Une femme devant les drapeaux portant les symboles et les couleurs de l’Ukraine en commémoration des soldats ukrainiens morts au combat, sur la place de l’Indépendance, à Kiev, le 1ᵉʳ décembre 2023.
Live terminé

Guerre en Ukraine : les dernières informations

Volodymyr Zelensky a estimé samedi que l’Ukraine devait changer son système de recrutement de soldats. « Nous analysons tous les scénarios possibles » visant à produire des « résultats concrets » pour 2024, a déclaré le président ukrainien dans une allocution vidéo publiée vendredi soir.

Tout le live

Le 03/12 à 06:04

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Le 03/12 à 02:38

Le maire de Kiev adresse une critique à peine voilée envers Volodymyr Zelensky

Dans un entretien avec le journal allemand Der Spiegel publié vendredi, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, émet une critique à peine voilée envers le pouvoir ukrainien.

« A un moment donné, nous ne serons plus différents de la Russie, où tout dépend des caprices d’un seul homme », déclare l’ancien champion du monde de boxe, sans citer néanmoins le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Selon M. Klitschko, le pays a manqué de leadership au début du conflit avec la Russie. Il loue l’action des maires ukrainiens dans la protection de leurs habitants et le soutien à l’armée.

Chose étonnante, le maire de la capitale ukrainienne a déclaré qu’il n’avait pas parlé à M. Zelensky depuis le début de l’invasion russe, en février 2022. Selon lui, le pouvoir ukrainien voit les maires comme un obstacle.

L’administration Zelensky a déjà publiquement critiqué la façon dont M. Klitschko a géré la protection de Kiev depuis le début du conflit, en lui reprochant le mauvais état des abris antiatomiques de la ville et les pannes d’électricité prolongées.

Le 02/12 à 18:49

Kiev interdit à l’ex-président Petro Porochenko un voyage à l’étranger

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont affirmé samedi que l’ex-président Petro Porochenko – un rival de l’actuel chef de l’Etat, Volodymyr Zelensky – n’avait pas eu le droit de voyager à l’étranger, car il allait rencontrer le premier ministre hongrois, Viktor Orban, et risquait ainsi d’être « instrumentalisé par les Russes ».

Petro Porochenko, qui dirigea l’Ukraine de 2014 à 2019 et est aujourd’hui un député de l’opposition, avait affirmé vendredi avoir été bloqué à la frontière alors qu’il devait se rendre à l’étranger pour « des dizaines de réunions en Pologne et aux Etats-Unis ». Il assurait avoir pourtant reçu l’autorisation de quitter l’Ukraine, les voyages à l’étranger des responsables ukrainiens devant être validés par les autorités en vertu de la loi martiale, en vigueur depuis le début de l’invasion russe, en février 2022.

Samedi, les services de sécurité ont expliqué avoir reçu « des informations sur la préparation de provocations » par les Russes, dans le but de « réduire le soutien des partenaires étrangers » et de « diviser la société ukrainienne ». D’après eux, Moscou comptait se servir d’une rencontre entre Petro Porochenko et Viktor Orban, accusé d’être « anti-ukrainien ». L’ancien chef de l’Etat, à la tête du parti Solidarité européenne, n’a donc pas eu le droit de quitter l’Ukraine parce qu’il aurait pu être « instrumentalisé par les services de renseignement russes ».

Le 02/12 à 18:45

Un mort et plusieurs blessés dans des attaques russes dans l’est de l’Ukraine, selon Kiev

Une personne a été tuée, et quatre autres blessées, dans plusieurs bombardements russes dans l’est de l’Ukraine, ont annoncé samedi les autorités ukrainiennes. Un civil a été tué par un bombardement dans la ville de Tchassiv Yar, et deux autres ont été blessés à Toretsk et à Bohdanivka, a déclaré le ministère de l’intérieur ukrainien sur Telegram.

La région de Donetsk, où se situent ces localités, est l’un des quatre territoires dont la Russie a revendiqué l’annexion en 2022, avec Kherson, Zaporijia et Louhansk. Son armée ne les contrôle pas entièrement, mais les combats y sont particulièrement intenses.

Dans la région de Tchernihiv, dans le Nord, une famille, venue rendre visite à un proche dans la ville frontalière de Semenivka, s’est « retrouvée sous le feu ennemi » samedi, a affirmé le gouverneur Viatcheslav Tchaouss. Un homme et sa fille, dont l’âge n’a pas été précisé, ont été blessés et hospitalisés, a-t-il ajouté.

Le 02/12 à 15:36

Le renseignement britannique note que la Russie tenterait de corrompre des épouses de soldats

Selon le ministère de la défense britannique, les autorités russes tenteraient de réprimer la contestation exprimée par des groupes de femmes contre la mobilisation des soldats. Pour ce faire, la Russie essaierait d’acheter ou de discréditer en ligne certaines épouses de soldats déployés en Ukraine.

« Les recherches menées par les médias russes indépendants et les commentaires des épouses protestataires elles-mêmes suggèrent que, ces dernières semaines, les autorités ont probablement proposé des paiements en espèces plus élevés aux familles en échange de leur abstention de manifester », rapporte le renseignement britannique dans sa note quotidienne concernant le conflit.

Dès novembre 2022, des femmes sont sorties de leur silence pour demander le retour de leurs proches envoyés combattre en Ukraine. Si le mouvement est difficile à quantifier, il est, au moins, embarrassant pour le pouvoir.

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Publié le 22 novembre 2023 à 05h00 Temps de Lecture 4 min.

Le 02/12 à 13:57

Volodymyr Zelensky estime que l’Ukraine doit changer son système de recrutement de soldats

Dans une allocution vidéo publiée vendredi soir, Volodymyr Zelensky a déclaré que l’Ukraine devait améliorer son système de recrutement militaire. Faisant état d’une réunion avec le commandement militaire, le président ukrainien a fait savoir que plusieurs scénarios quant à la suite du conflit en 2024 ont été étudiés. « Nous analysons tous les scénarios possibles » visant à produire des « résultats concrets » pour 2024, a-t-il déclaré, alors que la contre-offensive ukrainienne est actuellement en échec.

Le président ukrainien a également affirmé qu’il fallait revoir le système de recrutement des soldats : « Tout le monde en Ukraine comprend que des changements sont nécessaires dans ce domaine. Ce n’est pas simplement une question de nombre, de personnes qui peuvent être mobilisées… C’est une question de calendrier pour chaque personne qui est actuellement dans l’armée, pour la démobilisation, et pour ceux qui rejoindront l’armée. »

Cette intervention survient alors que l’armée ukrainienne cherche à recruter de nouveaux soldats à mobiliser, en particulier chez les plus jeunes. Elle survient aussi au lendemain de la médiatisation de plusieurs scandales dans le pays, dont certaines affaires de corruption qui impliquent des responsables de centres d’enrôlement dans l’armée.

Par ailleurs, les propos de Volodymyr Zelensky ont été tenus le jour où le président russe, Vladimir Poutine, a signé un décret ordonnant d’augmenter de 15 % les effectifs de l’armée russe.

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Publié le 12 août 2023 à 03h00 Temps de Lecture 3 min.

Le 02/12 à 12:59 Pour approfondir

« Le peuple russe vit peut-être le meilleur moment de sa vie », considère l’historien russe Sergueï Tchernychev, dans une tribune au « Monde »

L’historien russe Sergueï Tchernychev vit à Novossibirsk (Sibérie occidentale), où il a fondé plusieurs institutions éducatives, qu’il continue de gérer malgré la pression des autorités. Il est classé par Moscou, comme beaucoup d’opposants et d’ONG, « agent de l’étranger ».

Dans une tribune au Monde, il considère que, dans leur grande majorité, ses compatriotes n’ont rien perdu du fait de la guerre en Ukraine, car, n’ayant jamais rien eu, ils n’avaient « rien de spécial à perdre ».

« Le peuple russe vit peut-être le meilleur moment de sa vie »

Par Sergueï Tchernychev

Lecture : 7 min.

Mes parents ont vécu pendant vingt ans dans le « secteur privé » d’une grande ville. C’est ainsi que les Russes appellent un quartier où l’on trouve des maisons individuelles ou de petits lotissements. C’est un coin de vie rurale intégré au tissu des grandes villes. Là, ni routes asphaltées ni système d’égouts (bien que tout le monde ait des sanitaires) ; le téléphone et le gaz datent d’une quinzaine d’années environ.

Le 02/12 à 12:24

Une panne électrique à la centrale nucléaire de Zaporijia « aurait pu conduire à une catastrophe nucléaire »

La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia (Sud-Est), contrôlée par la Russie, a subi une coupure d’électricité, selon le communiqué du ministère de l’énergie ukrainien publié samedi sur Telegram. Une réparation a eu lieu depuis.

Une première ligne électrique de 330 kilovolts (kV), transportant l’électricité vers le réseau ukrainien, a été coupée vendredi soir. Une seconde ligne de plus haute tension (750 kV) a ensuite subi une panne à 2 h 31 (1 h 31, à Paris). Après intervention d’experts ukrainiens, la panne a été réparée à 7 heures (6 heures, à Paris).

Cette photo de l’Agence internationale de l’énergie atomique a été prise le 15  juin 2023 près de la centrale nucléaire de Zaporijia, en Ukraine, lors d’une visite officielle du directeur général de l’AIEA, M. Grossi, et de son équipe.

La centrale ne produit plus d’électricité, mais elle a besoin de courant pour refroidir l’un de ses quatre réacteurs, qui n’est pas complètement à l’arrêt. « Il s’agit de la huitième panne d’électricité survenue à la centrale de Zaporijia et qui aurait pu conduire à une catastrophe nucléaire », a alerté le ministère dans son communiqué. La centrale ukrainienne s’est trouvée « au bord de l’accident nucléaire », a affirmé de son côté Energoatom, le fournisseur d’énergie nucléaire ukrainien. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé à son tour samedi que la plus grande centrale d’Europe avait été privée d’électricité pour la « huitième fois » depuis le début du conflit, ce qui « renforce les inquiétudes quant aux sûreté et sécurité nucléaires ».

L’administration russe de la centrale a reconnu que l’alimentation électrique externe avait été coupée, en assurant toutefois qu’« aucune violation » de ses « conditions d’exploitation sûres » n’avait été constatée.

Depuis le début du conflit, la situation autour de la centrale de Zaporijia demeure instable et imprévisible.

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Publié le 28 août 2022 à 07h32 Temps de Lecture 5 min.
Le 02/12 à 10:48

Plus de 1 000 militaires russes tués en vingt-quatre heures, rapportent les forces armées ukrainiennes

Dans son bilan quotidien publié samedi, l’état-major général des forces armées ukrainiennes fait savoir que 1 070 militaires russes ont été tués au cours des dernières vingt-quatre heures, portant à 331 110 personnes le nombre total des pertes humaines du côté de la Russie.

En ce qui concerne le bilan des destructions militaires, l’armée ukrainienne rapporte avoir détruit sept chars, dix-huit drones, ou encore un missile de croisière.

Le 02/12 à 10:26

L’armée de l’air ukrainienne dit avoir abattu dix drones Shahed

L’armée de l’air ukrainienne a déclaré, samedi sur Telegram, avoir détruit dix drones iraniens de type Shahed-136 et un missile de croisière guidé Kh-59. Interceptés dans la nuit de vendredi à samedi, ces engins lancés depuis la région de la Crimée annexée ont été abattus dans la région d’Odessa et de l’oblast de Dnipropetrovsk.

Vendredi, l’armée de l’air ukrainienne a rapporté la destruction de dix-huit drones Shahed et d’un missile de croisière Kh-59 dans le sud et l’est de l’Ukraine.

Le 02/12 à 03:15

La Russie exclue de la direction de l’Organisation maritime internationale

Dans son allocution vidéo de soirée, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé, vendredi, « un résultat diplomatique important ».

« La Russie ne fera plus partie de la direction de l’Organisation maritime internationale », annonce-t-il. « Il s’agit de l’une des institutions mondiales les plus importantes et les plus influentes chargées de la sécurité maritime », ajoute-t-il, à propos de l’agence des Nations unies chargée notamment d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes.

« De toute évidence, l’Etat terroriste, qui a transformé la mer Noire en champ de bataille, ne peut pas faire partie de ceux qui influencent les activités de l’Organisation maritime internationale », avance M. Zelensky.

Le 02/12 à 02:47

La détention provisoire d’Alsu Kurmasheva, journaliste russo-américaine arrêtée en Russie, a été prolongée

Un tribunal de Kazan, en Russie, a de nouveau prolongé de deux mois, vendredi, la détention provisoire de la journaliste russo-américaine Alsu Kurmasheva, arrêtée en Russie le 18 octobre.

Sa détention court à présent jusqu’au 5 février 2024, a annoncé le média américain Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) pour lequel Alsu Kurmasheva travaille. La journaliste est accusée de manquements liés à son inscription au registre des « agents de l’étranger », alors qu’elle était engagée dans « la collecte intentionnelle d’informations concernant des activités militaires » pouvant être dommageables pour « la sécurité de la Fédération de Russie », selon la justice russe. Elle risque jusqu’à cinq ans de prison.

Alsu Kurmasheva, qui a rejoint RFE/RL en 1998, travaille pour son service en langues tatare et bachkire, couvrant ces minorités ethniques de Russie peuplant en particulier le Tatarstan et le Bachkortostan, des régions de la Volga et de l’Oural.

La journaliste, qui réside à Prague avec son mari et ses enfants, s’était rendue en Russie pour une « urgence familiale » le 20 mai, mais n’avait pas pu repartir, car ses passeports américain et russe lui ont été confisqués.

Selon le site Internet Tatar Inform, elle a été condamnée à une amende, le 11 octobre, pour ne pas avoir déclaré sa citoyenneté américaine aux autorités russes. D’après ce média, qui cite des sources policières anonymes, elle a notamment travaillé sur la mobilisation d’enseignants par l’armée russe, pour l’offensive en Ukraine.

Alsu Kurmasheva est la deuxième journaliste américaine à être détenue en Russie, avec le journaliste Evan Gershkovich, toujours emprisonné, qui avait été arrêté pour espionnage par le service fédéral de sécurité (FSB) lors d’un reportage à Iekaterinbourg, le 29 mars.

Alsu Kurmasheva, avec un avocat, au tribunal de Kazan, en Russie, le 1er décembre 2023.
Le 01/12 à 22:20 Vos questions
Bonsoir, Il paraît que les ukrainiens ont saboté des trains en Russie ? Merci beaucoup pour votre live
Sergio78

Bonsoir Sergio78, merci à vous.

Vous faites probablement référence aux deux opérations de sabotage sur des trains transportant du carburant en Bouriatie, dans l’Extrême-Orient russe, attribuées aux services ukrainiens de sécurité (SBU) et confirmées à l’Agence France-Presse par une source anonyme au sein des forces de l’ordre ukrainiennes. Le Monde n’est pas encore en mesure de confirmer cette information. Le SBU a pour l’heure refusé de commenter officiellement ces affirmations.

Kiev a revendiqué plusieurs attaques sur le territoire russe depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, mais si celles-ci devaient se confirmer, ce serait la première fois qu’il s’agit d’opérations menées à des milliers de kilomètres du front.

La première attaque aurait eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dans le tunnel Bessolov de Severomouïsk, le plus long en Russie, a affirmé cette source, selon laquelle quatre engins explosifs ont été déclenchés lors du passage d’un train. Les Ukrainiens ont ensuite visé une autre section de la voie ferrée vers laquelle le trafic ferroviaire a été détourné après la première attaque, a assuré la source.

Les chemins de fer russes se sont bornés à faire état jeudi sur Telegram d’un feu dans un train transportant du combustible dans le tunnel de Severomouïsk. Le trafic ferroviaire a été détourné vers une autre section, ont-ils ajouté. Aucune information officielle n’a été publiée côté russe sur le deuxième incident.

Le 01/12 à 20:50 Pour approfondir

En Ukraine, acteurs et techniciens, du cinéma à la guerre

Les professionnels du 7e art se sont engagés au service de leur pays après l’agression russe de février 2022. Aujourd’hui, des costumiers acheminent des vêtements pour les troupes, des chefs opérateurs manient des drones et d’autres – comédiens, réalisateurs, producteurs – poursuivent le combat. Plus de soixante-dix d’entre eux y ont déjà laissé la vie.

En Ukraine, acteurs et techniciens, du cinéma à la guerre

Par Ariane Chemin

Lecture : 14 min.

« Tarantino » n’est plus. Tarantino est mort, armes à la main, près de la ville de Soledar, au Donbass. A la guerre, les soldats reçoivent un surnom pour échanger par talkie-walkie au sein de leur unité. Comme Viktor Onysko était chef monteur, « et que dans l’armée on n’est pas toujours très intello ni plein d’imagination », parvient à sourire son épouse, Olga Birzul, il était devenu Tarantino. Il avait rejoint les forces armées quelques jours après l’invasion russe, le 4 mars 2022, « et ses amis du front m’ont raconté que, lorsqu’il fallait avancer, il marchait le premier, entraînant son monde, brandissant ses armes en imitant les personnages des films de Tarantino », le réalisateur américain d’Inglourious Basterds.

Le 01/12 à 19:43 Urgent

Vladimir Poutine ordonne d’augmenter de 15 % le nombre de soldats dans l’armée russe 

Vladimir Poutine assiste à une réunion avec le Conseil de sécurité de la Fédération de Russie par visioconférence, le 1er décembre 2023.

Le président russe a signé vendredi un décret ordonnant d’augmenter de 15 % le nombre de soldats que compte l’armée russe, qui a expliqué cette hausse par « l’augmentation des menaces » liées au conflit en Ukraine.

Selon l’agence TASS, qui cite le document mis en ligne vendredi sur le site du Kremlin, le décret pris par Vladimir Poutine revient à augmenter les effectifs de l’armée de près de 170 000 soldats. Cette dernière devra compter 2,2 millions de membres, dont 1,32 million de soldats, selon le document. Le précédent décret, qui datait d’août 2022, fixait le nombre de membres prévus à 2 millions, dont 1,15 million de soldats.

Le vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie et chef du parti Russie unie, Dmitri Medvedev, au premier plan à gauche, visite un centre de recrutement pour le service militaire sous contrat à Novossibirsk, en Russie, vendredi 1er décembre 2023.

Dès l’annonce de ce décret, le ministère de la défense russe a publié un communiqué qui affirmait : « L’augmentation des effectifs des forces armées est due à une augmentation des menaces visant notre pays et liées à la conduite de l’opération militaire spéciale [en Ukraine] et la poursuite de l’élargissement de l’OTAN. (…) Un renforcement des forces armées combinées de l’Alliance près des frontières de la Russie et le déploiement de moyens supplémentaires de défense aérienne et d’armes de frappe sont en cours. »

Le ministère a toutefois assuré que cette augmentation se ferait « par étapes », sur la base d’engagements volontaires, et qu’aucune « mobilisation [militaire] n’[était] prévue ».

En septembre 2022, face à de graves difficultés sur le front, Moscou avait ordonné une mobilisation militaire, poussant des centaines de milliers de jeunes hommes à fuir le pays pour éviter un enrôlement de force et suscitant des mécontentements. Depuis, le front s’est stabilisé et les autorités russes privilégient des recrutements sur la base du volontariat, en promettant d’importants salaires et des avantages sociaux à ceux décidant de s’engager.

Le 01/12 à 17:49

Trois chefs d’Etat boycottent une photo de groupe avec Alexandre Loukachenko lors de la COP28

Les chefs d’Etat lituanien, letton et polonais ont refusé vendredi de poser sur une photo collective des leaders mondiaux à la COP28 à cause de la présence du président biélorusse, Alexandre Loukachenko.

Les chefs d’Etat et de gouvernement qui sont réunis à Dubaï pour des négociations onusiennes concernant le climat ont été rejoints par Alexandre Loukachenko, accusé par les leaders de l’Union européenne (UE) de répression contre l’opposition biélorusse et d’alliance avec la Russie.

Les dirigeants lituanien, letton et polonais, tous alliés fidèles de l’Ukraine, ont motivé leur décision de ne pas apparaître sur la traditionnelle photo d’ouverture des COP par la présence de l’homme fort biélorusse. « On appelle ça une photo de famille, Loukachenko ne fait pas partie de notre famille », a déclaré le président lituanien, Gitanas Nauseda, dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse.

« Il serait hypocrite de se tenir côte à côte avec le chef d’un pays qui est devenu une base arrière pour l’agression russe de l’Ukraine et de discuter de l’avenir du monde et du changement climatique comme si de rien n’était », a-t-il ajouté.

La Lituanie et la Lettonie, deux anciennes républiques soviétiques, font partie des nations les plus férocement critiques à l’égard de la Russie et sont partisanes de l’augmentation massive de l’aide militaire à Kiev. Les deux pays et la Pologne ont accusé les autorités de Minsk d’orchestrer un afflux de migrants vers l’UE, dans une tentative de déstabilisation de la région.

Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, patiente pendant l’organisation d’une photo de groupe à Dubaï, le 1er décembre.
Le 01/12 à 17:40

L’Ukraine déplore une « situation catastrophique » pour ses chauffeurs, bloqués à l’entrée de la Pologne et de la Slovaquie

« La situation est catastrophique » à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, bloquée par les routiers polonais, où des milliers de camions sont coincés, a déclaré vendredi le commissaire ukrainien chargé des droits humains au Parlement européen. « Les chauffeurs ukrainiens sont dans une situation tellement désastreuse qu’ils prévoient d’entamer une grève de la faim si les choses ne s’améliorent pas ! », a déclaré Dmytro Lubinets sur Telegram.

Les routiers slovaques ont entamé à leur tour, vendredi, le blocage de l’un des postes-frontières avec l’Ukraine pour protester contre la concurrence de leurs homologues ukrainiens, rejoignant ainsi le mouvement des transporteurs polonais.

Tous demandent la restauration d’un système de permis pour les camions ukrainiens. Celui-ci avait été abandonné par l’Union européenne (UE) et ses Etats membres au lendemain de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022. Selon les transporteurs polonais et slovaques, cette décision a entraîné une augmentation du nombre de concurrents ukrainiens sur le marché et a considérablement réduit leurs gains. Varsovie et Kiev ont entrepris des discussions avec l’UE, mais ces négociations ne sont pas parvenues à résoudre le conflit.

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Publié le 08 novembre 2023 à 10h30 Temps de Lecture 2 min.

Le 01/12 à 13:42

Le renseignement britannique note que la Russie travaille sur des drones navals d’attaque

« L’industrie russe de la défense s’efforce de combler l’écart de capacité avec l’Ukraine dans le développement de drones navals sans équipage d’attaque », rapporte le ministère de la défense britannique dans sa note quotidienne concernant le conflit. Il ajoute que Mikhail Danilenko, le directeur de l’entreprise russe d’armement KMZ, a annoncé, le 27 novembre 2023, que ses drones navals sans pilote seraient testés dans le cadre d’une « opération militaire spéciale » en vue d’une production en série en 2024.

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Publié le 05 août 2023 à 06h35 Temps de Lecture 3 min.
Le 01/12 à 13:07

Le sort de l’OSCE provoque l’« indifférence » de Sergueï Lavrov

Le chef de la diplomatie russe a de nouveau vertement critiqué, vendredi, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et estime que « l’organisation s’est transformée en quelque chose qui ne provoque que de l’indifférence envers son avenir », depuis le conseil annuel de l’OSCE auquel il a toutefois tenu à participer. La Russie fait partie des cinquante-sept membres de cette organisation, née en 1975 pour faciliter le dialogue entre Est et Ouest.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, s’adresse aux médias lors de sa conférence de presse, pendant la réunion du Conseil ministériel de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), à Skopje, en Macédoine du Nord, le vendredi 1er décembre 2023.

Sa présence à Skopje a poussé plusieurs pays à boycotter la réunion, parmi lesquels l’Ukraine, les pays baltes et la Pologne. Les autres participants ont, dans leur immense majorité, profité de leurs discours pour fustiger l’invasion russe de l’Ukraine.

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Publié le 29 novembre 2023 à 09h22 Temps de Lecture 3 min.
Le 01/12 à 12:30

Alexeï Navalny déclare faire l’objet de nouvelles poursuites judiciaires

La Russie a engagé de nouvelles poursuites contre Alexeï Navalny, a annoncé vendredi l’opposant, qui purge déjà une peine de dix-neuf ans de prison, alors que Moscou renforce sa répression de toute voix dissidente depuis le début de son offensive contre l’Ukraine. Le militant anticorruption, un des critiques du Kremlin les plus médiatisés, avait échappé de peu à la mort lorsqu’il avait été empoisonné, en août 2020, passant plusieurs mois de convalescence en Allemagne.

Alexei Navalny apparaît sur un écran depuis sa colonie pénitentiaire lors d’une audience d’appel contre sa condamnation à neuf ans de prison prononcée en mars après avoir été reconnu coupable de détournement de fonds et d’outrage à magistrat, à Moscou, le 24 mai 2022.

Arrêté en janvier 2021 à son retour, Alexeï Navalny, 47 ans, a depuis été condamné à de lourdes peines, dont la dernière, en août, à dix-neuf ans de prison pour « extrémisme ». Les autorités l’accusent désormais de « vandalisme », ce qui pourrait ajouter trois années de détention à sa peine, a-t-il affirmé, citant une lettre du Comité d’enquête russe qu’il a reçue en prison.

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En Russie, l’acharnement sans fin contre Alexeï Navalny

Publié le 07 août 2023 à 11h54 Temps de Lecture 2 min.

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