Nicolas Lassalle, agriculteur, sur le terrain de sa ferme, aux Martys (Aude), le 1ᵉʳ décembre 2023.
Live terminé

Salon de l’agriculture : le gouvernement annonce deux « instruments d’urgence » pour aider les entreprises agricoles en grande difficulté, revivez la journée du mardi 27 février

Le ministre de l’économie a détaillé ces mesures, mardi : la possibilité pour ces exploitations d’avoir un différé de paiement d’un an de leurs dettes bancaires, puis un rééchelonnement jusqu’à trois ans de ces dettes bancaires, ainsi qu’un prêt à taux préférentiel.

Tout le live

Le 27/02 à 19:02

C’est la fin de ce direct

Merci à toutes et à tous de l’avoir suivi. Retrouvez tous nos articles sur la colère du monde agricole ici.

Le 27/02 à 18:52

« Les mesures prises vont dans le bon sens », assure Gabriel Attal

Les agriculteurs « me disent que les mesures prises vont dans le bon sens », a affirmé Gabriel Attal au Salon de l’agriculture dans la soirée, « mais qu’il faut qu’elles puissent maintenant être vécues de manière palpable et tangible dans leur vie quotidienne ».

Notamment sur les questions de trésorerie, centrales pour les agriculteurs en difficulté. « Des engagements très concrets ont été pris par les banques » ce mardi, a tenu à rassurer le premier ministre, notamment concernant les reports ou les étalements d’annuités.

Seuls quelques cris de « Marine Le Pen présidente ! » ou de « Frexit ! » ont émaillé sa visite à la vache égérie Oreillette, dont il a observé le « calme » dans le brouhaha du salon. Samedi, c’étaient des huées et des heurts qui avaient marqué son inauguration par le chef de l’Etat.

Le premier ministre, Gabriel Attal, au Salon de l’agriculture le 27 février 2024.
Le 27/02 à 18:36 Pour approfondir

Samedi 24 février, à l’occasion de l’inauguration du Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron a évoqué sa volonté d’établir « des prix planchers » pour protéger les revenus des agriculteurs. De quoi parle-t-on ? Explications en vidéo.

Le 27/02 à 16:31 Sur le terrain

Des agriculteurs polonais manifestent à Varsovie contre les politiques européennes

Des milliers d’agriculteurs polonais se sont rassemblés mardi à Varsovie pour protester contre le Pacte vert européen et en faveur de contrôles plus strictes des importations des produits agroalimentaires en provenance d’Ukraine. Arborant des drapeaux nationaux blanc et rouge, les manifestants se sont réunis dans le centre de la capitale polonaise avant de se diriger vers les sièges du Parlement et de la chancellerie.

Des agriculteurs polonais manifestent contre le Pacte vert européen en faveur de contrôles plus strictes des importations de produits en provenance d’Ukraine, à Varsovie, le 27 février 2024.
Devant la chancellerie du premier ministre polonais, à Varsovie, le 27 février 2024.
Un tank fait de bottes de foin, à Varsovie, le 27 février 2024.
Le 27/02 à 16:18 Pour approfondir

Les « prix planchers » proposés par Emmanuel Macron divisent le monde agricole

La déclaration d’Emmanuel Macron sur la création de prix planchers pour mieux rémunérer les agriculteurs a soulevé d’intenses réactions dans le monde agricole. Depuis cette proposition surprise avancée samedi 24 février, d’abord devant les journalistes, puis face à quelques agriculteurs conviés à un mini-débat, dans un contexte de tension inédit pour une journée d’inauguration du Salon de l’agriculture, le sujet est au cœur des débats dans les allées.

Les « prix planchers » proposés par Emmanuel Macron divisent le monde agricole

Par Laurence Girard

Lecture : 2 min.

La déclaration d’Emmanuel Macron sur la création de prix planchers pour mieux rémunérer les agriculteurs a soulevé d’intenses réactions dans le monde agricole. Depuis cette proposition surprise avancée samedi 24 février, d’abord devant les journalistes, puis face à quelques agriculteurs conviés à un mini-débat, dans un contexte de tension inédit pour une journée d’inauguration du Salon de l’agriculture, le sujet est au cœur des débats dans les allées.
Le 27/02 à 15:49 Pour approfondir

Agriculture : un débat impossible et pourtant indispensable

Devant l’importance des enjeux, il est impératif de rédéfinir clairement les objectifs que l’on assigne à l’agriculture française, sans éluder la responsabilité des distributeurs et des consommateurs dans la course aux prix les plus bas, et de repenser collectivement la façon dont doit être assurée la transition écologique.

Agriculture : un débat impossible et pourtant indispensable

Lecture : 2 min.

Evénement à la fois médiatique et populaire, il était inévitable que le Salon international de l’agriculture, qui a ouvert ses portes le 24 février, serve de caisse de résonance au mouvement de protestation des agriculteurs qui secoue depuis plusieurs semaines la France et nombre de ses voisins européens. L’hostilité à l’égard du président de la République y a cependant atteint un niveau jusqu’à présent inégalé dans ce genre de manifestation. Emmanuel Macron a déambulé toute la journée derrière un cordon de sécurité massif, essuyant les sifflets et les insultes de centaines d’agriculteurs, à la fois ulcérés par sa présence et demandeurs d’actes concrets pour garantir leur survie.

Le 27/02 à 14:40

Le stand de Lactalis au Salon de l’agriculture à nouveau visé

Le stand du grand groupe laitier Lactalis, où avait déjà été déversé du lisier samedi, a été envahi mardi par des adhérents de la Confédération paysanne dénonçant des prix du lait trop bas. Quelques dizaines de manifestants, et une vache bretonne pie noire portant sur le dos un drapeau aux couleurs du syndicat agricole, ont débarqué sur le stand vers 12 h 20, y déployant des banderoles et collant des autocollants devant une nuée de caméras et sous l’œil de vigiles.

Lactalis « offre 420 euros la tonne de lait quand le vrai coût de production, c’est 440. Et que pour rémunérer les éleveurs, il faut 500 euros », a affirmé la porte-parole de la Confédération paysanne, Laurence Marandola, sur le stand. « Ça fait des mois, des années, que Lactalis fait des marges. C’est le premier groupe mondial laitier et ça ne ruisselle pas vers les éleveurs », a-t-elle dénoncé.

Lactalis, prévenu d’une possible action, avait arrêté les animations sur son stand vers 11 h 30. Des vigiles étaient positionnés à l’arrivée des manifestants mais n’ont pas réussi à les empêcher d’entrer, donnant lieu à une brève empoignade quand ils ont tenté de déployer une banderole « Pour des prix rémunérateurs » sur le stand vantant les marques du groupe (Président, Société, Lactel, Bridélice…).

Le 27/02 à 13:49 L’essentiel

Bruno Le Maire annonce deux « instruments d’urgence » pour les entreprises agricoles en grande difficulté

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, son collègue de l’agriculture, Marc Fesneau, et la ministre déléguée chargée des entreprises, du commerce et de la consommation, Olivia Grégoire, ont participé à la mi-journée à une réunion sur les mesures de soutien en trésorerie pour le secteur agricole.

A l’issue de cette réunion, Bruno Le Maire, au côté des présidents de la Fédération bancaire française et du Crédit agricole, a annoncé deux mesures pour les entreprises agricoles les plus en difficulté – qui seront déterminés par un recensement – qui appellent « au secours » :

  • la possibilité pour ces exploitations d’avoir un différé de paiement d’un an de leurs dettes bancaires puis un rééchelonnement jusqu’à trois ans de ces dettes bancaires ;
  • un prêt à taux préférentiel compris entre 0 et 2,5 % en fonction de la situation de trésorerie des exploitations, proposé par toutes les banques françaises.

Par ailleurs, Bruno Le Maire a également annoncé que le gouvernement avançait de trois mois la mise en place, prévue dans le projet de loi de finances, d’un prêt garanti à hauteur de 2 milliards dès le 1er mai 2024 (au lieu du 1er juillet 2024) pour les exploitations agricoles ayant des besoins d’investissement importants.

Le 27/02 à 12:03

Les producteurs de lait ne veulent pas que le « prix plancher » d’E. Macron devienne un « prix plafond », selon le président de leur fédération

Le « prix plancher » esquissé samedi par Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture risque de devenir un « prix plafond » qui fasse stagner la rémunération des producteurs de lait, affirme mardi leur fédération, affiliée au syndicat agricole majoritaire, la FNSEA. Le chef de l’Etat a formulé l’objectif de « déboucher » sur « des prix planchers qui permettront de protéger le revenu agricole ».

« Le prix plancher n’est pas une réponse » mais « plutôt un problème », a estimé mardi Thierry Roquefeuil, le président de la fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), lors d’une conférence de presse au Salon de l’agriculture. « Il y a le risque que le prix plancher devienne un prix plafond (…), c’est complètement à l’encontre de ce qu’on a bâti jusqu’à maintenant », a-t-il ajouté.

La FNPL demande depuis des années une meilleure prise en compte de l’indicateur évaluant les coûts de production agricoles par les industriels qui achètent le lait comme par les distributeurs qui commercialisent ensuite fromages, beurre, yaourts, etc. L’idée est que les éleveurs ne vendent plus leur lait moins cher que ce qu’il leur a coûté à produire, donc à perte, ce qui décourage les producteurs actuels – déjà de moins en moins nombreux – et les éventuels repreneurs.

Emmanuel Macron a expliqué qu’il souhaitait rendre « opposable » cet indicateur via une nouvelle révision du cadre législatif EGalim, renforcé plusieurs fois depuis 2018, qui vise justement à mieux rémunérer les agriculteurs. Actuellement, la profession laitière estime qu’il faudrait qu’un éleveur conventionnel installé en plaine reçoive en moyenne 442 euros pour 1 000 litres de lait afin de pouvoir se verser deux smics par mois. Le prix de base moyen payé aux producteurs français était de 432,80 euros en novembre.

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Publié le 26 février 2024 à 20h54 Temps de Lecture 3 min.
Le 27/02 à 11:42

Prix agricoles garantis : comment cela fonctionne aux Etats-Unis et au Canada ?

L’idée formulée par Emmanuel Macron de prix planchers pour garantir les revenus des agriculteurs s’est heurtée au scepticisme ou aux doutes de nombreux acteurs du système agroalimentaire. Pourtant, plusieurs pays dont les Etats-Unis et le Canada ont recours depuis des décennies à des mécanismes similaires.

Au Canada, les prix du lait, des œufs et des volailles sont réglementés au moyen « d’une formule bien définie », a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) Sylvain Charlebois, professeur spécialisé dans l’agroalimentaire de l’université Dalhousie à Halifax, au Canada.

Par exemple, le prix que les exploitants de fermes laitières reçoivent pour le lait qu’ils produisent est établi par la Commission canadienne du lait (CCL) et ajusté dans les dix provinces canadiennes. Ce prix – généralement mis à jour une fois par an – varie et dépend de la façon dont le lait est utilisé.

« C’est un système très rigide et très réglementé qui a plus de cinquante ans et qui est fortement défendu par les producteurs », poursuit M. Charlebois.

Aux Etats-Unis, c’est le Congrès qui fixe dans la loi, pour cinq ans, les prix de vingt-trois produits agricoles, dont le blé, le maïs et le soja (mais pas la viande). « On parle de prix de référence, explique à l’AFP Thierry Pouch, chef économiste aux Chambres d’agriculture de France. Le gouvernement américain verse à l’agriculteur la différence entre ce prix de référence et ses ventes. »

Le lait bénéfice d’un système différent et d’un vrai prix minimum, sans compensation du gouvernement mais en dessous duquel la vente n’est pas possible. C’est le seul produit agricole dans ce cas, à la connaissance de Jonathan Coppess, professeur à l’université d’Illinois. Ce prix est fixé indépendamment dans onze grandes régions aux Etats-Unis et relève d’une méthode de calcul complexe, qui varie en fonction de l’utilisation finale du lait (à boire, fromage, beurre, etc).

Selon M. Coppess, ce programme n’est pas « vraiment efficace », en partie parce que les prix sont établis de façon tortueuse, au niveau national donc sans tenir compte des spécificités régionales, et parce qu’ils le sont pour cinq ans.

Le 27/02 à 10:44

Les prix planchers seront « un frein à la compétitivité européenne », selon le patron des Mousquetaires/Intermarché

Les prix planchers proposés par Emmanuel Macron pour mieux rémunérer les agriculteurs français seront « un frein à la compétitivité européenne », a estimé mardi le patron des Mousquetaires/Intermarché, Thierry Cotillard. « On a été un peu surpris de l’annonce, la notion de prix plancher n’avait pas été évoquée avec les autres ministres, ni Gabriel Attal, ni le ministre de l’agriculture », a déclaré Thierry Cotillard sur France Inter.

« Avant de mettre d’accord l’ensemble des acteurs européens sur ce sujet-là, il va se passer quelque temps, voire quelques années, et (…) les agriculteurs ne peuvent plus attendre », selon M. Cotillard. « Il faut des décisions concrètes, immédiates », a-t-il ajouté se disant « favorable à une loi Egalim qui aille plus loin sur la directivité et la transparence ».

Concernant les centrales d’achat européennes, Les Mousquetaires/Intermarché, qui pour l’instant « achète tout en France », devront « y aller », selon M. Cotillard. « Si on a la confirmation que c’est bien légal – et la lecture qu’on en a c’est que c’est légal –, on devra y aller, sinon il y aura trop d’écart de prix avec nos concurrents », a-t-il dit.

Ces centrales européennes « sont utiles pour peser sur l’inflation », a-t-il ajouté, proposant « une charte » avec les cinq dirigeants de la grande distribution pour « exclure de la centrale européenne tous les dossiers qui auraient une composante importante en produits agricoles ».

Le 27/02 à 10:22

L’autoroute reliant l’Espagne à la France coupée par les agriculteurs

En Catalogne, dans le nord-est de l’Espagne, l’autoroute qui relie l’Espagne à la France était coupée mardi en raison d’une nouvelle mobilisation des agriculteurs espagnols contre les difficultés du secteur. Des dizaines d’agriculteurs étaient rassemblés avec leurs tracteurs sur l’AP7, où le trafic était donc coupé dans les deux sens au niveau de Pontos, dans la province de Gérone, à une quarantaine de kilomètres de la frontière, ont rapporté les autorités régionales.

Afin d’éviter des kilomètres de bouchons, la préfecture des Pyrénées-Orientales, département frontalier de l’Espagne, a décidé de bloquer mardi matin la circulation sur l’A9, qui est dans la continuité de l’AP7 côté français, « dans le sens nord-sud (…) au niveau de la grande barrière de péage du Boulou ». « Les poids lourds circulant dans le sens Nord-Sud seront stockés sur l’autoroute A9 à partir de Leucate et ce jusqu’au Boulou, sans possibilité de sortir de l’A9, dont toutes les sorties seront fermées dans ce même sens », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

D’autres routes étaient coupées par les agriculteurs côté espagnol, comme l’autoroute A2 qui relie Barcelone à Madrid. Cette mobilisation, à l’appel notamment du syndicat catalan Unio de Pagesos, entend dénoncer entre autres la concurrence jugée « déloyale des importations » venant de pays non membres de l’Union européenne et une bureaucratie et des normes que les agriculteurs estiment trop lourdes.

Les agriculteurs espagnols sont mobilisés depuis le 1er février. Lundi, des milliers d’entre eux ont manifesté dans le centre de Madrid, où ils sont de nouveau entrés avec leurs tracteurs.

Le 27/02 à 10:04

« Manque de patriotisme » de la grande distribution : des propos « déplacés » du ministre de l’agriculture, selon le patron d’Intermarché

Le patron des Mousquetaires/Intermarché, Thierry Cotillard, a jugé mardi « très déplacés » les propos du ministre de l’agriculture, qui a dénoncé le « manque de patriotisme » de la grande distribution. « Ce n’est pas au niveau, j’attends du ministre de l’agriculture, dans cette crise, de la responsabilité », a déclaré M. Cotillard sur France Inter, estimant que « c’est ne pas connaître ses dossiers que de dire ça ».

« La grande distribution, [ce sont] des entreprises françaises. Donc soit ils sont français, soit ils sont multinationaux apatrides. Mais, enfin, ils ont des responsabilités à prendre devant nous », a déclaré jeudi le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, lors d’une visite d’exploitation agricole dans le Finistère. « Chacun doit prendre sa part (…) Ils ne considèrent pas qu’ils sont Français, c’est un manque de patriotisme. Je regrette ça », a poursuivi le ministre.

Selon M. Cotillard, le ministre « rajoute de l’huile sur le feu ». « J’aurais préféré qu’il mette autour de la table les industriels, les agriculteurs et les distributeurs », a-t-il dit. Le patron des Mousquetaires/Intermarché a rappelé que sa marque de distributeur avait « fait le choix, il y a cinquante ans, d’avoir des usines en France », et que « les œufs, le beurre, la volaille, le bœuf tout ce qu’on vend en matière brute est 100 % francais ». Thierry Cotillard a souligné par ailleurs avoir « des échanges très constructifs avec Bruno Le Maire, qui a aujourd’hui l’économie en main, mais qui a eu dans le passé un rôle de ministre de l’agriculture ».

Le 27/02 à 09:58

Gabriel Attal est arrivé dans le calme au Salon de l’agriculture

Le premier ministre s’est rendu mardi, à son tour, au Salon de l’agriculture, dans un calme qui contrastait avec le tumulte qui avait accompagné son inauguration samedi par Emmanuel Macron. « C’est très important de se parler », a redit Gabriel Attal, peu après son arrivée vers 7 heures, à un éleveur qui lui confiait « attendre beaucoup » de l’exécutif pour sa profession.

Gabriel Attal a d’emblée accusé, sur la radio RTL, les responsables du Rassemblement national d’être les « passagers clandestins » de la crise agricole, pointant leur « incohérence absolue ». Il a souhaité distinguer le « malaise » et la « détresse » des agriculteurs des actions menées samedi par certains d’entre eux, « instrumentalisées » selon lui par le RN.

Marine Le Pen et Jordan Bardella « viennent butiner sur cette crise, expliquer qu’ils auraient toutes les solutions », a-t-il poursuivi sur RTL. Mais, « en quarante ans » de Parlement européen, le RN n’a « absolument rien fait, rien proposé, parce qu’il y a une incohérence absolue du Rassemblement national qui vote pour la politique agricole commune (PAC) une fois, contre la PAC la fois suivante ».

Le chef du gouvernement devait ensuite rencontrer hors presse les syndicats agricoles et petit-déjeuner avec les filières professionnelles, avant d’admirer comme de coutume la vache égérie Oreillette et déambuler toute la journée à travers les stands des différents halls. Il ne devrait pas participer finalement à la séance des questions au gouvernement l’après-midi à l’Assemblée nationale, qui reprend ses travaux après une semaine de congés.

Le 27/02 à 09:51

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au suivi de la crise agricole.

Le contexte

Live animé par Anna Villechenon et Louise Vallée

Image de couverture : Nicolas Lassalle, agriculteur, sur le terrain de sa ferme, aux Martys (Aude), le 1ᵉʳ décembre 2023. VALENTINE CHAPUIS / AFP
  • Trois jours après une inauguration chaotique, samedi, par Emmanuel Macron, le Salon de l’agriculture accueille, mardi 27 février, le premier ministre, Gabriel Attal, pour la journée. Le chef du gouvernement s’était déjà rendu dimanche soir, après sa fermeture, sur le site du Salon, qui n’est, avait-il affirmé, « ni un cirque médiatique, ni un cirque politique, ni un cirque militant ».
  • Sont également attendus la ministre déléguée auprès du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire, Agnès Pannier-Runacher, ainsi que le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu.
  • Par ailleurs, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, son collègue de l’agriculture, Marc Fesneau, et la ministre déléguée chargée des entreprises, du tourisme et de la consommation, Olivia Grégoire, participent à une réunion avec la Fédération bancaire française sur les mesures de soutien en trésorerie pour le secteur agricole à midi, puis tiennent un point de presse vers 13 heures.
  • L’exécutif est soucieux d’occuper le terrain et d’effacer les images du chaos qui régnait à l’ouverture du Salon, inédites, alors que la crise agricole perdure depuis plus d’un mois. Le premier ministre a reçu ces dernières semaines pendant de longues heures les syndicats agricoles et a formulé trois salves de réponses, sans tout à fait convaincre la profession malgré la levée des blocages.

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