Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Placements : faut-il miser sur les fonds de dette privée ?

Les épargnants peuvent être tentés de chercher un rendement important sur des stratégies qui sortent des sentiers battus. Attention aux risques.

Par 

Publié le 21 janvier 2023 à 06h00

Temps de Lecture 2 min.

Article réservé aux abonnés

Les fonds de dette privée séduisent de plus en plus les investisseurs. Ainsi, d’après une étude publiée, en 2021, par France Invest (association des investisseurs pour la croissance) avec l’aide du cabinet d’audit Deloitte, ces produits financiers ont collecté dans l’Hexagone plus de 9 milliards d’euros de capitaux en 2021, un chiffre en progression de 18 % par rapport à l’année 2020.

Pour expliquer cet engouement, les spécialistes mettent notamment en avant le fait que cette classe d’actifs apporte une dimension concrète à leurs investissements, « en participant au financement de l’économie réelle », précise Frédéric Giovansili, directeur général adjoint de Tikehau IM. En effet, la dette privée désigne les prêts accordés en direct à des entreprises de taille intermédiaire (ETI et PME) sans avoir recours au financement bancaire traditionnel ou à l’émission d’obligations sur les marchés financiers.

Bénéficier de rendements attractifs

Ces titres de créance, non cotés en Bourse, ont l’avantage d’offrir aux investisseurs des rendements attractifs, afin de compenser un risque de défaut de paiement, mais aussi un faible niveau de liquidité. En effet, il n’est pas toujours facile de pouvoir négocier ce type de titres sans avoir à subir, par exemple, une décote d’illiquidité en cas de revente rapide. « Actuellement, on peut tabler sur une rémunération annuelle de l’ordre de 5 % à 8 % sur le marché européen de la dette privée », indique Ghada Kneisel, analyste gérante dette privée chez Financière Arbevel.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Ces fonds qui se jouent de la volatilité des marchés

De plus, la plupart des émissions sont sécurisées par des hypothèques, des gages ou des nantissements de titres. Elles peuvent également bénéficier de garanties additionnelles de la part d’entités comme Bpifrance ou le Fonds européen d’investissement (FEI). Néanmoins, pour éviter toute déconvenue, les investisseurs se doivent de procéder à une analyse rigoureuse de la capacité des émetteurs à rembourser les emprunts contractés.

En règle générale, aux traditionnels indicateurs financiers permettant d’encadrer le niveau d’endettement et la capacité de remboursement, sont ajoutés des objectifs concrets et mesurables en matière de critères extra-financiers, en l’occurrence les critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG) – réduction de l’intensité carbone, accidentologie au travail, formation, parité, etc. – qui peuvent moduler le coût du financement accordé.

S’engager sur le long terme

Longtemps réservés aux investisseurs professionnels comme les compagnies d’assurance ou les fonds de pension, les investissements dans la dette privée se sont progressivement démocratisés ces dernières années. Quelques sociétés de gestion proposent désormais aux épargnants des produits spécialisés sur cette thématique, généralement à travers un fonds commun de placement à risque (FCPR) permettant d’investir dans des titres émis par des sociétés non cotées.

Il vous reste 27.08% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.