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Union des forces

démocratiques de
Guinée
parti politique
Union des forces
démocratiques de Guinée
Présentation
Président Cellou Dalein Diallo
Fondation 16 septembre 1991
Siège Conakry
Positionnement Centre
Idéologie Libéralisme
Affiliation
Internationale libérale
internationale
Couleurs Vert
Représentation
Députés 1 / 81
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Unio
n_des_forces_d%C3%A9mocratiques_de_Guin%C3%A9
e&action=edit&section=0)

L'Union des forces démocratiques de


Guinée (UFDG) est un parti politique
guinéen fondé en 1991.
Historique
L'Union des forces démocratiques de
Guinée est devenue la principale force
politique en république de Guinée. Créée
dès 1991 avec l’avènement du
multipartisme intégral, l’UFDG a connu
plusieurs évolutions dont la
connaissance par les militants et
responsables voire l’opinion publique est
devenue une nécessité.

Les 16 et 17 septembre 1991, plusieurs


organisations réunies au siège du Centre
National de Perfectionnement en Gestion
(CNPG) à Donka ont décidé de fusionner
pour créer un parti politique dénommé
Union des Forces Démocratiques (UFD).
Ces organisations sont : l’Union des
Forces Démocratiques de Guinée (UFDG)
de Amadou Bah Oury et amis, l’Union des
Forces Patriotiques (UFP) de Mamadou
Baadicko Bah et amis résidents au
Cameroun, le Parti de l’Unité et de la
Renaissance (PUR) de feu le professeur
Alpha Ibrahima Sow, du Forum
Démocratique de Guinée (FODEG) créé
par des Guinéens résidant en Côte
d’Ivoire et du Mouvement estudiantin. Au
terme de ce congrès constitutif, Amadou
Bah Oury est élu au poste de Secrétaire
Général de l’UFD qui s’est structurée en
plusieurs entités à l’étranger. Ainsi, il s’est
créée l’UFD France avec Dr Bakary Diakité
comme secrétaire général, l’UFD Côte
d’Ivoire avec Boubacar Diallo comme
secrétaire général et UFD Cameroun avec
Mamadou Baadicko Bah comme
secrétaire général.

Dès sa création, l’UFD s’est inscrite au


rang de l’opposition démocratique et a
exigé la tenue d’une conférence nationale
souveraine avant la tenue de toute
élection. Cette position n’ayant pas
obtenu le soutien des autres partis de
l’opposition qui ont préféré participer aux
élections présidentielles de 1993 et
législatives de 1995, n’a
malheureusement pas eu lieu.
En octobre 1992 sous le prétexte de
« tentative d’assassinat du président
Conté par le biais du jeune Amadou
Lélouma Diallo », Bah Oury le Secrétaire
Général de l’UFD est interpellé et mis en
résidence surveillée. La réaction des
forces démocratiques de l’opposition
oblige le pouvoir à négocier sa libération.

Dès les premières années de son


existence, des difficultés et des
divergences de leadership ont jalonné la
vie de l’UFD notamment entre certains
membres de l’UFD de l’extérieur et la
direction nationale. C’est dans ce
contexte que s’est tenu le congrès
d’avril 1995. Lors de ce congrès, une des
solutions de sortie de crise était la
création d’un conseil permanent ayant à
sa tête un président et un bureau exécutif
dirigé par le secrétaire général. Mais, le
rapporteur des statuts qu’était feu Alpha
Ibrahima Sow a mal rapporté et s’est
autoproclamé Président de l’UFD plutôt
que président du Conseil permanent.
Cette situation aboutit à la convocation
d’un congrès extraordinaire les 30 et
31 août 1997 et qui a décidé du
changement de nom du parti qui devient
Union des Forces Démocratiques de
Guinée (UFDG). Ce changement de nom a
été consacré par l’arrêté N0
A/98/0742/MID.
À la suite du différend survenu au sein de
l’Union pour le Progrès et le Renouveau
(UPR) sur la participation ou non aux
élections législatives de juin 2002, Bâ
Mamadou et ses amis adhèrent à l’UFDG
le 17 octobre 2002. Cette adhésion a
permis au Congrès du 18 octobre 2002
d’élire Bâ Mamadou au poste de
Président de l’UFDG et d’ouvrir une
nouvelle page pour le parti. L’UFDG
récupère ainsi tous les militants et
sympathisants de l’UPR et qui sont
favorables au doyen de l’opposition
guinéenne. Par la suite, le parti se
développe à l’intérieur et à l’extérieur du
pays. Des Fédérations, des Sections et
des comités de base sont installés dans
certaines préfectures, dans quatre
Communes de Conakry et dans certains
pays étrangers comme la France,
l’Allemagne, la Belgique, les États-Unis, le
Canada.

Lors des élections communales et


communautaires de décembre 2005,
l’UFDG participe pour la première fois à
une consultation électorale et remporte
la mairie de Dinguiraye, la CRD de
Bourwal Tappé dans la préfecture de Pita
et des conseillers communaux et
communautaires dans beaucoup d’autres
communes urbaines et communautés
rurales de développement.
Dès le début de l’année 2006, l’UFDG
participe aux discussions menées au sein
du Groupe de Réflexion et de
Réconciliation (GR) animé par des jeunes
de l’UFDG, de l’UPR et de Hafia. Ces
discussions ont abouti à des
négociations avec le parti Hafia du
docteur Saliou Bella Diallo qui ont permis
en juillet 2007 leur adhésion à l’UFDG.
Saliou Bella est accueilli à l’UFDG au tire
de vice–président et les membres du
Bureau exécutif de son parti sont reçus
comme membres du Bureau exécutif de
l’UFDG.

Au début de l’année 2007, l’UFDG


propose à l’UPR et d’autres partis de
l’opposition un projet d’alliance
électorale. Des négociations sont
entamées avec l’UPR mais, cette dernière
ne propose ni plus ni moins qu’une fusion
absorption de l’UFDG. Pour cette raison
entre autres, ces négociations
n’aboutiront pas.

C’est dans ce contexte que Cellou Dalein


Diallo fait sa rentrée politique. L’UFDG
fidèle à son engagement de rassembler
le plus large possible d’acteurs politiques
du pays, entre en négociation avec lui.
Ces négociations aboutissent à
l’adhésion de El Hadj Cellou à l’UFDG dès
le mois de novembre 2007. Cette
adhésion aboutit à l’investiture de Cellou
Dalein Diallo au poste de président de
l’UFDG le 15 novembre 2007 et El H Bâ
Mamadou devient Président d’honneur
du Parti.

L’investiture de Cellou Dalein Diallo au


poste de Président du Parti donne un
nouvel élan au rayonnement de l’UFDG.
En quelques mois, le Parti est devenu la
première force politique du pays avec
des comités de base dans 440 secteurs
sur les 520 que compte la ville de
Conakry et dans la majorité des districts
ruraux du pays ; des sections dans la
majorité des quartiers de Conakry et des
sous-préfectures du pays ; des
fédérations dans les cinq communes de
Conakry, dans les 33 préfectures et dans
une vingtaine de pays en Afrique, en
Europe et en Amérique.

Les adhésions massives viennent


notamment des autres partis comme
l’UPR, le PUP, l’UFR et le RPG. Certains
adhérents sont des membres des
directions nationales de ces partis. Dans
plus de 10 préfectures, ce sont des
fédérations entières qui démissionnent
des autres partis pour adhérer à l’UFDG.

En avril 2014, l'UFDG rejoint


l'Internationale libérale[1].
Notes et références
1. « Politique: l'UFDG intègre
l'internationale libérale (http://www.a
fricaguinee.com/articles/2014/04/2
6/politique-l-ufdg-integre-l-internation
ale-liberale) [archive] », Africaguinée,
2014

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