Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

La guerre entre taxis et VTC s’étend en Europe

La Région de Bruxelles a interdit le service de covoiturage UberPop. La Commission européenne dénonce cette décision.

Par  (Bruxelles, bureau européen)

Publié le 19 avril 2014 à 10h28, modifié le 20 avril 2014 à 16h53

Temps de Lecture 4 min.

Article réservé aux abonnés

Le service UberPop de « covoiturage urbain » a été lancé le 24 février à Bruxelles.

 La guerre entre les sociétés classiques de taxis et les « véhicules de tourisme avec chauffeur » (VTC) s'est déplacée de l'autre côté du Quiévrain et a gagné Bruxelles. Elle a été arbitrée par la justice locale.

Dans un arrêt présenté comme une première européenne, le tribunal de commerce de la capitale belge a ordonné, il y a quelques jours, à la société américaine de VTC Uber de cesser ses activités sous peine d'une astreinte de 10 000 euros pour toute infraction constatée par la police.

En France, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, sous pression, avait décidé, au mois de février, de geler les immatriculations de nouveaux VTC en attendant le rapport d'un médiateur qu'il avait nommé, le député Thomas Thévenoud (Parti socialiste, Saône-et-Loire).

Le service UberPop de « covoiturage urbain » avait été lancé le 24 février en Belgique, selon un modèle développé dans des dizaines d'autres villes de par le monde, notamment à Paris. Une application mobile permet de mettre en contact des consommateurs et des chauffeurs indépendants qui sont prêts à les transporter.

Le succès de ce service – voiture souvent haut de gamme, personnel prévenant, attentions diverses à bord – a été immédiat.

CONDUCTEURS NON HOMOLOGUÉS

« Le retour des usagers a été fabuleux », a expliqué au quotidien La Libre Belgique Pierre-Dimitri Gore-Coty, le directeur général d'Uber pour l'Europe de l'Ouest et du Nord, jeudi 17 avril.

Les tarifs – ils débutent à 4 euros – ont aussi séduit la clientèle, même s'ils varient fortement en fonction des moments de la journée. Les taxis bruxellois classiques sont, eux, chers, et ils ont une piètre réputation.

La Région de Bruxelles a rapidement sévi, estimant, selon un porte-parole de la ministre Brigitte Grouwels, chargée des transports, que les chauffeurs, non enregistrés officiellement et ne disposant pas des autorisations nécessaires, exerçaient une activité illégale.

Les premières voitures ont été saisies le 3 mars, tandis que la société des Taxis verts, l'un des principaux acteurs du secteur, décidait de faire appel à la justice.

Il vous reste 59.03% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.