négative.
Il n’est donc pas nécessaire pour la BOAD d’appliquer cet
amendement.

Amendements à la norme La mise en œuvre de ces amendements devrait se traduire par


IAS 28 intitulés « Intérêts à la possibilité pour la Banque, d’appliquer IFRS 9 pour tous ses
long terme dans des intérêts à long terme (participations) y compris ceux dans des
entreprises associées et entreprises associées ou des coentreprises dans le cadre de ces
des coentreprises » comptes consolidés. S’agissant des comptes individuels, la
er
Banque applique depuis le 1 janvier 2018, IFRS 9 pour la
comptabilisation de tous ses intérêts à long terme dans des
entreprises. L’application de l’amendement n’est donc plus
nécessaire à la BOAD.
Amendements limités à L’application de cet amendement se traduit par de nouvelles
IAS 19 intitulés obligations pour la Banque à chaque réévaluation du passif net
« Modification, réduction au titre des prestations accordées en raison d’une modification,
ou liquidation d'un réduction ou liquidation du régime. Ces obligations portent sur
régime » la détermination du coût des services rendus, le calcul des
intérêts nets, du calcul du produit d’intérêts et du calcul des
intérêts sur l’effet du plafond de l’actif pour la portion restante
21

Date
d’entrée Nouvelles normes ou Impact sur les états financiers de la Banque arrêtés au 31
en amendements décembre 2019
vigueur
de l’exercice après la modification, réduction ou liquidation du
régime.
Pour le moment, la Banque n’envisage aucune modification,
aucune réduction ni liquidation du régime actuel. Cet
amendement n’aura donc pas d’impact sur la comptabilisation
des avantages postérieurs à l’emploi sous le régime des
prestations définies.

« Améliorations annuelles IAS 12 : La Banque ne paie pas de dividendes à ses actionnaires.


des IFRS – Cycle (2015- En raison de son caractère d’établissement public international,
2017) » (modifications elle est exonérée de l’impôt sur ses résultats. Par conséquent,
d’IFRS 3, IFRS 11, IAS 12 et cette amélioration consistant à présenter les conséquences
IAS 23) fiscales des paiements de dividendes n’a pas d’incidence sur les
comptes de la Banque.

IAS 23 : Cet amendement précise comment déterminer le


montant des coûts d’emprunt incorporables au coût de l’actif,
lorsqu'une entité emprunte des fonds de façon générale et les
utilise en vue de l’obtention d’un actif qualifié (versus fonds
spécifiquement empruntés en vue de l'obtention d'un actif
qualifié). L’amendement considère qu’en moyenne, une partie
des fonds empruntés est affectée aux dépenses relatives aux
actifs concernés. Aucun impact n’est attendu sur les comptes de
la BOAD.

IFRS 11 : Selon cet amendement, une entité ne réévalue pas les


intérêts détenus antérieurement dans une entreprise commune
lorsqu'elle obtient le contrôle conjoint de l'entreprise commune
dont l'activité constitue une entreprise. Cet amendement n’est
pas applicable aux comptes individuels de la BOAD et donc sans
impact.

IFRS 3 : L’amendement précise qu’une entité doit réévaluer les


intérêts détenus antérieurement dans une entreprise commune
lorsqu'elle obtient le contrôle de l'entreprise commune dont
l'activité constitue une entreprise. S’agissant de comptes
individuels, cet amendement n’est pas applicable et n’a pas
donc pas d’impact.
3.2 Textes à venir
Date d’entrée Impacts attendus sur les états
en vigueur Nouvelles normes ou amendements
financiers de la Banque
Refonte des taux interbancaires et incidences
sur l’information financière – Phase 1 Les impacts de ces amendements
er
er Modification des références au Cadre applicables à compter du 1 janvier
1 janvier 2021
conceptuel dans les normes IFRS 2021 sur les comptes de la Banque
Définition du terme « significatif » sont en cours d’évaluation.
(modifications de l’IAS 1 et de l’IAS 8)
L’activité de la Banque est
essentiellement bancaire et n’entre
er pas dans le champ d’application
1 janvier 2022 IFRS 17 « Contrats d’assurance »
d’IFRS 17 qui vient remplacer la
norme IFRS 4. Il n’y aura donc pas
d’impact sur les comptes de la BOAD.
22

NOTE 4. CHANGEMENTS DE METHODES COMPTABLES SIGNIFICATIFS


4.1 PREMIERE APPLICATION DE LA NORME IFRS 16, CONTRATS DE LOCATION

La Banque a appliqué, pour la première fois, la norme IFRS 16 « Contrats de location » à


compter du 1er janvier 2019. D’autres normes et interprétations sont entrées en vigueur
au 1er janvier 2019, mais n’ont aucun effet sur les états financiers de la Banque arrêtés
au 31 décembre 2019.
La norme IFRS 16 vient remplacer l’ancienne norme « IAS 17 » selon laquelle les actifs en
contrats de « location financement » et ceux en contrats de « location simple » étaient
comptabilisés de façon distincte, les premiers étant enregistrés au bilan comme des quasi-
acquisitions, mais pas les seconds. Elle remplace également les interprétations
correspondantes IFRIC 4, « Déterminer si un accord contient un contrat de location », SIC
15, « Avantages dans les contrats de location simple » et SIC 27, « Evaluation de la
substance des transactions prenant la forme juridique d’un contrat de location ».
4.1.1 Principes généraux d’IFRS 16

a) Champ d’application et exemptions de la norme


IFRS 16 s’applique à la comptabilisation des contrats de location autres que les contrats
de location portant sur la prospection ou l’utilisation de ressources minérales non
renouvelables (champ d’application d’IFRS 6), des contrats de location d’actifs biologiques
dans le champ d’application d’IAS 41, des contrats de concession de services figurant dans
le champ d’application d’IFRIC 12, des accords de licences de droit de propriété
intellectuelle consenties par les propriétaires de ces droits, comptabilisés selon les
dispositions d’IFRS 15 et des droits détenus par les preneurs du fait de contrats de licence,
comptabilisés en tant qu’immobilisation incorporelle au sens d’IAS 38, portant sur des
films, des enregistrements vidéo, des pièces de théâtre, des manuscrits, des brevets et des
droits de reproduction.
Les contrats de location de durée inférieure ou égale à un an et les contrats portant sur
des actifs de peu de valeur (valeur plafond de 5 000 USD en référence avec les modalités
d’application prévues dans les normes américaines US GAAP) sont exemptés des
obligations posées par IFRS 16.
b) Définition et identification d’un contrat de location
Un contrat de location est un contrat, ou une partie d’un contrat, qui confère le droit
d’utiliser un actif pour une période donnée moyennant une contrepartie.
L’identification d’un contrat de location repose sur la réunion de deux éléments qui
figurent sur le schéma ci-dessous, à savoir un actif identifié (étape 1) et le droit de
contrôler son utilisation par le preneur (étape 2).
23

Etape 1 : L’existence d’un contrat de location implique que le bien loué soit identifié.
a. L’identification peut être explicite dans le contrat ou implicite lors de la remise au
client par exemple.
b. Le bien doit être physiquement identifié et distinct lorsqu’il fait partie d’un ensemble.
c. Le propriétaire ne doit pas disposer d’un véritable droit de substitution, c’est-à-dire
qu’il ne peut pas le lui substituer un autre pendant la durée du contrat. Le seul fait
que le bien soit remplacé temporairement pour les seuls besoins de réparation ou de
maintenance ne suffit pas à justifier un droit de substitution substantiel. La réalité du
droit de substitution s’apprécie sur la base de faits et circonstances existants à la date
de début du contrat tout en excluant les évènements futurs.
Le droit de substitution est substantiel seulement si les deux conditions suivantes sont
réunies :
 la capacité pratique du bailleur de remplacer l’actif par un autre tout au long de
la durée d’utilisation (par exemple, le locataire ne peut pas empêcher le bailleur
de remplacer l’actif et le bailleur a aisément l’accès à un actif de remplacement ou
il peut en fournir un dans un délai raisonnable) ;
 l’exercice du droit de substitution fournirait un avantage économique au bailleur
(les avantages économiques de la substitution excéderaient les coûts associés à
celle-ci).

Etape 2 : Le contrôle sur le droit d’utilisation de l’actif loué


a. Le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques procurés par l’actif :
les avantages économiques peuvent être obtenus par le preneur de multiples
manières, en utilisant lui-même l’actif, en le détenant ou le sous-louant.
L’appréciation du droit à obtenir les avantages économiques s’effectue dans les limites
des facultés d’utilisation imposées au client.
b. Le preneur décide de l’utilisation « comment et dans quel but » pendant la période
de location : en fonction du contrat, il doit avoir le droit de décider quel bien loué,
sur quelle période, où l’utiliser, etc. Seuls les droits susceptibles d’influer sur les
avantages économiques procurés par l’actif doivent être pris en considération. Même
lorsque l’utilisation est prédéterminée, le contrat sera qualifié de location tant qu’il
aura le droit d’exploiter l’actif pendant toute la période d’utilisation sans que le
fournisseur ne puisse intervenir sur ce mode d’exploitation.
er
4.1.2 Première application de la norme IFRS 16 au 1 janvier 2019

a) Transition à IFRS 16
Par dérogation aux principes généraux de la norme IAS 8 « Méthodes comptables,
changements d'estimations comptables et erreurs », la norme IFRS 16 autorise une
première application de manière rétrospective modifiée, sans retraitement de la période
comparative de l’exercice N-1. De ce fait, il n’est pas nécessaire de retraiter les comptes
de l’exercice 2018. Cette première application de la norme IFRS 16 conduit à présenter le
bilan d’ouverture au 1er janvier 2019 comme si la norme IFRS 16 avait toujours été
appliquée.
La Banque a retenu d’appliquer la norme IFRS 16 par le biais de la méthode rétrospective
modifiée. Cependant, les analyses d’impact effectuées ont conclu qu’il n’y a aucun
ajustement à prendre en compte sur les capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2019.
24

La Banque a également retenu d’appliquer la mesure de simplification qui permet de


conserver la définition antérieure d’un contrat de location lors de la transition. En
conséquence, elle appliquera la norme IFRS 16 à tous les contrats existants au 1er janvier
2019 et identifiés comme des contrats de location au sens d’IAS 17 et d’IFRIC 4. Il faut
noter qu’après analyse, aucun des contrats de location en cours de vie n’était qualifiable
de contrat de location au sens de IAS 17, ni de IFRS 16.
b) En qualité de preneur
L’analyse des différents contrats conclus en qualité de preneur à l’aune d’IFRS 16 a permis
de conclure que la Banque ne détenait pas le contrôle des biens (maisons louées ou
bureaux des Missions Résidentes), objet de la location. Les contrats signés en qualité de
preneur ne remplissent pas la définition d’un contrat de location. Il n’y a pas de
changement de traitement comptable à appliquer et donc pas d’ajustement à prendre en
compte sur les capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2019.
c) En qualité de bailleur
Contrairement au preneur, le bailleur doit continuer, même avec IFRS 16, de classer ses
contrats en location-financement et location simple. L’analyse des contrats signés a
permis de conclure que les critères prévus par la norme pour leur qualification en contrat
de location-financement ne sont pas remplis. Ainsi, tous les contrats conclus sont classés
en contrat de location simple. Par conséquent, le traitement comptable reste donc
inchangé au 1er janvier 2019.

4.2. PREMIERE APPLICATION DE LA NORME IAS 40, IMMEUBLES DE PLACEMENT


4.2.1 Principes généraux d’IAS 40
a) Champ d’application
Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain et/ou construction) détenu en
propre ou en location pour en retirer des loyers, pour réaliser une plus-value en capital
ou les deux.
Une partie d’un bien immobilier à double usage est classée en immeuble de placement,
seulement si cette partie pourrait être vendue ou louée dans le cadre d’un contrat de
location-financement. Autrement, le bien immobilier est classé en totalité en
immobilisation corporelle, sauf si la partie du bien immobilier utilisée pour l’usage de
l’entité n’est pas significative. Si le bailleur propose des services annexes, le bien
immobilier est classé en immeuble de placement si ces services représentent une partie
assez significative de l’accord global.
b) Comptabilisation et évaluation
Les immeubles de placement sont initialement comptabilisés au coût.
Après la comptabilisation initiale, tout immeuble de placement est évalué selon le modèle
de la juste valeur ou selon le modèle du coût.
Lorsque le modèle de la juste valeur est retenu, les variations de juste valeur sont
comptabilisées en résultat net. Les dépenses ultérieures sont immobilisées uniquement
s’il est probable qu’elles génèreront des avantages économiques futurs.
25

c) Transferts
Les transferts d’immeubles de placement à immobilisations corporelles ou inversement
sont faits seulement en cas de changement de l’utilisation du bien immobilier.
L’intention de vendre un immeuble de placement sans réaménagement ne justifie pas le
reclassement d’un immeuble de placement en stock ; le bien immobilier continue à être
classé en immeuble de placement jusqu’à ce qu’il soit cédé, sauf s’il est classé comme étant
détenu en vue de la vente.
d) Informations à fournir
Les informations à fournir relatives à la juste valeur de l’ensemble des immeubles de
placement sont requises, quel que soit le modèle d’évaluation choisi (voir infra 4.2.2
Première application de la norme IAS 40 au 1er janvier 2019).
er
4.2.2 Première application de la norme IAS 40 au 1 septembre 2019

a) Transfert en immeubles de placement : transition à IAS 40


Au 1er septembre 2019, un immeuble a été transféré en immeuble de placement dans la
mesure où le bâtiment n’est plus utilisé par la Banque et qu’il a été mis en location simple
à un tiers.
Pour cette première application de la norme IAS 40, la Banque a retenu le modèle du
coût. Ce choix se justifie par son incapacité à déterminer de façon fiable la juste valeur de
l’immeuble de placement. Cette incapacité découle de la particularité de l’immeuble de
placement (centre de loisirs au sein d’une Cité destinée au personnel de la BOAD), de
l’absence de transactions comparables sur le marché et de l’absence d’estimations fiables
de la juste valeur.
Ainsi, la transition à IAS 40 n’induit aucun impact devant être comptabilisé ni dans les
capitaux propres d’ouverture, ni dans les écarts d’évaluation. Le seul changement à noter
est relatif à la présentation d’un nouveau poste « Immeubles de placement » dans le bilan
au 31 décembre 2019.
b) Réconciliation des valeurs comptables des immeubles de placement
Immeubles de pla ce ment (e n millie rs de FCFA) Note s 2019 2018
Solde au 1er janvier 0 0
Acquisitions 0 0
Reclassement en provenance des immobilisations
corporelles 9 770 0
Dotations et reprises d'amortissements -42
Variation de juste valeur 0 0
Solde au 31 décembre 728 0

NOTE 5. TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE


L’analyse du poste trésorerie et équivalents de trésorerie (voir note 2.7 du résumé des
principes et pratiques comptables essentiels) se présente comme ci-dessous :
26

Trésorerie et équiv alents de trésorerie 31/12/2019 31/12/2018

Caisse 107 149


BOAD Siège compte courant BOAD 99 431
Comptes de dépôts des Missions Résidentes et Siège à la BCEAO 5.1 390 922 126 038
Compte spécial Eximbank Japon 5.2 15 15
Compte spécial Royaume de Belgique 5.3 4 213 4 212
Compte de contribution FDE 5.4 1 985 24 457
Compte de règlements BOAD Lomé 31 861 5 581
Comptes de fonctionnement des Missions Résidentes 718 406
Comptes Banques et Correspondants 10 170 6 428
Dépôts bancaires à court terme 5.5 136 006 103 006
Dépôts/appels de marge 5.6 55 63
TO TAL 576 151 270 786

5.1 Les comptes de dépôts des Missions Résidentes se détaillent comme suit :

Missions résidentes et Siège 31/12/2019 31/12/2018

Dépôt BCEAO Abidjan 13 396 5 535


Dépôt BCEAO Bamako 13 604 12 288
Dépôt BCEAO Bissau 1 829 654
Dépôt BCEAO Cotonou 8 102 1 825
Dépôt BCEAO Dakar 19 062 14 996
Dépôt BCEAO Lomé 308 683 79 376
Dépôt BCEAO Niamey 10 509 3 163
Dépôt BCEAO Ouagadougou 15 736 8 201
Total 390 922 126 038

5.2 Le compte spécial EXIMBANK Japon est un compte courant destiné à enregistrer les
mouvements relatifs à la ligne de crédit EXIMBANK Japon.
5.3 Le compte spécial Royaume de Belgique enregistre la quote-part du capital sujet à
appel souscrite par le Royaume de Belgique et payée par anticipation.
5.4 Ce compte enregistre les ressources du Fonds de Développement Energie (FDE)
relatives au financement des projets du secteur de l’énergie dans l’UEMOA. La Banque
est le gestionnaire de ce Fonds.
5.5 Les dépôts bancaires à court terme comprennent :
Dépôts bancaires à c ourt terme 31/12/2019 31/12/2018

BOA-CI, compte spécial pour liquidités 996 996


BOA-BN, compte spécial pour liquidités 1 010 1 010
DAT groupe BOA 21 000 15 000
DAT groupe ORA Bank 10 000 10 000
DAT goupe BSIC 8 000 3 000
DAT Banque Atlantique Togo 5 000 5 000
DAT Groupe Coris Bank International 48 000 31 000
DAT groupe NSIA BANK 15 000 16 000
DAT BHBF 5 000 5 000
DAT UTB 10 000 10 000
DAT UBA 2 000 1 000
DAT BAIC 5 000
DAT BNDE 10 000

Total 136 006 103 006


27

NOTE 6. PRÊTS ET CREANCES AU COÛT AMORTI


Le poste prêts et créances au coût amorti (voir note 2.9 du résumé des principes et
pratiques comptables essentiels) se décompose comme suit :

Prêts et créances au coût amorti 31/12/2019 31/12/2018

Créances interbancaires 6.1 50 119 70 144


Créances sur la clientèle 6.2 1 985 427 1 801 520
Prêts au personnel 10 963 10 751
Portefeuille titres 6.3 288 496 261 476
Créances sur actionnaires à libérer 6.4 6 882 6 882

TOTAL 2 341 887 2 150 773

6.1 Créances interbancaires

Les créances interbancaires regroupent les prêts interbancaires et les intérêts qui y sont
rattachés. Elles se détaillent comme suit par contrepartie au 31 décembre 2018 et au 31
décembre 2018 :
Contreparties 31/12/2019 31/12/2018
BCEAO- intérêts sur comptes ordinaires 136 46
BRM 12 500 15 000
BSIC 0 8 500
SONIBANK 0 3 000
BHS 0 5 000
BDM 10 000 10 000
ORAGROUP 20 000 20 000
BGFI 0 5 000
BDU-BF 5 000
INTERET COURUS 2 483 3 598

TOTAL 50 119 70 144

6.2 Créances à la clientèle

Les créances sur la clientèle correspondent aux prêts octroyés aux Etats (secteur non
marchand) et au secteur marchand.

6.2.1 Répartition par type, par secteur d’activité et par pays


L’analyse détaillée des créances sur la clientèle par type de prêts, par secteur d’activité et
par pays figure à la note 21.1 Risque de crédit.

6.2.2 Echéancier des créances à la clientèle


L’échéancier des créances à la clientèle se présente comme suit au 31 décembre 2019 et
au 31 décembre 2018 :
28

L ibellés 31/12/2019 31/12/2018


Créances brutes à la clientèle 2 055 777 1 872 824
dont encours brut des prêts 1 997 201 1 819 050
Inférieur à six mois 95 848 61 653
De plus de six mois à un an 107 133 86 409
De plus d'un an à deux ans 203 554 211 773
De plus de deux ans à trois ans 203 563 195 100
De plus de trois ans à cinq ans 391 502 335 842
De plus de cinq ans 992 880 926 987
Impayés techniques (a) 2 721 1 286
dont avances pour financement d'études 14 447 13 889
dont créances rattachées 44 128 39 886
Total des dépréciations sur la clientèle -58 785 -53 126
dont dépréciation des créances en souffrance (b) -39 976 -30 198
dont provisions sur buckets 1 et 2 -18 809 -22 928
Produits différés sur commission -8 386 -8 801
Ajustement de valeur créances clientèle -3 179 -9 377
Créances nettes à la clientèle 1 985 427 1 801 520

(a) Les impayés techniques sont des sommes non encore recouvrées sur des appels
d’échéance du principal des créances saines datant de moins de 90 jours à la date
d’arrêté des comptes.
(b) Le montant total de dépréciation des créances en souffrance comprend 38 077 MFCFA
au titre des dépréciations sur le principal et 1 899 MFCFA au titre des intérêts et
commissions sur les créances en souffrance.
6.2.3 Tableau de variation des créances en souffrance
L’encours brut des prêts comprend des créances en souffrance ayant évolué comme suit :
So l de au Mou vem en ts de l a péri od e S ol d e c u mu l é au

So l de 31/ 12/ 2019 31/ 12/ 2019


31/ 12/ 2018 (a) Aug m en tati o ns (b ) R ep ri ses (c )
(d ) = (b) + (c ) (e) = (a ) + (d)

1. Encours brut en souffrance 40 558 33 496 -14 784 18 712 59 270


2. Dépréciation des prêts en souffrance -30 198 -31 730 23 851 -7 879 -38 077
3. Créances en souffran ce nettes = (1) + (2) 10 361 1 766 9 067 10 833 21 194

6.3 Portefeuille titres

6.3.1 Tableau de variation des titres de placement


Le tableau de variation des titres de placement au 31 décembre 2019 se présente comme
suit :

So l de au Mouv emen ts de l a péri od e S ol d e c u mu l é au

Mi se en
R emb ou rsem en So l de 31/ 12/ 2019 31/ 12/ 2019
31/ 12/ 2018 (a) pl ac e/ Aug m en tati o
ts / Repri ses (c ) (d ) = (b) + (c ) (e) = (a ) + (d)
ns (b )
1. Encours brut des titres de placement 255 306 87 859 -60 887 26 972 282 278
2. Créances rattachées sur titres de placement 6 614 15 581 -15 509 72 6 686
3. Dépréciation/titres de placement (Buckets 1&2) -444 -42 19 -23 -467
4. Encours nets des titres de plac ement
261 476 103 397 -76 377 27 020 288 496
(principal et c réances rattachées) = (1) + (2) + (3)

6.3.2 Détail du portefeuille titres


Le portefeuille titres se décompose comme suit :
29

Portefeuille titres 31/12/2019 31/12/2018

Obligations Etat du Sénégal 43 500 22 250


Obligations Etat de Côte d'Ivoire 42 000 45 000
Obligations Etat du Bénin 50 000 50 000
Obligations Burkina Faso 35 000 44 986
Obligations Coris Holding 10 000 10 000
Obligations Etat du Mali 30 000 30 000
Obligations Etat du Niger 11 012 6 412
Obligations Etat du Togo 28 413 33 242
Obligations CRRH 11 217 12 617
Obligations BIDC 2 000 0
Bons du Trésor du Burkina Faso 7 286 0
Bons du Trésor du Mali 4 000 0
Bons du trésor du Niger 7 407 0
Certificat de dépôt BRM 600 800
Sous-total 282 434 255 306
Intérêts à recevoir 6 686 6 614
Primes/Bons et obligations (TPCI 2019-2022) -156 0
Dépréciation/titres de placement (Buckets 1&2) -467 -444
TO TAL 288 496 261 476

Tous les titres du portefeuille détenus par la Banque sont à terme.

6.3.3 Echéancier du portefeuille de titres


L’échéancier contractuel du portefeuille titres se présente comme suit (en M FCFA)
au 31 décembre 2018 et au 31 décembre 2019 :
Echéancier 31/12/2019 31/12/2018
Inférieur à six mois 20 077 7 960
De plus de six mois à un an 20 613 34 605
De plus d'un an à deux ans 34 298 25 682
De plus de deux ans à trois ans 66 463 30 613
De plus de trois ans à cinq ans 97 675 92 727
De plus de cinq ans 43 307 63 719
S ous Total 282 434 255 306
Intérêts à recevoir 6 686 6 614
Primes d'emission/Bons et obligations -156 0
Dépréciation/titres de placement (Buckets 1&2) -467 -444
TOTAL 288 496 261 476

6.4 Créances sur actionnaires à libérer

La rubrique « créances sur actionnaires à libérer » se décompose comme suit :

Créances sur les actionnaires 31/12/2019 31/12/2018

Dotations des Etats à recevoir 5 029 5 029


Droits d'entrée Guinée Bissau 1 852 1 852
TOTAL 6 882 6 882

NOTE 7. PARTICIPATIONS
7.1. Stratégie de prise de participations de la Banque

L’activité de prise de participations trouve ses fondements dans les statuts de la Banque,
qui prévoient : (i) en leur article 2, entre autres, que « … la Banque, … devra contribuer
notamment au financement par participation au capital, par octroi de prêts … » et (ii) en
leur article 32, qu’elle « peut constituer ou participer à la constitution du capital
30

d’institutions ou entreprises ». L’objectif visé est notamment de permettre le


renforcement des fonds propres et la capacité d’expertise des entreprises opérant dans
l’Union.

Conformément à cette mission et en application de cette stratégie, la BOAD est


intervenue dans tous les Etats de l’Union sous forme de prise de participations dans
l’actionnariat de plusieurs entreprises. Ces interventions ont concerné aussi bien des
entreprises du secteur financier (banques, établissements financiers) que des entreprises
du secteur non financier (énergie, télécommunication, hôtellerie, transport aérien, etc.).

La stratégie de prise de participations de la Banque se décline comme suit en termes de :

 Objectif : remplir la mission de développement de la Banque tout en mettant


davantage l’accent sur la rentabilité financière conformément aux orientations
stratégiques de la Banque.

 Secteurs d’intervention : tous les secteurs éligibles au financement de la Banque.

 Modalités d’intervention : lors de l’entrée dans une opération, la Banque devra


avoir une visibilité suffisante des conditions et modalités de sortie, le moment
venu. La cession des titres de participation pourra se faire en Bourse pour les
actions cotées et aux conditions conventionnelles les meilleures pour les actions
non cotées.

 Positionnement dans les organes d’administration : conditionner chaque prise de


participation à l’attribution à la Banque d’un poste de membre d’un organe
d’administration (Conseil d’Administration, Conseil de Surveillance, Comité de
Crédit ou d’investissement, etc.).

En complément de la stratégie de prise de participations, la BOAD a pris des dispositions


idoines en vue de (i) s’adapter à l’évolution et aux exigences du secteur financier de
l’UMOA (relèvement du capital minimum des banques et établissements financiers) et (ii)
prendre en compte la spécificité du secteur agricole au regard de son importance dans
les économies des pays de l’Union.

7.2. Les limites d’intervention liées aux prises de participations


Les limites d’intervention de la Banque sont définies par rapport à ses fonds propres
pour risques qui correspondent au capital libéré augmenté des réserves nettes et fonds
assimilés et diminué des éléments de non valeurs.

Opérations Limite par société Niveau Volume global


et par opération d’engagement par maximum des
emprunteur toutes prises de
opérations participations
confondues

Les projets relevant des Institutions 5% des FPR 15% du capital de la 20% des FPR
Financières Nationales (IFN) et société dans la limite
organismes de promotion des PME, les momentanée de
projets de privatisation, les projets 100% pour les
régionaux et ceux des secteurs des entités dans
mines et de l’énergie lesquelles la BOAD
31

Opérations Limite par société Niveau Volume global


et par opération d’engagement par maximum des
emprunteur toutes prises de
opérations participations
confondues

Tous les projets autres que les 2,5% des FPR joue un rôle de
Institutions Financières Nationales principal promoteur.
(IFN) et organismes de promotion des Ce niveau doit être
PME, les projets de privatisation, les ramené à 51% avec
projets régionaux et ceux des secteurs une stratégie claire
des mines et de l’énergie de sortie dans les
délais raisonnables

7.3. Variation des titres de participation

7.3.1 Tableau de variation des titres de participation


Les variations en valeur brute des participations (voir note 2.12 du résumé des principes
et pratiques comptables essentiels) se présentent comme suit :

Variation des titres de partic ipation 2019 2018


Valeur brute des participations au 1er janvier 84 668 83 958
Acquisitions 8 971 8 934
Cessions -648 -8 223
Valeur brute des partic ipations au 31 décembre 92 991 84 668
Gains et pertes latents sur instruments en JVOCI non recyclables 44 042 40 689
Gains et pertes comptabilisés en résultat sur instruments en JVR 1 623 1 202
Valeur nette des participations au 31 décembre 2019 138 656 126 559

7.3.2 Répartition des titres de participation par contrepartie


L’évolution des participations comptabilisées dans l'état de la situation financière entre
le 31 décembre 2018 et le 31 décembre 2019 sont détaillées par contrepartie dans les
tableaux ci-dessous.

a) Instruments comptabilisés à la juste valeur par le résultat (JVR)


31/12/2019 31/12/2018
Pl us/Moi ns Plus /Moins
Gains et pert es lat ents Gains et p er tes latents
N° Pay s Parti cipat ions % Dét ention v alues de la v alues de la Valeur au
Enco urs brut rec lassés en rés ultat Valeur au bilan (d) Enc ours bru t r ec lass és en r ésult at non
pér iode en péri ode en bi lan (d) = (a)
(a) non dis tri buable = (a) + (b) +(c ) (a) di str ibuable
Résult at Rés ultat + ( b) + (c )
(b) (b)
(c ) (c )
1 BN FOAI - Sicav ABDOU DIOUF 15,8% 2 500 1 058 67 3 626 2 500 952 107 3 558
2 h-uemoa FEFISOL 8,2% 1 312 24 36 1 372 1 312 10 14 1 336
3 SN FCP/IFC BOAD 100,0% 5 000 120 318 5 438 3 000 0 120 3 120
TOTAL 8 812 1 203 421 10 436 6 812 962 241 8 014

b) Instruments comptabilisés à la juste valeur par les autres éléments du résultat


global (JV/OCI) non recyclables
32

31/12/2019 31/12/2018

Gains et pertes Gains et pertes


N° Pay s Participations % Détention Plus/Moins values de la Plus/Moins values de la Valeur au
Encours brut latents en OCI Valeur au bilan (d) Encours brut latents en OCI
période en OCI période en OCI bilan (d) = (a)
(a) non recyclables = (a) + (c ) (a) non recy clables
(b ) (b ) + (b) + (c )
(c) (c)

1 BN SOAGA 19,3% 103 -5 90 193 103 13 96 198


2 TG CAURIS CROISSANCE 49,6% 0 -691 0 0 175 -792 691 866
3 SN BNDE 9,1% 1 000 232 1 965 2 965 1 000 145 1 733 2 733
4 h-uemoa CAURIS CROISSANCE II 17,7% 4 626 3 275 -667 3 959 4 584 -3 566 -3 941 643
5 TG GARI S. A. 11,6% 1 500 10 1 294 2 794 1 500 42 1 283 2 783
6 MA BDM Mali 16,0% 600 5 036 15 996 16 596 600 854 10 961 11 561
7 BN BOA Bénin 2,4% 98 -282 1 616 1 715 98 74 1 899 1 997
8 NG SONIBANK Niger 9,5% 1 082 -390 2 128 3 209 1 082 103 2 517 3 599
9 CI BHCI Côte d'Ivoire 2,2% 150 -1 19 168 150 20 20 170
10 NG BOA Niger 5,7% 137 -384 2 384 2 521 137 909 2 768 2 905
11 TG BIA Togo 5,2% 392 -84 138 530 392 67 221 613
12 BN African Investsment Bank (AIB) (1) 0 0 0 0 0 250 0 0
13 h-uemoa Afreximbank 0,3% 2 500 838 1 380 3 880 2 500 -1 676 542 3 042
14 SN Banque Régionale de Marché (BRM) 4,0% 400 -1 005 -320 80 400 28 685 1 085
15 BF Banque de l'Habitat du BF 0,9% 200 -185 -96 104 200 -136 89 289
16 CI BRIDGE BANK Côte d'Ivoire 3,5% 0 0 0 0 0 0 0 0
17 CI BRVM 9,1% 56 -27 557 613 56 -7 584 640
18 CI DC/BR (BRVM) 9,0% 140 -112 190 330 140 35 302 442
19 TG CICA RE 2,2% 999 -19 343 1 342 999 91 361 1 360
20 MA MANDE Hotel 16,7% 50 0 252 302 50 4 251 301
21 CI SIALIM (1) 0 0 0 0 0 100 0 0
22 CI AIR AFRIQUE (1) 0 0 0 0 0 2 500 0 0
23 CI CIPREL 2,0% 584 168 1 711 2 295 584 255 1 542 2 126
24 BN COTEB (1) 0 0 0 0 0 272 0 0
25 TG ASKY (EX SPCAR) 16,8% 5 990 -5 990 -5 990 0 5 990 5 954 0 5 990
26 SN SCIE 0,0% 0 0 0 0 0 130 0 0
27 CI RASCOM 7,1% 1 600 0 -1 600 0 1 600 0 -1 600 0
28 h-uemoa PROPARCO 0,8% 3 420 24 1 154 4 575 3 420 394 1 131 4 551
29 TG BOAD-Titrisation 100,0% 500 -51 -229 271 500 -109 -178 322
30 TG CRRH-UEMOA 16,1% 1 543 204 793 2 336 1 543 -713 589 2 132
31 h-uemoa Fonds Agricole pour l'Afrique (FAA) 2,6% 2 401 -258 115 2 515 2 438 182 373 2 811
32 TG ORAGROUP 2,1% 1 642 3 339 4 272 5 913 2 000 67 933 2 933
33 BF Burkina Bail 15,0% 689 -5 314 1 003 689 174 318 1 007
34 SN CNCAS 10,5% 1 573 -777 1 603 3 176 1 573 83 2 380 3 953
35 BF CORIS BANK 4,3% 1 997 -957 9 010 11 007 1 997 7 231 9 968 11 964
36 CI Nouvelle BRS CI/ORA Bank CI 38,2% 16 995 796 14 721 31 716 16 995 20 049 13 926 30 921
37 CI Banque de l'Union Côte d'Ivoire (BDU-CI) 9,6% 1 100 118 53 1 153 1 100 368 -65 1 035
38 BF Banque de l'Union Burkina Faso (BDU-BF) 10,6% 1 100 520 333 1 433 1 100 0 -187 913
39 Kenya FAER 4,9% 5 789 2 350 631 6 419 5 000 615 -1 719 3 281
40 BF AMETHIS WEST AFRICAN (AWA) 11,1% 2 998 -981 -1 403 1 595 1 975 444 -422 1 553
41 CI Air Côte d'Ivoire 6,9% 10 320 33 -6 814 3 506 8 990 -1 079 -6 847 2 143
42 CI RASCOM STAR QAF 0 0 0 0 0 4 360 0 0
Investisseurs & Partenaires/
632 -43 -139 493 632 181 -96 536
43 h-uemoa Dévoppement (IPDEV2) 11,1%
Société Immobilière d'Aménagement
500 -84 -94 406 500 0 -10 490
44 Bn Urbain SImAU 10,0%
45 SN Banque Outarde 14,3% 2 000 53 -355 1 645 2 000 -408 -408 1 592
46 h-uemoa Fonds I&P Afrique Entrepreneurs 2 (IPAE2) 4,1% 358 -131 -131 227 253 0 0 253
47 NG Banque de l'Habitat du Niger 8,3% 825 0 0 825 825 0 0 825
Fonds d'investissements dédié au
développement des services financiers dans 2 585 -766 -766 1 819 576 0 0 576
48 l'UEMOA 49,5%
49 ECP Africa Fund IV 1,8% 1 807 -416 -416 1 390 1 411 0 0 1 411
50 MANSA BANK 1 200 0 0 1 200 0 0 0
0 0 0 0 0
TOTAL 84 179 3 352 44 041 128 220 77 856 37 508 40 689 118 545

NOTE 8. COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS


Les comptes de régularisation et actifs divers comprennent les éléments suivants :
Compt es de régularisat ion et ac tifs
31/12/2019 31/12/2018
divers
Actifs dérivés 8.1 35 286 1 065
Comptes de régularisation actif 8.2 1 778 2 121
Autres actifs 8.3 7 406 9 317
TOTAL 44 470 12 503
33

8.1 Actifs dérivés

La répartition des passifs dérivés par type de relation de couverture se présente comme
suit :

Actifs dérivés 31/12/2019 31/12/2018


Actifs dérivés à la juste valeur (FVH) 1 093 0
Actifs dérivés en flux de trésorérie (CFH) 34 193 1 065

TOTAL 35 286 1 065

La rubrique ‘’Actifs dérivés - instruments de couverture du risque de change’’ présente un


solde de 35 286 M FCFA au 31 décembre 2019 contre 1 065 M FCFA au 31 décembre 2018.
Ces montants correspondent à la quote-part des dérivés mis en place par la Banque afin
de se couvrir contre les fluctuations de change sur les flux d’intérêts à payer sur les
emprunts libellés en devises.

8.2 Comptes de régularisation actif

Comptes de régularisation ac tif 31/12/2019 31/12/2018


Dépenses à régulariser 892 873
Charges constatées d'avance 383 377
Produits à recevoir 41 37
Autres comptes de régularisation actif 462 834

TO TAL 1 778 2 121

8.3 Autres actifs

Autres actifs 31/12/2019 31/12/2018


Débiteurs divers 1 921 3 386
Préfinancements d'activités 1 289 1 613
Cautions versées 75 66
Avances sur frais de mission 5 16
Avances et acomptes versés 201 206
Autres dotations et subventions à recevoir 3 915 4 030
TOTAL 7 406 9 317

NOTE 9. IMMOBILISATIONS
9.1 Immobilisations corporelles
La valeur nette comptable des immobilisations corporelles au 31/12/2019 et au 31/12/2018
se présente comme suit :
Immobilisations corporelles 31/12/2019 31/12/2018

Coût d'acquisition 26 302 27 068


Dotations et reprises d'amortissements -20 405 -19 831
Valeur nette comptable 5 897 7 237

Le détail par catégorie d’immobilisations corporelles est présenté dans le tableau ci-
après :
34

Equipement s
détenus en
Pr opriét és en Installations et location-
Ter rains Bâtiment s const ruct ion Equipements financement Total
Coût d'acquis ition
Solde au 1er janv ier 2018 981 14 319 671 10 738 0 26 708
Acquisitions 0 667 0 919 0 1 586
Transferts 0 0 -172 0 0 -172
Cessions -790 0 0 -264 0 -1 054
Acquisitions de réévaluation 0 0 0 0 0
Autres réévaluations 0 0 0 0 0 0
Solde au 1er janv ier 2019 190 14 986 499 11 393 0 27 068
Acquisitions 0 2 0 1 724 0 1 726
Transferts 0 0 -105 0 0 -105
Transférées en immeuble de placment 0 -667 0 -103 -770
Cessions 0 -932 0 -685 0 -1 617
Solde au 31 décembre 2019 190 13 389 395 12 328 0 26 302

Amort iss ements et cessions cumulés


Solde au 1er janv ier 2018 0 9 123 0 9 993 0 19 117
Charges d'amortissement 0 333 0 639 0 972
Cessions 0 0 0 -257 0 -257
Dépréciations comptabilisées pendant la période 0 0 0 0 0 0
Reprises de dépréciations 0 0 0 0 0 0
Solde au 1er janv ier 2019 0 9 456 0 10 375 0 19 831
Charges d'amortissement 0 591 0 754 0 1 345
Transféréesen immeubles de placement 0 -4 0 -1 0 -5
Reprises d'amortissement (Cessions) 0 0 0 -767 0 -767
Dépréciations comptabilisées pendant la période 0 0 0 0 0
Solde au 31 décembre 2019 0 10 044 0 10 361 0 20 405
Valeur Nette des immobilis at ions corporelles au 31 décembr e 2019 5 897

9.2 Immeubles de placement


Les immeubles de placement sont constitués uniquement du centre de loisirs de la Cité
du personnel. Le contrat prévoit une période de location initiale non résiliable de deux
ans. Les loyers sont payables d’avance trimestriellement. Les renouvellements ultérieurs
sont négociés de commun accord entre les parties. Aucun loyer conditionnel n’est facturé.
Les valeurs nettes comptables des immeubles de placement sont présentées ci-après :

Immeubles de placement 31/12/2019 31/12/2018

Coût d'acquisition 770 0


Dotations et reprises d'amortissements -42 0

Valeur nette comptable 728 0

L’évolution de la valeur nette comptable des immeubles de placement entre le 31


décembre 2018 et le 31 décembre 2019 se présente comme suit :

Acquisition d'immeubles de placement Dotations et reprises d'amortissements


S olde au 01 janv ier 2019 0 S olde au 01 janv ier 2019 0
Acquisitions 770 Acquisitions 37
Cessions 0 Cessions 0
Transférées 5
Classées comme étant détenus en vue de la vente 0 Classées comme étant détenus en vue de la vente 0
S olde au 31 décembre 2019 770 S olde au 31 décembre 2019 42
Valeur Nette au bilan au 31 décembre 2019 728

9.3 Immobilisations incorporelles


Les valeurs nettes comptables des immobilisations incorporelles sont présentées ci-après :

Immobilisations inc orporelles 31/12/2019 31/12/2018

Valeur brute 1 886 1 538


Dotations et reprises d'amortissements -1 474 -1 205
Valeur nette comptable 412 333
35

L’évolution de la valeur nette comptable des immobilisations incorporelles entre le 31


décembre 2018 et le 31 décembre 2019 se présente comme suit :

Acquisition de logiciels Dotations et reprises d'amortissements


Solde au 01 janvier 2019 1 538 Solde au 01 janvier 2019 1 205
Acquisitions 353 Acquisitions 273
Cessions -5 Cessions -5
Classés comme étant détenus en vue de la vente 0 Classés comme étant détenus en vue de la vente 0
Solde au 31 décembre 2019 1 886 Solde au 31 décembre 2019 1 474
Valeur Nette au bilan au 31 décembre 2019 412

9.4 Actifs non courants détenus en vue de la vente


En décembre 2019, la Banque a été déclarée copropriétaire d’un ensemble immobilier
conjointement avec d’autres co-bailleurs. Cet ensemble immobilier est présenté en tant
qu’actif non courant détenu en vue de la vente. Un programme actif de recherche
d’acquéreur a été initié et la vente est attendue pour novembre 2020.
L’actif détenu en vue de la vente a été enregistré au montant le plus faible entre la valeur
comptable de la créance due par le bénéficiaire du prêt (qui ressort à 2 245 MFCFA) et le
montant de la juste valeur diminuée des coûts de la vente. L’éventuel gain ou perte issue
de la cession ainsi que les coûts de la vente seront portés en résultat net. Il n’y a aucun
produit ou charge accumulé compris dans les autres éléments du résultat global lié à
l’actif détenu en vue de la vente.

NOTE 10. PASSIFS AU COÛT AMORTI


Les passifs au coût amorti sont composés des emprunts contractés par la Banque et des
dettes qui leur sont rattachées (intérêts et commissions courus non échus).

10.1 Détail du poste « Passifs au coût amorti »


Le détail de ce poste se présente comme suit (en MFCFA) au 31 décembre 2019 et
31 décembre 2018 :
Passifs au coût amorti 31/12/2019 31/12/2018
I-Dettes représentées par un titre
Emprunts obligataires (a) 1 428 730 948 158
Bon BOAD 114 141 190 360
Échéances à moins d'un an/dettes rep. par des titres 98 601 89 885
Sous-total I 1 641 473 1 228 403

II- Autres emprunts auprès des partenaires ex térieurs


Emprunts pour financement de projets à long terme 428 652 409 746
Emprunts pour financement d'études long terme 482 482
Échéances à moins d'un an/emprunts 85 640 66 540
Sous-total II 514 774 476 768

Total I+II 2 156 247 1 705 171

III- D ettes rattachées aux emprunts & dettes rep.


Intérêts courus sur dettes représentées par un titre 27 660 25 965
Charges différées sur bons et obligations -264 -495
Intérêts et commissions courus sur autres emprunts 3 314 3 242
Charges différées sur autres emprunts -350 -208
Sous-total III 30 360 28 504

IV- D ettes interbancaires (Cauris RO PPA, AF D …..) 2 463 6 625

Total I+II+III+IV 2 189 070 1 740 300

(a) Le montant total des encours sur emprunts obligataires comprend 1 406 382 MFCFA
36

d’eurobonds mobilisés en 2016, 2017 et 2019 sur le marché financier international.

10.2 Tableau de variation des emprunts


La variation des emprunts par contrepartie entre le 31 décembre 2018 et le 31 décembre
2019 se présente comme suit :
T able au de va riation de s dette s interbancaires
Capita lisa tion
E ncours a u 31 T ira ge s de Re mbourse me nts E ncours au 31
Emprunts Risque de change différe ntie l
déce mbre 2018 l'e xe rc ice de l'e xe rcice dé ce mbre 2019
inté rê ts au T IE
Dettes interbancaires 6 625 8 829 -12 991 0 2 463
TOTAL DETTE S INTERBANCAIRES 6 625 8 829 -12 991 0 0 2 463

T able au de va riation de s bons et obligations


Capita lisa tion
E ncours a u 31 T ira ge s de Re mbourse me nts E ncours au 31
Emprunts Risque de change différe ntie l
déce mbre 2018 l'e xe rc ice de l'e xe rcice dé ce mbre 2019
inté rê ts au T IE
EMPRUNTS OBLIGATAIRES 981 383 492 241 -33 225 8 506 2 209 1 451 114
BONS 247 020 0 -56 661 0 0 190 359
TOTAL BONS ET OBLIGAT IONS 1 228 403 492 241 -89 886 8 506 2 209 1 641 473

T able au de va riation de s autre s emprunts


Capita lisa tion
E ncours a u 31 T ira ge s de Re mbourse me nts E ncours au 31
Emprunts Risque de change différe ntie l
déce mbre 2018 l'e xe rc ice de l'e xe rcice dé ce mbre 2019
inté rê ts au T IE
IDA 71 790 23 418 -2 157 928 93 978
KfW 98 885 32 798 -8 821 0 122 862
AFD 138 832 0 -12 329 0 126 503
BEI 16 854 0 -4 742 0 12 113
PROPARCO 820 0 -820 0 0
BAD 77 403 32 798 -11 648 0 98 553
ICD 13 447 0 -6 554 0 6 893
BDC 45 917 0 -13 119 0 32 798
BDA 1 491 0 -1 491 0 0
BADEA 5 302 11 651 -5 264 116 11 805
BNP Fortis 2 700 3 779 -273 0 6 206
ITFC 3 329 3 064 -3 329 0 3 064
T OTAL LIGNES DE CRE DIT 476 768 107 508 -70 547 1 045 0 514 774
TOTAL E MPRUNT S 1 711 796 608 578 -173 424 9 551 2 209 2 158 710

10.3 Echéancier du passif au coût amorti

Échéances 31/12/2019 31/12/2018


Inférieur à six mois 125 166 74 179
De plus de six mois à un an 59 076 79 395
De plus d'un an à deux ans 587 659 155 501
De plus de deux ans à trois ans 97 543 559 922
De plus de trois ans à cinq ans 116 917 150 684
De plus de cinq ans 1 172 349 692 115
Sous total encours emprunts 2 158 710 1 711 796
Dettes rattachées sur emprunts 30 360 28 504
TOTA L EMPRUNTS 2 189 070 1 740 300

10.4 Ratio d’endettement de la Banque


En application de l’article 37 des statuts, le Conseil des Ministres de l’UMOA a décidé que
l’encours total des emprunts de la Banque est limité à tout instant au triple de ses fonds
propres. Au 31 décembre 2019, l'encours des emprunts représente 255 % des fonds
propres pour risques pour une limite réglementaire de 300 %.
37

NOTE 11. FONDS AFFECTÉS


Ils se décomposent comme suit :

Fonds affectés 31/12/2019 31/12/2018


Fonds d'Assistance Technique Belge FAT/B 190 185
Fonds Néerlandais 34 34
Fonds de contrepartie IDA 425 327
Fonds AFD d'Etudes 310 310
Fonds de contrepartie AFD 26 70
Fonds de Partenariat Environnemental 4 4
Fonds Facilité du Sahel KFW 5 949 6 141
Fonds chinois de coopération 139 139
Fonds AFD IV de Renforcement des capacités 30 30
Fonds de Développement Energie 1 985 1 985
Fonds "Assurance Récolte" 2 836 2 836
Centre Régional de Collaboration (CRC) 272 246
Facilité Régionale d'Accès à l'Energie durable 0 10 000
Fonds du nouveau mécanisme de bonification 17 646 80 776
Fonds CMS pour la bonification 1 000 1 000
Fonds FEM 1 466 1 514
Fonds d'Adaptation 5 197 2 197
Fonds Vert pour le Climat (FVC) 13 0
Fonds d'aide Aux Initiatives Régionales (FAIR) 1 017 1 257
Fonds du Royaume de Belgique pour libération de capital 4 200 4 200

TOTA L 42 739 113 251

NOTE 12. COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS


Au 31 décembre 2019, les comptes de régularisation et de passifs divers se présentent
comme suit :

12. Comptes de régularisation et


31/12/2019 31/12/2018
passifs div ers
Passifs dérivés 12.1 16 868 23 786
Comptes de régularisation passif 12.2 18 380 5 730
Autres passifs 12.3 3 432 2 401
TOTAL 38 680 31 917

12.1 Passifs dérivés


La répartition des passifs dérivés par type de relation de couverture se présente comme
suit :

Passifs dérivés 31/12/2019 31/12/2018


Passifs dérivés à la juste valeur (FVH) 0 1 110
Passifs dérivés en flux de trésorérie (CFH) 16 868 22 675

TOTAL 16 868 23 786

Les passifs dérivés ont connu une baisse de 6 918 MFCFA entre le 31 décembre 2018 et 31
décembre 2019 induite par la hausse des cours du dollar et du DTS observée sur cette
période. Elle vient compenser l’augmentation du risque de change enregistrée dans les
emprunts au coût amorti à la clôture de l’exercice 2019.

12.2 Comptes de régularisation passif


Le détail des comptes de régularisation se présente comme suit :
38

12. 2 Com ptes de régul ari satio n passi f 31/ 12/2019 31/ 12/ 2018
Recettes à régulariser 14 415 3 445
Charges à payer 3 275 2 277
Produits constatés d'avance 690 8
Autres comptes de régularisation passif 0 0
TOTAL 18 380 5 730

12.3 Autres passifs


Le détail des autres passifs se présente comme suit :

12. 3 Autres passi fs 31/ 12/ 2019 31/ 12/ 2018


Créditeurs divers 1 701 1 029
Dettes fournisseurs 1 731 1 372
TOTAL 3 432 2 401

NOTE 13. PROVISIONS

Ce poste concerne le montant des passifs au titre des régimes à prestations définies pour
l’indemnité de départ à la retraite.

Le tableau ci-après rapproche les soldes d’ouverture et de clôture du passif net au titre
des prestations définies.

13. Provision pour indemnité de départ à la retraite 2019 2018


KFCFA KFCFA
Valeur actuelle de l'obligation
Solde d'ouverture 7 374 546 6 625 885
Coût des services rendus au cours de la période 520 342 437 939
Cotisations effectuées par les participants 0 0
Coût financier 465 471 425 515
Ecarts actuariels dus au :
a) changements d'hypothèses démographiques 0 -32 195
b) changements d'hypothèses financières 0 720 302
c) ajustements d'expérience 460 261 231 982
d) total 460 261 920 089
Prestations servies -979 538 -1 034 882
Coût des services passés 389 592 0
Règlements 0 0
Solde de clôture 8 230 674 7 374 546
régimes entièrement non financés 8 230 674 7 374 546
régimes entièrement ou partiellement financés 0

Juste valeur des actifs du régime n.a. n.a.


Solde d'ouverture 0 0
Rendement attendu 0 0
Ecarts actuariels 0 0
Cotisations effectuées par l'employeur 0 0
Cotisations effectuées par les participants 0 0
Prestations servies 0 0
Règlements 0 0
Solde de clôture 0 0
39

13. Provision pour indemnité de départ à la retraite 2019 2018


Actifs / passifs nets comptabilisés au bilan
Valeur actuelle de l'obligation 8 230 674 7 374 546
Juste valeur des actifs du régime 0 0
Excédent / déficit 8 230 674 7 374 546
Montant non comptabilisé à l'actif du fait de la limite 58 (b) 0 0
(Actifs)/passifs net comptabilisés au bilan 8 230 674 7 374 546

Charge totale
Coût des services rendus au cours de la période 520 342 437 939
Coût des services passés 389 592 0
Effet de tout règlement 0 0
Coûts des services rendus en résultat net 909 934 437 939

Coût financier 465 471 425 515


Produit d'intérêts 0 0
Intérêts nets en résultat net 465 471 425 515

Ecarts actuariels 460 261 920 089


Rendement supplémentaire sur les actifs du régime 0 0
Effet de la limite du paragraphe 58(b) 0 0
Réévaluations du passif net en autres éléments du résultat
460 261 920 089
global

Charge totale 1 835 666 1 783 543

Montant cumulé des écarts actuariels comptabilisés


dans l'état des produits et des charges comptabilisés 3 339 793 2 879 532

Les principales hypothèses actuarielles retenues à la date de clôture sont les suivantes :

Principales hypothèses actuarielles


Taux d'actualisation 6,18% 6,18%
Taux attendus d'augmentation des salaires 6,00% 6,00%
Taux de mortalité TH / TF 2002 multiplié par 200%

La duration de l'obligation égale : 9 9

Analyse de sensibilité
A la date de clôture, des modifications raisonnement possibles de l’une des hypothèses
actuarielles pertinentes auraient affecté l’obligation au titre des prestations définies des
montants suivants (autres hypothèses constantes) :

Changement de l'obligation
Taux d'actualisation 8,60% 9,00%
Taux attendus d'augmentation des salaires 8,50% 8,90%
Taux de mortalité -0,10% -0,20%
40

13. Provision pour indemnité de départ à la retraite 2019 2018

Réconciliation du passif net comptabilisé


Solde d'ouverture 7 374 546 6 625 885
Charge totale en résultat net 1 375 405 863 454
Prestations servies -979 538 -1 034 882
Réévaluations du passif net en autres éléments du résultat
460 261 920 089
global
Solde de clôture 8 230 674 7 374 546

La charge prévisionnelle totale des cotisations au régime à prestations définies au titre


de 2020 s’élève à 1 064 MFCFA. Aussi, la Banque envisage de servir des prestations à
hauteur de 1 247 MFCFA en 2020.
NOTE 14. CAPITAUX PROPRES

14.1 Détail des capitaux propres


L’évolution des capitaux propres respectivement au 31 décembre 2018 et au 31 décembre
2019 se présente comme suit :
Capitaux pr opr es 31/12/2019 31/12/2018
Capital souscrit 1 103 650 1 103 650
Capital sujet à appel -826 230 -826 230
Capital à libérer -55 740 -67 975
Coût lié à la libération différée du capital -1 800 -2 865
Capital (A) 219 881 206 580

Pr imes d'émis s ion (B) 2 622 2 622

Réserves affectées aux activités de développement 76 050 76 050


Autres réserves 26 26
Résultats non distribués 392 007 369 229
Rés erv es et résult at s non dist r ibuables (C ) 468 083 445 304

Rés ultat de l'ex er c ic e (D) 116 812 18 173

Réserves de juste valeur sur les instruments de capitaux propres


44 041 40 689
classés en JVOCI non recyclables (IFRS 9)
Réserves de couverture des flux de trésorerie -20 546 -39 429
Réévaluation du passif au titre des régimes de retraite 834 1 245
Aut res éléments du r ésult at global (E ) 24 330 2 505

TO TAL (A+B+ C+D+E ) 831 727 675 184

14.2 Structure du capital de la BOAD


a) Le tableau suivant donne la structure du capital de la Banque au 31 décembre 2019 en
valeur nominale et sa répartition en actions. Chaque action confère à son titulaire les
mêmes droits et obligations.
41

CAPITA L
CA PITAL nb CA PITAL CAPIT AL CAPIT AL A
ACTION NAIRES % SUJET A
SOU SCRIT d'action A PPELE LIBERE LIBERER
APPEL
(1)=(2)+(5) (2)=(3)+(4) (3) (4) (5)

CATEG ORIE A

BENIN 64 650 5,86% 1 293 16 163 12 828 3 335 48 487


BURKINA 64 650 5,86% 1 293 16 163 12 828 3 335 48 487
COTE D'IVOIRE 64 650 5,86% 1 293 16 163 12 828 3 335 48 487
GUINEE BISSAU 64 650 5,86% 1 293 16 163 10 928 5 235 48 487
MALI 64 650 5,86% 1 293 16 163 12 828 3 335 48 487
NIGER 64 650 5,86% 1 293 16 163 12 828 3 335 48 487
SENEGAL 64 650 5,86% 1 293 16 163 12 828 3 335 48 487
TOGO 64 650 5,86% 1 293 16 163 12 828 3 335 48 487
BCEAO 517 200 46,86% 10 344 129 304 102 624 26 680 387 896
1 034 400 93,73% 20 688 258 608 203 348 55 260 775 792

CATEG ORIE B

France 38 400 3,48% 768 9 600 8 000 1 600 28 800


Allemagne 2 000 0,18% 40 2 000 2 000 0 0
Belgique (1) 5 600 0,51% 112 1 400 1 400 0 4 200
BEI 4 000 0,36% 80 1 000 1 000 0 3 000
BAD 6 000 0,54% 120 1 500 1 357 143 4 500
EXIM BANK INDE 750 0,07% 15 188 156 31 563
CHINE POPULAIRE 12 000 1,09% 240 3 000 2 500 500 9 000
MAROC 500 0,05% 10 125 119 6 375
69 250 6,27% 1 385 18 813 16 533 2 280 50 438
1 103 650 100,00% 22 073 277 421 219 881 57 540 826 230
CAPIT AL N ON SOUSCRIT 51 350 1 027

CAPIT AL A UTORISE 1 155 000 23 100

(1) versement par anticipation d'un montant de 4 200MFCFA dans un compte sequestre

b) Le tableau ci-après présente le détail du « capital à libérer » figurant dans la structure


du capital.

31/12/2019 31/12/2018
Capital à libérer hors coût lié à la
55 740 67 975
libération différée du capital (a)
Coût lié à la libération différée du
1 800 2 865
capital (b)
Capital à libérer (a+b) 57 540 70 840

14.3 Fonds propres effectifs


Les fonds propres effectifs de la Banque se décomposent comme suit au 31 décembre
2019 et 31 décembre 2018 :

Eléments 31/12/2019 31/12/2018


A- Fonds propres de base * (=1+2) 779 549 646 144
1- Capital et fonds assimilés 219 881 206 580
2- Réserves et fonds assimilés 559 668 439 564
B- Fonds propres complémentaires 65 842 61 587
F onds propres effectifs (=A+B) 845 391 707 731

* Fonds propres pour risques


42

NOTE 15. MARGE SUR INTERETS ET COMMISSIONS


Les détails de cette rubrique se présentent comme suit :

Marge sur intérêts et c ommissions 31/12/2019 31/12/2018


Intérêts et produits assimilés 128 359 121 411
Intérêts et charges assimilées -78 302 -84 911
Sous-total intérêts (A) 50 057 36 500
Commissions (produits) 3 903 3 758
Commissions (charges) -1 144 -1 127
Sous-total commissions (B) 2 759 2 631
TO TAL (A) + (B) 52 816 39 131

15.1. Intérêts

Intérêts et produits assimilés


Intérêts et pr oduits assimilés 31/12/2019 31/12/2018
Intérêts et produits assimilés / Créances interbancaires 8 116 12 341
Produits d'intérêts sur créances sur la clientèle 102 951 92 328
Produits d'intérêts sur prêts au personnel 278 249
Produits d'intérêts sur portefeuille titres 15 953 14 963
Commission d'engagement sur prêts 1 061 1 530
TOTAL 128 359 121 411

Intérêts et charges assimilées


Intérêts et charges assimilées 31/12/2019 31/12/2018
Charges d'intérêts sur dettes représentées par un titre -62 955 -64 225
Charges d'intérêts sur autres dettes -14 914 -15 923
Charges financières-effet d'actualisation 0 -4 054
Produits / placements rétrocédés 0 0
Commission/engagement reçu -433 -709
TOTAL -78 302 -84 911

15.2. Commissions
Commissions (produits)
Commissions (produits) 31/12/2019 31/12/2018
Commissions acquises sur frais de dossier 1 569 1 458
Commissions GARI/ Garanties 356 437
Autres commissions Flat 95 285
Commission de garantie /émissions obligataires 34 114
Commissions d'arrangement et de services financiers 1 583 1 219
Commssions FEM et FA 266 533
Quote-part de commissions reversées aux partenaires 0 -288
TOTAL 3 903 3 758

Commissions (charges)

Commissions (charges) 31/12/2019 31/12/2018


Autres charges/ dettes représentées par des titres -276 -423
Autres commissions sur emprunts -868 -679
Charges et pertes sur titres de placements 0 -25
TOTAL -1 144 -1 127
43

NOTE 16. RISQUE DE CHANGE ET INSTRUMENTS DE COUVERTURE

Les gains et pertes de change résultent de la mobilisation par la Banque de ressources en


devises hors euros auprès de partenaires financiers et sur le marché financier international
pour le financement des projets. Ils ont fait l’objet de couvertures par des opérations
d’achat à terme et de swap. Les procédures de gestion du risque de change de la Banque
sont décrites au niveau de la note 21.2.1. Risque de change.
Au 31 décembre 2019, l’impact au compte de résultat de l’évaluation des dettes en devises
hors euros de la Banque auprès de différents partenaires financiers se présente comme
suit :
Ga in/pe rte ne t sur opéra tions e n de vise s 31/12/2019 31/12/2018
Gain de change consommé 58 50
Gain de change potentiel 0 0
S ous-total gain de change (A) 58 50

Perte de change consommée -153 -72


Perte de change potentielle -9 551 -42 407
S ous-total perte de c hange (B) -9 704 -42 479

Gain/Perte de change de nette C =(A)+(B) -9 645 -42 429

Gain/Perte sur instrument de couv erture (D) 22 255 53 470

TOTAL E = (C)+(D) 12 610 11 041

NOTE 17. DIVIDENDES REÇUS


Le détail des dividendes perçus sur les participations de la Banque se présente comme
suit :

D ividendes reçus 31/12/2019 31/12/2018


Dividendes BRVM 84 112
Dividendes DC BR 56 84
Dividendes BOA Bénin 208 208
Dividendes CIPREL 1 092 422
Dividendes BOA NG 309 390
Dividendes BDM-SA 966 791
Dividendes BNDE 90
Dividendes AFREXIM Bank 215
Dividendes SONIBANK 294 239
Dividendes PROPARCO 29 133
Dividendes Cauris Croissance I 419
Dividendes Cauris Croissance II 132
Dividendes SICAV Abdou Diouf 109
Dividendes CNAS 30
Dividendes CICA-RE 44 42
Dividendes Coris Bank International 429 410
Dividendes ORAGROUP 87 101
Dividendes Fidelis Finance 48 21
TOTAL 3 891 3 703

NOTE 18. COÛT DU RISQUE


L’évolution du coût du risque au 31 décembre 2019 et au 31 décembre 2018 figure dans
le tableau ci-dessous :
44

Coût du ris que 31/12/2019 31/12/2018


Dépréciations sur créances sur la clientèle -24 997 -14 572
Reprise de dépréciations sur créances sur la
23 866 16 525
clientèle
Dépréciations sur portefeuille titres -42 -202
Reprise de dépréciations sur portefeuille titres 19 0
Perte sur créances couvertes par des dépréciations -16 043 -11 529
Dépréciation sur autres éléments d'actif -2 456 0
Reprise de dépréciation sur autres éléments d'actif 164 0
TOTAL -19 489 -9 778

L’augmentation du coût du risque s’explique essentiellement par l’augmentation des


créances en souffrance (Bucket 3).
La répartition du coût du risque par bucket se présente comme suit :
Répartition du c oût du risque par buc ket 31/12/2019 31/12/2018
Bucket 1 58 -748
Bucket 2 4 038 -1 095
Bucket 3 -23 585 -7 935
TOTAL -19 489 -9 778

NOTE 19. AUTRES RESULTATS D’EXPLOITATION


Les autres résultats d’exploitation s’élèvent à 66 562 MFCFA au 31 décembre 2019 contre
26 357 MFCFA au 31 décembre 2018. Ils se décomposent comme suit :

19.1 Dotations des états


Le montant de la dotation des Etats reste inchangé au 31 décembre 2019 et s’élève au
3 200 MFCFA.

19.2 Charges liées aux activités de développement


Ce poste regroupe les charges ayant un lien avec les activités de développement exercées
par la BOAD notamment la bonification de projets non marchands et les études
préalables au financement d’activités de développement.

Charges liées aux activ ités de


31/12/2019 31/12/2018
développement
Bonification d'intérêts 1 881 3 924
Autres charges d'activités de développement 801 378
Consommation finale sur études non concluantes 0 872
TO TAL 2 682 5 174

19.3 Charges générales d’exploitation


Les charges générales d’exploitation de la Banque se détaillent comme suit :
Charges d'ex ploitation générale 31/12/2019 31/12/2018
Charges de personnel (a) 15 156 15 730
Amortissements 1 389 1 234
Autres charges d'exploitation 7 501 7 689
TOTAL 24 046 24 653

(a) Le détail des charges de personnel se présente comme suit au 31 décembre 2019
et au 31 décembre 2018 :
45

Détail des charges de personnel 31/12/2019 31/12/2018


Salaires et traitements 12 818 11 152
Cotisations de sécurité sociale 631 632
Autres avantages de personnel à court terme (œuvres
755 856
sociales, cantine, etc.)
Contribution à la viabilisation Cité BOAD 0 2 692
Fonds d'assurance maladie 63 60
Charges au titre des régimes à prestations définies (*) 890 337
TOTAL 15 156 15 730

(*) En dehors du montant présenté dans les charges de personnel, les charges de
l’exercice au titre des régimes à prestations définies comprennent un coût
financier qui ressort à 465 MFCFA, enregistré en charges financières (voir note 13).

NOTE 20. RESULTAT NET DE LA PERIODE


Résultat net de la période 31/12/2019 31/12/2018
Résultat hors don reçu 26 812 18 173
Don reçu pour renforcement de fonds propres 90 000 0

TO TAL 116 812 18 173

L’exercice 2019 s’achève par un résultat bénéficiaire de 116 812 MFCFA. Le niveau
exceptionnel du résultat s’explique par la décision du Conseil des Ministres de l’UEMOA
de transférer à la BOAD, sous la forme d’un don, une partie des fonds du nouveau
mécanisme de bonification pour un montant de 90 000 M FCFA.
L’objectif de ce don est de permettre le renforcement des fonds propres de la Banque
dans le but d’augmenter sa capacité d’intervention au profit des pays de l’UEMOA.
Compte non tenu de ce don, le résultat de la Banque au 31 décembre 2019 serait de
26 812 M FCFA contre 18 173 M FCFA au 31 décembre 2018.

NOTE 21. GESTION DES RISQUES


La BOAD a adopté et met en œuvre des processus et dispositifs de quantification, de
surveillance et de maîtrise de ses risques mesurables (risques de crédit, de marché, de
liquidité et opérationnels) adaptés à ses activités, à ses moyens et à son organisation et
intégrés au dispositif de contrôle interne. Les principales catégories de risques (risque de
crédit, risque de change, risque de taux d’intérêt, risque de liquidité et risque
opérationnel) font l’objet de suivi dans le cadre de comités spécifiques (Comité des
Engagements, Comité ALM etc.).
21.1. Risque de crédit
Le risque de crédit représente la perte financière encourue par la Banque lorsque des
clients ou des contreparties d’un instrument financier ne respectent pas leurs obligations
contractuelles. Le risque de crédit est la principale source de risque pour la Banque et
découle essentiellement de ses opérations de prêts et de placement de sa trésorerie.
La gestion du risque de crédit s’appuie sur des normes et des procédures, des outils de
pilotage, des systèmes de notation, une politique de provisionnement et de couverture
des risques et un dispositif de surveillance rapprochée.
L’organisation globale de la gestion du risque de crédit se caractérise par :
- un processus d’octroi encadré, reposant sur la séparation entre les lignes métiers
commerciales et les lignes métiers engagements (avis de seconde opinion),
46

permettant un double regard objectif ;


- des limites d’engagement fixées en proportion des fonds propres pour Risques et
validées par les organes délibérants ;
- un système de notation interne composé de modèles spécifiques à chaque segment
du portefeuille clientèle (souverain, entreprise, banque, projet en création,
investissement en capital au niveau des entreprises, investissement en capital dans les
banques) s’appuyant aussi bien sur des variables quantitatives que qualitatives
propres au client et à son environnement socio-économique;
- une politique de dépréciation des instruments de dette et d’évaluation de juste
valeur des instruments de capital conforme à la norme IFRS 9.

21.1.1 Analyse de la qualité de crédit du portefeuille


La Banque a défini de façon précise les limites et procédures lui permettant d’encadrer a
priori, de mesurer et de maîtriser les risques, sous forme d’un dispositif comportant
notamment des limites globales formalisées pour ses engagements par secteur et des
limites opérationnelles (contreparties/ contreparties liées).
L’exposition maximale de la Banque au risque de crédit avant prise en compte des
garanties reçues se présente comme suit pour 2019 et 2018 :
E xposit ion m a xim a le de la Ba nque
3 1 /1 2 /2 0 1 9 % 3 1 /1 2 /2 0 1 8 %
e n te r m e s de r is que de cr é dit

Créances interbancaires 50 119 2% 70 144 3%

Encours bruts des prêts à la clientèle 1 997 201 84% 1 819 050 84%
Prêts au personnel 10 963 0% 10 751 0%
Encours bruts du portefeuille titres 282 434 12% 255 306 12%
Créances sur actionnaires à libérer 6 882 0% 6 882 0%
Actifs dérivés* 35 286 1% 1 065 0%
T OT A L 2 382 885 100% 2 163 197 100%
* Perte éventuelle que la Banque aurait subie sur les emprunts en devises en
l’absence de mise en place d’instruments de couverture.

21.1.2 Les limites d’intervention de la Banque liées au risque de crédit


Les limites d’intervention de la Banque sont définies par rapport à ses fonds propres pour
risques (FPR) qui correspondent au capital libéré augmenté des réserves nettes et fonds
assimilés et diminué des éléments de non valeurs.
21.1.2.1 Les prêts
Pour le secteur public non marchand (Etats) et marchand (entreprises publiques)

Contreparties Limite par opération Niveau d’engagement par emprunteur


toutes opérations confondues

Etats 5% des FPR 55% des FPR

Entreprises publiques 5% des FPR 25% des FPR


47

Pour le secteur privé


Niveau d’engagement Volume global
Limite par par emprunteur toutes maximum des
Prêts directs et indirects
opération opérations confondues risques
et cumulées individuels
Catégorie 1 5% pour un 7% des FPR
Projets régionaux et ceux des secteurs des mines et de maximum
l’énergie, ou en faveur des Institutions Financières de 50% du
Nationales (IFN), de holding d’IFN ou d’organismes de coût total Le volume global
promotion des PME et les technologies de l’information hors taxes des risques
et de la communication, du projet atteignant

Catégorie 2 7% pour un 10% des FPR individuellement

Financements indirects à travers les Institutions maximum 12,5% des FPR

Financières Nationales (IFN), de holding d'IFN ou de 50% du est limité à 5 fois

d'organismes de promotion des PME ainsi que pour des coût total les FPR

financements de prêts directs aux projets régionaux, hors taxes


aux projets des secteurs des mines et de l'énergie et les du projet
technologies de l'information et de la communication

21.1.2.2 Les prises de participations (secteur public ou secteur privé)


Les limites relatives aux prises de participations figurent à la note 7. Participations.

21.1.2.3 Les opérations de financement par signature et financement à court terme

Opérations Limite par emprunteur et par opération

Garantie d’emprunt obligataire et d’opération de court terme 5% des FPR

Financement court terme de trésorerie 5% des FPR

Niveau d’engagement par emprunteur toutes opérations 25% des FPR


confondues (garantie d’emprunt, garantie d’opération de
court terme, financement court terme de trésorerie)

21.1.2.4 Les secteurs d'activité dominants


Le niveau d'engagement global dans l'un des secteurs dominants ci-après : Industries
(agro-industrie, industries chimiques et pharmaceutiques, autres industries
manufacturières…), télécommunications (Téléphonie, internet, centre d'appel), et
hôtellerie et autres services, tout pays d'intervention confondu, ne doit dépasser à aucun
moment cinquante pour cent (50 %) des FPR.
Toutefois, pour les secteurs Institutions Financières Nationales (IFN) et leurs holdings, les
secteurs (Eau et Energie) et Infrastructures de transport (port et aéroport, chemin de fer,
infrastructures routières), cette limite est fixée à soixante-quinze pour cent (75 %) des
FPR.
L’encours marchand (privé et public marchand) des prêts se répartit comme suit par
secteur d’activité au 31 décembre 2019 :
48

Se ct e urs d'a ct ivit é s 3 1 /1 2 /2 0 1 9 % 3 1 /1 2 /2 0 1 8 %


Agriculture et Développement rural 0 0% 0 0%
Industries 75 669 12% 93 592 15%
Finance et Assurance 124 266 20% 159 148 26%
Energie, Eau et Technologies de l'information
255 921 41% 209 828 34%
et de la Communication
Hotellerie et autres services 53 355 9% 30 906 5%
Transport, Aménagement urbain et
109 271 18% 115 190 19%
Environnement
T OT AL 618 481 100% 608 664 1 00%

21.1.2.5 La répartition de l’encours par guichet et par pays


Pour la limite géographique, c'est-à-dire la limite par pays, la Banque ne peut pas engager
dans un pays membre plus de 100% de ses FPR toutes opérations confondues et cumulées.
La répartition de l’encours des prêts par guichet et par pays se présente comme suit au
31 décembre 2019 et au 31 décembre 2018 :
31/ 12/ 2019 31/ 12/2018
P A YS T ota l 2019 T ota l 2018
FDC FDE Ba nque FDC FDE Ba nque
BENIN 92 160 14 204 67 121 173 485 87 051 10 833 64 612 162 496
BURKINA FASO 92 595 18 095 66 725 177 415 88 300 19 048 52 885 160 233
CÔTE D'IVOIRE 75 828 27 874 256 849 360 552 63 787 25 858 250 279 339 924
GUINEE BISSAU 73 136 9 826 33 392 116 355 69 198 7 858 21 356 98 412
MALI 104 967 10 448 111 312 226 728 100 049 9 404 93 399 202 852
NIGER 133 138 29 812 132 044 294 994 91 452 30 764 135 011 257 227
SENEGAL 115 788 18 890 207 535 342 214 100 421 18 591 186 636 305 648
TOGO 161 085 3 848 138 693 303 626 122 621 3 781 162 785 289 187
HORS-UEMOA - 1 833 1 833 3 070 3 070
T OT AL 848 699 132 998 1 015 504 1 997 201 722 879 126 137 970 034 1 819 050

21.1.3 Description du système de notation interne du portefeuille de la Banque


Toutes les contreparties bénéficiant d’un concours de la Banque font l’objet d’une
notation, au moins une fois par an. Pour ce faire, la Banque dispose de six (6) modèles : «
Sovereign » (Etats), « Corporate » (Entreprises en portefeuille), « Bank » (Banques en
portefeuille), « Project Finance » (financement de projet en création), « Bank Private
Equity » (prise de participation en Banque) et « Corporate Private Equity » (prise de
participation en entreprise).
21.1.3.1 Le masterscale interne de la Banque
La grille de notation interne de la Banque comprend 21 positions complétées par
l’appréciation du risque. A chaque échelle correspond une probabilité de défaut. Le
« masterscale interne » de la Banque avec un mapping vers les notations externes se
présente comme suit :
49

PD GEMs Mo o d ys SP Fitch Ap p re ciatio n


1 0,00% GI1 Aa3 AA- AA- Excellent
2 0,00% GI2 A2 A A
3 0,00% GI3 A3 A- A- Très bien
4 0,00% GI4 A3 A- A-
5 0,01% GI5 Baa1 BBB+ BBB+
6 0,01% GI6 Baa1 BBB+ BBB+
Bien
7 0,04% GI7 Baa2 BBB BBB
8 0,09% GI8 Baa3 BBB- BBB-
9 0,17% GI9 Ba1 BB+ BB+
10 0,42% GI10 Ba1 BB+ BB+
11 1,28% Gs1 Ba2 BB BB Assez bien
12 1,96% Gs2 Ba2 BB BB
13 3,16% Gs3 Ba3 BB- BB-
14 3,75% Gs4 B1 B+ B+
Acceptable
15 3,98% Gs5 B2 B B
16 4,74% Gs6 B3 B- B- Faible
17 8,28% Gs7 Caa1 CCC+ CCC+
18 17,64% Gs8 Caa2 CCC CCC
Attention spéciale
19 28,40% Gs9 Caa2 CCC CCC
20 46,21% Gs10 Caa3 CCC- CCC-
21 100,00% D D D D Defaut

21.1.3.2 Facteurs qualitatifs et quantitatifs pris en compte dans la notation


Pour chaque modèle de scoring, des facteurs quantitatifs et qualitatifs distincts avec des
pondérations spécifiques ont été retenus. Les pondérations sont basées sur des méthodes
statistiques, les jugements à dire d’expert et les résultats d’un benchmark auprès d’autres
banques de développement multilatérales. Les scores sont statistiquement transformés
en probabilités de défaut sous la contrainte de la « central tendency » et d’un plafond de
notation défini pour chaque modèle.
21.1.4 Politique de dépréciation de la Banque
En fonction de ses activités, la Banque gère deux types de risque de crédit, à savoir un
risque de crédit souverain et un risque de crédit non souverain.

21.1.4.1 Risque souverain et risque non souverain


Risque souverain
Le risque de crédit souverain ou non marchand se rapporte aux prêts accordés aux Etats.
Ce risque est essentiellement géré par la Banque à travers les suspensions des
décaissements et de la présentation de nouveaux dossiers en cas d’impayés.
Risque non souverain
Le risque de crédit non souverain ou marchand est lié aux prêts accordés par la Banque à
des emprunteurs du secteur privé ou entités publiques à gestion commerciale. La gestion
de ce risque se traduit par la constatation anticipée (buckets 1 et 2) et en temps réel
(bucket 3) des pertes de crédit attendues.
Répartition des encours par type de risque et par rating
Le tableau suivant présente la répartition du portefeuille de prêts et de titres de
placement (évalué au coût amorti) de la Banque en termes d’encours bruts par échelle de
notation :
50

Expos it ion du por t e f euille e n


Souver a in N on Souve r ain E ns e m ble
t e r m e s d’encour s pa r r at ing

E ncour s Encour s E ncour s


A ppr é ciat ion Ra t ing Encour s E ncour s Encour s
(%) ( %) (%)
Assez bien GI9 378 921 27% 0 0% 378 921 61%
Assez bien GI10 123 258 9% 0 0% 123 258 20%
Assez bien Gs1 355 279 26% 0 0% 355 279 57%
Assez bien GS2 153 465 11% 84 841 14% 238 306 39%
Assez bien Gs3 0 0% 160 842 26% 160 842 26%
Acceptable Gs4 0 0% 32 763 5% 32 763 5%
Acceptable Gs5 251 443 18% 143 502 23% 394 945 64%
Faible Gs6 116 354 8% 123 301 20% 239 655 39%
Attention spéciale Gs7 0 0% 0 0% 0 0%
Attention spéciale Gs8 0 0% 13 961 2% 13 961 2%
Attention spéciale Gs9 0 0% 0 0% 0 0%
Attention spéciale Gs10 0 0% 0 0% 0 0%
Defaut D 0 0% 59 270 10% 59 270 10%
Créances à la clientèle 1 378 720 100% 618 481 100% 1 997 201 323%
Assez bien GI9 85 500 33% 0 0% 85 500 359%
Assez bien GI10 50 000 19% 0 0% 50 000 210%
Assez bien Gs1 70 698 27% 0 0% 70 698 297%
Assez bien GS2 34 000 13% 11 217 47% 45 217 190%
Assez bien Gs3 0 0% 0 0% 0 0%
Acceptable Gs4 0 0% 0 0% 0 0%
Acceptable Gs5 18 419 7% 12 600 53% 31 019 130%
Portefeuille titres 258 617 100% 23 817 100% 282 434 1186%
Ensemble 1 637 338 100% 642 298 100% 2 279 636 100%

21.1.4.2 Détermination des dépréciations sur prêts et créances

a) Principes généraux
L’adéquation du niveau de provisionnement au niveau de risques, basé sur la norme IFRS
9 applicable depuis le 1er janvier 2018, est revue à chaque date d’arrêté.
Indépendamment du risque, toutes les contreparties concernées sont classées dans le
bucket 1 à l’entrée. Elles sont ensuite reclassées dans le bucket 2 ou dans le bucket 3 en
fonction de l’évolution de leur notation en termes de dégradation significative.
L’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit se base sur des critères
quantitatifs et qualitatifs. A titre d’exemple, le critère quantitatif retenu est la baisse d’au
moins deux crans entre la première date de notation et la notation à la date d’arrêté.
L’évaluation de la dégradation significative du risque de crédit intègre des informations
prospectives. Toutes les nouvelles relations sont soumises à un processus rigoureux
d’approbation et requièrent un minimum de notation de crédit initiale ou ex-post. Il est
procédé à l’actualisation de la notation de chaque contrepartie marchande de la Banque
afin de se prémunir, dans une certaine mesure, contre d’éventuels risques d’insolvabilité
de ses relations pour des raisons, soit de détérioration de l’environnement, soit d’absence
de bonne gouvernance qui affecteraient la situation financière des entreprises
concernées.
En particulier au niveau du bucket 3, la Banque a adopté un dispositif qui lui permet
d’analyser son portefeuille et d’appliquer des règles permettant de présenter un
portefeuille de qualité.
Le montant de la dépréciation est égal à la différence entre la valeur comptable de l’actif
51

(exposition) et la valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux d’intérêt
effectif de l’actif lors de la comptabilisation initiale.
b) Répartition des ECL par bucket et par catégorie de contrepartie
Catégo ri e d e 2019 2018
c on treparti e Buc ket 1 % Bu cket 2 % Bu cket 3 % To tal % Mo ntants %
Souverain 1 438 22% 2 019 17% 0 0% 3 458 6% 3 288 6%
Public 1 694 26% 3 007 25% 0 0% 4 701 8% 5 451 10%
Privé 3 450 52% 7 201 59% 38 077 100% 48 727 86% 44 388 78%
TOTAL PR ÊTS (A) 6 582 100% 12 227 100% 38 077 100% 56 886 100% 53 126 93%
Souverain 155 33% 0 0 0 0 155 33% 155 35%
Privé 312 67% 0 0 0 0 312 67% 288 62%
TOTAL TI TRES (B) 467 100% 0 0% 0 0% 467 100% 444 97%
TOTAL ECL (A+B) 57 353 53 570

c) Répartition des ECL par bucket et par secteur

2019 2018
S ecteurs d'acti v ité
Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Total Montants %
Agriculture et Développemnt
342 5% 356 3% 114 0% 813 1% 0 0%
rural
Energie, Eau et Technologies
de l'information et de la 2 214 31% 4 204 34% 16 426 43% 22 844 40% 9 542 18%
Communication
Finance et Assurance 1 044 15% 1 416 12% 1 583 4% 4 043 7% 10 492 20%
Hotellerie et autres services 316 4% 2 266 19% 11 769 31% 14 351 25% 9 432 18%
Industrie 545 8% 2 002 16% 8 185 21% 10 731 19% 15 083 28%
Transport, Aménagement
2 121 30% 1 984 16% - 0% 4 104 7% 8 577 16%
urbain et Environnement
ECL PRÊTS (A) 6 582 93% 12 227 100% 38 077 100% 56 886 99% 53 126 99%
Finance et Assurance
467 7% 0 0% 0% 467 1% 444 1%
ECL TITRES (B)
TOTAL ECL (A+ B) 7 049 100% 12 227 100% 38 077 100% 57 353 100% 53 570 100%

d) Répartition des ECL par bucket et par pays


2019 2018
P a ys
Buc k e t 1 % Buck e t 2 % Buc k e t 3 % T ota l % M onta nts %

BENIN 387 6% 1 429 12% 1 128 3% 2 944 5% 7 352 14%

BURKINA FASO 466 7% 0 0% 933 2% 1 399 2% 1 946 4%

CÔTE D'IVOIRE 2 187 33% 3 308 27% 1 302 3% 6 798 12% 10 586 20%

GUINEE BISSAU 23 0% 2 019 17% 0 0% 2 043 4% 1 942 4%


MALI 670 10% 3 259 27% 0 0% 3 928 7% 3 308 6%
NIGER 886 13% 1 583 13% 1 583 4% 4 052 7% 3 053 6%

SENEGAL 922 14% 305 2% 20 530 54% 21 757 38% 6 551 12%
TOGO 1 041 16% 305 2% 12 600 33% 13 947 25% 18 314 34%

HORS-UEMOA 0 0% 18 0% 0 0% 18 0% 74 0%

T OT A L P RÊ T S 6 582 100% 12 227 100% 38 077 100% 56 886 100% 53 126 100%
BENIN 15 3% 0 0% 0 0% 15 3% 15 3%
BURKINA FASO 204 44% 0 0% 0 0% 204 44% 40 9%
CÔTE D'IVOIRE 5 1% 0 0% 0 0% 5 1% 144 32%
MALI 42 9% 0 0% 0 0% 42 9% 75 17%
NIGER 30 7% 0 0% 0 0% 30 7% 36 8%
SENEGAL 16 3% 0 0% 0 0% 16 3% 35 8%
TOGO 154 33% 0 0% 0 0% 154 33% 99 22%
T OT A L T I T RE S 467 100% 12 245 0% 38 077 0% 467 100% 444 100%
TOTAL ECL 57 353 53 570

21.2. Risque de marché


52

21.2.1. Risque de change – transactions en monnaie étrangère


Le risque de change est l’éventualité d’enregistrer des pertes liées à une évolution
défavorable des taux de change sur le marché. Au niveau de la BOAD, le risque de change
résulte du fait qu’une partie des emprunts est libellée en devises, alors que l’actif du bilan
est libellé en FCFA. La Banque peut de ce fait enregistrer des baisses de rentabilité, en
rapport avec des variations défavorables du cours de certaines devises par rapport à
l’euro, la parité étant fixe entre l’euro et le FCFA.
21.2.1.1 Comptabilité de couverture
Pour se couvrir contre les fluctuations des cours des devises, la Banque a procédé à la mise
en place de contrats de couverture (contrats à terme de devises et cross currency swap)
sur ses emprunts en DTS et en dollars. Par ces contrats, la Banque couvre 100% de son
exposition estimée au risque de change (devises hors euros). La plupart des contrats signés
ont à la date de clôture, une échéance d’au moins un an qui est renouvelable à chaque
maturité. La politique de la Banque consiste à aligner les conditions essentielles des
contrats de couverture avec celles des éléments couverts.
Détermination d’un lien économique
La Banque détermine l’existence d’un lien économique entre l’instrument de couverture
et l’élément couvert en fonction de la devise, du montant et du calendrier de leurs flux
de trésorerie respectifs.
Les conditions essentielles (comme la valeur nominale, l'échéance et le sous-jacent) de
l'instrument de couverture et de l'élément couvert sont en parfaite concordance. En effet,
les caractéristiques des emprunts et de leurs instruments de couverture sont identiques.
De ce fait, les deux varient en sens inverse sous l'impulsion d'un même risque. En
conséquence, conformément à la norme IFRS 9-B6.4.14, il existe un lien économique entre
les emprunts libellés en devises hors euros de la Banque et les instruments de couverture
mis en place.
Ratio de couverture
La Banque couvre la totalité de son exposition au risque de change en devises (hors
euros). Les montants couverts sont les mêmes que les notionnels de la couverture. En
conséquence, le ratio de couverture est de 100%.
Source d’inefficacité
Pour tous les instruments de couverture de la Banque, l’inefficacité pourrait provenir de
certaines prises de décisions affectant les maturités et échéanciers des éléments couverts
tels que les remboursements anticipés de certains emprunts remettant en cause la
concordance entre les caractéristiques des éléments couverts et les instruments de
couverture.
Au 31 décembre 2019, l’inefficacité des couvertures est jugée non significative.
Echéancier du notionnel
Au 31 décembre 2019, l’échéancier du notionnel des couvertures est le même que celui
des emprunts couverts.
Le tableau ci-après présente les montants respectifs de la juste valeur et du notionnel des
actifs et passifs financiers dérivés au 31 décembre 2019 et 2018 :
53

31/12/2019 31/12/2018
Instrume nts fina nc ie rs N ote s A c tif P a ssif N otionne l A ctif P a ssif N otionne l
Actifs dérivés à la juste valeur (FVH) 1 093 72 858 0
8
Actifs dérivés en flux de trésorérie (CFH) 34 193 880 520 1 065 41 561
Passifs dérivés à la juste valeur (FVH) 0 0 1 110 65 464
12
Passifs dérivés en flux de trésorérie (CFH) 16 868 673 775 22 675 903 795
T ota l 35 286 16 868 1 627 153 1 065 23 786 1 010 821

21.2.1.2 Structure de la dette au 31 décembre 2019


La structure de la dette en principal sur les autres emprunts auprès des partenaires
extérieurs et les dettes représentées par des titres se présente comme ci-dessous au 31
décembre 2019 :
S tructure de l a de tte a u 31/ 12/ 2019
E ncours % du T ota l % de s e mprunts % de s
Monta nt e n Cours a u
De vise s a ctua lisé ( e n e m prunts e n de vise s hors e mprunts e n
de v ise s 31/ 12/ 2019
M FCFA ) (D) e uros ( A) de vi se s ( B)
JP Y - - -
US D 2 429 601 483,89 583,90 1 418 644 65,79% 96,05% 73,84%
DT S 72 093 297,54 809,52 58 361 2,71% 3,95% 3,04%
CHF - - 0 0,00% 0,00% 0,00%
T OT AL H ORS E uros ( A) 1 477 005 77% 68, 50% 100%
E uro 677 052 215,98 655,96 444 117 23% 20, 60% 23,12%
T OT AL H ORS F CFA ( B) 1 921 122 100%

F C FA é missions inte rne s ( ' C) 235 124 10, 90%


T OT AL E MP RU NT S D= ( B) +( ' C) 2 156 247 100%

21.2.1.3 Analyse de la sensibilité au risque de change


La sensibilité au taux de change est mesurée en termes d'impact des variations de taux
de change sur les remboursements de ressources d'emprunt. Un impact positif équivaut
à une économie réalisée sur le montant des remboursements (gain) tandis qu'un impact
négatif équivaut à un surcoût de remboursement (perte). Les cours à la date d'arrêté du
bilan, soit le 31 décembre 2019, sont les cours réels à cette date et les variations de +/-
10% correspondent aux cours anticipés du trimestre suivant la date d'arrêté. Il convient
de préciser qu'à l'actif, tous les prêts sont accordés en FCFA et sont remboursés en FCFA.
L’impact bilanciel de l’analyse de la sensibilité au risque de change est nul en raison des
couvertures mises en place.

21.2.2. Risque de taux d’intérêt


C’est le risque pour la Banque de voir sa rentabilité affectée négativement suite à des
variations défavorables de taux d’intérêt. Le risque de taux se matérialise dans le cas où
des actifs d’une durée et d’un taux donnés sont adossés à des passifs d’une durée et/ou
d’un type de taux différents.
21.2.2.1 Sources de l’exposition au risque de taux d’intérêt et stratégie de la Banque
L’exposition de la Banque au risque de taux d’intérêt provient (i) de la sensibilité au taux
d’intérêt associée à la marge nette entre le taux que la Banque applique à ses actifs et le
taux auquel elle contracte les emprunts qui financent ses actifs, (ii) de la sensibilité au
taux d’intérêt associée à la marge que la Banque gagne sur ses actifs financés sur fonds
propres et (iii) de la sensibilité au taux d’intérêt associée à la marge que la Banque gagne
sur ses actifs financés à la fois sur fonds propres et sur emprunts.
54

La politique financière de la Banque cherche à optimiser sa rentabilité en veillant à un


adossement correct entre les caractéristiques de chaque catégorie d’actifs avec celles du
passif correspondant. Il convient de préciser que l’actif et le passif de la Banque sont à
taux fixe. A cet effet, la Banque n’applique pas de comptabilité de couverture pour
couvrir le risque de taux d’intérêt.
21.2.2.2 Analyse de la sensibilité au risque de taux d’intérêt
Le bilan de la Banque peut être analysé suivant plusieurs périmètres à savoir (i) le bilan
et le hors bilan, (ii) l’activité banque seule ou (iii) l’activité FDC seule. Ensuite, sur la base
de la courbe des taux, il est fait une variation de +/- 1% des différents taux du marché.
Les résultats de l’analyse sont résumés dans le tableau ci-dessous :

31/12/2019 31/12/2018
Périmètre (sans les
engagements hors bilan) Impact jusqu’à Impact jusqu’à
Variation Variation
un an un an

+ 100 points + 100 points


Activité Banque seule + 9 535 + 4 485
de base de base

- 100 points - 100 points de


Activité Banque seule - 9 535 -4 485
de base base

+ 100 points - 2 891 + 100 points


Activité FDC seule -152
de base de base

- 100 points - 100 points de


Activité FDC seule + 2 891 + 152
de base base

Il ressort du test de sensibilité que le profil du bilan de la Banque est caractérisé par un
gap de ressources sur l’activité FDC. Il convient de préciser que conformément à sa
politique de gestion du risque de taux, la Banque n’emprunte pas à taux variable.
L’impact de l’analyse de la sensibilité au taux sur les capitaux propres est nul.

21.3. Risque de liquidité


Concernant le risque de liquidité, c’est-à-dire le risque pour l’institution de ne pas
respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables, il est
géré à travers la mesure du degré de transformation et de l’adéquation
Emplois/Ressources. Le Comité de Gestion Actif-Passif (ALM), à travers l’analyse des gaps
et des durations, veille à la bonne adéquation, en montant et en durée, des emplois et
des ressources contribuant ainsi à la gestion du risque de liquidité.
Les détails sur les maturités de l’actif et du passif sur une base non actualisée se présentent
comme suit au 31 décembre 2019 :
55

Encour s cour ant s dur ant l'anné e 20 20 AU DELA (Encour s non cour ant s )
]0 m ois ; 1 mois ] ]1 m ois ;6 mois ] ]6 m ois ; 12 m ois ] ]1 an; 5 a ns ] >5 a ns Tot al
Caisse+Banque-solde départ 442 151 442 151
Dépôt à terme 8 000 98 000 28 000 134 000
Actifs destinés à être cédés 2 245 2 245
Prêts interbancaires (PIB) 17 500 32 619 50 119
Créances sur la clientèle 396 139 444 135 507 1 060 439 649 641 1 985 427
Prêts au personnel 209 1 023 1 408 5 012 3 311 10 963
Titres de placements 1 825 22 008 32 024 85 913 146 726 288 496
Participations 138 656 138 656
Actionnaires 6 882 6 882
Actifs dérivés 35 286 35 286
Comptes de régularisation actif 1 778 1 778
Autres actifs 7 406 7 406

TOTAL BILA N ACTIF ( A) 452 581 27 7 97 5 240 463 1 18 6 649 9 45 74 0 3 10 3 40 9


Dettes interbancaires (Cauris, ROPPA, AFD) 2 463 2 463
Dettes sous forme de titres à long terme 0 76 221 22 383 774 453 795 811 1 668 868
Dettes externes à long terme 270 47 103 38 710 229 031 202 624 517 738
Fonds affectés 42 739 42 739
Provisions 8 231 8 231
Passifs dérivés 16 868 16 868
Comptes de régularisation passif 18 380 18 380
Autres passifs 3 432 3 432

TOTAL BILA N PA SSIF (hor s capit aux


2 733 12 3 32 5 79 473 1 02 0 352 1 0 52 83 7 2 27 8 72 0
pr opr e s ) (B)

Les détails sur les maturités de l’actif et du passif sur une base non actualisée se présentent
comme suit au 31 décembre 2018 :
Enco u rs co u ran ts d u ran t l 'an n ée 2 0 1 9 AU DELA (En co u rs n o n co u ran ts )
]0 mo i s ; 1 mo i s ] ]1 mo i s ;6 mo i s ] ]6 mo i s ; 1 2 mo i s ] ]1 an ; 5 an s ] >5 an s To tal
Caisse+Banque-solde départ 167 780 0 167 780
Dépôt à terme 25 006 78 000 103 006
Prêts interbancaires (PIB) 26 144 14 000 30 000 70 144
Créances sur la clientèle 20 059 54 221 85 615 689 379 952 247 1 801 520
Prêts au personnel 274 1 249 1 790 6 446 992 10 751
Titres de placements 8 928 24 467 15 340 149 023 63 719 261 476
Participations 126 559 126 559
Actionnaires 6 882 0 0 6 882
Actifs dérivés 1 065 1 065
Comptes de régularisation actif 2 121 2 121
Autres actifs 9 317 9 317

TO TAL BI LAN ACTI F (A) 248 191 171 937 151 065 8 45 9 1 3 1 1 43 5 1 7 2 5 60 6 2 3
Dettes interbancaires (Cauris, ROPPA, AFD) 6 625 0 6 625
Dettes sous forme de titres à long terme 25 470 67 503 22 382 661 296 477 222 1 253 872
Dettes externes à long terme 35 978 32 776 226 447 184 601 479 802
Fonds affectés 113 251 113 251
Provisions 7 539 7 539
Passifs dérivés 23 760 26 23 786
Comptes de régularisation passif 5 730 5 730
Autres passifs 2 401 2 401

TO TAL BI LAN PASSI F (ho rs cap i tau x


32 095 103 481 60 888 9 11 5 0 3 7 85 0 3 9 1 8 90 6 0 5
p ro p res) (B )

Par ailleurs, la Banque dispose d’une politique de liquidité. Cette politique oblige à
s’assurer de la détention, à tout moment, d’un volant de liquidités permettant de faire
face aux décaissements sur opérations bancaires ou administratives, ainsi que pour le
service de la dette.
La norme est de détenir en avoirs liquides, au minimum, l’équivalent de neuf (09) à douze
(12) mois de décaissements nets sur prêts (décaissements sur prêts moins remboursements
obtenus) et de remboursement de la dette contractée.
21.4. Risques opérationnels
L’implémentation du suivi des risques opérationnels au sein de la BOAD est inspirée des
56

normes de Bâle en vue de la conformité aux meilleures pratiques internationales.


La démarche vise à atteindre les objectifs suivants : (i) accroître la maîtrise des risques en
développant une culture risque à la Banque, (ii) appréhender en amont les risques portés
par le développement des activités, (iii) tenir informer le top Management des principaux
risques et le mécanisme de leur suivi et (iv) améliorer le contrôle interne.
Elle permet en outre d’orienter les efforts en fonction du caractère prioritaire des risques
et de prendre les mesures permettant d’améliorer le dispositif de contrôle interne.
L’approche de gestion des risques opérationnels repose sur l’établissement et
l’actualisation annuelle de la cartographie des risques. La méthodologie retenue présente
les caractéristiques suivantes :
- l’approche par métier avec la constitution et la mise à jour d’une cartographie des
processus ;
- l’identification des risques à travers les catégories de risques baloises permettant
d’affiner les typologies des risques ;
- la cotation des risques identifiés ;
- la cotation des risques nets à partir d’une grille définissant les niveaux de
probabilité et de gravité (impact) ;
- l’identification des plans d’actions destinés à réduire ces risques ;
- la désignation d’un propriétaire de risque en face de chaque risque identifié.
La base de données d’incidents est élaborée et mise à jour avec la collecte des incidents
par les Correspondants Risques Opérationnels (CRO) à travers un outil automatisé et
consolidée progressivement de manière à obtenir les pertes de profondeur suffisante
pour leur analyse.

NOTE 22. JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS


Le tableau suivant présente la classification des actifs et des passifs financiers de la
Banque ainsi que leur juste valeur au 31 décembre 2019.

22.1 Classification des instruments financiers


Au 31 décembre 2019, la classification des actifs et passifs financiers se présente comme
suit :

Ac tifs e t passifs
A ctifs et pa ssifs Ac tifs et passifs Ac tifs e t passifs M onta nt tota l de
financiers à la JV M ontant total
Instruments fina nciers fina nciers à la JV fina nciers à la JV financiers au la v aleur
OCI non de la JV
pa r le résultat OCI rec yc lable s coût amorti c omptable
re cyc la bles

- Trésorerie et équivalents de trésorerie 576 151 576 151 576 151


- Créances interbancaires 50 119 50 119 50 119
- Portefeuille titres- titres de dettes 288 496 288 496 288 496
- Créances sur la clientèle 1 985 427 1 985 427 1 985 427
- Prêts au personnel 10 963 10 963 10 963
- Créances sur actionnaires 6 882 6 882 6 882
- Instruments de capitaux propres 10 436 128 220 138 656 138 656
- Actifs dérivés de couverture 35 286 35 286 35 286

Montant total des ac tifs fina nciers 45 721 0 128 220 2 918 038 3 091 980 3 091 980

- Emprunts 2 189 070 2 189 070 2 189 070


- Passifs dérivés de couverture 16 868 16 868 16 868

Montant total des pa ssifs financiers 16 868 0 0 2 189 070 2 205 938 2 205 938

Au 31 décembre 2018, la classification des actifs et passifs financiers se présente comme


57

suit :

Acti fs e t pa ssifs
A ctifs e t pa ssi fs A cti fs e t pa ss ifs Actifs e t pa ssifs M onta nt tota l de
fina ncie rs à la JV M ontant tota l
Instrum ents fi na nci ers fi na ncie rs à la JV fi nanci e rs à l a JV Fina ncie rs a u la va le ur
OCI non de la JV
pa r le ré sul ta t OCI ré cycla bl es coût a morti com ptabl e
ré cycl a ble s

- Trésorerie et équivalents de trésorerie 270 786 270 786 270 786


- Créances interbancaires 70 144 70 144 70 144
- Portefeuille titres 261 476 261 476 261 476
- Créances sur la clientèle 1 812 271 1 812 271 1 812 271
- Créances sur actionnaires 6 882 6 882 6 882
- Participations 8 014 118 545 0 126 559 126 559
- Actif dérivés 1 065 0 1 065 1 065
- Montants à recevoir 11 438 11 438 11 438

Monta nt total des actifs fina ncie rs 9 080 0 118 545 2 432 997 2 560 621 2 560 621

Emprunts 1 740 300 1 740 300 1 740 300


Passifs dérivés 23 786 23 786 23 786
Montant à payer 128 921 128 921 128 921

Monta nt total des pa ssifs fina nciers 23 786 0 0 1 869 221 1 893 006 1 893 006

22.2 Niveaux de juste valeur des instruments financiers


Le tableau ci-dessous classe les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par
niveau de juste valeur :

N iveau 2 . Techniques N iveau 3. Techniques


d'évaluat ion dont tout es d'évaluat ion dont les
N iveau 1. Cours de les données impor tant es données impor tantes ne
Mont ant tot al
marchés act if s sont f ondées sur des sont pas f ondées sur des
inf or mations de marché infor mat ions de mar ché
obs ervables obs ervables

31/12/2 019 31/1 2/2018 3 1/12/2019 31/12/2018 31/12/20 19 31/12/2018 31/12/2019 31 /12/2018

Actifs dérivés de couverture 35 286 1 065 35 286 1 065


Instruments de capitaux propres à la juste valeur par le résultat 10 436 8 014 10 436 8 014
Instruments de capitaux propres à la JV OCI non recyclables 21 156 16 866 - - 107 064 101 679 128 220 118 545

Montant t otal des act ifs fina ncier s 21 15 6 1 6 866 4 5 722 9 080 107 064 101 6 79 173 941 127 625

Passifs dérivés de couverture 16 868 23 786 16 868 23 786

Montant t otal des pas s ifs financier s - - 1 6 868 23 786 - - 16 868 23 786

22.3 Techniques d’évaluation des justes valeurs


Le tableau suivant recense les techniques d’évaluation des justes valeurs de niveau 2 et 3
pour les instruments financiers évalués à la juste valeur dans l’état de la situation
financière et les données non observables clés utilisées.

Corrélation entre les


Données non données non observables clés
Type Techniques d'évaluation
observables clés et l'évaluation de la juste
valeur
Fixation des prix à terme
La juste valeur est calculée au moyen de taux de
Contrats de change change à terme cotés à la date de clôture et
Non applicable Non applicable
à terme d'évaluations de la valeur actualisée basées sur les
courbes de rendement /courbes de taux de crédit
de contrat de grande qualité
Swap de devises Modèles de swaps Non applicable Non applicable
58

Corrélation entre les


Données non données non observables clés
Type Techniques d'évaluation
observables clés et l'évaluation de la juste
valeur
La juste valeur correspond à la valeur actualisée des
flux de trésorerie estimés. Les estimations de flux
de trésorerie futurs à taux variable sont basées sur
les taux de swaps côtés, les prix des contrats futurs
et les taux d'emprunts interbancaires. Les flux de
trésorerie estimés sont actualisés au moyen d'une
courbe de taux élaborée à partir de sources
similaires et qui reflète le taux interbancaire de
référence utilisé par les intervenants du marché
lors de la fixation des prix des swaps de devises.
Technique des comparables de marché/ flux de
trésorerie disponibles actualisés/ actif net
comptable
La juste valeur est estimée en fonction (i) des prix
des dernières transactions (délai inférieur ou égal
à 12 mois), conclues à des conditions normales de
marché ou relevant d'une offre de paiement ferme
Instruments de et portant sur plus de 15% du stock existant ou (ii)
capitaux propres de la valeur actuelle nette calculée au moyen de Non applicable Non applicable
(participations) taux d'actualisation de titres présentant des
rendements/risques similaires ajustée pour tenir
compte de la structure financière (à condition que
la société ait généré des flux consolidés de
trésorerie d'exploitation positifs depuis les deux
précédents exercices au moins) ou encore (iii) de la
valeur mathématique sur la base des derniers états
financiers disponibles

NOTE 23. CONTRATS DE LOCATION


23.1. En qualité de bailleur
La Banque donne en location simple une partie de ses locaux à usage professionnel ainsi
que le centre de loisirs de la Cité du personnel. Les bénéficiaires sont AGF West Africa (Ex-
Fonds GARI), CAURIS SA, BAD, CRRH-UEMOA, KFW, BIA Togo et DYTOUI Consulting.

La plupart des contrats sont conclus pour une durée maximale de deux ans renouvelable
par tacite reconduction. Le non-renouvellement tacite du bail doit être notifié par l’une
des parties au moins trois mois avant la date envisagée de fin de contrat. La Banque
conserve le contrôle et les risques des locaux loués puisque les modifications substantielles
dans les lieux loués ne pourront être effectuées qu’après son autorisation préalable. Il en
est de même lorsque les preneurs souhaitent mettre en sous-location une ou plusieurs
parties des locaux loués. Aussi, la Banque a mis en place tous les dispositifs de sécurité
jugés nécessaires et toute modification doit faire l’objet d’une coopération entre les deux
parties.

Les contrats intègrent une clause de révision du montant de loyer à chaque


renouvellement dont le taux ne peut excéder 10% afin de refléter l’évolution des prix sur
le marché des locations.

23.1.1 Paiements minimaux futurs


Au 31 décembre, le montant des paiements minimaux futurs au titre de contrats de
location simple non résiliables est le suivant :
59

En millions de F CF A 31/12/2019 31/12/2018


A moins d’un an 123 112
D’un à cinq ans 586 495
A plus de cinq ans 904 767

23.1.2 Montants comptabilisés en résultat net


Les revenus locatifs figurent dans les « Autres produits d’exploitation » comme suit :
En millions de F CFA 2019 2018
Revenus locatifs des bureaux 121 112
Revenus des immeubles de
2
placement
TOTAL 123 112

23.2. En qualité de preneur


La Banque a pris des villas en location simple. Les villas servent de résidences pour le Vice-
Président et les Chefs de Missions Résidentes. Conclus depuis plusieurs années, les contrats
portent pour les villas sur des ensembles immobiliers composés de terrains et de
bâtiments.
Certains contrats ne prévoient pas de durée de fin mais intègrent une clause selon
laquelle, ils ne pourront être rompus qu’à la notification préalable par l’une des parties
dans un délai minimum de six mois avant la date envisagée de rupture. D’autres contrats
prévoient une durée de bail de deux ans avec une clause de renouvellement tacite. Sur la
base de l’historique des relations avec les bailleurs, les contrats ont toujours été
renouvelés de façon tacite à ce jour depuis leurs signatures. Pour tenir compte de
l’évolution du marché des locations, le montant des loyers est renégocié tous les deux
ans. Dans le cadre de ces contrats de location, la Banque ne peut conclure d’accord de
sous-location.
La Banque a déterminé que ces contrats sont des contrats de location simple. Le loyer
réglé au propriétaire est ajusté régulièrement en fonction du niveau des loyers du marché
et la Banque ne supporte pas de risque lié à la valeur résiduelle du terrain et du bâtiment.
Par conséquent, le propriétaire conserve la quasi-totalité des risques et avantages liés aux
terrains et aux bâtiments.
23.2.1 Paiements minimaux futurs
Au 31 décembre, le montant des paiements minimaux futurs au titre de contrats de
location simple non résiliables est le suivant :
En millions de F CFA 31/12/2019 31/12/2018
A moins d’un an 142 159
D’un à cinq ans 602 606
A plus de cinq ans 943 943

23.2.2 Montants comptabilisés en résultat net

L ibellés 31/12/2019 31/12/2018


Charges de loyers conditionnels 142 159
TOTAL 142 159
60

NOTE 24. TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIEES


24.1. Prêts aux Etats membres
L’encours des prêts aux Etats se répartit comme suit au 31 décembre 2019.
M ontant décaissé sur prê ts signés %
Nombre
Libellés E ncours M onta nt non dé caissé
de prêts FD C (1) FDE ( 2) PS CM (3) P SCP UM (4)
TOT AL(5)=(1+2+3+4) des prêts
BENIN 34 89 493 14 204 18 564 122 261 8,9% 209 184
BURKINA 31 92 595 18 095 36 726 2 657 150 073 10,9% 188 034
COTE D'IVOIRE 25 64 553 27 874 41 011 15 670 149 109 10,8% 208 166
GUINEE BISSAU 21 61 283 9 826 45 245 116 354 8,4% 113 275
MALI 33 105 625 10 448 37 392 153 465 11,1% 139 483
NIGER 37 106 831 29 812 114 800 251 443 18,3% 95 339
SENEGAL 42 104 021 18 890 75 688 31 213 229 811 16,7% 173 599
TOGO 28 122 318 3 848 79 040 205 206 14,9% 127 761
TOT AL 251 746 720 132 998 448 466 49 540 1 377 723 100,0% 1 254 841

Les prêts aux Etats sont soumis aux limites d’intervention présentées à la note 20.1.1 et
se caractérisent par une durée maximale de dix-huit (18) ans (durée des prêts FDC) avec
un différé de cinq (05) ans.

24.2. Prêts garantis par le Fonds AGF West Africa (Ex-GARI)


La Banque participe au capital du Fonds AGF West Africa (Ex-GARI). L’encours des prêts
garantis par le Fonds AGF West Africa (Ex-GARI) se chiffre au 31 décembre 2019 à 38 975
M FCFA pour un montant garanti de 18 949 M FCFA.
Le détail de ces encours et leurs garanties se présente comme suit :
Montants
Taux de
Libellés des prêts encours au Part garantie
garantie
31/12/2019
NIGERLAIT 129 39 30%
IVORY COCOA PRODUCTS 536 268 50%
USINE PHARMAC. DO-PHARMA 3 428 1 150 34%
MODERN. USINE PHARMAQUICK 612 306 50%
IMPLANT. UNITE TRANSF.EXTRACT. MARBRE 3 828 2 297 60%
CONSTRUCT. & EXPLOIT. GAZ S.T.S.G. 708 354 50%
(SOBEMAP) 3 836 1 343 35%
PHARMIVOIRE RCI 2 442 1 221 50%
ICP II 900 450 50%
Société Lacoste & Compagnie (Sénégal) 5 760 2 304 40%
MDS BURKINA 1 876 1 126 60%
SCS CARTONNERIE 2 204 1 322 60%
MOULIN MODERNE DU MALI 5 696 2 848 50%
PARENTERUS 2 905 1 453 50%
TO TAL 34 859 16 479 47%

24.3. Rémunérations des cadres de direction


L ibellés 31/12/2019 31/12/2018
Appointements et gratifications 5 342 4 375
Cotisations de retraite 244 246
Coût financier et des services/retraite 517 456
Rémunération des administrateurs 65 60
S ous-total 1 6 168 5 137
Engagements de retraite 4 335 3 803
S ous-total 2 4 335 3 803

Les rémunérations du Président et du Vice-Président sont fixées par les organes


délibérants (Conseil des ministres et Conseil d’administration) alors que celles des
Directeurs sont conformes à la grille salariale de la Banque.
61

Les engagements de retraite sont relatifs aux indemnités de retraite à verser aux cadres
de Direction à leur départ définitif de la Banque.

NOTE 25. ENGAGEMENTS HORS BILAN


25.1 Engagements reçus

Ces engagements représentent les accords de financements donnés à la Banque par les
prêteurs étrangers et les garanties reçues des Fonds régionaux pour la clientèle. Ces
engagements se répartissent comme suit :

Engagements reçus 31/12/2019 31/12/2018

Engagements d'emprunts à tirer 199 806 6 373


Garanties reçues de Fonds régionaux 32 504 40 822
Total 232 311 47 195

Les engagements à tirer représentent le reliquat non encore encaissé, des emprunts
contractés auprès des bailleurs de Fonds.

Par ailleurs, la Banque reçoit sur ses prêts des garanties autres que financières
(hypothèques, gages, nantissements etc.).

25.2 Engagements donnés

Les engagements donnés sont essentiellement relatifs aux accords de prêts et de


participations signés avec divers bénéficiaires des concours de la BOAD. Ils s'analysent
comme suit :

Engagements donnés 31/12/2019 31/12/2018

Engagements de prêts donnés (a) 1 610 021 1 645 612


Avances sur financement d'études 15 455 17 983
Engagements de prises de participations (b) 62 019 28 668
Cautions et autres garanties 40 000 32 206
Total 1 727 495 1 724 469

(a) Les engagements de prêts donnés correspondent aux accords de financements dont la
mise en place reste liée à la réalisation de conditions suspensives ou dont le
décaissement effectif est en attente de demandes de tirage de l'emprunteur.
(b) Les engagements de prise de participations concernent les souscriptions non encore
libérées de la BOAD au capital des sociétés. Le détail se présente comme ci-après :
62

Montant en Montant en
ENGAGEMENTS DE PRISES DE PARTICIPATION AU 31 DECEMBRE 2019 M FCFA au M FCFA au
31/12/2019 31/12/2018
Fonds Cauris Croissance II 1 864 1 905
Fonds Africain pour les Energies Renouvelables (FAER) 17 -
Société d'Amethis West Africa (AWA) en Côte d'Ivoire 282 1 305
Air Côte d'Ivoire (3ème augmentation du capital) - 1 330
Fonds Investisseurs et partenaires pour le développement 2 (IPDEV2) 868 868
Fonds d'investissements dédié au développement des services financiers dans l'UEMOA 7 415 9 424
Fonds I&P Afrique Entrepreneurs 2 (IPAE2) 1 642 1 747
Fonds Cauris Croissance IV 5 000 5 000
ECP Africa Fund IV 1 193 1 589
Fonds AFIG Fund II 3 000 3 000
ADIWALE FUND I 2 500 2 500
Fonds d'amorçage 12 000 -
Fonds Infrastructures 26 238 -

TOTAL 62 019 28 668

NOTE 26. EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLÔTURE


Les états financiers de la Banque ont été préparés sur la base de la continuité de l’activité.
La crise sanitaire liée à la pandémie du COVID19, intervenue en mars 2020 pourrait
influencer la situation financière et les résultats de la Banque au 31 décembre 2020.
Compte tenu du caractère récent de la pandémie et des mesures prises par le Conseil des
Ministres de l’UEMOA pour aider les entreprises, la BOAD n’est pas en mesure d’en
apprécier l’impact chiffré éventuel.

A la date d’arrêté des comptes 2019 par le Conseil d’Administration de la BOAD, le


management de la Banque n’a pas connaissance d’incertitudes significatives qui
remettraient en cause la capacité de l’entité à poursuivre son exploitation.

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