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En changeant de nom, G7 veut s’affranchir de l’image des taxis

En 2015, l’activité de la plate-forme de réservation a chuté de 2 %.

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Publié le 11 mai 2016 à 19h56, modifié le 12 mai 2016 à 11h56

Temps de Lecture 1 min.

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G7  a investi 12 millions d’euros dans ses services numériques en 2015, après 8,5 en 2014

Ne l’appelez plus Taxis G7. La plate-forme de réservation détenue par le groupe Rousselet a un nouveau nom : G7, tout court. « Taxi est un métier. G7 est une marque que partagent 8 000 chauffeurs », a formulé, mercredi 11 mai, Nicolas Banchet, directeur général délégué. Par ce nouveau nom, G7 veut ainsi s’affranchir de l’image un peu écornée des taxis. « G7 ne se résume pas à ses batailles réglementaires », avance son directeur général, Serge Metz, en faisant allusion à la façon dont la firme ferraille pour protéger un secteur laminé par la mode des Uber, Chauffeur-Privé et autres véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC).

En rajeunissant son image, le réseau entend rattraper par le col tous les clients qui, depuis le lancement d’Uber en 2012, les boudent et se glissent dans les berlines noires des VTC. En 2015, l’activité de G7 a chuté de 2 % pour s’établir à 75 millions d’euros. « Et de 8 % au premier trimestre 2016 », selon M. Metz.

Offensive des VTC

Le réseau pâtit notamment de la forte contraction de son activité liée aux abonnements souscrits par des entreprises. M. Metz impute ce repli à la « maîtrise des dépenses » des grandes entreprises. G7 souffre probablement aussi de la vaste offensive des VTC pour s’emparer de la manne du marché des déplacements professionnels.

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Du coup, G7 singe tout des VTC : leur look et leurs services VIP. La compagnie incite désormais ses chauffeurs à sortir de voiture pour ouvrir la portière à leur client. Et elle leur impose l’usage de voitures couleur corbeau. « Le noir, c’est standing », juge M. Metz. G7 soigne aussi l’ergonomie de son application. La compagnie a investi 12 millions d’euros dans ses services numériques en 2015, après 8,5 en 2014. Elle vient de moderniser son application de smartphone lancée en 2008.

Et, dans ce secteur aux tarifs réglementés, G7 consent désormais des ristournes : – 20 % pour les 15-25 ans entre 22 heures et 5 heures et – 50 % pour les PME lors de la souscription d’abonnements. G7 présentera cette charte à ses taxis dimanche lors d’une convention monstre à Paris au Zénith. Il en va de leur avenir. « En deux ans, les taxis ont perdu 30 % de leur chiffre d’affaires », déplore M. Metz.

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