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Uber réduit de 20 % les tarifs de ses courses en véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) à Paris, a annoncé la société mercredi 7 octobre au Figaro. Cette mesure fait suite à de récentes offres commerciales de compagnies de taxis.
La plateforme électronique de réservation de VTC a cependant garanti à ses chauffeurs le maintien de leur chiffre d’affaires pendant six semaines. Elle subira donc seule une réduction des recettes, qu’elle espère voir compensée par une hausse mécanique de l’activité. Un phénomène qu’elle a dit avoir déjà observé à New York.
Cette réduction de tarifs intervient quelques semaines après que deux compagnies de taxis parisiens eurent dévoilé des offres commerciales visant les noctambules circulant le week-end, via des ristournes de 20 % réservées aux 15-25 ans pour la société G7, et un forfait de 10 euros la course pour les Taxis bleus. Ce marché est particulièrement disputé, avec la présence de la start-up Heetch, qui se décrit comme « une plateforme nocturne dédiée aux jeunes pour rentrer de soirée en toute sécurité », proposant des prix inférieurs à ceux des taxis.
« Plus d’un million » d’utilisateurs en France
La réduction annoncée par Uber intervient aussi deux semaines après que le Conseil constitutionnel eut définitivement interdit le service controversé et bon marché UberPOP, dont les chauffeurs n’étaient pas des professionnels, mais de simples particuliers. Uber poursuit son activité de mise en relation des clients avec des VTC, légale celle-là, et revendique « plus d’un million » d’utilisateurs en France, à Paris et dans huit grandes villes.
Lancé en 2009 aux Etats-Unis, Uber a révolutionné le secteur du transport avec son application sur téléphone portable du même nom. Mais l’entreprise, aujourd’hui valorisée à hauteur de quelque 50 milliards de dollars, s’est heurtée aux taxis et aux régulateurs, en particulier en Europe.
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