Les meilleures machines à café à grains à moins de 500 euros

Les machines à café avec broyeur préparent des cappuccinos onctueux et des expressos pleins d’arômes à partir de grains tout juste torréfiés. Pour ce comparatif, nous avons testé 8 appareils à prix accessibles, de marques Beko, Cecotec, De’Longhi, Krups et Philips. Un jury indépendant nous a aidés à faire nos choix.

Par Philippe Fontaine Publié le 31 juillet 2024 à 15h11, modifié le 04 septembre 2024 à 18h03

Temps de Lecture 25 min.

De gauche à droite, et de bas en haut : Philips Serie 2200, Cecotec CompactCino, Krups Essential / Beko CEG7302B, De Longhi Magnifica S Smart / Philips Serie 2300 LatteGo, De Longui Dinamica, Beko CEG7304X
PHILIPPE FONTAINE / LE MONDE

Ces produits sont sélectionnés et testés de manière indépendante par des journalistes expérimentés. Le Monde touche une rémunération lorsqu’un lecteur procède à leur achat en ligne. En savoir plus.

Les machines à café avec broyeur de grains intégré ne sont plus réservées aux puristes fortunés : on en trouve désormais dès 300 euros. Ces appareils préparent un expresso issu d’un café fraîchement moulu, d’une belle richesse aromatique, bien supérieure à celle d’un café soluble. Mais ces machines savent faire bien plus que concocter le « petit noir du comptoir ». Ristretto, lungo (café allongé), Americano autant de déclinaisons du café à déguster à tout moment de la journée. Il n’est pas nécessaire de dépenser plus de 500 euros pour profiter de ces fonctions, mais les machines plus coûteuses ont des atouts supplémentaires, comme nous l’expliquons dans notre second comparatif séparé, consacré aux modèles haut de gamme. Par exemple, l’accès aux recettes est plus facile, et la qualité de fabrication de l’appareil est souvent supérieure. Pour le présent comparatif, nous avons testé 8 machines à broyeur de grains vendues entre 300 et 500 euros. Nous avons évalué leur ergonomie, la variété des recettes, leur niveau sonore et la facilité d’entretien. Un jury de 7 personnes a pris en main les appareils et jugé le design, la facilité d’usage, l’aspect visuel des expressos, la texture de la mousse de lait. Leurs avis ont été précieux pour départager les 4 prétendants au podium, dont les performances étaient très poches.

La gagnante

Beko CEG7304X

La meilleure machine à café à grains

C’est la machine la plus complète. Son écran LCD couleur propose 10 recettes accessibles d’une pression sur une touche, dont 4 recettes lactées qu’elle prépare automatiquement grâce à son réservoir à lait.

Au moment de la publication, le prix était de 499,99€

Vendue moins de 450 euros au moment du test, la Beko CEG7304X surprend par sa richesse fonctionnelle. Son écran tactile ressemble à s’y méprendre à celui d’un smartphone placé à l’horizontale. Il permet de lancer d’une touche la préparation de 10 boissons, dont 4 lactées, comme le cappuccino ou le latte macchiato. Difficile de faire plus clair et convivial que ce panneau de commande. Il est possible de modifier l’intensité du breuvage en pressant l’une des deux touches présentant un ou deux grains de café. Pour préparer une recette lactée, il faut remplir le réservoir amovible avec du lait bien froid (c’est la même chose pour toutes les machines, condition essentielle pour obtenir une mousse bien onctueuse). Le mécanisme pompe le lait dans le réservoir vers le circuit de chauffage et le mélange à la vapeur pour créer la mousse, recouverte ensuite de café. Ce système tout automatique est moins contraignant à utiliser que la buse à mousse équipant d’autres machines, qui impose une manœuvre manuelle. Autre point positif : la Beko dispose d’une trappe à café moulu, que l’on utilisera volontiers pour préparer un décaféiné avec du café décaféiné déjà moulu après le dîner.

Le café, tout simplement

De’Longhi Magnifica S Smart

Pour le petit noir, comme au comptoir

Déclinaison de la Magnifica S, la machine à grains la plus vendue sur Internet, le modèle Smart est encore plus simple à utiliser. Dédié essentiellement à la préparation de cafés noirs, il dispose néanmoins d’une buse vapeur pour préparer de la mousse de lait.

Au moment de la publication, le prix était de 449,99€

La Magnifica S est la machine à grains la plus populaire, comme l’attestent des chiffres de ventes mirobolants sur Amazon ou Cdiscount. Dans le cadre de ce guide, c’est sa déclinaison Smart que nous avons sélectionnée, ce modèle ne différant que par le design et l’ergonomie. En effet, De’Longhi utilise les mêmes moulins, thermoblocs et infuseurs sur l’ensemble de ses machines, qu’il s’agisse d’un modèle d’entrée de gamme comme la Magnifica, ou de la PrimaDonna vendue quatre fois plus cher. En résumé, plus la machine est coûteuse, plus son ergonomie est soignée et plus elle offre un accès aisé aux recettes et fonctions avancées. Mais la qualité du café ne varie pas. La Magnifica S Smart s’adresse aux amateurs de cafés noirs qui recherchent la simplicité d’utilisation et un résultat satisfaisant, tasse après tasse. De ce point de vue, elle remplit parfaitement sa fonction. Quatre boutons permettent de lancer un ou deux expressos, un café ou un lungo. En tournant la grosse molette en façade, on détermine la quantité de grains qui seront broyés, et donc l’intensité du café. L’appareil dispose également d’une trappe à café moulu.

Tout ce que nous recommandons

Le test complet

Pourquoi nous faire confiance ?

À qui s’adressent les machines à broyeur de grains ?

Comment nous les avons choisies 

Comment nous les avons testées

La meilleure machine à café à grains : Beko CEG7304X

Pour le petit noir, comme au comptoir : De’Longhi Magnifica S Smart

Les autres modèles testés

Pourquoi nous faire confiance

L’auteur de ce guide a dirigé la rubrique Matériels de l’Ordinateur individuel, l’un des magazines informatiques les plus populaires des années 1990 et 2000. Durant 11 ans, il a notamment été en charge des comparatifs de matériels. Depuis 2012, il intervient pour différents médias en tant que journaliste indépendant, notamment 01net et 60 millions de consommateurs. Par amour pour la tambouille, il a passé son CAP de cuisine en 2019.

Dans le cadre de ce guide d’achat, il a parcouru des centaines d’avis de consommateurs sur Internet et interrogé 8 usagers de machines à café avec broyeur intégré de grains. Il a recruté sept testeurs indépendants pour évaluer le design, l’ergonomie et le fonctionnement des appareils, avant de noter leur rapport qualité/prix.

Les deux gagnants de notre guide. A gauche, Beko CEG7304X. A droite, De’Longui Magnifica S Smart

À qui s’adressent les machines à broyeur de grains ?

Nous avons contacté 8 possesseurs de machines à grain : ils sont unanimes. Tous ont acheté un modèle avec broyeur de grains pour retrouver à la maison le goût du café qu’ils savourent au comptoir de leur bistrot ou de leur resto préféré. Ces appareils moulent les grains quelques secondes avant de faire couler le café, ce qui préserve toute leur fraîcheur et leurs arômes.

• Le plaisir de choisir les grains

Le choix des grains diffère beaucoup selon les utilisateurs. Thierry prend conseil auprès du torréfacteur de son quartier, qui propose des cafés plutôt haut de gamme. Eric change plus souvent de café, qu’il achète aussi bien chez un torréfacteur que dans un magasin bio. Il reconnaît que l’offre est plus étoffée qu’il y a quelques années ; il lui arrive aussi d’acheter son café en vrac. Patrick et Mourad enfin, ne s’approvisionnent qu’en grande surface, souvent en profitant des promotions.

• Un café moins cher qu’en dosettes ?

Patrick a acheté sa machine il y a trois ans, après avoir utilisé une cafetière Nespresso durant des années. Mais le prix des dosettes ne cessant d’augmenter, y compris chez les distributeurs de dosettes compatibles, il s’est décidé à investir dans une machine avec broyeur. « Avec un kilo de café en grains, que je paye environ 10 euros, j’arrive à faire environ 80 expressos. Avec mon ancienne cafetière, la dosette avait fini par coûter près de 40 centimes ! En prenant en compte la quantité de cafés que l’on boit avec mon épouse, le prix d’achat de la machine est déjà amorti. »

• Une grande variété de cafés

Le bénéfice économique n’est cependant pas le seul argument en faveur de ces machines. Eric apprécie par exemple de ne plus devoir manipuler le café ou nettoyer le percolateur après chaque utilisation. Thierry s’est laissé convaincre par son fils d’acheter sa première machine, lui qui n’utilisait auparavant qu’une cafetière à café filtre : « L’essayer, c’est l’adopter, et je ne reviendrai en arrière pour rien au monde ». Il loue aussi sa simplicité. « Chaque touche correspond à un café toujours dosé de la même façon, mais si j’en veux un plus court par exemple, j’appuie sur le même bouton pour stopper le processus ». Même constat pour Eric, dont la machine produit plus de 10 cafés par jour.

• Des boissons lactées

Et les boissons lactées alors ? C’est loin d’être un critère d’achat pour tous les utilisateurs que nous avons rencontrés. Seules Blanche et Louise nous ont confirmé avoir choisi leur machine pour profiter chaque matin d’un grand café latte. Toutes deux ont logiquement opté pour un modèle automatique, qui pompe le lait et le mélange à leur mug en même temps que le café. Eric en revanche n’utilise que rarement la buse vapeur intégrée à sa machine : « de temps en temps, pour faire un chocolat chaud pour mes filles, mais je trouve que l’usage n’est pas pratique, et le nettoyage est un peu pénible ».

De gauche à droite, et de bas en haut : Philips Serie 2200, Cecotec CompactCino, Krups Essential / Beko CEG7302B, De Longhi Magnifica S Smart / Philips Serie 2300 LatteGo, De Longui Dinamica, Beko CEG7304X

• Bruyantes et gourmandes en eau

Dans l’ensemble, tous les utilisateurs sont conquis par cet appareil. N’aurait-il donc aucun défaut ? Si, bien sûr. Une machine à café avec broyeur, c’est bruyant. Voilà la critique la plus souvent formulée par les utilisateurs. Christelle, qui en possède une sur son lieu de travail confirme : « quand quelqu’un se sert un café, tout l’étage est au courant ! » La consommation d’eau est aussi pointée du doigt : « la machine purge le système quand elle s’allume, puis quand elle s’éteint et mine de rien, ça oblige à remplir le réservoir plus souvent qu’attendu », nous confie Eric.

• Pénibles à entretenir

Enfin, l’entretien courant ou ponctuel peut aussi agacer. Chez toutes les personnes interrogées, force est de constater qu’il n’est pas effectué aussi rigoureusement que le préconise le constructeur. Lorsque la machine indique à Eric de changer le filtre à eau, il fait disparaître le signal d’alerte, et diffère l’opération parfois de plusieurs semaines. Quant à Thierry, il ne se souvient pas de la dernière fois qu’il a détartré sa machine, alors que cette opération doit être réalisée régulièrement (tous les 1 à 3 mois environ, suivant la dureté de l’eau et la fréquence d’utilisation) pour éviter l’entartrage de la chaudière et un risque de casse prématurée. Rappelons que la cartouche filtrante, qui peut être installée dans de nombreuses machines, n’élimine pas totalement la formation de tartre. S’il convient de respecter le calendrier d’entretien, c’est pour éviter une panne prématurée, car ces machines restent somme toute assez fragiles. En 2023 plusieurs associations de consommateurs européennes, dont Que Choisir, ont interrogé 7 893 utilisateurs de cafetières à expresso avec broyeur à grains. Ces appareils, quelle que soit leur marque, présentent un risque de panne mineure après 4 ans et 10 mois environ, et de panne majeure après 6 ans et 2 mois (entre 5 et 7 ans, suivant les marques).

Le groupe de percolation des machines Philips, presque identique à celui de la marque Cecotec, est une pièce complexe. Le fabricant préconise de le passer sous l’eau toutes les semaines, et de le nettoyer en profondeur une fois par mois à l’aide d’une pastille de dégraissage à glisser dans la trappe à café moulu.

Enfin, il convient de noter qu’aucun des utilisateurs que nous avons contactés n’a spontanément évoqué le bénéfice environnemental qu’apporte une machine à café avec broyeur, comparée à une machine à dosettes de café. De même, aucun d’entre eux ne connaissait la durée de disponibilité des pièces détachées, ou le lieu de fabrication de leur appareil. Les modèles de notre sélection sont fabriqués en Europe (la Krups Essential est Made in France), à l’exception des Beko et Cecotec, qui proviennent de Chine. Le jury de test s’est montré plus soucieux de ces caractéristiques, mais pas au point d’en faire un critère d’achat essentiel.

Coût et disponibilité des cartouches filtrantes

Comment nous les avons choisies 

Sur le marché français des machines à café avec broyeur de grains, l’italien De’Longhi se taille la part du lion. Philips et Krups comptent parmi les autres marques populaires. Nous avons donc logiquement choisi au moins une machine chez chacun de ces fabricants.

• La variété des cafés

Tous ces appareils sont au moins capables de réaliser un expresso (voire un ristretto ou café serré), un café et un lungo (café allongé). A l’exception des Krups et Cecotec, ils disposent aussi d’une trappe à café moulu, pratique si l’on souhaite déguster un décaféiné en fin de dîner en puisant dans un paquet de café décaféiné déjà moulu. Seulement deux témoins interrogés durant l’enquête avaient acheté leur machine pour réaliser des boissons lactées, mais l’engouement pour ce type de préparations ne cesse de croître. D’après Krups, les appareils automatisant la réalisation de recettes lactées représentent désormais 35 % du marché, en valeur. Pour suivre cette tendance, nous avons donc sélectionné trois machines offrant cette possibilité. Le prix est souvent plus élevé, mais en cherchant bien, on trouve des modèles capables de réaliser des boissons lactées à un tarif abordable. La Cecotec par exemple, la machine la moins chère de notre guide, dispose d’un réservoir à lait amovible.

Pour en revenir aux recettes, la différence est assez remarquable entre plusieurs modèles affichant des prix relativement proches. Vendue 400 euros environ, la Krups Essential ne fait que deux types de café, en offrant toutefois la possibilité de déterminer très précisément la quantité d’eau qui les compose. A l’opposé, la Beko, proposée à 449 euros, est un modèle One touch ; chaque touche de l’écran LCD correspond à une recette. Et la machine en propose 10, dont 4 boissons lactées ! Elle dispose en outre d’un réservoir, qui se clipse sur la machine et dans lequel une buse en plastique vient pomper le lait pour le mélanger automatiquement à la préparation. Plus commode que la buse à lait équipant d’autres modèles, qui impose une étape manuelle. Et encore une fois, ces deux machines réalisent des expressos de qualité comparable. En résumé, la Beko en offre bien davantage, pour un prix somme toute raisonnable. La Magnifica S Smart n’est guère plus riche que la Krups, d’un point de vue fonctionnel, mais elle est moins chère (50 euros de moins au moment de nos tests).

• Deux cafés à la fois

Grâce à leur double buse de sortie, tous les modèles testés peuvent faire couler deux cafés à la fois. Dans ce cas, deux possibilités. Soit la machine moud une dose normale et remplit un demi-café dans chaque tasse avant de renouveler l’opération, soit elle moud une double quantité de grains, et réalise les deux cafés en une fois. Il n’y a pas de meilleure méthode d’après nos tests, et si les deux demi-cafés prennent plus de temps, la différence n’est pas énorme. On pourrait croire que la crema, la fine mousse qui se forme à la surface, serait plus épaisse sur le café confectionné en deux fois, mais ça n’est pas forcément le cas.

• Le réglage de l’intensité

Autre point commun aux machines que nous avons retenues : elles offrent la possibilité de régler la quantité de café pour chaque préparation. Certains modèles permettent de mémoriser un ou plusieurs réglages, de façon à personnaliser sa boisson. D’autres ne mémorisent que le dernier réglage, qu’ils reproduisent ensuite. Par ailleurs, tous les appareils disposent d’une molette qui règle l’écartement des mâchoires du moulin, et permet d’adapter la mouture au type de café. Plus la mouture est fine, plus son intensité est élevée. Plusieurs essais sont nécessaires pour trouver le meilleur réglage, qui dépend du goût de chacun. Une précision à l’attention de ceux qui ne lisent jamais les notices : la molette ne doit jamais être manipulée lorsque le moulin fonctionne, autrement dit lors de la préparation d’un café, au risque d’endommager les meules. Et le cas échéant, ce dommage n’est pas couvert par la garantie.

• La commodité d’entretien au quotidien

Les machines à café à grains sont des appareils complexes, comme le montre le processus de préparation d’un simple expresso. Pour commencer, le broyeur moud une certaine quantité de grains, suivant l’intensité choisie, et la poudre tombe dans la chambre d’infusion (ou infuseur). Certains appareils envoient alors une petite quantité d’eau chaude sur la mouture, cette pré-infusion permettant une meilleure extraction des arômes. Ensuite, de l’eau est de nouveau envoyée sous haute pression, cette fois à travers la mouture, pour la production du café. Enfin, la galette de marc de café est éjectée dans un contenant amovible. Toutes ces étapes s’effectuent de manière invisible et seul le bruit, parfois élevé, témoigne de l’activité besogneuse. Evidemment, l’opération est salissante et nécessite un nettoyage constant, notamment dans le cas d’une préparation lactée. La plupart des machines rincent le circuit hydraulique, les buses et les durites à chaque allumage et extinction de la machine… Du bruit, là encore. Lors de l’allumage, l’opération permet aussi de chauffer le circuit d’eau. Krups fait exception puisque c’est à l’utilisateur qu’il incombe de lancer le rinçage. Mais si l’on tarde trop à le faire, la machine se charge de nous rappeler à l’ordre. En utilisation normale, on ne perçoit donc aucun bruit à l’allumage et à l’extinction, un point positif remarqué et apprécié par le jury.

• Un grand nettoyage à échéances régulières

Les fabricants se gardent bien de le mentionner dans les fiches produits, mais la notice d’utilisation nous renvoie vite à la réalité. Si l’on consulte par exemple celles des De’Longhi ou Philips, on constate que les instructions de nettoyage occupent plus de pages que celles de la préparation d’un café ! De’Longhi indique ainsi que la Magnifica S Smart doit être soigneusement nettoyée une fois par mois. Cela implique d’enlever les dépôts de café à l’aide d’un pinceau, et « d’aspirer tous les résidus à l’aide d’un aspirateur » (sic) ; nettoyer les buses, si besoin au cure-dent, et plonger l’infuseur dans l’eau durant 5 minutes avant d’ôter les résidus et le rincer… ouf ! Mine de rien, décrasser la machine en profondeur prend entre 20 et 30 minutes. Parmi les machines testées, la Krups fait exception. L’intérieur de la machine n’est pas accessible. Pour nettoyer ses entrailles, et notamment l’infuseur, il suffit de glisser 3 fois par an (ou toutes les 300 préparations environ) une pastille dans la fente prévue à cet effet et de lancer le programme Clean. L’opération prend 13 minutes. Pour trois des membres du jury, ce mode de nettoyage suffirait à recommander la machine. En revanche, comme sur les autres appareils, la procédure de détartrage reste manuelle.

Suivant les modèles, l’opération demande de 20 à 45 minutes et doit être réalisée lorsque le témoin s’allume sur la façade. La fréquence de détartrage dépend en partie de la dureté de l’eau de conduite. Celle-ci peut être réglée sur toutes les machines, excepté les Beko et la Cecotec. Certains fabricants, comme De’Longhi, fournissent une bande test que l’on glisse sous un filet d’eau pour déterminer sa dureté. Mais cette information peut aussi être retrouvée ici : https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau. Beko ne permet pas d’installer une cartouche filtrante dans le réservoir pour traiter l’eau. C’est regrettable, mais il est toujours possible de filtrer l’eau en amont avec une carafe de type Brita. Cette opération ne supprime pas tout le calcaire, mais réduit la vitesse de sa formation, permettant de décaler l’échéance de l’entretien. Filtrer l’eau permet aussi de lui ôter son goût, de manière à ne pas altérer les arômes du café. Notez enfin que certains fabricants fournissent une cartouche filtrante avec l’appareil, ou la proposent en accessoire. Le prix est assez élevé, mais il existe des cartouches compatibles pour la plupart des modèles, souvent moins coûteuses.

Comment nous les avons testées

• Qualité gustative

Toutes les machines testées réalisent sans difficulté un café noir de qualité satisfaisante. La crema (la fine mousse sur le dessus), est toujours présente, même si sa texture et son épaisseur peuvent varier. Celle-ci dépend non seulement du processus d’infusion, mais aussi du réglage de la mouture. Il convient de régler cette dernière en fonction de la nature des grains de café employés, pour obtenir un résultat optimal. Mais pour les besoins du test, nous avons réglé le moulin avec les paramètres d’usine. Pour cette raison, le jury n’a pas noté le goût du café, mais uniquement son aspect en tasse.

• Niveau sonore

Nous avons mesuré le bruit de fonctionnement de chaque appareil, en plaçant notre sonomètre à un mètre de la face avant. Nous avons mesuré le niveau sonore à l’allumage, quand la machine purge le conduit et chauffe l’eau, puis lors de la préparation d’un expresso. A l’exception de la Krups, qui est silencieuse au démarrage, les appareils sont assez bruyants. Le bonnet d’âne revient à la Cecotec, avec un niveau sonore en pic qui culmine à 77 dB, mais 45 dB en moyenne. Les Philips sont les plus « discrètes », avec un niveau sonore moyen de 45 dB et un pic à 70 dB environ. La réalisation d’un expresso est plus bruyante encore, et aucune machine ne se révèle plus supportable qu’une autre.

Niveau sonore

(pour la réalisation d'un expresso)

• Rapidité

Combien de temps faut-il patienter pour déguster son premier expresso, en comptant la durée nécessaire à l’allumage de la machine ? La encore, la Krups est la plus véloce puisqu’elle n’a besoin que de 25 secondes pour être opérationnelle. Les autres modèles demandent de 35 à plus de 50 secondes pour les Philips. La durée d’extraction d’un expresso varie de 33 secondes (De’Longhi Dinamica) à 48 secondes pour les Beko.

Temps de préparation d'un expresso


Durée de démarrage


• Variation de température

Attention à ne pas confondre la température d’extraction, qui peut atteindre 85-90 °, avec la température en tasse, qui dans l’idéal doit se situer entre 55 et 65°. Pour ce test, nous avons laissé les paramètres de température par défaut, car ce qui nous intéressait, ce n’est pas tant la température maximale, qui peut être réglée sur toutes les machines hormis les Beko, mais la variation de température entre les tasses successives. Pour cela, nous avons mesuré la température de trois cafés expresso. Le premier lancé dès l’allumage de la machine, les deux autres après 3 et 6 minutes.

Les résultats sont édifiants, puisque aucune machine ne parvient à conserver une température homogène pour les trois cafés. La Cecotec par exemple gagne 5° entre la première et la troisième extraction, qui culmine à 72,5° ! Gare à la brûlure. Heureusement, il est possible de modifier la température via le menu de l’appareil. La Beko CEG7304X (que nous recommandons) voit sa température augmenter de 3.2 ° entre le premier et le troisième café, mais sans excès heureusement, car elle ne peut être réglée. Au final ce sont la Krups et les deux machines De’Longhi qui se montrent les plus stables : la température grimpe entre la première et la deuxième extraction, puis redescend pour atteindre une température proche de celle de départ. Celle-ci est un peu trop élevée par défaut, mais il est possible de la modifier.

Plage de température des cafés

(trois cafés réalisés après l'allumage puis toutes les trois minutes)

• Régularité des préparations

Comme nous l’avons constaté lors des tests, même la machine la moins chère de notre guide fait un bon expresso. A priori, si vous n’envisagez de réaliser que cette recette, la Cecotec pourrait vous convenir. Le souci, c’est que contrairement aux autres, cette machine manque de régularité. En d’autres termes, sans être mauvais, deux cafés n’ont pas forcément la même texture, voire le même goût. Pourquoi ? Difficile à dire mais le problème pourrait être lié au fonctionnement du moulin. Plus précisément, la quantité de grains qui tombent dans le moulin ne serait pas la même d’un café à l’autre. La différence est sans doute minime, mais elle pourrait expliquer ce défaut d’homogénéité. Notez aussi que la plupart des machines n’indiquent pas que le bac est vide et peuvent lancer une extraction à vide. Ce qui n’est pas dommageable pour la machine, mais un peu pénible.

• Evaluation par le jury : ergonomie et qualité de fabrication

Pour compléter le jugement du journaliste, nous avons réuni un jury de sept participants : quatre hommes et trois femmes, âgés de 30 à 60 ans, ont manipulé chaque machine et noté l’ergonomie, le niveau sonore, la qualité de fabrication et le design. Ils ont aussi jugé la texture de la mousse de lait pour les machines qui la réalisent automatiquement. Une fois la revue terminée, ils ont découvert le prix de chaque appareil, et évalué le rapport qualité/prix.

Les 7 membres du jury ont évalué le design, l’ergonomie, le niveau sonore et le rapport qualité/prix de chaque machine à café.

La meilleure machine à broyeur de grains : Beko CEG7304X

Un excellent expresso, un latte ou un cappuccino nappé d’une crème délicate, le tout accessible d’un simple effleurement de l’écran LCD… le jury n’en attendait pas tant dans cette gamme de prix. En vérité, ce modèle surpasse tous ses concurrents en termes d’ergonomie et de simplicité d’utilisation. C’est en effet le seul à disposer d’un écran LCD tactile. Celui-ci semble réellement emprunté à un smartphone, tant par sa taille que sa définition. Son premier atout, c’est d’afficher 10 photos correspondant aux 10 recettes proposées. Une pression sur l’une d’elles, et la préparation de la boisson se lance. Deux icônes, présentant un et deux grains de café, permettent de modifier son intensité. L’appareil permet de préparer deux cafés à la fois. Mais plutôt que de broyer deux fois plus de grains, il réalise successivement deux demi-cafés. Il est possible de régler la quantité de liquide en maintenant le bouton de la recette durant la préparation, jusqu’à la hauteur souhaitée. Le réglage est alors mémorisé et peut être réinitialisé si besoin. Par défaut, le résultat est satisfaisant. En revanche la température, sans être excessive, est élevée : 63° en moyenne.

La machine dispose d’un chauffage passif pour faire tiédir les tasses avant leur utilisation.

La préparation d’une boisson lactée est presque aussi simple. Il faut simplement remplir le réservoir de lait bien froid, et le brancher à l’avant de la machine. La buse de sortie est reliée à une molette censée autoriser un réglage très fin de la densité de la mousse. Mais dans les faits, la différence n’est perceptible qu’en la tournant jusqu’à la butée d’un côté ou de l’autre. Et sans surprise, c’est en la réglant au maximum que le résultat est le plus appréciable. La mousse est un peu bulleuse, mais suffisamment onctueuse pour adhérer à la cuillère. Le résultat n’est guère différent de celui qu’on obtient en préparant la mousse manuellement avec une buse à vapeur. Là encore, il est possible de mémoriser la quantité de lait pour chaque préparation. Un bon point car, par défaut, celle-ci nous a paru un peu élevée, notamment lors de la préparation du cappuccino.

Toutes les boissons sont commandées par une touche, via l’interface tactile

Une caractéristique nous a interpellés : la machine offre la possibilité de suspendre le rinçage des circuits à l’allumage et à l’extinction, afin, est-il expliqué dans le mode d’emploi, de réduire la consommation d’eau et préserver les ressources. Un argument écologique pour le moins étrange, d’autant que le constructeur déconseille cette désactivation, qui peut nuire à la bonne hygiène de l’appareil ! Mieux vaut par conséquent laisser le système purger automatiquement les circuits, quitte à récupérer ensuite l’eau pour arroser ses plantes (le marc de café est un engrais vert). L’entretien de la machine ne pose par ailleurs aucune difficulté, mais il doit être effectué régulièrement, pour éliminer les restes de café, notamment dans la chambre d’infusion

Des défauts pardonnables

A l’allumage, il arrive que l’appareil indique que le bac à marc de café est plein, alors que ce n’est pas le cas. Ce bug est connu du fabricant, qui précise qu’il suffit d’extraire entièrement le bac et de le remettre en place. Effectivement, cela fonctionne, mais si le problème est connu, pourquoi ne pas l’avoir corrigé ? Autre petit bémol : le réservoir ne peut accueillir de filtre adoucisseur. Il faudra donc filtrer l’eau via un dispositif extérieur comme une carafe de type Brita. Enfin, la température du café ne peut être réglée.

Pour le petit noir, comme au comptoir : De’Longhi Magnifica S Smart

Le modèle que nous testons est le dérivé de la star des machines à café à broyeur de grains, la Magnifica S. Une machine fiable, efficace et robuste, dont le fonctionnement minimaliste et le design vieillissant ne sont cependant pas du goût de tous. De’Longhi a donc conçu un modèle baptisé « Smart » pour apporter un peu de modernité : c’est celui que nous avons testé. Son ergonomie est meilleure et il offre une recette supplémentaire, le « Café », qui se situe entre l’expresso et le café long. Ceci mis à part, ce sont les mêmes machines, qui offrent le même résultat en tasse. Ainsi, si vous ne comptez réaliser que des expressos, et qu’une ergonomie un peu désuète ne vous dérange pas, optez pour la Magnifica S, vendue environ 50 euros de moins. Pour en revenir à la Smart, ce que nous avons d’abord apprécié, c’est sa simplicité d’utilisation. Chaque touche correspond à une recette, et l’intensité se règle en tournant la molette située au centre de la façade. D’ailleurs, l’un des témoins que nous avons interrogés durant notre enquête, qui possède une Magnifica S, nous a avoué n’avoir jamais lu le mode d’emploi. Nous ne vous conseillons pas de suivre son exemple car on y trouve de précieuses informations sur l’entretien (nous y reviendrons) mais cela montre à quel point l’utilisation est intuitive.

La trappe située sur le dessus de l’appareil peut accueillir une dose de café moulu. Elle sera utilisée si l’on tourne la molette jusqu’à la butée à gauche

Lors de nos tests, nous avons remarqué la constance dans le rendu en tasse. Quelle que soit la recette, le résultat est vraiment satisfaisant. La crema (la fine mousse en surface) est dense et bien homogène, un peu pâle peut-être, même si l’on choisit une grande intensité. Avec le réglage par défaut, la température est en revanche trop élevée, grimpant à près de 67° lors de nos tests, au-delà de la plage 55-65° préconisée par les experts. Heureusement, il est possible de régler la température sur 4 paliers… à condition d’avoir lu le mode d’emploi, car la manœuvre, sans être compliquée, n’est pas intuitive. Comme toutes les machines à grains, la Magnifica S Smart offre la possibilité de régler le moulin afin d’obtenir la densité optimale. La machine dispose par ailleurs d’une trappe à café moulu (à ne remplir que quand l’appareil est allumé, sans quoi le café va se répandre dans ses entrailles !). Enfin, elle dispose d’une buse à cappuccino réglable. En position haute, elle diffuse de l’eau chaude, pour préparer un thé par exemple. En position basse, elle produit de la vapeur pour faire mousser le lait qu’on aura placé dans un récipient. Et ça marche du tonnerre ! Si l’on prend soin de remuer doucement de haut en bas, on peut obtenir une mousse d’une densité proche de celle d’une crème fouettée légère, sans la moindre micro-bulle ou presque. Le souci étant que le fabricant conseille de passer trois minutes à démonter, récurer et remonter la buse après chaque usage. Mais quand on aime…

 Accessible par la façade de l’appareil, le réservoir d’eau peut recevoir une cartouche filtrante, à remplacer tous les deux mois environ

Précisons pour finir que la machine permet de régler la dureté de l’eau (une bandelette de test est fournie pour tester l’eau de conduite), et le réservoir peut accueillir une cartouche filtrante, que nous vous conseillons vivement d’installer et de remplacer régulièrement. Rappelons qu’un rapport de l’Anses a montré qu’une cartouche saturée finit par relarguer ce qu’elle a piégé, et notamment des métaux lourds. Les cartouches De’Longhi sont assez chères, mais on trouve de nombreux modèles compatibles, moins coûteux, sur de nombreux sites marchands

Les autres modèles testés

Tous les modèles testés réalisent des cafés très convaincants sur le plan gustatif. Seule la cafetière de Cecotec nous a un peu déçus. Non que les breuvages soient mauvais, mais ils manquent de constance d’une extraction sur l’autre. Les différences entre les modèles testés se jouent sur d’autres critères. La facilité d’utilisation d’abord ; n’importe quelle machine doit pouvoir être utilisée sans consulter le mode d’emploi, s’il ne s’agit que de préparer un ou deux expressos. La variété des recettes ensuite, qui, dans l’idéal, doivent être accessibles d’une simple touche. Le rapport qualité/prix enfin, auquel les membres du jury sont toujours sensibles.

Krups Essential

C’est la seule machine testée qui soit fabriquée en France : ses concurrentes sont fabriquées en Chine ou en Roumanie. Pour le reste, son nom dit tout : elle va à l’essentiel. Très simple à manipuler, elle permet de réaliser ristretto, expresso et café ou lungo, en une ou deux tasses. Mais il y a une astuce. La machine ne dispose en fait que de deux boutons : le premier pour un café standard, le second pour le café corsé. Et c’est en tournant la molette qu’on détermine la quantité de liquide, de 30 à 70 ml pour un expresso, de 80 à 220 ml ( !) pour un café et un lungo. C’est un peu déroutant au départ, car il faut comprendre que chaque cran de la molette correspond à environ 10 ml de liquide. Si plusieurs personnes utilisent la même machine et ne dosent pas le café de la même manière, il faut donc sans cesse régler cette molette. Pas très pratique. Cela dit, le café est très correct, avec une belle crema, et les cafés qui se succèdent affichent une température assez homogène. Ils sont trop chauds par défaut, mais la température peut être aisément réglée sur trois niveaux. Particularité commune à toutes les machines Krups, l’entretien s’effectue automatiquement, en glissant une pastille de nettoyage dans la fente prévue à cet effet. L’opération dure moins de 15 minutes et doit être réalisée trois fois par an environ. Un sacré atout pour ceux qui rechignent à entretenir leur appareil (plusieurs membres du jury ont bruyamment manifesté leur enthousiasme). Deux bémols pour finir : l’Essential ne dispose pas de trappe à café moulu, et le couvercle du bac à grains n’a pas de joint pour réduire le bruit du moulin et préserver les arômes du café. Dommage, car un joint de silicone n’aurait pas coûté bien cher.

De’Longhi Dinamica

On monte en gamme avec ce modèle qui intègre un panneau de commandes doté d’un petit écran à texte. Le jury a apprécié le design et les matériaux, plus qualitatifs que sur la Magnifica S Smart. Mais ils ont aussi considéré que le prix, 479 euros au moment du test, était trop élevé comparé à celui de cette dernière. La machine offre pourtant davantage de recettes, notamment du ristretto, ou double expresso (Doppio). Celles-ci sont accessibles via le bouton « Drink Menu ». Mais pour accéder au menu de l’appareil, c’est sur le bouton en forme de roue crantée qu’il faut appuyer. Par ailleurs, il est possible de personnaliser et mémoriser chaque recette (intensité, quantité de boisson). Celles-ci apparaissent ensuite quand on presse le bouton « My Menu ». Tout cela n’est ni clair, ni intuitif. Heureusement, les boissons classiques sont accessibles via un bouton dédié et le résultat en tasse est excellent.

Philips Serie 2200

Proposée à un prix raisonnable (309 euros lors des tests), cette machine affiche une interface minimaliste mais fonctionnelle. Deux types de cafés noirs sont proposés, expresso ou café. On presse un premier bouton pour sélectionner un expresso ou un café (deux pressions pour sélectionner deux cafés), puis un autre pour sélectionner l’intensité, et le dernier pour la quantité d’eau. Il est ainsi possible d’obtenir un café allongé. Comparée aux autres machines qui ne font que des cafés noirs, la Philips est assez encombrante, sans excès toutefois. Son design n’a pas enthousiasmé le jury, certains membres ne se voyant pas l’installer dans leur cuisine : « ça rappelle les machines de cafétéria » a lancé l’un d’eux. A noter : le premier café servi après l’allumage est nettement moins chaud que les suivants, la différence de température pouvant atteindre 5°.

Philips Serie 2300 LatteGo

Ce modèle est identique à la Serie 2200 pour ce qui concerne la préparation des cafés noirs, à la différence que les recettes sont illustrées par des photos plutôt que des pictogrammes. Mais comme son nom l’indique, la LatteGo intègre un réservoir amovible pour la préparation automatique de boissons lactées. D’abord un cappuccino, mais il est possible de réaliser un café latte en augmentant la quantité de lait versée au démarrage de la recette (la notice explique clairement comment faire). Si l’on désire par la suite déguster un cappuccino, il suffira de stopper la production de lait dès que la quantité voulue sera atteinte. Cela fonctionne, mais on est loin de l’intuitivité et de l’ergonomie de la Beko, vendue à peine plus cher. Le jury a été surpris par le système pour le café latte, composé d’un réservoir amovible, qui déverse le lait « en cascade » dans la tasse. Celle-ci doit obligatoirement être assez large car la buse de sortie ne peut être orientée. En revanche, la mousse de lait est belle, onctueuse et à peine bulleuse. Enfin, comme la Serie 2200, ce modèle sert un café plus chaud à chaque extraction, jusqu’à dépasser la plage préconisée de 55-65°.

Beko CEG7302B

Prenez la gagnante de notre guide, ôtez le réservoir amovible pour les boissons lactées et vous obtenez ce modèle, identique par ailleurs. La machine permet de réaliser cinq boissons, expresso, double, americano, ristretto et lungo, avec deux niveaux d’intensité. L’écran LCD tactile permet de lancer les recettes d’une simple pression sur la photo correspondante. Elle dispose par ailleurs d’une buse vapeur pour la préparation de mousse de lait, ou d’eau chaude. Son prix, 418 euros lors du test, nous semble en revanche un peu élevé, pour une machine sans système automatique pour le lait.

Cecotec Cremmaet CompactCcino

Cette machine est la moins chère parmi les modèles testés. La plus compacte aussi. La plus disgracieuse également, d’après 5 des 7 membres du jury. Il faut reconnaître que la qualité de fabrication ressentie est moindre que sur la plupart des autres appareils. Pour autant, la machine est étonnamment complète, puisqu’elle dispose d’un réservoir amovible permettant la réalisation automatique d’un cappuccino ou d’un café au lait. Malheureusement, la mousse manque d’onctuosité et se révèle assez bulleuse. De même, les cafés qui se succèdent n’ont pas forcément le même goût, comme si le moulin ne broyait pas la même quantité de grains avant l’extraction. Enfin, la température grimpe à mesure que les cafés s’enchaînent, jusqu’à dépasser les 72° !

Caractéristiques

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.