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Mesure de débit

Mélanie Zenoni – Mohamed Tohtouh – Marco Rohbohm


Octobre/Novembre 2018
Table des matières
1 Introduction 3

2 Travail préliminaire 3
2.1 Méthodes de mesure de débit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2 Théorème de la quantité de mouvement . . . . . . . . . . . 5
2.3 Expression de la différence de pression . . . . . . . . . . . . 6

3 Description de l’appareillage et mesures 7

4 Exploitation des résultats et analyse 8


4.1 Le tube Venturi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.1.1 Analyse théorique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.1.2 Analyse expérimentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
4.1.3 Erreurs absolues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.1.4 Comparaison théorie/expérience . . . . . . . . . . . 12
4.2 Le diaphragme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.2.1 Compréhension du fonctionnement. . . . . . . . . . 12
4.2.2 Etalonnage du diaphragme . . .. . . . . . . . . . . . . . 14
4.3 Le rotamètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.3.1 Compréhension du fonctionnement . . . . . . . . . 16
4.3.2 Etude des pertes de charge . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
4.3.3 Etalonnage du rotamètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

5 Conclusion 20

2
1 Introduction

Dans le contexte de l’énergétique de l’habitat, la mesure et le réglage du


débit est à prendre en considération pour obtenir une bonne qualité de l’air et
un bon confort. Ainsi, mesurer le débit, nous permet de vérifier le
fonctionnement réel, des ventilations par exemple, et de repérer les grosses
erreurs, comme une fuite ou un raccord qui n’est pas bien connecté. De plus,
régler le débit nous permet aussi d’avoir un bon équilibre entre débits
d’alimentation et d’extraction, celui-ci étant un paramètre important pour la
récupération de chaleur.

2 Travail préliminaire

2.1 Méthodes de mesure de débit


Il existe plusieurs méthodes pour effectuer une mesure de débit. Citons en
donc deux autres méthodes à celle étudiées dans le cadre de cette séance.

Mesure de la vitesse du fluide par débitmètre à effet Vortex

Le principe est basé sur le phénomène de génération de tourbillons, appelé


effet Karman. Lorsque le fluide rencontre un corps non profilé, il se divise et
engendre des tourbillons, de part et d'autre et en aval du corps. Le nombre de
tourbillons formés en aval par unité de temps est proportionnel au débit
moyen. Une vitesse précise d'écoulement du fluide est déterminée par le
comptage des tourbillons. Cette vitesse est mesurée à l'aide d'un capteur
sensible aux variations oscillatoires de pression.

FIGURE 2.1 – Schéma explicatif

3
fréquence des tourbillons
Vitesse du fluide = facteur K

Le facteur K dépend du nombre de REYNOLDS, mais est pratiquement


constant sur une vaste plage de débit.

Mesure de la vitesse du fluide par débitmètre à turbine

FIGURE 2.2 – Schéma explicatif d’un débitmètre à turbine

L’écoulement du fluide entraine la rotation d’une turbine (rotor constitué à


plusieurs ailettes, reposant sur des paliers) placée dans la chambre de
mesure. La vitesse de rotation du rotor est proportionnelle à celle du fluide,
donc au débit volumique total. Ainsi, la vitesse de rotation est mesurée en
comptant la fréquence de passage des ailettes détectée à l’aide d’un bobinage
(un aimant permanent). Chaque impulsion représente un volume de liquide
distinct.

Débitmètre à ultrasons

Un émetteur et un récepteur sont montés en opposition de manière à ce que


les ondes acoustiques allant de l'un à l'autre soient à 45 ° par rapport au sens
d'écoulement dans la conduite. La vitesse du son allant de l'émetteur au
récepteur constitue la vitesse intrinsèque du son, plus un apport dû à la
vitesse du fluide. La mesure du temps t mis par le signal pour parcourir la
distance L permet de connaître la vitesse du fluide et d'en déduire le débit.

4
FIGURE 2.3 – Schéma explicatif d’un débitmètre à ultrasons

L
t=
C + Vcos 

avec: C vitesse de propagation du son dans le fluide


V vitesse du fluide distance entre émetteur et récepteur
L distance entre émetteur et récepteur

Il est primordial que le fluide ne véhicule pas de gaz ou de solides, pour éviter
la dispersion des ondes acoustiques entre les deux transducteurs. L'ensemble
du dispositif, à l'extérieur de la conduite, est insensible à l'agressivité du
fluide et n'entraîne aucune perte de charge.

2.2 Théorème de la quantité de mouvement

L’équation d’Euler dérive du principe fondamental de la dynamique


appliqué à une particule fluide.


Dv
- ⃗∇ p + ρ g⃗ = ρ
Dt

forces forces accélération


de pression de pesanteur du fluide
[N.m-3] [N.m-3] [m.s-2]

5
Cette équation s’applique dans le cas de fluides parfaits et sans
conductivité. Le fluide peut être incompressible ou compressible. Celle-ci
permet de caractériser le mouvement du fluide, en calculant sa vitesse et sa
pression.

2.3 Expression de la différence de pression

On cherche ici à trouver l’expression de la différence de pression. D’après


la loi de l’hydrostatique, on a:

P
= −g
z

Pour le point 1: P = −gz  PA − P0 = −g(zA – hA)


= ghA − gzA

 PA = ghA − gzA + P0

Pour le point 2: P = −gz  PB − P0 = −g (zB – hB)


= ghB − gzB

 PB = ghB − gzB + P0

D’où dans le débitmètre: P = PA − PB = ghA − gzA + P0 − ghB + gzB − P0

D’où: P = PA − PB = g(hA − hB) + g(zA − zB)

D’autre part, pour déterminer la loi Qv = f(P), il faudra donc mesurer le


débit, ainsi que la différence de pression P, c’est-à-dire, les hauteurs hA et hB.

6
3 Description de l’appareillage et mesures

Le système suivant nous permettra de mesurer les hauteurs


manométriques. (L’eau, qui circule en circuit fermé, est pompée dans le
réservoir et la vanne nous permettra de régler le débit d’eau). Voici le banc de
mesure qui fait objet de ce TP:

FIGURE 3.1 – Schéma du banc de mesure

Pour commencer, on met en marche la pompe et on chassera toutes les


bulles d’air avant toute mesure. Ensuite, on règle la pression initiale d’air (de
façon à utiliser la totalité de la plage de lecture des hauteurs d’eau lorsque le
débit est maximum), et, on relève les différentes hauteurs d’eau pour huit
débits différents, ainsi que la hauteur du niveau haut du flotteur dans le
rotamètre.

7
Voici le tableau récapitulatif des mesures:

FIGURE 3.2 – Tableau de mesures

4 Exploitation des résultats et mesures

4.1 Le tube venturi

4.1.1 Analyse théorique

FIGURE 4.1 – Tube de venturi

Considérons un écoulement d’un fluide incompressible à travers un


convergent-divergent (cf figure 4.1).

Hypothèses: 1. Il n’y a pas de pertes d’énergies par frottement le long du tube


2. La vitesse et la pression sont constantes en tous points d’une
même section

L’équation de Bernoulli entre les deux sections A et B s’écrit alors :

PA VA2 PB VB2
+ = +
g 2g g 2g

8
Par ailleurs, on a continuité du débit: QmA = QmB

Ou encore: VASA = VBSB

SA et SB sont les sections en A et B, d’où:

2g P PB
VB = √ S ( gA − g
)
1− (SB )2
A

Ainsi le débit s’écrit: Qv = VB SB

2g A P PB
Ou encore: Qv = SB √ 1− (SB )2 ( g − g
)
SA

Or la différence de pression PA – PB est mesurée par la différence des hauteurs


d’eau hA et hB lues dans les tubes A et B soit PA – PB =  g (hA - hB).

2g
D’où: Qv = SB √ 1− (SB )2 (hA − hB )
SA

Or la section S s’écrit: S=  r2

En remplaçant pour les sections A et B, on a donc :

2
𝑑𝐵 2g
Qv = 
4 √ 1− (dB )4 (hA − hB )
dA

9
d2B √2g
Ainsi: Qv = 
√2 √8 √1− (dB )4
√(hA − hB )
dA

 d2B √g
Finalement: Qv = C √(hA − hB ) avec C =
4
√8 x ( 1− (dB ) )
d A

4.1.2 Analyse expérimentale

Voici la courbe expérimentale Qv = f(√hA − hB ):

FIGURE 4.2 – Débit volumique en fonction de la racine de la différence des hauteurs hA et hB

A priori, on constate que le débit est proportionnel à √hA − hB . De plus, le


coefficient de corrélation R2 est très proche de 1, ce qui veut dire que notre
modèle correspond bien à la théorie.

10
Sachant que Qv = f(√hA − hB ) et que la courbe obtenue est une droite
linéaire passant par l’origine, le coefficient directeur sera Cexp. On peut
afficher l’équation sur la courbe obtenue et ainsi en déduire Cexp mais pour
plus de précision on utilisera la fonction « INDEX(DROITEREG(« Valeurs de
Y »; »Valeurs de X »;1);1) ».
On obtient :
Cexp = 2,9 . 10-5 m5/2 s-1

4.1.3 Erreurs absolues

Toute expérience possède des erreurs absolues: ici, on a des erreurs liées
au volume mesuré dans le réservoir, à la prise du temps à l’aide du
chronomètre, et, à la lecture des hauteurs hA et hB.

Pour la prise du temps: On a pris le chronomètre et on a vu le temps que l’on


met pour réagir et cliquer sur le bouton start. On met 20 ms pour déclencher le
chronomètre et 20 ms pour l’arrêter, ce qui nous fait un total de 40 ms.
Donc: Δt = 20 ms

Pour la mesure du volume: Pour commencer, on a mesuré la surface du


réservoir d’eau, soit S = 0,600 x 0,375 = 0,025 m2. Puis, on a multiplié cette
surface par une épaisseur: cette épaisseur correspond à l’erreur que l’on fait
en lisant la valeur sur la graduation du réservoir, soit e = 0,002 m.
D’où, V = 0,025 x 0,002 = 0,45L. Donc: ΔV = 0,225 L

Pour la mesure des hauteurs: Cette erreur est liée à la vue de chacun. Dans
notre cas, on a dit à trois personnes différentes de relever la même hauteur h
et on estime une erreur relative: Δh = 2mm

ΔQ𝑣 Δt ΔV
Pour le débit: On a:
Q𝑣
= t
+ V

Q𝑣
Pour la constante C: On a: C=
√hA −hB

11
1
D’où: ln(C) = ln(Qv) + ln(hA − hB )
2

ΔC ΔQ𝑣 1 Δ(hA −hB )


= +
C Q𝑣 2 (hA −hB )

ΔQ𝑣 1 Δ(hA −hB )


Donc: ΔC =( Q𝑣
+2 (hA −hB )
).C

À l’aide du logiciel Excel, on calcule ΔC pour chaque essai, puis on prend


la moyenne. On trouve finalement: ΔC = 1,7 . 10-5 m5/2 s-1

4.1.4 Comparaison théorie/expérimental

On a pour Cthéorique la formule suivante:

П d2B √g
Cth =
4
d
√8 . (1− ( B ) )
dA

On trouve: Cth = 9,3 . 10-4 m5/2 s-1

Donc, on a: Cth - Cexp = 8,7 . 10-4 > ΔC = 1,7 . 10-5

Si on tient compte de notre écart d’erreur possible ΔC, on constate que


notre Cexp n’est pas très correct. On a peut-être oublié quelques autres
incertitudes possibles, ou, aussi, on a peut-être fait encore plus d’erreurs
de manipulation que ce que l’on espérait.

12
4.2 Le diaphragme

4.2.1 Compréhension du fonctionnement

Entre les sections E et G, les lignes de courant évoluent de la façon


suivante:

FIGURE 4.3 – Evolution des lignes de courant

Dans ces sections, le profil de vitesse évolue de la façon suivante:


Pour la section E, l’écoulement étant laminaire, le profil de vitesse sera
parabolique (mais par contre, si l’écoulement était turbulent, le profil serait à
peu près plat).
Pour la section G, étant plus éloignée, les vitesses seront uniformes.

On applique maintenant le théorème de Bernoulli entre F et G, on a:

V2F V2G
PF + ρ g zF + ρ = PG + ρ g zG + ρ
2 2

Or, d’après la loi de l’hydrostatique, on obtient: PF = ρ g hF - ρ g zF + P0


PG = ρ g hG - ρ g zG + P0

V2F V2G
D’où: ρ g hF + ρ = ρ g hG + ρ
2 2

1
hG - hF = ( VF2 - VG2 )
2g

13
D’autre part, VF2 > VG2 car avec le diaphragme, le fluide subit un
rétrécissement, donc la vitesse en F augmente, puis, se stabilise et diminue
plus loin en G. Donc: hG - hF > 0.

Donc: hG > hF

Déterminons la loi Qv = f(hE – hF):


Supposons maintenant que la perte de charge est négligeable entre E et F.
L’équation de Bernoulli s’écrit alors pareil que précédemment:

1
hE - hF = ( VF2 - V𝐸2 )
2g

On remplace maintenant les vitesses par des débits divisés par les sections
correspondantes. On obtient alors:
1 Q𝑣 2 Q 2
hE - hF =
2g
((
SF
) - (S 𝑣) )
E

2g
D’où: Qv = √hE − hF
√( 1 − 1
S2 2 )
F SE

dF 2
avec: SF = П ( )
2
dG 2
SG = П ( )
2

4.2.2 Etalonnage du diaphragme


Expression de la perte de charge:
Dans le cas où les pertes de charge ne sont pas négligées, le théorème de
Bernoulli s’écrit alors, entre E et G:

V2G V2E
PG + ρ g zG + ρ + ΔX = PE + ρ g zE + ρ
2 2

14
Or, d’après la loi de l’hydrostatique, on obtient: PG = ρ g hG - ρ g zG + P0
PE = ρ g hE - ρ g zE + P0

V2G V2E
D’où: ρ g hG + ρ + ΔX = ρ g hE + ρ
2 2

Or, les vitesses en E et en G sont les mêmes. En effet, la vitesse du fluide à


la sortie du diaphragme se stabilise peu a peu jusqu’à devenir la même
qu’avant d’y passer: VE = VG.

Donc: ΔX = ρ g (hE – hG)

Calcul de la perte de charge:


On obtient, en moyenne, ΔX = 86528 Pa , ce qui est assez important.

Valeur expérimentale de Cc:


Afin de trouver la valeur de Cc, on trace le graphique suivant:

FIGURE 4.4 – Débit volumique en fonction de la racine de la différence des hauteurs hE et hF

15
Sachant que Qv est sous la forme suivante:

 d2B √g
Qv = Cc √hE − hF
4
√8 x ( 1− (dB ) )
d A

 d2B √g
Donc: Cc = 8 . 10-5
4
√8 x ( 1− (dB ) )
d A

4
√8 x ( 1− (dB ) )
d A
D’où: Cc = 8 . 10-5
 d2B √g

Cc = 7,2 . 10-9 m-1/2

4.3 Le rotamètre

4.3.1 Compréhension du fonctionnement

On cherche à tracer les lignes de courant du fluide dans le rotamètre. Les


voici.

FIGURE 4.5 – Lignes de courant dans le rotamètre

16
Les forces agissant sur le flotteur à l’équilibre sont la force de pesanteur du
flotteur P=mg, la poussée d’Archimède =Vg ainsi que la poussée du
𝑆𝐶 𝑈 2
liquide Fliq= 𝑥 . (Cx étant le coefficient de trainée du flotteur, U la vitesse
2
du fluide, V le volume du flotteur et S la surface du flotteur)

A l’équilibre on a: P = + Fliq

FIGURE 4.6 – Forces agissant sur le rotamètre

Si on maintient artificiellement le flotteur à un niveau L constant dans le


tube conique et que l’on augmente le débit Qv alors la force de pesanteur et la
poussée d’Archimède resteront constantes et c’est la poussée du liquide qui
va augmenter.

Lorsqu’on lâche le flotteur et on prend un débit constant, son niveau L


augmente jusqu’à atteindre un nouvel équilibre. En effet on cherche à
atteindre l’équilibre statique entre les trois forces agissant sur le flotteur.

4.3.2 Etude des pertes de charges

Dans le cas où les pertes de charge ne sont pas négligées, le théorème de


Bernoulli s’écrit entre H et I:
V2I V2H
PI + ρ g zI + ρ + ΔX = PH + ρ g zH + ρ
2 2

17
Or, d’après la loi de l’hydrostatique, on obtient: PI = ρ g hI - ρ g zI + P0
PH = ρ g hH - ρ g zH + P0

V2I V2H
D’où: ρ g hI + ρ + ΔX = ρ g hH + ρ
2 2

Or, les vitesses en H et en I sont les mêmes car il s’agit de la même section.

Donc: ΔX = ρ g (hH – hI)

Ces pertes de charges sont dues aux phénomènes de frottements à la paroi et à


la grande vitesse du fluide à la périphérie du flotteur.

On se propose maintenant de tracer la courbe expérimentale X = f(Qv).


La voici.

FIGURE 4.7 – Courbe expérimentale de la perte de charge en fonction du débit

18
On constate qu’à priori la perte de charge est proportionnelle au débit. Or
notre coefficient de corrélation est bien proche de 1, donc on peut bien dire
que le modèle linéaire correspond bien à cette courbe. Par conséquent, la perte
de charge est bien proportionnelle au débit.

4.3.3 Etalonnage du rotamètre

On se propose ici de tracer la courbe Qv=f(L) dont on cherchera à établir


une relation de corrélation dont on caractérisera la qualité et on proposera une
loi d’étalonnage. La voici.

FIGURE 4.8 – Courbe expérimentale du débit en fonction de la hauteur du flotteur

Cette courbe donne le débit en fonction de la position du flotteur à


l’équilibre.

On a donc: Qv=K L

avec K coefficient de proportionnalité à T°C=22°C et à pression


atmosphérique. (Relever la température lors de l’expérience est important
puisqu’elle joue un rôle prépondérant sur la valeur de la masse volumique et
de la viscosité)

19
5 Conclusion

Le tube de Venturi, grâce à sa géométrie profilée, entraîne des pertes de


charges moindres que le diaphragme. Ces deux systèmes sont peu coûteux et
faciles d’installation. Dans le cas du rotamètre, les pertes de charge sont
encore davantage réduites, de plus la lecture linéaire du débit est plus aisée
que pour les 2 méthodes précédentes bien que cette installation soit plus
coûteuse.

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