La Nouvelle
La Nouvelle
Etapes à suivre :
1- Distribuer une Nouvelle Fantastique et demander aux élèves de la préparer à domicile.
2- En classe, contrôler si la nouvelle a été lue par les élèves : poser des questions d’ordre général pour
ne pas bloquer ou coincer les élèves qui ont lu mais n’ont pas compris les détails.
Activités d’analyse :
Pour ce faire :
- Repérer les indices du réel: indices de lieu et de temps (repérer le déroulement chronologique),
- Repérer les personnages, leurs interactions, mettre en valeur leur "normalité".
- Relever les indices de lieu. Où l’histoire se passe-t-elle ?
- Relever les indices de temps. Peut-on situer précisément l’histoire ?
- Relever les descriptions,
- Retrouver la chronologie de l'histoire: faire le schéma narratif. (Les 3 différentes situations du récit).
Ils doivent découvrir que l'élément perturbateur est l'arrivée de l'élément fantastique.
Questions:
1- Sur les personnages, sur les événements ?
2- Quel est le statut du narrateur Cf. Faire le point,Manuel de 3°AS, pp.187 &192(« voix », témoin,
personnage)? Quel est son point de vue?
3- Relevez les indices de temps et de lieu.
4- A quel genre appartient la nouvelle? Pourquoi ?
5- Quels sont les tons dans les différents types de récits? (Est-ce tragique, dramatique, humoristique,
(drôle, comique), appartenant au merveilleux ?)… Cf. Faire le point, p.171
3- En rappelant les caractéristiques du merveilleux (pas de repère de lieu ou de temps, personnages
stéréotypés qui n'évoluent pas, règles « physiques » différentes où la magie est normale, code littéraire
[« il était une fois », « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants », utilisation des temps du
passé], puissance du symbolisme...), faire un tableau comparatif entre le merveilleux et le fantastique
d'après ce qu'ils ont pu lire dans la nouvelle.
Notions à retenir :
La nouvelle est un récit bref, d'apparence véridique, de structure unilinéaire, tendant à un effet simple
de surprise, d'effroi, de rire, de charme, d'inquiétude…
La nouvelle est donc un récit bref destiné à des lecteurs adultes (par opposition au conte, lequel
s’adresse aux « enfants ». Elle se distingue du roman par le nombre d'éléments qu'elle met en oeuvre.
Elle limite le nombre des personnages, des événements, des données spatio-temporelles. Tous les fils
du récit sont noués à un élément central, à un instant privilégié
La Nouvelle fantastique :
La Nouvelle fantastique est un genre littéraire, comme le théâtre ou la poésie. La nouvelle, c'est un
récit (une narration) plus courte que le roman, en général 10 à 40 pages.
Quand il arrive des choses surprenantes, inexpliquées ou inexplicables, au héros, on entre dans le
genre fantastique. Le récit se base dans le réel, mais les événements qui s'y passent ne sont pas
explicables (apparition de fantômes, objets qui se déplacent tout seuls...)
Le fantastique est la représentation de l'étrange aux frontières même du monde normal; la nouvelle
fantastique, dans une présentation très concrète, très réaliste, va peu à peu rendre bizarre le spectacle
habituel du monde. Elle fait vaciller les certitudes.
Diverses définitions insistent donc sur la rupture présente dans toute œuvre fantastique : Roger
Caillois prononce les mots de « scandale » et de « déchirure », le Dictionnaire encyclopédique des
collèges (Larousse) présente ainsi la littérature fantastique :
« Le genre fantastique se caractérise par la mise en scène d'une réalité quotidienne brutalement
déchirée par des manifestations surnaturelles inquiétantes qui demeurent mystérieuses »
Exemple de nouvelles et de romans fantastiques, parmi les plus célèbres : Le Horla (Maupassant), Les
récits fantastiques (Théophile Gautier), La fée aux miettes (Charles Nodier), Smarra (Charles Nodier),
Histoires extraordinaires (Edgar Poe), Dracula (Bram Stoker), Frankeinstein (Mary ****ley).etc.
Production libre :
4- Produire, sur l’exemple de la consigne d’écriture ci-dessous, une nouvelle fantastique. (Proposer à
vos élèves des aides à l’écriture : grille d’indicateurs de réussite, schéma narratif, rappel des temps du
récit, vocabulaire…)
« Vous avez certainement vécu un jour une grande peur provoquée par un fait inattendu ou
inexplicable sur le moment.
Racontez en quinze lignes un événement qui a provoqué chez vous un sentiment de peur. »
PROJET 4
Le texte fantastique est par nature ambigu et demande à être interprété correctement. Les
auteurs ont donc souvent recours à des techniques narratives qui conditionnent le lecteur. Les
textes courts (contes et nouvelles) qui permettent de maintenir la tension dramatique sont
privilégiés. Il est souvent fait appel à un narrateur, parfois redoublé d'un second narrateur qui
introduit le récit et le met à distance.
Le lecteur du texte fantastique se retrouve face à un choix paradoxal : soit il fait confiance au
narrateur et accepte la version « surnaturelle », et alors le texte devient évidemment une
fiction ; soit il préfère une explication « rationnelle » qui ramène le texte dans le champ du
réalisme, mais alors il doit mettre en doute la crédibilité du narrateur.
LE PROJET N° 4 :
OBJET D’ETUDE :
Séquence n°1 :
Activité de lecture:
* Le point de vue du narrateur
* Les rythmes du récit: accélération, pause et ralentissement
* La gradation et les procédés de dissimulation
Syntaxe :
*les temps du récit (imparfait / passé simple)
Lexique :
*lexique spécifique au récit (celui du fantastique)
*lexique des sentiments
Activité d’écriture
*Réiger un paragraphe qui termine une nouvelle (situation finale)
*Continuer la rédaction d'une nouvelle en cédant la narration au personnage
Activité de l’oral :
*Raconter une expérience (un phénomène étrange).
Séquence n°2 :
Lexique :
* Les indices spatio-temporels
*le schéma actantiel.
* les termes de caractérisation (adjectifs)
Activité d’écriture
*faire grossier les traits d'une personne
*produire trois descriptions de personnes en variant le point de vue
Activité de l’oral :
*dresser le portrait d'une personne.
Séquence n°3
Activité de lecture :
*Structure complexe de la nouvelle
-les prolepses et les analepses
- le récit et le(s) récit(s) encadré(s)
Syntaxe :
*la comparaison et la métaphore.
Lexique :
*le narrateur (ses formes)
*les indices temporels
Activité d’écriture
Imaginer une autre fin à une histoire
Activité de l’oral :
* résumer oralement une nouvelle (raconter)
Thèmes :Réflexion sur les arts: Théâtre, Cinéma, Musique, Peinture
.
LA PROBLEMATIQUE:
àAnticiper sur le contenu et la forme du Document à produire :
- Qu’est- ce qu’un récit ? (Par opposition au discours, raconter, narrer….)
- Quels sont les différents types de récits que vous connaissez ? (Fait-divers- roman- B-D –
film…)
- Quelles sont les catégories importantes des récits ? (Réels et fictifs)
àDéterminer le contexte de communication :
- Prévoir des groupes de deux à trois élèves pour la rédaction d’une nouvelle à la fin du
dossier.
- Celle-ci sera destinée à la lecture en classe puis élire la meilleure à remettre à la bibliothèque
du lycée.
àDéterminer l’Intention de Communication ainsi que le Discours Dominant dans la nouvelle :
Le discours historique associé au discours explicatif et objectif (dates, lieux, noms, etc.) dans
la présentation d’un fait d’histoire ; le discours argumentatif dans la présentation du combat
d’un héros (bravoure, engagement, sacrifice, etc.) ; le discours narratif dans les témoignages
d’une personne qui raconte ses fait et gestes (au style direct) durant une bataille par exemple.
Mise en route :
· Evaluation Diagnostique pour sensibiliser l’élève aux caractéristiques d’une nouvelle
fantastique.
· Expression Ecrite.
Nouvelle
La nouvelle est un genre littéraire qui se caractérise par sa brièveté, sa concision (toutes
descriptions ou actions devant tendre vers la chute), son nombre restreint de personnages, une
intrigue ou une fin surprenante. Elle comporte impérativement un titre qui ajoute du sens à
l’intrigue.
EVALUATION DIAGNOSTIQUE
OBJECTIF :
· Sensibiliser l’élève aux caractéristiques d’une nouvelle fantastique.
Important à savoir :
Un début réaliste.
La situation initiale du récit fantastique commence par évoquer une réalité quotidienne et
familière. Ce procédé rassure le lecteur pour mieux le perturber. Le personnage lui-même est
un être banal, sans qualités exceptionnelles, contrairement aux héros des contes et des romans
d’aventures. Dans ce cadre réaliste, un phénomène surprenant peut être perçu comme
susceptible de recevoir une explication rationnelle, à la différence du phénomène fantastique
qui n’est jamais élucidé. Dans le conte, le merveilleux ne cause pas de perturbation : il est
accepté comme allant de soi.
Les questions :
QUESTIONS POSSIBLES
REPONSES EVENTUELLES.
- Après votre première lecture du texte, quel est point de vue narratif (climat, genre) qui se
dégage au début du texte ?
- Un profil réaliste.
- Il aperçut, à son grand étonnement, une masse blanchâtre, la chose, avec précaution,
(prudence, on connaît pas cet objet) tâta du doigt, c’est dur, interrogation : « Qu’est-ce que ça
pourrait être ? »
- Et au niveau des temps des verbes ?
- Quelles sont leurs valeurs ?
- Emploi du conditionnel= l’incertitude.
Le passé simple : faits successifs/ accomplis
- Quelle en est la conséquence sur le rythme du récit ?
- Intrusion d’un fait étrange dans une situation réaliste.
- Relevez les termes et expressions qui dénotent la grande surprise d’Ivan.
- Les bras lui en tombèrent.
- Il se frotta les yeux.
- Palpa l’objet.
- C’est bien un nez !
- Cela signifie qu’il ne rêvait pas, c’est bel et bien un nez !
- A quel moment a-t-il été terrifié ?
- Lorsqu’il lui sembla connaître le propriétaire du nez. « Il était plus mort que vif »
CEPENDANT ?
C’est l’entraînement d’une situation surprenante hors de la norme connue,
inhabituelle, irrationnelle. (le nez dans le pain)
dans une situation réaliste, vraie- il reconnut que c’était de nez du client KOVALIOV.
Expression écrite :
Imaginez deux suites possibles à ce récit, l’une proposera une explication rationnelle de cet
événement, l’autre une explication surnaturelle
Mise en Œuvre du Projet :
La Séquence 1 :
La séquence 1 : Introduire le fantastique dans un cadre réaliste.
1) LECTURE – EXPRESSION.
a) Observation du texte –Hypothèses de sens.
b) Lecture silencieuse.
LA MAIN.
On faisait cercle autour de M. Bermutier, juge d’instruction qui donnait son avis sur l’affaire
mystérieuse de Saint-Cloud. Depuis un mois, cet inexplicable crime affolait Paris. Personne
n’y comprenait rien.
M. Bermutier, debout, le dos à la cheminée, parlait, assemblait les preuves, discutait les
diverses opinions, mais ne concluait pas.
Plusieurs femmes s’étaient levées pour s’approcher et demeuraient debout, l’oeil fixé sur la
bouche rasée du magistrat d’où sortaient les paroles graves. Elles frissonnaient, vibraient,
crispées par leur peur curieuse, par l’avide et insatiable besoin d’épouvante qui hante leur
âme, les torture comme une faim.
Une d’elles, plus pâle que les autres, prononça pendant un silence:
- C’est affreux. Cela touche au «surnaturel». On ne saura jamais rien.
Le magistrat se tourna vers elle:
- Oui, madame, il est probable qu’on ne saura jamais rien. Quant au mot «surnaturel» que
vous venez d’employer, il n’a rien à faire ici. Nous sommes en présence d’un crime fort
habilement conçu, fort habilement exécuté, si bien enveloppé de mystère que nous ne pouvons
le dégager des circonstances impénétrables qui l’entourent. Mais j’ai eu, moi, autrefois, à
suivre une affaire où vraiment semblait se mêler quelque chose de fantastique. Il a fallu
l’abandonner, d’ailleurs, faute de moyens de l’éclaircir.
Plusieurs femmes prononcèrent en même temps, si vite que leurs voix n’en firent qu’un:
- Oh! Dites-nous cela.
M. Bermutier sourit gravement, comme doit sourire un juge d’instruction. Il reprit:
- N’allez pas croire, au moins, que j’aie pu, même un instant, supposer en cette aventure
quelque chose de surhumain. Je ne crois qu’aux causes normales. Mais si, au lieu d’employer
le mot «surnaturel» pour exprimer ce que nous ne comprenons pas, nous nous servions
simplement du mot «inexplicable», cela vaudrait beaucoup mieux. En tout cas, dans l’affaire
que je vais vous dire, ce sont surtout les circonstances environnantes, les circonstances
préparatoires qui m’ont ému. Enfin, voici les faits: [....]
FAIRE LE POINT.
Dans un récit cadre s’insère un autre récit à l’intérieur duquel on trouve une autre histoire –
récit enchâssé ou emboîté - racontée par un narrateur relais. Ce récit dans le récit constitue
parfois un enseignement ou une source de réflexion pour ceux à qui ils sont racontés, à chaque
niveau du récit.
Avez-vous déjà entendu parler de cet auteur ? A quelle époque a-t-il vécu ?
En parcourant l’introduction de ce récit, à quel type de situation nous guident certains
éléments du texte ? (Affaire judiciaire mystérieuse, crime inexpliqué et inexplicable…)
c) Remplissez le tableau.
lieux
Expressions temporelles.
Personnages et fonctions
Présence du narrateur.
Au tribunal.
Paris.
Le dos à la cheminée.
Depuis un mois.
Autrefois.
Mr BERMUTIER
Juge d’instruction.
Des femmes.
Oui.
On faisait cercle (…)à
Lexique appréciatif.
(inexplicable crime)
Relevez dans le texte le champ lexical relatif à la peur.
(Frissonner, -peur curieuse- vibrer, crispé, l’épouvante, pâle, Oh !, hanter l’âme, mystère)
- A partir de questions ciblées Réaliser le schéma ci-dessous dans le but de mettre en évidence
la présence du narrateur,son statut de témoin,sa tendance à donner un cachet réaliste au récit,
le maintien de la tension dramatique et l’enseignement tiré par son auditoire.
Mr BERMUTIER.
JUGE D4INSTRUCTION.
Parlait.
BERMUTIER
- Quels sont les temps dominants dans cet extrait ? Imparfait et Passé simple.
- Pourquoi, à votre avis, le narrateur, favorise-t-il le discours direct dans cet extrait?
(Les questionnements et les réponses sont plus vivaces lorsqu’elles émanent de la bouche des
actants. Le discours direct rapporte les paroles telles quelles, sans intermédiaire.)
Recherche documentaire :
Demander aux élèves une fiche biographique de l’auteur avec ces principales œuvres et
chercher le sens détaillé du mot VENDETTA.
LA MAIN.(Suite)
[…..] J’étais alors juge d’instruction à Ajaccio, une petite ville blanche, couchée au bord d’un
admirable golfe qu’entourent partout de hautes montagnes.
Ce que j’avais surtout à poursuivre là-bas, c’étaient les affaires de vendetta. Il y en a de
superbes, de dramatiques au possible, de féroces, d’héroïques. Nous retrouvons là les plus
beaux sujets de vengeance qu’on puisse rêver, les haines séculaires, apaisées un moment,
jamais éteintes, les ruses abominables, les assassinats devenant des massacres et presque des
actions glorieuses. Depuis deux ans, je n’entendais parler que du prix du sang, que de ce
terrible préjugé corse qui force à venger toute injure sur la personne qui l’a faite, sur ses
descendants et ses proches. J’avais vu égorger des vieillards, des enfants, des cousins, j’avais
la tête pleine de ces histoires.
Or, j’appris un jour qu’un Anglais venait de louer pour plusieurs années une petite villa au
fond du golfe. Il avait amené avec lui un domestique français, pris à Marseille en passant.
Bientôt tout le monde s’occupa de ce personnage singulier, qui vivait seul dans sa demeure,
ne sortant que pour chasser et pour pêcher. Il ne parlait à personne, ne venait jamais à la ville,
et, chaque matin, s’exerçait pendant une heure ou deux, à tirer au pistolet et à la carabine.
Des légendes se firent autour de lui. On prétendit que c’était un haut personnage fuyant sa
patrie pour des raisons politiques ; puis on affirma qu’il se cachait après avoir commis un
crime épouvantable. On citait même des circonstances particulièrement horribles.
Je voulus, en ma qualité de juge d’instruction, prendre quelques renseignements sur cet
homme ; mais il me fut impossible de ne rien apprendre. Il se faisait appeler sir John Rowell.
Je me *******ai donc de le surveiller de près ; mais on ne me signalait, en réalité, rien de
suspect à son égard.
Cependant, comme les rumeurs sur son compte continuaient, grossissaient, devenaient
générales, je résolus d’essayer de voir moi-même cet étranger, et je me mis à chasser
régulièrement dans les environs de sa propriété. J’attendis longtemps une occasion. Elle se
présenta enfin sous la forme d’une perdrix que je tirai et que je tuai devant le nez de l’Anglais.
Mon chien me la rapporta ; mais, prenant aussitôt le gibier, j’allai m’excuser de mon
inconvenance et prier sir John Rowell d’accepter l’oiseau mort.
C’était un grand homme à cheveux rouges, à barbe rouge, très haut, très large, une sorte
d’hercule placide et poli. Il n’avait rien de la raideur dite britannique et il me remercia
vivement de ma délicatesse en un français accentué d’outre-manche. Au bout d’un mois, nous
avions causé ensemble cinq ou six fois.
Un soir enfin, comme je passais devant sa porte, je l’aperçus qui fumait sa pipe, à cheval sur
une chaise, dans son jardin. Je le saluai, et il m’invita à entrer pour boire un verre de bière. Je
ne me le fis pas répéter.
Il me reçut avec toute la méticuleuse courtoisie anglaise, parla avec éloge de la France, de la
Corse, déclara qu’il aimait beaucoup cette pays, cette rivage.
Alors je lui posai, avec de grandes précautions et sous la forme d’un intérêt très vif, quelques
questions sur sa vie, sur ses projets. Il répondit sans embarras, me raconta qu’il avait
beaucoup voyagé, en Afrique, dans les Indes, en Amérique. Il ajouta en riant:
- J’avé eu bôcoup d’aventures, oh! yes. […]
FAIRE LE POINT
Le récit fantastique est le plus souvent fait à la 1ère personne par un narrateur digne de foi qui
peut être témoin ou acteur du drame. Des événements irrationnels perturbent progressivement
le cadre réaliste du récit. Ils provoquent de nombreuses incertitudes dans l’esprit du narrateur
et du lecteur, ce qui est le propre du fantastique.
EXPRESSION ECRITE
Rédigez un paragraphe qui terminera ce texte et dans lequel le narrateur interviendra (comme
dans le début de l’extrait précédent) pour décrire l’atmosphère et les lieux dans lesquels se
passe cet échange entre les deux personnages.
1) Compréhension : extrait n° 2 de « La main »
P 174
QUESTIONS POSSIBLES
REPONSES EVENTUELLES.
La CORSE.
F.C.BASTIA – A.AJACCIO. PORTO-VECCHIO…
FLNC et autres mouvements autonomistes, attentats contre les symboles de l’état français….
1) Lecture magistrale :
2) Lecture silencieuse.
3) Synthèse de lecture.
Quel titre pourriez-vous proposer à cette partie du récit ? (La rencontre du juge avec Sir John
Rowell.)
Temps
Verbe
Introducteur.
Lieu.
Descriptions et Qualifications.
J’étais
AJACCIO
* Ruses.
*Assassinats et Massacres.
- Superbes.
- Le plus beau sujet qu’on puisse rêver.
- Dramatique – Possibles - Féroces - -
- Héroïques - Séculaires – Jamais --
- éteintes.
- Abominables
- Devenant actions glorieuses.
Depuis deux ans.
Je n’entendais que…
* Toute injure…
- Vengée sur la personne qui l’a faite, sur ses descendants, ses proches.
J’avais vu
J’avais la tête pleine
*Egorger des vieillards, des enfants, des cousins.
Autres questions.
Réponses éventuelles.
- Quel rôle joue l’articulateur OR dans la poursuite du récit ?
- A votre avis, pourquoi cette arrivée était-elle remarquable ?
- En quoi la vie menée par l’anglais attirait-elle l’attention ?
- Relevez dans le texte les éléments qui le montrent.
- Intervention d’un nouvel élément dans l’histoire.
Changement de cap du récit. (ici, l’arrivée de l’anglais, début de l’enchâssement d’un récit
dans l’autre)
- Car la Corse n’était pas toujours ouverte aux étrangers, c’est un milieu clos, formé de
grandes familles corses séculaires.
- Personnage singulier – Vivait seul dans sa demeure – Ne sortait que pour chasser ou pêcher-
Il ne parlait à personne – Ne venait jamais à la ville – s’exerçait chaque matin à tirer au
pistolet ou à la carabine.
Au niveau syntaxique
Au niveau lexical
Les corses
- Verbes d’incertitude.
- On prétendit puis on affirma
- On citant même…
- Des légendes.
-Rumeurs.( continuaient , grossissaient,
devenaient générales)
Le juge
- Je voulus (…)
- Impossible de ne rien apprendre.
-Possible de tout apprendre.
-Je résolus de voir moi-même.
- En ma qualité de juge.
- Volonté de connaître la vérité.
- Pragmatisme d’un homme de justice.
Actions.
Descriptions.
- J’attendais une occasion.
- J’allai m’excuser (…)
- Je priai Sir John de m’excuser (…)
- Nous avions causé ensemble cinq ou six fois (…)
- Je l’aperçus, je le saluai (…)
- Alors je lui posai quelques questions, il répondit, me raconta.
- C’était un grand homme.
- Il n’avait rein de (…)
- Fumait sa pipe, à cheval sur une chaise.
Lecture récapitulation.
LA MAIN.(Suite)
[…] Puis je me remis à parler chasse, et il me donna des détails les plus curieux sur la chasse
à l’hippopotame, au tigre, à l’éléphant et même la chasse au gorille.
Je dis:
- Tous ces animaux sont redoutables.
Il sourit:
- Oh! nô, le plus mauvais c’été l’homme.
Il se mit à rire tout à fait, d’un bon rire de gros Anglais *******:
- J’avé beaucoup chassé l’homme aussi.
Puis il parla d’armes, et il m’offrit d’entrer chez lui pour me montrer des fusils de divers
systèmes.
Son salon était tendu de noir, de soie noire brodée d’or. De grandes fleurs jaunes couraient sur
l’étoffe sombre, brillaient comme du feu.
Il annonça:
- C’été une drap japonaise.
Mais, au milieu du plus large panneau, une chose étrange me tira l’oeil. Sur un carré de
velours rouge, un objet noir se détachait. Je m’approchai: c’était une main, une main
d’homme. Non pas une main de squelette, blanche et propre, mais une main noire desséchée,
avec les ongles jaunes, les muscles à nu et des traces de sang ancien, de sang pareil à une
crasse, sur les os coupés net, comme d’un coup de hache, vers le milieu de l’avant bras.
Autour du poignet, une énorme chaîne de fer, rivée, soudée à ce membre malpropre,
l’attachait au mur par un anneau assez fort pour tenir un éléphant en laisse.
Je demandai:
- Qu’est-ce que cela?
L’Anglais répondit tranquillement:
C’été ma meilleur ennemi. Il vené d’Amérique. Il avé été fendu avec le sabre et arraché la
peau avec une caillou coupante, et séché dans le soleil pendant huit jours. Aoh, très bonne
pour moi, cette.
Je touchai ce débris humain qui avait dû appartenir à un colosse. Les doigts, démesurément
longs, étaient attachés par des tendons énormes que retenaient des lanières de peau par places.
Cette main était affreuse à voir, écorchée ainsi, elle faisait penser naturellement à quelque
vengeance de sauvage.
Je dis:
- Cet homme devait être très fort.
L’Anglais prononça avec douceur:
- Aoh yes; mais je été plus fort que lui. J’avé mis cette chaîne pour le tenir.
Je crus qu’il plaisantait. Je dis:
- Cette chaîne maintenant est bien inutile, la main ne se sauvera pas.
Sir John Rowell reprit gravement:
- Elle voulé toujours s’en aller. Cette chaîne été nécessaire.
D’un coup d’oeil rapide j’interrogeai son visage, me demandant:
- Est-ce un fou, ou un mauvais plaisant?
Mais la figure demeurait impénétrable, tranquille et bienveillante. Je parlai d’autre chose et
j’admirai les fusils.
Je remarquai cependant que trois revolvers chargés étaient posés sur les meubles, comme si
cet homme eût vécu dans la crainte constante d’une attaque.
Je revins plusieurs fois chez lui. Puis je n’y allai plus. On s’était accoutumé à sa présence; il
était devenu indifférent à tous. [ … ]
Le narrateur- relais, par la description des lieux, des objets, etc., met en place le cadre dans
lequel se manifestera un fait étrange et prépare le lecteur à le vivre avec lui.
- Comment peut-on titrer cet extrait ? (La rencontre entre le juge et l’anglais)
- D’après le récit fait au juge comment peut-on qualifier cet anglais ?
(Un grand chasseur, aventurier, grand voyageur qui a connu beaucoup de sensations fortes)
- Quel mot nous informe que le récit vient de prendre une autre tournure ? (MAIS)
- Un contraste coloré entre en jeu avec cette nouvelle séquence relevez-le.
CHEZ LUI.
Brodée d’or.
De grandes fleurs jaunes.
Brillaient
comme du feu
Non pas une main blanche et propre (…)
Des muscles jaunes.
(…)Tendu de noir.
De soie noire.
L’étoffe noire.
Mais une main noire desséchée.
Les muscles nus (rouges)
Traces de sang ancien (noir)
L’objet.
Eléments constituants de l’objet.
Eléments périphériques en
relation avec l’objet.
Chose étrange.
Objet noir.
C’était une main.
Une main d’homme.
Une main noire desséchée.
Ce membre malpropre.
Débris humain.
Cette main était affreuse à voir.
Avec les ongles jaunes.
Les muscles à nu.
Des traces de sang ancien.
Les os coupés net.
Les doigts longs.
Tendons énormes
Lanières de peau
Une énorme chaîne de fer, rivée,
soudée.
Un anneau assez fort l’attachait
au mur
- Quelle sensation provoque chez le lecteur une telle description ? (Horreur et dégoût)
- Quel sentiment dénote l’adverbe «tranquillement» dans la réponse de l’anglais ?
(Sérénité – conviction du devoir bien accompli – l’assurance – la confiance en soi…)
- Est-ce un fou ou un mauvais plaisantin ? Se demanda le juge. La visite chez l’anglais lui a-t-
elle permis de se faire une idée précise sur le personnage ? (Non, justement ses réactions
imperturbables et ses réponses étranges ont déboussolé le narrateur)
- A la fin du texte, qu’est-ce qui a intrigué le juge ? (La présence de revolvers chargés)
- Que suggère cette présence de revolvers prêts à l’emploi ? (L’imminence d’une agression, la
peur d’être attaqué.)
EXPRESSION ORALE
Vous êtes arrivé dans un lieu familier et vous avez eu l’impression de ne pas le reconnaître.
Cette vision a été l’annonce d’un phénomène étrange dont vous avez été témoin. Racontez à
vos camarades cette expérience en mettant en relief les indices annonciateurs de ce
phénomène.
LA MAIN.(Suite et fin)
[….] Une année entière s’écoula. Or, un matin, vers la fin de novembre, mon domestique me
réveilla en m’annonçant que sir John Rowell avait été assassiné dans la nuit.
Une demi-heure plus tard, je pénétrai dans la maison de l’Anglais avec le commissaire central
et le capitaine de gendarmerie. Le valet, éperdu et désespéré, pleurait devant la porte. Je
soupçonnai d’abord cet homme, mais il était innocent.
On ne put jamais trouver le coupable.
En entrant dans le salon de sir John, j’aperçus du premier coup d’oeil le cadavre étendu sur le
dos, au milieu de la pièce.
Le gilet était déchiré, une manche arrachée pendait, tout annonçait qu’une lutte terrible avait
eu lieu.
L’Anglais était mort étranglé! Sa figure noire et gonflée, effrayante, semblait exprimer une
épouvante abominable; il tenait entre ses dents serrées quelque chose; et le cou, percé de cinq
trous qu’on aurait dit faits avec des pointes de fer, était couvert de sang.
Un médecin nous rejoignit. Il examina longtemps les traces des doigts dans la chair et
prononça ces étranges paroles:
- On dirait qu’il a été étranglé par un squelette.
Un frisson me passa dans le dos, et je jetai les yeux sur le mur, à la place où j’avais vu jadis
l’horrible main d’écorché. Elle n’y était plus. La chaîne, brisée, pendait.
Alors je me baissai vers le mort, et je trouvai dans sa bouche crispée un des doigts de cette
main disparue, coupé ou plutôt scié par les dents juste à la deuxième phalange.
Puis on procéda aux constatations. On ne découvrit rien. Aucune porte n’avait été forcée,
aucune fenêtre, aucun meuble. Les deux chiens de garde ne s’étaient pas réveillés.
Voici, en quelques mots, la déposition du domestique Depuis un mois, son maître semblait
agité. Il avait reçu beaucoup de lettres, brûlées au fur et à mesure.
Souvent, prenant une cravache, dans une colère qui semblait de démence, il avait frappé avec
fureur cette main séchée, scellée au mur et enlevée, on ne sait comment, à l’heure même du
crime.
Il se couchait fort tard et s’enfermait avec soin. Il avait toujours des armes à portée de bras.
Souvent, la nuit, il parlait haut, comme s’il se fût querellé avec quelqu’un.
Cette nuit-là, par hasard, il n’avait fait aucun bruit, et c’est seulement en venant ouvrir les
fenêtres que le serviteur avait trouvé sir John assassiné. Il ne soupçonnait personne.
Je communiquai ce que je savais du mort aux magistrats et aux officiers de la force publique,
et on fit dans toute l’île une enquête minutieuse. On ne découvrit rien.
Or, une nuit, trois mois après le crime, j’eus un affreux cauchemar. Il me sembla que je voyais
la main, l’horrible main, courir comme un scorpion ou comme une araignée le long de mes
rideaux et de mes murs. Trois fois, je me réveillai, trois fois je me rendormis, trois fois je
revis le hideux débris galoper autour de ma chambre en remuant les doigts comme des pattes.
Le lendemain, on me l’apporta, trouvé dans le cimetière, sur la tombe de sir John Rowell,
enterré là; car on n’avait pu découvrir sa famille. L’index manquait.
Voilà, mesdames, mon histoire. Je ne sais rien de plus.
Les femmes, éperdues, étaient pâles, frissonnantes. Une d’elles s’écria:
- Mais ce n’est pas un dénouement cela, ni une explication! Nous n’allons pas dormir si vous
ne nous dites pas ce qui s’était passé, selon vous.
Le magistrat sourit avec sévérité:
- Oh! Moi, mesdames, je vais gâter, certes, vos rêves terribles. Je pense tout simplement que
le légitime propriétaire de la main n’était pas mort, qu’il est venu la chercher avec celle qui lui
restait. Mais je n’ai pu savoir comment il a fait, par exemple. C’est là une sorte de vendetta.
Séquence 1180 Une des femmes murmura: - Non, ça ne doit pas être ainsi. Et le juge
d’instruction, souriant toujours, conclut: - Je vous avais bien dit que mon explication ne vous
irait pas.
Ecoutez la lecture du texte, suite de la nouvelle, qui va suivre, ensuite répondez aux questions.
(Le texte ne doit pas être distribué, il doit être lu à haute voix).
QUESTIONS
REPONSES
- Pour le médecin, cette affirmation est une certitude ou une hypothèse ? Pourquoi ?
- Qu’est-ce qui donne un air étrange et inexpliqué dans la suite des événements.
Que pouvons nous déceler comme inéluctable dans la déposition du domestique.
- Relevez dans le texte les indices qui montrent que quelque chose, en relation avec la main,
allait se passer.
- Quel est le point syntaxique qui participe au suspense, à l’étrange, au fantastique du récit ?
- Quel rôle joue l’articulateur OR dans la 2ème partie du prolongement de l’intrigue et de
l’inexpliqué.
- L’explication du narrateur aux dames est-elle rationnelle.
- A quelle partir de la nouvelle ce texte renvoie-t-il ? justifiez votre réponse par des éléments
du texte.
Mort de l’anglais.
Le narrateur sait plus que le lecteur, il est au-dessus de nous. Il sait tout, il est omniscient et
omniprésent. (Parler de prolepse.) Au début de cet extrait il affirmait lors du constat de la
mort de l’anglais « On ne put jamais trouver le coupable » alors que l’enquête n’avait même
pas commencé !!!
Quand le médecin affirma «On dirait qu’il était étranglé par un squelette, le narrateur jeta les
yeux sur le mur où il constata la disparition de la main.
(il se remémora le récit de l’anglais à propos de la main)
C’est une hypothèse en raison de l’emploi du conditionnel
On ne découvrit rien, aucune porte n’avait été forcée, aucune fenêtre, aucun meuble, les deux
chiens ne s’étaient pas réveillés.
L’anglais s’attendait à cet événement tragique, il avait reçu des lettres qui lui prédisaient son
drame à venir.
Depuis un mois – agité – en colère – démence – frappait avec fureur cette main séchée –
La négation : On ne découvrit rien – aucune porte n’avait été forcée – les chiens ne s’étaient
pas réveillés – on ne sait comment – il n’avait fait aucun bruit – on ne découvrit rien.
Pas d’effet de chute – pas de révélation finale.
Transfert dans la durée. Pas de dénouement.
Elle relève du fantastique, du fictif, de l’imaginaire et de l’horreur.
Ce renvoi au début de la nouvelle. La vendetta et la discussion avec les femmes.
Rédigez la fin d’une nouvelle fantastique pour laisser le lecteur dans l’indécision quant à
l’explication du fait raconté, (vous annoncez, brièvement dans un « chapeau », le fait
surnaturel en question).
1) LEXIQUE.
(Exercices divers laissés au choix du professeur)
(Il affola PARIS). Les femmes qui l’écoutaient frissonnaient, vibraient, étaient crispées par la
peur, par le besoin d’épouvante qui hante leur âme (…)
- Ensuite, quand le juge narrateur décrivait la main, qu’est ce que vous avez ressenti ?
Donc , en fin de compte, ces manifestations physiques et ces attitudes rendent compte de
quoi ?
a) Exercices d’application.
Objectifs :
Identifier les sentiments évoqués dans une situation précise. Etre capable d'exprimer les
sentiments en utilisant les mots appartenant à différentes catégories (nom, verbe, adjectif)
Enrichir les connaissances lexicales. Faire prendre conscience que la langue française est très
riche du point de vue lexical et que les élèves peuvent varier les termes lexicaux pour
exprimer le même sentiment
Note importante.
Exercice 1
Consigne : "Pour chaque situation décrite, essayez de trouver les sentiments les plus
appropriés. Plusieurs sentiments peuvent être associés à la même situation (maximum 5).
Faites glisser les sentiments à côté de la phrase situation. " Liste des sentiments : angoisse /
bonheur / colère / déception / dépit / effroi / énervement / étonnement / frayeur / honte /
impatience / jalousie / joie / peur / surprise / terreur / triomphe / tristesse
Les situations (a):
S1 : Marc n'en croit pas ses yeux : il n'a jamais vu un engin pareil.
S2 : Furieux, Hondo frappe de son pied contre le trottoir.
S3 : La petite fille essaye de crier, aucun son ne sort de sa bouche. Elle essaie de bouger mais
elle ne peut pas, elle est comme paralysée.
S4 : Celle-là elle m'énerve. Elle fait les yeux doux à Samuel qui est en train de tomber sous le
charme. Mais qu'est-ce qu'elle a de plus que moi?
Réponses attendues.
Solutions (a):
S1 : surprise/ étonnement
S2 : fureur / colère / énervement / dépit
S3 : effroi / terreur / peur / frayeur / angoisse
S4 : jalousie / colère
Exercice 2
Objectif :
Etre capable d'exprimer les sentiments en utilisant les mots appartenant à différentes
catégories (nom, verbe, adjectif) Phase de manipulation / systématisation.
Adjectif
Nom de sentiment
1. Mounia est déçue.
Réponse : la déception
2. Les enfants sont effrayés.
L’effroi / la frayeur
3. Paulo est toujours énervé.
l'énervement
4. Marc est étonné.
l'étonnement
5. Que tu es impatiente !
l'impatience
6. Je suis très surpris !
la surprise
7. Ma mère était furieuse !
la fureur
8. Il n'y a rien de plus honteux !
la honte
9. Pourquoi es-tu jaloux ?
la jalousie
10. Noël me rend toujours joyeux.
la joie
11. Aujourd'hui, je suis un peu triste.
la tristesse
Exercice 3 :
"A l'aide du dictionnaire des synonymes, trouvez 3 ou 4 synonymes pour les mots de
sentiments suivants
La peur :
Avoir peur :
Faire peur :
La colère :
Etre en colère :
Se mettre en colère
1/ la peur : épouvante, affolement, effroi, frayeur, panique, terreur, inquiétude, crainte,
appréhension, angoisse, frousse [fam], trouille [fam].
2/ avoir peur : s'alarmer, s'inquiéter, s'effrayer, s'épouvanter, craindre, appréhender, redouter,
paniquer, s'affoler.
3/ faire peur : intimider, effaroucher, terroriser, effrayer, affoler.
> Colère
1/ la colère : surexcitation, acrimonie, crise, hargne, agressivité, violence, explosion,
courroux, emportement, exaspération, fureur, irritation, rage, rogne.
2/ être en colère : être fâché, être exaspéré, être indigné, être irrité, être furieux, être hors de
soi, être contrarié, être en rogne.
3/ se mettre en colère : se fâcher, s'énerver, s'indigner, s'emporter, se mettre en rogne.
Exercice 4
Objectif : Prendre conscience du sens des termes et de leurs nuances les uns par rapport aux
autres
Consigne : "Il existe différents degrés, plus ou moins fort, pour exprimer un sentiment ressenti
par un personnage. Reclassez les noms de sentiments en fonction de leur intensité : du moins
fort au plus fort. Faites glisser sur la ligne les noms de sentiments pour les remettre dans
l'ordre. Pour vous aider, vous pouvez regardez la définition des mots dans un dictionnaire."
la peur / l'effroi
la terreur / la peur
la colère / l'énervement
la déception / le dépit
Solution :
La peur / l'effroi
La peur / la terreur
L'énervement / la colère
la déception / le dépit
Exercice 5
Objectif :
Faire prendre conscience du sens des termes et de leur connotation positive ou négative
Consigne : "Les sentiments ressentis par un personnage sont parfois positifs et parfois plus
négatifs. D'après vous quels sont les sentiments ressentis négativement et les sentiments
ressentis positivement? Observez les visages des deux personnages. Faites glisser sur les
visages les sentiments qu'ils peuvent éprouver."
Nom de sentiment
Sentiment ressenti positif
Visage souriant
Visage triste
Angoisse
bonheur
bonheur
colère
Colère
déception
Déception
dépit
Dépit
effroi
Effroi
énervement
énervement
étonnement
étonnement
frayeur
Frayeur
honte
Honte
impatience
impatience
jalousie
Jalousie
joie
joie
peur
Peur
surprise
surprise
terreur
Terreur
triomphe
triomphe
tristesse
Tristesse
Exercice 6
Complétez le tableau en portant à droite le sentiment qui correspond aux expressions:
Expressions
Sentiments
Peur
Honte
Colère
Surprise
Impatience
Expressions familières
Sentiments
Rayonner de joie, de bonheur
avoir un sourire radieux
Bondir/Sauter de joie
Joie, bonheur
Avoir peur
Avoir la trouille [fam]
Etre blanc comme un linge
Avoir une peur bleue
Trembler de peur
Etre blanc/livide/blême de peur
Etre paralysé/tétanisé de peur (ou par la peur)
Peur
Etre rouge comme une tomate
Rougir de honte
Honte
Rougir de colère / être rouge de colère
Etre vert de rage
Mugir/rugir de colère
s’étrangler/hurler de colère
Piétiner/trépigner de colère
Bouillir de colère
Etre blanc de colère
Etre en rogne
Etre enragé
Colère
Etre muet de surprise
Surprise
Trépigner
Frétiller d’impatience
Brûler d’impatience
Impatience
Pâlir de jalousie
Être rongé de jalousie
Etre dévoré de / par la jalousie
Etre malade de /fou de jalousie
Crever de jalousie
Jalousie
2) POINT DE LANGUE :
LES TEMPS DU RECIT. L’IMPARFAIT ET LE PASSE SIMPLE.
- Quels sont les temps les plus utilisés dans cette nouvelle ?
(Ce sont les temps qui conviennent le mieux pour narrer les événements rapportés dans ce
type de récit.)
L’imparfait est employé pour décrire des événements du passé au moment où ils se déroulent.
C’est le temps de la description.
Il peut également :
a) Marquer une habitude dans le passé : Étant jeune, tous les matins je me levais à 7
heures.
b) Atténuer la rigueur d’une demande : je voulais vous demander de m’aider.
c) Exprimer un désir : Ah ! si j’étais riche.
d) Marquer une hypothèse dans une condition : Si vous étiez gentil, vous m’aideriez.
Et le passé simple ?
C’est aussi un temps du passé mais Il est surtout utilisé dans la langue écrite. C’est le temps
du récit.
Ce temps exprime un événement précis, bref, contrairement à l’imparfait qui décrit une action
de plus longue durée.
Observez :
Exercices
On le (voir passé simple) qu’il (être imparfait) fort, à la manière dont il (quitter) passé simple
où (s'asseoir plus que parfait), pour aller, le pas sonore et la tête haute, vers la pile de bois. Il
(prendre passé simple) une bûche longue et ronde. D'abord, il la (brandir passé simple) et
(s'écrier passé simple)
"Regardez, je (choisir passé composé) la plus lourde, elle (être présent) plus dure qu'une barre
de fer et pourtant je vous le (dire présent),je (aller présent)a casser en deux sur ma cuisse,
ainsi qu'une allumette". A ces mots, les hommes et les femmes (se dresser passé simple)
comme dans une église. On (entendre passé simple) ronfler derrière eux un enfant endormi.
Quand il les (sentir passé simple) dominés, bien à lui, il (ployer passé simple) le genou et
(saisir passé simple) la bûche à deux mains avec lenteur. Un moment, il la (tenir passé simple)
suspendue au bout des bras,- les yeux (éclater imparfait), les bouches (s'ouvrir imparfait),
douloureusement-, puis il l’ (abattre passé simple), han! Et d'un coup, (se casser passé simple)
la jambe.
Jules Renard
Dans les phrases suivantes, mettez les verbes entre parenthèses à l'imparfait ou au passé
simple.
Le sens doit guider votre choix.
UN ORAGE.
(Au cours d'un voyage sur les bords du Rhin, Victor Hugo a l'occasion d'assister, depuis la
voiture où il a pris place, à "un des plus beaux orages" qu'il ait jamais vus.)
Le soir (approcher), le soleil (décliner), le ciel (être) magnifique. Je (regarder) les collines du
bout de la plaine, qu'une immense bruyère violette (recouvrir) à moitié... Tout à coup je (voir)
un cantonnier redresser sa claie (1) couchée à terre et la disposer comme pour s'abriter
dessous. Puis la voiture (passer) près d'un troupeau d'oies qui (bavarder) joyeusement. "Nous
allons avoir de l'eau, (dire)le cocher." En effet, je (tourner) la tête : la moitié du ciel derrière
nous (être) envahie par un gros nuage noir, le vent (être) violent, les ciguës en fleur (se
courber) jusqu'à terre, les arbres (sembler) se parler avec terreur, de petits chardons desséchés
(courir) sur la route plus vite que la voiture, au-dessus de nous (voler) de grandes nuées. Un
moment après (éclater) un des plus beaux orages que j'aie vus.
Ce texte vous est donné au présent. Transposez-le au passé en mettant les verbes au passé
simple ou à l'imparfait selon le cas.
C'est une splendide soirée de juillet et l'air est embaumé de l'odeur des forêts de pins. De
temps à autre, ils entendent un ramier ou aperçoivent le poitrail bruni d'un faisan. De petits
écureuils leur lancent des regards curieux du haut des hêtres tandis qu'ils passent, et les lapins
détalent à toute allure à travers les fourrés...
Lorsqu'ils pénètrent dans l'avenue de Canterville Chase, toutefois, le ciel se couvre de nuages,
un calme bizarre paraît s'emparer de l'atmosphère, un grand vol de corneilles passe
silencieusement au-dessus de leurs têtes et quelques grosses gouttes de pluie tombent.
Debout sur le perron, pour les recevoir, se tient une vieille femme, proprement habillée de
soie noire. C'est Mrs. Umney, la gouvernante. Elle leur fait à tous une profonde révérence à
mesure qu'ils descendent de voiture et dit, d'une gentille voix à l'ancienne mode : "Soyez les
bienvenus à Canterville Chase, je vous prie."
C' ……..une splendide soirée de juillet et l'air …… embaumé de l'odeur des forêts de pins. De
temps à autre, ils………………. un ramier ou le poitrail bruni d'un faisan. De petits écureuils
leur ………………. des regards curieux du haut des hêtres tandis qu'ils ………, et les lapins
…..à toute allure à travers les fourrés...
Lorsqu'ils …………… dans l'avenue de Canterville Chase, toutefois, le ciel
………………..de nuages, un calme bizarre …………………s'emparer de l'atmosphère, un
grand vol de corneilles …………. silencieusement au-dessus de leurs têtes et quelques
grosses gouttes de pluie …………………………………..
Debout sur le perron, pour les recevoir, …………. une vieille femme, proprement habillée de
soie noire. C'…………………. Mrs. Umney, la gouvernante. Elle leur …………à tous une
profonde révérence à mesure qu'ils……………………………………….. de voiture et ,
……….d'une gentille voix à l'ancienne mode : "Soyez les bienvenus à Canterville Chase, je
vous prie."
1) Dans chacune des phrases suivantes, un verbe doit être à l'imparfait et l'autre au passé
simple.
Il (entendre) un bruit bizarre qui (venir) de la cave. Alors que les enfants (travailler), la
directrice (entrer)
La pluie (tomber) depuis plusieurs jours, la rivière (déborder)
Il (voir) le voleur trop tard, celui-ci (être) déjà de l'autre côté de la rue.
La porte (s'ouvrir) pendant que toute la famille (manger)
Brusquement les joueurs (se disputer) la balle qui n’ (arriver) pas à sortir de la mêlée. Il
(tomber) .alors qu'il (descendre) tranquillement l'escalier.
2) Complétez ce texte en conjuguant les verbes entre parenthèses soit à l'imparfait soit au
passé simple.
Tout (être) .calme. Soudain Pierre (entendre) des voix. Cela (venir) de la pièce voisine. Il
(mettre) l'oreille contre la porte et (voir) qu'elle (bouger)
Cela (être) curieux. Il (appuyer) un peu et la porte (s'ouvrir) Pierre (distinguer) une forme qui
(se pencher) Il (pénétrer) dans la pièce et (découvrir) une autre silhouette. Soudain deux
hommes (apparaître).
EVALUATION SOMATIVE :
Evaluation sommative.
Objectif
Evaluer de manière sommative les acquis des élèves à la fin de l'ensemble de la séquence.
L'enseignant distribue une feuille à chaque élève sur laquelle sont écrits le début et la fin d'une
histoire qui fait peur.
Les élèves doivent imaginer et écrire le corps du récit en réinvestissant le lexique de la peur,
les expressions idiomatiques, les métaphores, les structures grammaticales et les éléments
constitutifs d'un récit qui fait peur.
- « Saletés de vampires, j’ai bien cru qu’ils allaient avoir notre peau, dit Sandra, une fois le
château derrière eux.
- Ben peut-être que tu es maintenant une petite vampire, lui dit son compagnon, encore blême,
mais déjà moqueur. Enfin, tu avais envie de les voir, tu les as vus.
- Oui, je les ai même assez vus, allez, filons », répond Sandra.
ELARGISSEMENT :
Tu frissonnes quand un chat noir croise ton chemin, tu refuses de passer sous une échelle ?
Quand on découvre les origines des superstitions, on y croit tout de suite beaucoup moins…
Et toi, les connais-tu ? 5
EVALUATION FORMATIVE
Le narrateur, gendarme, est à la recherche des auteurs d’un crime. Il rencontre une jeune fille
égarée en plein milieu de la campagne.
[ … ] J’appelai plusieurs fois dans le silence inhumain. Nul ne répondit. C’était à s’arracher
les cheveux. Je revins vers la moto pour constater que la jeune fille avait disparu. Elle ne
répondit pas à mes appels. Pendant je ne sais combien de temps, je demeurai inerte n’osant
changer de place. Enfin, en poussant ma machine devant moi, je repris au jugé le chemin que
je venais de suivre. Quand je sentis sous mes pieds le sol d’une honnête route, je me remis en
route et j’allai droit à la grâce de Dieu, n’importe où. Le brouillard se dissipait peu à peu.
J’aperçus une petite ferme. Le maître se tenait dans la cour en admiration devant sa fosse à
purin. Il écouta mon histoire en hochant la tête. Quand j’eus terminé mon récit, il me répondit
simplement que, depuis cinquante ans qu’il habitait le pays, il n’avait jamais entendu parler de
la ferme de la Croix-du-Fau.
On ne retrouva jamais la gamine en blue-jeans qui nous y avait conduits, ni les corps du
brigadier et du réserviste1 ni la trace des assassins. L’affaire fut classée, particulièrement dans
ma mémoire.
La peur s’installe souvent dans une atmosphère particulière. Elle se construit, dans les
romans, par de petits indices qui, au départ, semblent anodins, mais qui s’installent en nous et
peu à peu nous troublent.
En bateau
Jérémie faisait le clown tout en haut du grand mât. C’était juste avant qu’il ne regarde en bas
par inadvertance. Ses mains se serrèrent sur le cordage. Comment allait-il redescendre de là ?
Il ne pouvait pas appeler à l’aide, il aurait l’air de quoi ? Surtout devant les filles… en
particulier la petite blonde, Lucille. Il leva le nez vers les mouettes. Elles n’avaient pas de
problèmes de vertige, elles.
Lucille était assise, sagement, à l’arrière. Depuis qu’elle était arrivée à l’île d’Yeu, elle
cherchait un moyen de rentrer à la maison. Mais qu’est-ce qui lui avait pris de faire ce
concours idiot ? Elle qui ne gagnait jamais rien, voilà qu’elle avait gagné un voyage de deux
mois en pleine mer ! Et sur un voilier en plus. Dire qu’il y avait plus de mille cinq cents
concurrents pour seulement huit places… Et c’était tombé sur elle.
MOKA, La Chose qui ne pouvait pas exister, L’école des loisirs, coll. « Neuf », 1997
Un canotier enragé
J’avais loué, l’été dernier, une petite maison de campagne au bord de la Seine, à plusieurs
lieues de Paris, et j’allais y coucher tous les soirs. Je fis, au bout de quelques jours, la
connaissance d’un de mes voisins, un homme de trente à quarante ans, qui était bien le type le
plus curieux que j’eusse jamais vu. C’était un vieux canotier, mais un canotier enragé,
toujours près de l’eau, toujours sur l’eau, toujours dans l’eau. Il devait être né dans un canot,
et il mourra bien certainement dans le canotage final.
Guy de MAUPASSANT, « Sur l’eau », neuf contes et nouvelles, l’école des loisirs, coll. «
classiques », 1981
Lorsque M.Hiam B. Otis, le ministre américain, acheta Canterville Chase, tout le monde lui
dit qu’il commettait une folie car il ne faisait aucun doute que les lieux étaient hantés. En
vérité, lord Canterville lui-même, homme pointilleux à l’excès sur les questions d’honneur,
avait jugé de son devoir de mentionner le fait à M. Otis quand ils en étaient venus à discuter
des conditions de vente.
Nous avons préféré ne pas y habiter nous-mêmes, dit lord Canterville, depuis que ma grand-
tante,
la duchesse douairière de Bolton, a été prise d’une peur panique dont elle ne s’est jamais
vraiment remise en voyant apparaître sur ses épaules deux mains de squelette pendant qu’elle
s’habillait pour dîner, et il est de mon devoir de vous dire, M. Otis, que le fantôme a été vu
par plusieurs membres vivants de ma famille, aussi bien que par le recteur de la paroisse, le
révérend Auguste Dampier, diplômé de King’s College à Cambridge. Après ce malheureux
accident survenu à la duchesse, aucun de nos jeunes domestiques n’a voulu rester avec nous,
et lady Canterville a souvent bien peu dormi la nuit en raison des bruits mystérieux qui
venaient des couloirs et de la bibliothèque.
Oscar WILDE, Le fantôme de Canterville, Gallimard jeunesse, coll « Folio junior », 1997
Folie ou clairvoyance
Johnny ne sut jamais vraiment pourquoi il s’était mis à voir les morts. D’après l’alderman
(sorte de juge de paix en Angleterre), sans doute qu’il était trop flemmard pour s’en
empêcher.
Chez la plupart des gens, le cerveau leur interdit de voir ce qui risquerait de les troubler, Il
disait aussi qu’il était bien placé pour le savoir car il avait passé toute sa vie (1822-1906) à ne
rien remarquer.
D’après Bloblotte Johnson, en théorie le meilleur ami de Johnny, c’était parce qu’il était
dingue.
Mais pas d’après Pas-d’man, qui lisait des livres médicaux, c’était sûrement parce qu’il
n’arrivait pas à fixer ses idées comme les gens normaux. Les gens normaux ignorent presque
tout de ce qui se passe autour d’eux, si bien qu’ils peuvent se concentrer sur des choses
importantes comme, disons, se lever, aller aux toilettes et vivre leur vie. Alors que Johnny,
lui, il ouvrait les yeux le matin et recevait tout l’univers en pleine figure.
Pour Bloblotte, ça restait un truc de « dingue ».
N’importe comment, le résultat était là. Johnny voyait ce qui restait invisible à tout le monde.
Par exemple les morts qui se baladaient dans les cimetières.
1. Lis ces quatre débuts de romans. Quels sont ceux que tu classes immédiatement dans le
genre fantastique ? Justifie ta réponse en t’appuyant sur le vocabulaire employé, les lieux
décrits, les types de personnages…
2. Textes 1 et 2
Ces textes décrivent chacun une situation qui ne semble pas particulièrement bizarre.
Cependant, les auteurs ont glissé des indices (lieux, personnages…) qui permettent déjà de
comprendre que quelque chose d’anormal se prépare. Relève ces indices et imagine oralement
une suite possible pour ces textes.
PROPOSITIONS
OUI
NON
La nouvelle a son genre bien défini et n’est ni une légende, ni un conte, ni un roman réduit.
Le thème (libre ou imposé) est original et bien exploité.
Le titre est adéquat et ajoute du sens à l’intrigue sans en dévoiler la teneur de prime abord.
L’action démarre rapidement : les premières phrases accrochent le lecteur.
Les étapes du récit sont présentes : situation initiale, élément déclencheur/perturbateur,
développement et chute finale.
Le nombre de personnages et de lieux est restreint.
La nouvelle n’est pas une histoire s’étendant sur une vie, ni même sur des années. La durée de
l’action s’étale sur un laps de temps assez court : quelques minutes, une heure, une journée,
une semaine… Rarement plus. (sauf flash back)
Les personnages sont crédibles (sauf dans le cas d'un récit fantastique) ; ils ont des traits de
caractère vraisemblables décrits avec justesse mais seulement ceux essentiels au récit.
Une transformation psychologique s’est produite chez le personnage principal
ou peut se produire au cours de la nouvelle.
Le rythme du récit est rapide et concis. Il écarte les longs développements psychologiques et
philosophiques
Au travers de l’écriture, le récit crée une tension qui se détendra par la chute et transforme une
anecdote en événement.
La chute - ouverte ou fermée - est imprévisible, surprenante, pertinente et cohérente.
Pour susciter l’intérêt du lecteur, il serait bénéfique de placer dans le texte des amorces et des
indices, susceptibles d’annoncer la chute, et même des fausses pistes pour éloigner le lecteur
de la finale réelle.
Le récit est littéraire : les ressources de la langue sont présentes pour créer des effets et des
émotions afin de captiver le lecteur.
Le recours au flash-back permet de renforcer les effets et les émotions.
Le choix d’un point de vue narratif est effectué : récit, dialogue, monologue, ou alternés. Il
sera laissé à la discrétion de l’auteur.
Les règles d’orthographe, de grammaire et de conjugaison sont respectées.
La structure des phrases est correcte.
Le vocabulaire est riche et précis. (recours aux synonymes pour éviter les répétitions).
La ponctuation est correcte.
La présentation du texte - claire, lisible et aérée - respecte le règlement du concours de
nouvelles choisi (police de caractères, taille, interligne, marges, pagination, typographie