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Michel Ohayon : le domicile et le bureau de l’homme d’affaires bordelais ont fait l’objet de perquisitions

Au début de l’année, une instruction judiciaire a été ouverte pour « escroquerie en bande organisée et blanchiment aggravé ». Le domicile du fils aîné de l’homme d’affaires, Charles-David, a également fait l’objet de perquisitions.

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Publié le 01 mars 2024 à 10h50, modifié le 01 mars 2024 à 11h59

Temps de Lecture 2 min.

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Un magasin Galeries Lafayette, à Libourne (Gironde), le 12 janvier 2024.

Michel Ohayon demeure dans la tempête. Alors que l’homologation du plan de sauvegarde des 26 grands magasins Galeries Lafayette qu’il détient devrait être prononcée par les juges du tribunal de commerce de Bordeaux, le 20 mars, l’AFP a révélé, jeudi 29 février, que le domicile de l’homme d’affaires bordelais et son bureau ont fait l’objet de perquisitions diligentées par la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), début février.

Au début de l’année, une instruction judiciaire a été ouverte sur « les faits susceptibles d’être qualifiés d’escroquerie en bande organisée, blanchiment aggravé par concours habituel à une opération de placement, dissimulation ou conversion du produit d’un délit, banqueroute par détournement ou dissimulation de tout ou partie de l’actif, et abus des biens ou du crédit d’une société par actions par un dirigeant à des fins personnelles », détaille la Junalco, jeudi. Des perquisitions ont été diligentées, en février, au domicile parisien de Michel Ohayon, d’après l’AFP.

D’après nos informations, le domicile de son fils aîné, Charles-David Ohayon, qui notamment gère les hôtels Trianon Palace à Versailles, Sheraton à Roissy, dans le Val-d’Oise, et InterContinental à Bordeaux, rachetés grâce à 201 millions d’euros d’emprunts contractés auprès de la Bank of China et non remboursés à ce jour, a également fait l’objet de perquisitions. Sollicité par Le Monde, l’un des avocats de l’entrepreneur bordelais n’a pas répondu.

Procédure de sauvegarde

En février 2023, la Junalco s’était saisie des différents dossiers judiciaires de l’entrepreneur bordelais. Cette saisine faisait suite à des signalements et plaintes reçus par les parquets de Lille, de Grenoble et de Bordeaux, « à la fin de 2022 et début 2023, concernant des soupçons de détournements commis au préjudice », notamment des enseignes Gap, Camaïeu et Go Sport, précise aujourd’hui un porte-parole de la Junalco au Monde.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Galeries Lafayette : pas de décision sur l’avenir de 26 magasins

L’entrepreneur bordelais, qui, grâce à sa société Financière immobilière bordelaise (FIB), a fait fortune dans l’immobilier en Nouvelle-Aquitaine et dans l’hôtellerie de luxe, avait repris les trois enseignes d’habillement à la faveur de procédures collectives ou de cession pour 1 euro symbolique.

Il demeure à la tête des 26 Galeries Lafayette, dont 22 ont été rachetées, en 2018, pour un montant de 150 millions d’euros et 4 autres pour 1 euro en 2022, d’après nos informations. Cet ensemble fait l’objet d’une procédure de sauvegarde ouverte en février 2023 et qui doit se clore le 20 mars avec l’homologation du plan de M. Ohayon, présenté et avalisé par la majorité des parties prenantes, y compris le parquet, le 21 février. Au grand dam de ses 1 100 salariés. Les représentants du personnel se sont prononcés contre ce plan. La plupart disent ne plus avoir « du tout confiance » envers l’entrepreneur qui exploite ces magasins en franchise.

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