Château Margaux, à Margaux-Cantenac
C’est toujours impressionnant de visiter un des cinq premiers grands crus classés du Bordelais, en 1855. Sa longue allée bordée de platanes offre une perspective renversante sur la demeure de style néo-palladien, aux colonnes ioniques. Dessiné en 2015 par l’architecte britannique Norman Foster, le nouveau chai, vitré en ses deux extrémités, l’une donnant sur les vignes alignées, l’autre sur des arbres touffus, époustoufle. Fastueux.
Château Grand-Puy Ducasse, à Pauillac
Un château en pleine ville, c’est rare dans le Bordelais. La belle bâtisse du XIXe siècle trône au cœur de Pauillac, sur les quais de la Gironde – une terrasse offre une vue féerique sur le fleuve. Après trois ans de travaux, le lieu rouvre en juillet avec un programme ambitieux : visites et dégustation de ce grand vin 5e grand cru classé. Prometteur.
Château Léoville Barton, à Saint-Julien-Beychevelle
Cet irréprochable 2e grand cru à Saint-Julien-Beychevelle, qui possède, en plus de ses vignes, 80 % des forêts de l’appellation, a réalisé trois ans de travaux afin de tout changer pour que rien ne change. On craque pour sa cour intérieure en légère pente, lointain écho d’une hacienda. Classique.
Château Giscours, à Labarde
Ce chaleureux 3e cru classé en margaux possède un château resté dans son jus, avec 160 hectares de vignes mais aussi 260 hectares d’espaces sauvages – forêt, lacs. Et une ferme qui n’a rien de décoratif. Le directeur, Alexander Van Beek, produit aussi du rosé et une bière. A l’entrée, une centaine de moutons paissent paisiblement. Bucolique.
Marquis d’Alesme, à Margaux-Cantenac
Ce 3e grand cru classé en margaux a conçu un chai qui est une œuvre d’art en soi. De mars à octobre, le visiteur peut déambuler au cœur du domaine, découvrir un hameau, manger un morceau, boire un verre ou lire à l’ombre. « C’est fini le temps où l’on recevait en crachant entre deux barriques ! », s’amuse la directrice Marjolaine Maurice-de Coninck. Reposant.
Château Talbot, à Saint-Julien-Beychevelle
Un charme fou se dégage de ce 4e grand cru classé de saint-julien – on parle du vin comme de la bâtisse –, dirigé par la même famille depuis un siècle. Plusieurs formules de visite y sont proposées. Son spectaculaire chai, structuré autour de poteaux en bois mimant des arbres, reste un moment de bravoure architecturale du Bordelais. Chavirant.
Château Fourcas Dupré, à Listrac-Médoc
De gros travaux au château et au chai, dont la fin est prévue cet été, disent l’ambition de ce cru bourgeois en listrac-médoc. La proximité de la route n’est pas un inconvénient : l’été, dix mille voitures y passent pour rejoindre la plage de Lacanau. Malin.
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