Clostridium
Clostridium
Mme GHAROUT A.
• Le genre Clostridium compte plus de 200 espèces. Ce genre très
hétérogène comprend des bacilles à Gram positif mobiles (sauf C.
perfringens, C. ramosum et C. innocuum) formant des spores
souvent déformantes terminales ou subterminales.
• bactéries du sol
mobile.
• survie ++
• source de l’infection
• Forme végétative
• Production de toxines
Commensal du tube digestif de l’homme:
Nouveaux-nés: 20 à 70%
progressive 2 ans
Adulte: 1 à 3%
• Comorbidité
• Infection à Clostridium difficile
• Colites pseudo-membraneuses
• 3 à 8 selles/j, crémeuses ou verdâtres,
• rarement hémorragiques (< 5 %)
• Fièvre modérée (≈ 75% des cas)
• Douleurs abdominales habituelles
• Biologie : hyperleucocytose à polynucléaires,
• syndrome inflammatoire, hypoalbuminémie
modérée
• Diagnostic des infections à C. difficile
• Diagnostic endoscopique
• Diagnostic bactériologique
culture
toxines
• l'isolement de C. difficile peut se faire sur milieu sélectif (CCFA
pour cycloserine-cefoxitine-fructose-agar) ou sur milieu
chromogène.
Détection de l’antigène
- Botulisme classique:
Ingestion d’une toxine préformée dans l’aliment
Fixation irréversible sur les terminaisons nerveuses au niveau de la
jonction neuro-musculaire
empêche libération d’acétylcholine paralysie
• Les types A et B sont les plus fréquents. La fraction de toxine, qui n’est pas
dégradée dans l’estomac, passe dans la circulation et bloque la libération
d’acétylcholine au niveau des plaques motrices, ce qui entraîne des
paralysies. Comme la toxine tétanique, la toxine botulique agit en dégradant
des protéines des vésicules synaptiques.
- Essentiellement clinique
- Diagnostic biologique:
sectionner le cordon.
• On l’observe surtout chez des sujets âgés ayant perdu leur immunité
• Pouvoir pathogène
• Facteurs de pathogénicité
• 1. Gangrène gazeuse
• Dans les suites d’un traumatisme, la gangrène se traduit par une douleur locale, un
oedème, la présence de crépitations à la palpation et une altération sévère de l’état
général. À l’intervention chirurgicale on constate une myonécrose. La mortalité reste
importante.
• 2. Autres infections
• 3. Intoxication alimentaire
• Elle survient quelques heures après l’ingestion de viandes peu cuites et non
conservées au froid. Elle se traduit par de la diarrhée, des douleurs abdominales et
parfois des vomissements. L’évolution est en règle rapidement favorable
• Facteurs de pathogénicité
• Dans le cas des intoxications alimentaires, la bactérie doit être recherchée dans les
aliments. On peut aussi rechercher dans les selles la concentration de spores ou la
présence d’entérotoxine de C. perfringens.