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Des gardes-côtes chinois saisissent des armes sur des bateaux de la marine philippine, selon Manille

Le contre-amiral Alfonso Torres a précisé mercredi que les marins philippins avaient reçu l’ordre de ne pas utiliser ces armes lors de l’accrochage survenu lundi.

Le Monde avec AFP

Publié le 19 juin 2024 à 09h31, modifié le 19 juin 2024 à 10h05

Temps de Lecture 1 min.

La marine philippine a déclaré, mercredi 19 juin, que les gardes-côtes chinois avaient saisi des armes sur certains de ses bateaux en mer de Chine méridionale cette semaine.

« Le personnel des gardes-côtes chinois a embarqué illégalement sur nos rhibs [bateaux pneumatiques à coque rigide] » et « ils ont récupéré quelques armes », a déclaré à la presse le contre-amiral Alfonso Torres, chef du commandement occidental des Philippines, précisant que les marins philippins avaient reçu l’ordre de ne pas utiliser ces armes lors de l’accrochage survenu lundi dernier au large de l’atoll Second Thomas Shoal.

Mardi, la marine philippine avait annoncé qu’un de ses marins avait été grièvement blessé dans une collision avec un bateau des gardes-côtes chinois la veille, qu’il avait été « évacué en toute sécurité » et avait reçu « un traitement médical rapide ». Le contre-amiral Torres a confirmé que le marin avait perdu son pouce lors de cet accrochage en mer, affirmant que les gardes-côtes chinois avaient « délibérément éperonné » les bateaux philippins.

Le chef de l’état-major philippin, le général Romeo Brawner, qui a rendu visite mercredi au militaire blessé, a assuré que les Chinois étaient armés d’épées, de lances et de couteaux.

Riposte « à mains nues »

« C’est la première fois que nous voyons les gardes-côtes chinois porter des bolos [un type de machette à un seul tranchant], des lances et des couteaux. Nos troupes n’avaient rien de tout cela, nous avons riposté à mains nues », a-t-il déclaré à la presse.

Ces incidents entre la marine philippine et les gardes-côtes chinois se sont multipliés au cours des dernières semaines, lors de missions de ravitaillement par les Philippines de ses militaires présents sur le BRP Sierra Madre, un vaisseau de guerre délibérément échoué sur l’atoll, dans le dessein d’en faire un avant-poste et d’affirmer leurs prétentions en matière de souveraineté face à la Chine, qui revendique la zone.

L’atoll Second Thomas se situe à environ 200 kilomètres de l’île philippine de Palawan, et à plus de 1 000 kilomètres de la grande île chinoise la plus proche, Hainan.

Les gardes-côtes chinois avaient affirmé lundi qu’un navire de ravitaillement philippin dans la zone avait « ignoré de nombreux avertissements solennels de la part de la Chine » et avoir « pris des mesures de contrôle » à son encontre « conformément à la loi ». Le bateau « s’est approché du (…) navire chinois d’une manière non professionnelle, entraînant une collision », avait assuré Pékin.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les Philippines galvanisées par l’« agression » chinoise

Le Monde avec AFP

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