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pompier commandante Stéphanie Martin telephone pour situation incendie gironde
YANN RABANIER/MODDS POUR « LE MONDE »

Avec les pompiers mobilisés contre les feux en Gironde, en photos

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Publié le 26 juillet 2022 à 15h56, modifié le 26 juillet 2022 à 17h27

En Gironde, près de 20 800 hectares de forêt ont été ravagés au total : 7 000 hectares à la Teste-de-Buch et 13 800 hectares sur le secteur de Landiras, représentant à lui seul un périmètre de 66 kilomètres. Les deux feux sont maintenant « fixés ». « Après douze jours de lutte acharnée, je suis en mesure de vous annoncer que le feu de Landiras » ne progresse plus, a annoncé la préfète de Gironde, Fabienne Buccio, lundi 25 juillet, devant la presse.

Yann Rabanier, photographe, a suivi les pompiers, professionnels ou volontaires, mobilisés sur la zone de Landiras. Venus de la Côte-d’Or et de Haute-Vienne, ceux rencontrés se mêlent aux brigades de Gironde. Jusqu’à 3 000 soldats du feu de Gironde et 1 200 autres venus de soixante départements ont été mobilisés, mais les moyens humains vont désormais pouvoir redescendre à quelque 450 pompiers. Deux Canadair et deux hélicoptères de lutte contre les incendies restent sur place.

A gauche, de la fumée s’échappe encore d’un champ à Louchats (Gironde), le 21 juillet 2022. Elle est le signe d’une possible reprise de feu et nécessite une attention particulière des pompiers : les sols incendiés sont très aérés et des braises peuvent se former sous terre et ressurgir plus loin. Les zones à surveiller à Landiras pour les sapeurs-pompiers équivalent à « 28 000 terrains de rugby ». Les pompiers traquent ces fumées pour stabiliser les sols. A droite, Jordan Lecaro est issu d’une brigade de Côte-d’Or. Pour lui, « c’est un paysage lunaire désormais ».
A gauche, Julien Voudon, de la brigade de Saint-Julien (Haute-Vienne) : « On est là pour ça, mais peu de sapeurs-pompiers s’attendaient à une telle puissance. C’était l’apocalypse !  » A droite, Rémy Zuchet, de la brigade de Villenave-d’Ornon (Gironde) : « Etre dépassé, c’est une sensation que nous n’avons pas l’habitude !  » A Louchats, le 21 juillet 2022.
A Louchats (Gironde), le 21 juillet 2022, le sol de la forêt est jonché de cendres après l’incendie et l’intervention des sapeurs-pompiers.
Pour Patrice Lornac, sapeur-pompier de la brigade de Saint-Julien (Haute-Vienne), « le plus important c’est la réactivité ».
Alyson Dessimoulie, de la brigade de Saint-Julien (Haute-Vienne) : « Tous les pompiers voulaient être présents ici, il ne faut pas se mentir, c’est le feu qui nous motive ».
Les sapeurs-pompiers s’approvisionnent en eau dans un lac, à Louchats (Gironde). Un système de solidarité s’est également mis en place dans la région pour aider les soldats du feu : des agriculteurs ont rempli des citernes pour les emporter aux pompiers.
Pour Damien Gorse, sapeur-pompier d’une brigade de Côte-d’Or, « c’est le feu d’une carrière, je n’en ai pas connu d’autres comme celui-là ».
Jusqu’à 3 000 soldats du feu de Gironde et 1 200 autres venus de soixante départements ont été mobilisés. Ici, le sol après l’incendie maîtrisé par les sapeurs-pompiers, à Louchats (Gironde), le 21 juillet 2022.
Pour Grégory Lalaque, chef d’équipe de la brigade de Villenave-d’Ornon (Gironde), « ce n’est que le début, les étés à venir seront au moins aussi dangereux ». Pour lui, la culpabilisation des habitants est anecdotique, les vagues de chaleurs à venir, les vents et autres anomalies climatiques vont provoquer et renforcer les feux.
Thomas Henquinet, brigade de Villenave-d’Ornon (Gironde) : « Les habitants sont dévastés par ce qu’il se passe, la tristesse est partout. »
Des vestes de pompiers posées pendant l’approvisionnement en eau, à Louchats, le 20 juillet 2022. Selon le patron des sapeurs-pompiers de Gironde (SDIS 33), Marc Vermeulen, « la prochaine étape est de passer maître des feux, ce qui devrait raisonnablement être le cas cette semaine. Pour l’extinction proprement dite, ça risque de prendre plusieurs semaines et dépendra des conditions météorologiques. C’est un travail laborieux qui débute ».

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