Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, au Salon de l’agriculture, le 26 février 2024.
Live terminé

Colère des agriculteurs : « Tous ceux qui prônent le renfermement de la France (…) tuent l’agriculture française », estime Bruno Le Maire, revivez la journée du lundi 26 février

En visite au Salon de l’agriculture, le ministre de l’économie et des finances a appelé lundi banques et assurances à « faire des propositions plus ambitieuses de façon (…) que nos paysans puissent avoir accès plus facilement à des crédits, à des taux qui soient les plus attractifs possible ».

Tout le live

Le 26/02 à 21:13

C’est la fin de ce direct

Merci à toutes et à tous de l’avoir suivi. Retrouvez tous nos articles sur la colère du monde agricole ici.

Le 26/02 à 18:44

« Tous ceux qui prônent le renfermement de la France (…) tuent l’agriculture française », estime Bruno Le Maire

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a appelé lundi banques et assurances à « faire des propositions plus ambitieuses [lors de la réunion programmée mardi] de façon (…) que nos paysans puissent avoir accès plus facilement à des crédits, à des taux qui soient les plus attractifs possibles ».

Ce soutien à la trésorerie des exploitations prévoit également la mise à disposition, à partir du 1er juillet, d’une garantie de l’Etat à hauteur de deux milliards d’euros aux prêts contractés par des agriculteurs.

M. Le Maire a prôné un élargissement du champ d’application de la loi EGalim et a plaidé pour davantage de simplification, appelant notamment à « en finir » avec les formulaires Cerfa.

Il a insisté également sur l’importance des exportations pour le secteur : « Notre agriculture vit des échanges internationaux. Tous ceux qui prônent le renfermement de la France (…) tuent l’agriculture française. »

Le 26/02 à 17:45

Fermeture d’une portion de l’A9 en direction de l’Espagne demain matin, en prévision d’un blocage des agriculteurs espagnols

La préfecture de l’Aude a annoncé la fermeture à la circulation de l’autoroute A9 en direction de l’Espagne, à partir de Leucate, à compter du 27 février à 8 heures. Cette fermeture a été décidée en réponse à une action de blocage de la frontière annoncée par les agriculteurs espagnols au niveau de La Jonquera, précisent les autorités sur X.

Le 26/02 à 17:40

Sur les calendriers des pesticides, l’Anses ne considère pas avoir été « remise en cause » par Emmanuel Macron

Les déclarations du président de la République, qui a dit vouloir « reprendre le pouvoir » sur le calendrier des autorisations de pesticides, « ne remettent pas en cause l’agence » nationale de sécurité sanitaire Anses « en l’état », a déclaré lundi son directeur général, Benoît Vallet, lors d’un point de presse au Salon de l’agriculture, à Paris.

Samedi, le chef de l’Etat a répété vouloir éviter qu’un pesticide soit interdit en France avant le reste de l’Union européenne, pour ne pas créer de distorsions de concurrence. Or les décisions de l’Anses, mandatée pour évaluer les pesticides et autoriser ou interdire leur mise sur le marché, « s’imposent à l’administration ». Ces dernières années, plusieurs pesticides, comme l’herbicide S-métolachlore ou certains néonicotinoïdes, ont ainsi été interdits en France alors qu’ils restaient autorisés chez ses voisins européens.

Actuellement, « les autorisations de mise sur le marché (AMM) sont placées à l’agence et donc seule une nouvelle étape politique ferait que ces AMM [lui] seraient retirées », a déclaré M. Vallet. « Pour l’instant, on n’a pas d’élément qui nous ferait penser que c’est le choix du gouvernement. »

Le 26/02 à 17:28

Le président « a un cap et une vision », défend Bruno Le Maire

En visite au Salon de l’agriculture, Bruno Le Maire, qui doit s’entretenir avec le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, et participer à une réunion de travail avec les acteurs agricoles, a été interpellé lors de sa déambulation dans les allées. « Je suis extrêmement optimiste et volontariste sur l’agriculture française », a-t-il assuré. Interrogé sur le manque de « cap » du président, Emmanuel Macron, dans sa politique agricole, il a répondu : « Il a un cap et une vision. »

Le 26/02 à 17:23

C’est la fin de cet échange avec nos journalistes

Merci pour vos nombreuses questions !

Le 26/02 à 17:17 Tchat

Est-ce que le ministre de la transition écologique a prévu de participer au Salon de l'Agriculture ?
JustAsking

Bonjour,

Oui, Christophe Béchu sera au Salon de l’agriculture les mardi 27 et mercredi 28 février, ainsi que le vendredi 1er mars.

Nathalie Segaunes
Le 26/02 à 17:14 Tchat

Bonjour, est-ce correct de dire et penser que M Macron reprend une proposition de LFI (prix planchers), qui était moquée par la macronie auparavant ? Merci.
ben

Bonjour,

Oui, en effet, LFI a défendu une proposition de loi à l’Assemblée en novembre dernier, qui a été rejetée. Le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, a dit à l’époque qu’elle relevait du « modèle soviétique ». C’est sans doute pour couper court à cette idée que le premier ministre, Gabriel Attal, a pris la peine de préciser dimanche soir au dîner des 60 ans du Salon que l’agriculture française « ne doit être ni l’URSS ni le Far West »…

Nathalie Segaunes
Le 26/02 à 16:48 Tchat
De mémoire de journaliste, avez vous souvenir d'une visite de chef d'Etat aussi perturbée au salon de l'Agriculture?
Maxence

Bonjour,

Je n’en ai aucun souvenir, et la direction du Salon non plus…

D’autres présidents se sont fait un peu chahuter dans les allées du Salon (Nicolas Sarkozy, François Hollande…), mais un tel barouf est inédit.

Nathalie Segaunes
Le 26/02 à 16:38 Tchat

la popularité de M.Macron est-elle encore plus en baisse après son passage au salon de l'agriculture ?
A.V

Bonjour,

Il est trop tôt pour le dire, nous n’avons pas encore de sondage consécutif à son passage au Salon.

Nathalie Segaunes
Le 26/02 à 16:33 Tchat

A quoi se résume la politique de l'agriculture de Macron? A-t-elle des objectifs et des moyens clairs?
Massi13

Bonjour,

Emmanuel Macron a fixé les grandes lignes de sa politique agricole le 11 octobre 2017, dans le discours de Rungis. En résumé, l’objectif est de permettre aux agriculteurs de vivre « du juste prix payé », et de « permettre à chacun d’avoir accès à une alimentation saine, durable et sûre ». Les moyens pour y arriver sont évidemment beaucoup moins clairs, comme le démontre la crise agricole : les agriculteurs considèrent qu’ils ne sont pas rémunérés à hauteur de leurs efforts, malgré les 10 milliards de subventions nationales et européennes annuelles, et tous les Français n’ont pas accès à une alimentation « saine, durable et sûre », en raison des difficultés de la filière bio, des prix élevés et de la concurrence « déloyale » des autres pays producteurs.

Nathalie Segaunes
Le 26/02 à 16:23 Tchat
À force de monter au créneau sur tous les problèmes, pensant peut-être dans son hubris, être l’homme providentiel, il est devenu le responsable sur qui tous s’acharnent quand une chose va mal en France
ex-marcheur

Bonjour ex-marcheur,

Le phénomène que vous décrivez n’est pas propre à Emmanuel Macron. Chaque président, élu au suffrage universel, est désormais rendu responsable du moindre problème par les Français. Il est vrai que l’actuel chef de l’Etat a accentué ce phénomène en faisant de certaines thématiques, par exemple l’agriculture, des sujets « présidentiels ».

D’une façon générale, il a tendance à considérer que, s’il ne s’en occupe pas lui-même, cela n’avance pas. Pour l’instant, cependant, la crise agricole n’est toujours pas réglée, alors qu’il est aux commandes…

Nathalie Segaunes
Le 26/02 à 16:03 Tchat
Bonjour pourquoi Macron ne se sépare pas des 2 conseillers ?
Steph

Bonjour Steph,

Même si le président de la République a admis une « erreur » de communication, et a donc implicitement visé ses deux conseillers qui avaient évoqué la présence des Soulèvements de la Terre, il n’a pas l’intention de s’en séparer. Son idée est d’assumer. « Le jeu qui consiste à cibler des conseillers est insupportable. Quand les choses viennent de l’Elysée, il y a un responsable, c’est moi ! », a-t-il affirmé dans les colonnes du Figaro, lundi matin. Sa volonté d’organiser un débat le plus ouvert possible – dans lequel il aurait pu apparaître comme un point central, critiquent ses opposants – a peut-être aussi incité son équipe à vouloir contacter le plus de monde possible.

Matthieu Goar
Le 26/02 à 16:01 Tchat

Bonjour, le message des agriculteurs se heurte semble-t-il à un non dit explosif politiquement : les rémunérer correctement cela signifie automatiquement des prix qui montent pour le consommateur : qu'en pensez vous ? Merci.
Dacron

Bonjour,

Je suis d’accord avec vous. Emmanuel Macron, dans son dialogue avec les syndicalistes, samedi, y a d’ailleurs fait allusion. Car le « prix plancher » qui vise à acheter le produit au prix moyen de production (fixé par chaque filière) aura logiquement pour conséquence une augmentation des prix pour le consommateur. Les Français, qui disent soutenir les agriculteurs dans leur écrasante majorité, accepteront-ils de payer davantage pour leur alimentation, dans un contexte inflationniste ? C’est quasiment un choix de société, alors que la part de l’alimentaire diminue dans le panier des consommateurs, au profit de la téléphonie ou des loisirs par exemple…

Nathalie Segaunes
Le 26/02 à 15:42 Tchat

Bonjour ! Question un peu " politique-fiction ", mais je la tente : selon vous, sans cette histoire d'invitation aux Soulèvements de la Terre, la FNSEA aurait-elle réellement participé à une rencontre avec le président, ou est-ce qu'elle aurait trouvé un autre prétexte pour ne pas participer à pareille entrevue ?
Lucas

Bonjour Lucas,

Dans le déroulé des « événements », il apparaît effectivement que la FNSEA a utilisé cet argument pour récuser le débat. Les syndicats souhaitaient un débat entre eux et le président seulement. L’élargir à la grande distribution, aux industriels de l’agroalimentaire et aux environnementalistes aurait placé le chef de l’Etat en arbitre, les uns et les autres se renvoyant les responsabilités. Et aurait mis les syndicats comme les distributeurs (voir la réaction très négative de M.-E. Leclerc) et les industriels en difficulté. On peut dire que la « bourde » des Soulèvements de la Terre a été une aubaine pour les syndicats, FNSEA en tête. D’ailleurs, avec le petit-déjeuner qui s’est tenu samedi matin au Salon, puis le mini-débat entre Macron et les militants syndicaux, ils ont obtenu ce qu’ils voulaient initialement.

Nathalie Segaunes
Le 26/02 à 15:41 Tchat
Merci pour cet échange bienvenu. On ne comprend plus si ce sont les agriculteurs qui en demandent toujours plus, ou si c'est le gouvernement qui répond à côté de leurs exigences... Résultat, on assiste à un détricotage des normes environnementales sans calmer la colère agricole. Tout ça pour ça ?
Steph24

Bonjour Steph24 et merci pour votre question,

vous soulignez un aspect intéressant de la crise. L’exécutif a choisi d’abord de s’attaquer aux normes environnementales ou au plan Ecophyto. Des mesures qui ne coûtaient rien (financièrement, pas au niveau de la santé et de la biodiversité) et répondaient à certaines revendications de la FNSEA. Sauf que la colère des agriculteurs semble beaucoup plus globale, avec de nombreuses revendications sur les prix, sur les importations, sur les accords de libre-échange… C’est d’ailleurs un aspect que soulignent les associations écologistes depuis le début. Elles ont l’impression que l’écologie est désignée comme un bouc émissaire d’une crise beaucoup plus globale. Après les multiples annonces du gouvernement, la colère des agriculteurs ne retombe d’ailleurs toujours pas, d’où l’idée de M. Macron d’évoquer les prix planchers.

Matthieu Goar
Le 26/02 à 15:29 Tchat
Je n'ai pas compris pourquoi débattre avec les Soulèvements de la terre a soulevé autant de difficultés. Le principe d'un débat c'est justmeent de faire dialoguer des gens qui ne pensent pas pareil non ?
Cris

Bonjour Cris,

L’évocation de ce collectif a radicalisé une partie du monde agricole qui voit ces militants comme des activistes violents, même si Les Soulèvements ne sont pas univoques et que la Confédération paysanne y participe. Les Soulèvements de la Terre ont été très actifs lors des affrontements autour des mégabassines de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), un dossier très symbolique. Une partie de la majorité est sur la même ligne puisque Gérald Darmanin avait employé le terme d’« écoterroristes » à leur sujet. L’exécutif avait décidé la dissolution de ce mouvement, avant que le Conseil d’Etat n’annule cette décision. En voulant les convier, l’exécutif a semblé renier ses déclarations passées, ce qui a laissé la porte ouverte à la colère des syndicats agricoles. Pour eux, c’était une occasion toute trouvée pour continuer à mettre la pression sur le gouvernement. L’Elysée en a parfaitement conscience.

Matthieu Goar
Le 26/02 à 15:19 Tchat
Bonjour, merci pour votre live, que sait on vraiment de l'invitation transmise (ou non? ) au soulèvement de la terre pour participer au grand débat avec le Président de la République? Merci
Maxence

Bonjour Maxence,

Les syndicats agricoles et l’Elysée voulaient un grand débat ouvert aux distributeurs et aux associations écologistes. Mardi dernier, M. Macron a même évoqué devant les présidents de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs l’idée d’inviter des collectifs comme Extinction Rebellion. Il n’avait pas parlé des Soulèvements de la Terre, mais ses conseillers ont cherché à entrer en contact avec eux, par l’intermédiaire du député européen macroniste Pascal Canfin et des cadres d’EELV. Ses conseillers ont annoncé leur présence à la presse. Devant le tollé, l’invitation ne leur a pas été envoyée. Le président de la République a donc raison de dire que Les Soulèvements n’ont pas été formellement conviés, mais il enrobe la réalité des derniers jours, plusieurs sources de l’exécutif ayant bien tenté de les approcher.

Matthieu Goar
Le 26/02 à 15:14 Tchat
Macron va parler aux agricultuers mais jamais on ne l'a vu faire pareil avec les défenseurs de l'environnement, si je ne me trompe pas... Est-ce que c'est la fin du "mandat qui sera écologique" ou ne le sera pas (si on estime qu'il a commencé ?)
Pingolin

Bonjour Pingolin,

Non effectivement, il n’a jamais eu un grand débat autour des questions d’environnement. Lors de son premier mandat, le chef de l’Etat avait quand même lancé la convention citoyenne pour le climat. Les travaux avaient été salués par de nombreux écologistes même si l’Elysée avait rejeté les mesures les plus symboliques (110 km/h sur l’autoroute, par exemple). Dans l’entre-deux-tours de la dernière élection présidentielle, Emmanuel Macron avait promis de faire de l’écologie la priorité de son second quinquennat. S’il a bien mis en place les outils de la planification écologique, ce « combat du siècle », selon ses propres termes, est souvent une variable d’ajustement, comme on l’a vu lors de la crise agricole (recul sur les normes, sur le plan Ecophyto) ou au moment des annonces des économies budgétaires (baisse de 1 milliard des crédits consacrés à MaPrimRénov’). Les députés de la majorité les plus intéressés par les questions climatiques sont très inquiets de la tonalité actuelle.

Matthieu Goar
Le 26/02 à 14:54 Tchat

Echangez avec nos journalistes après la visite mouvementée d’Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture

Le chef de l’Etat s’est rendu samedi au Salon de l’agriculture, dans une ambiance tendue. Il a improvisé un échange avec des agriculteurs, malgré le fiasco du « grand débat » qu’il souhaitait mener, un événement finalement annulé après l’émoi suscité par la présence possible du collectif Les Soulèvements de la terre – que M. Macron a démenti avoir convié. Le président a fait plusieurs annonces, dont la mise en place d’un prix plancher, défini pour chaque filière et sanctuarisé par la loi. Que dit cette visite mouvementée des relations entre le pouvoir et les agriculteurs ? Emmanuel Macron a-t-il renoncé à tous ses engagements en matière d’environnement pour tenter de contenir la colère ?

Nos journalistes Nathalie Segaunes, du service Politique, et Matthieu Goar, du service Planète, répondent à vos questions à 15 heures

Le contexte

Live animé par Anna Villechenon et Louise Vallée

Image de couverture : Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, au Salon de l’agriculture, le 26 février 2024. THOMAS SAMSON / AFP
  • Deux jours après une inauguration chaotique, samedi, par Emmanuel Macron, et au lendemain de la visite inattendue, dimanche soir, du premier ministre, Gabriel Attal, le Salon de l’agriculture devrait accueillir, lundi 26 février, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, et la ministre déléguée auprès du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, Agnès Pannier-Runacher.
  • Gabriel Attal s’est invité dimanche soir au Salon, en appelant à ne pas faire de « cirque médiatique », « politique » et « militant », à la suite de la visite, le même jour, du leader du Rassemblement national. Jordan Bardella est également attendu lundi pour une deuxième visite.
  • L’exécutif est soucieux d’occuper le terrain après que des images de l’ouverture très perturbée du Salon de l’agriculture, inédites, ont été diffusées, alors que la crise des agriculteurs dure depuis plus d’un mois : affrontements entre forces de l’ordre et agriculteurs opposés à la venue du chef de l’Etat, débat improvisé et tendu de M. Macron avec quelques agriculteurs, présence policière considérable.
  • A Bruxelles, les ministres de l’agriculture des Vingt-Sept discutent lundi de propositions pour simplifier et assouplir la politique agricole commune (PAC), sous la pression de centaines de tracteurs défilant dans la capitale belge. Aux côtés des principales organisations belges, des délégations d’Espagne, du Portugal et de la puissante confédération syndicale italienne Coldiretti sont attendues pour répéter leurs revendications auprès du Conseil européen.

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