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Trois mois après la fin de la onzième épidémie, le virus Ebola fait une nouvelle victime en RDC

Une cultivatrice, dont le mari a survécu à la maladie, est décédée le 3 février dans la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays. L’OMS a dépêché une équipe sur place.

Le Monde avec AFP

Publié le 07 février 2021 à 19h25, modifié le 07 février 2021 à 21h14

Temps de Lecture 2 min.

La République démocratique du Congo (RDC) a annoncé, dimanche 7 février, la mort d’une femme dans l’est du pays des suites de la maladie à virus Ebola, trois mois après la déclaration de la fin d’une épidémie précédente.

Le ministre de la santé, Eteni Longondo, a précisé à la télévision d’Etat, la RTNC, que ce nouvel épisode de la maladie avait été localisé à Biena, dans le Nord-Kivu. La victime est une cultivatrice, dont l’époux a survécu à la maladie, a détaillé le ministre.

Elle a présenté, le 1er février, les symptômes typiques de cette maladie, et s’est éteinte le 3 février. L’analyse de l’échantillon de son sang, prélevé avant sa mort, a abouti à un résultat positif au virus Ebola.

Le village de Biena se trouve sur le territoire de Butembo où « des épidémiologistes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont en train d’enquêter sur place » et où « plus de 70 contacts ont été identifiés », a fait savoir le bureau Afrique de l’organisation dans un communiqué. « La désinfection des sites visités par le patient est également en cours », ajoute l’OMS soulignant que Butembo « était l’un des épicentres de la précédente épidémie d’Ebola dans l’est de la RDC » et qu’il « n’est pas rare que des cas sporadiques surviennent après une épidémie majeure ».

Ce nouveau cas a été enregistré après l’annonce, le 18 novembre 2020, de la fin officielle de la onzième épidémie dans la province de l’Equateur dans le nord-ouest du pays, qui a causé la mort de 55 personnes sur 130 cas recensés. C’est le 16 octobre 2020 que le dernier malade d’Ebola avait été déclaré guéri dans cette province congolaise.

Les craintes de l’OMS

Identifié en 1976 par le microbiologiste belge Peter Piot et une équipe internationale, dont le professeur congolais Muyembe, le virus Ebola se transmet à l’homme par des animaux infectés. La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, des vomissements, des saignements et des diarrhées.

La dixième épidémie d’Ebola, la plus meurtrière en RDC, déclarée le 1er août 2018 dans l’est du pays et dont la déclaration de sa fin est intervenue le 25 juin 2020, a tué 2 287 personnes pour 3 470 cas, selon les autorités congolaises et l’Organisation mondiale de la santé.

Depuis la grande épidémie de 2013-2016 en Afrique de l’Ouest (11 000 morts), et l’exportation de quelques cas en Occident via des travailleurs humanitaires, l’OMS redoute à chaque résurgence d’Ebola une propagation du virus dans le monde. L’agence onusienne avait d’ailleurs élevé la précédente épidémie dans l’Est au rang d’urgence sanitaire internationale

Le RDC fait aussi face à l’épidémie de Covid-19 avec 23 599 cas et 681 décès.

Le Monde avec AFP

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