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VTC : Berlin tente de contenir l'américain Uber

Le tribunal de grande instance de Berlin a interdit à la société américaine de poursuivre ses activités liées à l'une de ses applications de covoiturage.

Par  (Berlin, correspondance)

Publié le 19 avril 2014 à 10h34, modifié le 19 avril 2014 à 10h34

Temps de Lecture 2 min.

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Application « Uber » sur smartphone.

Le David berlinois a décroché une première victoire contre le Goliath américain. Président d'une des fédérations de taxis de la capitale allemande et patron d'une petite société de neuf employés et de quatre véhicules, Richard Leipold a obtenu gain de cause contre Uber, le 11 avril.

Dans une ordonnance de référé, le tribunal de grande instance de Berlin a interdit à la société américaine de poursuivre ses activités liées à l'une de ses applications, le « service limousine », baptisé aussi « Uber Black ». Instauré en 2013 à Berlin, il met en relation des conducteurs, au volant de limousines louées, et des particuliers.

La justice berlinoise a estimé qu'Uber violait la loi relative au transport des personnes, les véhicules de location n'ayant pas vocation à sillonner la ville en permanence à la recherche de clients. L'astreinte à l'encontre de la firme de San Francisco pourrait se monter à 250 000 euros.

Satisfait de sa victoire, Richard Leipold ne cherchera pourtant pas à faire respecter l'injonction du tribunal : « Uber est prêt à aller jusque devant la Cour de justice européenne, précise-t-il. Et, s'ils obtiennent gain de cause, ils me réclameront des dommages et intérêts à la hauteur de ce qu'ils auraient perdu en attendant l'ultime verdict. Financièrement, je n'ai pas les reins assez solides pour cela. »

RESPECTER LES MÊMES RÈGLES

Uber n'a du reste pas suspendu son « service limousine », et a même mis en place, le 15 avril, soit quelques jours après le jugement, son autre application controversée, « UberPop », qui met en relation des clients et des conducteurs privés – celle que le tribunal de commerce de Bruxelles vient de condamner.

Dans un pays où le covoiturage existe depuis longtemps, cette application a des chances de rencontrer un vif succès.

Mais, cette fois, c'est le Sénat berlinois qui a réagi. L'administration chargée de la délivrance des licences de taxi – on compte à Berlin 18 000 chauffeurs et 7 600 sociétés – annonce étudier le dossier sur le plan juridique puisqu'il est expressément interdit par la loi d'exercer une activité commerciale de taxi sans licence.

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