Les meilleurs robots pâtissiers

Avec le retour du « fait maison », les robots pâtissiers rencontrent un succès croissant. Pour ce guide d’achat, nous avons testé 9 appareils des marques Boulanger, Kenwood, Kitchenaid, Moulinex, Proline et Smeg. Un jury indépendant de 7 personnes a évalué le design, l’ergonomie et noté le rapport qualité/prix de chacun d’eux. Voici nos choix.

Par Philippe Fontaine Publié le 05 avril 2024 à 17h51, modifié le 20 avril 2024 à 11h53

Temps de Lecture 24 min.

Les neuf robots testés, de bas en haut et de gauche à droite : Kenwood kMix KMX76, Powwa 1500W, Kitchenaid Artisan,
Kitchenaid Classic, Smeg SMF02, Boulanger Essentielb ERP4,
 Boulanger Miogo MRPM2, Proline KM1400W, Moulinex Coach
Philippe Fontaine - Le Monde

Ces produits sont sélectionnés et testés de manière indépendante par des journalistes expérimentés. Le Monde touche une rémunération lorsqu’un lecteur procède à leur achat en ligne. En savoir plus.

Dans robot pâtissier, il y a le mot robot : un assistant besogneux, dévoué et infatigable qui s’installe dans la cuisine. Cet appareil n’a pas vocation à réaliser des gestes culinaires hautement techniques, comme le font les robots cuiseurs par exemple. Sa mission est de vous décharger des tâches pénibles ou répétitives pour soulager vos bras, et gagner du temps quand vous réalisez votre pain maison, par exemple. Il aide aussi à se concentrer sur les aspects délicats des recettes, comme le dressage des macarons à la poche à douille, pendant que le robot monte la crème fouettée qui s’y glissera.

Nous avons testé 9 appareils en évaluant le pétrissage, le mélange et les préparations fouettées, puis nous avons recueilli l’avis d’un jury de 7 personnes, qui ont noté l’ergonomie, évalué l’esthétique, et relevé les points forts et faibles. C’est le robot pâtissier Kenwood kMix Edition KMX76 qui obtient les meilleurs résultats, surclassant le Kitchenaid Classic au terme d’une confrontation moins intense que prévu. Nous avons aussi retenu le robot Miogo MRPM2, moins polyvalent mais beaucoup plus abordable.

Le meilleur robot pâtissier

Kenwood kMix Edition KMX76

Elégant et robuste

Ce modèle, bien connu des amateurs du programme télévisé Le Meilleur pâtissier, est très efficace en toutes circonstances. Il peut recevoir une douzaine d’accessoires pour la préparation des aliments : hachoir à viande, râpe de légumes, laminoir à pâtes, extracteur de jus…

*Au moment de la publication, le prix était de 379,99€

Il a fière allure ce robot pâtissier, proposé en 6 couleurs, dont la teinte Noir chromé testée ici, qui varie en fonction de la lumière et des couleurs qui s’y reflètent. La qualité de fabrication est excellente, tout comme celle des accessoires fournis, en acier inoxydable et d’un poids conséquent. Nous avons apprécié la mise en route progressive, qui évite les éclaboussures au démarrage, notamment lors de l’utilisation du batteur. Tout comme la possibilité de régler très finement la hauteur des accessoires (sauf le pétrin) pour les faire tourner juste au-dessus du fond et optimiser le mélange, ou garantir une émulsion rapide. Le robot dispose d’un connecteur en façade qui peut accueillir de nombreux outils culinaires optionnels. Sa tête est assez lourde car elle abrite le moteur à transmission directe, ce qui ne facilite pas la manipulation d’une seule main, d’autant que le clapet d’ouverture est situé à l’arrière du robot. Vendu à un prix similaire à celui de l’emblématique Kitchenaid Classic, il le surclasse grâce à sa meilleure ergonomie, son confort d’usage supérieur et la qualité des accessoires fournis, en acier inoxydable plutôt qu’en aluminium peint

Pour la pâtisserie et la boulangerie uniquement

Miogo MRPM2

Simple et efficace

Deux fois moins cher que les modèles de Kitchenaid et Kenwood que nous avons testés, ce robot est spécifiquement conçu pour la pâtisserie et la boulangerie : il ne peut recevoir aucun autre accessoire que ceux fournis avec l’appareil.

* Au moment de la publication, le prix était de 199,99 €

Miogo est la marque premium du distributeur Boulanger : il est disponible uniquement dans les magasins de cette enseigne. Si ce modèle ne peut rivaliser avec les ténors du marché, il possède des arguments très convaincants, outre son prix bien plus contenu. Il s’avère efficace et agréable à l’usage, notamment grâce à sa tête qui se lève automatiquement lorsqu’on presse la poignée d’ouverture. Il est aussi très stable, malgré un poids maîtrisé, grâce à de puissantes ventouses qui le rivent littéralement au plan de travail. En revanche, il n’offre pas la possibilité d’ajouter des accessoires pour le transformer en robot culinaire. Bien construit avec sa coque en aluminium, le robot est doté d’un grand bol de six litres qui en fait l’un des appareils testés les plus encombrants. Mais grâce à son design très sobre, il reste assez discret sur le plan de travail.

Tout ce que nous recommandons

Le test complet

Pourquoi nous faire confiance

À qui s’adressent les robots pâtissiers ?

Comment nous les avons choisis

Comment nous les avons testés

Le meilleur robot pâtissier : Kmix Edition KMX76

Un modèle abordable : le Miogo MRPM2

Deux autres modèles qui s’en sortent bien

Les autres robots pâtissiers testés

Pourquoi nous faire confiance

L’auteur de ce guide a été chef de rubrique Matériels à l’Ordinateur individuel, l’un des magazines informatiques les plus populaires des années 1990 et 2000. Durant 11 ans, il a notamment été en charge des comparatifs de matériels. Depuis 2012, il intervient pour différents médias en tant que journaliste indépendant, notamment 01net et 60 millions de consommateurs. Par amour pour la tambouille, il a passé son CAP de cuisine en 2019.

Dans le cadre de ce guide d’achat, il a parcouru des centaines d’avis de consommateurs sur Internet et interrogé 6 usagers de robots pâtissiers. Sept testeurs indépendants ont évalué l’ergonomie, le design et le fonctionnement des appareils, avant de noter leur rapport qualité/prix.

les deux gagnants de notre guide d’achat, à gauche le Miogo MRPM2, à droite le Kenwood kMix Edition KMX76

À qui s’adressent les robots pâtissiers ?

Disons-le d’entrée, le robot pâtissier n’est pas le premier appareil que l’on acquiert lorsque l’on souhaite cuisiner maison. En tout cas, pas un modèle qui n’offre que les trois accessoires de base, le fouet, le batteur et le pétrin. L’appareil est avant tout destiné à la réalisation de pâtisseries et de pains. Mais ce qui le rend précieux, voire irremplaçable, c’est qu’il travaille vite et avec régularité.

Bien sûr, il est tout à fait possible de pétrir à la main une pâte à pain ou à pizza, de monter une crème fouettée à la force du poignet, ou d’attraper la spatule de bois pour amalgamer les œufs dans une pâte à choux. Mais si l’on aime la pâtisserie ou la boulangerie, il devient rapidement nécessaire de s’adjoindre les services d’un appareil capable de mener à bien ces tâches ingrates.

Le robot Kenwood kMix Edition KMX76

Certains appareils offrent la possibilité d’adapter des accessoires, devenant alors aussi polyvalents qu’un robot de cuisine, tout en étant bien plus adaptés aux travaux de boulangerie et pâtisserie. Mais dans le cadre de ce guide d’achat, nous nous sommes intéressés aux fonctions de base, communes aux neuf appareils que nous avons retenus.

Parmi les utilisateurs que nous avons interrogés durant la réalisation de ce guide, Rémi nous a confié avoir acheté son robot pâtissier après avoir « galéré » pour monter sa crème mousseline au praliné avec son fouet électrique, lors de la réalisation d’un Paris-Brest : « Avec le robot, j’ai l’impression d’avoir une troisième main, ça facilite vraiment l’ajout des ingrédients. »

« Avec le robot, j’ai l’impression d’avoir une troisième main, ça facilite vraiment l’ajout des ingrédients »

Même constat pour David, qui n’hésite pas à mettre en pratique des gestes appris lors d’un stage de pâtisserie : « Avant, j’étais désemparé quand ma crème au beurre tranchait (qu’elle ne se liait pas bien). Maintenant, quand ça arrive, je chauffe le bol du robot au chalumeau pendant que ça fouette, c’est magique ! » Autre témoin, Mathieu est un fan de boulangerie qui possède deux robots pâtissiers. Des appareils indispensables pour pétrir plus d’un kilo de pâte à la fois durant quatre à six minutes. Avec le bon accessoire, la pâte est parfaitement pétrie, et la qualité est constante.

Un avis partagé par Younès, qui n’achète presque plus de pain : « Je fais même mes baguettes tradition maison. Avec le robot, la pâte est toujours bien pétrie et facile à travailler ». De son côté, Eric a d’abord acheté son appareil pour réaliser des pâtes à tartes salées ou sucrées. Mais il s’en sert fréquemment pour d’autres préparations telles que les crèmes fouettées ou émulsionnées. Il a aussi investi dans une sorbetière qui s’adapte sur la sortie porte-accessoires de son robot.

Le robot Powwa 1 500 watts

Karine, enfin, reconnaît ne pas utiliser son robot aussi fréquemment qu’elle l’espérait. Même si elle apprécie de cuisiner maison, sa petite cuisine ne lui permet pas de laisser l’appareil sur le plan de travail, alors elle rechigne parfois à le sortir du placard. « J’ai plus vite fait de pétrir ma pâte brisée à la main, et ça évite la vaisselle (…) j’aurais peut-être dû acheter un modèle avec des fonctions supplémentaires, comme le Kitchenaid ».

Un avis qui résume assez bien les témoignages recueillis durant notre enquête. Un robot pâtissier ne permettant que de pétrir, mélanger et fouetter s’adresse en priorité aux pâtissiers et boulangers amateurs, qui cuisinent au moins une fois par semaine. Sinon, mieux vaut opter pour un modèle plus polyvalent (Kitchenaid, Kenwood Kmix, Moulinex Coach…) capable d’accueillir des accessoires supplémentaires, comme un hachoir, un laminoir à pâtes ou un kit multifonction.

Comment nous les avons choisis

L’univers des robots pâtissiers compte deux marques stars, Kitchenaid, l’inventeur du mouvement « planétaire », et Kenwood. Il s’agit d’appareils haut de gamme qu’il nous semblait essentiel d’intégrer dans ce guide. Nous avons sélectionné deux robots Kitchenaid, un modèle Classic, et un Artisan, la gamme emblématique de la marque. Ce dernier est nettement plus cher, même si les accessoires sont compatibles avec le Classic. Nous souhaitions vérifier si cette différence de prix (220 euros lors du test) était justifiée. À l’opposé, nous avons choisi de tester le modèle d’entrée de gamme le plus vendu sur Amazon, un robot chinois de la marque Powwa, ainsi que les premiers prix des marques distributeur Boulanger (Essentielb) et Fnac Darty (Proline). Enfin, nous avons ajouté plusieurs appareils de marques plus réputées, vendus de 200 à 500 euros.

Tous ces modèles sont livrés avec au minimum les trois accessoires de base de la pâtisserie et boulangerie : le fouet, destiné à monter les blancs d’œufs ou les crèmes et à émulsionner certains ingrédients ; le batteur pour le mélange de pâtes à gâteaux, et le pétrin, pour pétrir les pâtes solides (tartes, pains, pizzas…).

Tous les robots fonctionnent selon le mouvement dit planétaire, inventé par Kitchenaid : l’axe de rotation, légèrement déporté, tourne dans un sens, et l’accessoire tourne en sens inverse. De cette manière, ce dernier balaye à la fois les bords du bol et le centre, pour optimiser le mélange des ingrédients. Les accessoires se clipsent sur le même emplacement, à l’exception du Moulinex Coach, où le fouet dispose d’un connecteur distinct.

Les robots Kitchenaid sont les seuls qui fonctionnent lorsque la tête est relevée

Exception faite des deux robots Kitchenaid testés, qui le proposent en option payante, tous les appareils sont livrés avec un couvercle anti-projections, plus ou moins pratique à l’usage. Le robot Boulanger Essentielb est fourni avec un blender en plastique qui se fixe à l’arrière de l’appareil. Aucun autre accessoire n’est disponible, y compris en option. Nous avons également constaté que les robots Kitchenaid et Kenwood offrent la possibilité de régler la hauteur de la tête ou de l’accessoire pour que ce dernier tourne au plus près du fond du bol et optimise le mélange des aliments.

Pour régler la hauteur du fouet et du batteur du robot Kenwood, il suffit de dévisser l’écrou, et de sortir plus ou moins la tige en acier.

Moulinex ne dispose pas de cette fonction, mais la hauteur est très bien réglée par défaut. Au contraire du Smeg, dont le fouet tourne à près d’un demi-centimètre du fond du moule. On comprend pourquoi la notice indique qu’il faut monter au minimum deux blancs d’œufs en neige. Avec un seul, le fouet tourne au-dessus sans le toucher. Les robots en plastique ne peuvent être réglés, mais comme l’assemblage n’est pas extrêmement précis, il est possible d’appuyer sur la tête pour baisser l’accessoire, le temps de démarrer l’émulsion.

Une vis située dans le corps des Kitchenaid permet de régler la hauteur de la tête motorisée

Les robots Kenwood, Kitchenaid et Smeg disposent d’un moteur à transmission directe, intégré dans la tête. Celle-ci est donc beaucoup plus lourde que celle des robots à transmission par courroies, où le moteur est situé dans le corps de l’appareil. En théorie, un moteur à transmission directe a besoin de moins de puissance qu’un robot à transmission par courroie, à rendement équivalent. Ainsi, le Kitchenaid Artisan affiche une puissance de 300 watts, contre 1 500 watts pour le Powwa ! Dans la pratique, non seulement ces chiffres ne veulent pas dire grand-chose, mais surtout ces deux systèmes s’avèrent aussi efficaces (voir « Comment nous les avons testés »).

Les Kenwood, Kitchenaid, Moulinex et Smeg offrent la possibilité de brancher des accessoires supplémentaires sur un ou deux connecteurs annexes situés à l’avant et/ou au-dessus de la tête du robot. Par exemple un hachoir, un outil multifonction, un blender, une sorbetière ou encore différents laminoirs à pâtes.

Ces accessoires sont parfois compatibles d’une marque à l’autre. Lors des tests, nous avons constaté que le format du connecteur pour accessoires du robot Smeg était identique à celui du Kenwood. Étonnant car ces deux marques ne partagent aucun accord de partenariat. Contacté à ce propos, Smeg nous a indiqué qu’il s’agissait d’une coïncidence. Ce qui semble peu probable, car le format de la prise est assez particulier. En outre, le robot Smeg est assez récent comparé aux modèles de Kenwood qui intègrent ce connecteur depuis une dizaine d’années. L’avantage, c’est que cette compatibilité permet d’employer les accessoires de l’une ou l’autre marque.

Comme leur connecteur externe est identique, les robots Smeg et Kenwood peuvent partager leurs accessoires, comme ici, un laminoir à pâtes

Autre curiosité, le fouet, batteur et pétrin du robot Smeg peuvent être installés sur les Kitchenaid, et vice-versa. Mais là encore, il doit s’agir d’une coïncidence… Pour finir, signalons qu’à l’exception des Kitchenaid, toujours fabriqués aux Etats-Unis, tous les robots de ce guide sont Made in China. Un peu décevant, compte tenu du prix de certains modèles.

Comment nous les avons testés

  • Puissance

Entre le Kitchenaid Classic qui affiche une puissance de 275 watts, et le Powaa qui culmine à 1 500 watts, il y a de quoi s’interroger sur la pertinence de ces valeurs extrêmes. Celles-ci semblent correspondre à la puissance maximale que le robot peut fournir, pour pétrir un poids donné de pâte. Pour y voir un peu plus clair, nous avons pétri dans chaque robot un kilo de pâte à pain (600 grammes de farine et 400 grammes d’eau) à la vitesse intermédiaire durant 5 minutes, et mesuré la puissance moyenne à l’aide d’un wattmètre. Nous avons ensuite renouvelé l’exercice durant 1 minute à la puissance maximale (ce qui n’est pas du tout recommandé pour pétrir une pâte). Les valeurs mesurées sont alors bien différentes. Ainsi le Powwa affiche 370 watts à la plus grande vitesse, et le Kenwood, donné pour 1 000 watts, ne dépasse pas 207 watts en vitesse moyenne (360 watts à la vitesse maximale). C’est finalement une bonne nouvelle ; en utilisation courante, la consommation est moindre que prévu.

  • Fiabilité

Ce test n’a qu’une valeur informative, mais il nous a semblé nécessaire pour écarter tout fonctionnement anormal. Nous avons réalisé le pétrissage d’un kilo de pâte à pain (600 grammes de farine et 400 grammes d’eau) durant 5 minutes à vitesse moyenne, 5 fois de suite, en alternance avec 5 minutes de pause. Aucun robot n’a montré de dysfonctionnement à l’issue de ce test, ni lors des autres tests réalisés par la suite. Cependant, le robot Proline émettait parfois de brefs grincements dont l’origine n’a pu être identifiée. Quant au robot Essentielb, il fonctionne, mais lorsqu’il s’arrête, des sons assez inquiétants, peut-être liés à un problème de courroie, se font entendre durant une à deux secondes.

  • Vitesse

Comme nous ne pouvions nous fier à la puissance annoncée, nous avons décidé de mesurer la vitesse maximale de chaque robot. Pour cela, nous avons filmé la tête du robot à l’aide d’une caméra haute vitesse et compté le nombre de tours accomplis en une minute. Les Kitchenaid Artisan et Smeg SMF02 sont les plus rapides, avec respectivement 254 et 245 tours par minute. En queue de classement, le Moulinex ne dépasse pas les 131 tours par minute, ce qui explique son faible niveau sonore à la vitesse maximale. Pour autant, comme nous l’avons constaté lors des tests, les blancs d’œufs, montés en neige durant 90 secondes, sont plus fermes sur le Moulinex que sur le Kitchenaid Artisan. Ce qui montre qu’au-delà de la vitesse, la forme de l’accessoire est également importante. Le fouet du Kitchenaid est plus compact et compte 6 fils métalliques (12 boucles), contre 8 fils pour le Moulinex (16 boucles), qui sont en outre plus fins.

  • Stabilité

Tous les robots sont capables de pétrir un kilo de pâte à pain. Si certains affrontent cette épreuve avec beaucoup de stoïcisme, d’autres se révèlent nettement plus remuants. Pas de secret ici, plus le robot est lourd, plus il est stable. Pour leur éviter de se balader sur le plan de travail, les robots d’entrée de gamme, à coque en plastique, disposent de puissantes ventouses. Et cela fonctionne bien, très bien même, au point qu’il est assez pénible de les décoller. Mais comme ces appareils ne sont pas forcément destinés à prendre racine sur le plan de travail, notamment dans les petites cuisines, nous avons testé la résistance des ventouses. A cent reprises, nous avons plaqué les robots sur le sol puis tiré dessus pour les décoller. Aucune ventouse ne s’est déchirée ou détachée. Un bon point. Mais attention quand même en cas de pétrissage de grandes quantités de pâtes, certains robots glissent légèrement sur la table. Mieux vaut ne pas les quitter des yeux.

Niveau sonore (db)


  • Niveau sonore

Nous avons mesuré le bruit de fonctionnement de chaque appareil, en plaçant notre sonomètre à 80 centimètres de la face avant et en le faisant tourner aux vitesses minimales, intermédiaire et maximale. Le Moulinex Coach est le moins bruyant, mais c’est aussi celui dont l’accessoire tourne le moins vite. En revanche, le fouet fait plus de bruit que le batteur et le pétrin, car il touche très légèrement le fond du bol. A l’inverse, le son du Boulanger Essentielb est pénible. Il n’est pas tellement plus bruyant que les autres en termes de décibels, mais le son est très aigu, y compris à basse vitesse. On serait tenté de quitter la pièce lorsqu’il fonctionne, mais mieux vaut éviter car le robot a tendance à bouger lorsqu’il pétrit une bonne quantité de pâte à pain. Les Kitchenaid ne sont guère plus discrets, mais le bruit reste bien plus supportable.

Les robots pâtissiers face à l’épreuve du sonomètre.

  • Evaluation par le jury

Pour compléter le jugement du journaliste, nous avons réuni un jury de sept participants : trois hommes et quatre femmes, âgés de 26 à 55 ans, ont manipulé chaque robot et noté l’ergonomie, le niveau sonore, la qualité de fabrication et le design. Une fois la revue terminée, ils ont découvert le prix de chaque robot, et évalué le rapport qualité/prix.

Les 7 membres du jury ont évalué le design, l’ergonomie, le niveau sonore et le rapport qualité/prix de chaque robot pâtissier

Le meilleur robot pâtissier : Kenwood kMix Edition KMX76

Franchement, nous nous attendions à un duel plus intense entre le Kenwood Kmix et le Kitchenaid Classic, l’autre star des robots pâtissiers, vendu à un prix similaire. Avant de démarrer nos tests, nous avons surtout relevé beaucoup de points communs. D’abord une finition haut de gamme caractérisée par leur coque en métal et leur moteur à transmission directe. Sans omettre leur poids très conséquent : 9,5 kg pour le Kenwood en aluminium et acier, et 10,5 kg pour le Kitchenaid, tout en zinc. Ensuite leur design, certes différent, mais de bon goût. Ces robots ne sont pas seulement d’admirables assistants, ils sont suffisamment beaux et élégants pour qu’on leur ménage une place de choix sur le plan de travail.

Mais dès les premiers tests, le kMix a rapidement montré sa supériorité. Si nous devions résumer ce jugement en quelques mots, nous dirions que le robot de Kenwood, hérité des modèles Chef lancés dans les années 1950, a su évoluer pour intégrer de nouvelles technologies appréciables, quand le Kitchenaid semble figé pour l’éternité. Par exemple, le Kmix dispose du départ progressif, qui évite les projections lorsque l’on mélange les ingrédients secs. Un point salué par plusieurs membres du jury. De même, son fouet a plusieurs fois été modifié pour gagner en efficacité. Doté de 16 fils (8 boucles), il se révèle plus rapide à monter une crème fouettée que le Kitchenaid qui tourne pourtant plus vite, même si, au final, les résultats sont aussi satisfaisants.

Le démarrage progressif limite grandement le risque d’éclaboussures. Si l’on règle le bouton à la puissance maximale, le moteur met 7 secondes environ pour atteindre la pleine vitesse.

Le poids élevé du Kenwood lui permet de conserver une belle stabilité lors du pétrissage, mais sur ce point, le Kitchenaid fait mieux, notamment lors du travail de la pâte brisée au batteur. Nous apprécions aussi le bol en acier inoxydable doté d’une poignée. D’une capacité de 5 litres, contre 4.3 litres pour le KitchenAid Classic (sans poignée), il est magnifiquement usiné et très agréable à manipuler. En outre, son couvercle amovible en plastique muni d’un clapet pour l’ajout d’ingrédients évite tout risque d’éclaboussures. Seul bémol, sa mise en place demande un peu d’habitude, ce qui a un peu agacé certains membres du jury.

Ils ont en revanche salué la compacité de l’appareil et le bruit relativement contenu en fonctionnement. Enfin, le kMix dispose d’un connecteur en façade, protégée par une plaque métallique portant le logo, pouvant accueillir près de 30 accessoires pour accroître sa polyvalence : râpe/coupe-légumes, laminoirs à pâtes, moulin à céréales, hachoir, etc.

Le connecteur en façade peut accueillir une grande diversité d’outils,  comme ce hachoir à viande fourni avec des accessoires pour la fabrication de saucisses et kebbés

Des défauts pardonnables

Le bouton d’ouverture est situé à l’arrière du robot, ce qui interdit toute manipulation d’une seule main, compte tenu du poids de la tête qui abrite le moteur à transmission directe. Par ailleurs, le métal chromé est vraiment magnifique mais il faudra sans cesse le nettoyer si l’on ne souhaite pas y voir les traces de doigts.

Un modèle abordable : le Miogo MRPM2

Miogo est la marque premium du distributeur Boulanger. De fait, les finitions du MRPM2 sont assez remarquables et la coque arbore un revêtement presque entièrement en aluminium. Même s’il est plus volumineux que la plupart de ses concurrents, son allure sobre, appréciée par une majorité du jury, le rend assez discret.

Ce robot est plutôt agréable à utiliser. Son moteur à transmission par courroies est logé dans le corps de l’appareil. La tête est donc très légère et se soulève doucement sous l’effet d’un ressort, dès que l’on presse le bouton d’ouverture. La manipulation d’une main est aisée, même s’il faudra tenir compte du poids du bol en acier inoxydable. À vide, celui-ci n’est pas très lourd, mais sa contenance atteint 6 litres. Seul le Powwa fait mieux, avec ses 6.2 litres.

Le fouet du Miogo est immense, mais il faut cette taille pour couvrir toute la surface du grand bol de six litres. Dommage que le connecteur soit en plastique, alors qu’il est métal sur le batteur et le pétrin.

Même si le Miogo MRPM2 pèse moins lourd que les modèles à transmission directe, 7,2 kg avec le bol, il fait preuve d’une grande stabilité, y compris en pétrissage. En fait, il vibre assez fort mais ne bouge pas d’un millimètre, grâce à ses puissantes ventouses. Si puissantes qu’il nous est arrivé de devoir tirer le robot vers le bord du plan de travail pour parvenir à l’en déloger. Une vraie bernique ! C’est cette constatation qui nous a conduits à mettre en place le test de solidité des ventouses (voir : Comment nous les avons testés). Aucun souci ici, puisque le robot a survécu aux 100 pressions et décollages du plan de travail, et aux nombreuses autres manipulations réalisées par la suite.

Le niveau sonore de l’appareil se situe dans la moyenne haute mais le son n’est pas trop aigu, ce qui le rend supportable, même à grande vitesse (pas trop longtemps quand même !).

Le Miogo est livré avec les trois accessoires de base, fouet, batteur et pétrin, et n’offre pas la possibilité d’en ajouter d’autres. Aucun réglage de la hauteur n’est possible, contrairement à ce qui est inscrit sur le mode d’emploi (n’essayez pas de tourner l’écrou comme indiqué, vous endommageriez l’appareil !). Cela dit, nous sommes néanmoins parvenus à battre un seul blanc en neige, car en raison d’un léger jeu de la tête, il suffit d’appuyer dessus légèrement pour baisser le fouet quasiment jusqu’au fond du bol.

Un reproche toutefois : le fouet se fixe à l’appareil via une pièce de plastique, alors qu’elle est en métal sur le batteur et le pétrin. Difficile de juger de la résistance à long terme de cet accessoire, mais cela nous a un peu préoccupés, car d’après Boulanger, la disponibilité des pièces détachées pour ce modèle n’est que de trois ans à compter de la date d’achat.

Pour conclure, ce robot proposé à un prix bien moindre que celui des ténors du marché saura séduire les pâtissiers et boulangers amateurs et qui n’ont pas besoin d’un modèle pouvant accueillir d’autres accessoires culinaires.

Deux autres modèles qui s’en sortent bien

• Kitchenaid Classic : un robot ultra-polyvalent et durable

Comme tout le monde n’a pas les moyens de mettre 500 euros ou davantage dans un robot Artisan, Kitchenaid a lancé le Classic, bien plus abordable. Difficile de les distinguer à l’apparence. Mais il s’agit pourtant de modèles différents. D’abord, le Classic n’est disponible qu’en noir ou blanc, au contraire de l’Artisan qui propose 21 couleurs. Ensuite, il dispose d’un moteur de 275 watts, contre 300 watts pour son aîné. Bien que fabriqué aux Etats-Unis, il n’est garanti que 2 ans au lieu de 5. Un détail qui semble indiquer que le Classic est davantage conçu pour un usage personnel que professionnel. D’ailleurs, la capacité de son bol, sans poignée, est moindre : 4.3 litres seulement contre 4.7 litres pour le robot Artisan. Il s’agit de la plus petite contenance, parmi tous les robots testés. Mais comme l’Artisan, le Classic peut recevoir un bol de plus grande taille, jusqu’à 4.8 litres. Et bien sûr, il est compatible avec les mêmes accessoires, laminoirs, sorbetière, hachoir et autre robot multifonction. Comme nous l’avons dit plus haut, nous pensions avoir du mal à départager le Classic et le Kenwood Kmix. Mais à l’usage, le robot Kitchenaid se révèle moins performant. D’abord, son fonctionnement est vraiment rustique. L’indicateur de vitesse affiche 10 positions, mais dans les faits, il n’y a que 6 crans et la manipulation est moins aisée que sur le Kenwood. Le Smeg, qui dispose aussi d’un sélecteur à crans, se révèle bien plus agréable à l’usage. Plus préoccupant, les Kitchenaid sont les seuls robots qui fonctionnent lorsque la tête est relevée ! Et le couvercle de protection n’est disponible qu’en option. Enfin, l’appareil est fourni avec trois accessoires. Le fouet est en acier, mais le batteur et le pétrin sont en aluminium peint. Or, l’un des témoins que nous avons interrogés s’est plaint du fait que la peinture a tendance à s’écailler assez rapidement, ce qui l’a poussé à les changer pour des accessoires en acier inoxydable. Au vu de tous ces griefs, pourquoi recommandons-nous ce produit ? D’abord parce qu’il s’agit d’un appareil à la fiabilité éprouvée, tout en métal et, reconnaissons-le, assez craquant dans sa robe noire brillante. Ensuite parce qu’il peut être amélioré grâce à l’ajout d’une grande variété d’accessoires. Enfin parce qu’il peut être aisément réparé en cas de panne, d’autant que Kitchenaid garantit 15 ans de disponibilité des pièces détachées après la date d’achat.

Powwa 1 500 watts : assez efficace mais « jetable »

Voici le robot pâtissier le plus vendu sur Amazon au moment de la rédaction de ce guide d’achat. Et ça n’est pas surprenant car son prix est minuscule, 116 euros lors de notre achat, mais on le trouve fréquemment à moins de 100 euros. Les plus attentifs constateront que ce modèle existe sous d’autres marques. Et pour cause, il s’agit d’un appareil fabriqué dans une usine chinoise pour différents revendeurs qui y apposent leur marque et apportent de menus changements esthétiques, s’octroyant une confortable marge au passage. En effet, ce modèle est proposé chez le grossiste Alibaba pour moins de quarante euros. Le plus important, c’est qu’il se révèle efficace. Il a passé avec succès tous les tests auxquels nous l’avons soumis. Comme il est très léger, il a tendance à bouger un peu sur le plan de travail malgré ses ventouses. D’autant que son énorme bol de 6.2 litres incite à le remplir généreusement. Rien de très inquiétant, mais mieux vaut ne pas le placer trop près du bord. Le robot est livré avec le couvercle anti-éclaboussures le plus apprécié du jury. Celui-ci se fixe simplement par pression sur la tête, grâce à trois petits ergots en silicone. Simple et diablement efficace.

Le couvercle du robot Powwa allie efficacité et simplicité d’installation

Esthétiquement, l’appareil est assez banal malgré sa tête surmontée d’une fine plaque d’aluminium. À noter, celle-ci est arrivée rayée alors que l’appareil était neuf. Un défaut qui ne nous a guère surpris. N’espérez pas retrouver la qualité de fabrication d’un Moulinex ou un Smeg sur un appareil vendu moins de 100 euros. Ici, c’est le plastique qui prime, agencé avec plus ou moins de précision, et les accessoires sont en aluminium recouvert d’un revêtement antiadhésif de type Teflon. Le système d’ouverture est minimaliste : un loquet déclenche l’éjection de la tête (le terme éjection est choisi à dessein), au point de faire trembler tout le robot. Un détail nous a agacés : Le bouton de réglage de la vitesse clignote sans arrêt, il faut débrancher la prise pour qu’il s’éteigne. En résumé, le robot fonctionne, et plutôt bien, mais la question qui nous taraude c’est… pour combien de temps ? Certes, il est garanti deux ans, mais le fabricant n’a pas su nous communiquer de durée de disponibilité des pièces détachées. En 2024, cette lacune est inquiétante. Vous l’aurez compris, le Powwa nous a séduits en raison de son petit prix et son efficacité à faire ce qu’on lui demande. Si vous disposez d’un budget très serré, alors il s’agit du meilleur choix parmi les appareils d’entrée de gamme que nous avons testés. Mais si vous pouvez réunir quelques dizaines d’euros supplémentaires, mieux vaut vous tourner vers le Miogo.

Les autres robots pâtissiers testés

Kitchenaid Artisan 5KSM193

Depuis le lancement du modèle K en 1936, le design du robot pâtissier Kitchenaid n’a quasiment pas évolué, ce qui constitue un exemple unique dans l’histoire de l’électroménager. Mais c’est à partir de 1994 qu’il va connaître un formidable regain de notoriété. Même si plusieurs coloris pastel étaient disponibles dès les années 1950, c’est le lancement des coques aux couleurs pétantes, à commencer par le rouge empire, qui va faire du modèle Artisan l’emblème du robot pâtissier chic et glamour. Pas meilleur que les autres, mais tellement plus classe. L’Artisan, c’est un peu l’iPhone de la cuisine. Durant les tests, nous l’avons évidemment comparé à son petit frère, le Classic, vendu environ 220 euros moins cher au moment de la rédaction du guide. Certes, la fiche technique montre des différences : l’Artisan a un moteur de 300 watts, contre 275 watts pour le Classic, et la vitesse de sa tête est plus rapide, 254 tours par minute contre 216 pour le Classic, d’après nos tests. Mais dans la pratique, il nous a été impossible de départager les deux modèles. L’Artisan, qui est garanti 5 ans au lieu de 2 ans pour le Classic serait-il plus adapté à une utilisation intensive ? Nous ne pouvons le dire mais dans le cadre d’un usage domestique, les deux modèles se sont révélés aussi efficaces. Cela dit, même si les membres du jury ont unanimement apprécié le design des deux appareils, le fait que l’Artisan soit décliné en 21 couleurs le rendait plus attrayant. Au point de justifier une telle différence de prix ? Eh bien non, puisque l’appareil a été le plus mal noté lors du banc d’essai en termes de rapport qualité/prix. Le fait que ce robot, malgré son prix élevé, ne soit même pas fourni avec un couvercle anti-éclaboussures, n’a évidemment pas arrangé les choses. Enfin, cinq des sept membres du jury ont déploré que le robot puisse être mis en marche avec la tête relevée.

SMEG SFM02

Impossible de ne pas craquer devant ce magnifique robot, au design rétro inspiré des années 50. Disponible en cinq couleurs, le SMF02 est le premier modèle de la gamme. Le SMF03, vendu 140 euros de plus en moyenne, est strictement identique, ne différant que par les couleurs et les accessoires fournis. Doté d’un moteur à transmission directe, il dispose d’un levier de commande idéalement placé au sommet de l’appareil, et très agréable à manipuler. On ne peut en dire autant du bouton de relevage de la tête, placé à l’arrière comme sur le Kenwood, mais plus pénible encore à actionner. Le SMF02 est le seul robot qui ne soit pas parvenu à monter un seul blanc en neige, le fouet étant placé trop haut et ne pouvant être réglé. La notice précise bien qu’il faut battre deux œufs au minimum, mais cette limitation nous semble regrettable. En revanche, dès que les consignes sont respectées, plus de problème, le robot se montre efficace, pas trop bruyant et reste solidement posé sur le plan de travail en mode pétrissage, grâce à son poids de 9,2 kg. Petite surprise, le robot SMEG et le Kenwood Kmix disposent du même connecteur pour accessoires. (Le robot Kenwood est plus ancien) Il est donc possible d’y installer les accessoires de l’une ou l’autre marque. Un point négatif pour finir. Après avoir terminé le test des cinq pétrissages successifs, nous avons cru ne jamais pouvoir décrocher le bol de son socle, tant il s’était verrouillé. Il a fallu coucher le robot sur le côté pour y parvenir ! Et durant le jury, l’un des participants a eu le plus grand mal à extraire le bol qu’il venait d’installer.

Moulinex Coach

Ce modèle est un hybride entre le robot pâtissier et le robot multifonction. Même si nous n’avons évalué ses performances qu’en mode pâtisserie et boulangerie, l’appareil dispose de trois connecteurs pouvant accueillir de nombreux accessoires. Hachoir et moules à pâtes se branchent sur le connecteur frontal, judicieusement masqué par une plaque aimantée. Les deux autres connecteurs placés sur la tête de l’appareil, alimentent le moulin à café, le blender, le robot multifonction ou un mini-hachoir disponibles en option. Cette polyvalence se traduit par un embonpoint notable, remarqué et parfois critiqué par le jury. La largeur du Coach atteint ainsi 33 cm, contre 22 pour les Smeg ou Kitchenaid, pour une profondeur de 44 cm. Autre particularité, l’appareil est le seul à intégrer un écran LCD ainsi que des programmes automatiques pour la réalisation des préparations de base : blancs en neige, pâte à gaufres, pâte à cake et autres pâtes à pain et pizza. Pratique, mais pas vraiment indispensable d’après quatre des sept membres du jury. Pas plus que l’application associée, pour smartphone, qui consiste en des recettes à suivre pas à pas, le Moulinex Coach n’étant pas connecté. L’appareil est d’apparence robuste, très silencieux grâce à sa vitesse plus lente que celle des autres robots (sans perte d’efficacité) et parfaitement stable compte tenu de son poids frisant les 11 kg. Il est en outre accompagné d’une garantie de disponibilité des pièces détachées de 15 ans à compter de la date d’achat. Son prix est en revanche élevé. Clairement, le Moulinex Coach s’adresse au cuisinier qui ne dispose encore d’aucun petit appareil électroménager, et qui souhaite acquérir un unique robot pour réaliser toutes ses préparations culinaires.

Boulanger Essentielb ERP4

Ce robot chinois estampillé Essentielb s’apparente à de nombreux modèles qu’on trouve sur Amazon ou Cdiscount. En plus des accessoires de base, l’appareil est fourni avec un blender en plastique qui s’installe sur un connecteur situé sur la tête. Comme tous les appareils testés dans le cadre de ce guide d’achat, il n’a montré aucun dysfonctionnement lors des tests, même si son bruit de fonctionnement, très aigu, nous a passablement agacés. Néanmoins, outre le fait que la qualité de fabrication soit tout juste passable, le robot produit des sons inquiétants. Lorsqu’il s’arrête, on entend comme un bruit de courroies durant deux secondes. Aurait-il survécu si nous lui avions fait passer à nouveau tous les tests ? Dans le doute, nous ne saurions recommander ce modèle.

Proline KM1400W

Marque d’entrée de gamme des distributeurs Fnac et Darty, ce modèle Proline est vendu sous bien d’autres marques, notamment sur Amazon, chaque vendeur n’apportant que quelques changements esthétiques pour le personnaliser un peu. À l’instar du modèle Essentielb, celui-ci a passé tous les tests avec succès. Mais la qualité de fabrication est franchement passable. La pièce en plastique qui permet de fixer le fouet au robot (difficilement) montrait déjà des signes d’usure après une trentaine de manipulations. La stabilité est assez moyenne en mode pétrissage, le robot se déplaçant doucement sur le plan de travail. Et pour finir, le bouton de vitesse clignote tant que l’appareil est branché sur l’alimentation, ce qui est assez pénible. Bref, encore un modèle que nous ne pouvons conseiller.

Résultat des tests et caractéristiques

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