Chapitre 05:etablissement Des Plans Topographique: 1-Dessin de Plans Graphiques: 1-1 Report de La Minute
Chapitre 05:etablissement Des Plans Topographique: 1-Dessin de Plans Graphiques: 1-1 Report de La Minute
Introduction :
Un plan topographique est une représentation d’un terrain qui permet d’en
restituer l’ensemble des éléments à une échelle donnée : courbe de
niveau ,points d’altitude ,talus ,voirie, réseaux apparents ,bâti ….il est nécessaire
pour maitriser ,gérer un espace , préparer un projet .
sont en rouge, écriture droite et ceux qui se rapportent au terrain naturel en noir
et en italique (si l’on travaille exclusivementsur un support en couleur, on peut
ne pas utiliser la représentation en italique).Distances et altitudes sont données
en mètres au centimètre près.On choisit en général un plan de comparaison
d’altitude inférieure à l’altitude du pointle plus bas du projet ou du terrain
naturel. Ce plan de comparaison est l’axe des abscisses du graphique sur lequel
sont reportées les distances horizontales suivant l’axe du projet. Sur l’axe des
ordonnées, sont reportées les altitudes.
Les échelles de représentation peuvent être différentes en abscisse et en
ordonnées (enrapport de l’ordre de 1/5 à 1/10) de manière à souligner le relief
qui peut ne pas apparaître sur un projet de grande longueur.
On dessine tout d’abord le terrain naturel (TN), généralement en trait moyen noir. Sontracé
est donné par la position de chaque point d’axe d’un profil en travers, le terrain naturel étant
supposé rectiligne entre ces points. On reporte en même temps dans le cartouche des
renseignements en bas du graphique : les distances horizontales entre profils en travers dites
distances partielles, les distances cumulées (appelées aussi abscisses curvilignes) depuis
l’origine du projet et l’altitude de chaque point.
On positionne ensuite le projet (trait fort rouge) en tenant compte de tous les impératifs de
visibilité : pente maximale égalité des déblais et des remblais, etc.
Ce tracé donne des points caractéristiques comme les points de tangence entre droites
etparties courbes, les points hauts (ou sommets situés à la fin d’une rampe et au début dela
pente suivante), les points bas (situés à la fin d’une pente et au début de la rampe suivante).
Une rampe est une déclivité parcourue en montant dans le sens du profil ; une pente est
parcourue en descendant. Un parcours horizontal est aussi appelé palier.
Les déclivités des parties droites, les longueurs projetées des alignements droits et descourbes
ainsi que les rayons de courbure sont reportés en bas du cartouche ; on reporteégalement les
longueurs développées des courbes.Les cotes des points caractéristiques du projet sont
reportées dans les lignes de renseignementen bas du graphique : distance à l’origine du projet
(distance cumulée) etaltitude.Dans la phase d’avant-projet sommaire, elles sont mesurées sur
legraphique duprofil en long. Elles sont calculées exactement en phase de projet d’exécution,
à partir duprofil en long et des profils en travers réels, levés sur le terrain. La manière la
plusefficace de faire ce calcul est de construire le profil sur un logiciel de DAO et d’y lire les
coordonnées des intersections
Les calculs des positions des points caractéristiques se ramènent à des intersectionsdroites-
droites, droites-cercles ou droites-paraboles dans le repère associé au profil enlong.
___2.4 Dessin du profils en travers
Les profils en travers (sections transversales perpendiculaires à l’axe du projet)
permettentde calculer les paramètres suivants :l la position des points théoriques
d’entrée en terre des terrassements ;l l’assiette du projet et son emprise sur le
terrain naturel ;l les cubatures (volumes de déblais et de remblais).
Le profil en travers (fig. 10.12.) est représenté en vue de face pour une personne
qui sedéplacerait sur l’axe du projet de l’origine à l’extrémité du projet. La voie
degauche doitdonc se situer sur la partie gauche du profil.
On commence par dessiner le terrain naturel à partir d’un plan horizontal de
référencequi n’est pas forcément celui du profil en long, de manière à obtenir le
profil en travers àl’échelle maximale sur le format choisi. L’échelle de
représentation est de l’ordre de1/100 à 1/200 (jusqu’à 1/50 pour les voies les
moins larges). Il n’y a pas d’échelledifférente en abscisse et en ordonnée de
manière à pouvoir mesurer directementsur legraphique des longueurs dans
toutes les directions ou bien des surfaces (mesuresurpapier au planimètre ou sur
informatique, par exemple à l’aide de la commandeAIREd’AutoCAD).
L’abscisse de chaque point du terrain naturel (ou du projet) est repérée par
rapport à l’axe du profil en travers (donc négative à gauche et positive à droite),
l’ordonnée est toujours l’altitude du point. Cette représentation logique introduit
unrepère (x, y, z) non direct (fig. 10.10.).
On y superpose ensuite le gabarit type du projet (largeur de chaussée,
accotements, fossés et pentes de talus) à partir du point d’axe dont l’altitude a
été déterminée sur le profil enlong.
Sur informatique, ce gabarit est un dessin type (sous forme de bloc) mis en place
àchaque profil.
En dessin manuel, on utilise un fond de plan.
Cela permet de calculer la position des points d’entrée en terre (voir chap. 9, §
7).
Les conventions de couleur et d’écriture doivent être les mêmes que pour le
profil enlong.
Les fossés ne sont pas repérés comme les autres points caractéristiques puisque,
demanière à simplifier le calcul, ils n’interviennent pas dans la décomposition
dela surfaceen triangles et trapèzes.Ils sont calculés séparément.
Application
La construction graphique sur ordinateur à l’aide d’un logiciel de DAO facilite
le travaildu projeteur puisque les calculs sont effectués simultanément au dessin
: il suffit derelever les positions des points dans un repère associé au profil. De
plus, lesélémentsrépétitifs tels les symboles, les cartouches, le profil type de la
chaussée peuventêtre misen mémoire sous forme de bloc et rappelés si besoin.
PLAN DE TRAVAIL :
I. Plans numériques
1. Infographie
5. Contrôle du dessin
7. Tracé du plan
7.1.Les logiciels :
7.1.1. La modélisation
7.1.2. Les entités
7.2. L’interactivité
II. Plans numérisés :
III. Présentation
7.2.1. Formats
7.2.2. Habillage
7.2.3. Indications
7.2.4. Exemples
Introduction :
i. Plans numériques
La détermination géométrique d'un point étant désormais rapide et facile des données
complémentaires prennent de plus en plus d'importance, Données sémantiques, photo voire
vidéo.
Le topographe saisit sur le terrain toutes les données géométriques descriptives, les données
thématiques et topologiques tout en exploitant celles existantes qui l'a chargées préalablement
dont l'instrument : fonds de plan au format DXF par exemple.
1. Infographie
C’est l’union de la Conception assistée par ordinateur (CAO) et du Dessin assisté par
ordinateur (DAO).
Tout dessin est un ensemble de points plus ou moins espacés, chacun de ceux-ci pouvant être
stocké par ses coordonnées dans un fichier informatique. Le dessin automatique revient donc
à considérer un dessin comme un ensemble de points à relier par des entités géométriques : les
polylignes.
Le plan résultant sera lui-même considéré comme un nouvel ensemble de points liés entre eux
par des vecteurs à module variable, lesquels seront tracés par une plume commandée par des
ordres élémentaires de l’ordinateur ; le logiciel donne les directives strictes de composition et
d’exécution.
Le dessin automatique trace entièrement le plan en planimétrie et courbes de niveau, par
codification préalable sur le terrain ou directement à l’écran ; il réalise l’habillage à l’aide de
traceurs à jet d’encre ; le dessin automatique est rationnel, précis, rapide et authentique.
Le plan numérique est le document dont tous les éléments sont définis en coordonnées ; le
synoptique de la figure () permet d’identifier 5 phases pour son établissement.
Figure : report de levé topographique (logiciel Topocad) figure : saisie des points connus
Un traitement préalable des données terrain conduit à une mise en forme homogène, le fichier
des observations, il permet le calcul des coordonnées des points suivants la hiérarchie
habituelle, canevas puis détails.
Les résultats des calculs forment le fichier-points, Chaque point possède 3 informations : son
identification sous forme d'un numéro matricule, ses coordonnées et son code de dessin.
Le fichier points Contient également des lignes ainsi que la codification du levé qui décrit les
éléments ponctuels et linéaires : bord de trottoir, bâtiment etc.
4. Etablissement du fichier dessin
D’abord par le dessin sélectif sur écran graphique interactif de tous les éléments
constitutifs du plan au cours duquel les erreurs sont rectifiées.
Ensuite par un tirage sans échelle sur imprimante, dessin de contrôle exploité pour la
suppression des erreurs résiduelles.
Le plan enregistré ne rende pas caduque l’affirmation de Napoléon « un bon croquis vaut
mieux qu'un long discours », le dessin définitif et exécuté par un traceur sur papier dessin,
calque, ou film polyester.
Les fichiers de dessin s’incorporent facilement aux bases de données dans un SIG grâce au
format d’échange standard.
Figure : schématisation d’un SIG
7. Tracé du plan
1.1.Les logiciels :
1.1.1. La modélisation
Le modèle 2D proche du dessin Manuel décrit les objets par plusieurs vues dessinées chacune
dans un espace à 2 dimensions, le lien entre elles n'existe guère que dans l'esprit du
dessinateur. En topographie la modélisation et généralement le 3D filaire qui créé l’objet sous
la forme « fil de fer », comme s'il était transparent et le représente par les coordonnées ENH
des nœuds et des arêtes qui les relient.
1- Covadis topo 2D qui travaille dans le plan mais peut gérer le 3D en filaire
Figure : logiciels de planimétrie et MNT.
2- Covadis topo 3D qui utilise la modélisation surfacique, appuyée sur le modèle filaire
d'un nuage de points et de lignes caractéristiques, ou de talus bord de route etc. Ou
encore un maillage particulièrement adapté au MNT qui représente le relief par
différents moyens : courbe de niveau, maillage rectangulaire colorer selon l’altitude
etc.
L’entité est l’ensemble des propriétés constitutives d’un dessin attaché à une forme
géométrique.
1- Les entités géométriques dont les plus courantes sont : le point, la ligne, la Polyligne
constitué de lignes multiples, la spline ou polyligne lissée et le cercle.
2- Les entités d’habillage : cotation, hachures, qui impliquent la reconnaissance
automatique des contours et des îlots, les écritures, etc.
3- Les symboles entités groupées permettant de manipuler et de reproduire un ensemble
d'entités représentant une géométrie complexe comme par exemple un réverbère ou
tous les symboles associés aux points.
4- Les couches, encore appelé calques ou plans qui regroupe des entités ayant des
caractéristiques communes parcellaires bâtiment etc. Elles facilitent le transfert en
SIG, la gestion du dessin en rendant très rapidement visibles ou invisibles les
différents types d’objets par exemple.
1.1.3. Les commandes utiles
Zoom et panoramique, accrochage aux objets, correction des polylignes, modification des
propriétés des entités, épaisseur du trait, couleur, etc. Quadrillage, mise en page, mesure des
distances et des superficies, division des surfaces, etc.
Les échanges entre les différents logiciels de topographie se font le plus souvent par DXF,
standard industriel de fait, et EDIGEO standard français d'échange de données numériques,
particulièrement intéressant pour les SIG, le logiciel EDICAD par exemple permet l’import-
export de lots de données au format EDIGO sur AUTOCAD.
1.2.L’interactivité
Le langage de commande, tapé au clavier sous forme de mots à syntaxe rigide, peu
convivial.
Les menus à icônes, représentations symbolique D’opération, pointées et cliquées avec
la souris. Pour éviter l'encombrement de l'écran au détriment du dessin, la partie menu
peut être reportée sur une tablette ou, mieux, le logiciel peut combiner la convivialité
des icônes à la souplesse des menus déroulons.
Les menus déroulants qui présentent les fonctions disponibles à un niveau donné,
desquelles on tire un nouvel ensemble de sous-fonctions existantes
ii. Plans numérisés :
Le plan numérisé est un plan numérique issu en partie d’un plan graphique. Dans la plupart
des cas, les coordonnées sont obtenues en deux temps :
Le plan numérisé optimise l’exploitation des travaux anciens, notamment leur mise à jour.
iii. Présentation
1. Formats
Dans la mesure du possible, utiliser les formats normalisés, norme Afnor NF Q 02 000,
Le format commercial Grand Aigle : 1,05 m × 0,75 m, pour les plans cadastraux
les « bandes d’étude », en tracé routier par exemple, pour lesquelles le dessin se
développe en longueur en restant limité en largeur, utilisent plusieurs formats A4
accolés suivant lesquels on plie le papier en accordéon, d’où l’appellation « format n
plis ».
2. Habillage
Les plans à grande échelle sont établis en respectant les signes conventionnels publiés
épisodiquement depuis l’arrêté interministériel du 17mai 1957. Vérification selon les
instructions du maître d’ouvrage, reproduction et archivage suivant les moyens du maître
d’œuvre.
4. Exemples
Figure : plan topographique par drone
Figure : plan topographique
Question :
Bibliographie :
https://eduscol.education.fr
https://www.ville-sens.fr
https://www.canva.com
CHAP 07 :Calcul des superficies
Introduction
Les opérations de bornage de terrain entraînant des modificatifs du parcellaire cadastral,les
projets d’aménagements fonciers, de lotissements, les opérations dedélimitation,
demitoyenneté et cadastrales demandent au géomètre de calculer des surfaces, deles diviserou
d’en redresser les limites.
01 TRIANGLE SCALENE :
a:la base du triangle .
triangle équilatéral
h:la hauteur du triangle.
triangle rectangle
a et b :les cathétes
c:l'hypotenuse
h:la hauteur
m,k :les composants du cote c
les angles aigus
Théorème de Pythagore : Si un triangle est
rectangle, alors le carré de la longueur de
l’hypoténuse est égal à la somme des carrés
des longueurs des autres côtés.
c2=a2+b2
l'air
1 1 1 1
𝐴= ab . 𝐴 = hc . 𝐴 = bc sin() . 𝐴 = ac sin
2 2 2 2
1 2 1 2
𝐴 = a tg , 𝐴 = b tg
2 2
le périmètre
P=a+b+c
la hauteur
h=asin, h=b sin, h=m tg, h=k tg, h = √b2 − k2
les cotes
a = √c2 − b2, a = √c m, b = √a2 − c2, b = √ck , c = √b2 − a2, c = km
polygone régulier
n: le nombre de cotes
a:le cote du polygone
di:l'énième diagonale
R:le rayon ducercle externe
r: le rayon du cercle interne
:l'angleinterieur
: l'angle centrale
l'are
1 2 nar
𝐴= nr sin ( ) . 𝐴 = .
2 n 2
1
𝐴 = na2 ctg ( ) . 𝐴 = nr2 tg( ).
4 n n
le périmètre P=na
les rayons des cercle
a
𝑟 = R cos ( ) , 𝑅 = ( )
n 2 sin(n)
les angles
180(n−2) 360
= , =
n n
le cotes a
𝑎 = 2R sin ( ) ,𝑎 = 2r tg ( )
n n
Remarques
Si la surface S est positive, alors la surface S¢ est négative et inversement. On
doitdonc toujours vérifier que S¢ + S = 0.
Lors de la rotation des indices i, on applique la convention suivante :
X0 = Xn ; Y0 = Yn ; Xn+1 = X1; Yn+1 = Y1.
Cela revient à considérer les sommets comme étant sur une boucle décrite en
tournantautour de la surface ; le sommet 1 est alors le suivant du sommet n et,
parconséquent,le sommet n est le précédent du sommet 1.