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Les taxis parisiens se convertissent aux méthodes d’Uber

Tarifs préférentiels pour les noctambules, réductions pour les jeunes… La concurrence des VTC pousse les taxis parisiens à tirer vers le haut leurs services.

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Publié le 21 septembre 2015 à 18h02, modifié le 22 septembre 2015 à 09h13

Temps de Lecture 2 min.

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Un taxi parisien à Orly en décembre 2014.

En deux mois, plus de cinq mille chauffeurs de taxis parisiens G7 se sont mis à porter le costume et la cravate ! C’est l’un des effets les plus visibles de la concurrence qui fait rage depuis l’irruption en Ile-de-France des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) et de l’américain Uber. Les taxis réagissent ainsi – il n’est jamais trop tard… – à l’image haut de gamme véhiculée par les publicités des services de VTC.

Sur les près de 8 000 chauffeurs que fédère, à Paris, la plus importante société de radio-taxi, 6 500 ont adhéré à une charte « Service plus » qu’elle vient de lancer. Outre le costume cravate (1 500 chauffeurs G7 s’étaient déjà conformés à ce code), la charte prévoit de mettre à disposition des clients une petite bouteille d’eau et un chargeur pour smartphone, de descendre pour ouvrir la portière, etc. Tout ce qui faisait, jusqu’ici, l’apanage des Uber et autres Chauffeur-privé ou LeCab.

L’ouverture du marché à la concurrence a clairement tiré vers le haut les standards en termes de services. Les mauvaises langues diront que c’était la partie de leur activité qui pouvait s’améliorer le plus aisément, alors que la réputation des taxis parisiens n’était pas fameuse. Mais l’aiguillon concurrentiel touche toutes les facettes du métier.

La bataille se déplace désormais sur le terrain commercial et tarifaire. Et ce, sans attendre la pourtant très attendue décision du Conseil constitutionnel, mercredi 23 septembre, sur UberPop, ce service qui permettait à des particuliers de s’improviser taxis sans les contraintes réglementaires, fiscales ou sociales. Il est sage de ne pas lier sa contre-offensive commerciale aux humeurs du législateur ou à l’interprétation de ses lois par les pythies de la Constitution.

Rembourser intégralement

Les Taxis bleus – le numéro deux du marché est détenu, comme G7, par la famille Rousselet – ont lancé il y a quelques jours une offre destinée aux noctambules parisiens. Dans les nuits de vendredi à samedi et de samedi à dimanche, de minuit à 5 heures du matin, tout trajet dans Paris intra-muros sera facturé 10 euros, quelle que soit la distance, dès lors que le client aura commandé sa voiture par l’application mobile. Pour son premier week-end, cette offre a fait exploser les commandes nocturnes des Taxis bleus. Un bon produit d’appel pour gagner de nouveaux clients, et tenter de les conserver une fois qu’ils seront inscrits avec leur carte bancaire dans sa base.

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