100 Millions Qui Tombent
100 Millions Qui Tombent
QUI TOMBENT
CREATION 2019/2020
CENT MILLIONS
QUI TOMBENT
AVEC
Romain GRARD // Lisa HOURS //
Jules SAGOT // Manuel SEVERI
// Ferdinand NIQUET-RIOUX
Texte
COLLECTIF LES BÂTARDS DORES
& Georges FEYDEAU
Création sonore
John KACED
Création costumes
Marion MOINET
Régisseur Général
Constantin Guisembert
Administratrice de production
Violaine NOËL
CENT MILLIONS
QUI TOMBENT
COLLECTIF
LES BÂTARDS DORES
LE COLLECTIF
« Les bâtards dorés » est un groupe de réflexion fondé en 2013, un collectif réuni par un travail de re-
cherche théâtrale, dont les moteurs sont : Romain Grard, Lisa Hours, Christophe Montenez, Jules Sagot,
Manuel Severi et Lucien Valle.
Ses débuts
En 2011, un groupe provisoire est formé afin d’échanger ensemble. Son but, s’il y en a un, est de nouer des
liens entre les différents acteurs. De partager et de créer ensemble pour ensuite, dans une même unité, se
confronter à une écriture scénique.
Mais ce n’est que l’année suivante, après quelques séances de réflexion, que le groupe se forme définitive-
ment.
Le collectif démarre son travail autour du projet Princes en octobre 2012. Accueilli par l’ENSAD de
Montpellier et l’ESTBA de Bordeaux en 2013 en résidence, le spectacle est créé en mai 2014 au Pavé de
Toulouse.
Méduse est le second projet du collectif. Fruit de plusieurs séances de travail, ce spectacle en chantier
trouve un premier aboutissement en octobre 2015 lors des Banquets littéraires à la Manufacture Atlan-
tique, dans le cadre du festival Novart de Bordeaux. D’autres résidences sont planifiées en 2016, nota-
mment aux Studios Virecourt dont la compagnie sort lauréat de l'appel à projet en partenariat avec La
Loge. Méduse est créée en octobre 2016 à La Loge (Paris). Le spectacle a été représenté au Théâtre 95
(Cergy), à la Manufacture Atlantique (Bordeaux), à la Ferme du Buisson (77), au TU de Nantes ainsi qu’à
la Gaîté Lyrique dans le cadre du festival Impatience. Le collectif ressort double lauréat : prix du jury et
prix du public.
En 2017, le collectif propose son deuxième stage qui fait écho au premier, entre théâtre et cinéma. Ces
projets, satellites aux créations principales, interrogent particulièrement l’écriture collective, le jeu de
l’acteur, ainsi que le travail à la caméra.
Aujourd’hui, les bâtards dorés ont démarré un processus de travail autour de leur prochaine création. Une
première résidence a déjà été réalisé en janvier 2018 au Centquatre-Paris qui a permis de dégager plu-
sieurs pistes de réflexion et de nous rassembler autour de trois matériaux principaux : deux pièces de Fey-
deau (Le Système Ribadier et 100 millions qui tombent) et un film : Il est difficile d’être un dieu d’Alexei
Guerman. Ce processus de travail réflexif va se poursuivre tout au long de l’année avant d’entamer les
répétitions pour une création prévue en 2019-2020.
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COLLECTIF
LES BÂTARDS DORES
NOTE D’INTENTION
Nous travaillons ainsi : l’écriture est collective, la mise en scène est collective, nous sommes tous acteurs,
seules nos problématiques évoluent.
Princes, et Méduse à sa suite sont comme l’avant-garde de notre prochaine étape de travail. Ainsi les
questionnements et les goûts que nous avons développés ces dernières années se muent et se confrontent
au monde qui nous entoure, et c’est au sein de ces changements perpétuels que nous voulons orienter
notre réflexion.
Nous souhaitons faire de cette création le moyen de nous interroger sur le théâtre que nous faisons, à tra-
vers quels schémas culturels nous percevons le monde; comment ces éléments ancrés, malgré nous, peu-
vent brider la création de quelque chose de véritablement novateur et inédit, dans une société dominée
par l’anxiété et la peur de la fin. Notre processus de création et de répétition s’attachera ainsi à quitter
des chemins de pensées déjà arpentés pour tenter de laisser place à l’étrange, à l’inhabituel. Comment
envisager et appréhender quelque chose qui nous dépasse et échappe à toute forme de rationalisation ?
Comment effleurer un concept, un espace, un univers aussi abstrait qu’essentiellement mystérieux ?
Dans ce cheminement de pensées, nous nous sommes orientés vers l’oeuvre de G.Feydeau.
Ses pièces sont structurées selon les mêmes schémas et intrigues, et se déclinent et se répètent uni-
formément dans une grande partie de ses textes. C’est dans ce fourmillement chaotique et immuable de
ces personnages face à leur impuissance, que nous voulons puiser notre matière. L’hystérie surréaliste que
déploie Feydeau dans ses pièces, à travers une mécanique bien réglée, nous ouvre les champs possibles du
Chaos, de la déconstruction et de la reconstruction.
Partir au plus bas, « dans la terre », avec des personnages ancrés dans un quotidien très défini, là où la peur
et l’égo empêchent une élévation. A l’instar du film Il est difficile d’être un dieu du réalisateur russe Alexei
Guerman les personnages “feydaliens” sont rivés à une époque, à une norme, à des aspirations bassement
triviales; totalement aliénés ils pataugent dans la boue de leurs culpabilités petites bourgeoises.
Partir de là, de cette conscience qui s’ignore et qui engendre un certain état d’agitation angoissée, fébrile,
stérile. Dans un premier temps, ensemble nous allons rire et nous agiter comme le font les personnages
Feydaliens eux-mêmes. L’enjeu sera de trouver un ailleurs, une brèche et d’amener le spectateur à la
pren- dre avec nous. A prendre de la hauteur, lâcher nos habitudes d’acteurs/spectateurs, se connecter
à autre chose, de difficilement définissable par les mots, à travers une expérience commune. L’intuition
qu’il existe un Ailleurs, un Mystère enfoui au plus obscur de la conscience et que le spectacle va tenter de
toucher du doigt.
Tenter de désembourber ces personnages, les sortir de leur ronde. Car s’ils nous font rires parce qu’ils
sont humains, comme nous, et que l’on se moque d’eux comme de notre positionnement dans l’existence,
comment faire pour les aimer, pour nous aimer ? Enrayer la machine Feydeau, que se passerait-il si nous
décidions de sortir un personnage de son individualisme étriqué, de sa subjectivité propre, le sortir de la
tourmente, le rendre conscient qu’il tourne en rond. Vivre cette évolution. Comment les autres person-
nages vivront ce changement, faut-il continuer à parler fort ? Vite ? À rire ? À jouer ? A ne pas voir ?
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LES BÂTARDS DORES
Une pièce a retenu notre attention : Cent millions qui tombent. Ecrite en 1911, elle est restée inachevée à
ce jour, laissant ouvert le champ des possibles.
Cette nouvelle création est aussi pour nous l’occasion d’approfondir le rapport spectateur/acteur : com-
ment inventer de nouveaux rapports et dans quelle réalité l’inscrire ?
Nous voulons vivre une expérience commune avec le spectateur. Au même titre que les personnages
ouvriront des trappes, des espaces jamais encore explorés, le spectateur sera invité à nous suivre vers cet
ailleurs, à ouvrir ses propres espaces, vers cette conscience, éprouver une connexion commune et la vivre
sensoriellement.
LA SCENOGRAPHIE
Nous concevons notre scénographie de la même manière que l’expérience que nous voulons imposer à nos
personnages, et ainsi permettre au spectateur d’être à la fois témoin et expérimentateur d’une évolution
mentale et spatiale.
Un grand décor de vaudeville d’apparence solide en avant scène, devient une plateforme d’observation du
fonctionnement machinal des personnages, à l’instar d’un vivarium.
Distorsion du temps et de l’espace. Ce salon bourgeois finit par laisser lentement la place à un univers
visuellement plus organique et mystérieux. Un drone, et une tiare équipés d’une caméra s’occupent de
retransmettre de nouveaux points de vue et de suivre certains comédiens. La verticalité de l’espace sera
utilisée.
Cette métamorphose du réel est appuyée par une entité chamanique que nous souhaitons nous réappro-
prier, reflet d’une tradition modifiée et alternative et à laquelle nous souhaitons confronter nos person-
nages.
L’apparition d’une nouvelle dimension entre salle et scène, permettra, au terme de sa mutation, de plon-
ger tous les protagonistes de ce dispositif dans un même état physique et psychologique.
CALENDRIER DE CREATION ET TOURNEE
Résidences de travail :
Création et tournée :
A sa sortie d’école, il est pendant deux ans comédien et as- sistant à la mise
en scène avec le collectif GK dirigé par Gabriela Cserhati. En mai 2014 il crée
Princes, librement inspiré de L’Idiot de Dostoïevski, une création du Collectif
Les Bâtards Dorés au Théâtre du Pavé à Toulouse, puis à Bordeaux.
En 2015 il est dirigé par Emmanuel Darley dans une lecture théâtrali- sée de
Elles-deux d’Emmanuel Darley au Train de Vie à Paris où il interprète le rôle
du garçon. La même année il démarre une tournée en région Aquitaine avec
Gretel et Hansel de Suzanne Lebeau sous la direction de Betty Heurtebise.
En 2016 il est diplômé d’un Master Littérature/Théâtre à La Sorbonne Nou-
velle et co-dirige avec Joan Tauveron (écriture et mise en scène) Et s’il faut
être encore une fois, pièce librement inspiré du Rêve d’un homme ridicule de
Dostoïevski et créée au Théâtre Le Monfort à Paris.
En 2014 elle est Elikia dans Le bruit des os qui craquent, texte coup de poing
de S.Lebeau, mis en scène par Marie Levavasseur, directrice de la Cie Tourne-
boulé. Elle joue également Lila dans le texte spécialement commandé par B
.Bonjean à S. Cotton : Et dans le trou de mon coeur, le monde entier.
Membre du collectif Les Bâtards Dorés, elle crée et joue dans Méduse, ré-
compensé par le prix du jury et le rix du public au Festival Impatience en
décembre 2017.
En 2018, elle joue dans Titus Andronicus de Shakespeare pour la Cie des
Myosotis.
Elle à également travaillé sous la direction de Y.J Collin et d’A.Schil- ling. Par-
allèlement elle poursuit des études par correspondance en Master Recher-
che section « Philosophies allemandes, genèses et devenirs » à l’Université
Jean Jaurès de Toulouse. Elle y rédige actuellement son mémoire sur le sujet «
Théâtre et invention de la Culture ».
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COLLECTIF
LES BÂTARDS DORES
En 2014, il joue dans Liliom de Ferenc Molnár, mise en scène par Galin Stoev,
en France et en Belgique, et crée, en mai 2014, Princes, librement inspiré de
L’Idiot de Dostoïevski, une création du Collectif Les Bâtards Dorés au Théâtre
du Pavé à Toulouse.
Avec 5 autres élèves, il fonde le Groupe Apache, ensemble ils créent le projet
JULES SAGOT Molière mis en scène parYacine Sif El Islam de 2013 à 2015.
Il fonde également le collectif Les bâtards dorés avec lesquels il crée Princes
en 2014 et Méduse en 2016.
En 2014 il joue Mort d’un commis voyageur au théâtre des Céléstins sous la
direction de Claudia Stavisky puis dans Tristan mis en scène par Eric Vigner
avec qui il travaillera à nouveau en 2015 dans L’Illusion comique où il inter-
prete Clindor au théâtre national de Lorient.
En 2016, il interprète Relaps, mis en scène par Julian Blight. La même année,
il joue dans Anticorps mis en scène par Maxime Contrepoids, créé au TNB
dans le cadre du festival « Mettre en scène » et poursuit le tournage de la série
le Bureau des légendes.
En 2016, il joue dans la série anglaise War and Peace réalisée par Tom Harper
(production BBC).
En 2015 il est acteur du projet la Bibliothèque des Livres Vivants mis en scène
par Frédéric Maragnani, il interprète le livre Mrs Dalloway de Virgina Woolf.
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