Les 29 plus grands scandales de l’histoire des Jeux olympiques (jusqu’à maintenant)
De 1908 à 2020, chaque édition des Jeux olympiques s’est accompagnée d'une bonne dose de controverse. Nous avons remonté le temps pour dresser la liste des plus grands scandales qui ont émaillé l'histoire des olympiades.
Si les Jeux olympiques sont, à juste titre, synonymes de gloire et de prestige, ils sont également un terreau fertile pour les controverses en tous genres. Lors de la rédaction de cet article, il est très vite apparu qu'il serait presque impossible d'évoquer tous les scandales survenus lors d'un événement de cette ampleur (chacun a d’ailleurs une page Wikipédia dédiée). Cela dit, voici une sélection des controverses qui ont marqué tous les Jeux olympiques modernes organisés depuis 1908, afin de voir ce qui a changé (et ce qui n'a pas changé).
Article initialement paru sur GQ Australie.
1/29Londres 1908 - L’unique walkover
Les tout premiers Jeux olympiques ont été le théâtre de la seule médaille décernée à un athlète qui a remporté la victoire par absence de concurrents. Wyndham Halswelle, bien que deuxième de la finale du 400 m lors de sa première course, a reçu la médaille d'or après que John Carpenter a été disqualifié pour avoir bloqué Halswelle, ce qui était autorisé par les règles américaines de l'époque mais interdit en Grande-Bretagne. En signe de protestation, John Carpenter et ses compatriotes se sont retirés de la compétition, faisant de Wyndham Halswelle le vainqueur sans contestation.
2/29Stockholm 1912 - Jim Thorpe est déchu de ses médailles
Jim Thorpe était athlète pluridisciplinaire de talent et, accessoirement, le premier athlète amérindien à remporter l'or olympique. Le joueur de football américain et de baseball, a décroché l'or à Stockholm dans le décathlon et le pentathlon, mais ses médailles lui ont été retirées par le CIO, qui appliquait à l'époque une politique d’amateurisme stricte. En effet, il était soupçonné d’avoir touché de l’argent lors de matchs de baseball et a été radié en conséquence. Le médaillé d'argent du décathlon, Hugo Wieslander, a refusé d'accepter les médailles lorsqu'elles lui ont été offertes, et les médailles d'or n'ont été remises aux enfants de Jim Thorpe qu'en 1983, trente ans après sa mort.
3/29Anvers 1920 et Paris 1924 - De grandes puissances congédiées
Les Jeux olympiques de 1920 ont eu lieu après une guerre mondiale sanglante et sans précédent qui a duré quatre ans. Lorsque le CIO, principalement piloté par des Français, a entrepris d'organiser les Jeux d'Anvers, il a naturellement été réticent à intégrer la coalition qui avait infligé plus de 20 millions de victimes à son peuple et à ses alliés au cours des années précédentes. Ainsi, toute la coalition de l'Axe, y compris l'Autriche, la Bulgarie, l'Allemagne, la Hongrie et la Turquie, a été priée de rester à la maison. L'animosité entre la France et ses voisins immédiats était telle que les Allemands ont également été exclus des Jeux organisés à Paris en 1924.
4/29Amsterdam 1928 - Le refus royal
Si l'année 1928 marque l’entrée des femmes dans la compétition olympique (pas toujours pour le plus grand plaisir de ces messieurs), les Jeux d'Amsterdam se sont déroulés sans grand scandale, à l'exception d'un petit incident durant la période d’inauguration. En effet, la reine Wilhelmine des Pays-Bas a refusé d'assister à la cérémonie d'ouverture, estimant que la pratique du sport le dimanche était un acte païen. C'est son fils, le prince Hendrik, qui a ouvert les Jeux.
5/29Los Angeles 1932 - Un octuple médaillé d'or est exclu de la compétition
Paavo Nurmi, qui avait déjà remporté huit médailles d'or olympiques en athlétisme, fut sommairement exclu des Jeux de 1932 pour cause de professionnalisme, notamment de sommes versées pour son voyage à Los Angeles. Les instances finlandaises ont jugé ces accusations fallacieuses et même si Paavo Nurmi, dit le “Finlandais volant”, n'a jamais participé à d'autres Jeux, il est devenu une véritable légende dans son pays d'origine. Notons qu’à l’époque, le président du CIO et procureur du cas Nurmi, était suédois. Faites ce que vous voulez de cette information.
6/29Berlin 1936 - les Jeux nazis
Pas besoin de revenir sur le sujet. Au moins, Jesse Owens a gagné.
7/29Londres 1948 - Encore plus d’animosité d’après-guerre
Après six années du conflit le plus brutal de l'histoire de l'humanité, les relations entre les deux camps de la Seconde Guerre mondiale étaient encore glaciales. Les Jeux de 1948, organisés dans une Londres encore en pleine reconstruction après des années de bombardements et de crise économique, se sont déroulés sans que l'Allemagne, la Roumanie et le Japon ne soient invités, pour des raisons évidentes.
8/29Helsinki 1952 - Les premiers Jeux olympiques de la Guerre Froide
Les Jeux d'Helsinki 52 ont été davantage marqués par la tension palpable que par le scandale, car ils ont été les premiers à se dérouler dans un monde où les puissances occidentales et le bloc soviétique étaient dos à dos, et à bien des égards, en guerre dans la péninsule coréenne. Malgré le choix des Soviétiques de rester dans un village olympique séparé en raison de leur mépris pour la nature bourgeoise des Jeux, les choses sont restées relativement amicales, jusqu'à…
9/29Melbourne 1956 - Boycotts à gogo
Les tensions à l’international ont éclaté au milieu des années 1950 dans une série de conflits qui, bien que mineurs, ont semé la zizanie lors de la première compétition d’ampleur organisée en Australie. L'Égypte, l'Irak et le Liban se sont retirés après qu'Israël, le Royaume-Uni et la France ont déclenché la crise de Suez en envahissant la région entourant le canal.
Les Pays-Bas, l'Espagne et la Suisse ont également déclaré forfait, en signe de protestation contre l'invasion de la Hongrie par l'Union soviétique pour réprimer les soulèvements populaires. La Hongrie et l'Union soviétique finiront par se rencontrer lors d'un match de water-polo dont on se souviendra comme l'un des plus violents de tous les temps.
Finalement, les Chinois se sont retirés deux semaines avant l'événement, protestant contre la décision du CIO de laisser Taïwan (anciennement Formose) concourir sous son propre drapeau.
10/29Rome 1960 - Un été meurtrier
Jusqu'en 1960, un seul concurrent olympique (le marathonien portugais Francisco Lázaro en 1912) avait trouvé la mort aux Jeux olympiques, compte tenu des tactiques ridicules qu'il mettait en œuvre pour prendre l'avantage dans la course. Mais lors de l’édition Rome 1960, qui s'est déroulée en plein caniard, le cycliste danois Knud Enemark Jensen s'est effondré à la suite d'un coup de chaleur pendant le 100 km, chutant et se fracassant le crâne au passage.
Mais le mystère autour de la mort de Knud Enemark Jensen est plus complexe. Des allégations de dopage ont été soumises dans les années qui ont suivi sa mort, et certains ont suggéré que la présence de substances dans son système aurait pu contribuer à son état de santé. Le rapport d'autopsie complet n'a jamais été rendu public, mais son entraîneur et l'un des médecins qui a procédé à l'autopsie ont tous deux affirmé que l’athlète danois aurait pu avoir consommé des drogues visant à améliorer les performances.
11/29Tokyo 1964 - l’apartheid
En 1964, pour la première fois, le CIO a sanctionné la politique d'apartheid de l'Afrique du Sud en suspendant sa participation pour une durée indéterminée. Le pays s’est tenu hors de la compétition pendant près de 30 ans.
12/29Mexico 1968 - Le poing levé du “Black Power”
Alors que les manifestations contre le racisme dans le sport se poursuivent encore aujourd’hui, les actions de Tommie Smith et de John Carlos sur le podium du 200 m à Mexico ont marqué durablement l'histoire des Jeux olympiques et du mouvement pour les droits civiques. Pourtant, cela a fait scandale chez les nations représentées par les trois athlètes et l’Australien Peter Norman, qui portait un badge contre la ségrégation raciale en solidarité avec Tommie Smith et John Carlos, est devenu un paria dans son pays d'origine pendant les décennies qui ont suivi.
13/29Munich 1972 - Le massacre de Munich
Il ne s'agit pas d’un scandale mais bien de l’heure la plus sombre de l’histoire des Jeux Olympiques. Onze athlètes et entraîneurs de la délégation olympique israélienne ont été assassinés par des membres du groupe terroriste palestinien Septembre noir au cours d'un siège qui a duré près d'une journée, y compris une tentative de sauvetage bâclée qui s'est soldée par la mort de cinq terroristes et d'un officier de la police ouest-allemande. Les effets qui ont suivi cet attentat se feront sentir pendant de longues décennies.
14/29Montréal 1976 - Controverses chinoises
La question de la représentation de la Chine aux Jeux olympiques reste épineuse à ce jour, principalement en raison du débat sur la souveraineté de Taïwan et de Hong Kong, et des équipes qui les représentent. Cette question a été soulevée pour la première fois dans les années 1970, lorsque le Canada a refusé la participation de la République de Chine de l'époque (une équipe composée uniquement d'athlètes taïwanais à l'époque) parce que le Canada ne reconnaissait pas son droit de concourir sous le nom et le drapeau de “Chine”. La RPC, ou la Chine que nous connaissons aujourd'hui, a boycotté les Jeux de 1956 à 1980, date à laquelle le CIO a redonné à Taïwan le nom de “Taipei chinois”.
15/29Moscou 1980 - Encore plus de boycotts !
Si les Jeux de Moscou devaient être un moment de réconciliation symbolique entre l'Est et l'Ouest, on a frôlé la catastrophe dès le début. En plein cœur du bloc soviétique et au plus fort de la guerre froide, un nombre record de nations se sont retirées avant même la cérémonie d'ouverture. Parmi elles, les États-Unis, qui ont boycotté les Jeux en raison de l'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique. L’URSS a dominé la compétition et alimente, encore à ce jour, de nombreuses controverses quant à la prévalence présumée du dopage.
16/29Los Angeles 1984 - Les Soviétiques contre-attaquent
1984 : les Jeux font leur grand retour dans l'épicentre du divertissement occidental et de la consommation de masse, provoquant un boycott soviétique en réponse aux actions des États-Unis en 1980. Quinze nations du bloc refuseront de participer, à l'exception de la Roumanie, qui entrera dans le stade sous une belle ovation pour son geste de défi.
17/29Séoul 1988 - Le braquage de Roy Jones Jr.
Cela semblait presque trop beau pour être vrai. Park Si-Hun, l’enfant du pays, affronte la future légende américaine Roy Jones Jr. dans le match pour la médaille d'or des poids moyens légers. Malgré les 86 coups portés par Roy Jones contre 32 par le Coréen, on attribue l’or à Park Si-Hun par une décision de 3-2 qui figure encore aujourd’hui parmi les plus honteuses de l’histoire olympique (à tel point que le combattant coréen se serait excusé auprès de son adversaire). Il a par la suite été découvert que trois des juges avaient été invités à dîner par des officiels sud-coréens — mais la délibération n’a pas été annulée. Autre mention spéciale : le sprinter canadien Ben Johnson, qui a remporté l'or sur 100 m en établissant un record du monde, a été testé positif à des substances interdites.
18/29Barcelone 1992 - Le refus de médaille
L'haltérophile russe Ibragim Samadov avait toutes les raisons d’être courroucé après avoir atterri à la troisième place dans la catégorie des 82,5 kg. Il n'a été battu pour l'or que parce qu'il pesait 50 grammes de plus que ses deux concurrents les plus proches et qu'il avait réussi son arraché au troisième essai plutôt qu'au deuxième. Après qu’on lui ait remis sa médaille, Ibragim Samadov l’a déposé au sol et est parti pendant l'hymne national du vainqueur Pyrros Dimas. Il a écopé d’une exclusion à vie des Jeux.
19/29Lillehammer 1994 - Tonya Harding et Nancy Kerrigan
L'un des plus grands scandales sportifs de l'histoire a coûté une exclusion à vie de la patineuse artistique américaine Tonya Harding. Favorite pour l'or aux Jeux olympiques d'hiver de 1994, ses rêves de podium ont été anéantis lorsqu'elle a été accusée d'avoir organisé l'agression d'une patineuse rivale, Nancy Kerrigan. Bien que l'ex-mari de Tonya Harding, son ancien garde du corps et deux autres personnes ont purgé une peine de prison pour l'agression, la réputation de la patineuse a été entachée à tout jamais. L'affaire a depuis été portée à l’écran dans le film Moi, Tonya, nommé aux Oscars, avec Margot Robbie et Sebastian Stan.
20/29Atlanta 1996 - L’attentat du parc du Centenaire
Un autre crime motivé par la haine qui dépasse le simple scandale. Les Jeux olympiques de 1996 ont été marqués par une tragédie dans la nuit du 27 juillet, lorsqu'une bombe artisanale posée par le terroriste Eric Rudolph a explosé en plein concert nocturne au parc olympique. Une personne est morte et 111 autres ont été blessées. Eric Rudolph a été condamné à la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération pour ses crimes, qui comprenaient trois autres attentats à la bombe pour lesquels il a finalement été arrêté en 2003.
21/29Sydney 2000 - Le cas Marion Jones
Sydney 2000 a été le théâtre de certaines des plus grandes prouesses sur piste de l'histoire, dont beaucoup ont été réalisées par la sprinteuse américaine Marion Jones. Elle quitte l'Australie avec cinq médailles, dont trois d'or, pour la course et le saut en longueur. Il faudra attendre 2007, dans le sillage de l’affaire BALCO, pour que l’athlète admette qu'elle utilisait des stéroïdes, ce qui lui a valu d'être déchue de ses médailles.
22/29Sydney 2000 - Le fiasco du saut de cheval
Il n’y a pas de “petite” bourde aux Jeux olympiques. Prenons l'exemple du saut de cheval en gymnastique artistique féminine de Sydney : l'équipement était réglé 5 cm en dessous des normes internationales. Conséquence : plusieurs gymnastes sont tombées, y compris Svetlana Khorkina, grande favorite de l’épreuve. Bien que les athlètes aient été autorisées à refaire leur saut, la plupart d'entre elles étaient déjà trop déstabilisées pour modifier le classement final.
23/29Salt Lake 2002 - La ruée vers l’or
Sans surprise, les scandales sont également nombreux concernant les juges pendant les Jeux. Revenons sur les JO d’hiver de 2002 organisés à Salt Lake City. Une juge française et un juge russe ont comploté pour placer les patineurs russes Elena Berezhnaya et Anton Sikharulidze comme médaillés d'or, en échange du succès des Français dans une autre catégorie. Bien qu'ils aient commis une erreur coûteuse au cours de leur routine, ils l'ont emporté sur le duo canadien composé de Jamie Salé et David Pelletier, ce qui a suscité la méfiance de la communauté. Finalement, les juges se sont fait pincer ; les athlètes russes et canadiens ont remporté l'or, les deux parties ayant été reconnues innocentes dans cette grande machination. Ce scandale sournois a conduit à une révision complète du système de notation de ce sport.
24/29Athène 2004 - Le prêtre dansant
L'un des incidents les plus étranges survenus lors d'un marathon olympique a lieu en 2004, lorsque Vanderlei de Lima, le coureur en pole position, est attaqué par le prêtre irlandais défroqué Neil Horan. Ce n’est pas une première, il avait déjà fait irruption sur la piste du Grand Prix de Grande-Bretagne l'année précédente pour annoncer la fin du monde. Vanderlei de Lima perd 20 secondes sur son temps final et est blessé lors de l’attaque, mais il persévère et remporte l'une des plus belles médailles de bronze de l'histoire olympique. L’athlète brésilien a ensuite allumé la vasque à Rio 2016, tandis Neil Horan a multiplié les controverses dans les années qui ont suivi.
25/29Pékin 2008
Les débuts des Jeux olympiques en Chine ont été émaillés de nombreuses controverses, presque plus que tous les autres Jeux olympiques de l'histoire. De nombreuses critiques ont visé le pays avant, pendant et après la cérémonie, en grande partie à cause du bilan du gouvernement en matière de droits de l'homme, de censure, de traitement des travailleurs migrants et de programmes d'entraînement des athlètes financés par l'État.
26/29Londres 2012 - Le scandale du badminton
La plus grande controverse survenue à Londres 2012, une édition relativement calme, s'est produite au début de la compétition de badminton féminin. Il a en effet été découvert que plusieurs athlètes de Chine, de Corée du Sud et d'Indonésie avaient volontairement perdu leurs matchs afin de s'assurer un tirage au sort plus favorable dans les étapes suivantes. Les huit joueuses ont finalement été expulsées du tournoi.
27/29Rio 2016 - Le Lochtegate
Rio 2016 reste à ce jour l’une des compétitions les plus controversées, se déroulant dans un contexte mêlant épidémies, manifestations et instabilité politique dans le pays hôte. Mais ce sont les actions des nageurs américains Ryan Lochte, Jimmy Feigen, Gunnar Bentz et Jack Conger qui ont fait les gros titres, après qu'ils ont déclaré avoir été victimes d’un braquage sous la menace d'un couteau par des “voleurs armés se faisant passer pour des policiers”. En réalité, ils s'étaient battus avec l’agent de sécurité d'une station-service après avoir vandalisé une pancarte publicitaire et uriné devant les toilettes de la station après une sortie arrosée.
28/29PyeongChang 2018 - Le scandale de dopage institutionnalisé russe
Même si la chronologie reste très floue, la Russie a été pénalisée pour le dopage généralisé au sein de son équipe olympique et la sanction a été scrupuleusement appliquée par la Corée du Sud. L'interdiction historique du CIO a fait concourir tous les athlètes russes sous l'étiquette “Athlètes olympiques de Russie” et ni leur hymne ni leur drapeau n'étaient présents pendant la compétition. Plus de 150 athlètes russes ont été pris en flagrant délit de dopage aux Jeux olympiques, et une enquête sur l'utilisation de produits dopants est en cours depuis 2015.
29/29Tokyo 2020 - L’exclusion de Sha'Carri Richardson de la délégation olympique américaine
La grande favorite Sha’Carri Richardson avait sa place dans l'équipe olympique américaine de 2021 en ligne de mire. Mais après un contrôle antidopage positif au THC, une interdiction d'un mois de participer aux Jeux a tout remis en cause. Interrogée sur ces résultats, la jeune femme a admis avoir consommé du cannabis pour faire face à l'état de “panique émotionnelle” provoqué par le décès soudain de sa mère, quelques jours avant le début des épreuves. Même si elle n’a pas pu faire partie de l'équipe, son histoire a suscité un plus grand débat sur l'utilisation de drogues à usage récréatif chez les athlètes.
