Change Ma Vie Cahier Independance Emotionnelle
Change Ma Vie Cahier Independance Emotionnelle
DE L'INDÉPENDANCE
ÉMOTIONNELLE
3 Clés pour mieux comprendre
et mieux vivre vos émotions
(Presque) tout pour être heureux·se
Est-ce qu'il vous arrive de sentir que votre journée déraille à cause
d'une micro-remarque, d'une micro-contrariété, et ensuite,
impossible de passer à autre chose, vous ruminez ça jusqu'au soir ?
Est-ce que vous avez tendance à beaucoup prendre sur vous pour
ne pas créer de conflit, mais au final vous vous emportez pour une
broutille, et après, vous vous en voulez ?
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J’habitais à Paris dans un quartier charmant, j’exerçais un métier
créatif qui me passionnait, j’étais mariée à mon grand amour,
j’avais deux petits garçons adorables... Sur le papier, j'avais tout
pour être heureuse.
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Et comme nos pensées naissent évidemment dans notre cerveau,
ça signifie que :
C'est vrai pour moi, c’est vrai pour vous ; c’est le principe de
l'indépendance émotionnelle.
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Si vous avez envie de vous sentir différemment face à ces
circonstances, c'est 100% entre vos mains.
Votre pensée actuelle, qui vous vient spontanément et qui vous paraît
la vérité vraie objective et incontestable ? C'est une simple
interprétation que votre cerveau vous propose par défaut – en
fonction de votre histoire, de votre culture, de votre éducation, des
normes sociétales – sans que vous en ayez conscience, sans l'avoir
choisie.
Si vous ne vous sentez pas bien, c'est à vous d'y remédier et vous avez
le pouvoir de le faire, en faisant soigneusement le tri dans les pensées
que vous entretenez au sujet de votre situation.
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Pour ma part, quand j'ai découvert ça, c'est comme si la lumière
s'était allumée dans la pièce. J'ai tout de suite senti que c'était la
voie de la liberté.
Petit à petit, j'ai intégré cette notion dans ma vie de tous les jours.
Mon paysage intérieur a changé de façon spectaculaire, et ma vie
extérieure aussi.
J'ai développé une approche unique pour mieux vivre les émotions
qu’on ressent, et les utiliser comme des alliées au service de la vie
qu’on a envie de vivre.
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Clé nº1 : De qui dépendez-vous
pour vous sentir bien ?
Par exemple, j'ai longtemps cherché dans le regard des autres — celui
de mes proches comme celui de parfaits inconnus d'ailleurs — la
réassurance que je suis une bonne mère.
Que les autres s'en aperçoivent ou pas, qu'ils soient ou non d'accord
avec ma définition de ce qui constitue une bonne mère, qu'ils pensent
ou non à m'en faire compliment, c'est hors sujet.
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Je sais quelle mère j'ai envie d'être pour mes enfants, et si je fais de
mon mieux au quotidien, ça me suffit pour me sentir fière, confiante
et valorisée à mes propres yeux.
Et cette fierté est d’une qualité, d’une amplitude qui n’a rien à
voir avec celle qu’on obtient en passant par le regard des autres,
et qu'on a toujours peur de perdre si le vent tourne et qu’ils
changent d’avis.
Celle-là, elle est à moi, et je m'en donne autant que j'en veux.
Cerise sur le gâteau, quand on n'est plus dans l'attente des autres,
quand on ne se focalise plus sur le manque de quelque chose dont
on aurait besoin et dont on serait privé, on évolue dans la vie avec
une assurance et une aura qui font que, paradoxalement,les autres
sont beaucoup plus enclins à nous donner cette même chosequ'on se
donne à soi-même désormais.
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Mise en pratique 1
1. De quelle personne avez-vous l'impression de dépendre le plus pour
vous sentir bien au quotidien ? Pourquoi ?
2. Quelles sont les émotions que vous ressentez quand cette personne
fait et dit exactement ce que vous attendez qu'elle fasse/dise ?
3. Qu'est-ce que vous pouvez choisir de vous dire pour ressentir ces
émotions pour vous-même, sans dépendre de personne ?
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Clé n° 2 :
Le bouton "Pause"
Ça ne veut pas dire que vous allez toujours choisir de penser qu'il n'y
a aucun problème et que tout va bien. Ni que vous allez accepter
tout et n'importe quoi sans réagir, pour ne pas faire de vagues.
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Et ce qui change la vie tout autant, c'est que dans certaines
situations, vous pouvez décider que vous n'en pensez RIEN.
Elle voulait lui raconter une anecdote de sa journée, mais elle sentait
qu'elle n'avait pas toute son attention. Interprétant la situation
comme "Il ne s'intéresse pas à moi", elle se sentait blessée et en
colère. Elle lui faisait une réflexion acide, il la prenait mal, et ils
finissaient fâchés tous les deux.
Elle avait l'impression que sa colère était pleinement justifiée : “Le
moins qu'on puisse attendre de son mari, c'est deux minutes
d'attention quand on raconte un truc, non ? Sinon ça sert à quoi
de vivre ensemble ?”
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Sa colère n'était utile à rien ni à personne, n'améliorait la situation
d'aucune façon. Ça n'arrangeait pas la qualité de leur
communication, et ça ne faisait que dégrader l'ambiance, alors que
c’était précisément le contraire qu’elle recherchait.
Elle s'est donc dit : “En fait, quand je le retrouve le soir, tout ce dont
j’ai envie, c'est me sentir connectée à lui, et de recharger mes
batteries à la chaleur de notre relation."
Elle choisit de se rappeler à elle-même : "Ah oui, rien à voir avec moi
ni mon anecdote, il est juste crevé, mon pauvre chéri, comme moi
d'ailleurs."
Et là c'est au choix : regarder un bout d’épisode d'une série qui leur
change les idées, se caler tous les deux dans leur petite baignoire, ou
juste l’embrasser, lui dire un truc gentil, et aller se coucher.
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Mise en pratique 2
1. Pensez à la dernière fois que vous vous êtes senti·e en colère,
énervé·e, blessé·e ou offensé·e. Quelle était votre pensée principale au
sujet de cette situation ?
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Clé nº3 : Plus jamais
une "éponge émotionnelle"
Exactement comme pour vous et pour moi, les émotions des autres
sont causées par leurs pensées, c’est-à-dire leur interprétation (choisie
ou automatique) des circonstances qui les entourent.
Autrement dit :
Ça ne veut pas dire que vous n'allez pas c ontinuer à être agréable et
respectueux·se, dire des choses gentilles, être présent·e et attentif·ve,
rendre des services, tenir votre parole... Mais tout ça, vous allez le
faire parce que c 'est la personne que vous avez envie d'être, pour
vous-même avant tout, parce que ça correspond à vos valeurs.
Par contre, ça veut dire que vous n'irez pas au-delàde vos limites, au-
delà de ce que vous avez sincèrement envie de faire, de dire, ou
d'être, dans le but hypothétique que les gens autour de vous se
sentent bien, qu'ils aient une meilleure opinion de vous, qu’ils vous
aiment davantage.
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La façon dont les autres se sentent, et ce qu'ils pensent de vous,
dépend entièrement de leurs pensées, qu'il est épuisant et vain
d'essayer de manipuler ou de contrôler.
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Lors d'un appel de coaching, je lui ai rappelé que les émotions des
autres ne peuvent pas nous "contaminer".
Elle pensait aussi "Je n'arrive pas à me concentrer avec ces éclats de
voix", ce qui lui causait de l'anxiété, et un sentiment de vulnérabilité.
Bien sûr, on préférerait que les gens qui nous entourent soient
toujours gais et positifs, parce qu'on se dit que ce serait
beaucoup plus facile de nous sentir bien dans ces conditions.
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Si vous attendez que tout le monde soit parfaitement gai et
positif pour être vous-même gai·e et positif·ve, l’attente risque
d’être longue.
Votre mission consiste alors à trouver des pensées qui puissent servir
d'isolant émotionnel, et rendre à César les émotions qui lui
appartiennent.
Dans l'exemple de notre cliente, elle peut se dire : "Son stress lui
appartient", ou bien "Elle a sa façon de gérer sa charge de travail,
j'ai la mienne", ou encore "Elle c'est elle, et moi c'est moi".
Et l'empathie alors ?
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du ressentiment et une sorte de colère rentrée. Surtout si on a
l’impression que les autres ne nous renvoient pas l'ascenseur.
Mais ce qu'on voit ici, c'est que vous pouvez être p résent·e et
attentif·ve quand vous êtes ensemble, et qu’il·elle a envie d’en parler.
Vous pouvez être compréhensif·ve et patient·e s’il·elle est irritable ou
distrait·e.
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On est plus à même d'aider les autresà sortir du puits si on n’est pas
soi-même descendu les y rejoindre.
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Mise en pratique 3
1. Pensez à la dernière fois que vous avez eu l'impression d'être
"contaminé·e" par l'émotion de quelqu'un d'autre. Quelle est l'émotion
principale que vous avez ressentie ?
2. Les émotions n'étant pas contagieuses, c'est une pensée que vous
avez eue qui a fait naître votre propre émotion. Arrivez-vous à
l'identifier ?
3. Qu'est-ce que vous pourriez choisir de vous dire, dans une situation
similaire, pour préserver votre climat émotionnel ?
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NOTRE
PROGRAMME
DE COACHING
Sur le papier tout est en place,
pourtant vous n’arrivez pas à être
pleinement épanoui·e dans votre vie.
Malgré toutes les cases que vous
avez cochées, vous vous apercevez
que le bonheur n'a pas jailli par
miracle, et vous vous sentez bloqué·e
pour inventer la suite. Vous n'êtes pas
seul·e dans ce cas !
Clotilde Dusoulier
Master Coach Certifiée
Découvrez le programme
TÉMOIGNAGES
Lisez les témoignages d'Emma, Pauline et Cécile, qui participent au
programme de coaching Change ma vie : Mode d'emploi.
Depuis plusieurs mois, je peux dire que je suis aux commandes de ma vie
émotionnelle. Bien sûr je ressens de la peur, de la colère ou de la tristesse
par moment, mais je ne m'en juge plus et je sais accueillir ces émotions
sans les dramatiser, les fuir ni les nier.
Découvrez le programme
Emma
Jusqu'ici, lorsque je ressentais de la frustration, de la déception, de la
contrariété, de l'inquiétude, cela avait tendance à teinter l'intégralité
de l'expérience vécue.
Oui, mes vacances sont réussies, car j'ai vécu le délice d'un plongeon dans
un lac de montagne, le régal d'une glace un jour très chaud, des
discussions jusque tard dans la nuit avec des gens que j'aime, le rire des
cousins qui se retrouvent avec énormément de joie...
Pouvoir vivre toutes mes émotions sans que cela ne remette en question le
fait que l'ensemble est réussi me permet de construire la suite avec plus
de force, pour que la prochaine fois, ce soit encore plus réussi !
J'ai arrêter de me ruer sur les cookies lorsque j’ai l’impression de ne pas
savoir faire quelque chose, et j’ai arrêté de grignoter.