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Après sa visite à Istanbul, Volodymyr Zelensky compte sur le soutien de la Turquie

Le président ukrainien a rencontré vendredi son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, qui se pose toujours en médiateur entre Kiev et Moscou.

Par  (Istanbul, correspondant) et

Publié le 09 mars 2024 à 05h30, modifié le 09 mars 2024 à 10h04

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Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, au palais de Dolmabahçe, à Istanbul, le 8 mars 2024.

Aussi rapide qu’inattendu, le déplacement à Istanbul, vendredi 8 mars, du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est déroulé au pas de charge, entre la visite des chantiers navals de Tuzla, où sont construites des corvettes destinées à la marine ukrainienne, des rencontres avec des chefs d’entreprise du secteur militaro-industriel et, en fin de journée, un entretien avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.

La rencontre entre les deux présidents, au palais de Dolmabahçe, sur les bords du Bosphore, intervient au moment où l’Ukraine manque cruellement de munitions et de défenses antiaériennes. Les alliés de Kiev cherchent à acquérir auprès de pays non européens quelque 800 000 munitions et obus pour réapprovisionner l’armée ukrainienne, qui perd du terrain, notamment au Donbass.

Le temps presse, car la crainte est grande de voir les troupes russes parvenir à percer les défenses ukrainiennes d’ici à l’été. L’aide « goutte à goutte » à l’Ukraine ne fonctionne plus, a déclaré vendredi, à Vilnius, le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kuleba. « Si les choses continuent comme elles se produisent actuellement, cela ne va pas bien se terminer pour nous tous », a-t-il averti, réclamant « un approvisionnement sans restriction et en temps opportun de tous types d’armes et de munitions pour garantir que l’Ukraine batte la Russie et que la guerre ne déborde pas en Europe ».

Partenariat militaire

Venu à Istanbul avec son ministre de la défense, Rustem Umerov, M. Zelensky compte sur le soutien de la Turquie, à laquelle son pays est lié par un partenariat militaire. « Nous travaillons actuellement à la production commune d’armes et de munitions pour renforcer notre région », a-t-il expliqué lors de la conférence de presse commune, reconnaissant la présence en Ukraine de « représentants des entreprises turques ».

En janvier, des cadres de l’entreprise privée Baykar, qui fabrique notamment le drone Bayraktar TB2, très utilisé par les Ukrainiens contre les Russes au début du conflit, ont inauguré une usine de fabrication de ces aéronefs dans les environs de Kiev. Moscou s’est empressé de déclarer ce site comme une « cible légitime » pour l’aviation russe, selon les propos de Dmitri Belik, député du parti au pouvoir à la Douma, rapportés le 7 février sur le média en ligne russe Lenta.

Pour sa part, la Turquie est prête à fournir à l’Ukraine des obus de 155 mm dans le cadre de la plate-forme d’achat mise au point par les alliés européens pour acheter les munitions qui font défaut aux forces ukrainiennes. Depuis le début du conflit, Kiev a reçu de son partenaire turc des drones de combat et des véhicules de transport de troupes. En décembre 2023, un nouveau drone, Anka-3, produit conjointement par la société publique turque Turkish Aerospace Industries et l’entreprise ukrainienne Ivtchenko-Progress, a effectué son premier vol.

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