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Horlogerie : le sacre de la nacre

Les reflets irisés de cette matière naturelle apportent éclat et poésie aux nouveaux cadrans de l’Oyster Perpetual de Rolex, de la J12 de Chanel ou de la Conquest de Longines.

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Publié le 27 mai 2024 à 16h30

Temps de Lecture 2 min.

Rolex, Oyster Perpetual Day-Date 40.

A chaque saison sa toquade. Et le monde des tocantes ne déroge pas à la règle : en 2024, plein feu sur la nacre. Cette matière irisée, qui tapisse l’intérieur de coquilles de mollusques, est en effet l’une des tendances fortes repérées lors du salon horloger Watches and Wonders de Genève (Suisse), en avril. Dans les travées de ce grand palais d’exposition, où la plupart des marques horlogères ont présenté leurs nouveautés de l’année, les cadrans aux reflets nacrés étaient incontournables.

Avec leur aspect bijou, ces montres sont principalement destinées aux femmes. Pas étonnant, donc, que les maisons de luxe et de prêt-à-porter se saisissent de la tendance. A commencer par Chanel, qui a présenté une nouvelle version de son modèle phare, la J12, sorti en 2000. Equipée d’un calibre automatique, elle est déclinée dans un boîtier et un bracelet en céramique immaculé, avec un cadran en nacre blanche, serti de douze index diamants taille brillant. D’une grande élégance.

C’est aussi le parti pris de Gucci, qui propose deux versions inédites de sa G-Timeless, avec un cadran en nacre blanche ou rose et des index sertis de diamants, dans un boîtier de 29 millimètres. Un parfait exemple de montre bijou. Le modèle D de Dior Etoile des vents, avec son cadran en nacre blanche, est quant à lui orné d’étoiles en or rose et serti de 48 diamants taille brillant. Robuste, il est doté d’un mouvement à quartz, d’un boîtier de 38 millimètres et d’un bracelet en satin noir.

Charme délicat

Chez Louis Vuitton, qui imagine ses créations horlogères à La Fabrique du temps, sa manufacture de Meyrin (Suisse), c’est dans la collection de haute horlogerie que la nacre se niche cette saison. Notamment sur le modèle Tambour Slim Vivienne Heures sautantes Astronaute. Tout un programme, qui se dévoile sur un décor représentant l’égérie maison, Vivienne, petit personnage dont la silhouette rappelle la fleur du monogramme Vuitton, et qui, cette fois-ci, part à la conquête de l’espace, sur un cadran en nacre bleue et aventurine serti de diamants blancs.

Les poids lourds de l’horlogerie ont succombé eux aussi au charme délicat de la nacre. Rolex, notamment, qui propose dans sa gamme phare Day-Date, lancée en 1956, une montre Oyster Perpetual avec un boîtier de 40 millimètres, façonné dans un or gris 18 carats et dont le cadran est drapé d’une nacre perlée. Son irrégularité et ses reflets évoquent avec poésie les nuages. C’est la première fois que ce matériau est utilisé pour ce modèle. Ici, les index sont également dotés de dix diamants taille baguette.

Chez Longines, l’heure est à la nacre pour l’été, sur un modèle de la ligne Conquest. Outillée d’un calibre automatique, cette dernière se distingue par son bracelet blanc en caoutchouc, pour une allure sportive, et son cadran en nacre blanche, habillé de diamants sur les index. La lunette est, elle aussi, entièrement sertie de cette pierre précieuse.

Les diamants ne sont pas les seuls à bien se marier avec la nacre. Preuve en est l’un des modèles de haute joaillerie Polo Date, de Piaget. Encadré de pierres précieuses – saphirs roses, rubis, spessartites ou encore citrines –, le boîtier de 36 millimètres révèle un cadran en nacre blanche, travaillé dans le motif signature de la marque, le « Decor Palace » créé en 1961 et figurant de petites vagues ornementales. La nacre ne se porte donc plus seulement autour du cou, façon collier de perles, mais aussi, désormais, au poignet.

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