Business Plan Culture de Plantain
Business Plan Culture de Plantain
AOÛT 2021
TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES ..................................................................................................................... 1
I. RESUME EXECUTIF ................................................................................................................... 2
II. FICHE DE PRESENTATION SYNTHETIQUE ............................................................................ 3
III. SECTION I : LA CULTURE DU MAÏS...................................................................................... 4
1. INTRODUCTION .................................................................................................................. 4
2. LA GESTION DE L’EXPLOITATION .................................................................................... 5
a. LA PRODUCTION ............................................................................................................. 6
b. LES TABLEAUX DES INVESTISSEMENTS .................................................................... 8
c. HYPOTHÈSE DE VENTE ................................................................................................ 11
IV. SECTION II : LA CULTURE DU BANANIER-PLANTAIN ..................................................... 12
1. INTRODUCTION ................................................................................................................ 12
2. LA GESTION DE L’EXPLOITATION .................................................................................. 12
a. LA PRODUCTION ........................................................................................................... 12
b. LES TABLEAUX DES INVESTISSEMENTS .................................................................. 16
c. HYPOTHÈSE DE VENTE ................................................................................................ 20
V. SECTION III : COMPTE DE RÉSULTAT PRÉVISIONNEL ...................................................... 21
ANNEXES ......................................................................................................................................... 22
1
I. RESUME EXECUTIF
Le secteur agropastoral promu dans la loi de Finances 2017 au Cameroun, dispose que les
entreprises ayant pour activités l’agriculture, l’élevage et la pêche, bénéficient des avantages
fiscaux tels que la dispense des charges fiscales et patronales sur les salaires versés aux
ouvriers agricoles saisonniers par les exploitants individuels ; l’exonération des droits de la
TVA sur l’achat des pesticides, des engrais et des intrants utilisés par les producteurs, ainsi
que des équipements et matériels de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche… ; D’après les
données disponibles ces dernières années, les activités agricoles qui intègrent les cultures de
rente (cacao, café, banane, palmier à huile, coton, canne à sucre, hévéa) et vivrières (banane
plantain, maïs, riz, manioc…) représentent moins de 30% du PIB, alors même qu’elles occupent
70% environ de la population active camerounaise, avec d’importantes terres arables.
Pour favoriser cette dynamique et contribuer de façon significatif au la croissance
économique de son territoire, ce projet est focalisé autour d’une activité à savoir : une
exploitation de vingt (25) hectares pour la culture du maïs et du bananier-plantain.
L’estimation des chiffres d’affaires des cinq (05) premières années : nous prévoyons une
estimation du chiffre d’affaire de 102 000 000 FCFA pour la 1ère année à 156 951 000 FCFA
pour la 5ème année, avec une évolution comprise entre 15 et 30% par an. Ainsi, nous constatons
une augmentation de 53,87% entre l’année 1 et l’année 5.
Le montant de lancement du projet est estimé à 62 071 500 Francs CFA, qui seront couvert en
totalité par les capitaux propres de. Le projet réalisera des cash-flow à partir de l’année 1 de
45 066 000 F CFA, de 61 797 000 FCFA en N+2, 88 224 500 FCFA en N+3, 72 132 000 FCFA en N+4
et en N+5 de 112 133 000 F CFA. L’interprétation des indicateurs, nous permet de s’assurer de
la viabilité du projet et de la rentabilité du projet, après calcul de la Valeur Actuelle Nette (VAN)
à 10% qui est de 214 047 622,266 FCFA et le Délai de Récupération (DR) : 1,413, soit : 1 an 4
mois 28 Jours.
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II. FICHE DE PRESENTATION SYNTHETIQUE
• Noms et Prénoms :
• Formation de base :
Promoteur • Expérience dans le domaine agricole :
• Contact :
• Email :
3
III. SECTION I : LA CULTURE DU MAÏS
1. INTRODUCTION
La filière du maïs est très prisée par les éleveurs, les sociétés brassicoles, le Programme
alimentaire Mondial, les agences humanitaires, les industries de fabrication des aliments des
nourrissons et les ménages. Les quantités produites sont très largement inférieures à la
demande interrompue ; Malgré la forte demande et la disponibilité des ressources foncières
et humaines, l’incitation politique est sous l’emprise du système de monopole des
multinationales et des propriétaires bourgeois dont la capacité de production est extravertie.
La production du secteur agricole a enregistré en 2009 un taux de croissance de 4,9%. Pour
l’agriculture des produits vivriers, elle a crû 5% en 2009. Cette croissance s’observe à travers
l’augmentation de la production des céréales telles que le maïs dont nous en avons extrait la
production (en tonnes) :
TONNES 1 178 291 1 249 656 1 354 940 1 394 832 1 661 832
Sources : Annuaire statistique du Cameroun 2011
On peut bien observer que c’est un secteur en pleine croissance au Cameroun. Selon les
chiffres prévisionnels du MINADER, en 2015, la production du mais s’est situé entre 2 148 679
tonnes en augmentation de 4,2% par rapport à 2014 soit 90 245. Mais cette croissance est
encore faible vu qu’incapable à satisfaire la demande nationale en graine (qui s’évalue à près
de deux millions et demi de tonne par le MINADER), le déficit est estimé à près de 600 000
tonnes.
Malgré les mesures de production à grande échelle implémentées depuis quelques années par
le gouvernement camerounais, la disponibilité de la troisième denrée alimentaire produite au
Cameroun se fait rare. Le déficit de production stagne depuis trois ans à 600.000 tonnes. Les
besoins actuels sont estimés à 2,8 millions de tonnes. Loin des 2,2 millions de tonnes de
l’exercice 2018. Un déficit de production de 0,6 millions de FCFA. Confirmation du MINADER :
« la demande est en forte croissance dans la filière. Elle est estimée à 2,8 millions de tonnes en
2019 pour une production nationale de 2,2 millions de tonnes ».
Le Cameroun est le 13ème producteur africain de cette céréale consommée par plus de 12
millions de personnes. Soit les deux tiers de la population du Cameroun. La culture du maïs
est effectuée par 700.000 exploitations familiales, artisanales et modernes. Ce grain est la
troisième denrée alimentaire produite au Cameroun après le manioc et la banane plantain. Il
contribue également pour plus de 150 milliards F CFA au Produit intérieur brut (PIB). Le
gouvernement a mis en place le Programme national d’appui à la filière maïs (PNAFM) avec
pour objectif, l’augmentation de la production nationale de cette denrée de l’ordre
de 40.000 tonnes par an. Les résultats de ce programme tardent malheureusement à produire
les effets escomptés.
Selon de récentes statistiques fournies par l’Agence de Promotion des Investissements (API),
les importations de maïs et de ses produits dérivés (gritz) sont évaluées à une enveloppe
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estimée à 150 milliards F.CFA par an. Les principaux freins à la production massive du maïs
au Cameroun ont d’ailleurs été répertoriés par Gabriel MBAIROBE : il s’agit de :
FORCES OPPORTUNITÉS
• Financement sur fonds propre ; • L’existence de la demande ;
• Connaissance du domaine ; • Terres fertiles dans la zone
• Main d’œuvre disponible et qualifié ; d’implantation ;
• L’accès aux semences ; • Climat propice à l’agriculture du maïs ;
• Forte motivation du promoteur ; • Main d’œuvre disponible et pas chère
• Disponibilité permanente et utilisation dans la localité.
d’engrais organique.
FAIBLESSES MENACES
• Les maladies des plantes et autres
• Aménagement du terrain ;
différents risques liés à la culture
• Besoin en équipements et matériel.
(insectes).
2. LA GESTION DE L’EXPLOITATION
Les approvisionnements tournent autour des actions ci-après : semer et faire les récoltes. Pour
cela, nous aurons besoin de :
▪ Acheter les semences, pour la première production (car les semences des prochaines
cultures proviendront de précédentes) ;
▪ Acheter les insecticides (pour semences et pour champs) et herbicides ;
▪ De l’eau pour arroser les cultures lors de la vague de mars, car les pluies ne sont pas
très
intenses à cette période ;
▪ La location du tracteur et véhicule de transport ;
▪ Les frais du personnel non permanents ;
▪ Le transport des produits issus de la récolte.
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a. LA PRODUCTION
La production du maïs sera répartie sur deux (02) périodes de cultures sur la première année
d’exploitation : de mars à mai et de septembre à novembre car la culture du maïs nécessite 3
mois successif de pluies. La superficie à cultivée est de cinq (05) hectare.
Les premiers épis sont récoltés frais pour la consommation environ 75 jours après la levée,
entre 3 à 3,5 mois après la levée bref la maturité physiologique est atteinte, et cette récolte
peut durer quelques jours.
LES ÉTAPES DE CULTURES COMPRENNENT TROIS ACTIVITÉS :
Opérations de
Préparation de la parcelle et des semences Culture
récoltes.
Il nous faudra tout d’abord nettoyer le terrain. Il nous faudra En respectant des
Ensuite faire des billons de 25 cm de hauteurs et surtout surveiller les écartements de 40
de largeur 1 m de longueur 10 m en toute saison éventuelles cm x 80 cm, on
tout en respectant un écartement de 80cm entre attaques d’insectes obtient une densité
les lignes, et de 50cm entre les poques sur la et d’autres maladies de moyenne de 62
même ligne et se ranger à avoir deux rang par et sévir à temps. 000 plants à
billon et démarier à deux plants par poquet. Puis Protéger contre les l’hectare en culture
apporter dans chaque trou ou poquet de semis animaux en pure
250 g de fiente de poule ou de fumier bien divagation et
décomposé et 2 cuillérées à café de sulfate de voleurs (surtout en
potasse et bien tourner avec la terre. Après ces période de
semis, la levée a lieux dans 01 semaine. maturité).
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CALENDRIER DE CULTURE
Travaux Mois
Campagne 1 Campagne 2
Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Préparation du sol
Semis
fertilisation
Désherbage
Entretien
Récoltes
LA RESSOURCE HUMAINE
La ressource humaine sera organisée selon le modèle hiérarchique et fonctionnel comme suit
: le promoteur (01), un (01) technicien en agronomie, assisté par trois (03) assistants et vingt-
cinq (25) ouvriers permanant, qui sont les responsables opérationnels de l’exploitation
agricole. Et une équipe non permanente variante en fonction des besoins du projet.
La première équipe sera chargée d’implémenter le projet dans sa généralité c’est-à-dire :
• Désherbage ;
• Les semis ;
• Le repiquage ;
• Les récoltes ;
• Les travaux post récolte comme le séchage, le vannage, l’égrenage, et le conditionnement.
Organigramme du projet se résume comme suit :
Promoteur (01)
Responsable
technique (01)
• Les maladies ;
• Les attaques d’insectes et d’animaux ;
• Un faible rendement ;
• Le vol.
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TABLEAU DES INVESTISSEMENTS CULTURE DE 5ha DE MAÏS
Quantités Libelles Coût Unitaire Coût total
Équipements et aménagements
25 Machettes 3 000 75 000
25 Limes 1 500 37 500
25 Houes 2 000 50 000
25 Dabas 5 000 125 000
10 Pousse-pousse 75 000 750 000
10 Pulvérisateur 20 000 200 000
25 Arrosoirs 5 000 125 000
O2 Balances 150 000 300 000
30 Sceaux 1 000 30 000
02 Scie à moteur 350 000 700 000
50 Bâches (8m x 3m) 10 000 500 000
350 sacs de 1OOkg Sacs de récolte 500 175 000
20 Grosse aiguille 500 10 000
01 décortiqueuse 250 000 250 000
01 Construction espace de stockage 5 000 000
50 Construction greniers 30 000 1 500 000
Sous total 9 827 500 FCFA
Intrants agricoles
100Kg Semences hybrides 2 500 250 000
10 sacs Urée 25 000 250 000
15 sacs 20 – 10 – 10 25 000 375 000
150 sacs Fientes de poules 1 000 150 000
05l Fongicide 2 500 12 500
03l Herbicide sélectif 5 000 15 000
05l Insecticide 2 500 12 500
Sous total 1 065 000 FCFA
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TABLEAU DES CHARGES DE FONCTIONNEMENT SUR LA BASE DE 1HA (5ha)
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TABLEAU D’AMORTISSEMENTS DES INVESTISSEMENTS
Libelles Montants Années 1 Années 2 Années 3 Années 4 Années 5
Machettes 75 000 15 000 15 000 15 000 15 000 15 000
Limes 37 500 37 500 - - - -
Houes 50 000 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000
Dabas 125 000 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000
Pousse-pousse 750 000 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000
Pulvérisateur 200 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
Arrosoirs 125 000 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000
Balances 300 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000
Sceaux 30 000 15 000 15 000 - - -
Scie à moteur 700 000 140 000 140 000 140 000 140 000 140 000
Bâches (8m x 3m) 500 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
Sacs de récolte 175 000 175 000 - - - -
Grosse aiguille 10 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000
Construction espace
5 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
de stockage
Construction
1 500 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000
greniers
Semences hybrides 250 000 250 000 - - - -
Urée 250 000 250 000 - - - -
20 – 10 – 10 375 000 375 000 - - - -
Fientes de poules 150 000 150 000 - - - -
Fongicide 12 500 12 500 - - - -
Herbicide sélectif 15 000 15 000 - - - -
Insecticide 12 500 12 500 - - - -
10 642 500 3 159 500 1 882 000 1 867 000 1 867 000 1 867 000
TOTAL
Francs CFA Francs CFA Francs CFA Francs CFA Francs CFA Francs CFA
c. HYPOTHÈSE DE VENTE
Pour une plantation de vingt-cinq (25), nous formulons les hypothèses de ventes ci-dessous.
Ces hypothèses de vents sont formulées sur la moyenne des prix de vente du maïs sur les
marchés camerounais et aussi sur la base du rendement moyen d’une plantation de 1ha de
maïs.
La densité de peuplement optimale est généralement comprise entre 40 000 et 100 000 plants
à l’hectare, avec un écartement compris entre 25cm x 80 cm à 50cm x 80cm. Cette densité et
ces écartements prends encore la richesse du sol. La récolte est comprise entre 8 et 12
tonnes/ha et le prix du kilogramme de maïs est entre 150 et 250 selon les périodes de l’année.
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IV. SECTION II : LA CULTURE DU BANANIER-PLANTAIN
1. INTRODUCTION
Le projet a pour objet la mise en place d’une plantation de banane plantain sur une superficie
de 25 ha. L’objectif du projet est d’approvisionner régulièrement le marché camerounais en
banane plantain. Etant donné que la production de la banane plantain présente un caractère
saisonnier. Le défi consiste donc à créer les conditions d’une production continue.
Afin d’atteindre ses objectifs, le projet comprendra deux (02) composantes essentielles :
l’appui à la production et renforcement des capacités des opérateurs.
12
Composante2 : Renforcement des
Composantes 1 : Appui à la production
capacités des acteurs
Aménagement des sites Fourniture de Former les Matériel végétal
d’exploitation matériel végétal producteurs
sélectionné
Le projet envisage de Fournir le matériel Les producteurs Il sera utilisé sur
soutenir la production de végétal sélectionné bénéficieront de les parcelles du
banane plantain dans des Le projet se propose formation dans les matériel végétal à
bas-fonds. Les sites de soutenir les domaines de la haut rendement
retenus seront aménagés exploitants dans maîtrise des itinéraires et bien accepté
afin de permettre leur l’approvisionnement techniques de par les
exploitation. Les en matériel végétal production (techniques consommateurs.
aménagements porteront nécessaire pour la culturales, utilisation Les variétés
sur les travaux de mise en place des des produits préconisées sur
défrichement, de parcelles. Selon le phytosanitaires, les exploitations
terrassement et de type de planting application des sont :
construction de la retenu les quantités engrais, etc.), de Batard, Big
retenue d’eau ou des nécessaires seront l’irrigation, de la Ebang, French et
barrages. La réalisation de 112.500 rejets gestion de l’eau, des le 4 doigts.
des travaux se fera sous soit 2500 rejets à techniques de
la responsabilité d’un l’hectare. conservation post-
opérateur privé spécialisé récolte et de
en petite irrigation. commercialisation.
DENSITÉ DE PLANTATION
En culture associée (Maïs – Plantain), la densité recommandée pour ce projet sera de 1 100
plants par hectare. A cette densité, le rendement estimé est de 19 tonnes/hectare contre 30
tonnes/ha pour la densité classique de 1666 plants/ha.
Les rejets seront plantés en lignes avec des écartements de 3 mètres entre les lignes et 3
mètres entre les pieds sur une ligne. Un écartement de 3 m × 3 m (soit 1 100 plants/hectare)
est recommandé.
PÉRIODE DE MISE EN PLACE DE LA CULTURE ET CYCLES DE PRODUCTION
La production se fera en culture associée, le bananier plantain met en général entre 10 et 12
mois pour boucler son cycle de production.
Le programme de plantation des rejets de bananiers pour une production en contre saison se
présente comme suit :
Jan. Fév. Mar. Avr. Mai Juin Juil. Août Sept Oct. Nov. Déc.
Plantation
Récolte (année
suivante)
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CYCLES DE CULTURE
Le cycles de culture comprends les activités suivantes :
• Le Tronçonnage : Une fois les arbres abattus, les branches et les troncs doivent être
tronçonnées afin d’accélérer la décomposition et de faciliter la circulation sur le site.
• Le Piquetage : Est une activité qui consiste à matérialiser les points où les trous seront
creusés. La densité des plants à prendre en compte au moment du piquetage dépendra des
objectifs visés. En culture associée, une densité telle que 3 m × 3 m (soit 1 100
plants/hectare) peut être utilisée. Le piquetage intervient généralement au cours du mois
de février pour la première campagne et en juillet pour la seconde campagne.
• Le choix du matériel végétal : Le producteur a le choix d’utiliser soit les rejetons, soit les
PIF. Le choix se fait généralement sur la base de la disponibilité de l’une ou l’autre forme à
proximité du site. Les principales variétés de bananier plantain rencontrées sur le marché
camerounais sont :
o La variété « Batard » : Elle produit des régimes ayant 6 à 8 mains et dont la taille des
doigts est moyenne.
o La variété « Big Ebanga » : Elle produit des régimes ayant 3 mains en moyenne et dont
les doigts sont très longs et gros.
o La variété « French » : Elle produit des régimes ayant parfois plus de 10 mains et dont
les doigts sont nombreux et petits.
• La préparation du matériel végétal : Cette phase est très importante car elle permettra
d’éliminer les pestes (charançons, nématodes, champignons, …) sur le matériel végétal. En
cas d’utilisation des PIF cette étape ne sera pas nécessaire car les PIF sont considérés
comme étant des plants sains. En cas d’utilisation des rejetons, la préparation du matériel
végétal consistera en :
o Le Parage : Cette étape consiste à nettoyer le bulbe des rejetons, c’est-à-dire
débarrasser les bulbes de la terre et des racines. Le parage permet d’éliminer les
nématodes et les charançons du bananier plantain.
o Le Pralinage : Cette étape consiste à tremper les bulbes des rejetons de bananier
plantain dans une solution d’insecticide, fongicide et nématicide pendant 10 minutes,
puis les sécher pendant 24 heures.
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• Le Planting : Cette phase commence par le transport des plants et leur disposition près des
trous. Avant de mettre les plants dans les trous il faut verser la terre de surface (terre noire
riche en humus) mélangé à un nématicide. En cas d’utilisation des PIF, éviter de détruire la
motte de terre autour des racines.
• Entretien
o Le Replanting : Un mois après le planting, identifier les plants qui n’ont pas poussé et
replanter.
o Effeuillage : L’effeuillage consiste à couper les feuilles mortes, vieilles feuilles et les
feuilles malades.
o La Fertilisation : Le bananier plantain est une plante qui aime les apports en matière
organique (fientes, compost). L’apport en matière organique (10 à 20 tonnes par hectare)
peut se faire au moment du planting ou pendant la phase de croissance, cependant cet
apport doit être fait en saison des pluies. L’apport en engrais minéral peut se faire suivant
la nature du sol et les objectifs de production.
o Lutte contre les pestes : Les principales pestes qui menacent la production de la banane
plantain sont : la cercosporiose, le charançon du bananier, les nématodes.
15
o Les Charançons du bananier et les Némathodes : Les charançons forent des galléries
dans le bulbe du bananier plantain, ce qui empêche le développement des racines et
occasionne la chute des tiges et par conséquent, contribuent à des baisses importantes
de rendement.
Les nématodes quant à eux s’attaquent aux racines du bananier plantain et provoquent leur
destruction, ce qui réduit l’absorption par les plants des nutriments et de l’eau contenus dans
le sol. La présence des nématodes est à l’origine du dessèchement des feuilles, ce qui impacte
sur la capacité des plants à pouvoir réaliser la photosynthèse.
Les charançons et les nématodes sont à l’origine des pertes importantes de rendement dans
la production de la banane plantain. La lutte contre ces 2 pestes passe par un bon parage et
pralinage des rejets et l’utilisation d’un nématicide tel que le COUNTER, BASTION, FURAPLANT.
En dehors des 3 principales pestes sur citées, certaines pestes tel que les chenilles et les
criquets nuisent à la bonne croissance des jeunes plants de bananier plantain en consommant
les feuilles. La lutte contre les chenilles et les criquets peut se faire par l’application d’un
insecticide.
• Récolte : Les récoltes commencent 12 mois après la mise en terre pour les variétés
Batard et Big Ebanga dans le cas où le site est bien entretenu. Pour la variété French les
récoltes interviennent 16 mois après planting au cas où le site est bien entretenu.
b. LES TABLEAUX DES INVESTISSEMENTS
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TABLEAU DES INVESTISSEMENTS SUR 20ha
Intrants agricoles
22 000 Rejets 250 5 500 000
40 sacs Urée 18 000 720 000
400 sacs Kcl 18 000 7 200 000
40 sacs Rugby (nématicide) 5 000 250 000
8l Fongicides (Tilt) 18 000 144 000
2 000l Insecticides (Diafuran) 2 500 5 000 000
Sous total 18 814 000 FCFA
Fournitures de bureau et autres charges
02 Ordinateurs 250 000 500 000
Forfait Fournitures de bureaux 200 000
Forfait Maintenance et Entretien 300 000
Forfait Autres 500 000
Sous total 1 500 000 FCFA
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TABLEAU D’AMORTISSEMENTS DES INVESTISSEMENTS
Libelles Montants Années 1 Années 2 Années 3 Années 4 Années 5
Piquets 550 000 550 000 - - - -
Brouettes 500 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
Plantoirs 150 000 30 000 30 000 30 000 30 000 30 000
Pioches 100 00 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000
Pelles 60 000 12 000 12 000 12 000 12 000 12 000
Décamètre 10 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000
Fut en plastique 300 000 60 000 60 000 60 000 60 000 60 000
Matériel
2 000 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
d’irrigation
Station de
6 000 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000
pompage
Rejets 5 500 000 5 500 000 - - - -
Urée 720 000 720 000 - - - -
Kcl 7 200 000 7 200 000 - - - -
Rugby
250 000 250 000 - - - -
(nématicide)
Fongicides (Tilt) 144 000 144 000 - - - -
Insecticides
5 000 000 5 000 000 - - - -
(Diafuran)
Ordinateurs 500 000 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000
Fournitures de
200 000 100 000 100 000 - - -
bureaux
Maintenance et
300 000 300 000 - - -
Entretien
29 484 000 21 688 000 2 024 000 1 924 000 1 924 000 1 924 000
TOTAL
Francs FCA Francs FCA Francs FCA Francs FCA Francs FCA Francs FCA
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TABLEAU DES CHARGES DE FONCTIONNEMENT SUR 20ha
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c. HYPOTHÈSE DE VENTE
Sur la base des superficies retenues pour chaque site pilote et des rendements potentiels du
bananier plantain, environ 30 tonnes à l’hectare, en milieu paysan, les productions attendues
du projet se présentent comme suit :
LES CLIENTS
LES MARCHÉS
Mboppi,Nyalla,Ndogpassi,bonabéri Douala
Bamyanga Ngaoundéré
Djamboutou,pitoa Garoua
Hotel djeugga,hotel la falaise,hotel Yaoundé,Douala,Kribi Banane-plantain
prince de Galles,hotel la marrée
Tchad/Guinée/Gabon Tchad/Guinée/Gabon Banane-plantain
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V. SECTION III : COMPTE DE RÉSULTAT PRÉVISIONNEL
Le compte de résultat prévisionnel anticipe l’ensemble des entrées et des sorties
pour chacune des cinq (05) premières années de fonctionnement du projet. Il nous
permet de déterminer, à l’avance et approximativement, le résultat (bénéfice ou perte)
que nous pensons réaliser grâce à l’activité à notre activité. Le tableau ci-dessous
présente les résultats globaux du projet notamment les dépenses générales, les
recettes, les bénéfices et le cash-flow.
CHARGE D’EXPLOITATION
Total salaire annuel 18 060 000 18 060 000 18 060 000 18 060 000 18 060 000
Total des
investissements sur 5ha 10 892 500 815 000 815 000 815 000 815 000
de maïs
TOTAL CHARGES DE
4 800 000 1 900 000 1 900 000 1 900 000 1 900 000
FONCTIONNEMENT
Total des
investissements sur 29 984 000 14 814 000 14 814 000 14 814 000 14 814 000
20ha
Total charges de
18 045 000 13 020 000 13 020 000 13 020 000 13 020 000
fonctionnement
TOTAL DES CHARGES 81 781 500 48 609 000 48 609 000 48 609 000 48 609 000
RESULTAT NET
20 218 500 57 891 000 68 341 000 84 433 500 108 342 000
(BENEFICIES)
TABLEAU
D’AMORTISSEMENTS
3 159 500 1 882 000 1 867 000 1 867 000 1 867 000
DES INVESTISSEMENTS
sur 5ha de maïs
TABLEAU
D’AMORTISSEMENTS
DES INVESTISSEMENTS 21 688 000 2 024 000 1 924 000 1 924 000 1 924 000
sur 20ha de banane
plantain
Cash-flows 45 066 000 61 797 000 72 132 000 88 224 500 112 133 000
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ANNEXES
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