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Autour de Taïwan, trente-cinq avions et sept navires chinois en vingt-quatre heures

La Chine revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire et a déclaré qu’elle ne renoncerait jamais à l’usage de la force pour prendre contrôle de l’île démocratique.

Le Monde avec AFP

Publié le 27 juin 2024 à 05h18, modifié le 27 juin 2024 à 10h55

Temps de Lecture 1 min.

Un avion de combat militaire survole le détroit de Taïwan, vu depuis Pingtan, le point de Chine continentale le plus proche de l’île de Taïwan, le 5 août 2022.

Trente-cinq avions chinois ont été détectés autour de Taïwan en vingt-quatre heures, a déclaré le ministère de la défense de l’île. Sept navires ont également été repérés dans cette période de vingt-quatre heures, jusqu’à 6h jeudi 27 juin (22h GMT mercredi), selon le ministère. De multiples intrusions ont été rapportées depuis l’investiture à Taipei du nouveau président Lai Ching-te.

La Chine revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire et a déclaré qu’elle ne renoncerait jamais à l’usage de la force pour prendre contrôle de l’île démocratique. Elle a intensifié la pression sur Taipei ces dernières années et a organisé des exercices militaires autour de l’île en mai, après l’investiture de Lai Ching-te, que Pékin considère comme un « dangereux séparatiste ».

Pendant les manœuvres militaires autour de Taïwan, Pékin a mobilisé des navires et des avions militaires chargés de munitions réelles, en affirmant qu’il s’agissait d’une « punition sévère » contre les « séparatistes ».

Jusqu’à soixante-deux avions militaires en un jour autour de Taïwan

Selon le ministère de la défense taïwanais, l’armée chinoise avait envoyé jusqu’à soixante-deux avions militaires en un jour autour de Taïwan. Après ces manœuvres, Pékin a promis que les pressions militaires sur l’île se poursuivraient « tant que les provocations liées à l’indépendance de Taïwan continueront ».

Le président Lai a affirmé lundi que la Chine n’avait « pas le droit de punir » les Taïwanais, après l’inclusion la semaine précédente par Pékin de la peine de mort dans de nouvelles sanctions pénales visant les sécessionnistes taïwanais présumés.

Les liens entre les deux parties vont se détériorer si la Chine « n’accepte pas l’existence de la République de Chine et n’entame pas des échanges [...] avec [son] gouvernement démocratiquement élu et légitime », a ajouté M. Lai, se référant à Taïwan par le nom que l’île se donne officiellement.

Le Monde avec AFP

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