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Guerre Israël-Hamas : un deuxième groupe d’otages libérés après une journée sous tension

Le Hamas a retardé jusqu’au dernier moment leur libération, affirmant qu’Israël ne respectait pas pleinement ses engagements. Finalement, treize Israéliens et quatre Thaïlandais ont été relâchés samedi soir en échange de 39 détenus palestiniens.

Par  (Tel-Aviv, envoyée spéciale)

Publié le 26 novembre 2023 à 05h40, modifié le 26 novembre 2023 à 09h33

Temps de Lecture 2 min.

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Des dizaines de milliers d’Israéliens se sont rassemblés sur la « place des otages » pour réclamer leur libération immédiate, à Tel-Aviv, le 25 novembre 2023.

L’opération compte-goutte se poursuit entre le Hamas et Israël, où la situation aura été confuse et angoissante jusqu’au bout, samedi 25 novembre. Le deuxième groupe d’otages, qui devait être libéré par le Hamas à 16 heures, n’est finalement pas arrivé avant la nuit dans les trois hôpitaux du centre d’Israël où des proches attendaient depuis l’après-midi.

Cette fois, treize Israéliens – huit mineurs et quatre femmes, presque tous originaires du kibboutz de Beeri – et quatre Thaïlandais ont été relâchés par l’organisation islamiste, en échange de 39 prisonniers palestiniens, des femmes et des jeunes de moins de 19 ans, détenus dans la prison d’Ofer, à Ramallah (Cisjordanie). Alors que la veille, le processus avait été long mais s’était déroulé sans heurt, cette fois l’élargissement a bien failli capoter.

Les anicroches ont commencé dès le matin, quand le Hamas a reproché aux Israéliens de ne pas respecter leurs engagements. L’accord conclu le 22 novembre entre l’Etat hébreu et l’organisation islamiste prévoyait non seulement des échanges otages contre prisonniers, mais une pause de quatre jours dans les combats et l’acheminement d’aide humanitaire.

Or, d’après les responsables du Hamas, les camions transportant l’aide – nourriture, médicaments, eau et carburant, notamment – n’arrivaient pas au rythme prévu. Le Hamas a aussi critiqué le profil des femmes palestiniennes en passe d’être relâchées : selon eux, les Israéliens prévoyaient de faire sortir des personnes enfermées depuis seulement quelques mois, quand l’organisation islamiste réclamait des prisonnières purgeant de plus longues peines.

Mécanique de l’accord détraquée pendant plusieurs heures

Le résultat, c’est que la mécanique extrêmement complexe de l’accord a semblé se détraquer durant plusieurs heures. Après avoir affirmé que le transfert d’otages débutait, le Hamas a déclaré qu’il était retardé. De leur côté, les autorités israéliennes suspendaient leurs communiqués officiels, sans explication. Il aura fallu la médiation de tous les acteurs impliqués dans la signature de l’accord du 22 novembre pour résoudre cette crise qui a considérablement fait monter la tension en Israël, où le cabinet de guerre a fini par exiger un transfert des otages hors de Gaza avant minuit.

Les Etats-Unis – Joe Biden aurait appelé l’émir du Qatar –, l’Egypte et bien sûr, le Qatar, indispensable maillon de cette chaîne de pourparlers, sont sans doute intervenus pour convaincre le Hamas de tenir parole. En milieu de journée, on a même vu, chose extraordinaire, un avion privé qatari se poser en Israël, en provenance de Chypre. D’après Ehud Ya’ari, responsable du monde arabe sur la chaîne israélienne Channel 12, l’un des occupants de ce jet n’était autre que Mohamed Al Khulaifi, ministre d’Etat auprès des affaires étrangères.

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