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INTRODUCTION

La communication financière est très importante et indispensable dans la vie de la


société. En effet la communication financière peut être définit comme étant l’outil
qui permet d’informer les parties prenantes d’une entreprise : actionnaires,
investisseurs potentiels, analystes, banquiers, agences de notation, et plus
largement grand public sur sa santé financière et sa stratégie en vue de financer son
développement.
Au-delà, la communication financière permet à l’entreprise d’assurer son
marketing, d’établir une image et d’assurer la présence sur le marché des capitaux.
Le marché financier et le marché monétaire constituent les deux facettes du marché
des capitaux. Tandis que le marché des capitaux constitue le circuit des
transactions de capitaux à long terme, le marché monétaire est réservé aux
opérations de crédit et d’avance à court terme.
Cependant les marchés et les produits dérivés sont la plus importante innovation
financière de la seconde moitié du xx siècle, une époque qui n’en a pas été avare.
L’innovation fut d’appliquer aux instruments financiers (taux de change, taux
d’intérêt, indices boursiers, actions) les techniques de transaction et de gestion des
risques qui étaient utilisées dans le domaine des matières premières depuis le
milieu du xix siècle en Grande-Bretagne, en France et aux États-Unis, et depuis le
milieu du XVIII siècle au Japon, puis de les étendre au risque de crédit, au risque
climatique, au risque d’assurance et aux risques économiques
I- PRODUIT DERIVE

Un produit dérivé est un contrat dont la valeur dépend du prix d’autre chose (l’actif
sous-jacent), par exemple des actions, des obligations, des matières premières, des
instruments monétaires ou même la météo. Les transactions impliquant ce type de
produit ont connu un essor considérable dans les années 1980, et représentent
désormais la majeure partie de l’activité des marchés financiers.

Les produits dérivés reproduisent à la hausse ou à la baisse les variations du sous-


jacent. Ils sont négociés soit sur des marchés de gré à gré (aussi appelés Over The
Counter), c’est-à-dire directement entre le vendeur et l’acheteur, soit sur des
marchés organisés comme l’Eurex ou le CME.

Même si ces produits sont utilisés à des fins spéculatives car ils permettent un effet
de levier important, leur but premier est de se protéger des risques financiers
comme l’évolution des prix des matières premières, l’évolution des taux de change.
Les produits dérivés permettent de se couvrir contre les risques, de spéculer sur ces
risques et d’entreprendre des arbitrages entre les prix des différents produits
dérivés.
Il existe fondamentalement deux types de produits dérivés, dans lesquels on trouve
une multitude d’autres produits, dont nous expliquerons le fonctionnement pour les
plus connus :

 Les dérivés fermes comprenant les contrats de gré à gré (forwards), les
contrats à terme (futures) et les swaps
 Les dérivés optionnels comprenant les options et les warrants
A- Les produits dérivés fermes
1- Les forwards
Ce sont des contrats bilatéraux non standardisés, qui sont donc échangés OTC. Ils
consistent en un engagement ferme à vendre ou à acheter un sous-jacent à une date
future donnée pour un prix convenu. La partie qui s’engage à acheter l’actif prend
une position dite longue, et celle qui s’engage à le vendre une position courte. Il
existe pour ce type de dérivés un risque de non-paiement de la contrepartie, c’est-
à-dire un risque de crédit.

2- Les futures
Le risque de crédit que l’on trouve avec les forwards n’existe quasiment pas avec
les contrats de futures. Le principe est le même, mais ce sont des contrats
standardisés, ce qui permet une plus grande liquidité et donc un investissement à
plus court terme.

Pour éliminer ce risque, il existe ce que l’on appelle des chambres de


compensation. Elles centralisent toutes les transactions pour leurs membres (des
institutions financières pour la plupart), gèrent leurs comptes, et réalise les appels
de marge. Ce système permet de remettre à jour quotidiennement les comptes d’un
membre en fonction de ses gains et pertes, et de lui redemander de
réapprovisionner ce compte (marge additionnelle) en cas de trop grosse perte.
Ainsi, le risque de crédit est totalement limité, et les établissements n’ont de flux
financiers qu’avec la chambre de compensation, qui leur sert de garant.

3- Les SWAPS
Les deux types de swaps les plus courants sont les swaps de taux d’intérêt et les
swaps de change. Il en existe bien d’autres, comme les fameux Credit Default
Swaps, qui furent à l’origine de la crise de 2008. Ils permettent d’échanger une
protection sur le risque de crédit d’un émetteur d’obligations contre des versements
réguliers.

Le premier permet d’échanger un taux d’intérêt variable contre un taux fixe, sans
échange de capital, et ainsi de limiter le risque lié à l’évolution du taux variable.

Le second permet d’échanger des taux d’intérêt à moyen ou long terme entre deux
devises différentes.
A- Les produits dérivés optionnels
a- Les options
Les options consistent en un droit et non une obligation d’acheter (on parle alors
d’option « call ») ou de vendre (option « put ») une quantité fixée d’un sous-jacent
donné, à une échéance convenue (« option européenne ») ou avant cette échéance
(« option américaine »).

C’est ce droit qui s’achète et se vend, contre un « premium ». Si l’acheteur ne veut


pas exercer son option, il perdra seulement ce premium. Le gain théorique est en
revanche illimité. Contrairement, le gain d’un vendeur d’option est au maximum le
premium, et sa perte peut être illimitée.

Les options servent à se couvrir potentiellement contre un risque de hausse ou de


baisse de l’actif sous-jacent, ou pour spéculer sur ce cours ou sa volatilité.

b- Les warrants
Ce sont des produits semblables aux options, à plusieurs différences près. Tout
d’abord, ils sont émis uniquement par des banques, et ne peuvent être vendus à
découvert. Ils permettent également un effet de levier important, car ils demandent
une mise de fonds initiale assez faible. Les warrants sont des titres négociables qui
peuvent être revendus à tout moment, ce qui rend leur structure semblable à celle
des actions.

II- Marché des produits


Le marché est divisé en 2 parties : d’un côté, le marché « cash » où les actifs se
paient au comptant et de l’autre le marché dérivé où le règlement s’effectue à une
date future.

Les produits dérivés sont négociés sur des marchés de gré à gré ou sur des
marchés organisés. Il s’agit d’un contrat entre 2 parties, un acheteur et un
vendeur, basé sur le comportement d’un actif sous-jacent. Ce sous-jacent peut être
une action, un indice, une monnaie, un taux d’intérêt, une matière agricole, un
métal…

Par ordre décroissant, la Bourse de Paris permet d’échanger 3 grandes catégories


de dérivés :

 Futures et options sur indice (CAC 40) ;


 Options sur actions ;
 Produits agricoles (dont le blé, le maïs et le colza).

Les marchés organisés et les marchés de gré à gré sont les deux modalités
d’organisation des marchés dérivés.
1- MARCHE ORGANISE
Sur les premiers s’effectuent des transactions respectant des règles établies par une
bourse. Les produits dérivés qui y sont négociés sont fongibles et standardisés. Le
volume du contrat, les caractéristiques et les spécificités de l’actif lui servant de
support, le lieu et la date de livraison sont définis avec précision. Ils sont garantis
par une chambre de compensation qui protège les opérateurs contre le risque de
défaut de leur contrepartie. Pour assurer cette garantie, la chambre de
compensation recourt aux dépôts de garantie et aux appels de marge. Le contrat à
terme et l’option sur contrat à terme sont les deux produits négociés sur un
marché organisé.

2- MARCHE DE GRE A GRE

Sur le marché de gré à gré s’effectuent des transactions bilatérales. Les deux
contreparties sont un acheteur de couverture (une entreprise, un fonds
d’investissement, une société d’assurance) et un vendeur de protection spécialisé
dans la gestion des risques (typiquement, une banque d’investissement). Les règles
de fonctionnement de ces échanges sont librement fixées par les parties sans
intervention d’un organisme compensateur ou d’une agence de régulation. De ce
fait, chaque opérateur est exposé au risque de défaut de sa contrepartie. Les
produits dérivés négociés en gré à gré ne sont pas standardisés. Ils correspondent
exactement aux besoins des opérateurs (et plus spécialement aux besoins de celui
qui achète une protection). De ce fait, leur négociabilité est réduite. Les plus
importants sont le swap le fra, l’option, le cap, le floor et le collar.
La prise en charge par la chambre de compensation du risque de contrepartie
implique une gestion administrative assez lourde et un contrôle quotidien des flux
de trésorerie. C’est la raison pour laquelle de nombreux opérateurs préfèrent se
couvrir avec une banque sur un marché de gré à gré. Celle-ci reporte ensuite sur un
marché organisé le risque qu’elle ne peut assumer et prend en charge les frais
associés à des transactions sur les marchés organisés. Les marchés de gré à gré et
les marchés organisés sont donc plus complémentaires que concurrents.
Jusqu’à la fin des années 1990, la présence ou non d’une chambre de compensation
distinguait sans la moindre ambiguïté un marché boursier d’un marché de gré à
gré. Le flou s’est installé depuis la fin de la décennie 1990 avec les garanties
offertes par certaines chambres de compensation (celle du Nymex, lch-Clearnet)
aux opérateurs qui négocient des produits dérivés sur le marché de gré à gré : pour
l’essentiel des swaps (pétrole, puis taux d’intérêt) et, marginalement, les autres
instruments du marché de gré à gré.

CONCLUSION
En économie, les marchés financiers jouent un rôle central. Ils prennent part dans
le financement de certaines activités économiques. Ainsi, ils assurent les
entrevues entre les agents qui ont besoin de fond. C’est le cas des entreprises en
quête d’investissement et des États écroulés sous les dettes qui cherchent des
financements. Mais également, ils se présentent aussi comme le lieu de rendez-
vous des agents qui ont la capacité de financement. Cela concerne souvent les
ménages et les tierces personnes. De ce fait, le marché est assigné à un lieu où se
déroule l’échange. Les accords produits par l’échange garantissent aux
épargnants la liquidation de ses avoirs par vente de ses valeurs mobilières en cas
de nécessité.

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