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La Chine ouvre une enquête antidumping sur les importations de porc européen

En rétorsion à la politique européenne protectionniste en matière de voitures électriques, les autorités chinoises s’en prennent aux importations de porc.

Le Monde avec AFP

Publié le 17 juin 2024 à 13h04

Temps de Lecture 1 min.

L’annonce chinoise sonne comme des représailles aux mesures européennes prises la semaine dernière contre Pékin concernant le marché des voitures électriques. La Chine a annoncé lundi 17 juin avoir lancé une enquête antidumping sur les importations de porc et de produits à base de porc en provenance de l’Union européenne.

Le ministère du commerce « a ouvert une enquête antidumping sur les importations de porc et de produits en provenance de l’Union européenne », a-t-il fait savoir dans un communiqué. L’enquête fait suite à une demande « officiellement soumise par l’Association chinoise de l’élevage au nom de l’industrie porcine nationale », a précisé le ministère.

Cette annonce intervient dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre Pékin et l’Union européenne, désireuse de réduire sa dépendance vis-à-vis de la Chine, notamment dans le domaine technologique. L’UE a déclaré la semaine dernière qu’elle imposerait des droits de douane supplémentaires sur les importations de véhicules électriques chinois à partir du mois prochain, à la suite d’une enquête antisubventions ouverte en septembre 2023.

Les véhicules fabriqués dans les usines chinoises étaient jusqu’ici taxés à hauteur de 10 % dans l’UE. Bruxelles prévoit d’y ajouter des droits compensateurs de 17,4 % pour le fabriquant chinois BYD, de 20 % pour Geely et de 38,1 % pour SAIC, au terme de près de neuf mois d’enquête.

Pékin dénonce le protectionnisme européen

Pékin avait alors immédiatement dénoncé « un comportement purement protectionniste » des Européens, par le biais d’un communiqué du ministère du commerce. La Chine avait averti qu’elle prendrait « toutes les mesures pour défendre fermement ses droits légitimes ».

En janvier, elle avait déjà ouvert une enquête antidumping sur les brandys européens, dont le cognac français. Lancée après une plainte de professionnels de l’alcool chinois, cette procédure est également considérée par les observateurs comme une mesure de rétorsion à l’enquête européenne sur les subventions aux voitures électriques produites en Chine, largement soutenue par la France.

La Chine, à l’occasion de la visite de son président Xi Jinping en France début mai, avait pourtant donné quelques gages à Paris en s’engageant à faciliter l’accès à certains produits français, dont les intestins de porc.

Le Monde avec AFP

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