Exploartion de Digestion Et D'absorption
Exploartion de Digestion Et D'absorption
PLAN :
I. Introduction
II. Rappel anatomique
III. Exploration biochimique de l’estomac
IV. Exploration biochimique de l’intestin
V. Exploration biochimique du pancréas
2021/2022
I. Introduction :
Le tube digestif s'étendant de la bouche jusqu'à l'anus, est un système qui permet l'ingestion de nourriture, sa
dégradation en substances nutritives, leur absorption et l'élimination des substances indigestes.
Le pharynx, siège des amygdales qui participent au système immunitaire de l'appareil digestif ;
Les intestins :
Vue interne/cytologie :
Les cellules pariétales : Enfoncées profondément dans les glandes gastriques, elles sécrètent l’acide gastrique
HCL (dénaturation des protéines, destruction des bactéries…), mais aussi le facteur intrinsèque (complexe avec
la vitamine B12 absorption intestinale).
Les cellules principales : Ou cellules gastriques, elles sécrètent l’enzyme inactive, le pepsinogène qui sera
découpé dans l’estomac sous l’action des H+ pour donner la pepsine active.
Les cellules D : étroitement associées aux cellules pariétales, sécrètent la somatostatine paracrine.
Les cellules G : localisées profondément dans les glandes gastriques, sécrètent l’hormone gastrine. Sa sécrétion
est stimulée par la présence d’acides aminés dans l’estomac, par sa distension et par des réflexes nerveux.
III.2. Sécrétion :
III.2.1. Le suc gastrique :
Le suc gastrique est la sécrétion digestive transformant les aliments en chyme semi-liquide acceptable par
l’intestin grêle.
Ce liquide incolore, très acide (PH<2) ayant un débit variant entre 1L à 1.5L/jour, il se compose de :
• HCl : [H+] de 0 à 150mmol/L acidité primaire de la sécrétion des cellules pariétales.
• K+ / Na+
• Bicarbonate.
Les cellules pariétales excrètent des protons dans la lumière gastrique via une pompe spécifique. La sécrétion
acide est finement régulée par divers mécanismes paracrines, hormonaux et neuroendocrines.
Le pH à jeun : <1-3
La pepsine est sécrétée sous la forme d’une proenzyme inactive nommée pepsinogène par les cellules fundiques
et antrales
- L’histamine : Produite par les cellules entérochromaffines (ECL) des glandes gastriques=> Libération sous
l’action de la gastrine.
III.3. Exploration biochimique :
Le bilan biochimique est d’intérêt limité dans le diagnostic des pathologies gastriques, à savoir que la radiologie
et l’endoscopie restent les investigations assurant des informations intéressantes.
Dosage de La gastrine :
Le sujet doit être à jeun
Les réactifs utilisés reconnaissent pour la plupart toutes les formes circulantes
Précautions préalables :
Traitement :
Dans 90% des cas il s’agit d’une bactérie Helicobacter pilori, cette bactérie ne pénètre pas dans l’estomac mais
provoque une inflammation locale et chronique.
Certains facteurs sont aggravants de l’ulcère gastrique : les anti inflammatoires, le stress, le tabac, les excitants
(Thé, café, alcool) et les aliments trop gras.
Entérocytes : jouent un rôle capital dans la digestion des nutriments vu qu’elles renferment au niveau de leurs
membranes des enzymes telles que les peptidases et les dissaccharidases.
Cellules caliciformes : produisent et sécrètent le mucus (protection contre l’acidité gastrique) et l’entérokinase
duodénale.
Cellules de défenses : plasmocytes, lymphocytes, polynucléaires, macrophages, cet ensemble forme la plaque de
Peyer
Rôles de l’intestin :
- La digestion
D’un point de vue anatomique, il s’agit d’une atrophie des villosités intestinales.
Le gluten est une protéine des farines de blé, orge, avoine…. Qui renferme de la gliadine qui peut être toxique
pour les villosités.
D’un point de vue clinique, il s’agit d’un syndrome de mal absorption
Diagnostic sérologique :
Anticorps anti-gliadines (AGA) : la valeur en AGA est corrélée au degré d’atrophie villositaire, Son dosage est
prépondérant dans la recherche de la MC chez l’enfant.
Anticorps anti-endomysium (AEM) : l’endomysium est tissu conjonctif péri muscle lisse de l’intestin grêle.
Biopsie intestinale et surtout la biopsie duodénale +++ reste importante pour poser le diagnostic
Traitement : Le principe de base du traitement est le retrait à long terme du gluten contenu dans la farine, le son
d’avoine et de blé. Les farines de mais, de soya et de riz ne sont pas toxiques et peuvent être consommées
librement.
Les acini pancréatiques : sont des unités formant les lobules du parenchyme pancréatique, formées de :
✓ Dosage des graisses fécales ou stéatorrhée : mesure des graisses sur 03 jours successifs après un apport
lipidique suffisant 70 à 100 g/24h.
V.3.1.2. Tests de surcharge : repose sur la mesure de l’excrétion de substance administrée par voie orale
sous une forme dont l’absorption dépend de l’activité des enzymes pancréatique.
Test au dilaurate de fluorescéine : cette molécule est hydrolysée par l’estérase pancréatique afin de libérer la
fluorescéine qui est absorbée puis conjuguée ensuite excrétée dans les urines. La quantité excrétée est
comparée à la quantité ingérée en calculant un rapport :
L’enzyme est libérée par : les glandes salivaires, l’intestin, les voies urogénitales…
Prélèvement : sérum ou plasma ou urines de 24h. Elle est dosée par méthode colorimétrique.
L’amylase s’élève en dehors des atteintes du pancréas dans : L’IR, Grossesse extra utérine et Certains cancers.
Lipase :
Dosage colorimétrique. Elle est plus spécifique de l’atteinte pancréatique que l’amylase.
Variations : - Élevée : atteintes pancréatiques aigue et chronique, cancers du pancréas, modérément dans
certaines atteintes hépatiques.
Etiologies :
DOULEUR quasi constante au niveau de l’épigastre transfixiante et soulagée par l’antéflexion (position penchée
en avant), d’où la classique position en « chien de fusil ».
Biologie :
La cinétique de l’enzyme : élévation débute 4h après l’atteinte, atteint son pic à 15-24h et reviens à la normal en
14j
L’hyepramylasémie et l’heyperamylasurie sont moins spécifique mais leur dosage reste important.
-glycémie élevée
-transaminases 6Χ normale
Traitement : Médicale, nécessitant une hospitalisation avec mise en repos du tube digestif une hydratation
et un traitement antalgique morphine.
Etiologie : Alcool (90% des cas), Obstructions chronique des canaux pancréatique (tumeurs sténose,
traumatisme).
Clinique : Douleurs plusieurs jours, moi, années.
Biologie :
Traitements : Arrêt de l’alcool, régime pauvre en lipides normo protidique normo glucidique, antalgique.
V.4.3. Mucoviscidose : fibrose kystique du pancréas :
Maladie génétique grave TAR.
Dysfonctionnement généralisé des glandes exocrines : pancréas, épithélium bronchique, biliaire, intestinal et les
glandes sudoripares.
Il s’agit de mutation du gène CF codant la protéines CFTR (cystic fibrosis transmenbran conductor regulator) qui
permet le transfert des Cl- vers l’extérieur de la cellule et régule le fonctionnement d’autres canaux (Na+).
Si cette protéine est absente ou défectueuse, le transport des ions et de l’eau est altéré == > mucus épais ==>
obstruction.
Signes digestifs :
Retard d’apparition du méconium à la naissance, douleurs abdominal, invagination intestinale chez l’enfant
et/ou l’adolescent.
Signes respiratoires :
• Retard pubertaire
• Stérilité masculine
• Hypofertilité féminine
Diagnostic biologique :
Post natal : Dosage de la trypsine. Test à la sueur : dosage des chlorures dans les sueurs par ionophorèse :
Traitement :