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USA. New York City. 1978. A policewoman plays with local kids in Harlem.
LEONARD FREED/MAGNUM PHOTOS

« Elans vitaux », une sélection de tirages mis en vente par Magnum Photos

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Publié le 17 avril 2023 à 16h00, modifié le 19 avril 2023 à 12h01

Temps de Lecture 11 min.

Dans le cadre d’un partenariat entre l’agence Magnum Photos et Le Monde, tous les tirages présentés ci-dessous (et bien d’autres) sont accessibles à la vente en cliquant sur ce lien.

Le visage extatique d’un pianiste de jazz, le regard pensif de Marilyn Monroe, un envol d’oiseaux dans la nuit, la joie improbable d’un jeune homme tournant le dos à une voiture qui brûle lors d’une émeute en Irlande du Nord… Autant des scènes extraites de petites ou de grandes histoires de notre monde vues par les photographes de l’agence Magnum.

Cette sélection que nous vous proposons ne repose pas sur une unité de sujet, elle rend plutôt hommage à la grande variété de ces regards d’exception sur le réel. Que ces photographies nous soient familières, exotiques, folles, elles partagent toutes la même intention : capter le sentiment de la vie dans un moment arraché au flux du temps.

« Où est la vie ? », se demandait l’écrivain Paul Nizon dans son roman L’Année de l’amour (Actes Sud, 2013). Les photographes semblent y répondre au conditionnel. Peut-être sur cette plage où brûlent des violons vus par Stuart Franklin en hommage au chanteur Leonard Cohen, ou encore dans ce champ où un jeune homme assoupi semble être connecté à un ailleurs.

La grande beauté de ces images, c’est d’être des hypothèses – comme des pistes pour le regard. Elles offrent au spectateur la liberté de poursuivre une énigme dont elles ont seulement entrepris le dévoilement.

Un groupe de retraités de la ville de Tabriz, au lac Urmia, dans le nord-ouest de l’Iran, 2016

« Un groupe d’amis se baigne chaque année dans le lac salé d’Urmia, qui s’assèche. Ces jours-ci, il s’agit plutôt d’une traversée à gué. Ces hommes, tous retraités, pensent que l’eau du lac a des vertus curatives et aide le système immunitaire. Il n’y a pas si longtemps, les gens faisaient du ski nautique et s’émerveillaient devant les millions d’oiseaux migrateurs. Malheureusement, en raison de la sécheresse persistante, le lac Urmia – le plus grand lac salé du Moyen-Orient – devrait bientôt ne plus avoir d’eau. » Newsha Tavakolian

Mouettes passant devant le chalutier français « Koros ». Irlande, 1984

« Les oiseaux nous suivent. Durant les longues heures de traîne de ces journées d’hiver, ils sont là par centaines, en silence, acharnés, malgré la violence des rafales et de la mer. Assis sur l’eau vibrante d’écume et de vent. Glaciale. On dirait des bouchons fous. Ils se laissent doubler puis inlassablement nous rattrapent de deux ou trois longs coups d’ailes avant de se reposer sur l’eau furieuse quelques centaines de mètres en avant de la proue.

C’est une lutte en solitaire. Mais dès que l’équipage occupe le pont et se met à travailler le poisson, les oiseaux s’énervent et le cirque commence. Plus aucun quartier, tous les coups sont permis. Cette violence au milieu des embruns et du vent glacial a quelque chose d’incroyablement cruel. Tous contre tous. » (Extrait du livre Pleine mer, La Martinière, 2001.) – Jean Gaumy

Un violon enflammé en Norvège, 2014

« “Dance me to your beauty with a burning violin”, est un vers d’une chanson de 1984 de Leonard Cohen. J’ai pris cette photographie sur un lac norvégien gelé. Elle fait partie d’une série d’images devenue un livre en hommage à Cohen à l’occasion de ses 80 ans. Il existe aujourd’hui de nombreuses versions de la chanson intitulée Dance Me to the End of Love : l’une d’elles est l’œuvre de Perla Batalla. “Deja que me guie este ardiente violin”, chante l’artiste américaine en utilisant le mot espagnol “ardiente” (brûlant), comme dans “capilla ardiente” (une chapelle funéraire). Cela nous ramène à Cohen, qui a puisé son inspiration pour ces paroles en lisant ou en entendant parler des quatuors à cordes obligés de se produire à côté des fours crématoires dans certains des camps de la mort pendant l’Holocauste.

J’ai appris l’inspiration de Cohen quelques années après avoir pris la photo en 2014. A l’époque, j’avais été attiré par l’image frappante, par la fusion du feu et de la glace. Maintenant, il y a une autre histoire, une autre fin sur le couronnement de la musique et de la vie. » – Stuart Franklin

Train funéraire de Robert Kennedy, Etats-Unis, 1968

« De toutes les photographies que Paul Fusco a prises dans ce train, très peu représentent ce qui semble être des spectateurs désintéressés. Ils ne ressemblent pas vraiment à des personnes en deuil, avec leurs robes de chambre, leurs manches de chemise et leurs maillots de bain. Ils ressemblent plutôt à des amis qui passent un samedi pour se recueillir. Ils tiennent dans leurs mains et au-dessus de leurs têtes non pas des pancartes, mais des notes personnelles agrandies. Ils n’avaient aucune raison de penser qu’ils étaient observés, et encore moins filmés par un photographe du magazine Look, et qu’ils seraient ensuite examinés minutieusement par ses sept millions de lecteurs hebdomadaires. » – (Extrait d’un article de Charles Desmarais, critique d’art et ancien président du San Francisco Art Institute.) – Paul Fusco

Avant un match de football féminin, lors de la Journée internationale de la femme. Gaoua, Burkina Faso, 1998

« Cet enfant, saisi par l’élan de la vie, est vraiment tourné vers l’avenir. Le match devait avoir lieu le lendemain, à l’occasion de la Journée internationale de la femme – l’avenir du continent africain. Il nous a permis d’espérer des perspectives d’avenir enthousiasmantes. »Guy Le Querrec

Sanele se reposant dans un champ. Parc de Phola, Thokoza, Afrique du Sud, 2021

« Cet endroit est situé dans le parc Phola, une section de la commune de Thokoza. C’est un endroit que nos parents décrivent comme un lieu de bataille sanglante pendant les guerres politiques rivales des années 1990, ce qui souligne sa signification historique. » – Lindokhule Sobekwa

Earl Hines au piano, Jimmy Archey au trombone, Francis Joseph « Muggsy » Spanier au cornet et Earl Watkins à la batterie. San Francisco, Etats Unis, 1958

« J’avais une passion pour le jazz. Depuis mon enfance, j’avais écouté et assisté à de nombreuses séances de jazz. Je suis donc parti pendant trois ans et j’ai exploré le monde des musiciens à travers les Etats-Unis et j’ai passé des moments merveilleux. C’était joyeux. Tout simplement merveilleux. L’improvisation, essence de leur art, a dicté la forme de ce livre. Elle s’est souvent produite rapidement ; la décision photographique, comme la décision jazz, doit être instantanée. » (Extrait du livre Jazz Street, éd. Doubleday, 1959.) – Dennis Stock

Club Med., Tunis, Tunisie, 1998

« La mélancolie est un état agréable de tristesse lumineuse. Sa déesse patronne les arts et nous éclaire de son ombre. Mais il arrive un moment où l’on voudrait secouer la lumière de la lune et se faire brûler par le midi éclatant. » – Gueorgui Pinkhassov

Un avion survole à basse altitude des étudiants dans un train de fête foraine à Istanbul, en Turquie, le 29 août 2018

« Nous pouvons imaginer un avenir lointain au paradis, mais nous devrions toujours nous rappeler que la minuscule bille bleue sur laquelle nous vivons est déjà un jardin d’Eden, à des années-lumière de tous les autres mondes habitables possibles. » – Sabiha Çimen

L’actrice américaine Marilyn Monroe, à New York, Etats-Unis, 1956

« Elle était étonnamment peu attirante ; la beauté était fabriquée. Mais elle était extrêmement intelligente et sensible. Et sympathique. » (Extrait du livre Personal Exposures, éd. W. W. Norton and Co., 1988.) – Elliott Erwitt

Agbako. Extrait de la série « This is What Hatred Did ». Lagos, Nigeria, 2013

« Je crois que l’imagination est plus forte que la connaissance. Que le mythe est plus puissant que l’histoire. Que les rêves sont plus puissants que les faits. Que l’espoir triomphe toujours de l’expérience. Que le rire est le seul remède au chagrin. Et je crois que l’amour est plus fort que la mort. » (Extrait du livre All I Really Need to Know I Learned in Kindergarten: Uncommon Thoughts On Common Things, de Robert Fulghum, Ballantine Books, 2004.) – Cristina de Middel

Kalaat Senan, Le Kef, Tunisie, 2022

« La mine de fer à ciel ouvert de Jerissa [Djerissa] aurait, selon la légende, fourni les matières premières nécessaires à la construction de la tour Eiffel et des rails du métro parisien. Aujourd’hui, les villages sont vides. Les jeunes vont chercher du travail dans la capitale, et les plus courageux travaillent dans les champs de cactus, seule culture possible sur une terre aride. »Zied Ben Romdhane

Dans la basilique de Saint-Pierre de la Cité du Vatican, 1981

« Regarder vers l’avenir, incertain de ce que l’on croit voir… » – Richard Kalvar

Ronnie, à Johannesburg, Afrique du Sud, 2005

« Certains disent que l’on ne peut pas se tourner vers l’avenir tant que l’on n’a pas compris son passé. C’est exactement comme cela que j’ai rencontré Ronnie, un étranger, en 2005, au coin de la rue de la maison où je suis né. »

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Découvrir

« Public Encounters (2003-2005) est un projet qui a constitué une sorte d’“antidote” à l’engagement intensif de mes deux premiers corpus de travaux sur les prisons et les ex-prisonniers – un espace où j’ai pu explorer une autre manière de m’engager. Chaque œuvre est le portrait d’une rencontre brève et aléatoire, soit avec un individu, soit, dans certains cas, avec un paysage. » – Mikhael Subotzky

Des baigneurs sur la plage de Taba, en Egypte, 1983

« Aujourd’hui, à 90 ans, j’essaie de garder mon optimisme malgré le monde chaotique qui nous entoure – comme ce couple de baigneurs, d’humeur joyeuse et profitant d’une baignade matinale. » – Micha Bar-Am

Valdez, en Alaska, Etats-Unis, octobre 2022

« Un jour, ma série de cinq livres en cours, Good Morning, America, contiendra des travaux réalisés dans les cinquante Etats, c’est pourquoi j’ai récemment fait un voyage en Alaska, dix ans exactement après avoir commencé le projet, en Floride, en 2012. Mon travail porte souvent sur la rencontre entre le mythe et la réalité, et jamais autant qu’ici, à Valdez, où j’ai enfin trouvé la ville d’Alaska que je cherchais. Elle existait dans mon imagination bien avant que je ne m’y rende. Malheureusement, Valdez restera à jamais synonyme de la marée noire provoquée par Exxon Valdez en 1989, qui a dévasté une grande partie de la vie marine dans les environs, et la ville est toujours dominée par un énorme terminal pétrolier. Pourtant, c’est aussi un lieu d’une extraordinaire beauté naturelle, avec ses montagnes colossales qui se jettent dans la mer, donnant l’impression d’être encore plus hautes qu’elles ne le sont déjà. » – Mark Power

Un mur s’écroule après avoir été incendié, vraisemblablement par l’IRA. Belfast, Irlande du Nord, 1972

« Je me souviens d’une phrase écrite sur la façade d’une église protestante de Belfast : “Le temps est compté.” Le révérend qui l’a écrite pensait probablement à l’au-delà et au commandement divin de s’y préparer. Mais il a raison, le temps presse.

En 2015, mon premier arrière-petit-fils, Jasper, fils de Harley et Christopher, est né. Puis en 2016, Simon, frère de Daniel. J’espère qu’un jour ils liront ces lignes. » – Abbas

Lors d’une émeute en haut de Leeson Street, dans le quartier catholique de Belfast Ouest, en Irlande du Nord, 1978

« Qu’est-ce qui m’attend en tant que photographe ? En raison de mon âge et de ma mauvaise santé, j’espère de mes photographies qu’elles continuent à vivre en tant qu’archives. Je cherche maintenant dans mes anciens travaux les images qui valent encore la peine d’être vues, et celle-ci est l’une d’entre elles. A Belfast, pendant ce que l’on a appelé “The Troubles”, un jeune Irlandais affronte “l’Etat britannique”.

A travers les archives Magnum, on pourrait dire que l’histoire est désormais l’avenir pour moi. »Chris Steele-Perkins

Dans le Parc du rêve américain, à Shanghaï, en Chine, 1997

« La Chine et les Etats-Unis entretiennent aujourd’hui une relation d’amour et de haine. Mais la jeunesse chinoise est toujours amoureuse de l’iconographie, de la nourriture, des vêtements et de tous les éléments associés à la jeunesse et au fait de grandir de la culture américaine. » – Martin Parr

Un singe sur un bateau amarré à Mbandaka, en République démocratique du Congo, octobre 2021

« Dans la majeure partie du Congo, la vie est rythmée par le fleuve qui donne son nom au pays, et c’est donc sur le fleuve que de nombreux pasteurs vont à la pêche aux âmes. Ils voyagent le long du vaste arc que forme le fleuve, qui s’étend depuis le nord-est de Kinshasa, la capitale, et remonte à travers une forêt tropicale dense avant de s’incurver à nouveau vers le sud-est du pays. Les membres de l’équipage qui n’étaient pas en service se balançaient dans des hamacs. Près du moteur, un singe, la mascotte du navire, gambadait et glissait sur des planches recouvertes de diesel. » (Extrait de « In Congo, Floating Pastors Follow Mobile Flocks Along Busy River », un article de Ruth Maclean et Caleb Kabanda, avec des photographies de Nanna Heitmann, publié dans le New York Times.) – Nanna Heitmann

John Dillon. New Haven, Connecticut, Etats-Unis, 2015

« Ce polaroïd fait partie de mon livre Candy. Dans cette œuvre, j’ai revisité New Haven, ma ville natale dans le Connecticut. J’ai longtemps réfléchi à la quête de New Haven pour devenir une “ville modèle” de l’Amérique, et le contraste entre ses aspirations civiques et les réalités vécues par ses citoyens. John Dillon était un homme qui errait dans la ville en ramassant des déchets pour joindre les deux bouts. Il se considérait comme un produit du futur. » – Jim Goldberg

Une policière joue avec des enfants dans une rue d’Harlem, à New York, en 1978.

Une policière joue avec des enfants de Harlem, à New York, Etats-Unis, 1978

« Bien que Leonard Freed ait pris des photos d’événements importants de la lutte pour les droits civiques, notamment la marche sur Washington en 1963, il s’est rapidement rendu compte que son intérêt ne résidait pas dans l’enregistrement des progrès du mouvement des droits civiques en tant que tel, mais dans l’exploration des diverses vies quotidiennes d’une communauté qui avait été marginalisée pendant si longtemps. Pénétrant le tissu de l’existence quotidienne, son travail dépeint l’humanité commune d’un peuple persévérant dans des circonstances injustes. Son approche sensible et empathique visait non pas à susciter l’indignation, mais à favoriser la compréhension et à combler les fossés culturels afin de transcender l’antipathie raciale. » (Extrait du livre Black in White America, de Brett Abbott et Leonard Freed, Stenkis, 1968.) – Leonard Freed

Vingt-quatre mensonges par seconde (Veinticuatro mentiras por segundo). Festival de musique FIB, Castellon, Espagne, 2007

« La musique rend la vie pleine de couleurs et de joie que nous pouvons expérimenter, apprécier et partager. » – Cristina Garcia Rodero

« Moon Man Fountain » par Neke Carson. Etats-Unis, 1969

« Philippe Halsman était en mission pour Horizon Magazine, où il a réalisé un reportage sur le “Fun Art” (art participatif) en 1969. Moon Man Fountain ou Double Bubble Bath de Neke Carson était l’une des œuvres présentées dans l’article. On peut voir l’artiste à l’intérieur de sa sculpture avec un ami. L’article mentionne l’expression “naked togetherness”, pour évoquer cette performance dans laquelle les participants se regardent entre eux, alors que les spectateurs les regardent.

L’essor des médias sociaux, quarante ans plus tard, nous a rendus à la fois plus connectés et plus séparés. Au bord du précipice de la réalité virtuelle et du métavers, cette photographie préfigure un avenir que nous habitons aujourd’hui ». (The Halsman Archive.) Oliver Halsman Rosenberg

Les partisans de Robert Kennedy pendant sa campagne sénatoriale dans le nord de l’Etat de New York, Etats-Unis, 1964

« En 1964, l’année suivant l’assassinat de JFK [John Fitzgerald Kennedy], j’ai décidé de couvrir le premier jour de la campagne de Robert Kennedy pour l’un des sièges de l’Etat de New York au Sénat américain. RFK, qui avait beaucoup réfléchi avant de décider de se présenter, a été accueilli comme s’il était son frère revenu à la vie. Partout, les réactions à son égard ont été extraordinaires. Une femme l’attendait, son Kodak prêt, à l’endroit où nous devions nous arrêter pour le petit-déjeuner. Lorsqu’elle l’a vu, elle a été tellement bouleversée que l’appareil photo lui est tombé des mains. Je n’avais jamais connu une telle intensité entre un candidat et le public. » (Extrait du livre Cornell Capa : Photographs, Bulfinch Press, 1992.) – Cornell Capa

Le rêve de Youcef. Louxor, Egypte, 2022

« Lors d’un séjour chez des amis au Caire, j’ai été envahi par un profond sentiment de nostalgie, comme si tout allait changer à mon retour en France. J’ai essayé d’exprimer en images ce que je ressentais – un adieu sous le signe d’un avenir meilleur, que je ne connaissais pas. J’ai photographié un chapitre de ma vie qui se refermait. Un de mes amis, Youcef, voulait réaliser un rêve de tendre enfance, survoler Louxor en montgolfière.

A mon retour en France, il s’est avéré que le quotidien de tout mon cercle d’amis, y compris le mien, a été bouleversé par des nouvelles personnelles et professionnelles. » – William Keo

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