lundi 16 septembre 2024

RaismesFest 2024

11 ans! Eh oui, le temps passe vite, c'était en 2013 que j'étais allé au RaismesFest la dernière fois (une édition particulièrement arrosée comme je le racontais ici). Il n'est pas toujours possible de venir bien sûr, et puis j'avoue ne pas avoir été enthousiasmé par la ligne « classic rock » revendiquée entre temps, au détriment de choses un peu plus musclées. Et le Covid est passé par là entre temps, évidemment. Mais trêve de la recherche d'excuses, aujourd'hui nous sommes là pour cette édition 2024 dont le programme m'a immédiatement motivé, particulièrement le samedi avec Liv Sin, groupe que je suis depuis leurs débuts (après la séparation de Sister Sin), Audrey Horne et Korpiklaani. L'occasion de découvrir d'autres groupes également, bien sûr.

En début d'après-midi ce samedi 7 septembre, mon grand et moi mettons donc en route pour le château de la Princesse d'Arenberg à Raismes. La météo est pour l'instant très ensoleillée même si on nous promet quelques gouttes en soirée. Crème solaire ? check. Parapluie ? check. C'est parti.

Nous sommes arrivés sur les lieux vers 14h45, pendant la prestation de Small Jackets. Trop tard pour les deux groupes précédents, Deluxe Renegades et Nemesis HP, désolé les gars. De ce que j'ai pu entendre de la part de personnes présentes c'était excellent, et je ne peux que t'encourager, ô fidèle lecteur, à jeter une oreille sur leurs morceaux disponibles en ligne : Rock 'n roll (We came to your town to) par Deluxe Renegades et You've got to regret par Nemesis HP. Du bon rock au menu, avec de bons riffs et soli de guitares.

Small Jackets donc, programmé de 14h15 à 150h05, on assiste à la fin de leur set constitué d'un hard rock somme toute assez classique mais de fort belle facture, avec des guitares bien mises en avant. Sur le dernier morceau chanteur et guitariste descendent dans le public, un gimmick maintes fois répété par les différents groupes mais toujours sympa. J'ai à cette occasion pris une petite vidéo, que je place à la fin de cet article (avec les autres!).

Small Jackets

Après une petite pause nécessaire, nous retrouvons la (jeune) Kim Melville sur scène de 15h20 à 16h10, chanteuse-guitariste de son état, qui s'est principalement fait connaître sur les réseaux sociaux avec beaucoup de reprises d'excellente facture. Le style pop-rock parsemé de quelques bon riffs de Kim et son groupe peine, je dois dire, à accrocher le public. C'est sans doute trop soft pour cette assemblée habituée à des sonorités un peu plus lourdes. Fais-toi ton opinion cher lecteur avec cette vidéo de son titre Mr My Man. Mention spéciale au batteur tout de même, le propre frère de Kim si j'ai bien compris, qui a bien assuré le show.

Kim Melville

Kim Melville

Kim Melville

Pendant que les techniciens s'affairent à préparer la scène pour le set de Liv Sin, prévu de 16h25 à 17h25, on fait un petit repérage des lieux, visite des stands de ce grand parc sympathique. Les inévitables disquaires, l'indispensable bar, la baraque à frites, le camion pizza, les gaufres, c'est bon, l'indispensable y est. Par rapport à ma dernière visite du fest, il n'y a plus qu'une scène (avant il y avait deux scènes qui se faisaient face, la grande scène et la scène découverte). J'imagine qu'il a fallu faire des choix.

On fait le plein de jetons, on se désaltère (sympa le porte-gobelet à mettre autour du cou!) et on s'installe pour ce prochain set, qui véritablement a motivé ma venue cette fois-ci: les Suédois de Liv Sin. On assiste à la balance du son ; je suis très impressionné par celui de la basse, dont on verra ensuite qu'elle est faite par le bassiste du groupe lui-même.

Il fait encore beau et chaud, pourvu que ça dure... Des libellules survolent de temps en temps le public, c'est assez sympa.

Autant le dire tout de suite, mes attentes pour Liv Sin étaient grandes, tant je suis fan de Liv Jagrell, avec d'abord Sister Sin au début des années 2010 (j'en parlais déjà ici en 2013 avec cet imparable Fight Song) puis Liv Sin. Toujours en colère, un chant toujours teigneux, une musique énergique et même énervée, des parties calmes pour mieux jouer sur les contrastes, comme sur cet incroyable Endless Roads, et surtout The Beast Inside, tous deux tirés de leur magistral album Follow Me (2017), et pourtant mélancoliques à souhait.

À force de tourner, Sister Sin a fait un burn out qui a conduit à leur séparation, mais la belle a immédiatement formé Liv Sin, en 2016-2017, avec un style nettement plus agressif que Sister Sin, résolument plus métal. Le groupe a connu lui-même quelques remaniements et Sister Sin a été en quelque sorte réactivé en 2020. On verra ce que ça donne. Le dernier album de Liv Sin est intitulé Kaliyuga et date de 2023. C'est pour moi un chef d’œuvre, avec le magistral I Am The Storm, en point d'orgue.

C'est parti donc, pour une heure de set avec un groupe qui s'installe paisiblement sur la scène... jusqu'à ce que déboule une Liv Jagrell en robe rayée rouge et noire, courant et hurlant le premier morceau Forget My Name, tiré de Kaliyuga.

Setlist Liv Sin:

  1. Forget My Name
  2. Karma
  3. Let Me Out
  4. Syntetic
  5. Hope Begins to Fade
  6. Slave to the Machine
  7. I Am the Storm
  8. Antihero
  9. The Process
  10. Hypocrite
  11. D.E.R.
  12. King of Fools
Liv Sin au complet

Liv Jagrell en plein windmill et le batteur de Liv Sin

Liv Jagrell et le bassiste du groupe

Le groupe est constitué de 4 membres: outre Liv Jagrell, on a un bassiste en kilt noir très communicatif, un excellent guitariste et un batteur solide. La première chose qui vient à l'esprit c'est ... quelle énergie ! Les titres s'enchaînent, piochant bien sûr dans Kaliyuga mais aussi les albums précédents. Les titres qui m'ont le plus marqué sont Let Me Out, premier single extrait en 2017 de Follow Me (titre sur lequel la « patte » de Sister Sin était encore très présente), Hope Begins To Fade (album Burning Sermons, 2019), où le bassiste fait participer le public, I Am The Storm (évidemment), Hypocrite (une boule d'énergie pure tirée de Follow Me) ou encore Slave To The Machine (album Burning Sermons). Il m'a manqué quelques morceaux comme Black Souls ou Godless Utopia, mais avec un set d'une heure il fallait forcément faire des choix.

Le groupe très communicatif fait participer le public, Liv descend et s'approche des premiers rangs, c'était une vraie communion métallique! Chapeau également à l'ingé son, qui nous a obtenu un son tout-à-fait irréprochable, et non comme trop souvent une basse sur-mixée. J'ai pris pas mal de vidéos, elles figurent ci-dessous en fin d'article.

J'étais venu pour Liv Sin, je n'ai pas été déçu!

Le temps de saluer une vieille connaissance (salut Yvon, toujours en mat'sup?), un détour par le merchandising s'impose, il faut se rhabiller pour l'été prochain ! Les organisateurs montent sur scène, accompagnés du maire de Raismes, pour un hommage appuyé au trésorier de l'association raismoise de la culture, parti trop vite.

À 17h45, c'est l'heure de Dätcha Mandala, groupe français inconnu au bataillon (en ce qui me concerne bien sûr) de fouler la scène du RaismesFest. Ça ne m'emballe pas de mettre le lien vers facebook mais à l'heure où j'écris leur site officiel est hijacké par des hackers qui l'ont remplacé par des casinos en ligne.

Setlist Dätcha Mandala

  1. She Said
  2. Stick It Out
  3. Om Namah Shivaya
  4. Eht Bup
  5. Wild Fire
  6. Janis
  7. Thousand Pieces
  8. Love Myself
  9. Koda
  10. The Wanderer
  11. Pavot
  12. Hit And Roll
Dätcha Mandala
Là on est dans un registre différent puisqu'il s'agit d'un power trio (et dès qu'on parle de power trio, je pense évidemment à Motörhead). Retour à un bon hard rock, qui ne lésine pas sur la mélodie et l'énergie. La technique musicale est au top du style, aussi bien guitare que batterie. J'ai juste eu pour ma part un petit problème avec le chant, peut-être un peu trop aigu à mon goût, mais c'est sans aucun doute à réécouter dans d'autres conditions. En tout cas un excellent groupe très bien accueilli par le public.

Après une rapide restauration tant qu'il n'y a pas la queue, on constate avec inquiétude que le temps se couvre, et on se prépare à accueillir Gotus à partir de 19h05, pour un set d'1h15. Il s'agit d'une sorte de super groupe, suisse de son État, constitué de membres de Gotthard, de Cobra et Krokus, rejoints par le chanteur chilien Ronnie Romero (dont l'album solo de reprises « Raised On Heavy Radio » en 2023 m'avait bien plu). Ce dernier est connu pour avoir participer à des groupes importants comme Lords Of Black et MSG.

Setlist Gotus

  1. Souls Alive (Unisonic)
  2. Fallen Angel (Cobra)
  3. King For A Day (Unisonic)
  4. First Strike / Danger Zone (Cobra)
  5. Travelin' Man (Cobra)
  6. Fire (Krokus)
  7. Reason To Live (Gotthard)
  8. Beware The Fire
  9. Top Of The World (Gotthard)
  10. Take Me To The Mountain
  11. Warzone (Katmandü)
Gotus
Très intéressé par le rock de Gotthard, groupe que je suis depuis assez longtemps, mais peu au fait de Cobra ou Krokus (j'avais vu ce dernier groupe en 2010 déjà au RaismesFest, mais n'avais pas été conquis à l'époque), j'étais curieux.

Eh bien j'ai été enchanté de ce groupe. Les titres, pour la plupart des reprises des groupes sus-cités, sont très bien exécutés, regorgent de rythme et de mélodies, mais aussi de passages un peu bluesy (voir la vidéo ci-dessous). On passe un excellent moment. Ronnie Romero en particulier est un excellent frontman doté d'une sacrée voix (son côté un peu rocailleux me rappelle Jørn Lande, en plus aigu), qui a tôt fait de se mettre le public dans la poche.

20h45, l'heure approche des deux derniers groupes de la soirée, avec tout d'abord Audrey Horne. Les norvégiens étaient déjà ici il y a 11 ans et avaient laissé un excellent souvenir. On ne doute pas qu'il en sera de même aujourd'hui.

Setlist Audrey Horne

  1. This Is War
  2. Blackout
  3. Break Out
  4. Volcano Girl
  5. Youngblood
  6. Animal
  7. Pretty Little Sunshine
  8. There Goes A Lady
  9. Bridges And Anchors
  10. Out Of The City
  11. Devil's Bell
  12. Blaze Of Ashes
  13. Waiting For The Night
  14. Redemption Blues
Audrey Horne

Audrey Horne

Le fond de scène est assez austère comme le montrent ces photos mais qui s'en soucie ? le quintette est en pleine forme et nous livre une prestation pleine d'énergie qui se propage très vite, et ce malgré la pluie qui désormais fait une apparition franche, provoquant la sortie des ponchos et des parapluies. « Que se passe-t-il ? Il pleut ? Ce n'est pas de la pluie ça, nous venons de Bergen en Norvège, et là-bas il pleut 290 jours par an! ».

Parmi les titres qui m'ont marqué, je citerais This Is War (qui ouvrait ce concert ainsi que leur album Blackout en 2018), Youngblood (titre éponyme de leur album en 2013), Pretty Little Sunshine et There Goes A Lady (tous deux tirés de Youngblood à nouveau), Devil's Bell (tiré de l'album du même nom sorti en 2022), Blaze Of Ashes et surtout Waiting For The Night où le chanteur, descendu au milieu du public, fait chanter et danser ce dernier, mettant une ambiance assez incroyable.

La pluie a quasiment cessé lorsque le groupe enchaîne avec son dernier morceau, et le chanteur est à peine remonté sur scène quand il doit entamer les paroles de Redemption Blues. Un excellent morceau avec lequel je les avais découverts il y a une grosse dizaine d'années sur un sampler de Rock Hard. À nouveau je suis frappé par l'excellente qualité du son ce soir, incomparablement meilleure que ce qu'on a connu par le passé.

À nouveau j'ai pris quelques vidéos, elles se retrouvent, par ordre chronologique, à la fin de cet article. Bien sûr on en trouve d'autres sur Youtube sans difficulté.

Dernier groupe de la soirée, tête d'affiche, Korpiklaani. Le clan de la forêt est aussi un groupe habitué du fest même si je ne les avais jamais vus ici (je me souviens d'un article dans Rock Hard qui relatait leur frasques alcoolisées ici il y a une quinzaine d'années). En revanche je les avais vus à l'Aeronef de Lille (conjointement avec Sabaton) en 2014 (décidément, on ne rajeunit pas) et j'en garde un excellent souvenir (lire ici).

Setlist Korpiklaani

  1. Kotomaa
  2. Wooden Pints
  3. A Man With A Plan
  4. Ievan Polkka
  5. Gotta Go Home (Boney M)
  6. Aita
  7. Kalmisto
  8. Tuli Kokko
  9. Pixies Dance / Juose Sinä Humma
  10. Leväluhta
  11. Oraakkelit
  12. Rankarumpu
  13. Viima
  14. Metsämies
  15. Saunaan
  16. Vodka
Korpiklaani

Korpiklaani

Il est donc 22h30 lorsque le clan déboule dans une lumière rouge, dans une ambiance tribale, au son de Kotomaa (tiré du dernier album en date, Rankarumpu, sorti en 2024). Le finnois n'est pas la plus intuitive des langues pour les pauvres froggies que nous sommes, il n'est donc pas toujours aisé de retenir les différents titres. Le groupe est constitué de 6 membres: chanteur (participant également à la guitare acoustique), guitariste (un authentique géant finlandais), un bassiste, un batteur, et plus exotique un violoniste et un accordéoniste. Il me semble qu'en 2014 il y avait également un flutiste. Visiblement les parties à la flutes sont enregistrées ce soir. À l'exception peut-être du bassiste, ils ont tous un look excentrique et joyeux. La joie et la bonne humeur sont communicatives et le public participe volontiers. Mention spéciale au batteur, une sorte de fou qui n'aurait pas dépareillé aux côtés de l'Animal du Muppet Show.

La setlist pioche dans toute la discographie du groupe (un peu récente tout de même, je n'ai pas trouvé de titres datant de l'album Spirit Of The Forest par exemple), avec des moments étonnants tels que Ievan Polkka (une chanson traditionnelle finlandaise bien connue dont je parlais déjà ici en 2007) ou encore Gotta Go Home, reprise d'une célèbre chanson de Boney M (!). Le reste est constitué de chansons piochant dans le folklore finlandais, entraînantes, autour du thème de la fête et de la nature, et avec parfois des accents tribaux prononcés, comme sur Tuli Kokko. L'accordéon et le violon ont toujours une place de choix, ce ne sont pas comme pour d'autres groupes des instruments « en plus ».

Tout se passait bien jusqu'à ce que, à une vingtaine de minutes de la fin, le groupe se retire, probablement pour initier la période des rappels. Et là boum, d'un coup plus de courant sur la scène. On comprend vite qu'un problème technique s'est produit. De fait on attend une bonne vingtaine de minutes, le chanteur vient sur scène nous rassurer (en gestes) sur le fait qu'ils sont toujours là mais on n'a même pas de micro. Quand enfin le courant revient, malheureusement une bonne partie du public est parti, et c'est devant un public assez clairsemé que le groupe termine sa prestation avec notamment un Metsämies et un Vodka fort bien enlevé.

Malgré ce problème technique bien malvenu, on peut dire que Korpiklaani a assuré ce soir et, comme l'ensemble des groupes, nous a fait passer une excellente journée.

Il est environ minuit 30 quand, un peu fourbus nous regagnons la voiture et de là notre domicile 30 minutes plus tard, de la musique plein la tête. Le lendemain malheureusement nous ne pouvons en être, mais on fait passer le mot, il est important de faire vivre le rock et le métal dans la région et en France.

Nous essaierons d'être là l'an prochain, en espérant y trouver peut-être un peu plus de métal (Philippe, Yvon, si vous me lisez...). Un Beyond The Black, un Amorphis ou encore Accept, ou Dark Tranquility, ce serait vraiment le pied. Je ne serais évidemment pas contre un petit Arch Enemy aussi, soyons fous!

Je termine donc ce long article avec quelques miennes vidéos, classées par ordre chronologique, shootées lors de cette journée ; d'autres sont facilement disponibles sur les sites de partage ou sur les rézossocios.

Small Jackets:

Liv Sin:







Datcha Mandala :

Gotus :

Audrey Horne :


Korpiklaani :






lundi 12 août 2024

Norwegian Reggaeton

Que font les black métalleux en été, en pleine saison des clubs de vacances ? Ils participent, à leur manière, celle des italiens de Nanowar of Steel qui nous gratifient de cet incroyable Norwegian Reggaeton!

You drilled my heart and my blood is spilling, babe
Like oil from a platform in the North Sea
You fished me like a whaler in violation of international treaties, babe
Now I'm in an Oslo state of mind, honey
And you burned my soul like the Fantoft chuch in June 1992, babe

Clôture des JO de Paris 2024

Une fois n'est pas coutume, je copie-colle ici un texte publié sur Facebook par Fabien Nierengarten dans le groupe "Les Fans d'Audiard [C'est ici et pas ailleurs]", texte auquel je souscris entièrement. Merci !

Voilà, c'est fini. Le rideau vient de tomber sur les Jeux Olympiques de Paris. Hier soir, c'était le terme d'une belle séquence, l'aboutissement d'une parenthèse enchantée, la fin d'une respiration apaisée dans la marche d'un monde qui hélas prend un malin plaisir à vivre en apnée. D'ailleurs, comme s'ils n'attendaient que ça pour sortir de l'ombre dans laquelle ils s'étaient honteusement tapis pendant 15 jours, voilà que les grincheux de tout poil sortent déjà le bout de leur museau pour critiquer une cérémonie de clôture moins "clinquante" que celle de l'ouverture. Comme si au moment des adieux et de la séparation, on pouvait être aussi festif et imaginatif qu'au tout début d'une belle rencontre !

A l'instar de beaucoup d'entre nous, je suis entré à reculons dans ces J.O, sans doute trop influencé par ces oiseaux de mauvais augure qui hantaient les réseaux sociaux, avant même que tout ne débute. Vous savez, ceux qui ne font jamais rien, mais qui se moquent de tout. Ceux qui se réjouissent des échecs des autres par vengeance de leurs propres défaites. Et surtout ceux qui trouvent leur intérêt à critiquer tout ce que notre pays entreprend, histoire de préparer le terrain à leurs potentielles (et funestes) victoires idéologiques. Ceux à qui Paris 2024 a heureusement réussi à rabattre le caquet à coups de grands exploits sportifs, mais aussi de beaux moments de partage et d'enthousiasme.

Oui, comme beaucoup d'entre nous, je me suis demandé si ces Jeux Olympiques tombaient au meilleur moment dans le contexte morose, voire morbide, qui servait de décor à nos vies depuis tant de temps. Et pourtant, très vite, je me suis retrouvé emballé dans du papier couleur or, argent ou bronze, puis embarqué dans cette spirale d'ondes positives qui nous a fait tournoyer dans le bonheur, au point parfois de nous en donner le vertige. Et de nous rendre fiers de nos couleurs, de TOUTES nos couleurs. Oui, c'était vraiment grave kiffant. Un peu comme un soir de victoire en coupe du monde de foot, mais qui se reproduirait tous les jours pendant plus de deux semaines.

Alors un grand bravo et un énorme merci à tous les petits et grands champions qui nous ont fait partager leurs joies et leurs peines, à tous ces bénévoles qui ont démontré qu'il n'y avait pas que l'argent pour faire leur bonheur, à tous ces spectateurs enthousiastes qui ont fait de Paris une fête et qui ont été les porte-voix de notre propre engouement derrière nos petites lucarnes, à ces 45.000 policiers et gendarmes qui ont assuré la sécurité d'un événement pourtant considéré comme "insécurisable" par les temps terroristes qui courent, et enfin, à nos chaînes de télé du service public, si souvent décriées, qui ont pourtant fait leur job en assurant une couverture exemplaire de cette quinzaine pas comme les autres.

Permettez-moi de conclure ce billet d'humeur du "jour d'après" en vous disant à quel point j'étais heureux de retrouver (enfin) un FB empli de joie et de gaité, d'enthousiasme et de ferveur, de couleur(s) et de bonheur(s). Pour la première fois depuis très longtemps, nous étions en effet très nombreux à injecter dans ce réseau, plus d'optimisme que de défaitisme, plus de confiance que de défiance, plus d'envie de "beau" que de théories du complot. Peut-être parce que la majorité silencieuse que nous représentons dans ce pays, avait (enfin) fait le choix d'exprimer son volontarisme et sa détermination à faire bouger les choses dans le bon sens, et à faire taire les "carrément méchants, jamais contents" qui plombent nos humeurs au quotidien. Restons mobilisés. Car si Paris valait bien une grand messe, notre avenir vaut encore plus qu'on s'y intéresse.  😉


Vous pouvez maintenant reprendre une activité normale, à savoir vous engueuler sur fond de politique politicienne et brûler des pneus.

dimanche 14 juillet 2024

Marseillaise métal

14 juillet oblige, je vous propose aujourd'hui une petite version métal sympa, créée par IA, de la Marseillaise !

Enjoy!

mardi 25 juin 2024

La puissance du pouvoir

Notre orchestre de métal peinard favori, à savoir les Nantais d'Ultra Vomit, a récemment annoncé la sortie de son quatrième album (en combien d'années de carrière ? Un peu de flemme les gars, non?) pour septembre 2024. Intitulé Ultra Vomit et le Pouvoir de la Puissance, il comportera, selon le communiqué officiel, 16 tubes et une bouse :

« Merci à vous, fidèles clients, car c’est grâce à votre pogn… passion, pardon, que nous gardons toujours ce même désir de parcourir l’univers pour aller à votre rencontre et vous exploser les tympans. Merci, pour tout l’arg… l’amour, bien sûr, que vous nous transmettez. Vous nous donnez le pouvoir d’être puissant… Que dis-je… La puissance d’être pouvant. »


 
La traque-liste figure sur l'image ci-dessous (oui, flemme de recopier).


Et je ne résiste pas au plaisir de partager ici la vidéo lyrique officielle du premier extrait : LA PUISSANCE DU POUVOIR!

Mention spéciale pour cette incroyable imitation à 2:05 !

Ahou!

mardi 30 avril 2024

Amorphis : Song of the Sage

En cette veille de jour férié printanier, je vous propose une chanson relativement méconnue des Finlandais d'Amorphis, tirée de leur dixième album studio The Beginning Of Times (2011) (et quatrième avec Tomi au chant). Comme souvent inspiré de la mythologie finlandaise tirée du Kalevala, il s'agit selon wikipedia d'un concept album consacré à l'un des héros mythiques de ce recueil.

J'en retiens surtout l'incroyable sens mélodique déployé par le groupe tout au long de cet album, dans la lignée du précédent Skyforger. La musique d'une richesse incroyable fait bien entendu la part belle aux guitares d'Esa Holopainen et Tomi Koivusaari (tous deux membres historiques du groupe), le chant, à la fois clair et guttural de Tomi Joutsen, mais aussi les claviers, quelques passages à la flûte et quelques voix féminines qui rehaussent le refrain final.

J'adore ce morceau. La vidéo officielle postée par le groupe est disponible ici (avec juste la couverture de l'album), mais je préfère intégrer ci-dessous une vidéo réalisée par un fan avec la musique du groupe et des photos, à la fois du groupe et de la nature.

L'intégralité de l'album est en écoute libre sur cette liste Youtube officielle du groupe. Merci !

dimanche 18 février 2024

Megadeth: Tornado Of Souls

Aujourd'hui je vous propose un classique de Megadeth : Tornado of Souls.

Ce titre est sorti en 1990 sur l'album Rust In Peace, et c'est de l'avis général une pièce maîtresse du groupe, avec particulièrement un excellent solo de guitare signé Marty Friedman, sans oublier bien sûr la voix grinçante du maître Dave Mustaine.

À (ré-)écouter sans modération, ci-dessous en version remasterisée en 2004.