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Novo Nordisk achète trois nouvelles usines pour 11 milliards de dollars

Afin de répondre à la forte demande auquel il fait face, le laboratoire va acquérir les usines de l’entreprise Catalent situées à Anagni, en Italie, à Bruxelles, et à Bloomington, aux Etats-Unis.

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Publié le 06 février 2024 à 08h14, modifié le 06 février 2024 à 08h31

Temps de Lecture 1 min.

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Aux grands maux, les grands remèdes. Confronté à une demande mondiale vertigineuse pour ses médicaments vedettes, l’antidiabétique Ozempic, et son petit frère, le Wegovy, destiné au traitement de l’obésité, Novo Nordisk sort une nouvelle fois son carnet de chèques pour muscler son réseau de production. Le géant danois a annoncé, lundi 5 février, le rachat du façonnier américain Catalent par Novo Holdings, la holding qui contrôle le groupe pharmaceutique, pour 16,5 milliards de dollars (près de 15,4 milliards d’euros).

Lire le reportage : Article réservé à nos abonnés Comment les médicaments contre l’obésité sont devenus un gigantesque marché

Cette opération, dont la finalisation, sous réserve d’une approbation des autorités de la concurrence, est prévue à la fin de l’année 2024, permettra à Novo Nordisk de disposer de trois nouvelles usines déjà opérationnelles pour assurer le remplissage et le conditionnement de ses produits injectables.

Concrètement, le laboratoire rachètera les usines de Catalent situées à Anagni (Italie), Bruxelles et Bloomington (Etats-Unis, Indiana) pour 11 milliards de dollars (environ 10,2 milliards d’euros). Cette acquisition devrait considérablement accroître ses capacités de fabrication. Le Danois compte actuellement cinq sites de production dans le monde, répartis au Danemark, aux Etats-Unis, en France, au Brésil et en Chine.

Succès fulgurant

« Cette acquisition vient compléter les investissements importants que nous réalisons déjà dans les installations de production d’ingrédients pharmaceutiques actifs, et les sites apporteront une flexibilité stratégique à notre réseau d’approvisionnement existant », souligne Lars Fruergaard Jorgensen, le PDG de Novo Nordisk. Le Danois mène en effet depuis plusieurs mois une vaste offensive pour étendre son réseau de fabrication afin de garder une longueur d’avance face à son rival américain Lilly, son seul concurrent pour le moment sur le marché des traitements contre l’obésité. En novembre 2023, il a ainsi annoncé, en l’espace de quinze jours, un investissement de 5,6 milliards d’euros sur son site de Kalundborg, au Danemark, et de 2,1 milliards d’euros dans son usine française à Chartres.

Ces énormes investissements s’expliquent par le succès fulgurant des nouveaux traitements contre l’obésité, dont le marché pourrait excéder les 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires d’ici à 2030 selon les analystes. La demande pour ces médicaments est telle que Novo Nordisk est actuellement incapable de répondre à la demande. Le laboratoire pharmaceutique affiche aujourd’hui la plus grande capitalisation boursière d’Europe, loin devant le géant du luxe LVMH.

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