Cours Absorption +extraction Liquide Liquide 24-01-2021
Cours Absorption +extraction Liquide Liquide 24-01-2021
Introduction :
Ce procédé est utilisé dans les différentes industries pour la purification des effluents
gazeux avant leur rejet dans l’atmosphère. En effet, aussi bien les fumées des chaudières que
les gaz rejetés par les différentes fabrications contiennent généralement d’importantes
quantités de polluants. Ces gaz peuvent être de la forme de NOX (NO,NO2), COX (CO, CO2),
SOX (SO, SO2, SO3) etc. Ils peuvent après réaction avec L’oxygène et la vapeur d’eau de
l’atmosphère,
sphère, générer des acides comme H2SO4 ou HNO3. Ces acides peuvent être entrainés
par les précipitations, générait aussi des pluies acides extrêmement néfaste pour
l’environnement. De plus, les conversions de ces gaz (Ex : CO+1/2 O2 → CO2 ) consomment
de grands
rands quantités d’oxygène, ce qui contribue à la déplétion de la couche d’ozone.
Typiquement, l’absorption est utilisée pour éliminer ce type de polluants : un soluté
qui se trouve dans un gaz est absorbé par un liquide (souvent l’eau) avant que le gaz ne
n soit
rejeté dans l’atmosphère.
Pour permettre cette opération, le liquide est généralement est mis en contact avec le
gaz dans une colonne d’absorption ( figure 1)
Figure (5) : Courbe d’équilibre et droite opératoire dans le cas d’une absorption gaz-liquide
Méthode graphique de McCabe-Thiele pour le calcul du nombre de plateaux théoriques
d’une colonne d’absorption :
En considérant les débits de liquide et de gaz constants Le = Ls = L et Ge = Gs= G .
Nous pouvons considérer que les faibles concentrations de solutés n’influent pas sur les
variations des débits des effluents et affluents fluides et le bilan sur le soluté s’écrira selon
l’équation suivante :
G (yn+1-y1)= L (xn-x0),
et de la cette dernière équation nous pouvons établir l’equation importante suivante :
yn+1=(L/G)(xn-x0)+y1
Cette équation est appelée droite opératoire d’absorption et de stripping de pente L/G.
1 / Traçons la droite d’équilibre y=K.x (Lorsque l’on se situe dans la zone à très forte dilution
la courbe d’équilibre est assimilée à une droite)
2 / Traçons la droite opératoire dont l’origine le point (x0, y1) du plateau de tête de colonne
reliant le second point (xn, yn+1) du plateau de bas de colonne. Les valeurs de x0, yn+1, y1, et
L/G sont généralement connues.
3. Localiser le point (x0, y1).
4. Traçons la droite horizontale passant de (x1, y1) vers la droite d’équilibre y=K.x au point
(x1, y2) et ainsi de suite jusqu’au point (xn, yn+1) et le nombre de droite horizontales représente
le nombre de plateaux ou étages théoriques.
Figure. (6): Détermination graphique du nombre de plateaux théoriques dans une colonne
d’absorption par la methode de de Mc cabe et Thiele.
Remarques :
• Cette construction peut être tracée sur la courbe d’équilibre en rapport massique ou en
rapport molaire,
• Cette construction peut également être tracée sur la courbe d’équilibre en titre
massique ou en titre molaire avec une approximation tout à fait satisfaisante si les
titres sont inferieurs à quelques pourcent (1 à 5% par exemple).
• On peut remarquer que compte tenu du sens du transfert du soluté, de la phase gazeuse
vers la phase liquide, la droite opératoire est au-dessus de la courbe d’équilibre.
• Lorsque l’on se situe dans la zone à très forte dilution la courbe d’équilibre est
assimilée à une droite.
avec GM le débit molaire de gaz par unité de surface; LM le débit de liquide par unité de
surface; X* la concentration du liquide en équilibre avec la concentration du gaz en tout point;
Y* la concentration du gaz en équilibre avec le liquide; C la concentration molaire totale; p la
pression totale; a la surface volumique d’un garnissage.
Pour des teneurs faibles, si (GM/Kg’a p) peut être considéré comme constant le long d’une
colonne de hauteur Z, l’équation (16.11) simplifiée donne :
∗
K ′, . a. P 121 3 dY
Z = .
G* 121∗ 4 Y − Y
∗
Le terme de droite (sans dimensions) a été nommé par Chilton et Colburn « nombre d’unités
de transfert » relatif à la phase gazeuse, et on lui attribue la notation NUTg :
Y−Y∗ 1 dY
:;<= = .
Y−Y∗ 2 Y − Y∗
Ainsi :
Z = H, . :;<=
Où >= = @′ B..C
?
est la hauteur d’une unité de transfert.
A
Remarque
L’aire S de l’interface gaz-liquide est en général très mal connue; il est par suite avantageux
d’utiliser l’aire a (par unité de volume) de la partie active de la tour, ainsi que les coefficients
!′ J et ! ′ J.
Absorption par réaction chimique :
En absorption par réaction chimique le gaz entre en réaction avec le liquide absorbant
et donne une substance plus ou moins stable qui reste dans la solution ou qui peut précipiter.
Cette réaction peut être instantanée ou se dérouler plus lentement; dans le premier cas, le gaz
absorbé n’existe dans le liquide que sous la forme d’un corps composé.
La variation de la concentration du constituant A absorbé – sans réaction chimique – dans un
liquide est montrée par la figure (7.a).
Figure (7) – Variation des concentrations dans l’absorption sans réaction (a) ou avec réaction
chimique (b).
Exemple : On considère ici une extraction à simple étage entre une alimentation F (40% de
soluté, 60% de diluant, 0% de solvant), et une quantité S1 ou S2 (plus grande) de solvant pur.
Le mélange de F et de S1 donnera le point M1, situé sous la courbe de miscibilité, et qui
décantera donc en deux phases R1 raffinat et E1 extrait dont les compositions peuvent être
déterminées graphiquement.
Le mélange de la même charge F avec une quantité de solvant plus importante S2
donnera le point M2, également situé sous la courbe de miscibilité, et qui décantera donc en
deux phases R2 raffinat et E2 extrait. On constate qu'avec plus de solvant, le raffinat sera
moins riche en soluté (plus de soluté extrait), et que l'extrait sera également moins riche en
soluté (plus de soluté extrait mais avec plus de solvant, d'ou un extrait moins concentré...)
Diagramme de Janecke
Le diagramme de Janecke est un diagramme qui comprend deux axes orthogonaux, sur
lesquels on porte des cordonnées dites «de Janecke», qui sont définies de la façon suivante. Si
un mélange M contient les trois constituants A, B et S, en notant les masses de ces
constituants par les mêmes lettres A, B et S, il vient :
Cette opération (figure 5 ) consiste en une répétition de l’extraction simple. La phase Ln-1
sortant d’un étage quelconque est mise en contact avec un solvant purTU . Les extraits Si sont
groupés et traités pour récupérer le solvant. On suppose les étages idéaux.
Cette opération consiste à faire circuler la solution à extraire, LA et le solvant, VWXY , en sens
inverse dans divers étages dans lesquels le raffinat, Ln s’appauvrit en soluté alors que l’extrait,
Sn , s’enrichit en soluté (figure 6) cette opération peut être réalisée, en continu, dans des
mélangeurs- décanteurs ou dans des colonnes à plateaux ou à garnissage.
L0 x 0 +. S xS = M.xM
c[ d c[ + Vd V
de =
c[ + V
Si \ est pur alors d V = 0
c[ d c[
de =
c[ + V
Méthode graphique (Règle du bras de Levier)
V ffffff
]c[
=
c[ fffff
]V
Ou
e fffff
c[ V
=
V ffffff
]c[
Au point M le mélange est hétérogène et à l’équilibre ce mélange se sépare en deux phases
cY et VY donc le segment (cY VY ) est une corde d’équilibre.
V
Le rapport est appelé le taux de solvant.
c[
c[ d c[ + VghW d V = eY d eY
c[ d c[ + VghW d V = c[ + VghW d eY
d c[ − d eY
VghW = c[ .
d eY − d V
Graphiquement
eY c[
VghW = ci
eY V
c[ + Vgjd = ek
c[ d c[ + Vgjd d V = ek d ek = c[ + Vgjd . d ek
d c[ − d ek
Vgjd = c[ .
d ek − d V
VY oY XVk ok X⋯XVW oW
b = pour l’ensemble des étages
c[ dc[
Extraction à contre courants multiples
Le bilan massique s’établit d’une façon semblable pour une extraction à contacts multiples à
contre courant
Bilan global
ejqqr stsju c[ + VWXY = cW + VY
ejqqr vr i c[ d [ = cW d cW + VY d VY = e. d e
ejqqr vr V VWXY = cW ocW + VY oVY = e. oe
Bilan opératoire
Ils sont effectués à travers la surface de contrôle (figure )
ch2Y + VWXY = cW + Vh
StWw ch2Y − Vh = cW − VWXY = ∆
ejqqr vr i ch2Y d chmY − Vh d Vh = cW d cW − VWXY d VWxY = ∆ d ∆
D
Cette relation est représentée sur le diagramme de distribution par une droite de pente et
}
d’abscisse à l’origine |
Un autre cas simple est celui où les débits volumiques ~ et ~ des deux phases sont constants.
L
U=
Et
A}z
C}z =
q}
Ce cas est relativement fréquent en hydrométallurgie lorsque la teneur en A dans les deux
phases reste nettement inférieure à celle des autres constituants. Le débit volumique global
varie moins vite que le débit massique global lorsque la concentration de A augmente car la
masse volumique globale augmente aussi.
La détermination du nombre d’étages se fait par une construction graphique dite construction
de MacCabe et Thiele (figure 9 ) : le point d’abscisse situé sur la droite opératoire a pour
ordonnée ; le point de la courbe d’équilibre de même ordonnée a pour abscisse et ainsi
de suite. On obtient une construction en marches d’escalier que l’on arrête dès que le pied de
l’une des marches dépasse | .Dans le cas de la figure 7, trois étages permettent d’obtenir
une fuite inférieure ou égale à celle imposée.
La variation maximale du débit volumique ~ , correspondant à une extraction totale de A
s’écrit :
(∆~ = ~
avec
volume molaire de A.
TU − U2 = T|X − | = ∆
Masse de A
TU U − U2 U2 = −| | = ∆ ∆3
Masse de S
TU U − U2 U2 = T|X − | | = ∆ ∆3
Masse de S
T|X +
= T|X + ℜ ℜ = T 3 + |
=
Dans le cadre de l’hypothèse des solvants de miscibilité nulle et à débits volumiques constants
(~ , ~ ~ ′ on obtient deux relation opératoires linéaires. Il vient :
- pour le tronçon 1 :
~ +~ ′
= −
~ m3
- pour le tronçon 2 :
~′
= − + 3
~ m3
′ ′