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ANALYSE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT D’UNE


STRUCTURE EN ZONE SISMIQUE

Thesis · July 2020

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2 authors:

Youssouf Kassoul Amar Kassoul


Hassiba Benbouali University of Chlef Hassiba Benbouali University of Chlef
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‫الجمهوريــــة الجزائريـــــة الديمقراطيــــة الشعبيـــــة‬
République Algérienne Démocratique et Populaire
‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
‫ الشلف‬-‫جامعة حسيبة بن بوعلي‬
Université Hassiba Ben Bouali –CHLEF
‫كلية الهندسة المدنية والمعمارية‬
Faculté de Génie Civil et d’Architecture
‫قسم الهندسة المدنية‬
Département de Génie-civil

MEMOIRE DE MASTER
Filière : Génie Civil
Spécialité : Structures

Thème :

ANALYSE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR


LE COMPORTEMENT D’UNE STRUCTURE EN ZONE
SISMIQUE

Présenté par : Directeur du mémoire :


Youssouf KASSOUL Pr. Dr. Amar KASSOUL

Promotion : 2019/2020
Dédicace :

Je dédie ce modeste travail à :

A mes chers parents

A mes frères et ma sœur

A mes amis.

Tous mes collèges et mes amis de l’université

Toutes les personnes qui m’ont aidée.


Remerciements

Dieu merci pour la santé, la volonté, le courage et la détermination qui nous ont
accompagnés tout au long de la préparation de ce mémoire de Master et qui nous ont
permis d’achever ce modeste travail.

Je suis tenons à remercier mon encadreur et mon père Pr. Dr. Amar KASSOUL pour ses
précieuses orientations.

Je remercie également les membres de jury d’avoir consacré de leur temps pour
l’évaluation de mon modeste travail en participer à la soutenance.

Un grand merci à mes honorables parents à leur esprit de sacrifice et de dévouement


ainsi qu’à leur soutien constant, pour me permettre de construire un avenir certain et en
même temps réaliser mes rêves. A la fin, je remercie tous ceux qui ont contribué à la
réalisation de ce projet.

Merci
RESUME II

RESUME

La nécessité fonctionnelle des espaces ouverts dans les bâtiments comme les parkings au rez-
de-chaussée où des salles de réunion à différents niveaux, parfois cause l'effondrement de ces
structures au niveau de ces étages souples. L’objectif de ce travail consiste à étudier l’effet des
étages souples sur le comportement des structures en zone sismique.
Afin d’atteindre cet objectif, en premier lieu on a présenté une revue bibliographique générale
sur les bâtiments avec étages souples. Dans ce cadre, on a donné des notions sur l’étage ouvert
et les aspects architecturaux, ainsi que la classification des bâtiments à étages souples. Ensuite,
on a exposé une vision réglementaire et travaux réalisés sur les bâtiments avec étages ouverts,
ainsi que la vision des règlements parasismiques nationaux et étrangers sur la condition
d’étage souple. Dans cette partie aussi, on a décrit les différents travaux de rechercher
réalisées dans le domaine.
Avant d’entamer la partie d’étude paramétrique, une structure de référence (R+19) a été
conçue et dimensionnée en tenant compte des recommandations du CBA93 version 2003 et
des règlements parasismiques algériens RPA 99/2003. Dans ce contexte, toutes les parties
d’étude d’une structure ont été traité, à savoir : la description de l’ouvrage, le pré-
dimensionnement de la structure, la descente des charges, le ferraillage des éléments
secondaires et l’étude dynamique ainsi que le ferraillage des éléments structuraux (poutres,
poteaux et voiles).
Enfin, une étude paramétrique des facteurs influant la structure en présence de l’étage souple a
été traitée par le logiciel ETABS V17. Dans ce cadre, douze structures avec la variation de
l’emplacement de l’étage souple, ont été mise en évidence sous l’influence de la période de
vibration, les déplacements relatifs horizontaux, l’effet P-, et enfin, les efforts tranchants
ainsi que les moments fléchissant. D’après cette étude, on a observé que l’étage souple à un
grand impact sur le comportement des structures mais en peut diminuer leur effet néfaste par
l’intégration des voiles de contreventement.
Mots clés : étage souple, étage faible, structure, poutres, poteaux et voiles, période de
vibration, les déplacements relatifs, l’effet P-, les efforts tranchants, moments fléchissant.

KASSOUL Youssouf - UHBChlef- Mémoire de Master en Génie Civil - Spécialité : Structures - Année universitaire 2019/2020
ABSTRACT III

ABSTRACT
The functional necessity of open spaces in buildings such as parking on the ground floor or
meeting rooms at different levels sometimes causes the collapse of these structures at the level
of these soft stories. The objective of this work is to study the effect of soft story on the
behavior of structures in seismic zones.
In order to achieve this objective, we first presented a general review on buildings with soft
stories. In this context, we gave concepts on the open floor and architectural aspects, as well as
the classification of soft story buildings. Next, we presented the codes vision and work
reached on buildings with open floors, as well as the vision of national and foreign earthquake
regulations on the condition of soft stories. In this part, we have described the various research
works carried out in this field.
Before starting the parametric study part, a reference structure (R + 19) was designed and
dimensioned taking into account the recommendations of the CBA93 version 2003 and the
Algerian seismic regulations RPA 99/2003. In this context, all the study parts of a structure
were treated, that is : the description of the structure, the sizing of the structure, the descent of
the loads, the reinforcement of the secondary elements and the dynamics study as well as the
reinforcement of structural elements (beams, columns and bracing walls).
Finally, a parametric study of the factors influencing the structure in presence of the soft story
was studied by the software ETABS V17. In this context, twelve structures with the variation
of the location of the soft story were highlighted under the influence of the time period, the
displacement drift and P- effect, as well as the shear forces and bending moments. According
to this study, it has been observed that the soft story has a great impact on the behavior of the
structures but may reduce their harmful effect by integrating the bracing walls.

Keywords: Soft Story, Weak Story, Structure, Beams, Columns, Shears Walls, Period of
Vibration, Displacement Drift, The P- Effect, Shear Forces, Bending Moments

KASSOUL Youssouf - UHBChlef- Mémoire de Master en Génie Civil - Spécialité : Structures - Année universitaire 2019/2020
‫ملخص‬ ‫‪IV‬‬

‫ملخص‬
‫تتسبب الضرورة الوظيفية للطوابق المفتوحة في المباني مثل مواقف السيارات في الطابق‬
‫األرضي أو قاعات االجتماعات على مستويات مختلفة‪ ،‬في بعض األحيان من انهيار هذه‬
‫الهياكل على مستوى هذه الطوابق المفتوحة‪ .‬الهدف من هذا العمل هو دراسة تأثير الطوابق‬
‫المفتوحة أو اللينة على سلوك الهياكل في المناطق الزلزالية‪.‬‬
‫من أجل تحقيق هذا الهدف‪ ،‬قدمنا أوالً مراجعة عامة للمباني ذات الطوابق المفتوحة أو اللينة‪.‬‬
‫في هذا السياق‪ ،‬قدمنا بعض المفاهيم والجوانب المعمارية حول هذه الطوابق‪ ،‬باإلضافة إلى‬
‫تصنيف المباني من هذا نوع‪ .‬بعد ذلك‪ ،‬شرحنا شروط التي يجب تحقيقها للوصول إلى‬
‫الطوابق المفتوحة‪ ،‬ورؤية القوانين الزلزالية الوطنية واألجنبية للطوابق المفتوحة‪ .‬كما تم‬
‫كذلك في هذا الجزء تقديم مختلف األعمال البحثية التي أجريت في هذا المجال‪.‬‬
‫قبل البدء في الدراسة البارامترية‪ ،‬تم تصميم هيكل مرجعي مكون من طابق أرضي زائد‬
‫تسعة عشر طابق علوي‪ .‬تم تحديد أبعاده مع مراعاة توصيات (ق‪.‬خ‪.‬ج‪ 93 .‬إصدار‪)2003‬‬
‫والقوانين الجزائرية المضادة للزالزل (ق‪.‬ج‪.‬ز ‪/1999‬نسخة ‪ .)2003‬في هذا السياق‪ ،‬تمت‬
‫معالجة جميع أجزاء دراسة البناية‪ ،‬وهي‪ :‬وصف الهيكل‪ ،‬وإعطاء األبعاد األولية للعناصر‪،‬‬
‫وحمولة كل عنصرا المكونة لها‪ ،‬ودراسة األجزاء الثانوية من البناية‪ ،‬الدراسة الديناميكية‬
‫للبناية وكذلك دراسة األجزاء األساسية للبناية (األعمدة‪ ،‬العارضات‪ ،‬الجدار الخرساني‬
‫المسلح)‪.‬‬
‫وأخيرا‪ ،‬تم القيام بالدراسة البارامترية للعوامل التي تؤثر على البناية التي تحتوي على‬
‫ً‬
‫الطوابق اللينة بواسطة برنامج (‪ .)ETABS 17‬في هذا السياق‪ ،‬تم العمل على اثني عشر‬
‫بناية مع اختالف موقع الطابق اللين‪ ،‬مع األخذ باالعتبار فترة االهتزاز‪ ،‬والنزوح األفقي‪،‬‬
‫وأخيرا‪ ،‬قوى القص وكذلك عزوم االنحناء‪.‬‬
‫ً‬ ‫التأثير (‪، )P-‬‬
‫وفقًا لهذه الدراسة‪ ،‬لوحظ أن الطوابق المفتوحة أو اللينة لها تأثير كبير على سلوك الهياكل‬
‫ولكن يمكن التقليل من تأثيرها الضار عن طريق إضافة الجدران الخرسانية المسلحة‪.‬‬

‫الكلمات المفتاحية‪ :‬الطوابق المفتوحة أو اللينة ‪ ،‬الهيكل‪ ،‬األعمدة‪ ،‬العارضات‪ ،‬الجدار‬


‫الخرساني المسلح ‪ ،‬فترة االهتزاز‪ ،‬والنزوح األفقي‪ ،‬التأثير (‪ ، )P-‬قوى القص‪ ،‬عزوم‬
‫االنحناء‪.‬‬

‫‪KASSOUL Youssouf - UHBChlef- Mémoire de Master en Génie Civil - Spécialité : Structures - Année universitaire 2019/2020‬‬
V

TABLE DES MATIERES


REMERCIEMENTS…………………………………………………….………........... I
RESUME……………………………………………………………………………..…. II
ABSTRACT………………………………………………………………………….…. III
‫……………………………………………………………………………… ملخص‬.…. IV
TABLE DES MATIERES…………………………………………………….………. V
LISTE DES FIGURES……………………………………………………….………... IX
LISTE DES TABLEAUX…………….………………………..……………….……… XII
INTRODUCTION GENERALE………………….…………….…………………….. 1

CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC


ETAGES SOUPLES

1.1. INTRODUCTION………………...……………………………………………... 5
1.2. DEFINITIONS……………………..……………………………………………. 5
1.3. NOTIONS SUR L’ETAGE OUVERT ET ASPECTS ARCHITECTURAUX…. 5
1.3.1 Notions sur l’étage ouvert………………………………………….…... 5
1.3.2. Aspects architecturaux………………………………….……….……… 7
1.3.2.1 Exigence de stationnement………………………………….. 8
1.3.2.2 Mauvaises conceptions structurelles………………………... 9
1.3.2.3 Caractéristiques structurelles………………………………... 9
1.4. ETAGE SOUPLE ET ETAGE FAIBLE DANS LA CONCEPTION PARASISMIQUE. 10
1.4.1. Étage souple ou flexible……………………………………….……….. 10
1.4.2. Étage faible……………………………………………….…………….. 13
1.5. CLASSIFICATION DES BATIMENTS A ETAGES SOUPLES…..……….….. 15
1.5.1. Discontinuité structurale des voiles ou de la maçonnerie….……….….. 16
1.5.2 Poutre fort - poteau faible dans les portiques……………….…….……. 17
1.5.3 Chemin de charge discontinu……………………………….…….……. 18
1.5.4 Murs à grandes ouvertures à la base………………………….………… 19
1.6. CONCLUSION………………………………………………………….....…….. 20

KASSOUL Youssouf - UHBChlef- Mémoire de Master en Génie Civil - Spécialité : Structures - Année universitaire 2019/2020
VI

CHAPITRE 2 : VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX REALISES


SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES OUVERTS

2.1 INTRODUCTION……………………………………………….…..……….…. 22
2.2. VISION REGLEMENTAIRE SUR LA CONCEPTION DES ETAGES OUVERTS…. 22
2.2.1 Règlement parasismique Algérien RPA99/v2003…………...…………. 22
2.2.2 Eurocode 8………………………………………………...……………. 22
2.2.3 Codes FEMA310…………………………………………..…………… 22
2.2.4 Code turc (TEC, 2007)……………………………………..…….…….. 22
2.2.5 Code IS (Indian Standart) (IS 1893 (Part I): 2002)…………..………… 23
2.2.6 Dispositions du code Mexicain NTCS-04……………………..……….. 23
2.2.7 ASCE 41-06……………………………………………………...……... 23
2.2.8 Code national du bâtiment du Canada (NBCC)…………………..……. 24
2.3. REVUE DE LA LITTERATURE…………………………………..………..…. 28
2.3.1 Sambary and Kewate (2017)………………………………………….... 28
2.3.2 Pyasi and Rajvaidya (2015)…………………………………...………... 33
2.3.3 Maaze and Dyavanal (2013)…………………………….……..……….. 36
2.3.4 Halde et Deshmukh (2016)……………………………….……..……… 39
2.4. CONCLUSIONS………………………………………………….…………….. 42

CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE


REFERENCE (R+19)

3.1. INTRODUCTION……………………………………...………….……….……. 44
3.2. DESCRIPTION DE L’OUVRAGE ET ETUDE PRELIMINAIRE……..….…… 44
3.2.1 Présentation de l’ouvrage…………………………...…………….…….. 44
3.2.2 Caractéristiques géométriques de l’ouvrage……………………………. 44
3.2.3 Matériaux utilisés………………………………………...……….…….. 46
3.2.3.1 Béton………………………………………..…………..…….. 46
3.2.3.2 Aciers…………………………………………..………..……. 47
3.2.3. Combinaison des actions…………………………………...……….…... 48
3.2.3.1 Etats limites ultimes (ELU)………………………..………..... 48
3.2.3.2 Etat limite de service (ELS)……………………...……….….. 49
3.3. CHARGES ET DES SURCHARGES - PRE DIMENSIONNEMENT…………. 50
3.3.1. Evaluation des charges et surcharges par mètre carré des éléments……. 50

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VII

3.3.2. Descente de charges sur un poteau et un voile…………………...….….. 51


3.3.3. Pré dimensionnement……………………………………………...….… 54
3.3.3.1. Pré dimensionnement de plancher a dalle pleine……………. 54
3.3.3.2. Pré dimensionnement des poutres…………..……………..… 55
3.3.3.3. Pré dimensionnement des poteaux……………....…………... 57
3.3.3.4. Pré dimensionnement des voiles…………...….…………….. 59
3.4. CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES…………………………………. 61
3.4.1. Acrotère……………………………………………………...…………. 61
3.4.2. Dalle…………………………………………………………………….. 64
3.4.3. Escalier…………………………………………………………………... 68
3.4.3.1. Dimensionnement des escaliers………..…………..…………. 68
3.4.3.2. Évaluation des charges et surcharges…...………….………… 69
3.4.3.3 Poutre palière……………………………...……….…………. 76
3.5. ETUDE DYNAMIQUE…………………………………………………..……… 78
3.5.1 Force sismique totale par la méthode statique équivalente……………... 78
3.5.2 Calcul Dynamique de la force sismique totale………………...….…….. 81
3.5.2.1 Période de vibration et participation massique……..…..…... 81
3.5.2.2 Vérification de la période Fondamentale…………………… 83
3.5.2.3 Vérification de l’effort sismique à la base………………….. 83
3.5.2.4 Déplacements relatifs horizontaux………………..…..…….. 84
3.5.2.5 Justification vis-à-vis des déformations…………..……..….. 85
3.5.2.6 Effet P− …………………………………………..……..… 85
3.5.2.7 Justification vis-à-vis des déformations……………...….….. 87
3.6. FERRAILLAGE DES ELEMENTS STRUCTURAUX………………….……... 88
3.6.1. Ferraillage des poutres………………………………………………….. 88
3.6.1.1 Rappel théorique sur la flexion simple………………....…… 88
3.6.1.2 Exemple de calcul…………………...………………….…... 90
3.6.1.3. Résumé de quelques résultats de ferraillage des poutres....… 95
3.6.1.4. Plans de ferraillage des poutres………………………….….. 95
3.6.2. Ferraillage des poteaux…………………………………………………. 96
3.6.2.1. Principe du ferraillage des poteaux………...…………….…. 96
3.6.2.2. Sollicitations extrêmes dans poteaux………....…………….. 97
3.6.2.3. Exemple de calcul……………………………....…………... 98
3.6.2.4 Plans de ferraillage des poteaux………………..…………… 100
3.6.3. Ferraillage des voiles………………………………………...…………. 101
3.6.3.1. Principe du ferraillage des poteaux…………….…...………. 101
3.6.3.2 Exemple de calcul……………………………….…...……... 104
3.6.3.3 Schéma de ferraillage de la section du voile…….…...……... 107

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VIII

3.6.3.4 Exemple de calcul (CAS 2)……………………….…...……. 108


3.6.3.5 Schéma de ferraillage de la section du voile……....………... 111

CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE


COMPORTEMENT DES STRUCTURES

4.1. INTRODUCTION……………………………………………….………….….. 113


4.2. IDENTIFICATION DES STRUCTURES TRAITEES……..…………….……. 113
4.3. PRINCIPE DE L’ANALYSE SISMIQUE ET MODELISATION…..………… 116
4.3.1 Principe de l’analyse sismique de la structure…………………….…… 116
4.3.2 Modélisation par le logiciel ETABS 17…………………………….….. 117
4.4. PERIODE DE VIBRATION ET LA FREQUENCE DE CHAQUE STRUCTURE…... 117
4.5. DEPLACEMENTS RELATIFS HORIZONTAUX……………………………. 120
4.6. DEPLACEMENTS HORIZONTAUX ……………………….………………... 121
4.7 EFFET P−……………………………….……………………...……………... 123
4.8. VARIATION DE L’EFFORT TRANCHANT ET DU MOMENT SISMIQUE 124
4.9. CONCLUSION…………………………………………….…………………… 128

CONCLUSION GENERALE………………………………………………………... 130


REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES……………………………………………. 132
ANNEXE……………………………………….……………………………………… 134

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LISTE DES FIGURES V

LISTE DES FIGURES


Figure 1.1 : Bâtiments à ossature en B.A. avec à l'étage au rez-de-chaussée RDC ouvert .. 6
Figure 1.2 : Idéalisation de l’étage ouvert ………..………..……………………... 7
Figure 1.3 : Les bâtiments à étage ouvert présentent des défauts architecturaux et
structurels dans la façon dont ils sont construits …………………….. 7
Figure 1.4 : Stationnement au rez-de-chaussée - une solution pour les autorités des villes
où il n'y a pas beaucoup d’espace disponible pour le stationnement… 8
Figure 1.5 : Négliger les remplissages dans la conception structurale …………… 8
Figure 1.6 : Les arrêtés municipaux prévoient que les étages supérieurs des bâtiments se
projettent vers l'extérieur à partir de leurs colonnes au rez-de-chaussée… 9
Figure 1.7 : Les murs de maçonnerie dans les étages supérieurs ajoutent une
grande rigidité latérale au bâtiment dans ces ……………………...…... 10
Figure 1.8 : Cisaillement des poteaux d’une construction à Bordj el bahri. Séisme
de 2003, Boumerdes, Algérie ……………………………………......... 11
Figure 1.9 : Configuration de bâtiment moderne avec un étage souple à double
hauteur. …………………..………….......…………………………… 12
Figure 1.10 : Bâtiment moderne avec un premier étage souple à double hauteur …. 13
Figure 1.11 : Etage souple aux étages intermédiaires...……………………………. 13
Figure 1.12 : Disparition du rez-de-chaussée ……………………………………… 14
Figure 1.13 : Exemples de faible irrégularité au premier étage….….……………... 15
Figure 1.14 : Effondrement de la partie supérieure du bâtiment …...……….…...… 15
Figure 1.15 : Hôpital Olive View, tremblement de terre de San Fernando, 1971,
montrant l'extrême déformation des colonnes……………………….. 16
Figure 1.16 : Dommages typiques dus à la discontinuité du remplissage …………. 17
Figure 1.17 : Manière d’existence d’une poutre forte - poteau faibles ……………. 18
Figure 1.18 : Parking de stationnement endommagé, séisme de Whittier Narrows .. 18
Figure 1.19 : Chemin de charge discontinu provoque un mécanisme d'étage souple ……. 19
Figure 1.20 : Mur structurel avec ouverture au premier étage et étages typiques …. 20
Figure 1.21 : Bâtiment en maçonnerie avec grande ouverture à la base-.….………. 20
Figure 2.1 : Divers cas Irrégularité de rigidité verticale ………………….………. 24
Figure 2.2 : Critère d’irrégularité de rigidité d’après ………………...….……….. 25
Figure 2.3 : Irrégularité de masse …………………………………….………..…. 25
Figure 2.4 : Irrégularité de poids ……………………………..……….………….. 26
Figure 2.5 : Etage faible ……………………………………………….…………. 27
Figure 2.6 : Critère de discontinuité de capacité – étage Faible ………………….. 27
Figure 2.7 : Irrégularité géométrique verticale …………………………….……... 27
Figure 2.8 : Plan et Modèle considérés pour l'analyse ………………….………... 29
Figure 2.9 : Période naturelle ……………………………………...…….……….. 29

KASSOUL Youssouf - UHBChlef- Mémoire de Master en Génie Civil - Spécialité : Structures - Année universitaire 2019/2020
LISTE DES FIGURES VI

Figure 2.10 : Rigidité de l'étage (transversale) …………………...……….……….. 30


Figure 2.11 : Déplacement transversal (sens Y) …………………...…….………… 30
Figure 2.12 : Déplacement d'étage (Sens Y) …………………...……….…………. 30
Figure 2.13 : Efforts normaux (Poteaux intermédiaires) ……..….………………… 31
Figure 2.14 : Efforts tranchants (Poteaux intermédiaires) ……….…..…………….. 31
Figure 2.15 : Moment de fléchissant (Poteaux intermédiaires) ……………………. 31
Figure 2.16 : Vue en plan du bâtiment étudiée avec les 5 cas de disposition de
l’étage souple considéré ……………………………….…………….. 33
Figure 2.17 : Moments fléchissant maximaux dans les poutres …………………… 34
Figure 2.18 : Efforts tranchants maximaux dans les poutres .……………………… 34
Figure 2.19 : Efforts normaux maximaux dans les poteaux ……………………….. 34
Figure 2.20 : Déplacement dans chaque étage (mm) dans le sens X ……………… 35
Figure 2.21 : Vues en plan et en élévation des bâtiments considérés pour l'analyse. 37
Figure2.22a : Déplacement latéral pour la structure avec contreventement OMRF………. 37
Figure2.22b : Déplacement d'étage pour la structure avec contreventement SMRF………. 38
Figure 2.23 : Modèles choisis pour l’analyse de l’effet d’étage souple ….………... 40
Figure 2.24 : Déplacements dans tous les modèles à tous les niveaux d'étage dans la
direction X ………………………………………………………… 40
Figure 2.25 : Rotation inter-étage dans tous les modèles à tous les niveaux d'étage
dans la direction X …………………………………………………... 41
Figure 2.26 : Efforts tranchants dans tous les modèles à tous les niveaux..…....…... 41
Figure 3.1a : Vue en 3D de la structure étudiée …………………………………… 45
Figure 3.1b : Vue en plan de la structure étudiée …….…………….……………… 45
Figure 3.2 : Diagramme de contrainte déformation à l’état Ultime CBA 93 .……. 47
Figure 3.3 : Diagramme de contrainte déformation d’acier ………….……...…… 48
Figure 3.4 : Surface de la zone d’influence revenant sur le poteau..….…………... 51
Figure 3.5 : Circuit de la descente de charge sur le poteau ……….……………… 52
Figure 3.6 : Dégression des charges …...……………………….………………… 53
Figure 3.7 : Surface de la zone d’influence revenant sur le voile. ….……………. 53
Figure 3.8 : Plancher en dalle pleine ……………………………….…………….. 54
Figure 3.9 : Schéma statique de la poutre ………………………………………… 55
Figure 3.10 : Surface de la zone d’influence revenant sur la poutre…………...…... 56
Figure 3.11 : Section de la poutre adoptée ………………………………….……... 57
Figure 3.12 : Section des poteaux adoptée..……………………..………….……… 58
Figure 3.13 : Coupe de voile en élévation. ....…………….…...………….………... 59
Figure 3.14 : Acrotère ….………………………………………………….……….. 61
Figure.3.15 : Schéma de ferraillage de l’Acrotère ………………………………… 64
Figure.3.16 : Schéma d’un panneau de la dalle considérée ………………..………. 65
Figure 3.17 : Schéma de ferraillage de la dalle ……………………………………. 67
Figure 3.18 : Escalier …………………………………………………………..…... 68

KASSOUL Youssouf - UHBChlef- Mémoire de Master en Génie Civil - Spécialité : Structures - Année universitaire 2019/2020
LISTE DES FIGURES VII

Figure 3.19 : Chargement à l’état limite ultime (ELU) ………….………………… 70


Figure 3.20 : Chargement à l’état limite de service (ELS) ………….……...……… 70
Figure 3.21 : Diagramme des moments à l’état limite ultime (ELU) ………...…… 71
Figure 3.22 : Diagramme des moments à l’état limite de service (ELS) ………..… 71
Figure 3.23 : Diagramme des Efforts tranchants à l’état limite ultime (ELU) …….. 71
Figure 3.24 : Diagramme des Efforts tranchants à l’état limite de service (ELS). … 71
Figure 3.25 : Schéma de ferraillage des escaliers ……………….…………………. 75
Figure 3.26 : Schéma statique de la poutre palière ………………………………… 76
Figure 3.27 : Section bxh .………………………..………………………………… 76
Figure 3.28 : Schéma de ferraillage de la poutre palière …..……..………………..... 77
Figure 3.29 : Mode 1 (Translation suivant l’axe Y-Y). ……………………………. 82
Figure 3.30 : Mode 2 (Translation suivant l’axe X-X). …………….……………… 82
Figure 3.31 : Mode 3 (Rotation selon l’axe Z-Z). …………….….………………... 83
Figure 3.32 : Schéma de ferraillage des poutres……………….….………………... 95
Figure 3.33 : Schéma de ferraillage des poteaux ………………….……………….. 100
Figure 3.34 : Disposition des armatures verticales dans les voiles.….…………….. 101
Figure 3.35 : Section entièrement tendu (σmax, σmin)<0. ……….……………….. 103
Figure 3.36 : Section entièrement comprimée (σmax, σmin) ˃ 0 …………………. 103
Figure 3.37 : Section partiellement tendu (σmaxx σmin) <0. ……………………... 103
Figure 3.38 : Section du voile V2 - AXE 2 sens X ………………………………... 104
Figure 3.39 : Schéma de ferraillage Voile (V2 - AXE 2 sens X) ………………….. 107
Figure 3.40 : Section de voile 2 ……………………………………………………. 108
Figure 3.41 : Schéma de ferraillage du Voile C2 (AXE C sens Y) ………………... 111
Figure 4.1a : Vue en plan type des structures en portiques étudiées……………….. 114
Figure 4.1b : Vue en plan type des structures en Voiles étudiées………………….. 114
Figure 4.2 : Modèle des structures (PR0, PR1, PR5, PR10, PR15, PR20,)………. 116
Figure 4.3 : Variation des périodes dans les différents modèles………………….. 118
Figure 4.4 : Variation des fréquences dans les différents modèles……………….. 119
Figure 4.5 : Variation des déplacements relatifs horizontaux (sens X)…………… 121
Figure 4.6 : Variation des déplacements horizontaux (sens X)…………………… 122
Figure 4.7 : Variation d’effet P−(sens X)……..….……………………………… 124
Figure 4.8 : L’emplacement du poteau dans le plan………………………………. 125
Figure 4.9 : L’emplacement du voile H dans le plan……………………………... 125
Figure 4.10 : Variation des Efforts tranchants (sens X)……………………………. 126
Figure 4.11 : Variation des moments sismiques dans un élément de contreventement 127

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LISTE DES TABLEAUX XII

LISTE DES TABLEAUX


Tableau 3.1 : Données géométriques du bâtiment étudié ……………………………..…. 44
Tableau 3.2 : Poids de plancher terrasse …………………………………………………. 50
Tableau 3.3 : Poids de plancher courant …………………………………………………. 50
Tableau 3.4 : Surcharge d'exploitation Q ………..……………………………………….. 51
Tableau 3.5 : Circuit d’écoulement des charges …..……………………………………... 51
Tableau 3.6 : Formule d’égression des charges ………………………………………….. 53
Tableau 3.7 : Différente valeur du coefficient m1 en fonction du travail de la dalle ..…... 55
Tableau 3.8 : Différente valeur du coefficient m en fonction de la charge ……...……….. 55
Tableau 3.9 : Tableau des sollicitations ………………………………..………………… 62
Tableau 3.10 : Les moments dans la dalle …………..…………………………………….. 66
Tableau 3.11 : Poids de volée ……………………..………………………………………. 69
Tableau 3.12 : Poids de palier de repos ………...…....…………………………………….. 70
Tableau 3.13 : Valeurs des pénalités Pq ………...…………………………………………. 80
Tableau 3.14 : Périodes et taux de participation massique de la structure. ...……………… 81
Tableau 3.15 : Résumé de la vérification de la période Fondamentale ……......………….. 83
Tableau 3.16 : Résumé de la vérification de l’effort sismique à la base ………...………… 84
Tableau 3.17 : Déplacements relatifs horizontaux (Séisme Ex) …………………..………. 84
Tableau 3.18 : Déplacements relatifs horizontaux (Séisme Ey) ……………………..……. 85
Tableau 3.19 : Facteur d’instabilité k suivant la direction x ………………………..……. 86
Tableau 3.20 : Facteur d’instabilité k suivant la direction y …………………………..…. 87
Tableau 3.21 : Résumé de quelques résultats de ferraillage des poutres ………..………… 95
Tableau 3.23 : Sollicitations dans les différents poteaux (SENS X) …………...………….. 97
Tableau 3.24 : Sollicitations dans les différents poteaux (SENS Y) ………...…………….. 97
Tableau 3.25 : Vérification de la résistance du voile. ……………….…….………………. 104
Tableau 3.26 : Contraintes et longueurs correspondantes ainsi que les bandes verticales di 105
Tableau 3.27 : Armatures verticales des bandes de la zone tendue ……..………………… 105
Tableau 3.28 : Armatures du poteau de la zone tendue du voile ………..………………… 106
Tableau 3.29 : Armatures de la zone courante ……………………..……………………… 106
Tableau 3.30 : Armatures horizontales ……………………………..……………………... 107
Tableau 3.31 : Armatures transversales ………..………………………………………….. 107
Tableau 3.32 : Vérification de la résistance du voile. ….…………………….……………. 108
Tableau 3.33 : Contraintes et longueurs correspondantes ainsi que les bandes verticales di… 109
Tableau 3.34 : Armatures verticales des bandes de la zone tendue …….….……………… 109
Tableau 3.35 : Armatures du poteau de la zone tendue du voile ……..…………………… 110
Tableau 3.36 : Armatures de la zone courante ……………………..…………………..….. 110
Tableau 3.37 : Armatures horizontales ………………………..………………………..…. 111
Tableau 3.38 : Armatures transversales ……………………..………………………….…. 111

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INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE 2

En génie civil, l'un des problèmes des structures multi-étages est l'étage souple connu sous le
nom d'étage faible ou étage mou. Les bâtiments à étage souple se caractérisent par un étage qui
a beaucoup d'espace ouvert. Par exemple (structures avec des parkings aux rez-de-chaussée),
sont souvent des étages souples, tout comme Espace commercial ou les étages avec beaucoup
de fenêtres avec 70% moins rigide que l'étage au-dessus, il est considéré comme un bâtiment à
étage souple. Les causes qui créent ce phénomène sont dues à la mauvaise conception
structurelle, une faible résistance ou de rigidité pour résister aux efforts du bâtiment induites par
le séisme, ou une ductilité inadéquate qui ne permet une déformation plastique suffisante
(Ghalimath and Hatti 2015).
Par ailleurs, les effets dangereux des irrégularités verticales sur la réponse sismique structurelle
sont très attrayants. En effet, La conception de nombreux bâtiments est influencée de manière
significative par des considérations esthétiques ou fonctionnelles qui vont souvent à l'encontre
de la simplicité structurale. En conséquence, l'irrégularité structurale verticale est l’une
préoccupation majeure dans l'ingénierie sismique au cours des dernières décennies. La prise en
compte de la rigidité et de la résistance des constructions avec le rez-de-chaussée souple (grande
hauteur, faible densité des murs de remplissage) diminue les caractéristiques dynamiques, et par
conséquent augmente l’effort tranchant à la base. Cette augmentation des sollicitations dans les
éléments structuraux nécessite une prise en charge réel pour mieux considérer ce phénomène
dans la conception des structures. Ceci nécessite une évaluation critique et une analyse précise
des bâtiments irréguliers avec étage souple, en tenant compte des paramètres influents (Guevara-
Perez 2012).

L'objectif de ce travail est d'étudier l'effet de l'étage souple sur le comportement des structures
de grande hauteur et la réponse sismique des structures à étages souples. Dans ce contexte,
l’analyse de la réponse des structures de grande hauteur avec différentes positions d’étage souple
dans les bâtiments sera traitée, et également la conception optimale des bâtiments avec étage
souple sera recherchée.
Afin d’entreprendre cette objectif, le contenu de ce mémoire est structuré en quatre chapitres.
Les deux premiers chapitres seront consacrés à une étude bibliographique. Le premier chapitre
contient une revue générale sur les bâtiments avec étages souples, on donne les définitions et
quelques notions sur l’étage souple ainsi que les différents types d’étage souple, et une
classification des bâtiments a étages souples. Ceci, sera argumenté par quelques cas
pathologiques d'endommagement des structures à étages souples.
Le deuxième chapitre traite la vision règlementaire de quelques codes parasismiques pour
souligner les critères d’irrégularités verticales. Ensuite, on expose une synthèse de quelques
travaux antérieurs pour avoir une idée générale sur la problématique étudiée.

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INTRODUCTION GENERALE 3

Le troisième chapitre sera consacré à l’étude d’une structure de référence qu’est un bâtiment à
usage administratif composé de (R+19), composé d’une ossature en portiques contreventé par
des voiles, implanté à Mostaganem. La conception, le pré-dimensionnement, l’étude dynamique
et le ferraillage des éléments secondaires et principaux seront réalisés.
Le quatrième chapitre traite une étude paramétrique des facteurs influents le comportement des
structures avec étages souples. Les facteurs considérés sont la période de vibration et la
fréquence de chaque structure, déplacements relatifs horizontaux, l’effet P- l’effort tranchant
et le moment sismique dans les éléments de contreventements. Dans ce contexte, on essaye de
varier la hauteur d’étage de la structure afin d’obtenir l’étage souple. L’étude sera réalisée sur
12 structures avec différentes étages souples dans le rez-de-chaussée, 5ème étage, 10ème étage,
15ème étage et le dernier étage.
Enfin une conclusion générale dégage les principaux résultats obtenus.

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CHAPITRE 1

REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS

AVEC ETAGES SOUPLES


CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 5

1.1. INTRODUCTION
L’objectif de ce chapitre aborde une revue bibliographique générale sur les bâtiments avec
étages souples. D’abord, on donne une définition générale sur l’étage souple. Ensuite, on
expose des notions sur les étages ouverts, l’emplacement de l’étage souple et le problème qui
se créé par le déplacement de l’étage ouvert. Dans ce contexte, on discute quelques exigences
architecturales ainsi que la différence entre l’étage souple ou flexible et l’étage faible dans la
conception parasismique. Enfin, on présente la classification des bâtiments à étages souples.

1.2. DEFINITIONS
Un étage en architecture est l’espace compris entre le plancher et le plafond dans un bâtiment,
hormis le rez-de-chaussée dans certains pays, dont la France, ce terme étant alors équivalent
avec celui de « niveau ». Un étage est un ensemble de locaux contigus pour lesquels il n’y a
pas ou peu de différence de niveau d’altitude des planchers alors que les plafonds peuvent être
variables en forme et très dissociés selon la hauteur libre qu'ils délimitent.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tage_(architecture)).
Un bâtiment est un immeuble comportant de nombreux étages. Dans un bâtiment, un étage est
un niveau entre plancher et plafond au-dessus du rez-de-chaussée (Un bâtiment de 3 niveaux
comporte 2 étages) (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tage).
Le terme «étage souple» fait référence à un niveau d'un bâtiment qui est nettement plus
flexible ou dont la résistance à la charge latérale est faible que les étages au-dessus et les
étages ou les fondations en dessous (https://www.partneresi.com/resources/glossary/what-
is-a-soft-story).

1.3. NOTIONS SUR L’ÉTAGE OUVERT ET ASPECTS ARCHITECTURAUX


1.3.1. Notions sur l’étage ouvert
Un bâtiment à étage ouvert, ayant seulement des poteaux du rez-de-chaussée et des murs et
des poteaux aux étages supérieurs (Figure 1.1), a deux caractéristiques distinctes, à savoir
(Vijayanarayanan et al., 2012):

(a) Il est relativement flexible dans l'étage du rez-de-chaussée, c'est-à-dire que le


déplacement horizontal total qu'il subit dans le rez-de-chaussée seul est beaucoup plus grand
que ce que fait chacun des étages au-dessus. Ce rez-de-chaussée flexible est également appelé
étage souple.

(b) Il est relativement faible à rez-de-chaussée (Figure 1.1), c'est-à-dire que la force
horizontale totale de tremblement de terre qu'il peut transporter au rez-de-chaussée seul est
significativement plus petite que ce que chacun des étages au-dessus peut supporter. Ainsi,
l'étage ouvert peut également être un étage faible.

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CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 6

Souvent, les bâtiments à étages ouverts sont appelés bâtiments à étages souples, même si leur
rez-de-chaussée peut être mou et faible. Généralement, l'étage mou ou faible est au rez-de-
chaussée, mais il peut aussi se trouver à tout autre niveau (Vijayanarayanan et al., 2012).

Figure 1.1 : Bâtiments à ossature en B.A. avec à l'étage au rez-de-chaussée RDC ouvert
(Vijayanarayanan et al., 2012)

La présence de murs dans les étages supérieurs rend le bâtiment beaucoup plus rigide dans les
étages supérieurs que dans les étages ouverts (Figure 1.2a). Ainsi, les étages supérieurs se
déplacent presque ensemble comme un seul bloc, et la majeure partie du déplacement
horizontal du bâtiment se produit dans l'étage ouvert lui-même. Ainsi, de tels bâtiments
oscillent en avant et en arrière comme un pendule inversé lors des secousses sismiques (Figure
1.2c), et il est compréhensible que les poteaux de l'étage ouvert soient gravement sollicités
(Figure 1.2b). Si les poteaux sont faibles (c'est-à-dire qu'elles n'ont pas la résistance requise
pour résister à ces contraintes élevées), elles peuvent être gravement endommagées ou même
entraîner l'effondrement du bâtiment (voir Figure 1.3). Les bâtiments à étages ouverts sont
également appelés édifices sur pilotis (Vijayanarayanan et al., 2012).

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CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 7

a-étage souple ou faible b-sens du mouvement c- pendule inversé


Figure 1.2 : Idéalisation de l’étage ouvert (Wibowo et al., 2009)

Figure 1.3: Les bâtiments à étage ouvert présentent des défauts architecturaux et structurels
dans la façon dont ils sont construits (Vijayanarayanan et al., 2012).

1.3.2. Aspects architecturaux


Les architectes exigent que :
(1) le rez-de-chaussée ne comporte pas de murs de remplissage en maçonnerie pour accueillir
le stationnement dans le rez-de-chaussée du bâtiment, et,
(2) les murs de remplissage en maçonnerie de l'étage supérieur soient de la même largeur que
celle des poteaux, afin qu'il n'y ait aucune trace des poteaux lorsque le bâtiment est terminé.
De plus, ils imposent un certain nombre d'exigences à la configuration structurelle du
bâtiment. Ces aspects sont abordés dans cette section (Guevara-Perez, 2012).

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CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 8

1.3.2.1 Exigence de stationnement


Le stationnement dans la rue est difficile dans de nombreuses zones de la vieille ville dans
l’Inde, où les largeurs de routes disponibles sont faibles. Dans les nouvelles constructions, le
stationnement dans le RDC n'est pas un problème, mais l'enlèvement de tous les murs de
maçonnerie du RDC (figure 1.4) est le problème posé. En revanche, il est possible de ne
supprimer que quelques-uns des murs tout en atteignant l'objectif de parking au rez-de-
chaussée. Mais, souvent, la commodité d'accès, la sécurité des locataires durant la nuit, ainsi
que la propreté et la ventilation de l'aire de stationnement, sont posées comme arguments pour
soutenir la suppression de tous les murs du rez-de-chaussée (Vijayanarayanan et al., 2012).

Figure 1.4 : Stationnement au rez-de-chaussée - une solution pour les autorités des villes où il
n'y a pas beaucoup d’espace disponible pour le stationnement (Vijayanarayanan et al., 2012).
Alors que la nécessité de fournir un parking au rez-de-chaussée a créé l'étage ouvert (figure
1.5), qui provoque la flexibilité et la faiblesse soudaines de l'étage inférieur. La négligence de
l'effet des murs de maçonnerie sur le comportement des portiques en BA est la principale
erreur commise par les concepteurs. Le comportement sismique est complètement différent de
celui supposé dans la conception.

(a) (b) (c)


Figure 1.5: Négliger les remplissages dans la conception structurale : (a) le bâtiment réel ; (b)
le modèle supposé dans la conception, et (c) le bâtiment construit (Vijayanarayanan et al.,
2012).

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CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 9

1.3.2.2 Mauvaises conceptions structurelles


Certains règlements ont permis aux bâtiments de dépasser de 1,5 m au-delà de l'empreinte du
bâtiment au rez-de-chaussée ; il y avait un gain perçu sur le ratio de l’aire de l’étage, qui était
une espace commerciale pour la plupart des ingénieurs (figure 1.6). Les dommages causés par
les séismes ont montré que cette conception a conduit à un mauvais comportement sismique.

Figure 1.6 : Les arrêtés municipaux prévoient que les étages supérieurs des bâtiments se
projettent vers l'extérieur à partir de leurs poteaux au rez-de-chaussée. Les poteaux du
périmètre des étages supérieurs ne sont pas toujours continués le long de la hauteur : (a)
discontinues aux étages intermédiaires, et (b) discontinues aux étages inférieurs
(Vijayanarayanan et al., 2012).

1.3.2.3 Caractéristiques structurelles


Les bâtiments à étage ouvert sont des systèmes intrinsèquement pauvres avec une chute
soudaine de rigidité et de résistance du rez-de-chaussée. Les murs rigides en maçonnerie
(Figure 1.7a) sont négligés dans la pratique de conception actuelle et seuls les cadres nus sont
pris en compte dans les calculs de conception (Figure 1.7b). Ainsi, le chemin de charge est
complètement déformé et l'effet de pendule inversé n'est pas considéré dans la conception
structurelle. Ainsi, les poteaux du rez-de-chaussée sont sous-conçues pour les effets sismiques
réels susceptibles de se produire sur le bâtiment. Ces bâtiments sont brusquement flexibles et
faibles dans le rez-de-chaussée, et fonctionnent mal pendant les secousses sismiques
(Vijayanarayanan et al., 2012).

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CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 10

a- b
Figure 1.7 : Les murs de maçonnerie dans les étages supérieurs ajoutent une grande rigidité
latérale au bâtiment dans ces étages : (a) l'enlèvement des murs de remplissage de maçonnerie
dans l'étage au sol provoque un changement soudain du chemin de charge dans cet étage ; et
(b) des remplissages dans la partie supérieure tombée dans la conception structurale
(Vijayanarayanan et al., 2012).

1.4. ETAGE SOUPLE ET ETAGE FAIBLE DANS LA CONCEPTION PARASISMIQUE


« Étage souple » et « étage faible » sont des configurations de bâtiments irréguliers qui sont
une source importante de graves dommages causés par le séisme. Ces configurations qui
proviennent essentiellement de décisions architecturales sont depuis longtemps reconnues par
l'ingénierie sismique comme sismiquement vulnérables. En matière de réglementations
sismiques, leur état irrégulier nécessite l'application de considérations particulières dans leur
conception structurelle et leur analyse. Dans cette partie, on analyse les raisons architecturales
pour lesquelles ces configurations sont présentées dans les villes et explique en termes
conceptuels leurs effets néfastes sur la construction (Guevara-Perez, 2012).

1.4.1. Étage souple ou flexible


L'irrégularité de l'étage souple, fait référence à l'existence d'un étage de bâtiment qui présente
une rigidité nettement inférieure aux autres, on l'appelle aussi : étage flexible. Il est
généralement généré inconsciemment en raison de l'élimination ou de la réduction du nombre
de murs rigides non structuraux dans l'un des étages d'un bâtiment, ou pour ne pas tenir
compte de la conception et de l'analyse structurelles, de la limitation de la déformation libre
qui s'applique au reste des planchers, la fixation d'éléments rigides à des éléments de structure
qui n'étaient pas pris en compte à l'origine. En raison des effets produits par les composants
non structurels sur la performance sismique du bâtiment (Guevara, 1989). Le document ASCE
définit l'étage souple comme irrégularité de type 1. Si l'effet d'étage souple n'est pas prévu
dans la conception structurelle, les dommages irréversibles seront généralement présents sur

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CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 11

les composants structurels et non structurels de cet étage. Cela peut provoquer l'effondrement
local, et dans certains cas, même l'effondrement total du bâtiment.

Le premier étage souple est la caractéristique la plus courante de l'irrégularité de l'étage


flexible. Il est généralement présent dans les bâtiments à ossature moderne lorsqu'un grand
nombre de composants rigides non structurels, tels que les murs en maçonnerie, sont attachés
aux poteaux des étages supérieurs d'une structure à ossature en béton armé tandis que le
premier étage est vidé de murs ou avec une réduction nombre de murs par rapport aux étages
supérieurs (Figures 1.8 et 1.11). Les composants rigides non structurels limitent la capacité de
déformation des poteaux, modifiant les performances structurelles du bâtiment aux forces
horizontales (Seghir, 2007).

Figure 1.8 : Cisaillement des poteaux d’une construction à Bordj el bahri. Séisme de 2003,
Boumerdes, Algérie (Seghir, 2007)

L'un des exemples les plus courants d'étage souple peut être observé sur l’étage étage ouvert
dans le premier étage de bâtiments résidentiels modernes (Vijayanarayanan et al., 2012). . Les
éléments structurels sont répartis de manière homogène dans tout le bâtiment, mais les
appartements sont situés aux étages supérieurs avec de nombreux murs en maçonnerie, tandis
que l'étage inférieur est laissé totalement ou partiellement exempt de cloisons pour le
stationnement des véhicules et pour les espaces sociaux qui nécessitent de grands espaces
(Figure 1.5).
Dans le cas des premiers étages souple à double hauteur (Figure 1.9), les poteaux sont très
flexibles non seulement en raison de l'absence totale ou partielle de murs, mais en raison de
leur hauteur nettement supérieure par rapport à celles des étages supérieurs (Guevara-Perez,
2012).. Cette configuration est l'un des caractéristiques du modèle de conception moderne
pour les immeubles de bureaux, les hôtels et les hôpitaux, dans lesquels l'accès pour le grand
public a une grande importance. Cette configuration est également très courante dans les

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CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 12

bâtiments à usage mixte, dans lesquels le code urbain exige que les étages inférieurs soient de
plus grande hauteur afin d'accueillir des commerces avec mezzanines pour le stockage. En
variante de cette configuration, nous pouvons trouver l'utilisation de poteaux de différentes
hauteurs dans un coin du bâtiment afin de donner plus d'importance à cet espace. Les deux
Figures 1.9 et 1.10 montrent deux exemples de bâtiments modernes avec une configuration de
premier étage souple à double hauteur. Dans la plupart des séismes qui se produisent dans les
villes contemporaines, il y a toujours des cas de premier étage souple effondré (Guevara-
Perez, 2012).

Figure 1.9 : Configuration de bâtiment moderne avec un étage souple à double hauteur,
l'entrée principale du ministère de l'Éducation, Rio de Janeiro (Photo : Jose Luis Colmenares)
et étage souple partielle avec des poteaux de hauteur différente dans le coin du bâtiment
(Photo : Klaudia Laffaille) (Guevara-Perez, 2012).

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Figure 1.10 : Bâtiment moderne avec un premier étage souple à double hauteur.
https://www.fema.gov/media-library-data/20130726-1556-20490-6619/fema454_chapter5.pdf

L'étage souple existe également aux étages intermédiaires (Figure 1.8 et 1.11). Il s'agit d'une
configuration typique de programmes massifs de logements. Le concept qui prévalait sur
l'aménagement de ce type de bâtiment isolé était l'autosuffisance, car les caractéristiques de la
résidence étaient incluses, des installations communes, telles qu'une bibliothèque, une école
maternelle, un club de cinéma, des zones de loisirs, des entreprises et autres; dont certains
avaient besoin de grands espaces disponibles, un étage entier ou une grande partie de celui-ci a
donc été laissé sans murs (Guevara-Perez, 2012).

Figure 1.11 : Etage souple aux étages intermédiaires.


https://www.fema.gov/media-library-data/20130726-1556-20490-6619/fema454_chapter5.pdf

1.4.2. Étage faible


Par définition, l’étage faible est celui dans lequel la force latérale d'étage est inférieure à 80
pour cent de celle dans l'étage ci-dessus. La force latérale de l'étage est la résistance totale de

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toutes les forces sismiques qui supportent le cisaillement d'étage dans la direction considérée
(Ghalimath, 2015).
Etage faible (weak-story) est une irrégularité fait référence à l'existence d'un étage de bâtiment
présentant une résistance structurelle latérale plus faible que l'étage supérieur suivant ou le
reste des étages du bâtiment. La partie la plus faible du bâtiment subirait de graves dommages
en raison de son incapacité à résister aux différents types de charges (latérales, verticales et
moments) produites par le mouvement du sol. Le document ASCE / SEI 7-10, illustre bien
cette irrégularité. Ce même phénomène est observé dans la Figure 1.12, durant le séisme de
Boumerdes (Algérie). Le rez-de-chaussée est disparu complètement.

Figure 1.12 : Disparition du rez-de-chaussée (RDC est effondré complètement (étage faible)),
Zemmouri ville – Séisme de 2003, Boumerdes, Algérie

La configuration des étages faibles est souvent générée dans les bâtiments des hôtels et des
hôpitaux, où non seulement le premier étage est conçu avec le nombre de murs est inférieurs
les autres étages, mais en général, il a une plus grande hauteur que le reste des autres étages.
Un étage faible peut être généré par (Guevara-Perez, 2012) :
1) l'élimination ou l'affaiblissement des composants résistants aux séismes du premier étage.
2) systèmes mixtes: portique et murs porteurs, avec interruption de paroi au deuxième étage ou
aux étages intermédiaires (Voir Figure 1.13). Cette irrégularité peut également être présente au
premier étage ou aux étages intermédiaires (Voir Figure 1.14). Il existe de nombreux exemples
de nombreux bâtiments présentant une combinaison de ces types d'irrégularités, étage souple
et faible, les rendant particulièrement vulnérables aux séismes.

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Figure 1.13 : Exemples de faible irrégularité au premier étage (Guevara-Perez, 2012).

Figure 1.14 : Effondrement de la partie supérieure du bâtiment (Mexico 1985)

1.5. CLASSIFICATION DES BATIMENTS A ETAGES SOUPLES


Les bâtiments à étages souples sont classés en quatre catégories (Beigi, 2014) : premier étage
élancé, remplissages discontinus, murs de cisaillement (voiles) discontinus et chemin de
charge discourtois. Cette classification est discutée dans cette partie de la manière suivante :

• discontinuité structurale des voiles ou de la maçonnerie


• Poutre fort - poteau faible dans les portiques
• discontinuité du chemin des charges
• Murs à grandes ouvertures à la base

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1.5.1. Discontinuité structurale des voiles ou de la maçonnerie


Ces types de structures sont souvent observés dans les bâtiments commerciaux et résidentiels.
Dans de telles configurations, les cloisons de maçonnerie ou les murs porteurs sont supprimés
dans les premiers étages pour des raisons opérationnelles. Les charges verticales sont
généralement transférées par des poutres de grandes portées et par des poteaux pour former le
chemin de charge latéral. Dans les bâtiments commerciaux, cette discontinuité est plus
observée en raison de la présence de grandes fenêtres pour des raisons commerciales
(https://www.fema.gov/media-library-data/20130726-1556-20490-6619/fema454_chapter5.pdf).
Les remplissages discontinus sont le type le plus courant dans les bâtiments à étages souples
existants. Dans les bâtiments résidentiels, ils sont généralement présents en raison de grands
espaces ouverts tels que les parkings ou les garages, qui créent un premier étage avec moins de
murs et donc beaucoup plus souples que les niveaux supérieurs.
La figure 1.15 (a, b) montre un cadre structurel à plusieurs étages typique dans lequel les
remplissages de maçonnerie sont supprimés au premier étage inférieur. Ces bâtiments sont
souvent appelés cadres avec remplissage partiels.

a- Coupe transversale, hôpital Olive View, montrant l'esplanade du deuxième étage et le mur
de cisaillement discontinu.

b-
Figure 1.15 : Hôpital Olive View, tremblement de terre de San Fernando, 1971, montrant
l'extrême déformation des poteaux au-dessus du niveau de 2F plaza.
https://www.fema.gov/media-library-data/20130726-1556-20490-6619/fema454_chapter5.pdf

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CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 17

La figure 1.16 montre les dommages typiques aux bâtiments avec ce type de configuration à
étages souples lors des séismes passés. Sur le côté gauche de la figure, il y a un bâtiment
commercial en béton armé (BA) de deux étages "Casa Micasa S.A.", qui a subi un important
déplacement latéral au niveau du rez-de-chaussée lors du séisme de Managua en 1972. Cet
étage était complètement ouvert (sauf pour les cloisons en verre tout autour), tandis que l'étage
supérieur avait des murs et des cloisons qui augmentaient considérablement la rigidité latérale
de ce deuxième étage par rapport au premier. Les rotules plastiques sont formées en haut et en
bas des premiers poteaux de l’étage. Dans la droite de cette figure, un bâtiment résidentiel en
béton armé de six étages en dommage lors du séisme d'Izmit, en Turquie, en 1999, est illustré.
La densité importante des remplissages de maçonnerie dans les étages supérieurs a été omise
dans les deux premiers étages. Ces étages se sont complètement effondrés, tandis que même
les fenêtres des étages supérieurs sont restées intactes (Beigi, 2014).

Figure 1.16 : Dommages typiques dus à la discontinuité du remplissage (Beigi, 2014).

1.5.2 Poutre fort - poteau faible dans les portiques


Lorsqu'une longueur de travée d'un portique est longue, sans application soigneuse des règles
de conception de la capacité, il existe une possibilité d'avoir des moments de flexion par
gravité et des forces de cisaillement dans les poutres qui sont beaucoup plus importantes que
ceux supportés par leurs poteaux. Cette situation peut conduire l'ingénieur à choisir des
poutres plus résistantes que les poteaux. En conséquence, les rotules plastiques sont plus
susceptibles d'être formées aux deux extrémités des poteaux au lieu des poutres (voir Figure
1.17). Un tel mécanisme dépend de certains facteurs importants, y compris le nombre d'étages,
la résistance des joints, et la réduction de la hauteur du poteau (Beigi, 2014).

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CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 18

Figure 1.17 : Manière d’existence d’une poutre forte - poteau faibles (Beigi, 2014).

La figure 1.18 montre des dommages importants à l'établissement de santé Kaiser Permanente
pendant le séisme de Northridge. Un effondrement partiel s'est produit par la ruine du
deuxième étage faible, en raison du mécanisme de poutre forte et poteau faible qui a été
intensifié par le manque des armatures transversales de confinement au niveau du joint
(https://www.fema.gov/media-library-data/20130726-1556-20490-6619/fema454_chapter5.pdf).

Figure 1.18 : Parking de stationnement endommagé, séisme de Whittier Narrows (Los


Angeles), 1987. Les goussets profondes créent l'état de poutre forte et poteau faible
(https://www.fema.gov/media-library-data/20130726-1556-20490-6619/fema454_chapter5.pdf)

1.5.3 Chemin de charge discontinu


Les chemins de charge discontinus sont dans un certain cas similaire au premier groupe, dans
lequel les murs de cisaillement ou les contreventements sont discontinue au premier niveau
(Figure 1.19). L'utilisation de grandes entrées, notamment des halls d'entrée ou des magasins
d'affaires, est la raison principale de ces configurations. La figure 1.19 montre la situation dans

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CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 19

laquelle la force de cisaillement au deuxième étage est transférée à travers le diaphragme du


premier étage vers d'autres éléments résistants ci-dessous. Si le diaphragme ne peut pas
transférer toutes les forces de cisaillement cadre plus rigide adjacent, il pourrait provoquer un
mécanisme d'étage souple au premier étage. Le problème est que le mur ou le cadre
contreventé peut avoir une capacité de cisaillement supérieure à celle envisagée dans la
conception. Ces capacités imposent des forces de renversement qui pourraient submerger les
poteaux. Tandis que l'entretoise peut être adéquat pour transférer les forces de cisaillement aux
éléments adjacents, les poteaux qui supportent les charges verticales sont les plus critiques
(Beigi, 2014).

Figure 1.19: Chemin de charge discontinu provoque un mécanisme d'étage souple (Beigi,
2014).

Des chemins de charge discontinus peuvent également se produire en raison de l'omission de


murs structuraux dans une partie du système de la structure. L'hôpital « Olive View Hospital »
est un bon exemple connu de mur structurel discontinu comme montré dans la Figure 1.15. Ce
système structurel résistant aux charges latérales ne s’étendait pas à travers le premier étage et
le rez-de-chaussée de la structure, de sorte que les dalles et les poteaux de ces deux étages
inférieurs se comportaient plus comme un étage flexible.
Une étude analytique a confirmé que la rupture fragile par cisaillement des poteaux du rez-de-
chaussée. Ils ont suggéré que si les murs de cisaillement étaient maintenus jusqu'aux
fondations, on pouvait avoir une meilleure performance sismique (Beigi, 2014).

1.5.4 Murs à grandes ouvertures à la base


Ce type de bâtiment à étages souples est le moins courant. Cela se retrouve souvent dans les
bâtiments en maçonnerie, où des murs structurels perforés sont utilisés au premier étage en
raison des entrées ou de certaines autres exigences architecturales, comme le montre la Figure
1.20.

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CHAPITRE 1 : REVUE GENERALE SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES SOUPLES 20

Figure 1.20 : Mur structurel avec ouverture au premier étage et étages typiques (Beigi, 2014).

Un exemple de ces structures est le bâtiment de six étages en turque qui a été endommagé lors
du séisme de Kocaeli 1999. La Figure 1.21 montre la vue extérieure d’un bâtiment en
maçonnerie. Les principaux dommages causés à ce bâtiment, la maçonnerie a été gravement
fissuré. Les forces normales à l’extrémité du pilier provoquent une telle rupture de
compression à la base (Cogurcu, 2015).

Figure 1.21 : Bâtiment en maçonnerie avec grande ouverture à la base- Dommages observés
dans les murs remplis de briques non porteurs (Cogurcu, 2015).

1.6. Conclusion
Dans ce chapitre on a surligné le problème de l’étage souple dans les bâtiments d’après les
définitions et les type de bâtiments avec étages souples, Avec mentionné les grandes causes de
l’étage souple. Comme, on a essayé de cerner les causes de l’étage souple, à savoir :
• Discontinuité structurale des voiles ou de la maçonnerie.
• Poutre fort - poteau faible dans les portiques.
• Chemins des charges discontinues.
• Murs à grandes ouvertures à la base.

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CHAPITRE 2
VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX
REALISES SUR LES BATIMENTS AVEC
ETAGES OUVERTS
CHAPITRE 2 : VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX REALISES SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES OUVERTS 22

2.1 INTRODUCTION
L’objectif de ce chapitre est donné une vision réglementaire et travaux réalisés sur les
bâtiments avec étages ouverts. On a commencé par une vision réglementaire sur la conception
des étages ouverts. En plus de la vision règlementaire sur la conception des étages ouverts du
règlement parasismique Algérien RPA99/v2003, on a considéré d’autres règlements étrangers
comme l’Eurocode 8, Codes FEMA310, Code turc (TEC, 2007), Code IS (Indian Standard),
code Mexicain NTCS-04, ASCE 41-06, et enfin, le code national du bâtiment du Canada
(NBCC). Ensuite, Nous avons synthétisé certaines recherches réalisées dans le domaine
comme (Sambary and Kewate (2017), Pyasi and Rajvaidya (2015), Maze and Dyavanal
(2013), Halde et Deshmukh (2016)).

2.2. VISION REGLEMENTAIRE SUR LA CONCEPTION DES ETAGES OUVERTS


Le problème de l’étage souple est pris en compte de façon plus ou moins explicite par les
codes parasismiques internationaux. Cette prise en compte, qui se réduit à vérifier uniquement
l’irrégularité verticale de la structure, varie d’un pays à un autre. Divers types d'irrégularités
verticales doivent également être soigneusement pris en compte et évités dans les zones
sismiques. Certaines de ces irrégularités verticales sont brièvement examinées dans les sous-
sections suivantes.

2.2.1 Règlement parasismique Algérien RPA99/v2003


Le règlement parasismique Algérien (RPA99/v2003) ne suggère pas d’utiliser les systèmes
comportant des étages transparents ou ouverts. Sinon, outre la pénalisation par un coefficient
de comportement adéquat (R=2), il y a lieu de prendre toutes les dispositions constructives
pour éviter les effets défavorables prévisibles.

2.2.2 Eurocode 8
L’Eurocode 8 préconise, en cas d’irrégularités notables en élévation (par exemple, réduction
sensible des remplissages sur un ou plusieurs niveaux par rapport aux autres niveaux), les
effets de l’action sismique dans les éléments verticaux des niveaux concernés doivent être
augmentés, à défaut d’une modélisation plus précise de ces remplissages.

2.2.3 Codes FEMA310


L’étage souple est celui dont la rigidité latérale est inférieure à 70% de celle de l’étage situé
immédiatement au-dessus ou inférieure à 80% de la rigidité latérale moyenne des trois étages
situés immédiatement au-dessus.

2.2.4 Code turc (TEC, 2007)


Selon le code parasismique turc (TEC), l’étage souple est, dans toute direction du séisme,
celui dont le coefficient d'irrégularité de rigidité, qui est le rapport entre le déplacement relatif
de l’étage i et celui de l’étage du dessus i+1, est plus grand que 2.0.

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2.2.5 Code IS (Indian Standart) (IS 1893 (Part I): 2002)


Alternativement, les critères de conception suivants doivent être adoptés après la réalisation de
l'analyse sismique (Ghalimath, et al, 2015).
- Dans le cas de bâtiments à étages flexibles, tels que les Rez-de-chaussée composés d'espaces
ouverts pour le stationnement qui sont des bâtiments sur pilotis, des dispositions spéciales
doivent être prises pour augmenter la résistance latérale et la rigidité des étages souples
(ouverts).

- Une analyse dynamique du bâtiment est effectuée, y compris les effets de résistance et de
rigidité des remplissages et des déformations inélastiques dans les éléments, en particulier ;
ceux de l'étage mou, et les membres ont conçu en conséquence.

- Alternativement, les critères de conception suivants doivent être adoptés après avoir effectué
l'analyse sismique, en négligeant l'effet des murs de remplissage dans les autres étages :

a) les poteaux et les poutres de l'étage souple doivent être conçues pour 2,5 fois les efforts de
cisaillements et les moments fléchissant de l'étage calculés sous les charges sismiques
spécifiées.

b) outre les poteaux sont conçues et détaillées avec des cisaillements et des moments calculés
dans l’étage, des murs de cisaillement placés symétriquement dans les deux directions du
bâtiment aussi éloignées du centre du bâtiment que possible : à concevoir exclusivement avec
1,5 fois la force de cisaillement des étages latéraux calculé comme précédemment.

2.2.6 Dispositions du code Mexicain NTCS-04


La rigidité de cisaillement latérale d'un étage ne doit pas dépasser de plus de 50% la rigidité de
cisaillement ou la force de l'étage adjacente au-dessous de celle qui est considérée. Ainsi, en
termes de rigidité seule, 𝑲𝒊 ⁄𝑲𝑰−𝟏 ≤ 𝟏. 𝟓. Le dernier étage est exempté de cette exigence
(Tena-Colunga, 2010 et NTCS-04).

✓ Si cette condition n'est pas remplie, le bâtiment est classé comme irrégulier ; par
conséquent, 𝑸′𝒊𝒓𝒓é𝒈𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓 = 𝟎. 𝟗 𝑸′𝒓é𝒈𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓 doit être utilisé pour la conception. Si deux
conditions de régularité ou plus ne sont pas satisfaites, 𝑸′𝒊𝒓𝒓é𝒈𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓 = 𝟎. 𝟖 𝑸′𝒓é𝒈𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓 .
✓ Si la rigidité de cisaillement latérale ou la résistance au cisaillement de n'importe quel
étage dépasse plus de 100 pour cent la rigidité de cisaillement ou la force de l'étage
adjacent au-dessous de celui considéré (𝑲𝒊 ⁄𝑲𝑰−𝟏 ≥ 𝟐. 𝟎 ou 𝑽𝒊 ⁄𝑽𝑰−𝟏 ≥ 𝟐. 𝟎) doit
être classé comme fortement irrégulier, et on utilise 𝑸′𝒇𝒐𝒓𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒊𝒓𝒓é𝒈𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓 =
𝟎. 𝟕 𝑸′𝒓é𝒈𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓 .

2.2.7 ASCE 41-06


Le code ASCE 41-06 exige pour qu’un étage soit souple la condition suivante :

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𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑋 𝑜𝑢 𝑌


𝑅𝑖𝑔𝑖𝑑𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑙 ′ é𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 = < 0,7
𝐷é𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑓 𝑑𝑢 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟

Et, pour qu’un étage soit faible la condition suivante :

𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 é𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑋 𝑜𝑢 𝑌


𝑅𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑑’é𝑡𝑎𝑔𝑒 𝐹𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒 = < 0,8
𝐶ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 é𝑡𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑋 𝑜𝑢 𝑌

2.2.8 Code national du bâtiment du Canada (NBCC)


Il convient de noter que le code (NBCC) spécifié plusieurs types d’irrégularités qui mènent à
un étage souple ou étage faible. Dans la suite, on va énumérer ces types d’irrégularités :

a- Irrégularité de rigidité verticale


L'omission des murs extérieurs ou de tous les murs des parkings au rez-de-chaussée laisse tous
les poteaux au niveau du rez-de-chaussée comme seuls éléments disponibles pour résister aux
forces latérales, provoquant ainsi un changement brusque de rigidité à ce niveau. En général,
un magasin y dont la rigidité latérale est inférieure à 70% de celle du magasin y au-dessus ou
inférieure à 80% de la rigidité moyenne des trois étages ci-dessus est considéré comme un
étage mou (voir la Figure 2.1). Les bâtiments sur pilotis (Figure 2.1 a-b) peuvent avoir une
rigidité latérale inférieure à 60% de celle de l'étage supérieur ou inférieure à 70% de la rigidité
moyenne des trois étages supérieurs et donc considérés comme ayant un étage extrêmement
mou.
L’irrégularité de rigidité verticale est considérée comme existante lorsque la rigidité latérale
des portiques dans un étage est inférieure à 70% de la rigidité de l’étage adjacent (voir Figure
2.2), ou inférieure à 80% de la rigidité moyenne des trois étages supérieurs ou inférieurs
[NBCC2015 (Ventura, 2006)].

a-étages b-Etages d-Grandes ouvertures


c-Discontinuité des
exceptionnellement exceptionnellement dans les murs de
poutres
élevé (élancé) faible (court) cisaillement

Figure 2.1 : Divers cas Irrégularité de rigidité verticale


(https://india.oup.com/productPage/5591038/7421214/9780199460915)

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Étage souple lorsque :

𝑲𝑪 < 𝟎. 𝟕𝟎. 𝑲𝑫

OU
𝑲𝑪
(𝑲𝑫 + 𝑲𝑬 + 𝑲𝑭 )
< 𝟎. 𝟖𝟎.
𝟑

Figure 2.2 : Critère d’irrégularité de rigidité d’après NBCC2015 (Ventura, 2006)


b- Irrégularité de poids (la masse)
L’irrégularité de masse est induite par la présence d'une masse lourde sur l’étage, par exemple,
une piscine sur le toit, un étage de service avec des réservoirs d'eau et des équipements lourds
pour la climatisation, comme le montre la Figure 2.3. Le code IS 1893 suggère que
l'irrégularité de masse devrait être prise en compte lorsque le poids sismique de n'importe quel
plancher est supérieur à 200% de ses étages adjacents
https://india.oup.com/productPage/5591038/7421214/9780199460915.

Figure 2.3 : Irrégularité de masse (code IS 1893)


https://india.oup.com/productPage/5591038/7421214/9780199460915

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𝑾𝑫 > 𝟏. 𝟓𝟎. 𝑾𝑬

OU

𝑾𝑫 > 𝟏. 𝟓𝟎. 𝑾𝑪

Figure 2.4 : Irrégularité de poids (NBCC) (Ventura, 2006)

Cependant le code national du bâtiment du Canada (NBCC) considère 150% au lieu de 200 %
(Figure 2.4). Cependant, le code suggère qu'un toit plus léger que le plancher ci-dessus n'a pas
besoin d'être pris en considération.

c-Discontinuité de capacité – étage Faible


La configuration à étages faibles est souvent utilisée dans les immeubles de plusieurs étages et
les bâtiments hospitaliers, dans lesquels non seulement le premier étage est conçu sans murs
(pour l'utiliser comme parking), mais également un étage élancé dans le reste des étages. Cette
irrégularité peut également être présente au premier étage ou d’autres étages intermédiaires
(pour fournir des salles de réunion, des restaurants ou des salles des machines). Il faut noter
que les murs de briques remplis dans le magasin supérieur augmentent la rigidité latérale du
cadre de trois à quatre fois celui de l'étage inférieur. Cela fait que les étages supérieurs sont
beaucoup plus rigides, et se comportent comme un bloc rigide. Ainsi, la demande de ductilité
lors d'un tremblement de terre se concentre dans les étages mous et les étages supérieurs ont
tendance à rester élastiques. L’étage « mou » fortement chargé provoque l’effondrement total
du bâtiment et des dommages beaucoup plus faibles se produisent dans les étages supérieurs.
Dans plusieurs tremblements de terre antérieurs, la principale cause de l'effondrement est
l’étage mou du rez-de-chaussée (Bachmann 2002).

Selon la norme IS 1893 (partie 1) : 2002, un étage peut être considéré comme un étage faible
lorsque la résistance latérale de cet étage est inférieure à 80% de l'étage supérieur (voir la
Figure 2.5). La résistance latérale de l'étage peut être calculée comme la résistance totale de
tous les éléments résistant à la force sismique partageant le cisaillement de l'entrepôt dans la
direction considérée. Cette irrégularité est similaire à celle rencontrée dans un étage mou, et
peut être corrigée en rendant l'étage plus rigide par rapport aux étages adjacents.

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Figure 2.5 : Etage faible


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Un étage faible est celui dans lequel la résistance de cisaillement de l’étage est inférieure à
70% de celle dans l'étage au-dessus d’après NBCC. La résistance au cisaillement de l'étage est
la résistance totale de tous les éléments (portiques) résistant au séisme partageant le
cisaillement de l'étage pour la direction considérée (Ventura, 2006).
Étage mou lorsque : Résistance de l’étage B a > 1.30b
< 0.70 Résistance de l’étage C

Figure 2.6 : Critère de discontinuité de capacité – Figure 2.7 : Irrégularité géométrique


étage Faible (NBCC) (Ventura, 2006) verticale (Ventura, 2006)
d-Irrégularité géométrique verticale
L'irrégularité géométrique verticale doit être considérée comme existante lorsque la dimension
horizontale des portiques résistant dans tout étage est supérieure à 130% de celle d'un étage
adjacent (Figure 2.7) (Ventura, 2006).

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2.3. REVUE DE LITTÉRATURE


2.3.1 Sambary and Kewate (2017)
Sambary and Kewate (2017) ont conduit une évaluation de la réponse sismique d'un bâtiment
à étage souple. Pour cela, trois modèles différents de bâtiments en béton armé de 15 niveaux
ont été modélisés et analysés dans le logiciel ETABS en utilisant la méthode du spectre de
réponse. Les trois modèles sont les suivants :
(i) Modèle de contrôle (CM) Figure 2.8 (a, b) – bâtiment en portique entièrement rempli situé
dans la zone III.
(ii) Modèle (M1) Figure 2.8 (a, c) – bâtiment avec premier étage souple et les murs de
remplissage en brique dans les étages supérieurs situés dans la zone III.
(iii) Modèle (M2) Figure 2.8 (a, c) - bâtiment avec premier étage souple et les murs de
remplissage en brique dans les étages supérieurs situés dans la zone V.
La contribution de la rigidité des murs de remplissage est prise en compte dans l'analyse en les
modélisant comme des entretoises diagonales équivalentes épinglées à ses deux extrémités
(Figure 2.8d). Le bâtiment est considéré comme étant situé sur sol moyen (type II). Le
comportement d'un bâtiment à étages souples est comparé à un bâtiment à ossature
entièrement rempli en termes de réponses sismiques telles que la période de temps modale
(Figure 2.9), la rigidité de l'étage (Figure 2.10), les déplacements latéraux (Figure 2.11) et les
rotations inter-étages (Figure 2.12). Différentes efforts normaux (Figure 2.13), efforts
tranchants (Figure 2.14), moment de fléchissant (Figure 2.15) et moments de torsion dans les
poteaux du bâtiment à étages souples ont été comparées aux efforts des poteaux d’angle et
intermédiaires du bâtiment à ossature entièrement remplie. Le changement des réponses
sismiques lorsque nous passons de la zone III à la zone V est également évalué.

a- Plan considéré pour l'analyse

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b- Modèle de control c- Modèle M1 et M2 d- Considération des murs

Figure 2.8 : Plan et Modèle considérés pour l'analyse

Figure 2.9 : Période naturelle

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Figure 2.10 : Rigidité de l'étage (transversale)

Figure 2.11: Déplacement transversal (sens Y)

Figure 2.12 : Déplacement d'étage (Sens Y)

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Figure 2.13 : Efforts normaux (Poteaux Figure 2.14 : Efforts tranchants (Poteaux
intermédiaires) intermédiaires)

Figure 2.15 : Moment de fléchissant (Poteaux intermédiaires)

Sur la base des résultats obtenus à partir de l'analyse des trois modèles, les conclusions
suivantes sont dégagées :
1. Bon contrôle du déplacement et de la rotation inter étage peuvent être obtenu en
modélisant la paroi de remplissage en utilisant une approche à entretoise équivalente.
2. La période fondamentale du bâtiment à étages souples est supérieure à celle d'un
bâtiment à ossature entièrement remplie.
3. Une grande déformation est observée dans les modèles M1 et M2 à l'emplacement de
l'étage souple en Rez-de-chaussée en raison de la rigidité réduite de la structure à ce niveau.

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4. La présence d'un étage souple au rez-de-chaussée provoque une concentration des


forces au niveau des poteaux du rez-de-chaussée, ce qui entraîne une forte tension des
poteaux, entraînant la défaillance du bâtiment.
5. Un bâtiment avec un étage souple aura un déplacement de toit de 17 à 20% supérieur à
un bâtiment sans étage souple.
6. Le déplacement augmente 2,3 fois lorsque nous passons de la zone III à la zone V.
7. Une augmentation soudaine du déplacement d’étage au premier étage est observée
dans les modèles M1 et M2. Cela est dû à la rigidité réduite du premier étage. Dans de telles
situations, les poteaux du premier étage doivent être conformes aux dispositions de ductilité.
8. Le déplacement d'étage pour tous les modèles se trouve dans les limites autorisées par
la norme IS. Cependant, Le déplacement d'étage augmente lorsque nous passons de la zone III
à la zone V.
9. Les forces axiales pour les poteaux le long de la périphérie se révèlent être supérieures
à celles pour le poteau interne. Cependant, en raison de l'introduction d'étages souples, les
forces axiales se trouvent réduites. Il y a une énorme augmentation de la force axiale lorsque
nous passons de la zone III à la zone V.
10. Une augmentation importante de la force de cisaillement a été observée pour les
poteaux internes et externes pour les bâtiments à étages souples. La force de cisaillement du
poteau interne s'est avérée supérieure à celle du poteau externe au niveau de l'étage souple.
11. Le moment de flexion augmente en raison de l'introduction d'étages souples ;
cependant, le moment de flexion du poteau interne est supérieur à celui du poteau externe au
niveau de l'étage souple.

Comme, ils ont observé à partir des résultats, la disposition d'étages souples conduit à une
diminution des forces axiales, mais elle attirera des forces de flexion et de cisaillement très
importantes. L'effet de torsion s'avère négligeable. Il y a environ 2 à 2,25 fois l'augmentation
des forces, c'est-à-dire axiale, de cisaillement et de moment a été observée lorsque nous
passons d'une zone modérée (Zone III) à une zone très sévère (Zone V). De grandes demandes
de déformations ont également été observées sur les poteaux du premier étage souple.

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2.3.2 Pyasi and Rajvaidya (2015)


Pyasi and Rajvaidya (2015) ont réalisé une analyse sismique d'un bâtiment en BA à plusieurs
étages non symétriques de 11 étages avec deux étages souples. Cinq cas sont considérés :
CAS 1 : bâtiment sans étage souple (Figure 2.16b) ;
CAS 2 : Étage souple considéré au 1ère et 7ème étage (Figure 2.16c) ;
CAS 3 : Étage souple considéré aux 2 ème et 8 ème étages (Figure 2.16d) ;
CAS 4 : Étage souple considéré aux 3 ème et 9 ème étages (Figure 2.16e) ;
CAS 5 : Étage souple considéré aux 4 ème et 10 ème étages (Figure 2.16f).

a- Vue en plan b- cas 1 c- cas 2

d- cas 3 e- cas 4 f- cas 5


Figure 2.16 : Vue en plan du bâtiment étudiée avec les 5 cas de disposition de l’étage souple
considéré

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CHAPITRE 2 : VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX REALISES SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES OUVERTS 34

Figure 2.17 : Moments fléchissant maximaux dans les poutres pour les différents cas
considérés

Figure 2.18 : Efforts tranchants maximaux dans les poutres pour les différents cas considérés

Figure 2.19 : Efforts normaux maximaux dans les poteaux pour les différents cas considérés

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CHAPITRE 2 : VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX REALISES SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES OUVERTS 35

Figure 2.20 : déplacement dans chaque étage (mm) pour les cas considérés dans le sens X

Les résultats sont analysés et comparés en termes Moments fléchissant maximaux (Figure
2.17), considérés sous le moment de flexion, Efforts tranchants maximaux (Figure 2.18),
Efforts normaux maximaux dans les poteaux (Figure 2.19) et les déplacements dans chaque
étage (Figure 2.20). D'après les résultats et les graphiques énumérés ci-dessus, Pyasi et
Rajvaidya (2015) ont tirées les conclusions suivantes :

En moment de flexion-
Dans le moment de flexion, on peut voir que le moment de flexion minimum est vu dans le
cas-3 (étages souples au 2ème et 8ème étage) et le maximum est vu dans le cas-4 (étages souples
au 3ème et 9ème étage) signifie que le cas-4 est critique et non rentable, car lorsque le moment
augmente, les armatures augmentent également. Ainsi, le pourcentage d'augmentation du
moment de flexion du minimum au maximum est de 232,84%.

En effort normal
En Effort normal, le minimum est dans le cas-4 (étages souples mous aux 3ème et 9ème étages)
et le maximum dans le cas-5 (étages souples aux 4ème et 10ème étages) signifient que le cas-5
est critique en termes de forces axiales dans les poteaux. Le pourcentage d'augmentation de la
force axiale du minimum au maximum est donc de 26,36%.

En déplacement d'étage
Concernant le déplacement d'étage, le minimum est vu au rez-de-chaussée, le cas-3 (étage
souple au 2ème et 8ème étage) et le maximum est observé au dernier étage, le cas-2 (étage souple
au 1ère et 7ème étage) signifie que l'étage souple au niveau supérieur doit être évité.

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CHAPITRE 2 : VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX REALISES SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES OUVERTS 36

2.3.3 Maaze and Dyavanal (2013)


Maaze and Dyavanal (2013) ont conduit une étude sur l'évaluation sismique d'une structure à
étage souple. Le plan des bâtiments est illustré sur la Figure 2.21a. Ces bâtiments sont de
quatre, sept et dix étages. Ces bâtiments sans modélisés comme suit :
Cas 1 - Portiques sans remplissage (Figure 2.21b, c).
Cas 2 - Ouvert au premier étage et un remplissage en brique dans les étages supérieurs (Figure
2.21d).
Cas 3 - Ouvert au premier étage et le remplissage en béton non armé dans les étages
supérieurs (Figure 2.21e)
Le plan et les élévations des différents modèles des bâtiments considérés sont représentées sur
la Figure 2.21 (a, b, c, d et e). Selon le code Indien, les structures sont contreventées par
portiques auto stable ordinaire (OMRF) et spéciale (SMRF).

a-Vue en plan b- 7 étages sans remplissage

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CHAPITRE 2 : VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX REALISES SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES OUVERTS 37

c-10 étages sans remplissage d- 7 étages avec remplissage e- 10 étages avec remplissage

Figure 2.21 : Vues en plan et en élévation des bâtiments considérés pour l'analyse

Les murs en briques de maçonnerie et de béton sont modélisés comme des entretoises
diagonales équivalentes. Une analyse statique équivalente et non linéaire (pushover) est
effectuée sur les bâtiments considérés avec le logiciel SAP 2000V15. Les résultats en termes
de déplacement (Figure 2.22 (a, b)), efforts tranchants, et la performance sont comparés pour
les quatre structures étudiées.

Figure 2.22a : Déplacement latéral pour la structure dix étages avec contreventement OMRF

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CHAPITRE 2 : VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX REALISES SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES OUVERTS 38

Figure 2.22b : Déplacement d'étage pour la structure dix étages avec contreventement SMRF

Sur la base des résultats obtenus à partir de différentes analyses pour les différents modèles de
bâtiments, Maaze and Dyavanal (2013) ont dégagé les conclusions suivantes :

• Une sous-estimation de l’effort tranchant pour le cas de modèles sans remplissage


comparativement aux modèles avec remplissages. L’effort tranchant base augmente
avec l'augmentation de la masse et de la rigidité du mur de remplissage en maçonnerie
et vice versa.

• Le panneau de remplissage augmente la rigidité latérale du bâtiment, mesurée en


termes de déplacement du toit, en réduisant les déplacements à tous les niveaux par
rapport aux modèles à ossature sans remplissage.

• Une rupture par cisaillement aux environ de 5-8% pour les modèles de bâtiment
OMRF et 1-5% pour les modèles de bâtiment SMRF est observée à l’état ultime dans
les poteaux de l'étage inférieur, ce qui montre un manque d’armature de confinement
dans les modèles de bâtiment OMRF.

• Les modèles de bâtiment SMRF se révèlent plus résistants aux charges sismiques
comparativement aux modèles de bâtiment OMRF en termes de niveau de
performance. La performance des bâtiments OMRF se situent dans la plage LS à CP,
alors que les bâtiments SMRF se trouvent dans la plage de sécurité de vie à état ultime,
cela montre que dans une région à forte sismicité que les dispositions spéciales doivent
être adoptées.

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CHAPITRE 2 : VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX REALISES SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES OUVERTS 39

2.3.4 Halde et Deshmukh (2016)


Halde et Deshmukh (2016) ont réalisé une étude sur l’effet d'étage souple sur la réponse
structurelle d'un immeuble de grande hauteur, en portiques auto stable en béton armé. Ce
bâtiment de 11 niveaux est traité par la modélisation à l'aide du logiciel SAP2000. Pour la
comparaison, six modèles sont choisis comme suit :
1) Modèle 1 : Bâtiment en BA avec un étage souple au rez-de-chaussée et un remplissage à
tous les étages (Figure 2.23a).
2) Le modèle 2 : Bâtiment en BA avec un étage souple au rez-de-chaussée fournissant des
murs de cisaillement (Figure 2.23b).
3) Le modèle 3 : Bâtiment en BA avec un étage souple au sixième étage et le remplissage à
tous les autres étages (Figure 2.23c).
4) Le modèle 4 : Bâtiment en BA à étages souples au sixième étage sans poteaux
intermédiaire centrale et à tous les autres étages (Figure 2.23d).
5) Le modèle 6 : Bâtiment en BA à étages souples au douzième étages et remplis à tous les
autres étages (Figure 2.23e).
6) Le modèle 6 : Bâtiment en BA à étages souples au douzième étages sans poteaux
intermédiaire centrale et remplissage à tous les autres étages (Figure 2.23f).

a- Modèle 1 b- Modèle 2

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CHAPITRE 2 : VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX REALISES SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES OUVERTS 40

c- Modèle 3 d- Modèle 4

e- Modèle 5 f- Modèle 6
Figure 2.23 : Modèles choisis pour l’analyse de l’effet d’étage souple

Figure 2.24 : Déplacements dans tous les modèles à tous les niveaux d'étage dans la
direction X

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CHAPITRE 2 : VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX REALISES SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES OUVERTS 41

Figure 2.25 : Rotation inter-étage dans tous les modèles à tous les niveaux d'étage dans la
direction X

L’effet de l’étage souple est modélisé dans les portiques sans remplissage à un niveau d'étage
particulier, tandis que les autres niveaux auront l’effet de remplissage approprié dans le même
modèle. L'effet du remplissage est modélisé par des entretoises diagonales équivalentes. Les
résultats obtenus sont comparés en termes de déplacements (Figure 2.24), rotation inter-étage
(Figure 2.25) et en efforts tranchants (Figure 2.26) de tous les 6 modèles à tous les niveaux
dans le sens X.

Figure 2.26 : Efforts tranchants dans tous les modèles à tous les niveaux

D’après cette étude, Halde et Deshmukh (2016) ont montré que le premier étage ouvert a
mauvaise performance lors de fortes secousses sismiques. Comme, ils ont montré que :

• Le modèle 1 a un étage mou au niveau de rez-de-chaussée, lorsque le mur de


cisaillement est introduit comme dans le modèle 2, les paramètres tels que la déflexion,
le déplacement inter étage, les forces de cisaillement et les moments de flexion sont

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CHAPITRE 2 : VISION REGLEMENTAIRE ET TRAVAUX REALISES SUR LES BATIMENTS AVEC ETAGES OUVERTS 42

réduits. Ainsi, un mur de cisaillement dans un bâtiment à étages souples peut améliorer
considérablement les performances. Cela permettra également de réduire enfin l'apport
financier.

• Lorsque nous comparons les résultats obtenus du modèle 5 avec le modèle 3 (sans
poteaux de restriction) et du modèle 6 avec le modèle 4 (avec quelques poteaux
restreintes), nous pouvons voir que le modèle 5 et le modèle 6 donnent de meilleurs
résultats que le modèle 3 et le modèle 4. Ainsi intermédiaire les étages mous doivent
être évités et, le cas échéant, doivent être fournis à l'étage supérieur.

• Lorsque la position de l'étage souple passe à un niveau supérieur, les paramètres ont
tendance à diminuer.

• Les résultats montrent que les moments et les forces de cisaillement sont toujours
maximaux au niveau de l'étage souple dans tous les modèles.

2.4. CONCLUSIONS
D’après ce qu’on a vu dans ce chapitre, on peut dégager quelques conclusions :
• Le déplacement, la rotation inter étage et la déformation peuvent être considéré comme
un bon contrôle du comportement des étages souples.
• La période fondamentale du bâtiment à étages souples est un indicateur incontournable
dans la considération de la performance des bâtiments à étages ouverts.
• L’effort tranchant base augmente avec l'augmentation de la masse et de la rigidité du
mur de remplissage en maçonnerie et vice versa.

• Le remplissage des cadres augmente la rigidité latérale du bâtiment, mesurée en termes


de déplacement du toit, en réduisant les déplacements à tous les niveaux par rapport
aux modèles à ossature sans remplissage.

• L’effet de l'étage souple a une tendance de diminuer dans les niveaux supérieurs.

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CHAPITRE 3

CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE

DE REFERENCE (R+19)
CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 44

3.1. INTRODUCTION
Le but de ce chapitre sera consacré à la conception et étude de la structure de référence
(R+19). D’abord, on va donner une description de l’ouvrage considéré. Ensuite, on passe aux
charges et des surcharges et pré dimensionnement des éléments non structuraux et structuraux.
Dans le même contexte, on va faire une évaluation des charges et surcharges par mètre carré
des éléments du plancher et la descente de charges sur un poteau et un voile les plus solliciter,
à l’occasion la pré dimensionnement de tous les éléments dans notre structure (plancher a dalle
pleine, poutres, poteaux et voiles) seront déterminées et vérifiées. Après ce passage, le
ferraillage des éléments secondaires (l’acrotère, la dalle et l’escalier) est réalisé. Comme
nécessite les structures en zones sismique, la vérification des caractéristiques dynamiques de
la structure considérée sera mise en évidence. Enfin, on dégage les efforts internes dans les
éléments structuraux et on détermine le ferraillage nécessaire des éléments structuraux
(poutres, poteaux et voiles).

3.2. DESCRIPTION DE L’OUVRAGE ET ETUDE PRELIMINAIRE


3.2.1. Présentation de l’ouvrage
La structure de référence étudiée est un bâtiment à usage administratif composé d’un rez-de-
chaussée (RDC) + 19 étages (R+19). Ce bâtiment est composé d’une ossature portiques
contreventé par des voiles. Les planchers sont en dalle pleine avec le plancher terrasse est
inaccessible. L’ouvrage est implanté dans la wilaya de Mostaganem. Cette région est
considérée comme une zone de moyenne sismicité (zone IIa), d’après le règlement
parasismique algérien (RPA 99/v 2003).

3.2.2. Caractéristiques géométriques de l’ouvrage


-Données géométriques du bâtiment
Les données géométriques du bâtiment étudié sont illustrées sur la figure 3.1 (3.1a en plan et
3.1b élévation), et sont résumé dans le tableau 3.1.

Tableau 3.1. Données géométriques du bâtiment étudié

Longueur totale 24,5 m


Largeur totale 20 m
Hauteur totale 61,2 m
Hauteur de R D C 3,06 m
Hauteur d'étage 3,06 m

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 45

Figure 3.1a : Vue en 3D de la structure étudiée

Figure 3.1b : Vue en plan de la structure étudiée

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 46

-Eléments de la structure
Ossatures : système mixte, portiques contreventés par voiles dans les deux sens
Planchers : Les planchers de tous les étages sont en dalle pleine
Escalier : Les escaliers seront constitués en béton armé coulé sur place, leur réalisation
s'effectuera par étage, Ils sont formés de deux volets parallèles avec un plier
qui repose sur une poutre (poutre palière).
Maçonnerie : Les murs intérieurs : sont en brique creuses, l’épaisseur est e =10cm
Acrotère : élément vertical en béton armé, encastré sur la périphérie du plancher
terrasse, sa hauteur 60cm l’épaisseur e=10cm.
Revêtement : Carrelage d’épaisseur 02cm pour les planchers et les escaliers.
Plâtre pour les murs intérieurs et les plafonds.

3.2.3. Matériaux utilisés


Le béton et acier seront choisis conformes aux règles de conception et de calcul des structures
en béton armé en vigueur en ALGERIE.

3.2.3.1. Béton
Les caractéristiques du béton utilisées d'après le code du béton Algérien (CBA 93) sont
présentées dans le tableau suivant :
Résistance du béton à la compression A 28 jours fc28 =35 MPa
Résistance du béton à la traction ftj=0.6+0.06 .fcj ft28 = 2.7 MPa.
Module de déformation longitudinal :
1/3
Instantanée t < 24h 𝐸𝑖𝑗 = 11000 𝑓𝑐𝑗 Ei28 = 35981 MPa.
1/3
Long durée 𝐸𝑣𝑗 = 3700 𝑓𝑐𝑗 Ev28 = 12103 MPa.
à l’ELU (béton non fissuré) ν = 0.0
Coefficient de Poisson
à l’ELS (béton fissuré) ν =0.2

Contraintes du béton à l’état ultime


D’après le CBA 93 (A.4.3.4.1.), la contrainte ultime du béton en compression est donnée par
la formule suivante :
0.85 . 𝑓𝑐𝑗
𝜎𝑏𝑐 =
𝜃 . 𝛾𝑏
Avec :
1.50 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒
𝛾𝑏 = {
1.15 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒

et

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 47

1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑑′𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡 > 24ℎ (𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒)


𝜃 = {0.9 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑑′𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑′𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 1ℎ < 𝑡 < 24ℎ
0.85 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑑′𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡 < 1ℎ (𝑐𝑎𝑠 𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒𝑙)
La contrainte ultime du béton en compression, dans les deux cas sera :
19.83 𝑀𝑃𝑎 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒
𝜎𝑏𝑐 = {
30.43 𝑀𝑃𝑎 𝑠𝑖𝑡𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒
Dans ces conditions, la déformation ultime du béton en compression sera :
𝜀𝑐𝑢 = 3.5 ‰

bc

 0,85  fc 28  A B
bc =
    b 

2‰ 3.5 ‰  bc

Figure 3.2 : Diagramme de contrainte déformation à l’état Ultime CBA 93 (A.4.3.4.1.)

Etats limites de service vis-à-vis de la durabilité de la structure


Les vérifications à effectuer portent généralement sur l’état limite de compression du béton
(A.4.5.2.). La contrainte limite de service en compression du béton est limitée à 0.6fc28
(CBA93 - A.4.5.2.)
 bc =0,6  35 = 21 MPa.

3.2.3.2. Aciers
Nuance des aciers
Les aciers utilisés pour le béton armé se distinguent selon la nuance, le tableau suivant
récapitule les caractéristiques des aciers utilisés dans notre étude et leur domaine d’utilisation.

Type d’acier Nuance fe (MPA) Utilisation


Ronds lisses Fe E235 235 Armatures transversales
Barres à haute adhérence Fe E400 500 Armatures longitudinales
Table de compression de la
Treillis soudés 150*150 FeE235 235
dalle

Le caractère mécanique servant de base aux justifications est la limite d’élasticité garantie fe.

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 48

Etat limite ultime : (CBA 93 (A.2.2.))

CBA 93 (A.2.2.)
𝑓𝑒 438 MPa s = 1.15 Cas durable
Contrainte des aciers 𝜎𝑠 =
𝛾𝑠 500 MPa s = 1.00 Cas accidentel
Module d’élasticité de l’acier Es = 200000 MPa

s

fe
A B
s =
s
Allongement
10‰
έs 10‰ εs
Raccourcissement

B' A'

's

Figure 3.3 : Diagramme de contrainte déformation d’acier CBA 93 (A .2.2.2).

Etats limites de service vis-à-vis de la durabilité de la structure


Les vérifications à effectuer portent généralement sur l’état limite d’ouverture des fissures
CBA93 (A.4.5.3.). On aura vérifié à l’état limite de service pour l’acier tendu : 𝜎 ≤ 𝜎̄𝑠

Fissuration peu nuisible Aucune vérification à faire


2 1 : coefficient de
Fissuration préjudiciable 𝜎̄𝑠 𝑚𝑖𝑛 { 𝑓𝑒 ; 𝑀𝑎𝑥 ( 𝑓𝑒 ; 110√𝜂𝑓𝑡𝑗 )}
3 2 fissuration
1  = 1 rond lisse.
Fissuration Très préjudiciable 𝜎̄𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 { 𝑓𝑒 ; 90√𝜂𝑓𝑡𝑗 }
2  = 1.6 pour H.A.

3.2.3. Combinaison des actions


3.2.3.1. Etats limites ultimes (ELU)
Ce qui correspondent à la valeur maximale de la capacité portante de la structure ces
états sont relatifs à la limite suit de :
• La résistance de l’un des matériaux utilisés (béton, acier).
• La stabilité de forme des éléments de construction.
• L’équilibre statique de l’ouvrage

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 49

Sollicitations de calcul vis-à-vis des états limites ultimes de résistance (CBA93 – A3.3.2)
Les sollicitations de calcul à considérer résultant des combinaisons d’actions ci-après dont on
retient les plus défavorables.

Combinaisons fondamentales (CBA 93 – A3.3.2.1) :


Lors des situations durables ou transitoires il y a lieu de considérer :
𝟏. 𝟑𝟓 𝑮𝒎𝒂𝒙 + 𝑮𝒎𝒊𝒏 + 𝜸𝑸𝟏 𝑸𝟏 + ∑ 𝟏. 𝟑 𝝍𝒐𝒊 𝑸𝒊
Avec :
Gmax L’ensemble des actions permanentes défavorables
Gmin L’ensemble des actions permanentes favorables
Q1 Une action variable dite de base
Qi Les autres actions variables dites d’accompagnement (avec i > 1)
Ψ0i Coefficient ψ0 correspondant à la nature de la charge.
𝟏. 𝟓 𝒄𝒂𝒔 𝒈é𝒏é𝒓𝒂𝒍
la température,
𝜸𝑸𝟏 = {
𝟏. 𝟑𝟓 pour les charges d’exploitation étroitement bornées,
les bâtiments agricoles à faible densité d’occupation humaine

* Combinaison accidentelle (CBA93 – A3.3.2.2.)


Dans notre cas sont définies par le RPA99/V2003. S’ils ne sont pas définis par des textes
spécifiques, les combinaisons d’actions à considérer sont les suivantes :
𝑮𝒎𝒂𝒙 + 𝑮𝒎𝒊𝒏 + 𝑭𝑨 + 𝝍𝟏𝟏 𝑸𝟏 + ∑ 𝝍𝟐𝒊 𝑸𝒊
Avec :
FA Valeur nominale de l’action accidentelle
𝝍𝟏𝟏 𝑸𝟏 Valeur nominale de l’action accidentelle,
𝝍𝟐𝒊 𝑸𝒊 Valeur quasi permanente d’une autre action variable.

3.2.3.2. Etat limite de service (ELS)


Ceux qu’au-delà desquels les conditions normales d’exploitation de la construction ne sont
plus satisfaisantes, on est donc amené à considérer :
L’état limite de compression du béton ;
L’état limite pour l’ouverture des fissures.
L’état limite pour les déformations des éléments d’une construction.

Sollicitations de calcul vis-à-vis des états limites de service (CBA93 – A3.3.3)


Elles résultent des combinaisons d’actions ci-après, dites combinaisons rares :
𝑮𝒎𝒂𝒙 + 𝑮𝒎𝒊𝒏 + 𝑸𝟏 + ∑ 𝝍𝒐𝒊 𝑸𝒊

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 50

3.3. CHARGES ET DES SURCHARGES - PRE DIMENSIONNEMENT


Les hypothèses suivantes sont faites pour ce calcul :
- charges uniformément distribuées sur toute la surface susceptible d’être chargée,
- appuis simples pour toutes les liaisons entre éléments porteurs (poteaux et voiles),
- absence de continuité entre les travées successives des poutres, poutrelles et dalles.

3.3.1. Evaluation des charges et surcharges par mètre carré des éléments
a) Plancher terrasse (Tableau 3.2)
Tableau 3.2 : Poids de plancher terrasse
Epaisseur Poids volumique Poids surfacique
Désignation
(cm) (KN/m3) (KN/m2)
Protection gravier 5 20 1
Etanchéité multicouche 2 6 0,12
Isolation thermique 4 4 0,16
Béton en pente 1.5% 10 22 2,2
Dalle pleine 16 25 4
Enduit en plate 2 10 0,2
2
Poids de plancher terrasse g /m (gt) 6,53

b) Plancher courant (Tableau 3.3)

Tableau 3.3 : Poids de plancher courant


Epaisseur Poids volumique Poids surfacique
Désignation
(cm) (KN/m3) (KN/m2)
Carrelages 2 22 0,44
Mortier de pose 3 20 0,6
Sable 2 19 0,38
Dalle pleine 16 25 4
Cloison de distribution 10 / 1
Enduit de plâtre 2 10 0,2
Poids de plancher d’étage courant g/m (gc)
2 5,47

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Surcharge d'exploitation Q (Tableau 3.4)


Tableau 3.4 Surcharge d'exploitation Q
Eléments Surcharges (KN/m2)
Plancher terrasse 1
Plancher étage courant 2,5
Escalier 2,5

3.3.2. Descente de charges sur un poteau et un voile


L’effort Normale à la base du Poteau de l’intersection entre l’axe B et l’axe 3
La descente de charge se fait du niveau le plus haut vers le niveau inférieur comme le tableau
3.6 ci-dessous et cela jusqu’au niveau le plus bas. On considère la zone d’influence la plus
défavorable revenant sur le poteau qui se trouve dans l’intersection entre l’axe B et l’axe 3.

Tableau 3.5 : Circuit d’écoulement des charges


Le circuit d’écoulement des charges et des éléments porteurs :
Charges permanentes + charges d’exploitation
Plancher en B.A.
Poteaux - voiles - murs
Fondations
Sol

La surface la zone d’influence revenant sur le poteau de l’intersection entre l’axe B et l’axe 3
(Figure 3.4) :
Sp = S1 + S2 + S3 + S4 (m²), Sp =13,75 m²

Figure 3.4 : Surface de la zone d’influence revenant sur le poteau.

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 52

Figure 3.5 : Circuit de la descente de charge sur le poteau

L’effort normale dû à la charge permanente à la base du Poteau de l’intersection entre l’axe B


et l’axe 3 (Figure 3.5), est :
NGP = 2666,075 KN

b) Effort normal du au Charge d’exploitation NQ


Loi de dégression (Figure 3.6 et Tableau 3.6)

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 53

Figure 3.6 : Dégression des


Tableau 3.6 : Formule d’égression des charges
charges
L’effort normal dû à la charge d’exploitation à la base du Poteau 3, est :
NQP = 789,48 KN
L’effort normal ultime à la base du Poteau de l’intersection entre l’axe B et l’axe 3, est :
Nu= 1,35NGP+1,5NQP
NuP= 1,35x (2666,08) + 1,5x (789,48) = 4783,44 KN

L’effort Normal à la base du voile de l’intersection entre l’axe D et les deux axes 2 et 3
Calcul de la surface la zone d’influence (Figure 3.7):
Sv = S1 + S2 + S3 + S4 + S5 + S6 (m²), Sv = 23,5 m²

Le schéma de la zone d’influence revenant sur le voile entre l’axe D et les deux axes 2 et 3 ;

Figure 3.7 : Surface de la zone d’influence revenant sur le voile.

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L’effort normale dû à la charge permanente à la base du Voile de l’intersection entre l’axe D


et l’axe (2, 3), est :
NGV = 4650,31 KN
L’effort normale dû à la charge d’exploitation à la base du voile de l’intersection entre l’axe D
et l’axe (2,3), est :
NQV = 1164,77 KN

L’effort normal ultime à la base du voile de l’intersection entre l’axe D et les deux axes 2 et 3,
est :
NuV= 1,35NGV+1,5NQV
NuV = 1,35x (4650,31) + 1,5x (1164,77) = 8025,07 KN

3.3.3. Pré dimensionnement


Le pré dimensionnement a pour but le choix et la vérification des dimensions des différents
éléments données dans le plan d’architecture. Pour cela, nos calculs seront basés sur les règles
suivantes : RPA99/V2003 et CBA93.

3.3.3.1. Pré dimensionnement de plancher a dalle pleine

Figure 3.8 : Plancher en dalle pleine


lx la plus petite portée entre nus du panneau de la dalle, lx = 3.20 m
lx la plus grande portée entre nus du panneau de la dalle, ly = 3.70 m (𝑙𝑥 ≤ 𝑙𝑦 )

Le sens du travail de la dalle (Figure 3.8) :


On a
𝑙𝑥 320
𝛼= = = 0,86 ≥ 0.4
𝑙𝑦 370
Donc, la dalle travaille dans les deux sens.

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L’épaisseur h de la dalle dépend de (charge, portée et schéma (simple ou continue)).


𝑙𝑥
ℎ≥
𝑚1
Avec m1 est donnée par le tableau (3.7) suivant :

Tableau 3.7 : Différente valeur du coefficient m1 en fonction du travail de la dalle


Sens Dalle travaille dans une seule sens Dalle travaille dans deux seule sens
Type Isolé Continue Isolé Continue
1 25-35 30-40 30-40 35-45

Dans notre cas, on a une dalle continue qui travaille dans les deux sens :
𝑙𝑥 𝑙𝑥
ℎ≥ = 9,14 𝑐𝑚 𝑒𝑡 ℎ ≥ = 7,11 𝑐𝑚
35 45
ℎ ≥ 7 𝑐𝑚 Pour 1 heure de coupe-feu.
ℎ ≥ 11 𝑐𝑚 Pour 2 heure de coupe-feu.

En prend h = 16 cm

3.3.3.2. Pré dimensionnement des poutres


Les dimensions des poutres doivent vérifier les conditions suivantes (Figure 3.9):
-La contrainte vis à vis la contrainte admissible.
-La déformation vis à vis la flèche admissible.
-L'exécution sur chantier.
* On étudier a ci dessin le cas général

l h
b
Figure 3.9 : schéma statique de la poutre

La hauteur h est donnée par la formule suivante :


𝑙
ℎ=
𝑚
Avec ;
l : La portée entre nus de la poutre ( l = 3.7 m)
m : Coefficient en fonction de la charge agissant sur la poutre. Il est défini à partir du Tableau
3.8 suivant :

Tableau 3.8 : Différente valeur du coefficient m en fonction de la charge


Type de charge Lourde Moyenne Légère
Charge (KN/m) P ≥ 45 15 ≤ p ≤ 45 P ≤ 15
m 10÷12 12÷15 15÷20

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a) Poutre principale porteuse terrasses sens ly (Figure 3.10)

1.5m

1.5m

3.50m

Figure 3.10 : Surface de la zone d’influence revenant sur la poutre

La plus grande portée entre nus : ly = 400 – 50 = 350 cm


Le chargement P qui agit sur la poutre est on fonction de G et Q
G : charge permanente = g0+g
Avec
g0: Poids propre de la poutre ( 𝑔𝑜 = 𝑏. ℎ. 𝛾𝑏 )
g : La charge du plancher revenant à la poutre
𝑙𝑥1 𝑙𝑥2
𝑔 = 𝑔𝑇é𝑡 ( + )
2 2
Application numérique :
g0 = 25.0,3.0,40=3KN/m
3 3
𝑔 = 6,53 ( + ) = 19,59 𝐾𝑁/𝑚
2 2
G = 3+19,59 = 22,59 KN/m
Q : Charge d'exploitation
𝑙𝑥1 𝑙𝑥2
𝑄 = 𝑞𝑇é𝑡 ( + )
2 2
Application numérique :
3 3
𝑄 = 2.5 ( + ) = 7,5 𝐾𝑁/𝑚
2 2
Alors
p = 1,35G + 1,5Q = 1,35.22,59 + 1,5.7,5 = 41,74 KN/m
Chargement moyenne m = 12÷15
𝑙𝑦 350 𝑙𝑦 350
= = 20 ≤ ℎ ≤ = = 25 𝑐𝑚
15 15 12 12

On prend h=40 cm.


La largeur b comprise entre 0,3h et 0,7h.
0,3ℎ = 12𝑐𝑚 ≤ 𝑏 ≤ 0,7ℎ = 28 𝑐𝑚
On prend la largeur de la poutre b=30 cm.

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Vérification : (PRA99/v2003)
D'après le RPA99/V2003 les dimensions des poutres doivent respecter les normes suivantes
(Figure 3.11) :
• 𝑏 ≥ 20 𝑐𝑚
• ℎ ≥ 30 𝑐𝑚

• ≤ 4
𝑏
• 𝑏𝑚𝑎𝑥 ≤ 1,5 ℎ + 𝑏1
Où,
b : est la largeur de la poutre
h : est la hauteur de la poutre.
𝑏 = 30𝑐𝑚 ≥ 20𝑐𝑚 Condition vérifiée
ℎ = 40𝑐𝑚 ≥ 30𝑐𝑚 Condition vérifiée

= 1,3 < 4 Condition vérifiée
𝑏

Figure 3.11 : Section de la poutre adoptée

3.3.3.3. Pré dimensionnement des poteaux


Les poteaux sont des éléments porteurs, ils doivent supporter principalement les charges et les
surcharges verticales. Leurs dimensions doivent satisfaire les conditions données Selon RPA
99 /V 2003 :
• 𝑀𝑖𝑛 (𝑏1 , ℎ1 ) ≥ 25cm En zone I et IIa
ℎ𝑒
• 𝑀𝑖𝑛 (𝑏1 , ℎ1 ) ≥ 20
1 𝑏1
• < < 4
4 ℎ1
On suppose une section du poteau (b1×h1) = (50x50) cm².
Selon le CBA93, on doit majorer l’effort normal de compression ultime Nu de 10%, pour tenir
en compte la continuité des portiques.
𝑁𝑢∗ = 𝑁𝑢 𝑥 1,1
𝑁𝑢∗ = 4783,44 𝑥 1,1 = 5261,78 𝐾𝑁
Les poteaux doivent être vérifiés à l’état limite de déformation (flambement)
𝐵𝑟 × 𝑓𝑐28 𝐴𝑠 × 𝑓𝑒
𝑁𝑢 ≤ 𝛼( + )
0,9𝜃𝛾𝑏 𝛾𝑠
Br : section réduite du béton (Br = (a-2) *(b-2)).
As : Section d'acier.
𝛾𝑏 = 1,5 : Coefficient de sécurité du béton (cas durable).
𝛾𝑠 = 1,15 : Coefficient de sécurité d'acier.

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𝛼 : Coefficient réducteur en fonction de l'élancement (λ)


𝑙𝑓
𝜆=
𝑖
𝑙𝑓 = 0,7. 𝑙0 = 0,7𝑥 3,06 = 2,14 𝑚
𝛼 0,55
𝑖= = = 0,144 𝑚
√12 √12
Nous avons 𝜆 = 14,84 < 50
Donc :
0,85
α= = 0,82
λ 2
1 + 0,2( )
35
D’après l’expression donnée dans le CBA93, on peut prend As =1%Br
On doit vérifier que Br, adopté > Br, calculé
Nu∗
Br ≥
f fe
α [0,9c28γ + 100γ ]
b s

5261,78 𝑋 103
Br calculé ≥ = 0,22𝑚²
35 500
0,8 [ + ]
0,9x1,5 100x1,15
𝐵𝑟 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡é = (𝑎 − 2) ² = (0,50 – 0,02) ² = 0,23𝑚²
Br adopté = 0,23m² > Br calculé = 0,22m²
Donc le poteau ne risque pas de flamber.
Vérification vis à vis du RPA99/v2003 (art 7.4.1)
• 𝑀𝑖𝑛 (𝑏1 , ℎ1 ) ≥ 25cm En zone I et IIa Min (50, 50) = 50cm ≥ 25cm …… CV
ℎ𝑒
• 𝑀𝑖𝑛 (𝑏1 , ℎ1 ) ≥ Min (50, 50) = 50cm ≥ 306/20 = 15,3cm …………… CV
20
𝑏1
• ¼ < < 4 1/4 < 50/50 =1< 4 …………………………………… CV
ℎ1

Figure 3.12 : Section des poteaux adoptée.

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3.3.3.4. Pré dimensionnement des voiles


Les voiles de contreventement sont des éléments qui résistent aux charges horizontales (vent
et séismes) (Figure 3.13). L’épaisseur minimale est de 15cm (amin = 15 cm). Cette épaisseur
doit être déterminée en fonction de la hauteur d’étage he et des conditions de rigidité aux
extrémités.

Figure 3.13 : Coupe de voile en élévation (RPA99/v2003 (art 7.4.1))

Selon le R.P.A 99/v2003, les dimensions des voiles de contreventement (Figure 3.13) doivent
satisfaire les conditions suivantes :
ℎ𝑒
𝑙 ≥ 4𝑎 et 𝑎≥
20
Avec :
L : longueur du voile
a : épaisseur des voiles (a min =15 cm)
he : hauteur libre d’étage.

Nous avons un voile de longueur 𝑙 = 4 𝑚 et de hauteur ℎ𝑒 = 2,66𝑚 . On suppose l’épaisseur


du voile 𝒂 = 30 𝑐𝑚

266
On a : 𝑎 ≥ = 13,3 𝑐𝑚 et l = 4 m > 4*0.3 = 1.2 m.
20
Donc, on adopte 𝒂 = 30 𝑐𝑚 , et on va vérifier la résistance du voile avec cette épaisseur.

Vérification de la résistance du voile :


Nu(KN) fc28(MPa) fe(MPa) b s a(m) L(m) he(m)
8025,07 35 500 1,5 1,15 0,3 4 3,06

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Intitulée Symbole Unité Formule Valeur


Aire S m2 a* L 1,21
Position du centre de Gravité v m L /2 2,00
v' m L /2 2,00
Moment d'inertie I m4 a*L**3/12 1,6
Extrémités du noyau central c m L /6 0,67
c' m L /6 0,67
Longueur de flambement l'f l'f m 0.8*he 2,45
Longueur de flambement lf lf m 2,45
l f 12
Élancement  28,29
a
0.85
=
2
si <50  0,75
1 + 0.2 
 35 
Coefficient  2
 50 
si >50  = 0.6  1,87

 ici, <50 0,75
Acier minimal Amin m2 0.002*a* L 0,0024
Aire réduite Br Br m2 L*(a-0.02) 1,12
 B fc   A f 
Charge limite ultime Nu,lim Nu,lim N   r 28  +  S e  22,56
 0.9 b    s 
Contrainte limite ultime pour une   Br fc 28   ASf e 
ba  + 
section armé,  u ,lim aL  0.9 b    s 
MPa 18,64

Contrainte limite ultime pour une   Br fc 28  


bna  
section non armé,  u ,lim aL  0.9 b  
MPa 18,00

- A la base du voile, la contrainte à l’état limite ultime (ELU) :


𝐍𝐮 𝟖, 𝐎𝟐𝟓𝟎𝟕
𝛔𝐮 = = × 𝟏𝟎𝟔 = 𝟔, 𝟕𝟎 𝐌𝐏𝐚
𝐚. 𝐋 𝟑𝟎𝟎 × 𝟒𝟎𝟎𝟎
On remarque que :
𝛔𝐮 < 𝛔𝐮,𝐥𝐢𝐦 ⇔ 𝟔, 𝟕𝟎𝐌𝐏𝐚 < 𝟏𝟖, 𝟔𝟒𝐌𝐏𝐚
Donc, la résistance du voile est vérifiée. Donc, le choix de l’épaisseur « a » est vérifié.

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3.4. CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES


- L’acrotère ;
- La dalle ;
- L’escalier
3.4.1. Acrotère
L’acrotère est un élément de sécurité vertical en béton armé, encastrée sur la périphérie du
plancher terrasse, sa hauteur est 60cm et leur épaisseur e=10cm (Figure 3.14).
Hypothèses de calcul
Le calcul se fera pour une bande de 1 m.
La fissuration est considérée préjudiciable.
L’acrotère sera calculé en flexion composée.

Figure 3.14 : Acrotère

Evaluation des charges et surcharges


Poids propre par mètre linéaire :
𝐺 = 𝛾𝑏 . 𝑆𝑎𝑐𝑟
Avec
𝛾𝑏 : La masse volumique du béton armé (𝛾𝑏 = 2500 𝐾𝑁/𝑚3 )
𝑆𝑎𝑐𝑟 : la surface totale de l’acrotère 𝑆𝑎𝑐𝑟 = 0,0685𝑚² .
𝐺 = 25. 𝑆𝑎𝑐𝑟 = 25.0,0685 = 1,712 𝐾𝑛/𝑚
Charge d’exploitation de la main courante :
𝑸 = 𝟏 𝑲𝒏/𝒎

Pour le cas accidentel, d’après (RPA 99/2003).


𝐹𝑝 = 4. A. 𝐶𝑃 𝑊𝑃
A : (Coefficient d’accélération de zone). 𝐴 = 0,2

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Cp : (Facteur de force horizontal) 𝐶𝑃 = 0,8


𝐹𝑝 = 4.0,2.0,8.1,712 = 1,1 𝐾𝑛/𝑚𝑙
Calcul des sollicitations (Tableau 3.9)
Tableau 3.9 : Tableau des sollicitations.
ELU (durable) (1.35G +1.5Q) ELU (Accidentel) (G + Q) ELS (G + Q)
N (KN) 𝑁𝐺𝑈 = 1.35𝑥𝐺𝑥1 = 2.31 𝐾𝑁 𝑁𝐺𝑈 = 𝐺𝑥1 = 1.7 𝐾𝑁 𝑁𝐺𝑆 = 𝐺𝑥1 = 1.7 𝐾𝑁
M (KNm) 𝑀𝑄𝑈 = 1.5𝑥𝑄𝑥1𝑥𝐻 = 0.9 𝐾𝑁𝑚 𝑀𝑄𝑈 = 𝐹𝑝 𝑥1𝑥𝐻 = 0.66 𝐾𝑁𝑚 𝑀𝑄𝑆 = 𝑄𝑥1𝑥𝐻 = 0.6 𝐾𝑁𝑚
T (KN) 𝑇𝑄𝑈 = 1.5𝑥𝑄𝑥1 = 1.5 𝐾𝑁 𝑇𝑄𝑈 = 𝐹𝑝 𝑥1 = 1.1 𝐾𝑁𝑚 𝑇𝑄𝑈 = 𝑄𝑥1 = 1.0𝐾𝑁𝑚

Calcul du ferraillage de l’acrotère

Calcul de l’excentricité
𝑀𝑢 0,9
𝑒𝑢 = = = 0,39 𝑚 = 39𝑐𝑚
𝑁𝑢 2,31
Et, on a :
ℎ 10
−𝑐 = − 2 = 3 𝑐𝑚 < 𝑒 = 39 𝑐𝑚
2 2
Donc le centre de pression se trouve en dehors de la zone limitée par les armatures, donc la
section est partiellement comprimée. Le calcul se ramène à la flexion simple, en prenant
comme un moment fictif 𝑀𝑓𝑖𝑐𝑡 .
ℎ 0,1
𝑀𝑓𝑖𝑐𝑡 = 𝑀𝑢 + 𝑁𝑢 (𝑑 − ) = 0,9 + 2,31. (0,08 − ) = 0,97 𝐾𝑁. 𝑚
2 2
𝑀𝑡 0,97. 103
𝜇= = = 0,0076 < 𝜇𝑙 = 0,392 → 𝐴′ = 0
𝜎𝑏 . 𝑏. 𝑑 2 19,83.100.82
1,07. 𝑀𝑡 1,07.0,97. 103
𝜇 < 0,1 → 𝐴𝑆𝑓 = = = 0,29 𝑐𝑚²
𝜎𝑆 . 𝑑 435.8
𝑁𝑢 2,31
𝐴𝑠 = 𝐴𝑆𝑓 − = 0,29 − = 0,24 𝑐𝑚²
100. 𝜎𝑠 100.435

Condition de non-fragilité
𝑏ℎ 𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max ( ; 0,23𝑏𝑑 ) = max(1; 0,99) = 1 𝑐𝑚²
1000 𝑓𝑒
𝐴 = max(𝐴𝑚𝑖𝑛 ; 𝐴𝑠 ) = 1𝑐𝑚²
On prend (As= 2,01cm² =4T8)
L’espacement
𝑠 ≤ min(3ℎ; 33 𝑐𝑚) = min(30; 33) = 30cm
On prend l’espacement s = 25cm.
Armatures de répartition
𝐴 2,01
𝐴𝑟 = = = 0,502 𝑐𝑚²
4 4

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On prend (4T8 As= 2,01cm²)

L’espacement
𝑠 ≤ min(4ℎ; 45 𝑐𝑚) = min(40; 45) = 40cm
On prend l’espacement s = 15 cm.

Vérification de l’effort tranchant


𝑉𝑈 1,5.10
𝜏𝑢 = = = 0,02𝑀𝑃𝑎
𝑏. 𝑑 100.8

On considère la fissuration comme préjudiciable :


0,15. 𝑓𝑐28
𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 ≤ min ( ; 4𝑀𝑃𝑎) = 3,5 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏
𝜏𝑢 = 0,02𝑀𝑃𝑎 < 𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 = 3,5 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)
Donc, l’effort tranchant est vérifié au niveau des appuis.

Vérification à l’état limite de service (E.L.S)


Position de l’axe neutre
𝑏. 𝑦 2 + 30. 𝐴𝑠. 𝑦 − 30. 𝐴. 𝑑 = 0
100. 𝑦 2 + 30.2,01. 𝑦 − 30.2,01.8 = 0
Donc 𝑦 = 1,92 𝑐𝑚
Moment d’inertie
1
𝐼 = . 𝑏. 𝑦 3 + 15. 𝐴𝑠. (𝑑 − 𝑦)2
3
1
𝐼 = . 100. 1,923 + 15.1,92. (8 − 1,92)2 = 1350,47 𝑐𝑚4
3
Etat limite de compression du béton
La contrainte dans le béton à l’état limite de service (E.L.S) est exprimé par :
𝑦. 𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑏𝑐 =
𝐼
D’où :
1,92𝑥0,6x1000
𝜎𝑏𝑐 = = 0,85 𝑀𝑃𝑎
1350,47
La contrainte admissible à l’état limite de compression du béton est :
𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 0,6. 𝑓𝑐28 = 0,6.35 = 21 𝑀𝑃𝑎
𝜎𝑏𝑐 = 0,85 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 21 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)
Donc, l’état limite de compression du béton à ELS

Etat limite d’ouverture des fissures


La contrainte dans les armatures à l’état limite de service (E.L.S) est exprimé par :
15𝑥𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠 = (𝑑 − 𝑦)
𝐼

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D’où :
15.0,6.1000
𝜎𝑠 = (8 − 1,92) = 40,5𝑀𝑃𝑎
1350,47
Or, la fissuration dans l’acrotère est préjudiciable :
2
𝜎𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 ( 𝑓𝑒 ; max(0,5𝑓𝑒 ; 110√𝜂. 𝑓𝑡28 )) = 250𝑀𝑃𝑎
3
𝜎𝑠 = 40,5𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑠 = 250𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)
Donc, l’état limite d’ouverture des fissures est vérifié à l’ELS.

Figure.3.15 : Schéma de ferraillage de l’Acrotère

3.4.2. Dalle
Une dalle sera considérée comme portant suivant deux directions si :
𝑙 𝑙𝑥
-Le rapport 𝑙𝑥 est compris entre 0,4 et 1 (0,4 < ≤ 1) et la dalle est uniformément chargée ;
𝑦 𝑙𝑦
-La dalle est soumise à des charges concentrées, quel que soit le rapport des portées 𝑙𝑥 et 𝑙𝑦 .

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Figure 3.16 : Schéma d’un panneau de la dalle considérée

Nous commencerons par déterminer les moments 𝑀𝑥 suivant 𝑙𝑥 , et 𝑀𝑦 suivant 𝑙𝑦 , en


supposant que la dalle repose librement sur son pourtour (Tableau 3.16).
En utilise la méthode d’Annexe E3 des règles BAEL (CHARON, 1985) cette annexe indique
que pour une dalle de dimensions 𝑙𝑥 et 𝑙𝑦 (𝑙𝑥 ≤ 𝑙𝑦 ), Dalle appuyée sur 4 cotés sur son
pourtour et soumise à une charge uniformément répartie p couvrant tout le panneau, les
moments au centre de la dalle, pour une bande b = 1 m = 100 cm, sont :
• Dans le sens de la petite portée 𝑀𝑥 = 𝜇𝑥 𝑝𝑙𝑥2
• Dans le sens de la grande portée 𝑀𝑦 = 𝜇𝑦 𝑀𝑥
On a 𝑙𝑥 = 3,2𝑚 et 𝑙𝑦 = 3,7𝑚
𝑙𝑥 3,2
= = 0,86
𝑙𝑦 3,7
D’après le tableau (CHARON, 1985) pour  = 0.86, on a :

ELU ν=0 ELS ν=0,2


𝜇𝑥 𝜇𝑦 𝜇𝑥 𝜇𝑦
0,0498 0,693 0,0569 0,791

On prend la dalle d’étage courant, les charges par m2 du plancher sont :


𝑔𝑐𝑜𝑢𝑟 = 5,47 𝐾𝑛/𝑚²
𝑞𝑐𝑜𝑢𝑟 = 2,5 𝐾𝑛/𝑚²
A l’ELU : 𝑞𝑢 = 1,35𝑔𝑐𝑜𝑢𝑟 + 1,5𝑞𝑐𝑜𝑢𝑟 = 1,35(5,47 ) + 1,5(2,5) = 11,13 𝐾𝑛/𝑚²
A l’ELS : 𝑞𝑠 = 𝑔𝑐𝑜𝑢𝑟 + 𝑞𝑐𝑜𝑢𝑟 = (5,47 ) + (2,5) = 7,97 𝐾𝑛/𝑚²
Moments de flexion
A l’ELU : 𝑀𝑥𝑢 = 𝜇𝑥𝑢 𝑝𝑙𝑥2 = 0,0498.11,13 .3,22 = 5,68 𝐾𝑛. 𝑚/𝑚𝑙
𝑀𝑦𝑢 = 𝜇𝑦𝑢 𝑀𝑥 = 0,693.5,68 = 3,93 𝐾𝑛. 𝑚/𝑚𝑙
A l’ELS: 𝑀𝑥𝑠 = 𝜇𝑥𝑠 𝑝𝑙𝑥2 = 0,0569 .7,97 .3,22 = 4,64 𝐾𝑛. 𝑚/𝑚𝑙
𝑀𝑦𝑠 = 𝜇𝑦𝑠 𝑀𝑥 = 0,791 .4,64 = 3,67 𝐾𝑛. 𝑚/𝑚𝑙

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Pour une dalle continue qui travaille dans deux sens, on prend (Tableau 3.10):

Tableau 3.10 : Les moments dans la dalle


Panneau Moment ELU ELS
𝑀𝑥 5,68 4,64
Les moments
𝑀𝑦 3,93 3,67
𝑀𝑥𝑡𝑟𝑎𝑣é (0,75𝑀𝑥) 4,26 3,48
Panneau continu 𝑀 𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 (−0,5𝑀𝑥) -2,84 -2,32
𝑀𝑦𝑡𝑟𝑎𝑣é (0,75𝑀𝑦) 2,95 2,75
𝑀𝑡𝑥(0,85𝑀𝑥) 4,83 3,95
𝑀𝑎 (−0,3𝑀𝑥) -1,70 -1,39
Panneau de rive
𝑀𝑎 (−0,5𝑀𝑥) -2,84 -2,32
𝑀𝑡𝑦(0,85𝑀𝑦) 3,34 3,12

Calcul du ferraillage à la flexion simple


La section de la travée sens X
𝑓𝑐𝑏 (MPa) 𝑏 (𝑐𝑚) 𝑑 (cm) 𝐹𝑒E (MPa) 𝜎𝑠 (𝑀𝑃𝑎) 𝑀𝑡 (KN-m)
19,83 100 14 500 435.14 4,26
3
𝑀𝑡 4,26. 10
𝜇= 2
= = 0,011 < 𝜇𝑙 = 0,392 → 𝐴′ = 0
𝜎𝑏 . 𝑏. 𝑑 19,83.100.142
1,07. 𝑀𝑡 1,07.4,26. 103
𝜇 < 0,1 → 𝐴𝑆 = = = 0,75 𝑐𝑚²
𝜎𝑆 . 𝑑 435.14
Condition de non-fragilité
𝑏. ℎ 𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max ( ; 0,23. 𝑏. 𝑑. ) = max(1,6; 1,35) = 1,74 𝑐𝑚²
1000 𝑓𝑒
Donc, en prend (As=3,14 cm² = 4T10).

L’espacement
𝑠 ≤ min(3ℎ; 33 𝑐𝑚) = min(48; 33) = 33cm
On prend l’espacement s = 20cm.

Vérification de l’effort tranchant


𝑝. 𝑙𝑥 11,13.3,2 𝑉𝑈𝑥 17,82.10
𝑉𝑈𝑥 = = = 17,82 𝐾𝑛/𝑚 𝜏𝑢,𝑥 = = = 0,13𝑀𝑃𝑎
2 2 𝑏0 . 𝑑 100.14
𝑝. 𝑙𝑦 11,13.3,7 𝑉𝑈𝑦 20,60.10
𝑉𝑈𝑦 = = = 20,60 𝐾𝑛/𝑚 𝜏𝑢,𝑦 = = = 0,15𝑀𝑃𝑎
2 2 𝑏0 . 𝑑 100.14
La fissuration est peu nuisible
0,2. 𝑓𝑐28
𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 ≤ min ( ; 5𝑀𝑃𝑎) = 4,67 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏
𝜏𝑢,𝑥 = 0,13𝑀𝑃𝑎 < 𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 = 4,67 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)
𝜏𝑢,𝑦 = 0,15𝑀𝑃𝑎 < 𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 = 4,67 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)

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Vérification de l’état limite de service


Mser = 3,48 KNm b = 100 cm h = 16 cm d = 14 cm

Position de l’axe neutre


𝑏. 𝑦 2 + 30. 𝐴𝑠. 𝑦 − 30. 𝐴. 𝑑 = 0
100. 𝑦 2 + 30.3,14. 𝑦 − 30.3,14.14 = 0
Donc 𝑦 = 3,19 𝑐𝑚

Moment d’inertie
1
𝐼 = . 𝑏. 𝑦 3 + 15. 𝐴𝑠. (𝑑 − 𝑦)2
3
1
𝐼 = . 100. 3,193 + 15.3,14. (14 − 3,19)2 = 6585,98 𝑐𝑚4
3
Ms 3,48. 103
𝐾= = = 0,53 𝑀𝑃𝑎/𝑐𝑚
𝐼 6585,98
Etat limite de compression du béton
𝜎𝑏 = 𝐾. 𝑦 = 0,53.3,19 = 1,69 𝑀𝑃𝑎
𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 0,6. 𝑓𝑐28 = 0,6.35 = 21 𝑀𝑃𝑎
𝜎𝑏 = 2,25 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 21 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)
Donc, l’état limite de compression du béton est vérifié.

Le résumé des autres sections d’armatures est illustré sur la figure 3.17 et le tableau suivant :
Panneau Moment ELU ELS As L’espacements
𝑀𝑥𝑡𝑟𝑎𝑣é (0,75𝑀𝑥) 4,26 3,48 3,14 cm² 4T10 20cm
Panneau continu 𝑀 𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 (−0,5𝑀𝑥) -2,84 -2,32 3,14 cm² 4T10 20cm
𝑀𝑦𝑡𝑟𝑎𝑣é (0,75𝑀𝑥) 2,95 2,75 3,14 cm² 4T10 20cm
𝑀𝑡𝑥(0,85𝑀𝑥) 4,83 3,95 3,14 cm² 4T10 20cm
𝑀𝑎 (−0,3𝑀𝑥) -1,70 -1,39 3,14 cm² 4T10 20cm
Panneau de rive
𝑀𝑎 (−0,5𝑀𝑥) -2,84 -2,32 3,14 cm² 4T10 20cm
𝑀𝑡𝑦(0,85𝑀𝑦) 3,34 3,12 3,14 cm² 4T10 20cm

Figure 3.17 : Schéma de ferraillage de la dalle

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 68

3.4.3. L’escalier
Un escalier est un élément de construction constituée d'une suite régulière de marches, (Figure
3.18). Il permet d'accéder d'un niveau à un autre en montant et en descendant.

Figure 3.18 : Escalier

3.4.3.1. Dimensionnement des escaliers


Pour le dimensionnement des escaliers, on utilise la formule de BLONDEL :
58 ≤ 𝑔 + 2ℎ ≤ 64
Avec :
g : la largeur des marches
h : la hauteur des contres marches
𝑔 + 2ℎ : représente le pas d’une personne
On a la hauteur a monté est : 𝐻 = 153 𝑐𝑚.
En prend la hauteur des contres marches ℎ = 17 𝑐𝑚
Le nombre des contres marches est :
𝐻 153
𝒏𝒄 = = = 9
ℎ 17
Nombre des marches est : 𝑛𝑚 = (𝑛𝑐 − 1) = 8
La largeur des marches est :
𝐿 240
𝑔= = = 30 𝑐𝑚
𝑛−1 8

Vérification de la formule de BLONDEL


58 ≤ 𝑔 + 2ℎ ≤ 64 → 58 ≤ 30 + 2(17) = 64 ≤ 64 → (𝐶. 𝑉)

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 69

Epaisseur de palier d’escalier


Condition de flèche :
L’épaisseur des escaliers ep doit vérifier la suivante :
𝐿 𝐿
≤ 𝑒𝑝 ≤
30 20
Avec :
𝐿 = 𝐿𝑉 + 𝐿𝑃
Avec la longueur de la volée de la cage d’escalier :
𝐿
𝐿𝑉 =
cos (𝛼)
𝐻 153
𝑡𝑔(∝) = = →∝= 32,52°
𝐿 240
240
𝐿𝑉 = = 284,63 𝑐𝑚
cos (32,52)
Avec la longueur du palier : Lp = 110 cm
Alor 𝐿 = 284,63 + 110 = 394,63 𝑐𝑚
394,63 394,63
Donc ≤ 𝑒𝑝 ≤ → 13,15 ≤ 𝑒𝑝 ≤ 19,73
30 20
On prend 𝑒𝑝 = 20 𝑐𝑚
L’escalier de notre construction a les caractéristiques suivantes :
𝑛𝑐 nm 𝑔(𝑐𝑚) ℎ(𝑐𝑚) 𝑒𝑝 (𝑐𝑚)
9 8 30 17 20

3.4.3.2. Évaluation des charges et surcharges


A- La Volée (Tableau 3.11)
Tableau 3.11 : Poids de volée
Epaisseur Poids volumique Poids surfacique
Désignation
(cm) (KN/m3) (KN/m2)
Poids propre volée 20 25 5,93
Poids propre des marches 17 22 1,87
Mortier de pose h 2 20 0,4
Carrelages 2 22 0,44
Garde-corps / / 1
Mortier de pose v 3 20 0,6
Enduit en ciment 2 18 0,36
Carrelages 2 22 0,44
Poids propre de la paillasse gp /m2 (gp) 11,04

La charge d’exploitation 𝑄 = 2,5 𝐾𝑁/𝑚²


𝑞𝑢 1,35. 𝐺 + 1,5. 𝑄 18,66 𝐾𝑁/𝑚²
𝑞𝑠 𝐺+𝑄 13,54 𝐾𝑁/𝑚²

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B- Le palier de repos (Tableau 3.12)


Tableau 3.12 : Poids de palier de repos
Epaisseur Poids volumique Poids surfacique
Désignation
(cm) (KN/m3) (KN/m2)
Poids propre dalle 20 25 5
Mortier de pose 3 20 0,6
Carrelages 2 22 0,44
Enduit en ciment 2 18 0,36
Poids propre du palier grep /m2 (grep) 6,4

La charge d’exploitation 𝑄 = 2,5 𝐾𝑁/𝑚²


𝑞𝑢 1,35. 𝐺 + 1,5. 𝑄 12,39 𝐾𝑁/𝑚²
𝑞𝑠 𝐺+𝑄 8,9 𝐾𝑁/𝑚²

Les schémas statiques de chargement de l’escalier sont illustrés sur la figure 3.19 à ELU et sur
la figure 3.20 à ELS. Les efforts internes déterminés par ETABS V17 sont représentés sur la
figure 3.21 à ELU et sur la figure 3.22 à ELS pour les moments fléchissant, et sur la figure
3.23 à ELU et sur la figure 3.24 à ELS pour les efforts tranchants.

Figure 3.19 : Chargement à l’état limite ultime (ELU)

Figure 3.20 : Chargement à l’état limite de service (ELS)

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Figure 3.21 : Diagramme des moments à l’état limite de service (ELU)

Figure 3.22 : Diagramme des moments à l’état limite ultime (ELS)

Effort tranchant

Figure 3.23 : Diagramme des Efforts tranchants à l’état limite de service (ELU)

Figure 3.24 : Diagramme des Efforts tranchants à l’état limite ultime (ELS)

ETAT ELU (M0U = 26,22 KNm) ELS (M0S = 19 KNm)


Section Appuis G Mmax travée Appuis D Appuis G Mmax travée Appuis D
Moment (KN.m) 5,24 20,98 5,24 3,8 15,2 3,8
Effort tranchant (KN) 31,57 0 26,84 22,89 0 19,39

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Calcul du ferraillage
Le ferraillage se fait à la flexion simple
A- En travée
𝑏 (𝑐𝑚) ℎ (𝑐𝑚) 𝑑 (𝑐𝑚) 𝑀𝑢 (𝐾𝑛. 𝑚) 𝑓𝑐𝑏 (𝑀𝑃𝑎) fe (MPa)
100 20 18 20,98 19,83 500

𝑀𝑡 20,98. 103
𝜇= = = 0,032 < 𝜇𝑙 = 0,392 → 𝐴′ = 0
𝜎𝑏 . 𝑏. 𝑑 2 19,83.100.182
1,07. 𝑀𝑡 1,07.20,98. 103
𝜇 < 0,1 → 𝐴𝑆𝑓 = = = 2,87 𝑐𝑚²
𝜎𝑆 . 𝑑 435.18
Condition de non-fragilité
𝑏. ℎ 𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max ( ; 0,23. 𝑏. 𝑑. ) = max(2; 2,24) = 2,24 𝑐𝑚²
1000 𝑓𝑒
𝐴 = max(𝐴𝑚𝑖𝑛 ; 𝐴𝑠 ) = 2,87𝑐𝑚²
On prend (As = 5,65cm² = 5T12)
L’espacement
𝑠 ≤ min(3ℎ; 33 𝑐𝑚) = min(60; 33) = 33cm
On prend s = 20cm.
Armatures de répartition
𝐴 5,65
𝐴𝑟 = = = 1,41 𝑐𝑚²
4 4
On prend (As = 3,39cm² = 3T12)
L’espacement
𝑠 ≤ min(4ℎ; 45 𝑐𝑚) = min(80; 45) = 45cm
On prend s = 30cm.

B- En appui
𝑀𝑡 5,24. 103
𝜇= = = 0,008 < 𝜇𝑙 = 0,392 → 𝐴′ = 0
𝜎𝑏 . 𝑏. 𝑑 2 19,83.100.182
1,07. 𝑀𝑡 1,07.5,24. 103
𝜇 < 0,1 → 𝐴𝑆𝑓 = = = 0,72 𝑐𝑚²
𝜎𝑆 . 𝑑 435.18
Condition de non-fragilité
𝑏. ℎ 𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max ( ; 0,23. 𝑏. 𝑑. ) = max(2; 1,74) = 2 𝑐𝑚²
1000 𝑓𝑒
𝐴 = max(𝐴𝑚𝑖𝑛 ; 𝐴𝑠 ) = 2𝑐𝑚²
On prend (As= 3,39 cm² = 3T12)
L’espacement
𝑠 ≤ min(3ℎ; 33 𝑐𝑚) = min(60; 33) = 33cm
On prend s = 20cm.

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Armatures de répartition
𝐴 5,65
𝐴𝑟 = = = 1,41 𝑐𝑚²
4 4
On prend (As = 3,39cm² = 3T12)
L’espacement
𝑠 ≤ min(4ℎ; 45 𝑐𝑚) = min(80; 45) = 45cm
On prend s= 30cm.

Vérification de l’effort tranchant au niveau des appuis :


𝑉𝑈 31,57.10
𝜏𝑢 = = = 0,175𝑀𝑃𝑎
𝑏0 . 𝑑 100.18

La fissuration est peu nuisible


0,2. 𝑓𝑐28
𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 ≤ min ( ; 5𝑀𝑃𝑎) = 4,67 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏
𝜏𝑢 = 0,175𝑀𝑃𝑎 < 𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 = 4,67 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)
Donc, l’effort tranchant au niveau des appuis est vérifié.

Vérification a l’état limite de service


A-En travée:
𝑏(cm) ℎ(cm) 𝑑(cm) Ms (KN.m) fc28 (MPa) fe (MPa)
100 20 18 15,2 35 500

Position de l’axe neutre


𝑏. 𝑦 2 + 30. 𝐴𝑠. 𝑦 − 30. 𝐴. 𝑑 = 0
100. 𝑦 2 + 30.5,65. 𝑦 − 30.5,65.18 = 0
Donc 𝑦 = 4,74 𝑐𝑚
Moment d’inertie
1
𝐼 = . 𝑏. 𝑦 3 + 15. 𝐴𝑠. (𝑑 − 𝑦)2
3
1
𝐼 = . 100. 4,743 + 15.5,65. (18 − 4,74)2 = 18451,27 𝑐𝑚4
3
Ms 15,2. 103
𝐾= = = 0,82 𝑀𝑃𝑎/𝑐𝑚
𝐼 18451,27

Etat limite de compression du béton


La contrainte dans le béton à l’état limite de service (E.L.S) est exprimé par :
𝜎𝑏 = 𝐾. 𝑦 = 0,82 .4,74 = 3,90 𝑀𝑃𝑎
La contrainte admissible du béton à l’état limite de compression du béton est :
𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 0,6. 𝑓𝑐28 = 0,6.35 = 21 𝑀𝑃𝑎

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𝜎𝑏 = 3,90 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 21 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)


Donc, l’état limite de compression du béton est vérifié.

Etat limite d’ouverture des fissures


𝜎𝑠 ≤ 𝜎̄𝑠
La contrainte dans les armatures à l’état limite de service (E.L.S) est exprimé par :
15. 𝑀𝑠𝑒𝑟 15.19. 103
𝜎𝑠 = . (𝑑 − 𝑦1 ) = . (18 − 4,74 ) ⇒ 𝜎𝑠 = 204,82 𝑀𝑃𝑎
𝐼 18451,27
Puisque la fissuration des escaliers est préjudiciable, la contrainte admissible des armatures à
l’état limite de service (E.L.S) est exprimé par :
2
𝜎̄𝑠 = min ( 𝑓𝑒 ; max(0,5𝑓𝑒 ; 110√𝜂. 𝑓𝑡28 )) = 250 𝑀𝑃𝑎
3
𝜎𝑠 = 204,82 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎̄𝑠 = 250𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)
Donc, l’état limite d’ouverture des fissures est vérifié.

A- Sur appui
Position de l’axe neutre
𝑏. 𝑦 2 + 30. 𝐴𝑠. 𝑦 − 30. 𝐴. 𝑑 = 0
100. 𝑦 2 + 30.5,65. 𝑦 − 30.5,65.18 = 0
Donc 𝑦 = 4,74 𝑐𝑚
Moment d’inertie
1
𝐼 = . 𝑏. 𝑦 3 + 15. 𝐴𝑠. (𝑑 − 𝑦)2
3
1
𝐼 = . 100. 4,743 + 15.5,65. (18 − 4,74)2 = 18451,27 𝑐𝑚4
3
Ms 3,8 . 103
𝐾= = = 0,21 𝑀𝑃𝑎/𝑐𝑚
𝐼 18451,27
Etat limite de compression du béton
𝜎𝑏 = 𝐾. 𝑦 = 0,21.4,74 = 0,98 𝑀𝑃𝑎
𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 0,6. 𝑓𝑐28 = 0,6.35 = 21 𝑀𝑃𝑎
𝜎𝑏 = 4,88 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 21 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)
Donc, l’état limite de compression du béton est vérifié.

Etat limite de d’ouverture des fissures


𝜎𝑠 ≤ 𝜎̄𝑠
15. 𝑀𝑠𝑒𝑟 15.3,8. 103
𝜎𝑠 = . (𝑑 − 𝑦1 ) = . (18 − 4,74 ) ⇒ 𝜎𝑠 = 40,96 𝑀𝑃𝑎
𝐼 18451,27
2
𝜎̄𝑠 = min ( 𝑓𝑒 ; max(0,5𝑓𝑒 ; 110√𝜂. 𝑓𝑡28 )) = 250 𝑀𝑃𝑎
3
𝜎𝑠 = 40,96 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎̄𝑠 = 250 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)
Donc, l’état limite d’ouverture des fissures est vérifié.

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Le tableau suivant résume les armatures longitudinales et transversales dans une bande de 1 m
(b = 100 cm) de l’escalier (Figure 3.25).

Moment ELU (𝐾𝑁. 𝑚) ELS (𝐾𝑁. 𝑚) As (cm²) Espacement (cm)


Travée 𝑀𝑇 20,98 15,2 5,65 5T12 20
Appui 𝑀𝐴 5,24 3,8 5,65 5T12 20

Figure 3.25 : Schéma de ferraillage des escaliers

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3.4.3.3. Poutre palière


Dimensionnement de la poutre palière (Figures 3.26 et 3.27)
On prend (ℎ × 𝑏) = (30 × 40)
Longueur L de la poutre palière : L = 3.5 m

Figure 3.26 : Schéma statique de la poutre palière Figure 3.27 : Section bxh

Vérification d’après le R.P.A99/V2003


𝑏 = 30𝑐𝑚 ≥ 20𝑐𝑚 Condition vérifiée
ℎ = 40𝑐𝑚 ≥ 30𝑐𝑚 Condition vérifiée

= 1,3 < 4 Condition vérifiée
𝑏

Evaluations des charges


CHARGE G(KN/m)
Poids propre de la poutre palière ℎ × 𝑏 × 𝛾𝑏 3
Réaction escalier ELU - Effort tranchant Appuis D 26,84
Réaction escalier ELS - Effort tranchant Appuis D 19,39

L’état limite Ultime 𝑞𝑢 (𝐾𝑛/𝑚) 1.35x3 + 26,84 30,89


L’état limite de service 𝑞𝑠 (𝐾𝑛/𝑚) 3 + 19,39 22,39

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𝑞𝑢 𝐿2
Appui Muap (KN-m) 31,53
12
𝑞𝑢 𝐿2
Etat limite Ultime Travée Muap (KN-m) 15,77
24
𝑞𝑢 𝐿
Appui Tuap (KN-m) 54,06
2
𝑞𝑠 𝐿2
Appui Msap (KN-m) 22,86
Etat limite de service 12
𝑞𝑠 𝐿2
Travée Mstra (KN-m) 11,43
24

Ferraillage de la poutre palière (Figure 3.28)


A (cm2) Amin (cm2) Aadopté As(cm2)
Travée 1.07 1,2 3T12 3,39
Appui 2.15 1,2 3T12 3,39

Armatures transversales
On prend des cadres et épingle de T8
Espacement de s = 15 cm

En travée Sur appui


Figure 3.28 : Schéma de ferraillage de la poutre palière

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3.5. ETUDE DYNAMIQUE


3.5.1 Force sismique totale par la méthode statique équivalente
D’après RPA 99/V2003, la force sismique statique équivalente totale V, appliquée à la base de
la construction, dans les deux directions horizontales orthogonales est déterminée par la
formule suivante :
𝑨𝑫𝑸
𝑽= 𝑾
𝑹
a- A : coefficient d’accélération de zone, donné en fonction de la zone sismique et le groupe
d’usage du bâtiment.
-la zone sismique de la construction est IIa
-le groupe d’usage du bâtiment. La construction administrative devant rester fonctionnels en
cas de séisme, donc le groupe d’usage 1A
Donc, le coefficient d’accélération de zone A est égal à 0.25.

b- D : Facteur d’amplification dynamique moyenne fonction de la catégorie de site, de facteur


de correction d'amortissement (𝜂 ) et la période fondamentale (T) de la structure.
𝟐. 𝟓𝜼 𝟎 ≤ 𝑻 ≤ 𝑻𝟐
𝟐
𝑻𝟐 𝟑
𝟐. 𝟓𝜼 ( ) 𝑻𝟐 ≤ 𝑻 ≤ 𝟑. 𝟎𝒔
𝑫= 𝑻
𝟐 𝟓
𝑻𝟐 𝟑 𝟑. 𝟎 𝟑
𝟐. 𝟓𝜼 ( ) ( ) 𝑻 ≥ 𝟑. 𝟎𝒔
{ 𝟑. 𝟎 𝑻

T2 : période caractéristique (associée à la catégorie du site)

T : La valeur de la période fondamentale (T) de la structure est déterminée par :


𝟑/𝟒
𝑻 = 𝑪𝑻 𝒉𝑵
hN : hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau (N).
Dans notre cas :
𝒉𝑵 = 61,2 m

CT : coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage.


Pour la construction mixte, le contreventement par voiles, CT = 0.05

D’où :
𝟑
𝑻 = 𝟎, 𝟎𝟓. 𝟔𝟏, 𝟐 ⁄𝟒 = 𝟏, 𝟎𝟗 𝒔𝒆𝒄
Puisque on a un contreventement assuré partiellement par des voiles en béton armé, On peut
également utiliser aussi la formule :
𝟎, 𝟎𝟗. 𝒉𝒏
𝑻=
√𝑫
où D est la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.
On aura :

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 79

𝟎, 𝟎𝟗 𝒙 𝟔𝟏. 𝟐
𝑻𝒙 = = 𝟏. 𝟏𝟎 𝒔𝒆𝒄
√𝟐𝟒. 𝟗
𝟎, 𝟎𝟗 𝒙 𝟔𝟏. 𝟐
𝑻𝒚 = = 𝟏. 𝟐𝟐 𝒔𝒆𝒄
√𝟐𝟎. 𝟒

La période a retenu dans chaque directions considérée est la plus petite des deux valeurs de :
Tx = min (T1x , T) = 1.09 Sec
Ty = min (T1y , T) = 1.09 Sec

La période retenue dans chaque direction considérée est:


T(x=y) = 1.09 Sec

La période caractéristique T2, associée à la catégorie du site est égale à 0.4 sec pour un sol
ferme S2.

b2. Facteur de correction d’amortissement () donné par la formule :


7
𝜂=√ ≥ 0.7
2+𝜉
où  (%) est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type
de structure et de l’importance des remplissages.
Pour les voiles en béton armé,  = 10%, on a  = 0,76

Facteur d’amplification dynamique moyen D :

𝑻𝟐 ≤ 𝑻 ≤ 𝟑. 𝟎𝒔 ⟺ 𝟎. 𝟒 𝒔𝒆𝒄 ≤ 𝟏. 𝟎𝟗𝒔𝒆𝒄 = 𝑻 ≤ 𝟑. 𝟎𝒔

Par conséquent :
𝟐
𝑻𝟐 𝟑
𝑫 = 𝟐. 𝟓𝜼 ( )
𝑻
Où : le facteur d’amplification dynamique moyen D, dans les deux sens est :
D = 0.976

c- R : coefficient de comportement global de la structure


La structure étudiée est en portiques contreventés par des voiles
Le coefficient R = 4

d- Q : facteur de qualité
Le facteur de qualité de la structure est fonction de :
- la redondance et de la géométrie des éléments qui la constituent
- la régularité en plan et en élévation

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- la qualité du contrôle de la construction


La valeur de Q est déterminée par la formule :
𝟔

𝑸 = 𝟏 + ∑ 𝑷𝒒
𝟏
q est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q " est satisfait ou non" (Tableau 3.13).

Tableau 3.13 : Valeurs des pénalités Pq


Critère q Sens x Sens Y
1. Conditions minimales sur les files de contreventement 0.00 0.00
2. Redondance en plan 0.00 0.00
3. Régularité en plan 0.00 0.00
4. Régularité en élévation 0.00 0.00
5. Contrôle de la qualité des matériaux 0.05 0.05
6. Contrôle de la qualité de l’exécution 0.1 0.1
1 1
Qx=1.15 Qy=1.15

e- W : poids total de la structure,


W est égal à la somme des poids Wi, calculés à chaque niveau (i) :
n

W = ∑ W𝑖
i=k
Avec : 𝑊𝑖 = WGi + βWQi

Où :
WGi : poids dû aux charges permanentes et à celles des équipements fixes éventuels,
solidaires de la structure
WQi : charges d’exploitation
 : coefficient de pondération, fonction de la nature et de la durée de la charge d’exploitation
D’après le calcul logiciel ETAPS V17, on a obtenu le poids total pondéré de la structure Wi :

𝐖𝒊 = 𝟏𝟕𝟏𝟔𝟎𝟔, 𝟔𝟓 𝑲𝑵

La force sismique statique équivalente totale V, est :

𝑨𝑫𝑸 𝟎. 𝟐𝟓 𝒙 𝟎. 𝟗𝟕𝟔 𝒙 𝟏. 𝟏𝟓
𝑽= 𝑾 = 𝐱 𝟏𝟕𝟏𝟔𝟎𝟔, 𝟔𝟓 = 𝟏𝟐𝟎𝟒𝟏, 𝟖𝟗 𝐊𝐍
𝑹 𝟒
Donc :
𝑽 = 𝑽𝑿 = 𝑽𝒀 = 𝟏𝟐𝟎𝟒𝟏, 𝟖𝟗 𝐊𝐍

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3.5.2 Calcul Dynamique de la force sismique totale


Après la modélisation de notre structure en utilisant le logiciel ETABS V17, nous avons
obtenus les résultats suivants :

3.5.2.1 Période de vibration et participation massique


Le coefficient de participation massique correspond au nième mode de vibration, représente le
pourcentage d’énergie sismique absorbé à ce mode par le bâtiment. Les différents modes de
vibration ainsi que la période et le taux de participation massique qui leur revient sont résumés
dans le tableau 3.14 suivant :

Tableau 3.14 : Périodes et taux de participation massique de la structure.


Mode Période UX UY UZ SumUX SumUY
1 1,405 0 67,7135 0 0 67,7135
2 1,364 67,9423 0 0 67,9423 67,7135
3 0,927 0 0 0 67,9423 67,7135
4 0,333 0 17,1225 0 67,9423 84,836
5 0,325 16,0224 0 0 83,9647 84,836
6 0,235 0 0 0 83,9647 84,836
7 0,145 0 6,2381 0 83,9647 91,074
8 0,137 6,4223 0 0 90,387 91,074
9 0,106 0 0 0 90,387 91,074
10 0,086 0 3,1267 0 90,387 94,2008
11 0,078 3,4092 0 0 93,7962 94,2008
12 0,064 0 0 0 93,7962 94,2008
13 0,059 0 1,801 0 93,7962 96,0017
14 0,053 2,0332 0 0 95,8294 96,0017
15 0,045 0 1,1503 0 95,8294 97,152

Interprétation des résultats obtenus


• Le premier mode est un mode de translation suivant l’axe Y-Y (Figure 3.29).

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Figure 3.29 : Mode 1 (Translation suivant l’axe Y-Y).

• Le deuxième mode est un mode de translation suivant l’axe. X-X (Figure 3.30).

Figure 3.30 : Mode 2 (Translation suivant l’axe X-X).

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• Le troisième mode est une rotation selon l’axe Z-Z (Figure 3.31).

Figure 3.31 : Mode 3 (Rotation selon l’axe Z-Z).

3.5.2.2 Vérification de la période Fondamentale


D’après RPA99/V2003 les valeurs de T calculées à partir des formules numériques (ETABS
V17) ne doivent pas dépasser celles estimées à partir des formules empiriques appropriées de
plus de 30% (Tableau 3.15).

Tableau 3.15 : Résumé de la vérification de la période Fondamentale


TETABS T calculé RPA99/V2003 Condition RPA99/V2003 Vérification
1,405 sec Tx= 1,09 sec 1,3 Tx= 1,43 sec Condition vérifiée
1,405 sec Ty= 1,09 sec 1,3 Ty= 1,43 sec Condition vérifiée

3.5.2.3 Vérification de l’effort sismique à la base


La résultante des forces sismiques à la base VETAPS obtenue par combinaison des valeurs
modales ne doit pas être inférieure à 80% de la résultante des forces sismiques déterminée par
la méthode statique équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par la
formule empirique appropriée (Tableau 3.16).
On a :
𝑽 = 𝑽𝑿 = 𝑽𝒀 = 𝟏𝟐𝟎𝟒𝟏, 𝟖𝟗 𝐊𝐍
𝟎, 𝟖𝟎 𝑽 = 𝟎, 𝟖𝟎 𝒙 𝟏𝟐𝟎𝟒𝟏, 𝟖𝟗 = 𝟗𝟔𝟑𝟑, 𝟓𝟏 𝐊𝐍

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D’après l’ETABS V17 les valeurs des forces sismiques a la base VxEtaps et VyEtaps :
VxEtaps (KN) 11082,33 KN
VyEtaps (KN) 11041,33 KN

Tableau 3.16 : Résumé de la vérification de l’effort sismique à la base


VETABS V RPA99/V2003 Condition RPA99 (< 𝟎, 𝟖𝟎 𝑽) Vérification
Sens X 11082,33 KN 12041,89 KN 9633,51 KN Condition vérifiée
Sens Y 11041,33 KN 12041,89 KN 9633,51 KN Condition vérifiée

3.5.2.4 Déplacements relatifs horizontaux


Le déplacement horizontal à chaque niveau "k" de la structure est calculé comme suit
𝛿𝑘 = 𝑅. 𝛿𝑒𝑘
𝛿𝑒𝑘 : Déplacement dû aux forces sismiques Fi (y compris l’effort de torsion).
R : coefficient de comportement R = 4

Tableau 3.17 : Déplacements relatifs horizontaux (Séisme Ex)


Niveau 𝛿𝑒𝑘 (m) δ k (m) ∆k (m) 1%he (m)
20 0,001168 0,004672 -0,000108 0,0306
19 0,001195 0,00478 -0,000104 0,0306
18 0,001221 0,004884 -0,000112 0,0306
17 0,001249 0,004996 -0,0001 0,0306
16 0,001274 0,005096 -8,8E-05 0,0306
15 0,001296 0,005184 -6,4E-05 0,0306
14 0,001312 0,005248 -3,6E-05 0,0306
13 0,001321 0,005284 0 0,0306
12 0,001321 0,005284 4E-05 0,0306
11 0,001311 0,005244 8,4E-05 0,0306
10 0,00129 0,00516 0,00014 0,0306
9 0,001255 0,00502 0,0002 0,0306
8 0,001205 0,00482 0,000268 0,0306
7 0,001138 0,004552 0,000352 0,0306
6 0,00105 0,0042 0,00044 0,0306
5 0,00094 0,00376 0,000548 0,0306
4 0,000803 0,003212 0,000668 0,0306
3 0,000636 0,002544 0,000796 0,0306
2 0,000437 0,001748 0,000972 0,0306
1 0,000194 0,000776 0,000776 0,0306

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Tableau 3. 18 : Déplacements relatifs horizontaux (Séisme Ey)

Niveau δek δk ∆k 1% he
20 0,001279 0,005116 -0,00012 0,0306
19 0,001309 0,005236 -0,000112 0,0306
18 0,001337 0,005348 -0,000108 0,0306
17 0,001364 0,005456 -9,6E-05 0,0306
16 0,001388 0,005552 -0,000072 0,0306
15 0,001406 0,005624 -4,4E-05 0,0306
14 0,001417 0,005668 -1,2E-05 0,0306
13 0,00142 0,00568 2,8E-05 0,0306
12 0,001413 0,005652 6,8E-05 0,0306
11 0,001396 0,005584 0,000116 0,0306
10 0,001367 0,005468 0,000164 0,0306
9 0,001326 0,005304 0,000224 0,0306
8 0,00127 0,00508 0,000288 0,0306
7 0,001198 0,004792 0,000368 0,0306
6 0,001106 0,004424 0,000452 0,0306
5 0,000993 0,003972 0,000552 0,0306
4 0,000855 0,00342 0,000672 0,0306
3 0,000687 0,002748 0,000812 0,0306
2 0,000484 0,001936 0,001044 0,0306
1 0,000223 0,000892 0,000892 0,0306

3.5.2.5 Justification vis-à-vis des déformations


Le déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau « k-1 » est égal à:
∆𝑘 = 𝛿𝑘 − 𝛿𝑘−1 ≤ 1%. ℎ𝑒
D’après les deux tableaux (3.17 et 3.18) ci-dessus, On remarque que tous les déplacements
relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents du bâtiment dans les
deux sens sont inférieurs à 1% he pour tous les niveaux.

3.5.2.6 Effet P−


Les effets du 2ème ordre (ou effet P-Δ) peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si le
facteur d’instabilité  vérifié a tous les niveaux la condition suivante :
θ = (Pk . Δk) / (Vk. hk) ≤ 0,10

Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau "k".
𝑛

Pk = ∑( Wi + 𝐵. Wqi)
𝑘
Vk: effort tranchant d’étage au niveau "k" .
Δk: déplacement relatif du niveau "k" par rapport au niveau "k-1"

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hk : hauteur de l’étage "k"


• Si : 0,10 < θk ≤ 0,20, les effets P-Δ peuvent être pris en compte de manière
approximative en amplifiant les effets de l’action sismique calculés au moyen d’une
analyse élastique du 1er ordre par le facteur 1/(1- θk).
• Si : θk > 0,20, la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.

Tableau 3.19 : Facteur d’instabilité k suivant la direction x

Niveau Wi (ton) Pki (KN) Pk (KN) ∆k'(m) Vk (KN) hk (m) θk


20 783,4872 7686,01 7686,01 -0,00011 1344,47 3,06 -2,02E-04
19 861,9345 8455,58 16141,59 -0,00010 2385,18 3,06 -2,30E-04
18 861,9345 8455,58 24597,16 -0,00011 3163,31 3,06 -2,85E-04
17 861,9345 8455,58 33052,74 -0,00010 3781,65 3,06 -2,86E-04
16 861,9345 8455,58 41508,32 -0,00009 4287,33 3,06 -2,78E-04
15 861,9345 8455,58 49963,90 -0,00006 4707,08 3,06 -2,22E-04
14 861,9345 8455,58 58419,47 -0,00004 5063,62 3,06 -1,36E-04
13 861,9345 8455,58 66875,05 0,00000 5380,53 3,06 0,00E+00
12 861,9345 8455,58 75330,63 0,00004 5681,13 3,06 1,73E-04
11 861,9345 8455,58 83786,21 0,00008 5984,51 3,06 3,84E-04
10 861,9345 8455,58 92241,78 0,00014 6301,85 3,06 6,70E-04
9 861,9345 8455,58 100697,36 0,00020 6634,65 3,06 9,92E-04
8 861,9345 8455,58 109152,94 0,00027 6975,93 3,06 1,37E-03
7 861,9345 8455,58 117608,52 0,00035 7313,49 3,06 1,85E-03
6 861,9345 8455,58 126064,09 0,00044 7633,94 3,06 2,37E-03
5 861,9345 8455,58 134519,67 0,00055 7925,91 3,06 3,04E-03
4 861,9345 8455,58 142975,25 0,00067 8181,11 3,06 3,82E-03
3 861,9345 8455,58 151430,83 0,00080 8392,63 3,06 4,69E-03
2 861,9345 8455,58 159886,40 0,00097 8550,68 3,06 5,94E-03
1 862,3571 8459,72 168346,13 0,00078 8637,01 3,06 4,94E-03

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Tableau 3.20 : Facteur d’instabilité k suivant la direction y

Niveau Wi (ton) Pki (KN) Pk (KN) ∆k'(m) Vk (KN) hk (m) θk


20 783,49 7686,01 7686,01 -0,00012 1312,98 3,06 -2,296E-04
19 861,93 8455,58 16141,59 -0,00011 2353,05 3,06 -2,511E-04
18 861,93 8455,58 24597,16 -0,00011 3142,07 3,06 -2,763E-04
17 861,93 8455,58 33052,74 -0,00010 3763,06 3,06 -2,756E-04
16 861,93 8455,58 41508,32 -0,00007 4261,25 3,06 -2,292E-04
15 861,93 8455,58 49963,90 -0,00004 4666,63 3,06 -1,540E-04
14 861,93 8455,58 58419,47 -0,00001 5005,37 3,06 -4,577E-05
13 861,93 8455,58 66875,05 0,00003 5303,86 3,06 1,154E-04
12 861,93 8455,58 75330,63 0,00007 5587,68 3,06 2,996E-04
11 861,93 8455,58 83786,21 0,00012 5878,12 3,06 5,403E-04
10 861,93 8455,58 92241,78 0,00016 6188,28 3,06 7,989E-04
9 861,93 8455,58 100697,36 0,00022 6520,84 3,06 1,130E-03
8 861,93 8455,58 109152,94 0,00029 6868,81 3,06 1,496E-03
7 861,93 8455,58 117608,52 0,00037 7218,82 3,06 1,959E-03
6 861,93 8455,58 126064,09 0,00045 7555,33 3,06 2,465E-03
5 861,93 8455,58 134519,67 0,00055 7863,95 3,06 3,086E-03
4 861,93 8455,58 142975,25 0,00067 8133,18 3,06 3,861E-03
3 861,93 8455,58 151430,83 0,00081 8353,44 3,06 4,810E-03
2 861,93 8455,58 159886,40 0,00104 8513,60 3,06 6,407E-03
1 862,36 8459,72 168346,13 0,00089 8596,82 3,06 5,708E-03

3.5.2.7 Justification vis-à-vis des déformations


D’après les tableaux (3.19 et 3.20) ci-dessus, on remarque les effets du 2ème ordre (ou effet P-
Δ) sont négligés dans le cas des bâtiments, car le facteur d’instabilité  est inférieur à 0.1, ce
qui vérifié a tous les niveaux d’après RPA99/V2003.

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3.6. FERRAILLAGE DES ELEMENTS STRUCTURAUX


3.6.1. Ferraillage des poutres
3.6.1.1. Rappel théorique sur la flexion simple
Le ferraillage des poutres sera déterminé à la flexion simple. Les sollicitations utilisées pour le
calcul du ferraillage sont celles de l’état limite ultime de résistance (1,35G +1,5Q) préconisé
par le code de béton Algérien 1993 (CBA93) pour les travées, en situation durable. Les appuis
sont armés à la situation accidentelle avec (G+Q  E) préconisé par le règlement parasismique
Algérien 1999 (RPA99/V2003). Dans ce contexte, les vérifications seront faites à l’état limite
de service d’après le CBA 93 avec (G + Q). La fissuration est considérée comme
préjudiciable.

Calcul de la section d’armature


A-Etat limite ultime (E.L.U) :
• Armatures longitudinales:
Condition de non fragilité selon le CBA 93 :
 b.h f 
Amin= max  ;0,23b.d . t 28 
1000 fe 
Pour les poutres dans les deux sens : Amin=1,34 cm2

Condition exigée par RPA99 /v2003 :


- Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre
selon RPA99/V2003 est :
• Amin= 0,5%.b.h (en toute section)
• Pour les poutres dans les deux sens : Amin= 6.00 cm2
- Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux selon RPA99/V2003 est de :
• A max = 4%b.h (en zone courante)
• Pour les poutres : A max= 48 cm2
• A max = 6%b.h (en zone de recouvrement)
• Pour les poutres : A max = 72 cm2.
- La longueur minimale de recouvrement et de : 40  en zone IIa
- L’ancrage des armatures longitudinales supérieures et inférieures dans les poteaux de rive
et d’angle doit être respecté des crochets à 90°
- Zone nodale dans les poutres : l ' = 2  h
• h : La hauteur de poutre étudiée
• 𝑙′ = 2 × ℎ = 2 × 40 = 80𝑐𝑚

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 89

Armatures transversales
La contrainte tangentielle
𝑉𝑈
𝜏𝑈 =
𝑏. 𝑑
La contrainte tangentielle admissible La fissuration est préjudiciable

0,15. 𝑓𝑐28
𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 ≤ min ( ; 4𝑀𝑃𝑎) = 3,5 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏

𝜏𝑈 < 𝜏𝑈

Diamètre des armatures transversales :


ℎ 𝑏
𝜑𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 { ; ; 𝜑𝐿 }.
35 10

L’espacement:
𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛(0,9𝑑, 40) 𝑐𝑚

S𝑡  min (4 ; 12𝜑𝐿 ) En zone nodale : (RPA99/version 2003)
h
St  en zone courante.
2
La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par la formule suivante :
𝐴𝑡 = 0,003 × 𝑠 × 𝑏
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5cm au plus du nu de l'appui ou
de l’encastrement.

B-Etat limite de service (E.L.S) :


Position de l’axe neutre :
𝑏. 𝑦 2 + 30. (𝐴𝑠 + 𝐴′ 𝑠 ). 𝑦 − 30(𝑑. 𝐴𝑠 + 𝑑 ′ . 𝐴′ 𝑠 ) = 0

Moment d’inertie:
1
𝐼 = . 𝑏. 𝑦13 + 15. 𝐴. (𝑑 − 𝑦)2
3
𝑀𝑆
𝐾=
𝐼
Etat limite de compression du béton
La contrainte dans le béton à l’état limite de service (E.L.S) est exprimé par :
𝜎𝑏 = 𝐾. 𝑦

Et la contrainte admissible à l’état limite de compression du béton :


𝜎𝑏 = 0,6 × 𝑓𝑐28

La condition de l’état limite de compression du béton doit vérifier la relation suivante :

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 90

𝜎𝑏 < 𝜎𝑏

Etat limite d’ouverture des fissures


La contrainte dans les armatures à l’état limite de service (E.L.S) est exprimé par :
15. 𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠 = . (𝑑 − 𝑦1 )
𝐼

La fissuration des poutres est préjudiciable, la contrainte admissible des armatures à l’état
limite de service (E.L.S) est exprimé par :
2
𝜎̄𝑠 = min ( 𝑓𝑒 ; max(0,5𝑓𝑒 ; 110√𝜂. 𝑓𝑡28 )) = 250 𝑀𝑃𝑎
3

La condition de l’état limite d’ouverture des fissures doit vérifier la relation suivante :
𝜎𝑠 ≤ 𝜎̄𝑠

Etat limite de déformation


On doit vérifier les trois conditions suivantes :
ℎ 1

𝐿 16
ℎ 𝑀𝑡

𝐿 10. 𝑀0
𝐴 4,2

𝑏0 . 𝑑 𝑓𝑒

Si ces trois conditions sont vérifiées, le calcul de la flèche n’est pas nécessaire.

3.6.1.2. Exemple de calcul


1. armatures longitudinales
A. la poutre - axe : 6, niveau : 20, section : 30x40 Sur appui
L (m) b (cm) h (cm) c (cm) d (cm) Mappui (KNm) bu (MPa) s(MPa)
ELU situation durable 3,5 30 40 4 36 -35,90 19.83 435
ELU situation accidentelle 3,5 30 40 4 36 -86,21 30,43 500
L’état limite de service 3,5 30 40 4 36 -26,59 21 250

𝑀𝑎 86,21. 103
𝜇= = = 0,073 < 𝜇𝑙 = 0,392 → 𝐴′ = 0
𝜎𝑏 . 𝑏. 𝑑 2 30,43.30.362

1,07. 𝑀𝑎 1,07.86,21. 103


𝜇 < 0,1 → 𝐴𝑆𝑓 = = = 5,12 𝑐𝑚²
𝜎𝑆 . 𝑑 500.36

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 91

Condition de non-fragilité

𝑏ℎ 𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max ( ; 0,23𝑏𝑑 ) = max(1,2; 1,04) = 1,2 𝑐𝑚²
1000 𝑓𝑒

𝐴 = max(𝐴𝑚𝑖𝑛 ; 𝐴𝑠 ) = 5,124,11𝑐𝑚²

On prend (AAP= 6T12 = 6,79 cm²)

B. la poutre - axe : 6, niveau : 20, section : 30x40 En travée


L (m) b (cm) h (cm) c (cm) d (cm) Mtravée (KNm) bu (MPa) s(MPa)
ELU situation durable 3,5 30 40 4 36 16,25 19.83 435
ELU situation accidentelle 3,5 30 40 4 36 64,98 30,43 500
L’état limite de service 3,5 30 40 4 36 12,04 21 250

𝑀𝑡 64,98. 103
𝜇= = = 0,055 < 𝜇𝑙 = 0,392 → 𝐴′ = 0
𝜎𝑏 . 𝑏. 𝑑 2 30,43.30.362

1,07. 𝑀𝑡 1,07.64,98. 103


𝜇 < 0,1 → 𝐴𝑆𝑓 = = = 3,86 𝑐𝑚²
𝜎𝑆 . 𝑑 500.36

Condition de non-fragilité
𝑏ℎ 𝑓𝑡28
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max ( ; 0,23𝑏𝑑 ) = max(1,2; 1,04) = 1,2 𝑐𝑚²
1000 𝑓𝑒

𝐴 = max(𝐴𝑚𝑖𝑛 ; 𝐴𝑠 ) = 3,86 𝑐𝑚²

On prend (ATr = 3T14 = 4,62cm²)

Vérification des Conditions exigées par RPA99


Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est
de 0,5% en toute section
𝐴𝑅𝑃𝐴 = 0,5% 𝑏. ℎ = 0,005.30.40 = 6𝑐𝑚²
𝐴𝑠 = As + Aa = 6,79 + 4,62 = 11,41 cm²
𝐴𝑅𝑃𝐴 = 6𝑐𝑚2 < 𝐴𝑠 = 11,41 cm2 → 𝐶. 𝑉

Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux et de


4% en zone courante : As = 4% b.h= 48 cm²
6% en zone de recouvrement : As = 6% b.h= 72 cm²
𝐴𝑚𝑎𝑥 = 48𝑐𝑚2 > 𝐴𝑠 = 11,41 cm2 → 𝐶. 𝑉

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 92

Armatures transversales
On prend des cadres et étrier de T8 (Atrans= 4T8 =2,01cm²)

Espacement
D’après le RPA 99 version 2003

L’espacement dans la zone nodale : 𝑆 ≤ min (12∅, 4) = 10 𝑐𝑚
On prend S= 10 cm

L’espacement dans la zone courante : 𝑆′ ≤ 2 = 20𝑐𝑚
On prend S’= 15 cm
Quantité d’armatures transversales minimales
𝐴𝑡 = 0,003. 𝑆. 𝑏 = 0,003.15.30 = 1,35 𝑐𝑚2 < At = 2,01cm2 → 𝐶. 𝑉

Vérification de l’effort tranchant au voisinage des appuis


D’après l’ETABS.17 : Vu = 47,88 KN et 𝑀𝑢 = −86,21 𝐾𝑁. 𝑚

𝑏0 . 𝑓𝑐28
𝑉𝑢 ≤ 0,4. 𝑎.
𝛾𝑏

𝑎 = min(𝑎′ , 0,9𝑑)

𝑎′ = 𝑏 − 2. 𝐶 = 30 − 2(4) = 22𝑐𝑚

𝑎 = min(22 ,32,4)=22 cm

30.35 .10−1
𝑉𝑢 = 47,88 Kn < 0,4.22. = 616 𝐾𝑛 → 𝐶. 𝑉
1,5

Influence de l’effort tranchant sur les armatures longitudinales


𝑀𝑢 86,21 .100
𝑉𝑢 + = 47,88 − = −218,20 < 0
0,9. 𝑑 0,9.36

Les armatures longitudinales inférieures ne sont pas soumises à aucun effort de traction donc
aucune vérification ne sera nécessaire.

Vérification de l’effort tranchant


𝑉𝑈 47,88.10
𝜏𝑢 = = = 0,44𝑀𝑃𝑎
𝑏. 𝑑 30.36
La fissuration est préjudiciable

0,15. 𝑓𝑐28
𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 ≤ min ( ; 4𝑀𝑃𝑎) = 3,5 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏

𝜏𝑢 = 0,44𝑀𝑃𝑎 < 𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 = 3,5 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 93

Vérification à l’état limite de service (E.L.S)


A. Sur appuis
b (cm) d (cm) Ms (Kn.m) As (cm²)
30 36 -26,59 6,79

Position de l’axe neutre


𝑏. 𝑦 2 + 30. 𝐴𝑠. 𝑦 − 30. 𝐴𝑠. 𝑑 = 0

30. 𝑦 2 + 30.6,79. 𝑦 − 30.6,79.36 = 0

Donc 𝑦 = 12,60 𝑐𝑚

Moment d’inertie

1
𝐼 = . 𝑏. 𝑦 3 + 15. 𝐴𝑠. (𝑑 − 𝑦)2
3
1
𝐼 = . 30. 12,60 3 + 15.6,79. (36 − 12,60 )2 = 75772,74 𝑐𝑚4
3
Etat limite de compression du béton

𝑦. 𝑀𝑠𝑒𝑟 12,60.26,59. 103


𝜎𝑏𝑐 = = = 4,42 𝑀𝑃𝑎
𝐼 75772,74

𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 0,6. 𝑓𝑐28 = 0,6.35 = 21 𝑀𝑃𝑎

𝜎𝑏𝑐 = 4,42 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 21 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)

La contrainte dans les armatures à l’état limite de service (E.L.S) est exprimé par :
15. 𝑀𝑠𝑒𝑟 15.26,59. 103
𝜎𝑠 = . (𝑑 − 𝑦1 ) = . (36 − 12,60) = 123.15 𝑀𝑃𝑎
𝐼 75772,74
Puisque la fissuration des poutres est préjudiciable, la contrainte admissible des armatures à
l’état limite de service (E.L.S) est exprimé par :
2
𝜎̄𝑠 = min ( 𝑓𝑒 ; max(0,5𝑓𝑒 ; 110√𝜂. 𝑓𝑡28 )) = 250 𝑀𝑃𝑎
3
𝜎𝑠 = 123.15 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎̄𝑠 = 250𝑀𝑃𝑎
Donc, l’état limite d’ouverture des fissures est vérifié.

En travée
b(cm) d (cm) Mts (Kn.m) As (cm²)
30 36 12,04 4,62

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 94

Position de l’axe neutre


𝑏. 𝑦 2 + 30. 𝐴𝑠. 𝑦 − 30. 𝐴𝑠. 𝑑 = 0
30. 𝑦 2 + 30.4,62. 𝑦 − 30.4,62.36 = 0
Donc 𝑦 = 10,79 𝑐𝑚
Moment d’inertie
1
𝐼 = . 𝑏. 𝑦 3 + 15. 𝐴𝑠. (𝑑 − 𝑦)2
3
1
𝐼 = . 30. 10,793 + 15.4,62. (36 − 10,79)2 = 56605,37 𝑐𝑚4
3
Etat limite de compression du béton
𝑦. 𝑀𝑠𝑒𝑟 10,79.12,04. 103
𝜎𝑏𝑐 = = = 2,29 𝑀𝑃𝑎
𝐼 56605,37
𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 0,6. 𝑓𝑐28 = 0,6.35 = 21 𝑀𝑃𝑎
𝜎𝑏𝑐 = 2,13 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑏,𝑎𝑑𝑚 = 21 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)
Donc les armatures calculées à l’E.L.U sont convenables.
Etat limite d’ouverture des fissures
𝜎𝑠 ≤ 𝜎̄𝑠

La contrainte dans les armatures à l’état limite de service (E.L.S) est exprimé par :
15. 𝑀𝑠𝑒𝑟 15.12,04. 103
𝜎𝑠 = . (𝑑 − 𝑦1 ) = . (36 − 10,79) = −33.18 𝑀𝑃𝑎
𝐼 56605,37

Puisque la fissuration des poutres est préjudiciable, la contrainte admissible des armatures
à l’état limite de service (E.L.S) est exprimé par :
2
𝜎̄𝑠 = min ( 𝑓𝑒 ; max(0,5𝑓𝑒 ; 110√𝜂. 𝑓𝑡28 )) = 250 𝑀𝑃𝑎
3
𝜎𝑠 = −33.18 𝑀𝑃𝑎 ≤ 𝜎̄𝑠 = 250𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)
Donc, l’état limite d’ouverture des fissures est vérifié.

Etat limite de déformation


ℎ 40 1
= = 0.11 ≥ = 0.06
𝐿 350 16
ℎ 40 𝑀𝑡 12,04
= = 0.11 ≥ = = 0.09
𝐿 350 10. 𝑀0 10.13,35
𝑝𝑙² 8,72. (3,5)²
𝑀0 = = = 13,35𝐾𝑁. 𝑚
8 8
𝐴 6,79 4,2 4.2
= = 0,006 ≤ = = 0.0084
𝑏0 . 𝑑 30.36 𝑓𝑒 500

Les trois conditions sont vérifiées, donc le calcul de la flèche n’est pas nécessaire.

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3.6.1.3. Résumé de quelques résultats de ferraillage des poutres (Tableau 3.21)


Tableau 3.21 : Résumé de quelques résultats de ferraillage des poutres
Mu d b s A Amin Amin Achoisi
AAdopté
(KN.m) (cm) (Mpa) (Mpa) (cm2) (BAEL) (RPA) (cm2)
Appui -59,95 36 30,43 500 3,56 1,2 6 6T12 6,79
B76 Travée 31,90 36 30,43 500 1,90 1,2 6 3T14 4,62
Appui -59,95 36 30,43 500 3,56 1,2 6 6T12 6,79
Appui -85,24 36 30,43 500 5,07 1,2 6 6T12 6,79
B77 Travée 64,31 36 30,43 500 3,82 1,2 6 3T14 4,62
Appui -85,24 36 30,43 500 5,07 1,2 6 6T12 6,79
Appui -58,18 36 30,43 500 3,46 1,2 6 6T12 6,79
B78 Travée 39,46 36 30,43 500 2,35 1,2 6 3T14 4,62
ETAGE20, AXE 6

Appui -58,18 36 30,43 500 3,46 1,2 6 6T12 6,79


Appui -81,98 36 30,43 500 4,87 1,2 6 6T12 6,79
B79 Travée 63,19 36 30,43 500 3,76 1,2 6 3T14 4,62
Appui -81,98 36 30,43 500 4,87 1,2 6 6T12 6,79
Appui -58,59 36 30,43 500 3,48 1,2 6 6T12 6,79
B80 Travée 39,81 36 30,43 500 2,37 1,2 6 3T14 4,62
Appui -58,59 36 30,43 500 3,48 1,2 6 6T12 6,79
Appui -86,21 36 30,43 500 5,12 1,2 6 6T12 6,79
B81 Travée 64,98 36 30,43 500 3,86 1,2 6 3T14 4,62
Appui -86,21 36 30,43 500 5,12 1,2 6 6T12 6,79
Appui -60,17 36 30,43 500 3,58 1,2 6 6T12 6,79
B82 Travée 32,02 36 30,43 500 1,90 1,2 6 3T14 4,62
Appui -60,17 36 30,43 500 3,58 1,2 6 6T12 6,79

3.6.1.4. Plans de ferraillage des poutres (Figure 3.32)

Sur appui Travée


Figure 3.32 : Schéma de ferraillage des poutres

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3.6.2. Ferraillage des poteaux


3.6.2.1. Principe du ferraillage des poteaux
Les poteaux sont des éléments porteurs du système plancher- poutre, leurs rôles consistent à
supporte les charges verticales et horizontales. Ensuite, leurs transmissions aux fondations.
Les poteaux sont sollicités par un effort normal N et un moment fléchissant M. leurs armatures
seront déterminées en flexion composée.
Les combinaisons des efforts à l’état ultime de résistance du RPA99/v2003 considérées sont
les suivantes :
0.8G + E G+Q−E
{ {
0.8G − E G+Q+E
La combinaison des efforts à l’état limite de service du CBA 93 considérée est la suivante :
G+Q

Les sections d’armatures sont déterminées et calculées selon les sollicitations les plus
défavorables :
Effort normal maximal et le moment correspondant Nmax →M correspondant
Effort normal minimal et le moment correspondant Nmin →M correspondant
Moment maximum et l’effort normal correspondant Mmax→ N correspondant

E.L.U de stabilité de forme :


Soit :
e1 : excentricité (dite du premier ordre) de la résultante des contraintes normales,
e2 : excentricité due aux effets du second ordre, liés à la déformation de la structure.
ea : excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales (après
exécution), qui s'ajoute à l'excentricité résultant des efforts appliqués,
Excentricité totale est :
e = e1 + e2 + ea
ere
e1 : excentricité du 1 ordre
M𝑢
e1 =
N𝑢
eme
e2 : excentricité du 2 ordre due au flambement.
3lf 2
e2 = (2 + αφ)
10000. h
Avec :
lf : longueur de flambement de la pièce, (lf = 0.7 l = 0.7 x 3.06 = 2.142 m)
l : longueur de la pièce,
h : hauteur totale de la section dans la direction du flambement,
 : le rapport du moment du premier ordre, dû aux charges permanentes et quasi
permanentes, au moment total du premier ordre. Le coefficient  est compris entre 0 et 1.
φ : le rapport de la déformation finale due au fluage, à la déformation instantanée sous la

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charge considérée ; ce rapport est généralement pris égal à 2.


ea : excentricité additionnelle.
l
ea = max( 2cm; )
250
Armatures longitudinales :
Recommandations des règles parasismiques algériennes (RPA99/v 2003) considérées sont :
- Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence droites et sans crochets. Leur
pourcentage minimal sera de 0.8% (zone IIa).
- Leur pourcentage maximal sera de 3% en zone courante et de 6% en zone de recouvrement.
- Le diamètre minimum est de 12 mm.
- La longueur minimale de recouvrement est de 40Ф (zone IIa).
- La distance entre les barres verticales dans une surface du poteau ne doit pas dépasser 25cm
zone IIa).
- Les jonctions par recouvrement doivent être faites si à possible à l’extérieur des zones
nodales (zones critiques).

3.6.2.2. Sollicitations extrêmes dans poteaux


Les sollicitations prises pour le calcul du ferraillage des différents cas de chargement possible
sont résumées dans les Tableaux 3.23 et 3.24 dans le sens x et le sens y respectivement :

Tableau 3.23 : Sollicitations dans les différents poteaux (SENS X)


Cas M (KN.m) N (KN) Combinaison Poteau Niveau
M33max_____Ncor 137,84 54,11 GQEX Max C15 20
M33min_____Ncor -137,84 93,77 GQEX Min C34 20
M22max___Ncor 97,63 64,20 GQEY Max C27 20
M22min___Ncor -97,63 99,89 GQEY Min C22 20
Nmax___M33cor -37,04 2244,55 GQEX Min C22 1
Nmax___M22cor 2,19 2244,55 GQEX Min C22 1

Tableau 3.24 : Sollicitations dans les différents poteaux (SENS Y)


Cas M (KN.m) N (KN) Combinaison Poteau Niveau
M33max_____Ncor 37,30 35,41 GQEX Max C16 20
M33min_____Ncor -37,30 113,81 GQEX Min C33 20
M22max___Ncor 191,7 45,61 GQEY Max C21 20
M22min___Ncor - 191,7 118,57 GQEY Min C28 20
Nmax___M33cor -2,30 2711,15 GQEX Min C21 1
Nmax___M22cor -55,83 2711,15 GQEX Min C21 1

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3.6.2.3. Exemple de calcul


Armatures longitudinales - Poteau (50x50) cm2 : C15 Niveau 20
A. Sens X Situation accidentelle (G+Q+EX)
Cas L (m) b (cm) h (cm) c (cm) d (cm) M (KNm) N (kn) bu (MPa) s(MPa)

M33max_____Ncor 3,06 50 50 3 47 137,84 54,11 30,43 500

Calcul de l’excentricité
𝑒 = 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒𝑎

𝑀 137,84.100
𝑒1 = = = 254,75 𝑐𝑚
𝑁 54,11

3. 𝑙𝑓 2 3.214,22
𝑒2 = 4 (2 + 𝑎. ∅) = (2 + 0,5.1,6) = 0,77 𝑐𝑚
10 . ℎ 104 . 50

𝑙 306
𝑒𝑎 = max (2𝑐𝑚; ) = max (2𝑐𝑚; = 1,22𝑐𝑚) = 2𝑐𝑚
250 250

Alors 𝑒 = 254,75 + 0,77 + 2 = 257,53 𝑐𝑚

Calcul du coefficient de remplissage


𝑁 54,11.10
Ѱ1 = = = 0,007 < 0,81
𝑏. ℎ. 𝜎𝑏 50.50.30,43

Donc, on détermine l’excentricité critique relative 𝜉


2 1 + √9 − 12Ѱ1 1 + √9 − 12.0,007
Ѱ1 = 0,007 ≤ → 𝜉= = = 0,166
3 4(3 + √9 − 12Ѱ1 ) 4(3 + √9 − 12.0,007 )

On calcul eNC
𝑒𝑁𝐶 = 𝜉. ℎ = 0,166.50 = 8,32𝑐𝑚

𝑒 = 257,53 𝑐𝑚 > 𝑒𝑁𝐶 = 8,32𝑐𝑚 → 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒊𝒎é𝒆

Calcul de ferraillage

𝑀 137,84. 103
𝜇= = = 0,041 < 𝜇𝑙 = 0,392 → 𝐴′ = 0
𝜎𝑏 . 𝑏. 𝑑 2 30,43.50.472

1,07. 𝑀 1,07.137,84. 103


𝜇 < 0,1 → 𝐴𝑆𝑓 = = = 6,28 𝑐𝑚²
𝜎𝑆 . 𝑑 500.47

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 99

B. Sens Y (ELU situation accidentelle)


b h d M bu s
Cas l (m) c (cm) N (KN)
(cm) (cm) (cm) (KNm) (MPa) (MPa)
M33max_____Ncor 3,06 50 50 3 47 37,30 35,41 30,43 500

Calcul de l’excentricité
𝑒 = 𝑒1 + 𝑒2 + 𝑒𝑎

𝑀 37,30.100
𝑒1 = = = 105,33 𝑐𝑚
𝑁 35,41

3. 𝑙𝑓 2 3.214,22
𝑒2 = 4 (2 + 𝑎. ∅) = (2 + 0,5.1,6) = 0,77 𝑐𝑚
10 . ℎ 104 . 50

𝑙 306
𝑒𝑎 = max (2𝑐𝑚; ) = max (2𝑐𝑚; = 1,22𝑐𝑚) = 2𝑐𝑚
250 250

Donc, l’excentricité totale est :


𝑒 = 105,33 + 0,77 + 2 = 108,11 𝑐𝑚

Calcul du coefficient de remplissage


𝑁 35,41.10
Ѱ1 = = = 0,0046 < 0,81
𝑏. ℎ. 𝜎𝑏 50.50.30,43
Donc On détermine l’excentricité critique relative 𝜉

2 1 + √9 − 12Ѱ1 1 + √9 − 12.0,0046
Ѱ1 = 0,0046 ≤ → 𝜉= = = 0,166
3 4(3 + √9 − 12Ѱ1 ) 4(3 + √9 − 12.0,0046 )
On calcul eNC
𝑒𝑁𝐶 = 𝜉. ℎ = 0,166.50 = 8,326𝑐𝑚
𝑒 = 108,11 𝑐𝑚 > 𝑒𝑁𝐶 = 8,326𝑐𝑚 → 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒊𝒎é𝒆

Calcul de ferraillage
𝑀 37,30. 103
𝜇= = = 0,011 < 𝜇𝑙 = 0,392 → 𝐴′ = 0
𝜎𝑏 . 𝑏. 𝑑 2 30,43.50.472

1,07. 𝑀 1,07.37,30. 103


𝜇 < 0,1 → 𝐴𝑆𝑓 = = = 1,70 𝑐𝑚²
𝜎𝑆 . 𝑑 500.47

Vérification des Conditions exigées par RPA99/v2003


Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence
𝐴𝑅𝑃𝐴 = 0,8% 𝑏. ℎ = 0,008.50.50 = 20𝑐𝑚²

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 100

Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux et de


3% en zone courante : As = 3% b.h= 75 cm²
6% en zone de recouvrement : As = 6% b.h= 150 cm²
Donc on prend (As = 12T16 = 24,12 cm²)

Armatures transversales
On prend des cadres de T8
Espacement
D’après le RPA 99 version 2003
Zone nodale : 𝑆 ≤ min(10∅, 15𝑐𝑚) = 10 𝑐𝑚
On prend S= 10 cm
Zone courante : 𝑆 ′ ≤ 15∅ = 24𝑐𝑚
On prend S= 15 cm

Vérification de l’effort tranchant


𝑉𝑈 32,11.10
𝜏𝑢 = = = 0,14𝑀𝑃𝑎
𝑏. 𝑑 50.47
La fissuration est préjudiciable
0,15. 𝑓𝑐28
𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 ≤ min ( ; 4𝑀𝑃𝑎) = 3,5 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑏
𝜏𝑢 = 0,14𝑀𝑃𝑎 < 𝜏𝑢,𝑎𝑑𝑚 = 3,5 𝑀𝑃𝑎 → (𝐶. 𝑉)

3.6.2.4. Plans de ferraillage des poteaux (Figure 3.33)

Figure 3.33 : Schéma de ferraillage des poteaux

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 101

3.6.3. Ferraillage des voiles


3.6.3.1. Principe du ferraillage des poteaux
Les voiles sont sollicitées par un moment fléchissant, un effort normal et un effort tranchant.
On devra disposer les armatures suivantes.
- Armatures verticales.
- Armatures horizontals.
Le calcul des armatures sera fait par la méthode des contrainte et vérifier selon RPA 99/v2003,
Sous les effets Nmax et Mcor
- Pour le ferraillage : 0,8G  E
- Pour la vérification : G+Q  E

Principes de dimensionnement règlementaires selon RPA99/V2003


• Armatures verticals
a. Le pourcentage minimum des armatures verticales (vmin) sur toute la zone tendue est de
0.20% (vmin ≥ 0,20%).
b. Il est possible de concentrer des armatures de traction à l'extrémité du voile ou du trumeau,
et (vmin ≥ 0,20%).
c. Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres
horizontaux dont l'espacement ne doit pas être supérieur à l'épaisseur du voile.
d. Si des efforts importants de compression agissent sur l'extrémité, les barres verticales
doivent respecter les conditions imposées aux poteaux.
e. Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie
supérieure. Toutes les autres barres n'ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
f. A chaque extrémité du voile (trumeau) l'espacement des barres doit être réduit de moitié sur
1/10 de la largeur du voile (figure 3.34). Cet espacement d’extrémité doit être au plus égal à
15 cm.

Figure 3.34 : Disposition des armatures verticales dans les voiles (RPA99/v2003)

• Armatures Horizontals
a. Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10.
b. Dans le cas où il existe des talons de rigidité, les barres horizontales devront être ancrées
sans crochets si les dimensions des talons permettent la réalisation d'un ancrage droit.
▪ Règles communes

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 102

a. Le pourcentage minimum d'armatures verticales et horizontales des trumeaux, est


donné comme suit :
i.- Globalement dans la section du voile 0,15 %
ii.- En zone courante 0,10 %
b. L'espacement des barres horizontales et verticales (s) doit être inférieur à la plus petite
des deux (2) valeurs suivantes :
1,5 a
1. 𝑠≤{
30cm
c. Les deux nappes d'armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre
carré. Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être disposées vers l'extérieur.
d. Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l'exception des zones
d'about) ne devrait pas dépasser 1/10 de l'épaisseur du voile.
e. Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
i.-40 pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts est
possible ;
ii.-20 pour les barres situées dans les zones comprimées sous l'action de toutes les
combinaisons possibles de charges.
f. Le long des joints de reprise de coulage, l'effort tranchant doit être pris par les aciers de
couture dont la section doit être calculée avec la formule :
𝑉̅
𝐴𝑣𝑗 = 1.1
𝑓𝑒
̅
𝑉 = 1.4 𝑉 (V effort tranchant à la base du voile)
g. Cette quantité doit s'ajouter à la section d'aciers tendus nécessaires pour équilibrer les
efforts de traction dus aux moments de renversement.
• Contrainte limitée de cisaillement :
Ces armatures doivent être supportées les efforts de traction.
𝑉
𝜏𝑏 = ≤ 𝜏̄ 𝑏 = 0,2. 𝑓𝑐28 = 5 𝑀𝑃𝑎
𝑏×𝑑
b : épaisseur du voile. d =0,9.h : hauteur utile.
h : hauteur totale de la section brute.  b : Contrainte admissible du béton.
• Armatures verticals :
On utilise la méthode de Navier :
𝑁 𝑀. 𝑉
𝜎1,2 = ±
𝐴 𝐼
Avec :
N : effort normal appliqué
M : Moment fléchissant appliqué.
A : Section transversale du voile.
V : Distance entre le centre de gravité du voile et la fibre la plus éloignée, I : moment d’inertie.

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Section entièrement tendu (σmax, σmin) < 0


(Figure 3.35)
Le volume des contraintes de traction Ntr
i,i+1 :
𝜎𝑚𝑎𝑥 + 𝜎1
𝑁𝑖 = . 𝑑. 𝑒
2
𝜎2 + 𝜎1
𝑁𝑖+1 = . 𝑑. 𝑒
2
𝑁𝑖
Avcal =
𝜎𝑠
Si Avi < Amin =0.2% × e ×L ➔ Aretenue =
Figure 3.35 : Section entièrement tendu (σmax,
Amin
σmin)<0.
Sinon ➔ Aretenue = Avi

Section entièrement comprimée (σmax,


σmin) ˃ 0 (Figure 3.36)
Le volume des contraintes de compression
Ntr i,i+1 :
𝜎𝑚𝑎𝑥 + 𝜎1
𝑁𝑖 = . 𝑑. 𝑒
2
𝜎2 + 𝜎1
𝑁𝑖+1 = . 𝑑. 𝑒
2
𝑁𝑖 × 𝐵 × 𝑓𝑏𝑐
A𝑣𝑖 =
𝜎𝑠
Si Avi < Amin =0.2% × e ×L ➔ Aretenue = Figure 3.36 : Section entièrement comprimée
Amin (σmax, σmin) ˃ 0
Sinon ➔ Aretenue = Avi

Section partiellement comprimée (σmax


×σmin) < 0 (Figure 3.37)
Le volume des contraintes de traction Ntr
i,i+1 :
𝜎𝑚𝑎𝑥 + 𝜎1
𝑁𝑖 = . 𝑑. 𝑒
2
𝜎2 + 𝜎1
𝑁𝑖+1 = . 𝑑. 𝑒
2
𝑁𝑖
A𝑣𝑖 =
𝜎𝑠
Figure 3.37 : Section partiellement tendu
𝑁𝑖+1
A𝑣𝑖+1 = (σmaxx σmin) <0.
𝜎𝑠
Si Avtot < Amin =0.2% × e ×L ➔ Aretenue
= Amin
Sinon ➔ Aretenue = Avi

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3.6.3.2 Exemple de calcul (CAS 2)


Voile C2 (AXE C sens Y - Figure 3.38)

Mu(MNm) Nu(MN) VuT(MN) fc28(MPa) fe(MPa) b s a(m) c(m) he(m) b(m) h(m)
9,329 5,634 0,5712 35 500 1,15 1 0,3 2,9 3,06 0,5 0,5

Figure 3.38 : Section de voile 2

1-Vérification de la résistance du voile (Tableau 3.25)


Tableau 3.25 : Vérification de la résistance du voile.
Intitulée Symbole Unité Formule Valeur
Aire A m2 (𝒃 × 𝒉 + 𝑳 × 𝒆) 0,97
𝒉𝒃𝟐 𝒃+𝑳
( +𝒆×𝑳× )
Position du centre de Gravité V m 𝟐 𝟐 1,33
𝑨
V’ m (𝑳 + 𝒃) − 𝑽 1,57
Moment d'inertie I m4 𝑰 = ∑(𝑰𝟎 + 𝑨𝒚𝟐 ) 0,74
Extrémités du noyau central c m I/V 0,49
c’ m I/V’ 0,58
Longueur de flambement lf Lf m 𝐥𝐟 = 𝟎, 𝟕𝐥𝟎 2,448
𝑳𝒇
Élancement λ √𝟏𝟐 28,27
𝒂−𝟐
𝟎, 𝟖𝟓
λ <50 0,75
Coefficient α 𝟏 + 𝟎, 𝟐(𝛌/𝟑𝟓)𝟐
λ >50 𝟎, 𝟔𝟎(𝟓𝟎/𝛌)𝟐 1,88
Acier minimal Amin m2 𝟎. 𝟐%(𝒃 × 𝒉) 0,00087
Aire réduite Br Br m2 𝑩𝒓 = 𝒃(𝒂 − 𝟐𝒄𝒎) 0,812
𝐟𝐜𝟐𝟖 𝐟𝐞
Charge limite ultime Nu,lim Nu,lim KN ̅ 𝐮 = 𝛂 [𝐁𝐫 ×
𝐍 + 𝐀𝐬 × ] 20,97
𝟎. 𝟗 × 𝛄𝐛 𝛄𝐬
Contrainte limite ultime pour une 𝐟𝐜𝟐𝟖 𝐟𝐞
σba MPa 𝝈𝒃𝒂 = 𝛂 [𝐁𝐫 ×
𝟎. 𝟗 × 𝛄𝐛
+ 𝐀𝐬 × ] /𝑨
𝛄𝐬
24,11
section armé
Contrainte limite ultime pour une 𝐟𝐜𝟐𝟖
σbna MPa 𝝈𝒏𝒃𝒂 = 𝛂 [𝐁𝐫 × ] /𝑨 23,73
section non armé 𝟎. 𝟗 × 𝛄𝐛

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2-Determination des contraintes et les longueurs correspondantes ainsi que les bandes
verticales di (Tableau 3.26)
Tableau 3.26 : Contraintes et longueurs correspondantes ainsi que les bandes verticales di
Intitulée Symbole Unité Formule Valeur
Moment fléchissant Mu MN-m (0.8GQ  Ex) Min 9,330
Effort normal Nu MN (0.8GQ  Ex) Min 5,634
Effort tranchant Vu MN (0.8GQ  Ex) Min 0,571
𝑁 𝑀. 𝑉
Contrainte de traction gauche σg MN/m2 𝜎𝑔 = − -10,892
𝐴 𝐼
𝑁 𝑀. 𝑉′
Contrainte droite de compression σd MN/m2 𝜎𝑑 = + 25,624
𝐴 𝐼
𝜎𝑔
La longueur de la zone tendue Lt m 𝐿𝑡 = .𝐿 0,865
𝜎𝑔 + 𝜎𝑑
La longueur de la zone comprimée Lc m L-Lt 2,035
La longueur de la zone courante Lct m L-2Lt 1,170
Bande 1 d1 m d1 = h (hauteur du Poteau) 0,500
La bande verticale admissible da da m da ≤ min (he/2, 2lc/3) 1,357
Bande 1 d1 m d1 = h (hauteur du Poteau) 0,500
Bande 2 d2 m (Lt- d1) 0,365

3-Armatures verticales des bandes di la zone tendue (Tableau 3.27)


Tableau 3.27 : Armatures verticales des bandes de la zone tendue
Notation Unité Valeur
BANDE 1 2
di(m) m 0,500 0,365
Contrainte de traction (i+1) σg(i+1) N/mm2 10,892 4,596
Contrainte de traction (i) σg(i) N/mm2 4,596 0,000
Nti MN 𝜎𝑔(𝑖+1) + 𝜎𝑔𝑖
L'effort normal de traction . 𝑑𝑖. 𝑎 1,936 0,252
2
Avcal m2 𝑁𝑡𝑖
Armature verticale calculée 𝐴𝑣𝑐𝑎𝑙 = 0,00387 0,00050
𝑓𝑒
2
Armature verticale minimale Avmin m 0,20%×a×di 0,0003 0,000219
2
Armature verticale choisi Avchoisi m 0,00387 0,00050
𝑉̅
Arm. due à l'effort tranchant Avj m2 𝐴𝑣𝑗 = 1.1 0,00176 0
𝑓𝑒
Arm. due à l'effort tranchant pour 𝑉̅ 𝑑𝑖
Avji m2 𝐴𝑣𝑗𝑖 = 1.1 0,00030 0,00022
chaque bande (i) 𝑓𝑒 𝐿
2
Armature verticale totale Avtot m Avtot = Avcal+ Avji 0,00418 0,00072

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Armature verticale totale Avtot cm2 41,75 7,247


Armature verticale choisie
Avchoisi As 16T20 2(3T16)
(Gauche)
Section d’arm. verticale choisie
Avchoisi cm2 Choix /nappe 50,24 12,0576
(Gauche)
Armature verticale choisie
Avchoisi Choix /nappe 2(5T25) 2(3T16)
(Droite)
Armature verticale choisie
Avchoisi cm2 As 49.1 12,0576
(Droite)
Espacement d’arm. verticales Svi sv cm 11,5 cm 12 cm
Pourcentage d'arm verticale ρv1 0,0200 0,011
Pourcentage d'arm verticale ρv2 % 2,009 1,1011

4-Armatures du poteau de la zone tendue du voile (Tableau 3.28)


Tableau 3.28 : Armatures du poteau de la zone tendue du voile
Intitulée Notation Unité Valeur
Largeur b b cm 50,00
Hauteur h h cm 50,00
Armature verticale calculé dans le cas d’une zone
Av calculée cm2 41,75
tendue du voile
Armatures longitudinales minimales d'après RPA
Act = 0.8%b’h’ cm2 20,00
99/V2003
Armatures longitudinales maximales max (Av
Ap (choisie) cm2 41,75
calculée, Act = 0.8%b’h’)
Armatures adoptées pour ferraillage du poteau Ap(Adoptée) 16T20
2
Section d'Armature correspondante Ap(correspondante) cm 50,24
Espacement des barres longitudinales scl cm 11,5 cm
Espacement des cadres transversaux en zone nodale
shn cm 10 cm
du poteau
Espacement des cadres transversaux en zone
shc cm 15 cm
courante du poteau

5-Armatures de la zone courante (Tableau 3.29)


Tableau 3.29 : Armatures de la zone courante
Intitulée Notation Formule Valeur
Longueur de la zone courante Lc (m) 1,17
Armatures zone courante (minimale RPA99) Ac min (m2) 0,1% a Lc 0,000351
Armatures zone courante (minimale RPA99) Ac min (cm2) 3,51
𝑉̅ 𝐿𝑐
Armatures de coutures Acout (m2) 𝐴𝑣𝑗𝑖 = 1.1 0,000710
𝑓𝑒 𝐿

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Armatures de coutures Acout (cm2) 7,097


Armatures zone courante choisie (cm2) Acchoisi Max (Acmin, Acout) 7,097
armature choisie Ac adopté 2(4T16)
Section armature Adopté (cm2) Ac (cm2) 16,076
Espacement sc (cm) 20

6- Armatures horizontales (Tableau 3.30)


Tableau 3.30 : Armatures horizontales
Intitulée Notation Unité Valeur
Pourcentage d'arm verticale maximal ρvmax max (ρv1, ρv2) 0,0201
Pourcentage d'arm horizontale RPA 99/V2003 ρhRPA 0.15% 0,0015
Pourcentage d'arm horizontale ρh (2/3) ρvmax 0,0134
Pourcentage d'arm horizontale max ρh choisie max ((2/3)ρvmax, ρhRPA) 0,0134
L'espacement des armatures horizontales Sh (m) 0,200
Armature horizontale choisie Ah (m2) 0,0201
Armature horizontale choisie Ah (cm2) 2,010
Armature horizontale adoptée Ah adoptée Choix /nappe 2T14
Section d’armature horizontale Ah (cm2) 3,0772
L'espacement des armatures horizontales (cm) Sh (cm) 20

7- Armatures transversales (Tableau 3.31)


Tableau 3.31 : armatures transversales
Armatures transversales At 4 épingles/m2

3.6.3.3. Schéma de ferraillage de la section du voile (Figure 3.39)

Figure 3.39 : Schéma de ferraillage du Voile C2 (AXE C sens Y)

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3.6.3.4. Exemple de calcul


Voile (V2 - AXE 2 sens X - Figure 3.40) :
Mu(MNm) Nu(MN) VuT(MN) fc28(MPa) fe(MPa) b s a(m) c(m) he(m) b(m) h(m)
9,1248 6,6837 0,9784 35 500 1,15 1 0,3 4,5 3,06 0,5 0,5

Figure 3.40 : Section du voile V2 - AXE 2 sens X

1-Vérification de la résistance du voile (Tableau 3.32)


Tableau 3.32 : Vérification de la résistance du voile.
Intitulée Symbole Unité Formule Valeur
Aire A m2 (𝟐𝒃 × 𝒉 + 𝑳 × 𝒆) 1,55
Position du centre de Gravité V = V’ m 𝑳/𝟐 2,25

Moment d'inertie I m4 𝑰 = ∑(𝑰𝟎 + 𝑨𝒚𝟐 ) 3,08

Extrémités du noyau central c = c’ m I/V = I/V’ 0,88


Longueur de flambement lf Lf m 𝐥𝐟 = 𝟎, 𝟕𝐥𝟎 2,448
𝑳𝒇
Élancement λ √𝟏𝟐 28,27
𝒂−𝟐
𝟎, 𝟖𝟓
λ <50 0,75
Coefficient α 𝟏 + 𝟎, 𝟐(𝛌/𝟑𝟓)𝟐
λ >50 𝟎, 𝟔𝟎(𝟓𝟎/𝛌)𝟐 1,88
Acier minimal Amin m2 𝟎. 𝟐%(𝒃 × 𝒉) 0,0015
Aire réduite Br Br m2 𝑩𝒓 = 𝒃(𝒂 − 𝟐𝒄𝒎) 1,26
𝐟𝐜𝟐𝟖 𝐟𝐞
Charge limite ultime Nu,lim Nu,lim KN ̅ 𝐮 = 𝛂 [𝐁𝐫 ×
𝐍 + 𝐀𝐬 × ] 32,60
𝟎. 𝟗 × 𝛄𝐛 𝛄𝐬

Contrainte ultime pour une section 𝐟𝐜𝟐𝟖 𝐟𝐞


σba MPa 𝝈𝒃𝒂 = 𝛂 [𝐁𝐫 ×
𝟎. 𝟗 × 𝛄𝐛
+ 𝐀𝐬 × ] /𝑨
𝛄𝐬
21,73
armé
Contrainte ultime pour une section 𝐟𝐜𝟐𝟖
σbna MPa 𝝈𝒏𝒃𝒂 = 𝛂 [𝐁𝐫 × ] /𝑨 21,36
non armé 𝟎. 𝟗 × 𝛄𝐛

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2-Determination des contraintes et les longueurs correspondantes ainsi que les bandes
verticales di (Tableau 3.33)

Tableau 3.33 : Contraintes et longueurs correspondantes ainsi que les bandes verticales di

Intitulée Symbole Unité Formule Valeur


Moment fléchissant Mu MN-m (0.8GQ  Ex) Min 9,125
Effort normal Nu MN (0.8GQ  Ex) Min 6,684
Effort tranchant Vu MN (0.8GQ  Ex) Min 0,978
𝑁 𝑀. 𝑉
Contrainte de traction gauche σg MN/m2 𝜎𝑔 = − -2,349
𝐴 𝐼
𝑁 𝑀. 𝑉′
Contrainte droite de compression σd MN/m2 𝜎𝑑 = + 10,973
𝐴 𝐼
𝜎𝑔
La longueur de la zone tendue Lt m 𝐿𝑡 = .𝐿 0,793
𝜎𝑔 + 𝜎𝑑

La longueur de la zone comprimée Lc m L-Lt 3,707


La longueur de la zone courante Lct m L-2Lt 2,913
Bande 1 d1 m d1 = h (hauteur du Poteau) 0,500
La bande verticale admissible da da m da ≤ min (he/2, 2lc/3) 1,530
Bande 1 d1 m d1 = h (hauteur du Poteau) 0,500
Bande 2 d2 m (Lt- d1) 0,293

3-Armatures verticales des bandes di la zone tendue (Tableau 3.34)


Tableau 3.34 : Armatures verticales des bandes de la zone tendue

Notation Unité Valeur


BANDE 1 2
di(m) m 0,500 0,293
Contrainte de traction (i+1) σg(i+1) N/mm2 2,349 1,903
Contrainte de traction (i) σg(i) N/mm2 1,903 0,000
𝜎𝑔(𝑖+1) + 𝜎𝑔𝑖
L'effort normal de traction Nti MN . 𝑑𝑖. 𝑎 0,531 0,084
2
𝑁𝑡𝑖
Armature verticale calculée Avcal m2 𝐴𝑣𝑐𝑎𝑙 = 0,0011 0,0002
𝑓𝑒
Armature verticale minimale Avmin m2 0,20%×a×di 0,0003 0,00018
Armature verticale choisi Avchoisi m2 Max (Avcal, Avmin) 0,0011 0,0002

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 110

𝑉̅
Arm. due à l'effort tranchant Avj m2 𝐴𝑣𝑗 = 1.1 0,0030
𝑓𝑒
Arm. due à l'effort tranchant 𝑉̅ 𝑑𝑖
Avji m2 𝐴𝑣𝑗𝑖 = 1.1 0,0003 0,0002
pour chaque bande (i) 𝑓𝑒 𝐿
Armature verticale totale Avtot m2 Avtot = Avcal+ Avji 0,0014 0,0004
Armature verticale totale Avtot cm2 0,0017 0,0006
Armature verticale choisie Avchoisi Choix /nappe : As 17,32 5,69
Section d’arm. verticale Avchoisi m²
12T16 2(2T16)
choisie
Section d’arm. verticale Avchoisi cm2 Choix /nappe : As
24,12 8,038
choisie
Espacement d’. verticales Svi sv cm 15 cm 15 cm
Pourcentage d'arm verticale ρv1 0,0096 0,0091
Pourcentage d'arm verticale ρv2 % 0,9646 0,9132

4-Armatures du poteau de la zone tendue du voile (Tableau 3.35)


Tableau 3.35 : Armatures du poteau de la zone tendue du voile
Intitulée Notation Unité Valeur
Largeur b b cm 50,00
Hauteur h h cm 50,00
Armature verticale calculé dans le cas d’une zone
Av calculée cm2 0,00
tendue du voile
Armatures longitudinales minimales d'après RPA
Act = 0.8%b’h’ cm2 20,00
99/V2003
Armatures longitudinales maximales max (Av
Ap (choisie) cm2 20,00
calculée, Act = 0.8%b’h’)
Armatures adoptées pour ferraillage du poteau
(La même section d’armature du poteau du Voile C2 Ap(Adoptée) 16T20
(AXE C sens Y) (Figure 3.39)
Section d'Armature correspondante Ap(correspondante) cm2 50,24
Espacement des barres longitudinales scl cm 15 cm
Espacement des cadres transversaux dans la zone
shn cm 10 cm
nodale du poteau
Espacement des cadres transversaux dans la zone
shc cm 15 cm
courante du poteau

5-Armatures de la zone courante (Tableau 3.36)


Tableau 3.36 : Armatures de la zone courante
Intitulée Notation Formule Valeur

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CHAPITRE 3 : CONCEPTION ET ETUDE DE LA STRUCTURE DE REFERENCE (R+19) 111

Longueur de la zone courante Lc (m) 2,91


Armatures zone courante (minimale RPA99) Ac min (m2) 0,1% a Lc 0,000874
Armatures zone courante (minimale RPA99) Ac min (cm2) 8,739452
𝑉̅ 𝐿𝑐
Armatures de coutures Acout (m2) 𝐴𝑣𝑗𝑖 = 1.1 0,001951
𝑓𝑒 𝐿
Armatures de coutures Acout (cm2) 19,51
Armatures zone courante choisie (cm2) Acchoisi Max (Acmin, Acout) 19,51
armature choisie Ac adopté 2(13T12)
Section armature Adopté (cm2) Ac (cm2) 29,39
Espacement sc 20

6- Armatures horizontales (Tableau 3.37)


Tableau 3.37 : Armatures horizontales
Intitulée Notation Unité Valeur
Pourcentage d'arm verticale maximal ρvmax max (ρv1, ρv2) 0,0096
Pourcentage d'arm horizontale RPA 99/V2003 ρhRPA 0.15% 0,0015
Pourcentage d'arm horizontale ρh (2/3) ρvmax 0,0064
Pourcentage d'arm horizontale max ρh choisie max ((2/3)ρvmax, ρhRPA) 0,0064
L'espacement des armatures horizontales Sh (m) 0,150
Armature horizontale choisie Ah (m2) 0,01286
Armature horizontale choisie Ah (cm2) 1.29
Armature horizontale adoptée Ah adoptée Choix /nappe 2T12
Section d’armature horizontale Ah (cm2) 2,27
L'espacement des armatures horizontales (cm) Sh (cm) 15

7- Armatures transversales (Tableau 3.38)


Tableau 3.38 : armatures transversales
Armatures transversales At 4 épingles/m2

3.6.3.3. Schéma de ferraillage de la section du voile (Figure 3.41)

Figure 3.41 : schéma de ferraillage Voile (V2 - AXE 2 sens X)

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CHAPITRE 4

ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES


SUR LE COMPORTEMENT DES
STRUCTURES
CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 113

4.1. INTRODUCTION
Dans une conception parasismique des structures, l'étage souple et les irrégularités de l'étage
faible sont réciproques à une différence significative entre la rigidité et la résistance de l'un des
étages d'un bâtiment et du reste d'entre eux. Les deux configurations sont connues en termes
architecturaux comme : l’étage ouvert. Le nombre des avantages offerts par ce concept de
design d’architectural moderne, à la fois esthétique et fonctionnel, est la raison pour laquelle il
a été encouragé dans le monde dans l’architecture moderne.
L’objectif de chapitre se penche sur cette problématique. Dans ce contexte, une étude de
l’effet des étages souples sur le comportement des structures sera conduite. Dans un premier
lieu, on va décrire la structure avec étage souple a traitées. Ensuite, on présente la méthode de
modélisation par le logiciel ETABS 17. Dans la suite de cette partie, on considère les
paramètres réels qui influent le comportement de la structure avec étage souple. Ces
paramètres sont la période de vibration en fonction du nombre de mode de vibration de la
structure, l’effort sismique horizontale dans chaque niveau, les déplacements relatifs
horizontaux, l’effet P-, et enfin, les efforts internes.

4.2. IDENTIFICATION DES STRUCTURES TRAITEES


Deux structures sont sélectionnées pour l’étude de l’effet des étages souples sur le
comportement des structures. Ces deux ossatures sont similaires à la structure de référence
traitée dans le chapitre trois, que ce soit en plan, en élévation et en nombre d’étage ainsi que
les dimensions géométriques (Figure 4.1). Les caractéristiques des matériaux initialement
considérés sont, 35 MPa pour la résistance à la compression du béton fc28, et 500 MPa pour la
limite d’élasticité les armatures fe.
Le contreventement de la première structure est uniquement en portiques auto stables. Pour
tenir compte de l’étage souple, on a doublé la hauteur de l’étage considéré (H étage souple =
2H étage normal)
Les structures en portiques, l’étage souple est considéré en fonction du nombre d’étage,
comme suit :
-la structure PR0 ne possède aucun étage souple (Figure 4.2a) ;
-la structure PR1 l’étage souple au niveau de rez-de-chaussée (Figure 4.2b) ;
-la structure PR5 l’étage souple au niveau du cinquième étage (Figure 4.2c) ;
-la structure PR10 l’étage souple au niveau du dixième étage (Figure 4.2d) ;
-la structure PR15 l’étage souple au niveau du quinzième étage (Figure 4.2e) ;
-la structure PR20 l’étage souple au niveau du vingtième étage (Figure 4.2f) ;

Par ailleurs, la deuxième structure est en portiques contreventé par voiles en béton armé. De la
même manière, la nomenclature des structures étudiées est représentée par : VR0, VR1, VR5,
VR10, VR15 et VR20. Dans l’ensemble douze structures sont analysées.

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 114

Le calcul des caractéristiques dynamiques et les efforts internes sont réalisés à l’aide du
logiciel ETABS V17. Pour le reste de cette partie, on a établi une feuille d’Excel pour les
l’interprétation des résultats.

Figure 4.1a : Vue en plan type des structures en portiques étudiées

Figure 4.1b : Vue en plan type des structures en Voiles étudiées

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 115

Figure 4.2 a : structure modèle PR0 Figure 4.2 b : structure modèle PR1

Figure 4.2 c : structure modèle PR5 Figure 4.2 d : structure modèle PR10

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 116

Figure 4.2 e : structure modèle PR15 Figure 4.2 f : structure modèle PR20
Figure 4.2 : Modèle des structures (PR0, PR1, PR5, PR10, PR15, PR20,)

4.3. PRINCIPE DE L’ANALYSE SISMIQUE ET MODELISATION


4.3.1 Principe de l’analyse sismique de la structure
La méthode retenue pour l’analyse du comportement sismique de notre structure est la
méthode d’analyse modale spectrale.
L’analyse dynamique se prête probablement mieux à une interprétation réaliste du
comportement d’un bâtiment soumis à des charges sismiques que le calcul statique prescrit par
les codes. Elle servira surtout au calcul des structures dont la configuration est complexe ou
non courante et pour lesquelles la méthode statique équivalente reste insuffisante ou
inacceptable ou autre non conforme aux conditions exigées par le RPA 99/version2003 pour
un calcul statique équivalent.
Pour les structures symétriques, il faut envisager l’effet des charges sismiques séparément
suivant les deux axes de symétrie, pour les cas non symétriques l’étude doit être menée pour
les deux axes principaux séparément.
Pour mener à bien la méthode de calcul par analyse modale spectrale le calcul de la force
sismique totale est demandé. Ainsi ; cette force sismique est calculée par la méthode statique
équivalente.
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un
système de forces statiques fictives dont les effets sont similaires à ceux de l’action sismique.

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 117

4.3.2 Modélisation par le logiciel ETABS 17


Le logicielle ETABS 17 présente une nouvelle vision dans le domaine des logiciels de calcul
et celui de la conception des ouvrages divers, plus particulièrement aux bâtiments en béton
armé, et en charpente métalliques.
Le logiciel enchaîne les éléments de la structure par la saisie graphique d'une part et à partir de
sa bibliothèque standard d'autre part, offrant à la fois plusieurs possibilités d'analyse statique,
dynamique et l'option ferraillage pour les structures en béton armé.
Le ETABS 17, et grâce à son poste processeur graphique, facilite l'interprétation et
l'exploitation des résultats.
La modélisation de la structure en 3D avec le logiciel ETABS 17 va permettre une étude
élastique de la structure. Pour cela, le model choisi prend en considération les éléments de la
structure selon le concept suivant :
-les poutres, les poteaux seront modélisés par des barres "FRAME".
-les voiles sont modélisées par des éléments "SHELL"
-les planchers auront une rigidité infinie dans leur plan, cela se fait en leur assignant un
élément "DIAPHRAGME"
-la masse de chaque étage est prise concentrée au niveau du centre de gravité du plancher.

Les résultats sont présentés en traçant les graphes pour chaque modèle considéré dans l'étude.
L'étude réalisée par l'analyse du spectre de réponse. Les résultats des périodes, des fréquences,
les déplacements relatifs inter étage, les déplacements maximaux de l'étage, le cisaillement
d'étage sont illustrés pour tous les modèles considérés. Une étude comparative entre la réponse
des structures auto stables et les structures contreventés en voiles porteurs.

4.4. PERIODE DE VIBRATION ET LA FREQUENCE DE CHAQUE STRUCTURE


La figure 4.3a montre la variation des périodes dans les différents modèles en fonction du
nombre de modes, pour structures auto stables. On observe que les périodes de vibrations
diminuent avec l'augmentation du nombre de modes. Cette diminution commence à partir du
troisième mode. La figure 4.3b pour les structures contreventées par voiles, bien que la
période fondamentale diminue clairement, la même forme est observée que le premier type de
contreventement. Ici, la position de l'étage souple selon la hauteur n'a aucune influence sur la
période.
Dans le même contexte, la figure 4.4a illustre la variation les fréquences dans les différents
modèles en fonction du nombre de modes, pour structures auto stables. D’après cette figure,
on constate les fréquences de vibrations augmentent avec l'augmentation du nombre de modes.
Cette augmentation commence à partir du troisième mode. La figure 4.4b pour les structures
contreventées par voiles, montre que cette fréquence augmente plus de quatre fois celles des
fréquences des structures auto stables. Bien que, la position de l'étage souple selon la hauteur
n'a aucun effet sur la fréquence.

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 118

a- Structures contreventées en portiques

b- Structures contreventées en voiles


Figure 4.3 : Variation des périodes dans les différents modèles

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 119

a- Structures contreventées en portiques

b- Structures contreventées en voiles


Figure 4.4 : Variation des fréquences dans les différents modèles

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 120

4.5. DEPLACEMENTS RELATIFS HORIZONTAUX


La figure 4.5 visionne la variation des déplacements relatifs horizontaux dans le sens x. Pour
les modèles des structures contreventées en portiques, la figure 4.5a montre qu’au niveau de
chaque étage souple (PR1, PR5, PR10 et PR20) le déplacement relatif inter étage augmente
d’une manière très significative comparativement à la structure modèle de référence PR0.
Cette augmentation diminue légèrement lorsque l’étage souple sera dans les niveaux
supérieurs. Par ailleurs, cette augmentation dans les étages souples diminue significativement
lorsqu’on renforce ces structures par des voiles porteurs dans les structures modèles VR0,
VR1, VR5, VR10, VR15 et VR20, comme montre la figure 4.5b.

a- Structures contreventées en portiques

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 121

b- Structures contreventées en voiles


Figure 4.5 : Variation des déplacements relatifs horizontaux (sens X)

4.6. DEPLACEMENTS HORIZONTAUX


Concernant les déplacements horizontaux à la tête de chaque étage, la figure 4.6 illustre leurs
évolutions dans les 5 modèles des structures en portiques à étage souples (PR0, PR1, PR5,
PR10 et PR20). D’après cette figure, on constate que le déplacement au niveau de l’étage de
chaque étage souple augmente plus de 1,5 à 2 fois du déplacement de l’étage ordinaire. Bien
que ces déplacements augmentent bien dans les étages intermédiaires et diminue dans les
étages supérieurs. Cette augmentation diminue légèrement lorsque l’étage souple sera dans les
niveaux supérieurs. Le renforcement de ces structures par des voiles porteurs dans les
structures modèles VR0, VR1, VR5, VR10, VR15 et VR20, permet d’éliminer entièrement ce
phénomène dans les étages souples comme montre la figure 4.6b. En outre, il offre une
évolution des déplacements horizontaux à la tête d’une manière régulière.

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 122

a- Structures contreventées en portiques

b- Structures contreventées en voiles


Figure 4.6 : Variation des déplacements horizontaux (sens X)

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 123

4.7 EFFET P−


La figure 4.6 s’attèle avec un autre effet géométrique qui influe le comportement des
structures, qui est l’effet du 2ème ordre (ou effet P - Δ) couramment négligé dans le cas des
bâtiments ordinaires. Cependant, cet effet quantifié par facteur d’instabilité  devient néfaste
pour les bâtiments ayant des étages souples où des hauteurs d’étages élancés.

La figure 4.6a décrit l’évolution de l’effet du 2ème ordre dans les modèles des structures
contreventées en portiques, ayant des étages souples selon la hauteur (PR1, PR5, PR10 et
PR20) et PR0 la structure de référence sans étage souple. D’après cette figure, on remarque
que le facteur d’instabilité  s’amplifie au niveau de chaque étage souple. Dans les niveaux
inférieurs est très conséquent comparativement aux structures ayant l’étage souple au niveau
des étages supérieurs. Pour ce type de structures, on remarque qu’au niveau des étages souples
pour cinq modèles que θk > 0,20 ce qui prouve que ces structures sont potentiellement
instables et doit être redimensionnée.

Cet effet du 2ème ordre sera négligeable lorsque les structures seront renforcées par des voiles
sauf pour le cas où l’étage souple sera dans le rez-de-chaussée, comme illustre la figure 4.6b.
Ceci, montre que les effets du 2ème ordre (ou effet P-Δ) sont totalement disparus avec le
renforcement en voiles porteurs. Ce constat est visiblement vérifié le facteur d’instabilité 
inférieur à 0.1.

a- Structures contreventées en portiques

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 124

b- Structures contreventées en voiles


Figure 4.7 : Variation d’effet P− (sens X)

4.8. VARIATION DE L’EFFORT TRANCHANT ET DU MOMENT SISMIQUE DANS LES ELEMENTS


Cette partie illusionne la variation des efforts tranchants et des moments fléchissant dans les
poteaux (les axes D et 6) des modèles des structures auto stables illustrés dans la figure 4.8 et
des voiles dans la figure 4.9 (voile H, axe H). D’après la figure 4.10a, on observe qu’il y a une
diminution dans l’effort tranchant dans le poteau avec une faible augmentation dans l’étage
souple au niveau de rez-de-chaussée. Par ailleurs, dans les étages souples des étages supérieurs
tend a augmenté comparativement aux autres étages. Le même constat est observé pour les
modèles des structures à voiles porteurs dans la figure 4.10b.

La figure 4.11a décrit l’évolution du moment fléchissant dû à la charge sismique à la tête de


chaque étage. D’après cette figure, on observe que le moment fléchissant s’amplifie au niveau
de chaque étage souple. Ceci, demande une forte concentration des armatures longitudinales et
transversales dans ces poteaux. Or, ce constat sera largement disparu dans les modèles avec
voiles porteurs (VR0, VR1, VR5, VR10, VR15 et VR20). Ceci, montre que les voiles de
contreventement seront une meilleure solution dans le cas où l’étage souple sera nécessaire.

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 125

Figure 4.8 : Emplacement du poteau dans le plan

Figure 4.9 : Emplacement du voile H dans le plan

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a- Structures contreventées en portiques (poteaux)

b- Structures contreventées en voiles (voiles)


Figure 4.10 : Variation des Efforts tranchants

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 127

a- Structures contreventées en portiques (poteaux)

b- Structures contreventées en voiles


Figure 4.11 : Variation des moments sismiques dans un élément de contreventement

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CHAPITRE 4 : ETUDE DE L’EFFET DES ETAGES SOUPLES SUR LE COMPORTEMENT DES STRUCTURES 128

4.9. CONCLUSION
Dans ce chapitre on a réalisé une étude paramétrique sur les facteurs influents le
comportement des structures avec étages souples. Les facteurs considérés sont :
• Période de vibration et la fréquence de chaque structure
• Déplacements relatifs horizontaux
• Déplacements horizontaux
• Effet P-
• Effort tranchant
• Moment sismique dans les éléments
D’après cette étude, on a montré que l’étage souple a un effet néfaste sur les structures sans
voiles de contreventement et influe beaucoup leur comportement sismique.

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CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE 130

CONCLUSION GENERALE
Au début, on a concentré sur des notions de l’étage souple et les causes des dommages des
bâtiments ayant un étage souple où faible. Ensuite, on a exposé la vision de la prise en compte
des effets accidentels d’étage souple par les codes parasismiques. Après on a réalisé une note
de calcule de bâtiment de référence de R+19 étages. Ce type de bâtiment de référence a fait
l’objet de l’étude paramétrique réalisé.
Sur la base des résultats obtenus à partir de l'analyse des douze modèles de bâtiments, les
conclusions suivantes sont tirées:
1. Les périodes de vibrations d'un bâtiment à étages souples d’une structure contreventer
par portique auto stable est supérieure à celle d'une structure contreventer par voile,
mais l'inverse dans les fréquences de vibrations.
2. On observe qu'un très bon contrôle des déplacements relatifs horizontaux obtenu en
structures avec voile de contreventement, contrairement dans les structures auto stable
les déplacements relatifs horizontaux sont très élevé particulièrement au niveau des
étages souples.
3. Les déplacements horizontaux (δk) augmentent 1,5 à 2 fois dans l’étage souple on cas
de structures auto stable, et diminue du haut étage a le rez-de-chaussée. Par ailleurs,
cette effet sera négligeable dans les structures avec voiles ;
4. L’effet du 2ème ordre (ou effet P-Δ) est très élevé aux niveaux des étages souples des
structures contreventées par portique auto stable, cet effet diminue à mesure que nous
passons à des structures à voiles porteurs ;
5. Les voiles de contreventement éliminent l’effet néfaste de la majorité des
déplacements inter étages et l’effet du 2ème ordre (ou effet P-Δ) dans la structure avec
étage souple.
6. L’effort tranchant augmenter dans l’étage souple, le type de contreventement n’aucun
effet sur le comportement de structure.
7. L’effet de moment fléchissant dû à la charge sismique est plus élevé dans les structures
à étage souple contreventer par portique auto stable, cet effet est disparu dans le cas
des structures contreventer par voiles.
Comme observé à partir des résultats, l’étage souple un grande impacte sur le comportement
des structures mais en peut diminue cet impacte avec des voiles de contreventement.

KASSOUL Youssouf - UHBChlef- Mémoire de Master en Génie Civil - Spécialité : Structures - Année universitaire 2019/2020
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Ventura C.E., (2006), Seismic Design of Multistorey Concrete Structures. Department of Civil
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KASSOUL Youssouf - UHBChlef- Mémoire de Master en Génie Civil - Spécialité : Structures - Année universitaire 2019/2020
ANNEXE
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Dalle pleine

A A

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coupe A-A

38 395
390 17
T10
T10
20 20

360
5 5

30 370 30

Figure 4: schéma de ferraillage de la dalle pleine


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ACROTERE

10 10 10 10
2

2
8

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8
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60

60
50

50
b b
40

40
30 30

50
Coupe:b-b
4 T8 e=15cm

4T8 e=25cm

100

Figure 5: schéma de ferraillage de de l'Acrotère


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FERRAILLAGE DU VOLEE
15 110
100
T12 e=20cm
40

T12 e=20cm
30 30
90
35 120

17
T1
2 e 150
=30
60 cm
25
25 285
T12 e=20cm

25

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40
30 110 240 30

FERRAILLAGE DE LA POUTRE PALIERE


A
3T12

3T12

Coupe:A-A
3T12

cadre+étrier T8

3T12

cadre T8 cadre T8

7.5
7.5
7.5
7.5

35 35

25

Figure 6: schéma de ferraillage des escaliers


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+3.06m

5
6x10

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A A
306

e=15
6x10

+00m
5

COUPE:A-A
12T16
0,44
cadres T8
0,44

0,18
50

0,44

50
0,44

0,18

Figure 1: schéma de ferraillage des poteaux


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FERRAILLAGE DES POUTRES

2 epingles T10
en double U

45 45
3T12 3T12 1 2

3T14
1 2

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5
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50 5 8x10 e=15 e=15 8x10 50


350

Coupe:1-1 Coupe:2-2
30
3T12 6T12

cadre+etrier T8 cadre+etrier T8
40

40

3T14 3T14
30

0,25
0,35

0,35

Nuance Long Schèmas

3T14 2500 35 2430

3T12 125 35 90

3T12 150 150

Figure 2: schéma de ferraillage des poutres


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FERRAILLAGE DES VOILES (CAS2)

3,06m

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A A

00m

COUPE:A-A
2x5T25 2 x T14 esp=15cm 16T20
30

50

2 x 3T16 esp=15cm 2 xT16 esp=20cm 2 x 3T16 esp=15cm


50 37 116 37 50

T8
24 7.5
7.5 24 25
7.5
7.5
7.5
24
7.5 280 45
24 7.5

25 45

Figure 3a: schéma de ferraillage de voile (cas 2)


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